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NOUVELLES APPROCHES DE MODELISATION NON LINEAIRE DES


STRUCTURES EN BETON ARME

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3 authors:

Mekki Mohammed Sidi Mohammed Elachachi


Université des Sciences et de la Technologie d'Oran Mohamed Boudiaf University of Bordeaux
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Zoutat Mounira
University of Science and Technology Houari Boumediene
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SBEIDCO – 1st International Conference on Sustainable Built Environment Infrastructures in Developing Countries
ENSET Oran (Algeria) - October 12-14, 2009

NOUVELLES APPROCHES DE MODELISATION NON


LINEAIRE DES STRUCTURES EN BETON ARME

M. Mekki1, SM. Elachachi2, M. Zoutat3

T.1

RESUME

Le calcul des structures en béton armé soumises à des actions sismiques fortes est généralement basé sur
l’acceptation de leur comportement dans le domaine non linéaire. Les incertitudes et les difficultés du calcul post
élastique conduisent souvent à se contenter en pratique de méthodes simples préconisées par les règlements
parasismiques, dans lesquels l’aspect non linéaire n’est pris en compte qu’à travers un coefficient désigné par
coefficient de comportement. La bonne compréhension du comportement sismique des structures à travers des
modèles non linéaires sur la base de lois simplifiées reliant une déformation à son effort associé d’une part et
d’autre part le développement de nouvelles méthodes non linéaires ont permis la formulation du facteur de
réduction, facteur responsable de la réduction de l’effort sismique.

Le présent article met le point sur un modèle numérique développé qui permet d'effectuer une analyse itérative
pour aboutir à la valeur du facteur R pour une ductilité  spécifiée ainsi que les diverses formulations de ce
facteur qui ont été proposées par différents chercheurs dans le but d’obtenir ce facteur qui dépend de la ductilité
et de la période.

MOT CLES

Analyse non linéaire, facteur de comportement, modèles de déformations, ductilité.

1
Département Génie Civil, USTOMB Oran, Algérie, mekki_m@univ-usto.dz
2
Département Génie Civil, USTOMB Oran, Algérie, sm_elachachi@yahoo.fr
3
Département Génie Civil, USTOMB Oran, Algérie, z_marie2000@yahoo.fr

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1. INTRODUCTION

Le dimensionnement des structures de génie civil prend en compte de manière très approximative le
comportement non linéaire de la structure par le biais d’un coefficient appelé "coefficient de
comportement". Les actions sismiques agissant sur une structure réelle sont déduites de celles
appliquées sur la structure idéalement élastique associée en les divisant par ce coefficient R.

La plupart des codes prennent en compte une valeur forfaitaire unique de ce facteur, dont la
justification n'est pas toujours explicitée clairement. Le mauvais choix de la valeur de ce coefficient
peut entraîner une mauvaise estimation de l'effort appliqué sur la structure et un danger pour sa
stabilité.

Mais en réalité le coefficient de comportement est une fonction complexe d’un grand nombre de
paramètres est dont l’expression ne peut se résumé à une simple constante.

L’objectif consiste en une compréhension et une simulation numérique du comportement des


structures en béton armé en tenant compte de plusieurs paramètres à savoir: le chargement sismique,
la variation de l’amortissement et de la modification de la distribution des forces sur la hauteur du
bâtiment. Pour avoir des valeurs plus correctes du facteur R, un modèle numérique a été développé
permettant d'effectuer une analyse itérative pour déterminer la valeur du facteur R pour une ductilité 
spécifiée.

Une bonne compréhension du comportement sismique des structures à travers des modèles non
linéaires permet d'estimer leurs réponses vis à vis d’un chargement sismique sur la base des lois
simplifiées reliant une déformation à son effort associé. Ceci permet d'établir des relations entre le
déplacement du système et ses composantes à un état limite. Ces modèles de comportement doivent
être capables de prendre en compte plusieurs phénomènes essentiels mis en jeu lors d'une sollicitation
sismique telle que la fissuration du béton, abaissement de la rigidité et la dissipation d'énergie.

