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PROGRAMME DE LA FORMATION
GENERALE ET TECHNOLOGIQUE
- NIVEAU "S"
MÉTIER :
OUVRIER SPÉCIALISÉ EN TISSAGE
FILATURE
Les fibres, qu'elles soient naturelles ou synthétiques, constituent la base de tous les textiles.
Une bonne compréhension des propriétés des fibres est essentielle à de nombreux aspects
ayant trait à l'industrie du textile, de la fabrication à la conception des produits.
La fabrication du fil est un procédé qui consiste à convertir des fibres sous une forme précise
destinée à une utilisation particulière. Les fils constituent la base des articles tricotés et des
tissus.
Les fibres courtes sont transformées en fils au cours d'étapes successives utilisant de
nombreux types d'équipement de fabrication.
• Ouvraison
• Cardage
• Étirage préliminaire
• Étirage finisseur
• Bambrochage
• Filage
• Bobinage
2.2.1Ouvraison
But
Les fibres arrivent sous forme de balles compressées à l'usine de filature. L'ouvraison vise à :
• Décompresser
• Nettoyer le coton
Processus
Les étapes de l'ouvraison comprennent :
• La disposition des balles selon les caractéristiques des fibres
• L'ouvraison et le nettoyage des fibres
• Le mélange des différents types de fibres
But
La carde a pour but de peigner les fibres de façon à ce que chaque fibre soit séparée des autres.
La séparation des fibres permet :
Les fibres entrent sous forme de masse lourde et compacte pour être par la suite, réunies pour
former un ruban dont le poids est de 50 à 75 grains par verge.
Processus
Les fibres sont entraînées de la ligne d'ouverture à un dispositif d'alimentation. Il est possible
de contrôler la densité de ces fibres en modifiant la vitesse relative des rouleaux
d'alimentation.
• Les fibres sont entraînées par un rouleau ou une plaque d'alimentation qui les agrippe
pour se diriger vers les couteaux nettoyeurs.
• Les couteaux nettoyeurs permettent d'éliminer les impuretés de la fibre.
• Les fibres sont ensuite transférées sur le grand cylindre (tambour) de la carde et se
dirigent jusqu'au chapeau.
2.2.3 Étirage
But
Le procédé d'étirage a pour but de réduire la variation des rubans et de poursuivre le mélange
des fibres.
Le procédé d'étirage doublage permet de diminuer les variations présentes dans le ruban de
carde.
Procédé : Le ruban obtenu de la carde peut être étiré une, deux ou même trois fois en fonction
d'une ou plusieurs variables. Voici des exemples de ces variables :
• Le système de filature des fibres courtes utilisé
• Le type de fibre qui est étirée
• La qualité voulue du produit final
Les noms des procédés d'étirage ne sont pas normalisés
• Le premier procédé d'étirage peut être appelé étirage de préparation ou étirage
préliminaire
• Le second procédé d'étirage peut être appelé étirage préliminaire, intermédiaire ou
finisseur
Le ruban est étiré à la longueur désirée (grains/verge) et bobiné dans un pot pour faciliter
l'alimentation vers le procédé suivant.
Qualité
Plus le ruban est étiré, plus le coefficient de variation en pourcentage est faible (ou plus la
qualité du produit final est élevée).
Les paramètres liés à la qualité sont semblables à ceux utilisés pour le cardage, mais sont
réalisés plus fréquemment. Le poids du ruban/verge est vérifié et surveillé fréquemment à
l'aide du graphique spectrographe. De plus, la régularité du ruban est analysée pour vérifier si
elle est conforme aux normes statistiques et par la suite elle est comparée aux statistiques
internationales.
But
Processus
• L'étirage se produit lorsque le ruban passe dans un ensemble de rouleaux qui accélèrent
à une vitesse constante.
• Pendant que le boudin est créé au rouleau avant, l'ailette et la bobine tournent pour lui
donner une torsion. Le degré de torsion est contrôlé par la vitesse du rouleau avant par
rapport à la vitesse de rotation de l'ailette.
But
Le procédé de filage étire la mèche à la taille voulue et la tord suffisamment pour lui conférer
la résistance désirée.
Le sens de la torsion est exprimé par la torsion en Z ou en S.
• Ceci fait référence à l'angle créé par la disposition des fils dans le tissu.
Processus
• La torsion est conférée aux fils lorsque ceux-ci proviennent du rouleau avant
par la rotation de la bobine et du curseur.
But
Processus
Le fil est encantré à la broche d'approvisionnement du bobinoir et passe dans un guide-fil pour
se rendre au tendeur de fils où la tension appropriée est appliquée.
• Le fil passe dans un purgeur de fil qui détecte électroniquement les défauts d'épaisseur,
les bouloches et les fils entremêlés.
• La bobine de réception est placée à proximité d'un tambour rotatif (rainuré ou lisse) qui
fait que le fil s'enroule sur la bobine.
• Le tambour rainuré déplace enroulements le fil d'arrière en avant lorsqu'il s'enroule sur
la bobine.
• Le va-et-vient engendre aussi un « angle de bobinage ».
• Ouvraison
• Cardage
• Étirage de préparation
• Peignage
• Étirage préliminaire
• Étirage finisseur
• Bambrochage
• Filage
• Bobinage
Processus
But
Le but du peignage est d'enlever les fibres courtes (blousses) du coton afin de créer une fibre
plus uniforme dotée d'une longueur moyenne plus élevée.
Les fibres longues restantes sont tendues tandis que les boutons (neps) et les petites particules
de déchets sont enlevés.
La nappe de la peigneuse est entraînée par un rouleau ou une plaque d'alimentation jusqu'à un
mécanisme doté d'une pince supérieure et d'une pince inférieure.
• Après le peignage, les fibres courtes sont transformées en rubans et dirigées vers un
entonnoir à condensation.
• Ces rubans combinés passent ensuite dans des rouleaux étireurs pour produire un ruban
aux dimensions désirées pour le procédé suivant.
Qualité
Le contrôle de la qualité paramètres est similaire au procédé d'étirage ainsi qu'à la vérification
de la contamination et des fibres courtes (blousses).
• Ces vérifications permettent de contrôler le pourcentage de fibres courtes (blousses) et
de déchets enlevés par la peigneuse.
L'industrie textile rassemble de très nombreux procédés tout le long d'une chaîne
de transformation, partant de matières premières fibreuses jusqu'à l’obtention
d’une étoffe.
Il existe trois types d’étoffes :
Tricot : Etoffe formée par l’entrelacement des mailles (boucles)
formées par un fil ou plusieurs fils, obtenue par tricotage.
Lisière
Laize utile
Laize
Le métier à tisser permet de tisser entre elles deux séries de fils perpendiculaires
pour produire des tissus. Le principe de fonctionnement de cette machine est
resté le même au fil des siècles malgré les progrès techniques et la mécanisation
de l’industrie textile.
