NORME

01 - 50 - 911 / - - E

SOUDAGE ELECTRIQUE A L'ARC MIG ET MAG

Normalisation Renault Automobiles

DMC / Service 65810
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Ce document forme un tout ; ses éléments ne doivent pas être dissociés.

© RENAULT 2004.
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CREATION

Décembre 1990 ---

MODIFICATION

Avril 1993 - - A Modification des paragraphes 3.1., 4., 5.1. et 10.

Juillet 1995 - - B Modification des paragraphes 7.2. et 9.1.
Cette édition est issue du projet NC 95 424 / - - -.
Février 1998 - - C Modification du paragraphe 9.
Cette édition est issue du projet NC 97 721 / - - -.
Octobre 2004 - - D Modification des paragraphes 3.1., 3.2.1., 4., 5., 9.1., 9.3.
Cette édition est issue du projet NC 2004 0539 / - - -.
Avril 2007 - - E Refonte des règles de classification des cordons pages 8 à 11 et 18-19.
Cette édition est issue du projet NC 2007 0302 / - - -

DOCUMENTS CITES

Normes : 00-10-040, 01-50-023, 01-50-102, 01-50-903.

ISO 2253
Cahier des charges : 32-00-056.

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SOMMAIRE

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1. OBJET 5

2. GENERALITES 5

2.1. SOUDAGE A L’ARC ELECTRIQUE AVEC FIL FUSIBLE SOUS PROTECTION

GAZEUSE MIG-MAG (SEFG) 5

2.2. INCONVENIENTS INHERENTS AU PROCEDE MAG (PIECES D'ASPECT,

CORROSION) 5

3. TYPES D'ASSEMBLAGES ET CONFIGURATIONS 6

3.1. POSITION DES SOUDURES 6

3.2. TYPES DE JOINTS UTILISES 7

3.2.1. Eléments de tôlerie/carrosserie - Epaisseurs 0,6 mm à 2 mm. 7

4. DESIGNATION AU PLAN DES CORDONS SOUDURE SEFG A LA CAP 8

5. REPRESENTATIONS NORMALISEES DES SOUDURES 8

6. CLASSIFICATION DES CORDONS SOUDURES 9

6.1. RAPPEL DES FONCTIONS DE SERVICE PERTURBEES POUR LES CLIENTS. 9

6.2. CLASSIFICATION DES CORDONS SEFG SUIVANT L’EFFET CLIENT 9

6.3. CORDONS EN LIAISON CSR FORTEMENT OU FAIBLEMENT SOLLICITES : CLASSE

A1 & A2 10

6.4. CORDONS EN LIAISON NON CSR FORTEMENT OU FAIBLEMENT SOLLICITES :

CLASSE B & C. 10

6.5. CONDITIONS PREALABLES 10

6.6. GEOMETRIE DES PIECES 10

7. DIMENSIONS DES PRINCIPAUX JOINTS A SOUDER (PERIMETRE CAP) 11

7.1. SOUDAGE S.E.F.G. DE TÔLES REVETUES G10/10 OU NON EN ACIER DOUX AVEC
FIL ACIER FAIBLEMENT ALLIE EN POSITION D'EXECUTION A PLAT, EN
GOUTTIERE, EN CORNICHE 11

7.2. SOUDAGE S.E.F.G. DE TÔLES REVETUES G10/10 OU NON EN ACIER DOUX AVEC
FIL ACIER FAIBLEMENT ALLIE EN POSITION D'EXECUTION A PLAT, EN
GOUTTIERE, EN CORNICHE 12

7.3. SOUDAGE PAR POINTS ET EN BOUCHONS 13

7.4. HAUTEURS DE BORDS MINIMALES POUR E > 2 mm 14

8. NATURE DES MATERIAUX A SOUDER 15

8.1. ACIERS NON REVETUS 15

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SOMMAIRE (suite)

Page (suite)

8.2. TOLES REVETUES 15

8.3. AUTRES ELEMENTS NUISIBLES AU SOUDAGE 16

9. DISPERSIONS GEOMETRIQUES DES PIECES A SOUDER 16

10. CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES ET MECANIQUES DES CORDONS 17

10.1. LONGUEUR DES CORDONS 17

10.2. CARACTERISTIQUES DE LA SECTION DES CORDONS 19

10.3. CARACTERISTIQUES MECANIQUES 21

11. PRINCIPES DE CONCEPTION DES ENSEMBLES SOUDES 22

12. TRAITEMENTS DE PARACHEVEMENT 23

13. CONTRAINTES OPERATOIRES 23

13.1. CONTRAINTES OPERATOIRES SUR LE PRODUIT 23

13.2. CONTRAINTES OPERATOIRES SUR LA POSITION DES TORCHES 24

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1. OBJET

Cette norme a pour objet la description des conditions à respecter pour un soudage électrique à l'arc
avec fil électrode massif, consommable, sous une protection gazeuse (S.E.F.G.).

