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Livret raccordé à la NG AG 4 A 0 n° 1

CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES


APPLICABLES AUX MARCHES DE TRAVAUX

DE VOIE

LIVRET 1-13


ENTRETIEN DU NIVELLEMENT ET DU TRACE DES VOIES



BOURRAGE DRESSAGE ET REGARNISSAGE


MÉCANIQUES LOURDS

AVRIL 1991


Applicable dès réception

ÉQUIPEMENT
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 II 

DISTRIBUTION

Organismes
de la
Prédéterminée
Direction de
l'Entreprise

DB
Régions
DV - DV1 - DV2 - DV4 - DV99

SV - SV10 - SV99
Établissements
ST - ST10 - ST99

Organismes R42A - R53A


rattachés

Collections 64 - 89
individuelles

Conditions
particulières

RECTIFICATIFS DOCUMENTS INTERDÉPENDANTS

N° DATE
1 − CCCG Travaux
2
3 − CG MR 3 A n° 2
4
5 − CG S 9 B n° 3
6
7 − Fiche UIC 718 - 3 R
8
9
10
11
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13

Édition SNCF - GS - 88, rue Saint-Lazare - PARIS


Imprimé par JOUVE - PARIS
P. 9. 1. 8095. 0181
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 III  LIVRET 1.13

SOMMAIRE
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ARTICLE 1 - DOCUMENT ABROGE 1

ARTICLE 2 - OBJET DU LIVRET 1

CHAPITRE 1

HOMOLOGATION ET AGRÉMENT DES ENGINS

AGRÉMENTS DU PERSONNEL

ARTICLE 3 - HOMOLOGATION ET AGRÉMENT DES ENGINS 1

3.1 - Définitions 1

3.1.1 - Homologation 1

3.1.2 - Agrément de travail 2

3.1.3 - Agrément de circulation 2

3.2 - Suspension et retrait d'agrément de travail des engins 2

3.2.1 - Suspension d'agrément pour travail défectueux 3

3.2.1.1 - Bourreuse 3

3.2.1.2 - Régaleuse 3

3.2.2 - Suspension d'agrément de travail pour pannes fréquentes


ou anomalies de fonctionnement 3

3.2.3 - Conséquences d'une suspension d'agrément 4

3.2.4 - Rétablissement de l'agrément de travail après suspension 4

3.2.5 - Retrait d'agrément de travail des engins 4

3.3 - Retrait d'agrément de circulation des engins 5

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 IV 

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ARTICLE 4 - AGRÉMENTS DU PERSONNEL DE L'ENTREPRISE 5

4.1 - Généralités 5

4.2 - Agrément de travail du personnel 5

4.2.1 - Dispositions communes à tous les engins 5

4.2.2 - Disposition particulière aux régaleuses 6

4.2.3 - Dispositions particulières aux bourreuses 6

4.3 - Retrait de l'agrément de travail 8

4.3.1 - Capacités professionnelles insuffisantes 8

4.3.2 - Départ de l'entreprise 8

4.3.3 - Diminution de compétence professionnelle 8

4.3.4 - Retrait sur décision du chef de la Division de l'Équipement de la Voie (VTV) 9

4.4 - Agrément à la circulation des conducteurs d'engins 9

4.4.1 - Délivrance de l'agrément à la circulation 9

4.4.2 - Suspension de l'agrément à la circulation 9

CHAPITRE 2

ÉQUIPEMENT DES ENGINS

ARTICLE 5 - ÉQUIPEMENT DES BOURREUSES 10

5.1 - Observations préliminaires 10

5.2 - Transposition de lecture des paramètres enregistrés 10

5.3 - Équipements pour le contrôle du nivellement 10

5.3.1 - Dispositifs d'enregistrement 10

5.3.1.1 - Écart de dévers 11

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 V  LIVRET 1.13

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5.3.1.2 - Nivellement longitudinal 11

5.3.1.3 - Gauches 11

5.3.2 - Dispositif d'affichage lumineux 12

5.3.3 - Cale de vérification du dispositif d'enregistrement et du LDR 12

5.4 - Équipements pour le contrôle du dressage 12

5.5 - Équipement pour le contrôle du relevage 12

5.6 - Équipement pour le contrôle de la réalisation du tracé 13

5.7 - Équipement pour le contrôle du serrage 13

5.8 - Équipement de balayage 13

ARTICLE 6 - ÉQUIPEMENT DES RÉGALEUSES 13

ARTICLE 7 - DÉFAILLANCE DES ÉQUIPEMENTS 13

7.1 - Dispositifs d'enregistrement ou d'affichage 13

7.2 - Dispositifs de balayage et (ou) régalage 14

7.3 - Dispositions particulières aux lignes à grande Vitesse (TGV) 14

CHAPITRE 3

EXÉCUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 8 - MESURES D'ORDRE 14

8.1 - Généralités 14

8.1.1 - Passe de dressage avant bourrage 14

8.1.2 - Prescriptions techniques propres à l'emploi de la bourreuse 14

8.1.2.1 - Profondeur de plongée 15

8.1.2.2 - Usure des bourroirs 15

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 VI 

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8.1.2.3 - Automatisme du bourrage 15

8.1.2.4 - Durée du serrage 15

8.1.2.5 - Pression de serrage 15

8.2 - Prestations à la charge et aux frais de l'entrepreneur 15

8.3 - Prestations à la charge de la S.N.C.F. 17

8.3.1 - Avant l'intervention de l'entreprise 17

8.3.2 - Au cours de l'intervention de l'entreprise ou après celle-ci 18

ARTICLE 9 - TRAVAUX DE BOURRAGE MÉCANIQUE 18

9.1 - Observations préliminaires 18

9.2 - Définition du bourrage d'entretien 18

9.2.1 - Méthode de bourrage dite : « en base relative » 19

9.2.2 - Méthode de bourrage dite : « en base absolue » 19

9.2.2.1 - Application de la méthode 19

9.2.2.2 - Visées 20

9.2.3 - Correctifs de nivellement 20

9.2.4 - Précautions à observer en début et fin de bourrage 20

9.2.5 - Remarque 20

ARTICLE 10 - TRAVAUX DE DRESSAGE MÉCANIQUE 21

10.1 - Observations préliminaires 21

10.2 - Définition du dressage d'entretien 21

10.2.1 - Méthode de dressage dite : « sans référence au piquetage » 21

10.2.1.1 - Dressage dit : « sur base relative » 22

10.2.1.2 - Dressage dit : « sur base relative avec introduction


de correctifs de dressage » 22

10.2.2 - Méthode de dressage dite : « avec référence au piquetage » 22

10.2.3 - Correctifs de dressage - Raccordements 22

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 VII  LIVRET 1.13

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10.2.4 - Précautions à observer, en début et fin de dressage 22

10.2.5 - Mesures d'ordre 22

ARTICLE 11 - TRAVAUX DE BALAYAGE ET REGARNISSAGE MÉCANIQUES 23

11.1 - Travaux de balayage mécanique 23

11.2 - Travaux de regarnissage mécanique 23

CHAPITRE 4

CONTRÔLE ET RÉCEPTION DES TRAVAUX

ARTICLE 12 - GÉNÉRALITÉS 24

12.1 - Définition 24

12.2 - Représentant de l'entrepreneur 24

12.3 - Rapports journaliers - Attachements 25

ARTICLE 13 - UTILISATION DES DISPOSITIFS DE CONTRÔLE 25

13.1 - Dispositions communes 25

13.1.1 - Méthode de contrôle 25

13.1.2 - Réglage des dispositifs de contrôle 26

13.1.3 - Défaillance des dispositifs de contrôle 26

13.2 - Dispositions propres aux enregistrements du nivellement 26

13.3 - Dispositions propres à l'enregistrement du dressage 27

13.4 - Dispositions propres aux KAR et KRT 27

13.4.1 - Contrôle de l'amplitude du relevage (KAR) 27

13.4.2 - Contrôle de la réalisation du tracé (KRT) 27

13.5 - Dispositions propres au dispositif d'affichage du dévers réalisé (LDR) 27

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 VIII 

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ARTICLE 14 - CONTROLE IMMEDIAT 27

14.1 - Travaux de bourrage mécanique 28

14.1.1 - Nivellement transversal et gauches 28

14.1.1.1 - Limites 28

14.1.1.2 - Dépassement des limites 29

14.1.1.3 - Contrôle derrière la bourreuse 29

14.1.2 - Nivellement longitudinal 30

14.1.2.1 - Limites 30

14.1.2.2 - Dépassement des limites 30

14.1.3 - Utilisation du graphique de contrôle de l'amplitude de relevage (KAR) 30

14.2 - Travaux de dressage mécanique 31

14.2.1 - Observations préliminaires 31

14.2.1.1 - Définition de la « ligne de foi » 31

14.2.1.2 - Détermination de la largeur du couloir 31

14.2.2 - Méthode dite : « sans référence au piquetage » (art 10.2.1) 32

14.2.3 - Méthode dite : « avec référence au piquetage » (art 10.2.2) 33

14.2.4 - Contrôles 33

14.2.5 - Utilisation du graphique de contrôle de réalisation du tracé (KRT) 34

14.2.6 - Reprises 34

14.3 - Zones de voie particulières 34

14.4 - Travaux de regarnissage mécanique 34

ARTICLE 15 - RÉCEPTION 35

ARTICLE 16 - DÉLAI DE GARANTIE 35

16.1 - Généralités 35

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 IX  LIVRET 1.13

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16.2 - Voies dont les travaux ne sont pas soumis à un délai de garantie 36

16.3 - Suppression du délai de garantie 36

ARTICLE 17 - ENTRETIEN PENDANT LE DÉLAI DE GARANTIE 37

17.1 - Principe fondamental 37

17.2 - Contrôles 37

17.2.1 - Déclenchement 37

17.2.2 - Choix des zones à contrôler 37

17.2.3 - Consistance du contrôle 38

17.2.4 - Relevé contradictoire 38

17.2.4.1 - Cas général 38

17.2.4.2 - Cas exceptionnel où la sécurité ou le confort des


circulations ferroviaires est compromis 39

17.2.5 - Coefficient de qualité 39

17.3 - Reprises 39

17.3.1 - Déclenchement 39

17.3.2 - Longueur 39

17.3.3 - Délai 40

17.3.4 - Exécution 40

17.3.5 - Contrôle des reprises 40

17.3.6 - Incidences sur le délai de garantie 40

ARTICLE 18 - DÉTERMINATION DES COEFFICIENTS DE QUALITÉ 40

18.1 - Observations préliminaires 40

18.1.1 - Instruments de mesure 40

18.1.2 - Validité des mesures 41

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 X 

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18.2 - Détermination du coefficient de qualité de bourrage 41

18.2.1 - Valeurs limites à respecter pour justifier l'attribution


d'un coefficient de qualité égal à 1 41

18.2.1.1 - Nivellement transversal 41

18.2.1.2 - Gauches et variations de dévers 41

18.2.1.3 - Nivellement longitudinal 42

18.2.2 - Coefficient de qualité à appliquer lorsque les valeurs


limites ne sont pas respectées 42

18.3 - Détermination du coefficient de qualité du dressage 44

18.4 - Coefficient de qualité résultant du bourrage et du dressage 44

ARTICLE 19 - RÈGLEMENT DES TRAVAUX 45

19.1 - Coefficient de règlement 45

19.2 - Valeur du coefficient de règlement 45

19.2.1 - Travaux non soumis à délai de garantie 45

19.2.2 - Travaux soumis à délai de garantie 45

19.2.2.1 - Cas général : aucun contrôle et aucune reprise


n’ont été effectués pendant le délai de garantie 45

19.2.2.2 - Cas où un contrôle a été effectué pendant le délai


de garantie sans qu'il y ait eu reprise 45

19.2.2.3 - Cas où un contrôle a été effectué pendant le délai de


garantie et suivi d'une reprise faite par l'entrepreneur 46

19.2.2.4 - Cas où un contrôle a été effectué pendant le délai de


garantie et suivi d'une reprise exécutée par la S.N.C.F.
ou une autre entreprise (application de l'article 17.2.4.2) 46

19.3 - Longueur d'application du coefficient de règlement inférieur à 1


(cas du 19.2.2.2 ci-avant) 46

19.4 - Présentation du décompte des travaux 46

19.5 - Exemples de calcul de la réfaction 47

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 XI  LIVRET 1.13

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CHAPITRE 5

RÉSILIATION

ARTICLE 20 - RÉSILIATION DU MARCHÉ 47

20.1 - Indisponibilité de l'engin 48

20.2 - Retard dans l'exécution du programme 48

20.3 - Insuffisance de qualité du travail 48

20.3.1 - Bourrage 48

20.3.2 - Dressage 48

20.3.3 - Regarnissage 49
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 1  LIVRET 1.13

ARTICLE 1 - DOCUMENT ABROGE

Livret 1.13, édition de décembre 1979.