Vers 3 000 avant J.C., il existait déjà des métiers où les fils de chaîne étaient
tendus sur une barre transversale par des poids.
Les premiers métiers verticaux, encore utilisé de nos jours pour la tapisserie, sont
apparus vers 1 400 avant J.C.
Pour réaliser des motifs plus sophistiqués, le jeu de lisses ne pouvait être
positionné que manuellement. Ce travail était presque toujours confié aux enfants
qui, assis sous le métier, montaient et descendaient les lisses selon les ordres du
tisserand.
La navette volante
Pendant longtemps, on a utilisé une navette pour faire passer le fil de trame dans
la foule : la navette renfermant le fil de trame devait être glissée à la main dans
l'ouverture, ce qui limitait la largeur de l'ouvrage.
Pour réaliser de grandes pièces sur un métier à tisser, deux tisserands devaient se
passer la navette.
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S" 27 / 161
En 1733, le tisserand britannique John Kay met au point la navette volante.
Ce système mécanique est un perfectionnement majeur car il permet de lancer la
navette d’une extrémité à l’autre de la pièce et rend le tissage très rapide.
Il restera omniprésent pendant plus de deux siècles, jusqu’à l’apparition du
nouveau système d’insertion.
Métier à projectile
La mécanisation du métier à tisser est pratiquement achevée à la fin des années
1940.
La navette, trop lourde et donc limitée en vitesse est remplacée par un outil
appelé projectile à partir de 1945.
Les premiers métiers mécaniques utilisant la machine à vapeur sont apparus dès
1786. La rentabilité imposait qu’une seule machine puisse entraîner plusieurs
dizaines de métiers.
Les nouvelles machines sont dotées d’une haute technologie qui permet de créer
des produits capables de satisfaire aux exigences les plus pointues.
Ces machines à tisser sont libérées de toute contrainte mécanique, ce qui permet
de travailler avec des grandes vitesses 1800 coups/min.
Métier à tisser : le Métier à tisser (MAT) est une machine qui permet
d'entrelacer deux sortes de fils dans le but de fabriquer du tissu.
Ensouple ou rouleau de chaîne : rouleau sur lequel est enroulé tous les fils de
chaîne après ourdissage, qui est le travail de préparation le plus long et le plus
délicat puisqu’il détermine la qualité du tissu.
Lisses ou lices : aiguilles métalliques qui supporte les fils de chaîne par
l’intermédiaire des mailles ou maillons.
Lame : sur une Machine à Tisser, la séparation des fils pour former la foule se
fait au moyen de lames.
A B
C D
Une analyse complète doit fournir toutes les indications nécessaires pour la
préparation, l'exécution et le finissage du tissu.
.
4.2. Détermination de l’endroit et l’envers d'un tissu.
Pour les croisés et sergés, tant simples que composés, l'endroit est presque
toujours le côté où la nervure se dirige de gauche à droite.
Pour n'importe quel article, le côté dont l'apprêt est le plus soigné et où la
croisure et la disposition des nuances se présentent le mieux, doit être considéré
comme l'endroit.
• Quand les deux systèmes de fils sont simples ou retors, le système qui
comporte la plus grande densité en tissu constitue la chaîne.
• Quand les deux systèmes de fils sont simples ou retors, la. chaîne sera
généralement formée par la matière première la plus belle et de meilleure
qualité.
En règle générale, on peut dire que les fils les plus résistants forment la
chaîne.
Mg Mg
Titre en (tex) = ------ x 1000 = ----------------------------------------- x 1000
Lm LFO x nombre de fils x 10-²
Mg Mg
Titre en (tex) = ------x 1000 = ------------------------------------------------ x 1000
Lm LF x nombre de fils x 10-²x (1+E /100)
Le poids est l’un des éléments essentiels d’un tissu, car une étoffe se vend en
même temps au mètre courant et au poids ; le poids varie suivant l’utilisation.
1m
1m
Poids g/m²
C ch x T tex x (1+E/100)
Poids de la chaîne (g) = --------------------------------
10
C tr x T tex x (1+R/100)
Poids de la trame (g) = ------------------------------
10
Avec :
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S" 38 / 161
• Cch = compte chaîne (fils/cm)
• Ctr = compte trame (duites/cm)
• E = embuvage
• R= retrait
Le poids au mètre courant (linière) = le poids g/ m² x laize (m)
Remarque :
On peut découper un carré de tissu de 4 cm x 4cm.
M (g)
La masse surfacique pesée (g/m²) = ---------------------
4 cm x 4 cmx 10-4
M SC - MSP
∆= -------------------------- x 100
MSP
∆ doit être compris entre -4 < ∆ < 4, Si non contrôler tous les paramètres déjà
calculés.
4.8 Détermination de la croisure
Généralités
Elle est basée avant tout sur la connaissance indispensable des différentes
croisures, simples et composées, et de leurs moyens d'exécution.
Pour décomposer un tissu, il est nécessaire d'avoir une aiguille à pointe fine et un
compte-fils.
Quand on a déterminé le côté endroit et le côté envers du tissu, et que l'on
connaît le sens de la chaîne et de la trame, on peut commencer l'examen de la
croisure.
On enlève des deux côtés du morceau qui doit être décomposé pour
trouver la croisure, un certain nombre de fils et de duites (un centimètre au
moins), et on forme ainsi une frange destinée à tenir les fils et les duites qu'il
faudra séparer du tissu.
Décomposition par la chaîne.
Elle consiste à détacher au moyen d'une aiguille le premier fil du tissu qui
se présente en le faisant glisser légèrement sur la trame. Puis on examine ses
évolutions par rapport aux trames, en ayant soin de prendre pour point de départ,
le premier coup de la frange de trame.
Quand le fil de chaîne passe au-dessus de la trame, le carré du papier de
mise en carte est noirci et lorsque le fil de chaîne passe au-dessous du fil de
trame, le carré reste blanc.
Quand on retire les fils d'un échantillon, il est conseillé d'indiquer sur le
papier, à côté de chaque fil enlevé, sa nuance ainsi que toute remarque
intéressante, comme le numéro, la torsion, l'encollage, etc ...
En procédant de cette manière, on trouvera après un certain nombre de fils
successifs, le même arrangement ou la même disposition des fils de chaîne.
Le raccord de la croisure ou le rapport de la croisure est le nombre de fils et de
duites nécessaire à la réalisation du tissu.
4.9 L’ourdissage
La note d’ourdissage comprend:
• Le nombre de fils de chaîne à ourdir
• Les matières premières employées
• La largeur de l’ensouple
• Le nombre de bobines au râtelier
• La longueur des pièces et de la chaîne complète.
