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ÉCONOMISTES
DE LA CONSTRUCTION
Transmettre
Reprendre
EN PARTENARIAT AVEC
Sommaire
1 DÉFINIR SON PROJET
Transmettre son cabinet
Reprendre un cabinet
3 DÉTERMINER LA VALEUR
DE SON CABINET
4 TROUVER UN REPRENEUR
Choisir un mode de cession
Mettre son cabinet en vente
TROUVER UN CABINET
5 À REPRENDRE
NÉGOCIER LA TRANSMISSION
6 Échanger sur les conditions de cession
Conclure la vente
7 GÉRER L’APRÈS-TRANSMISSION
Tourner la page…
Prendre les commandes du cabinet racheté
MESSAGE DE
MESSAGES DEL’UNTEC
L’UNTECETETDE
DELA
LASMAvie
SMAvieBTP
BTP
Vous êtes économiste salarié et vous Depuis bientôt 80 ans, la SMAvie BTP
souhaitez diriger un cabinet ? accompagne les professionnels du
Vous aimeriez préparer votre succession monde de la construction dans leur vie
à la tête de votre affaire ? professionnelle et personnelle.
L’Union nationale des Économistes Et parce que transmettre ou reprendre
de la construction (Untec) est heureuse une entreprise est une étape importante
de vous proposer une aide à la réflexion dans la vie d’un dirigeant, il nous est paru
et à l’organisation de votre démarche. essentiel d’être à vos côtés à ce moment-là.
Vous pensiez peut-être qu’un syndicat professionnel Anticiper et se faire accompagner sont les maîtres
s’occupe principalement de sujets techniques. mots en matière de transmission. Les Économistes
L’ouvrage que vous avez entre les mains illustre que de la construction avec qui nous avons conçu ce
l’action syndicale peut vous être utile dans tous les Guide nous l’ont tous confirmé. Vous pourrez d’ailleurs
domaines de votre vie professionnelle. Et en vous retrouver leurs témoignages dans les pages qui
épaulant dans la préparation de votre avenir, l’Untec suivent. La SMAvie BTP, Mutuelle professionnelle du
contribue également au renforcement des structures Groupe SMABTP dédiée aux assurances de personnes,
de la profession. a donc tout naturellement proposé d’apporter ses
Vous avez entre les mains un document de référence services aux adhérents de l’Untec. Notre mission :
pour toutes les étapes de votre projet, que vous soyez vous sensibiliser aux différents aspects d’une cession
déjà, bientôt ou un jour, cédant ou repreneur. Vos ou d’une reprise et vous donner les informations et
décisions auront un enjeu personnel, financier, familial les conseils nécessaires en risques d’assurance pour
important : ce guide sera votre guide, il vous aidera optimiser et sécuriser la transmission.
à poser les vraies questions et à prendre position Fruit d’une collaboration active de personnes
sur les orientations essentielles. Vous pourrez alors expertes, passionnées par leur métier et soucieuses
compléter votre information auprès de spécialistes d’accompagner les entrepreneurs, ce Guide a été
dont, évidemment, ceux de la SMAvie BTP et murir conçu pour vous avec l’expertise de l’Untec. J’espère
votre stratégie avec toutes les chances de réussite. que vous y trouverez les réponses à vos questions
Je souhaite à chacun cette réussite. pour vivre sereinement votre projet.
