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JESA-403-404-K12
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MANUEL D'EXPLOITATION
TITRE 1
PRESENTATION GENERALE DE
LA STATION
Mars 2014
STATION D’EPURATION DES EAUX USEES DE YOUSSOUFIA
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JESA-403-404-K12
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PRESENTATION GENERALE DE LA STATION
SOMMAIRE
Mars 2014
Présentation station
STATION D’EPURATION DES EAUX REV DATE PAGE
USEES DE YOUSSOUFIA 0 Mars
1
2014
Le présent manuel d’exploitation concerne la station d’épuration des eaux usées de la ville de
Youssoufia.
La station a une capacité de 87 645 équivalents habitants (1 EH = 30 g DBO5/ hab) à l’horizon 2035 ;
elle traite uniquement la pollution carbonée. Le dimensionnement de la STEP est réalisé pour l’horizon
2035.
Le tableau qui suit récapitule les débits et charges de pollution à traiter (non inclus les retours en tête) :
Nominal
Unité
Horizon 2035
P total kg/j 88
Le surplus du débit entre le débit de pointe temps sec et le débit de temps de pluie (soit 300 m3/h) est
refoulé vers le bassin d’orage.
Les effluents bruts arrivent gravitairement au niveau du regard R4 en entrée de station puis alimentent
le poste de relevage construit dans l’enceinte de la station.
Ils sont refoulés vers les prétraitements par trois pompes, dont une en secours installé, de capacité
unitaire 300 m3/h. Les pompes sont munies de variateurs de fréquence afin d’adapter le débit refoulé au
flux des effluents entrants dans le poste de relevage. Le comptage de l’eau brute s’effectue par un
débitmètre électromagnétique installé sur le collecteur de refoulement vers les prétraitements.
A l’arrivée du poste, il est prévu un dégrillage automatique grossier qui permet de protéger les pompes
contre les gros déchets. Les refus de dégrillage sont disposés dans un container avant d’être évacués en
décharge.
Le poste de relevage comprend également une pompe de débit unitaire 300 m3/h qui va relever le
surplus de débit par temps de pluie vers un bassin d’orage. Un débitmètre électromagnétique permet de
comptabiliser le débit refoulé vers ce bassin. Un maillage manuel permet d’utiliser une des pompes qui
refoule vers les prétraitements en cas d’indisponibilité de la pompe vers le bassin d’orage.
En dehors des heures de pointe, l’eau stockée dans le bassin d’orage est restituée gravitairement dans le
poste de relevage.
Le bassin d’orage est équipé de deux hydroéjecteurs assurant le brassage pour éviter les dépôts ainsi
que le nettoyage du fond de l’ouvrage pendant la vidange.
Le by-pass général de la station se fait via un trop-plein installé dans le poste de relevage. Le by-pass
rejoint la conduite de rejet vers l’Oued.
Prétraitements :
Les effluents sont ensuite dirigés vers un prétraitement composé de deux étapes successives :
Les effluents passent par trois dégrilleurs automatiques (entrefer 6 mm) installés en parallèle, dont un
en secours, permettant de retenir les déchets qui pourraient gêner le fonctionnement des ouvrages en
aval.
Les refus de dégrillage sont compactés puis disposés dans une benne avant d’être évacués en décharge.
Une benne est installée en attente à l’extérieur.
Les canaux de dégrillage peuvent être isolés par l’intermédiaire d'un jeu de batardeaux.
Un préleveur automatique d’échantillons est installé à l’aval du dégrillage.
A la sortie des dégrilleurs, un jeu de batardeaux permet d'orienter le flux vers deux
dessableurs/déshuileurs.
Chaque ouvrage de dessablage/déshuilage est équipé d’un aérateur immergé (plus un secours caisse en
commun) faisant remonter les graisses à la surface.
Un pont racleur muni d’une racle de surface récupère ces graisses et les envoie dans une fosse à
graisses.
La fosse à graisses est munie d'un trop-plein siphoïdal, pour évacuer les sous-verses vers le poste de
relevage de tête, et concentrer les graisses avant acheminement par une pompe installée (plus une en
secours en caisse) vers la bâche à boues épaissies pour être traitées ensuite dans le digesteur.
Les sables sont repris au fond des deux ouvrages grâce à deux pompes, une par dessableur (plus un
secours commun en caisse), puis renvoyés vers un classificateur avant d’être stockés dans une benne et
évacués en décharge. Les égouttures du classificateur sont ensuite envoyées vers le poste de relevage
de tête.
Le by-pass de ces deux ouvrages de dessablage-deshuilage est possible via un système de batardeaux.
L’effluent prétraité rejoint un répartiteur assurant une répartition égale entre les deux files de traitement
primaire.
Une bride en attente est prévue sur un troisième compartiment de répartition dans l’éventualité de la
construction d’une troisième file dans le futur.
Ce répartiteur reçoit également les eaux de la bâche eaux sales et les eaux du poste toutes eaux de la
zone de déshydratation.
Un trop plein / by-pass de la filière avale est prévu au niveau de ce répartiteur. Il rejoint le comptage
by-pass de la station.
Chaque départ vers la file avale est muni de vannes à opercule permettant de l’isoler. L’exploitant peut
ainsi faire fonctionner une seule file sur les deux prévues.
Les flottants sont collectées dans une trémie puis rejoignent gravitairement une fosse à flottants.
Chaque file de traitement dispose de sa propre fosse à flottants (commune avec chaque file de
dégazage et de clarification).
Les boues primaires décantées sont extraites par deux pompes, dont une en secours installé, pour être
ensuite transférées la bâche de mélange des boues puis vers l’épaississeur.
L’eau décantée rejoint un répartiteur puis les bassins aérés à boues activées moyenne charge.
L’eau décantée rejoint un répartiteur assurant une répartition égale entre les deux files de traitement
biologique, afin de banaliser les deux files de traitement.
Une bride en attente est prévue sur un troisième compartiment de répartition dans l’éventualité de la
construction d’une troisième file dans le futur.
Ce répartiteur reçoit également les boues recirculées depuis les puits à boues de chaque file.
Chaque départ vers la file avale est muni de vannes murales permettant de l’isoler. L’exploitant peut
ainsi faire fonctionner une seule file sur les deux prévues.
Les bassins aérés sont de type rectangulaire et chicanés afin d’assurer une bonne circulation du flux
dans l’ouvrage et d’éviter les zones mortes.
L’eau arrive dans un premier compartiment qui est la zone de contact. Cette zone est agitée, elle
permet d’assurer un bon mélange entre l’effluent brut et les boues recirculées depuis les clarificateurs.
L’eau rejoint ensuite la zone aérée.
Le plancher de chaque bassin aéré est couvert de raquettes d’aération fines bulles assurant l’aération de
la liqueur mixte.
L’air process est fourni par trois surpresseurs d’air, dont un en secours installé.
Chaque bassin est également équipé de trois agitateurs rapides qui fonctionnent en continu.
Une sonde redox ainsi qu’une sonde d’oxygène dissous sont présentes dans la zone aérée pour mieux
contrôler l'aération. Une sonde MES permet de contrôler la concentration en boues dans chaque bassin.
Pour chaque file, l’effluent du bassin biologique rejoint par surverse un dégazeur adjacent, puis un
répartiteur.
Les flottants des dégazeurs sont purgés manuellement à l’aide d’un vanne. Ils rejoignent la fosse à
flottants de la file correspondante.
L’eau en sortie des dégazeurs de chaque file rejoint un répartiteur commun assurant une répartition
égale entre les deux files de décantation secondaire et une banalisation des deux files de traitement.
Une bride en attente est prévue sur un troisième compartiment de répartition dans l’éventualité de la
construction d’une troisième file dans le futur.
Les boues décantent au fond des clarificateurs puis sont récupérées par un système de raclage de fond
et rejoignent un puits à boues. Afin de fiabiliser la filière, chaque file dispose de son propre puits à
boues.
De là, les boues sont soit recirculées par deux pompes, dont une en secours installé, vers le répartiteur
en amont de la zone de contact des bassins aérés, soit extraites par deux pompes, dont une en secours
installé, pour être envoyées vers la bâche de mélange des boues en amont de l’épaississeur. Il y a donc
quatre pompes d’extraction des boues par file.
Le pont racleur de chaque clarificateur est équipé d’une racle de surface pour les flottants qui sont
collectés dans une trémie puis rejoignent gravitairement une fosse à flottants. Il est prévu une fosse à
flottants par clarificateur. (Cette fosse est commune avec le décanteur primaire et le dégazeur).
Chacune des deux fosses à flottants est équipée d’une pompe submersible (+ une pompe en secours
caisse commune) avec un refoulement vers la bâche à boues épaissies. Pour sécuriser l’exploitation,
chaque fosse est munie d’un trop plein siphoïdal vers la bâche des eaux sales.
L’eau clarifiée issue des deux files est transférée par une conduite vers le traitement tertiaire. Un
débitmètre électromagnétique permet de comptabiliser le débit d’eau clarifiée.
Un préleveur automatique d’échantillons est installé à l’aval du filtre à disque.
La première étape du traitement tertiaire est la filtration mécanique sur filtre à disques. La filtration
permet de retenir les MES, et d’obtenir un faible abattement de la DBO5 et de la DCO.
Le canal d’alimentation du filtre est muni d’un trop plein / by-pass du tertiaire.
L’eau est filtrée à travers la toile filtrante dans les segments de filtration, opération pendant laquelle les
substances solides sont retenues en surface. Le filtrat s’écoule dans le tube central, rejoint le puits
d’accès, puis le déversoir de sortie.
Le filtre à disques tourne lentement (1 tour/minute) et les substances solides qui se sont déposées sont
éliminées par l’intermédiaire des dispositifs d’aspiration par des pompes submersibles permettant
chacune le nettoyage de plusieurs disques. Chaque cycle dure jusqu’à ce que le filtre ait exécuté au
moins un tour.
La filtration n’est pas interrompue pendant le nettoyage. Les substances solides qui se sont déposées au
fond de la cuve sont évacuées par deux pompes submersibles fonctionnant sur horloge.
Le refoulement de ces pompes rejoint la bâche des eaux sales du traitement tertiaire.
L’eau filtrée rejoint une bâche tampon comprenant deux pompes de relevage, dont une en secours
installé, vers les quatre filtres à CAG, ouverts, en béton.
