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Droit des affaires

A : Droit des affaires


A1. Le concept de droit des affaires.
Le droit des affaires
Si la définition du terme « droit » ne soulève pas assez de
difficultés, puisqu’on peut s’accorder à le définir, dans une
acception objective, comme étant l’ensemble des règles
juridiques obligatoires, qui organisent la vie dans la société, ou
un domaine précis et les rapports qui s’y établissent
Pour le terme « affaires », qui a plusieurs significations.
Toutefois, on peut retenir celle désignant les intérêts
économiques et financiers.
En synthétisant ces éléments, on peut définir le droit
des affaires comme étant l’ensemble des règles
juridiques régissant la vie des affaires, autrement dit les
acteurs, les activités et structures économiques,
commerciales et financières et les rapports, qui
s’établissent dans ce domaine (des affaires).
Ce droit des affaires est connu également sous les
appellations de « droit économique » ou « droit de
l'entreprise », de telle sorte qu’il est perçu par certains comme
étant un ensemble de règles juridiques spéciales régissant les
actes de commerce et les relations qui s’établissent entre les
personnes, qui exercent une activité économique ; alors que
d’autres le réduisent au droit régissant la vie de l’entreprise.
on peut souligner que, le droit des affaires est une
branche multidisciplinaire, ou se réunissent plusieurs
disciplines de droit, dont le droit civil, le droit des
obligations et contrats(DOC), le droit commercial, le droit
des marchés publics, le droit du travail, le droit de la
consommation, le droit de la concurrence ,le droit de la
propriété intellectuelle, le droit pénal des affaires, le droit de
la publicité, le droit de l’informatique, le droit de la gestion
déléguée, le droit du contentieux commercial ,le droit de
l’auto-entrepreneur et autres.
 La finalité du droit des affaires
L’étude du droit des affaires revêt un intérêt capital, tant
pour les étudiants et les chercheurs universitaires, que
pour les gestionnaires, les professionnels et opérateurs du
monde économique et commercial.
C’est une matière riche et passionnante, qui permet de
s’initier aux concepts juridiques de base et
d’appréhender les règles principales, qui régissent la
constitution des entreprises et leur fonctionnement,
les procédures et les formalités légales à suivre dans
les différents domaines,
Permet de s’initier sur les rapports avec les employés, avec les
clients et autres et d’assimiler les mécanismes de règlement des
litiges et de protection des droits et intérêts des différentes
parties.
L’étude du droit des affaires permet d’appréhender les
principes de base de la gestion juridique de l’entreprise.
L'objectif recherché est de sensibiliser les futurs gestionnaires
à la norme juridique afin de leur éviter les erreurs
et les "pièges" qui pourraient être fatals.
 Les différents acteurs du droit des affaires
Les acteurs du droit des affaires sont aussi bien publics que
privés. Ils agissent tant individuellement que collectivement.
Certains ont la qualité de commerçants, alors que d’autres
sont non commerçants. Toutefois, ils accomplissent une
activité commerciale. Pour regrouper les différentes
catégories, on utilise le terme professionnel du commerce au
lieu de celui de commerçant.
 Le commerçant constitue le principal acteur du champ des
affaires
 Les sociétés qui sont également désignées sous le vocable
d'entreprises commerciales.
 Aperçu sur l’évolution historique du droit des affaires au
Maroc

Au Maroc, le premier Code de commerce marocain (inspiré du Code


Napoléon de 1807) remonte au 12 août 1913.
Il a été remplacé en 1996 par un nouveau Code (Loi N° 15-95
promulguée par le dahir du 1er Août 1996) [Bulletin Officiel du
Royaume du Maroc n° 4418 du Jeudi 3 Octobre 1996]
Ce nouveau Code a rassemblé la plupart des lois éparpillées
intéressant le commerce.
Le nouveau Code de Commerce est réparti en 5 thèmes principaux
 le commerçant ;
 le fonds de commerce ;
 les effets de commerce ;
 les contrats commerciaux ;
 les difficultés de l’entreprise.
Le droit des affaires marocain est évolutif dans le sens où il tend
à accompagner les changements intervenus dans les différents
domaines (crédit-bail, la franchise...).
Exemple:
l’évolution de la technologie et la propagation de l’usage de
l’informatique a imposé l’adoption de nouvelles lois régissant le
commerce électronique, la protection des données et autres
 Les caractéristiques du droit des affaires
 Le droit des affaires est un droit professionnel et spécial, basé
sur la bonne foi, la rapidité, la simplicité et la sécurité
Le droit des affaires est un droit professionnel et spécial. dans la
mesure où il s’applique aux professionnels, qui s’activent dans le
monde des affaires, qui se distingue par ses propres normes et
usages.
Pour répondre aux attentes des dits professionnels, il impose des
exigences de bonne foi, de rapidité, de simplicité et de sécurité
des actes et opérations effectuées.
Ce droit, il se dé marque des autres disciplines de droit
notamment civil, caractérisées par leur formalisme (exigence
de l’écrit…) et leurs lourdeurs.
 Le droit des affaires est un droit d’ordre public
il concerne les intérêts fondamentaux de l'Etat et de la collectivité,
qui impliquent le respect de lois impératives sur le territoire
national et auxquelles on ne peut déroger (Exp: morale, sécurité,
secret bancaire, durée maximale de travail …)
― Le champ d’application de ces lois, qui revêtent un caractère
obligatoire s’arrête aux frontières du territoire national.
― la compétence judiciaire marocaine est d’ordre public
et les parties ne peuvent convenir d’accorder la
En matière de commerce, il est permis aux parties qui se
trouvent sur le territoire national de recourir aux instances
d’arbitrage international en cas de litige.
A2. Les sources de droit des affaires Marocain
L’étude des sources du droit des affaires marocain sous un angle
objectiviste nous renvoie, tout d’abord, à s’interroger sur les
autorités, qui contribuent à l’élaboration de ce droit, autrement dit
quelles sont les entités détenant le pouvoir normatif en matière du
droit des affaires.
le droit des affaires est également un droit spontané, puisqu’une
partie importante des règles est l’œuvre des professionnels.
certaines règles de ce droit émanent de la religion (droit
L e support juridique régissant le monde des affaires au Maroc est
formé de règles de droit d’ordre interne et autre externe, dont
certaines sont formelles et d’autres informelles.
 Sources internes du droit des affaires marocain.
On distingue au sein des sources internes de droit des affaires
marocain celles dites formelles, dont celles de nature législative
ou réglementaire et des sources informelles, qui comprennent les
coutumes et les usages, la jurisprudence la doctrine et l’arbitrage.
La force obligatoire de ces diverses sources varie selon
I. Sources formelles.
Les sources formelles du droit des affaires sont des sources
essentiellement écrites . Elles sont de nature législative et
réglementaire
 Sources de nature législative.
• La Constitution.
• La loi
Les lois constituent une source très importante des dispositions du
droit des affaires.
Entre autres lois les plus importantes régissant le domaine des
affaires figure
• Dahir n° 1-96-83 du 15 rabii 1417 (1 er août 1996) portant promulgation de la loi n° 15-95 formant
code de commerce (B.O 3 octobre 1996).
• Dahir (2 chaoual 1374) relatif aux baux d'immeubles ou de locaux loués à usage commercial,
industriel ou artisanal (BO 10 juin 1955)
• Dahir n° 1-00-225 du 2 rabii I 1421 portant promulgation de la loi n° 06-99 sur la liberté des prix et
de la concurrence. (B.O du 6 juillet 2000). Loi n° 06-99 sur la liberté des prix et de la concurrence
• Dahir n° 1-97-49 (5 chaoual 1417) portant promulgation de la loi n° 5-96 sur la société en nom
collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la société à
responsabilité limitée et la société en participation .
• Dahir n° 1-96-124 (14 rabii II 1417) portant promulgation de la loi n° 17-95 relative aux
sociétés anonymes (B. O. 17 octobre 1996).
• Dahir n° 1-99-12 du 18 chaoual 1419 portant promulgation de la loi n° 13-97 relative aux
groupements d'intérêt économique (B.O. 1er avril 1999).
• Dahir n° 1-02-238 du 25 rejeb 1423 portant promulgation de la loi n° 17-99 portant code des
assurances.
• Dahir n° 1-04-154 du 21 ramadan 1425 (4 novembre 2004) portant promulgation de la loi n° 55-01
modifiant et complétant la loi n° 24-96 relative à la poste et aux télécommunications.
• Dahir n° 1-07-129 du 19 kaada 1428 (30 novembre 2007) portant promulgation de la loi n° 53-05
relative à l’échange électronique de données juridiques.
• Dahir n° 1-95-213 du 14 joumada II 1416 (8 novembre 1995) portant promulgation de la loi-cadre n°
18-95 formant charte de l’investissement.
• Dahir n° 1-92-138 du 30 joumada II 1413 (25 décembre 1992) portant promulgation de la loi-cadre
n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants.
• Dahir du 9 ramadan 1331 (12 août 1913) portant Code des Obligations et des Contrats
• Dahir n°1-07-79 du 28 rabii 1428, 17 avril 2007 portant loi n° 43-05 relative à la
lutte contre le blanchiment des capitaux .
• Dahir n° 1-14-193 du 1er Rabia 1436 correspondant au 24 décembre 2014 portant loi n° 103-12
relative aux établissements de crédits et organismes assimilés.
• Sources de nature réglementaire.
comprennent les décrets et les arrêtés ministériels pris pour
l’application des lois.
 Les décrets.
Les décrets sont des actes réglementaires émanant généralement
du Chef du Gouvernement a titre d’exemple :
• Décret n° 2-96-906 du 9 Ramadan 1417 (18 janvier 1997) pris pour l’application du chapitre II de la
loi n° 17-95 formant code de commerce.
• Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics.
 Les arrêtés ministériels.
Les arrêtés ministériels sont des textes réglementaires pris par les membres
du gouvernement, les Ministres et rarement le Chef du Gouvernement. La
plupart des arrêtés
régissant le monde des affaires sont pris par les Ministres chargés du
II: Les sources informelles
 Les usages et les coutumes :
ils tirent généralement leur origine des clauses qui étaient
régulièrement insérées dans des contrats et qui semblaient par la
suite suffisamment évidentes pour être considérées comme
acquises même si elle ne se sont pas écrites
Ces usages sont consacrés par le juge ou la loi. Une présomption
de solidarité entre débiteurs contractuels existe en matière
commerciale, alors que « la solidarité entredébiteurs ne se
présume pas.
 La jurisprudence:
La jurisprudence est l’ensemble des décisions de justice rendues
au sujet d’une question en l’absence d’un texte juridique
 La doctrine.

