Vous êtes sur la page 1sur 9

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE Ministère de l’Enseignement Supérieure

et de la Recherche Scientifique

Union – Discipline - Travail Ecole Normale Supérieure d’Abidjan

UE : ENVIRONNEMENT

VIE SCOLAIRE

CAP/PL SVT
I- GENERALITES

I-1- Vie scolaire


La « vie scolaire » est l’ensemble des conditions mises en place dans l’établissement pour
faciliter la vie des élèves, leur travail et leur éducation. Elle contribue à la formation progressive
de la personnalité des élèves et à la création des conditions d’un climat propice à
l’enseignement. La Vie Scolaire prend une part importante de la vie de l’élève. Elle recouvre
tous les moments où l’élève n’est pas en classe, encadré par un professeur : arrivée et départ,
déplacements dans le collège, récréation, …
La vie scolaire c’est tout ce qui se passe dans l’établissement, sauf ce qui se passe dans les
classes quand il y a transmission des connaissances, mais elle inclut les actions pédagogiques
de soutien et d’approfondissement. La vie scolaire représente la vie culturelle et éducative de
l’établissement et d’ailleurs sa mission consiste à l’animer et à servir de relais à l’action
culturelle. La vie scolaire est la vie des communautés éducatives que forment les écoles.
L’action éducative concerne tous les personnels de l’établissement. Elle est indissociable de
l’action pédagogique. Les deux formes d’actions ne sont que les dominantes d’une action
globale qui vise essentiellement au plein épanouissement des élèves.
La vie scolaire prend en compte entre autres :
- L’emploi du temps, le contrôle du travail
- La discipline des élèves, la tenue
- La surveillance, la protection du milieu scolaire
- La sécurité des élèves
- Les activités socio-éducatives
- L’internat
- Les sorties pédagogiques et les voyages collectifs
- La coopérative, les clubs, les associations sportives
- Les échanges scolaires
- La lutte contre la drogue et la toxicomanie
- L’information sexuelle et les grossesses en milieu scolaire
- La santé scolaire….
I-2- Santé de la reproduction et Education sexuelle des adolescents
La santé de la reproduction des adolescents et des jeunes présente depuis plus d’une décennie
un intérêt majeur dans le monde de la recherche sociodémographique en Afrique sub-
saharienne. Elle est une des composantes clés des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD) et occupe actuellement une place de choix dans l’agenda des Objectifs
de Développement Durable (ODD) pour l’après 2015 (ONU 2014). On entend par Santé de la
reproduction, le bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine,
pour tout ce qui concerne l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas
seulement l’absence de maladies ou d’infirmités…
L’éducation sexuelle des adolescents et jeunes est la responsabilité de tous. Tous les adultes
sont donc concernés par l’éducation de ces jeunes gens, en particulier de la jeune fille. Le
système éducatif est le plus concerné par ce problème, car les adolescents scolarisés passent
plus de temps à l’école que dans les autres lieux.
En Côte d’Ivoire, des études révèlent que les adolescentes contribuent non seulement pour 16%
à la fécondité totale mais aussi leur taux de fécondité est de 111 pour mille. En outre avant 15
ans, 19% des adolescentes ont une vie procréative. Ces chiffres reflètent la triste réalité : les
grossesses des adolescentes parmi lesquelles des élèves constituent un véritable problème face
auquel nul ne doit rester indifférent.