Cette bâche sert de réserve tampon et permet de limiter le débit de pointe traité sur les filtres CAG.
Il est prévu un trop-plein / by-pass de la bâche tampon vers le canal de comptage by-pass de la station.
Une vanne murale placée dans la bâche tampon permet de by-passer la filtration sur CAG et
d’alimenter directement la bâche de contact de désinfection.
La filtration sur CAG permet d’affiner le traitement (par adsorption de la DCO sur le CAG). Le canal
d’alimentation des filtres est muni d’un trop plein de sécurité.
Les filtres sont équipés de vannes à commande pneumatique pour l’alimentation, le lavage, l’air de
détassage et la purge du matelas d’air.
Le niveau d’eau dans chaque filtre est régulé par une vanne papillon avec positionneur intelligent,
installée sur la sortie d’eau filtrée.
L’eau filtrée des quatre filtres est collectée par une conduite sur laquelle est installé un débitmètre
électromagnétique pour la comptabilisation du débit.
Un piquage sur cette conduite permet d’alimenter une bâche d’eau filtrée qui forme une réserve d’eau
de lavage pour les filtres.
Dans la réserve d’eau de lavage, deux pompes submersibles (dont une en secours installé) permettent
de laver les filtres.
Deux surpresseurs d’air (dont un en secours installé) fournissent l’air de détassage.
L’eau désinfectée est acheminée gravitairement vers le poste de pompage de l’OCP situé dans
l’enceinte de la station (hors présent marché).
Les différents by-pass et trop plein des ouvrages de la file eau sont comptabilisés par un canal venturi
avant de rejoindre la conduite de rejet vers l’Oued.
Une liaison provisoire est prévue entre le bassin de contact et le départ vers l’exutoire dans l’attente de
la réalisation du poste de pompage de l’OCP.
Epaississeur :
Les boues extraites des décanteurs primaires et des puits à boues des clarificateurs sont envoyées dans
une bâche de mélange des boues puis dans un épaississeur hersé.
Deux pompes à rotor (dont une en secours installé) vont transférer les boues épaissies vers une bâche
tampon agitée qui permet de lisser le débit et d’alimenter le digesteur avec un flux régulier et constant.
La bâche à boues épaissies reçoit également les graisses et les flottants de la filière eau.
Digesteur :
Un dilacérateur est prévu en amont du digesteur afin d’éliminer les filasses éventuellement présentent
dans les boues avant leur entrée dans cet ouvrage.
Deux pompes à rotor (dont une en secours installé) vont transférer les boues épaissies vers le digesteur.
Un débitmètre permet de contrôler le débit des boues vers le digesteur.
L’étape de digestion anaérobie mésophile consiste à digérer les boues à une température de 37°C. Elle
se traduit par la réduction de la teneur en matières organiques volatiles au sein du digesteur. Il est
prévu un temps de séjour de 20 jours minimum pour assurer une bonne dégradation des MV ainsi
qu’une bonne stabilisation des boues.
Les calories pour réchauffer les boues sont apportées par un échangeur thermique : échange boues / eau
chaude. Les besoins en eau chaude sont assurés par récupération thermique sur l’unité de cogénération
ou par la chaudière.
Déshydratation mécanique :
Les boues digérées rejoignent gravitairement une bâche tampon agitée permettant de stocker les boues
lors de l’arrêt de l’atelier de déshydratation (pendant le week-end).
Il est prévu un agitateur en secours caisse commun avec la bâche à boues épaissies.
Les centrifugeuses sont alimentées par trois pompes à rotor excentré (une par file + une en secours
commun). Un débitmètre électromagnétique est installé à l’alimentation de chaque centrifugeuse.
L’atelier est composé de deux centrifugeuses qui ont pour rôle d’augmenter la siccité de ces boues à
22%. Le temps maxi de fonctionnement de cet atelier est de 5j/7 et 8h/j.
Un préparateur automatique de polymère est prévu pour la déshydratation, ainsi que trois pompes
doseuses (une par file + une en secours commun).
En sortie des centrifugeuses, les boues déshydratées sont refoulées par des pompes gaveuses (une par
file) vers la serre de séchage solaire. Deux pompes doseuses permettent également l’injection de
polymère en aval des pompes gaveuses vers le séchage solaire (rôle de lubrification de la conduite de
refoulement).
Serre de séchage :
La serre de séchage a l’avantage de réduire très fortement le volume des boues à évacuer, la siccité
attendue est de l’ordre de 70%. La gestion du retournement des boues est automatisée, ainsi que la
gestion du brassage et d’extraction d’air de la serre en fonction des conditions climatiques
(température, hygrométrie).
Les boues séchées sont évacuées régulièrement, au fur et à mesure de leur production. Un chargeur et
un camion benne peuvent rentrer sous serre lors de l’opération de chargement.
Valorisation du biogaz :
Pour la valorisation du biogaz produit dans le digesteur, il est prévu deux systèmes :
une chaudière bi-combustible biogaz / fuel, qui permet de fournir l’eau chaude pour réchauffer
les boues circulant dans l’échangeur.
En attendant d’être valorisé, le biogaz issu du digesteur est collecté dans un gazomètre, équipé deux
ventilateurs de maintien de pression, qui permet le stockage tampon du biogaz. Une torchère permet de
brûler le biogaz excédentaire.
Les principales sources d’air vicié sont confinées (équipements capotés, ouvrages couverts).
une pour l’air vicié des prétraitements : il s’agit d’un filtre à CAG
une pour l’air vicié du traitement des boues : il s’agir d’un bio-filtre.
Pour chaque installation, l’air vicié est aspiré par un réseau de gaines de ventilation connecté à deux
ventilateurs, dont un en secours, refoulant l’air vicié vers les filtres.
Les eaux issues du lavage des filtres à CAG sont envoyées dans une bâche d’eaux sales qui permet de
les stocker pour les renvoyer ensuite, grâce à deux pompes submersibles (dont une en secours installé)
dans le répartiteur de tête.
Le refoulement des pompes des filtres à disques et le trop plein des fosses à flottants sont également
collectés dans cette bâche d’eaux sales, qui joue le rôle d’un poste toutes eaux.
Nombre de pompes : 1
Débit unitaire des pompes : 300 m3/h à 12,30 m de HMT
2.3 PRETRAITEMENTS
Nombre d’ouvrages : 1
Nombre de compartiment de répartition : 3
Longueur du seuil : 0,8 m
Nombre d’ouvrages : 2
Nombre d’ouvrages : 1
Nombre de compartiment de répartition : 3
Longueur du seuil : 2,8 m
2.5.3 Dégazeurs
Nombre d’ouvrages : 2
Nombre d’ouvrages : 1
Nombre de compartiment de répartition : 3
Longueur du seuil : 1,5 m
2.6.2 Clarificateurs
Nombre d’ouvrages : 2
Dimensions : diamètre total : 19,5 m
: diamètre au miroir : 18,9 m
h eau droite cylindrique : 2,9 m
h totale au 2/3 du rayon : 3,3 m
Equipement : pont racleur radial à entraînement
périphérique
Nombre d’ouvrages : 2
Dimensions : diamètre : 1,5 m
h eau :1m
Equipements : 1 pompe submersible par puits + 1
secours magasin (10 m3/h unitaire)
Nombre d’ouvrages : 2
Dimensions : diamètre : 3,5 m
h eau : 3,8 m
Equipements dédiés à la recirculation : 1 +1 pompes submersibles par puits
à boues (300 m3/h unitaire à 5,7m)
avec variateur de fréquence
Equipements dédiés à l’extraction : 1 +1 pompes submersibles par puits
à boues (8,4 m3/h unitaire à 5,3m)
Nombre d’ouvrages : 1
Dimensions : longueur : 4,08 m
largeur : 2,6 m
h droite eau : 1,58 m
h totale eau : 3,18 m
Equipement : 12 disques de filtration de diamètre
2,1 m avec entraînement du filtre
(surface filtrante totale 60 m2)
4 ensembles de nettoyage des filtres
avec pompes et barres d’aspiration
2 pompes de sédiments de fond et
vidange
Nombre d’ouvrages : 1
Dimensions : 12,14 m x 7,1 m
h eau : 2,8 m
volume : 240 m3
Equipements : 1 + 1 pompes submersibles (360
m3/h unitaire à 13,5m) avec
variateur de fréquence
2.7.3.1 Média
2.7.3.2 Filtres
Nombre de filtres : 4
Type : béton - gravitaire - à faible hauteur
d’eau
Dimensions : longueur : 6,94 m
largeur : 2,18 m
surface unitaire : 15,13 m²
Capacité unitaire : 10 m3
diamètre 1,9m – ht virole 3,65 m
Nombre de pompes doseuses : 1 + 1 en secours
Débit unitaire des pompes : 9 l/h – 10 bars
2.7.3.6 Polymère
2.10.1 Bâche de récupération des eaux sales de lavage des filtres CAG
Volume : 159 m3
Dimensions : longueur : 12,14 m
largeur : 6,56 m
h eau :2m
2.11.2 Epaississeur
Volume : 85 m3
Dimensions : 5 m x 3,8 m
hauteur de boues : 4,5 m
Equipements : 1 agitateur
: 1 broyeur – dilacérateur sur la
conduite d’alimentation du
digesteur – 4 m3/h unitaire
2.11.6 Digesteur
Volume : 216 m3
Dimensions : 9,6 m x 5 m
hauteur de boues : 4,5 m
Equipements : 1 agitateur
2.11.11 Centrifugeuses
2.11.12 Polymère
Nombre : 1
Surface : 1 178 m2
Dimensions : 92 m x 12,8 m
Siccité des boues : 70%
Equipement : système de climatisation et de
contrôle central automatique
: 1 sanglier électrique
: 1 chargeur à boues
: 2 bennes à boues et 1 camion de
reprise des bennes
Nombre : 1
Volume : 340 m3
Pression max : 25 mbar
Diamètre à l’ancrage : 8,15 m
Grand diamètre : 9,1 m
2.12.3 Co-génération
2.13 DIVERS
Nombre : 1 + 1 compresseurs
Débit : 21,6 m3/h à 10 bars
Nombre : 2 + 1 pompes
Débit poste : 40 m3/h à 4 bars
Type : Biofiltre
Débit : 32 000 m3/h
Dimension du filtre en béton : 8,45 m x 8,45 m
Volume média : 92,3 m3
Equipements : 1 + 1 ventilateur (32 000 m3/h
unitaire)
3. MODE DE FONCTIONNEMENT
3.1 PREAMBULE
FILE EAU
FILE BOUES
UTILITES
3.2 GENERALITES
Il est prévu pour chaque équipement ou pour un ensemble d’équipements ayant la même fonction sur
un poste (par exemple pompes eau brute, dégrilleurs, etc…), un coffret de commande locale installé à
proximité et comprenant :
- 1 arrêt d’urgence général,
Seuls sont mentionnés dans cette notice, les coffrets fournis par le fournisseur de l’équipement décrit
(faisant partie d’un package).
