700 - Agences de Voyages - Nov 2008 PDF

Agences de voyages
Novembre 2008 / NGA / CCO

Graphique clé Chiffre d’affaires des agences
de voyages
unité : % des variations annuelles, en valeur / Estimation et prévision Xerfi / Source : INSEE
8SME14/X7
7%
NAF rév.1, 2003 : 63.3Z
NAF rév.2, 2008 : 79.11Z 6%
NACE : 63.30
5%
Prévisions 2009 4%
3,0%
Chiffre d’affaires des 3%
+1,5%
agences de voyages (val.) 2% 1,5%
Dépenses des voyages
-1,0% 1%
d’affaires en France (val.)
0%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e 2009p
Les chiffres clés en 2008 (*)
Chiffre d’affaires des Présentation
+3,0%
agences de voyages (val.)
Dépenses des voyages L’essor du marché du tourisme ces dernières années n’a
+1,9%
d’affaires en France (val.)
pas eu de réels effets d’entrainement sur le secteur des
Consommation touristique
+4,0% agences de voyages. Le nombre d’établissements
totale (val.)
Fréquentation touristique spécialisés en la matière a en effet peu progressé entre
étrangère (millions 81,9 2001 et 2007, pour s’établir à 7 422 structures en fin de
d’arrivée de touristes)
période (+1,4%). Dans le même temps, les effectifs ont
Nb d’établissements
7 422 affiché une croissance plus marquée, pour atteindre près
d’agences de voyages (**)
Effectifs des agences de 48 800 salariés en 2007.
de voyages (**) 48 799
(nombre de salariés) Il est vrai que l’expansion des sites de vente en ligne a
CA des agences 12,6 bouleversé le modèle de distribution des produits
de voyages (***) MdE touristiques. Ainsi, dans un secteur fortement
concurrentiel, le réseau traditionnel « en dur » a été
(*) estimations 2008
(**) données 2007 contraint de s’adapter aux nouvelles conditions du marché
(***) données 2006
introduit par l’e-tourisme. Des mouvements de
Les leaders (*) concentration ou de rapprochement se sont alors opérés,
l’accès à une taille critique suffisante devenant une
EURO DISNEY VACANCES
priorité pour de nombreux acteurs. D’autant qu’après
FRAM - AGENCE DE VOYAGES FER
ROUTE AIR MER avoir subi la perte des commissions versées par les
GROUPE MARMARA compagnies aériennes, les professionnels sont sous la
THOMAS COOK VOYAGES menace de la suppression de la licence d’agents de
TOURAVENTURE voyages.
(*) classement alphabétique
Agences de voyages – Novembre 2008
Le tableau de bord économique et financier (source Xerfi)

Dépenses de voyages d’affaires
en France Consommation touristique totale Séjours personnels des Français
unité : % des variations annuelles, en valeur unité : % des variations annuelles, en valeur unité : million de séjours
4% 7% 195
6% 190
3%
5% 185
2%
4% 180
1%
3%
175
0%
2%
170
-1% 1%
165
-2% 0%
160
-3% -1%
155
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
01 02 03 04 05 06 07 08e 09p 2003 2004 2005 2006 2007
Fréquentation touristique étrangère Nombre d’établissements du secteur Effectifs du secteur

en France unité : nombre d’établissements unité : nombre de salariés
unité : million d’arrivées de touristes
7 500 49 000
82 7 450 48 500
7 400
80 48 000
7 350
78 7 300 47 500
7 250 47 000
76
7 200 46 500
74 7 150
46 000
7 100
72
7 050 45 500
70 7 000 45 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Principales sociétés du secteur

Sociétés Contrôle ou actionnariat Chiffre d’affaires Date
non consolidé de clôture
(M d’euros)
TOURAVENTURE TUI (Allemagne) via Groupe Nouvelles Frontières (97%) 743,2 31/12/2007
EURO DISNEY VACANCES (1) Euro Disney Associés (100%) 529,4 30/09/2007
First Choice Holidays (Royaume-Uni) via First Choice Developments
GROUPE MARMARA 479,5 31/10/2007
(Royaume-Uni, cont. maj.), M. Vighier Herve (5%)
FRAM - AGENCE DE VOYAGES Mme Chaubet Marie-Christine (46%), M. Colson Georges (40%), Air France
419,5 31/12/2007
FER ROUTE AIR MER Finance (8%), Personnes Physiques (5%)
Kardstadt Quelle (Allemagne) via Thomas Cook (Allemagne)
THOMAS COOK VOYAGES 309,6 31/10/2007
via Thomas Cook France (99%)
Kardstadt Quelle (Allemagne) via Thomas Cook (Allemagne)
JET TOURS 289,4 31/10/2007
Thomas Cook Group (Royaume-Uni, 99%)
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce
Performances économiques et financières (*)

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 (e)
Variation du chiffre d’affaires nd 6,4% 8,0% 6,5% 2,9% 6,0% 5,0%
Taux de valeur ajoutée corrigée 20,0% 20,3% 20,3% 20,5% 21,0% 21,3% 20,6%
Taux d’endettement 38,8% 36,7% 37,2% 39,4% 35,5% 33,0% 33,9%
Charges financières/EBE 20,0% 17,8% 13,3% 9,2% 9,6% 9,0% 11,6%
BFR (jours de CA) -36,4 -39,3 -38,5 -35,2 -38,6 -38,5 -35,4
Clients (jours de CA) 54,9 53,3 49,9 48,1 52,3 53,6 54,0
Fournisseurs (jours d'achats HT) 75,5 80,0 77,7 77,9 81,0 80,3 81,7
Stocks (jours de CA HT) 0,7 0,8 0,7 0,7 0,7 0,8 1,0
Frais de personnel / VA 86,0% 85,0% 83,9% 82,3% 82,7% 81,1% 82,6%
EBE / VA 12,0% 13,1% 14,0% 15,2% 13,9% 16,0% 14,1%
RCAI/VA 9,3% 10,4% 11,3% 13,6% 12,5% 15,3% 13,1%
RCAI/Fonds propres 17,7% 19,9% 21,9% 25,7% 23,4% 28,2% 23,9%
Résultat net/Fonds propres 12,0% 12,7% 14,0% 18,4% 17,4% 19,7% 17,1%
(*) entreprises réalisant de 0,5 à 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2007 / Source : Xerfi
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Le guide des sources Toutes les sources d’informations utilisées par les experts de Xerfi. Un accès
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Les analyses Chacune des 50 études de la collection brosse le portait d’un groupe, avec
une attention particulière aux forces et faiblesses, au positionnement par
de groupes rapport aux marchés, aux orientations stratégiques, aux politiques
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de sociétés Chacun de ces documents présente le positionnement et la stratégie de ces
acteurs dans un contexte sectoriel précis.
Les présentations La présentation par les experts sectoriels de Xerfi de plusieurs milliers de
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de sociétés chaque société.
Les fiches Les principaux éléments signalétiques et les indicateurs économiques et

financiers de 10 000 premières sociétés françaises.
« données-clés »
Les tableaux Pour positionner les sociétés au sein de leur secteur d’activité, des outils de
classement exclusifs et des tableaux de comparaisons sectoriels selon des
de classement indicateurs économiques et financiers.
Table des matières

0. SYNTHESE 8
1. L’ACTIVITE 12
1.1. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________ 13

La segmentation du marché 13
La distribution de produits touristiques 14
Les tour-opérateurs 16
Les agences de voyages 17
Les réseaux de distribution traditionnels 18
Les autres réseaux de distribution 19
2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE 20
2.1. L’environnement________________________________________________________ 21
Matrice récapitulative 21
Analyse synthétique 22
La consommation touristique intérieure 23
Le marché du voyage d’affaires en France 24
Le bilan touristique 25
La fréquentation touristique 26
La fréquentation touristique 27
La fréquentation touristique des Français à l’étranger 28
2.2. Analyse conjoncturelle du secteur _________________________________________ 29
Le chiffre d’affaires 30
L’activité selon la taille des agences de voyages 31
2.3. Les prévisions pour 2009_________________________________________________ 32
Le scénario prévisionnel 32
Le marché du voyage d’affaires en France 33
Le chiffre d’affaires des agences de voyages 34
3. MARGES & RESULTATS (2002-2008) 35
3.1. Eléments de cadrage ____________________________________________________ 36

Définition du panel 36
Conclusions sur les stratégies financières 37
3.2. Les pressions sur les marges _____________________________________________ 38
Les autres achats et charges externes 38
Le taux de valeur ajoutée 39
3.3. La productivité _________________________________________________________ 40
Frais de personnel et rendement du travail salarié 40
Le taux de marge économique brute 41

Les politiques d’investissement 42
3.4. Situation financière & résultats____________________________________________ 43
Le besoin en fonds de roulement 43
La situation financière 44
Le résultat courant avant impôt 45
3.5. Indicateurs économiques & financiers______________________________________ 46
Le compte de résultat en % du chiffre d’affaires 46
Le bilan 47
Les ratios 48
Les ratios 50
4. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE 51
4.1. Structure économique et commerciale _____________________________________ 52

Chiffres clés du secteur 53
Chiffres clés du secteur 54
Concentration du secteur 55
Concentration du secteur 56
Les éléments financiers des TPE 57
4.2. Forces en présence _____________________________________________________ 58
Contrôle financier des principaux opérateurs 58
4.3. Les réseaux volontaires__________________________________________________ 59
AFAT Voyages 59
Selectour 60
Tourcom 61
4.4. Les réseaux intégrés ____________________________________________________ 62
American Express 62
Carlson Wagonlit Travel 64
Thomas Cook 66
4.5. Les tour-opérateurs _____________________________________________________ 69
TUI 69
Kuoni 72
Club Méditerranée 74
Fram 76
Switch 77
4.6. Les agences de voyages en ligne __________________________________________ 78
Lastminute 78
Expedia 79
Voyages-sncf 80
Opodo 81
Go Voyages 82
4.7. Les agences de voyages issues de la grande distribution _____________________ 84
Carrefour (Voyages Carrefour) 84
Auchan (Voyages Auchan) 85
E.Leclerc (Leclerc Voyages) 86
4.8. Les exploitants de résidences de tourisme __________________________________ 87

Pierre & Vacances 87
Odalys 88
Vacances Bleues 90
4.9. L’exploitant de villages de vacances _______________________________________ 91
Belambra vvf 91
4.10. Ephéméride ___________________________________________________________ 92
Les faits marquants 92
4.11. Les compétiteurs ______________________________________________________ 95
Le classement des groupes 95
Le classement des entreprises par chiffre d’affaires 97
Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée 100
Le classement des entreprises par taux de résultat net 102
5. LES STRATEGIES DE DISTRIBUTION DES OPERATEURS 104
5.1. Les réseaux d’agences de voyages _______________________________________ 105

Les agences « en dur » 105
Les agences « en dur » 107
5.2. Les agences de vente en ligne ___________________________________________ 108
Le commerce en ligne : profiter du dynamisme des ventes 108
L’état du e-tourisme 110
Les motivations d’achat de produits touristiques en ligne 111
Les forces en présence dans la distribution de produits touristiques sur Internet 112
Les agences de voyages sur Internet 114
6. SOURCES D’INFORMATION 115
7. ANNEXES 120
7.1. Le cadre de l’étude _____________________________________________________ 121

Le champ statistique du secteur 121
Le poids du secteur dans la filière 123
7.2. La réglementation______________________________________________________ 124
Cadre législatif 124
La législation en vigueur pour la confiance en l’économie numérique 125
8. NOTE METHODOLOGIQUE 126
0. Synthèse
Tassement de l’activité Sur le marché de la distribution de produits touristiques,

des voyagistes en 2009… l’exercice 2009 ne s’annonce pas aussi dynamique que les
dernières années. Les agences de voyages auront en effet à
subir les répercussions du coup de frein conjoncturel. La
hausse du chômage, les faibles revalorisations salariales ou
la croissance modérée du pouvoir d’achat obligeront les
ménages à opérer des arbitrages. Parmi les principales
coupes budgétaires figureront en bonne place les dépenses
liées au tourisme. De plus, le net fléchissement du transport
aérien, notamment sur les vols intérieurs, du fait du
renchérissement du prix des billets, impactera négativement
sur le niveau de la demande adressée aux voyagistes.
D’autant que contrairement aux années précédentes, ces
derniers ne pourront pas compter sur le segment du tourisme
d’affaires pour tirer vers le haut le chiffre d’affaires sectoriel.
La détérioration de l’environnement économique international
forcera les entreprises, plongées dans une logique de
réduction des coûts, à diminuer les dépenses dévolues aux
déplacements de leurs salariés.
…après de bonnes Le ralentissement de l’activité des voyagistes à l’horizon 2009

performances au cours se produira après une embellie de cinq années au cours
des exercices précédents desquelles le chiffre d’affaires des agences de voyages a
affiché, en moyenne, une croissance de plus de 4% par an. Il
faut dire que de multiples atouts étaient du côté des
voyagistes : à la démocratisation du « voyage pour tous », se
sont en effet ajoutés le morcellement des congés (des
séjours plus courts, mais plus nombreux), la bonne tenue de
la clientèle étrangère (la France, première destination
touristique mondiale) et l’essor du e-commerce. En outre,
quelques facteurs ponctuels sont venus renforcer cette
tendance, à l’image des bonnes conditions d’enneigement
tout au long de l’hiver 2007-2008 qui ont soutenu l’activité des
agences de voyages. De plus, à côté de la demande issue
des particuliers, les professionnels du tourisme se sont
également appuyés sur le segment du tourisme d’affaires.
Le tourisme d’affaires, Il est vrai que le créneau des voyages d’affaires est devenu
un segment en pleine un gisement de croissance pour de nombreux acteurs. La
évolution globalisation de l’économie et l’ouverture des frontières ont
participé à l’essor de ce type de tourisme. Au point que la
concurrence est devenue très vive sur ce créneau, les
opérateurs rivalisant d’initiatives pour s’accaparer des parts
de marché. Dépassant leur simple rôle d’agent de voyages,
les leaders de ce marché (American Express Voyages
d’Affaires, Carlson Wagonlit Travel, Expedia Corporate
Travel) se positionnent comme des prestataires globaux.
Désormais, leur expertise couvre un large spectre de
compétences, allant de l’organisation du voyage au reporting
des notes de frais. En outre, afin d’être totalement en phase
avec les demandes de leurs clients, les opérateurs
segmentent leurs services en fonction des réponses à
apporter. Ils ont en effet constaté que les besoins d’une PME
n’étaient en rien comparables à ceux d’un grand groupe
international. C’est dans cette optique qu’American Express
Voyages a lancé, courant 2008, son enseigne Avexia
Voyages. Cette dernière dédie son activité aux petites
entreprises françaises disposant de budgets de
déplacements professionnels inférieurs à 250 000 euros.
Les ventes en ligne, Par ailleurs, la montée en puissance d’Internet dans le e-

un marché à fort potentiel commerce a profondément modifié le paysage sectoriel.
L’achat en ligne est devenu un enjeu de taille sur le marché
de la distribution des produits touristiques. En effet, les
prestations relatives au voyage et au tourisme se positionnent
en seconde place dans la catégorie des produits/services les
plus achetés en ligne. Evalué à plus de 5 milliards d’euros, le
marché de l’e-tourisme assure un tiers des ventes en ligne
aux particuliers. D’ailleurs, son dynamisme ne se dément pas
comme en témoigne sa progression de 24% au premier
semestre 2008, contre 16% pour l’ensemble des ventes aux
particuliers. Pour autant, les leaders de ce segment n’en
demeurent pas moins très actifs, à l’image de voyages-sncf
qui a lancé la vente de billets via le téléphone mobile.
L’opérateur entend bénéficier du fort potentiel de clientèle,
plus de 50 millions de Français possédant un portable.
Des réseaux d’agences Confrontés à l’expansion des sites de vente en ligne, les
en « dur » réseaux d’agences traditionnelles se sont également montrés
qui se modernisent… offensifs en multipliant les initiatives. Afin de moderniser leur
image, de nombreuses enseignes se sont ainsi lancées dans
le réagencement de leurs magasins. Désireuses de mettre en
place des ambiances propices au déclenchement de l’achat,
elles se sont dotées d’équipements high-tech, le multimédia
faisant son entrée en boutique (borne interactive, PLV en 3D,
écran plasma, etc.).
…et étoffent leur maillage Parallèlement, certains acteurs se sont attachés à élargir leur
territorial couverture géographique. Cette stratégie de maillage
territorial a pris l’apparence chez Selectour d’un ciblage
précis. L’enseigne a ainsi choisi de concentrer ses efforts
d’une part, sur une vingtaine de départements français et
d’autre part, sur quelques villes de plus de 100 000 habitants.
L’essor territorial peut également prendre l’aspect d’un
partenariat avec un opérateur déjà installé localement. C’est
la voie choisie par American Express Voyages qui, par le
biais d’une collaboration nouée avec Eurafrique (présent en
Provence-Alpes-Côte d’Azur), poursuit un double objectif : se
rapprocher du tissu des PME/PMI et développer une partie de
son activité via un réseau d’agences, à l’image de son
principal concurrent Carlson Wagonlit Travel.
Dans le même temps, le mouvement de concentration à

l’œuvre dans le secteur s’est prolongé. En effet, pour de
nombreux voyagistes, la croissance passe par le canal du
rachat de concurrents. S’il est vrai que la taille critique
suffisante devient un enjeu stratégique, voire vital, les
agences de voyages cherchent également à renforcer leur
pouvoir de négociation face à leurs fournisseurs. Enfin, autre
aspect non négligeable, la concentration permet de
s’accaparer des parts de marché. Et face aux perspectives
maussades qui se profilent, et dans lesquelles le marché ne
grossit pas, les parts deviennent rares donc chères.
Nicolas Garin, novembre 2008
1. L’Activité
1.1. Les fondamentaux du secteur La segmentation du marché
Deux grands types La distribution de produits touristiques concerne deux

de marchés segments bien distincts : le tourisme d’agrément et le
tourisme d’affaires.
Distribution de produits
touristiques
Tourisme d’affaires
Tourisme d’agrément
Le voyage d’affaires se réfère aux déplacements
Ce segment recouvre l’ensemble des productions
nationaux et internationaux des personnels
touristiques destinées à la clientèle des particuliers.
d’entreprises dans le cadre de leur mission
Ce marché peut être décomposé en plusieurs sous-
professionnelle. Le tourisme d’affaires fait référence
segments, en fonction de la durée des séjours, de la
aux voyages de groupes destinés à stimuler et
destination ou du contenu. Dans leur grande
souder des équipes professionnelles (incentive),
majorité, les séjours touristiques vendus par les
ainsi qu’à l’organisation de séminaires, salons et
agences de voyages oscillent entre 8 et 15 jours.
conférences. Toutefois, en raison de la faiblesse des
Cependant, la mise en place des RTT a modifié les
informations disponibles, le marché est difficile à
habitudes des consommateurs : ils partent plus
appréhender et à évaluer. Du reste, les intervenants
souvent et moins longtemps, ce qui favorise le
sont assez divers : organisateurs de salons, agences
développement des offres de formules courtes
de conseil en communication, agences de voyages,
(week-ends ou séjours de 3-4 jours).
etc.
Le service des agences auprès des entreprises porte

sur l’ensemble de la chaîne touristique. Il comprend
la réservation de billets d’avion et de chambres
d’hôtel, le change de devises et éventuellement la
En raison de l’extrême diversité des profils de location de voitures. Il peut même aller jusqu’à la
voyageurs en France, le tourisme de masse gestion du budget « voyage » des entreprises. Ce
(transport + séjours en hôtel club) ne rencontre qu’un segment d’activité est essentiellement occupé par un
succès mitigé. L’hétérogénéité de la demande a nombre limité d’intervenants spécialisés (American
plutôt favorisé l’essor de nouveaux produits comme le Express Voyages d’Affaires, CWT Affaires, BTI
tourisme d’aventure ou culturel, le tourisme industriel International, etc.) agences de voyages généralistes
(visites d’usines), le tourisme vert (écologique) ou captent cependant une part non négligeable de ce
encore le tourisme lié au bien-être (thalassothérapie). marché, essentiellement auprès des PME-PMI. A
noter que les entreprises multinationales sont
nombreuses à posséder en interne une agence de
voyages pour organiser les déplacements de leurs
collaborateurs.
Source : Xerfi
1.1. Les fondamentaux du secteur La distribution de produits touristiques
Quatre grandes La production et la distribution des produits touristiques

catégories d’intervenants regroupent quatre types d’intervenants :
¾ les fournisseurs qui regroupent les transporteurs
(compagnies aériennes, maritimes, ferroviaires, etc.), les
chaînes hôtelières ou encore les entreprises de location de
courte durée de véhicules (Avis, Hertz, etc.) ;
¾ les producteurs qui élaborent et organisent les séjours
touristiques (ex : les Tours Opérateurs) ;
¾ les distributeurs dont le rôle est essentiellement la vente de
séjours déjà élaborés (ex : les agences de voyages
traditionnelles) ;
¾ enfin, les GDS (Global Distribution System ou système de
réservation centralisée) qui jouent un rôle d’intermédiaire
entre les prestataires de services, les Tours Opérateurs, et les
revendeurs finaux. Il s’agit de moteurs de réservation offrant
aux agences un accès informatique aux offres des
prestataires de services référencés. Quatre grands GDS se
disputent le marché : Amadeus, Galileo, Sabre et Worldspan.
La chaîne de valeur « simplifiée » de la distribution de produits touristiques
GDS
Moteur de
réservations
classification
de l’offre
Mise à
disposition
Hôtels
Tours Agences
Transport Mise à
Opérateurs de voyages Vente
(compagnies Mise à Clients
aériennes, Construction disposition Vente des
maritimes, des séjours séjours
disposition
ferroviaires,
etc.
Location
Intermédiaires
Fournisseurs Producteurs Distributeurs

Source : Xerfi
La chaîne de valeur Depuis quelques années, la chaîne de valeur de la distribution

se complexifie de produits touristiques a fortement évolué. Elle a été
impactée par deux phénomènes majeurs :
¾ de nouveaux distributeurs, tels que les grandes surfaces
alimentaires (GSA), les grandes surfaces spécialisées (GSS)
ou les agences de voyages en ligne, ont fait leur apparition
sur le marché de la commercialisation de produits
touristiques ;
¾ la frontière entre fournisseurs, producteurs et distributeurs
tend à s’estomper. Les opérateurs se positionnent de plus en
plus sur plusieurs maillons de la chaîne de valeur et
notamment sur celui de la distribution. Cette évolution est
essentiellement due à l’essor d’Internet qui permet la vente
directe aux clients sans passer par l’intermédiaire des
agences de voyages traditionnelles qui ne constituent plus
dès lors un point de passage obligé.
Une chaîne de valeur de la distribution de produits touristiques

marquée par une forte désintermédiation
GDS Portails
Moteur de Internet
réservations
classification
de l’offre
Mise à
disposition
Hôtels
Vente
directe
Transport Tours Agences

Mise à Opérateurs de voyages
Mise à Vente
disposition Clients
Elaboration disposition Vente des
Location des séjours séjours
Vente
directe
Agences
en ligne
GSA / GSS
Autres circuits
de distribution
Autres distributeurs
Intermédiaires
Fournisseurs Producteurs Distributeurs
Source : Xerfi
1.1. Les fondamentaux du secteur Les tour-opérateurs
Définition Les tour-opérateurs (TO), appelés aussi voyagistes, sont des

organismes qui conçoivent et organisent les produits
touristiques (séjours, voyages à forfait, transport + activités,
etc.) avant que la demande ne se manifeste. Pour cela, ils
s’appuient soit sur l’offre des fournisseurs (compagnies
aériennes, chaînes hôtelières, etc.) soit sur leurs propres
offres (certains TO disposent de leur propre compagnie
aérienne ou hôtel). A titre d’exemple, dans le domaine aérien,
ils négocient le prix ou affrètent directement les avions. Ils
vendent ensuite leurs séjours touristiques à des agences de
voyages qui ont en charge la commercialisation auprès des
clients finaux. A noter que certains TO possèdent également
leurs propres agences de voyages et distribuent directement
leurs produits, à l’instar de FRAM.
2 types de tour- On distingue deux types d’acteurs :

opérateurs
¾ les « généralistes » qui ont une programmation très
étendue, en termes de destinations et de produits ;
¾ les « spécialistes » qui au contraire interviennent sur une
niche marketing : géographique comme Asia (pays d’Asie),
d’activité comme le tourisme d’aventure (Club Aventure) ou
religieux/culturel (Terre Entière).
L’activité de tour-opérateurs nécessite dans tous les cas une

réelle expertise dans l’élaboration de produits touristiques.
Elle repose notamment sur une capacité à comprendre et
anticiper les évolutions des comportements touristiques pour
proposer des séjours répondant aux attentes des voyageurs.
De même, les tour-opérateurs doivent disposer de bonnes
capacités de négociation ou réaliser de fortes économies
d’échelles pour disposer d’une offre compétitive au regard
d’un marché de plus en plus concurrentiel.
Différents modèles Il existe plusieurs modèles de tour-opérateurs qui peuvent être

de développement présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur (acteur
intégré) ou seulement sur certains maillons essentiels.
1.1. Les fondamentaux du secteur Les agences de voyages

Définition L’agence de voyages est une société commerciale dirigée par
une personne physique ou morale qui propose à sa clientèle
des prestations touristiques relatives à l’organisation ou la
vente de :
¾ voyages ou de séjours individuels ou collectifs ;
¾ services pouvant être fournis à l’occasion de voyages ou de
séjours tels que la délivrance de titres de transport, la
réservation de chambres d’hôtel, etc. ;
¾ services liés à l’accueil touristique (organisation de visites
de musées ou de monuments historiques, etc.) ;
¾ forfaits touristiques.
Les agences jouent le rôle d'intermédiaire entre les clients et

les différents prestataires sur le marché du tourisme : tour-
opérateurs, compagnies aériennes, hôteliers, loueurs de
voitures, etc. Elles sont spécialisées dans la vente plutôt que
dans la production de séjours touristiques. Par exemple,
contrairement aux TO, elles ne négocient pas les prix et
n’affrètent pas d’avions.
Différents types La billetterie assure une grande partie des revenus des
de produits agences de voyages. La revente de séjours, la vente de
location de voitures et de produits touristiques représentent le
reste de leur activité.
2 types d’agences On distingue deux types d’agences de voyages :
de voyages ¾ les agences distributrices qui commercialisent les produits
des TO et assurent la billetterie pour les transporteurs ;
¾ les agences de voyages réceptives qui accueillent les
touristes étrangers en France. La plupart de ces agences sont
contrôlées par des TO étrangers.
L’activité des agences de voyages
Tour-opérateur GDS Mise à disposition