1 % moins de 30 ans
10,2 %
15,7 % 65 ans et +
de 30 à 40 ans
12,7 %
de 60 à 65 ans
40,8 % 19,6 %
de 40 à 55 ans de 55 à 60 ans
P.02
Répartition des cabinets d’économistes
de la construction par effectifs
Lille
Rouen Amiens
Châlons en
champagne
Caen Paris Strasbourg
Metz
Rennes
Dijon
Orléans
Nantes Guadeloupe Martinique
Besançon
Poitiers Clermont-
Ferrand Lyon
Limoges Guyane
La Réunion
Bordeaux
Toulouse
Marseille
Montpellier
Source : OMPL/POLLEN
Ajaccio
74,5 %
de 0 à 3 salariés
14,8 %
de 4 à 6 salariés
4,9 %
20
et
de 7 à 9 salariés
0
+
à
20
3,7 %
20 salariés et +
20
2,1 %
12
27
de 10 à 20 salariés
82
41
3,
3
7%
2
Mon expérience m’a également appris qu’il faut savoir évaluer objectivement
la valeur financière de son cabinet. Il est inutile de surestimer sa valeur au
risque de décourager d’éventuels repreneurs.
À 60 ans, j’ai décidé de prendre ma retraite. Je dirigeais alors, depuis 37 ans, un cabinet
d’économistes en profession libérale et, depuis 20 ans, une société d’ingénierie spécialisée en fluides.
L’ensemble des deux structures comprenait une vingtaine de salariés.
J’ai eu deux propositions de rachat de ma société intégrant la reprise de l’ensemble du personnel. Une
très grosse structure internationale et une structure moyenne de 250 personnes. À prix égal, et après
près
avoir rencontré chacun des repreneurs, j’ai donné la préférence à la structure moyenne. Je connaissais
issais
son dirigeant et sa gestion familiale était proche de la mienne.
Sur les conseils d’un ami, je me suis fait assister par un avocat d’affaires pour la rédaction du protocole
otocole
de cession et pour la vente définitive des parts. Je conseille vivement de se faire assister par des
spécialistes pour la rédaction des documents officiels de cession. Ils peuvent, en effet, contenir nir des
éléments pouvant être lourds de conséquence pour le cédant, comme la garantie de passif, sif, les
encours, les régularisations d’assurances, la négociation du bail et les conditions financières ncières
de son accompagnement.
P.04
Se faire accompagner par des spécialistes
Lorsque j’ai décidé de cesser mon activité professionnelle et de céder mon agence, je n’ai pas
eu besoin de chercher de repreneur. Il est venu directement à moi sur les conseils de clients à
qui j’avais fait part de mon souhait de trouver un repreneur. L’agence que je dirigeais comprenait
alors trois salariés avec une activité soutenue essentiellement dans le domaine des marchés de
collectivités locales (maîtrise d’œuvre partielle, Economie, OPC…).
Mon repreneur potentiel a été engagé en qualité de cadre salarié après un engagement
écrit mis au point par un avocat conseil. Mais cet engagement s’est avéré très mal défini. Je me
suis rendu compte par la suite qu’il ne comprenait aucune clause de non concurrence, aucun délai,
aucune mention sur le devenir du salarié repreneur, ni sur le dédommagement financier en cas de non
aboutissement du projet.
L’avocat qui était, au départ, mon conseil a été désigné comme rédacteur d’actes, le repreneur n’ayant
pas de conseil attitré. Je pense que cette vente était, pour ce conseil, une première expérience. Devant
sa carence et après de nombreuses démarches restées infructueuses, j’ai été contraint de m’adresser
à un autre conseil spécialiste dans la transmission d’entreprises. Ce choix a été décisif pour aboutir à
une conclusion favorable.
Je ne puis donc que conseiller aux futurs cédants ou repreneurs de s’entourer de conseils
différents, spécialisés dans la tra
transmission
ansmiission d’en
d’entreprises
ntreprises (ex
(experts comptables et avocats), et
de confier la rédaction
tion des a
actes
ctess à un
n conseil di
différent.
ifférent.