ARTICLE 2 - OBJET DU LIVRET

Le présent livret a pour objet de préciser les conditions d'exécution des travaux :

− d'entretien du nivellement et du tracé des voies, par bourrage et dressage mécaniques lourds,
exécutés à l'aide de machines combinées,

− de regarnissage mécanique.

L'entrepreneur doit se conformer aux prescriptions du présent livret, sauf stipulations contraires
précisées au marché.

CHAPITRE 1

HOMOLOGATION ET AGRÉMENT DES ENGINS

AGRÉMENTS DU PERSONNEL

ARTICLE 3 - HOMOLOGATION ET AGRÉMENT DES ENGINS

3.1 - Définitions

3.1.1 - Homologation

L'homologation est accordée à chaque génération de nouvelles machines par la Division de


l'Entretien de la Voie (VTV) de la Direction de l'Équipement (1), après vérification de leurs
équipements et de la qualité de leurs prestations.

L'homologation est donnée par type de machine.

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(1) Division désignée par « Division VTV » dans la suite du texte.


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 2 

3.1.2 - Agrément de travail

Par définition, toute machine d'un type homologué est agréée pour le travail.

Contrairement à l'homologation qui concerne l'ensemble des machines du type homologué,


l'agrément de travail est délivré individuellement.

Chaque machine doit être accompagnée d'un extrait de son dossier d'agrément, lequel comporte les
renseignements relatifs aux caractéristiques de travail qui lui sont spécifiques. Ce dossier est à la
disposition des agents de la S.N.C.F. chargés d'organiser, de surveiller ou contrôler le travail de la
machine.

3.1.3 - Agrément de circulation

Les machines circulant sur les voies (bourreuses, régaleuses, ...) doivent faire l'objet d'un agrément
de circulation par la S.N.C.F.

L'agrément de circulation, donné individuellement à chaque machine, est délivré en application de la


Consigne Générale MR 3 A n° 2 « Matériel appartenant aux tiers embranchés et aux entreprises,
circulant sur les voies de la S.N.C.F. - Agrément de circulation - Entretien ».

3.2 - Suspension et retrait d'agrément de travail des engins

En cas de travail défectueux, de pannes fréquentes ou d'anomalies de fonctionnement provoquant


des retards, avec perturbation des programmes d'exécution des travaux, l'agrément de travail d'une
machine peut être suspendu ou retiré.

La suspension et le retrait d'agrément de travail peuvent être prononcés sans qu'il y ait résiliation du
marché. Il appartient à l'entrepreneur d'assurer son contrat à l'aide d'une autre machine de type
similaire, faute de quoi, la suspension ou le retrait d'agrément peut entraîner la résiliation du marché.

La suspension d'agrément de travail est prononcée par le chef de la Division de l'Équipement de la


région intéressée ; elle ne peut être inférieure à un mois.

Une copie de la suspension d'agrément de travail est adressée à la Division VTV.

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 3  LIVRET 1.13

3.2.1 - Suspension d'agrément pour travail défectueux

3.2.1.1 - Bourreuse

L'agrément de travail d'une bourreuse peut être suspendu lorsque :

− la qualité du travail, avant que la réception ne soit prononcée, conduit à effectuer des reprises
sur au moins 10 % des longueurs traitées sur la région considérée,

− la durabilité du bourrage se trouve compromise pendant le délai de garantie et conduit sur la


même région :

• soit à des reprises sur au moins 10 % des voies déjà traitées,

• soit à des règlements de travaux avec un coefficient de qualité de 0,50 sur 10 % des
longueurs de voie traitées,

− des détériorations de matériel de voie sont constatées.

La suspension d'agrément de travail d'une bourreuse peut également être prononcée, par la Division
VTV, lorsque les contrôles périodiques effectués à sa demande montrent que la valeur des
coefficients de qualité du bourrage et du dressage, calculée suivant les dispositions de l'article 18.4
ci-après, est toujours inférieure à 1.

3.2.1.2 - Régaleuses

L'agrément de travail de la machine peut être suspendu lorsqu'il est constaté :

− que la qualité du travail conduit à effectuer des reprises sur au moins 10 % des longueurs
regarnies sur la région,

− des défauts pouvant conduire à une détérioration ultérieure du nivellement (solution de


continuité dans la couche de ballast par exemple),

− une détérioration de matériel de voie.

3.2.2 - Suspension d'agrément de travail pour pannes fréquentes ou anomalies de


fonctionnement

L'agrément de travail de la machine peut être suspendu lorsque :

− les pannes conduisent à une indisponibilité de la machine d'au moins 10 %, de la durée cumulée
des interventions prévues, sur une période de 2 semaines, sur la même région,

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 4 

− les retards dans les programmes d'exécution sont tels qu'ils peuvent entraîner la résiliation du
marché suivant les conditions définies à l'article 20.2 ci-après.

3.2.3 - Conséquences d'une suspension d'agrément

Une machine dont l'agrément a été suspendu est interdite de tout travail sur les voies de la S.N.C.F.
à l'exception de la semaine qui précède :

− la date de fin de cette suspension d'agrément (article 3.2.2),

− les essais de bourrage ou de régalage, demandés par VTV (article 3.2.4).

Durant ladite semaine, sur demande de l'entrepreneur adressée à la région concernée, la machine
pourra être utilisée, sans rémunération, pour effectuer des réglages, sur des voies de service et sur
les lignes :

− à vitesse des trains inférieure à 100 km/h, des groupes UIC 7 AV, 8 AV et 9 AV,

− des groupes UIC 7 SV, 8 SV et 9 SV.

3.2.4 - Rétablissement de l'agrément de travail après suspension

− pour pannes fréquentes ou anomalies de fonctionnement

Le chef de la Division de l’Équipement de la région intéressée a la possibilité de rétablir


l'agrément après écoulement du délai minimal de suspension d'un mois, s'il est constaté que la
machine a été révisée ou réparée, pour supprimer les causes ayant motivé la suspension.

− pour travail défectueux

• l'utilisation de la bourreuse n'est à nouveau autorisée que si elle satisfait aux essais définis
par la fiche UIC 718.3 R,

• l'entrepreneur ne peut présenter à la S.N.C.F. (Division VTV) une demande de nouvel


agrément que un mois au plus tôt après la date d'effet de la suspension, la S.N.C.F. se
réservant un délai minimal d'un mois à partir de la date de la demande pour effectuer les
essais.

Si les résultats des essais ne sont pas satisfaisants, la suspension d'agrément de travail est
prorogée, l'entrepreneur pouvant faire une nouvelle demande, au plus tôt, 1 mois après le
dépouillement des essais.

3.2.5 - Retrait d'agrément de travail des engins

L'agrément de travail pour les travaux d'entretien est définitivement retiré lorsque la machine a fait
l'objet de 3 suspensions d'agrément de travail (ou refus après essais).

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3.3 - Retrait d'agrément de circulation des engins

L'agrément de circulation d'un engin peut être retiré par la S.N.C.F., en application de la Consigne
Générale MR 3 A n° 2, visée à l'article 3.1.3.

Il appartient à l'entrepreneur d'assurer son contrat à l'aide d'une autre machine, de type similaire,
faute de quoi, le retrait d'agrément de circulation peut entraîner la résiliation du marché.

ARTICLE 4 - AGRÉMENTS DU PERSONNEL DE L'ENTREPRISE

4.1 - Généralités

Un ou plusieurs membres de l'équipage d'une machine doivent être agréés par la S.N.C.F. pour :

− travailler sur les voies (agrément de travail du personnel),

− conduire une machine sur les voies (agrément de conduite du personnel).

4.2 - Agrément de travail du personnel

4.2.1 - Dispositions communes à tous les engins

L'agrément de travail est obligatoire pour le responsable de l'engin.

Cette personne, appelée « chef de machine », est également responsable du travail des autres
membres de l'équipage.

En l'absence du chef de machine, la personne le remplaçant doit être en possession d'un agrément
de travail.

Pour obtenir l'agrément de travail, l'entrepreneur s'adresse au chef de la Division de l'Équipement de


la première région sur laquelle il doit intervenir.

Lors de sa demande, l'entrepreneur indique, pour le postulant :

− les stages de formation suivis,

− la durée d'emploi dans la profession,

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− si possible, les chantiers récents auxquels il a participé,

− le type de l'engin qui lui est confié.

Il doit en outre certifier, sous peine d'exclusion de tous les marchés d'entretien mécanisé de la
S.N.C.F., que le postulant dont il demande l'agrément de travail ne tombe pas sous le coup :

− soit d'un retrait d'agrément de travail pour capacités professionnelles insuffisantes (article 4.3 ci-
après),

− soit d'un retrait temporaire ou définitif d'agrément de travail (article 4.4 ci-après).

Au vu du dossier présenté, notamment, des stages de formation suivis par le postulant, de la durée
de son emploi dans la profession et des chantiers auxquels il a participé, le chef de la Division de
l'Équipement décide s'il doit délivrer l'agrément de travail.

Si la décision est favorable, l'agrément de travail est délivré immédiatement et sa validité s'étend à
l'ensemble des lignes de la S.N.C.F.

L'agrément de travail n'est valable que pour le seul type de machine pour lequel il a été demandé.

Si le chef de machine est appelé à utiliser un engin d'un type différent, l'entrepreneur doit présenter
une nouvelle demande d'agrément de travail pour cet autre type d'engin.

Le personnel représentant le constructeur est considéré comme agréé. Il ne lui est pas délivré
d'agrément de travail.

4.2.2 - Disposition particulière aux régaleuses

L’agrément de travail d'une personne affectée à une régaleuse est délivré pour une durée illimitée.

4.2.3 - Dispositions particulières aux bourreuses

L'agrément de travail d'une personne affectée à une bourreuse est délivré pour une durée limitée à 4
mois.