• l’ensemble des textes, circulaires, instructions des ervice, notes


ministérielles et réponses ministérielles aux questions écrites
des parlementaires et d’autres documents d’ordre interne publiés
pour faire connaître officiellement l’interprétation qu’on donne des
règles législatives et réglementaires.
• Elle désigne également l’ensemble des opinions émises par les praticiens
du droit(professeurs, avocats, notaires, magistrats …) à l’occasion
d’étude de la matière juridique , visant à influencer le législateur
 Sources internationales du droit des affaires.

Les sources du droit des affaires sont également d’ordre externe. Ce sont
essentiellement les traités internationaux signés et ratifiés, les usages et la
jurisprudence.
 Les conventions internationales .
Les conventions internationales sont soit bilatérales, soit multilatéral
En principe, une fois ratifiées elles acquièrent une force supérieure
dans la hiérarchie des lois à celles d’ordre national
En matière de droit des affaires, ces conventions visent à uniformiser
les règles applicables à certains domaines.
ces conventions tendent à mettre en place un support juridique visant
à régler les litiges, qui risquent de surgir lors de l’exécution de contrats
internationaux ou autres.
Exemples
• les conventions internationales de Genève du 47 juin 1930 et 19 mars 1931 relatives
respectivement à la lettre de change et au chèque, ratifiées au Maroc par le dahir du
19/01/1939
• la convention de Varsovie du 12 octobre 1929 relative au transport aérien
international , ratifiée par le dahir (loi) du 16 février 1977, et publiée au Bulletin
officiel du Royaume du Maroc n° 3389 bis du 13 octobre 1977
• Les accords de libre échange conclus avec l’UE, les USA, la Turquie,
les EAU , l’Egypte…
• l’accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent
au commerce
• les conventions établies par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) créée en
1946en tant qu’institution spécialisée de l'ONU.
• Conventions de non double imposition.
• Convention de Genève du 19 mai 1956 relative au contrat de transport international
de marchandises par route (CMR).
LE CONTRAT

Le contrat doit être défini et distingué de certains actes juridiques.


Le contrat est différent de la convention dans la mesure où si le contrat
donne naissance à des obligations précises, la convention, elle, non
seulement elle crée des obligations mais encore permet de les transmettre,
de les modifier ou de les éteindre.

Le contrat est une variante de la convention.


DOC
 Ce texte du 12 août 1913 constitue le texte de base réglementant le droit
des obligations et contrats
 Ce pilier du droit positif marocain, régissant le contrat, la responsabilité,
les contrats spéciaux, les quasi-contrats et le régime général des
obligations est la colonne vertébrale du droit privé marocain.
 le texte a subi quelques modifications au fil du temps, mais la grande
 réforme n’est toujours pas à l’ordre du jour
 Ce texte fondamental comprend 1250 articles. Il est divisé en livres
Le livre premier « des obligations en général »
Le second livre, il est consacré aux « différents contrats déterminés
et quasi-contrats qui s'y rattachent ».
Le premier livre de DOC

Ce premier livre est composé de sept titres traitant respectivement :

⁕ Titre Premier : Des Causes des Obligations


⁕ Titre Deuxième : Des Modalités de l’Obligation
⁕ Titre Troisième : Transport des Obligations
⁕ Titre Quatrième : Des effets des obligations
⁕ Titre Cinquième : De la Nullité et de La Rescision des Obligations
⁕ Titre Sixième : De l’Extinction des Obligations
⁕ Titre Septième : de la Preuve des Obligations et de celle de la Libération
Le second livre de DOC

Il comprend douze titres traitant respectivement


⁕ Titre Premier : De la Vente
⁕ Titre Deuxième : De l’Échange
⁕ Titre Troisième : Du Louage
⁕ Titre Quatrième : Du Dépôt et du Séquestre
⁕ Titre Cinquième : du Prêt
⁕ Titre Sixième : Du Mandat
⁕ Titre Septième : De L’association
⁕ Titre Huitième : Des Contrats Aléatoires
⁕ Titre Neuvième : De la Transaction
⁕ Titre Dixième : Du Cautionnement
⁕ Titre Onzième : Du Nantissement
⁕ Titre Douzième : des différentes espèces de créanciers
DEFINITION DU CONTRAT : L’ACTE BILATERAL
En droit musulman,
le mot contrat est déjà évoqué dans le Coran dans la sourate al maiida
(‫دة‬X‫ورة المائ‬X‫ ) س‬, le verset premier : Moins formaliste, ce droit impose le respect des
obligations contractées par les parties par des sanctions très sévères .
Il y a lieu de distinguer le contrat de l’acte juridique unilatéral ;
le premier (contrat)se forme par la volonté au moins de deux personnes
le second se crée par la volonté d’une seule personne ;
qu’elle crée seule l’acte juridique, elle est seule à supporter les
conséquences juridiques de son engagement.
Contrat bilatéral

Le DOC n’a pas donné une définition du contrat contrairement au droit


français qui le définit, à travers l’article 1101 du code civil,
Le contrat « une convention par laquelle une ou plusieurs personnes
s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire
quelque chose »
À quelles conditions les contrats sont-ils valablement conclus ?
Les principes de la formation des contrats

Pour qu’un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions essentielles :
un consentement exempt de vice ;
la capacité des parties ;
un objet certain et licite ;
une cause licite.
Le consentement

