Vous êtes sur la page 1sur 17

Traduit de Anglais vers Français - www.onlinedoctranslator.

com

Recherches et applications en finance islamique


‫ﺑﺤﻮﺙ ﻭ ﺗﻄﺒﻴﻘﺎﺕ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ ﺍﺍﻟﺴﺎﻟﻤﻴﺔ‬
Recherches et Applications en Finance Islamique

ISSN : 9052- 0224 Vol


2, No 1, Février 2018

Argent et religion chez les jeunes étudiants au Maroc :


conditions pour devenir consommateur de finance islamique

Pr. Saâdeddine IGAMANE


FLSH, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès
& Institut d'Etudes Sociales de Rabat (Maroc)
Saadeddine.igamane@usmba.ac.ma
Résumé:
Le but de cet article était de montrer comment une représentation de la finance islamique et de la
finance conventionnelle était basée sur la connaissance et l'expérience des clients potentiels. Elle a
tenté de montrer les critères les plus importants pour les jeunes éduqués (par analyse de genre)
lorsqu'ils choisissent entre les deux types de financement. De 2016 à 2018, 300 participants de
différentes universités marocaines ont rempli un questionnaire dans le but de répondre aux
questions de recherche. Les données ont été analysées quantitativement, à l'aide d'un logiciel de type
Sphinx. Les résultats ont montré que les femmes seront plus que les hommes un futur
consommateur de produits islamiques. Cependant, la majorité des répondants de sexe masculin
étaient incertains. Ces hommes interrogés pensaient qu'ils étaient mieux informés en matière de
finance islamique que les femmes interrogées. Les résultats suggèrent que la connaissance de la
finance islamique est très probablement un facteur important de représentation. Plus les gens
connaissent la finance islamique, plus leur choix devient objectif. Moins les gens connaissent les
produits islamiques, plus leur choix sera basé sur un facteur sentimental.
Mots clés:Banque islamique, Maroc, Critères, représentations, jeunes

CV :
L'objectif de ce papier est de montrer comment les représentations de la finance islamique et de
la finance conventionnelle se basent sur la connaissance et l'expérience du consommateur
potentiel. Il s'agit de déterminer le critère le plus important pour les jeunes étudiants à niveau
d'instruction élevé (et par genre) lorsqu'ils doivent choisir entre les deux types de finance. Entre
2016 et 2018, 300 questionnaires ont été administrés auprès des étudiants dans différentes
universités au Maroc. Les données quantitatives associées étaient prises en compte et analysées
à l'aide du logiciel Sphinx. Les résultats prouvés que ce sont les femmes, plus que les hommes,
qui expriment leur susceptibilité de se convertir en clients des produits des banques islamiques.
Cependant, la majorité des hommes est plutôt indifférente face aux deux types de finance. Pour
elle, c'est le critère de rentabilité qui doit primer. Les hommes indiqués par conséquent avoir
plus de connaissances en finance islamique que les femmes, un élément qui objective les
représentations et les comportements. Donc, moins on dispose de connaissances concernant un
produit donné, plus notre choix sera basé sur des facteurs plutôt sentimentaux.

Mots clés :Banque Islamique, Maroc, critères de choix, représentations, jeunes

Soumis :13 octobre 2017.Accepté:27 janvier 2018.


Citation:Igamane S. (2018), « Argent et religion chez les jeunes étudiants au Maroc : conditions pour devenir
consommateur de finance islamique »,Recherches et applications en finance islamique, Vol 2, No 1, pages : 66-82.

66
Vol 2, n° 1, 2018

Introduction

Après la crise des subprimes, la finance islamique a été suggérée par ses défenseurs, comme
Ramadan (Hans Visser, 2013), comme la solution puisqu'elle repose sur deux principes
fondamentaux :Ribainterdiction (emprunt d'intérêts) etGharar(incertitude). Ces deux principes sont
inhérents àcharia, et ils ne sont pas contradictoires avec l'accumulation de monnaie. C'est le prix
déraisonnable des produits et des services qui rend leRibainterdit. La Finance Islamique propose des
produits alternatifs ou non conventionnels pour répondre aux exigences de la finance et de
l'investissement. Cependant, les solutions proposées sont réputées avoir tendance à être plus
coûteuses que la finance classique dans la représentation populaire.

En 2012, une étude réalisée par l'IFAAS (Islamic Finance Advisory & Assurance Services) montrait
qu'environ 94% des Marocains interrogés exprimaient un intérêt pour les produits financiers
conformes auxcharia. En 2015, la loi 103-12 relative aux établissements de crédit et établissements
assimilés a été publiée au Bulletin officiel, permettant aux banques islamiques de s'installer au Maroc.
Cependant, les banques traditionnelles existantes, telles que Dar Assafae d'AttijariWafaBank,
commercialisent déjà des produits alternatifs depuis 2007.

Au Maroc, le débat sur l'introduction de produits alternatifs a conduit à remplacer le terme "produits
islamiques" par "produits participatifs". Cela peut apparaître comme un réducteur pour ce nouveau
service puisqu'il s'oppose au "conventionnel". Le terme "islamique" a été évité pour ne pas être obligé
de classer les produits conventionnels comme "non islamiques". Ces concepts opposés peuvent
influencer les perceptions des clients potentiels lorsqu'ils comparent les deux types de produits.