Le chef de la Division de l'Équipement engage alors la procédure de vérification des capacités


professionnelles de la personne pour laquelle l'agrément de travail vient d'être délivré.

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 7  LIVRET 1.13

La vérification porte, si possible, sur le premier chantier d’entretien traité sur la région.

Les parties de voie retenues pour la vérification :

− sont choisies parmi les voies sur lesquelles les travaux de bourrage sont soumis à délai de
garantie (article 16.1),

− doivent comporter, au-moins, les deux raccordements paraboliques de deux courbes distinctes.

Avant le début des travaux, l'entrepreneur doit faire connaître au chef de la Division de l'Équipement
dont dépend le chantier quelle partie sera traitée par la personne dont les capacités professionnelles
vont être vérifiées.

Le représentant du chef de la Division de l'Équipement s'assure que les travaux sont bien exécutés
sous l'autorité exclusive de la personne concernée.

La vérification est basée sur l'examen des coefficients de qualité, du bourrage et du dressage,
déterminés conformément aux dispositions des articles 18.1 à 18.3 ci-après.

Les qualités professionnelles sont jugées acceptables si les moyennes des coefficients de qualité,
du bourrage et du dressage, obtenues sur 10 sondages exécutés, chacun sur une zone de 100
mètres tous les 500 mètres, satisfont simultanément les valeurs reprises ci-après :

− pour le bourrage : moyenne au moins égale à 0,85, sans aucun coefficient de valeur inférieure à
0,64,

− pour le dressage : moyenne au moins égale à 0,95, sans aucun coefficient de valeur inférieure à
0,90.

Dans le cas exceptionnel où 10 coefficients ne peuvent être réunis, un minimum de 6 sera exigé.

Lorsque les critères de qualité définis ci-avant sont respectés, le chef de la Division de l'Équipement
confirme l'agrément de travail, précédemment délivré, en lui substituant un nouvel agrément de
travail dont la validité n'est plus limitée.

Dans le cas contraire, l'agrément devient automatiquement caduc.

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 8 

4.3 - Retrait de l'agrément de travail

4.3.1 - Capacités professionnelles insuffisantes

Lorsque la vérification des capacités professionnelles objet de l'article 4.2.4 ci-avant montre que
celles-ci sont insuffisantes, l'agrément de travail est retiré. Dans ce cas, le chef de la Division de
l'Équipement avise l'entrepreneur du retrait de l'agrément de travail et envoie copie de sa décision à
la Division VTV et à l'ensemble des régions de la S.N.C.F.

Après retrait, une nouvelle demande d'agrément de travail peut être présentée par l'entrepreneur ou
un autre employeur.

Quel que soit le cas, cette demande ne peut intervenir moins de deux mois après la date du retrait.

Il ne peut être présenté plus de trois demandes successives pour le même candidat.

4.3.2 - Départ de l'entreprise

L'agrément de travail d'une personne affectée à une bourreuse devient automatiquement caduc si
elle quitte l'entreprise qui a demandé son agrément. L'entrepreneur retourne alors immédiatement la
notification d'agrément au chef de Division de l'Équipement qui la lui a délivrée.

Il appartient au nouvel employeur éventuel de reprendre la procédure d'agrément de travail.

4.3.3 - Diminution de compétence professionnelle

L'agrément de travail peut être retiré par décision d'un chef de la Division de l'Équipement :

− soit temporairement pour diminution de compétence professionnelle. Dans ce cas, l'entrepreneur


(ou un nouvel employeur) peut reprendre, au bout d'un délai minimal de deux mois, la procédure
d'agrément de travail définie au présent article,

− soit définitivement, pour les mêmes raisons, s'il estime cette mesure nécessaire.

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 9  LIVRET 1.13

Dans les deux cas, l'entrepreneur retourne immédiatement la notification d'agrément de travail au
chef de la Division de l'Équipement lui ayant signifié le retrait.

Le chef de la Division de l'Équipement envoie une copie de la notification de retrait à la Division VTV
et à l'ensemble des régions de la S.N.C.F.

4.3.4 - Retrait sur décision du chef de la Division de l'Équipement de la Voie (VTV)

L'agrément de travail peut également être retiré par décision de la Division VTV temporairement ou
définitivement, dans le cas défini en 4.2.6.3 ci-avant, lorsqu'elle a connaissance de problèmes
identiques intéressant plusieurs régions dont aucune n'a prononcé le retrait de l'agrément de travail
de la personne concernée.

4.4 - Agrément à la circulation des conducteurs d'engins

4.4.1 - Délivrance de l'agrément à la circulation

L'agrément à la circulation sur les voies S.N.C.F. est délivré aux conducteurs après un stage de
formation dans une école spécialisée de la S.N.C.F.

Il est obligatoire qu'un membre au moins de l'équipage de la machine possède un tel agrément. En
l'absence du titulaire, le suppléant doit être agréé.

Seuls les membres de l'équipage possédant l'agrément de circulation sont habilités à la conduite en
circulation de l'engin.

L'agrément de circulation est délivré conformément aux prescriptions de la Consigne Générale S 9 B


n° 3 « Conditions d'agrément à la circulation sur les voies S.N.C.F. des conducteurs des engins
moteurs des entreprises ».

4.4.2 - Suspension de l'agrément à la circulation

Toute faute grave de conduite peut entraîner le retrait de l'agrément à la circulation pour une période
minimale de 3 mois, sur décision du chef de la Division de l'Équipement concerné, qui en informe la
Division VTV.

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 10 

CHAPITRE 2

ÉQUIPEMENT DES ENGINS

ARTICLE 5 - ÉQUIPEMENT DES BOURREUSES

5.1 - Observations préliminaires

Les bourreuses niveleuses et dresseuses sont seules autorisées à assurer les travaux d'entretien
des voies.

5.2 - Transposition de lecture des paramètres enregistrés

Les caractéristiques d'enregistrement de certaines bourreuses peuvent différer légèrement des


prescriptions ci-après à la demande du constructeur et avec l'accord de la S.N.C.F. Dans ce cas
l'entrepreneur est tenu d'établir un document de transposition de lecture des paramètres enregistrés.
Ce document soumis préalablement à la Division VTV pour accord est conservé sur la bourreuse. Il
est mis à la disposition du personnel de la S.N.C.F. chargé du contrôle et de la réception des
travaux.

5.3 - Équipements pour le contrôle du nivellement

Pour faciliter le contrôle du nivellement, les bourreuses doivent comporter les équipements suivants :

5.3.1 - Dispositifs d'enregistrement

Les dispositifs d'enregistrement, faisant partie intégrante de la bourreuse et agréés par la S.N.C.F.,
doivent permettre de relever :

− le nivellement transversal ou l'écart de dévers,

− le nivellement longitudinal,

− les gauches.

Les bases de mesure ou les points de mesure doivent :

− être indépendants des bases de travail des bourreuses,

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 11  LIVRET 1.13

− ne pas subir l'influence des dispositifs de relevage et de dressage de la bourreuse.

Les enregistrements sont effectués sur bande de papier comportant :

− le repérage des lignes de foi,

− l'indication tous les 50 cm, en toutes lettres, des différents paramètres.

L'échelle des longueurs (défilement du papier) est de 20 cm par km de voie.

Les paramètres sont enregistrés en vraie grandeur, comme indiqué ci-après, à l'exception de
l'enregistrement des gauches.

5.3.1.1 - Écart de dévers

L'écart de dévers doit résulter de la comparaison, au même point de la voie, entre le dévers à
obtenir et le dévers réalisé.

5.3.1.2 - Nivellement longitudinal

Le nivellement longitudinal est mesuré au milieu d'une base de référence de 10 m.

Un enregistrement est effectué par file de rail.

Il est toutefois admis de n'enregistrer que la valeur moyenne des deux files de rail. Dans ce cas la
valeur enregistrée doit correspondre à une base de mesure située dans l'axe longitudinal de la voie.

5.3.1.3 - Gauches

Les gauches sont mesurés :

− soit sur une base de 3 m et la valeur obtenue peut être exprimée en mm ou transformée et
exprimée en mm/m,

− soit sur une base de 2,75 m et la valeur obtenue est alors transformée de façon que la valeur
enregistrée soit en double grandeur exprimée en mm par m (enregistrement semblable à
l'enregistrement « Mauzin »).

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 12 

5.3.2 - Dispositif d'affichage lumineux

La bourreuse doit comporter un dispositif d'affichage lumineux et permanent du dévers réalisé


(LDR), d'un type agréé par la S..N.C.F.

5.3.3 - Cale de vérification du dispositif d'enregistrement et du LDR

Une cale de hauteur déterminée, adaptée à la bourreuse, doit être approvisionnée sur la machine
afin de s'assurer rapidement du fonctionnement des équipements de contrôle du nivellement.

5.4 - Équipements pour le contrôle du dressage

Pour faciliter le contrôle du dressage réalisé, les bourreuses doivent être équipées d'un dispositif
d'enregistrement des flèches faisant partie intégrante de la machine et agréé par la S.N.C.F.

La base de mesure doit :

− être indépendante des bases de travail des bourreuses,

− ne pas subir l'influence des dispositifs de relevage et de dressage de la bourreuse.

Les flèches sont mesurées au milieu d'une corde de 10 m de longueur (même base que la voiture
MAUZIN).

L'enregistrement des flèches est effectué sur bande de papier comportant :

− le repérage de la ligne de foi,

− l'indication, tous les 50 cm, en toutes lettres, des différents paramètres.

L'échelle des longueurs (défilement du papier) est de 20 cm par km de voie.

Les flèches sont enregistrées en vraie grandeur.

5.5 - Équipement pour le contrôle du relevage

Les bourreuses peuvent être équipées d'un dispositif d'enregistrement de l'amplitude du relevage
(KAR) faisant partie intégrante de la bourreuse et agréé par la S.N.C.F.

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 13  LIVRET 1.13

5.6 - Équipement pour le contrôle de la réalisation du tracé

Les bourreuses peuvent être équipées d'un dispositif d'enregistrement de la réalisation du tracé
(KRT) faisant partie intégrante de la bourreuse et agréé par la S.N.C.F.

5.7 - Équipement pour le contrôle du serrage

Les bourreuses doivent être équipées d'un manomètre permettant de vérifier la pression de serrage
prescrite par le constructeur.

5.8 - Équipement de balayage

Les bourreuses doivent être équipées d'un dispositif de balayage agréé.

ARTICLE 6 - ÉQUIPEMENT DES RÉGALEUSES

Les régaleuses doivent être munies des organes de travail permettant :

− le transfert de ballast d'un côté de la voie à l'autre,

− la mise aux profils en travers types du ballast des voies principales,

− le balayage des traverses, du patin du rail et des attaches.

Les régaleuses peuvent être équipées d'une trémie à ballast.

ARTICLE 7 - DÉFAILLANCE DES ÉQUIPEMENTS

7.1 - Dispositifs d'enregistrement ou d'affichage

Voir l'article 13.1.3 ci-après.

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7.2 - Dispositifs de balayage et (ou) régalage

La défaillance ne doit pas dépasser 3 jours ouvrés. Passé ce délai, la machine est arrêtée et son
remplacement par une autre de modèle équivalent est exigé.