4.10 Le rentrage
La note de rentrage comprend:
• Le type de rentrage
• Le nombre de lames
• Le nombre de lisses par lame
• Le marchage
4.12 Encollage
La note de l’encollage comprend:
• Le type de la colle
• Le pourcentage
Les quatre dernières parties seront vues dans le cours et les exercices réaliser en
travaux dirigés et pratiques.
Pour définir le tissu, il faudra, pour chaque case, indiquer le fil qui est au dessus,
et celui qui est au dessous.
On noircira les carreaux qui représentent un croisement dans lequel le fil de
chaîne passe SUR le fil de trame. Comme si la chaîne était noire, et la trame
blanche.
À cet endroit d'un carreau noir, le fil de chaîne étant levé, c'est un "fil pris". On
dit un pris, par opposition au fil de chaîne laissé sous le fil de trame, qu'on
nomme : un laissé.
L'armure d'un tissu réside dans le mode d'entrecroisement (de liage) des fils de
chaîne et de trame.
La représentation graphique de l'armure (ou son dessin théorique) est donc faite
sous forme de ce quadrillage.
C'est souvent cette armure qui donne son nom au tissu : toile, batavia, reps,
casimir, sergé, satin…
C'est le mode de liage entre les fils et les duites le plus simple et le plus ancien.
- l'effet dans le sens chaîne est très comparable à l'effet dans le sens trame,
- si la matière utilisée en chaîne est la même que celle utilisée en trame, alors les
propriétés mécaniques dans le sens chaîne seront voisines de celles en trame.
- Il est à noter que dans la grande majorité des cas, on choisira une contexture
chaîne plus serrée que la contexture trame (compte chaîne > compte trame et
Nm chaîne > Nm trame) pour des raisons de prix de revient en tissage.
- Les fils de chaînes apparaissent plus sur l'endroit et sur l'envers que les duites.
On observe l'apparition de petites cannelures (sillons) entre chaque duite. Les
tissus ainsi obtenus se nomment les toiles cannelées.
Plus la différence entre comptes et entre numéros est importante, plus l'effet est
marqué.
Compte chaîne < compte trame et numéro chaîne < numéro trame est peu
souvent employé.
- tissu difficile à tisser pour les mécaniques, en effet, à chaque duite tous les fils
doivent changer de place,
- tissu difficile à tisser pour la matière, en effet, l'armure unie est celle qui
engendre le plus de frottements entre les fils.
L'utilisation de fils et duites teints avec une armure toile peut permettre la
création de motifs, les effets obtenus portent le nom générique "d'effets
factices".
A- En coton :
B) En lin :
1) Toile Batiste : Tissu très léger et très fin utilisé en linge, mouchoirs, etc...
2) Linon
C) En soie ou rayonne :
D) En laine :
Dérivés :
Reps :
La croisure se fait sur 2 coups comme dans le taffetas mais les fils travaillent par
groupes de 2, 3,4... .Le grain est accentué dans le sens de la chaîne .Le rapport
est égal à 2 groupes de fils soit : 6 fils dans reps de 3.
CANNELÉ :
Les fils croisent par moitié comme dans le taffetas mais on insère plusieurs
coups dans le même pas .Le tissu présente alors des côtes transversales formées
par des flottés de chaîne.
NATTÉ:
Combinaison de reps et de cannelé .Le grain est nettement marqué .Le natté est
souvent construit en accord avec le piquage en dents du peigne (natté de 2 :
peigne à 2 fils).
Ils s'obtiennent en levant un fil, dans un ordre suivi, à chaque passage d'une
duite.
Le plus petit rapport d'armure pour un sergé est de 3 fils par 3 duites.
Définition : Un sergé à effet trame est un sergé dont les flottés d'endroit sont
formés par la trame.
Un sergé à effet chaîne est un sergé dont les flottés d'endroit sont formés par la
chaîne.
L'obliquité peut être orientée du bas à gauche vers le haut à droite, on parle alors
de nervure "Z" ; Elle peut également être orientée du bas à droite vers le haut à
gauche, on parle alors de nervure "S" ou nervure "anglais" :
Par exemple, pour un sergé "S" effet chaîne, il faut utiliser des fils de chaîne de
torsion Z, pour un sergé effet trame "Z" il faut utiliser des duites en torsion "S".
Remarque : L'envers d'un sergé est généralement très différentié de son endroit.
L'effet trame des sergés sera d'autant plus marqué que le compte trame et la
qualité du fil de trame seront supérieurs à ceux existant pour la chaîne.
Réciproquement pour l'effet chaîne.
Pratiquement, on tisse les sergés jusqu'à des RA = 6. Passé cette limite, les
flottés deviennent trop longs et l'étoffe ne présente plus de tenue suffisante.
Toutefois, on peut trouver des sergés de 8, 10 et même 12 dans des exécutions
en Jacquard.
Dérivées :
Sergé Composé :
Les sergés composés sont ceux formés de plusieurs flottés et liages; ainsi, le
sergé de 3lie1, 1lie1, le sergé de 5lie1, 3lie1 .....Sont des sergés composés. On
conçoit donc que l'on peut créer une très grande variété de ces sergés.
Les sergés croisés se distinguent des sergés simples ou composés, ils sont sans
envers, ce qui s'obtient en faisant répéter les flottés et les liages d'une manière
égale sur les deux faces du tissu.
Il faut donc dans la réalisation du sergé, que les deux nombres qui expriment le
flotté et le liage, soient égaux ; ainsi, le sergé de 2lie2, le sergé de 2lie2,
3lie3,.....sont des sergés croisés.
Le chevron dans le sens chaîne est la figure que l'on obtient en appliquant
l'armure d'un sergé quelconque par le rentrage suivi au rentrage à retour.
On dit qu'un chevron est dans le sens trame lorsque les pointes du chevron sont
dirigées horizontalement, ce genre de chevron s'obtient par le rentrage suivi et
l'armure à retour.
Losanges :
Comme les sergés, les satins sont des armures carrées qui présentent un unique
point de liage par fil et par duite.
Tout nombre, premier avec le RA, peut servir de décochement s'il est
supérieur à 1 et inférieur à RA - 1.
Exemple :
La règle d'existence d'un décochement n'offre aucune possibilité pour les satins
de 4 et de 6.
Cas du satin de 4 :
Le satin de 4 est parfois appelé Satin Turc ou Sergé Brisé. Il se rencontre sous
différentes représentations :
Cas du satin de 6 :
L'endroit des satins est le plus souvent uni et brillant. Par contre l'envers est moins uni et plus
mat.
Le tissage (weaving) est l'entrecroisement d'une série de fils tendus dans le sens
de la longueur, appelée chaîne, et d'une autre série de fils perpendiculaires aux
premiers, nommée trame sur métier à tisser.