Les premières introductions de ces produits participatifs avaient été l'œuvre des mêmes
banques traditionnelles qui ont adopté la finance islamique (Dar Assafae). Cette initiative est peu
médiatisée et n'a aucun effet sur la demande de crédits pour les produits conventionnels.

Les différences inexactes entre les concepts, « conventionnel » et « non conventionnel » ont conduit à
l'accusation de la finance conventionnelle, en particulier après la crise financière de 2008 et son impact
négatif sur les économies mondiales. La question de l'éthique, de la transparence et de l'interdiction de
l'inflation injustifiée reste au cœur de la distinction entre les deux types de finance.

Cet article commencera par présenter le rationnel de l'étude, suivi d'une revue de la littérature connexe.
Ensuite, les questions de recherche et les hypothèses seront formulées avant d'introduire la méthodologie
de recherche. Enfin, les conclusions et la discussion des résultats seront fournies. Il a tenté de discuter des
critères les plus importants dont dépendent les étudiants masculins et féminins instruits lorsqu'ils
choisissent entre les deux types de financement.

1. Intérêt pour la recherche

Cette question est devenue un domaine de recherche intéressant car elle suscite différentes idées,
interprétations et représentations par les médias, les érudits religieux et les chercheurs. Aussi, les
convictions personnelles qui régissent le comportement financier et les attitudes de la jeunesse
marocaine ont motivé le chercheur à mener cette étude.

67
Vol 2, n° 1, 2018

Non seulement les analystes financiers ou les traders qui ont manifesté leur intérêt pour la finance comme domaine
fertile d'estime, mais aussi les juristes, les mathématiciens, les informaticiens sont également motivés à mener des
études sur cette question. Parfois, les salaires fixés pour les personnes travaillant dans le secteur financier sont
déraisonnables.

C'est pourquoi, par exemple, la recherche de richesse à travers les métiers de la finance soulève un débat sur
l'éthique. Certains considèrent que ces salaires sont légitimes car ces professions nécessitent des compétences et
des talents uniques. Cependant, des opposants, comme Amartya S. (SEN, 2012), estiment que ces salaires «
astronomiques » entraînent des inégalités au sein des communautés.

En fait, même s'ils perçoivent des salaires plus élevés, les commerçants rapportent beaucoup plus d'argent aux
banques. C'est ce système de rémunération variable (bonus) qui pourrait être considéré comme l'une des
principales causes, à côté d'autres facteurs, de la crise mondiale.

Cette question mérite d'être approfondie car elle lie le domaine de l'éthique et de la morale à celui de
la finance qui joue un rôle moteur dans le dynamisme de l'économie.

En 2010, Georges Ugeux (ancien vice-président de Wall Street et Ceo de Galileo Global Advisors)
publie « La trahison de la finance » ; pour lui, la crise est une histoire de trahison et de manque de
moralité. Pour l'auteur, la finance doit être au service du consommateur et de l'économie plutôt que
de ceux qui y travaillent et sont gracieusement rémunérés.

Une des difficultés pour lier la morale à la finance est l'impossibilité de mettre en place des « gendarmes
financiers » ou de contrôler la rapidité des transactions (formules, commandes, etc.). Dès lors, se pose la question
de savoir quelle catégorie sociale profite le mieux de cette activité économique.

Puisque ce numéro met l'accent sur la morale, il est nécessaire d'explorer la place de l'éthique dans
l'économie. Dans son livre "Ethics and Economics", Amartya Sen décrit deux origines de l'économie. L'un est
"mécanique", qui se concentre sur le profit. Cependant, l'autre est "éthique", qui met l'accent sur l'égalité
sociale.

Les deux dimensions « économie » et « morale » semblent inconciliables. Le directeur de la revue MAUSS,
Alain Caillé, mouvement anti-utilitarisme en sciences sociales, a déjà soulevé cette question. Dans les
années 1970, il pensait que les préoccupations éthiques étaient (re ) émergeant en matière de
développement de l'économie. De nouveaux concepts ont émergé pour combiner éthique et économie. Il
s'agit notamment du développement durable, de la responsabilité sociale des entreprises, de la
microfinance, de la finance solidaire, etc.

Cela implique-t-il un retour à la religiosité ? Pour les anciens, discuter de la question de la morale nécessite
l'application des lois religieuses. Dans la société moderne, les lois positives et bureaucratiques fixées par les
autorités supplantent les lois divines, surtout en Occident. La finance islamique n'est plus épargnée pour
les pays musulmans, mais elle a également été mise en place dans certains pays occidentaux, comme le
Royaume-Uni. Aujourd'hui, en associant l'éthique à l'économie, la finance islamique s'est imposée comme
une solution pour éviter les crises financières.

Rodinson (1960) a déjà montré que l'islam n'est pas contraire aux principes capitalistes, tels que la liberté
de propriété privée, la recherche du profit, suggérant que la contradiction découle de la façon dont le
capitalisme a été conceptualisé et du contexte socio-économique (par exemple, la pauvreté ) et politiques
(par exemple, le manque de démocratie) dans les pays musulmans.

