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DROIT DES AFFAIRES EN AFRIQUE

PLAN DETAILLE

THEME : LE DROIT OHADA EN AFRIQUE


Plan détaillé
Introduction
I. L’OHADA, un droit des affaires africain
A. le caractère restreint de l’OHADA
B. la finalité du droit OHADA

II. Un droit des affaires en AFRIQUE


A. Les origines occidentales de l’OHADA
B. Les problèmes d’inadaptation
Conclusion
Bibliographie

Liste des participants

Noms et prénoms des participants filières statuts


GUEKOUM KAMGANG VANELLE BELVRA CF chef
MAKOMI NADINE PATRICIA RH participante
SITCHA ORNELLA FORTUNE Mkt Participante
BALLA CLAUDE INES CE Participante
DJAGUE MAGIALA JOVANA CI participante

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DROIT DES AFFAIRES EN AFRIQUE

INTRODUCTION

Le droit des affaires en Afrique a pour principale source l’acte uniforme


OHADA (organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires)
entré en vigueur le 01 JANVIER 1998 et révisé le 30 JANVIER 2014.Ainsi
plusieurs institutions montrent que ce dernier a des impacts bien que positifs
que négatifs en Afrique d’où notre thème LE DROIT DES AFFAIRES EN
AFRIQUE : l’OHADA est-il un droit des affaires en Afrique ou un droit des
affaires africain ? Il sera question pour nous au cours de notre devoir de
présenter tour à tour le caractère restreint de l’OHADA, la finalité de celui-ci,
ses origines occidentales, et enfin insister sur les problèmes d’inadaptation en
AFRIQUE.

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I. L’OHADA, un droit des affaires africain

Créée en 1998 a l’initiative du juge KEBA Mbaye ancien premier vice-


président de la cour internationale de justice de la HAYE ; père
fondateur de la reforme ohada, l’association pour l’’unification du droit
en Afrique a pour objet dans un cadre strictement bénévole d’œuvres à
la mobilisation de ses états membres.

A. Caractère restreint de l’ohada

En terme d’états touchés, l’OHADA ne touche que 17 pays francophones


(Afrique centrale et Afrique de l’ouest) dont un droit purement
francophone. Egalement, dans le caractère harmonisé  de l’ohada, il en
ressort qu’il ne tient pas compte des différents de chaque pays. Ce
dernier n’est pas un droit communautaire donc étant considéré
commun, il est intégré au système juridique national de chaque état
membre et pourrait avoir des limites étroites. Exemple : en cas de
conflit entre un état membre et un qui ne l’est pas quelle juridiction sera
appliqué ?
L’OHADA est un droit spéciale outre il subit en ce domaine la
concurrence d’autres organisations d’intégration juridique qui par un
choix des matières à uniformiser et des créations d’organes nouveaux
soient restreints. Les langues de travail de l’OHADA sont le français,
l’anglais, l’espagnol et le portugais. L’adhésion est ouverte à tout états
membre de l’union africaine ; les 17 ETATS membre sont le Cameroun,
Benin, Burkina Faso, Comores, Congo, cote ivoire, Gabon, guinée, guinée
Bissau, guinée équatoriale, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, RCA, et la RDC.
Comme toute source du droit appartenant au système juridique interne,
le traité OHADA est inferieur a la constitution.

B. les finalités du droit OHADA


La finalité poursuivie du droit OHADA est de transformer à termes l’espace
OHADA en un nouveau pô le de développement.

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L’OHADA est ainsi conçu comme un outil à la fois au service de la performance


des entreprises et de l’émergence d’un vaste marché. Cette finalité doit
nécessairement se conjuguer avec l’idéal de justice au cœur et au centre du
droit General. Le droit OHADA entend ainsi rechercher un équilibre entre
l’exigence d’attractivité économique et l’impératif de la sécurité juridique. Les
interrogations sur cette équilibre retiendront spécialement l’attention dans le
présent colloque. L’enjeu est majeur, car il s’agira de mettre en relief le rô le du
droit OHADA dans la création de la richesse et la croissance économique, mais
en même temps évaluer sans complaisance et dans une approche
pluridisciplinaire les résultats atteints en 20 ans afin de poser le cas échéant
les bases nouvelles nécessaire a cet équilibre entre attractivité économique et
sécurité judiciaire.
Nous pouvons ainsi dire que sa finalité est d’harmoniser le droit des affaires en
Afrique afin de garantir au niveau de ses états membres une sécurité judicaire
et économique pour les investisseurs et les entreprises et ainsi propulser le
développement économique créant un vaste marché intègre faisant de
l’Afrique un « un pô le de développement ».

II. Un droit des affaires en AFRIQUE

A. Les origines occidentales de l’OHADA

Créée par le traité de PORT LOUIS du 17 OCTOBRE 1993(révisé au


QUEBEC CANADA le 17 OCTOBRE 2002), l’OHADA est une
organisation internationale de plein exercice, dotée d’une
personnalité juridique internationale, qui poursuit une œuvre
d’intégration juridique entre les pays qui en sont membres.
Le droit originaire du traité de l’OHADA applicable au sein des
sociétés africaines de cet espace, manifeste actuellement des
pesanteurs liées a son enracinement culturel non africain. En effet,
les sociétés africaines signataires de ce dit traité ont décidés en 1993
d’élaborer en droit commun des affaires simple, moderne et adapté
pour faciliter le développement économique.