Moteur de par GDS
réservations
Hôtels Agences
de voyages Billets
Transport Vente de produits

touristiques Clients
Forfaits
Mise à disposition directe Agences

Location réceptives Accueil
par les fournisseurs
Source : Xerfi
1.1. Les fondamentaux du secteur Les réseaux de distribution traditionnels
Les différents réseaux de distribution traditionnels
Distributeurs traditionnels
Réseaux
volontaires Agences Contrats
Réseaux intégrés
indépendantes d’enseigne
La distribution de produits
Il existe une dizaine de
touristiques est assurée Elles sont de moins en Les contrats d’enseigne
réseaux intégrés, qui
essentiellement par des moins nombreuses. Le forment une alternative
représentent une
agences indépendantes. phénomène de plus souple aux modes
importante force de frappe
La logique de réseau est consolidation au sein d’intégration habituels. Ils
commerciale. On trouve,
toutefois de plus en plus des groupements s’est supposent un engagement
dans cette famille
de mise. Les agences de en effet amplifié au réciproque de la part des
d’agences, des
voyages adhèrent cours des dernières voyagistes (versements de
spécialistes du voyage
désormais à un réseau années, et sur-commission,
d’affaires (CWT Affaires et
volontaire, à l’instar de particulièrement depuis aménagement des points
American Express
Selectour, Manor les récentes crises qui de vente, etc.) et des
Voyages d’Affaires), un
(agences spécialisées ont affecté le tourisme, agences de voyages
généraliste (Thomas
dans le tourisme sans oublier la (réalisation d’un volume
Cook) ainsi que les
d’affaires), Tourcom ou suppression des d’affaires minimal dans la
principaux réseaux de
encore Afat Voyages. commissions versées revente des produits du
points de vente des Tour-
L’appartenance à une par les compagnies TO, enseigne du magasin
opérateurs (Fram,
chaîne volontaire offre, il aériennes. au nom et couleur du
Nouvelles Frontières, Club
est vrai, de multiples Généralement, celles qui voyagiste, etc.). Cette
Med, etc.). Les modes
avantages : prix négociés résistent sont pratique est toutefois peu
d’intégration sont divers :
auprès des fournisseurs, positionnées sur un répandue puisque seuls
création de succursales et
centrale de paiement, marché de niche Fram et Jet Tours l’ont
de concessions ou vente
formation continue, etc. (destination, type de développée.
de franchises.
prestations).
Source : Xerfi
1.1. Les fondamentaux du secteur Les autres réseaux de distribution
Les autres réseaux de distribution de produits touristiques
Autres circuits de distribution

de produits touristiques
Grandes
surfaces
alimentaires
(GSA) Grandes surfaces
spécialisées Grands Vente à distance
Les grandes enseignes (GGS) magasins Initiée par le Minitel, la
de la distribution ont fait
leur apparition sur ce Arrivées plus tardivement vente à distance a connu
La présence des grands un véritable essor avec le
marché à partir du début dans la distribution de magasins dans la
des années 90, produits touristiques, les développement de
distribution de produits l’Internet où sont nées des
principalement sous enseignes spécialisées touristiques remonte aux
l’impulsion des enseignes développent des offres agences de voyages
années 70. Printemps totalement virtuelles,
Leclerc et Carrefour. Ces essentiellement Voyages a été créé en
derniers ont d’ailleurs thématiques liées à leur comme Expedia ou
1972, alors que le Lastminute. La réactivité
développé un réseau activité principale. Ainsi, la réseau Galeries
d’agences physiques Fnac propose des de ce canal de distribution
Lafayette Voyages est et son accès 24h/24 ont
conséquent. Les autres voyages sur son site apparu en 1979. Cette
géants de la distribution Internet et Pronuptia permis aux agences en
dernière société est un lignes de proposer un
alimentaire, tels distribue des voyages de acteur de poids dans la
qu’Auchan et Casino, ont noces via Printemps nouveau type de séjour :
profession. Fort d’un partir au dernier moment à
privilégié la vente à Voyages, agence de réseau de 24 agences,
distance, en distribuant voyages des magasins prix cassé. Les Tour-
Galeries Lafayette opérateurs les utilisent en
des catalogues en Printemps. Néanmoins, la Voyages figure en effet
magasin et en gérant les distribution de produits effet pour déstocker les
parmi les grandes voyages non vendus
ventes, via des centrales touristiques dans les GSS enseignes françaises de
de réservation ne rencontre pour l’instant quelques jours avant le
distribution de produits départ.
téléphonique. Les clients qu’un succès mitigé, car touristiques.
peuvent aussi acheter elle reste insuffisamment
leurs voyages en ligne développée.
sur leurs sites.
Source : Xerfi
2. Analyse & perspectives

du marché
2.1. L’environnement Matrice récapitulative
Les éléments clés de l’activité des agences de voyages en 2008
Hausse du PIB : France (+0,9%) et Monde (+3,0%)

Hausse du pouvoir d’achat en France : (+1,4%)
Consommation touristique
+4,0% (valeur) Dépenses de voyages
d’affaires en France
Ò séjours personnels +1,9% (valeur)
des Français
- dynamisme du secteur
Ò fréquentation étrangère du tourisme d’affaires
dans l’Hexagone
Les autres formes

Chiffre d’affaires de concurrence :
des agences Les réseaux liés à la grande
de voyages : distribution :
- comptent sur une clientèle
+3,0% (en valeur) peu habituée à se rendre
dans les agences
traditionnelles
- offrent des possibilités de
crédit de paiement
Les agences
traditionnelles « en dur » : Les sites de vente en ligne
déploient des stratégies de
- développement d’une offre croissance différenciées :
multicanal
(agence/Internet/plate-forme - développement
téléphonique) à l’international
- intensification de la - recentrage sur leur cœur
concurrence sur le segment de métier
du voyage d’affaires
Concurrence intrasectorielle :
Les différents réseaux de distribution de produits touristiques
Source : Xerfi
2.1. L’environnement Analyse synthétique
Note méthodologique : cette partie analyse, à travers les indicateurs les plus appropriés, l’évolution de la demande adressée
au secteur. Elle répertorie notamment les principaux marchés clients (débouchés) des opérateurs.
Bilan touristique positif S’il est vrai que la demande touristique en France s’est
achevée sur un bilan positif en 2008, elle le doit
essentiellement à une première partie d’année dynamique. La
neige ayant été au rendez-vous tout au long de l’hiver 2007-
2008, les conditions étaient réunies pour tirer vers le haut la
consommation des touristes. Par la suite, la conjoncture s’est
peu à peu retournée, notamment au cours du dernier trimestre
2008, du fait principalement du net ralentissement
économique et du coup de froid financier. En outre, la hausse
généralisée des prix (l’inflation totale se portant à 2,9% sur
l’ensemble de l’exercice 2008) a engendré un net effet valeur,
contribuant également à la bonne tenue de la consommation
touristique.
Le tourisme d’affaires, un marché Parallalèlement, le tourisme d’affaires s’est de nouveau avéré

porteur un réel vecteur de croissance. Ce segment a continué
d’afficher des performances honorables pour l’exercice 2008.
Toutefois, tandis que le budget des petites sociétés alloué aux
déplacements a connu peu de variations, celui des grandes
entreprises à commencer à ralentir au cours de la deuxième
partie de l’année 2008. Le renchérissement des tarifs dans le
transport aérien (surcharge carburant), conséquence directe
de la flambée du prix du pétrole, a en effet poussé les grands
comptes à opérer des arbitrages dans leurs dépenses
d’affaires. Alors que les sociétés choisissent davantage le
train pour leur déplacement au détriment de l’avion, elles
optent également de plus en plus pour des billets en classe
économique.
Indicateur
2007 2008 (e)
analysé
Dans le sillage d’une fréquentation étrangère

dynamique, la demande touristique se sera de
Consommation nouveau achevée sur une note positive à la fin
Demande touristique +6,0% +4,0% 2008, et ce pour la cinquième année consécutive.
des touristes totale en (valeur) (valeur) Néanmoins, cette performance est largement
France imputable à un effet-prix, l’inflation globale
s’établissant à un peu moins de 3% sur
l’ensemble de l’année.
Dépenses Pour l’exercice 2008, le rythme de croissance des
Voyages en voyages +3,5% +1,9% dépenses liées au tourisme d’affaires en France
d’affaires d’affaires (valeur) (valeur) s’est établi légèrement en-dessous de celui
en France observé sur la période 2004-2008 (+2,1%).
Estimations Xerfi
2.1. L’environnement La consommation touristique intérieure
Méthodologie : Plusieurs niveaux d’agrégation des dépenses effectuées par les résidents et les non-résidents en France
métropolitaine peuvent être réalisés pour mettre en évidence le poids du tourisme dans l’économie nationale. Les principales
définitions retenues par la Direction du Tourisme sont :
T0 : consommation des touristes résidents et non-résidents auprès des activités caractéristiques marchandes de l’industrie
touristique, composée essentiellement des dépenses d’hôtels, de restaurants et cafés, de loisirs touristiques, et de services
d’organisation de voyages.
T1 : consommation liée aux séjours : T0 + autres dépenses des touristes au cours des séjours (hébergements privatifs,
alimentation, autres services, achats de biens durables).
T2 : consommation touristique intérieure : T1+ transport entre domicile et lieu de séjour, autres dépenses (achat préalable aux
voyages des touristes), consommation de services touristiques non marchands.
Consommation touristique totale en France (T2)

unité : % des variations annuelles, en valeur
7%
6,0%
6%
5%
La consommation touristique totale en 4,2% 4,0%
France (T2) n'a cessé de progresser 4%
3,8%
3,3%
depuis 2004. Confirmant cette
tendance, elle aura enregistré une 3%
2,2%
croissance de 4% durant l’exercice
2%
2008. Elle a par ailleurs progressé de
26,4% au cours de la période 1% 0,6%
analysée.
0%
-0,2%
-1%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Estimation Xerfi
Source : Direction du Tourisme, Compte du Tourisme
Consommation touristique totale en France (T2)

unités : indice en valeur, base 100 en 2000 et % des variations annuelles
Indice Croissance
2000 100,0 nd
2001 100,6 0,6%
2002 104,9 4,2%
2003 104,6 -0,2%
2004 108,1 3,3%
2005 110,4 2,2%
2006 114,6 3,8%
2007 121,5 6,0%
2008 (e) 126,4 4,0%
Estimation Xerfi
Source : Direction du Tourisme, Compte du Tourisme
2.1. L’environnement Le marché du voyage d’affaires en France

Dépenses de voyages d’affaires en France
unité : milliard d’euros
28
27,1
27 26,6
Le marché des voyages d’affaires
aura confirmé son dynamisme en 25,9 25,8 25,7
2008 avec une croissance de 1,9%, 26
dépassant le seuil des 27 milliards 25,1
24,9
25,1
d’euros. Cependant, une grande 25
24,4
partie de cette hausse est à mettre au
crédit d’un effet-prix, l’inflation globale 24
atteignant près de 3% en 2008.
23
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Estimation Xerfi
Source : Baromètre des voyages professionnels, American Express Voyages d’affaires
Structure des dépenses de voyages d’affaires en 2007

unité : part en % du total des dépenses de voyages d’affaires en France
Transport aérien
49%
Divers
Près de la moitié des dépenses lors 3%
d’un voyage d’affaires était consacrée
au transport aérien en 2007.
Voitures de location
Transport ferroviaire
9% Hôtels
20%
19%
Dépenses de voyages d’affaires en France

unités : milliard d’euros et % des variations annuelles en valeur
Dépenses Croissance
2000 25,9 nd
2001 25,8 -0,4%
2002 25,1 -2,7%
2003 24,4 -2,8%
2004 24,9 2,0%
2005 25,1 0,8%
2006 25,7 2,4%
2007 26,6 3,5%
2008 (e) 27,1 1,9%
Estimation Xerfi
2.1. L’environnement Le bilan touristique
La barre des 80 millions Première destination touristique mondiale, la France a accueilli

d’arrivées a été franchie près de 82 millions de touristes étrangers en 2007 (+3,8% ;
dont 14 millions de personnes en transit, qui passent toutefois
au moins une nuit sur le territoire).
55% des touristes en provenance Quatre pays ont chacun représenté plus de 10% du nombre
de 5 pays voisins total d’arrivées sur le territoire français en 2007 : le Royaume-
Uni (18,1%), l’Allemagne (15,9%), la Belgique, le Luxembourg
(11,8%) et l’Italie (10,1%).
Hors zone européenne, la plus forte baisse a touché, en 2007,

le nombre d’arrivées en provenance de la zone Asie-Océanie
(hors Japon) (-6%). Les touristes résidants aux Etats-Unis ont
été beaucoup plus nombreux à voyager en France en 2007
(+9%). Cela a également été le cas des touristes en
provenance du Japon (+7%) et d’Afrique (+11%).
2008 : désaffection D’après les premières données de la Direction du tourisme sur

des touristes nord- la période estivale 2008, la fréquentation étrangère en France
américains et japonais est restée globalement stable. Des disparités sont néanmoins
apparues selon les nationalités. Les arrivées de touristes en
provenance de Russie, du Proche et Moyen-Orient ont
continué de progresser. Enrichis notamment par l’envolée du
cours du pétrole et des matières premières, les touristes issus
de ces pays émergents constituent désormais une clientèle
privilégiée.
En revanche, le bilan pour l’été 2008 est moins bon concernant

la fréquentation des voyageurs résidents aux Etats-Unis (le
dollar a continué de s’apprécier par rapport à l’euro) et au
Japon (l’économie japonaise est entrée dans une phase de
ralentissement sévère).
Fréquentation touristique étrangère en France

unité : million d’arrivées de touristes internationaux
84
81,9
82
80 78,9
78 77,2 77,0
75,9
76 75,2 75,0 75,1
74
72
70
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Source : Direction du Tourisme
2.1. L’environnement La fréquentation touristique

Séjours personnels des Français
unité : million de séjours
200
188,9 190,3
190 185,0 184,8
180
Progressant de 3%, le nombre de
séjours personnels des Français a 170
168,1
atteint un point haut sur la période
2003-2007, à plus de 190 millions 160
de séjours.
150
140
2003 2004 2005 2006 2007
Source : Direction du Tourisme, TNS Sofres
Taux de départ des Français

unité : part en % des 15 ans et plus ayant passé au moins une nuit en dehors de leur résidence
habituelle pour motif personnel
75%
74,5%
Depuis 2004, le taux de départ des
Français ne cesse de reculer, perdant 74% 73,8%
73,5%
1,5 point en fin de période. 73,4%
73,0%
Par ailleurs, cette tendance s’est 73%
poursuit en 2008 dans un contexte
économique morose, notamment
marqué par la croissance ralentie du 72%
pouvoir d’achat des ménages
français.
71%
2003 2004 2005 2006 2007
Séjours personnels des Français

unités : million de séjours, part en % des 15 ans et plus ayant passé au moins une nuit en dehors de leur résidence habituelle pour motif personnel
2003 2004 2005 2006 2007
Ensemble 168,1 188,9 185,0 184,8 190,3
Croissance nd 12,4% -2,1% -0,1% 3,0%
dont en France 150,9 168,6 165,1 164,8 170,3
dont à l’étranger + DOM-TOM 17,2 20,3 19,9 20,0 20,0
Courts séjours 88,9 102,2 100,8 101,7 104,9

dont en France 84,3 96,6 95,5 96,0 99,2
Longs séjours 79,2 86,7 84,2 83,1 85,4

dont en France 66,6 71,9 69,6 68,8 71,0
Taux de départ 73,4% 74,5% 73,8% 73,5% 73,0%

2.1. L’environnement La fréquentation touristique
Des arbitrages… La dégradation du pouvoir d’achat implique des arbitrages de

consommation qui vont avoir un impact négatif sur les
vacances des Français. Selon les premiers résultats d’une
étude réalisée par le Credoc en juin 2008 (*), près de la moitié
des personnes ayant déclaré ne pas être parties en vacances
au cours des 12 derniers mois et/ou n’envisageant pas de
partir dans les six prochains mois suivants l’enquête, ont
(*) “2008 : les vacances des Français invoqué des difficultés financières. Le taux de départ est
s’ajustent à leur pouvoir d’achat”
néanmoins très dépendant des niveaux de revenus.
Taux de départs en week-end et en vacances selon le niveau de revenus

unité : part en % des personnes enquêtées
100%
83% 84%
77%
80%
61% 64%
57%
60%
45% 47%
43%
39% 36%
40%
29% 32% 34% 29%
20%
0%
Est partie en WE au cours des 12 Est parti en vacances au cours des 12 Prévoit de partir en vacances dans les 6
derniers mois derniers mois prochains mois
Rev. < 900 €/mois Rev. 900-1 500 €/mois Rev. 1 500-2 300 €/mois
Rev. 2 300-3 100 €/mois Rev. > 3 100 €/mois
Source : Credoc, “2008 : les vacances des Français s’ajustent à leur pouvoir d’achat”, juin 2008
… et des compromis Toutefois, si le poste « vacances, loisirs » est l’une des

premières victimes des arbitrages de consommation des
Français, ces derniers sont prêts à faire des compromis et
trouver des astuces pour partir en vacances et notamment :
¾ à se restreindre sur d’autres postes en tête desquels : les
loisirs et sorties hors vacances, l’habillement, la voiture
(utilisation), l’alimentation, etc.
¾ à avoir recours à des « bons plans » : partir hors saison,
réserver un voyage très longtemps à l’avance, choisir des
formules « tout compris », etc. ;
¾ à faire des concessions sur le lieu de vacances : pratiquer
moins d’activités payantes, économiser sur le prix des repas,
choisir un mode d’hébergement moins cher et moins
confortable, etc.
2.1. L’environnement La fréquentation touristique des Français à l’étranger
Séjours à l’étranger des Français (*)

unité : million de séjours à l’étranger et dans les DOM-TOM
20,6
20,4
20,4
20,2
20,0 20,0
Depuis 2005, les séjours des 20,0 19,9
Français à l’étranger se sont
stabilisés à 20 millions. Les longs 19,8
séjours constituent toujours la 19,6
majorité des vacances prises par les
ménages (72% du total). 19,4
19,2
19,0
2004 2005 2006 2007
(*) résidents de 15 ans et plus

Source : SDT – Direction du Tourisme, TNS Sofres
Séjours à l’étranger des Français (*)

unités : million de séjours à l’étranger et dans les DOM-TOM ; million de nuitées à l’étranger et dans les DOM-TOM
Courts séjours Longs séjours Total
Séjours
2004 5,6 14,8 20,4
2005 5,3 14,6 19,9
2006 5,7 14,3 20,0
2007 5,6 14,4 20,0
Nuitées
2004 11,5 150,5 162,0
2005 11,0 149,8 160,8
2006 11,7 147,6 159,3
2007 11,8 149,7 161,5
(*) résidents de 15 ans et plus
Source : SDT – Direction du Tourisme, TNS Sofres
2.2. Analyse conjoncturelle du secteur Analyse synthétique
Note méthodologique : cette partie présente les évolutions des indicateurs

propres au secteur (chiffre d’affaires, production, prix, etc. selon les informations
disponibles). Elle permet d’analyser les performances des opérateurs et leur
capacité à se positionner face à la demande.
Une croissance soutenue Le chiffre d’affaires des agences de voyages aura de nouveau
par un effet-prix été bien orienté au cours de l’exercice 2008. Toutefois, la
croissance aura été en grande partie le fruit d’un effet-prix,
l’inflation permettant de soutenir l’activité en valeur. Les
voyagistes ont en effet répercuté dans les prix de leurs
prestations, la hausse des tarifs du transport aérien (taxe
carburant) et de l’hôtellerie.
En raison d’un contexte économique particulièrement morose,

plus particulièrement sur la dernière partie de l’année, le
rythme de croissance de l’activité a perdu de son dynamisme
en 2008. Alors que le premier trimestre avait laissé augurer de
bonnes performances (fort taux d’enneigement dans les
stations de ski qui a contribué à la bonne activité hivernale),
les vents contraires se sont amoncelés (retour de l’inflation,
moral des ménages en berne, hausse modérée des salaires,
etc.).
L’accumulation d’éléments défavorables, au cours de la

seconde partie de l’année, n’aura pas été propice au maintien
de l’activité. Pénalisés par la hausse des prix de l’essence et
de nombreuses denrées alimentaires, les Français, constatant
une érosion de leur pouvoir d’achat, ont peu à peu opéré des
arbitrages budgétaires. Or parmi les coupes réalisées, la part
consacrée aux vacances figurait en bonne place des
dépenses sacrifiées. Cette situation a donc directement
impacté le niveau d’activité des voyagistes, notamment lors du
dernier trimestre 2008.
D’autant que dans le même temps, les entreprises ont elles

aussi commencé à restreindre le budget consacré aux
déplacements de leurs salariés.
Indicateur
2007 2008 (e)
analysé
La croissance du chiffre d’affaires des agences

Activité des Chiffre de voyages aura essentiellement tiré son origine
d’affaires +2,4% +3,0% d’un effet valeur et, dans une moindre mesure,
agences de
des agences (valeur) (valeur) d’une première partie d’année 2008
voyages de voyages encourageante, le second semestre étant marqué
par un fléchissement de l’activité.
2.2. Analyse conjoncturelle du secteur Le chiffre d’affaires
Chiffre d'affaires des agences de voyages

unité : variation annuelle en %, en valeur
8%
6,4%
Le chiffre d'affaires des agences de
voyages n'a cessé d'augmenter 6% 5,4%
depuis 2001. Néanmoins pour
l’exercice 2008, le rythme de 4,2%
croissance aura fléchi. 4% 3,6%
3,0%
En effet, le chiffre d’affaires des
2,4%
agences de voyages aura progressé
de 3,0% en 2008 contre 3,7% en 2%
1,2%
moyenne annuelle sur la période 0,7%
étudiée.
0%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Estimation Xerfi / Source : INSEE

unité : glissement annuel en % (données trimestrielles), en valeur
10%
8%
Depuis le dernier trimestre 2007, le
rythme de croissance du chiffre 6%
d’affaires des agences de voyages ne
cesse de progresser. Ainsi, au 4%
deuxième trimestre 2008, l’activité a
affiché un taux de croissance de 5%, 2%
soit son niveau le plus élevé depuis
T4 2006. 0%
-2%
janv-02 janv-03 janv-04 janv-05 janv-06 janv-07 janv-08 janv-09
Source : INSEE

unités : indice en valeur, base 100 en 2000 et variation annuelle en %
Indice Croissance
2000 100,0 nd
2001 100,7 0,7%
2002 104,9 4,2%
2003 106,1 1,2%
2004 109,9 3,6%
2005 116,9 6,4%
2006 123,2 5,4%
2007 126,1 2,4%
2008 (e) 129,9 3,0%
Estimation Xerfi / Source : INSEE
L’activité selon la taille des agences

2.2. Analyse conjoncturelle du secteur
de voyages
Méthodologie : L’indicateur de chiffre d’affaires Xerfi a été réalisé sur la base d’un échantillon comprenant 332 entreprises. La méthode exclut
par construction les entreprises disparues ou créées au cours de la période passée en revue (2002-2007). Autrement dit, n’ont été conservées
que les sociétés dont le CA, clôturé au 31/12, était disponible pour chacune des années 2002 à 2007 et dont la variation annuelle n’a pas
dépassé 40% et –40%. Les résultats reflètent donc les performances des entreprises pérennes sur la période. Leaders : entreprises ayant
réalisé un CA supérieur à 30 millions d’euros en 2007 / Suiveurs : entreprises ayant réalisé un CA compris entre 2 et 30 millions d’euros en
2007 / PME : entreprises ayant réalisé un CA inférieur à 2 millions d’euros en 2007.
Chiffre d'affaires des agences de voyages selon la taille

unité : indice en valeur, base 100 en 2002
145
Leaders Suiveurs PME
140
135
Sur la période 2003-2008, ce sont les 130
entreprises leaders qui ont enregistré 125
la croissance la plus importante de 120
leur chiffre d’affaires (+41,1%) devant
115
les sociétés « suiveurs » (+21,5%) et
les PME (+16,4%). 110
105
100
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Estimations Xerfi / Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce

10% Leaders Suiveurs PME
8% 7,5%
Sur l’exercice 2007, les entreprises 6%

leaders ont affiché une hausse de
leur chiffre d’affaires de 7,5%, loin
4% 3,0%
devant les suiveurs (+3%) et les PME
(+0,3%).
2%
0,3%
0%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e

Leaders Croissance Suiveurs Croissance PME Croissance
2002 100,0 nd 100,0 nd 100,0 nd
2003 102,6 2,6% 101,0 1,0% 102,7 2,7%
2004 111,3 8,5% 107,0 6,0% 109,1 6,2%
2005 119,7 7,5% 112,2 4,9% 114,6 5,1%
2006 120,8 1,0% 114,0 1,6% 115,4 0,7%
2007 131,3 8,6% 118,0 3,4% 116,1 0,6%
2008 (e) 141,1 7,5% 121,5 3,0% 116,4 0,3%
2.3. Les prévisions pour 2009 Le scénario prévisionnel
Note méthodologique : cette partie présente les prévisions établies par Xerfi à partir des principales variables conjoncturelles
et structurelles du secteur. Elle prend également en compte les perspectives macro-économiques mises au point par les
spécialistes de Xerfi.
En perte de vitesse Dans un contexte économique franchement morose, les

agences de voyages ne pourront que constater un fort
ralentissement de leur niveau d’activité à l’horizon 2009.
Pénalisés par les arbitrages budgétaires orchestrés par les
ménages, les voyagistes devront également faire face au
fléchissement de l’activité liée au tourisme d’affaires. En effet,
particuliers comme grands comptes réduiront la part de leurs
dépenses liée au voyage.
En outre, la perte de vitesse du secteur du transport aérien,

notamment au plan domestique, aura un effet d’entrainement
négatif sur l’activité des voyagistes.
Afin de contrecarrer cette mauvaise passe conjoncturelle, les

opérateurs auront à cœur de multiplier les sources de
revenus. Alors que certains ont déjà opté pour une stratégie
de distribution multicanal (agence/vente en ligne et plate-
forme téléphonique), à l’image d’AFAT Voyages, d’autres ont
choisi de renforcer leur maillage territorial (Selectour,
Nouvelles Frontières, etc.) ou de se tourner vers l’international
(Go Voyages, voyages-sncf, etc.).
Indicateur
2008 (e) 2009 (p)
analysé
Les dépenses des touristes se stabiliseront à
l’horizon 2009. Dans le prolongement d’une fin
d’année 2008 très tendue, sur fond de crise
Demande financière, le premier semestre sera peu propice à
Consommation
des touristes
Ò Ù la consommation de biens touristiques. Toutefois,
des touristes la seconde partie de l’exercice 2009 sera marquée
par un redémarrage de la demande, certes
modeste, permettant au final de stabiliser la
consommation touristique.
Alors que la tendance haussière ne s’était pas
démentie sur la période 2004-2008, le marché des
Dépenses
Voyages +1,9% -1,0% voyages d’affaires en France s’affichera à la baisse
en voyages
à l’horizon 2009. Dans un contexte international de
d’affaires d’affaires (val.) (val.) détérioration de l’environnement économique, les
en France
entreprises réduiront en effet drastiquement le
budget dévolu à ce poste.
Pénalisée par une conjoncture économique
Activité des
Chiffre d’affaires +3,0% +1,5% maussade, l’activité des agences de voyages
agences de des agences affichera un rythme de croissance très en-dessous
de voyages (val.) (val.) de sa moyenne annuelle sur la période 2000-2009
voyages
(3,1%).
Estimations et prévisions Xerfi
2.3. Les prévisions pour 2009 Le marché du voyage d’affaires en France

Dépenses de voyages d'affaires en France
106
104,6
103,6
104 102,7
102
Après avoir atteint un point haut en
2008, le marché du voyage d’affaires 100
en France se repliera à l’horizon 99,6
98 99,2
2009. Au final, entre 2000 et 2009, les
dépenses liées à ce secteur auront 96 96,9 96,9
progressé de 3,6%. 96,1
94
94,2
92
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e 2009p
Estimation et prévision Xerfi

Source primaire : Baromètre des voyages professionnels, American Express Voyages d’affaires

4% 3,5%
2,4%
2,0% 1,9%
2%
0,8%
Après avoir enregistré une croissance
ininterrompue sur la période 2004- 0%
2008, le marché du voyage d’affaires
en France s’affichera en territoire -0,4%
négatif à l’horizon 2009 (-1%). -1,0%
-2%
-2,7% -2,8%
-4%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e 2009p
Estimation et prévision Xerfi

Source primaire : Baromètre des voyages professionnels, American Express Voyages d’affaires

Indice Croissance
2000 100,0 nd
2001 99,6 -0,4%
2002 96,9 -2,7%
2003 94,2 -2,8%
2004 96,1 2,0%
2005 96,9 0,8%
2006 99,2 2,4%
2007 102,7 3,5%
2008 (e) 104,6 1,9%
2009 (p) 103,6 -1,0%
Estimation et prévision Xerfi / Source primaire : Baromètre des voyages professionnels, American Express Voyages d’affaires
2.3. Les prévisions pour 2009 Le chiffre d’affaires des agences de voyages
140
135 131,8
129,9
130
126,1
Le rythme de croissance du chiffre 125 123,2
d'affaires des agences de voyages
se tassera en 2009. L’activité aura 120 116,9
affiché une croissance annuelle 115
moyenne de 3,4% sur l'ensemble 109,9
de la période étudiée. 110
104,9 106,1
105
100,7
100
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e 2009p
Estimation et prévision Xerfi / Source : INSEE