68
Vol 2, n° 1, 2018

Ainsi, les défenseurs de la finance islamique considèrent l'Islam comme un code de vie pour chaque individu et
pour l'ensemble de la société. Alors que la religion chrétienne depuis saint Thomas d'Aquin a appelé à la
séparation de l'économie et de la religion, les sociétés musulmanes découragent la séparation de deux concepts.
Dans l'Islam, la religion, l'éthique et l'économie sont inséparables.

Pour les opposants à la finance islamique, le profit devientRibalorsque les intérêts sont doublés ou triplés.
Pour eux, la finance islamique sert à islamiser les produits et services offerts par ses institutions. Cela
implique que la finance islamique n'est vraiment pas une alternative à la finance internationale. De plus, les
produits islamiques sont plus chers que les produits conventionnels en raison des doubles transactions
puisque la banque islamique joue le rôle de courtier entre l'acheteur et le vendeur. Dès lors, les opposants
se demandent comment les défenseurs de la finance islamique concilient moralité et hausse des coûts ? Et
comment peuvent-ils gagner le même montant d'argent grâce à une autre stratégie au lieu deRiba? Ou
faut-il remettre tout le système en question ?

En fait, les jeunes Marocains se préoccupent-ils des valeurs religieuses ou des profits financiers lorsqu'ils choisissent entre les
banques traditionnelles ou islamiques ?

2. Finance islamique versus finance conventionnelle

Les pays occidentaux ont déjà modifié leur législation pour profiter de la forte expansion de ce segment de
la finance mondiale. Au Maroc, il n'y a toujours pas de traitement fiscal adéquat. Puisque la banque
islamique joue le rôle de courtier en achetant et en revendant le produit, le problème de la double
imposition est nécessaire. L'auteur d'un article (voir "Le financement islamique toujours trop cher") publié
par Leconomiste (Mounadi, 2017) explique comment pour financer l'achat de bâtiments ou d'ordinateurs, la
banque va acheter ces produits pour les revendre à temps, pour un profit qui , en l'absence d'une
réglementation fiscale adéquate, implique le plus souvent une double imposition. Dans le même ordre
d'idées, au Maroc, les produits islamiques sont deux à trois fois plus chers que les produits traditionnels.
Dans le cadre de cette recherche et dans mes discussions avec des cadres de banques classiques et des
employés du Ministère des Finances, la perception des prix élevés des produits islamiques se confirme. Ils
expliquent cela par la double imposition et la nécessité de respecter l'éthique islamique arguant que ce
coût élevé n'est "pas autant que les gens le croient".

Cependant, dans une étude récente (N. Hany, Y. Regragui et Y. Al Meriouh, 2016), les auteurs
expriment leurs réserves sur les articles de presse décrivant la finance islamique comme coûteuse.
Les auteurs ont cherché à comparer le coût de la finance islamique avec celui de la finance
conventionnelle (financement classique de l'immobilier comparé au produit « Mourabaha » en finance
islamique). Ils ont confirmé l'hypothèse selon laquelle, malgré le contexte marocain toujours
caractérisé par la double imposition des produits islamiques, le paramètre déterminant dans la
comparaison des coûts reste « la marge commerciale ». C'est ce dernier qui engendre en réalité le
surcoût de la finance islamique.

Selon le cas du crédit hypothécaire dans le contexte marocain, ils se sont rendus compte que tout
étant égal à 30% est la marge commerciale au dessus de laquelle la finance islamique devient plus
chère que la Finance, et en dessous elle devient moins chère.

69
Vol 2, n° 1, 2018

Par conséquent, les prix élevés des produits laisseront place à une rude concurrence et
inciteront spécifiquement les banques islamiques à réduire ou non leurs marges. La banque
classique conserve cependant l'avantage comparatif d'étaler la durée du crédit.

3. Jeunesse et pratique religieuse

Les études sur la jeunesse et la religion se sont concentrées sur les pratiques religieuses individuelles
et la politique. Adam (1963) a conclu que les jeunes ont commencé à rompre avec la religion. Parmi
les étudiants enquêtés à Casablanca et Fès, seule la minorité pratique les rituels religieux et plus de
50% ne jeûnent pas le Ramadan ni n'accomplissent leurs prières quotidiennes. Rachik (2016) explique
que c'était l'exemple d'un pays nouvellement indépendant marqué par la priorité des questions
politiques, économiques et sociales qui affectent négativement les attitudes des élèves envers la
religion. Cependant, une récente enquête nationale montre que 65% des répondants font
régulièrement les cinq prières obligatoires. Cependant, seuls 15 % des répondants déclarent n'avoir
jamais prié (El Ayadi, Rachik et Tozy, 2013). Rachik (2016) estime qu'à partir des années 1980, Le Maroc
a connu une réislamisation et une genèse des idéologies islamistes et un recul des idéologies laïques
(marxisme, nationalisme, etc.). Cependant, il explique comment l'usage militant de la religion est
désormais l'apanage de certains partis et aussi de la monarchie (Keppen, 1991, Bruno et Tozy, 1979).
Dans les années suivantes, on parlait d'Islam modéré.

Dans la présente étude, on ne s'intéresse ni aux pratiques religieuses individuelles des jeunes ni à
l'islam et aux idéologies politiques, mais plutôt aux représentations que les jeunes étudiants se font
de la finance fondée sur des principes religieux. Si l'analyse de leurs représentations ne permet pas
de déterminer leur degré de religiosité, elle aide à comprendre les justifications données par les
jeunes éduqués concernant leur choix entre les deux types de financement.

