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Acte I, scène 3
Fondant un idéal de clarté et de rigueur, le XVIIème siècle vivra sous le règne de Louis
XIV l’épanouissement du monde théâtral. Racine en consacrera dans ce sens l’apogée
puisqu’en se pliant aux règles classiques, il transposera dans sa société des mythes antiques
qui ne manqueront pas de toucher ses contemporains en inspirant souvent l’horreur et la
pitié du spectateur. Ainsi, il emprunte à Sophocle et Euripide le sujet de Phèdre, tragédie
qu’il créera en 1677. L’héroïne, épouse de Thésée, est l’objet d’une malédiction ancestrale
qui lui fera ressentir un amour incestueux et ravageur envers son beau-fils Hippolyte. C’est
une passion dont elle fera l’aveu dans une longue tirade que nous avons à étudier et qui est
extraite de la scène 3 de l’acte I. Elle y raconte les circonstances de cette passion ainsi que
les vains efforts qu’elle a fournis pour s’y soustraire. Il serait alors intéressant de se
demander comment l’aveu de Phèdre nous fait osciller entre la terreur et la pitié.
Les mouvements du texte :
Mouvement1 : du vers 1 au vers 10 : Les effets ravageurs de la première rencontre
Mouvement 2 : du vers 11 au vers 22 : Une résistance inutile