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Le patriarche Niphon va céder aux arsénites ce qu’ils demandent, cela va créer une nouvelle crise,

avec ceux qui refusent ces concessions (comme Théolepte de Philadelphie)

Question de l’union avec les latins toujours en suspend, alors que l’Eglise byzantine est en crise
interne.

L’enjeu de la crise arsénite = affrontement entre partriarche et empereur, la question du rôle du


souverain en matière ecclesiastique, quelle est la place de l’Empereur.

A quoi sert l’Empereur ? Est-il un simple souverain temporel ou a-t-il une responsabilité supérieure,
qui déborde sur le plan spirituel ?

Idée d’un Empereur chef de la communauté des chrétiens ? = l’idéologie officielle du pouvoir
byzantin depuis le VIème siècle.

C’est sa fonction spirituelle qui est remise en question. Il nomme le patriarche

Les évêques proposent trois candidats et l’Empereur en choisit un, l’Empereur al e dernier mot, et le
patriarche est toujours très proche idéologiquement de l’Emperuer.

C’est aussi lui, l’Emperuer, qui convoque un concile, qui le préside et qui le valide par sa signature.
Les conciles donnent des normes aux chrétiens, définissent le dogme.

C’est aussi le seul a pouvoir transférer un évêcher d’une ville a une autre, élargir les frontières d’un
évêché, d’une métropole etc… il peut transformer un evecher en métropole etc… (ajd il n’y a plus
d’empereur et l’ont ne peut plus modifier cela en orthodoxie)

Ce n’est pas la première fois que le milieu écclesiastique dénonce la capacité de l’Empereur a
interférer.

Les arsénites contestent ce rôle a l’Empeeur, ils considèrent que c’est le patriarche, en tant qu’image
du christ sur terre, qui est le chef de la communauté des chrétiens et que l’empereur doit se limiter a
un pouvoir temporel.

Après la mort d’Arsène un auteur anonyme a écrit « la vie d’Arsène » (Arsène devient un saint, un
culte se développe)

C’est Théodore II, père de Jean IV, qui a nommé Arsène.

Dans cette « vie d’Arsène » il est dit, pour la première fois (révolutionnaure) que le christ est a la tête
de l’Eglise et que sa représentation est le patriarche. Il affirme que les Empereurs devraient être
soumis et en accord avec la volonté du patriarche. Celui qui oint est plus grand que celui qui est oint.

Affirme que le patriarche, a travers l’onction, transmet le charisme au souverain, mais que ce
charisme provient du patriarche et de la divnité a travers lui.

Onction de l’Empereur avec l’huile sainte, au XIIIème, cela est nouveau a Byzance.

La première fois que l’on voit l’onction d’un Empereur c’est en 1204, avec la couronnement de
Baudouin Ier. Provient du monde latin donc.

En 1204/1205 le souverain d’Epire, Théodore Ange, est couronné a Thessalonique par l’archevêque
d’Ochrid et il est oint également de l’huile sanctifié.

Ce sacre impérial aura lieu jusqu’au XVème, cela s’introduit donc dans le monde byzantin.
Importance du cérémonial, qui reflètent l’idéologie politique.

Idéologie nouvelle donc qui implique la soumission du pouvoir impérial a l’Eglise, ce qui est nouveau.

+ cérémonie de l’officium stratoris = un service, l’empereur descend de son cheval et conduit le


cheval du pape par la bride jusqu’au palais impérial, en l’installant dans le siège du pouvoir politique.

Le pape arrive, l’empereur sort et, a pied, conduit le cheval du pape par la bride jusqu’au palais. C’est
une cérémonie qui existe en occident, l’officium straroris. (cérémonie raconté dans la donation de
Constantin, ou Constantin l’aurait fait pour Sylvestre).

L’Empereur Germanique rendait ce service au Pape en occident, le « service de palefrenier »

On sait que ce service a été rendu par les Empereurs latins de Constantinople auprès des légats
pontificaux.

Rituel qui montre la soumission du pouvoir impérial vis-à-vis du pouvoir écclesiastique.

Ce rituel est passé dans l’empire grec. Auprès de Nicée notamment.

George Pachymère, diacre de la grande Eglise (patriarcat) qui parle de la période ou Michel est
régent (1258) ou il explique que le patirarche est arrivé (Arsène).

Le megaduc (Michel Paléologue alors) rend au patriarche cet honneur, a pied et en l’installant dans le
palais.

La fonction impériale est remise en question par les Arsénites.

Contexte de l’union.

L’union de Lyon va donner un coup très sévèe a l’autorité impérialae, car en se soumettant a
l’autorité pontificale l’Empereur reconnait une soumission.

Jean Vekkos évoque ainsi le système antique en évoquant les deux empereurs, celui de Rome
(empereur germain) et celui de Byzance, tous deux soumis au pape. (mais cela avait été source de
conflit depuis le IXème siècle, ces fractures cachent une vision nouvelle de l’organisation de la société
chrétienne)

Les moines de l’Athos sont contre l’union (logique). Ils critiquent le fait de donner le primat a
quelqu’un qui professe l’hérésie (= le pape) et que c’est une trahison et non une mesure
d’économie. Ils sont attaché a l’Empereur et considèrent que c’est a lui de protéger l’orthodoxie,
que c’est a lui de s’assurer du salut pour le peuple = l’idéologie traditionelle. Donc ni la vision des
arsénites ni celle des unionistes.