La performance des tissus et des vêtements est liée aux propriétés des fils qui les
composent, d’où la nécessité de faire le bon choix de la matière à travailler.
Consiste à mettre aussi parallèlement que possible et avec la même tension les
fils sur l'ensouple. L'ensemble de ces fils constitue la chaîne. Sur machines
appelée ourdissoir.
- Diamètre du fût
- Diamètre du flasque
- La longueur de la chaîne
Le cantre est constitué : d'un cadre porte bobines qu’est situé entre les deux
tabliers porte tendeurs
• Des broches :
• Des tendeurs :
Il se caractérise par :
• La capacité :
• La forme :
• Le type :
L’ourdissage se fait directement sur des rouleaux primaires qui seront réunis sur
la réunisseuse pour obtenir le rouleau final.
2.1.1Opération d’ourdissage :
L’ourdissage des fils de chaîne se fait directement sur le grand tambour puis ils
sont vidés sur l’ensouple.
On commence à ourdir les fils sous forme de sections sur le grand tambour,
lorsque la longueur réelle de la première section est atteinte, on coupe.
Peigne d’envergure :
Le nombre des dents du peigne d’envergure est nécessairement égal à celui des
broches du cantre. Le piquage est toujours 1fils/dent
2-Peigne position haute, les fils sont séparés en deux pour permettre le passage
de la ficelle d’envergure. (fils1.3.5.. en bas, fils 2.4.6… en haut)
3-Peigne en position basse, les fils sont séparés en deux pour permettre le
passage de la ficelle d’envergure. (Fils 2.4.6…en bas, fils1.3.5…en haut)
Important :
Caractéristique de l’ourdissoir :
• Capacité du cantre = 400 bobines
• peigne miseur (densité de 5 fils/cm)
Lorsque l'on se trouve avec des systèmes de fils à embuvage différents, il faut
utiliser autant d'ensouples qu'il y a de systèmes.
Capacité du cantre
Piquage au peigne miseur = ----------------------------------
Densité x largeur de la mise
Dans l'industrie textile, lors des opérations de tissage, les fils ou fibres sont
soumis à un travail d'extension répété. Les extensions des fils peuvent provoquer
des casses. Il faut donc jouer sur la capacité d'allongement du fil dépendant de sa
nature.
En plus du phénomène d'extension, d'autres contraintes existent. Ce sont
essentiellement :
L’abrasion : action d'user par frottement. Il y a ébouriffage des fils, formation de
bouloches dues au frottement sur différentes pièces (lamelles, dents du peigne...)
la pilosité : la tendance qu'ont les extrémités des fibres à s'écarter du corps du
filé. Elle va provoquer des pontages inter fils qui donneront des casses de fils ou
des défauts d'insertion par le vecteur trame.
Il est à noter que l'encollage est un apprêt intermédiaire, qui est éliminé suite à
l'opération de tissage. C'est une opération préalable à l'ennoblissement du tissu, à
l'issue de laquelle on élimine complètement l'encollage. Celle-ci peut s'avérer
être très polluante de par les rejets engendrés. Il est donc intéressant d'avoir un
produit présentant une bonne solubilité pour le désencollage.
Fig.11
Consiste à passer chaque fil de chaîne dans le maillon d'une lisse, dans un ordre
déterminé, à l'aide d'une passette
Ce type de rentrage est effectué sur les machines (métier à cadre) dont la
formation de la foule est assurée par bloc de came ou ratière. (voir chapitre…)
Lame (cadre+lisses)
Lisse
Passette
Fig12
Le rentrage donne lieu à des combinaisons les plus variées, mais les types les
plus courants sont les suivants :
1/-Rentrage suivi
2/-Rentrage sauté
3/-Rentrage à pointes et retour
Le rentrage est indiqué par un graphique dans lequel les cadres sont représentés
par des traits horizontaux que l'on numérote de bas vers le haut. Le premier trait
(en haut) correspond sur le métier au cadre le plus éloigné du tisseur quand il
tisse.
Il est le plus simple et le plus courant. Les fils sont passés dans les mailles du
premier au dernier cadre sans interruption. S'il y a 4 lames (cadres) :
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
Quelque soit le type de rentrage, l'opération du passage des fils à toujours lieu de
la même manière. Cette opération se fait le plus souvent en dehors du métier
d’une façon manuelle, semi-automatique ou automatique.
BANC DE RENTRAGE
Fil de chaîne
Ensouple
lame
Harnais
Baguettes
d’envergure
Chariot
Fig.13
- Le choix des lisses est effectué d'après l'ordre indiqué par la disposition de
rentrage
Fig.14
Avantages :
Inconvénient : Prix
Fig.15
Ce type de rentrage est effectué sur les machines dont la formation de la foule
Harnais
Fig.16
Aujourd’hui les harnais sont livrés avec une chaîne rentrée pour gagner du
temps.
Consiste à passer chaque fil de chaîne indépendamment ou des fils groupés par
2, 3, 4 ... dans une dent du peigne.
6 100 600
Lorsque le rentrage est terminé, tous les fils étant passés dans les lisses du
harnais, on procède au piquage en peigne.
Cette opération de préparation au tissage est exécutée par une seule personne ou
deux qui procède de la manière suivante :
1. Le peigne est suspendu par ses deux extrémités, puis légèrement incliné
en arrière et fixé contre les lisses comme on le constate sur la photo.
2. Après la sélection du fil ou les fils à passer dans la dent, l’opérateur glisse
entre les dents du peigne une petite passette plate. Les fils choisis sont
accrochés à la passette puis tirés entre les dents du peigne.
Passette
Le piquage est réalisé avec une petite machine de piquage, qu’on peut installer
directement sur la machine (fig.17) ou sur montage (fig.18) dans la sale de
préparation.
Fig.18
Fig.17
Avantages :
Inconvénient :
9 Prix
1 2
.Fig.19
Une fois le chariot est près de la machine on procède selon les étapes suivantes :
Pour assurer une meilleure qualité du tissu, tous les métiers à tisser sont équipés
d’un capteur de présence de fil arrêtant la machine sur laquelle le fil vient de
manquer ou de se casser.
L’arrêt est assuré par une petite lamelle appelée casse chaîne,
Tringle
Casse chaîne
Fig.21
L’opération de la pose lamelle est une opération de préparation qui peut être
effectuée d’une façon manuelle ou à l’aide d’une petite machine.
Fig.22
Ficelle
Fig.23
Casse chaîne
Fil d chaîne
Fig.24
Avantages :
Inconvénient :
9 Prix
Le nouage est une opération de préparation qui consiste à nouer les fils de la
nouvelle chaîne avec les fils de l’ancienne chaîne lorsqu’on utilise :
9 le même montage
9 le même nombre de fils
9 le même empeignage
9 le même titre (avec différent titre faisable mais difficile à réaliser)
9 la même matière (avec différente matière faisable mais difficile à réaliser)
Pour faire le nouage, on a besoin du banc de nouage (voir fig.23) plus machine à
nouer (fig.24).
