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Conception et organisation

des postes de travail

Par: Dr.eng. Samah ELRHANIMI


Plan général du cours
I. Introduction
II. Produit, procédés, ordonnancement
III. Flux, espace et relation entre activité
IV. Besoin du personnel
V. Manutention
VI. Modèles d’aménagement et algorithme
VII. Entreposage
VIII. Systèmes de production
IX. Système des installations
X. Méthodes quantitatives
XI. Evaluation et sélection des projets d’aménagement
XII. Préparation, présentation et implémentation des projets
d’aménagement
I. Introduction
I. Introduction
I. Introduction

Quel est l’intérêt de concevoir et organiser les postes de travail ?


I. Introduction

▪ La prévention des risques est une préoccupation de toute entreprise


▪ La prévention des risque est efficace lorsqu’elle est maitrisée en amont (avant l’implantation du
poste de travail)
▪ La conception et l’organisation des postes de travail touche l’aspect productivité et ergonomie.
▪ L’ergonomie (ou l’étude des facteurs humains) est la discipline scientifique qui vise la
compréhension fondamentale des interactions entre les êtres humains et les autres composantes
d’un système, et la mise en œuvre dans la conception de théories, de principes, de méthodes et de
données pertinentes afin d'améliorer le bien-être des hommes et l'efficacité globale des systèmes.
▪ L’apport de l’ergonomie en question, réside dans sa capacité de mettre précocement en lumière les
enjeux humains dans le conception des postes de travail
I. Introduction

Types de relations : Homme / Machine

Physique:
- Poste de travail
- Ordinateur
- Téléviseur

- Virtuel:
- Sites internet et logiciels
- Interfaces spécifiques (téléphone portable, interface électronique..)
- Documentation on-line
I. Introduction
I. Introduction

La fonction est constituée par l'ensemble des


missions qui sont confiées à une personne qui
occupe un poste. ... La fonction est
l'ensemble des obligations et devoirs inhérents
(inséparables) à l'exercice d'un poste.

La tâche est le travail qui doit être effectué


dans un temps donné.
I. Produit, procédé, ordonnancement
1. Produit

Dans un sens général, le produit est ce qui naît d'une activité de la nature ou de l'homme. Par
exemple, le légume est le produit de la terre. Dans un sens plus économique, un produit est un bien
qui résulte d'un processus de production. Par exemple, une voiture par une chaîne industrielle. Le
produit peut aussi se rapporter à un placement financier et aux revenus provenant de la détention de
titres, ou encore à ce qui résulte du travail.
I. Produit, procédé, ordonnancement
2. Procédé

Un procédé de fabrication est un ensemble de techniques visant l'obtention d'une pièce ou d'un objet
par transformation de matière brute. Obtenir la pièce désirée nécessite parfois l'utilisation successive
de différents procédés de fabrication.
I. Produit, procédé, ordonnancement
2. Procédé
I. Produit, procédé, ordonnancement
2. Procédé
Les machines d’usinage
Les machines d’usinage sont classés en deux catégories :
- Fraisage : L’outil tourne, la pièce se déplace par rapport à l’outil. Cela permet de réaliser des
formes planes, des moules…
- Tournage : La pièce tourne, l’outil se déplace par rapport à la pièce : pour réaliser des pièces de
révolution. Bien entendu, des industriels fabriquent des tours, où les outils peuvent tourner, ou des
centre de fraisage où les pièces peuvent être entraînés en rotation… ce sont des machines hybrides,
mixtes, ou machine multi-axe.
I. Produit, procédé, ordonnancement
2. Procédé
Les machines d’usinage
Le fraisage : Dans le cas du fraisage : l’outil tourne, la pièce se déplace. Les centre de fraisage
comportent généralement 3 axes (que l’ont peut commander individuellement pour faire des formes
complexe : hélices…) et un plateau tournant pour présenter toutes les faces de la pièce devant la
broche. On peut aussi imaginer de monter l’outil au bout un bras de robot. Voir exemple ci-contre.
L’outil tourne, la pièce se déplace par rapport à l’outil. Cela permet de réaliser des formes planes, des
moules…
I. Produit, procédé, ordonnancement
2. Procédé
Les machines d’usinage
Le fraisage :

Le perçage est une forme de fraisage avec une caractéristique particulière : l’outil doit plonger dans la
matière. Il faut donc qu’il soit capable de couper au centre (zone ou la vitesse de coupe est nulle). Le
foret le plus courant est en ARS, il peut être revêtu d’une couche de carbure (couleur or), mais il
existe des fraises à percer, l’arête de coupe étant formée de deux plaquette se chevauchant au centre,
afin de pouvoir couper le centre du trou.