7% 6,4%
6% 5,4%
5%
4,2%
En 2009, le chiffre d’affaires des 4% 3,6%
agences de voyages affichera son 3,0%
taux de croissance le plus faible 3% 2,4%
(1,5%) depuis 2003. 2% 1,5%
1,2%
1% 0,7%
0%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e 2009p

Indice Croissance
2000 100,0 nd
2001 100,7 0,7%
2002 104,9 4,2%
2003 106,1 1,2%
2004 109,9 3,6%
2005 116,9 6,4%
2006 123,2 5,4%
2007 126,1 2,4%
2008 (e) 129,9 3,0%
2009 (p) 131,8 1,5%
3. Marges & résultats

(2002-2008)
3.1. Eléments de cadrage Définition du panel
Un modèle exclusif Les experts de l’Institut Xerfi ont analysé à partir d’un
échantillon d’entreprises indépendantes les tendances
d’évolution des marges et résultats. Cette analyse permet de
comprendre comment les opérateurs s’adaptent à l’évolution
de la situation économique en ajustant leurs charges et leurs
facteurs de production.
Le panel Les tableaux et graphiques ci-après ont été réalisés par Xerfi
sur la base d'un échantillon constant de sociétés du secteur
réalisant de 0,5 à 10 millions d’euros de chiffre d'affaires
en 2007.
Les filiales de grands Les filiales de grands groupes ont été exclues de l'échantillon
groupes sont exclues en raison de leur appartenance à ces groupes. Les comptes
des filiales de groupes sont en effet souvent délicats à
interpréter, en raison des problèmes de cessions et de
prestations intra-groupe, ainsi que des politiques de
localisation des résultats.
Par ailleurs, la méthode exclut par construction les

entreprises disparues ainsi que les entreprises récemment
créées. Les résultats reflètent par conséquent les
performances des entreprises pérennes de taille moyenne
spécialisées dans l'activité.
Le chiffre d’affaires des entreprises du panel

unité : %, variation annuelle
Panel Secteur
10%
8,0%
8%
En 2008, comme en 2007, la 6,4% 6,5% 6,4%
6,0%
croissance du chiffre d’affaires des 6% 5,4%
5,0%
entreprises du panel Xerfi sera de
nouveau plus élevée que celle de 4%
3,6%
3,0%
l’indicateur de l’activité globale du 2,9% 2,4%
secteur. 2% 1,2%
0%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Estimation Xerfi / Source : Xerfi, modèle Mapsis
3.1. Eléments de cadrage Conclusions sur les stratégies financières
Des stratégies Les agences de voyages affichent de bonnes performances

de spécialisation financières depuis quelques années. Il est vrai que la stratégie
payantes de positionnement de nombreux voyagistes « en dur » sur le
créneau du tourisme d’affaires à destination des
professionnels a été bénéfique comme le prouve la hausse du
taux de valeur ajoutée sur longue période. Cependant et
même s’ils disposent d’excédents de trésorerie, les
professionnels ne sont pas pour autant à l’abri face au coup
de frein conjoncturel qui s’annonce à l’horizon 2009.
Envisager des temps difficiles Déjà la fin d’année 2008 est annonciatrice de temps difficile
pour les voyagistes. Certaines défaillances marquantes ont
d’ailleurs jalonné le quatrième trimestre 2008, à l’instar de
Switch (partirpascher.com) ou Voyages Wasteels. En effet,
cette dernière, à court de trésorerie, a été obligée de se placer
en cessation de paiement. Cet événement témoigne des
difficultés, présentes et futures, auxquelles sont confrontées
les entreprises du secteur face à des banques peu disposées
à leur accorder des lignes de crédits supplémentaires.
Car malgré les nombreux efforts des professionnels pour

réduire leurs consommations intermédiaires, leur poste
budgétaire le plus important, celles-ci ont augmenté en 2008.
La chasse au coût va devenir indispensable pour les agences
de voyages afin de prévenir une potentielle dégradation des
marges à l’horizon 2009. Et l’une des premières mesures sera
à n’en pas douter un gel des embauches alors que des
réductions d’effectifs sont déjà envisagées.
Indicateur
2008 (e) Tendance sur une moyenne période (2002-2008)
analysé
Les agences de voyages du panel Xerfi
termineront l’exercice 2008 sur une nouvelle
Chiffre
hausse de leur chiffre d’affaires. Toutefois, le
Chiffre d’affaires d’affaires du +5,0% +40,1%
rythme de croissance sera inférieur à celui
panel
observé en moyenne annuelle sur la période
2002-2008 (5,8%).
Le taux de valeur ajoutée a progressé de moins
de 1 point entre 2002 et 2008. Durant cette
Taux de valeur Valeur ajoutée +0,6 période, les agences de voyages du panel Xerfi
20,6%
ajoutée / Production point se sont évertuées à alléger le poids de leurs
dépenses courantes. Celles-ci représentent en
effet leur principal poste de gestion.
Résultat Reflet de la politique de gestion rigoureuse des
Taux de résultat courant avant +3,8 entreprises du panel Xerfi, le taux de résultat
13,1%
courant impôts / Valeur points courant avant impôt aura progressé de près de 4
ajoutée points entre 2002 et 2008.
Source : Xerfi, modèle Mapsis
3.2. Les pressions sur les marges Les autres achats et charges externes
Poids des consommations intermédiaires (*)
unité : % des consommations intermédiaires sur chiffre d’affaires
80,0%
79,8%
79,6%
Alors que le poids des
consommations ne cessait de baisser 79,4%
depuis 2002, témoignant des efforts
des agences de voyages de réduire 79,2%
leurs dépenses courantes, il s’est 79,0%
redressé en 2008 (+0,7 point).
78,8%
78,6%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
(*) Les consommations intermédiaires représentent le principal poste de gestion des agences de
voyages. Leur rôle d’intermédiaire explique cette situation. Les agences achètent des voyages et
des billets aux compagnies de transport et aux voyagistes qu’elles facturent ensuite aux clients.
Ce poste couvre également les dépenses de sous-traitance, d’intérim, les dépenses
commerciales, de communication, de formation, les loyers de crédit-bail, etc.
Variation annuelle des consommations intermédiaires

10%
8,0%
8%
En raison d’une augmentation des
frais généraux (loyers, dépenses 6,2% 6,0% 6,0%
5,5%
d’entretien, abonnements divers, 6%
etc.), les consommations
intermédiaires auront affiché, en 4%
2008, un rythme de croissance 2,4%
supérieur au chiffre d’affaires des 2%
entreprises du panel Xerfi.
0%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Poids et variations annuelles des consommations

intermédiaires
unités : %, conso. intermédiaires sur chiffre d’affaires et % des variations annuelles
Poids des conso. intermédiaires Varia. annuelles
2003 79,8% 6,2%
2004 79,8% 8,0%
2005 79,5% 6,0%
2006 79,1% 2,4%
2007 78,7% 5,5%
2008 (e) 79,4% 6,0%
3.2. Les pressions sur les marges Le taux de valeur ajoutée

Taux de valeur ajoutée
unité : %, valeur ajoutée / production
Le durcissement de la concurrence a 21,4%
contraint les opérateurs à baisser
leurs prix, entraînant du même coup 21,2%
une dégradation du taux de valeur
ajoutée en 2008 (-0,6 point). 21,0%
Toutefois, les stratégies de
20,8%
positionnement de nombreuses
agences de voyages « en dur » sur le 20,6%
segment du tourisme d’affaires à
destination des entreprises ont porté 20,4%
leurs fruits. En effet, entre 2002 et
20,2%
2008, et malgré un décrochage en fin
de période, le taux de valeur ajoutée 20,0%
des entreprises du panel Xerfi aura 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
progressé de près de 0,6 point.
Variation annuelle de la valeur ajoutée

unité : %, variation annuelle de la valeur ajoutée et du chiffre d’affaires
Valeur ajoutée Chiffre d'affaires
10%
8,0% 7,9% 8,0% 8,0%
7,3%
Alors que le rythme de croissance de 8%
6,5%
6,4%
la valeur ajoutée est supérieur à celui 6,0%
6% 5,2%
du chiffre d’affaires des entreprises 5,0%
du panel Xerfi depuis 2005, la
4%
tendance se sera inversée en 2008. 2,9%
1,6%
2%
0%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Taux de valeur ajoutée et variations annuelles de la valeur

ajoutée
unités : %, valeur ajoutée sur production et % des variations annuelles
Taux de valeur ajoutée Variations annuelles
2002 20,0% nd
2003 20,3% 8,0%
2004 20,3% 7,9%
2005 20,5% 8,0%
2006 21,0% 5,2%
2007 21,3% 7,3%
2008 (e) 20,6% 1,6%
3.3. La productivité Frais de personnel et rendement du travail salarié

Coefficient de rendement du travail salarié
unité : %, valeur ajoutée / frais de personnel
1,24
1,23
1,22
Le coefficient de rendement du travail 1,21

salarié est passé de 1,16 en 2002 à 1,20
1,21 en 2008. Ainsi, un euro engagé
de frais de personnel a créé 1,21 euro 1,19
lors du dernier exercice considéré. 1,18
1,17
1,16
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Variation annuelle des frais de personnel

unité : %, variation annuelle de frais de personnel et du chiffre d’affaires
Frais de personnel Chiffre d'affaires
10%
8,0%
Pour l’exercice 2008, les frais de 8%
6,8% 6,5% 6,5%
personnel auront, de nouveau, 6,4% 6,0% 5,7% 6,0%
6% 5,2%
progressé moins rapidement que le 5,0%
chiffre d’affaires des entreprises du 3,5%
4%
panel Xerfi. 2,9%
2%
0%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Coefficient de rendement du travail salarié et variations

annuelles des frais de personnel
unités : %, valeur ajoutée sur frais de personnel et % des variations annuelles
Coeff. de rendement Variations annuelles
du travail salarié
2002 1,16 nd
2003 1,18 6,8%
2004 1,19 6,5%
2005 1,21 6,0%
2006 1,21 5,7%
2007 1,23 5,2%
2008 (e) 1,21 3,5%
3.3. La productivité Le taux de marge économique brute

Taux de marge économique brute
unité : %, excédent brut d’exploitation / valeur ajoutée
17%
16%
Après avoir atteint un plus haut en 15%

2007, le taux de marge économique
brute sera presque revenu, en 2008, 14%
à son niveau de 2004.
13%
12%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Variation annuelle de l’EBE

unité : %, variation annuelle de l’EBE et du chiffre d’affaires
Excédent brut d'exploitation Chiffre d'affaires
25% 23,0%
18,7% 17,3%
20%
14,7%
L’excédent brut d’exploitation connait 15%
une croissance erratique depuis 10% 6,4% 8,0% 6,5% 6,0%
2006. Ainsi, après une hausse de 2,9%
5,0%
5%
23% en 2007, il reculera de 10,1%
en 2008. 0%
-5%
-3,5%
-10%
-10,1%
-15%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Taux de marge économique brute et variations annuelles

de l’EBE
unités : %, excédent brut d’exploitation / valeur ajoutée et % des variations annuelles
Taux de marge Variations annuelles
économique brute de l’EBE
2002 12,0% nd
2003 13,1% 18,7%
2004 14,0% 14,7%
2005 15,2% 17,3%
2006 13,9% -3,5%
2007 16,0% 23,0%
2008 (e) 14,1% -10,1%
3.3. La productivité Les politiques d’investissement

Poids des dotations aux amortissements
unité : %, dotations aux amortissements / valeur ajoutée
5,0%
4,8%
4,6%
4,4%
Le poids des dotations aux
amortissements des entreprises du 4,2%
panel Xerfi ne cesse de chuter depuis 4,0%
2002, passant de 4,8% à 3,4% en 3,8%
2008.
3,6%
3,4%
3,2%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Variation annuelle des immobilisations corporelles nettes

Immobilisations corporelles nettes Valeur ajoutée
10%
8,0% 7,9% 8,0%
8% 7,3%
Les investissements corporels des 6% 5,2%

entreprises du panel Xerfi connaîtront 4%
3,6%
un net coup de frein en 2008 après 2,2% 2,0% 1,6%
deux années de croissance. 2%
0%
-0,2%
-2%
-1,9%
-4% -3,2%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Poids des dotations aux amortissements et variations

annuelles des immobilisations corporelles nettes
unités : %, dotations aux amortissements sur valeur ajoutée et % des variations annuelles
Poids des dot. aux Var. immobilisations
amortissements corporelles nettes
2002 4,8% nd
2003 4,4% 2,2%
2004 4,3% -3,2%
2005 3,8% -0,2%
2006 3,7% 3,6%
2007 3,4% 2,0%
2008 (e) 3,4% -1,9%
3.4. Situation financière & résultats Le besoin en fonds de roulement

Besoin en fonds de roulement
unité : jour de chiffre d’affaires
-35
Encaissant plus vite leurs clients -36

qu’elles ne paient leurs fournisseurs,
les agences de voyages disposent -37
d’un crédit de trésorerie. Leur besoin
en fonds de roulement est donc
-38
négatif. Toutefois, l’excédent de
trésorerie se dégrade peu à peu
depuis 2006, passant de -38,6 à -35,4 -39
jours en 2008.
-40
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Clients, stocks et fournisseurs

unité : jour de chiffre d’affaires (stocks et clients) ou d’achat (fournisseurs), données 2002-2007
90
79,2
80
70
Sur la période étudiée, les délais de 60 52,3
paiement des fournisseurs se sont
élevés à plus de 79 jours d’achat. En 50
ce qui concerne les délais de 40
règlement des clients, ils se sont 30
établis à plus de 52 jours de chiffre
d’affaires en moyenne. 20
10
0,8
0
Clients Fournisseurs Stocks
Evolution du besoin en fonds de roulement

unité : jour de chiffre d’affaires et croissance en nombre de jours de chiffre d’affaires
Besoin en fonds de roulement
2002 -36,4
2003 -39,3
2004 -38,5
2005 -35,2
2006 -38,6
2007 -38,5
2008 (e) -35,4
3.4. Situation financière & résultats La situation financière

Le taux d’endettement
unité : %, dettes financières / fonds propres
40%
38%
La situation financière des entreprises

du panel Xerfi s’est améliorée sur la 36%
période analysée, passant d’un taux
d’endettement de 38,8% en 2002 à
33,9% en 2008. 34%
32%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Le solde des opérations financières

unité : %, produits et charges financières / EBE
Produits financiers Charges financières
26%
23%
Sur la période 2002-2008, les
produits financiers sont restés 20%
supérieurs à la dette financière. La
17%
différence est nettement plus
marquée depuis 2005. 14%
11%
8%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Taux d’endettement, produits et charges financières

unités : %, dettes financières / fonds propres et produits et charges financières / EBE
Taux Produits Charges
d’endettement financiers financières
2002 38,8% 26,0% 20,0%
2003 36,7% 19,5% 17,8%
2004 37,2% 15,1% 13,3%
2005 39,4% 16,3% 9,2%
2006 35,5% 17,6% 9,6%
2007 33,0% 18,9% 9,0%
2008 (e) 33,9% 19,0% 11,6%
Estimations Xerfi / Source : Xerfi, modèle Mapsis
3.4. Situation financière & résultats Le résultat courant avant impôt

Taux de résultat courant avant impôt
unité : %, RCAI / valeur ajoutée
16%
15%
Signe du recul des tarifs opéré par les 14%

voyagistes en raison du durcissement
13%
de la concurrence, le taux de résultat
courant avant impôt a chuté de plus 12%
de deux points entre 2007 et 2008.
Cependant, sur la période 2002-2008, 11%
il aura progressé de 3,8 points.
10%
9%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Variations annuelles du résultat courant avant impôt

unité : %, variations annuelles du RCAI et du chiffre d’affaires
Résultat courant avant impôt Chiffre d'affaires
40%
29,9% 31,2%
30%
Après une hausse exceptionnelle de 20,9%
17,2%
plus de 31% en 2007, le résultat 20%
courant avant impôt des entreprises 6,4% 8,0% 6,5% 6,0%
10% 5,0%
du panel Xerfi aura reculé d’un peu 2,9%
moins de 13% en 2008. 0%
-10% -3,3%
-12,9%
-20%
2003 2004 2005 2006 2007 2008e
Taux de RCAI et variations annuelles du RCAI

unités : %, RCAI sur valeur ajoutée et % des variations annuelles
Taux de RCAI Variations annuelles
2002 9,3% nd
2003 10,4% 20,9%
2004 11,3% 17,2%
2005 13,6% 29,9%
2006 12,5% -3,3%
2007 15,3% 31,2%
2008 (e) 13,1% -12,9%
Le compte de résultat en % du
3.5. Indicateurs économiques & financiers
chiffre d’affaires
Structure du compte de résultat

unité : % du chiffre d’affaires
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
(e)
CHIFFRE D'AFFAIRES NET 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Autres achats et charges externes corrigées -80,0 -79,8 -79,9 -79,5 -79,1 -78,8 -79,5
Autres produits 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 0,4
Autres charges -0,4 -0,4 -0,3 -0,4 -0,3 -0,4 -0,4
VALEUR AJOUTEE CORRIGEE 20,0 20,3 20,3 20,6 21,0 21,3 20,6
Subventions d'exploitation 0,2 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
Impôts et taxes -0,6 -0,6 -0,6 -0,8 -0,9 -0,9 -0,9
Frais de personnel (y compris participation) -17,2 -17,2 -17,0 -16,9 -17,4 -17,2 -17,0
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 2,4 2,7 2,8 3,1 2,9 3,4 2,9
Solde reprises – dotations aux provisions 0,3 0,3 0,3 0,2 0,2 0,3 0,3
Dotations aux amortissements -0,9 -0,8 -0,7 -0,7 -0,7 -0,6 -0,6
EXCEDENT NET D'EXPLOITATION 1,7 2,1 2,2 2,6 2,4 2,9 2,5
Solde des opérations en commun 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Produits financiers 0,6 0,5 0,4 0,5 0,5 0,6 0,6
Charges financières -0,5 -0,5 -0,4 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3
dont intérêts financiers -0,3 -0,2 -0,2 -0,2 -0,2 -0,2 -0,2
Solde des opérations financières 0,1 0,0 0,1 0,2 0,2 0,3 0,2
RESULTAT COURANT AV. IMPOT 1,9 2,1 2,3 2,8 2,6 3,3 2,7
Solde des éléments exceptionnels 0,1 0,0 0,0 0,2 0,2 0,0 0,1
Impôt sur les bénéfices -0,7 -0,8 -0,9 -1,0 -0,9 -1,0 -0,9
RESULTAT NET 1,3 1,3 1,5 2,0 2,0 2,3 1,9
Capacité d’autofinancement avt répartition 1,9 1,9 1,9 2,4 2,4 2,6 2,2
3.5. Indicateurs économiques & financiers Le bilan
Structure du bilan
unité : % de l’actif ou du passif
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
(e)
ACTIF
Capital souscrit non appelé 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Actif immobilisé net 14,8 14,7 14,0 13,7 13,4 13,0 12,6
dont immobilisations incorporelles nettes 7,1 6,9 6,9 6,8 6,6 6,5 6,3
dont immobilisations corporelles nettes 5,1 4,8 4,4 4,1 4,0 3,8 3,6
dont immobilisations financières nettes 2,6 3,0 2,7 2,8 2,8 2,7 2,7
Actif circulant net 81,6 81,9 82,5 82,6 82,8 83,0 83,0
dont stocks nets 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,5 0,6
dont clients nets 31,4 30,0 28,4 27,4 28,6 29,1 29,8
dont valeurs mobilières de placement 15,1 14,8 15,4 16,1 15,8 15,7 15,3
dont disponibilités 20,8 21,7 21,8 21,4 22,0 22,1 21,7
dont autres actifs circulants 13,9 14,9 16,5 17,3 16,1 15,6 15,7
Comptes de régularisation 3,6 3,4 3,5 3,7 3,8 4,0 4,4
TOTAL ACTIF/PASSIF 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
PASSIF
Fonds propres et assimilés 21,7 21,5 21,5 22,3 22,1 22,5 22,4
Dettes 71,5 70,2 70,8 70,4 70,0 68,8 70,0
dont dettes à caractère financier 8,4 7,9 8,0 8,8 7,9 7,4 7,6
dont fournisseurs 34,6 35,9 35,4 35,4 35,0 34,3 35,9
dont dettes fiscales et sociales 8,5 8,4 8,3 8,4 8,0 8,4 8,4
dont autres dettes 20,0 18,0 19,2 17,8 19,0 18,7 18,1
Produits constatés d'avance 6,8 8,3 7,8 7,2 7,9 8,7 7,6
Actif net Passif net

unité : % total bilan en 2008 unité : % total bilan en 2008
Immo Fonds
Autres propres
Autres
Dettes
Stocks & financières
clients
Dispo &
VMP
Fournisseurs
Source : Xerfi, modèle Mapsis Source : Xerfi, modèle Mapsis
3.5. Indicateurs économiques & financiers Les ratios
Ratios et indicateurs sur le secteur

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
(e)
EVOLUTION DE L’ACTIVITE
Variation du chiffre d’affaires (%) nd 6,4% 8,0% 6,5% 2,9% 6,0% 5,0%
Variation de la production (%) nd 6,5% 8,0% 6,5% 2,9% 6,0% 5,0%
Variation des produits totaux (%) nd 6,5% 7,8% 6,7% 2,9% 6,1% 4,9%
Variation de la marge brute (%) nd 6,5% 8,0% 6,5% 2,9% 6,0% 5,0%
Variation de la Valeur ajoutée (%) nd 8,0% 7,9% 8,0% 5,2% 7,3% 1,6%
Variation du résultat courant avant impôt (%) nd 20,9% 17,2% 29,9% -3,3% 31,2% -12,9%
MARGES D’ACTIVITE
Taux de valeur ajoutée corrigée (%) 20,0% 20,3% 20,3% 20,5% 21,0% 21,3% 20,6%
VARIATIONS DES MOYENS D'EXPLOITATION
Var. des immob. corp. nettes (%) nd 2,2% -3,2% -0,2% 3,6% 2,0% -1,9%
Var. du B.F.R. (%) nd 14,8% 5,9% -2,9% 12,9% 5,9% -3,6%
Var. des capitaux nets d'expl. (%) nd 18,8% 8,4% -3,5% 15,3% 6,8% -4,0%
Var. des stocks (%) nd 20,7% 0,3% 10,0% 3,6% 22,9% 25,6%
RENDEMENT APPARENT DES FACTEURS

ET DES ACTIFS
Rendement du travail salarié 1,16 1,18 1,19 1,21 1,21 1,23 1,21
Rendement des immob. corporelles 8,03 8,50 9,48 10,26 10,42 10,96 11,35
Rapport FdP/Immob. corp. nettes 6,91 7,23 7,95 8,45 8,62 8,89 9,37
Rend. de la somme des facteurs 1,02 1,03 1,06 1,09 1,08 1,11 1,09
Rend. des capitaux engagés bruts 1,37 1,40 1,41 1,36 1,38 1,39 1,36
Rend. des capitaux d'expl. directs -2,61 -2,38 -2,36 -2,65 -2,41 -2,43 -2,57
Rendement des actifs totaux 0,41 0,41 0,42 0,42 0,41 0,42 0,41
Rendement productif global 2,06 2,02 2,05 2,06 1,97 1,95 1,99
Rendement-produits global 2,09 2,05 2,07 2,08 1,99 1,98 2,01
GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE
Couverture de l'actif net 1,47 1,46 1,54 1,63 1,66 1,73 1,78
Couverture des capitaux investis -3,73 -3,01 -2,77 -3,54 -2,87 -2,85 -3,22
Taux d’endettement (%) 38,8% 36,7% 37,2% 39,4% 35,5% 33,0% 33,9%
Charges financières/EBE 20,0% 17,8% 13,3% 9,2% 9,6% 9,0% 11,6%
BFR (en j. Ch. d’affaires) -36,4 -39,3 -38,5 -35,2 -38,6 -38,5 -35,4
Clients (en j Ch. d’aff) 54,9 53,3 49,9 48,1 52,3 53,6 54,0
Fournisseurs (en j d'achats HT) 75,5 80,0 77,7 77,9 81,0 80,3 81,7
Stocks (en j de Chj d’aff. HT) 0,7 0,8 0,7 0,7 0,7 0,8 1,0
Ratios et indicateurs sur le secteur (suite)

PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Salariés (%) 86,0% 85,0% 83,9% 82,3% 82,7% 81,1% 82,6%

Moyens corporels (%) 4,8% 4,4% 4,3% 3,8% 3,7% 3,4% 3,4%
Prêteurs (%) 1,3% 1,1% 1,0% 0,9% 0,9% 0,9% 1,1%
Etat (%) 6,8% 7,0% 7,4% 8,4% 8,5% 8,7% 8,4%
Capacité d'autofinancement (%) 9,3% 9,1% 9,5% 11,8% 11,4% 12,3% 10,9%
TAUX DE RESULTATS
Tx de marge brute d’exploitation (%) 12,0% 13,1% 14,0% 15,2% 13,9% 16,0% 14,1%
Tx de marge nette d’exploitation (%) 8,6% 10,2% 11,1% 12,5% 11,4% 13,8% 12,1%
Tx de rés. des opér. financières (%) 0,7% 0,2% 0,3% 1,1% 1,1% 1,6% 1,0%
Tx de résultat cour. av. impôt (%) 9,3% 10,4% 11,3% 13,6% 12,5% 15,3% 13,1%
Tx de résult courant sur EBE (%) 77,7% 79,2% 80,9% 89,6% 89,8% 95,8% 92,8%
TX de résult cour. sur Produits 1,8% 2,1% 2,3% 2,8% 2,6% 3,2% 2,7%
RENTABILITE
Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%) -22,4% -24,3% -26,2% -33,1% -27,4% -33,5% -30,9%
Rentab. cour. des cap. engagés (%) 14,5% 16,1% 17,3% 19,7% 18,5% 22,5% 19,4%
Rentabilité financière courante (%) 17,7% 19,9% 21,9% 25,7% 23,4% 28,2% 23,9%
Performance financière (%) 17,7% 17,4% 18,4% 22,3% 21,2% 22,7% 20,0%
Rentabilité nette des Fds propres (%) 12,0% 12,7% 14,0% 18,4% 17,4% 19,7% 17,1%
Rentabilité nette des cap. engagés 8,6% 9,3% 10,2% 13,2% 12,9% 14,8% 12,8%
3.5. Indicateurs économiques & financiers Les ratios
Définitions des ratios et indicateurs sur le secteur