F ig.26
Fig.25
L’opération de nouage est toujours exécutée par une seule personne qui procède
de la manière suivante :
¾ Après nouage 1, passage des fils à travers les casse-fils 2, passage des fils
à travers les lisses 3, passage des fils à travers le peigne 4, on commence à
réalise le tissu.
Enroulements du tissu
La réalisation d’un tissu est obtenue par la séparation des fils de chaîne en deux
nappes suffisamment écartées, pour permettre le passage du système d’insertion
qui transporte la trame.
Pour former ces deux nappes, c'est à dire la foule, tous les fils sont passés
individuellement dans les lisses des lames ou des arcades qui sont commandées
par le système de formation de la foule.
La foule
Les fils de chaîne sont levés ou baissés simultanément par l'intermédiaire des
lames commandées soit par bloc de came intérieur ou bloc de came extérieur.
Pour les deus systèmes, tous les fils appartenant au même lame, auront la même
position dans la foule et le même liage à l'intérieur du tissu. (Sélection par
groupes de fils)
Ce système placé sous le métier permet la sélection de tous les fils rentrés aux
lisses d’une même lame au moyen d’une came (Voir fig.27).
Il est réservé pou le tissage :
¾ Des armures simples
¾ Des armures de petits rapports
Fig.27
Légende :
1- Came
2- Galet
3- Chaîne
4- Nappe inférieure
5- Nappe supérieure
6- foule
7- Fils de chaîne
Fig.28
Légende :
1- Came
2- Galet
3 et 5- Bielle
4-Levier
6- Equerre
7- Tire lame
8- lame
Caractéristiques et limites d'emploi
Fig.29
7.1.2.1 Ratière mécanique :
Ce système permet :
¾ la sélection de tous les fils rentrés aux lisses d’une même lame au moyen
d’un carton perforé (Voir fig.30).
Fig.30
Légende :
1. Carton
2. Aiguille de lisage
3. Couteau de sélection horizontal
4. Aiguille horizontale
5. Etrier
6. Couteau de sélection vertical
7. Couteau de traction
8. Crochet
9. Balancier
10. Levier
11. Sélecteur
12. Bielle
13. Levier équerre
14. Tire lame
15. Lame
Ce système permet :
¾ la sélection de tous les fils rentrés aux lisses d’une même lame au moyen
d’une commande électronique (Voir fig.31).
Fig.31
7.1.3. Jacquard.
100 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Fig.32
Fig.33
101 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
7.1.3.2.1 Jacquard mécanique (GROSSE).
Ce système permet :
Principe de fonctionnement :
Légende :
1. Table de lisage
2. Aiguille de
lisage
3. Train de barre
4. Crochet
5. Griffe
6. Collet
7. Arcade
8. lisse
9. Ressort
10. Socle
11. Carton
102 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Caractéristiques et limites d'emploi
Ce système permet :
Fig.34
103 /
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161
Principe de fonctionnement :
Légende :
1- l'aimant de
traction
2- platine
3- griffe
4- poulie
5- arcade
6- lisse
7- fils de chaîne
8- ressort
9- socle
104 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
7.2. L’insertion de la trame (picking) :
La trame peut être introduit dans la foule au moyen d’une navette, d’un
projectile, d’une pince, d’un jet d’aire ou d’un jet d’eau.
7.2.1 La navette:
Le fil de trame est déroulé depuis la cannete située dans la navette qui effectue
des allés et retours d'une lisière à l'autre.
Peu productif, ce type d'insertion tend à disparaître, bien qu'encore très présent
en Extrême Orient, et obligatoire pour certains tissus spéciaux (tubulaires).
Peigne (reed)
Chaîne ( warp)
Navette
(shuttle
Vitesse
Nb maxi
Laize maxi Titre de Type de
« couleur » Remarques
usuelle métier trame tissu
De trame
(cps/min)
Tous (mais
Productivité
1m40 300cps/min 4 changement Tous
limitée
de canette)
105 /
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161
7.2.2 Les lances: Rapiers
La trame en provenance d’une bobine située d’un côté du métier, est prise par
une pince (voir fig.35 ) solidaire d’une lance qui traverse la totalité (lances
unilatérale) ou une partie de la foule (lances bilatérales).
Fig.35
106 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Lances rigides gauche et droite
¾ Lances souples :
Les lances en position de sortie sont enroulées sur un tambour, l’encombrement
est donc moindre mais la trajectoire est plus aléatoire.
Pour remédier à ce problème, les lances sont souvent guidées par des dents de
guidages solidaires au battant.
107 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Lances souples gauche et droite (Ruban)
7.2.2.3 Le type de transfert :
Il existe deux types de transfert, le transfert négatif et le transfert positif :
¾ Transfert négatif :
La lance alimentaire possède une pince de serrage dans laquelle se coince
l’extrémité de la trame (phase1). Après interpénétration (phase2), la lance de
sortie munie d’un crochet prend la trame de la lance alimentaire à travers la
deuxième moitié de la foule (phase3).
.
Phase 1
Phase 2
Phase 3
108 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
¾ Transfert positif :
La lance alimentaire possède une pince de serrage dans laquelle se coince
l’extrémité de la trame (phase1), pour réaliser le transfert les deux lances sont
commandées par deux doigts d’ouvraison qui assurent l’ouverture et la
fermeture des leviers de fermeture. Après l’opération de transfert, la lance de
sortie prend la trame à travers la deuxième moitié de la foule (phase3).
Phase 1
Phase2
Phase3
109 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Principe de fonctionnement:
1
3
2
6 5
7
Légende:
1- Prédélivreur 2- casse trame
3- sélecteur de trame 4- ciseaux coupe trame
5- trame 6- Lance gauche
7- lance droite
110 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Caractéristiques et limites d’emplois
Vitesse Nb maxi
Laize Titre de Type de
maxi métier « couleur » Remarques
usuelle trame tissu
(cps/min) De trame
Lance
souple : 700
coups/min Tous
en 190 cm Possible
Machine à
2m Lance titres
8à12 Tous tisse la plus
rigide : différents
polyvalente
570cps/min dans le
en 175cm même tissu
Chaîne
Projectile
Trame
111 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Principe de fonctionnement:
1 2 4
5
Légende :
1-Prédélivreur
3 2-Frein de trame
3-Tendeur de trame
4-Donneur de trame
5-Projectile
6-Frein de projectile
7-Pince à lisière
8-Ciseaux
9-Convoyeur
10-Aiguille à lisière
10
112 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Caractéristiques et limites d’emplois
Vitesse Nb maxi
Laize Type de
maxi métier « couleur » Titre de trame Remarques
usuelle tissu
(cps/min) De trame
Fibres : Nm 160 à
Nm 0.5
Pour les
3m60 350cps/min Filament :
6 Tous grands
Doubles 12à55dtex (titre
largeurs
Laize identique dans le
même tissu
De l'air sous pression, injecté par une buse principale à l'entrée de la foule puis
par une série de buses relais disposées régulièrement le long de la laize.