4. Analyse des représentations sociales par questionnaire

Au Maroc, le débat sur l'installation des banques islamiques arrive à point nommé. Cela nourrit les
représentations et les attitudes vis-à-vis de cette nouvelle finance récemment instituée par une loi
spécifique. Les représentations sociales sont souvent utilisées pour situer les gens dans le monde
réel. Ils influencent à des degrés divers, les opinions et les choix quotidiens, qui sont à la fois de
nature cognitive et sociale. Ces représentations sont formées et nourries par le référentiel de
connaissances dont dispose l'individu. Cela signifie que le monde social qui entoure les gens impose
des cultures, des idéologies et des pratiques (Guimelli, 1994). Par conséquent, le paradigme holistique
a été adopté dans la présente étude puisque l'individu est très susceptible d'agir en fonction de la
société dans laquelle il vit.

Par conséquent, afin de comprendre ce que signifie la finance islamique pour la population de jeunes
éduqués, une analyse par questionnaire des significations que ces répondants donnent à leurs
attitudes et comportements bancaires a été utilisée. Le choix de l'enquête par questionnaire peut
paraître inadapté à l'objet de recherche. Pourtant, comme le prouve Pierre Verges (2001) dans «
l'analyse des représentations sociales par questionnaire », une étude qualitative est bien possible.
L'objectif est de hiérarchiser les représentations par rapport aux variables sociologiques.

70
Vol 2, n° 1, 2018

Contrairement à l'analyse des entretiens, le questionnaire met l'accent sur la hiérarchie des facteurs
qui déterminent les représentations de la finance des répondants.

5. Questions, hypothèses et méthodologie

5.1.Questions

Or, pour un public éduqué, comment les femmes et les hommes font-ils la distinction entre les deux types
de finance ? Quel type de financement est le plus critique en termes de représentation ? Sur quels points les
critiques se concentrent-ils ? Quelles sont les caractéristiques du jeune consommateur de produits
islamiques ? Qu'en est-il des jeunes incertains ?

5.2.Hypothèses

Bien qu'elle répondrait a priori aux aspirations d'une large population encline à la religion,
la finance islamique est réputée plus chère que la traditionnelle et peut également séduire
ceux dont le choix repose sur des calculs « rationnels ».

En corrélant différentes variables, les hypothèses suivantes sont émises :

H1: Les étudiants masculins et féminins auront les mêmes critères pour choisir entre les deux types
de financement.

H2: Moins les jeunes auront de connaissance de la finance islamique, plus ils seront prêts à
devenir ses clients potentiels.

H3: Plus les jeunes seront initiés à la finance et islamique en particulier, plus ils se
tourneront vers le critère de rentabilité dans le choix entre les deux types de finance.

5.3.Méthodologie

Les données recueillies dans cette étude sont surtout quantitatives. Or, il est essentiel de noter que
deux entretiens sont menés en amont pour la conception de notre questionnaire. Le but des deux
techniques de collecte de données est de tester l'hypothèse.
De 2016 à 2018, 300 questionnaires ont été administrés à de jeunes étudiants
marocains (48% de l'échantillon étaient des femmes). La diversité des participants
de différentes zones géographiques assurera la validité et la fiabilité des résultats.
Les étudiants de premier cycle et de troisième cycle des universités d'État au Maroc
ont participé à cette étude. Des jeunes de 18 à 35 ans aux profils variés sélectionnés
sur la base d'un sondage non probabiliste. En l'absence de base de sondage, un «
échantillonnage accidentel » a été opté, en diversifiant au maximum les profils
sociologiques des répondants (sexe, domaine d'études, classe sociale, etc.). Etant
donné l'étroitesse de l'échantillon, il n'est pas possible de prétendre à la
généralisation à tous les étudiants du Maroc,

71
Vol 2, n° 1, 2018

Le point de départ est que la connaissance que les jeunes ont de la banque et de leurs différentes institutions de
socialisation détermine leurs attitudes actuelles et leurs comportements futurs. Sinon, il est nécessaire de
comprendre dans quelle mesure la connaissance de la finance et la croyance religieuse influencent le choix entre
les banques islamiques et traditionnelles. Bien que le comportement humain ne puisse pas être prédit, cette
étude contribuera à ouvrir de nouvelles pistes de recherche pour des enquêtes (quantitatives ou qualitatives) sur
la question.
Ainsi, l'élaboration du questionnaire s'est traduite par trois rubriques principales, à savoir : «
connaissances », « attitudes et société », et « comportement bancaire ». Les deux aspects de la
représentation sociale (cognitive et conative) sont pris en considération. Les résultats ont été analysés
à l'aide du logiciel Sphinx. Maintenant, il faut procéder directement au test des hypothèses, en
utilisant les procédures de tri, de croisement et d'analyse nécessaires.

6. Description de l'échantillon

Les répondants cibles ont été sélectionnés localement. Aussi, une comparaison entre les répondants en termes
de sexe et de localisation. Dans notre échantillon complet, 18,5 % sont des femmes.

Tous ces répondants appartiennent à différentes universités du Maroc.

Tableau n°1

Nb. cit. Fréq.