La nécessité d'avoir un outil capable de reproduire le comportement d'une structure soumise à une
action dynamique et plus particulièrement sismique, et pouvoir ainsi comparer l'apport dans la
modélisation non linéaire des structures de Génie Civil et des nouvelles approches, ainsi q'une
meilleure formulation de facteur de réduction suggéré par le RPA, ont constitué le moteur du travail
présenté dans cet article.

2. DETERMINATION DU FACTEUR DE REDUCTION

Les forces latérales déterminées à partir des règlements parasismiques sont généralement inférieures à
celles exigées pour maintenir la structure dans le domaine élastique quand elle est soumise à un
séisme fort voir figure 1, cette réduction est du fait de la prise en compte du facteur de réduction
donnée par la relation (1). [Chopra 2001] [Cloug et al. 1993] [Davidovici 1999]
 Coefficient de réduction :
R
Fela (élastique µ  1)  x ela (1)
Fy xy
 Ductilité :
  x max  x max (2)
x y  x ela 
 R 
 
Avec: Fy : force à la limite élastique.
Fela : force élastique.
Xela : déplacement élastique.

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Xmax : déplacement maximal.


Xy : déplacement à la limite élastique.

F
Fela

Fy

xy xela xmax u

Figure 1. Diagramme Force-déformation

Avant que les méthodes non-linéaires ne soient développées, les codes parasismiques ne prenaient
compte du comportement non-linéaire de la structure qu’à travers certaines valeurs du facteur de
comportement dont l’utilisation était des fois mal justifiée, surtout pour des structures complexes
contenant différents matériaux de construction et différents types de contreventement, c’est pour cela,
les auteurs ont beaucoup insisté sur le calcul du facteur de comportement en recommandant à
l’ingénieur d’éviter d’utiliser une valeur forfaitaire de ce coefficient.

Afin de déterminer des valeurs plus correctes du facteur R, on a développé un modèle numérique
permettant d'effectuer une analyse itérative qui a aboutis à la valeur du facteur R pour une ductilité 
spécifiée [Chopra 2001] en fonction de plusieurs paramètres à savoir: le chargement sismique et les
caractéristiques dynamiques des structures (amortissement et la période fondamentale).

L'organigramme présenté dans la figure 2, résume les étapes de résolution pour l'obtention d'un
facteur de réduction correspondant à une ductilité donnée. Le langage utilisé pour le traitement des
données est le langage MATLAB [Mokhtari et Mesbah 1997].

Chargement sismique
Amortissement ξ, Période fondamentale Tn
Déplacement élastique maximal

Coefficient de comportement : R1,R2, … ,Rn

Modèle de déformation

Ductilité : µ1, µ2, …, µn

Facteur de comportement -Ductilité

Figure 2. Procédure de determination du facteur de réduction en fonction de la ductilité

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A partir des concepts de coefficient de réduction et de ductilité permettant de construire les spectres
de réponses inélastiques et en utilisant les modèles de comportement acceptés actuellement par la
communauté scientifique, à savoir ceux de : Takeda, Allahabadi et Powell, modèle Q de Saïdi et
Sozen [Mehdi 1982] [Takeda et al. 1997], et à travers une procédure d’intégration temporelle
diversifiée (méthodes de Newmark, de Houbolt, de Park, de Wilson, ou de Collocation), un outil
(logiciel) a été développé.

3. MODELE DE COMPORTEMENT DE LA STRUCTURE

Les structures sujettes à des séismes sévères développent des déformations dépassant la limite
élastique. Les déformations inélastiques dépendent de l’intensité de l’excitation sismique et des
caractéristiques de chargement et déformation de la structure.

Le modèle d'hystérésis force-déplacement de Takeda avec dégradation de la rigidité [Takeda et al.