7.3 - Dispositions particulières aux lignes à grande vitesse (TGV)

Toute défaillance d'équipement (enregistreur, dispositif de balayage ou régalage) entraîne l'arrêt


immédiat du bourrage.

CHAPITRE 3

EXÉCUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 8 - MESURES D'ORDRE

8.1 - Généralités

8.1.1 - Passe de dressage avant bourrage

Le dressage et le bourrage sont, en général, exécutés simultanément. Exceptionnellement, si les


ripages sont importants, les représentants de la S.N.C.F. ont la faculté de faire exécuter une
première passe de dressage avant le bourrage et le dressage combinés : les deux opérations se
succèdent alors au cours d'une seule et même interception de voie.

8.1.2 - Prescriptions techniques propres à l'emploi de la bourreuse

Le bourrage doit être le plus homogène possible.

Pour obtenir un bourrage de qualité et en garantir une durabilité satisfaisante, il convient de


respecter les dispositions suivantes :

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 15  LIVRET 1.13

8.1.2.1 - Profondeur de plongée

La profondeur de plongée des outils de bourrage doit être réglée en fonction de la hauteur de
l'armement de la voie (rail, semelle, selle, traverse) de façon que l'arête supérieure des bourroirs soit
située entre 10 et 15 mm en dessous de la surface d'appui des traverses, cette mesure étant faite en
position bourroirs serrés, dans des voies d'armement homogènes.

8.1.2.2 - Usure des bourroirs

L'usure des bourroirs doit rester inférieure à 25 % de la surface des bourroirs à l'état neuf, définie
par des dessins devant figurer dans l'extrait du dossier d'agrément.

8.1.2.3 - Automatisme du bourrage

La conduite « manuelle » du travail de la machine ne peut être normalement autorisée que lorsque
l'état de la voie rend impossible le fonctionnement automatique de la machine.

8.1.2.4 - Durée du serrage

Le temps de serrage doit rester dans la fourchette prescrite par le constructeur indiquée dans
l'extrait du dossier d'agrément de travail de la machine.

8.1.2.5 - Pression de serrage

La pression de serrage doit rester dans les limites fixées par le constructeur indiquées dans l'extrait
du dossier d'agrément de travail de la machine. Elle doit être identique sur les 2 files. Un
déséquilibre inférieur à 10 % est toutefois admis.

8.2 - Prestations à la charge et aux frais de l'entrepreneur

1) La remise en place des piquets dont l'axe est situé à plus de 0,90 m du rail, déplacés à
l'occasion du travail.

2) Les contrôles et vérifications de la fiabilité des dispositifs d'enregistrement du nivellement


transversal (ou écart de dévers), des gauches, du nivellement longitudinal, des flèches, ainsi
que des dispositifs KAR et KRT lorsqu'ils sont exigés, comme prévu aux articles 13 et 14 ci-
après.

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3) Les contrôles et vérifications de la fiabilité du dispositif de visualisation du dévers (LDR) comme


prévu à l’article 13.5 ci-après.

4) L'inscription sur les bandes d'enregistrement des éléments nécessaires à l'identification du


travail (date, ligne, n° de la voie, origine et fin de chaque raccordement de tracé, ponts, PN et
tunnels, PK extrêmes, PK de reprises, type de la machine, nom de l'entreprise, méthode de
travail utilisée).

Ces bandes sont remises au représentant de la S.N.C.F. après chaque journée de travail.

5) La recherche des points hauts et les marques nécessaires à l'exécution du nivellement en base
absolue (1).

6) Le marquage des dévers entre les bornes dans les raccordements (2).

7) Le marquage des ripages entre les bornes dans les raccordements, si nécessaire (3).

8) L'utilisation et le marquage éventuel (4) des correctifs de nivellement et de dressage spécifiques


à la bourreuse utilisée.

9) Le remploi des excédents localisés éventuels de ballast, lors du regarnissage, en renforcement


du profil de ballastage côté banquette, de façon à éviter tout engagement de gabarit.

10) Les repérages complémentaires éventuels, non prévus à l'article 8.3 ci-après jugés nécessaires
par l'entrepreneur, pour fixer la position théorique de la voie, ces repérages ayant été définis à
sa demande en temps utile par le chef de District intéressé (implantation de piquets, distance à
un point fixe, etc.).

./.

(1) Les marques ne sont pas nécessaires lorsque le nivellement est effectué en « base absolue » avec
visées simultanées par télécommande (notamment laser).

(2) Le marquage n'est pas nécessaire lorsque la bourreuse est équipée d'un calculateur permettant
l'interpolation automatique du dévers entre les bornes.

(3) - d° - (2) pour les ripages.

(4) Le marquage des correctifs n'est pas nécessaire lorsque la bourreuse est équipée d'un calculateur
corrigeant automatiquement le nivellement et le dressage.
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8.3 - Prestations à la charge de la S.N.C.F.

8.3.1 - Avant l'intervention de l'entreprise

1) La vérification du profil du ballast et les compléments qui se révèlent nécessaires, compte tenu
de la consommation probable de ballast au cours de l'opération de bourrage.

2) Le repérage des obstacles pouvant constituer une gêne pour les machines ou leur dépose
éventuelle.

3) La vérification et, s'il y a lieu, la rectification du piquetage des courbes dans le mois précédant
l'exécution du dressage avec référence au piquetage.

4) La vérification des possibilités de riper la voie, pour respecter les gabarits des obstacles par
rapport à la voie et des voies entre elles.

5) Tout relevé, mesure ou enregistrement estimé nécessaire pour matérialiser la situation avant
travail.

6) La matérialisation du profil en long théorique à obtenir, si nécessaire.

7) Dans les zones de raccordement de dévers, l'inscription, au droit de chaque piquet ou tous les
10 m, de la valeur du dévers prescrit (1).

8) L'inscription au droit de chaque piquet ou tous les 10 m, de la valeur et du sens du ripage


nécessaire lors de l'exécution du dressage avec référence au piquetage ou du dressage sur
base relative avec introduction de correctifs de dressage (2).

9) La matérialisation des changements de déclivité, des origines et fins, réelles ou théoriques, de


chaque raccordement.

10) La matérialisation des changements de types de traverses et d'armement de nature à modifier la


profondeur de plongée des bourroirs.

./.

(1) Le marquage peut être réduit ou supprimé d'entente avec l'entreprise qui, selon le degré d'équipement
de la bourreuse utilisée, se satisfera des documents fournis par le chef de District : carnet de courbes ou
épure des courbes.

(2) - d° - (1) : liste des ripages.


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11) La matérialisation ou l'indication des différents profils en travers types de ballast et de leurs
limites sur le terrain.

12) La programmation générale des travaux de bourrage et de regarnissage (mise à disposition de


l'entreprise des interceptions de voie, organisation des phases successives de travail, …).

8.3.2 - Au cours de l'intervention de l'entreprise ou après celle-ci

1) Le suivi des différentes phases des travaux.

2) La réception des travaux exécutés, tout relevé ou enregistrement estimé nécessaire pour
matérialiser la situation après travail.

3) Les compléments de ballast qui se révèlent nécessaires.

ARTICLE 9 - TRAVAUX DE BOURRAGE MÉCANIQUE

9.1 - Observations préliminaires

L'attention de l'entrepreneur est attirée sur le fait que les dispositions du présent livret, applicables
aux travaux de nivellement d'entretien par bourrage mécanique, ont été conçues dans l'objectif
d'obtenir la qualité requise, en une seule opération.

Les reprises ne sont prévues et admises que dans un nombre limité de cas définis au chapitre 4 ci-
après.

9.2 - Définition du bourrage d'entretien

Par travaux de bourrage d'entretien des voies, on entend les travaux de réfection du nivellement
dans les limites de relevage suivantes :

− 20 mm maximum, sur les points hauts,

− 70 mm maximum, entre points hauts.

La S.N.C.F. :

− définit la file de référence du bourrage,

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 19  LIVRET 1.13

− fixe la hauteur de relevage sur les points hauts, généralement comprise entre 5 et 15 mm inclus,
exceptionnellement 20 mm,

− indique la longueur minimale des rampes de début et de fin de bourrage ou la pente admissible
dans les rampes.

Les travaux à exécuter comprennent :

− le nivellement continu par bourrage mécanique de zones de voies suivant ce qui est prescrit
dans le marché et dans les conditions précisées au présent chapitre et au chapitre 4 « Contrôle
et réception des travaux »,

− l'exécution des pentes ou des rampes de raccordement,

− la détermination des points hauts de la voie à niveler, si la S.N.C.F. demande l'exécution du


nivellement sur base absolue. Le choix de ces points est effectué de façon telle que la cote
maximale de relevage de 70 mm, définie ci-avant, soit respectée,

− les marques et les relevés nécessaires à l'exécution du nivellement.

Les deux méthodes suivantes peuvent être appliquées :

− méthode de bourrage dite : « en base relative »,

− méthode de bourrage dite : « en base absolue ».

La méthode normale de bourrage, en l’absence de directives contraires, est la méthode dite : « en


base relative ».

9.2.1 - Méthode de bourrage dite : « en base relative »

À l’exception des points visés au paragraphe 9.2.3 ci-après, la bourreuse travaille selon son
processus automatique.

9.2.2 - Méthode de bourrage dite : « en base absolue »

9.2.2.1 - Application de la méthode

Les parties de voie pour lesquelles l'entreprise doit :

− appliquer la méthode de nivellement dite : « en base absolue »,

− respecter des cotes altimétriques,

sont définies par ordre écrit des dirigeants locaux de la S.N.C.F.

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9.2.2.2 - Visées

Le travail en base absolue peut être effectué avec :

− visées simultanées :

La valeur du creux entre points hauts n'est pas mesurée avant bourrage, ni au cours du travail,

− visées préalables :

La valeur du creux entre points hauts est mesurée avant bourrage. L'opérateur en tient compte,
au cours du travail.

9.2.3 - Correctifs de nivellement

La méthode de travail utilisée (9.2.1 ou 9.2.2) ne dispense pas l'entrepreneur d'appliquer les
correctifs de nivellement liés, d'une part à l'utilisation de la bourreuse, d'autre part à la géométrie de
la voie, nécessaires lorsque la voie est située :

− en raccordement de profil,

− en zone de variation de dévers,

− en pleine courbe (correction de l'effet de cône).

9.2.4 - Précautions à observer en début et fin de bourrage

Lors de chaque intervention continue de bourrage, le nivellement débute et prend fin dans des zones
ou l'amplitude des défauts de nivellement longitudinal et transversal est faible.

9.2.5 - Remarque

En l'absence de relevés altimétriques effectués avant et après bourrage, en cas de nivellement de


voie « en base relative » ou « visées simultanées », les valeurs réelles de relevage sont inconnues.

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ARTICLE 10 - TRAVAUX DE DRESSAGE MÉCANIQUE

10.1 - Observations préliminaires

Le tracé des voies en courbe est, d'une façon très générale, matérialisé sur le terrain par des bornes
sur lesquelles un repère (clou, vis, goupille) est implanté à distance connue (le plus souvent 1 m) du
rail le plus proche ou de la file directrice choisie. Ce piquetage est utilisé aussi bien pour les
dressages continus que pour les rectifications locales du dressage.

Le dressage s'effectue en autant de passes qu'il est nécessaire pour respecter les tolérances fixées
au chapitre 4 « Contrôle et réception des travaux ».