J’ai choisi à
l’époque d’intégrer
le repreneur dans
mon cabinet
Mon grand-père avait créé un cabinet d’économiste en 1959 que mon père a
repris par la suite. De mon côté, je travaillais dans une entreprise de dimension internationale
sans aucun lien avec le monde du bâtiment. Et puis, un jour, j’ai décidé de rejoindre l’entreprise
familiale. Je n’avais aucune perspective d’évolution de carrière dans mon emploi et de l’autre
côté, le cabinet de mon père était dans une période un peu délicate car il devait faire face
aux départ de deux collaborateurs occupant des places indispensables dans le fonctionnement
de la société. C’est donc avec une certaine fierté, mais aussi la crainte d’échouer dans ce
changement, que j’ai sauté le pas. Et puis, j’avais à l’époque une ambition cachée de prendre
le relai de mes aïeuls.
Cette transmission n’a été possible qu’avec l’accompagnement d’un avocat spécialiste dans
le domaine de la transmission épaulé par les compétences d’un expert-comptable. Ils ont
élaboré un montage traditionnel de holding me permettant de racheter des parts à partir de
dividendes versés sans payer d’impôts sur les bénéfices. C’est à dire qu’à chaque fois que je
touchais 1 euro de dividende, j’achetais pour 1 euro de parts. Cet achat de parts au fur et à
mesure des années m’a permis d’acquérir au final 100 % du capital.
J’étais, il y a quelques années, responsable travaux dans un hôpital et j’ai travaillé, à ce titre, pendant trois
ans avec un économiste de la construction. Lorsque j’ai décidé de réorienter ma carrière, j’ai pensé à intégrer un
bureau d’études spécialisé pour créer, reprendre ou y développer une activité d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage
dans le domaine de la santé.
J’ai évoqué ce projet avec l’économiste de la construction et c’est lui qui m’a «tendu la perche» en me
proposant de venir le rejoindre dans son cabinet afin d’y développer mon projet d’AMO. Il m’a également
proposé de m’associer avec lui dans la perspective de reprendre son cabinet à son départ en retraite. Je n’ai pas hésité
longtemps. Après discussion avec mon épouse, j’ai accepté car j’ai été séduit par l’opportunité qui m’était donnée
de piloter mon destin professionnel. Le sérieux du cabinet que j’allais intégrer et la personnalité du futur cédant,
avec qui je partageais déjà de nombreuses valeurs quant à la manière de vivre et de travailler, ont également été
importants dans ma décision.
Pour être tout à fait honnête, je n’avais pas trop d’idée de la valeur d’un tel cabinet. J’ai donc fait confiance au cédant,
sachant toutefois que nous nous sommes mis d’accord sur un montant de reprise fixé avant mon arrivée afin que je
n’aie pas à racheter le fruit de mes propres efforts à l’issue de nos années communes.
Nous avons travaillé cinq ans ensemble. Cela m’a permis de m’installer tranquillement dans mon rôle de futur chef
d’entreprise. Pour autant, nous intervenions sur deux domaines d’activité distincts. Chacun avait donc son «coin à
lui», ce qui je crois n’est pas anodin.
La reprise d’un cabinet est une expérience très forte, technique et financière, mais avant tout humaine.
Deux visions se rapprochent dans un premier temps puis s’imbriquent pendant les années communes avant la
passation effective. C’est alors le moment pour le repreneur de tracer sa propre route avec sa propre vision mais en
s’appuyant sur l’histoire et sur l’équipe du cabinet repris.
P.06
MESSAGEd’une
Schéma DE L’UNTEC
opération
ET DE
deLA
transmission
SMAvie BTP
CÉDANT REPRENEUR
Signature de la vente
P.08
Transmettre son cabinet
Une transmission doit se préparer très en amont. Il faut
prendre le temps de se poser les bonnes questions sur la
vie de son cabinet et sur sa vie personnelle. Ne pas négliger
non plus les aspects psychologiques d’une cession. Il n’est
jamais simple de transmettre un cabinet dans lequel on a
consacré beaucoup de temps et d’énergie.
P.10
04 Quelles questions doit-on se poser
avant d’engager le processus
de cession ?
