Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Berrouachedi
A) TRANSISTOR BIPOLAIRE
C’est un dispositif à semi-conducteur, qui peut amplifier des courants électriques, Le
transistor bipolaire est l’opérateur technique de base de fonctions de l’électronique telles que
l’amplification ou la commutation. En régime de fonctionnement linéaire, un transistor
bipolaire est un amplificateur de courant commandé en courant. En commutation (régime
saturé/bloqué), c’est un interrupteur commandé en courant.
En régime de fonctionnement linéaire, un TEC (transistor à effet de champ ) est un
amplificateur de courant commandé en tension. En commutation (régime saturé/bloqué), c’est
un interrupteur commandé en tension.
1- Description et symbole
Un transistor bipolaire encore appelé transistor à jonctions, est formé par la succession de 3
semi-conducteurs, respectivement de type NPN (transistor NPN) ou PNP (transistor PNP) à
l’aide de deux jonctions PN tête-bêche.
Le transistor NPN :
Le transistor PNP :
1
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
Cet effet Transistor permet une amplification de puissance importante, a pour conséquence le
fait de pouvoir contrôler à l’aide du courant de base IB relativement faible, sous une tension
base-émetteur faible (inférieure au volt), on obtient le passage d'un fort courant collecteur à
travers la jonction base-collecteur polarisée en inverse sous une tension importante (quelques
volts à quelques dizaines de volts).
3 . Polarisation du transistor
La polarisation précédente : jonction B-E en Direct et jonction C-B en inverse pour avoir
l’effet transistor : (jonction P-N en direct ≡ P au + de l’alimentation et N au – de
l’alimentation. Jonction P-N en inverse ≡ P au – de l’alim. Et N au + de l’alim.).
Exemple : avec un transistor NPN
2
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
Peut s’obtenir à l’aide d’une seule alimentation et des résistances dont ler rôle est de fixer le
point de fonctionnement du transistor (puissance, régime linéaire ou de commutation) :
Exemple : avec un transistor NPN
3
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
4
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
(le générateur de courant n’existe que si le transistor est polarisé, et de telle sorte à avoir
l’effet transistor)
6. Circuits hybrides équivalents et Caractéristiques statiques du transistor
On peut voir le transistor comme un Quadripôle. Comme c’est en réalité un tripôle, il faut
mettre une de ses connexions en commun entre l’entrée et la sortie du quadripôle :
Exemple : Emetteur Commun (montage le plus utilisé)
Ce sont des fonctions de 2 variables, donc décrites par des surfaces dans un espace à 3D.
Pour avoir des courbes 2D, il faut paramétrer suivant une variable.
Si le transistor fonctionne dans la partie linéaire de ces caractéristiques on peut définir les
paramètres hybrides du quadripôle équivalent, figure
5
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
{V 1=h11 i 1 +h12 v 2
i 2=h 21 i 1+ h22 v2
Figure 7 : Circuit hybride équivalent au transistor monté en E.C aux basses fréquences
Les paramètres hybrides h associés aux 3 configurations (EC,CC,BC) sont évidemment
différents dans chaque cas ;
Chaque signal (≡ grandeur) est remplacé par sa variation en fonction du temps (dynamique
pure), pour permettre le calcul de cette dernière. La composante continue des signaux
(polarisation, ou encore statique) est occultée (elle est connu par l’étude de la polarisation). Le
signal complet peut ensuite être reconstitué comme somme de la composante variable
déterminée par la méthode du schéma équivalent et de la composante continue de
polarisation. Cela revient à effectuer un changement de repère en prenant pour nouvelle
origine non plus 0 mais le point de repos P →les constantes (dues à la polarisation) sont
annihilées, et seules les variations par rapport au point de repos P interviennent. Seule la
dynamique des signaux est représentée. La polarisation (≡statique des signaux) est occultée.
Schéma équivalent du transistor NPN aux BF pour les petites variations (≡amplitude faible du
signal d’entrée)(linéarité)
6
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
{
V be =h11 e i b+ h12 e v ce
i c =h21 e i b+ h22 e v ce
Détermination de r= h11e
r= ( )
v be v be
ib ib à v ce =0
( )
=
dV BE
dI B à V CE =C
te
: Résistance d’entrée du transistor (de l’ordre de KΩ.
IE 1 λV −q
On a : I B ≈ = Is e avec λ= BE
t Is : courant de saturation de la jonction B-E
β β kT
β
→r = (r au point de polarisation) λ=40 à température ambiante (25°C).
λ IC0
Pente du transistor
β
Elle est définie par : s= =λ I C 0 →s=40IC0 à 25°C.
r
La figure 8 donne le tracé des caractéristiques du transistor de type signal monté en Emetteur
Commun. Les points de fonctionnements O,P,Q,R sont déterminés par la polarisation
continue du transistor.
Les variations ib, ic,vbe, vce autour de ces points de repos étant supposées faibles, les
paramètres h sont déterminés par :
h11e=cotgγ, h12e=cotgζ, h21e=tgψ, h22e=tgα
7
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
8
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
avec une des caractéristiques du transistor, elle fixe également le point de fonctionnement du
transistor. Elle donne l’équation de la droite de charge statique Δs. (Figure )
−V CE
I C=
Δs : V cc
(R ¿ ¿ C+ Re )+ ¿
(R ¿ ¿ C + Re )¿
L'allure des caractéristiques dans le plan IC=f(VCE) est représentée à la Figure 10.