10.2 - Définition du dressage d'entretien

Par travaux de dressage d'entretien des voies, on entend les travaux de remise au tracé dans les
limites de ripage fixées par la S.N.C.F., pour l'entretien, mesurées avant travail entre la position
réelle de la file directrice et sa position théorique.

Les travaux à exécuter comprennent le dressage de la voie suivant ce qui est prescrit par la
S.N.C.F. dans le marché et dans les conditions précisées au présent chapitre et chapitre 4
« Contrôle et réception des travaux ».

La S.N.C.F. définit la file de référence du dressage.

Deux méthodes peuvent être utilisées :

− méthode de dressage dite : « sans référence au piquetage »,

− méthode de dressage dite : « avec référence au piquetage ».

La méthode normale de dressage, en l'absence de directives contraires, est la méthode dite « sans
référence au piquetage ».

10.2.1 - Méthode de dressage dite : « sans référence au piquetage »

Entrent dans cette méthode de travail :

− le dressage sur base relative,

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− le dressage sur base relative avec introduction de correctifs de dressage définis préalablement
par la S.N.C.F. ou par l'entreprise et acceptés par la S.N.C.F.

10.2.1.1 - Dressage dit « sur base relative »

À l’exception des raccordements de tracé, la bourreuse travaille selon son processus automatique.

10.2.1.2 - Dressage dit « sur base relative avec introduction de correctifs de dressage »

La voie est placée sur le tracé théorique en tenant compte de l'écart existant entre le tracé réel et le
tracé théorique.

10.2.2 - Méthode de dressage dite : « avec référence au piquetage »

Les parties de voie pour lesquelles l'entrepreneur doit appliquer la méthode de dressage dite :
« avec référence au piquetage » sont définies par ordre écrit des dirigeants locaux de la S.N.C.F.

Cette méthode est identique à celle décrite précédemment "dressage sur base relative avec
introduction de correctifs de dressage", le tracé théorique étant, cette fois, matérialisé par le
piquetage.

10.2.3 - Correctifs de dressage - Raccordements

La méthode de travail utilisée (10.2.1 ou 10.2.2) ne dispense pas l'entrepreneur d'appliquer les
correctifs de dressage liés d'une part à l'utilisation de la bourreuse, d'autre part à la géométrie de la
voie, correctifs qui sont nécessaires lorsque la voie est située en raccordement de tracé.

10.2.4 - Précautions à observer en début et fin de dressage

Le dressage débute et prend fin de préférence dans une zone où l'amplitude des défauts de tracé
est faible et, si besoin est, un raccordement est ménagé pour assurer le confort des circulations.

10.2.5 - Mesures d'ordre

Sauf relevés de la position de la voie, par rapport à des points fixes, avant et après dressage, en cas
de nivellement "sur base relative" sans introduction de correctif de dressage, les valeurs réelles de
ripage sont inconnues.

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 23  LIVRET 1.13

Dans les voies où la méthode dite :

− "de dressage sur base relative, avec introduction de correctif de dressage",

− "de dressage avec référence au piquetage",

est imposée, le conducteur de la bourreuse-dresseuse doit tenir compte de l'écart entre la position
réelle de la file directrice et sa position théorique, donné par la S.N.C.F. sous quelque forme que ce
soit.

En cas de dressage "avec référence au piquetage" la S.N.C.F. fournit à l'entrepreneur le relevé


avant travail de la position de la file directrice de la voie par rapport au piquetage, les valeurs et le
sens des ripages.

ARTICLE 11 - TRAVAUX DE BALAYAGE ET REGARNISSAGE MÉCANIQUES

11.1 - Travaux de balayage mécanique

Lorsque le regarnissage vise uniquement le rebouchage des créneaux laissés par les outils de
bourrage, l'utilisation du dispositif de balayage, monté sur la bourreuse, est obligatoire.

Le balayage mécanique exécuté simultanément au bourrage mécanique d'entretien comprend les


opérations suivantes :

− le rebouchage des créneaux,

− le balayage des traverses, du patin du rail et des attaches,

− s'il y a lieu, la mise en cordon du ballast excédentaire.

11.2 - Travaux de regarnissage mécanique

Hormis le cas visé à l'article 11.1 ci-avant, le regarnissage mécanique s'effectue à l'aide d'une
régaleuse.

L'exécution du regarnissage de la voie doit suivre au jour le jour l'exécution du bourrage mécanique.

Le regarnissage s'effectue en autant de passes qu'il est nécessaire pour obtenir la qualité exigée.

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Les travaux de regarnissage de voie sont exécutés suivant les prescriptions du marché et les
conditions précisées au chapitre 4 "Contrôle et réception des travaux".

Ils comprennent :

− la répartition longitudinale et transversale du ballast de complément préalablement déchargé par


la S.N.C.F.,

− le régalage du ballast et la régularisation du profil en travers en chaque point,

− éventuellement la mise en cordon du ballast excédentaire,

− le balayage des traverses, du patin des rails et des attaches,

− éventuellement, selon ce qui est stipulé au marché et sur ordre écrit de la S.N.C.F., le
chargement en trémie des excédents de ballast préalablement déchargé par la S.N.C.F., son
transport longitudinal et sa redistribution en voie.

CHAPITRE 4

CONTRÔLE ET RÉCEPTION DES TRAVAUX

ARTICLE 12 - GÉNÉRALITÉS

12.1 - Définition

Les travaux de nivellement, de dressage et de regarnissage font l'objet :

− d'un contrôle immédiat effectué au fur et à mesure de l'exécution des travaux,

− d'une réception prononcée dans les conditions prévues à l'article 15 ci-après.

12.2 - Représentant de l'entrepreneur

En l'absence, sur le chantier, de toute autre personne qualifiée pour le représenter, le chef de
machine est réputé être le représentant habilité de l'entrepreneur.

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12.3 - Rapports journaliers - Attachements

Pour chaque engin utilisé, un imprimé est établi chaque jour par le responsable "chantier" S.N.C.F.

Ce document regroupe le rapport journalier et l'attachement auxiliaire relatifs aux travaux de la


journée, sur le district concerné, chacune des deux parties pouvant être dissociée de l'autre après
visa du surveillant de la S.N.C.F. et du chef de machine.

La partie constituant l'attachement auxiliaire doit être revêtue de la mention d'acceptation par
l'entrepreneur (1) et des références de l'attachement qu'il complète, par le chef de district.

ARTICLE 13 - UTILISATION DES DISPOSITIFS DE CONTRÔLE

13.1 - Dispositions communes

13.1.1 - Méthode de contrôle

Le contrôle immédiat, défini à l'article 14 ci-après, est obligatoirement basé sur :

− l'examen des enregistrements :

• du nivellement transversal (ou écart de dévers),

• du nivellement longitudinal,

• des gauches,

• des flèches,

− la lecture du dévers réalisé (LDR).

Lorsque les machines en sont équipées, les dispositifs d'enregistrement de l'amplitude du relevage
(KAR) et de la réalisation du tracé (KRT) sont utilisés.

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(1) Acceptation du chef de machine, comme il est dit au 12.2 ci-avant, en l'absence sur le chantier de tout
autre représentant qualifié de l'entrepreneur.
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13.1.2 - Réglage des dispositifs de contrôle

L'entrepreneur est responsable du réglage des dispositifs. Une vérification du bon fonctionnement
peut être exigée une fois par jour par le représentant de la S.N.C.F.

Si un déréglage devient apparent, on procède à autant de vérifications qu'il est nécessaire pour
obtenir l'assurance d'un fonctionnement correct.

Les modalités d'exécution des vérifications sont précisées aux articles 13.2 à 13.5 ci-après.

En cas de divergences supérieures aux tolérances prévues à ces articles, le chef de machine doit
faire régler les enregistreurs concernés, de façon à obtenir des résultats concordants.

13.1.3 - Défaillance des dispositifs de contrôle

En cas de défaillance des dispositifs d'enregistrement ou d'affichage (non fonctionnement ou


dépassement des valeurs limites définies aux articles 13.2 à 13.5 ci-après), il doit y être suppléé par
des contrôles effectués par la S.N.C.F. selon une procédure qui dépend de chaque paramètre.

La durée de cette défaillance ne doit pas excéder 3 jours de travail consécutifs. Passé ce délai, la
bourreuse est arrêtée et son remplacement, par une autre de modèle équivalent, est exigé.

Cette mesure n'est toutefois pas applicable aux enregistrements KAR et KRT.

13.2 - Dispositions propres aux enregistrements du nivellement

La vérification du bon fonctionnement s'effectue sur des points soigneusement repérés, dont le
nombre minimal est de 8. Quatre d'entre eux doivent se situer sur une voie en alignement et les
quatre autres sur une voie en dévers.

La divergence maximale admise est de 1 mm.

La cale prévue au 5.3.3 ci-avant peut être utilisée pour des contrôles au cours du bourrage.

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13.3 - Dispositions propres à l'enregistrement du dressage

La vérification du bon fonctionnement s'effectue sur une zone de 100 m au moins, soit à l'aide d'un
contrôleur de courbes enregistrant à la même échelle, soit à l'aide d'un relevé de flèches effectué
avec un cordeau de 10 m.

La divergence maximale admise est de 1 mm sur la valeur des flèches.

13.4 - Dispositions propres aux KAR et KRT

13.4.1 - Contrôle de l'amplitude du relevage (KAR)

La vérification du bon fonctionnement s'effectue en comparant la valeur moyenne du relevage de 40


m de voie, lue sur le graphique d'enregistrement, à la hauteur de relevage affichée par l'opérateur
comme valeur de consigne.

La divergence maximale admise est de 2 mm.

13.4.2 - Contrôle de la réalisation du tracé (KRT)

La vérification du bon fonctionnement s'effectue en comparant le sens et la valeur de ripage lus sur
le graphique au sens et à la valeur moyenne des ripages mesurés sur 6 piquets.

La divergence maximale admise est de 3 mm.

13.5 - Dispositions propres au dispositif d'affichage du dévers réalisé (LDR)

Ces dispositions sont identiques à celles définies en 13.2 ci-avant.

ARTICLE 14 - CONTRÔLE IMMÉDIAT

Le contrôle immédiat a pour but de vérifier, au fur et à mesure de l'exécution du travail, que la voie
présente des caractéristiques géométriques et un état de regarnissage acceptables permettant la
circulation à vitesse normale en toute sécurité et avec un confort convenable.

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Lorsque le fonctionnement des dispositifs d'enregistrement des 4 paramètres obligatoires


mentionnés à l'article 13.1.1 ci-avant et du LDR est reconnu satisfaisant, le contrôle immédiat
s'effectue comme prévu aux articles 14.1 et 14.2 ci-après.

Toutefois, il est indispensable que cette utilisation soit complétée par une appréciation visuelle de la
qualité de la voie en nivellement et dressage afin de détecter d'éventuels déréglages ou blocages
des dispositifs d'enregistrement installés sur les machines car, dans ce cas, des défectuosités dans
le travail effectué peuvent ne pas apparaître dans les indications qu'ils donnent.

L'entrepreneur est tenu, en cas de doute ou de litige, de se prêter aux vérifications nécessaires,
selon les dispositions indiquées aux points 14.1 à 14.2 ci-après.