II- GROSSESSES EN MILIEU SCOLAIRE


La grossesse est l’état d’une personne enceinte, ce qui est la conséquence normale de rapports
sexuels non protégés dans une période favorable ou d’une mauvaise utilisation des
contraceptifs. La grossesse est normalement un événement heureux pour celle qui la porte car
elle fait d’elle une future maman et à son auteur un futur papa. Mais le phénomène de grossesse
en milieu scolaire est tout particulier, car elle est souvent non désirée. On parle de grossesse
précoce lorsque la future maman est mineure (moins de 18 ans). La grossesse précoce est celle
qui a lieu avec des adolescentes avec des conséquences sur la vie des adolescentes, des auteurs,
des parents et de tout le système éducatif.
Les grossesses en milieu scolaire constituent une vive préoccupation dans beaucoup
d’établissements scolaires en raison du nombre important de cas recensés chaque année. Le
Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) de Côte d'Ivoire annonce avoir documenté sur
la période de septembre 2021 à mai 2022, à travers le pays, 3 409 cas de grossesses en milieu
scolaire.
Ce phénomène est devenu tellement préoccupant avec son lot de conséquences néfastes sur la
santé et le devenir de la jeune fille qu’il devrait mobiliser toute la communauté éducative. Les
questions relatives à la santé de la reproduction sont aujourd’hui au cœur des enjeux de
développement. En effet, les grossesses en milieu scolaire entravent l’atteinte des Objectifs du
Millénaire de Développement (OMD) qui stipulent qu’il faut donner à tous les enfants sans
distinction de sexe la possibilité d’achever leur cursus scolaire.

II-1-LES PRINCIPAUX FACTEURS FAVORISANT LES GROSSESSES EN MILIEU


SCOLAIRE
Les facteurs explicatifs des grossesses en milieu scolaires sont de plusieurs ordres :
II-1-1- Les facteurs liés aux élèves
➢ De nombreuses filles ne maîtrisent pas leur cycle menstruel. Ainsi elles contractent
facilement des grossesses à la suite de rapports sexuels non protégés. D’autres en revanche
utilisent des moyens de contraception comme les pilules. Malheureusement ces pilules sont
quelquefois périmées ou mal prises.

➢ La curiosité et la découverte du plaisir sexuel poussent certaines élèves à avoir des


partenaires multiples. Le multi partenariat découlant de la quête effrénée de plaisir charnel
entraîne non seulement des infections sexuellement transmissibles mais aussi des grossesses
non désirées.

➢ Le port de vêtements indécents expose fortement les filles au regard des prédateurs qui
n’hésitent pas à leur faire des avances qu’elles acceptent volontiers afin de satisfaire leurs
besoins pécuniaires. La part de la pression des pairs, de la mauvaise compagnie qui a pour
corollaire l’abus d’alcool n’est pas négligeable car certaines filles subissent l’influence de leurs
camarades. Elles n’ont pas la capacité d’y résister parce qu’elles veulent paraître comme les
autres. Du coup, elles adoptent des comportements de déviance pouvant aboutir à des cas de
grossesses.

II-1-2-Les facteurs liés aux parents


➢ La démission des parents est l’une des causes majeures des grossesses. Certains parmi
eux ne surviennent pas aux besoins élémentaires de leurs progénitures (nourriture, vêtements,
santé, scolarité…). Se sentant abandonnées et sans ressources, les filles sont livrées à elles-
mêmes et elles acceptent les avances du premier venu qui peut satisfaire leurs besoins
immédiats. A la limite, elles se prostituent.

➢ Certains parents dans l’éducation de leurs enfants reproduisent celle qu’ils ont eux-
mêmes reçue : la sexualité est un sujet tabou. Ils n’osent donc pas l’aborder avec leurs propres
enfants. Pour s’informer, ceux-ci ont recours à d’autres sources qui ne sont pas toujours les
mieux indiquées.

➢ Il arrive parfois que les relations entre les parents et leurs enfants en période de crise
d’adolescence soient difficiles. Soit les parents sont trop sévères auquel cas l’enfant se détourne
d’eux et se confie à des personnes extérieures qui ne sont pas forcément des modèles ; soit c’est
le laisser- aller, et l’enfant fait ce qu’il veut. La communication parents enfants est donc
primordiale.

II-1-3-Les facteurs culturels


➢ Certains parents, en zone rurale surtout, ont une perception négative de l’école. Pour
eux, les filles sont faites pour fonder un foyer, s’occuper de la maison et procréer. De ce fait,
ils répugnent à scolariser leurs filles. Quand bien même ils se résignent à le faire, l’inscription
de la fille est tardive. Elle se fait généralement à un âge avancé, au-delà de l’âge officiel
d’admission au cours préparatoire première année (CP1) qui est de six ans. Inscrite tardivement
à l’école, la fille parvient en fin de cycle primaire à l’âge pubertaire (13, 14, 15 ans). Non
seulement elle fait l’objet de convoitise, ce qui l’expose aux grossesses mais elle a surtout eu le
temps d’être conditionnée à devenir femme au foyer.