3.2.1 Supervision
Pour chaque ouvrage de traitement, l’activation des automatismes de fonctionnement se fait depuis la
supervision : 1- En service / 0- Hors service.
Pour les équipements installés, le choix de ceux qui sont en service se fait depuis la supervision : 1- En
service / 0- Hors service.
Les signalisations des instruments de mesure sont toutes reportées à la supervision, sauf cas particuliers
mentionnés dans la présente notice.
De plus, tous les paramètres tels que seuils de mesure, temporisations ou consignes seront accessibles à
partir du poste de supervision sous forme de tableaux de valeurs. L’ensemble des temporisations sont
paramétrables en supervision.
3.2.2 Défauts
3.2.2.1 Vannes
Les différents défauts à prendre en compte pour les vannes sont les suivants :
Discordance lors du mouvement (position non atteinte au bout de X secondes). La
temporisation de discordance X est paramétrable pour chaque équipement au niveau de la
Supervision,
Discordance lorsque 2 contacts fins de course apparaissent en même temps (problème de
logique),
Perte de position au repos,
Défaut disjoncteur.
3.2.2.2 Moteurs
Les différents défauts à prendre en compte pour les moteurs sont les suivants :
Discordance lors de la marche (retour de marche non reçu au bout de X secondes). La
temporisation de discordance est paramétrable pour chaque équipement au niveau de la
Supervision,
Défaut thermique,
Défaut disjoncteur.
3.2.2.3 Sécurités
Pour éviter tout redémarrage intempestif, lorsqu’un élément de sécurité tel qu’un arrêt d’urgence, un
contacteur d’ouverture d’un capotage, etc., est enclenché, l’opérateur devra effectuer un acquittement
manuel en local pour que le moteur concerné redémarre.
3.2.2.4 Permutations
Pour les postes avec équipement de secours installé (cas 1 + 1 pompe), il n’y a pas d’équipement de
secours attribué. Une permutation automatique des équipements avec secours est réalisée sur le temps
de fonctionnement. Cela signifie qu’après un arrêt, l’équipement qui a le temps de fonctionnement le
plus court est démarré et l’autre équipement devient l’équipement de secours.
Pour les postes avec équipement de secours installé (cas 2 + 1 pompe), le secours est attribué par choix
opérateur.
N° PID : GLS-01-PRC-PID-001
Les effluents bruts arrivent par une conduite gravitaire DN 600 dans le poste de relevage
en tête de station, équipé en entrée d’un dégrilleur automatique grossier 01-ER-BS-001.
Une détection de niveau très haut 01-ER-LSHH-202 dans le regard R4 d’arrivée des eaux
usées permet de détecter un colmatage éventuel du dégrilleur grossier et envoie une
alarme en supervision.
N° PID : GLS-01-PRC-PID-001
Le fonctionnement des pompes est asservi au niveau d’eau dans le poste. Les pompes 01-
ER-P-001a/b/c démarrent en cascade, avec permutation cyclique de la première à chaque
séquence de démarrage incluant la pompe de secours.
Pour le fonctionnement des pompes avec variateur de fréquence, il faut prévoir dans l’API :
- Une phase de démarrage des pompes à 50 Hz (durée 30 sec à 1 min), pour
évacuer les matières qui ont pu décanter sous la pompe, dans la volute et dans
la tuyauterie de refoulement.
- Une phase d’arrêt de la pompe à 50 Hz (durée 30 sec à 1 min), pour nettoyer la
volute de la pompe.
Les seuils suivants sont traités sur la mesure de niveau de la sonde 01-ER-LE-201 :
Niveau intermédiaire 1 +
temporisation :
augmentation de la
fréquence de la pompe à
50 Hz
Niveau intermédiaire 2 +
temporisation :
augmentation de la
fréquence de la 2 ème
pompe à 50 Hz
En cas de défaut d’une pompe de relevage vers prétraitement 01-ER-P-001, une alarme est
générée et la pompe de secours installé est démarrée.
En cas de défaut de la pompe de relevage vers bassin d’orage 01-ER-P-002, une alarme est
générée. Un maillage manuel permet d’utiliser la pompe 01-ER-P-001c en secours de la
pompe 01-ER-P-002 en cas de défaillance de celle-ci. Un commutateur en supervision
permet donc d’attribuer la pompe 01-ER-P-001c au relevage des eaux vers le bassin
d’orage, dans ce cas, la pompe 01-ER-P-001c démarre et s’arrête selon le même
fonctionnement que la pompe 01-ER-P-002.
En cas de défaut de la mesure de débit 03-ER-FIT-401, une alarme est générée et le débit
relevé peut-être estimée en fonction des courbes fréquence-débit des pompes 01-ER-P-001.
N° PID : GLS-01-PRC-PID-001
Le bassin d’orage est rempli par le surplus de débit arrivant à la station. Une fois plein, sa
vidange n’est autorisée que dans une plage horaire définie dans la supervision. Le bassin
est équipé de :
- un débitmètre électromagnétique 02-ER-FE-401 sur la conduite d’alimentation,
- deux hydro-éjecteurs 02-ER-HE-001a/b pour le brassage et le nettoyage,
Chaque hydroéjecteur est équipé d’une protection thermique type interrupteur
bilame + d’une sonde détection d’humidité
- une vanne de vidange 02-ER-AV-801 à commande par actionneur pneumatique
double effet, munie de 2 contacts fins de courses 02-ER-ZSL/ZSH-801
- quatre poires de niveau 02-ER-LS..-201 :
Les hydroéjecteurs redémarrent après une temporisation lorsque les niveaux 02-ER-LSLL-
201 et LSL-201 sont recouverts.
En cas de détection pression basse réseau air comprimé 02-AC-PSLL-001, une alarme est
générée en supervision.
N° PID : GLS-03-PRC-PID-001
L’eau brute refoulée depuis le poste de relevage arrive dans le poste de dégrillage fin,
équipé de :
- Un convoyeur à vis sans âme 03-DE-FS-001 avec compactage, pour les déchets
retenus par les dégrilleurs.
Deux modes de fonctionnement sont prévus pour les dégrilleurs. Le choix du mode est
effectué depuis la supervision :
2. Marche sur niveau d’eau amont : la détection du niveau haut par la poire 03-ER-
LSH-201 met en marche les dégrilleurs en service. Les dégrilleurs s’arrêtent lorsque
le niveau haut est découvert, et après la fin d’une temporisation.
Pour éviter le débordement en amont des dégrilleurs, la détection d’un niveau très haut
dans le canal par la poire 03-ER-LSHH-201 :
La marche des dégrilleurs 03-DE-FS-001 est arrêtée s’il y a détection d’un défaut de la vis
de convoyage des refus 03-DE-FS-001, générant une alarme. Dans ce cas, les pompes 01-
ER-P-001 sont arrêtées, la pompe de relevage 01-ER-P-002 permet de relever et stocker les
eaux dans le bassin d’orage jusqu’au retour à la normale. (Lorsque le bassin d’orage est
plein, les eaux brutes sont évacuées vers le by-pass par passage en trop plein au niveau du
poste de relèvement).
La vis convoyeuse 03-DE-FS-001 marche en continu sur retour de marche des dégrilleurs.
Elle s’arrête après l’arrêt complet des dégrilleurs, et à la fin d’une temporisation.
Une rampe d’eau industrielle avec électrovanne 03-EI-AV-801 permet le lavage de la vis
afin de limiter les risques de bourrage. L’électrovanne NF fonctionne sur retour de marche
de la vis.
N° PID : GLS-03-PRC-PID-002
Les eaux dégrillées alimentent deux dessableurs-dégraisseurs qui peuvent être isolés
chacun par un batardeau. Il est également possible de by-passer les 2 dessableurs par un
canal commun isolé par un batardeau.
Les graisses et les huiles sont mises en suspension par une aération continue assurée par
un aéroflottateur immergé 03-ER-EM-011a/b. Elles sont raclées en surface par un pont à
entrainement central 03-ER-SB-011a/b, vers une trémie d’évacuation dans une fosse à
graisses commune.
Les sables décantent au fond de l’ouvrage et sont extraits par une pompe 03-SA-P-011a/b,
vers le classificateur 03-SA-FS-031 qui comporte une vis permettant d’égoutter le sable
pour l’évacuer dans une benne.
En cas de détection pression basse réseau air comprimé 03-AC-PSLL-001, une alarme est
générée en supervision.
En cas de détection pression basse réseau eau industrielle 03-EI-PSLL-001, une alarme est
générée en supervision.
En cas de défaut sur le classificateur, les pompes d’extraction des sables s’arrêtent. Dans
ce cas, une vidange périodique des dessableurs doit être réalisée par camion hydrocureur
en se raccordant sur l’un des piquages avec raccord rapide présent sur chaque conduite de
reprise des sables.
Sur détection gaz 03 AV AIT 311 située à proximité d’une trappe sur dessableur, une
alarme sonore et visuelle local est déclenchée et une alarme est générée en supervision.
N° PID : GLS-03-PRC-PID-002
Les graisses sont collectées dans une fosse où elles sont stockées et pré-épaissies par
évacuation de l’eau interstitielle via un trop plein siphoïdal.
Elles sont envoyées par la pompe 03-FL-P-021 vers la bâche de stockage des boues
épaissies. Si le niveau haut et très haut est atteint dans la bâche à boues épaissies 12-BO-
LSHH-201 et 12-BO-LSH-201, le fonctionnement de la pompe est interdit.
La pompe de reprise des graisses est équipée d’une protection thermique moteur de type
sonde PTC.