EVOLUTION DE L’ACTIVITE GESTION ET STRUCTURE FINANCIERE
Variation du chiffre d’affaires (%) Variation annuelle Couverture de l'actif net Fonds propres/actif immobilisé net
Variation de la production (%) Variation annuelle Couverture des capitaux investis Fonds propres/(actif immobilisé net + BFR)
Variation des produits totaux (%) Variation annuelle Taux d’endettement (%) Dettes à caractère financier/Fonds propres
Variation de la marge brute (%) Variation annuelle Charges financières/EBE Total charges financières / Excédent brut
d’exploitation
Variation de la Valeur ajoutée (%) Variation annuelle BFR (en j. Ch. d’affaires) BFR / Chiffre d’affaires HT * 360 j
Variation du résultat courant avant impôt (%) Variation annuelle Clients (en j Ch. d’aff) Clients / Chiffre d’affaires * 360 j
MARGES D’ACTIVITE Fournisseurs (en j d'achats HT) Fournisseurs / Achats * 360 j
Taux de marge commerciale (%) Marge commerciale/Ventes de Stocks (en j de Chj d’aff. HT) Stocks / chiffre d’affaires * 360 j
marchandises
Taux de marge brute (%) Marge brute/Production PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Taux de valeur ajoutée corrigée (%) Valeur ajoutée corrigée/Production Salariés (%) Frais de personnel corrigés / Valeur ajoutée
corrigée
VARIATIONS DES MOYENS Moyens corporels (%) Dotations aux amortissements / Valeur
D'EXPLOITATION ajoutée corrigée
Var. des immob. corp. nettes (%) Variation annuelle Prêteurs (%) Intérêts financiers/ Valeur ajoutée corrigée
Var. du B.F.R. (%) Variation annuelle Etat (%) (Impôts sur les sociétés + taxes et impôts
divers) / Valeur ajoutée corrigée
Var. des capitaux nets d'expl. (%) Variation annuelle (Immobilisations Capacité d'autofinancement (%) Capacité d’autofinancement / Valeur ajoutée
corporelles nets + BFR) corrigée
Var. des stocks (%) Variation annuelle TAUX DE RESULTATS
RENDEMENT APPARENT DES Tx de marge brute d’exploitation (%) Excédent brut d’exploitation / Valeur ajoutée
FACTEURS ET DES ACTIFS corrigée
Rendement du travail salarié Valeur ajoutée / frais de personnel (y Tx de marge nette d’exploitation (%) Excédent net d’exploitation / Valeur ajoutée
compris participation) corrigée
Rendement des immob. corporelles Valeur ajoutée / Immobilisations corporelles. Tx de rés. des opér. financières (%) Résultat des opérations financières / Valeur
nettes ajoutée corrigée
Rapport FdP/Immob. corp. nettes Frais de personnel corrigés / Immobilisations Tx de résultat cour. av. impôt (%) Résultat courant avant impôt / Valeur
corporelles nettes ajoutée corrigée
Rend. de la somme des facteurs Valeur ajoutée corrigée / (Immobilisations Tx de résult courant sur EBE (%) Résultat courant avant impôt / Excédent brut
corporelles nettes + frais de personnels d’exploitation
corrigés)
Rend. des capitaux engagés bruts Valeur ajoutée corrigée (Capitaux propres + TX de résult cour. sur Produits Résultat courant avant impôt /Produits totaux
Dettes financières)
Rend. des capitaux d'expl. directs Valeur ajoutée corrigée (BFR+ RENTABILITE
immobilisations corporelles)
Rendement des actifs totaux Valeur ajoutée corrigée /total des actifs Rentab. écon. des capitaux d’expl. (%) Excédent net d’exploitation / (BFR +
Immobilisations Corporelles nettes)
Rendement productif global Production/Total bilan Rentab. cour. des cap. engagés (%) (Résultat courant avant impôt + intérêts
financiers) / (Fonds propres + dettes)
Rendement-produits global Produits totaux/total bilan Rentabilité financière courante (%) Résultat courant avant impôt /Fonds Propres
Performance financière (%) CAF/Fonds propres
Rentabilité nette des Fds propres (%) Résultat Net / Fonds propres
Rentabilité nette des cap. engagés Résultat net / (Capitaux propres + dettes
financières)
4. Structure de la
concurrence
4.1. Structure économique et commerciale Analyse synthétique
Note méthodologique : cette partie présente les différents indicateurs permettant

d’analyser la structure du secteur (évolution du nombre d’entreprises et des
effectifs, concentration, etc.).
Stabilisation Sur la période 2001-2007, le nombre d’agences de voyages

du tissu sectoriel s’est stabilisé autour des 7 400. Il est vrai que l’émergence de
la vente en ligne, et, à un degré moindre, de la mise en place
des centrales téléphoniques de réservation ont été de nature
à freiner les opérateurs dans leurs velléités d’ouvertures.
En effet, l’essor du e-commerce a modifié l’approche quant

aux moyens à mettre en œuvre pour assurer la distribution
des produits touristiques. Les opérateurs ont saisi tout l’enjeu
des stratégies de commercialisation par le biais de divers
circuits. Ainsi, le multicanal est quasiment devenu la norme
pour l’ensemble de la profession.
Néanmoins, même si le nombre d’établissements évolue

modestement depuis quelques années, les effectifs se sont,
quant à eux, étoffés plus rapidement, approchant les 49 000
salariés en 2007. Il faut dire que le métier reste attractif. Les
candidats au poste d’agent de voyage demeurent motivés par
l’enrichissement de leurs connaissances, le relationnel avec la
clientèle et certains avantages (voyages).
2007 Tendance sur une moyenne période
S’il est vrai que le tissu commercial s’est légèrement

érodé en 2007 (-8 unités), le secteur des agences de
Nombre 7 422 voyages s’est néanmoins étoffé sur moyenne période.
d’établissements d’établissements Ê Entre 2000 et 2007, le nombre d’établissements
spécialisé dans ce domaine a en effet augmenté de plus
de 5%, pour se porter à plus de 7 420.
A mesure de l’essor numérique des établissements du
secteur, les effectifs ont progressé. Ainsi, sur la période
Effectifs 48 799 salariés È 2000-2007, les effectifs des agences de voyages ont
progressé de 6,6%.
Sur la période 2004-2006, le chiffre d’affaires des
agences de voyages a progressé de près de 8%,
Chiffre d’affaires 12,64 milliards s’affichant à plus de 12,6 milliards d’euros. Ce sont les
d’euros (*) È entreprises de taille moyenne (10 à 49 salariés) qui
du secteur
assurent la part la plus importante de l’activité, plus du
quart du chiffre d’affaires en 2006.
Nombre de Depuis 2004, le nombre de salariés par établissement ne
salariés par 6,57 salariés È cesse de progresser, passant de 6,4 personnes par
établissements structure à 6,57 en 2007.
(*) données 2006
4.1. Structure économique et commerciale Chiffres clés du secteur
Nombre d’établissements du secteur (*)

unité : nombre d’établissements
7 525
7 470
7 450 7 425 7 430 7 422
7 384 7 391
Bien que le nombre d’agences de 7 375
voyages se soit replié entre 2006 et 7 322
2007 (-8 unités), le tissu commercial 7 300
s’est étoffé sur la période observée.
En effet, depuis le début de la 7 225
présente décennie, le nombre 7 150
d’établissements du secteur a
progressé de 5,4%. 7 075 7 039
7 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
(*) établissement d’au moins un salarié, affilié à l’Unedic

Source : Unistatis - Unedic, dernières données disponibles 2007
Effectifs du secteur (*)

unité : nombre de salariés
49 500
49 000 48 799
48 643
48 500
48 096 48 058
48 000 47 808
Sur la période 2000-2007, le nombre 47 421
de personnes employées par les 47 500
agences de voyages a progressé de 47 000 46 796
6,6%, pour s’établir à 48 800 salariés.
46 500
46 000 45 776
45 500
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

4.1. Structure économique et commerciale Chiffres clés du secteur
Nombre de salariés par établissements

unité : nombre
6,60
6,57
6,57 6,55
6,54
6,51
6,51
6,50 6,50
Pour l’année 2007, le nombre de 6,48
salariés par établissements a atteint
6,45
son niveau le plus élevé sur la
période analysée. 6,42
6,39 6,39
6,40
6,39
6,36
6,33
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Etablissements et effectifs du secteur (*)

unités : nombre et variations annuelles en %
Etablissements Croissance Effectifs Croissance
2000 7 039 nd 45 776 nd
2001 7 322 283 46 796 2,2%
2002 7 425 103 47 421 1,3%
2003 7 384 -41 48 096 1,4%
2004 7 470 86 47 808 -0,6%
2005 7 391 -79 48 058 0,5%
2006 7 430 39 48 643 1,2%
2007 7 422 -8 48 799 0,3%
4.1. Structure économique et commerciale Concentration du secteur
Répartition des entreprises par taille (*)

unité : part en % du nombre d’entreprises
de 1 à 4 salariés
66,7%
plus de 50 salariés
1,4%
Le secteur des agences de voyages
est largement dominé par les
structures de petite taille. En effet, les
établissements de moins de 5
salariés représentaient un peu plus
des deux-tiers du tissu commercial. de 20 à 49 salariés
3,2%
de 10 à 19 salariés de 5 à 9 salariés
6,9% 21,8%

Répartition du nombre d’établissements et de salariés (*)

unités : nombre d’établissements et d’effectifs, part en %
Etablissements Part Effectifs Part
1 à 4 salariés 4 944 66,6% 11 388 23,3%
5 à 9 salariés 1 620 21,8% 10 268 21,0%
10 à 19 salariés 512 6,9% 6 729 13,8%
20 à 49 salariés 239 3,2% 7 178 14,7%
50 à 99 salariés 63 0,8% 4 193 8,6%
100 à 199 salariés 29 0,4% 3 846 7,9%
200 à 499 salariés 13 0,2% 3 894 8,0%
500 salariés et plus 2 0,0% 1 303 2,7%
Total 7 422 100,0% 48 799 100,0%
(*) établissement d’au moins un salarié, affilié à l’Unedic / Source : Unistatis - Unedic, données 2007
Evolution de la répartition du nombre d’établissements et de salariés (*)

unité : part en %
Etablissements Effectifs
Part en 1998 Part en 2007 Part en 1998 Part en 2007
1 à 4 salariés 67,3% 66,6% 25,4% 23,3%
5 à 9 salariés 21,0% 21,8% 22,5% 21,0%
10 à 19 salariés 7,3% 6,9% 16,3% 13,8%
20 à 49 salariés 3,5% 3,2% 16,5% 14,7%
50 à 99 salariés 0,7% 0,8% 7,5% 8,6%
100 à 199 salariés 0,2% 0,4% 3,0% 7,9%
200 à 499 salariés 0,2% 0,2% 8,8% 8,0%
500 salariés et plus 0,0% 0,0% 0,0% 2,7%
Total 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
(*) établissement d’au moins un salarié, affilié à l’Unedic / Source : Unistatis - Unedic
4.1. Structure économique et commerciale Concentration du secteur
Répartition des entreprises par chiffre d‘affaires

unité : part en % du nombre d’entreprises
3 à 9 salariés 10 à 49 salariés
16,1% 25,2%
Les structures de taille moyenne sont

celles qui réalisent la part la plus 0 à 2 salariés
importante de l’activité des agences 5,6%
de voyages. En effet, les entreprises
employant entre 10 et 49 salariés
assuraient plus du quart du chiffre
d’affaires sectoriel en 2006. Hors tranche
14,4%
50 à 249 salariés
> à 250 salariés 18,7%
20,0%
Source : INSEE, EAE des services, données 2006
Répartition des entreprises par chiffre d‘affaires

unités : million d’euros et part en %
Chiffre d’affaires Part Croissance 2004/2006
0 à 2 salariés 704 5,6% 57,8%
3 à 9 salariés 2 032 16,1% -5,1%
10 à 49 salariés 3 178 25,2% 10,0%
50 à 249 salariés 2 365 18,7% -6,6%
250 salariés et plus 2 533 20,0% -12,6%
Hors tranche 1 823 14,4% 127,6%
Total 12 635 100,0% 7,9%

Source : INSEE, EAE des services, données 2006
Evolution de la répartition des entreprises par chiffre d‘affaires

unités : part en % et évolution en point
2004 2006 Evolution 2004/2006
0 à 2 salariés 3,8% 5,6% 1,8
3 à 9 salariés 18,3% 16,1% -2,2
10 à 49 salariés 24,7% 25,2% 0,5
50 à 249 salariés 21,6% 18,7% -2,9
250 salariés et plus 24,7% 20,0% -4,7
Hors tranche 6,8% 14,4% 7,6
Total 100,0% 100,0% 0,0

Source : INSEE, EAE des services
4.1. Structure économique et commerciale Les éléments financiers des TPE
Bonnes performances Représentant près de 42% des entreprises du panel des TPE,
des entreprises les 20 structures, dont le chiffre d’affaires est inférieur à
de moyenne taille 360 306 euros, possédaient le taux de valeur ajoutée le plus
élevé en 2006 (72,3%). Par ailleurs, ces sociétés affichaient
(*) TPE = Très Petites Entreprises les frais de personnel les plus importants (30,3% du chiffre
d’affaires).
De plus, ces entreprises enregistraient un résultat

d’exploitation de 28%, soit 6,3 points de plus que les sociétés
de la tranche 1 (CA < à 141 305 euros).
Néanmoins, les 20 entreprises de cette tranche possédaient

un crédit client élevé par rapport aux deux autres (151 jours
de CA contre 88 pour la tranche 1 et 32 pour la tranche 3).
Structure financière des TPE du secteur des agences de voyages

unités : nombre, euro, % du CA, jours d’achats ou de chiffre d’affaires
Global Tranche 1 < à 141 305 Tranche 2 < à 360 306 Tranche 3 < à 1 219 927
Nombre d’entreprises 48 16 20 12
Effectif moyen
3,2 1,6 3,6 4,7
(exploitant inclus)
CA HT (euros) 283 443 76 840 206 859 686 551
Marge brute 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

Valeur ajoutée 39,3% 57,2% 72,3% 20,1%
Charges de personnel 18,7% 19,4% 30,3% 12,8%
Impôts et taxes 2,1% 3,4% 3,9% 1,1%
Excédent brut
1O,8% 15,9% 23,5% 3,6%
d’exploitation
Amortissements
1,3% 3,6% 1,6% 0,8%
et provisions
Résultat d’exploitation 13,2% 21,7% 28,0% 4,4%
Résultat financier -0,1% 0,0% -0,3% 0,0%
Résultat courant
36 987 16 657 57 273 30 283
(euros)
Résultat courant (%) 13,0% 21,7% 27,7% 4,4%
Rotation de stocks
nd nd nd nd
(jours d’achats HT)
Crédit client
75 88 151 32
(jours de CA TTC)
Crédit fournisseurs
191 453 787 54
(jours d’achats TTC)
BFR (jours de CA HT) -43 -126 -83 -11
Source : FCGA (Fédération des Centres de Gestions Agréés), données 2006
4.2. Forces en présence Contrôle financier des principaux opérateurs
Un secteur Le marché français de la distribution de produits touristiques

essentiellement dominé demeure aux mains de spécialistes, du fait des spécificités
par les tour-opérateurs inhérentes à la profession. Les tour-opérateurs sont ainsi
particulièrement présents. En effet, maîtrisant la
commercialisation des voyages, séjours et autres croisières
qu’ils organisent, ces opérateurs s’assurent une position de
leaders. Il n’est donc pas étonnant de retrouver les Allemands
TUI (Marmara, Nouvelles Frontières) et Thomas Cook
(Thomas Cook et Jet Tours), le Français FRAM ou encore le
groupe suisse Kuoni parmi les 10 premiers acteurs du
secteur.
Tableau de contrôle financier des principaux opérateurs du secteur

unité : chiffre d’affaires en million d’euros
Résidence
Chiffre Tour- Réseau Vente
Société de
d’affaires (*) opérateur intégré en ligne
tourisme
TOURAVENTURE 743,2
EURO DISNEY VACANCES 529,4
GROUPE MARMARA 479,5
FRAM - AGENCE
DE VOYAGES FER ROUTE AIR MER 419,5
THOMAS COOK VOYAGES 309,6
JET TOURS 289,4
PIERRE ET VACANCES MAEVA

DISTRIBUTION 256,4
VOYAGES KUONI 251,4
GO VOYAGES 182,3
AMERICAN EXPRESS VOYAGES 153,1
MARSANS INTERNATIONAL 149,0
LOOK VOYAGES 148,5
(*) dernières données disponibles

Source : Xerfi via greffes des tribunaux de commerce
4.3. Les réseaux volontaires AFAT Voyages
AFAT Voyages
Volume d’affaires 2007 1,4 milliard d’euros (+3,7%)

Présentation du groupe Créé en 1988, AFAT Voyages se définit comme le premier réseau
français en nombre de points de vente. Le réseau est constitué
d’entreprises indépendantes ayant opté pour le regroupement afin de
profiter d’économies d’échelle, d’une meilleure capacité d’achat, de la
mutualisation des investissements technologiques et d’une
communication harmonisée. AFAT Voyages est constitué de 621
points de vente pour 354 licences.
En moyenne sur une année, AFAT Voyages traite 230 000

« passagers billetterie aérienne » en France, 288 000 passagers de
tourisme et 665 000 passagers SNCF.
Par ailleurs, en 2004, AFAT Voyages, American Express Voyages,

Manor et Thomas Cook ont rassemblé leurs expertises et
complémentarités en constituant un Groupement d’intérêt
économique, le G4 Voyages. Cette alliance a ainsi pour vocation de
mettre en synergie les acquis et les ressources existantes des
partenaires dans le domaine des achats (transports, tourisme,
hôtellerie, prestations diverses, etc.), de la formation des
collaborateurs, du développement des nouveaux outils et solutions
technologiques.
Volume d’affaires d’AFAT Voyages

unité : million d’euros
1 450
1 400
1 400
Après s’être stabilisé pendant trois
années, le volume d’affaires d’AFAT
Voyages a progressé de 3,7%, pour 1 350 1 350 1 350
atteindre le seuil des 1,4 milliard 1 350
d’euros.
1 300
2004 2005 2006 2007
Sources : AFAT Voyages et L’Echo Touristique
Stratégie du groupe Dans le cadre du programme « Vision AFAT Voyages 2010 », le

réseau entend développer une réelle stratégie multicanal. Pour cela,
le groupement souhaite une interconnexion entre les prestations des
vendeurs en direct, la disponibilité des sites de vente en ligne et la
création d’un centre d’appel, géré par un sous-traitant.
4.3. Les réseaux volontaires Selectour
Selectour
Volume d’affaires 2007 1 219 milliard d’euros (+6,3%)

Présentation du groupe Créé en 1970, Selectour est un Groupement d’intérêt économique
(GIE). Spécialisée à l’origine dans les voyages d’affaires, la
coopérative figure parmi les premiers réseaux d’agences de voyages
indépendantes. Selectour possède 518 points de vente (à août
2008). Parallèlement à sa présence via son réseau physique,
l’entreprise a développé un site d’e-commerce grand public qui
propose packages, billetteries et location de voitures.
)
Activité du groupe Concernant le segment du voyage d’affaires, Selectour y réalise plus

des deux-tiers de son volume d’affaires. La coopérative est axée sur
la clientèle des PME. Elle organise ses prestations par le biais de la
centrale d’achat d’Alliance T, alliance inter-réseau auquel elle
appartient. Cette centrale, baptisée A.C.H.A.T., négocie les prix pour
les billets d’avion et de train, les locations de voiture, les hôtels et les
assurances. Au niveau international, une dizaine d’agences de
Selectour sont adossées au réseau Radius. Celui-ci permet de
proposer des prestations spécifiques aux entreprises disposant de
filiales. Autre accord de collaboration : celui conclu avec Amadeus,
par le biais d’Alliance T, pour la mise en commun de sa plate-forme
pour les offres TO.
Volume d’affaires de Selectour

1 400
1 340
1 350
1 300
Sur la période 2005-2007, le volume 1 250 1 219
d’affaires de la coopérative Selectour 1 200
a reculé de 9%. Toutefois, l’activité a 1 147
progressé sur le dernier exercice de 1 150
6,3%. 1 100
1 050
1 000
2005 2006 2007
Source : L’Echo Touristique
Stratégie du groupe Selectour est actuellement lancé dans le programme « Selectour

2.0 ». Dans ce cadre, le site Internet général de l’entreprise sera
rénové en début d’année 2009, la possibilité étant laissée à chaque
agence de personnaliser son site.
Par ailleurs, Selectour souhaite accentuer son maillage territorial.
Pour ce faire, la coopérative va démarcher les agences
indépendantes et cibler davantage une vingtaine de départements
(Ardennes, Vosges, Loiret, etc.). Elle accéléra également son essor
dans les villes de plus de 100 000 habitants (Besançon, Orléans,
Mulhouse, etc.)
4.3. Les réseaux volontaires Tourcom
Tourcom

Présentation du groupe Fondé en 1990, Tourcom possède 530 points de vente pour 342
licences. Tourcom est présidé depuis son origine par son fondateur
Richard Vainopoulos. Géographiquement, son activité est
essentiellement tournée vers la province (67% des agences y sont
installées). Avant tout, Tourcom se considère comme un réseau
prestataire de services. En effet, pour l’entreprise, ses « clients »
sont les agences de voyages adhérentes et non les clients de ces
agences.
Activité du groupe L’activité « voyage d’affaires » représente 65% du volume d’affaires
du réseau Tourcom.
Le réseau dispose de deux sites : l’un institutionnel, l’autre marchand
(consovoyages.fr). Concernant l’activité billetterie, l’entreprise
travaille avec de nombreuses compagnies aériennes et la SNCF.
S’agissant des tour-opérateurs, Tourcom a des tarifs négociés avec
plusieurs opérateurs, dont la plupart des TO les plus importants. Il
travaille enfin avec une série de fournisseurs annexes pour les
locations de voiture, billets de spectacles, ainsi qu’avec des GDS,
centrales de réservation, chaînes hôtelières et systèmes
d’information.
Volume d’affaires de Tourcom

1 600
1 500
1 500 1 450
1 400
Depuis 2005, le volume d’affaires de 1 300 1 250

Tourcom a progressé de 20%, pour
s’établir à 1,5 milliard d’euros. 1 200
1 100
1 000
2005 2006 2007
Sources : Tourcom et L’Echo Touristique
Stratégie du groupe Pour les années futures, Tourcom entend développer l’activité
groupe et à la « carte », ces activités représentant pour le moment
une part marginale dans le chiffre d’affaires. Par ailleurs, la
labellisation fait également partie des projets en cours. En effet, le
réseau souhaite apporter un gage de confiance aux consommateurs
en affichant dans les agences du réseau un certificat prouvant
l’engagement sur la qualité des prestations offertes.
4.4. Les réseaux intégrés American Express
American Express
CA consolidé 2007 20,2 milliards d’euros (+10,2%)

1 euro = 1,3705 dollar américain (taux de
change annuel moyen 2007)
Nationalité Etats-Unis
Présentation du groupe Fondé en 1850, American Express est spécialisé dans les activités
de voyages et de services financiers. Il figure parmi les leaders dans
les secteurs des cartes de paiement et de crédit, du change, des
voyages, des chèques de voyage et des produits d’assurance.
L’Américain est la première société non bancaire émettrice de cartes
de paiement en termes de nombre de cartes. Le groupe dispose
également d’une activité liée au tourisme d’affaires.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe American Express

unité : taux de variation annuelle, en valeur
15%
13,0%
12,2%
12%
9,9% 10,2%
9%
Sur la période 2004-2007, le chiffre
d’affaires du groupe American
Expresse a progressé en moyenne 6%
de 11,3% par an.
3%
0%
2004 2005 2006 2007
Source : American Express
Répartition géographique du chiffre d’affaires d’American Express

unité : part en % du CA total
Etats-Unis
69,9%
Autres
9,2%
Asie-Pacifique
8,1% Europe
12,8%
Source : American Express, données 2007
American Express
Chiffre d’affaires d’American Express Voyages

180
176,5
174,9
175
170 168,4
A l’image du recul de l’activité sur la
période 2000-2006 (-13,3%), le chiffre 165
164,3 163,4
d’affaires d’American Express 160,9
Voyages s’est contracté de 6,3% en 160
2006.
155 153,1
150
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Source : Greffes des tribunaux de commerce
Activité dans le secteur Le groupe American Express figure parmi les leaders mondiaux sur
et en France le marché du tourisme d’affaires via son réseau de 2 200 agences
de voyages présentes dans 140 pays. Dans l’Hexagone, sa filiale
American Express Voyages a réalisé un chiffre d’affaires de 153,1
millions d’euros en 2006.
Stratégie du groupe American Express progresse dans les segments de croissance

stratégiques : les grandes sociétés, marché historique du groupe
américain ; les comptes globaux détenus par les entreprises ayant
une vocation mondiale et les structures de taille moyenne.
Parallèlement, l’augmentation des réservations via Internet continue
de progresser. En effet, la vente en ligne assure plus d'une
réservation sur deux aux Etats-Unis et son utilisation par les
entreprises s'accélère hors de son marché domestique. A titre
d’exemple, en France, ce canal de distribution représentait près de
30% des réservations en 2007, contre 12% en 2006.
Par ailleurs, afin de se rapprocher du tissu des PME/PMI, qui assure

près du quart de son activité Voyages d’affaires, American Express
Voyages a conclu un accord de coopération avec Eurafrique.
Membre du réseau d'agences indépendantes Manor, cette structure
est particulièrement présente en Provence-Alpes-Côte d’Azur. A
terme, American Express Voyages souhaite disposer d'une
cinquantaine d’agences d'ici à deux ou trois ans. Cette opération
pourrait présager d’un changement de stratégie, le groupe américain
envisageant d’assurer une partie de son activité via un réseau
d’agences, à l’instar de son concurrent direct, Carlson Wagonlit
Travel.
4.4. Les réseaux intégrés Carlson Wagonlit Travel
Carlson Wagonlit Travel
Volume d’affaires 2007 18,6 milliards d’euros (+30,1%)

Actionnariat Carlson (Etats-Unis, 55% ; groupe familial)

One Equity Partners (45% ; fonds d'investissement de JPMorgan
Chase)
Présentation du groupe Spécialisé dans la gestion des voyages d’affaires, Carlson Wagonlit
Travel (CWT) est présent dans plus de 150 pays. Réalisant plus de
40 millions de transactions par an, le groupe emploie 22 000
salariés. Son activité est organisée en quatre pôles : n services aux
voyageurs et gestion des transactions ; o optimisation de
programmes ; p sécurité et q réunions et événements. Au cours du
premier semestre 2008, son volume d’affaires a progressé de 16%.
CA consolidé du groupe Carlson Wagonlit Travel
40%
35,2%
33,7%
35%
30,1%
30%
25% 21,8%
Sur l’ensemble de la période
analysée, le chiffre d’affaires 20%
consolidé de Carlson Wagonlit Travel 15%
a progressé de 186,5%.
10%
5%
0%
2004 2005 2006 2007
Source : Carlson Wagonlit Travel
Activité dans le secteur Figurant parmi les leaders sur le marché hexagonal du voyage
en France d’affaires, Carlson Wagonlit Travel France a réalisé un volume
d’affaires de 2,6 milliards d’euros en 2007. Fort de près de 3 000
employés, CWT France axe son activité sur trois pôles :
¾ Carlson Wagonlit Travel : réservations et achats de billets, conseil,
gestion et expertise dans l’organisation des voyages d’affaires ;
¾ Carlson Wagonlit Voyages : branche destinée à l’organisation des
voyages de particuliers ; location d’appartements, de villas,
réservation de billets de spectacles ;
¾ Carlson Wagonlit Travel Réunions et Evénements : conseil et
organisation d’évènements en France et à l’étranger (voyages de
stimulation, relations publiques, conventions, congrès, séminaires,
etc.), déplacements pour salons et foires.
Carlson Wagonlit Travel dispose d’un réseau de 320 agences
complétées par une offre par téléphone et Internet.
Carlson Wagonlit Travel
Stratégie du groupe Carlson Wagonlit Travel a mis en place au cours du premier trimestre
2008 un plan de développement, baptisé CWT 2010. Ce dernier
comprend plusieurs objectifs :
¾ prolonger la croissance de tous les segments de clientèle dans
toutes les régions du globe ;
¾ augmenter les réservations d’hôtels ;
¾ développer le pôle Réunions et événements ;
¾ poursuivre la croissance externe en ciblant les rachats
d’entreprises
Chiffre d’affaires de CWT France

95
92,4
90
Entre 2006 et 2007, le chiffre 87,7
d’affaires de CWT France a reculé de
plus de 9%, retombant en-dessous 85
des 80 millions d’euros. Sur la
période 2003-2007, le chiffre 80,7
79,6
d’affaires de l’entreprise a chuté de 80
77,9
1,4%.
75
2003 2004 2005 2006 2007
4.4. Les réseaux intégrés Thomas Cook
Thomas Cook
CA consolidé 2007 11,7 milliards d’euros (-1,3%)
Actionnariat Arcandor (Allemagne, 52%)
Présentation du groupe Figurant parmi les leaders mondiaux sur le marché du tourisme,
Thomas Cook est né de la fusion des groupes Thomas Cook et
MyTravel Group en juin 2007. La structure ainsi constituée regroupe
de nombreuses marques liées au tourisme (Direct Holidays, Sunset,
Bucher, etc.). Fort de 30 000 salariés, Thomas Cook détient une
flotte de 97 avions, propose près de 2 000 destinations via 3 000
agences de voyages réparties dans le monde.
Activité du groupe Le groupe Thomas Cook organise son activité en deux pôles :
¾ la distribution de produits touristiques : Thomas Cook propose la
vente de produits touristiques issus des grandes marques de
voyagistes (Club Med, Jet Tours, Asia, Fram, Donatello, Kuoni) via
trois canaux de diffusion : les agences, l’Internet et la téléphonie ;
¾ la production de produits touristiques : Thomas Cook complète son
offre par une activité de tour operating mettant en avant l’ensemble
des produits du groupe (villages de vacances, hôtels, croisières,
circuits, etc.)
Répartition géographique du chiffre d’affaires du groupe