➢ Dans certaines zones, la pratique des mariages précoces favorise les grossesses chez les
filles scolarisées. Tout en étant mariées, elles continuent d’aller à l’école. Une grossesse peut
donc survenir à tout moment parce qu’elles doivent accomplir le devoir conjugal.
➢ L’encouragement à la natalité précoce (soucieux de devenir grand –parents, des parents
incitent leurs filles à faire un enfant) et les rites marquant la puberté des filles (« lavage des
filles » chez les Akan) sont autant de facteurs explicatifs des grossesses en milieu scolaire.

II-1-4- Les facteurs économiques


Depuis plus d’une décennie, la Côte d’Ivoire est confrontée à une crise économique aiguë qui
s’est amplifiée avec l’avènement de la crise politique en 2002. Cette mauvaise conjoncture a
une répercussion négative aussi bien sur les investissements de l’état dans les secteurs sociaux
que sur le pouvoir d’achat des ménages.
-Au niveau de l’Etat
La situation économique délétère va agir sur les investissements de l’Etat (éducation, santé).
Sur le plan scolaire, l’Etat n’a plus les moyens de construire les écoles et les établissements
secondaires en nombre suffisant comme il le faisait par le passé. Face à la demande d’éducation
de plus en plus forte, demande supérieure à l’offre d’éducation, les structures d’accueil sont
dépassées et les élèves se retrouvent loin de leurs parents. Nul n’ignore le rôle social joué par
les internats dans le système éducatif. Mais l’Etat, au lieu de les multiplier pour satisfaire les
demandes, s’est vu obligé de les supprimer pour faire face à la crise économique. Cette
suppression des internats a eu pour conséquence l’aggravation de la situation des élèves n’ayant
pas de parents dans les villes où ils vont à l’école. Ainsi, se pose le problème d’encadrement
des élèves qui se voient obligés de trouver des structures d’hébergement de fortune où filles et
garçons sont livrés à eux-mêmes. Ils se débrouillent comme ils peuvent pour se nourrir.
Il faut aussi mentionner sur les causes des grossesses précoces, l’insuffisance de programme
d’appui-assistance aux jeunes filles scolarisées par les services compétents et le manque de
moyens des médico-scolaires (disponibilité des moyens de contraception) pour prévenir les
grossesses en milieu scolaire.
-Au niveau des ménages
La paupérisation des ménages ne permet pas aux parents de faire face aux dépenses scolaires
de leurs enfants. En effet, en raison de la crise économique persistante, de nombreuses
entreprises ont dû fermer. Les travailleurs se retrouvent au chômage. Même ceux qui ont la
chance d’être en activité subissent les effets de la cherté de la vie.

II-1-5-Les facteurs liés aux NTIC et aux médias


➢ La presse écrite et la télévision ont leur part de responsabilité dans l’aggravation de cette
situation. En effet, il n’est pas rare de trouver des journaux, des clips ou des films présentant
des scènes obscènes avec des commentaires tendancieux. D’autres vont jusqu’à exhiber
certaines parties du corps comme un appel à l’excitation et une incitation à la dépravation.

➢ On constate aussi un développement anarchique des cybers café très fréquentés par les
jeunes. En ces lieux, ils ont accès à toutes sortes d’images leur procurant du plaisir (photos,
films pornographiques, etc.). La fréquentation régulière de ces endroits conduit bon nombre de
jeunes filles à adopter des comportements qui peuvent leur porter préjudice.

➢ L’utilisation des téléphones portables facilite les contacts des jeunes gens avec les filles.
Ainsi les échanges tournent souvent autour de sujets relatifs au sexe. Ce qui aboutit à la longue
à des cas de grossesses précoces.