Niveau

Premier cycle 26 8,7%


Bachelier 118 39,3%
Maître 136 45,3%
Doctorat 20 6,7%
TOUTE L'OBS. 300 100%

Plus de 40 % des répondants sont titulaires d'un baccalauréat ou d'étudiants de premier cycle, 52 % d'entre eux sont des
étudiants en maîtrise et en doctorat.

7. Perception des fonctions d'une banque en général


Graphique n°1

Perceptions des missions de la Banque

Économiser de l'argent 36,4%

Gestion de l'argent 49,7%

Voler de l'argent 8,6%


Prêter de l'argent 4,0%
Donner des conseils 1,2%

72
Vol 2, n° 1, 2018

Comme le montre le graphique 1, une population minoritaire a une représentation différente du reste des
répondants. 8,6 % pensent que les banques volent de l'argent. Sinon, la majorité des répondants perçoivent
l'introduction des banques islamiques au Maroc comme utile.

Plus de 50% (16,7% + 22% + 21%) soutiennent l'introduction des banques islamiques au Maroc, et par
conséquent, approuvent leur utilité. Il n'y avait pas de différences significatives dans le sexe (chi2 =
0,79, ddl = 4, 1-p = 6,01%) des répondants (tableau 1).

Tableau n°2

Perceptions de l'introduction de l'IB Très Utile Modéré Pas du tout je ne sais pas TOTAL
utile très utile utile connaître

Le genre

Femelle 19,3% 22,2% 20,7% 14,1% 22,2% 100%


Homme 15,4% 23,1% 22,4% 14,7% 21,2% 100%
TOTAL 16,7% 22,0% 21,0% 14,0% 21,0% 100%

7.1.Connaissances bancaires

Les résultats du graphique 2 montrent que les hommes (74,8 %) ont tendance à avoir plus de connaissances sur la finance
islamique que les femmes (70,1 %).

Graphique n°2

ender x Savoir rebord de la Finance Islamique (FI)

74,8%

70,1%

29,9% 25,2%

Femelle Homme

Oui Non

73
Vol 2, n° 1, 2018

Tableau n°3

Existence de la Lawon Finance Islamique Genre Oui TOTAL

Femelle 37,0% 100%


Homme 45,5% 100%
TOTAL 40,3% 100%

Bien que 55% (tableau 2) des hommes ne connaissent pas la loi financière islamique, ce taux dépasse 60%
pour les femmes interrogées.

Pour ceux qui déclarent avoir des connaissances en finance islamique, les institutions de socialisation les plus
citées sont l'école et l'université (46%), les médias (32,5%), suivis de la famille et des amis (18,7%). Cette dernière
institution était davantage citée par les femmes que par les hommes. Le fait que la finance islamique ne soit pas
discutée avec les membres de la famille et les amis suggère que la question nécessite des connaissances
techniques dont les deux catégories ont tendance à manquer.

7.2.Comparaison entre la finance classique et la finance islamique

La majorité des répondants (51,5 %) considèrent les banques islamiques mieux que les banques traditionnelles
(graphique 3).

Graphique n°3

B anque conventionnelle vs Banque isl amique

La B anque is lamique est meilleure que la convention 45,1%

Aucune différence 36,1%

La banque conventionnelle est meilleure que la banque is lamique 18,9%

En fait, 50% de ceux qui considèrent les banques islamiques comme meilleures étaient des femmes.

7.3.Connaissance de la finance islamique, attitude et comportement bancaire

En croisant connaissance de la finance islamique et perception des différences entre banques


classiques et islamiques, le tableau suivant a été créé :

74
Vol 2, n° 1, 2018

Tableau n° 4

Banque conventionnelle vs banque islamiqueConventi L'islam Pas de différence TOTAL


Interdiction onale ic Banque i ence
k est meilleur c'est mieux
r que Isl han conv
Interdiction amicale entionnel
k Banque

Connaissance de la Finance Islamique (FI)


Oui 73,9% 75,5% 80,7% 70,0%
Non 26,1% 24,5% 18,2% 26,3%
TOTAL 100% 100% 100% 100%

Tableau n° 5

Banque conventionnelle vs banque islamiqueConventi L'islam Pas de différence TOTAL


Interdiction onale ic Banque i ence
k est meilleur c'est mieux
r que Isl han conv
Interdiction amicale entionnel
k Banque

Connaissance de la Finance Islamique (FI)


Oui 16,2% 39,5% 33,8% 100%
Non 15,2% 34,2% 20,3% 100%
TOTAL 15,3% 36,7% 29,3% 100%

Contrairement à la deuxième hypothèse, qui prévoit que plus les jeunes seront initiés à la
finance et islamique en particulier, plus ils se tourneront vers le critère de rentabilité dans le
choix entre les deux types de finance, la majorité (75,5%) de ceux qui considèrent la banque
islamique meilleure que la banque conventionnelle pensent avoir une connaissance de la finance
islamique. En revanche, ceux qui pensent n'avoir aucune connaissance de la finance islamique
constituent 15,2% parmi ceux qui préfèrent les banques conventionnelles (tableau 4).