Thomas Cook
unité : part en % du CA total
Europe du Nord
Royaume-Uni 10,2%
& Irlande
39,8%
L’activité du groupe Thomas Cook est

essentiellement concentrée en
Europe, région dans laquelle il réalise
près de 95% de son chiffre d’affaires.
Cies aériennes Europe continentale

Allemagne Amérique du Nord 38,1%
6,8% 5,1%
Source : Thomas Cook
Thomas Cook
Chiffre d’affaires de Thomas Cook Voyages

350
309,6
291,8
300
274,4
257,7
Pour la première fois, le chiffre
250
d’affaire de Thomas Cook Voyages
a dépassé le seuil des 300 millions 192,9
d’euros en 2007 (+6,1%). Ainsi, entre 200 180,0 179,9
2000 et 2007, son activité a plus que 150,7
doublé. 150
100
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Chiffre d’affaires de Jet Tours

300
289,4
290
280 274,8
270 267,0
d’affaires de Jet Tours a progressé de 260
25,2%, pour se porter à près de 290 250 246,0
millions d’euros. 240 235,8 235,7
231,2
230
220
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
CA de Le Quotidien Voyages (Austral Lagons)

40
35,8
29,2
30

20,2
d’affaires de Quotidien Voyages 20
(Austral Lagons) a progressé de 14,4
56,6% en moyenne annuelle, pour se
porter à près de 36 millions d’euros. 10 6,3
3,8
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006
Thomas Cook
Activité dans le secteur Thomas Cook est présent en France par le biais de ses filiales
en France Thomas Cook Voyages, Jet Tours et Le Quotidien Voyages (Austral
Lagons). Fort d’un réseau de 520 agences, la première a développé
trois types d’offres : agences, vente en ligne et réservations par
téléphone. Thomas Cook Voyages se situe comme un généraliste
dans son offre au contraire de Jet Tours. En effet, cette enseigne
affiche un positionnement qualitatif et haut de gamme (80% de
produits quatre étoiles et plus).
Nombre
Sociétés CA 2007 Positionnement
d’agences
- distribution généraliste : grandes marques de voyagistes
(Club Med, Jet Tours, Asia, Cuendet, Look Voyages, Maeva,
Thomas Cook Marmara, Marsans Transtours, etc.)
309,6 ME 520
Voyages
- activité de Tour-opérateur : villages de vacances, hôtels,
croisières, circuits, etc.
Haut de gamme
7 formules de vacances sont proposées (séjours,
Jet Tours 289,4 ME 140
circuits/croisières, clubs Eldorador, hôtels de loisirs, week-
end, voyages sur mesure, thalassothérapie/spas)
spécialiste des îles à la carte (Tahiti, Seychelles, Île
Maurice, République Dominicaine, Barbade, etc.),
Le Quotidien
35,8 ME nd l’agence de voyages, Austral Lagons, propose diverses
Voyages (*)
prestations de l’hôtellerie 5 étoiles, aux croisières en
passant par la location de villas
(*) CA 2006
Sources : Greffes des tribunaux de commerce, Thomas Cook et Jet Tours
Actualité / Faits marquants Propriété du Club Méditerranée depuis 1999, Jet Tours a été
revendue à Thomas Cook en juin 2008, pour un montant de 70
millions d’euros. A termes, cette opération permettra des synergies
notamment dans le domaine du transport. En effet, les deux acteurs
font appel à des compagnies aériennes communes (Transavia,
Nouvelair, Gestair, etc.) pour desservir des destinations comme le
Mexique ou les Maldives.
Stratégie du groupe Les synergies créées à la suite de la fusion entre Thomas Cook et
MyTravel Group en juin 2007 sont encore au cœur des
préoccupations de Thomas Cook. En effet, la nouvelle structure a
supprimé près de 3 000 postes, fermé six sites administratifs ainsi
que 144 points de vente au Royaume-Uni. Au final, le montant des
synergies à réaliser doit atteindre 200 millions d'euros à la fin de
l'exercice 2008-2009.
4.5. Les tour-opérateurs TUI
TUI

Actionnariat Allemagne
Présentation du groupe Le groupe TUI (Touristik Union International) figure parmi les leaders
mondiaux du tourisme. Il se compose de deux grands pôles :
¾ tourisme : cette activité est dévolue à deux filiales : TUI Travel et
TUI Hotels & Resorts. La première est issue de la fusion en 2007 de
la division tourisme du groupe allemand avec le Britannique First
Choice Holidays. L’activité d’hôtellerie comprend 237 établissements
pour une capacité d’hébergement de 144 000 lits ;
¾ transport maritime : cette branche comprend le transport de
marchandises (Hapag-Lloyd ; flotte de 141 navires porte-containers)
et les croisières (Hapag-Lloyd Kreuzfahrten). Toutefois, l’entreprise
Hapag-Lloyd a été revendue au mois d’octobre 2008 à un consortium
d'investisseurs allemands (Albert Ballin KG).
Chiffre d’affaires consolidé du groupe TUI
23
21,9
22
20,9
21
20 19,6
Entre 2003 et 2007, le chiffre 19,2
d’affaires du groupe allemand TUI a 19
18,0
progressé de 13,8%, pour se porter à 18
près de 22 milliards d’euros. 17
16
15
2003 2004 2005 2006 2007
Source : TUI
Répartition du CA par zone géographique

Répartition du CA par activité de TUI de TUI
unité : part en % du CA total unité : part en % du CA total
Europe (hors
Tourisme Allemagne)
71,5% 54,7%
Autres
0,1%
Allemagne
25,7% Amériques (Nord
Transport Autres & Sud)
7,3% 12,3%
28,4%
Source : TUI, données 2007
TUI
Activité dans le secteur L’Allemand TUI intervient sur le marché des voyages par le biais de
sa nouvelle filiale TUI Travel (fusion en juin 2007 de ses activités
Tourisme avec le groupe anglais First Choice Holidays). Basée à
Londres, cette structure, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 15,3
milliards d’euros en 2007, opère dans près de 180 pays pour le
compte de 30 millions de clients.
Son activité est divisée en quatre branches :
¾ mainstream holidays : ce pôle regroupe les tour-opérateurs les
plus importants de TUI ; il est tourné vers les marchés d’Europe du
Nord, Centrale et Occidentale ;
¾ specialist holidays : ce segment comporte la prise en charge de
voyages spécifiques vers des destinations premiums ;
¾ activity : cette branche prend en charge les tours-opérateurs
offrant des prestations liées à la mer (bateaux), et à l’aventure ;
¾ online destination : cette activité prend en charge l’assistance, les
transferts et autres services liés à l’organisation d’un voyage.
Activité en France Dans l’Hexagone, le groupe allemand intervient sur le marché du

tourisme par l’intermédiaire de ses filiales Touraventure (CA 2007 de
743,2 ME), Groupe Marmara (CA 2007 de 479,5 ME), Tourinter (CA
2006 de 65,7 ME) et Nouvelles Frontières Distribution (CA 2007 de
53,5 ME).
Nouvelles Frontières
Fondé en 1967, Nouvelles Frontières est un acteur de premier plan
sur le marché français des tour-opérateurs et des agences de
voyages. Le groupe détient en effet de nombreuses marques fortes
telles que Nouvelles Frontières, TUI France et Havas Voyages (141
agences de voyages), Corsairfly (compagnie aérienne disposant de
8 appareils), Hôtels-Clubs Paladien et Koudou.
La distribution des produits touristiques est assurée par le biais de
trois canaux : 228 agences à l’enseigne (mode de distribution
développé sous la forme de location-gérance), un site Internet et une
centrale de réservation.
Marmara
Premier voyagiste en France par le nombre de «forfaits» vendus (un

peu plus de 1 million en 2007), Marmara a été fondé en 1965.
L’enseigne est spécialisée dans les voyages à destination de la
Turquie, Tunisie, Grèce, Maroc et Egypte. Marmara possède
également la marque Blue Lagoon, celle-ci proposant des séjours et
des croisières-plongée sur plus de 20 destinations.
Tourinter
Créée dans les années 60, l’agence était à l’origine axée vers les
destinations exotiques. Depuis, Tourinter s’est peu à peu spécialisée
dans les voyages à la carte à destination des îles (Seychelles,
Maldives, Réunion, Tahiti, etc.)
TUI
Chiffre d’affaires de Touraventure Chiffre d’affaires de Marmara
unité : million d’euros unité : million d’euros
950 500 479,4
916,8 452,8
899,5
900 877,4 407,9
400
850
339,5
800
300 276,4
738,2 743,2
750 726,0 226,8 233,1
700 200
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Chiffre d’affaires de Tourinter CA de Nouvelles Frontières Distribution
70 70 67,5
65,7
65 62,7 65
60,1
59,2
60 60
56,0 55,5
54,8 55,0
55 55 53,5
51,8
50,1
50 48,7 50
45 45
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Actualité / Stratégie TUI : La revente de la division Transport maritime (Hapag-Lloyd) pour
du groupe un montant de 4,5 milliards d’euros permettra au groupe allemand de
se concentrer sur ses activités touristiques. En outre, la fusion est
également l’occasion pour le groupe allemand d’accélérer la part des
revenus issus des ventes via Internet et de mettre en avant dans ses
réseaux de distribution les prestations proposées par la branche TUI
Hotels & Resorts.
Nouvelles Frontières : dans le cadre de la réorganisation de sa filiale
tourisme, l’entreprise a mis en place un plan social afin de supprimer
entre 130 et 145 postes, sur un total de 2 924. Ce projet s'inscrit
dans le cadre d'un programme de redressement ayant pour but le
retour aux bénéfices en 2008. Cette restructuration est ainsi la
troisième phase d'un plan qui s'est déjà traduit par le redressement
de la filiale Corsairfly (réduction de la flotte, développement du
réseau) et l’essor de la branche « distribution » (ouverture de 90
agences depuis deux années).
Parallèlement, Nouvelles Frontières a tenu à réaffirmer son
positionnement multi-spécialiste sur les moyens et longs courriers.
Marmara : le spécialiste des voyages à destination du bassin
méditerranéen s’est lancé dans la constitution d’un réseau d'agences
de voyages. Privilégiant la franchise, le tour-opérateur détient 11
agences, celles-ci étant affiliées au groupement Tourcom.
4.5. Les tour-opérateurs Kuoni
Kuoni

1 euro = 1,6427 franc suisse (taux de
Nationalité Suisse
Présentation du groupe Fondé en 1906 par le Suisse Alfred Kuoni, le groupe éponyme figure
parmi les dix plus importants voyagistes européens. Fort de plus de
8 000 salariés, le groupe helvète intervient dans le monde entier.
Positionné dans l’offre de prestations haut de gamme, Kuoni
organise son activité en deux pôles : les voyages destinés aux
particuliers et ceux liés au tourisme d’affaires.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe Kuoni

16% 15,1%
14%
12% 10,7%
Entre 2003 et 2007, le chiffre 10% 8,7%
d’affaires du voyagiste suisse a
progressé en moyenne de 9,3% par 8%
an. Toutefois, en 2007, le rythme de 6%
croissance de l’activité a été
supérieur (15,1%). 4% 3,0%
2%
0%
2004 2005 2006 2007
Source : Kuoni
Répartition du chiffre d’affaires de Kuoni Répartition du chiffre d’affaires de Kuoni

par activité par zone géographique
Royaume-Uni
Europe et Amérique
Grand public
Scandinavie 15,7% du Nord
79,1%
20,7% 16,1%
Voyages
Suisse
d'affaires
20,9% Asie
20,9%
26,6%
Source : Kuoni, données 2007
Kuoni
Chiffre d’affaires de Voyages Kuoni

260
251,4
250
237,7
240
231,3
230
d’affaires de la filiale française du 223,3
groupe Kuoni a progressé de plus de 220
28%, dépassant le seuil des 250
millions d’euros. 210
200 196,2
190
2003 2004 2005 2006 2007
Activité dans le secteur Dans l’Hexagone, le Suisse intervient dans la distribution de produits
en France touristiques par l’intermédiaire de sa filiale Voyages Kuoni. Forte
d’un chiffre d’affaires de 251,4 millions d’euros en 2007, cette
entreprise emploie 400 collaborateurs. Chaque année, elle propose
à plus de 120 000 voyageurs près de 80 destinations. Plutôt axée
sur les circuits accompagnés, Voyages Kuoni propose également
des voyages sur mesure, des séjours balnéaires et des croisières.
En outre, via ses marques Scanditours, Celtictours et Vacances
Fabuleuses, l’entreprise s’impose comme un acteur de premier plan
sur la Scandinavie, les Pays Celtes et l'Amérique du Nord au Sud.
Actualité / Stratégie Après avoir renoué avec des comptes excédentaires, le groupe
du groupe suisse s’est lancé dans une stratégie de croissance externe. Ainsi,
depuis 2006, Kuoni multiplie les acquisitions de petites et moyennes
entreprises, rachetant notamment quatre sociétés au Royaume-Uni,
en France, Russie et au Danemark.
4.5. Les tour-opérateurs Club Méditerranée
Club Méditerranée
CA consolidé 2007 1,73 milliard d’euros (+2,9%)
(exercice clos au 31/10)
Actionnariat Richelieu Finance (19%), Institutionnels étrangers (17%), GLP

Partners LP (11%), Institutionnels français (11%), Caisse des Dépôts
et Gestion du Maroc (10%), Accor (6%), Rolaco Holding
(Luxembourg, 5%), Nippon Life Insurance Company (Japon, 4%),
Susquehanna Ireland (Irlande, 4%), Air France Finance (2%)
Présentation du groupe Fondé en 1950, sous la forme d’une association à but non lucratif, le
groupe Club Méditerranée figure parmi les leaders mondiaux du
marché des villages de vacances. Présent sur les 5 continents, le
groupe détient 80 villages, pour 55 072 lits, soit une capacité
d’accueil de près de 12,5 millions de clients.
Le groupe possède également d’autres activités complémentaires
telles que le tour-opérateur Jet Tours (cédé à Thomas Cook en juin
2008 pour 70 millions d’euros), le réseau de fitness Club Med Gym
(cession de 80% du capital au fonds d’investissement 21 Centrale
Partners pour un montant de 74 millions d’euros) et le complexe de
loisirs et divertissements Club Med World.
Chiffre d’affaires consolidé du Club Méditerranée
2,0
1,8 1,74 1,73

1,68
1,61 1,60 1,59
Après une phase de repli (2002- 1,6
2005), le chiffre d’affaires du Club
Méditerranée est désormais orienté à 1,4
la hausse. Ainsi, depuis 2005,
l’activité a progressé de 8,6%. 1,2
1,0
2002 2003 2004 2005 2006 2007
Source : Club Méditerranée
Répartition du CA du Club Méditerranée Répartition du CA du Club Méditerranée

Villages Reste Europe
79,2%
France 21,7%
Amériques
36,9% 10,9%
A utres(*) Asie
Autres
3,3% Jet Tours 9,6%
3,4%
Jet To urs 17,5%
17,5%
(*) Club Med Gym et Club Med World / Source : Club Méditerranée, données 2007
Club Méditerranée
Activité dans le secteur Le Club Med assure la distribution de ses produits à travers un
réseau d’une quarantaine agences détenues en propre (dont près de
la moitié en région parisienne). Il possède également un site Internet
de vente en ligne. Des accords ont été passés avec le réseau
Thomas Cook, des agences de voyages indépendantes et le réseau
des agences Carslon Wagonlit pour les offres Club Med et Jet
Tours. Il est à noter que cette dernière, qui était la propriété du Club
Méditerranée depuis 1999, a été revendue à Thomas Cook en juin
2008.
Actualité et stratégie Depuis deux années, le groupe s’est repositionné sur le segment du
du groupe haut de gamme, fermant du même coup de nombreux villages
d’entrée de gamme. Cette politique, qui conduit le Club Méditerranée
à posséder majoritairement des villages 4 Tridents, permet une
progression du revenu par lit disponible. Pour les Villages, il est ainsi
passé de 73,7 euros par jour en 2005 à 86,5 en 2007 (+17,4%).
Cette stratégie s’est également traduite par une évolution du niveau

du taux de fréquentation. En 2006, ce niveau s’élevait à 418 000
journées hôtelières contre 266 000 pour les établissements 2
Tridents contre respectivement 2 626 000 et 3 511 000 pour les
établissements 4-5 Tridents.
Le Club Méditerranée souhaite transformer le profil de sa clientèle

afin de se tourner vers des ménages plus aisés. Le nouveau modèle
économique ainsi développé a permis d’augmenter la rentabilité, le
chiffre d’affaires à la journée hôtelière progressant de 8,1% depuis le
lancement de la politique de montée de gamme.
Parallèlement, dans le cadre du Plan Magellan, le groupe a décidé

de réduire la saisonnalité de l’activité et d’optimiser la rentabilité des
Villages. Ainsi, la proportion d’établissements permanents est passée
de 51% du parc total à 64% en 2008.
Enfin, la cession de la filiale Jet Tours à Thomas Cook Group et la

montée du fonds d’investissement 21 Centrale Partners (détenu par
la famille Benetton) dans le capital de Club Med Gym (à hauteur de
80%) permettront au Club Méditerranée de financer les opérations de
rénovation entreprises dans le cadre du programme de montée en
gamme.
4.5. Les tour-opérateurs Fram
Fram
CA consolidé 2007 478 millions d’euros (+5,2%)

Actionnariat Mme Chaubet Marie-Christine (46%)
M. Colson Georges (40%)
Air France Finance (8%)
Personnes Physiques (5%)
Présentation du groupe Créée en 1949, Fram (Fer Route Air Mer) intervient comme tour-
opérateur sur les principaux produits touristiques : séjours, croisières,
thalassothérapie, etc. Le groupe dispose d’un réseau de 60 agences
détenues en propre et d’une centaine d’agences labellisées
Ambassades Fram.
Activité du groupe Afin de dynamiser son chiffre d’affaires, le groupe compte avant tout
sur trois produits phares :
¾ Framissima : 24 hôtels
¾ Club Olé : 11 établissements
¾ Framéco : 22 sites
Ces trois formules clubs-hôtels ont assuré 46% de son volume

d’affaires au cours de l’exercice 2007.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe Fram
500
478,0
480 471,1 470,9
Après un recul en 2006, le chiffre 462,6 464,0
d’affaires de Fram est réparti de 460 454,3
448,1
l’avant en 2007. Pour preuve, il a
progressé de 5,2%, pour atteindre 440
478 millions d’euros. Entre 2001 et
2007, l’activité a cru de 3,3%. 420
400
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Sources : Greffe des tribunaux de commerce et L’Echo Toutristique
Stratégie du groupe Au cours de l’hiver 2008-2009, Fram lancera un club Olé (Agadir) et
cinq nouveaux Frameco (Canaries, Agadir, Madère, Djerba et
Hammamet). Pour l’été 2009, le groupe ouvrira trois Framissima en
Turquie, France et Crète. Dans l’Hexagone, cette inauguration se
fera en partenariat avec Odalys. A l’horizon 2010, le groupe
toulousain vise le nombre de 35 clubs en activité pour une clientèle
de 650 000 personnes. Par ailleurs, en fin d’année 2008, Fram a
racheté le tour-opérateur Plein Vent, propriétaire des marques
éponyme et Tourivac. Cette opération permet au groupe de renforcer
son ancrage territorial dans le Sud-Est et l’Est de la France.
4.5. Les tour-opérateurs Switch
Switch
CA non consolidé 2007 110,3 millions d’euros (-11,3%)

Actionnariat M. Simeon Jean-Pierre (92%)
M. Couteux Jean-Claude (8%)
Présentation du groupe Spécialisé dans les voyages à bas prix, la croisière à la voile et la
distribution via Internet, Switch a été créé en 1997. Détenu par son
fondateur, J. P. Simeon, le groupe possède notamment le site de
vente en ligne partirpascher.com.
Chiffre d’affaires non consolidé de Switch

140 128,2 124,5

120 114,1 110,3
100 95,4
Après avoir atteint un pic en 2005, à 80
plus de 128 millions d’euros, le chiffre
d’affaires de Switch ne cesse de 60 52,3
reculer. Ainsi, pour l’exercice 2007, il
s’est replié de 11,4%. 40
23,2
20
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Sources : Greffe des tribunaux de commerce
Actualité Au cours du mois d’octobre 2008, Switch a été placé en

redressement judiciaire, avec une période d’observation de six mois,
à la suite d’une déclaration de cessation de paiement. En effet, le
groupe a été contraint de prendre cette décision du fait d’un
endettement très élevé (environ 20 millions d’euros).
A la suite de cette décision, le groupe Karavel-Promovacances s’est

porté acquéreur de la branche tour-operating du voyagiste et de sa
marque « Partirpascher ». Spécialisé dans la distribution de produits
touristiques et l’activité de tour-operator, Karavel-Promovacances a
réalisé un volume d’affaires de 255 millions d’euros en 2007. Fort
d’une équipe de 500 salariés, le groupe axe son développement sur
la vente en ligne. Dans ce cadre, il a conçu des sites spécialement
dédiés à des offres au départ de Lyon, Marseille, Nantes et
Toulouse. Par ailleurs, Karavel-Promovacances détient un réseau de
sept agences situées à Paris et Lyon.
4.6. Les agences de voyages en ligne Lastminute
Lastminute
Actionnariat Sabre (Etats-Unis) via Travelocity
Présentation Lastminute est détenu par le groupe américain Sabre, l’un des
principaux GDS mondiaux.
L’entreprise lastminute.com figure parmi les leaders sur le marché

européen du voyage et des loisirs en ligne. Le site propose de
nombreuses prestations : billets d'avion, chambres d'hôtel, séjours
organisés ou à la carte, séjours et loisirs gastronomiques, locations
de villas, d'appartements, de voitures, billets de spectacles, cadeaux
et service de rencontres.
Activité en France Dans l’Hexagone, le groupe exploite les marques lastminute.com,

degriftour.com, travelprice.fr et holidayautos.fr. Il a par ailleurs
développé une stratégie multicanal. En effet, outre son site de vente
en ligne et sa plate-forme de réservation téléphonique, Lastminute
possède un réseau de 11 agences en France, dont quatre à Paris.
Les établissements sont principalement exploités sous les enseignes
Jancarthier et Usit connections.
Chiffre d’affaires de Lastminute.com

21 19,7
18,8
18
15,9
15
Sur la période 2003-2007, le chiffre 12

d’affaires de Lastminute.com a
progressé de 213%, pour se porter 9 8,3
6,3
à près de 20 millions d’euros.
6
0
2003 2004 2005 2006 2007
Source : Greffe des tribunaux de commerce
4.6. Les agences de voyages en ligne Expedia
Expedia
Volume d’affaires 2007 14,6 milliards d’euros (+16,4%)

Nationalité Etats-Unis
Présentation du groupe Figurant parmi les leaders mondiaux sur le marché de la vente en
ligne de produits touristiques, l’Américain Expedia, fondé en 1996, a
réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros en 2007. Présent
dans le monde entier, le groupe détient de nombreuses marques
fortes : expedia.com, hotels.com, Hotwire, Egencia, TripAdvisor ou
Classic Vacations. En France, expedia.fr se situe parmi les premiers
sites Internet d’agences de voyages devant un autre site détenu par
le groupe américain : anyway.com.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe Expedia
16% 15,0%
14%
12%
10% 9,1%
Le rythme de croissance du chiffre
d’affaires de l’Américain Expedia a 8%
franchement accéléré en 2007, à plus 6%
5,6%
de 9%.
4%
2%
0%
2005 2006 2007
Source : Expedia
Répartition du volume d’affaires d’Expedia Répartition du volume d’affaires d’Expedia

Amérique
Expedia du Nord
78,9% 69,8%
Autres Europe
8,0% 21,1%
Hotels.com Autres
13,1% 9,1%
Source : Expedia
4.6. Les agences de voyages en ligne Voyages-sncf
Voyages-sncf

Actionnariat SNCF
Présentation du groupe Créée en juin 2000, Voyages-sncf est la première agence de
voyages en ligne et le premier site marchand français, avec, une
moyenne de neuf millions de visiteurs uniques par mois. L’entreprise
est organisée en trois pôles : Voyages-sncf.com, l'Agence Voyages-
sncf.com et VSC Technologies.
Activité dans le secteur Représentant 89% de son volume d’affaires en 2007 (38 millions de
billets vendus), la vente de billets de train demeure la principale
activité de l’entreprise. De son côté, la partie agence de voyages
stricto sensu, qui fait l'objet d'une collaboration avec Expedia, assure
un volume d'affaires de 258 millions d'euros (+17%).
Par ailleurs, le site de vente en ligne Voyages-sncf.com a noué des
partenariats avec 480 compagnies aériennes, 60 tour-opérateurs,
74 000 hôtels. Il collabore également avec les principaux loueurs de
voitures.
A la fin de l’année 2007, l’opérateur s’est lancé dans la vente de
billets par l’intermédiaire de la téléphonie mobile. Baptisé Voyages-
sncf.mobi, ce service permet d'effectuer des réservations de
voyages. Ce marché possède un potentiel d’expansion très important
du fait des 52 millions de Français abonnés à la téléphonie mobile,
dont 17 millions se connectent sur l'Internet mobile.
Volume d’affaires de Voyages-sncf

2 000 1 860
1 750
1 541
1 500
1 160
En 2007, le chiffre d’affaires de 1 250
Voyages-sncf a progressé d’un peu 1 000
moins de 21% soit moins que le taux 784
de croissance annuel moyen sur la 750
période 2002-2007 (46,9%). 500
467
272
250
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007
Source : Voyages-sncf
Stratégie du groupe L’entreprise souhaite continue à développer son activité majeure de

vente de billetterie ferroviaire en se tournant dorénavant vers
l’Europe avec notamment le lancement du site tgv-europe.com.
Parallèlement, Voyages-sncf compte renforcer son offre touristique
en axant notamment sur les produits liés au tourisme équitable.
4.6. Les agences de voyages en ligne Opodo
Opodo
Actionnariat Amadeus (Espagne, 75%)
Présentation du groupe Figurant parmi les leaders européens du voyage en ligne, Opodo a
été créé en 2001 par neuf compagnies aériennes européennes (Air
France, Lufthansa, British Airways, KLM, Iberia, Alitalia, Austrian
Airlines, Aer Lingus et Finnair).
Depuis 2004, l’Espagnol Amadeus (CA 2006 de 2,6 MdE) est devenu
son actionnaire majoritaire. Celui-ci compte parmi les leaders
mondiaux en matière de systèmes informatisés de distribution et de
réservation de voyages. Opodo est présent dans 12 pays : Grande-
Bretagne, France, Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Suisse,
Autriche, Danemark, Suède, Norvège, Finlande.
Activité dans le secteur Opodo a une large palette de prestations de la vente de billets
en France d'avion, aux séjours sur mesure ou clé en main, en passant par les
locations de vacances (bungalow, villa, voitures) et les croisières.
Outre le site opodo.fr, l’entreprise Opodo détient également
vivavacances.fr. Ce site est né de l'association d’Amadeus et du
groupe Galeries Lafayette.
Stratégie du groupe La stratégie 2007 du groupe Opodo était de se recentrer sur ses
activités d’agence de voyages en ligne européenne et de se détacher
de ses investissements annexes. C’est dans ce cadre que le groupe
a cédé, à la fin du troisième trimestre 2007, le tour-opérateur
Karavel-Promovacances à Barclays Private Equity. Cette opération
lui a ainsi permis de se recentrer sur son cœur d’activité.
4.6. Les agences de voyages en ligne Go Voyages
Go Voyages