Les forets sont fabriqués en acier rapide et la qualité de l’acier est inscrite sur le foret avec les
symboles: ARO (Acier Rapide Ordinaire), ARS (Acier Rapide Supérieur: se conserve à haute
température), et en anglais, HSS(High Speed Steel).
I. Produit, procédé, ordonnancement
2. Procédé
Les machines d’usinage
Tournage:

Le tournage: la pièce tourne, l’outil se déplace par rapport à la pièce ; Cette opération permet de
réaliser des pièces de révolution.
I. Produit, procédé, ordonnancement
2. Procédé

Exercice d’application: Selon votre dernier stage , décrire le procédé de fabrication de l’entreprise d’accueil
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Tâche

Une tâche est une entité élémentaire localisée dans le temps, par une date de début et/ou de fin, et dont la
réalisation nécessite une durée préalablement définie.
Elle est constituée d’un ensemble d’opérations qui requiert, pour son exécution, certaines ressources et
qu’il est nécessaire de programmer de façon à optimiser un certain objectif.

Une tâche i est une entité élémentaire de travail localisée dans le temps par une date de début ti ou de fin
ci, dont la réalisation est caractérisée par une durée pi (on a ci = ti + pi.) En outre, la tâche i utilise une (ou
plusieurs) ressource k avec une intensité aik souvent supposée constante pendant l’exécution de la tâche.

Dans certains problèmes, les tâches peuvent être exécutées par morceaux, l’entrelacement des différents
morceaux permettant de laisser le moins possible les ressources inactives. Dans d’autres, au contraire, on
ne peut pas interrompre une tâche une fois commencée. On parle alors respectivement de problèmes
préemptifs et non préemptifs.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Ressources

Une ressource est un moyen technique ou humain utilisé pour réaliser une tâche. On trouve
plusieurs types de ressources :

o les ressources renouvelables, qui, après avoir été allouées à une tâche, redeviennent disponibles
(machines, personnel, etc),

o les ressources consommables, qui, après avoir été allouées à une tâche, ne sont plus disponibles (argent,
matières premières, etc).

Qu'elle soit renouvelable ou consommable, la disponibilité d'une ressource peut varier au cours du temps.
Par ailleurs, dans le cas des ressources renouvelables, on distingue principalement, les ressources
disjonctives qui ne peuvent exécuter qu'une tâche à la fois et les ressources cumulatives qui peuvent être
utilisées par plusieurs tâches simultanément mais en nombre limité .
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Contraintes

Suivant la disponibilité des ressources et suivant l’évolution temporelle, deux types de contraintes
peuvent être distinguées : contraintes de ressources et contraintes temporelles.
o les contraintes de ressources : plusieurs types de contraintes peuvent être induites par la nature des
ressources. A titre d’exemple, la capacité limitée d’une ressource implique un certain nombre, à ne pas
dépasser, de tâches à exécuter sur cette ressource.
Les contraintes relatives aux ressources peuvent être disjonctives, induisant une contrainte de réalisation
des tâches sur des intervalles temporels disjoints pour une même ressource, ou cumulatives impliquant la
limitation du nombre de tâches à réaliser en parallèle.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Contraintes

o les contraintes temporelles : elles représentent des restrictions sur les valeurs que peuvent prendre
certaines variables temporelles d’ordonnancement. Ces contraintes peuvent être :
- des contraintes de dates butoirs, certaines tâches doivent être achevées avant une date préalablement
fixée,
- des contraintes de précédence, une tâche i doit précéder la tâche j,
- des contraintes de dates au plus tôt, liées à l’indisponibilité de certains facteurs nécessaires pour
commencer l’exécution des tâches.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Critères

