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La Découverte | « Réseaux »
ISBN 9782348037566
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-reseaux-2018-4-page-9.htm
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Virginie JULLIARD
Nelly QUEMENER
GARDER LES MORTS VIVANTS
DOI: 10.3917/res.210.0009
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À
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rebours des travaux en sociologie ou anthropologie qui s’intéressent
aux pratiques de deuil, au chagrin, à l’idée de perte, ce numéro de
Réseaux propose de penser les pratiques médiatiques, numériques
et juridiques qui, tout en actant des décès de personnes, les gardent en vie,
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1. Cette recherche a pour cadre le projet ENEID (Éternités numériques, les identités numé-
riques post mortem et les usages mémoriaux innovants du web), coordonné par Fanny Georges
(financement ANR, programme « Sociétés innovantes » 2013, 2014-2018). Le projet ENEID
a un rôle pionnier sur la question des identités numériques post mortem. Ce numéro fait toute-
fois état d’un ensemble de recherches qui, pour des raisons épistémologiques, s’orientent dans
d’autres directions.
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fabrique des morts et d’interroger la façon dont l’attention portée à cet objet,
singulier par la charge émotionnelle qui le constitue, déplace les cadres clas-
siques d’appréhension du sujet, de l’identité et de la communauté. Pour cela,
il propose quatre contributions qui s’intéressent aux pratiques d’hommages
et d’adresses aux défunts ainsi qu’à la formulation juridique de la mort. Si
l’article de Gérôme Truc sur les rituels d’hommages à la suite des attentats
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de Madrid en mars 2004 et celui de Nelly Quemener et Jamil Dakhlia sur la
médiatisation des décès de célébrités s’attachent à des phénomènes à dimen-
sion collective, celui de Virginie Julliard et Fanny Georges sur le devenir des
pages Facebook lors du décès d’un proche explore quant à lui la formation de
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Dans son travail sur les données, Jérôme Denis (2018) souligne le caractère
performatif des écrits qui accompagnent la mort en même temps que la multi-
plicité des « opérations informationnelles » requises pour « que la mort d’un
proche ait lieu à l’échelle de la “société” ». Il met ainsi au jour la longueur
et la difficulté du processus, principalement scriptural, qui consiste à faire
acter la mort d’un proche à différentes instances et durant lequel « la per-
sonne demeure vivante sous des formes graphiques variées » (ibid., p. 19).
L’exploration des opérations informationnelles paraît ici essentielle en tant
qu’elles produisent une personne comme défunte : il en va ainsi de l’annonce
de la mort dans les médias et sur une page Facebook. Tant que les diffé-
rentes opérations informationnelles ne sont pas arrivées à leur terme, tant que
différents dispositifs d’écriture n’ont pas acté sa mort, la personne défunte
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publications annonçant la mort de la personne. Lucien Castex, Edina Harbinja
et Julien Rossi soulignent pour leur part que si le droit à la vie privée et le droit
à la protection des données à caractère personnel sont supposés s’éteindre au
décès de leurs titulaires, ces droits peuvent dorénavant être maintenus à cer-
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3. La possibilité, offerte par Facebook à ses abonnés et abonnées, de décider de leur vivant de
ce qu’il adviendra de leur compte à leur décès, s’inscrit dans cette logique.
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les médias et une borne numérique installée dans une gare sont des espaces
d’expression du deuil. Elle consiste plutôt à s’interroger sur les conditions
qui en font une scène d’hommages ainsi que sur les configurations ou jeux de
privatisation/exposition/déplacement auxquels la rencontre entre dispositifs
techno-sémiotiques et affects en contexte de deuil donne lieu. L’expression
du chagrin, de la tristesse, le récit nostalgique ou la production du souvenir
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deviennent des traces, parmi d’autres, de cette rencontre.
Les réseaux sociaux numériques (RSN) tels que Facebook sont des lieux pri-
vilégiés de circulation de l’annonce d’un décès, de l’exposition de la dou-
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4. Sur Facebook, les hommages se déplacent sur les pages « groupes » à visée mémorielle dès
lors qu’une plus grande publicité est visée.
Garder les morts vivants15
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productrices d’échelles de valeur et de formes de reconnaissance.