Actionnariat Financière Agache Private Equity (fonds d’investissement du groupe
Arnault)
Présentation et activité Fondée sous sa forme actuelle en 1997, l’entreprise Go Voyages axe
du groupe principalement son activité sur la vente de billets d’avion. En outre, le
voyagiste propose également des prestations de locations de
voitures et d’hôtels. Spécialiste des vols « secs », Go Voyages
commercialise aussi des séjours, croisières et autres formules de
thalassothérapie. Employant 300 salariés, l’entreprise s’adresse à
deux types de circuits de distribution : les détaillants et les grossistes.
Proposant un choix de plus de 1 000 destinations, Go
Voyages entretient des liens avec plus de 40 000 hôtels.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe Go Voyages
600
542
500
402
400
Sur la période 2001-2207, le chiffre 313
d’affaires du groupe Go Voyages a 300
progressé en moyenne de 27,5% par 229
an, pour se porter à 542 millions 200 157
185
d’euros. 126
100
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Source : Go Voyages
Répartition du CA de Go Voyages Répartition du CA de Go Voyages

par produit par activité
Détaillants
Charters 90%
15%
Prestations
terrestres Vols réguliers
7% 78%
Grossistes
10%
Source : Go Voyages
Go Voyages
Chiffre d’affaires Internet du groupe Go Voyages

unités : million d’euros et part du chiffre d’affaires total, en %
525 CA Internet (G) 100%
Entre 2001-2207, le chiffre d’affaires 450 Part de l'Internet dans le CA total (D)
issu de l’activité Internet a fortement 80%
décollé, pour s’établir à 450 millions 375
d’euros en fin de période. 60%
300
Ainsi, les ventes en ligne sont 225 40%

devenues le principal canal de
distribution du voyagiste. En effet, les 150
ventes par Internet ont représenté 20%
75
83% de l’activité en 2007 contre
15,5% en 2001. 0 0%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Source : Go Voyages
Actualité / Stratégie Go Voyages poursuit ses efforts vers l’international avec le

du groupe lancement de nombreux sites destinés au marché européen. Ainsi,
après avoir inauguré le site govolo en Espagne, l’entreprise a élargi
son offre vers l’Italie et le Portugal. D’autres pays devraient être
ciblés prochainement tels que la Belgique, les Pays-Bas et l’Irlande.
D’un point de vue marketing, l’entreprise dépense peu en frais

publicitaires misant davantage sur l’achat de mots clés sur les
moteurs de recherche Internet. En outre, Go Voyages contrôle très
régulièrement ses tarifs afin d’être positionné en bonne place sur les
sites des comparateurs de prix.
4.7. Les agences de voyages issues de

Carrefour (Voyages Carrefour)
la grande distribution
Carrefour (Voyages Carrefour)
CA consolidé 2007 92,3 milliards d’euros TTC (+5,6%)
Actionnariat Public (75,1%)

Groupe familial Halley (13,2%)
Blue Capital (9,1%)
Salariés (1,1%)
Autodétention (1,6%)
Présentation Fondé en 1959, Carrefour est le premier distributeur européen et le

et activité du groupe deuxième mondial après Wal Mart. Très présent à l’international
(54% de son chiffre d’affaires), le groupe officie dans 30 pays via un
réseau de près de 15 000 magasins.
Carrefour intervient en France par le biais de six formats de

distribution : l’hypermarché, le supermarché, le maxidiscompte, le
commerce de proximité, le cash & carry et l’e-commerce. Les
services financiers, l’assurance, les agences de voyages, la billetterie
et les stations-essence sont également des segments sur lesquels le
groupe intervient.
Chiffre d’affaires de Voyages Carrefour

235 231,8
230
224,7
225
220,3 220,0
Sur la période 2003-2007, le chiffre 220 217,9
d’affaires de Voyages Carrefour a
progressé de 6,4%, pour s’établir à 215
près de 232 millions d’euros. 210
205
200
2003 2004 2005 2006 2007
Activité dans la Fort d’un chiffre d’affaires de 232 millions d’euros en 2007, Voyages
distribution de produits Carrefour a développé une stratégie multicanal. En effet, au réseau
touristiques d’agences (une centaine située dans les galeries commerciales des
hypermarchés Carrefour) s’ajoute un centre d’appel et un site de
vente en ligne. Le groupe négocie avec les tour-opérateurs pour
qu’ils mettent en place des produits exclusifs, vendus sous marque
Carrefour, vendus 5% à 10% moins cher.
4.7. Les agences de voyages issues de la grande

Auchan (Voyages Auchan)
distribution
Auchan (Voyages Auchan)
Actionnariat Famille Mulliez (contrôle majoritaire)
Présentation du groupe Fondé en 1961, le groupe Auchan est un des acteurs majeurs de la
distribution alimentaire en France. Implanté dans 12 pays, le groupe
était à la tête d’un parc composé de 413 hypermarchés et 708
supermarchés en 2007. Il emploie 186 000 salariés.
En France, le groupe compte 121 hypermarchés Auchan et 380
supermarchés Atac. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 14,9 milliards
d’euros en 2007, soit 40,6% de son chiffre d’affaires total.
Activités du groupe L’activité du groupe s’articule autour de quatre pôles :

¾ hypermarchés : par le biais de ses 413 hypermarchés, ce pôle a
réalisé un chiffre d’affaires de 29 milliards d’euros en 2007, soit 79%
du chiffre d’affaires total du groupe ;
¾ supermarchés : au nombre de 708, ces magasins ont réalisé un
chiffre d’affaires de 6,7 milliards d’euros en 2007, soit 18% du chiffre
d’affaires total du groupe ;
¾ immobilier : gestion de 267 centres commerciaux par Immochan ;
¾ banque : banque Accord (5,4 millions de clients).
Chiffre d’affaires de Voyages Auchan

26 25,3
24
22,8 22,7
Entre 2003 et 2007, le chiffre
d’affaires de Voyages Auchan a 22
progressé de 28,4%, pour se porter 20,8
à plus de 25 millions d’euros. 19,7
20
18
2003 2004 2005 2006 2007
Activité dans la Voyages Auchan propose des locations, week-ends, séjours,

distribution de produits thalassothérapies, circuits découvertes, croisières fluviales et
touristiques maritimes. A l’instar de ses concurrents, l’entreprise a développé
une offre de distribution multicanal avec quelques agences, une
plateforme téléphonique et un site de vente en ligne. En outre,
chaque hypermarché Auchan dispose d’un espace service dédié aux
voyages.
4.7. Les agences de voyages issues de la grande

E.Leclerc (Leclerc Voyages)
distribution
E. Leclerc
CA 2006 TTC 29,4 milliards d’euros
Actionnariat Groupement d'indépendants
Présentation du groupe Créé en 1949, Leclerc est un groupement d'indépendants

rassemblant 510 adhérents et employant 85 000 salariés. Ces
derniers sont répartis entre les magasins, la centrale nationale et les
16 centrales régionales.
Activité du groupe ¾ L'enseigne totalise 576 centres E.Leclerc, dont 69 implantés à

l'étranger (Italie, Pologne, Portugal, Espagne et Slovénie). Les
hypermarchés représentent 85% du parc.
¾ Le Mouvement E.Leclerc développe également des concepts

spécialisés : neufs enseignes dans les secteurs de la culture, de la
bijouterie, du voyage, de la beauté et du bien-être.
Activité dans la L’enseigne Leclerc Voyages s’est lancée au début des années 90
distribution de produits dans la distribution de produits touristiques. Son activité s’appuie sur
touristiques la puissance du réseau de distribution du groupement qui lui permet
d’obtenir des tarifs très compétitifs. Par ailleurs, l’image de la
marque E.Leclerc rassure une clientèle peu habituée à partir en
vacances. Forte d’un réseau de 166 agences, l’enseigne propose
des prestations classiques : séjours, locations, croisières, etc.
4.8. Les exploitants de résidences de tourisme Pierre & Vacances
Pierre & Vacances

CA consolidé 2008 1,42 milliard d’euros (-8,1%)
Actionnariat Holding G. Brémond (50,1%) ; Public (48,7%) ; Autocontrôle (0,9%)
Salariés (0,3%)
Présentation du groupe Fondé en 1967 par Gérard Brémond, son actuel PDG, le groupe
Pierre & Vacances figure parmi les leaders européens des
résidences de tourisme (Pierre & Vacances, Adagio City Aparthotel,
Maeva, Résidences MGM, Center Parcs, Sunparks et Citéa). Le
groupe a également développé une branche Immobilier. Cette
dernière couvre de multiples activités, de la conception, à la maîtrise
d’ouvrage des projets jusqu’à leur commercialisation auprès des
investisseurs et leur livraison aux exploitants du pôle Tourisme.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe Répartition du CA de Pierre & Vacances
Pierre & Vacances par activité
unité : million d’euros unité : part en % du CA touristique total
1 700
Tourisme
1 550
82%
1 550
1 414 1 425
1 400
1 231
1 250
1 135
1 100
950 882
Développement
800 immobilier
2003 2004 2005 2006 2007 2008 18%
Source : Pierre & Vacances, exercices clos au 30/09/2008

Activité dans la Le groupe est présent dans la distribution de produits touristiques via
distribution de produits sa filiale Pierre & Vacances Maeva Distribution (CA 2006 de 126,9
touristiques ME). Cette dernière a pour responsabilité de commercialiser les
résidences du groupe.
Chiffre d’affaires de Pierre & Vacances Maeva Distribution
140
134,2
135
130 126,9
125
Sur la période 2004-2007, le chiffre 121,0 120,5
d’affaires de la branche dédiée à la 120
distribution de produits touristiques 115
s’est replié de 5,4%. 110
105
100
2004 2005 2006 2007
4.8. Les exploitants de résidences de tourisme Odalys
Odalys
CA consolidé 2007 114,0 millions d’euros (+12,9%)
Actionnariat Financière Duval (cont. maj.)

François Mariette (25%)
Présentation du groupe Créé en 1998, Odalys Vacances figure parmi les leaders du marché
de l’hébergement touristique avec près de 250 résidences en France
et autour du bassin méditerranéen (Espagne, Sardaigne, Italie et
Croatie). En 2007, le groupe, qui dispose d’une capacité de 85 000
lits, a accueilli sur l’ensemble de ses sites plus d’un million de
vacanciers.
Activité du groupe Odalys propose plusieurs formules d’hébergement :

¾ les Résidences (74% du chiffre d’affaires) : Prestige et Clubs
(inclus des animations). Ce pôle est géré par sa filiale Odalys (CA
2006 de 76,4 millions d’euros) ;
¾ Odalys City : appartements équipés (cuisine, etc.) situés au cœur
des centres-villes ;
¾ Hôtels : établissements de type 3 ou 4 étoiles ;
¾ Mobil Home : activité dévolue à sa filiale Vitalys (CA 2006 de 6,1
millions d’euros) qui propose à la location des mobil-homes, chalets
et appartements dans des espaces résidentiels de plein air. Outre la
France, l’Espagne accueille également ce type d’activité ;
¾ Villas Prestige : activité, gérée par sa filiale Oceanpeak, de
location de villas et de chalets de standing situés au Pays Basque,
en Corse, Savoie, etc.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe Répartition géographique des résidences

Odalys Odalys
unité : million d’euros unité : part en % du parc total
125 114 M er M o ntagne
36%
110 101 24%
92
95
80
80
65
Odalys City
50 44 1% Campagne
Co rse 11%
35 29 Etranger
3%
25%
20
2002 2003 2004 2005 2006 2007
Source : Odalys, données 2007
Odalys
Chiffre d’affaires d’Odalys Vacances

90
78,6
80
69,6
70
Depuis 2003, le chiffre d’affaires 58,7

60
d’Odalys Vacances a progressé de
102,6%, pour se porter à 78,6 millions
50
d’euros en 2006.
38,8
40
30
2003 2004 2005 2006
Activité dans la Odalys Vacances intervient sur le marché de la distribution de

distribution de produits produits touristiques par l’intermédiaire de sa filiale Odalys
touristiques Vacances. Cette dernière, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 78,6
millions d’euros en 2006, axe son activité sur la vente en ligne. Elle
détient également une centrale de réservation par téléphone.
Actualité et stratégie Augmentant en moyenne ses capacités d’hébergements de 8 000 lits

du groupe par an, Odalys compte agrandir son parc de 25 établissements
supplémentaires pour l’exercice 2008.
Par ailleurs, positionné sur le marché « famille », le groupe souhaite

désormais s’introduire sur le segment des seniors. C’est dans ce but
qu’il a acquis 40% du capital de l’entreprise Vacances Bleues (CA
2007 de 80 millions d’euros) à la fin de l’année 2007. Essentiellement
implantée sur la Côte d’Azur, cette société permettra à Odalys
d’étendre son activité géographique aux Antilles françaises et au
Maroc. De plus, les résidences de tourisme exploitées par Odalys
profiteront de la clientèle « seniors » de Vacances Bleues pendant
les périodes creuses.
Enfin, outre son développement sur le créneau des résidences

urbaines, Odalys vise également le segment des résidences haut de
gamme. Elle inaugurera à ce titre son premier Castelys en mars
2009. Situé en Bretagne, cet établissement est un château rénové en
résidence de prestige.
4.8. Les exploitants de résidences de tourisme Vacances Bleues
Vacances Bleues
CA consolidé 2007 80 millions d’euros (-11,1%)

Actionnariat Vacances Bleues Holding (100%)
Présentation du groupe Créé en 1971 à Marseille, Vacances Bleues propose plus de 120
destinations vacances en France et dans le monde. Positionné
principalement sur le secteur des résidences de tourisme pour
seniors, le groupe a compté près de 83 000 clients en 2006 pour
1 041 000 journées de vacances vendues. Pour ce même exercice,
le taux d’occupation de son parc d’établissements s’élevait à 70%. A
noter qu’à la fin de l’année 2007, Odalys a acquis 40% du capital de
Vacances Bleues.
Activité du groupe L’activité du groupe Vacances Bleues se divise en deux branches :
¾ le tourisme (81% du chiffre d’affaires) : l’offre touristique de
Vacances Bleues se présente sous la forme d’hôtel club, d’hôtel et
de résidences locatives. Le groupe propose également des séjours
(circuits et excursions) et prend en charge l’organisation de
séminaires d’affaires (via 11 sites) ;
¾ la promotion immobilière (19% du CA) : à l’image d’autres acteurs
du secteur, Vacances Bleues s’est lancé dans la promotion
immobilière de ses nouveaux établissements de tourisme. Réalisée à
Divonne-les-Bains (01) en 2006, sa première opération concernait un
hôtel 3 étoiles de 90 chambres et une résidence hôtelière de 102
appartements. Une autre opération immobilière d’envergure a
également été lancée à Marrakech (Maroc) visant à construire un
domaine de 135 villas de 180 à 235 m2. Un hôtel d’une capacité de
19 chambres est également prévu (golf, piscine, tennis, etc.). Ces
équipements seront mis à la disposition des résidents des villas du
domaine.
Activité dans la Vacances Bleues est présent sur le marché de la distribution de
distribution de produits produits touristiques par le biais de sa filiale Diffusion Tourisme (CA
touristiques 2007 de 54,4 ME).
Chiffres d’affaires de Diffusion Tourisme
57
55 54,4
53 52,1 52,3
51,9
d’affaires de Diffusion Tourisme a 51
progressé de 15%, pour s’établir à
49
54,4 millions d’euros. 47,3
47
45
2003 2004 2005 2006 2007
Source : Greffes des Tribunaux de Commerce
4.9. L’exploitant de villages de vacances Belambra vvf
Belambra vvf

Actionnariat Finama Acto - Groupama (55%)

Caisse des Dépôts (40%)
Société de cadres (5%)
Présentation du groupe Renommé Belambra vvf en fin d’année 2007, l’ex-groupe VVF
Vacances, créé en 1959, figure parmi les leaders sur le marché
français des clubs de vacances. Belambra vvf, qui dispose d’un parc
de 60 établissements et d’une capacité de 40 000 lits, accueille en
moyenne plus de 500 000 personnes par an pour un total d’environ 3
millions de nuitées.
Activité dans le secteur Forte d’un chiffre d’affaires de 126,9 millions d’euros en 2007, Vvf
Réservation intervient dans la distribution de produits touristiques.
Par ailleurs, Belambra vvf possède 7 agences de voyages situées à
Paris, Lyon, Lille, Marseille, Toulouse, Montrouge et Strasbourg.
Chiffre d’affaires consolidé du groupe

Belambra vvf Chiffre d’affaires de Vvf Réservation
156 155 136
134,2
154 134
152 132
150 130
148 128 126,9
146
146 145 126
144 124
142 122 121,0 120,5
140 120
2005 2006 2007 2004 2005 2006 2007
Source : Odalys Sources : Greffes des Tribunaux de Commerce
Actualité et stratégie Depuis 2005 Belambra vvf est lancé dans un programme de
du groupe rénovation de son parc. Les travaux d’un montant de 200 millions
d’euros seront achevés en 2010. A terme, outre la montée en gamme
des prestations proposées, le groupe souhaite attirer des touristes
étrangers qui ne représentent pour le moment que 10% de sa
clientèle. L’opération porte ses fruits puisque dans les clubs rénovés,
le chiffre d’affaires a en moyenne doublé.
Par ailleurs, le groupe a engagé la cession des murs de certains de

ses villages. Cette opération, qui vise 8 établissements, permettra à
Belambra vvf de récupérer 125 millions d’euros tout en continuant à
exploiter les sites.
4.10. Ephéméride Les faits marquants
La vie des agences
Dates Evénements
2007
Kuoni rouvre son agence parisienne du boulevard Malesherbes. Cette dernière a subi un
lifting, afin de reproduire rive droite, le concept haut de gamme développé par le TO dans sa
boutique rive gauche. Par ailleurs, le voyagiste vient d'acheter un pas de porte Avenue Victor
Octobre
Hugo, dans le 16ème arrondissement.
Le réseau Nouvelle Frontières passe le cap des 80 agences franchisées avec la boutique de
Tournefeuille, située dans les faubourgs de Toulouse.
2008
Le réseau Cora Voyages ouvre sa douzième agence dans les Ardennes.
Janvier Le réseau Nouvelles Frontières dispose d'une nouvelle agence mandataire située à l'Isle-Adam
(95).
Les innovations marketing et commerciales
Dates Evénements
2007
Voyages-sncf.com lance son site mobile Voyages-sncf.mobi. Celui-ci propose d'effectuer des
Novembre
réservations de voyages par le biais du téléphone mobile.
2008
Après trois années comme adhérent du réseau Tourcom, Nautil réintègre le GIE Manor. Créé par
Janvier Pierre Cosentino et Stéphane Letessier, Nautil, spécialiste des séjours dans l'Océan Indien,
possède deux points de vente situés rue Monceau et boulevard Malesherbes, à Paris.
Le GDS Travelport (Galileo / Worldspan) signe un partenariat européen avec Expedia. Cette
Février
dernière a déjà commencé à travailler avec Travelport pour quelques sites européens.
Aéroport de Paris (ADP) obtient une licence d’agence de voyages qui lui permettra d’ouvrir
Mai prochainement un site de vente en ligne, détenu en propre. Depuis 2006, ADP, en association
avec WWTE, filiale d’Expedia, vend des voyages sur son site.
Implanté dans l’Ouest de la France, le groupe Salaün Holidays (CA 2007 de 64 ME ; 36 agences
Juin
détenues en propre) signe un contrat de franchise avec Carlson Wagonlit Voyages.
Les mouvements de capitaux
Dates Evénements
2007
Fram Agences cède 9 points de vente, installés à Paris, en Ile-de-France et en province.
Novembre Plusieurs points de vente de la région parisienne sont repris par Boiloris Voyages (Manor). Les
acquéreurs apposeront l'enseigne Ambassade Fram sur ces agences.
2008
Kuoni acquiert son homologue suisse Unique Travel. Spécialisée dans les voyages à destination
Janvier des Balkans (Croatie, Slovénie, etc.), cette société a réalisé un chiffre d’affaires de 3,1 millions
d'euros en 2007.
Le groupe Karavel-Promovacances rachète l’entreprise ABCroisière.com. Leader français sur le
segment de la vente en ligne de croisières, cette société a réalisé un volume d’affaires de 27
millions d’euros en 2006 pour une cinquantaine de salariés.
Avril
Installé dans le Sud-Ouest, le groupe Verdié (volume d’affaires 2007 de 85,3 ME) acquiert
Conseil Voyages, filiale du Crédit Agricole. Cette opération permet au groupe aveyronnais de
renforcer sa présence dans les Pyrénées-Atlantiques.
Kuoni rachète 60% du capital du tour-opérateur suisse Direkt Reisen, le solde restant aux mains
de la famille fondatrice. Créé en 1999, Direkt Reisen (CA 2007 de 32,7 ME) commercialise des
Juin
voyages en Méditerranée, dans les Caraïbes, en Afrique et Asie. Pour Kuoni, il s’agit de la
quatrième acquisition d’un concurrent.
Le groupe Prêt à Partir acquiert 15% du capital de la société Privilèges-Univers Voyages.
Spécialisé dans les agences de voyages et le transport routier de voyageurs, Prêt à Partir a
Septembre
réalisé un chiffre d'affaires de près de 100 millions d’euros en 2007, contre 17 millions d’euros
de volume d'affaires prévu en 2008 pour Privilèges-Univers Voyages.
CWT acquiert l’entreprise espagnole Viajes Lepanto. Cette agence de voyages, qui a réalisé un
volume d’affaires de 16 millions d’euros en 2007, est spécialisée dans le tourisme d’affaires et
l’organisation de réunions et événements.
Le groupe allemand TUI revend son pôle « transport maritime de marchandise » (Hapag-Lloyd)
à un consortium d'investisseurs allemands (Albert Ballin KG). Le montant de l’opération s’élève à
4,5 milliards d’euros.
Le groupe Switch (partirpascher.com) se déclare en cessation de paiement en raison
notamment d’une dette trop élevé (aux alentours des 20 millions d’euros). De ce fait, le groupe
Octobre fait l’objet d’une procédure de redressement judiciaire avec une période d’observation d’une
durée de six mois.
Dans ce cadre, le groupe Karavel-Promovacances, spécialisé dans la distribution de produits
touristiques et le tour operating (volume d'affaires de 255 ME en 2007), rachète la branche tour
operating du voyagiste Switch et de sa marque « Partirpascher ».
En cessation de paiement, Voyages Wasteels demande à être placé en redressement judiciaire.
Employant 277 salariés et réalisant un chiffre d'affaires d'environ 100 millions d'euros,
l’entreprise s’est vu refuser par sa banque une ligne de crédit de 1,5 million d’euros. Cet
événement l’a ainsi confronté à un manque de liquidités.
Fram rachète l’entreprise, spécialisée dans le tour-opérating, Plein Vent, propriétaire des
Novembre
marques Plein Vent et Tourivac.
Les autres événements
Dates Evénements
2008
Le réseau Cora Voyages ouvre sa douzième agence dans les Ardennes.
Carlson Wagonlit Travel (CWT) inaugure un centre de service pour traiter les demandes de
déplacements des salariés de l’entreprise Thales. A terme, ce plateau emploiera 80 personnes
Janvier et gérera annuellement 375 000 transactions.
CWT France subit une grève perlée. Les revendications portent sur une hausse générale des
salaires de 3,8% et le versement d'une prime d'intéressement pour l'année 2007.
Kuoni est condamné à verser une amende de 3,7 millions d'euros au Britannique Hogg
Robinson. Ce dernier, qui lui avait racheté en 2003 son activité voyages d'affaires « BTI Central
Février
Europe », accuse le groupe suisse de ne pas lui avoir transmis la totalité de sa clientèle
« affaires ».
Dans le cadre de la réorganisation de sa filiale tourisme, Nouvelles Frontières lance un plan
Juin social visant le retour aux bénéfices dès cette année. Ce projet prévoit entre 130 et 145
suppressions de postes, sur un total de 2 924.
Marsans obtient la certification ISO 9 001. Celle-ci garantit des exigences organisationnelles
Juillet pour l’existence d’un système de gestion de la qualité. En outre, le voyagiste obtient également
le label de tourisme responsable.
4.11. Les compétiteurs Le classement des groupes
Principaux groupes de la profession
Contrôle, nationalité CA consolidé

Rang Groupes
ou actionnariat connu 2007 (ME)
Public (75%), Groupe familial Halley (13%), Blue Capital

1 CARREFOUR 95 272
(9%), Salariés (1%), Autodétention (1%)
2 AUCHAN Famille Mulliez (contrôle majoritaire) 36 715
3 E.LECLERC (1) Groupement d’indépendants 29 300
4 SNCF Etat Français 23 691
5 TUI Allemagne 21 866
6 AMERICAN EXPRESS (2) Etats-Unis 20 234

Carlson (Etats-Unis, 55% ; groupe familial)
7 CARLSON WAGONLIT TRAVEL (2) One Equity Partners (45% ; fonds d'investissement 18 606
de JPMorgan Chase)
9 THOMAS COOK Arcandor (Allemagne, 52%) 11 715
10 KUONI (3) Suisse

2 861
11 AMADEUS Wam Acquisition (contrôle majoritaire, Espagne) 2 683
12 SABRE (1)(4) Etats-Unis 2 071
13 EXPEDIA Etats-Unis 1 945

Richelieu Finance (19%), Institutionnels étrangers (17%)
GLP Partners LP (11%), Institutionnels français (11%)
Caisse des Dépôts et Gestion du Maroc (10%), Accor
14 CLUB MEDITERRANEE (1) 1 727
(6%), Rolaco Holding (Luxembourg, 5%), Nippon Life
Insurance Company (Japon, 4%), Susquehanna Ireland
(Irlande, 4%), Air France Finance (2%)
Holding G. Brémond (contrôle majoritaire), Public
15 PIERRE & VACANCES (5) 1 550
(48,7%), Autocontrôle (0,9%), Salariés (0,3%)
16 KARAVEL Barclays Private Equity 255
Finama Acto – Groupama (55%), Caisse des Dépôts
17 BELAMBRA VVF (1)(6) 155
(40%), Société de cadres (5%)
Financière Duval (cont. maj.)
18 ODALYS 114
François Mariette (25%)
19 VACANCES BLEUES Vacances Bleues Holding (100%) 80
(1) Chiffre d’affaires 2006 / (2) 1 euro = 1,3705 dollar américain (taux de change annuel moyen 2007) / (3) 1 euro = 1,6427 franc suisse (taux de change
annuel moyen 2007) / (4) 1 euro = 1,2556 dollar américain (taux de change annuel moyen 2006) / (5) exercice clos au 30/09/2008 / (6) ex-VVF Vacances
Source : Xerfi
Filiales des principaux groupes
Groupes Principales filiales et participations
Carrefour Voyages Carrefour
Auchan Voyages Auchan
E.Leclerc Leclerc Voyages
SNCF Voyages-sncf
TUI Touraventure, Nouvelles Frontières Distribution, Marmara et Tourinter
American Express American Express Voyages
Carlson Wagonlit Travel Carlson Wagonlit Travel France
Thomas Cook Thomas Cook Voyages, Jet Tours et Le Quotidien Voyages (Austral Lagons)
Kuoni Voyages Kuoni
Amadeus Opodo
Sabre lastminute
Expedia expedia.com, anyway.com et hotels.com
Club Méditerranée Agence Club Med
Pierre & Vacances Pierre & Vacances Maeva Distribution
Karavel promovacances et partirpascher.com (1)
Belambra vvf VVF Réservation
Odalys Odalys Vacances
Vacances Bleues Diffusion Tourisme

(1) racheté en octobre 2008 au groupe Switch
Source : Xerfi
4.11. Les compétiteurs Le classement des entreprises par chiffre d’affaires
Contrôle, nationalité CA non consolidé

Rang Sociétés Clôture
ou actionnariat connu (ME)
TUI (Allemagne)
1 TOURAVENTURE 743,2 31/12/2007
via Groupe Nouvelles Frontières (97%)
EURO DISNEY
2
VACANCES (1) Euro Disney Associés (100%) 529,4 30/09/2007
First Choice Holidays (Royaume-Uni)
via First Choice Developments
3 GROUPE MARMARA (2) 479,5 31/10/2007
(Royaume-Uni, cont. maj.)
M. Vighier Herve (5%)
Mme Chaubet Marie-Christine (46%)
FRAM - AGENCE
M. Colson Georges (40%)
4 DE VOYAGES FER 419,5 31/12/2007
ROUTE AIR MER Air France Finance (8%)
Personnes Physiques (5%)
Kardstadt Quelle (Allemagne)
THOMAS COOK
5
VOYAGES via Thomas Cook (Allemagne) 309,6 31/10/2007
via Thomas Cook France (99%)
Kardstadt Quelle (Allemagne)
6 JET TOURS via Thomas Cook (Allemagne) 289,4 31/10/2007
Thomas Cook Group (Royaume-Uni, 99%)
PIERRE ET VACANCES Pierre et Vacances via Pierre et Vacances
7
MAEVA DISTRIBUTION Maeva Tourisme Management (100%) 256,4 30/09/2006
8 VOYAGES KUONI Kuoni Reisen Holding (Suisse, 100%) 251,4 31/12/2007
9 GO VOYAGES Financière Agache Private Equity 182,3 31/03/2007