2. GENERALITES

2.1.SOUDAGE A L’ARC ELECTRIQUE AVEC FIL FUSIBLE SOUS PROTECTION

GAZEUSE MIG-MAG (SEFG)

Ce type de soudage se décompose en deux procédés :

- MIG (Métal Inert Gas) : soudage avec fil électrode fusible sous une protection de gaz inerte
(argon, hélium ou mélange de ces deux gaz), employé pour le soudage des alliages non ferreux
ou en soudo-brasage MIG aciers,

- MAG (Métal Active Gas) : soudage avec fil électrode fusible sous une protection de gaz actif
(CO2 pur) ou mélange de gaz activé (Argon/CO2 ou Argon/CO2/Oxygène), généralement employé
pour le soudage des aciers.

2.2.INCONVENIENTS INHERENTS AU PROCEDE MAG (PIECES D'ASPECT,

CORROSION)

Des billes de métal (projections) sont expulsées en dehors du cordon. Elles peuvent adhérer de façon
plus ou moins tenace sur les pièces et les outillages de soudage. Elles sont inévitables, surtout à
l'amorçage. En quantité importante, ces projections peuvent générer des défauts d’accostage dans
certains cas.

Des dépôts vitrifiés (silicates), issus des éléments contenus dans le fil de soudage et dans le métal de
base, apparaissent à la surface des cordons. L'adhérence et la fréquence d'apparition de ce
phénomène sont fonction de nombreux paramètres.

Ces silicates n'affectent pas la santé du cordon, mais provoquent par leur décollement après peinture
des points de corrosion.

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3. TYPES D'ASSEMBLAGES ET CONFIGURATIONS

3.1.POSITION DES SOUDURES

SOUDAGE EN BOUT

Au plafond (à proscrire)
A plat

Verticale
En corniche

SOUDAGE D'ANGLE

Au plafond
(à proscrire)

A plat

En gouttière
Verticale

SOUDAGE A CLIN SOUDAGE SUR ROND

Ces trois assemblages sont considérés comme une soudure d'angle. Elles peuvent aussi être à plat,
au plafond, etc.

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3.2.TYPES DE JOINTS UTILISES

3.2.1.Eléments de tôlerie/carrosserie - Epaisseurs 0,6 mm à 2 mm.

ATTENTION : Dans le secteur CAISSE ASSEMBLEE PEINTE, les configurations de joints a, f et g HORS STANDARD
sont rigoureusement interdites. Les autres configurations HORS STANDARD doivent être validées par l’expert métier.

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Pièces mécano soudées - Epaisseurs > à 2 mm

Les types de joints à spécifier avec l'accord de l’expert métier, définis au paragraphe 3.2.1., sont
admis, sauf ceux des points a, f et g.

De plus, pour :
60°
b : - faire un chanfrein de 60° pour e > 4,

e1 e2
- e1 > 3 e2 : à proscrire,
e2

X
e : - faire un recouvrement R supérieur au 1/3 de e1.
e1

4. DESIGNATION AU PLAN DES CORDONS SOUDURE SEFG A LA CAP

Voir la norme 01-50-023.

Lorsque le cordon est augmenté de deux sur-longueurs ou "moustaches", elles doivent être cotées en
longueur (et spécifié dans une note hors cotation soudure).

5. REPRESENTATIONS NORMALISEES DES SOUDURES

En coupe : Voir sur "Types de joints".

La représentation des cordons SEFG sur les plans suit les règles de cotation de la norme ISO 22553.
Cette représentation comporte :

- la classification des cordons, le symbole géométrique du type de joint, la longueur (en millimètre),

- le numéro LINX du cordon MIG MAG complété du numéro la liaison correspondante,

- et des informations complémentaires telles que : numéro du procédé de soudage, le repérage des

CSR , , (selon la norme 00-10-040 ou le repérage des classes de gravité selon la

norme 01 33 301), etc..