Le consentement doit être libre et éclairé, c’est-à-dire qu’il ne doit pas être
vicié. En effet, si l’une des parties n’a pas donné son consentement en
pleine connaissance de cause, ou si elle a subi une pression, son
consentement est vicié.
On répertorie trois vices du consentement : l’erreur, le dol et la violence.
L’erreur correspond à une représentation fausse ou inexacte de la réalité
que se fait l’une des parties.
Le dol correspond à une tromperie ou à une manœuvre frauduleuse de la
part d’une partie, pour décider l’autre partie à contracter.
La violence consiste en une contrainte physique ou morale sur la volonté
d’une personne, pour l’obliger à donner son consentement
La capacité des parties
Selon l'article 3 du D.O.C, la capacité est citée comme une deuxième
condition pour la validité d'un contrat.
Pour qu’un contrat soit valable, les parties doivent avoir la capacité juridique :
il y a certaines personnes qui, à raison de leur état physique ou mental, ou bien à
raison de leur condition dans la famille, ne disposent pas de cette pleine capacité
juridique. Ce sont les incapables.
Il existe deux catégories d'incapables :
Incapables qui sont représentés
personnes complètement incapables - le mineur non émancipé, pour
l'interdit judiciaire (le fou) et pour l'interdit légal (le condamné).
Incapables qui sont assistés dont l'incapacité est moins large.
le mineur émancipé, pour le prodigue (‫)سفيه‬et le faible d'esprit ‫ ))المعتوه‬qui
doivent être assistés par leur curateur.
L'objet
L’objet du contrat est une prestation qu'une partie s'oblige à donner, à
faire ou à ne pas faire. Bref, c'est la réponse à la question suivante: De quoi le
débiteur s'est oblige?
par exempl: l’objet du contrat de vente consiste à ce que le vendeur délivre la
chose vendue à l'acheteur.
L'objet du contrat de travail consiste à ce que l'employeur paye le salaire en
contre partie de la prestation du travail effectuée par le salarié.
l'objet du contrat doit selon les dispositions DOC (Art 57) satisfaire les
conditions suivantes
L'objet doit exister
L'objet doit être déterminé
L'objet doit être possible
L'objet doit être licite
LES EFFETS DU CONTRAT :
La force obligatoire des contrats :
Selon l’article 230 du D.O.C, « Les obligations contractuelles
valablement formée tiennent bien de loi à ceux qui les ont faites ».
le contrat a une force de loi pour les parties : les obligations nées d’un
contrat s’imposent avec la même force que si elles étaient édictées par
une loi.
Lorsque le contrat remplit toutes les conditions qui lui sont imposées
par la loi, les contractants sont dans l'obligation de les exécuter.
aucun contractant ne peut, unilatéralement, se libérer de son
obligation. Les parties peuvent cependant mettre fin aux contrats par
consentement mutuel ou pour les causes autorisées par la loi. Le
consentement est aussi nécessaire pour les modifications des clauses
La résiliation amiable peut porter sur un contrat dont l’exécution n’est
pas commencée et dans ce cas, on parle de révocation.
La résiliation amiable peut également porter sur un contrat en cours
d’exécution
et dans ce cas on parle plutôt de résiliation
l’arrêt du contrat
Plusieurs raison peuvent causer l’arrêt du contrat, plusieurs actions
juridiques dont les conséquences sont les mêmes
La nullité du contrat
La résolution du contrat
La nullité du contrat
La nullité sanctionne l'inobservation des conditions qui sont requises
pour assurer la validité du contrat. C'est donc la sanction qui joue au
stade de la conclusion du contrat. Si le vice qui atteint le contrat
apparaît au moment de la conclusion du contrat la sanction qui
s'impose est
la nullité du contrat.
La nullité affecte les rapports entre les parties contractantes, et peut
être causé suite la production de l’un de ces éléments :
 L’objet n'est pas déterminé ;
 La cause est illicite ou immorale ;
 Le consentement est vicié.
La nullité du contrat
La nullité sanctionne l'inobservation des conditions qui sont requises
pour assurer la validité du contrat. C'est donc la sanction qui joue au
stade de la conclusion du contrat. Si le vice qui atteint le contrat
apparaît au moment de la conclusion du contrat la sanction qui
s'impose est
la nullité du contrat.
La nullité affecte les rapports entre les parties contractantes, et peut
être causé suite la production de l’un de ces éléments :
 L’objet n'est pas déterminé ;
 La cause est illicite ou immorale ;
 Le consentement est vicié.
types de nullité
Nullité relative : La nullité est considérée comme une nullité relative (on veut
protéger le consentement, on veut protéger des intérêts particuliers) lorsque le
consentement est vicié, donc en cas de vice du consentement. La nullité est
relative également en cas d'incapacité d'exercice, en cas de rescision pour lésion
(‫( فسخ االفة‬. Dans ces cas, en effet, on veut protéger l'individu, par conséquent ce
sont des intérêts particuliers qui sont en cause, il n'est pas nécessaire de
prononcer une nullité systématique, la nullité relative s'impose.
- En cas d'incapacité la nullité est relative ;
- En cas de lésion la nullité est relative.
types de nullité
Nullité absolue : La nullité est absolue lorsque l'objet du contrat n'existe pas,,
lorsque la cause est illicite, lorsque le contrat est contraire à l'ordre public.
Certains cas sont discutés, notamment pour ce qui est de l'inobservation des
règles de forme. Toutes les sanctions sont concevables, la nullité est parfois
absolue, parfois relative, notamment lorsque l'hypothèque n'est pas valablement
constituée, n'est pas constitué en bonne et due forme, la nullité est considéré
comme une nullité absolue, en revanche en matière de donation si la condition
de forme n'a pas été respectée la nullité est une nullité simplement relative. De
même en est-il en matière de vente de fonds de commerce lorsque les mentions
de ventes obligatoires n'ont pas été imposées dans le contrat.
La résolution du contrat
La résolution sanctionne l'inexécution des obligations contenues dans le
contrat, le contrat était valablement conclu mais l'une ou l'autre des parties ne
respecte pas ses obligations. Le contrat peut être, sous certaines conditions peut
être résolu. Si le vice, si l'imperfection est postérieure à la conclusion du
contrat, la sanction ne peut être la nullité, la sanction est en principe la
résolution.
La caducité (‫) انتهاء العقد‬
La caducité concerne la phase d'exécution du contrat. L'engagement est
valablement conclu mais, jusqu'au jour où un évènement extérieur rend son
exécution impossible. La résolution sanctionne l'inexécution d'une obligation.
La caducité se rapproche de la résolution car elle se manifeste au stade de
l'exécution du contrat mais la caducité joue lorsqu'un évènement extérieur ne
permet plus d'assurer l'exécution du contrat.
L’acte juridique unilatéral
Il y a lieu de distinguer le contrat de l’acte juridique unilatéral ; le premier se
forme par la volonté au moins de deux personnes tandis que le second se crée
par la volonté d’une seule personne ; celle-ci, en plus qu’elle crée seule l’acte
juridique, elle est seule à supporter les conséquences juridiques de son
engagement.
l’acte juridique unilatéral est le fruit d’une seule volonté, individuelle ou
collective et n’a besoin de concours de quiconque pour voir le jour
Les actes juridiques unilatéraux dans le DOC
Le DOC divise les actes ayant pour source la déclaration de volonté en des
actes unilatéraux et des actes sous forme de conventions ou contrats.
On retrouve dans la loi d’autres actes juridiques qui naissent par la volonté
d’une seule personne tel par exemple la création par une seule personne d’une
société à responsabilité limitée à associé unique ; cet associé ne supporte les
pertes qu’à concurrence de ses apports
Cette situation est contraire aux dispositions de l’article 982 du DOC qui
définit le contrat de société comme étant « un contrat par lequel deux ou
plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur travail, ou tous les
deux à la fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter »..
On citera d’autres actes juridiques exprimés par une partie dans un contrat
préexistant tels que la démission ou le licenciement du salarié ou la révocation
d’un mandataire qui avait cette qualité en vertu d’un contrat de mandat.
Les effets des actes juridiques unilatéraux
Les obligations unilatérales sont obligatoires dès qu’elles parviennent à la
connaissance de la partie qui en bénéficie.
L’acte juridique collectif

Les actes juridiques collectifs peuvent être la source d’obligations liant tous les
membres du groupement signataires alors que l’acte est signé uniquement par
les organes représentatifs des intérêts en présence ; la convention collective de
travail est un exemple d’acte collectif qui s’impose à toutes les personnes
représentées ou syndiquées même si elles n’ont pas signé individuellement
l’acte les non affiliées ou non syndiquées ne sont pas concernées par ses
stipulations .
La force obligatoire de l’acte collectif est justifiée par l’existence d’un mandat
général découlant de l’adhésion au syndicat des signataires
Classification des contrats
Il y a dans la pratique un grand nombre et une grande variété de contrats, d’où la
nécessité d’élaborer une classification afin d’ordonner cette diversité.
Le DOC n’a donné aucune classification des contrats, laissant cette mission à la
doctrine.
on trouve une multitude de classifications :
La classification des contrats selon :
1. leur mode de formation
2. le rapport de force entre les contractants
3. leurs effets
4. les avantages retirés par les parties
5. le rôle joué par le hasard
6. leur mode d’exécution
7. la considération de la personne
8. l’existence ou non d’une réglementation spéciale
9. leur domaine
1. CLASSIFICATION DES CONTRATS SELON :LEUR MODE DE
FORMATION
 Les contrats consensuels ‫العقود الرضائية‬
sont ceux dont la conclusion se fait par le seul accord des volontés, c’est à-dire
par le simple échange des consentements. Aucune condition de forme n’est
requise dans ce type de contrats. type de contrats. C’est le cas par exemple de la
vente
 Les contrats non consensuels ou formalistes ‫العقود الشكلية‬
sont ceux dont la formation, nécessite, outre le consentement l’accomplissement
d’une formalité. Il existe deux types de contrats non consensuels :
• Le contrat est solennel
• Le contrat est réel
• Le contrat est solennel ‫العقود الرسمية‬
lorsque la formalité requise est la rédaction d’un écrit. Cet écrit peut être :
soit un acte authentique (acte dressé par un notaire ou par des adouls)
soit un acte sous seing privé (acte rédigé par un particulier et comportant la
signature manuscrite des parties). Exemple la vente d’immeuble.
• Le contrat est réel ‫العقود العينية‬
lorsque la formalité requise est la remise d’une chose. C’est le cas du prêt, du
dépôt et du gage. Comme la remise de la chose est nécessaire dans un contrat
réel, elle n’est pas considérée comme une obligation issue du contrat. Ainsi,
dans le prêt, le prêteur n’a pas d’obligation puisque la remise de la somme
d’argent a été nécessaire pour la formation du contrat.
La distinction entre contrats consensuels et non consensuels est importante,
les premiers peuvent être conclus facilement et sans aucun retard. Alors que la
conclusion des seconds est alourdie de toutes les formalités qui s’ajoutent au
consentement.
2. CLASSIFICATION DES CONTRATS SELON :LE RAPPORT DE
FORCE ENTRE LES CONTRACTANTS
On distingue ainsi entre les contrats de gré à gré (appelés également contrats
négociés) et les contrats d’adhésion.
Dans le contrat de gré à gré, ‫ي‬XX‫د التراض‬XX‫ عق‬les clauses font l’objet d’une libre
discussion entre les parties donnant lieu à un accord, en principe, équilibré.
Exemple: du contrat de vente d’un appartement.
Dans le contrat d’adhésion, ‫ان‬XX‫د االذع‬XX‫ عق‬une partie s’impose à l’autre dans un
rapport de force qui interdit toute véritable discussion.
Exemples: des contrats de transport, d’assurance, de fourniture d’eau et
d’électricité
L’intervention du législateur, dans le cadre des contrats d’adhésion, est nécessaire
afin d’éviter les abus de la part du contractant économiquement fort et de protéger
la partie la plus faible.
une autre catégorie de contrat les contrats forcés : la conclusion est imposée par la
loi. (assurance Responsabilité Civile)
3. CLASSIFICATION DES CONTRATS D’APRES LEURS EFFETS

Si les effets du contrat sont réciproques, on parle de contrats synallagmatiques ou


bilatéraux. Lorsqu’ils ne sont pas réciproques, on parle de contrats unilatéraux.
le contrat est synallagmatique
le contrat synallagmatique est le contrat qui fait naitre des obligations à la charge
des deux parties. La caractéristique du contrat synallagmatique tient à la réciprocité
des obligations chacun des contractants étant à la fois, débiteur et créancier.
Exemple : Le vendeur s'engage à livrer la marchandise, l'acquéreur s'oblige en
contrepartie à en payer le prix.
Le contrat unilatéral
Le contrat est unilatéral lorsque deux ou plusieurs personnes sont engagées dans un
contrat, mais qu’une seule est débitrice envers l’autre.
Exemple : contrat de prêt et de la donation.
3eme catégorie de contrats : Les contrats synallagmatiques imparfaits.