AMERICAN EXPRESS
10
VOYAGES American Express France (100%) 153,1 31/12/2007
MARSANS
11
INTERNATIONAL Teinver (Espagne, 100%) 149,0 31/12/2006
12 LOOK VOYAGES Transat France (99%) 148,5 31/10/2006
13 VACANCES TRANSAT Transat France (99%) 146,4 31/10/2006
14 VVF RESERVATION (3) Vvf Vacances (99%) 127,0 31/10/2007

Directors (59%)
BNP Paribas Développement (2%)
CIC Investissement Est (2%)
Employés (2%)
M. Rivière Jean-Marc (2%)
VOYAGEURS KBC Groupe via Ste Privée Gestion
15 124,6 31/12/2007
DU MONDE de Patrimoine via Self Owned (2%)
Caisse Nationale des Caisses d'Epargne
via Richelieu Finance (1,4%)
Chaussier Gestion via Conseil Plus Gestion
via Allianz via Natixis via Société Générale
Capital Partenaires (1%)

Amadeus Global Travel Distribution

16 KARAVEL 121,0 31/12/2005
(Espagne) via Opodo (Royaume-Uni, 99%)
EURO SERVICE
17
VOYAGES nd 120,6 31/10/2007
M. Simeon Jean-Pierre (92%)
18 SWITCH 110,3 31/12/2007
M. Couteux Jean-Claude (8%)
19 EXOTISMES La Nouvelle Financière du Tourisme (100%) 80,7 31/12/2007
Carlson (Etats-Unis) via
20 CWT FRANCE 79,6 31/12/2007
CWT Beheermaatschappij (Pays-Bas, 72%)
21 ODALYS VACANCES Odalys Groupe (100%) 78,6 31/10/2006
22 VACANCES HELIADES Xl Airways France (100%) 77,0 31/10/2007

Mme Westerhoven Anna (95%)
23 AIRMASTERS 67,7 30/09/2004
Mme Mahmoud Moustafa Sonia (5%)
STE TOURISTIQUE
24
INTERNATIONALE Le Groupe de l'Asie (96%) 61,7 31/10/2006
25 SALAUN EVASION Salaun Autocars (100%) 60,7 31/12/2007

First Choice Holidays
26 TOURINTER 55,5 31/10/2007
(Royaume-Uni, cont. maj.)
Verdie Autocars (87%)
27 VERDIE AGENCE M. Verdie Joël (6%) 55,1 31/12/2006
M. Verdie Yves (6%)
28 LESAGE VOYAGES M. Leiber Gilbert (99%) 55,0 31/10/2006
29 DIFFUSION TOURISME Vacances Bleues Holding (100%) 54,4 30/11/2007

NOUVELLES
30 FRONTIERES Touraventure (100%) 53,5 31/12/2007
DISTRIBUTION
31 GESTAIR nd 51,4 31/12/2006

ACCOR CENTRES DE
32
CONTACTS CLIENTS Accor (100%) 51,3 31/12/2006
Cadres et Salariés (cont. maj.)
33 PLEIN VENT M. Senacq Philippe 49,7 31/10/2006
via Ciclad Participations (5%)
Mme Faddoul Denise (75%)
M. Asfar Joseph (10%)
34 CONSULT VOYAGES 49,0 31/12/2006
M. Benaiche Moise (10%)
Mme Pascualena Nelly (5%)
Ollandini Achat et Location Ste Gestion
OLLANDINI AGENCE
35
DE VOYAGES et Participation (62%) 47,0 31/12/2007
M. Ollandini Jean Marc (37%)
36 AVICO nd 46,5 31/12/2006
SODISTOUR Transtours (45%)

37 45,0 31/10/2007
TOURISTRA Alliance Tourisme (35%)

38 NATIONAL TOURS M. Bellier 44,5 31/12/2006
39 APVF Pauli - Finances (99%) 42,7 31/10/2006

FUTUROSCOPE
40
DESTINATION Ste Nouvelle du Parc du Futuroscope (99%) 42,6 31/12/2007
M. Beltchikow Alexandre (60%)
41 EVOLUTION VOYAGES M. Tsirulnikov Dimitri (39%) 41,9 31/03/2007
M. Rodieux Bernard (1%)
42 VOYAGES.SNCF.COM VFE Commerce (100%) 41,1 31/12/2007
5 Stratégies (49%)
M. Ben Slimane Raouf (25%)
43 THALASSO N1 41,0 31/12/2007
Mme Ben Slimane Samia (25%)
M. Van Houtte Frederic
CLUB LANGUES ET
44
CIVILISATIONS nd 40,9 31/12/2006
Voyageurs du Monde
45 TERRES D'AVENTURE 40,7 31/12/2007
via Saint Victor Participation (95%)
46 CITYRAMA Tourexcel (100%) 40,2 31/12/2007
Mme Ghabbour Mary (62%)
M. Ghabbour Baher (10%)
SAKARTOURS
47
INTERNATIONAL M. Ghabbour Bassem (10%) 40,0 31/12/2006
Ste Baher Mouonir Ghabbour (5%)
M. Ghabbour Mounir (2%)
48 PROTRAVEL nd 37,5 31/12/2006
AIR PARTNER
49
INTERNATIONAL nd 37,1 31/07/2007
LE QUOTIDIEN
50
VOYAGES Jet Tours (100%) 35,8 31/12/2006
(1) Tour-opérateur exclusivement dédié à Euro Disney

(2) Le groupe First Choice Holidays a fusionné avec TUI Travel, filiale de l’Allemand TUI, en 2007
(3) Le groupe Vvf Vacances a été renommé Belambra vvf en novembre 2007
Le classement des entreprises par taux de valeur

4.11. Les compétiteurs
ajoutée
Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 50 premières
entreprises du secteur. Le taux de valeur ajoutée exprime le rapport entre la valeur ajoutée (VA) et le CA.
Rang Sociétés Tx de VA (%) CA non consolidé (KE) Clôture
1 AMERICAN EXPRESS VOYAGES 57,7% 153,1 31/12/2007
2 NOUVELLES FRONTIERES DISTRIBUTION 48,6% 53,5 31/12/2007
3 PROTRAVEL 42,7% 37,5 31/12/2006
4 CWT FRANCE 39,6% 87,7 31/12/2006
5 ACCOR CENTRES DE CONTACTS CLIENTS 36,6% 51,3 31/12/2006
6 VOYAGES.SNCF.COM 29,5% 41,1 31/12/2007
7 CITYRAMA 27,5% 40,2 31/12/2007
8 THOMAS COOK VOYAGES 20,4% 309,6 31/10/2007
9 TERRES D'AVENTURE 17,4% 40,7 31/12/2007
10 VOYAGEURS DU MONDE 17,3% 124,6 31/12/2007
11 SODISTOUR TOURISTRA 17,3% 45,0 31/10/2007
12 KARAVEL 16,2% 121,0 31/12/2005
13 CLUB LANGUES ET CIVILISATIONS 14,1% 40,9 31/12/2006
14 STE TOURISTIQUE INTERNATIONALE 12,5% 61,7 31/10/2006
15 VOYAGES KUONI 12,2% 251,4 31/12/2007
16 EURO SERVICE VOYAGES 11,6% 120,6 31/10/2007
17 LOOK VOYAGES 11,1% 148,5 31/10/2006
18 CONSULT VOYAGES 10,4% 49,0 31/12/2006
19 SWITCH 9,5% 110,3 31/12/2007
20 LESAGE VOYAGES 9,1% 55,0 31/10/2006
21 ODALYS VACANCES 8,5% 78,6 31/10/2006
22 VERDIE AGENCE 8,4% 55,1 31/12/2006
23 JET TOURS 7,8% 289,4 31/10/2007
Rang Sociétés Tx de VA (%) CA non consolidé (KE) Clôture
24 SAKARTOURS INTERNATIONAL 7,8% 40,0 31/12/2006
25 AIR PARTNER INTERNATIONAL 7,7% 37,1 31/07/2007
26 GROUPE MARMARA 7,2% 479,5 31/10/2007
27 APVF 7,2% 42,7 31/10/2006
28 VACANCES HELIADES 7,1% 77,0 31/10/2007
29 PLEIN VENT 6,0% 49,7 31/10/2006
30 LE QUOTIDIEN VOYAGES 5,7% 35,8 31/12/2006

FRAM - AGENCE DE VOYAGES FER ROUTE
31
AIR MER 5,3% 419,5 31/12/2007
32 DIFFUSION TOURISME 5,1% 54,4 30/11/2007
33 VACANCES TRANSAT 4,9% 146,4 31/10/2006
34 GO VOYAGES 4,8% 182,3 31/03/2007
35 EXOTISMES 4,7% 80,7 31/12/2007
36 NATIONAL TOURS 4,3% 44,5 31/12/2006
37 THALASSO N1 4,1% 41,0 31/12/2007
38 EVOLUTION VOYAGES 3,6% 41,9 31/03/2007
39 AVICO 3,1% 46,5 31/12/2006
40 GESTAIR 2,9% 51,4 31/12/2006
41 OLLANDINI AGENCE DE VOYAGES 2,7% 47,0 31/12/2007
42 SALAUN EVASION 2,5% 60,7 31/12/2007
43 MARSANS INTERNATIONAL 2,2% 149,0 31/12/2006

44
DISTRIBUTION 1,9% 256,4 30/09/2006
45 AIRMASTERS 1,7% 67,7 30/09/2004
46 TOURINTER 1,6% 65,7 31/10/2006
47 FUTUROSCOPE DESTINATION 1,4% 42,6 31/12/2007
48 EURO DISNEY VACANCES 0,8% 529,4 30/09/2007
49 TOURAVENTURE 0,2% 743,2 31/12/2007
50 VVF RESERVATION 0,0% 127,0 31/10/2007
4.11. Les compétiteurs Le classement des entreprises par taux de résultat net
Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 50 premières
entreprises du secteur. Le taux de résultat net exprime le rapport entre le résultat net et le CA.
Taux de résultat CA non consolidé

net (%) (KE)
1 VOYAGES.SNCF.COM 15,7% 41,1 31/12/2007
2 ACCOR CENTRES DE CONTACTS CLIENTS 11,6% 51,3 31/12/2006
3 CITYRAMA 6,0% 40,2 31/12/2007
4 CLUB LANGUES ET CIVILISATIONS 5,8% 40,9 31/12/2006
5 AMERICAN EXPRESS VOYAGES 5,2% 153,1 31/12/2007
6 KARAVEL 4,3% 121,0 31/12/2005
7 VOYAGEURS DU MONDE 2,7% 124,6 31/12/2007
8 CWT FRANCE 2,7% 87,7 31/12/2006
9 VOYAGES KUONI 2,4% 251,4 31/12/2007
10 THOMAS COOK VOYAGES 2,3% 309,6 31/10/2007
11 TERRES D'AVENTURE 2,2% 40,7 31/12/2007
12 GROUPE MARMARA 2,1% 479,5 31/10/2007
13 ODALYS VACANCES 2,0% 78,6 31/10/2006
14 VERDIE AGENCE 1,9% 55,1 31/12/2006

FRAM - AGENCE DE VOYAGES FER ROUTE
15
AIR MER 1,7% 419,5 31/12/2007
16 EXOTISMES 1,7% 80,7 31/12/2007
17 LE QUOTIDIEN VOYAGES 1,7% 35,8 31/12/2006
18 LOOK VOYAGES 1,5% 148,5 31/10/2006
19 VACANCES HELIADES 1,4% 77,0 31/10/2007
20 PLEIN VENT 1,4% 49,7 31/10/2006
21 STE TOURISTIQUE INTERNATIONALE 1,3% 61,7 31/10/2006
22 OLLANDINI AGENCE DE VOYAGES 1,3% 47,0 31/12/2007
23 AVICO 1,1% 46,5 31/12/2006
Taux de résultat CA non consolidé

net (%) (KE)
24 FUTUROSCOPE DESTINATION 1,1% 42,6 31/12/2007
25 AIR PARTNER INTERNATIONAL 1,1% 37,1 31/07/2007

26
DISTRIBUTION 0,9% 256,4 30/09/2006
27 EURO SERVICE VOYAGES 0,9% 120,6 31/10/2007
28 VACANCES TRANSAT 0,8% 146,4 31/10/2006
29 GO VOYAGES 0,7% 182,3 31/03/2007
30 SALAUN EVASION 0,7% 60,7 31/12/2007
31 EURO DISNEY VACANCES 0,6% 529,4 30/09/2007
32 DIFFUSION TOURISME 0,6% 54,4 30/11/2007
33 THALASSO N1 0,6% 41,0 31/12/2007
34 GESTAIR 0,5% 51,4 31/12/2006
35 JET TOURS 0,4% 289,4 31/10/2007
36 VVF RESERVATION 0,4% 127,0 31/10/2007
37 MARSANS INTERNATIONAL 0,2% 149,0 31/12/2006
38 CONSULT VOYAGES 0,2% 49,0 31/12/2006
39 NATIONAL TOURS 0,2% 44,5 31/12/2006
40 AIRMASTERS 0,0% 67,7 30/09/2004
41 APVF 0,0% 42,7 31/10/2006
42 EVOLUTION VOYAGES 0,0% 41,9 31/03/2007
43 SAKARTOURS INTERNATIONAL 0,0% 40,0 31/12/2006
44 SODISTOUR TOURISTRA -0,1% 45,0 31/10/2007
45 LESAGE VOYAGES -0,6% 55,0 31/10/2006
46 TOURINTER -0,9% 65,7 31/10/2006
47 SWITCH -1,7% 110,3 31/12/2007
48 TOURAVENTURE -3,5% 743,2 31/12/2007
49 NOUVELLES FRONTIERES DISTRIBUTION -11,4% 53,5 31/12/2007
50 PROTRAVEL -17,0% 37,5 31/12/2006
5. Les stratégies de
distribution des opérateurs
5.1. Les réseaux d’agences de voyages Les agences « en dur »
Des formules distinctes Malgré l’essor du e-commerce et la vive concurrence des sites
de vente de voyages en ligne, les réseaux « en dur »
demeurent encore le circuit privilégié en ce qui concerne la
distribution de produits touristiques. Toutefois, les
transformations à l’œuvre sur le marché du tourisme ont
abouti à l’émergence de différents types d’acteurs.
Le réseau volontaire : une manière Premiers touchés par la montée en puissance des voyagistes
de conserver son indépendance en ligne, les indépendants ont réagi. Certains ont ainsi lancé
des réseaux volontaires, à l’instar d’AFAT Voyages, Selectour
ou Tourcom. Ce choix leur permet de conserver leur propre
marque ainsi que leur politique commerciale. Ils demeurent
gestionnaires de leur activité et donc des risques
commerciaux et administratifs. En retour, les opérateurs
profitent des avantages du réseau : accès à des prix négociés
par le groupement auprès des fournisseurs, mise en commun
des moyens pour les systèmes d’informations, mise en place
de formations, etc.
Le réseau intégré : une manière A contrario, certains acteurs privilégient une structure
d’accéder à une image forte intégrée. Dans ce cas, l’agence de voyages devient soit une
filiale de groupe soit un franchisé. Si la situation de réseau
intégré offre aux agences une plus grande sécurité financière
et juridique, elle les lie en matière d’offre commerciale. En
effet, les établissements qui ont accepté ce régime sont le
plus souvent dans l’obligation de proposer exclusivement les
produits de la marque du réseau intégré. En contrepartie, ils
bénéficient de la politique de communication du groupe ainsi
que de sa notoriété, à l’image des réseaux Carlson Wagonlit
Travel (CWT), American Express ou encore Thomas Cook.
Le tour-opérateur : une manière Chargés de la conception des produits touristiques, les tour-
de maîtriser l’ensemble de la filière opérateurs (TO) ont souhaité maîtriser verticalement le
marché du tourisme, de la production (certains possédant
même des compagnies aériennes et des chaînes hôtelières) à
la distribution. En effet, du statut de partenaire/fournisseur des
agences traditionnelles, certains TO ont voulu passer à celui
de distributeur. Cette décision s’est traduite par l’ouverture de
multiples agences en propre, à l’instar des enseignes
Nouvelles Frontières, Marmara (toutes deux propriétés de
TUI), Kuoni et Fram.
Les agences liées à la grande Souhaitant également profiter de l’essor du marché du

distribution : une manière de profiter tourisme, les géants français de la distribution se sont lancés
de l’implantation de leur réseau à leur tour dans la commercialisation de produits touristiques.
de diffusion Encouragées par la puissance de leur maillage territorial, les
grandes enseignes assoient leur stratégie sur leur fort pouvoir
de négociation, assurant notamment aux TO un taux de
remplissage très élevé. Néanmoins, le succès escompté n’est
pas véritablement au rendez-vous, l’activité peinant à décoller.
A titre d’exemple, le chiffre d’affaires de Voyages Carrefour a
progressé d’un peu plus de 6% sur la période 2003-2007.
Cependant, ces voyagistes poursuivent leurs efforts afin de

conquérir des parts de marché. Ils se sont également investis
dans une stratégie multicanal, à l’instar de Voyages Auchan
ou de Voyages Carrefour qui possèdent tous les deux un
réseau d’agences (situées dans les galeries commerciales de
leurs hypermarchés), un site de vente en ligne et une plate-
forme de réservation téléphonique.
Les 15 premiers réseaux de distribution de produits touristiques (*)
Volume d’affaires Variation Nombre Effectif

Type de réseaux
2006 (ME) 2005/2006 d’agences moyen
Carlson Wagonlit Travel Réseau intégré 2 600 4,0% 439 3 523
American Express
Réseau intégré 1 898 nd 110 2 400
Voyages d’Affaires (1)
Tourcom Réseau volontaire 1 450 16,0% 530 1 600
AFAT Voyages Réseau volontaire 1 350 0,0% 630 1 900
Manor Réseau volontaire 1 400 33,3% 380 1 550
Selectour Réseau volontaire 1 147 -14,4% 540 1 500
Thomas Cook France Réseau intégré 1 069 2,2% 450 1 597
Nouvelles Frontières
Tour-opérateur 780 nd nd nd
Distribution (1)
Grande
E.Leclerc Voyages 347 5,2% 156 611
distribution
Grande
Voyages Carrefour 220 -2,2% 94 570
distribution
Fram Voyages Tour-opérateur 220 16,4% 80 441
Voyageurs du Monde (2) Tour-opérateur 191 11,0% 11 270
Club Méditerranée (1) Tour-opérateur 191 nd nd nd
Wasteels Réseau intégré 110 nd nd 348
Club Voyages Tour-opérateur nd nd nd 204
(*) en termes de volume d’affaires en 2006 / (1) chiffre d’affaires 2005 / (2) chiffre d‘affaires consolidé
5.1. Les réseaux d’agences de voyages Les agences « en dur »
Le renouveau Afin de contrecarrer l’offensive des sites de vente de voyages

des agences en ligne, de nombreux réseaux d’agences se sont lancés dans
une refonte quasi-totale. Les efforts ont notamment porté sur
l’aménagement des agences. Celles-ci souhaitent avant tout
créer des ambiances qui soient propices au déclenchement
d’achats par les clients. En outre, de nombreux acteurs ont
été motivés par l’envie de moderniser l’image un peu désuète
de l’agence de voyages.
De nouveaux outils de communication Le multimédia a ainsi fait son entrée en force, de plus en plus
d’agences faisant appel aux technologies modernes de
communication (borne interactive, PLV* en 3 dimensions,
etc.). En outre, les vitrines doivent devenir des lieux
d’attractivité qui donnent envie aux clients potentiels d’entrer
dans l’agence. Pour ce faire, les opérateurs installent des
écrans sur lesquels défilent des images de destinations
(*) Publicité sur le Lieu de Vente lointaines et les offres de voyages.
Par ailleurs, certains acteurs ont poussé la logique de la

distribution multicanal jusqu’à proposer dans un même espace
l’accès à Internet et la réservation par téléphone. C’est
notamment le cas de Voyagesauchan.com qui, au sein des
quelques agences « en dur » que le voyagiste détient, permet
au client de choisir son séjour sur le site puis par la suite de le
réserver avec la participation d’un conseiller.
Place des agences de voyages dans les réservations téléphoniques

unité : en % de réponses
Ensemble 17,8%
Etranger/DOM-TOM 52,8%
Métropole 7,6%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Source : Direction du tourisme / TNS Sofres
Le commerce en ligne : profiter du

5.2. Les agences de vente en ligne
dynamisme des ventes
Internet offre un important Les ventes en ligne aux particuliers sont en forte hausse.
potentiel de croissance Selon les estimations du cabinet Xerfi/Precepta, elles seront
multipliées par deux entre 2007 et 2010 pour finalement
dépasser 30 milliards d’euros. Les moteurs de cette croissance
peuvent être segmentés en trois principaux postes, chacun
ayant une contribution différente :
Le nombre d’acheteurs en ligne ¾ L’augmentation du nombre d’acheteurs en ligne est la

augmente trois fois plus vite que le principale contribution à la croissance du e-commerce. Plus de
nombre d’internautes 30 millions d’internautes ont été recensés au quatrième
trimestre 2007. Ce chiffre est en forte hausse (+39% entre T4
2003 et T4 2007). Sa progression reste néanmoins très
inférieure à celle du nombre d’acheteurs en ligne (+139% au
cours de la même période). De plus en plus d’internautes font
confiance en l’achat en ligne. Et, le potentiel de croissance est
énorme compte tenu des évolutions démographiques : le
nombre d’acheteurs en ligne pourrait doubler d’ici 2010, frôlant
les 40 millions de personnes.
¾ La hausse du panier moyen représente la deuxième

contribution à la progression du e-commerce. Sa croissance
demeure néanmoins modérée (+4,4% entre 2005 et 2007).
Cette tendance s’explique notamment par l’importance du
poids des produits d’électronique grand public dans les ventes
en ligne, des articles dont les prix baissent et qui ont donc un
impact négatif sur le panier moyen. Ce dernier a néanmoins
atteint 92 euros en moyenne sur l’année 2007.
¾ Le nombre de transactions en ligne réalisées par chaque

acheteur est quant à lui relativement stable : moins de 2
transactions par personne en moyenne par trimestre depuis
2005.
L’augmentation permanente du nombre de sites marchands

permet, entre autres, de stimuler la demande. Au 1er semestre
2008, la Fevad a ainsi recensé 43 000 sites de e-commerce,
soit une progression de 48% par rapport à la même période
l’année précédente.
Population d’internautes et d’acheteurs en ligne en France

unité : million d’internautes
Proportion d'acheteurs en ligne Million d'internautes

35
30,4
28,6
30
26,2
23,7
25 21,8
20
15
65%
62%
10 51%
45%
38%
5
T4 2003 T4 2004 T4 2005 T4 2006 T4 2007
Source : Mediametrie
Ventes en ligne aux particuliers en France

35
31,3
30
26,1
25
20,9
20
16,1
15 11,9
10 8,7
5,7
3,7
5 2,3
1,4
0
01 02 03 04 05 06 07 08p 09p 10p
Sources : Fevad, INSEE / Prévisions : Precepta
5.2. Les agences de vente en ligne L’état du e-tourisme

Un taux de croissance D’après une enquête réalisée par Médiamétrie pour le compte
à deux chiffres de la Fevad en mai 2008, les produits techniques constituent la
catégorie de produits/services la plus achetée en ligne (57%
des internautes interrogés). Les prestations relatives au
voyage et au tourisme arrivent en seconde position (56% des
internautes). Evalué à un peu plus de 5 milliards d’euros, le
marché du e-tourisme représente un tiers des ventes en ligne
aux particuliers. Son taux de croissance reste dynamique bien
qu’en décélération constante. Son ralentissement a d’ailleurs
été un peu plus marqué que le reste de e-commerce en 2007.
La tendance s’est néanmoins inversée en 2008 : le chiffre
d’affaires du e-tourisme a progressé de 24% au premier
semestre selon les données de la Fevad (panel iCE 30), contre
16% pour l’ensemble des ventes aux particuliers.
Marché du e-tourisme
6
5,33
5
4,23
4
3,14
3
2,08
2 1,38
0,90
1 0,55
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Source : Benchmark Group
E-tourisme et e-commerce : évolution du chiffre d’affaires (2001-2007)

unité : %, croissance du chiffre d’affaires
E-tourisme E-commerce
70%
65,1% 60,3%
60% 53,0% 52,9%
61,1%
50%
53,3%
50,7% 51,0%
36,8% 35,3%
40%
30% 34,7%
26,0%
20%
2002 2003 2004 2005 2006 2007
Sources : Precepta d’après Benchmark Group et la Fevad
Les motivations d’achat de produits

touristiques en ligne
Les motivations d’achat de produits touristiques sur Internet
Ö Tourisme de loisirs : 56% des internautes ont déjà acheté un produit de tourisme sur Internet
Ö Tourisme d’affaires : 63% des entreprises utilisent Internet dans le cadre de voyages
d’affaires
Ö Tourisme de loisirs, tourisme d’affaires, dans les deux cas le gain de temps et la recherche
du prix le plus avantageux constituent les principales motivations de l’achat en ligne d’un
produit touristique.
1. Gain de temps
1. Gain de temps
2. Recherche du
2. Recherche du meilleur prix
meilleur prix
3. Mise en œuvre de
3. Recherche de la Tourisme Tourisme la politique voyage
tranquillité (éviter foule) de loisirs d’affaires
(*)
de l’entreprise
4. Accès à un produit 4. Optimisation du coût

non disponible ailleurs agence
5. Assurance d’une meilleure

5. Accès à une publicité, traçabilité des dépenses
une offre promotionnelle
sur Internet
(*) Dans le cas du tourisme d’affaires, les réservations sont en grande majorité effectuées par les assistantes et non par les voyageurs eux-mêmes
Sources : Precepta d’après Benchmark Group et Baromètre des Voyages Professionnels EVP 2007 American Express Voyages d’Affaires
Les forces en présence dans la distribution

de produits touristiques sur Internet
Un environnement Les distributeurs de produits touristiques sur Internet sont

concurrentiel sensible confrontés à une double problématique :
¾ une forte concurrence : en plus des acteurs traditionnels

(hôteliers, agences de voyages) qui ont profité d’Internet pour
entretenir une relation directe avec leurs clients, de nombreux
acteurs sont entrés dans le jeu de l’e-commerce :
les agences en ligne qui regroupent les offres des

voyagistes et autres tour-opérateurs (ex : Lastminute) ;
les portails de réservations (ex : Opodo créé par 9

compagnies aériennes européennes ou Orbitz) ;
les comparateurs de prix qui proposent des comparatifs

d’offres ;
les plates-formes des tours-opérateurs qui ont pour but de

regrouper l’ensemble des offres des producteurs à destination
des principaux distributeurs ;
les moteurs de réservations en ligne lancés par les