14.1 - Travaux de bourrage mécanique

L'appréciation de la validité du travail exécuté et de la nécessité éventuelle d'imposer des reprises


est faite au fur et à mesure de l'exécution du travail et est basée :

− d'une part, sur l'utilisation des dispositifs d'enregistrement et d'affichage dont les machines sont
munies, comprenant :

• la surveillance, qui peut être discontinue, de l'aspect des graphiques d'enregistrement et le


contrôle du respect des limites indiquées aux 14.1.1 et 14.1.2 ci-après,

• la comparaison du dévers lu sur le dispositif LDR avec le dévers théorique ou prescrit,


e
d'autre part, sur l'appréciation visuelle de la qualité de la voie, comme indiqué au 3 alinéa de
l'article 14.

Par ailleurs, l'examen des graphiques au cours du travail est complété, si le représentant de la
S.N.C.F. le juge utile, par des contrôles à la règle et au niveau.

14.1.1 - Nivellement transversal et gauches

14.1.1.1 - Limites

Le contrôle immédiat doit permettre de constater que les limites indiquées dans le tableau ci-après
ne sont pas dépassées.

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Lignes des groupes UIC

7 AV (1) à
1 à 6 et 7 SV (2), VS (3)
7 AV (1) à V ≤ 130 km/h,
Nature du contrôle 8 SV (2),
8 AV (1),
V > 130 km/h 9 SV (2)
9 AV (1)

Écart dans le nivellement transversal,


entre la valeur prescrite et la valeur réelle, 3 4 5
exprimé en millimètres par mètre

Gauche ou variation de dévers,


déduction faite de la variation de dévers
1 1,5 2
propre à chaque raccordement de tracé,
exprimé en millimètres par mètre

(1) AV : avec voyageurs


(2) SV : sans voyageurs
(3) VS : voies de service

14.1.1.2 - Dépassement des limites

Si les limites indiquées ci-avant sont dépassées, une reprise du travail sur la longueur utile est
effectuée immédiatement. Toutefois, si le chef de District ou son représentant estime que la sécurité
et le confort des circulations ne sont pas engagés, l'exécution de cette reprise peut être différée à la
journée suivante si cette mesure présente un intérêt pour la marche du chantier.

14.1.1.3 - Contrôle derrière la bourreuse

Il n'est pas fait de mesures systématiques de dévers derrière la bourreuse. Cependant, dans les
zones où l'aspect des graphiques d'enregistrement fait apparaître, soit des variations brusques du
dévers pouvant faire craindre l'existence de gauche, soit une valeur du dévers réalisé en dehors des
tolérances, il convient d'effectuer des mesures par sondage toutes les 5 traverses.

D'une manière générale, en cas de :

− doute sur la qualité du nivellement transversal,

− litige avec le représentant de l'entreprise,

− défaillance du dispositif d'enregistrement,

il est procédé à la mesure du dévers, à la règle et au niveau, toutes les 5 traverses.

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 30 

14.1.2 - Nivellement longitudinal

14.1.2.1 - Limites

Le contrôle immédiat doit permettre de constater que l'enregistrement du nivellement longitudinal se


situe dans les couloirs suivants :

− lignes de groupe UIC 1 à 6 et 7 AV (V > 130 km/h) : couloir de ± 3 mm,

− lignes de groupe UIC 7 AV (V ≤ 130 km/h), 7 SV, 8, 9 et VS : couloir de ± 5 mm.

Par ailleurs, l'écart vertical entre la position réelle du plan de roulement du rail et la ligne idéale
joignant deux points hauts consécutifs distants de 15 à 25 m ne doit pas être appréciable
visuellement.

14.1.2.2 - Dépassement des limites

En cas de dépassement des valeurs indiquées ci-avant, de litige ou de défaillance du dispositif


d'enregistrement, des mesures sont effectuées avec viseur et mire. Les valeurs de creux ainsi
mesurées entre points hauts distants de 15 à 25 m environ, doivent être inférieures aux valeurs du
tableau ci-après :

Lignes des groupes UIC

7 AV (V ≤ 130 km/h),
Nature du contrôle 1 à 6 et VS
7 SV,
7 AV (V > 130 km/h)
8,
9

Valeur des creux exprimée en mm,


éventuellement corrigée de la flèche 5 8
fonction des raccords de déclivités

Si les limites indiquées ci-dessus sont dépassées, une reprise du travail sur la longueur utile est
effectuée, soit immédiatement, soit au cours de la séance suivante de travail, selon la décision prise
par le représentant de la S.N.C.F.

14.1.3 - Utilisation du graphique de contrôle de l'amplitude de relevage (KAR)

Si la machine est équipée d'un dispositif d'enregistrement de l'amplitude du relevage (KAR) et si


celui-ci est reconnu en bon état de fonctionnement, le contrôle immédiat doit permettre de constater
que le graphique d'enregistrement reste dans un couloir ± 5 mm par rapport à la valeur de relevage
affichée par l'opérateur.

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Dans le cas où l'enregistrement sort du couloir, il importe de vérifier que le relevage réellement
exécuté correspond bien au relevage demandé.

Cette vérification est faite en quelques points de la voie convenablement choisis, le relevage étant
mesuré par rapport à des repères fixes situés à proximité.

14.2 - Travaux de dressage mécanique

14.2.1 - Observations préliminaires

Le contrôle immédiat est basé sur l'examen du graphique des flèches établi au cours du travail (ou
exceptionnellement après travail) avant tout passage de train, à l'aide du dispositif agréé par la
S.N.C.F. et faisant partie intégrante de la bourreuse ou exceptionnellement par les soins de la
S.N.C.F. en cas de défaillance de cet appareil enregistreur.

Au cours de l'examen du graphique d'enregistrement, on détermine la largeur minimale Z de chaque


couloir parallèle à la "ligne de foi" qui contient totalement l'enregistrement des flèches de chacun des
tronçons caractéristiques de voie : alignement d'un seul tenant, pleine courbe de rayon constant et
partie en variation constante de la valeur des flèches du raccordement de tracé.

14.2.1.1 - Définition de la "ligne de foi"

La ligne de foi est :

− la ligne des flèches zéro, dans les alignements,

− parallèle à la ligne des flèches zéro, en pleine courbe,

− constituée, d'une part par les lignes moyennes des doucines encadrantes, d'autre part par la
ligne droite reliant les extrémités de ces lignes moyennes, dans un raccordement de tracé.

14.2.1.2 - Détermination de la largeur du couloir

La largeur du couloir (Z) est mesurée perpendiculairement à la ligne des flèches nulles.

Pour la détermination de ces couloirs, il ne sera pas tenu compte :

− des appareils de voie,

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− des défauts apparaissant de façon ponctuelle sur l’enregistrement, dans la mesure où la densité
de ces défauts ne sera pas supérieure à 2 par kilomètre et à condition que ces défauts restent à
l'intérieur d'un couloir d'amplitude double de celui utilisé pour la détermination du coefficient de
qualité minimal admis pour la voie considérée.

Exemple : La largeur du couloir est mesurée perpendiculairement à la ligne des flèches zéro :

14.2.2 - Méthode dite : « Sans référence au piquetage » (article 10.2.1)

Le contrôle immédiat comprend :

− l'examen du graphique enregistré au cours du travail, ou exceptionnellement immédiatement


après travail, avant tout passage de train. Au vu de cet enregistrement, le dressage est jugé
acceptable si la flèche reste à l'intérieur du couloir (Z) défini ci-dessous :

Z inférieur ou égal à (en millimètres)


Vitesse maximale
de la voie Alignement - Courbe de R ≥ 500 m Courbe de R < 500 m
et ses raccordements de tracé et ses raccordements de tracé

> 130 km/h 5 6

≤ 130 km/h 7 8

− une appréciation visuelle de la qualité du dressage,

− les contrôles permettant d'avoir l'assurance que la position de la voie respecte, par rapport au
piquetage, aux points obligés ou aux repères fixes, les tolérances de ± 10 mm ou celles définies
au marché. Si cette condition n'est pas remplie, bien que l'enregistrement du dressage soit à
er
l'intérieur du couloir défini au 1 alinéa ci-avant, la S.N.C.F. se réserve de faire reprendre à ses
frais le dressage de la zone considérée, mais cette fois avec référence au piquetage.

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14.2.3 - Méthode dite : « avec référence au piquetage » (article 10.2.2)

Le contrôle immédiat comprend :

− l'appréciation visuelle de la qualité du dressage,

− la vérification de la mise en place de la voie par rapport au piquetage.

La mise en place de la voie est jugée acceptable lorsque l'écart, entre la distance entre repère et
file directrice après dressage et la distance théorique préalablement déterminée, est inférieur ou
égal à la valeur exprimée en millimètres dans le tableau ci-après :

Tracé
Vitesse maximale
de la voie
Courbe et ses raccordements de tracé Alignement

> 130 km/h 3 4

≤ 130 km/h 4 5

− l'examen du graphique enregistré au cours du travail.

Le dressage est jugé acceptable si la flèche reste à l'intérieur du couloir défini en 14.2.2 (méthode
dite : « sans référence au piquetage »).

En cas de contradiction entre, d'une part la mise aux piquets qui respecte les tolérances définies ci-
dessus, d'autre part les flèches qui sont hors couloir, la S.N.C.F. se réserve le droit de faire
reprendre, à ses frais, le dressage de la partie de voie concernée mais cette fois sans référence au
piquetage.

14.2.4 - Contrôles

En cas de :

− doute sur la qualité visuelle du dressage,

− litige avec le représentant de l'entreprise,

− défaillance du dispositif d'enregistrement,

il est procédé sur la longueur voulue à des mesures de flèches à l'aide d'un cordeau de 10 mètres.
Le dressage est alors jugé acceptable si, quelle que soit la position du cordeau sur la file directrice,
la flèche reste à l'intérieur des couloirs définis à l'article 14.2.2.

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 34 

14.2.5 - Utilisation du graphique de contrôle de réalisation du tracé (KRT)

Si la machine est équipée d'un dispositif d'enregistrement de la réalisation du tracé (KRT) et si celui-
ci est reconnu en bon état de fonctionnement (article 13.4.2), le contrôle immédiat est effectué
suivant les dispositions de l'article 14.2.2 ci-avant (méthode dite : « sans référence au piquetage »).

Le tracé est considéré comme bon lorsque l'enregistrement du KRT reste dans le couloir de :

− ± 10 mm par rapport à la ligne de foi dans le cas de dressage sans référence au piquetage,

− ± 3 mm par rapport à la ligne de foi dans le cas de dressage avec référence au piquetage.

Dans le cas où l'enregistrement sort du couloir, des contrôles de largeur d'entrevoie ou de position
de la voie par rapport au piquetage sont effectués tous les 10 mètres, dans les zones concernées.

14.2.6 - Reprises

Si les résultats du travail ne permettent pas le respect des tolérances fixées en 14.2.2 et 14.2.3 ci-
avant, une reprise de dressage est effectuée dans la zone de voie concernée.

La reprise s'effectue par bourrage.

14.3 - Zones de voie particulières

S'il existe des parties de voie où exceptionnellement l'état du matériel est de nature à ne pas
permettre le respect des tolérances du contrôle immédiat définies aux paragraphes 14.1 et 14.2, le
chef de la Division de l'Équipement peut, sur proposition des dirigeants locaux (chefs de District ou
Ingénieurs chefs de Section) fixer des valeurs différentes de celles définies aux paragraphes
précités.