Il s’agit de contrats à la base unilatéraux, mais, au cours de leur exécution des


obligations peuvent naître à la charge de la partie non débitrice.
le contrat de mandat gratuit est en principe unilatéral : le mandataire est seul
obligé envers le mandant.
Mais, pour accomplir les actes dont il s’est chargé, il se peut que le
mandataire effectue certaines dépenses. Il pourra alors en demander le
remboursement au mandant. D’unilatéral, le contrat de mandat gratuit devient
synallagmatique imparfait.
si une partie n’exécute pas son obligation, l’autre peut refuser d’exécuter la sienne.
Ceci n’est possible que dans les contrats synallagmatiques.
4. CLASSIFICATION DES CONTRATS D’APRES LES AVANTAGES
RETIRES PAR LES PARTIES.

on peut distinguer entre les contrats à titre onéreux et les contrats à titre gratuit
Le contrat à titre onéreux est celui par lequel chacune des parties recherche un
avantage
Le contrat à titre gratuit est celui où un des parties procure volontairement un
avantage à l’autre partie sans aucune contrepartie.
5 . CLASSIFICATION DES CONTRATS D’APRES LE ROLE JOUE
PAR LE HASARD
Cette classification distingue les contrats commutatifs des contrats aléatoires.
Le contrat commutatif ‫ددة‬X‫ود مح‬X‫عق‬est un « contrat à titre onéreux dont on connaît
l’importance des prestations réciproques au moment où il est conclu ». Les
avantages réciproques qu’échangent les parties sont immédiatement connus.
C’est le cas de la vente par exemple.
Le contrat aléatoire ‫رر‬X‫ود الغ‬X‫عق‬est un « contrat à titre onéreux dans lequel l’existence
ou la valeur d’une prestation dépend d’un événement futur incertain ». L’étendue
d’une prestation est incertaine parce qu’elle dépend du hasard. Ainsi en est-il de
l’assurance. Ni l’assuré, ni l’assureur ne savent si le sinistre se réalisera.
L’assuré à une créance éventuelle contre l’assureur, en contrepartie d’une dette
certaine de primes.
6 . CLASSIFICATION DES CONTRATS SELON LEUR MODE
D’EXECUTION
On distingue, dans ce cadre, entre les contrats à exécution instantanée et les
contrats à exécution successive.
le contrat à exécution instantanée, ‫ة‬X‫ود فوري‬X‫ عق‬les obligations sont réalisées de façon
immédiate et exécutées en une seule fois.
Exemple: la vente au comptant, mandat portant sur une seule opération.
Le contrat à exécution successive, ‫ة‬XXX‫ود زمني‬XXX‫ عق‬la réalisation des obligations
s’échelonne dans le temps : les contractants se lient pour une certaine durée,
déterminée ou indéterminée.
Exemple: contrat de travail et contrat de bail
7 . CLASSIFICATION DES CONTRATS D’APRES LA CONSIDERATION
DE LA PERSONNE
Il faut distinguer entre les contrats intuitu personae et les contrats non intuitu
personae.
les contrats intuitu personae, la formation et l’exécution du contrat est subordonnée
à la personne du cocontractant. La personne du contractant est parfois primordiale
Exemple : contrat de mandat ou de contrat de société de personnes ou de contrat de
travail…
les contrats non intuitu personae sont ceux dont la qualité du cocontractant importe
peu. Exemple : contrat de vente.
l’exécution du contrat doit impérativement être faite par le cocontractant dans les
contrats intuitu personae. Il ne peut se faire remplacer par une autre personne.
Par contre dans les contrats non intuitu personae, qui peuvent être exécutés aussi
bien par le cocontractant que par un tiers.
8. CLASSIFICATION DES CONTRATS D’APRES L’EXISTENCE OU
NON D’UNE REGLEMENTATION SPECIALE
On distingue entre les contrats nommés et les contrats innomés.
Les contrats nommés sont ceux définis et réglementés par la loi. Ils se distinguent
des autres contrats par un nom et des dispositions spéciales.
Exemple :1a vente (Article 491 et 492 du DOC), le louage (Article 626 et 627 du
DOC), le mandat(Article 829 et 830 du DOC), le contrat d’assurance, le contrat de
société…..
Les contrats innommés sont ceux qui ne font l'objet d'aucune réglementation
particulière. Ils ne sont ni prévus ni organisés par le législateur. Ils sont ainsi laissés
à la volonté des contractants qui peuvent leurs donner la qualification qu'ils
désirent. Dans ce cas, seules les règles générales des obligations s’appliquent.
Exemple : contrat médical, contrat de leasing, contrat de franchise, contrat de
gestion hôtelière, contrat de publicité
9. CLASSIFICATION DES CONTRATS D’APRES LEUR DOMAINE
En prenant en compte leur domaine ou leur champ d’application, les contrats
peuvent être classés en :

- Contrats commerciaux et les contrats civils

- Contrats internes et les contrats internationaux

- Contrats individuels et les contrats collectifs

- Contrats administratifs et contrats de droit privé


Les contrats commerciaux et les contrats civils :
Le contrat test commercial lorsqu’il est conclu par des commerçants pour les
besoins de leur commerce.
Le contrat est civil s’il est passé entre des non commerçants ou entre des
commerçants mais pour leurs besoins non professionnels.
Les contrats internes et contrats internationaux :
Un contrat interne est un contrat dont tous les éléments (lieu de conclusion, lieu
d’exécution, objet, nationalité et résidence des parties) sont localisés à l’intérieur
des frontières du Maroc.
Un contrat international est un contrat qui présente un élément extranéité, c'est-à-
dire qu’il a des liens avec au moins deux ordres juridiques.
Les contrats individuels et les contrats collectifs :

Le contrat individuel est le contrat conclu entre deux ou plusieurs personnes et dont
les effets ne concernent que ces personnes.
Le contrat est collectif lorsqu’il engage un groupe de personnes plus large que les
cocontractants
Il peut arriver qu'un contrat lie des personnes qui n'y ont pas consenti. C'est le cas
des contrats collectifs. La convention collective conclue entre les syndicats de
travailleurs et employeurs lie ainsi tous les membres de la profession, même ceux
engagés postérieurement à sa conclusion.
Les contrats administratifs et les contrats de droit privé
les contrats administratifs sont ceux dans lesquels l’une des parties contractantes est
l’Etat ou une personne morale publique et les contrats de droit privé sont ceux
conclus entre personnes privées.
le commerçant

Selon les textes, le commerçant est une personne physique ou morale qui, en vue
de réaliser un profit, exerce à titre habituel ou professionnel l'une des activités
énumérées par l’art 6 et suivants du nouveau Code de Commerce .
Le droit commercial est dominé par le principe de la liberté du commerce et de
l'industrie , Ce principe permis à toute personne de faire du commerce et de
devenir commerçant.
Cependant, des limites sont apportées par la loi à cette liberté. Pour exercer une
activité commerciale et devenir commerçant, il faudrait remplir un certain
nombre de conditions. Par conséquent on se trouve devant des personnes pour
lesquelles l'accès à la profession commerciale est interdit ou restreint.
Les conditions requises pour devenir commerçant

quelles sont les conditions subjectives requises pour exercer régulièrement la


profession commerciale et les conditions objectives d'acquisition de cette qualité
de commerçant?
c'est à dire pour être qualifié de commerçant de droit et non simplement de
commerçant de fait .
Deux séries de conditions: les une tiennent à la personne, les autres à l'activité.
I: Les conditions tenant à la personne(les conditions subjectives)
II: Les conditions tenant à l'activité (conditions objectives)
I: Les conditions tenant à la personne(les conditions subjectives)

Il faut donc déterminer quelles sont les personnes soumises à ce droit


d'exception porteur de prérogatives et d'obligations.
La capacité commerciale
L'article 12 du code de commerce renvoie la question de l'âge de la
majorité commerciale au code de la famille. Le code de la famille fixe l'âge de la
majorité légale à dix-huit années grégoriennes révolues.
 Mineur (12 ans) ‫االختبار‬
Le mineur est celui qui n’a pas atteint l’âge de la majorité. le code de la famille
prévoit deux atténuations à cette règle, qui permettent au mineur d’accéder à la
capacité. le mineur peut être autorisé à prendre possession d’une partie de ses
biens pour en assurer la gestion à titre d’essai une autorisation est accordée, par le
tuteur légal ou par décision du juge chargé des tutelles, sur demande du tuteur
testamentaire ou datif ou du mineur intéressé
Le mineur habilité ainsi à gérer une partie de ses biens, reste en principe
incapable ; mais pendant la période d’expérience, qui est généralement
d'une année renouvelable, il est considéré, à l'égard des biens qui lui sont
remis et qui sont mentionnés dans son autorisation, comme ayant pleine
capacité. Il peut même ester en justice à propos des actes de sa gestion.
 L’émancipation par déclaration de majorité (à partir de 16ans)‫الترشيد‬

Cette émancipation est réglementée par l’article 218 alinéas 3 et suivants du code
de la famille qui prévoit que le mineur qui a atteint l’âge de 16 ans, est admis à
requérir son émancipation du tribunal . De même son représentant légal, s’il le
juge apte à être émancipé, il peut en faire la demande au tribunal
Il résulte de l’émancipation que le mineur :
• prend possession de tous ses biens ;
• qu’il est entièrement affranchi de la tutelle,
• qu'il est relevé de son incapacité, ce qui revient à dire qu’il acquière la
pleine capacité pour la gestion et la disposition de son patrimoine