II-1-6-Les facteurs institutionnels


L’école en tant qu’institution ayant pour missions de transmettre les savoirs, d’éduquer et de
favoriser l’insertion dans le tissu social est régie par des règles. Les dysfonctionnements ou
l’absence de ces règles peuvent la mettre à mal. Jusqu’à une période récente, aucun code de
bonne conduite réglementant les relations entre les élèves eux-mêmes et entre les élèves et les
personnels d’encadrement n’était disponible dans le système éducatif. Par exemple en cas de
harcèlement sexuel, l’élève ne sait pas à qui se référer. En effet, certains enseignants, conscients
de leur influence sur les élèves, particulièrement les filles, abusent de leur pouvoir en les
menaçant de leur donner de mauvaises notes si elles n’accèdent pas à leur demande.
Même si l’élève a le courage de se plaindre, l’administration scolaire est désarmée puisque ne
disposant d’aucun texte réglementaire lui permettant d’agir légalement.
Par ailleurs, l’absence de toilettes réservées exclusivement aux filles et séparées de celles des
garçons dans certains établissements peut favoriser les relations sexuelles entre les élèves filles
et garçons.

II-2- LES AUTEURS DES GROSSESSES


Les auteurs des grossesses proviennent des différentes couches de la société depuis les plus
nantis aux plus modestes. Leur motivation, dans la plupart des cas, est plus la recherche effrénée
du plaisir que le désir d’avoir un enfant. Nous en concluons que c’est donc accidentellement
que ces grossesses surviennent. Les études menées, ont montré que les auteurs peuvent être
classés en quatre groupes.
II-2-1-Les élèves garçons
Les élèves garçons sont des camarades d’écoles des filles. Ils sont tous également dans la même
situation d’apprentissage. A ce titre un type de rapport s’établit entre eux pour des échanges
dans le cadre de groupes de travail. Il naît alors des affinités pouvant conduire malheureusement
à des relations plus intimes. Notons que cette couche représente la plus forte proportion des
auteurs de grossesses en milieu scolaire.
II-2-2-Les enseignants et autres encadreurs
De par leur fonction, les enseignants et les agents de l’administration scolaire sont les adultes
ayant le plus de contacts directs avec les jeunes filles en situation d’apprentissage (cinq jours
sur sept). Ils détiennent un pouvoir d’autorité et les instruments de réussite scolaire des élèves.
Certains d’entre eux n’hésitent pas à les utiliser abusivement en faisant subir un chantage aux
filles auxquelles ils font des avances. Face à cette situation de faiblesse, elles se voient obligées
de céder à cette pression.
Accusés à tort ou à raison, les enseignants ne constituent pas la majorité des personnes
impliquées dans les situations de grossesses en milieu scolaire.
II-2-3-Les gens de petits métiers
Les hommes et jeunes gens exerçant dans le secteur informel c'est-à-dire chauffeurs, gérants de
cabines téléphoniques, vendeurs de friperies, mèches, couturiers etc… constituent la majeure
partie des personnes coupables des grossesses en milieu scolaire. Leur implication semble plus
importante que celle des autres couches socio-professionnelles. Du fait de l’exercice de leurs
métiers dans la rue, ces personnes se frottent régulièrement aux populations, notamment aux
jeunes filles. Dans la plupart des cas, ces dernières se trouvent dans des situations de besoins
de premières nécessités. C’est donc la recherche de la satisfaction de ces besoins qui les pousse
dans les bras de ces individus.
II-2-4-Autres travailleurs

Dans ce groupe, tous les travailleurs, qu’ils soient du secteur public ou privé sont concernés.
Au niveau des agents de l’état, les gendarmes, les policiers, les militaires, etc., communément
appelés corps habillés, les autres fonctionnaires font partie des auteurs des grossesses en milieu
scolaire. Ces travailleurs profitent de la naïveté et de la cupidité des filles en leur proposant la
satisfaction de leurs différents besoins. Mais derrière cette générosité flatteuse se cache souvent
le désir d’avoir des relations intimes avec ces jeunes filles.