5. On pense à ce titre aux travaux classiques de Jeanne Favret-Saada (1985, 2009), mais aussi
aux livraisons plus récentes sur les terrains « sensibles » (Boumaza et Campana, 2007) ou
« minés » (Albera, 2001).
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à composer avec leur intensité affective. L’une de ces stratégies se dessine
en creux du choix effectué par Virginie Julliard et Fanny Georges de tra-
vailler, malgré la difficulté d’accès au terrain et d’identification de pages de
personnes décédées sur Facebook, sur des personnes défuntes les plus « éloi-
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gnées » possible de leur cercle intime. Un tel choix est une condition pour
appréhender sereinement l’expression des émotions sur ces pages, puisque
les émotions sont ressenties par « empathie » plutôt que directement. En
choisissant de s’intéresser aux morts célèbres par le biais d’une étude quanti-
tative, Nelly Quemener et Jamil Dakhlia opèrent une même stratégie de dis-
tanciation, choisissant cette fois-ci une méthodologie dont l’aspect clinique
relève d’une logique d’objectification de la mort et préserve d’une confronta-
tion plus frontale à des écrits tragiques, nostalgiques, dramatiques. Ce choix
méthodologique se trouve en outre redoublé par celui de travailler sur les
célébrités. Ces dernières sont des objets de recherche à part entière, dont la
vie se dessine au travers de récits quasi fictionnels et de mises en scène hyper-
boliques, qui cristallisent et signalent, par leurs excès, les tensions sociales
liées à la mort. La contribution de Gérôme Truc n’échappe pas ici à ce qui
peut apparaître comme une stratégie d’objectification de l’émotion collective
liée au terrain. L’observation non participante donne effectivement à voir la
pratique d’hommage tel un rituel théâtralisé, au sein duquel il s’agit de dis-
séquer les relations et les rôles entre les personnes écrivant sur la borne, le
chercheur occupant une position proche de celle d’un spectateur analysant
une pièce.
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un décès et ses commémorations et qui ont pu circuler dans ces pages, etc.).
Autrement dit, si émotion il y a, elle affleure dans toute une série de relations
et de productions afférentes au terrain. La seconde piste consiste à défendre
une approche sensible qui envisage les effets positifs, les imaginaires et les
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Cette approche réflexive sur les manières de réagir à un matériau est aussi le
moyen d’un déplacement dans la constitution même de l’objet : elle conduit
à s’intéresser aux normes et rapports de force qui régulent les expressions
sensibles et l’univers des réactions autorisées à l’annonce d’un décès. Toute
expression émotionnelle et toute réaction n’est pas soumise au même régime
d’acceptabilité en fonction de la position sociale de l’énonciateur ou de
l’énonciatrice, de la place dans l’univers de la personne décédée et de la com-
munauté à laquelle elle s’adresse (Julliard, 2018 ; Quemener, 2018). Il peut
ainsi exister des tensions, dont témoignent les échanges parfois conflictuels en
ligne sur une page dédiée à une personne proche décédée, les controverses et
les lectures parfois contrastées de la vie et de l’œuvre de certaines personna-
lités au moment de leur décès ou encore les querelles qui émergent à la suite
d’un message posté sur la borne numérique. Ces tensions, sensibles dans la
production d’hommages, l’expression du chagrin ou l’évocation de souvenirs,
esquissent des représentations parfois ambivalentes et conflictuelles de la per-
sonne décédée, allant parfois jusqu’à inciter certains internautes et certains
publics à investir d’autres espaces6. Qui plus est, les formes que revêtent les
hommages peuvent parfois faire l’objet d’âpres négociations, qu’il s’agisse de
discuter des registres sémiotiques les plus appropriés pour rendre hommage
aux personnes défuntes (vidéo, photographie), du genre de texte attendu ou du
caractère approprié de certaines pratiques (reprendre et animer le compte de
6. Par exemple, sur Facebook, des pages « groupe » à visée commémorative concurrentes des
pages de personnes défuntes (Georges et Julliard, 2016 ; Bourdeloie, 2015).