14.4 - Travaux de regarnissage mécanique

Le contrôle comprend une appréciation visuelle sur la qualité du regarnissage dans les conditions
précisées à l'article 11 ci-avant et la vérification du respect des profils type et du maintien des profils
renforcés existants.

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 35  LIVRET 1.13

ARTICLE 15 - RÉCEPTION

Pour la prise de possession de la voie par le maître de l'ouvrage, en application des dispositions de
l'article 40.6 du CCCG Travaux, le contrôle immédiat vaut réception.

Les réceptions donnent lieu à l'établissement contradictoire d'un procès-verbal de réception, le


dernier jour de chaque phase continue de travail sur une même ligne et un même district, étant
entendu que la durée de la phase ne peut excéder sept jours calendaires, premier et dernier jour
compris. Le procès-verbal de réception est signé des représentants de la S.N.C.F. et de
l'entrepreneur (1).

Dans le cas où l'exécution des travaux, sur une même ligne et un même district, couvre une période
de durée supérieure à une semaine, les réceptions donnent lieu à établissement d'autant de procès-
verbaux de réception qu'il est nécessaire, afin que la condition prévue ci-avant soit strictement
respectée.

ARTICLE 16 - DÉLAI DE GARANTIE

16.1 - Généralités

La responsabilité de l'entrepreneur, à l'égard des travaux qu’il a effectués, est engagée pendant une
période appelée "délai de garantie".

L'origine du délai de garantie coïncide avec la date d'exécution des travaux ou de la reprise prescrite
lors du contrôle immédiat, visé à l'article 14 ci-avant.

Sous réserve des dispositions particulières prévues au 16.2 ci-après, le délai de garantie est le
suivant :

− pour les voies des lignes sans voyageurs des groupes UIC 7, 8, 9 et les voies de service : 2
mois,

− pour les voies des autres lignes :

• soit la durée nécessaire au passage de 1 500 000 tonnes brutes,

./.

(1) Acceptation du chef de machine, comme il est dit à l'article 12.2 ci-avant, en l'absence sur le chantier de
tout autre représentant qualifié de l'entrepreneur, le dernier jour de la phase continue de travail.
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 36 

• soit deux mois si le tonnage ci-dessus n'est pas atteint à l'échéance de ce délai.

La date contractuelle d'expiration du délai de garantie est précisée au procès-verbal de réception.

16.2 - Voies dont les travaux ne sont pas soumis à un délai de garantie

Les voies dont l'âge, l'état du matériel ou de la plate-forme ou la composition du plancher est de
nature à rendre des dégradations de géométrie inévitables, ne sont pas soumises à un délai de
garantie. Tel est le cas des voies :

− en longs rails soudés posés sur traverses bois dont l'âge est égal ou supérieur à 20 ans,

− de service dont le plancher présente au moins 60 % de bois indigènes dont l'âge est supérieur à
20 ans,

− en barres normales posées sur traverses bois ou métalliques dont l'âge est égal ou supérieur à
15 ans,

− posées sur traverses en béton dont l'âge est égal ou supérieur à 30 ans,

− posées sur plate-forme instable ou présentant des remontées de boue,

− posées sur un ballast autre qu'en pierre cassée,

− posées sur un ballast dont l'épaisseur sous traverses est inférieure à 0,08 m,

− posées sur un ballast colmaté ou pollué,

− posées sur un plancher mixte.

16.3 - Suppression du délai de garantie

Le délai de garantie des travaux effectués sur une voie soumise à un délai de garantie peut être
supprimé par décision du chef de la Division de l'Équipement, sur proposition des dirigeants locaux
(chef de District ou Ingénieurs chefs de Sections), lorsque l'état du matériel est de nature à rendre
inévitable la dégradation de certaines de ses caractéristiques, notamment :

− l'état des rails en pleine barre (présence de crapauds, de soudures défectueuses),

− l'état des rails aux joints,

− l'état des éclissages,

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− les zones particulières visées à l'article 14.3 et non reprises ci-avant.

ARTICLE 17 - ENTRETIEN PENDANT LE DÉLAI DE GARANTIE

17.1 - Principe fondamental

La décision d'exécuter des travaux d'entretien pendant le délai de garantie est prise suite au contrôle
des zones litigieuses par application des directives de l'article 17.2 ci-après.

Toutefois, si exceptionnellement la sécurité ou le confort des circulations se trouve compromis, la


S.N.C.F. peut intervenir elle-même ou faire intervenir un tiers. La procédure à appliquer est, dans ce
cas, définie au paragraphe 17.2.4.2.

Les frais engagés par la S.N.C.F. à l'occasion de reprises effectuées durant le délai de garantie en
application des dispositions de l'article 17.2.4.2 ci-après, sont retenus à l'entrepreneur conformément
à l'article 19.2.2.4 ci-après.

17.2 - Contrôles

17.2.1 - Déclenchement

Le chef de District qui constate une qualité insuffisante du nivellement et du dressage réalisés fait
procéder au contrôle des zones de voie litigieuses détectées notamment :

− par l'analyse des enregistrements "Mauzin" effectués pendant le délai de garantie,

− lors des tournées de surveillance,

− par l'analyse des contrôles accélérographes,

− etc...

17.2.2 - Choix des zones à contrôler

Le contrôle couvre une longueur continue de 100 m choisie par le chef de District, représentative de
l'état général de la zone litigieuse.

./.
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 38 

Dans l'impossibilité de choisir 100 mètres de voie représentatifs de l'état général de la zone
douteuse, le contrôle est réalisé sur les 100 mètres de voie les plus perturbés.

Il est fait un contrôle par 1 000 mètres de voie litigieuse, avec un minimum d’un contrôle par voie
donnant lieu à litige.

Si, sur une voie, la longueur de la zone litigieuse (ou la longueur cumulée des zones litigieuses)
dépasse 1 000 mètres, il est fait un contrôle par fraction indivisible de 1 000 mètres de voie
litigieuse.

Si, sur une voie, la longueur d'une zone litigieuse nécessite plusieurs contrôles, chacun de ceux-ci
porte sur une fraction de la zone de longueur identique.

Exemple : Zones litigieuses définies :

− ligne de A à B - voie 1 : 2 zones : 700 mètres - 1 contrôle,

− ligne de A à B - voie 2 : 1 zone : 1 300 mètres - 2 contrôles portant chacun sur une
longueur de 650 m (1 300 m : 2),

− ligne de A à C - voie unique : 2 zones : 1 760 m et 590 m - 3 contrôles portant respectivement


sur 880 m, 880 m (1 760 m : 2) et 590 m.

17.2.3 - Consistance du contrôle

Chaque contrôle porte sur la qualité :

− du nivellement transversal,

− du nivellement longitudinal,

− du dressage.

17.2.4 - Relevé contradictoire

17.2.4.1 - Cas général

Chaque contrôle fait l'objet d'un relevé contradictoire signé du représentant de la S.N.C.F. et de celui
de l'entreprise, celle-ci ayant été avisée au moins huit jours à l'avance de la date du contrôle et des
zones à contrôler.

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17.2.4.2 - Cas exceptionnel où la sécurité ou le confort des circulations ferroviaires est compromis

Si, exceptionnellement, la sécurité ou le confort des circulations est compromis pendant le délai de
garantie, la S.N.C.F. informe l'entrepreneur ayant effectué le bourrage, l'invite à assister au contrôle
et lui indique la date à laquelle la reprise sera faite.

En tout état de cause, le contrôle est effectué avec ou sans la présence de l'entrepreneur ainsi
informé.

Si l'entrepreneur n'assiste pas au contrôle, le relevé établi par la S.N.C.F. est réputé avoir été
présenté à son acceptation et lui est notifié par écrit.

17.2.5 - Coefficient de qualité

Chaque contrôle donne lieu à la détermination d'un coefficient de qualité "bourrage" et d'un
coefficient de qualité "dressage" selon la procédure définie à l'article 18 ci-après.

17.3 - Reprises

17.3.1 - Déclenchement

Les coefficients de qualité de bourrage et de dressage ayant été déterminés comme indiqué à
l'article 18 ci-après, les mesures suivantes sont à appliquer :

− si les deux coefficients de qualité de bourrage et de dressage sont supérieurs à 0,7, aucune
reprise n'est exigée par la S.N.C.F.,

− si l'un au moins des coefficients de bourrage ou de dressage est égal ou inférieur à 0,7, la
S.N.C.F. demande la reprise du bourrage et du dressage de la zone de voie concernée.

17.3.2 - Longueur

La longueur de chaque reprise ne doit jamais être inférieure à 300 mètres.

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 40 

17.3.3 - Délai

Le délai est fixé par la S.N.C.F. en fonction de l'urgence de l'intervention et notifié à l'entrepreneur
(voir cas exceptionnel, article 17.2.4.2 ci-avant).

Le délai prescrit ne doit jamais être supérieur à quatre semaines.

17.3.4 - Exécution

Si l'entrepreneur n'est pas en mesure d'exécuter les reprises :

− dans un délai compatible avec les exigences de la sécurité, dans le cas exceptionnel visé à
l'article 17.2.4.2 ci-avant ou,

− dans le délai prescrit, dans les autres cas,

la S.N.C.F. se réserve la possibilité d'y procéder elle-même ou de les faire exécuter par l'entreprise
de son choix.

17.3.5 - Contrôle des reprises

Les zones de voies, dont le bourrage a été repris, font l'objet d'un contrôle immédiat, conformément
aux dispositions de l'article 14 ci-avant.

17.3.6 - Incidences sur le délai de garantie

Les reprises décidées suite à des contrôles durant le délai de garantie sont sans incidence sur le
délai de garantie.

ARTICLE 18 - DÉTERMINATION DES COEFFICIENTS DE QUALITÉ

18.1 - Observations préliminaires

18.1.1 - Instruments de mesure

Les instruments (règle et niveau), utilisés pour le contrôle de qualité des zones de voie litigieuses,
sont approvisionnés par les soins de la S.N.C.F. Les instruments doivent rester les mêmes (sauf
détériorations) pour l'ensemble des zones contrôlées sur le district considéré.

./.
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 41  LIVRET 1.13

18.1.2 - Validité des mesures

La valeur des tolérances, définies aux articles 18.2 et 18.3 ci-après, tient compte de l'évolution
normale de la géométrie de la voie depuis la date de réception des travaux jusqu'à celle du contrôle.

18.2 - Détermination du coefficient de qualité de bourrage

18.2.1 - Valeurs limites à respecter pour justifier l'attribution d'1 coefficient de qualité égal à 1

Le coefficient de qualité est égal à 1 lorsque le contrôle permet de s'assurer du respect des limites
définies ci-après, pour chacune des caractéristiques de la voie traitée.

18.2.1.1 - Nivellement transversal

Un relevé à la règle et au niveau du nivellement transversal, toutes les 5 traverses, doit faire ressortir
que l'écart, entre les valeurs du dévers réel et du dévers théorique ou prescrit, est inférieur ou égal à
celui indiqué au tableau ci-après :

Lignes des groupes UIC


VS
1 à 6 et 7 AV (V ≤ 130 km/h),
7 SV, 8 SV et 9 SV
7 AV (V > 130 km/h) 8 AV et 9 AV

3 mm 4 mm 5 mm

18.2.1.2 - Gauches et variations de dévers

La pente relative des rails, relevée entre deux points espacés de 3 m, devra être inférieure ou égale
aux valeurs indiquées ci-après tant en alignement qu'en courbe et, dans ce dernier cas, déduction
faite de la variation théorique du dévers dans chaque raccordement de tracé :

Lignes des groupes UIC


VS
1 à 6 et 7 AV (V ≤ 130 km/h),
7 SV, 8 SV et 9 SV
7 AV (V > 130 km/h) 8 AV et 9 AV

1 mm par m 1,5 mm par m 2 mm par m

./.
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 42 

18.2.1.3 - Nivellement longitudinal

Les points hauts du tronçon de voie retenu pour le contrôle de qualité sont déterminés par le
représentant de la S.N.C.F.