Exemple de représentation d’un cordon sur plan :

Classification cordon A2, longueur 85mm, numéro de cordon ACW11013280, information

complémentaire comme le niveau d’importance de la fonction de la liaison (sécurité & réglementation)
sur le procédé de soudage MAG (135) et référence documentation.

La longueur (voir § 10.1) indiquée au plan doit être la longueur apparente sur la pièce (moustaches et
virgules incluses).

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6. CLASSIFICATION DES CORDONS SOUDURES

La classification désignée ci après des cordons réalisés à l’arc électrique MIG-MAG est valable
pour les POI & POE.

6.1.RAPPEL DES FONCTIONS DE SERVICE PERTURBEES POUR LES CLIENTS.

Dans un premier temps, le concepteur du GFE hiérarchise les fonctions des liaisons ou assemblés
(CSR ou NON CSR) et détermine la gravité en simulant une défaillance de la liaison et en évaluant la
gravité potentielle pour le client. Cette conséquence potentielle doit être évaluée à l’aide du tableau
FSP suivant :

Fonctions de Service Perturbées pour les clients automobilistes, pour les autres clients voir
HCPP
le tableau FSP 7313515

S : Sécurité,
Défaut pouvant affecter la sécurité ( ) des différents clients, ou ne respectant pas les
S/R : Sécurité & Réglementaire,

R : Réglementaire, conditions de réglementation/sécurité ( ) ou ne respectant pas la réglementation ( )

1 Panne interdisant l’utilisation du véhicule

2 Panne non immobilisante nécessitant de réparer rapidement

3 Défaut toléré ou gênant ne nécessitant pas de réparation immédiate

Dans le cas des liaisons ayant une fonction « dite » R/S, R ou S, les concepteurs doivent
concevoir des cordons dont la sollicitation n’est pas supérieure à 50% de la sollicitation
maximum admissible.

Dans le cas de ces liaisons, le rapport d’épaisseurs des tôles ne peut être supérieur à 2. Le
dessin de l’assemblage ne doit pas générer d’impossibilité de réalisation des cordons : Les
longueurs minimales et les accessibilités seront aussi respectées, ceci pour garantir la conformité.

6.2.CLASSIFICATION DES CORDONS SEFG SUIVANT L’EFFET CLIENT

Dans un second temps, il faut classifier les cordons en fonction de la sollicitation du cordon.

Pour les liaisons CSR : Pour les liaisons non CSR :

_ Fortement sollicité (cordon A1), _ Fortement sollicité (cordon B1 & C1),

_ Faiblement sollicité (cordon A2), _ Faiblement sollicité (cordon B2 & C2),

Dans le but d’assurer la résistance des cordons aux sollicitations mécaniques (prendre la valeur de
Rm la plus petite des matériaux de base assemblés), les concepteurs produit/process doivent
privilégier, la conception de cordons faiblement sollicités. Cela peux être obtenu en allongeant la
longueur des cordons ou en multipliant le nombre de cordons.

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6.3. CORDONS EN LIAISON CSR FORTEMENT OU FAIBLEMENT SOLLICITES :

CLASSE A1 & A2

Ce sont des cordons spécifiés comme tels par le Bureau d'Etudes. Pour ce type de cordon le bureau
d’étude doit concevoir :

- Des cordons le moins sollicités possible en privilégiant la classe A2 (S<50%),

Les cordons A1 présentant une mise en œuvre et contrôle lourd et coûteux doivent
être évités au maximum lors de la conception. Par conséquent, les liaisons CSR
doivent être dimensionnées avec des cordons A2 de manière privilégiée.
Ces soudures doivent être exécutées :

- en automatique uniquement pour les fortement sollicitées (classifiés A1), le soudage manuel étant
interdit,

- en automatique ou manuel (sous conditions ; voir CdC métier) pour les faiblement sollicitées
(classifiés A2).

Ces cordons font l'objet d'une inspection qualité après soudage (voir cahier des charges qualité
soudures).

Les cordons sollicités à plus de 80% sont formellement interdits pour les liaisons CSR, S ou R.

6.4.CORDONS EN LIAISON NON CSR FORTEMENT OU FAIBLEMENT SOLLICITES :

CLASSE B & C.

Ce sont des cordons spécifiés comme tels par le Bureau d'Etudes.

Pour ce type de cordon le bureau d’étude devra :

- Concevoir des cordons le moins sollicités possible en privilégiant la classe B2 ou C2 (S<50%),

- S’interdire des cordons sollicités à plus de 80%.