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Cependant, la démarche empruntée à cet effet est confuse. D’une part


l’option pour l’uniformisation, au mépris de l’harmonisation
attendue des phénomènes culturels africains et d’autres part la
transposition des sociétés africaine des model juridique
occidentaux ,notamment les pratiques du droit international ,amène
a douter de l’inspiration africaine du droit OHADA .un quart de siècle
après ,son bilan n’est pas flatteur et ne permet pas de préjuger de la
satisfaction des objectifs du traité .en outre ,la révision du traité a
Québec en 2008 par un meilleur encrage culturel africain de ses
normes révèle indubitablement l’intérêt d’assoir l’essence culturel
du droit.

B. Les problèmes d’inadaptation


La mission de l’OHADA est de créer un droit des affaires uniforme applicable de la
même façon dans tous les Etats parties. S’il est aisé d’admettre ce principe, sa
mise en œuvre apparait problématique aussi bien dans l’élaboration que dans
l’application de ce droit.
 La problématique de l’élaboration des Actes uniformes
Cette problématique se situe sur deux plans : celui du choix des matières à
uniformiser et celui de la procédure d’élaboration.
 Le choix des matières à uniformiser
 Le complément pénal du droit des affaires OHADA
Il faut, en premier lieu, déplorer que le droit pénal des affaires de l’OHADA soit
incomplet du fait de l’interdiction qui est faite par le Traité à cette organisation
d’édicter les sanctions pénales des délits qu’elle définit sans les réprimer (article 5,
alinéa 2). Cette anomalie est très regrettable pour trois raisons au moins :
– D’autres organisations d’intégration juridique (OAPI ; CIMA ; UEMOA ;
CEMAC …) n’ont pas eu les mêmes réticences ;
– En cas de pourvoi en cassation portant sur une infraction pénale du droit
des affaires OHADA, celui-ci sera divisé entre la CCJA qui appréciera si le
délit est constitué́ et la Cour de cassation nationale pour ce qui est de
légalité́ de la sanction ; c’est là un résultat absurde sauf si l’interprétation de

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l’article 14 alinéa 3 in fine conduit à une inter- diction pour la CCJA de


connaitre de toute décision pénale et non seulement de celles appliquant
des sanctions pénales ;
– enfin, de nombreux Etats n’ont pas encore édicté les sanctions pénales du droit
pénal OHADA, si bien que ce droit pénal est inefficient dans ces pays.
 La délimitation du champ d’uniformisation
Malgré́ la formule largement “compréhensive” (mais pas forcement
compréhensible ni exhaustive) de l’article 2 du Traité qui ne donne aucun critère
du droit des affaires à harmoniser et se contente de citer les matières qui, selon
les auteurs de cette disposition, entrent dans ce domaine 15, il convient de se
demander quelles sont ou doivent être les frontières du droit des affaires à
harmoniser.
 La problématique de l’application des Actes uniformes
La problématique de ce volet réside dans le suivi de l’insertion du droit uniforme
dans l’ordre juridique interne des Etats parties, dans le contrôle de son application
dans ces Etats et dans son extension à d’autres Etats que ceux composant
actuellement l’espace OHADA.
 Le suivi de l’insertion dans l’ordre juridique des Etats
L’article 10 du Traité qui décide une insertion automatique du droit uniforme dans
l’ordre juridique interne des Etats parties suffit à assurer cette insertion et à l’y
rendre applicable 25. Cependant, sur le plan pratique et pour faciliter l’application
des Actes uniformes, l’insertion doit être accompagnée de quatre opérations
utiles 26. En premier lieu, il s’agit de recenser toutes les dispositions du droit
interne qui sont abrogées par l’acte uniforme. Ensuite, tous les termes génériques
utilisés dans les Actes uniformes doivent être remplacés par les termes spécifiques
du droit national de l’Etat partie (juridiction compétente ; décision de justice
…).Troisièmement, il faut que toutes les dispositions des Actes uniformes
instituant des infractions pénales soient assorties de leurs sanctions ; celles-ci
peuvent être déterminées par renvoi aux infractions homologues si elles existent
ou, le cas échéant, créées ex nihilo par un texte spécialement pris à cet effet 27.
Chaque Etat doit faire cette démarche pour rendre effectif le droit pénal des

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affaires de l’OHADA. Enfin, lorsqu’une disposition renvoie à un texte de droit


interne, il faut identifier ou faire figurer ladite disposition dans l’acte uniforme à
l’endroit qui convient. Il est évident que le Secrétariat permanent est l’organe le
plus indiqué pour s’assurer que cette mise en conformité́ a bien été́ effectuée par
chacun.

CONCLUSION

En définitive, il était question pour nous de mettre en relief le droit des affaires
en Afrique tout en s’articulant sur le droit OHADA. Il en ressort que :
premièrement l’ohada ne touche que 17 pays francophone donc un droit
purement francophone délaissant ainsi d’autres pays, même dans son
caractère harmonisé il ne tient pas compte des différents de chaque pays.
Deuxièmement, sa finalité est d’harmoniser les règles du droit des affaires en
Afrique. En troisième plan, Con peut déduire que l’ohada est un droit copier du
code de commerce français car ne permet pas à l’Afrique (pays membres) de
se développer. Comment l’Afrique peut-elle faire pour avoir un droit commun
a tous (54 ETATS) ?

BIBLIOGRAPHIE :
 Connaissances personnelles
 Google
 Cours de droit commercial BTS
 Cours de droit des affaires licence

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