GDS (Sabre, Amadeus, etc.) ;
etc.
A noter que ces acteurs peuvent s’adresser soit aux

professionnels du secteur du tourisme (BtoB) soit aux clients
finaux (BtoC) soit plus rarement aux deux (exemple de
l’extension des plates-formes réservées aux professionnels :
canal BtoBtoC).
¾ l’infidélité des internautes : seulement 17% des internautes

réservent toujours sur le même site pour l’achat de billets
d’avion. D’où l’importance de la politique de fidélisation.
Les principaux acteurs du tourisme sur Internet
Internautes
Sites des Ouverture Sites des Les portails de

opérateurs* en BtoC agences en ligne réservations
SNCF Extension : Lastminute Orbitz
Accor canal mutli Expedia Opodo…
… vente BtoBtoC …
Comparateurs de prix accès BtoC
Travelocity…
Accès direct aux
bases de données
CETO
Plates-Formes TO Orchestra
MediaWelcome
Regroupement
des offres
GDS
Amadeus
Sabre
Sites des Sites des Sites des …
compagnies Tours chaînes
aériennes Opérateurs hôtelières
Professionnels
du secteur :
(*) TO, Hôtels, Compagnies Agences en ligne,
aériennes
autres distributeurs…
Source : Xerfi/Precepta
5.2. Les agences de vente en ligne Les agences de voyages sur Internet
Le succès Les spécialistes de la vente en ligne de produits touristiques

ne se dément pas continuent d’afficher de très bonnes performances. Ainsi, à
titre d’exemple, le leader de ce secteur, voyages-sncf, a
enregistré, en moyenne, une croissance annuelle de près de
47% de son volume d’affaires entre 2002 et 2007. Ses
concurrents ne sont pas en reste comme en atteste le taux de
croissance annuel moyen du chiffre d’affaires de Go Voyages
(68,7%).
Des axes de croissance diversifiés Face à la multiplication des offres de produits touristiques par
le biais de sites Internet, les leaders du e-tourisme
développent des stratégies différentes. Ainsi, voyages-sncf
s’est lancé dans la vente de billets via la téléphonie mobile.
L’opérateur entend profiter de l’énorme potentiel de clientèle,
52 millions de Français étant titulaires d’un téléphone
portable, et près du tiers se connecte sur l’Internet mobile.
Redéploiement à l’international Parallèlement, le numéro un des agences de voyages en ligne

ne néglige pas pour autant son expansion à l’international.
C’est dans cette optique que voyages-sncf a inauguré le site
tgv-europe.com afin d’élargir son activité de billetterie
ferroviaire aux pays limitrophes. Le redéploiement vers les
vs
marchés étrangers est également la voie suivie par Go
Voyages. Dans un premier temps, le groupe détenu par le
fonds d’investissement du groupe Arnault a en effet décidé de
s’étendre, via son site govolo, vers les pays du bassin
méditerranéen (Espagne, Portugal et Italie). Par la suite, Go
Voyages souhaite se développer vers l’Europe du Nord
(Belgique, Pays-Bas et Irlande).
recentrage A contrario, certains spécialistes de la vente de voyages en

ligne ont préféré se recentrer sur leur cœur de métier. C’est
notamment le cas d’Opodo qui, en cédant le tour-opérateur
Karavel-Promovacances en fin d’année 2007, a choisi de
concentrer ses efforts sur le e-commerce.
Top 5 des agences de voyages en ligne

unités : visiteurs uniques et % de la population internaute active française
Visiteurs uniques (1) Variation
Couverture active (2)
T2 2008 T1 2008 T2 2007/T2 2008
voyages-sncf.com 5 307 000 5 142 000 -5,7% 18,8%
lastminute.com 1 938 000 1 858 000 5,0% 6,9%
Expedia 1 593 000 1 642 000 50,4% 5,6%
Promovacances 1 267 000 1 267 000 -16,9% 4,5%
Opodo 1 093 000 nd 10,2% 3,9%
(1) nombre total d’individus ayant visité le site au moins une fois pour la période concernée. Les individus ayant visité le même site plusieurs fois ne
sont comptabilisés qu’une fois.
(2) nombre de visiteurs uniques d’un site, en pourcentage de la population internaute active pour la période concernée
Source : Médiamétrie/NetRatings
6. Sources d’information
Le suivi statistique du secteur
Multiplicité des sources Le secteur de la distribution touristique (agences de voyages,

d’information Tours Opérateurs) est bien suivi statistiquement. Les sources
proviennent principalement d’organismes officiels comme la
Direction du tourisme.
La Direction du Tourisme La Direction du Tourisme communique un grand nombre

d’informations et d’études sur le marché touristique français et
sur ses évolutions structurelles (fréquentation touristique,
séjours personnels, consommation touristique).
L’INSEE L'Institut National de la Statistique et des Etudes

Economiques propose un indicateur de chiffre d’affaires
sectoriel concernant les agences de voyages. Les dernières
données concernent le premier semestre 2008. Par ailleurs,
par le biais de ses enquêtes annuelles dans les services,
l’INSEE fournit des informations quant au chiffre d’affaires des
agences de voyages et sa répartition suivant la taille des
intervenants du secteur.
Le SNAV Le Syndicat national des agences de voyages fournit des

informations sur l’actualité du secteur.
L’Echo Touristique L’hebdomadaire l’Echo Touristique publie un certain nombre

d’études chiffrées sur l’activité des professionnels du secteur
ainsi qu’un grand nombre d’articles sur les thèmes d’actualité.
Tourmag Ce site Internet est le premier portail pour les professionnels

du tourisme. Il regroupe des articles et des études chiffrées. Il
publie régulièrement le classement des sites Internet les plus
consultés.
Unedic Le site de l’Unedic-Unistatis contient des informations sur la

structure des entreprises par secteur d’activité : effectif salarié
et nombre d’entreprises.
Autres organismes Certaines données issues de cabinets privés (Credoc,

American Express Voyages d’affaires) ont également été
retenues pour illustrer les tendances du marché de la
distribution de produits touristiques.
Des indicateurs Xerfi Pour compléter ces sources officielles et apprécier au mieux
l’évolution de l’activité des entreprises du secteur, l’Institut
Xerfi a créé un indicateur d'activité selon la taille des
entreprises sur la base des comptes publiés d’un échantillon
de sociétés représentatives du secteur. Par ailleurs, l’Institut
Xerfi a réalisé des prévisions économiques et financières sur
l’évolution à court terme du secteur (modèle Mapsis).
Les organismes officiels
Direction du Tourisme Direction du Tourisme

23, place de la Catalogne - 75 685 Paris Cedex 14
Tél. : 01.70.39.93.00 - Fax : 01.70.39.93.42
www.tourisme.gouv.fr
SNAV Syndicat national des agences de voyages

15, Place du Général Catroux - 75 017 Paris
Tél. : 01.44.01.99.90 - Fax : 01.44.01.99.99
www.snav.org
UNAT Union Nationale des Associations de Tourisme

et de Plein Air
8, rue César Franck - 75 015 Paris
Tél. : 01.47.83.21.73 - Fax : 01.45.66.69.90
www.unat.asso.fr
La presse spécialisée
L’Echo Touristique 12/14, rue Médéric - 75 815 Paris Cedex 17

Tél. : 01.56.79.43.00 - Fax. : 01.56.79.43.03
www.lechotouristique.com
Tourmag 31, boulevard Charles Moretti - 13 014 Marseille

Tél. : 04.91.58.88.53 - Fax : 04.91.58.67.38
www.tourmag.com
Le Quotidien du tourisme Editions Larivière

www.quotidiendutourisme.com
Sigles et autres noms des sociétés
Sigle / enseigne Dénomination usuelle

AEVA American Express Voyages d’affaires
COMEVAT Compagnie Méridionale de Voyage et de Tourisme
CWT Carlson Wagonlit Travel
FRAM Fer Route Air Mer
GIE Groupement d’Intérêt Economique
GDS Global Distribution System : système de réservations centralisées
GSA Grande Surface Alimentaire
GSS Grande surface Spécialisée
LVTC Le Voyage Tourisme et Culture
NF Nouvelles Frontières
REDA Randonnée Expedition Découvertes
SETI Société d’expansion Touristique Internationale
SNCF Société Nationale des Chemins de Fer
SOPROTEC Société de Promotion Touristique et Economique
STAFF Société de Tourisme et d’Affrètement
TO Tour Opérateur
TUI Touristik Union International
Source : Xerfi
Les sites des groupes
AFAT Voyages www.afatvoyages.fr
Amadeus www.amadeus.com
American Express www.americanexpress.com
Club Méditerranée www.clubmed.fr
CWT www.carlsonwagonlit.com
Expedia www.expedia.fr
Fram www.fram.fr
Frantour www.frantour.com
Karavel www.karavel.com
Lastminute www.lastminute.fr
Leclerc Voyage www.e-leclerc.com/voyages
Manor www.manor.fr
Marmara www.marmara.fr
Nouvelles Frontières www.nouvelles-frontieres.fr
Opodo www.opodo.fr
Partirpascher www.partirpascher.com
Promovacances www.promovacances.com
Sabre www.sabre-holding.com
Selectour www.selectour.fr
Thomas Cook www.thomascook.fr
TourCom www.tourcom.fr
Transat www.vacancestransat.fr
TUI www.tui.fr
Voyages Carrefour www.voyagescarrefour.com
Voyages Auchan www.voyagesauchan.com
Voyage-Sncf www.voyage-sncf.com
Les salons professionnels
ILTM Salon professionnel du marché du voyage de luxe

8 – 11 décembre 2008
Palais des Festivals, Cannes
www.iltm.net
Salon International Salon International des Voyages et des Loisirs

des Voyages et des Loisirs 19 – 22 mars 2009
Porte de Versailles, Paris, France
www.lemondeaparis.com
Convention Nationale Convention Nationale des Agents de Voyages

des Agents de Voyages 28 – 30 janvier 2009
Biarritz, France
MAP Le Monde à Paris - 1er workshop international des

professionnels du tourisme de groupe et des réceptifs
08 – 09 octobre 2009
Porte de Versailles, Paris, France
www.lemondeaparispro.com
SETT Salon européen des équipements et techniques du tourisme

25 – 27 novembre 2008
Montpellier, France
www.salonsett.com
7. Annexes
7.1. Le cadre de l’étude Le champ statistique du secteur
Note méthodologique : L’INSEE a révisé sa nomenclature d’activité (NAF) au 1er

janvier 2008. Cependant, en raison du délai d’ajustement des entreprises et des
différents organismes statistiques à ce nouveau référentiel, Xerfi a choisi
d’appuyer son analyse sur l’ancienne nomenclature.
NAF 63.3Z Les activités des agences de voyages traditionnelles, des

agences de voyages en ligne et des tours-opérateurs sont
regroupées au sein du code 63.3Z de la Nomenclature
d’activités françaises (NAF) intitulé « Agences de voyages ».
Cette classe comprend les activités de délivrance de titres de

transport et vente de séjours, de vente de voyages organisés
et de circuits sur catalogue et enfin de production de
voyages organisés (tours-opérateurs). Elle inclut également
l'activité des accompagnateurs de groupes et les centrales
de réservation de gîtes ruraux. Enfin, les comités
départementaux et régionaux du tourisme, les services des
offices de tourisme, syndicats d'initiative et organismes
similaires à l'échelle départementale, régionale ou nationale
sont également assimilés à ce code.
Les organismes publics Cependant, cette étude exclut de son champ les activités des
non pris en compte organismes publics ou parapublics (comme les offices de
tourisme ou les comités départementaux de tourisme). Ils ont
en effet pour missions de servir l’intérêt général dans le cadre
d’un service public, ce qui les différencie des entreprises
privées de tourisme. De plus, ces organismes publics ne
déposent pas leurs liasses fiscales aux greffes des tribunaux
de commerce, ce qui rend leur analyse difficile.
Champ statistique sous la NAF rév.1, 2003

Code NAF / Intitulé Codes produits concernés
63.30.11 – Voyages organisés autoproduits
63.30.12 – Commercialisation de séjours ou de titres de
63.30 – Agences de voyages transports
63.30.13 – Services d'information touristique
63.30.14 – Services des guides touristiques
Source : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003
Nouvelle Nomenclature Depuis le 1er janvier 2008, la nouvelle Nomenclature

d’Activités Française d’Activités Française (NAF rév.2, 2008) se substitue à la NAF
rév.1, 2003. Les agences de voyages sont désormais
intégrées au code 79.11Z. Intitulé « Activités des agences de
voyages », celui-ci regroupe les activités des agences
consistant principalement à vendre, en gros ou au détail, des
services de voyage, voyage organisé, transport et
hébergement.
Toutefois, le nouveau code NAF ne prend pas en compte :

¾ les autres services de réservation liés aux voyages (cf.
79.90Z) ;
¾ les réservations pour le transport, les hôtels, les

restaurants, la location de véhicules, les spectacles et les
événements sportifs (cf. 79.90Z) ;
¾ les activités de vente de billets pour les spectacles, les

manifestations sportives et tous les autres événements de
divertissement (cf. 79.90Z)
Champ statistique sous la NAF rév.2, 2008

Code NAF / Intitulé Codes produits concernés
79.11.11 – Services de réservation pour les transports
aériens
79.11.12 – Services de réservation pour les transports
ferroviaires
79.11.13 – Services de réservation pour les transports en
autocars
79.11Z Activités des agences de voyages 79.11.14 – Services de réservation pour la location de
véhicules
79.11.19 – Autres services des agences de voyage pour la
réservation de transports
79.11.21 – Services de réservation pour l'hébergement
79.11.22 – Services de réservation pour les croisières
79.11.23 – Services de réservation pour les voyages à forfait
Source : INSEE, NAF rév.2 – CPF rév.2, Edition 2008
7.1. Le cadre de l’étude Le poids du secteur dans la filière
Une place mineure Les agences de voyages occupent une place extrêmement
modeste au sein des services aux particuliers, notamment en
termes de structures et d’effectifs. En effet, les 4 261 sociétés
spécialisées dans ce secteur représentaient 1,4% des
entreprises totales en 2006. Elles employaient par ailleurs un
peu plus de 3% des effectifs globaux.
Toutefois, leur poids est plus important en ce qui concerne

l’activité. Les agences de voyages ont réalisé un chiffre
d’affaires de 12,6 milliards d’euros en 2006 (11,3% du revenu
total de la filière).
Le poids des agences de voyages au sein des services aux particuliers
Hôtels et restaurants
65,9 MdE
196 871 entreprises
909 631 personnes occupées
Taux de non salariés : 19,3%
Services personnels
10,5 MdE
102 441 entreprises
Services aux particuliers

111,8 MdE
315 611 entreprises
1 296 843 personnes occupées
Services audiovisuels
et agences de presse
22,8 MdE
12 038 entreprises
Agences de voyages
12,6 MdE
4 261 entreprises
Source : INSEE, EAE des services, dernières données disponibles en 2006
7.2. La réglementation Cadre législatif
La règlementation relative aux agences de voyages
Textes Caractéristiques
Ce texte fixe « les conditions d’exercice des activités relatives à l’organisation et la vente de voyages
et de séjours ». La loi introduit une nouveauté par rapport l’ancienne législation de 1975 : la remise en
cause du monopole des ventes de produits touristiques, jusqu’alors détenu par les agences de
voyages. En contrepartie, ces dernières ont obtenu le droit de vendre des locations saisonnières, ainsi
Loi du 13/07/1992
que des résidences à temps partagé. La loi autorise par ailleurs les hôteliers, les gestionnaires
d’activités de loisirs, les transporteurs de voyageurs et les agents immobiliers à vendre des forfaits,
dans la mesure où les prestations complémentaires ou annexes (transports, excursions, visites)
n’excèdent pas 50% de la valeur globale du forfait.
Relative à l’organisation et la vente de voyages et de séjours, cette ordonnance a simplifié les régimes
s’appliquant aux agences de voyages en réduisant leur nombre de 4 à 2 :
¾ la licence pour les commerçants vendant des voyages ;
¾ l’habilitation qui regroupe l’exercice des activités de tourisme à l’occasion d’une activité en rapport
avec le voyage ou le séjour.
Ordonnance
du 24/02/2005 En outre, le texte a modifié la procédure de déclaration des points de vente à la préfecture qui
incombe désormais au titulaire de la licence. Par ailleurs, l’ordonnance précise que la garantie
financière couvre les forfaits touristiques et ceux des services qui ne portent pas uniquement sur le
transport. Ensuite, le classement du matériel de transport classé « tourisme » incombe au titulaire de
la licence et non au préfet. Les conditions d’exercice d’une activité de location saisonnière à usage
touristique sont simplifiées. Enfin, l’ordonnance fixe les conditions de moralité et des sanctions
pénales analogues à celles des professions non dotées d’ordres professionnels.
La règlementation relative au transport aérien et ses conséquences pour les agences

de voyages
A la suite de nombreux crashs ou incidents d’avions, l’Union européenne a décidé de publier la liste
Liste des
noire des compagnies aériennes frappées d’une interdiction d’exploitation dans son espace
compagnies
géographique. Seules les personnes qui voyagent entre deux pays étrangers sont susceptibles de
aériennes
voler sur ces compagnies. Les agences de voyages sont directement concernées par cette liste : elle
interdites dans
indique les compagnies à éviter en dehors du territoire européen. Les agences peuvent donc toujours
l’Union
vendre des billets pour ces compagnies entre deux pays étrangers. Toutefois, dans leur rôle de
Européenne
conseil en voyages, elles ont le devoir moral d'avertir les clients en cas de " compagnie noire ".
Dans un même souci de transparence, le Parlement européen et le Conseil ont adopté en décembre
2005 le règlement 2111 qui concerne l'obligation d'information des passagers sur l'identité du
Obligation de
transporteur aérien dans le cas des vols charters. Il a été confirmé en France par le décret 2007-863
renseignements
du 14 mai 2007. Ce décret prévoit que tout consommateur qui achètera un billet d'avion ou un forfait
vis-à-vis des
touristique sera désormais informé du nom de la compagnie qui le transportera effectivement. Cette
passagers pour
information doit être transmise avant la conclusion du contrat puis être obligatoirement confirmée.
les vols charters
Après la conclusion du contrat, le transporteur ou l'organisme du voyage doit en outre informer le
consommateur de toute éventuelle modification obligatoirement avant l'enregistrement.
La législation en vigueur pour la confiance

7.2. La réglementation
en l’économie numérique
Cette loi vise à encadrer les activités d'e-commerce. Elle s’applique bien évidemment à l’activité de
vente en ligne des agences de voyages.
L'article 14 de la loi définit le commerce électronique comme " l'activité économique par laquelle une
personne propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services ".
Loi pour la Les articles suivants de cette même loi définissent un certain nombre de principes tels que :
confiance en
l’économie ¾ la responsabilité de plein droit des cybermarchands et plus largement des véadistes (art. 15 de la
numérique LCEN) ;
(LCEN) de juin ¾ l'opt-in comme mode de prospection par voie électronique (art. 22, cf. réglementation relative à
2004 l'utilisation des fichiers) ; un accès facile aux données de la société (raison sociale, adresse,
coordonnées, etc. - art. 19) ;
¾ une information claire sur le prix (notamment concernant les éventuels taxes et frais de livraison),
même en l'absence d'offre de contrat (art. 19).
En vertu de cette ordonnance, le courrier électronique peut désormais être un outil légal de conclusion
Ordonnance d’un contrat. Il est néanmoins nécessaire que le destinataire ait accepté l’usage de ce moyen au
du 16/06/2005 préalable. En revanche « les informations destinées à un professionnel peuvent lui être adressées par
courrier électronique, dès lors qu’il a communiqué son adresse électronique ».
La Fédération des Entreprises du Commerce et la Fevad ont créé un label : L@belsite, qui vise à
rassurer les internautes sur le sérieux des sites sur lesquels il est apposé. Il est en effet accordé aux
sites qui respectent des règles (27 au total) fondées sur les grands principes suivants :
L@belsite ¾ réalité et identité du commerçant ;
¾ conformité à la réglementation et à la déontologie de la vente à distance adaptée Internet ;
¾ transparence et protection des données à caractère personnel.
8. Note méthodologique
Traitement statistique et méthodes de prévisions
Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la
même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF).
Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle
est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou
termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation.
Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale :
SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale.
BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des
activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire.
Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des
entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est
une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus
significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services.
Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle
peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le
terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité
économique.
Nomenclatures d’activité
La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de
Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal
consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les
nomenclatures internationales :
CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette
nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ;
Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de
cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990.
Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires »
(secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours
d’année 1994.
Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle
nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un
champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités
économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par
conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que
ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été
amené à effectuer ses propres estimations.
Traitement des données statistiques
Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles
d’Entreprises ou des publications professionnelles.
Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de
Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi :
la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ;
le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes.
La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée.
Le traitement de Xerfi sur ces données est double :
homogénéisation des séries statistiques par redressement ;

calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ;
mise en valeur des cycles économiques ;
dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements
internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels).
Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est
couramment utilisé.
Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés
EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des
mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée
est celle de production en volume.
La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix
CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de
biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice.
FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises.
Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons :
les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ;

des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables.
CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des
ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction
directe des besoins humains individuels.
Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages
résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les
loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation
logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle
n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme
les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées.
La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données
publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans.
MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il
se définit comme suit :
MIA = Facturations - Exportations + Importations
Cependant, cette notion pourtant très pertinente doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un
indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons :
les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations,
FAB pour les exportations) ;
les décalages dans les périodes d’enregistrement ;
les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est
souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques.
TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la
part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national.
Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN

1/(n-1)
TCAM %= ((Xn/X1) -1)*100
où X est la valeur et n le nombre des années
LA METHODE DE LISSAGE
Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors
intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile
centrée.
Méthodes de prévisions sectorielles
Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une
méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes
détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ;
positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ;
étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes :
- analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ;
- analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont
capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais
également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ;
examen du commerce extérieur :
- analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution
probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ;
- analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une
profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture
économique dans les différents pays ;
prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux

substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle.
Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues
des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte.
Principales sources officielles statistiques
EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en
France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de
tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires
envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par :
le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ;

le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des
transports ;
le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ;
le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des
secteurs non-mentionnés ci-dessus.
BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles :

Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des
données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi.
BMS : Bulletin Mensuel de Statistique :

Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix
industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des
différents produits.
Traitement Xerfi des données financières
Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et
financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience
cumulée sur plusieurs centaines de secteurs.
L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro »
par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes
méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de
l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection
d’échantillon, et de traitement de l’information financière.
La disponibilité des comptes des sociétés
Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de
déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport
de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des
comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement
auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées.
Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à
titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un
nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les
dispositions de l’article 293.
L’identification de l’activité des sociétés
Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales
se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal
remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une
connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des
procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de
petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions
majeures.
La constitution des échantillons
Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un
traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de
code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles :
- des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés,
- des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées,
- la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période,
- des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels.
Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions
sectorielles.
Méthode de traitement de l’information sur les sociétés
La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les
problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales.
Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs
construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par
exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité
sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire.
L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les
lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère
essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple :
confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs
d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.)
Le traitement Xerfi des liasses fiscales :

Postes et soldes de gestion Correspondance
Lignes Cerfa
n°30-3398
CHIFFRE D’AFFAIRES NET FL
Ventes de marchandises FC
- Coût des marchandises. -FS-FT
=MARGE COMMERCIALE (*)
+ production vendue FF + FI
+ production stockée FM
+ production immobilisée FN
=PRODUCTION (*)
- Achats de mat. premières et approvisionnements. FU
- Var. stocks de mat. prem. et approv. FV
(= Coût des matières premières et approv.)
=MARGE BRUTE
- Autres achats et charges externes FW
+Autres produits FQ
- Autres charges GE
= VALEUR AJOUTEE CORRIGEE
+ Subventions d’exploitation FO
- Impôts et taxes FX
- Frais de personnel corrigés (1) FY + FZ + HJ
= EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Solde reprises - dotations aux provisions FP - GB - GC - GD
- Dotations aux amortissements GA
EXCEDENT NET D’EXPLOITATION
+ Solde des opérations en commun + GH - GI
+ Produits financiers GP
- Charges financières GU
dont intérêts et charges assimilées GR
(Solde des opérations financières) GV
= RESULTAT COURANT AVANT IMPOT
+ Solde des éléments exceptionnels HD - HH
- Impôt sur les bénéfices HK
RESULTAT NET HN
(*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge
commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production
immobilisée).
(1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être
retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables.
Ratios de gestion
Correspondance
Postes et soldes de gestion
Lignes Cerfa
Rotation des stocks (en jours)
Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R
Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360
Pour tous les autres secteurs
Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360
Crédit Client (en jours)
(Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360
RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA
Crédit fournisseur (en jours)
Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360
RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW)
Le modèle Mapsis
Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels,
baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de Xerfi-
Mapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur :
1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse
concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de
l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de
comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces
pressions.
2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques du
secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions
favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et
de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les
ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant :
l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation
concurrentielle du secteur,
les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et
monétaires, politique budgétaire etc.),
les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification
des fluctuations potentielles.
L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher
par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à
la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication.
Principales pressions concurrentielles

qui déterminent le taux de marge brute
OPERATEURS AMONT
Nouveaux Substituts
entrants
Nouvelles capacités W W W
de production · Exportations
MARGE ·
Comportements · BRUTE
dissidents
V V V V
Importations
INDUSTRIES INTERMEDIAIRES
et/ou DISTRIBUTION
V
MARCHES FINAUX

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Agences de voyages

Novembre 2008 / NGA / CCO

Le tableau de bord économique et financier (source Xerfi)

Fréquentation touristique étrangère Nombre d’établissements du secteur Effectifs du secteur

Principales sociétés du secteur

Performances économiques et financières (*)

La base d’intelligence sur les secteurs

Une source exceptionnelle d’analyses, d’informations et de prévisions :

Complète et mise à jour Exclusive et indépendante

Rigoureuse et cohérente Claire et conviviale

Les fiches Les principaux éléments signalétiques et les indicateurs économiques et

Table des matières

1.1. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________ 13

2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE 20

3. MARGES & RESULTATS (2002-2008) 35

3.1. Eléments de cadrage ____________________________________________________ 36

Le taux de marge économique brute 41

4.1. Structure économique et commerciale _____________________________________ 52

4.8. Les exploitants de résidences de tourisme __________________________________ 87

5. LES STRATEGIES DE DISTRIBUTION DES OPERATEURS 104

5.1. Les réseaux d’agences de voyages _______________________________________ 105

6. SOURCES D’INFORMATION 115

7.1. Le cadre de l’étude _____________________________________________________ 121

8. NOTE METHODOLOGIQUE 126

Tassement de l’activité Sur le marché de la distribution de produits touristiques,

…après de bonnes Le ralentissement de l’activité des voyagistes à l’horizon 2009

Les ventes en ligne, Par ailleurs, la montée en puissance d’Internet dans le e-

Dans le même temps, le mouvement de concentration à

Nicolas Garin, novembre 2008

1.1. Les fondamentaux du secteur La segmentation du marché

Deux grands types La distribution de produits touristiques concerne deux

Le service des agences auprès des entreprises porte

1.1. Les fondamentaux du secteur La distribution de produits touristiques

Quatre grandes La production et la distribution des produits touristiques

La chaîne de valeur « simplifiée » de la distribution de produits touristiques

Fournisseurs Producteurs Distributeurs

La chaîne de valeur Depuis quelques années, la chaîne de valeur de la distribution

Une chaîne de valeur de la distribution de produits touristiques

Transport Tours Agences

1.1. Les fondamentaux du secteur Les tour-opérateurs

Définition Les tour-opérateurs (TO), appelés aussi voyagistes, sont des

2 types de tour- On distingue deux types d’acteurs :

L’activité de tour-opérateurs nécessite dans tous les cas une

Différents modèles Il existe plusieurs modèles de tour-opérateurs qui peuvent être

1.1. Les fondamentaux du secteur Les agences de voyages

Les agences jouent le rôle d'intermédiaire entre les clients et

L’activité des agences de voyages

Tour-opérateur GDS Mise à disposition

Transport Vente de produits

Mise à disposition directe Agences

1.1. Les fondamentaux du secteur Les réseaux de distribution traditionnels

Les différents réseaux de distribution traditionnels

1.1. Les fondamentaux du secteur Les autres réseaux de distribution

Les autres réseaux de distribution de produits touristiques

Autres circuits de distribution

2. Analyse & perspectives

2.1. L’environnement Matrice récapitulative

Les éléments clés de l’activité des agences de voyages en 2008

Hausse du PIB : France (+0,9%) et Monde (+3,0%)

Les autres formes

Les différents réseaux de distribution de produits touristiques

2.1. L’environnement Analyse synthétique

Le tourisme d’affaires, un marché Parallalèlement, le tourisme d’affaires s’est de nouveau avéré