Ces soudures peuvent être exécutées :

- en automatique ou en manuel,

Les critères d'acceptation sont définis dans les cahiers métier.

6.5.CONDITIONS PREALABLES

Effectuer une cotation fonctionnelle des bords à souder.

Tolérance de position de rives : en général ± 0,5 mm par rapport à des références X, Y, Z.

6.6.GEOMETRIE DES PIECES

- Pour des cordons rectilignes ou curvilignes simples (à réaliser exclusivement sur préparation ou
petit assemblage), il est nécessaire d'utiliser, en cas de défauts de position supérieurs à ± 0,5
mm, un palpeur effectuant un recalage de trajectoire.

Ceci implique :

. une conception de pièces et d'outillages permettant le passage de l'ensemble du système,

. un temps de cycle pénalisé de 3 s par mesure.

- Pour des cordons de forme complexe et de grande longueur, seul un dispositif, avec un suivi de
joint en temps réel, serait valable ; mais il n'existe pas chez RENAULT d'expérience industrielle à
la date de la présente norme.

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- La conception des pièces en caisson doit permettre l'observation directe (en contrôle visuel) de
l'envers des cordons. Dans ce cas, des fenêtres doivent être prévues.

7. DIMENSIONS DES PRINCIPAUX JOINTS A SOUDER (PERIMETRE CAP)

7.1.SOUDAGE S.E.F.G. DE TÔLES REVETUES G10/10 OU NON EN ACIER DOUX

AVEC FIL ACIER FAIBLEMENT ALLIE EN POSITION D'EXECUTION A PLAT, EN
GOUTTIERE, EN CORNICHE

A, B et L : Longueurs minimales et non nominales

(attention aux dispersions).
D : Défaut d'accostage maximal pour une vitesse de
soudage 70 cm/min.
L : Distance minimale torche (tube-contact)/pièce.
r : Valeur de rayon définie par les emboutisseurs.

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7.2.SOUDAGE S.E.F.G. DE TÔLES REVETUES G10/10 OU NON EN ACIER DOUX

AVEC FIL ACIER FAIBLEMENT ALLIE EN POSITION D'EXECUTION A PLAT, EN
GOUTTIERE, EN CORNICHE

A, B et L : Longueurs minimales et non nominales

(attention aux dispersions).
D: Défaut d'accostage maximal pour une vitesse de
soudage de 70 cm/min.
Pour vitesses > à 70 cm/min,
D max. = 0,5 mm
L : Distance minimale torche (tube-contact)/pièce.
So :A définir par les emboutisseurs.

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7.3.SOUDAGE PAR POINTS ET EN BOUCHONS

Le soudage par points, par transparence, qui consiste à traverser une tôle avec l'arc pour la souder
sur une deuxième, est interdit. En effet, l'importance du défaut d'accostage est telle que seule une tôle
fine sur une autre au moins deux fois plus épaisse, avec possibilité d'assurer un bon accostage, peut
présenter un niveau de fiabilité suffisant.

Il est préférable de souder dans une boutonnière, c'est-à-dire effectuer un soudage en bouchon (ou en
entaille). L'arc doit alors s'amorcer avant le début de la boutonnière pour commencer à chauffer les
tôles. Dans ce cas, la soudure s’effectue sur un bord qui est considéré comme un joint à clin

Les boutonnières (conformes à la norme 01-50-102) doivent être les plus longues possibles. Celles
recommandées pour ce type de soudure sont :

- 6,2 x 12,2 ou 8,2 x 16,2, pour les tôles de 0,7 mm à 1,5 mm d'épaisseur,

- 10,2 x 20,2, pour les tôles de 1,8 mm à 2,5 mm d'épaisseur.

Ce type de soudure n'assure aucune étanchéité.

Cas d'un assemblage S.E.F.G. en complément d'une ligne de points de soudure par résistance
(S.R.) :

Pour faciliter le soudage opératoire,il est conseillé de créer des encoches de 2 à 3 mm de largeur qui
guident l’opérateur

Pour tôles d'épaisseur 1,5 mm ≤ e ≤ 2,5 mm,

l'implantation de boutonnières 8,2 x 16,2 ou
10,2 x 20,2 est possible.

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7.4.HAUTEURS DE BORDS MINIMALES POUR E > 2 mm

Soudage d'angle sur bord court : différence maximale entre les épaisseurs e1 et e2 = 30 %.