En cas de détection niveau très haut bâche 03-FL-LT-221/HH et si après une durée
temporisée paramétrable en supervision, le niveau très haut est toujours actif, les pompes
d’alimentation eau brute 01-ER-P-001a/b/c sont arrêtées.
La fosse est équipée d’une sonde de mesure de niveau 03 FL LE 221, sur laquelle les seuils
suivants sont crées :
Une injection d’eau au refoulement des graisses par ouverture en cadence durée de
l’électrovanne 03 EI AV 821 au démarrage et à l’arrêt de la pompe permet de rincer la
canalisation pour assurer un décolmatage préventif de celle-ci.
Une injection d’air comprimé dans le fond de la bâche à graisses par ouverture de
l’électrovanne 03 AC AV 821 permet de remettre en suspension les éventuels dépôts avant
le démarrage de la pompe d’extraction.
N° PID : GLS-04-PRC-PID-001
L’effluent est admis dans un répartiteur où s’effectue le retour en tête depuis les postes
toutes eaux.
Le répartiteur permet une équirépartition du flux sur les deux files de traitement
biologique. Chaque file est isolable par une vanne.
Chaque pont racleur 04 ER SB 001a/b est équipé d’une racle de surface pour les flottants
et une racle de fond pour les boues. Le pont racleur est à fonctionnement continu. Un arrêt
d'urgence type "coup de poing" est installé à proximité de chaque ouvrage.
Un coffret de commande locale 04-**-LC-001a/b fourni avec chaque pont racleur (package
fournisseur) permet le fonctionnement du pont (coffret avec marche/arrêt/arrêt d’urgence,
limiteur de couple, chasse-pierre et fins de course). Pour chaque pont racleur, ce coffret est
situé sur le pont.
Les flottants sont collectées dans une trémie puis rejoignent gravitairement la fosse à
flottants (1 fosse par file de traitement).
Les boues primaires décantées sont extraites par pompage (1 pompe par ouvrage) 06 BO P
001 a/b pour être transférées vers l’épaississeur. Ces pompes fonctionnent en cadence /
durée sur temporisations définies dans l’API et le fonctionnement des pompes est décalé
dans le temps. Le fonctionnement des pompes est autorisé uniquement s’il n’y a pas de
détection niveau haut dans la bâche de mélange des boues et dans l’épaississeur statique
10-BO-LSHH-201 et 10-BO-LSHH-202.
Chaque pompe est munie d’une protection anti marche à sec 06 BO TSH 101 a/b qui
arrête la pompe en cas de détection. Une protection contre la surpression est également
installée au refoulement de chaque pompe 06 BO PSH 001a/b. Sur détection pression
haute au refoulement de la pompe, la pompe est arrêtée.
En cas de dysfonctionnement d’une des 2 pompes d’extraction des boues primaires, il est
possible de passer en fonctionnement manuel via le commutateur local. Une vanne
manuelle de connexion est prévue entre les aspirations depuis les ouvrages. La pompe
restant en service peut extraire les boues dans le premier ouvrage, puis dans le 2 ème, en
manipulant les vannes à l’aspiration.
L’eau décantée rejoint gravitairement les bassins aérés à boues activées moyenne charge.
Chaque bassin peut être by-passé par un jeu de vannes murales manuelles, ces vannes
sont munies de fins de course 06-ER-ZSH/ZSL-833a/b. La position des vannes (ouverte ou
fermée) est remontée en supervision.
A l’entrée de chaque bassin, l’eau arrive dans une zone de contact équipée d’agitateurs
dans laquelle arrive également la recirculation des boues
Le plancher de chaque bassin aéré est couvert de raquettes d’aération fines bulles assurant
l’aération ainsi que la mise en suspension de la boue. Chaque bassin est également équipé
de trois agitateurs rapides qui fonctionnent en continu, et qui permettent la circulation de
la liqueur mixte dans le bassin. Un arrêt d'urgence type "coup de poing" est installé sur la
passerelle.
Une sonde de mesure redox et une sonde d’oxygène dissous sont installées dans chaque
bassin afin d’asservir le fonctionnement des surpresseurs en fonction de ces paramètres.
Une sonde de mesure des MES est également installée sur chacune des 2 files.
Les bassins biologiques sont équipés des équipements et instruments listés ci-dessous :
- Fins de course vannes murales 06-ER-ZSH/ZSL-833a/b
- Agitateurs zone de contact 06-ER-EM-031a/b et 06-ER-EM-032a/b
- Agitateurs bassins aérés 06-ER-EM-033a/b, 06-ER-EM-034a/b et 06-ER-EM-
035a/b
- Mesure d’oxygène bassins biologiques 06-ER-AT-333a/b
- Mesure potentiel redox bassins biologiques 06-ER-AT-332a/b
- Mesure de la teneur en MES bassins biologiques 06-ER-AT 331a/b
- Surpresseurs air process 06-AS-AB-021a/b/c avec chacun un ventilateur de
refroidissement du capot
3.3.8.1 Agitation
Les agitateurs submersibles sont équipés d’une protection thermique moteur de type sonde
PTC et d’une sonde détection d’humidité.
Les bassins d'aération sont alimentés en air par un réseau de diffuseurs d'air associé à 3
surpresseurs (2 + 1 en secours installé) : un surpresseur est attribué à un bassin et le
3ème surpresseur est en secours commun à l’un ou l’autre des surpresseurs.
Les capots des surpresseurs sont ventilés chacun par un ventilateur d’extraction d’air
installé sur le capot de chaque surpresseur.
Le mode d’asservissement des surpresseurs air process est défini par l’opérateur grâce à
un commutateur quatre positions.
Mode asservi à la combinaison des mesures de redox et d’oxygène (= mode utilisé par
défaut)
Si la mesure de Redox est en défaut (=mesure hors gamme), la gestion de l’aération bascule
automatiquement en mode repli "régulation sur la mesure oxygène" (Le retour au mode
régulation se fait après disparition du défaut, acquittement et demande opérateur).
Sur détection du seuil température trop haute, arrêt des surpresseurs les uns après les
autres en décalage d’un temps paramétrable et envoi d’une alarme en supervision.
3.3.9 Dégazeurs
N° PID : GLS-06-PRC-PID-001
3.3.10 Clarificateurs
N° PID : GLS-07-PRC-PID-001
Une mesure de la hauteur du voile de boues 07-ER-LT-201a/b est prévue sur chaque
ouvrage.
Chaque clarificateur est équipé d’une sonde de détection du voile de boue 07-ER-LT-
201a/b, qui est enregistrée en continu et affichée en supervision. Sur détection niveau
haut voile de boues 07-ER-LT-201/H, une alarme est générée et forçage de l’extraction des
boues en continu jusqu’à perte du seuil d’alarme. L’extraction des boues est décrite au §
3.3.12.2.
Le coffret de commande locale 07-**-ER-001 fourni avec les ponts racleur (package
fournisseur) permet le fonctionnement des ponts (coffret avec marche/arrêt/arrêt
d’urgence, limiteur de couple, chasse-pierre et fins de course). Pour chaque pont racleur,
ce coffret est situé sur le pont.
N° PID : GLS-07-PRC-PID-001
Pour chaque file, les flottants du décanteur primaire, du clarificateur et du dégazeur sont
dirigés vers une fosse à flottant commune.
Chaque fosse est équipée d’une pompe submersible 05-FL-P-001a/b asservie à trois
détecteurs de niveau (05-FL-LSL-201a/b et 05-FL-LSH-201a/b et 05-FL-LSHH-201a/b) qui
refoule vers la bâche à boues épaissies. En cas de détection niveau haut ou très haut
bâche à boues épaissies (12-BO-LSHH-201 ou 12-BO-LSH-201), le fonctionnement de(s)
pompe(s) 05-FL-P-001a/b est interdit.
La pompe d’extraction des flottants démarre sur niveau haut 05-FL-LSH-201a/b et s’arrête
sur niveau bas 05-FL-LSL-201a/b.
La vanne d’injection d’eau industrielle 05-AC-AV-801a/b s’ouvre pendant une durée
temporisée puis se ferme avant démarrage de la pompe de reprise pour remise en
suspension de la bâche à flottants.
Sur détection 05-FL-LSHH-201a/b, une alarme débordement poste à flottants est envoyée
en supervision.
Les pompes de reprise des flottants sont équipées d’une protection thermique moteur de
type interrupteur bilame.
En cas de défaut de la pompe, une alarme est générée et la pompe de secours en magasin
doit être installée.
En cas de défaut d’une mesure de débit 06-BO-FIT-431a/b, une alarme est générée et la
pompe correspondante est mise en fonctionnement à une fréquence de débit fixe
paramétrable et la recirculation fonctionne dans ce cas en cadence-durée.
En cas de défaut de la mesure de débit d’entrée 03-ER-FIT-401, une alarme est générée et
la recirculation fonctionne en cadence durée avec une fréquence fixe paramétrable.
En cas de défaut d’une pompe, une alarme est générée et la pompe de secours installé est
démarrée.
L’extraction des boues est réalisée par 1 + 1 pompe en secours 08-BO-P-003a/b et 08-BO-
P-004a/b.
L’extraction est réalisée en cadence durée selon une grille horaire 24 valeurs avec temps de
marche/arrêt des pompes paramétrable pour chaque grille.
L’extraction des boues s’arrête sur niveau haut bâche de mélange des boues 10-BO-LSHH-
201.
L’extraction des boues fonctionne en continu sur détection niveau haut voile de boues du
clarificateur, cf § 3.3.10.
Le débit total de boues extraites vers le traitement des boues est mesuré par le débitmètre
10-BO-FIT-402 situé à proximité de l’épaississeur.
En cas de défaut sur une pompe d’extraction, une alarme est générée et la pompe en
secours installé est démarrée.
N° PID : GLS-07-PRC-PID-001
Les eaux clarifiées sont dirigées par une conduite vers le traitement tertiaire, munie d'un
débitmètre électromagnétique 17-ER-FIT-401 dont les indications (débit – volume) sont
reportées en supervision. Un préleveur réfrigéré 09-ER-MI-001 (situé dans la bâche amont
filtration tertiaire) est également présent afin de contrôler la qualité de l’eau clarifiée. Le
préleveur est asservi au débit d’eaux clarifiées 17-ER-FIT-401, l’API envoi des impulsions
au préleveur.