Parmi ceux qui estiment avoir des connaissances en finance islamique :

* Sexe : 55,2 % sont des hommes,

* Connaissance de la finance islamique : 52,4% connaissent la loi de la finance islamique, 71,8% connaissent
au moins un des principes de la finance islamique et 71,2% connaissent au moins un des produits de la
finance islamique. Aussi, plus de la moitié d'entre eux sont capables de rédiger un texte sur la finance
islamique. Selon eux, 80% de leurs sources de connaissance seront respectivement le Coran et le Hadith, les
lectures (lois, livres) et les médias.

* Perceptions et comportements futurs : 76,5% considèrent l'introduction de la finance islamique de


modérément utile à très utile. Ils croient que les gens choisiront une finance islamique s'ils sont
obligés de faire des choix.

Conformément à la tendance générale de l'ensemble de l'échantillon, en supposant que les différences entre les
deux types de financement résident dans les principes et les services proposés, ceux qui estiment qu'ils

75
Vol 2, n° 1, 2018

ont des connaissances en finance islamique préfèrent choisir un produit de la finance islamique à condition qu'il
ne soit pas cher, sinon ils choisiront le produit le moins cher.

8. Analyse des correspondances multiples (MCA)

Le principe est d'identifier les modalités qui contribuent le plus à la formation des axes afin de
déterminer leurs positions sur le graphe.

Résumant les trois variables : choix du type de financement, connaissances bancaires et


genre, le Sphinx a été utilisé pour créer la carte suivante du MCA :

Graphique n° 4

je ne sais pas
Aucune différence
Homme

Non

Oui

La Banque Islamique est meilleure que la Banque conventionnelle

Femelle

La banque conventionnelle est meilleure que la banque islamique

Les résultats ainsi obtenus vont dans le même sens que le tri simple et le tri croisé
déjà effectués.

76
Vol 2, n° 1, 2018

Sur l'axe 2, les contributions les plus importantes sont les hommes et les femmes, "oui" et "non". Une
inspection du graphique montre que cet axe trie les mâles à droite et les femelles à gauche. Il peut
être interprété comme l'axe d'opposition entre les deux types.

Les modalités identifiées auprès des « femmes » sont « aucune connaissance de la finance islamique »
et « la banque islamique est meilleure que la banque conventionnelle ». Cependant, les hommes sont
proches de "la connaissance de la finance islamique" et "pas de différence". Les femmes sont proches
de "la banque islamique est meilleure que la banque conventionnelle" par rapport aux hommes. Sur
la base de ces résultats, la première hypothèse, qui s'attend à ce que les étudiants masculins et
féminins aient les mêmes critères pour choisir entre les deux types de financement, a été rejetée.
Quant à la deuxième hypothèse, qui prédit quemoins les jeunes connaissent la finance islamique, plus
ils seront prêts à devenir des clients potentiels, a été confirmé.

Graphique n°5

Un produit classique cher

Modérément utile
Pas du tout utile
Un produit classique moins cher
Très utile
Le produit le moins cher
Homme
Un produit islamique moins cherFt
cfemelle

je ne sais pas
Utile

Un produit islamique cher

Comme le montrent les graphiques 4 et 5, les résultats confirment les différences de perception entre
les hommes et les femmes. Plus précisément, les femmes interrogées semblent préférer la finance
islamique plus que les hommes. Ils apprécient son utilité et préfèrent donc les produits islamiques à
condition qu'ils soient moins chers. Cependant, même s'ils approuvent l'utilité de la finance islamique,
ils prennent le prix comme critère pour choisir entre les deux types de finance.

77
Vol 2, n° 1, 2018

En conséquence, la deuxième hypothèse, qui s'attend à ce que moins les jeunes connaissent
la finance islamique, plus ils seront disposés à devenir des clients potentiels, a été soutenue.

Graphique n°6

Genre x Les gens choisiront-ils les banques islamiques : Personne

Femelle
Homme

37,5%

62,5%

Par exemple, 62,5% de ceux qui prédisent que "personne" des consommateurs ne choisira la finance islamique
sont des hommes.

9. Profils des jeunes consommateurs potentiels de la finance islamique

Cette section tente de montrer les références et les perceptions de ceux qui considèrent les banques
islamiques mieux que les banques conventionnelles (110 des 300 répondants, voir tableau 4). Le postulat
est que le jeune qui considère la banque islamique mieux que la banque conventionnelle sera un futur
consommateur de banque islamique.

En d'autres termes, cela aidera à préciser qui préfère un produit islamique. A cet égard, les variables
"choix du type de produit", "perception des banques", "genre", "utilité des banques islamiques",
"perception des banques islamiques", et "bancaire", seront croisées etc.