• Dans les deux cas les mineurs ont le droit d'exercer le commerce à
condition d'inscrire leurs documents respectifs au registre de commerce.
le mineur étranger (art 15 du code de commerce marocain)

- A l’âge de 18 ans, tout étranger est réputé majeur et peut exercer le commerce
même si sa loi nationale prévoit un âge supérieur à 18 ans.
- A moins de 18 ans, même s’il est réputé majeur par sa loi nationale, un étranger
ne peut exercer le commerce qu’après autorisation du président du tribunal du
lieu où il entend exercer le commerce. Il doit être inscrit au registre du
commerce.
 le mineur étranger (art 15 du code de commerce marocain)
- A l’âge de 18 ans, tout étranger est réputé majeur et peut exercer le commerce
même si sa loi nationale prévoit un âge supérieur à 18 ans.
- A moins de 18 ans, même s’il est réputé majeur par sa loi nationale, un
étranger ne peut exercer le commerce qu’après autorisation du président du
tribunal du lieu où il entend exercer le commerce. Il doit être inscrit au
registre du commerce.
 la femme mariée
- L article 17 du nouveau code de commerce dispose ce qui suit:« La femme
mariée peut exercer le commerce sans autorisation de son mari. Toute
disposition contraire est réputée nulle.
- les incapables majeurs
- Les personnes âgées de 18 ans peuvent ne pas être capables en raison de
maladies mentales, de faiblesse d'esprit ou de prodigalité.
 Les incompatibilités

Le commerce a toujours été considéré comme inconciliable avec l'exercice de


certaines activités. La profession de commerçant empêcherait la réalisation de
l'autre. Il en est ainsi des professions libérales réglementées (notaire, avocat,
médecin...), et de la fonction publique.
Le législateur estime, pour différentes raisons, que certaines professions
sont incompatibles avec l’exercice du commerce :
- soit parce qu’il considère que l’exercice du commerce est contraire à la dignité
de la profession qu’ils
exercent ex : les médecins, les avocats, les notaires, les adouls…
- soit parce qu’il estime que ceux qui occupent certaines fonctions doivent rester
indépendants :
 Les déchéances

Elles ont pour objectif d'évincer certaines personnes du circuit commercial.


Certaines déchéances peuvent frapper toute personne condamnée pour
crimes ou délits liés à l'exercice d'une activité commerciale (assureur,
agent d'affaires, banquier...).
• Interdire l'exercice d'une activité commerciale en tant que peine
accessoire à une sanction pénale.
• L'interdiction peut être prononcée pour crimes ou délits en relation avec
l'exercice d'une activité commerciale.
Elle est prononcée à titre de mesure de sûreté et peut aller jusqu'à dix ans.
II: Les conditions tenant à l'activité (conditions objectives)

1. L'exercice des activités commerciales, et en outre,


2. Exercer d'une façon habituelle ou professionnelle, c'est à dire en faire sa
profession habituelle.
3.la profession soit exercée, de manière personnelle et indépendante ,

On peut ainsi dire que sont commerçants ceux qui (ayant la capacité d'exercice
nécessaire) font, en leur nom et pour leur compte des actes de commerce à titre
de profession habituelle.
II: Les conditions tenant à l'activité (conditions objectives)
1. L'accomplissement d'actes de commerce
C'est la première condition pour être commerçant faire des actes de commerce
(exercer une activité commerciale). Il s'agit bien sûr des actes énumérés à l'art 6
du Code de Commerce.
2. L'exercice d'une profession habituelle
Un simple particulier peut accomplir occasionnellement des actes de commerce,
sans pour autant devenir commerçant
 L'habitude (répétition dans les actes).
Les actes de commerce doivent être répétés : l'habitude se caractérise par un
élément matériel: elle suppose une répétition dans le temps, quelques actes isolés
ne suffisent pas.
 La profession (intention de dégager des bénéfices).
Les actes de commerce doivent être accomplis dans le cadre d'une profession;
c'est à dire en faire une occupation sérieuse et continue, de nature à produire des
bénéfices et à permettre de subvenir aux besoins d'existence.
3. l'exercice de la profession à titre indépendant

Il ne suffit pas de faire des actes de commerce pour devenir commerçant, il faut
les faire de manière indépendante et à titre personnel. Cette définition permet
d'exclure certaines personnes. On ne peut pas donc le devenir en faisant des actes
de commerce pour le compte des autres, et en n'étant pas indépendant.
• Cas des mandataires et des représentants
• Les salariés du commerçant qui sont liés au commerçant par un contrat de
travail, ils agissent au nom et pour le compte de leur patron.
• Les dirigeants de société ne sont personnellement commerçants, même
lorsque la société est commerciale, Ce sont des représentants legaux en
quelque sorte des mandataires.
Les obligations du commerçant
Ce sont des obligations communes à toutes les personnes du droit commercial.
 l'inscription au Registre de Commerce
 La tenue d'une comptabilité (art 18 à 26 Code de Commerce).
 Ouverture d'un compte bancaire
 L'obligation de respecter les règles de la concurrence.
 L'obligation de payer a l'échéance.
 l'inscription au Registre de Commerce

Définition;
Le Registre du Commerce est un répertoire officiel des personnes physiques et
morales exerçant le commerce, permettant de réunir et donc de diffuser un certain
nombre de renseignements concernant ces personnes et leurs entreprises, et
précisant leur condition ainsi que celle de leurs dirigeants.
Les personnes l'immatriculation soumises
Les personnes tenues de s'immatriculer au R.C sont les intéressées eux-mêmes.
Selon l'art 37 Code de Commerce, l'obligation d'immatriculation s'impose aux
catégories suivantes:
• Les personnes physiques ayant la qualité de commerçant, même si elles
sont tenues à une immatriculation au répertoire des métiers.
• Les personnes morales marocaines ou étrangères exerçant une activité
commerciale sur le territoire du royaume, c'est le cas de l'ensemble des
sociétés commerciales jouissant de la personnalité morale
conformément articles: 7 du code des SA et 2 du code des SARL, à
l'exception des sociétés en participation qui se caractérise précisément
par l'absence d'immatriculation, et des sociétés de fait.
• A toute succursale d'entreprise marocaine ou étrangère. ou agence
• A toute représentation commerciale ou agence commerciale des Etats,
collectivités, ou établissement public étrangers.
• Aux établissements publics marocains, à caractère industriel ou
commercial soumis par leurs lois à l'immatriculation au R.C.
• tout groupement d'intérêt économique.
 Une même personne ne peut faire l'objet que d'une seule immatriculation à
titre principal. Des immatriculations secondaires faisant référence à
l'immatriculation principale
 les modèles de déclaration suivants: (art 2 Décret du 18/01/97).

 Le modèle n° 1 : pour les personnes physiques.


 Le modèle n° 2: pour les personnes morales .
 Le modèle n°3: pour les succursales agences d'entreprises
marocaines ou étrangères, représentations commerciales ou
agences commerciales des Etats collectivités ou établissements
publics étrangers
 Le modèle n° 4 : pour les inscriptions modificatives.
 La tenue d'une comptabilité (art 18 à 26 Code de Commerce).

L’article 19, alinéa premier du C.C dispose :« Le commerçant tient une


comptabilité conformément aux dispositions de la loi n° 9-88 relatives aux
obligations comptables des commerçants »
• L’objet de la comptabilité :

La loi prévoit que le commerçant doit procéder à l’enregistrement comptable des


mouvements affectant les actifs et les passifs de l’entreprise ; ces mouvements
sont enregistrés chronologiquement, opération par opération et jour par jour.
 La tenue d'une comptabilité (art 18 à 26 Code de Commerce).

Les livres comptables : Ils sont au nombre de trois :


A- Le livre journal :
Il enregistre opération par opération, et jour après jour tous les mouvements
affectant le patrimoine de l’entreprise
B- Le grand livre :
Il permet l’enregistrement des écritures du livre journal qui y sont recopiées,
mais
cette fois réparties entre les différents comptes : situation de l’entreprise,
administration, compte spécial…
C- Le livre inventaire :
L’inventaire se fait à la fin de chaque année. L’obligation comporte l’élaboration
d’un inventaire des effets mobiliers et immobiliers d’une part, et un inventaire
des dettes et des créances d’autre part.
 La tenue d'une comptabilité (art 18 à 26 Code de Commerce).

Les états de synthèse :


Les états de synthèse doivent être établis trois mois suivant la date de clôture
de l’exercice, au vu des différents livres comptables. Ils doivent donner une
image fidèle des actifs et passifs ainsi que de la situation financière et des
résultats de l’entreprise.