Elles sont de trois ordres :
• Les questions personnelles : Suis-je prêt à arrêter de travailler ou à changer
d’activité ? Quels sont mes projets après la vente ? Comment réagira mon entourage ?
Ai-je envie de garder un contact avec le futur repreneur…
• Les questions professionnelles : À qui aimerais-je céder mon affaire ? À mes
enfants ? À mes salariés ? À un concurrent ou un tiers ? Quelle est la valeur de ma
société ? Suis-je bien entouré pour engager ce projet ? Comment sera imposée la
plus-value que je vais réaliser…
• Les questions patrimoniales : Comment utiliserai-je le fruit de la vente ?
Quels seront mes besoins financiers ? De quels revenus disposerai-je…
P.12
08 Doit-on suivre une formation
spécifique à la reprise d’entreprise ?
Réaliser un bilan de compétences est toujours très utile. Cela permet
de déterminer ses forces et ses points d’amélioration et d’identifier les
compétences à développer.
Deux types de formation sont généralement suivies par les candidats à la
reprise :
• le processus d’acquisition proprement dit : montage juridique et
financier, évaluation de l’entreprise, négociation…
• la gestion de l’entreprise : comptabilité, vie sociale et juridique de
l’entreprise…
Ces formations permettent au repreneur d’être rassuré sur ses capacités
et de parler le même langage que ses différents interlocuteurs (cédant,
conseillers juridiques et fiscaux…). Cela est souvent très apprécié.
P.14
2
Construire
son projet
Le cédant doit s’assurer que
son cabinet est prêt à changer
de main. Cela peut l’amener à
prendre des décisions touchant
son organisation ou son activité.
De son côté, le repreneur doit
se préparer pour avoir les
compétences et les moyens
nécessaires pour diriger
un cabinet.
P.16
13 Comment mettre à profit
ce diagnostic ?
Une fois le diagnostic réalisé, le dirigeant dispose d’une vision globale objective
de son cabinet et des éléments pouvant influer sur sa valeur. S’il a détecté
des faiblesses pouvant faire perdre de la valeur au cabinet ou même
à savoir
bloquer la vente, il peut engager un plan d’actions correctives. À noter
qu’en dehors de tout projet de cession, il est recommandé de réaliser régulièrement Il est possible de souscrire
un diagnostic afin de corriger au plus vite les faiblesses détectées. auprès de son assureur un
C’est également le moment de vérifier que le cabinet est en conformité avec toutes contrat « homme clé » qui
les normes juridiques, comptables et commerciales de son secteur d’activité et assurera le paiement d’un
que ses risques sont couverts. Le moment est aussi propice à un « toilettage » de capital en cas de décès ou
d’invalidité de cet « homme
la comptabilité. Si le cabinet possède des actifs qui ne sont plus utiles à l’activité clé ». Ce capital permet de
(immobilier, véhicules…), le cédant peut les vendre afin d’augmenter la trésorerie et financer le recrutement ou la
afficher un bilan plus conforme à la réalité de l’activité. formation d’un remplaçant.
Enfin, le diagnostic a sans doute permis de détecter si le départ du dirigeant du Ce type de contrat peut être
cabinet fait peser un risque pour l’activité future. Cette question sera envisagée par souscrit par le cédant afin de
rassurer un éventuel repreneur.
le candidat à la reprise. Il faut donc pouvoir le rassurer sur la gestion des « hommes
clés » du cabinet.
CONSTRUIRE SON PROJET - ORGANISER SON CABINET EN VUE DE RÉUSSIR SA CESSION - P.17
15 Est-ce un moment propice pour une
réorganisation du cabinet ?
Il peut être intéressant de procéder à une réorganisation pour faciliter la transmission
ou l’optimiser sur un plan fiscal. Ceci est notamment le cas lorsque l’immobilier
est inscrit à l’actif de la société ou lorsque plusieurs activités sont exercées.
Dans ces cas, mieux vaut séparer l’activité de l’immobilier voire les
activités entre elles.