NOTA : L'intégrité du bord de tôle e2 ne peut pas toujours être garantie, notamment pour les
soudures circulaires avec recouvrement.

Soudage d'angle sur barres : 8 mm < Ø D < 30 mm.

h

e ne doit pas être inférieure à D/5

e
h = e + 2 mm en axe vertical
D h = e + 4 mm en axe horizontal
jeu admis : 0,1 mm à 0,5 mm au diamètre

Si l'axe ne doit pas dépasser la tôle (h < e + 2 mm), il est préférable d'adopter la configuration
suivante :

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8. NATURE DES MATERIAUX A SOUDER

Pour les matériaux non cités dans les paragraphes 7.1. et 7.2., il est nécessaire de consulter le
Service "Méthodes Soudage".

8.1.ACIERS NON REVETUS

Les aciers (doux) soudables sont des aciers dont :

- le carbone < 0,4 %,

- le phosphore < 0,09 %,

- le soufre < 0,05 %,

- le plomb < 0,05 %.

Le cumul du phosphore, du soufre et du plomb ne doit pas être supérieur à 0,13 %.

NOTA : Les tôles HSLA de type D380 ne présentent pas de difficulté pour la soudabilité, mais
nécessitent une énergie de soudage plus élevée, d'où un risque de déformations plus
importantes.

ATTENTION : Les zones affectées thermiquement ont les caractéristiques d'un acier doux.

8.2.TOLES REVETUES

Les tôles revêtues sont des tôles zinguées, zinguées alliées, galvanisées ou aluminiées.

La soudabilité est fonction de la nature du revêtement et de son épaisseur (ex : pour une tôle
zinguée : épaisseur max. = 12 µm).

Ces revêtements provoquent de fortes perturbations de l'arc, un accroissement des projections, de

nombreuses soufflures et une réduction de la vitesse de soudage (≈ 30 %). Ces inconvénients
peuvent être limités par :

- une absence de revêtement à l'interface du joint,

- un espace minimal garanti de 0,4 mm,

- un emploi du soudo-brasage MIG avec alliage cuivreux et gaz inerte argon - hélium.

IMPORTANT :

Le revêtement dans une zone chauffée ne doit jamais être emprisonné sans possibilité de
dégazage, même si l'arc n'est pas en contact direct avec sa couche.

Zinc
ou
Aluminium

Prévoir dans la ou les tôles avec revêtement en interface un orifice de dégazage sur toute la longueur
apparente du cordon, et d'une largeur d'au moins 5 mm, axé sur le joint à souder.

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8.3.AUTRES ELEMENTS NUISIBLES AU SOUDAGE

Des éléments présents sur la surface des pièces sont nuisibles au soudage, à savoir :

- oxyde, calamine,

- eau,

- colles,

- peintures,

- huiles, graisses en excès.

NOTA : Les traitements de surface tels que la cémentation, la nitruration, la phosphatation, le

nickelage, etc., doivent être considérés au cas par cas selon l'importance et la nature du
traitement.

9. DISPERSIONS GEOMETRIQUES DES PIECES A SOUDER

Géométrie et position des pièces par rapport à une référence fixe, sur le montage d'assemblage,
prêtes à être soudées.

Bavure

0 : Position théorique du joint à souder sur le moyen de soudage.

A : Détourage.

B : Accostage.

C : Altitude.

Le joint à souder doit être situé dans un parallélépipède de section 2 d x 2 d, dont l'axe coïncide avec
la position théorique du joint défini sur le moyen de soudage.

Toutes classes de cordon confondu :

- d = 0,5 mm pour e ≤ 1,25 mm,

e
- d= mm pour 1,25 ≤ e ≤ 3 mm,
3

- d = 1 mm pour 3 ≤ e ≤ 6 mm,

où e est l'épaisseur de la tôle la plus fine.

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Le défaut d'accostage maximal est admis à condition que les deux faces à souder soient situées dans
les limites précitées (Voir § 6.1. et 6.2. selon épaisseurs).

Le défaut d'accostage est la distance entre les deux tôles sans tenir compte des bavures de découpe.

La bavure maximale admise est : 0,3 mm.

NOTA : - Le carré de ± d mm doit tenir compte des défauts de forme sur toute la longueur du joint :
rectitude de la rive et planéité des faces.

- Les épaisseurs des tôles ont une dispersion de 10 % de la valeur nominale.

10. CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES ET MECANIQUES DES CORDONS

10.1.LONGUEUR DES CORDONS

Cratère
terminal

Vue en coupe

Départ Longueur utile Fin

Vue de dessus

Longueur apparente

La longueur apparente est la longueur utile plus les extrémités (début et fin) du cordon.

La tolérance dimensionnelle de la longueur des cordons doit être :

- Longueur apparente 0 +5 (en automatique),

- Longueur apparente 0 +10 (en manuel).

Remarques pour la Caisse Assemblée Peinte :

La zone de début de soudure présente le plus souvent un collage de 10 mm, et en fin de

soudure, le cratère terminal forme un creux de 10 mm.

Pour toutes épaisseurs soudées à l’arc électrique, les cordons d’une longueur inférieure à 20
mm seront considérés comme étant du pointage du type « points méthode » dont la tenue
mécanique n’est pas garanti.

Pour cette raison, un cordon spécifié par le concepteur, devra mesurer en longueur utile :

- entre 20 et 40 mm pour une tôle référence d’épaisseur égale ou inférieure à 1,5 mm,

- plus de 20mm pour une tôle référence d’épaisseur comprise entre 1,5 et 3 mm,

- plus de 30 mm pour une tôle d’épaisseur supérieure à 3 mm, ou avec un corps massif (tel
que douille ou fil).

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Remarques : La zone de fin de cordon est plus résistante que la zone d’amorce, on peut donc,
si nécessaire, préciser au plan le sens du cordon.

Exemple : Suite à un calcul de longeron avant d’épaisseur 3 mm, le cordon doit mesurer 10 mm
pour assurer la fonction au choc. Alors la longueur spécifiée au plan sera de 10 mm + 2 sur
longueurs de 10 mm soit au total 30 mm.

Le plan de la pièce doit mentionner la longueur apparente et préciser la dimension des moustaches
(ou virgules). Les moustaches (virgules) doivent être supérieures à 10 mm correspondant au début et
à la fin du cordon. Afin de faciliter la compréhension du dessin, le cordon complet pourra être
représenté sur le plan.

Voir le § 5 pour la représentation symbolique des soudures sur les plans.

L’angle α formé entre la moustache et l’axe du joint doit être au maximum de 45°.

Pour les soudures périphériques, une zone recouvrement de 10mm minimum doit être spécifié.

Exemples : avec moustaches (ou sur-longueur)

Cordon circulaire

Mauvais Mauvais
Zone de recouvrement

Bon Bon

Moustaches

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10.2.CARACTERISTIQUES DE LA SECTION DES CORDONS

L'encombrement des cordons (largeur, section) est la conséquence des exigences dimensionnelles
mentionnées dans le cahier des charges métier et le cahier des charges spécifique pour la pièce
concernée.

Définitions :

e1, e2 : épaisseurs des pièces à assembler.

e : épaisseur la plus faible entre e1 et e2.

L1, L2 : longueurs de pénétration.

G : gorge ou épaisseur du cordon.

b : jeu entre les pièces après soudure.

r 1, r 2 : caniveaux.

α, β : angles de raccordement cordon/pièce.

Cas où les 2 pièces ont des épaisseurs inférieures ou égales à 4 mm :

- Configurations :

β Zone fondue
r2

α
e2

e/10

r1
b

L1
e1

e
- CONFIGURATION I

e2
e/10

r2
β

G
α
L2

e/10
r1
b

L1
e1

e
- CONFIGURATION II

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r2
β

e2

G
α

e/10
r1
b
L1

e1
e
- CONFIGURATION III

ø e2
ø e2
r2
β°
G>4
L2 à e/10 α°
β e = 0,4
L2 > 4 ø e1
r1
G α e/10 L1 >4
G
b α

e1 L1
e b<1,2 en cl. 2
<0,8 en cl.1

Config. Sur Rond sur plat pour e<4 mm Config. Sur rond sur rond pour e> à 4 mm

- CONFIGURATION “S” Configuration n’entrant pas dans les catégories I, II et

III.
(Spéciale)
Fait l’objet d’une proposition de cotation suivant le
même principe que I, II et III.

- Applications :

Côtes exigées au minimum*

Cordon L1 > e ; L2 > e ; G > e ; b < 0,2e ; r1 < 0,1 e1 ; r2 < 0,1 e2 ; α, β > 120°
fortement
sollicité

Cordon L1 > e ; L2 > e ; G > e ; b < 0,3e

faiblement
sollicité

* d’autres cotes peuvent être demandées suivant la fonctionnalité du cordon.