N° PID : GLS-09-PRC-PID-001
L’eau clarifiée alimente un filtre à disques. Un trop plein by-pass est prévu en amont de ce
filtre.
L’eau est filtrée à travers la toile filtrante dans les segments de filtration (2), opération
pendant laquelle les substances solides sont retenues en surface. Le filtrat s’écoule dans le
tube central (3), rejoint le puits d’accès (4), puis le déversoir de sortie (5).
En cas de faible encrassement, le nettoyage est déclenché en fonction du temps (en règle
générale toutes les 2 heures).
Le filtre à disques tourne lentement (1 tour/minute) et les substances solides qui se sont
déposées sont éliminées par l’intermédiaire des dispositifs d’aspiration par quatre pompes
submersibles (7) (09-ER-P-002a/b/c/d) permettant chacune le nettoyage de deux disques.
Chaque cycle doit durer jusqu’à ce que le filtre ait exécuté au moins un tour (prescription
en règle générale : 70 secondes). Ainsi, le processus de nettoyage complet dure 140
secondes.
La filtration n’est pas interrompue pendant le nettoyage. Les substances solides qui se sont
déposées au fond de la cuve sont évacuées par deux pompes submersibles (10) 09-ER-P-
001a/b fonctionnant sur horloge (prescription en règle générale : toutes les 2 heures
pendant 30 secondes).
L’armoire de commande du filtre est à réaliser par le lot Electricité sur la base de l’analyse
fonctionnelle qui est fournie en annexe à ce document.
N° PID : GLS-09-PRC-PID-001
Les eaux filtrées rejoignent une bâche tampon de pompage équipée de deux groupes
électropompes 09-ER-P-003a/b, dont une en secours, qui refoulent les effluents vers les
filtres à CAG.
Les pompes sont équipées de variateurs de fréquence, de protection thermique moteur de
type interrupteur bilame et de sonde détection d’humidité.
L’asservissement des pompes est réalisé par le biais de quatre détecteurs de niveau.
* La variation de fréquence permet de refouler les eaux vers la filtration à un débit constant
de 360 m3/h = consigne de débit (valeur de débit paramétrable en supervision). Le
variateur de fréquence permet d’ajuster le débit de refoulement de la pompe à cette valeur
de consigne de débit, quel que soit le niveau liquide dans la bâche tampon. La vérification
du débit d’eau refoulé s’effectue avec le débitmètre eau filtrée 09-ER-FIT-411.
En cas de défaut d’une pompe, une alarme est générée et la pompe de secours installée est
démarrée.
N° PID : GLS-09-PRC-PID-001
L’ensemble du groupe est piloté par l’armoire 09-**-LC-001 livrée avec le groupe (= package
fournisseur).
N° PID : GLS-09-PRC-PID-001
L’eau potable est distribué sur l’ensemble du site vers les utilisateurs.
Un compteur d’eau de type Woltman **-EP-FQ-401 situé au niveau de l’arrivée eau potable
sur le site permet de totaliser le débit d’eau potable utilisé, le débit d’eau potable
consommé est enregistré en supervision.
N° PID : GLS-09-PRC-PID-002
Le poste d’affinage de l’eau épurée est composé d’une batterie de 4 filtres à CAG.
La régulation du débit d’eau filtrée de chaque filtre s’effectue par l’aval à l’aide d’une vanne
papillon à commande électropneumatique 09-ER-AV-812a/b/c/d avec positionneur
commandée par un capteur de niveau placé dans chaque filtre 09-ER-LT-211 a/b/c/d
(maintien du niveau d’eau constant au-dessus du média).
Le mode de lavage des filtres est soit automatique, soit semi-automatique, soit manuel
assisté. Un commutateur en salle de contrôle permet de sélectionner le mode de lavage.
En mode automatique, le lavage d’un filtre est déclenché par le seuil PSH 09-ER-PT-011
a/b/c/d crée sur le capteur de pression situé sur la canalisation d’eau filtrée. Si le seuil
n'a pas été activé au bout d'une temporisation réglable (de 2 à 7 jours), le lavage du filtre
s'enclenche alors automatiquement.
Le lavage de 2 filtres en même temps est interdit. Si le colmatage d'un filtre est activé alors
qu'un autre est déjà en lavage, le lavage du filtre est mis en attente.
Si le niveau d’eau dans la bâche de réserve d’eau de lavage est trop bas 09-EL-LSL-211 ou
09-EL-LSLL-211, le lavage des filtres est mis en attente.
Chaque filtre comporte les vannes pneumatiques suivantes (toutes les vannes sont
équipées de fins de course ouvert/fermé) :
09-ER-AV-811 : entrée eau,
09-ER-AV-812 : sortie eau filtrée,
09-EL-AV-812 : entrée eau de lavage,
09-AS-AV-811 : entrée air de détassage,
09-AS-AV-812 : purge matelas d’air,
La position de la vanne en cas de manque de signal 4-20 mA ou en cas de manque d’air est
normalement fermée.
Le passage d'une séquence à l'autre s'effectue après une temporisation et après contrôle
que les vannes de la séquence précédente sont bien dans la position souhaitée (contrôle
par les contacts fins de course).
Les vannes (entrée eau de lavage, entrée d’air de détassage, purge d’air) sont du type à
papillon commandées par actionneurs pneumatiques double effet via des
électrodistributeurs 5/2. L'air moteur est fourni par une centrale d'air comprimé. Les
vannes entrée eau brute sont du type vanne murale commandées par actionneurs
pneumatiques double effet via des électrodistributeurs 5/2. L'air moteur est fourni par une
centrale d'air comprimé.
Toutes les vannes sont équipées de fins de course (O et F). Chaque séquence de lavage ne
peut débuter que si les vannes manœuvrées dans la séquence précédente sont dans la
bonne position (contrôle par les contacts fin de course). L’état des fins de course est reporté
vers les pupitres et en salle de commande.
La conduite de refoulement d’eau de lavage vers les filtres est équipée d'un débitmètre
électromagnétique dont les indications 09-EL-FIT-411 (débit – volume) sont reportées en
salle de commande.
La description détaillée des séquences est la suivante (voir également schéma et tableau ci-
après). Il est prévu une temporisation entre chaque séquence (0 à 120 secondes).
Il est prévu une temporisation entre chaque opération (0 à 120 secondes). La durée de cette
séquence est réglable au niveau de l’automate (0 à 300 secondes).
Il est prévu une temporisation entre chaque opération (0 à 120 secondes). La durée de cette
séquence est réglable au niveau de l’automate (0 à 300 secondes).
Il est prévu une temporisation entre chaque opération (0 à 120 secondes). La durée de cette
séquence est réglable au niveau de l’automate (0 à 300 secondes).
Un seuil haut débordement filtre est crée sur la sonde de niveau 09-ER-LT-211a/b/c/d,
sur détection de seuil haut le lavage est arrêté et une alarme est générée en supervision.
Il est prévu une temporisation entre chaque opération (0 à 120 secondes). La durée de cette
séquence est réglable au niveau de l’automate (0 à 600 secondes).
SEQUENCES V1 V2 V3 V4 V5 V6 S P
09ERAV 09ERAV 09ASAV 09ASAV 09ELAV 09ELAV 09ASAB 09ELP0
811 812 811 812 811 812 051 11
Service O O F F F F A A
Arrêt filtration F F F F F F A A
Abaissement
F O F F F F F F
plan d’eau
Détassage à
F F O F F F M A
l'air
SEQUENCES V1 V2 V3 V4 V5 V6 S P
09ERAV 09ERAV 09ASAV 09ASAV 09ELAV 09ELAV 09ASAB 09ELP0
811 812 811 812 811 812 051 11
Lavage à l'eau
F F O F F O M M
et à l'air
Rinçage à l'eau
F F F O O O A M
seule
Remise en
O O F F F F A A
service
O = ouvert A = arrêt
F = fermé M = marche
La galerie des filtres est équipée d’un ventilateur hélicoïdal de paroi 09-AN-AF-051. Ce
ventilateur fonctionne en permanence 24h/24. En cas de défaut de ce ventilateur, une
alarme est envoyée en supervision.
N° PID : GLS-09-PRC-PID-002
L’eau filtrée alimente gravitairement une bâche via une vanne papillon à commande
pneumatique 09-ER-AV-813, asservie au niveau d’eau dans la bâche 09-EL-LS-211. Dès
que le niveau haut de la bâche 09-EL-LSH-211 est découvert, la vanne s’ouvre de manière
à toujours conserver le volume maximum de réserve.
Cette bâche sert de réserve pour le lavage des filtres. Elle est équipée de quatre poires de
niveau permettant une sécurité manque eau pour les pompes et un niveau d’autorisation
de démarrage.
Les pompes sont équipées de protection thermique moteur de type interrupteur bilame et
de sonde détection d’humidité.
L’asservissement des pompes est réalisé par le biais de quatre détecteurs de niveau.
En cas de défaut d’une pompe, une alarme est générée et la pompe de secours installé est
démarrée.
N° PID : GLS-09-PRC-PID-005
Les eaux issues du lavage des filtres sont envoyées dans une bâche d’eaux sales qui
permet de les stocker pour les renvoyer ensuite par 1 + 1 pompes submersibles 09-ES-P-
041 en tête de station (dans le répartiteur).
Les pompes sont équipées de protection thermique moteur de type interrupteur bilame.
La conduite de refoulement des eaux sales de lavage est équipée d'un débitmètre
électromagnétique dont les indications 09-ES-FIT-441 (débit – volume) sont reportées en
salle de commande.
L’asservissement des pompes est réalisé par le biais de quatre détecteurs de niveau.
En cas de défaut d’une pompe, une alarme est générée et la pompe de secours installé est
démarrée.
Stockage réactif
L’hypochlorite de sodium est stocké dans une cuve de stockage avant d’être dosée vers le
bassin de contact. Cette cuve est équipée d’une mesure de niveau 09-JA-LT-231, sur
laquelle les seuils suivants sont crées :
* Le réactif est dépoté au niveau d’un coffret de dépotage équipé avec un kit alarme (feux
clignotant vert et orange), ce kit alarme est à raccorder au seuil niveau très haut cuve 09-
JA-LT-231/HH afin de visualiser en local que la cuve est pleine et que le dépotage doit être
arrêté.