Au moment de l’ouverture de l’entreprise le livre journal et le livre d’inventaire


doivent être présentés au tribunal, qui doit compter les feuilles en leur donnant
des numéros allant de la première à la dernière, ensuite les parapher, chaque livre
reçoit un numéro répertorié par le greffier sur un registre spécial. En cas d’erreur,
le commerçant ne peut ni gratter, ni raturer, il doit corriger par des écritures
nouvelles.
 La tenue d'une comptabilité (art 18 à 26 Code de Commerce)

La finalité de la comptabilité :

L’art 19, alinéa 2 du C.C prévoit que si la comptabilité est régulièrement


tenue elle est admise par le juge pour faire preuve entre commerçants à
raison des faits de commerce.
L’art 22 ajoute : « au cours d’une instance judiciaire, le tribunal peut
ordonner d’office ou à la requête de l’une des parties, la représentation ou
la communication des documents comptables ».
 Ouverture d'un compte bancaire

L’art 18 du C.C affirme que : « tout commerçant, pour les besoins de son
commerce, a l’obligation d’ouvrir un compte dans un établissement bancaire
ou dans un centre de chèques postaux »

le commerçant, doit opérer par chèque barré, lettre de change et virement,


tous les paiements dont leur montant est supérieur à 5000dhs.
pour réduire les paiements en espèce et aboutir à une diminution de la fraude
fiscale;
LE FONDS DE COMMERCE

L'art 79 du code de commerce dispose que: "le fonds de commerce est un


bien meuble incorporel constitué par l'ensemble de biens mobiliers
affectés à l'exercice d'une ou plusieurs activités commerciales ".
On peut le définir aussi comme l'ensemble d’éléments corporels et
incorporels placés au service de l'activité d'un commerçant.
LES ELEMENTS DU FONDS DE COMMERCE
 LES ELEMENTS CORPORELS
 LES ELEMENTS INCORPORELS (ordinaires et
extraordinaires)
LES ELEMENTS CORPORELS
1- Les marchandises

Ce sont tous les meubles corporels destinés à être vendus. Les


marchandises constituent l’élément le moins stable du fonds.
Deux particularités caractérisent le statut des marchandises:
- En cas de cession du fonds, elles font l’objet d’une évaluation distincte.
- En cas de nantissement du fonds, elles en sont toujours exclues.
LES ELEMENTS CORPORELS
2- Le matériel et l’outillage
Ce sont des biens qui servent à l'exploitation du fonds et qui ne sont pas
destinés à être vendus. Au point de vue économique et comptable, le
matériel entre comme les immeubles dans le capital fixe de l'entreprise.
Mais sur le plan juridique; le matériel entre par sa nature dans la catégorie
des meubles.
Il faut noter cependant que ces éléments corporels n’ont pas toujours une
importance dans un F.C. l’acquéreur du F.C. peut parfaitement se passer du
matériel, outillage et mobiliers anciens.
LES ELEMENTS INCORPORELS
Ce sont les éléments les plus divers du F.C. et les plus importants.
Il s'agit de l'ensemble des éléments non matériels du fonds de commerce
prévus par l'article 80 du code de commerce, ils comprennent la clientèle
et l'achalandage, le nom commercial, l'enseigne, le droit au bail, les brevets
d'invention, les licences, les marques de fabrique, de commerce et de
service, les dessins et modèles industriels et tous droits de propriété
industrielle, littéraire ou artistique qui s'attachent à l'exploitation du fonds.
La clientèle et l'achalandage sont des éléments obligatoires. La présence
des autres éléments varient selon la nature du fonds.
A/Les éléments incorporels ordinaires
 Clientèle et achalandage
La clientèle est constituée de l'ensemble des personnes qui fréquentent de
manière habituelle le commerce. La fréquentation continue et répétée
constitue le fondement de l'existence de la clientèle. Ce qui lui procure par
ailleurs une valeur inestimable par rapport aux autres éléments.
L'achalandage représente les personnes qui font appel aux services du
commerce de manière occasionnelle. Il n'y a pas forcément répétition ou
continuité dans la fréquentation. C'est la renommée ou la situation
géographique du commerce qui sont généralement déterminantes à ce
A/Les éléments incorporels ordinaires
 Clientèle et achalandage
La clientèle est constituée de l'ensemble des personnes qui fréquentent de
manière habituelle le commerce. La fréquentation continue et répétée
constitue le fondement de l'existence de la clientèle. Ce qui lui procure par
ailleurs une valeur inestimable par rapport aux autres éléments.
L'achalandage représente les personnes qui font appel aux services du
commerce de manière occasionnelle. Il n'y a pas forcément répétition ou
continuité dans la fréquentation. C'est la renommée ou la situation
géographique du commerce qui sont généralement déterminantes à ce
A/Les éléments incorporels ordinaires
 Clientèle et achalandage

une clientèle commerciale: la relation entre la personne et le commerçant doit


reposer sur l'échange d'un bien dans le cadre d'un rapport de commerce.
La clientèle commerciale doit également fréquenter le commerce en raison de
la qualité de son produit ou des qualités personnelles du commerçant. Ce qui
n'est pas le cas quand il s'agit par exemple de vendre le produit d'une marque
dans le cadre d'une chaîne de distribution.
A/Les éléments incorporels ordinaires
 Nom commercial
C'est l'appellation sous laquelle le commerçant, personne physique ou
morale, exerce son activité. Elle permet de distinguer et de spécifier le
commerce. Généralement, il s'agit d'un nom créé qui permet d'attirer la
clientèle.
Pour les personnes morales, l'utilisation d'une dénomination ou raison
sociale est subordonnée à la délivrance d'un certificat négatif de la part des
services du registre central.(OMPIC)
A/Les éléments incorporels ordinaires
 Enseigne
L'enseigne est souvent constituée d'une inscription, d'une forme ou d'une
image apposée sur l'immeuble et se rapportant à l'activité. C'est un moyen
d'individualisation de l'établissement où le fonds exploité.
L'enseigne est différente de la marque. Celle-ci fait partie des droits de la
propriété industrielle, ce qui lui procure une protection spéciale aussi bien
au niveau national qu'international.
A/Les éléments incorporels ordinaires
 Droit au bail
Les conditions pour considérer le droit au bail comme élément du fonds de
commerce ont été prévues par la loi n°49-16 relative aux baux d’immeubles
ou de locaux à usage commercial industriel et artisanal publié au BO du 11
août 2016.
Le droit au bail est un des éléments les plus importants du fonds. Son
importance se situe à deux niveaux:
- la possibilité de continuer à occuper le local
- la possibilité de céder son bail à l’acquéreur de son fonds de commerce,
B/Les éléments incorporels extraordinaires
Aux éléments incorporels ordinaires viennent parfois s'ajouter d'autres
éléments qui donnent à leur titulaire des droits exclusifs d'exploitation.
 Le droit de propriété littéraire et artistique
L'auteur d'une œuvre a un droit de propriété sur ce qu'il crée du simple fait de
sa création. On distingue :
- Droit moral : possibilité de disposer de l'œuvre
- Droits pécuniaires : ils reviennent de droit à l'auteur et s'étendent aux
héritiers pour une période de 50 ans avant de tomber dans le domaine public.
B/Les éléments incorporels extraordinaires
 Le droit de propriété industrielle
Ce sont des biens qui procurent à leur propriétaire un monopole d'exploitation
ou d’utilisation : brevets, marques, dessins et modèles.

Ces droits deviennent des éléments du fonds de commerce mais ils


peuvent en être détachés.
B/Les éléments incorporels extraordinaires
 La marque
Une marque est un signe distinctif qui indique que des produits ou services
sont produits ou fournis par une certaine personne physique ou morale. Elle
peut être une marque de fabrique, de commerce ou de service
Elle est protégée pour une durée de 10 ans indéfiniment renouvelable.
La marque peut prendre les formes les plus variées: nom patronymique ou
nom de fantaisie, chiffres, lettres, dessin ou combinaison de couleurs. Elle doit
obligatoirement être associée à des produits ou services à désigner
explicitement dans le dépôt.
B/Les éléments incorporels extraordinaires
 Le brevet
Le brevet d'invention peut être défini comme étant un titre de propriété
industrielle qui confère à son titulaire un droit exclusif temporaire
d'exploitation de l'invention dont il est l'objet. Cette exclusivité d'exploitation
est assurée à l'inventeur pendant une période limitée à 20 ans.
Pour obtenir un brevet, il faut en faire la demande auprès de e de Casablanca
qui le délivre avec un numéro et une date inscrits au registre national des
brevets. L'OMPIC procède à la publication d'un catalogue officiel des brevets
d'invention délivrés.
B/Les éléments incorporels extraordinaires
 Le brevet
Le brevet d'invention peut être défini comme étant un titre de propriété
industrielle qui confère à son titulaire un droit exclusif temporaire
d'exploitation de l'invention dont il est l'objet. Cette exclusivité d'exploitation
est assurée à l'inventeur pendant une période limitée à 20 ans.
Pour obtenir un brevet, il faut en faire la demande auprès de e de Casablanca
qui le délivre avec un numéro et une date inscrits au registre national des
brevets. L'OMPIC procède à la publication d'un catalogue officiel des brevets
d'invention délivrés.
B/Les éléments incorporels extraordinaires
 Les dessins / modèles industriels
Le dessin industriel est tout assemblage de lignes ou de couleurs
Le modèle industriel est toute forme plastique associée ou non à des lignes
ou des couleurs, pourvu que cette assemblage ou cette forme donne une
apparence spéciale à un produit industriel ou artisanal.
Le dessin et modèle industriel s'applique aux produits les plus divers de
l'industrie et de l'artisanat: montres, bijoux, objets ménagers, appareils
électriques, véhicules, motifs textiles, etc.
Les dessins et modèles sont protégés selon, cette loi. Pendant 5 ans
B/Les éléments incorporels extraordinaires
 Les licences
L’art. 80 parle des licences, mais il s’agit aussi des autorisations et des
agréments. Elles sont accordées par les autorités administratives concernées
pour l’exploitation de certains F.C., suivant le domaine d’activité :
tourisme, transport, hôtellerie, restauration, cinéma, vidéo, boissons
alcooliques…
C/ LES ELEMENTS EXCLUS DU FONDS DE COMMERCE
 Les créances et les dettes.
Elles ne deviennent pas nécessairement un élément du fonds. Elles obligent
celui qui a contracté et non le fonds (entités juridiques distinctes).
 Les livres de commerce et autres documents comptables
Ils sont la propriété du vendeur qui doit les conserver pendant 10 ans, ainsi
que les pièces justificatives.L'acquéreur du fonds peut néanmoins y avoir
accès pour les informations des 3 dernières années.
C/ LES ELEMENTS EXCLUS DU FONDS DE COMMERCE
 Les contrats et marchés
II s'agit des contrats conclus avec les fournisseurs ou avec les clients. En
principe, ils ne sont pas cédés avec le fonds, sauf si une convention ou une
clause a prévu le contraire. L'acquéreur du fonds est néanmoins lié par les
contrats de travail conclus par le cédant. C'est également le cas pour les
contrats d'assurance qui suivent la chose assurée.
 Les immeubles
La spécificité du fonds de commerce en tant que bien meuble exclut
l'immeuble.
LES OPERATIONS RELATIVES AU FONDS DE COMMERCE

Le fonds de commerce est un bien. Comme tout élément actif du patrimoine il peut faire
l'objet de nombreuses opérations. Nous retiendrons parmi elles, les plus spécifiques et les
plus courantes :

 la vente,

 l'apport en société,

 le nantissement ,

 la location gérance .
I :LA VENTE DU FONDS DE COMMERCE

La nature des éléments le composant et plus particulièrement la clientèle, rend l'initiative


assez complexe.