Ces buses permettent le transport de la trame d'une lisière à l'autre à travers un
peigne de profil spécial qui canalise le trajet de la trame. (Voir Fig.36)
Buse principale
Buse relais
Peigne profilé
113 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Fig.36
Le principe de fonctionnement :
1
2 3
Légende :
1-Prédélivreur
2-Clapet
4 5 3-Buse principale
4-Cisaux
5-Buse relais
114 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Caractéristiques et limites d’emplois
Même principe que le jet d'air, avec une seule buse principale, l’air étant
remplacé par de l'eau.
115 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Caractéristiques et limites d’emplois
Vitesse Nb maxi
Laize Titre de
maxi métier « couleur » Type de tissu Remarques
usuelle trame
(cps/min) De trame
Risque de
Synthétique et moisissures
2m50maxi 1200cps/min 2(4) 22à1000dtex verre de tissu
exclusivement Laize
limitée
Le battant est un organe animé d’un mouvement de va-et-vient (voir fig.37) qui
a pour rôle :
¾ Guider le vecteur à l’aide du peigne et les dents de guidage.
¾ Frapper la duite qui vient d’être insérée contre le tissu.
Fig.37
Sur les machines actuelles, la commande du battant se fait par came et contre
came (voir fig.38), ce qui permet d’optimiser le déplacement.
116 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Fig.38
L’appel du tissu est assuré par le cylindre d’appel, un rouleau recouvert d’une
matière rugueuse (toile émeri, toile émeri ou métallique picoté, revêtement
caoutchouté, etc.….) ou avec surface sablée. Lorsqu’il tourne, il force le tissu à
avancer pour établir le duitage désiré.
Aucun glissement ne doit avoir lieux entre le cylindre et le tissu. Dans ce but, on
dispose d'un (ou de deux) rouleaux de pression qui a pour rôle d'augmenter
l'angle de contact entre le tissu et le cylindre d’appel.
Rouleaux de pression
117 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Généralement, les rouleaux de pression (2 et 3) sont pressés contre le rouleau
d'appel du tissu (1) par un ressort (4), donc le tissu est tenu entre les rouleaux
par la force de la pression.
La mise en rotation du cylindre d’appel doit être faite de manière qu’i fait
avancer, à chaque duite une longueur égale à la place occupée dans le tissu par
une duite (Avance).
Cette rotation est établie par le régulateur, ce système assure deux fonctions
principales :
¾ commander l'enroulement du tissu.
¾ établir le duitage d'un tissu.
Le cylindre d'appel est commandé en rotation à partir de l'arbre principal par une
chaîne cinématique composée de pignons que nous pouvons schématiser de la
manière suivante : ( machine Nouvo Pignon)
118 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Avec ce type de régulateur, il existe une relation simple entre le nombre de
dents des pignons de change mis en place et le duitage qu’on veut obtenir.
• Des tables indiquant les nombres des dents des pignons de rechanges en
fonction du duitage désiré.
119 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
• La constante du régulateur K
BxD 2x6
Duitage = k x ------------- duites/cm avec K = ---------
AxC 1x5
Exemple :
Une machine tisse un article de11, 07 duites/cm. Les pignons de rechange
A = 15, B = 50, C= 38 et D = 51 dents.
Calculer le nombre de dents du pignon C pour réaliser le duitage de 123.7
duites ?
120 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
7.4.2. Régulateur de duitage mécanique sans changement de pignons :
CYLINDRE D’APPEL
R2
R1
121 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Avec ce type de régulateur, il existe une relation simple entre les diamètres des
poulies et le duitage qu’on veut obtenir.
Sachant que :
NAP x R1 = NAR x R2
R1
NAR = NAP ---------
R2
R1
NCA = NAP -------- x K
R2
122 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
7.4.3 : Régulateur de duitage électronique :
Densité de trame 20 / / Cm
Tension de la 200 Kg
Diamètre de 800 mm
Rétrécissement 3%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
Enter
123 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Remarque:
L'appel du tissu électronique est nécessaire lorsque des densités de duitage
différentes dans le tissu sont demandées.
124 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Principe de fonctionnement :
Légende :
1-Templet 4- Poulie à flasque mobile
2- Levier basculant 5- Pignon intermédiaire
3- Ressort 6- Grand pignon d’ensouple
Sur les machines modernes, les constructeurs ont développé des dérouleurs dits
"électroniques", dont le principe peut être schématisé de la manière suivante :
125 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Dans un tel dérouleur, le déroulement de la chaîne est commandé par un moteur
indépendant à vitesse variable (servomoteur, moteur à courant continu, etc...).
La vitesse du moteur est modulée en fonction de la position du porte-fils qui
joue le rôle de capteur de tension de la chaîne.
Principe de fonctionnement :
Légende :
1. moteur du dérouleur de 4. Fanion de commande
Chaîne 5. Capteur du porte-fils
2. Transmission intermédiaire
3. Porte-fils
126 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
7.5.3 porte- fils :
Sur une machine à tisser, le tissu s'enroule sur le rouleau toilier. La commande
en rotation de ce rouleau peut s'effectuer de 3 manières :
127 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
7.6.2 Commande indirecte :
Le rouleau de tissu formé est entraîné par le cylindre d'appel, sans contact, par
un système de transmission. Ce principe ne permet pas des enroulements durs,
mais convient parfaitement pour les tissus très délicats.
Les enrouleurs directs ou indirects sont prévus par les constructeurs comme
faisant partie intégrante des machines. Ils permettent des enroulements sur des
diamètres ne dépassant généralement pas 200 m.
Pour les tisseurs qui réalisent des tissus en grandes séries ou des tissus épais,
cette limite est un handicape. Un système optionnel d'enroulement indépendant
peut alors être adapté sur la machine.
128 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
VIII- FONCTIONS DE SECURITE :
La matière
o Fil irrégulier : fil qui présente des point mince et des points gros
o Fil fragile : peut résistant
o Fil rebobiné : on rebobine plusieurs fin de cône pour avoir des
bobines de grand volume, ces bobines contiennent plusieurs
129 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
nœuds, une fois ourdies à l’ourdissoir elles provoquent beaucoup
de casse en chaîne.