Un critère correspond à des exigences qualitatives et quantitatives à satisfaire permettant d’évaluer la


qualité de l’ordonnancement établi.
Les critères dépendant d’une application donnée sont très nombreux; plusieurs critères peuvent être
retenus pour une même application. Le choix de la solution la plus satisfaisante dépend du ou des critères
préalablement définis, pouvant être classés suivant deux types, réguliers et irréguliers.
Les différents critères ne sont pas indépendants; certains même sont équivalents. Deux critères sont
équivalents si une solution optimale pour l’un est aussi optimale pour l’autre et inversement
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Critères
Les critères réguliers constituent des fonctions décroissantes des dates d’achèvement des opérations.
Quelques exemples sont cités ci-dessous:
- la minimisation des dates d’achèvement des actions,
- la minimisation du maximum des dates d’achèvement des actions,
- la minimisation de la moyenne des dates d’achèvement des actions,
- la minimisation des retards sur les dates d’achèvement des actions,
- la minimisation du maximum des retards sur les dates d’achèvement des actions.
o Les critères irréguliers sont des critères non réguliers, c'est-à-dire qui ne sont pas des fonctions
monotones des dates de fin d’exécution des opérations, tels que:
- la minimisation des encours,
- la minimisation du coût de stockage des matières premières,
- l’équilibrage des charges des machines,
- l’optimisation des changements d’outils.
La satisfaction de tous les critères à la fois est souvent délicate, car elle conduit souvent à des situations
contradictoires et à la recherche de solutions à des problèmes complexes d’optimisation.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Les ateliers

Une classification des problèmes d’ordonnancement dans un atelier peut s’opérer selon le nombre de
machines et leur ordre d’utilisation pour fabriquer un produit, qui dépend de la nature de l’atelier
considéré.

Un atelier est caractérisé par le nombre de machines qu’il contient et par son type.

On distingue les trois types d’ateliers suivants : flow-shop, job-shop et open-shop, avec des extensions
possibles pour chacun d’eux.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Les ateliers
Les ateliers de type flow-shop (Ateliers à cheminement unique)
Appelés également ateliers à cheminement unique, ce sont des ateliers où une ligne de fabrication est
constituée de plusieurs machines en série; toutes les opérations de toutes les tâches passent par les
machines dans le même ordre. Dans les ateliers de type flow-shop hybride, une machine peut exister en
plusieurs exemplaires identiques fonctionnant en parallèle.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Les ateliers
Les ateliers de type flow-shop (Ateliers à cheminement unique)
Un atelier à cheminement unique est un atelier où le processus d’élaboration de produits est dit
« linéaire », c'est-à-dire lorsque les étapes de transformation sont identiques pour tous les produits
fabriqués. Selon les types de produits élaborés, on distingue la production continue et la production
discrète. La production continue est caractérisée par la fluidité de son processus et l’élimination du
stockage. C'est le cas notamment dans les raffineries, les cimenteries, les papeteries... La production
discrète de masse s’applique principalement aux produits de grande consommation fabriqués à la
chaîne (e.g automobile, la majorité du domaine du textile,…).
Dans les deux cas, les machines peuvent être dédiées à une opération précise, et sont implantées en
fonction de leur séquence d’intervention dans la gamme de production.
L’un des objectifs principaux dans le cas d’atelier à cheminement unique est de trouver une séquence des
tâches en main qui respecte un ensemble de contraintes et qui minimise le temps total de production.
Parmi les caractéristiques d’un problème de cette catégorie :
•il existe au minimum n! différentes solutions où n est le nombre de travaux à réaliser. Notons que n! =
n*(n-1)*(n-2)….*1 ;
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Les ateliers
Les ateliers de type job-shop (Ateliers à cheminements multiples)

Les ateliers à cheminements multiples (ACM) sont des unités manufacturières traitant une variété de
produits individuels dont la production requiert divers types de machines dans des séquences variées.
L’une des caractéristiques d’un atelier à cheminement multiple est que la demande pour un produit
particulier est généralement d’un volume petit ou moyen. Une autre caractéristique est la variabilité dans
les opérations et un mix produit constamment changeant. Ainsi, il est nécessaire que le système soit de
nature flexible. Dans un sens général, la flexibilité est la capacité d’un système de répondre aux
variations dans l’environnement.
L’objectif le plus considéré dans le cas d’un atelier à cheminements multiples est le même que celui
considéré pour un atelier à cheminement unique, à savoir trouver une séquence de tâches sur les
machines qui minimise le temps total de production.
.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Les ateliers
Les ateliers de type job-shop (Ateliers à cheminements multiples)

Parmi les caractéristiques d’un problème d’ordonnancement dans un atelier à cheminements


multiples :
•le nombre de solutions possibles est de l’ordre de (n!)m (n factoriel x m), où n est le nombre de
tâches à effectuer et m le nombre de machines. Notons qu’une tâche veut dire la même chose
qu’un travail.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Les ateliers
Les ateliers de type open-shop
Ce type d’atelier est moins contraint que celui de type flow-shop ou de type job-shop. Ainsi, l’ordre des
opérations n’est pas fixé a priori; le problème d’ordonnancement consiste, d’une part, à déterminer le
cheminement de chaque produit et, d’autre part, à ordonnancer les produits en tenant compte des gammes
trouvées, ces deux problèmes pouvant être résolus simultanément. Comparé aux autres modèles
d’ateliers, l’open-shop n’est pas couramment utilisé dans les entreprises.