Cas où les 2 pièces ont des épaisseurs supérieures à 4 mm :

- Les longueurs de pénétration sur les deux pièces devront être supérieures à 4 mm L1, L2 > 4 mm.

Le jeu doit être inférieur ou égal à 1,2 mm pour les cordons de classe 2 (b ≤ 1,2 mm) et inférieur ou
égal à 0,8 mm pour les cordons de classe 1 (b ≤ 0,8 mm).

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10.3.CARACTERISTIQUES MECANIQUES

Résistance d'un cordon :

Cordon longitudinal Cordon transversal

Un cordon est dit longitudinal quand les efforts supportés sont parallèles à l'axe de la soudure. Il est
dit transversal quand ces efforts s'exercent perpendiculairement à l'axe de la soudure.

Un cordon longitudinal (ou latéral) subit des efforts de cisaillement.

Un cordon transversal (ou frontal) subit des efforts de traction.

Le premier travaille toujours dans des conditions plus difficiles que le deuxième.

Dans le cas d'application simple et pour des aciers extra doux, le tableau ci-après donne des ordres
de grandeurs de tenue à la rupture des cordons de géométries conformes aux spécifications du
paragraphe 9.2.

Epaisseur tôle (mm) 1,5 - 2 2,5 3 4

Configurations Cordon longitudinal (daN/mm) 52 72 86 125

I et III Cordon transversal (daN/mm) 65 90 108 144

Configuration Cordon longitudinal (daN/mm) 58 78 97 122

II Cordon transversal (daN/mm) 72 94 118 140

NOTA : Pour le secteur CAP, on diminue forfaitairement la tenue des cordons de 20% pour
prendre en compte les spécificités de la caisse.

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11. PRINCIPES DE CONCEPTION DES ENSEMBLES SOUDES

Il est préférable :
- d'avoir plusieurs cordons courts plutôt qu'un long,
- de disposer les cordons symétriquement afin de compenser les déformations dues au retrait,
- de ne pas avoir une variation brutale de direction ou de section (fig. 1),
- d'éviter :
. la rencontre de 3 cordons ou plus (fig. 2),
. les effets d'entaille,
. les accumulations de soudures au même endroit (fig. 3),
. un cordon en bordure d'une pièce au voisinage d'un changement de direction (fig. 4),
. de souder dans une zone fortement écrouie (ex : rayon d'emboutissage).

FIGURES 1
Risques de criques Bon

FIGURES 2

Répartition des
Tension internes
tensions internes

FIGURES 3

Fissure

FIGURES 4

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12. TRAITEMENTS DE PARACHEVEMENT

Dans le cas de soudures fortement sollicitées en fatigue, un traitement de parachèvement, destiné à

augmenter la tenue en endurance de l'assemblage, peut être effectué (grenaillage, martelage,
meulage, refusion, doublement du cordon, etc.).

Dans tous les cas, l’Expert Métier soudage" doit être consulté.

13. CONTRAINTES OPERATOIRES

13.1.CONTRAINTES OPERATOIRES SUR LE PRODUIT

Lors de la conception du plan de pièce, il est indispensable de tenir compte du passage nécessaire
pour la buse de gaz, à savoir :

60° à 70°

Angle transversal Angle longitudinal

Attention : La buse gaz peut passer, mais il existe un risque de gêne lié au déport
du fil et de l'arc vis à vis de la proximité d'un bord.

L (§ 6. et 7.)

Mauvais A conseiller

- Amorçage du fil hors du joint - angle de torche correct

- Angle de torche incorrect

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13.2.CONTRAINTES OPERATOIRES SUR LA POSITION DES TORCHES

Positions idéales : verticale avec le "bain de soudure" en gouttière. Cela doit être respecté quand
la pièce peut être orientée (voir schéma ci-après).

Positions à éviter : positions comprises entre 60° et 120° par rapport à un axe vertical (voir schéma
ci-après).

Positions à proscrire : positions comprises entre 120° et 180° par rapport à un axe vertical (voir
schéma ci-après), car l'encrassement des torches nécessite un nettoyage
fréquent, incompatible pour un soudage en série.

60°
(idéale)

(à éviter)
60° à 120°
(à éviter)

120° à 180°
(à proscrire)

(à proscrire)
(à proscrire)

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