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d'après de Laval. Les développements réalisés dans la dynamique du rotor jusqu'au début du
vingtième siècle sont détaillés dans le livre d'écriture écrit par Stodola (1924).
Il est moins connu que Prandtl (1918) a été le premier à étudier un rotor Jeffcott avec une
section transversale non circulaire (c'est-à-dire une asymétrie élastique dans l'arbre). Environ
une décennie plus tard, l'étude des systèmes d'arbres asymétriques et des systèmes de rotor
asymétrique a commencé.
instable dans une région postcritique d'un système de rotor contenant du fluide nonvisqueux.
Dans les années 1980, les effets dynamiques du rotor des phoques dans les machines de
traitement des fluides ont reçu une grande attention. La déstabilisation des rotors due aux
joints a été prédite et démontrée dans un compresseur opérationnel par Jenny (1980).
Comme les rotors sont devenus plus légers et les vitesses de rotation plus élevées, l'apparition
de résonances non linéaires telles que les subharmoniques est devenue un problème grave.
Yamamoto (1955, 1957) a étudié divers types de résonances non linéaires après avoir signalé
la résonance subharmonique due aux roulements à billes en 1955. Il a également étudié les
résonances combinées. Tondl (1965) a étudié les résonances non linéaires dues aux films
d'huile dans les roulements à billes. Ehrich (1966) a signalé des résonances subharmoniques
observées dans une turbine à gaz d'avion en raison d'une forte non-linéarité produite par le
jeu radial des amortisseurs de film de compression.
Les phénomènes non stationnaires lors du passage à travers des vitesses critiques ont été
étudiés depuis que Lewis (1932) a signalé son enquête sur le rotor de Jeffcott. Les
phénomènes non stationnaires qui se produisent sont l'un dans un processus avec une
accélération constante et un autre avec une accélération variable (toque de conduite limité).
Natanzon (1952) a étudié les vibrations de l'arbre à des vitesses critiques, et Grobov (1953,
1955) a étudié en général les vibrations de l'arbre résultant de vitesses de rotation variables.
Le développement de la méthode asymptotique par Mitropol'skii (1965) pour les problèmes
non linéaires a considérablement stimulé la recherche sur ce sujet.
À partir du début des années 1960, la plupart des efforts portent sur les roulements
hydrodynamiques, ce qui a été largement stimulé par Lund (1964). Le travail de Gunter (1966)
lié aux problèmes de stabilité dynamique du rotor, combiné avec les méthodes Ruhl et Booker
(1972) et Lund (1974) pour calculer les vitesses critiques amorties, a stimulé un grand intérêt
pour les problèmes de stabilité du rotor. Lund (1987) a donné un aperçu du domaine. Au
milieu des années 1970, l'instabilité dynamique du rotor connaît divers compresseurs à haute
pression et la turbopompe à carburant haute pression du moteur principal de la navette
spatiale une grande attention sur l'influence des forces d'interaction fluide-structure, en
particulier les forces dues aux joints liquides et gaz, dans les pompes et les turbines. Les joints
d'étanchéité de l'arbre ont un effet similaire à celui des roulements à film fluide.
Ils influencent la vitesse critique, peuvent fournir un amortissement ou, d'autre part,
provoquer une instabilité. Les joints d'étanchéité ont acquis un rôle important dans leur effet
sur la dynamique du rotor. Someya (1989) et Tiwari et al. (2004, 2005) ont respecté les
nombreux résultats numériques et expérimentaux et les littératures liées à l'identification des
paramètres dynamiques du rotor des paliers et des joints. Les vibrations auto-excitées, qui se
produisent en raison de forces non conservatrices, conduisent en général à de grandes
amplitudes de vibration qui peuvent finalement endommager ou même détruire des
machines rotatives (Childs, 1993; Gasch et al., 2002; Tondl, 1965; Yamamoto et Ishida, 2001).
Par conséquent, il est essentiel pendant la phase de conception d'une nouvelle machine de
considérer la possibilité d'une auto-excitation et de prendre des mesures contre elle. Une
stratégie pour supprimer les vibrations auto-excitées, basée sur un phénomène anti-
résonance (deux modes voisins ayant des effets opposés) qui peuvent se produire dans des
systèmes à excitation paramétrique (Tondl, 1978, 1991 et 1998) a été décrite par Ecker et
Tondl (2004). L'idée fondamentale de la stabilisation paramétrique a été adoptée en
CHAPITRE 1 : Modèles et types de rotors
introduisant une rigidité variable dépendant du temps située les supports du palier. Les forces
non conservatrices ont été générées par les paliers du rotor. Ils ont montré l'annulation des
vibrations auto-excitées à travers l'excitation paramétrique.
Récemment, Shaw et Balachandran (2008) ont fourni un examen complet de la dynamique
non linéaire des systèmes mécaniques, y compris les machines rotatives. Pour les machines
tournantes, elles considéraient à la fois les excitations idéales et non idéales.