On remarque que le dipôle C-E est équivalent à un générateur de courant dont la valeur ne
dépend que de IB.
La polarisation fixe les valeurs de IB, IC, VBE, VCE au point de fonctionnement P(IB0, IC0,
VBE0, VCE0) à l’aide du réglage de l’alimentation Vcc et des résistances.
Considérons les variations vce et ic autour du point de repos Q.
De l’équation ci-dessus, on en déduit vce=-(Re+Rc).ic c’est l’équation d’une droite passant
par le point Q confondue avec la droite ci-dessus. C’est la droite de charge dynamique de
pente -1/(Re+Rc).
On distingue 3 régimes de fonctionnement directement fixés par le réglage du point de
polarisation :
-Fonctionnement en Amplificateur (ou encore linéaire) (point de repos P en Q ) : Ic=βIB,
(β de l'ordre de 50 à 1000, suivant les transistors).
-Fonctionnement en commutation de Saturation (point P en B ): Ic< βIB.
-Fonctionnement en commutation de Blocage (point P en A ): Ic=0.
- Fonctionnement en Amplificateur (point P en Q) (Régime linéaire)
9
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
On a : { IC ≈ 0
IB ≈ 0
10
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
11
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
{
à ω=0 :|Z C 1|=∞( circuit ouvert)
1 1
ZC1= |Z C 1|= C rd
j C1 ω 1 ω à ω ≈ 6280 ( f =1 KHz ) :|Z C 1| ≈1.5 Ω
s
12
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
Figure 14: Schéma équivalent du montage EC aux Basses fréquences avec résistance
d’émetteur
13
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
a) Impédance d’entrée
Ze=Ve/Ie=RB//[h11e+(h21e+1).Re]
b) Gain en tension
Av=VS/Ve=-RC.h21e/[h11e+(h21e+1).Re]#-RC/Re
c) Impédance de sortie
C’est l’impédance de thevenin du montage en dynamique. Le schéma équivalent donne :
ZS=RC
14
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
15
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
Cc condensateur de découplage.
Le schéma équivalent en alternatif aux basses fréquences est donné à la figure 18
a) Impédance d’entrée
Ze=Ve/Ie=[R1//R2]//[r+(β+1).( Re//R1)]
b) Gain en tension
Av=VS/Ve=( Re//R1).(β+1)/[r+(β+1).(Re// R1)]<1 et # 1.
c) Impédance de sortie
C’est l’impédance du générateur de Thévenin vue des bornes de sortie. Le schéma équivalent
en court circuitant eg et en débranchant RL donne :
ZS=Re //[r+Rg//(R1//R2)]/(β+1)#Re//(r//β).
8.3 - Etude du montage Base Commune (BC)
Le montage est donné par la figure 19
Cb est un condensateur de découplage ; il présente une impédance négligeable en alternatif
B.F
16
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
Figure 19 : Le montage BC
a) Impédance d’entrée
Ze=Ve/Ie=Re//[r/(β+1)]# r/(β+1.
b) Gain en tension
Av=VS/Ve=( RC//R1).β/r
c) Impédance de sortie
C’est l’impédance du générateur de Thévenin vue des bornes de sortie. Le schéma équivalent
donne :
d) ZS=RC
17
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
B) MANIPULATION
I) TRACE DE CARACTERISTIQUES
Réaliser le montage de la figure 21
18
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
19
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
Mesurez les tensions VBM, VEM , VCM. En déduire les valeurs réèlles de VBE , VCE et de
IC.
2)Représentez le point de fonctionnement Q sur la caractéristique de sortie IC=f(VCE),
(quadrant I). Par report dans les autres quadrants, on trouve les points O, P, R.
3) Mesurez graphiquement les paramètres h comme indiqué dans la figure de la théorie.
Remarque : Cette méthode de détermination des paramètres h est précise pour h22 et h21 mais
elle l’est beaucoup moins pour h11 et h12.
-Pour h11 on préfère utiliser la relation : h11=h21/gm avec gm#40 IC.
-VBE dépend peu de VCE, en conséquence on n’a pas de courbes VBE(VCE) pour IB=cte ;
on ne peut pas alors déterminer h12. h12 devrait être mesuré d’une façon, dynamique, sa
valeur est de l’ordre de 10-4. Elle sera négligée dans le calcul.
{
v g−v e
ie=
' ve Rg
On mesure Z e= avec
ie ' ' ve
¿ d o ù Z e=R g
v g −v e
Connaissant Rg, vg, ve, on en déduit Z'e . Cette valeur représente l’impédance du montage :
elle est constitué par l’association en parallèle de RB=R1//R2, résistance équivalente du pont
de base, et de l’impédance d’entrée Ze du transistor. On a :
'
1 1 1 RB. Ze
= + d’où Z e=
Ze Ze RB
' '
R B−Z e
20
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
21
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
Tracer sur un même graphique les courbes représentatives de Ze, Av, Ai, AP en fonction de
RL. On portera les valeurs de RL en échelle logarithmique.
Déterminer le gain en puissance maximum et la valeur de la résistance de charge qui
corresponde.
II.3) Etude du montage base commune
Réaliser le montage de la figure 24 b.
22
Travaux Pratiques 2ème ELN TP ELNF2 Par N.Berrouachedi
II-5) Conclusion.
Etudier de près les résultats expérimentaux obtenus et les comparer avec la théorie.
23