Sur détection niveau rétention béton 09-JA-LSH-231, envoi d’une alarme fuite cuve de
stockage en supervision.
Dosage réactif
Le réglage du débit de chaque pompe est manuel par action sur le vernier de la pompe.
En cas de débit d’eau filtrée 09-ER-FIT-411 égal à zéro, le dosage est arrêté. Dans le cas du
fonctionnement avec le commutateur « By-pass total Filtres CAG », c’est le débit eau
clarifiée 17-ER-FIT-401 égal à zéro qui arrête le dosage.
Taux _ reactif
Qreactif QefX
Conc _ reactif
Avec
Qreactif = débit réactif (hypochlorite sodium) en l/h
Qef = Débit eau filtrée en m3/h (=09-ER-FIT-411)
Taux_reactif = taux de traitement en g/m3 (valeur paramétrable en supervision)
Conc_reactif = concentration du réactif en g/l
(152,16 g/l pour NaClO 48°Chloro)
Dans le cas du fonctionnement avec le commutateur « By-pass total Filtres CAG », c’est le
débit eau clarifiée 17-ER-FIT-401 qui est utilisé pour calculer le débit d’hypochlorite en
remplacement du débit eau filtrée.
Sur détection niveau très bas cuve de stockage de réactifs 09-JA-LT-231/LL la pompe
d’injection de réactifs 09-JA-P-031 est arrêtée et une alarme est envoyée en supervision.
En cas de défaut d’une pompe, une alarme est générée et la pompe de secours installé est
démarrée.
L’eau désinfectée rejoint gravitairement une station de pompage située dans l’enceinte de
la station (hors présent marché).
N° PID : GLS-09-PRC-PID-003
Le débit global de retour en tête est totalisé et affiché en supervision. Il est calculé de la
manière suivante :
avec
N° PID : GLS-19-PRC-PID-001
L’air est aspiré par un réseau de gaines de ventilation connecté à deux ventilateurs 19-AV-
AF-001, dont un en secours, refoulant l’air vicié vers un filtre à charbon actif en grains qui
permet la désodorisation de l’air vicié avant rejet à l’atmosphère.
Une permutation cyclique des ventilateurs est réalisée par l’API pour équilibrer les temps
de marche des ventilateurs.
N° PID : GLS-06-PRC-PID-002
La mise en route et l’arrêt sont commandés par un pressostat à 2 seuils 09-AC-PS -061
(PSL démarrage, PSH arrêt). L'alternance à chaque arrêt du compresseur en service
s'effectue automatiquement. Le sécheur d’air et le filtre fonctionnent en même temps que le
compresseur.
Le départ de la conduite de distribution de l'air comprimé est équipé d'un pressostat 09-
AC-PS -061 (PSALL) qui signale le manque de pression dans le réseau et enclenche la mise
en route automatique du compresseur en secours avec initiation d’une alarme visuelle et
sonore en salle de commande.
Plusieurs pressostats seront mis en place sur le réseau de distribution d’air comprimé de
l’usine de manière à détecter une éventuelle fuite sur le réseau de distribution.
N° PID : GLS-09-PRC-PID-006
* Le réactif est dépoté au niveau d’un coffret de dépotage équipé avec un kit alarme (feux
clignotant vert et orange), ce kit alarme est à raccorder au seuil niveau très haut cuve 09-
JA-LT-231/HH afin de visualiser en local que la cuve est pleine et que le dépotage doit être
arrêté.
Sur détection niveau rétention béton 09-CF-LSH-251, envoi d’une alarme fuite cuve de
stockage en supervision.
Le réglage du débit de chaque pompe est manuel par action sur le vernier de la pompe.
En cas de débit d’eau filtrée 09-ER-FIT-411 égal à zéro, le dosage est arrêté.
Taux _ reactif
Qreactif QefX
Conc _ reactif
Avec
Qreactif = débit réactif (chlorure) en l/h
Qef = Débit eau filtrée en m3/h (=09-ER-FIT-411)
Taux_reactif = taux de traitement en g/m3 (valeur paramétrable en supervision)
Sur détection niveau très bas cuve de stockage de réactifs 09-CF-LT-251/LL la pompe
d’injection de réactifs 09-CF-P-051 est arrêtée et une alarme est envoyée en supervision.
En cas de défaut d’une pompe, une alarme est générée et la pompe de secours installé est
démarrée.
Le détecteur niveau très bas du préparateur de polymère génère une alarme et arrête les
pompes doseuses polymère 09-PO-P-061a/b.
Chaque pompe polymère est munie d’une protection anti marche à sec 09-PO-TSH-061 a/b
qui arrête la pompe en cas de détection.
Le débit de chaque pompe doseuse est variable manuellement par action sur le vernier de
la pompe.
En cas de défaut d’une pompe doseuse polymère, une alarme est générée, et la pompe en
secours installée est mise en fonctionnement.
La préparation automatique polymère est gérée hors automate par le coffret 09-**-LC-062
(package fournisseur). Les informations suivantes sont renvoyées vers l’automate :
- défaut général du coffret préparation,
- niveau très bas de la préparation (sécurité primaire des pompes de dosage).
N° PID : GLS-10-PRC-PID-001
Les boues provenant des puits à boues et des décanteurs primaires alimentent une bâche
de mélange située en amont de l’épaississeur. Cette bâche permet une homogénéisation
rapide des boues avant leur admission dans l’épaississeur.
Le débit de boues qui alimente la bâche est calculé en faisant la somme des débitmètres
suivants :
- 10-BO-FIT-401 Débit de boues primaires
- 10-BO-FIT-402 Débit de boues biologiques
En cas de détection de niveau très haut 10-BO-LSHH-201 dans la bâche de mélange, les
pompes d’alimentation en boues 06-BO-P-001a/b, 08-BO-P-003a/b et 08-BO-P-004a/b
sont arrêtées (cf GLS-00-PRC-MDF-001).
L’épaississeur est équipé d'une herse avec racleurs de fond, entraînée par un
motoréducteur 10-BO-SB-001. Pour la sécurité de fonctionnement électromécanique de la
herse d’épaississement, il est prévu un limiteur de couple 10-BO-WSH-001 par mesure de
surintensité sur la herse, qui arrête celle-ci en cas d’atteinte du seuil haut.
La marche de la herse est continue. Il est prévu un arrêt d'urgence de la herse sur la
passerelle.
La surverse de l’épaississeur est dirigée vers le poste toutes eaux de la zone de traitement
des boues.
En cas de détection de niveau très haut 10-BO-LSHH-202 dans l’épaississeur, les pompes
d’alimentation en boues sont arrêtées (cf GLS-00-PRC-MDF-001) et une alarme est générée
dans l’API.
Les boues épaissies sont extraites de l’épaississeur par pompage (1 pompe +1 secours
installé) 11-BO-P-001 a/b pour être transférées vers une bâche tampon. Ces pompes
fonctionnent en cadence / durée sur temporisations définies dans l’API selon une grille
horaire. Le fonctionnement des pompes est autorisé uniquement s’il n’y a pas de détection
niveau haut dans la bâche tampon boues épaissies 12-BO-LSHH-201 et 12-BO-LSH-201.
Chaque pompe est munie d’une protection anti marche à sec 11 BO TSH 101 a/b qui
arrête la pompe en cas de détection.
Le débit d’extraction est variable manuellement par action sur le vernier de la pompe.
En cas de défaut de la pompe de reprise boues épaissies, une alarme est générée et la
pompe en secours installée est démarrée.
Le débit de boues alimentant la bâche à boues épaissies est mesuré par le débitmètre 12-
BO-FIT-401. En cas de défaut du débitmètre, le temps de fonctionnement de la pompe est
enregistré pour estimer le débit de boues.
N° PID : GLS-12-PRC-PID-001
Cette bâche tampon est équipée d’un agitateur submersible rapide 12-BO-EM-001. Elle
permet de lisser le débit et d’alimenter le digesteur avec un flux régulier et constant. Elle
reçoit également les graisses et les flottants de la filière eau (cf GLS-00-PRC-MDF-001).
L’agitateur est équipé d’une protection thermique moteur type sonde PTC + sonde
humidité.
Arrête alimentation en
boues, flottants et
graisses par pompes 11-
BO-P-001, 05-FL-P-001
et 03-FL-P-021
Alarme débordement
bâche généré en
supervision
Les boues épaissies sont extraites de la bâche par pompage (1 pompe +1 secours installé)
11-BO-P-071 a/b pour être transférées vers le digesteur. En amont des pompes, un
broyeur permet d’éliminer les filasses des boues avant de les envoyer dans le digesteur. Le
fonctionnement du broyeur est asservi au fonctionnement des pompes. En cas de défaut
du broyeur, une alarme est générée et le pompage des boues est arrêté. Une intervention
opérateur est demandée pour manœuvrer les vannes de by-pass broyeur et permettre ainsi
le fonctionnement sans broyeur pendant la réparation de celui-ci.
Il est prévu dans l’armoire électrique, un inverseur du sens de rotation pour le broyeur. La
fréquence et la durée de l’inversion du sens de rotation sont paramétrables en supervision.
Chaque pompe est munie d’une protection anti marche à sec 11-BO-TSH-171 a/b qui
arrête la pompe en cas de détection.
En cas de défaut de la pompe de reprise boues épaissies, une alarme est générée et la
pompe en secours installée est démarrée.
La digestion mésophile est un procédé de stabilisation biologique des boues qui se déroule
en phase anaérobie, c'est-à-dire en absence d’oxygène.
Le digesteur est alimenté par les boues épaissies, préalablement broyées (qui évite tout
problème de bouchage des canalisations). Les boues sont mélangées avec les boues
chaudes recirculées avant leur introduction dans le digesteur.
En fond d’ouvrage, une tuyauterie permet de pomper les boues à réchauffer. Ces pompes
sont au nombre de deux (dont une pompe en secours installé), de type centrifuge,
installées en fosse sèche.
Des mesures de température sur la ligne de recirculation des boues chaudes, permettent
de contrôler la température de l’ensemble.
Les boues digérées sont évacuées par une vasque servant de garde hydraulique permettant
d’éviter toute pénétration d’air dans le digesteur.