1.4. Modèles de rotors
1.4.1. Modèle LAVAL/JEFFCOTT
C’est le modèle de base et se compose :
o d’un arbre de faible masse ayant une raideur en flexion
o d’un disque d’excentricité e
En hypothèse :
Les vibrations latérales sont non amorties
Le modèle est symétrique
La pesanteur et l’effet gyroscopique sont négligés.
La vitesse de rotation Ω est constante
Les oscillations se font dans le plan perpendiculaire au plan d’équilibre du système
Les forces appliquées sont :
- Force d’inertie centrifuge due au balourd
- Force de rappel due à la flexibilité de l’arbre
Dans ce cas, le système peut être remplacé par l’oscillateur de la Figure 1.7.
k = kx = kz = (2ka.kp)/(2ka+kp)
et
cx = cz = 2cp
D’une manière générale, un rotor est constitué d’un arbre reposant sur des paliers, et
comportant un ou plusieurs disques. Les sollicitations prises en compte se résument aux
balourds. Les équations du mouvement sont obtenues, à partir des énergies cinétiques et de
déformation des différents composants du rotor et de l’application des équations de
Lagrange.
Les expressions de l’énergie cinétique sont nécessaires pour caractériser le disque, l’arbre et
le balourd. L’énergie de déformation est nécessaire pour caractériser l’arbre. L’expression du
travail virtuel des forces dues aux paliers permet de déterminer les forces généralisées. Les
équations générales du mouvement d’un rotor sont obtenues selon les étapes suivantes :
1. Calcul des différentes énergies des composants du système : énergies cinétiques du disque,
de l’arbre et du balourd, énergie de déformation de l’arbre, et travail virtuel des forces
extérieures.
2. Choix d’un modèle : la méthode de Rayleigh-Ritz.
3. Application des équations de Lagrange sous la forme suivante :
Où,
N est le nombre de degrés de liberté, qi sont les coordonnées généralisées indépendantes,
Fqi sont les forces généralisées.
CHAPITRE 1 : Modèles et types de rotors
1.5.2 Disque
Le disque est supposé rigide et donc caractérisé par son énergie cinétique. Le vecteur rotation
instantanée du repère R par rapport à R0 (Figure 1.10), est :
Soient v et w les coordonnées suivant y0, z0 de O dans R0, la coordonnée suivant x0 est
constante. Par ailleurs, la masse du disque est Md et son tenseur d’inertie en O, les axes x, y
et z étant les directions principales d’inertie, a pour expression :
qui peut être simplifiée car le disque est symétrique (Idy = Idz), les angles θ et ψ petits et la
vitesse angulaire constante (𝜙̇ = Ω).
L’énergie cinétique devient alors :
Où le terme , qui est constant, n’a pas d’influence sur les équations du mouvement et
représente l’énergie cinétique du disque tournant à la vitesse Ω, dans le cas où tous les autres
déplacements sont nuls. Le dernier terme , représente l’effet gyroscopique (Coriolis).
1.5.3 Arbre
L’arbre est représenté par une poutre de section circulaire et est considéré comme
déformable. Il est caractérisé par son énergie cinétique et de déformation.
1.5.3.1 Énergie cinétique
La formulation générale de l’énergie cinétique de l’arbre est une extension de celle du disque.
Pour un élément de longueur L, de section droite constante, l’expression de l’énergie
cinétique est :
Où ρ est la masse par unité de volume, S est l’aire de la section droite de la poutre et I le
moment d’inertie diamétral.
La première intégrale est l’expression classique d’une poutre en flexion ;
La seconde intégrale correspond à l’effet secondaire d’inertie de rotation (poutre de
Timoshenko) ;
Le terme ρILΩ2 est constant et n’a aucune contribution dans les équations du mouvement ;
La dernière intégrale représente l’effet gyroscopique.
CHAPITRE 1 : Modèles et types de rotors
Pour éviter des termes périodiques, explicitement fonction du temps, il est nécessaire, compte
tenu des propriétés des paliers, d’exprimer l’énergie de déformation en fonction de v et w
composantes du déplacement dans R0. Le passage de v, w à v*, w* s’écrit (Figure 1.11) :
Finalement, pour le cas le plus courant d’un arbre symétrique (où I = Iy = Iz), l’énergie de
déformation de l’arbre s’écrit :
1.5.4 Palier
Un palier comporte des caractéristiques de raideur et d’amortissement dans les deux plans,
plus des termes croisés (Figure 1.12). Les forces induites par ces paliers sont dues aux
déplacements de l’arbre (repère R) par rapport au support (repère R0).
1.5.5 Balourd
Le balourd (Figure 1.13) est dû à une masse mb située à la distance e du centre géométrique
de l’arbre et son énergie cinétique doit être calculée. La masse reste dans un plan
perpendiculaire à l’axe x le long duquel sa coordonnée est constante.
Dans le repère R0, les coordonnées de la masse sont :
Le terme mbΩ2e2/2 est constant, et n’influe donc pas sur les équations du mouvement. La
masse mb est sans commune mesure avec celle du rotor, alors l’énergie cinétique peut se
mettre sous la forme :