A) Les conditions de validité de la vente du fonds

La vente du fonds est soumise à des conditions de fond, de forme et de publicité.


A- Les conditions de validité de la vente du fonds

 Conditions de fond

La vente de fonds de commerce est soumise aux conditions générales de validité des contrats
et aux exigences propres au contrat de vente:

Le consentement :doit être existant et non vicié par la violence, le dol ou l'erreur.

- la capacité commerciale: Les parties doivent avoir la capacité commerciale

- L'objet: l'objet de la vente doit obligatoirement porter sur les éléments incorporels
susceptibles d'attirer la clientèle. Facultativement, la cession peut porter sur tout ou partie
des éléments corporels ou incorporels.

- La cause :doit exister et être licite.

-
A- Les conditions de validité de la vente du fonds

 Les conditions de forme

l’article 81 du code de commerce impose la rédaction d’un écrit soit authentique ou sous signe privé.

Ainsi l’acte de la cession du fonds doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires:

- Le nom du vendeur.

- La date et la nature de son acte d'acquisition.

- Le prix de l'acquisition en spécifiant distinctement les prix des éléments incorporels, des marchandises
et du matériel.

- L'état des inscriptions des privilèges et nantissement grevant les fonds.

- S'il y a lieu, le bail, sa date, sa durée, le montant du loyer actuel, le nom et adresse du bailleur.

- L'origine de la propriété du fonds.


A- Les conditions de validité de la vente du fonds

 Les conditions de forme

 Lorsque l'une des mentions prescrites par la loi ne figure pas dans l'acte de vente, l'acquéreur
peut demander l'annulation du contrat si l'absence de cette mention lui a porté préjudice.

 Lorsque les mentions figurant à l'acte sont inexactes, l'acheteur peut demander l'annulation
du contrat ou la réduction du prix si cette inexactitude lui a porté préjudice.

Dans les deux cas, l’action doit être intentée dans un délai maximum d’un an à
compter de la date de l’acte de vente.
A- Les conditions de validité de la vente du fonds

 Conditions de publicité

 Pour renseigner les créanciers du cédant. Après enregistrement, une expédition de l'acte
doit être, dans les quinze jours de sa date, déposée au secrétariat greffe du tribunal dans le
ressort duquel est exploité le fonds.

 L’acte est inscrit sous forme d’extrait au RC. Celui-ci doit contenir certains
renseignements sur les contractants, le prix de la vente et la nature et le siège du fonds.

 Le secrétaire-greffier est tenu de publier l’extrait inscrit au RC en entier, au bulletin


officiel et dans un journal d’annonces légales.
- LES EFFETS DE LA VENTE

 LES OBLIGATIONS DU VENDEUR

Le vendeur a d’une part, une obligation de délivrance et d’autre part, une obligation de
garantie.

 Obligation de délivrance

'obligation de délivrance consiste pour le vendeur à mettre en possession de l'acquéreur tous


les éléments du fonds énumérés dans le contrat. Les modalités de la délivrance varient selon
la nature des éléments du fonds. En ce qui concerne la clientèle, il est généralement prévu
dans le contrat que le vendeur facilitera les rapports de son successeur avec elle, en la lui
présentant et en l'assistant techniquement durant une phase de transition.
- LES EFFETS DE LA VENTE

 LES OBLIGATIONS DU VENDEUR

 Obligation de garantie

La seconde obligation concerne la garantie contre les vices cachés et du fait personnel. Elle
prend la forme d'une obligation d’assurer à l'acquéreur la jouissance et l’exploitation paisible
du fonds. En ce sens, le vendeur est tenu d’une obligation de non concurrence

Généralement, l’acte de vente comprend une clause de non-concurrence

cette clause est valable à condition qu'elle soit limitée dans le temps et l'espace pour ne pas
enfreindre le principe de la liberté du commerce.
- LES EFFETS DE LA VENTE

 LES OBLIGATIONS DE L’ACHETEUR

Pour 1'acquéreur, l’obligation principale est de payer le prix et les frais accessoires (droit
d'enregistrement, droit de timbre des actes, frais de publication légale).

Il est également tenu de continuer les contrats de travail du personnel employé.


- LES EFFETS DE LA VENTE

 LES REGLES PROTECTRICES DES DROITS DU VENDEUR

Afin de prémunir le vendeur contre le risque de non-paiement, le législateur a créé à son


profit un privilège et une action résolutoire.

 Le privilège du vendeur

Le privilège du vendeur est soumis à l’inscription au registre national électronique des


sûretés mobilières. ‫السجل الوطني االلكتروني للضمانات المنقولة‬

le vendeur dispose d'un droit qui lui permettra de se faire payer par priorité sur le prix du
fonds en cas de revente

le privilège du vendeur lui confère un droit de préférence et un droit de suite.


- LES EFFETS DE LA VENTE

 LES REGLES PROTECTRICES DES DROITS DU VENDEUR

 L’action résolutoire

Le vendeur non payé peut demander la résolution de la vente,

Une telle action va permettre au vendeur de reprendre le fonds qu'il a vendu.

L'action résolutoire pour défaut de paiement du prix doit, pour produire effet, être
mentionnée expressément dans l'inscription du privilège du vendeur.
- LES EFFETS DE LA VENTE

 LES REGLES PROTECTRICES DES DROITS DE L’ACHETEUR

La protection de l'acheteur s'effectue par le biais des obligations incombant au vendeur et qui
sont le transfert de la propriété du FC et la garantie contre le fait personnel.

Cette dernière consiste à interdire au vendeur de détourner à son profit la clientèle en


exerçant une activité similaire ou concurrente à celle exercée dans le cadre du fonds de
commerce vendu. C'est ce qui se concrétise par les clauses de non rétablissement ou de non
concurrence au profit de l'acquéreur.
- LES EFFETS DE LA VENTE

LES REGLES PROTECTRICES DES DROITS DES CREANCIERS DU VENDEUR

Un commerçant doit normalement préalablement à la vente de son FC, procéder à


l’apurement de sa situation vis- à- vis de ses créanciers ; ce qui n’est pas toujours le cas.
C’est en prévision de certaines pratiques malhonnêtes que le législateur a instauré des règles
pour protéger ces créanciers..

Dans ce but, trois mécanismes complémentaires sont mis au point par le législateur :

 La publicité de la vente

 L'opposition des créanciers

 Le droit de surenchère
- LES EFFETS DE LA VENTE

LES REGLES PROTECTRICES DES DROITS DES CREANCIERS DU VENDEUR


 La publicité de la vente
Toute session de fonds de commerce doit faire l'objet d'une inscription au RC, et d'une
publication au bulletin officiel, et ce, dans les 15 jours de la date de l'acte de la vente .
Cette publication est renouvelée à la diligence de l'acquéreur entre le 8° et le 15° jour après la
première insertion .
 L'opposition des créanciers L'opposition :

dans les 15 jours qui suivent la 2éme insertion, les créanciers ont la possibilité de faire
opposition au paiement du prix (ex : bailleur pour les loyers échus, fournisseurs non payés
etc.) par dépôt de l'opposition auprès du secrétariat greffe du tribunal qui a reçu l'acte de
vente. Pendant les délais d'opposition et après une opposition, le prix ne peut plus être
valablement versé au vendeur
- LES EFFETS DE LA VENTE

LES REGLES PROTECTRICES DES DROITS DES CREANCIERS DU VENDEUR


 Le droit de surenchère
Si les créanciers estiment que le prix de vente est insuffisant, ils peuvent demander au
tribunal la vente du fonds aux enchères publiques, en offrant de payer le prix augmenté du
1/6 du prix de vente initial.
II:L'APPORT EN SOCIETE DU FONDS DE COMMERCE

L'apport en société du fonds de commerce ressemble beaucoup à celui de la vente. En effet,


dans les deux cas la propriété du fonds est transmise à titre onéreux.

Toutefois une différence persiste entre les deux opérations. Elle concerne le mode de
paiement. En effet, l'équivalent fourni à l'apporteur n'est pas ici une somme d'argent, mais des
parts sociales ou des actions.

Cette différence entraîne quelques modifications dans la situation des créanciers.