Une détection de niveau très haut dans la vasque alimentation digesteur arrête le pompage
d’alimentation digestion, (cf § 3.4.2) et le pompage de recirculation des boues (cf § 3.4.3.3).
Le ciel gazeux des 2 vasques est en communication et l’air est extrait vers l’unité de
désodorisation du traitement des boues (cf § 3.4.12). Une détection de CH4 est mise en
place sur l’air extrait (14-AB-AIT-301). En cas de détection CH4, une alarme sonore et
visuelle est déclenchée et le registre vers la désodorisation 14-AV-AV-802a se ferme, le
registre de la ventilation ATEX 14-AV-AV-802b s’ouvre et le ventilateur ATEX 14-AV-AV-
801 démarre pour envoyer le ciel gazeux vers l’atmosphère (le point d’évacuation des gaz
est situé dans une zone hors de portée des personnes).
En cas de défaut de la sonde CH4, l’air est évacué via la ventilation ATEX (cf ci-dessus).
3.4.3.2 Brassage digesteur
L’agitateur est équipé d’un dispositif d’étanchéité par garde hydraulique. Une sonde de
détection de niveau de type sonde régulation magnétique à flotteur génère une alarme en
supervision en cas de détection niveau très bas 14-BO-LSLL-201.
Le chauffage du digesteur est assuré par une boucle de recirculation des boues qui permet
l’élévation de la température interne du digesteur jusqu’à 37°C. Les calories pour
réchauffer les boues sont apportées par un échangeur thermique boues / eau chaude.
L’apport des calories, sous forme d’eau chaude, est assuré par une chaudière équipée d’un
brûleur bicombustible biogaz-fioul.
Les circuits de recirculation des boues du digesteur sont calorifugés afin de limiter les
déperditions thermiques. Le digesteur lui-même est isolé afin de limiter les pertes
thermiques.
Vitesse
fixe T In T out
T In
Vitesse
fixe
Les boues digérées sont extraites du digesteur par les pompes de recirculation (1 pompe +1
secours installé) 11-BO-P-091 a/b pour être envoyées vers l’échangeur de réchauffage des
boues 11-BO-MI-041.
La pompe de recirculation des boues fonctionne en continu 24h/24. Le fonctionnement des
pompes est autorisé uniquement si le niveau vasque alimentation digesteur n’est pas
atteint (14-BO-LSHH-202 non atteint).
Chaque pompe est munie d’une protection thermique moteur de type sondes PTC.
En cas de défaut de la pompe de recirculation boues digérées, une alarme est générée et la
pompe en secours installée est démarrée.
Lorsqu'un défaut (passage en local, défaut thermique, discordance sur le retour de marche)
a lieu sur la vanne de régulation, une alarme est envoyée en Supervision.
N° PID : GLS-13-PRC-PID-001
La bâche à boues digérées permet de stocker les boues digérées en attente de leur
traitement dans l’atelier de déshydratation. Cette bâche tampon est équipée d’un agitateur
submersible 13-BO-EM-001 qui fonctionne en continu lorsque le niveau est suffisant dans
la bâche. L’agitateur est arrêté sur seuil bas 13-BO-LSL-201. Il redémarre après une
temporisation lorsque le seuil bas 13-BO-LSL-201 est recouvert.
L’agitateur est équipé d’une protection thermique moteur type sonde PTC + sonde
humidité.
Alarme débordement
bâche généré en
supervision
Le ciel gazeux de la bâche à boues digérées est extrait vers l’unité de désodorisation du
traitement des boues (cf § 3.4.12). Une détection de CH4 est mise en place sur l’air extrait
(13-BO-AIT-301). En cas de détection CH4, une alarme sonore et visuelle est déclenchée et
le registre vers la désodorisation 13-AV-AV-802a se ferme, le registre de la ventilation ATEX
13-AV-AV-802b s’ouvre et le ventilateur ATEX 13-AV-AV-801 démarre pour envoyer le ciel
gazeux vers l’atmosphère (le point d’évacuation des gaz est situé dans une zone hors de
portée des personnes).
3.4.5 biogaz
Le biogaz produit sort du digesteur par surpression vers le pot de purge n°1, qui permet de
récupérer l’eau de condensation en point bas du réseau.
Le pot de purge n°1 est en communication avec le gazomètre qui sert de réserve de biogaz.
Le biogaz sort du gazomètre également par surpression vers les consommateurs (chaudière
ou cogénération) si la demande est faite. Dans ce cas, en sortie du gazomètre, le biogaz est
surpressé par un compresseur afin de compenser les pertes de charge aval et d’arriver à
une pression suffisante à l’entrée des consommateurs.
PIT
Digesteur
Gazomètre
FIT
Pot de
purge n 1
FIT Chaudière
FIT Cogénérateur
Torchère
3.4.5.2 Gazomètre
En cas de défaut d’un ventilateur, une alarme est générée et le ventilateur de secours est
démarré.
Une garde hydraulique sur la ligne d’alimentation biogaz protège le gazomètre contre une
surpression accidentelle.
Le gazomètre est équipé d’une mesure de niveau de type ultrasonique 15-AN-LIT-201 sur
laquelle les seuils suivants sont crées :
Torchère
Le fonctionnement de la torchère est géré automatiquement par le coffret fourni avec la
torchère 15-**-LC-001 (package fournisseur).
Dès que le niveau haut gazomètre est atteint 15-AN-LIT-201/H, l’automate envoi un ordre
de marche vers le coffret de la torchère (gestion autonome de la vanne alimentation biogaz
torchère 15-AB-AV-801 par le coffret).
Un retour de marche torchère est envoyé vers la supervision depuis le coffret local
fournisseur (disponible sur borne a contact sans tension).
Dès que le niveau haut gazomètre 15-AN-LIT-201/H disparait et après une temporisation
(paramétrable en supervision), l’automate envoi un ordre d’arrêt à la torchère.
En cas de défaut de la torchère (information reçue depuis le coffret local fournisseur sur
borne a contact sans tension), une alarme est générée en supervision.
3.4.6 Chaufferie
La chaudière permet d’alimenter les besoins en eau chaude pour réchauffage des boues du
digesteur.
La chaudière est équipée avec un bruleur bicombustible Biogaz et fuel. Le passage d’un
carburant à un autre n’est pas automatique. Il réalisé par l’opérateur sur l’armoire
chaudière 11-**-LC-061 fournie par Ecothane. Un commutateur placé en façade de cette
armoire permet de choisir le combustible. Un contact sec sur l’armoire permet de renvoyer
l’information du type de combustible choisi vers la supervision. Ensuite, un commutateur
en supervision permet de choisir entre les 2 modes de fonctionnement : fonctionnement au
biogaz (mode par défaut) ou fonctionnement au fuel. Après avoir choisi le type de
combustible sur l’armoire, l’opérateur doit donc sélectionner le combustible correspondant
sur la supervision.
Le redémarrage de la chaudière sur biogaz ou fuel, suite à un défaut est réalisé par
l’opérateur après acquittement défaut.
L’ensemble chaudière + bruleur est géré par son propre coffret de commande 11-**-LC-
061 : celui-ci régule le fonctionnement du brûleur selon une consigne de température
d’eau chaude intégré à la chaudière. Le coffret de commande comprend le thermostat de
réglage température interne chaudière et un thermostat de sécurité température haute. Le
réglage des valeurs de consigne est effectué directement sur le coffret de commande de la
chaudière. Ce coffret gère également de manière autonome le fonctionnement des pompes
de circulation eau chaude 11-EC-P-061a/b.
Les états de marche et défaut chaudière sont reportés vers l’API (via un contact sec).
Un détecteur de débit à palette 11-EC-FSL-061 est placé directement à la sortie eau
chaude chaudière, il permet de vérifier le bon fonctionnement des pompes de circulation
eau chaude. Cette information est reportée par un contact sec vers l’armoire 11-**-LC-061
L’autorisation de démarrage chaudière disparait dès que le niveau gazomètre est inférieur
au niveau très bas 15-AN-LIT-201/LL. Le compresseur 11-AB-AF-051 s’arrête, les vannes
alimentation biogaz depuis gazomètre 11-AB-AV-861, 11-AB-AV-801 et 11-AB-AV-802 se
ferment et la chaudière est arrêtée. Une alarme est générée.
Le débit de biogaz consommé par la chaudière est mesuré par le débitmètre 11-AB-FIT-
461, il est enregistré et affiché en supervision.
Fonctionnement au fuel
Après que l’opérateur ait actionné le commutateur armoire 11-**-LC-061 sur « Fuel » et le
commutateur en supervision en position « Fonctionnement au fuel », le démarrage de la
chaudière est autorisé dès que le niveau de fuel est supérieur au niveau très bas 11-FI-LT-
261/LL.
Si les 2 commutateurs de sélection combustible (sur armoire bruleur et en supervision) ne
sont pas dans la même position, la séquence de démarrage chaudière ne peut pas
démarrer.
Le débit de fuel consommé par la chaudière est mesuré par le débitmètre 11-FI-FIT-461, il
est enregistré et affiché en supervision. Un contact TOR débit nul est récupéré sur le
débitmètre et renvoyé par un contact sec vers l’armoire 11-**-LC-061.
La cuve de stockage de fuel est équipée d’une mesure de niveau 11-FI-LT-261, sur laquelle
les seuils suivants sont crées :
Une détection de gaz CH4 11-AN-AIT 361 et une détection de CO 11-AN-AIT-362 sont
installées dans le local chaufferie, à proximité du brûleur de la chaudière. En cas de
détection CH4 ou CO, les actions suivantes sont effectuées en sécurité primaire :
- Arrêt de la chaudière
- Coupure de l’alimentation en combustible (fermeture vannes 11-AB-AV-861)
- Coupure de l’alimentation électrique sauf éclairage de secours et alimentation
Très Basse Tension
- Alarme extérieur local.
En cas de détection pression basse sur le réseau d’alimentation biogaz 11-AB-PSL-061, les
mêmes actions sont effectuées que dans le cas d’une détection CH 4 ou CO.
3.4.6.4 Eau adoucie
Un poste de production d’eau adoucie 15-EP-MI-041 raccordé sur le réseau eau potable
permet de remplir le réseau eau chaude en eau adoucie au démarrage de l’installation et de
faire des appoints ponctuels en eau.
Le poste est démarré manuellement en local par action sur la façade avant du poste.