Pendant la marche normale du métier à tisser le fil subit des tractions qui sont
due :
o La formation de la foule : pendant la formation de la foule, le fil de chaîne
subit une sollicitation par la montée et la descente du cadre ce qui
provoque des casses en chaîne.
L2
L1
o La frappe du peigne : Sur les métiers à tisse, tous les fils de chaîne
travaillent avec une tension. Pendant la frappe cette tension augmente ce
entraîne des casses de fils de chaîne.
peigne
duite
T+TI
Fil de chaîne
130 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Réglage (exemples)
L2 L2
Bon réglage
Mauvais réglage
o Vecteur défectueux
Tisserand
Mauvaise manipulation (mauvais nœud, fil croisé, oublie d’un outil de travail
sur machine…….)
Fig.40
131 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
8.2.1 Le nombre du casse-trame :
132 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Remarque :
La réparation d’arrêts en chaîne prend normalement plus de temps que celle des
arrêts trame, et avec plusieurs milliers de fils dans la chaîne la probabilité de
l’évènement d’un arrêt chaîne est élevée.
o Nœud droit : utilisé lorsque le fil est coupé derrière les lisses.
133 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
IX. FONCTIONS ANNEXES :
Le prédélivreur est utilisé sur les machines qui tournent avec grande vitesse,
pour faciliter le défilement et régler la tension de la trame, il existe deux types
de prédélivreur :
o Prédélivreur mesureur :
o Prédélivreur normal :
Prédélivreur normal
Segment
Spire de trame
134 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
9.2. Freins à brosse
• Frein E-flex
• Frein à brosse
135 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
9.2.1. Enfilement du trame dans le prédélivreur :
Pour enfiler le fil de trame dans le prédélivreur normal en utilise une passette, le
sens d’enfilement est toujours de l’arrière vers l’avant.
Pour le prédélivreur à tambour mesureur en utilise simplement de l’aire.
Fil de trame
Passette
Ce dispositif fait le liage de la nouvelle duite avec les duites déjà tisser avec un
fil résistant appelé fil gaz, pour renforcer la lisière du tissu et pour empêcher
que la lisière se détisse. Il existe deux types :
Dispositif à pas de gaz mécanique :
136 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
9.4 Templets :
Les templets (voir fig.39) servent à fixer et tirer le tissu sur la même largeur
que celle rentrée dans le peigne pendant les premiers cm, pour assurer une
qualité régulière du tissu.
Empeignage
Templets
Tissu
Fig.39
L’opération de tirage du tissu par les templets est assurée par les mollettes, on
trouve deux types :
137 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
¾ Molette à picots : utilisée pour les articles ayant une contexture
importante.
¾ Molette de nylon : utilisée pour les articles ayant une contexture moins
importante.
Couvercle
Tissu
Templet
138 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
X. LA VISITE ET LES DEFAUTS DES TISSUS
Chez les fabricants, cela conduit à coupler les contrôles " off line " en
laboratoires et les contrôles " on line " durant le procès pour valider leur
production.
Ainsi la visite consiste à détecter les défauts qui peuvent affecter les étoffes
(chaîne et trame, tricot, non tissé) et les produits finis.
Son but est d’éviter d’augmenter les coûts de non-qualité en donnant de la plus-
value (confection, teinture, emballage, manutention...) aux défauts.
139 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
11.1. Les machines de visite
Les systèmes de monitoring mis en place sur les visiteuses traditionnelles sont
des aides à l’opérateur. Les systèmes de VTAO déchargent l’opérateur au
maximum des fonctions annexes :
140 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
• L’archivage et le cumul de production
• Les analyses de production
Cette classification est pour les défauts qu’on peut trouver au département
tissage.
Défauts de chaîne
Présence d'un ou plusieurs fils de chaîne tissés sous une tension trop importante
donnant un aspect non uni.
Présence d'un ou plusieurs fils de chaîne plus tendus que leurs voisins mais dont
la tension est insuffisante pour déformer le tissu. Ils sont simplement rectilignes
et le reflet de la lumière leur donne un aspect brillant.
• Rayure
141 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Existence dans le sens chaîne d'une bande plus ou moins étroite se distinguant
du reste du tissu.
Défauts de fils se produisant d'une façon systématique sur une longueur plus ou
moins grande et constituant une des rayures suivantes:
• Défaut de peigne
Espace anormal entre des fils de chaîne sur toute la longueur de la pièce de tissu
ou sur une partie de celle-ci.
• Encollage irrégulier
Apparence ondulée ou cloquée donnée au tissu par suite d'une tension inégale
des fils de chaîne.
Défauts de trame
• Double duite
Présence de deux duites dans le même pas sur toute la laize d'un tissu ou sur une
partie de celle-ci.
• Eboulure
Portion de duite repliée plusieurs fois sur elle-même dans le même pas.
• Duite rompue
142 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Duite présentant une coupure ou une cassure en un point quelconque de la laize.
• Duite détendue
• Duite manquante
• Duite tendue
• Barre
Défaut dans le sens trame constitué par l'existence d'une bande plus ou moins
étroite se distinguant du reste du tissu.
• Irrégularité du duitage
Barre claire due à un duitage insuffisant ou barre serrée due à un duitage trop
important par rapport au duitage du tissu.
Défauts des fils se produisant d'une façon systématique sur une longueur plus ou
moins grande et constituant une des barres suivantes
• Pairage
143 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Regroupement par deux des duites insérées dans leur pas normal.
• Erreur de tramage
Pour les tissus à motifs, erreur dans la succession des duites provoquant une
déformation du motif
• Rentrée de trame
Fil de trame supplémentaire entraîné par une duite normale sur une partie
seulement de la laize.
• Irrégularité de motif
Pièce de tissu dans laquelle le motif ne se répète pas de façon identique sur les
deux moitiés de la pièce, prises dans le sens longitudinal.
• Duvet
• Volard
• Anneau de fibres
144 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Accumulation de fibres enroulées autour du filé formant un anneau autour de ce
dernier.
• Corps étranger
Matière étrangère, autre que la fibre textile, ou matière de même nature mais
ayant un comportement différent, se trouvant accidentellement incorporée dans
le tissu.
• Coupure
• Déchirure
• Trou
• Marque de templets
• Tache
145 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Teinture, finissage
et
impression
des tissus
146 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Teinture, finissage et impression des tissus
I. Aperçu du programme :
II.Teinture
147 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
2.3 Comment nous percevrons la couleur
Il se produit une différence dans la couleur perçue si l'une de ces variables subit un
changement.