II:L'APPORT EN SOCIETE DU FONDS DE COMMERCE

LA PUBLICITE LEGALE
La publicité de l’apport du FC en société est semblable à celle de la vente :

dépôt de l’acte au tribunal, inscription d’un extrait au RC et sa première publication au BO et


dans un journal d’annonces légales par les soins du greffier, ensuite une deuxième
publication par la société, comme pour l’acquéreur en cas de vente.
II:L'APPORT EN SOCIETE DU FONDS DE COMMERCE

La procédure de déclaration des créances


En contrepartie de son apport en société, le propriétaire du fonds perçoit une part du capital,
sous forme de parts sociales ou d’actions par exemple, qui ne peut en principe faire l’objet ni
d’une opposition de la part de ses créanciers comme s’il s’agissait du prix payé en espèce, ni
d’une procédure de surenchère du sixième. En prenant en considération cette situation, le
législateur a institué une procédure spéciale en vue d’assurer la protection des intérêts des
créanciers de l’apporteur appelée « procédure de déclaration de créances ».
II:L'APPORT EN SOCIETE DU FONDS DE COMMERCE

La procédure de déclaration des créances


En effet, dans les 15 jours après la deuxième publication, ces créanciers doivent faire une
déclaration au secrétariat-greffe du tribunal qui a reçu l’acte pour faire connaître les sommes
qui leur sont dues et un récépissé de la déclaration leur sera délivré par le greffier. Cette
déclaration a pour objectif de porter à la connaissance des coassociés de l’apporteur le passif
qui grève le fonds objet de l’apport.
II:L'APPORT EN SOCIETE DU FONDS DE COMMERCE

L’option des associés Les associés


Les associés peuvent accepter ou refuser la reprise du passif déclaré L’art. 105 prévoit deux
hypothèses :

 ou bien les coassociés ou l’un d’entre eux forme une demande au tribunal :

 soit en annulation de la société : dans ce cas, il faut entendre que la société est dans le
stade de sa constitution, auquel cas elle ne peut être valablement constituée faute d’apport
et le juge doit en prononcer l’annulation ;

 soit en annulation de l’apport : dans ce cas, la société est supposée déjà constituée et
continuera d’exister en dépit de l’annulation de l’apport par le juge.
II:L'APPORT EN SOCIETE DU FONDS DE COMMERCE

L’option des associés Les associés


 ou bien, à défaut de cette demande en annulation, ou alors tout en étant faite,
l’annulation n’a pas été prononcée par le juge « la société est tenue solidairement avec le
débiteur principal au paiement du passif déclaré et dûment justifié
III:LE NANTISSEMENT DU FONDS DE COMMERCE

Le fonds de commerce a généralement une valeur considérable qui peut constituer un gage
sérieux.

Dans le cadre d'un nantissement du fonds de commerce, le commerçant demeure à la tête de


son fonds. Il l’exploitera librement.

Le nantissement du fonds se présente comme une forme de gage sans dépossession, dans la
mesure où le propriétaire poursuit son activité avec comme objectif premier l'acquittement de
la dette.

Le nantissement peut être conventionnel, c'est la forme la plus courante, comme il peut être
judicaire.
III:LE NANTISSEMENT DU FONDS DE COMMERCE

LE NANTISSEMENT CONVENTIONNEL

Il est le résultat d'un accord entre le prêteur et le commerçant emprunteur.

Généralement, il constitue un dernier recours pour avoir un crédit.

certains éléments ne peuvent toutefois faire l'objet d'un nantissement.


III:LE NANTISSEMENT DU FONDS DE COMMERCE

LE NANTISSEMENT CONVENTIONNEL

 Eléments susceptibles d’être compris dans le nantissement

En vertu de l'article 107 du code de commerce, les différents éléments énumérés à l'article 80
sont susceptibles de faire l'objet d'un nantissement, à l'exclusion des marchandises. Il s’agit du
nom commercial, l’enseigne, la clientèle, l'achalandage, le droit au bail, le mobilier
commercial, le matériel et l'outillage…

Si l'acte qui le constitue ne désigne pas expressément les éléments compris dans le
nantissement, celui ci comprendra alors le nom commercial, l’enseigne, le droit au bail, la
clientèle et l'achalandage.
III:LE NANTISSEMENT DU FONDS DE COMMERCE

LE NANTISSEMENT CONVENTIONNEL

 Eléments exclus *

 Les marchandises :Elles sont expressément exclues par l'article 80 car les marchandises
sont en principe prévues pour la vente

 Créances et contrats :Ils peuvent toutefois faire partie du nantissement si les intéressés
décident, par voie contractuelle, de les inclure.

 Le mobilier personnel de l'habitation du débiteur :L'article 80 du code de commerce


cite parmi les éléments du fonds uniquement le mobilier commercial. Ce qui exclut le
mobilier personnel.
III:LE NANTISSEMENT DU FONDS DE COMMERCE

LE NANTISSEMENT CONVENTIONNEL

 Eléments exclus *

 L'immeuble où le fonds de commerce est exploité Il est soumis au droit foncier. "Les
droits qui le concernent doivent donc obligatoirement être inscrit sur le livre foncier pour
qu'ils puissent produire valablement leurs effets ". Si l'exploitant du fonds est en même
temps le propriétaire de l'immeuble, deux sûretés réelles différentes doivent être prévues
pour l'obtention d'un crédit
III:LE NANTISSEMENT DU FONDS DE COMMERCE

LE NANTISSEMENT JUDICIAIRE

Il s'agit d'une mesure conservatoire demandée par un créancier qui cherche à assurer sa
créance.

Le nantissement judicaire permet de garantir les créanciers contre l’insolvabilité du


commerçant débiteur. Par voie de requête, le créancier peut demander en justice un
nantissement conservatoire et c’est au juge d’apprécier les différents éléments de la situation.
IV- LA LOCATION GERANCE DU FONDS DE COMMERCE
(LA GERANCE LIBRE)

La gérance libre (ou gérance location) permet au propriétaire de donner la gérance du fonds à
une personne en vertu d’un contrat de location moyennant un loyer.

Dans ce cas, le gérant locataire bénéficie de la qualité de commerçant et assume seul les
risques de l’exploitation. Ayant la qualité de commerçant, le gérant libre doit se faire
immatriculer au RC. Mais la publicité dont il est question ici a pour objectif de faire connaître
aux tiers que la propriété du fonds n’appartient pas au gérant. Pour ce faire, un extrait du
contrat de gérance libre doit être publié dans les 15 jours de sa date au BO et dans un journal
d’annonces légales, ensuite procéder aux formalités relatives au RC.
Droit des sociétés
Définition de la société:

L’art 982 du D.O.C donne une définition de la société comme étant un contrat par

lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur


travail ou tous les deux à la fois en vue de partager le bénéfice qui en résulte.

Les textes régissant les sociétés commerciales :(Principaux)

Loi sur les sociétés anonymes :loi 17-95 B.O n°4422

La loi sur SARL et autres sociétés : loi 5-96 BO n°


les raisons de se mettre en société
Il existe de très nombreuses raisons de se mettre en société:

 Intérêts juridiques :

 séparation du patrimoine de l’entreprise et celui du chef de l’entreprise .

la création d’une société doté d’un patrimoine propre permet au associés de limiter le risque ou
le répartir entre les associés

 Continuité de l’entreprise:

La société offre une permanence et une durée appropriées au développement


d’activités économiques que la vie humaine
les raisons de se mettre en société
 Intérêts juridiques :

 Transmission de l’entreprise

La transmission est facile à assurer lorsque l’entreprises est exploitée sous forme de société.

La cession s’effectue par exemple par la cession des droits sociaux (parts sociales ou actions de
la société)

 Intérêt économique et financier :

La forme de société permet l’augmentation des possibilité financières soit par appel aux
ressources des associés soit recours au crédit qui est généralement facilement accordé par les
banques pour plusieurs personnes qu’une seule
les règles communes aux sociétés commerciales

La création d’une société est un accord de volonté entre différentes personnes ,Cet
accord de volonté est concrétisé par la signature d’un contrat qui nécessite un
certain nombre de formalité. Quelles règles faut-il respecter pour constituer
une société?

Le contrat de société doit satisfaire des conditions de formation de tout contrat et


des conditions spécifiques au contrat de société .
les conditions générales de formation du contrat
 Les conditions de fond:

 La capacité (un majeur incapable et un mineur émancipé ne peuvent faire


partie d'une société ou les associés deviennent commerçants: exemple: Une
société en nom collectif.

 Le consentement(la nullité d'une S.A.R.L. ou d'une S.A ne peut résulter d'un


vice de consentement ni de l'incapacité, à moins que celle-ci n'atteigne tous les
associés fondateurs).
les conditions générales de formation du contrat
 Les conditions de fond:

 L’objet de la société: l’activité que les associés désirent réaliser ,il doit être
claire possible et licite.

 La cause du contrat de société : le motif ou la raison qui pousse les


contractants pour créer la société elle doit être licite
les conditions générales de formation du contrat
 Les conditions de forme:

 La rédaction des statuts :

Le contrat doit être écrit est appelé statut

Le statut peut être authentique ou sous seing privé

Doit contenir les mentions suivantes:

La forme de la société ,le nombre d’associés , la dénomination sociale , l’objet


social, le siège social , le montant du capital, l’apport de chaque associé, la duréée
de la société <=99 ans, les modalités de fonctionnement
Les conditions de forme:

La signature des statuts :

Par la signature des statuts, les associés manifestent l'engagement de créer la


société .

Au cas exceptionnel où une société par action se constituait en faisant appel


public à l'épargne, les actionnaires ne signeraient pas les statuts mais un bulletin
de souscription faisant référence au projet des statuts.
Les conditions de forme:

L’enregistrement des statut :Un délai d’un mois

L’insertion d’un avis dans un journal d’annonce légales

(informer les tiers)


Les mentions doit contenir cet avis sont énumérées par l’article 30 du code SA

Le dépôt des actes au RC

Immatriculation au RC : Naissance de la personnalité morale (être


juridique autonome)

La publication d’un avis au BO

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