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• Ces règles ont été établies par un organisme international désigné souvent par son
sigle en anglais qui est IUPAC utilisé comme un nom (en français U.I.C.P.A : Union
Internationale de Chimie Pure et Appliquée)
• Les règles IUPAC permettent donc de donner un nom à n’importe quelle molécule,
quel que soit sa complexité.
• Pentane (C5), hexane (C6), heptane (C7), octane (C8), nonane (C9) décane (C10),
undécane (C11), dodécane (C12).
• Lorsqu’on enlève un atome d’H dans la formule d’un alcane, on obtient un reste
appelé groupe alkyle noté R et dont le nom est obtenu en remplaçant le ane
• Dans le cas des alcanes ramifiés la racine grecque utilisée indique le nombre
principale.
• Les groupes alkyles (R) qui sont des substituants sont obtenus en remplaçant la
terminaison ane, de l’alcane correspondant par le suffixe yle.
• Dans les composés ramifiés, la position du ou des substituant (s) est précisée par
un numéro. Ainsi la chaîne principale est numérotée de telle manière que le
premier substituant rencontré reçoive le numéro le plus petit possible.
2,3–Diméthylpentane.
2,2–Diméthylpentane.
5–Ethyl–2–méthylheptane
• 3-Ethyl-5-méthylheptane
• Il existe des noms communs ou des noms triviaux qui sont utilisés tels que :
• La triple liaison est désignée par la terminaison yne, diyne, triyne etc. pour une,
deux, trois etc. pour 2 ; 3 ; etc. triples liaisons.
• Dans ce cas, la chaîne principale est celle qui contient le plus grand nombre de
liaisons multiples. Lorsqu’on a le même nombre de liaisons multiples la chaîne
principale est la chaîne la plus longue.
• La numérotation doit être faite de manière à donner les numéros les plus petits
possibles aux carbones de la liaison multiple.
• La position de la liaison ou des liaisons multiples est indiquée par le plus petit
numéro de celle-ci.
• On place le ou les numéros caractéristiques immédiatement avant la partie du
nom à laquelle il(s) se réfère(nt).
• Il existe des noms communs qui sont utilisés dans le système IUPAC.
• Lorsqu’il existe plus de deux atomes de carbone dans la chaîne principale, il faut
préciser la position de la fonction OH. Ainsi on attribue au carbone portant le
groupe OH le numéro le plus bas possible. Dans l’écriture du nom, le numéro est
placé immédiatement avant le suffixe ol.
• Dans le cas de plusieurs fonctions OH, on utilise les suffixes diol, triol etc.
• Dans le cas des cétones, on peut noter quelques noms communs très usuels :
• Dans les cas les plus complexes, on obtient le nom en citant le nom des deux
radicaux sur le carbonyle (C=O) suivit du mot cétone.
• NOMS SYSTEMATIQUES :
• Dans le système IUPAC le nom d’un aldéhyde est obtenu en remplaçant le e
terminal de l’hydrocarbure correspondant par le suffixe al
• Par ailleurs, lorsque la chaîne principale contient plus de quatre atomes de carbone
ou lorsqu’elle contient plusieurs fonctions cétones ou porte des substituants, on
numérote la chaîne principale en donnant le numéro le plus petit possible au
premier carbone rencontré qui porte la fonction cétone.
• Dans le système IUPAC, le nom est obtenu en remplaçant le "e" terminal de l’alcane
correspondant par le suffixe "oïque", lequel nom est précédé du mot acide.
• LES AMINES : Le nom d’une amine est obtenu en ajoutant la terminaison amine au
nom des radicaux liés à l’atome d’azote.
• Dans le cas des amines 2e ou 3e non systématiques, le plus complexe des radicaux
liés à l’azote est choisi pour former le nom de l’amine primaire considérée comme
substituée.
• Pour les fonctions les plus courantes, l’ordre de priorité est la suivante :
• Exemple:
• Lorsque les cyclanes sont substitués ou insaturés on applique les mêmes règles
IUPAC.
• Il existe des dérivés du benzène dont les noms communs sont conservés dans le
système IUPAC.
• Par ailleurs, lorsque le benzène porte deux groupes fonctionnels dont chacun
confère au composé un nom trivial, le composé sera nommé comme du benzène
disubstitué.