1997] est utilisé dans la modélisation de notre structure. Ce modèle a pour objectif principal de
traduire la dissipation observée aux niveaux des boucles d'hystérésis formées par les grandeurs
globales représentées par la relation entre l'éffort tranchant le déplacement des structures en béton
armé. Ce modèle comprend une loi de chargement et de déchargement avec dégradation. le
comportement dynamique de la structure est ainsi modélisé par un système à un seul degré de liberté
représentant la structure complexe dissociée en éléments simples. L'équation du mouvement d'un tel
système est donnée par la relation suivante:

  Fs (u ) 
u 1  2 1 1 u 1   1 x g ( t ) (3)
M1
Avec: 1est l'amortissement du premier mode, 1 est la pulsation du premier mode, M1 la masse
généralisée du premier mode, Fs(x) est la rigidité variable et 1 est le facteur de participation modal.

A ce titre, le comportement cyclique est défini par trois paramètres r, α et β, qui apportent beaucoup
de souplesse pour la modélisation de comportements complexes. Comme on peut le voir sur la figure
3 qui indique l'influence des ces trois paramètres sur le comportement non linéaire de la structure.
a) b) c)
2.5 1.5 1.5

r =0 %  = 0,0
2
r = 10 %  = 0,0  = 0,2
1 1 = 0,4
r = 30 %  = 0,2 
1.5
 = 0,4

1 0.5 0.5
F, [N/m]

F, [N/m]

F, [N/m]

0.5

0 0

-0.5 -0.5 -0.5

-1

-1 -1

-1.5

-2 -1.5 -1.5
-0.06 -0.04 -0.02 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 -0.06 -0.04 -0.02 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 -0.06 -0.04 -0.02 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
u, [m] u, [m] u, [m]

Figure 3. Modèle d'hystérésis de Takeda


a) Influence du paramètre d’écrouissage sur la courbe effort-déplacement; b) Influence du paramètre
α sur la dégradation de la rigidité et c) Influence du paramètre β sur la dégradation de la résistance.

4. DIFFERENTES FORMULATIONS DE FACTEUR DE REDUCTION

L’utilisation de nouvelles méthodes permet de décrire le comportement réel de la structure, ce qui a


abouti aux formulations du facteur de réduction sur la base d’études statistiques qui ont pu donner des
valeurs plus précises de ce facteur.

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La détermination du facteur de réduction et qui dépend de la ductilité a fait l’objet de plusieurs


propositions du facteur R.

Plusieurs formulations on été faites pour exprimer le facteur de réduction R . Les modèles de facteur
de réduction s’appliquent dans l’approche du spectre élastique réduit équivalent. Ces modèles de
facteurs de réductions présentées sont les facteurs de réductions pour les systèmes élastoplastiques de
Newmark and Hall (1982), de Krawinkler et Nassar (1992), de Borzi et Elnashai (1999), pour les
systèmes élastoplastiques, bilinéaires avec dégradation des rigidités de Vidic, Fajfar et
Fischinger[Fajfar 1995] [Borzi et Elnashai 2000] [Nassar et Krawinkler 1991] [Vidic et al. 1994]. Les
effets de site ou des conditions de sol sur les équations R--Tn ont été étudiés par Miranda et Bertero
[Miranda et Bertero 1994]. D’autres facteurs de réduction existent dans la littérature entre autre le
modèle d’Arias et Hidalgo. D’autres modèles basées sur l’hypothèse de l’énergie équivalente d’un
comportement hystérétique, au lieu de la ductilité. Ces modèles s’appliquent dans l’approche du
spectre élastique réduit équivalent.

La figure 4 présente quelques propositions de facteurs de réduction de différents auteurs:


7

µ = 2
µ = 3
6
µ = 4
µ = 5
µ = 6
5

1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T, [sec]

a) Newmark et Hall (1982)


6

5.5
µ = 2
µ = 3
5
µ = 4
4.5
µ = 5
µ = 6
4

3.5

2.5

1.5

1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

T, [sec]

b) Hidalgo et Arias
7

µ = 2
µ = 3
6 µ = 4
µ = 5
µ = 6
5

1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T, [sec]

c) Vidic, Fajfar et Fichinger


Figure 4. Différentes propositions du facteur R.