II-3- Les conséquences des grossesses précoces

II-3-1) Les conséquences au niveau de la mère


❖ Sur le plan sanitaire
- Une grossesse difficile ;
- Un accouchement prématuré ;
- Un accouchement difficile (avec mise en place de forceps) et ses séquelles ;
- Un risque de stérilité lié à l’interruption volontaire et clandestine de la grossesse ;
- Des troubles ou maladies obstétricaux tels que la fistule obstétricale et l’hémorragie ;
- Problèmes psychiques liés aux regards malveillants de l’entourage (surtout pour les jeunes
filles) ;
- La mort suite aux complications de la grossesse et de l’accouchement.

❖ Sur le plan psycho-social

-Risque d’abandon du bébé ou d’infanticide ;


-Perte d’estime de soi ;
- Prostitution pouvant exposer aux IST y compris le VIH/ SIDA ;
-Rejet par la famille et la communauté (une déception des parents, surtout ceux des jeunes
filles) ;
- Mariage forcé ou difficile ;
-Destruction des projets de vie et perte de repères ;
-Maintien de la pauvreté (les charges supplémentaires liées au bébé accentuent les soucis
financiers des parents).

❖ Sur le plan scolaire

- Baisse ou absence de rendement ;


- Abandon des études de façon périodique ou définitive.
II-3-2) Les conséquences au niveau du bébé

Un bébé né d’une mère adolescente peut être confronté aux difficultés suivantes :
• retard dans la croissance (physique, mental),
• immaturité de certains organes tels que les poumons, le cerveau et le tube digestif,
• problèmes de prise en charge en cas de maladie,
• malnutrition,
• problèmes liés à l’éducation de l’enfant.
NB : Au niveau du père, il peut y avoir un risque d’emprisonnement s’il est majeur. Il peut
aussi y avoir le refus de la paternité par peur ou influence des autres ; le renvoi de la maison
paternelle et abandon de l’école pour la recherche de travail pour subvenir au besoin de la mère
et de l’enfant.

II-4- Stratégies de lutte contre les grossesses en milieu scolaire


La lutte contre les grossesses en milieu scolaire passe par les stratégies suivantes :
II-4-1-La sensibilisation :
La sensibilisation demeure de loin la voie la mieux indiquée pour réduire de façon drastique le
nombre de filles en grossesse en milieu scolaire. Des actions sont entreprises à travers des
campagnes de sensibilisation par les autorités au plus haut niveau pour enrayer ce mal. Les
médias (journaux, télévision, radio) en ont fait écho. Cette approche du problème produit des
résultats encourageants. Nous pouvons citer :
- La contribution des directions centrales : A la DPFC, des fiches de cours ont été
élaborées et des leçons de vie dispensées aux élèves. A la DMOSS, des conférences ont été
organisées. Il y a la formation des élèves éducateurs de pairs. Quant à la DVS, elle a suscité la
création de plusieurs clubs dans les établissements en vue de l’encadrement des élèves
(animation, théâtre scolaire, santé, hygiène, sport, gouvernement d’enfants).

- La mise en place des clubs de mères d’élèves filles (CMEF) dans les différentes régions
permet non seulement la promotion de la scolarisation des filles mais aussi le suivi de leur
cursus scolaire.
II-4-2- Les mesures sanitaires et administratives
❖ Les mesures sanitaires
- les médico-scolaires
- les infirmeries des établissements
- les visites médicales dans les écoles
❖ Les mesures administratives
-l’élaboration de textes réglementaires de bonne conduite
-l’élaboration de textes juridiques
II-4-3- La mise en place d’un cadre juridique pour la protection des filles
La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 stipule dans son article premier que
« tous les êtres humains naissent égaux en dignité et en droits ». En ce qui concerne les femmes
et particulièrement les élèves, les filles devraient bénéficier d’une protection spéciale. Il faut :

- Légiférer en matière de sanctions relatives aux grossesses en milieu scolaire.

- Modifier des textes administratifs relatifs aux grossesses en textes juridiques pour
promulgation en lois
- Veiller à l’application effective des sanctions prévues par la loi.

Vous aimerez peut-être aussi