Unioniste, Arsénites et traditionaliste ont tous une vision différente donc.

Il y a un vrai débat donc a l’époque, cela reflète un questionnement très profond, celui de
l’organisation de l’Eglise et de la chrétienté.

+ le principe d’autorité, qui possède l’autorité pour guider les chrétiens ?

Charisme (= charis, la grâce divine) (car l’autorité au moyen age = vient de Dieu)

Charisme // fonction

Les arsénites considèrent que leur autorité vient du charisme, car ils défendent l’orthodoxie, et qu’ils
possèdent donc plus d’autorité que l’Eglise, qui s’est comprimise du pts de vu politique (la dpéosition
d’Arsène provient d’une contrainte politique, déposé par l’Empereur dans un principe d’économie,
économie = une gestion qui va sacrifier quelques principes de l’orthofoxie pour obtenir un bien
commun, l’union) de cette économie les arsénites vont opposer une rigueur, défendre la pureté
orthodoxe, ce qui leur accorde donc un principe d’autorité vis-à-vis d’une Eglise compromise. Ils se
considèrent comme une véritable Eglise, dont l’autorité ne vient pas de leur nomination mais de
leur comportement.

En 1310 la nomination de Niphon et les concessions aux arsénites ne mettent pas fin aux problèmes
et a la fracture.

L’émergence d’un nouveau contexte politique en Asie Mineure :

L’Asie mineure était jusqu’au XIème le cœur de l’Empire. Ici bouleversement radicale.

Deuxième moitié du XIIIème siècle = l’invasion Mongole. L’Empire mongol commence a se


développer dans les années 1220. Puis très rapidement va dominer avec un système tribal
(confederation tribale) va contrôler un territoire immense.

Va arriver par l’asie mineure et aussi par le nord de la mer noire. Va toucher l’Europe et Byzance.
Immense.

L’intérieure de l’asie mineure sont sous contrôle des turcs seldjoukdies = le sultanat de Rum (des
romains, de la terre des romains)

+ Trebizonde et royaume de Cilicie (petite Arménie, = autour de la zone du trembleme,nt de terre,


Hatay et bassin…)

Sultanat du RUm crée fin XIème lors de la conquête turque de l’asie mineure.

Extrème diversité ethnique en asie mineure. + caractérisé par une fragmentation politique (5 états
contrôlent le territoire)

Des grecs, des Arménirens (ont toujours joué un rôle important depuis le VIIIème, dans l’aristocratie
et l’armée, appart considérable dans l’empire et sont majoritaire dans la parite orientale de l’asie
mineure, improtant y compris dans le sultanat du Rum), des arabes (partie sud orientale, car
conquise au VIIème siècle par l’Islam) des Turcs (élite dirigeante d’origine turque, arrivée avec la
conquête Seldjoukides) et des Perses (très important, rôle majeur dans l’administration, les noms des
sultans prennent des formes perses, Kay-Kawus, Kay Qubad, Kay Khusraw, la langue de
l’administration est le Perse)

Et diversité religieuse Arméniens et grecques chrétiens, turcs arabes et perses musulmans.


Cohabitation au sein du sultanat du Rum. Au point que les sultans ont financé des Eglises, des
monastères etc… Eglises de Cappadoce qui datent du XIIIème siècle (près de Gulsehir) (ou eglise de st
george de Bellisima, fin XIIIème).

Sultanat du RUm n’est pas islamique ou homogène, monde complexe et pluriel.

Ces frontières sont souvent très poreuse.

Relations avec l’Empereur byzantin, qui entretient des relations souvent très amicale. A partir du
XIIème siècle s’installe un mode de vie de collaboration et de cohabitation entre byzantins et
« turcs ». Le sultan est nommé « amis (filios) et famillier de l’Empereur dans les documents
byzantins.

En 1176 = terrible défaite pour l’empire, face aux turcs, défaite f ace au sultanat a Myrioképhalon,
mais cela ne hcange rien au final.

1196 baptème du sultan Kay-Khusraw a Constantinople, i les fait baptiser mais reste musulman. Aussi
bcp de chrétiens prennent des noms musulmans, et viec versa… mélange religieux dans la région
donc. Alexis III devient le parrain du Sultan. A partir de ce moment là le sultan considère la fille
d’Alexis III comme sa sœur. Cette fille est l’épouse de Théodore lascaris, l’empereur de Nicée.

Cela explique la réussite de l’état de Nicée, collaboration entre les grecs de Nicée et le sultanat
Seldjoukide.

Ce sultan va épouser une byzantine, la fille d’un aristocrate, Manuel Comnène Maurozomès.

Proximité extrème donc entre ce monde turc très divers et le monde byzantin. Musulmans baptisés,
chrétiens qui prient vers la Mecque etc…

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