78
Vol 2, n° 1, 2018

Tableau n°6

Profils des jeunes qui considèrent la banque islamique mieux que la banque conventionnelle

La modalité la plus fréquente

Le genre Femme : 55=50,0%


Âge [18- 24[ : 79=71,8%
Niveau Maître : 56=50,9%
Situation familiale Célibataire : 87=79,1%
Connaissance de la Finance Islamique (FI) Sources Oui : 83=75,5%
de connaissances en finance Islamique Existence Ecole / Université : 45=40,9%
de la Lawon Finance Islamique Banque Oui : 53=48,2%
Conventionnelle vs Banque Islamique Rappeler les La Banque Islamique est meilleure que les conventions... : 110=100,0%

principes de la FI 4 principes : 39=35,5%


Connaître les produits de la finance islamique Non : 38=34,5%
Conv. Produits Vs Produits Islamiques Ecrire un Les produits islamiques sont plus chers que... : 43=39,1%
texte sur la finance islamique Oui : 62=56,4%
Si oui, quelles seront les ressources Coran/Hadith : 37=33,6%
Avoir un compte bancaire Oui : 71=64,5%
Perceptions des BankMissions La Gérer son argent : 65=59,1% Une
banque islamique est institution financière : 68=61,8% Une
La banque conventionnelle est institution financière : 61=55,5%
Perceptions de l'introduction des IB Les Très utile : 40=36,4%
gens choisiront-ils les banques islamiques Majorité : 42=38,2%
Les différences entre IB et CB sont Les Principes : 68=61,8%
conditions de choix des IB Un produit islamique moins cher : 65=59,1%

36,37% de l'échantillon qui considèrent que la banque islamique est meilleure que la banque conventionnelle. Ils
sont, en particulier les femmes, plus susceptibles de devenir des clients potentiels de la finance islamique. Ils
n'ont pas de connaissances techniques sur la finance islamique (produits, principes, etc.) et ils sont capables
d'écrire des textes sur le sujet faisant référence au Hadith et éventuellement aux médias. La plupart d'entre eux
ont déjà un compte bancaire. Pour eux, les banques islamiques ressemblent aussi aux institutions et associations
financières conventionnelles.

Cependant, ils considèrent que l'introduction de la finance islamique au Maroc est nécessaire, et ils
estiment que la majorité des consommateurs opteront pour les banques islamiques. Ils sont conscients que
les différences entre les deux types de financement résident dans les principes puis dans le service prescrit.
Par conséquent, ils préfèrent un produit islamique moins cher. Sinon, ils seront prêts à opter pour un
financement même coûteux.

79
Vol 2, n° 1, 2018

10. Profil des jeunes sans préférence financière

Cette section tente de montrer les références et les perceptions de ceux qui n'arrivent pas à faire la
différence entre les deux types de financement (132 répondants sur 300, voir tableau 5).

Tableau n°7

Profil des jeunes incertains

Modalité la plus fréquente

Le genre Homme : 81=61,4%


Âge [18- 24[ : 70=53,0%
Niveau Maître : 63=47,7%
Situation familiale Célibataire : 102=77,3%
Connaissance de la Finance Islamique (FI) Sources de Oui : 92=69,7%
connaissances en finance Islamique Existence de la Médias : 40=30,3%
Lawon Finance Islamique Banque Conventionnelle vs Je ne sais pas : 59=44,7% Pas de
Banque Islamique Rappeler les principes de la FI différence : 88=66,7%
Non : 65=49,2%
Connaître les produits de la finance islamique Conv. Non : 62=47,0%
Produits Vs Produits Islamiques Ecrire un texte sur la Pas de différence : 51=38,6%
finance islamique Non : 83=62,9%
Si oui, quelles seront les ressources Coran/Hadith : 25=18,9%
Avoir un compte bancaire Oui : 102=77,3%
Perceptions des BankMissions La banque Gestion de l'argent : 70=53,0%
islamique est Une institution financière : Une 61=46,2%
La banque conventionnelle est Perceptions de institution financière : 66=50,0%
l'introduction des IB Les gens choisiront-ils les Modérément utile : 37=28,0%
banques islamiques Les différences entre IB et CB Demi : 38=28,8%
sont Les conditions de choix des IB Principes : 58=43,9%
Le produit le moins cher : 54=40,9%

Le nombre de ces jeunes est de 132 (tableau 5). La plupart des répondants sont des hommes titulaires
d'un master ou préparant un MA qui pensent avoir des connaissances sur la finance islamique même
s'ils ne sont pas au courant de la loi bancaire islamique, de leurs principes ou de leurs produits. En
conséquence, ils sont incapables d'écrire un texte sur la finance islamique. Même s'ils sont d'accord
avec l'utilité de la finance islamique et sa différence avec la finance conventionnelle (dans les
principes), ils estiment qu'il n'y a pas de différence dans les produits proposés. Le seul critère de choix
des "indécis" reste le prix. Sur la base de ces résultats, la troisième hypothèse"Plus les jeunes seront
initiés à la finance et islamique en particulier, plus ils se tourneront vers le critère de rentabilité dans
le choix entre les deux types de finance» a été accepté.

80
Vol 2, n° 1, 2018

Conclusion

Cette étude a contribué au débat autour de quels critères de distinction entre les deux types de
financement. Cette étude est bénéfique pour les jeunes puisqu'elle les aidera à prendre conscience que la
connaissance de la finance et les expériences personnelles en tant que client d'une banque sont, mais pas
les seuls, des critères efficaces pour construire une représentation et faire un choix judicieux entre les deux
types. des finances.

Les critères les plus efficaces sont les connaissances et les expériences. à défaut de connaissance ou
d'expérience, le choix se fera sur des critères subjectifs ou sentimentaux comme la religion et
l'appartenance. Pour les femmes, le choix était plus sentimental que pour les hommes. En effet, les
hommes pensent avoir une plus grande connaissance de la finance islamique. On peut en déduire que plus
les gens connaissent les deux types de finance, plus ils verront de rentabilité.

