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Architecture atomique
Dans un matériau solide, des zones désordonnées et des zones cristallisées sont
susceptibles de coexister. C’est couramment les cas dans les matériaux polymères. Les
polymères sont de longues molécules organiques. Il existe généralement des liaisons faibles
entre les molécules, ce qui conduit à leur organisation locale. Comme la liaison entre
molécules est faible, la distance d’équilibre (ro) est assez grande (quelque centaine de
nanomètres), le réseau cristallin local permet donc de polariser la lumière dans le domaine du
visible (longueur d’onde du visible entre 400 nm et 800 nm). Ce qui permet de visualiser les
zones cristallisées en microscopie optique.
(a)
(b)
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Le Cristal Parfait
• Notions de cristallographie
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Figure 2 : Exemple de structures cristallines, (a) structure cubique à faces centrées (CFC),
(b) structure cubique centrée (CC),(c) structure hexagonale compacte (HC). (Dorlot p57)
Pour une structure cubique, du fait de la périodicité du réseau, on peut repérer tout
atome du réseau cristallin à l’aide d’indices entiers (x, y et z), et tout plan du réseau cristallin
par des indices entiers (indices de Miller), notés généralement (h,k,l).
Figure 3 : A, B, C atomes d’un cristal de structure cubique. ex, ey, ez, vecteurs de base du
réseau cubique. (ABC) un plan du cristal.
Si a, b, et c sont les distances entre atomes dans le motif de base du réseau cristallin, la
position M d’un atome quelconque du réseau cristallin se définit à partir des vecteurs de base
du réseau comme suit :
OM = x.a.ex + y.b.ey + z.c.ez .
On peut alors repérer tout plan du cristal par ses indices de Miller (Figure 1). Posons par
exemple OA = x.a, OB = y.b et OC = z.c , où x, y, z sont des entiers, le plan (ABC) est défini
par l’équation (a) et tout plan parallèle au plan (ABC) par l’équation (b) où P est un nombre
entier x/a + y/b + z/c = 1 (a)
x/a + y/b + z/c = P (b)
Prenons les inverses 1/x, 1/y, 1/z des indices des points A, B et C, et multiplions les par leur
plus petit commun multiple. On obtient alors trois nombres entiers (h,k,l) qui sont les indices
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de Miller du plan considéré. L’équation du plan (ABC) et des plans qui lui sont parallèles
s’écrit alors hx + ky + lz = N, où N est entier.
Les indices de Miller d’une famille de plans parallèles sont notés entre parenthèses : (h,k,l).
(e)
(d)
β α b y
a
γ
x
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a≠b≠ c β
α
α ≠ β ≠ γ ≠ 90° a γ
b
• monoclinique c
a≠b≠ c
α
β
α = γ = 90° ≠ β b
γ
a
• orthorhombique c
a≠b≠ c β α
b
α = β = γ = 90° a
γ
• rhomboédrique
a=b= c a
α = β = γ ≠ 90° α
α a
α a
U2 - 12
• quadratique c
a=b≠c
α
α = β = γ = 90° α
a
a α
• cubique a
a=b= c
α α
α = β = γ = 90°
a
a
α
U2 - 13
Indexation : Plans
hx k y l z
1= + +
na nb nc
o Détermination des indices:
- inverses des intersections du plan avec les 3 axes du cristal en fonction des
longueurs a, b et c.
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z
Exemple :
c axe
étape Ox Oy Oz
(243) 1 (1) a (1 /2) b (2/3) c
y
2 1/1 2/1 3/2
b
3 2/2 4/2 3/2
x
a 4 h=2 k=4 l=3
Indexation directions
[111]
[ 201] [ 221]
b 0,1,0 y
a 0,0,0
[110]
1,0,0
x 1,1,0