Chaque produit à traiter doit subir un ensemble d’opérations sur un ensemble de machines, mais dans un
ordre totalement libre.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Les ateliers
Remarque: Machine Unique
Dans ce cas, l’ensemble des tâches à réaliser est fait par une seule machine. Les tâches alors sont composées
d’une seule opération qui nécessite la même machine. L’une des situations intéressantes où on peut rencontrer
ce genre de configurations est le cas où on est devant un système de production comprenant une machine goulot
qui influence l’ensemble du processus. L’étude peut alors être restreinte à l’étude de cette machine.
I. Produit, procédé, ordonnancement
3. Ordonnancement

• Ordonnancer le fonctionnement d’un système industriel de production consiste à gérer l’allocation des
ressources au cours du temps, tout en optimisant au mieux un ensemble de critères. C’est aussi programmer
l’exécution d’une réalisation en attribuant des ressources aux tâches et en fixant leurs dates d’exécution.
• Ordonnancer peut également consister à programmer l’exécution des opérations en leur allouant les
ressources requises et en fixant leurs dates de début de fabrication.

D’une manière plus simple, un problème d’ordonnancement consiste à affecter des tâches à
des ressources à des instants donnés pour répondre au mieux aux besoins exprimés par un
client, au meilleur coût et dans les meilleurs délais, tout en tenant compte des contraintes.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Flux

La notion de flux est synonyme de mouvement, de circulation, d’évolution , de rapidité et donc d’efficacité.

L’activité de l’entreprise et ses relations avec ses partenaires créent des échanges d’informations, de biens et
d’argent circulant à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise. Ces mouvements génèrent des flux.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Flux

Les flux d’informations concernent des transferts de données :


➢ flux d’information interne : note de service au personnel
➢ flux d’information externe : réception d’une commande
Les flux physiques (ou flux réels)
➢ Ils correspondent à des mouvements de biens ou de services.
Les flux financiers (ou flux monétaires)
➢ Les paiements effectués entre l'entreprise et ses partenaires constituent des flux financiers.
Ils correspondent à des mouvements de monnaie ou d’engagement d’argent.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Flux
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production

La typologie de production est caractérisée souvent par le volume et la diversité de production

A/ Critère n°1 : L’importance des séries et de la répétitivité :


III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production

B/ Critère n°2 : L’organisation du flux de production :


1 °) Production en continu :
Pour des quantités importantes, l’implantation est réalisée en ligne de production ou
atelier de flux (flow shop). Ce type d’organisation permet peu de flexibilité.
Forte automatisation du processus de production.
2 °) Production en discontinu :
Trois conditions sont requises :
- des quantités relativement faibles
- de nombreux produits variés
- un parc de machine à vocation générale (Les machines ne sont pas spécifiques à
un produit et sont capables de réaliser un grand nombre de travaux).
On parle dans ce cas d’atelier de taches, ou ateliers fonctionnels (job-shop).
3 °) Production par projet :
Le produit est unique, son processus de production aussi, et ne se renouvelle pas.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production:
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production:

Comparaison entre flux continu et flux discontinu

Le ratio d’efficacité du processus (REP, parfois appelé ratio de tension des flux) permet
de déterminer le rapport entre le temps de présence d’un produit dans le système, et le
temps pendant lequel une valeur ajoutée a été apportée au produit.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production:

Il vaut mieux avoir à gérer des processus continu plutôt que des processus discontinus. On peut donc rechercher
à l’intérieur d’un atelier de mécanique (organisation discontinue) toutes les pièces qui ont la même gamme. Les
machines sont alors regroupées pour former une cellule de production en continu. On gagne alors en délais et
sur les en-cours, tout en perdant de la souplesse.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production:

Le choix du type de production dépend :