Ainsi, pour une démocratisation de l'accès aux services bancaires, la socialisation financière (finance
classique ou islamique) est importante. Les connaissances en finance qu'il faut introduire à l'école sont
comment utiliser sa carte de crédit, utiliser ses facilités de crédit, acheter une voiture ou une maison, etc. Le
règlement doit nous dire ce qu'on ne peut pas faire en finance (l'interdit). Tous ces éléments doivent outiller
les consommateurs dans leur processus décisionnel.

Références
- R. Mirakhor Iqbal. (2006), « Une introduction à la finance islamique », Paris, Eyrolles.
- Abdelhay Chérif (2008), « Les produits bancaires alternatifs dans les banques marocaines quelle base
légale et quel cadre juridique », Mémoire de Master, Rabat.
- Adam André (1963), « Une enquête auprès de la jeunesse musulmane du Maroc », Aix-en-Provence,
Publications des Annales de la Faculté des Lettres.
- Al Garib Nacer (1996), « Les origines du Banking Islamique », Dar Abou Lao, le Caire. Alkhiate
- Abdelaziz (1994), « La théorie du contrat et les options dans le fiqh islamique », Centre Arabe pour
les Etudes Monétaires et Financières, Amman.
- Alkhiate Abdelaziz (2000), « Conférence en matière des contrats dans les banques islamiques »
Amman, Centre Arabe pour les Études Monétaires et Financières.
- Bruno E., Tozy M. (1979), « Le glissement des obligations islamiques vers le phénomène associatif »,
Annuaire de l'Afrique du Nord, p. 244-257.
- Causse-Broquet Geneviève (2009), « La finance islamique, revue banque », EdDunod, Paris.
- CHarkaoui Al Malki Aicha (2000), « La banque islamique, l'expérience entre le Fiqh, la loi et la
pratique », Centre Culturel Arabe, Casablanca.
- El Ayadi M. (2007), « Les jeunes et la religion » dans M. El, H. Rachik et M. Tozy, 2013, « L'Islam au
quotidien : enquête sur les valeurs et les pratiques religieuses au Maroc », Casablanca , La Croisée des
chemins.
- El Kettani Omar (2009), « Les fondements de l'économie islamique : doctrine, sources, structure », Ecole
Mohamadia des ingénieurs, séminaire du 16 janvier 2009.
- Gueranger, François (2009), « Finance islamique : Une illustration de la finance éthique », Dunod.
- Guimelli, C. (1994), « Structures et transformations des représentations sociales ». Lausanne,
Delachaux-Niestlé.

81
Vol 2, n° 1, 2018

- Hassoune Anouar (2008), « La finance islamique dans le système financier international et dans la
mondialisation », Edition JP. Laramée, Paris.
- Kepel G (1991), « La Revanche de Dieu », Paris, Seuil.
- Kettell Brian B. (2011), « Études de cas sur la banque et la finance islamiques », John Wiley & Sons. Levy
- Aldo, (2012), « Finance islamique : Opérations financières autorisées et interdites - Vers une finance
humaniste », Gualino.
- Mahmoud Al Ajloni Mohammed (2008), « les banques islamiques réglementation, principes et
applications bancaires », DAR AL MASSIRA, Amman.
- Mounadi Mohamed (2017), « Le financement islamique toujours trop cher », consulté le 25 mars 2017 sur
« http://leconomiste.com/article/le-financement-islamique-toujours-trop-cher?page=1 »
- N. Hany, Y. Regragui et Y. Al Meriouh (2016), « Étude comparative du coût du crédit entre la finance
islamique et la finance conventionnelle dans le contexte marocain », International Journal of Innovation
and Scientific Research, vol. 20, non. 1, p. 90–102, janvier.
- Rachik Hassan (2015), « Espace public et croyances religieuses au Maroc » In : « Le Maroc au
présent : D'une époque à l'autre, une société en mutation » [en ligne]. Casablanca : Centre Jacques-
Berque, (généré le 26 mars 2017). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/cjb/1107>.
- Rodinson Maxime (1966), « Islam et capitalisme » Ed. Le Seuil, Paris.
- Saidane Dhafer (2009), « La finance islamique à l'heure de la mondialisation », Revue Banque Edition,
Collection Les Essentiels de la banque, Paris.
- Sen Amartya (2012), « Ethique et Economie » Et autres essais. Traduit de l'anglais par Sophie Marnat, Ed.
PUF.
- Siagh .L. (2003), « L'Islam et le monde des affaires », Editions des organisations, Paris.
- Ugeux Georges (2010), « La trahison de la finance : Douze réformes pour rétablir la confiance », Ed. Odile
Jacob.
- Vajda Georges (1966),«Maxime Rodinson. Islam et capitalisme ». In : Revue de l'histoire des religions,
tome 170, n°2, pp. 190-193.
- Verges Pierre (2001), « L'analyse des représentations sociales par questionnaires ». In : Revue
française de sociologie, 42-3. pages 537-561
- Visser Hans, 2013, « Finance islamique : principes et pratique ». Cheltenham éd.

Rapports

- Étude de terrain (2014) réalisée par le groupe américain « The Gallup Organization »

- Top Islamic financial institutions, rapport spécial (novembre 2013)

- Rapport annuel du banquier 2010

82

Vous aimerez peut-être aussi