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droit juridique au
Cameroun
L a fécondité d’une réflexion sur la nécessité et enjeux du droit dans la société émise par
Foucault est assujettie à la compréhension du droit pensé par Foucault bien sûr, mais aussi et
surtout le droit pensé avec les outils conceptuels qu’il a sur l’importance normative Comme
avant lui Weber et Durkheim, sans être juriste lui-même, il a perçu l’importance de cet aspect
de la normativité sociale pour penser la façon dont un pouvoir (parmi d’autres) s’exerce sur
une société et des individus.
On peut distinguer deux principales modalités d’approche de cette problématique. Le droit est
d’une part pour Foucault l’expression par excellence de la norme étatique, il est donc le droit
objectif et plus précisément le droit public : une norme descendante, émanant d’un pouvoir
central prétendant à la souveraineté au sens fort et classique du terme, hérité de Bodin et de
Hobbes (« la puissance absolue et perpétuelle d’une république ») ;il est généralement opposé
au droit privé qui renferme d’autres branches tels que : le droit des affaires, le droit des
entreprises…. Mais le droit est aussi pensé sous la modalité du droit subjectif, donc des droits,
qui sont supposés être garantis par « l’État de droit » constitutionnel-pluraliste et le droit
naturel dans sa version moderne (celui des Bills of Rights et des Déclarations des droit de
l’homme). Chacune de ces deux modalités du droit présente à ses yeux des insuffisances et
fait l’objet d’un travail critique, que l’on pourrait formuler dans les termes suivants : trop de
droit objectif, pas assez de droits subjectifs. Ou encore : le droit objectif est un instrument de
domination, l’instrument d’un pouvoir souverain qui selon Foucault va au-delà des besoins
réels d’organisation de la société ; les droits subjectifs ne constituent pas des instruments de
garantie suffisants pour être de véritables instruments de protection des libertés individuelles
et de véritables instruments d’émancipation.
Le droit des affaires et des entreprises est régi au Cameroun par L’Ohada en cour auprès des
tribunaux
Le droit des affaires s’intéresse aux rapports que les associés d’une société peuvent entretenir entre
eux via le droit des sociétés. Le droit des sociétés offre un cadre légal (par l’intermédiaire des statuts
de société) aux associés en répartissant les pouvoirs (pouvoir du dirigeant/pouvoir des associés). Par
exemple, les décisions d’augmentation de capital ou de réduction de capital appartiennent aux
associés. Les droits sociaux (actions ou parts sociales) qu’ils détiennent leur permettent de voter et
de toucher des dividendes proportionnellement à leur poids dans le capital social de la société.
En plus du statut juridique, les associés ou actionnaires peuvent conclure un pacte d’actionnaires
ajoutant des règles contractuelles supplémentaires telles que les modalités de cessions de droit
sociaux (garantie de passif, agrément, préemption…), des procédures spécifiques en cas de conflit…
Afin d’assurer une protection supplémentaire aux actionnaires face aux aléas de gestion, certaines
sociétés (SA, parfois SAS) fonctionnent avec des organes collégiales tels qu’un conseil
d’administration (ou conseil de surveillance/directoire).
En outre, le droit des affaires vient s’immiscer dans tous les rapports commerciaux de l’entreprise au
moyen notamment du droit des contrats fixant des règles générales (formation du contrat, force
obligatoire du contrat…). Plus spécifiquement, chaque contrat est rattaché à un régime particulier, on
parle alors de contrats spéciaux. Par exemple, un contrat de vente est un contrat spécial en offrant
des garanties légales supplémentaires aux signataires (garantie des vices cachés, délivrance
conforme…).
Le droit des affaires, garant des rapports sociaux de l’entreprise s’applique selon les enjeux
environnementaux (2)
L’année fiscale
Les normes comptables sont basées sur l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en
Afrique (OHADA).
Ministère du Commerce
- A la clôture de chaque exercice le dirigeant établit et arrête les états financiers de synthèse
conformément aux dispositions de l’Acte uniforme portant sur l’organisation et l’harmonisation des
comptabilités.
- Toute modification dans la présentation des états financiers de synthèse doit être signalée dans le
rapport de gestion et, le cas échéant, dans celui du commissaire aux comptes.