➢ Du couple "Volume" (à produire) x "Taille" (du produit)
➢ Des quantités de biens ou services devant être produites: (unitaire, séries)
➢ La nature du processus de production : pilotage par l’aval (commandes client) ou par l’amont (planification:
stocks produits finis)
➢ La nature de l’implantation de l’outillage : ateliers spécialisés, ateliers autonomes, lignes de fabrication…
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production: type d’implantation

L’objectif primordial de l’implantation est de minimiser la manutention :


❖ La fréquence des trajets;
❖ La longueur des trajets;
❖ Le coût des trajets;
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production: type d’implantation

Implantation aléatoire : aucune organisation des postes de production


Ex.: Évolution non maîtrisée de la zone de production

Inconvénients:
• Incohérence du flux (points de rebroussement);
• Manutention importante
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production: type d’implantation

Implantation en ligne : organisation des postes de production en ligne


Ex.: caractérise les flux continus (faible variété de produits)

Avantages :
• Lisibilité du flux
• manutention limitée

Inconvénient :
• Pas de flexibilité.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production: type d’implantation

Implantation en atelier spécialisé : regroupement dans un même lieu de postes similaires


Ex.: atelier de découpe

Avantages :
• Regroupement des compétences;
• Flexibilité importante ;

Inconvénients :
• Mauvaise lisibilité du flux;
• Manutention importante.
III. Flux, espace et relation entre activité

• Typologie de production: type d’implantation

Implantation en îlot de production : regroupement dans un même lieu de postes permettant de fabriquer une
famille d ’articles.
Ex.: îlot de production de cartes électroniques

Avantages :
• Manutention limitée
• Flexibilité importante

Inconvénient :
• Duplication des ressources
III. Flux, espace et relation entre activité

Travaux dirigés:

1- Selon vous , quels seraient les critères de choix et les contraintes pour implémenter un atelier de production?
2- Donner des exemples de flux physique, flux d’information et flux financier
VI. Techniques simples d’implantation des ressources dans les ateliers

▪ Méthode Pareto:

• Objectif
• Limiter l’étude d’implantation aux produits les
• plus importants
• Principe empirique de la loi de Pareto (ou loi ABC ou
• loi des 80-20)
• • 20% des produits représentent 80% d’un critère
• • Critères possibles : volume de production, chiffre d’affaire, charge de
• travail, nombre de machines utilisées, etc.
VI. Techniques simples d’implantation des ressources dans les ateliers

▪ Méthode Pareto:

• Objectif
• Limiter l’étude d’implantation aux produits les
• plus importants
• Principe empirique de la loi de Pareto (ou loi ABC ou loi des 80-20)
• 20% des produits représentent 80% d’un critère
• Critères possibles : volume de production, chiffre d’affaire, charge de
• travail, nombre de machines utilisées, etc.
VI. Techniques simples d’implantation des ressources dans les ateliers

▪ Méthode Pareto:
VI. Techniques simples d’implantation des ressources dans les ateliers
1. Méthode 1 : pour une implantation en ligne : la méthode des rangs moyens

· Avantage : flux simplifié


· Inconvénient : Si le flux n’est pas continu cette méthode ne minimise pas la manutention
Exemple :
L’entreprise possède 7 postes de production (1,2,3,4,5,6 et 7) et réalise 3 produits (A,B et C)
Les gammes simplifiées :
Produit A : 1, 3, 6, 5, 7
Produit B : 4, 2, 3, 6, 5, 2
Produit C : 3, 5, 7, 4
VI. Techniques simples d’implantation des ressources dans les ateliers
Méthode 1 : pour une implantation en ligne : la méthode des rangs moyens
Produit A : 1, 3, 6, 5, 7
Produit B : 4, 2, 3, 6, 5, 2
Produit C : 3, 5, 7, 4

De 4 je donne à 2
De 2 je donne à 3
VI. Techniques simples d’implantation des ressources dans les ateliers
Méthode 1 : pour une implantation en ligne : la méthode des rangs moyens
Produit A : 1, 3, 6, 5, 7
Produit B : 4, 2, 3, 6, 5, 2
Produit C : 3, 5, 7, 4
https://www.sites.google.com/site/donneeslo
gistique/st/105-loi-de-pareto
• https://slideplayer.fr/slide/18000166/
I. Produit, procédé, ordonnancement
1. Produit

Conception un poste opératoire


Job shop flow shop
Tak time
Optimisation des flux

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