La valeur des creux, exprimée en mm, mesurée au moyen d'un viseur et d'une mire et corrigée
éventuellement de la flèche fonction des raccords de déclivités, doit être inférieure ou égale à la
valeur indiquée dans le tableau ci-après :

Groupe UIC
Distance entre points
VS
hauts en mètres 1 à 6 et 7 AV (V ≤ 130 km/h),
7 AV (V > 130 km/h) 7 SV, 8 et 9

15 < d < 25 4 mm 6 mm

18.2.2 - Coefficient de qualité à appliquer lorsque les valeurs limites ne sont pas respectées

Si le contrôle met en évidence que, pour une ou plusieurs des caractéristiques de la voie, les limites
définies en 18.2.1 ci-avant ne sont pas respectées, le coefficient de qualité est égal au produit des 3
coefficients élémentaires définis au tableau ci-après (coefficients du nivellement transversal, des
gauches et du nivellement longitudinal).

./.
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Caractéristiques Limites fixées en 18.2.1 non respectées

Nombre "n" des dépassements,


"d" (en mm)
quelles que soient leurs valeurs
Valeur absolue du
dépassement maximal
Nivellement n<4 4 ≤ n ≤ 10 n > 10
transversal
d=1 1 0,9 0,8
d=2 0,8 (1) 0,7 0,6
d>2 0,6 0,5 0

Groupe UIC
Valeur du
VS
dépassement "d" 1 à 6 et 7 AV (V ≤ 130),
7 AV (V > 130) 7 SV, 8 et 9
Gauches
d ≤ 1 mm/m 0,8 0,9

1 mm/m < d ≤ 2 mm/m 0 0,5

d > 2 mm/m 0

d ≤ 2 mm 0,9
Nivellement
longitudinal
d > 2 mm 0,7

e
A titre d'exemple : sur une ligne du 2 groupe UIC, posée sur traverses bois, le contrôle de qualité
d'une zone litigieuse de 1 000 m, dont l'état du matériel de la voie ne pouvait être mis en cause, a
donné, sur les 100 m ayant fait l'objet d'un relevé, les résultats suivants :

− Nivellement transversal :

L'écart entre les valeurs du dévers réel et du dévers prescrit est inférieur à 3 mm sauf en 5
points où les valeurs de dépassement sont de 1 ou 2 mm.

− Gauches :

Présence d'un gauche de 2 mm/m en un point, ce qui constitue un dépassement des tolérances
fixées de 1 mm/m.

./.

(1) Toutefois, le coefficient est maintenu égal à 1 si, pour l'ensemble de la zone contrôlée, il n'existe de
dépassement de 2 mm qu'en un seul point.
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 44 

− Nivellement longitudinal :

Les limites fixées au présent article sont respectées.

Le coefficient de qualité est égal à : 0,7 x 0,8 x 1 = 0,56

18.3 - Détermination du coefficient de qualité du dressage

Sur la zone de 100 mètres retenue pour le contrôle, il est procédé à des mesures de flèches à l'aide
d'un cordeau de 10 mètres ou d'un contrôleur de courbe dont la corde mesure 10 mètres.

Les flèches sont relevées sur la file de référence choisie lors du bourrage de la voie.

Les flèches ainsi mesurées sont reportées sur un graphique afin de déterminer les couloirs comme
indiqué au paragraphe 14.2.1.2.

Le coefficient de qualité "dressage" est alors défini à partir du tableau ci-dessous :

Z au plus égal à (en mm)


Valeur du coefficient
Alignement - Courbe de R ≥ 500 m Courbe de R < 500 m de qualité
et ses raccordements de tracé et ses raccordements de tracé

5 6 1
6 7 0,9
7 8 0,8
8 et plus 9 et plus 0,6

18.4 - Coefficient de qualité résultant du bourrage et du dressage

Ce coefficient est égal à la somme du coefficient du bourrage affecté de l'indice 0,70 et du coefficient
du dressage affecté de l'indice 0,30.

Si le résultat est inférieur ou égal à 0,70, le coefficient de qualité résultant du bourrage et du


dressage de la (ou des) zone(s) considérée(s) est pris égal à 0,500.

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ARTICLE 19 - RÈGLEMENT DES TRAVAUX

19.1 - Coefficient de règlement

Un coefficient de règlement applicable sur le prix unitaire du nivellement et du dressage est défini
suivant les dispositions ci-après :

19.2 - Valeur du coefficient de règlement

19.2.1 - Travaux non soumis à délai de garantie

Les travaux non soumis à délai de garantie, en application de l'article 16.2 ci-avant, sont réglés
suivant un coefficient de règlement considéré forfaitairement égal à 1.

19.2.2 - Travaux soumis à délai de garantie

Les travaux soumis à délai de garantie sont réglés selon les dispositions suivantes :

19.2.2.1 - Cas général : Aucun contrôle et aucune reprise n'ont été effectués pendant le délai de
garantie

Le coefficient de règlement est fixé forfaitairement à 1.

19.2.2.2 - Cas où un contrôle a été effectué pendant le délai de garantie sans qu'il y ait eu reprise

Pour le règlement du nivellement et du dressage des zones de voie litigieuses, pour lesquelles le
coefficient de qualité résultant du bourrage et du dressage, défini conformément à la règle du 18.4
ci-avant, est inférieur à 1, le coefficient de règlement a pour valeur la moyenne arithmétique des
coefficients, du bourrage et du dressage, inférieurs à 1. Éventuellement, le résultat obtenu est
arrondi à la troisième décimale.

Pour le calcul du coefficient moyen, éventuellement, les coefficients égaux à 1, ne sont pas pris en
compte (voir exemples, article 19.5).

./.
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 46 

19.2.2.3 - Cas où un contrôle a été effectué pendant le délai de garantie et suivi d'une reprise faite
par l'entrepreneur

Le coefficient de règlement est fixé forfaitairement à 1.

19.2.2.4 - Cas où un contrôle a été effectué pendant le délai de garantie et suivi d'une reprise
exécutée par la S.N.C.F. ou une autre entreprise (application de l'article 17.2.4.2)

Le coefficient de règlement est pris égal à 1 et les frais de reprise, engagés par la S.N.C.F., sont
retenus à l'entrepreneur.

Il est clairement spécifié que ces frais comprennent :

− les dépenses de personnel de la S.N.C.F. (exécution, protection, surveillance, ...),

− les dépenses d'outillage engagées par la S.N.C.F.,

− le remboursement des factures réglées éventuellement à d'autres entreprises.

19.3 - Longueur d'application du coefficient de règlement inférieur à 1 (cas du 19.2.2.2 ci-


avant)

Sur un même District, la longueur minimale d'application du coefficient de règlement inférieur à 1 est
de 1 000 mètres.

Si la longueur de la zone litigieuse correspondante (ou la longueur cumulée des zones litigieuses)
dépasse 1 000 mètres, le coefficient de règlement s'applique sur cette longueur.

19.4 - Présentation du décompte des travaux

Pour des raisons de simplification, il est recommandé d'appliquer le coefficient de règlement défini
au 19.2.2.2 ci-avant, sous forme de réfaction sur le décompte, avec coefficient 1, de l'ensemble des
travaux du District.

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 47  LIVRET 1.13

19.5 - Exemples de calcul de la réfaction

er
1 cas : 1 seule zone litigieuse : 700 mètres

Coefficient obtenu : 0,640

Montant de la réfaction : prix unitaire (PU)


P.U. (1 - 0,500) 1 000 m.

e
2 cas : Cas de l'exemple visé au 17.2.2 ci-avant :

Coefficients obtenus :

− Voie 1 - ligne de A à B : 0,729

− Voie 2 - ligne de A à B : 0,540 - 0,810

− Voie unique - ligne de A à C : 1,000 - 0,720 - 0,630


(le coefficient 1,000 correspond à 880 m)

0,729 + 0,810 + 0,720 + (0,500x 2)


Coefficient moyen : = 0,6518 arrondi à 0,652
5

Longueur d'application : 700 + 1 300 + 880 + 590 = 3 470 m

Montant de la réfaction : P.U. (1 - 0,652) 3 470 m.

CHAPITRE 5

RÉSILIATION

ARTICLE 20 - RÉSILIATION DU MARCHÉ

La S.N.C.F. se réserve le droit de résilier le marché en réglant les travaux déjà exécutés et sans que
l'entrepreneur puisse prétendre à indemnité, en application de l'article 48 du Cahier des Clauses et
Conditions Générales applicables aux marchés de travaux dans les cas et pour les motifs ci-après :

./.
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 48 

20.1 - Indisponibilité de l'engin

Lorsque le nombre de jours d'indisponibilité constaté de l'engin atteint, soit 5 jours en moyenne
mensuelle calculée sur 2 mois complets de mise à disposition, soit plus de 5 jours consécutifs quel
que soit le délai de mise à disposition.

20.2 - Retard dans l'exécution du programme

Lorsque le retard, par rapport au programme d'exécution, imputable à l'entreprise, atteint 10 jours
sur 2 mois consécutifs de mise à disposition de l'engin.

20.3 - Insuffisance de qualité du travail

20.3.1 - Bourrage

Lorsque la longueur cumulée des reprises, dont l'exécution a été jugée nécessaire par la S.N.C.F.
avant réception ou pendant le délai de garantie, atteint 15 % des longueurs nivelées sur une même
région,

ou,

lorsque, suite aux contrôles effectués pendant le délai de garantie, il est constaté que des
coefficients de qualité inférieurs à 0,70 sont obtenus pour plus de 15 % du cumul des longueurs des
voies soumises au délai de garantie traitées sur la région,

ou,

en cas de constatation répétitive, après exécution des travaux, de défauts pouvant conduire à une
détérioration ultérieure du nivellement réalisé, tels qu'avaries du matériel de voie, par exemple.

20.3.2 - Dressage

Lorsque la longueur cumulée des reprises, dont l'exécution a été jugée nécessaire par la S.N.C.F.
avant réception ou pendant le délai de garantie, atteint 15 % des longueurs dressées, sur une même
région,

./.
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 49  LIVRET 1.13

ou,

lorsque suite aux contrôles effectués pendant le délai de garantie, il est constaté que des coefficients
de qualité inférieure à 0,70 sont obtenus pour plus de 15 % du cumul des longueurs des voies
soumises au délai de garantie, traitées sur la région.

20.3.3 - Regarnissage

La constatation, après exécution des travaux, de défauts de répartition du ballast, par rapport aux
profils fixés par la S.N.C.F., atteint 15 % de la longueur traitée sur une même région.

Le Directeur de l'Équipement

E. CHAMBRON

 Fin de la NG AG 4 A 0 n° 1 (LIVRET 1-13) 

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