Il est possible, par exemple, de faire l’apport de chaque activité à une filiale
constituée à cette intention, de séparer l’immobilier de l’exploitation voire de l’isoler
dans une SCI… Le dirigeant pourra ainsi transmettre les filiales et conserver, au
moins pour un temps, l’immobilier qu’il laissera en location afin de s’assurer un
complément de revenu.
Attention, de telles opérations nécessitent l’assistance d’un professionnel qui vérifiera
notamment qu’elles n’engendrent pas de conséquences fiscales pénalisantes pour
le dirigeant.
P.18
Se préparer à diriger un cabinet
Si le repreneur n’est pas certain de posséder toutes les
compétences pour diriger un cabinet, il est préférable
de suivre dès à présent des formations pour combler ses
lacunes. Cela confortera sa crédibilité au regard de ses
partenaires et notamment des établissements financiers
qu’il sollicitera pour le soutenir dans son projet.
P.20
20 À quels partenaires financiers peut-on
faire appel ?
Les banques sont un acteur incontournable dans un projet de reprise.
Elles apportent généralement les fonds nécessaires pour boucler le financement
du projet. Pour les convaincre, il est important de leur présenter un dossier
Important
prouvant le sérieux du projet (analyse du cabinet, business plan) et la légitimité
du repreneur (compétence, engagement personnel…). Le repreneur peut être amené
Il est important à ce stade d’estimer sa capacité de remboursement à engager son patrimoine
personnel dans son projet s’il
par rapport aux exigences d’un partenaire bancaire. Ne pas négliger
accepte de se porter garant sur
ses contraintes financières personnelles (crédit en cours, charges financières ses biens personnels du prêt
familiales ...) et le fait que le revenu de départ du repreneur peut être inférieur bancaire souscrit. Attention,
à son revenu antérieur. dans ce cadre à protéger son
conjoint en réaménageant,
Pour rassembler les fonds nécessaires à l’opération, le repreneur peut également si besoin, son régime
faire appel à des fonds de capital-investissement. Ces derniers deviendront matrimonial.
alors co-actionnaires du cabinet (ou d’une holding créée à cette intention). Leur
objectif sera de réaliser une plus-value au bout de quelques années, ce qui peut
avoir une influence sur la stratégie du repreneur.
P.22
23 Existe-t-il plusieurs méthodes
de valorisation d’un cabinet ?
Trois types d’approche sont possibles :
• L’approche patrimoniale : elle consiste à déterminer la valeur de marché du
patrimoine du cabinet. Autrement dit, on évalue l’ensemble de ses actifs et on en
déduit les éléments du passif. Cette méthode permet, en général, de définir un prix
plancher. Elle n’intègre pas, en effet, le potentiel de développement du cabinet.
• L’approche par la rentabilité : elle détermine la capacité du cabinet à générer
des bénéfices. Cela peut se traduire par l’application d’un multiple à l’excédent brut
d’exploitation, à la capacité d’auto-financement ou au résultat net.
• L’approche de marché : elle fixe la valeur du cabinet par référence aux prix
pratiqués lors de transactions comparables et récentes.
P.24
Choisir un mode de cession
Plusieurs catégories de personnes peuvent être
intéressées par le rachat d’un cabinet d’économistes
de la construction. Ils peuvent être dans l’entourage
du cédant ou totalement extérieur à celui-ci.
P.28
33 Comment trouver les cabinets
susceptibles d’être cédés ?
Le repreneur doit se rapprocher des mêmes réseaux que ceux utilisés
par le vendeur pour se faire connaître, à savoir le syndicat professionnel des
économistes de la construction, l’Untec, ou les autres syndicats professionnels, les
Chambres de commerce et d’industrie mais également les notaires, avocats, experts
comptables et conseils en transmission de la région ciblée. Le bouche à oreille peut
aussi porter ses fruits tout comme les réseaux d’anciens élèves des formations liées
à la profession ou les salons et conférences thématiques.