Un certain nombre de procédés peuvent être nécessaires afin de préparer un produit textile
donné à l'étape de la teinture. Ces procédés visent à :
• Retirer les impuretés naturelles ainsi que celles qui se sont ajoutées lors de la
production
• Rendre la surface lisse
• Assurer la stabilité dimensionnelle
À la fin de cette section, vous serez en mesure de :
• Différencier les huit procédés servant à préparer les textiles pour la teinture
148 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Voici les procédés servant à préparer les textiles pour la teinture :
• le flambage
• le lavage
• le désuintage
• le désencollage
• le blanchiment
• la thermofixation
• le mercerisage
Pour le processus de flambage, on passe le tissu au-dessus de flammes de gaz à des vitesses
très élevées afin de retirer le duvet des fibres de la surface.
• On obtient une surface plus lisse prête pour la suite du traitement.
• Si le flambage est inégal sur la surface du tissu, il peut en résulter une
coloration inégale.
149 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Pour le lavage, on utilise de l'eau (de froide à bouillante) pour enlever les saletés simples ou
les petites impuretés du tissu.
Pour le désuintage, on utilise de l'eau (de tiède à bouillante) avec une concentration en agents
mouillants, en agents de surface, en agents tensio-actifs et en alcali supérieure à celle de l'eau
utilisée pour le lavage.
Le processus de désuintage repose sur le principe d'émulsification pour enlever les huiles et
les cires et requiert l'ajout d'un agent tensio-actif
150 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Le processus de désencollage fait appel à de l'eau (de tiède à bouillante) pour éliminer de la
surface d'un tissu l'amidon ou les apprêts synthétiques qui y ont été déposés avant le processus
de tissage.
Le blanchiment fait appel à de l'eau bouillante ou de température plus élevée, qui contient un
alcali, un agent mouillant, un agent de surface, un agent séquestrant, un agent de blanchiment
et un azurant optique concentré pour éliminer complètement toutes les impuretés du tissu et le
blanchir.
151 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Le traitement aux enzymes fait appel à de l'eau tiède dans laquelle sont présentes des
cultures d'enzymes actives, obtenues par génie génétique, et des agents mouillants, pour des
utilisations finales précises.
152 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Le mercerisage fait appel à une solution d'hydroxyde de sodium froid pour modifier la
structure moléculaire des tissus de coton.
3.1 Aperçu
Les colorants sont utilisés pour ajouter de la couleur aux textiles.
À la fin de cette section, vous serez en mesure de :
• Faire la différence entre une teinture et un pigment
• Nommer les six catégories de teinture les plus couramment utilisées
• Associer les caractéristiques des colorants aux bonnes catégories de
colorant
• Reconnaître les utilisations de chaque catégorie de teinture
Deux types de colorants sont utilisés pour ajouter de la couleur aux textiles :
• Les teintures
• Les pigments
Les teintures :
• Sont solubles dans l'eau
• Sont absorbées par la fibre
• Ont une affinité chimique avec la fibre dans la plupart des cas
153 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Les pigments :
• Ne sont pas solubles dans l'eau
• Restent à la surface de la fibre et ne sont pas absorbés
Les teintures sont les colorants les plus répandus. Des centaines de teintures sont mises à la
disposition du secteur manufacturier. Elles sont divisées en douze catégories principales
définies par leur structure chimique.
Les catégories de teinture les plus souvent utilisées sont les suivantes :
• colorants directs
• colorants réactifs
• colorants de cuve
• colorants acides
• colorants basiques
• colorants dispersés
154 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
IV. Procédés de teinture
4.1 Aperçu
Il est possible de teindre les matériaux textiles à l'aide des procédés de teinture par lot et en
continu.
À la fin de ce thème, vous serez en mesure de :
• Nommer les trois types de procédés de teinture par lot
• Déterminer les huit machines utilisées dans les procédés de teinture par
lot
• Reconnaître les trois procédés de teinture en continu
Les machines utilisées pour effectuer la teinture par lot sont classées de la façon suivante :
• Celles dans lesquelles le tissu est en circulation
• Celles dans lesquelles le bain de teinture est en circulation alors que le
matériau teint reste immobile
• Celles dans lesquelles le bain et le matériau sont en circulation
155 /
Programme FPMT/GTZ : Programme de formation générale et technologique – niveau "S"
161
Les machines de teinture par lot dans lesquelles le bain de teinture est en circulation et le tissu
reste immobile sont les suivantes :
• machines de teinture en paquets
• machines de teinture sur ensouple
• machines de teinture en écheveaux
III. Finissage
Tous les procédés auxquels est soumis un tissu au cours de sa préparation finale sont appelés
finissage.
À la fin de cette section, vous serez en mesure de :
• Définir le finissage
Le finissage est un terme collectif regroupant de nombreux procédés et traitements auxquels
peut être soumis un tissu au cours des dernières étapes de la production de produits textiles.
Le finissage vise à conférer au tissu les propriétés appropriées en vue de son utilisation finale
prévue.
Les procédés de finition peuvent produire des effets négatifs aussi bien que des effets positifs
sur un tissu donné. Les résultats sont souvent un compromis entre les deux.
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3.2 Catégories d'apprêt
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Un apprêt peut être soit esthétique, soit fonctionnel :
• Les apprêts esthétiques modifient l'apparence ou le toucher (main) des tissus
• Les apprêts fonctionnels améliorent la performance du textile dans des
conditions d'utilisation finale précises
On applique un apprêt chimique sur un tissu pour lui donner une propriété qui n'est pas
inhérente à la fibre, ou pour modifier les propriétés du tissu afin d'améliorer sa performance et
sa valeur aux yeux du consommateur.
À la fin de ce thème, vous serez en mesure de :
• Nommer les apprêts chimiques courants et leur rôle
• Nommer les procédés d'application des différents types d'apprêts
• Nommer les divers types d'appareils et d'applicateurs utilisés pour
l'apprêtage chimique
3.4.1La thermofixation
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• Améliorer le rendement et la durabilité des apprêts pour les traitements de nettoyage
• Réduire le boulochage
La thermofixation s'effectue :
Il existe de nombreux procédés d'impression. Il y a, pour chacun d'entre eux, certaines étapes
de préparation.
L'impression par rongeage est une technique d'impression qui consiste en la teinture d'un tissu
à l'aide d'adjuvants additifs de rongeage, qui éliminent la couleur à des endroits précis. Une
zone de motifs blancs est ainsi créée.
Autres méthodes :
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• On peut aussi imprimer, avec un adjuvant additif de rongeage, un colorant non
rongeable, qui crée une couleur rongée entourée d'une couleur de fond, celle-ci étant la
couleur du tissu précédemment teint.
Impression par transfert thermiqueAu cours de l'impression par transfert thermique, un motif
est transféré d'un papier préimprimé à un tissu.
• Les t-shirts, les survêtements et les vêtements assemblés peuvent être imprimés par lot
• Cette méthode est utilisée couramment pour les tissus ignifuges, les tissus
d'ameublement et les vêtements.
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