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Les tensions sensibles à l’échelle représentationnelle et discursive ne sont
selon nous que la partie émergente des rapports de pouvoir qui structurent
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par ailleurs les pratiques d’hommage. À ce titre, l’un des rapports sociaux les
plus marquants dans les contributions est le genre. Sur les pages Facebook
des personnes défuntes, on s’aperçoit que les communautés qui se forment
autour de l’expression d’émotions lors d’un décès dessinent des attendus et
des rôles différenciés d’un point de vue genré dans les manières d’être affec-
tés et de gérer l’affectivité. Les mères, les conjointes, les filles et les sœurs
semblent ainsi être les principales responsables du travail émotionnel réalisé
sur les pages Facebook des défunts (généralement des hommes) : entretien
des pages et de la communauté via des publications régulières et au long cours
(parfois plusieurs années après le décès). Au sein des couples et des familles,
ce sont également les femmes qui paraissent engager la démarche de rédiger
un message d’hommage sur la borne numérique érigée dans la gare d’Atocha.
Cette prévalence genrée dans l’entretien du souvenir du défunt conduit par-
fois les autres membres de la communauté affectée à adresser des messages
aux personnes décédées par l’intermédiaire de la deuilleuse la plus active, la
deuilleuse se faisant le porte-voix de la communauté auprès de la personne
décédée. Les représentations contrastées des défunts et des défuntes révèlent
en outre des formes d’évaluation genrée des vies et des morts. En témoigne
la faible présence des décès de femmes dans le corpus de médiatisation de
personnalités décédées, et surtout la réduction de la vie de ces dernières à leur
genre, à leur corps, ou à des domaines à faible légitimité culturelle. Ces repré-
sentations font par ailleurs montre du processus de normalisation de l’hom-
mage, arrimé à une communauté particulière. Il en va ainsi des communautés
émotionnelles sur Facebook qui se divisent et se (re)localisent dans différents
espaces pour y déployer des représentations de la personne décédée et des
pratiques en adéquation avec leurs besoins (pages investies par la famille et
les amis et amies, pages investies par des collègues qui saisissent l’occasion
du décès pour publiciser les risques encourus dans l’exercice de leur fonc-
tion). La contribution de Lucien Castex, Edina Harbinja et Julien Rossi met
au jour un autre type de conflit : celui susceptible d’opposer les morts et les
Garder les morts vivants19
vivants. Elle revient sur les logiques qui se sont affrontées durant les débats
relatifs à l’article 20 de la loi française pour une République numérique de
2016 : d’une part, la logique d’une extension du référentiel du paradigme de
la vie privée à la mort numérique (prônant l’intransmissibilité des données
à caractère personnel pour garantir le respect de la vie privée de la personne
défunte) et, d’autre part, la logique successorale défendant le droit des héri-
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tiers et héritières, et leur accès aux données leur permettant de liquider la suc-
cession. Les auteurs soulignent que les débats abordent alors la question de
savoir si ce sont les intérêts des morts, ou bien ceux des vivants, que le droit
des données à caractère personnel doit défendre.
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CONCLUSION
L’attention portée aux dispositifs articulée à une réflexion sur les affects
amène à interroger les modalités par lesquelles les dispositifs favorisent
ou non l’expression émotionnelle. Il s’agit ainsi de voir dans les pratiques
numériques et médiatiques afférentes à la mort autant de traces à la fois des
affects, à l’exemple du geste d’écriture sur les RSN qui relève d’une énergie
affective, et des processus de sémiotisation menant à la constitution de com-
munautés émotionnelles ; les émotions s’exprimant en effet selon des moda-
lités d’écriture prévues par les dispositifs et reconnues par les communautés
dans un contexte spécifique : type de mort, public visé, etc. Au-delà des récits
qu’elles construisent et des images qu’elles dessinent, les évocations de la
mort donnent ainsi à voir le pouvoir structurant des affects. Chaque dispositif,
en tant qu’il invite à imaginer et projeter les attendus d’un public ou d’une
éventuelle communauté d’identification, dessine et favorise certains régimes
de respectabilité – écrire un message sur la borne d’Atocha se donne ici à
voir comme un devoir et une action valorisable marquant l’appartenance à la
communauté nationale – et son lot d’émotions autorisées comme la tristesse,
la colère ou l’incompréhension (Skeggs, 2010). Penser ces logiques affectives
dans l’articulation avec les logiques discursives ouvre la voie à une réflexion
sur les formes de valorisation des vies et des morts dans la mesure où l’en-
semble des expressions émotionnelles au moment d’un décès participent à
désigner les vies « qui comptent » (Butler, 2010).
RÉFÉRENCES
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