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un exemple classique
de crise tragique,
individuelle et familiale
Dès sa première apparition
sur scène, Phèdre dit vouloir
mourir pour échapper à sa
passion dévorante et interdite
pour son beau-fils Hippolyte,
le fils de son mari Thésée, roi
d’Athènes
La rumeur de la mort de
Thésée libère Phèdre qui finit
par déclarer sa flamme au
chaste Hippolyte qui rejette
ce feu qui lui fait horreur.
● 1er mvt : “Les moments me sont chers [...] un oeil profane, incestueux.”
L’aveu urgent d’un amour coupable
● 2e mvt : “Le ciel mit dans mon sein [...] un supplice trop doux.”
Phèdre, victime d’un destin subi
écoutez−moi, Thésée,
impératif présent souligne cette urgence, Ph sollicite avec détermination l’attention de son mari qu’elle interpelle. Avant d'expirer,
elle veut rétablir la vérité.
"elle s'en est punie" : mort ici choix assumé lié au remords de la nourrice
Phèdre évoque sa colère "fuyant mon courroux" dissimulant sa complicité (elle n'a rien fait pour dissuader Oenone
au contraire, acte II, scène 4, " fais ce que tu voudras, je m'abandonne à toi/ dans le trouble où je suis, je ne peux rien
pour moi" En gardant le silence , Phèdre a une part de responsabilité.
Euphémisme qui désigne le suicide par noyade d’Oe “elle a cherché dans les flots” est balayé par la périphrase avec
oxymore « supplice trop doux », qui souligne ………….
3e mouvement
l’agonie d’une héroïne tragique qui ne trouve d’issue que dans la mort
évocation de la 1e tentative de suicide : qd elle a demandé à Hippolyte de la tuer de son épée (voir le symbole, double) >
métonymie traditionnelle du fer = arme blanche + métaphore filée avec trancher le fil du destin = tuer //Racine≠Sénèque
-Phèdre s’y donne la mort avec une épée