L’expérience montre qu’il est parfois nécessaire d’étudier de nombreux
dossiers avant de trouver celui correspondant à son projet. Pour ne pas
se disperser, mieux vaut donc opérer une sélection rapide des dossiers pour n’en
étudier que quelques-uns de près sous peine de perdre du temps… et de laisser
passer des opportunités.
P.30
Échanger sur les conditions de cession
La négociation est une des étapes les plus délicates.
Il s’agit de négocier avec le repreneur le prix de vente
mais aussi les conditions de la cession.
P.32
Conclure la vente
Le repreneur a désormais quelques semaines pour
rassembler les capitaux nécessaires au financement
de son projet et réaliser l’audit du cabinet.
P.34
7
Gérer l’après-
transmission
Une fois la vente conclue, le cédant
s’occupera de placer le produit de
la cession tandis que le repreneur
va enfin prendre les commandes
opérationelles du cabinet.
P.36
46 Quel est le régime fiscal
des plus-values professionnelles ?
Ce régime opère une distinction entre les plus-values à court terme et les plus-
values à long terme. Ainsi :
• les gains résultant de la cession d’un fonds de commerce ou de titres
détenus depuis moins de 2 ans sont imposables comme les bénéfices
d’exploitation (barème progressif de l’impôt sur le revenu) ;
• les gains résultant de la cession d’un fonds de commerce ou de titres
détenus depuis plus de 2 ans sont taxables au taux de 16 % (auquel s’ajoutent
les prélèvements sociaux). Mais il existe différents cas d’exonération notamment
pour les plus-values réalisées dans le cadre d’une activité professionnelle dont les
recettes n’excédent pas certains seuils (à condition que l’activité ait été exercée
pendant au moins 5 ans). II existe également différents régimes d’exonération pour
les cessions portant sur l’intégralité des titres détenus par le cédant.
P.38
50 Quels objectifs doit-il se fixer ?
Les objectifs majeurs pour le cabinet sont par ordre prioritaire : sa rentabilité,
son positionnement technique et commercial et la recherche du meilleur
équilibre qualitatif du cabinet.
Important
Pour y parvenir, les actions à mener seront de plusieurs ordres :
Les actions à mener par le
• à court terme : lancer un état des lieux, mobiliser les collaborateurs autour de
nouveau dirigeant pourront être
son projet, se faire connaître auprès de la clientèle et développer de nouveaux mentionnées dans un business
contacts ; plan synthétique. Ce document
• à moyen terme : organiser le fonctionnement du cabinet, favoriser le recours rassemblant sa stratégie et ses
à la formation des collaborateurs pour qu’ils puissent s’adapter aux évolutions objectifs lui permettra de vérifier
que son projet est cohérent,
commerciales et techniques adoptées, rechercher des missions plus valorisantes
réalisable et présente un
et plus lucratives et améliorer si nécessaire les conditions professionnelles des potentiel.
salariés ;
• à plus long terme : maintenir le niveau qualitatif du cabinet, renforcer et
maintenir les relations avec la clientèle et assurer une veille stratégique,
technique et commerciale afin de s’ouvrir à des missions d’avenir.
Ce document est imprimé par un prestataire labellisé Imprim’Vert sur du papier sources mixtes, produit issu de forêts bien gérées et d’autres sources maîtrisées.
TER
INCREA www.increa.fr - Crédit photo : Shutterstock - RÉFÉRENCE A AJOUTER
SOCIÉTÉ MUTUELLE D’ASSURANCE SUR LA VIE UNION NATIONALE DES ÉCONOMISTES DE LA CONSTRUCTION
DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS Syndicat professionnel n° 15318, déclaré à la Préfecture de Paris
Société d’assurance mutuelle à cotisations fixes N° Siret : 784 854 168 000 19 - Siège social : 8 avenue Percier – 75008 Paris
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