La théorie du facteur de ductilité qui est basée sur l’hypothèse de l’équivalence des déplacements
maximums d’un système à un seul degré de liberté à comportement inélastique et celui d’un

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oscillateur similaire à comportement élastique linéaire ; Conduit à la définition d’un facteur de


comportement R qui coïncide substantiellement avec la ductilité globale, à moins que, celle-ci ne soit
pas limitée par les mécanismes de ruine locaux.

5. VARIATION DU FACTEUR DE COMPORTEMENT EN FONCTION DE LA DUCTILITE

Les figures 5 montrent la variation du facteur de comportement en fonction de la ductilité pour des
valeurs constantes de la période déterminées à partir d’une procédure itérative, elles sont tracées pour
un amortissement =5% ; r= 0 ; =0 et =0. Pour une valeur fixe de la ductilité, on tire la valeur du
facteur de comportement correspondante qui va être utilisée pour l’obtention des différentes réponses
inélastiques en terme de déplacement, vitesse et accélération.

Figure 5. Variation du facteur de comportement en fonction de la ductilité

6. VARIATION DU FACTEUR DE COMPORTEMENT EN FONCTION DE LA PERIODE

Les figures suivantes présentent la variation du facteur de comportement en fonction de la période


propre T pour différentes valeurs du facteur d'écrouissage r pour un amortissement =5%.

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7 7
r = 0 % r = 0 %

=1,5 =2
r = 10% r = 10%
6 6
r = 30% r = 30%
r = 50% r = 50%
r = 70% r = 70%
5 5
r = 90% r = 90%

4 4

R
R

3 3

2 2

1 1

0 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T [sec] T [sec]

Figure 6. Variation du facteur de comportement en fonction de la période

L’analyse des figures montre que le facteur de comportement prend la valeur de la ductilité quand
l’écrouissage augmente. Ceci est clairement illustré par les courbes de la figure 6 pour lesquelles le
facteur de comportement prend la même valeur que la ductilité pour un facteur d’écrouissage de 90%.

8. CONCLUSION

Dans le cas de sollicitation sismique de forte amplitude, il est nécessaire de réaliser une analyse non
linéaire de la réponse de l’ouvrage, car il n’est pas réaliste de considérer que son comportement reste
dans le domaine linéaire pour ce type de séisme.
L’étude de certains paramètres qui influencent le comportement non linéaire des structures nous a
permis de tirer les conclusions suivantes :

 Le comportement sismique non linéaire des structures dépend essentiellement de leur


ductilité.
 La ductilité d'une structure dépend de manière significative du taux d’amortissement de
cette structure.

Dans les codes de calcul la non linéarité du comportement n’est prise en compte qu’à travers le
coefficient de comportement.

La détermination de ce facteur présente une certaine difficulté car dépendant de plusieurs paramètres
(type de matériaux, types de contreventement, ...). Toutefois un coefficient de comportement global
est retenu dans le calcul classique.

L’observation qui peut être effectué concernant les codes est d’acrédir l’idée que la phase de calcul
constitue la partie la plus importante dans la conception parasismique. Or, il suffit de réfléchir à la
notion du facteur de comportement et à la manière dont ses valeurs sont estimées pour se rendre
compte qu’une telle idée est loin d’être suffisante.

Le calcul élastique avec l’introduction du coefficient de comportement même s’il constitue un progrès
par rapport aux autres méthodes, reste un calcul approché et vise essentiellement a fournir une
procédure de dimensionnement plutôt qu’une image du comportement réel.

REFERENCES

Borzi B. et Elnashai A. 2000. Refined force reduction factors for seismic design. Engineering
structures, Vol. 22, N° 10, pp. 1244-1260.

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