La certification et l’audit
Le contrôle des comptes est réalisé par des commissaires aux comptes. Ils s’engagent à certifier la
régularité et la sincérité des états financiers de synthèse et d’assortir sa certification de réserves ou la
refuser, en précisant les motifs. Vous pouvez contacter des auditeurs externes : Deloitte,
PricewaterhouseCoopers.
L’indépendance de la justice
Le pouvoir judiciaire au Cameroun n’est pas indépendant. Il est soumis aux influences politiques.
Les étrangers ne peuvent s’attendre à bénéficier d’un procès équitable en matière juridique.
La langue de la justice
Le recours à un interprète
Le gouvernement camerounais a une politique de mise à disposition d’interprètes pour les prévenus.
Cependant, ces interprètes n’entrent en fonction que lors du procès. Ainsi, l’intégralité des étapes
avant le procès doivent se réaliser sans l’appui d’interprète. De plus, la transmission d’information
légale est toujours problématique. Le message est parfois déformé, et l’interprète ne trouve pas
toujours des mots justes pour traduire.
Lois camerounaises
Les organismes de normalisation Agence des Normes et de la Qualité L'insertion dans le réseau
international de normalisation Le Cameroun est membre de l'Organisation Internationale de
Normalisation (ISO), de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), et du Réseau
Normalisation et Francophonie (RNF). Il est également membre de l'Organisation Africaine de la
Propriété Industrielle (OAPI), de la Convention de Paris concernant la protection intellectuelle ainsi
que l'Organisation Internationale de la Propriété Intellectuelle. La classification des normes Les
normes camerounaises sont les NC, dérivées des normes françaises et internationales (ISO). La
consultation des normes on-line Les normes camerounaises ne sont pas encore disponibles sur le site
de l'ANOR. Les organismes de certification Agence des Normes et de la Qualité.
La liberté d’établissement
L’agence de promotion des investissements étrangers dans le pays permet de s’informer sur les
autorisations nécessaires à l’implantation.
Informations générales
Les banques sont ouvertes du lundi au vendredi de 7h30 à 15h ainsi que les administrations.
Les magasins sont ouverts de 9h à 12h et l’après-midi de 15h à 18h du lundi au samedi.
Ascension Mai
Assomption 15 Août
Noël 25 Décembre
Noël (les entreprises fonctionnent au ralenti durant cette période) 15 décembre au 5 janvier
La nature de la taxe
Le taux standard
Le taux réduit
Les exportations et transactions effectuées dans les zones de libre-échange sont détaxées.
Certains biens essentiels sont exemptés, notamment : les transactions relatives au transfert de
propriété de biens immobiliers et de fonds de commerce soumis à la taxe sur les transferts ou à une
taxe équivalente, à condition que ces transactions soient soumises au droit d’enregistrement ; les
transactions immobilières de tous types effectuées par des non-professionnels (si elles sont soumises
aux droits d’enregistrement) ; les droits perçus par les institutions éducatives et les universités ; les
pesticides ; les engrais et leur intrants ; la viande bovine (à l’exception de la viande importée) ; les
produits pharmaceutiques, etc. ; les ventes de produits pétroliers pour le ravitaillement des avions
des entreprises basées au Cameroun ; la fourniture d’eau et d’électricité pour la consommation
domestique jusqu’à 20 m3/mois et 220 kW/mois respectivement ; les services médicaux ; les
matériaux et équipements pour la production d’énergie solaire et éolienne ; les transports publics
urbains par bus ; les contrats et commissions sur les produits d’assurance-vie comportant un volet
épargne ; les intérêts sur les titres de créance négociables émis par l’État, les autorités régionales et
locales ; les intérêts sur les prêts de moins de 2 millions de FCFA accordés par les institutions de
microfinancement de catégorie 1.
Un droit d’accises au taux de 25% est applicable aux cigarettes, boissons, cosmétiques ou produits
dits de luxe : bijoux, pierres précieuses. Un taux réduit de 12.5% peut s’appliquer sur certaines
boissons gazeuses et également des véhicules privés dotés d’une cylindrée de 2 000 cm³. Les jeux de
hasard, y compris la lotterie, sont soumis à un droit d’accises spécifique de 15% du chiffres d’affaire.
Certaines armes et leurs composants sont également soumis à un droit d’accise de 25%.