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George Mosse : historien de la 2nd GM, qui l’a vécu : né dans une famille juive en Allemagne et a du
fuir le pays. S’est interrogé sur le caractère violente de l’entre-deux guerre.
Comment est-ce que cette violence caractéristique de l’entre-deux guerre est-elle un héritage de la 1ere
GM, et s’est prolongée dans la société par delà la paix et l’armistice ?
Idée de brutalisation de la société ⇒ n’est plus la même une fois qu’elle à passée ce cap de la 1ere GM.
«Boîte de Pandore » qu’on se peut plus refermer.
Mais derrière cette idée vient celle d’une guerre mythifié ⇒ les européens se sont construits un mythe
collectif (moyen de ne pas affronter en face l’horreur de la guerre)
b) les engagés volontaires
Les engagés volontaires viennent renforcer ce mythe : vont devancer l’appel pour aller défendre leur
pays, leur cause par honneur, pour défendre leur idéaux…
Avant 1792, les soldats étaient des mercenaires payés par princes pour combattre.
A partir de 1792, le peuple va de lui même défendre son pays, ses idéaux… (principalement bourgeois)
La levée de masse n’arrive qu’au XIXe siècle.
Donc ces engagés volontaire vont raconter leur combat, et vient avec l’idée de mémoire
Ce principe des engagés volontaires est donc déjà présent depuis 1 siècle à l’arrivée de la 1ere GM
Cette société de la veille de 14 connaît de nombreuses accélération, donc sentiment de la nouveauté qui
passe par la vitesse. On exalte la vitesse, perçue comme masculine, forme d’agressivité, de domination
au monde ⇒ idée que l’homme est capable de dominer la nature.
Jeunesse qui s’affirme contre l’ennuie bourgeois (dominance du mode de vie bourgeois au XIXe siècle)
Donc affirmation (artistique entre autres) contre cet ennui bourgeois.
Cette idée de virilité contre la bourgeoisie ⇒ va s’exprimer sur le champ de bataille.
Orga du cimetière militaire : monument au centre du cimetière pour célébrer la mémoire du combat
Puis, toutes les tombes rangées autour du monument.
En 1920, ces cimetières sont des lieux très vivants : idée du lieu de pèlerinage : viennent d’anciens
soldats, des familles de victimes et même des touristes.
En France, le plus grand lieu de mémoire est Verdun.
Emerge l’idée en 1920, que pour la mémoire de la GM, il faut faire venir un soldat à l’arc de triomphe,
Un soldat inconnu pour célébrer cette mémoire (11 nov 1920)
⇒ affirmation de l’individu par le soldat
et inconnu parce qu’il est au nom de tous…
Objets à l’intérieur du foyer familial rappelant la guerre (portrait du proche mort au combat)
Mais aussi uniforme et médaille portées pdt les années 20 par les soldats
⇒ idée de la banalisation de la violence et de la guerre.
Guerre aussi très présente par les multiple cartes postal, comme support de communication
support de la carte postale massivement diffusé (mais image épurée de la guerre)
Lieux de guerre (cimetières, monuments aux morts…) ⇒ très visité pour tourisme même
Mais pose le problème de : le paysage change au fil des années. Donc apaisement qui permet d’aller
visiter ces endroits + facilement
⇒ ne correspond pas à la mémoire des soldats, donc conflits mémoriels.
Prolongation du conflit en temps de paix sous forme de tous ces éléments dispersés dans la société…
donc présence mémorielle de cette guerre et de cette violence (même si pouvait être apaisée,
masquée…)
Va même faire l’objet de nouveau cultes : forme de religion laïque qui se met en place.
Comment les nazis vont utiliser ces éléments guerriers pour les faire converger dans un mouvement
extrêmement violents.
Les nazis vont bcp utiliser ces références dans l’organisation, dans le vocabulaire…
⇒ le champs politique est décrit comme un front sur lequel on doit combattre.
⇒ donc idée d’un ennemi à combattre : le communisme.
En Italie apparaît l’idée que des tranchée naît un homme nouveau : le fasciste est un homme viril qui à
retrouvé sa force en s’opposant à un adversaire
⇒ comme il n’y a plus la guerre, on retrouve cette violent dans la politique.