La consommation d’eau adoucie est totalisée par un compteur de type Woltman 15-EP-FQ-
441.
3.4.7 Cogénération
N° PID : GLS-11-PRC-PID-004
Une partie du biogaz produit est dirigée vers l’unité de cogénération. La totalité de
l’électricité produite est réutilisée ou revendue au réseau électrique.
L’unité de cogénération est pilotée par une armoire de contrôle commande fournie par le
fournisseur 11-**-LC-051 (package). Les principaux défauts sont reportés vers la
supervision. L’armoire de contrôle commande pilote également le fonctionnement de
l’aéroréfrigérant sur le circuit de récupération de calories sous forme d’eau chaude.
Le démarrage du cogénérateur est autorisé dès que le niveau gazomètre est supérieur au
niveau bas 15-AN-LIT-201/L. .
Une détection de gaz CH4 11-AN-AIT 351 est installée dans le local cogénérateur. En cas de
détection CH4, les actions suivantes sont effectuées en sécurité primaire :
- Arrêt du cogénérateur
-
- Coupure de l’alimentation électrique sauf éclairage de secours et alimentation
Très Basse Tension
- Alarme extérieur local.
En cas de détection pression basse sur le réseau d’alimentation biogaz 11-AB-PSL-051, les
mêmes actions sont effectuées que dans le cas d’une détection CH 4.
N° PID : GLS-11-PRC-PID-001
Les boues sont transférées depuis la bâche à boues digérées par trois groupes
électropompes 11-BO-P-081 (dont une en secours) vers les 2 centrifugeuses 11-BO-CS-
011a/b.
Chaque pompe d’alimentation est équipée d’un variateur de fréquence qui permet d’ajuster
le débit de la pompe à la consigne de débit souhaitée (valeur paramétrable en supervision).
En cas de défaut d’une pompe alimentation centrifugeuse, une alarme est générée.
L’exploitant doit alors intervenir pour manœuvrer les vannes manuelles et attribuer la
pompe en secours à la file défaillante avant de pouvoir démarrer la pompe en secours.
Les boues déshydratées sont reprises par 2 pompes gaveuses pour le transfert vers la serre
de séchage solaire.
Equipements Codification
Pompe d’alimentation en boues 11-BO-P-081a
Pompe polymère 11-PO-P-021a
Centrifugeuse 11-BO-CS-011a
Electrovanne d’eau de lavage
11-EI-AV-811a
centrifugeuse
Electrovanne post dilution du
11-EI-AV-822a
polymère
Vanne de séparation boues /eaux de
11-ES-AV-811a
lavage
Equipements indépendants
Equipement Codification
Electrovanne dilution du polymère 11-EI-AV-822a
(hors automate)
Centrale polymère 11-PO-TK-021
La file de centrifugation des boues fonctionne suivant deux modes et peut se trouver dans
différents états.
La file de centrifugation des boues est sortie du mode automatique sur décision de
l’opérateur (passage du groupe fonctionnel en mode manuel).
Les équipements du groupe fonctionnel, suite à la séquence d’arrêt, sont dans les positions
suivantes :
La centrifugation des boues est alors en position de "Repli", mais n’est pas considéré
comme étant en défaut.
Cet état est celui de la centrifugation des boues après son basculement du mode manuel
en mode automatique.
Seulement en mode manuel, chaque équipement de la centrifugation des boues peut être
manœuvré de façon indépendante.
La liste ci-dessous fait l’inventaire des différents signaux échangés entre le coffret local et
l’automate centrale. Cette liste n’est pas définitive et devra être affinée au fur et à mesure
des études électriques et automatisme, en fonction des documents transmis par le
fournisseur ALFA LAVAL.
Description
Après passage en automatique du coffret local et du groupe fonctionnel de déshydratation
des boues (au niveau de la Supervision), le groupe fonctionnel de déshydratation des boues
peut être démarré localement depuis le coffret ou depuis la supervision si les conditions
permanentes sont validées. La déshydratation des boues suit la séquence de démarrage
pour atteindre l’état de production une fois la séquence de démarrage achevée.
3.4.8.6.1 Séquence de démarrage
Déclenchement :
- Passage du groupe centrifugation en automatique (décision de l’opérateur)
7) Demande de reprise des boues par le coffret vers l’automate. L’automate ouvre la
vanne 11-ES-AV-811a et démarre la pompe 11-BO-P-011a.
Sortie normale :
- Suite à une intervention de l’opérateur :
o action sur le bouton d’arrêt centrifugeuse depuis l’écran tactile en face avant
du coffret local,
Sortie sur défaut :
- Défaut de type 1, 2 ou 3
- Perte d’une condition permanente
3.4.8.7 Centrifugation de déshydratation des boues en marche
Sortie normale :
- Suite à une intervention de l’opérateur
o action sur le bouton d’arrêt centrifugeuse depuis l’écran tactile en face avant
du coffret local
Sortie sur défaut :
- Défaut de type 1, 2 ou 3
- Perte d’une condition permanente
- Défaut vu par le coffret (bourrage, défaut moteur bol, moteur vis, …)
il est procédé à un lavage machine avant que le groupe fonctionnel soit mis à l’arrêt.
La séquence d’arrêt avec lavage est la suivante :
5) Demande d’arrêt de la reprise des boues par le coffret vers l’automate. L’automate
ferme la vanne 11-ES-AV-811a et la pompe gaveuse 11-BO-P-011a au bout d’une
temporisation.
il est procédé à arrêt immédiat du groupe fonctionnel sans lavage par le coffret.
3.4.8.10.1 Description
Sur perte des conditions permanentes, le groupe fonctionnel déshydratation est mis
directement à l’arrêt sans passer par la phase de lavage.
Dans tous les autres cas, l’arrêt est effectué après la phase de lavage (cf § 3.4.8.8 ci avant).
3.4.8.10.2 Séquence d’arrêt
Déclenchement
- Passage de la centrifugation des boues en manuel ou en arrêt
Séquence d’arrêt
- Arrêt immédiat de tous les équipements du groupe fonctionnel.
3.4.8.11 Centrifugation en défaut
3.4.8.11.1 Généralités
Il existe quatre types de défauts pour une file de déshydratation des boues (voir § 3.4.8.4).
3.4.8.11.2 Défaut sur la pompe alimentation en boues centrifugeuse
Chaque pompe gaveuse de reprise des boues déshydratées est à débit fixe.
Chaque pompe gaveuse est munie d’une protection anti marche à sec 11-BO-TSH-111 a/b
qui arrête la pompe en cas de détection.
Chaque pompe gaveuse est munie d’une protection contre la surpression au refoulement
11-BO-PSH-011 a/b qui arrête la pompe en cas de détection et génère une alarme.
Une injection d’air comprimé sur la conduite de refoulement des boues déshydratées
permet, après arrêt de(s) pompe(s) gaveuse(s) de vidanger en partie la canalisation de
refoulement. Cette injection d’air s’effectue par ouverture de 2 vannes d’air comprimé 11-
AC-AV-811 et 16-AC-AV-801 pendant une durée temporisée après arrêt des pompes
gaveuses.
3.4.8.13 Détection gaz local déshydratation
En cas de détection H2S dans le local déshydratation, une alarme sonore et visuelle est
générée en intérieur et en extérieur du local.
N° PID : GLS-11-PRC-PID-002
Le détecteur niveau très bas du préparateur de polymère génère une alarme et arrête les
pompes doseuses polymère 11-PO-P-021a/b/c et 11-PO-P-022a/b.
Les pompes polymère 11-PO-021a/b/c sont munies d’une protection anti marche à sec
11-PO-TSH-121 a/b/c qui arrête la pompe en cas de détection.
Le débit de chaque pompe doseuse est variable manuellement par action sur le vernier de
la pompe, sauf pour la les pompes polymère lubrification qui est sont à débit fixe.
En cas de défaut d’une pompe doseuse polymère vers centrifugeuse, une alarme est
générée. L’exploitant doit alors intervenir pour manœuvrer les vannes manuelles et
attribuer la pompe en secours à la file défaillante.
Le débit de polymère vers chaque centrifugeuse est mesuré par un débitmètre (11-PO-FIT-
421a/b). Si la mesure de débit polymère est égale à 0 alors que la pompe doseuse polymère
est en fonctionnement, une alarme est générée en supervision.
En cas de défaut du débitmètre polymère, le débit est estimé à partir du temps de marche
de la pompe.
La préparation automatique polymère est gérée hors automate par le coffret 11-**-LC-021
(package fournisseur). Les informations suivantes sont renvoyées vers l’automate :
- défaut général du coffret préparation,
- niveau très bas de la préparation (sécurité primaire des pompes de dosage).
Post-dilution polymère
Le débit de post dilution est réglé manuellement en ajustant le débit avec la vanne de
réglage. En cas de détection débit bas 11-EI-FSL-421a/b sur l’eau industrielle de dilution,
une alarme est générée en supervision.
N° PID : GLS-11-PRC-PID-001
Les pompes sont équipées de protection thermique moteur de type interrupteur bilame.
L’asservissement des pompes est réalisé par le biais de quatre détecteurs de niveau.
En cas de défaut d’une pompe, une alarme est générée et la pompe de secours installée est
démarrée.
N° PID : GLS-16-PRC-PID-001
A partir de ces paramètres, le contrôle prend en compte ces « décisions » en se basant sur
des calculs thermodynamiques et des formules empiriques. Le procédé fonctionne selon les
étapes suivantes :
- Quand un échange d’air avec l’ambiance est favorable au séchage solaire des
boues, cet échange est automatiquement réalisé à l’aide d’extracteurs d’air.
- Si, suite à la première étape, les conditions dans la serre sont favorables au
séchage et si cela peut être accéléré par une convection forcée, les brasseurs d’air
sont automatiquement allumés.
- Enfin, si une couche de boues séchées à la surface se forme et l’évaporation
s’accélère grâce au mélange des boues, le contrôle central met le brassage des
boues en marche.
Le SANGLIER ÉLECTRIQUE® est contrôlé par un automate qui lui même est en sous
contrôle du contrôle commande du séchage solaire. En relation avec les exigences des
boues et des conditions de séchage, le SANGLIER ÉLECTRIQUE® travaille la surface entre
1 et 10 fois par jour. La session dépend de la surface de la chambre de séchage et varie
entre 30 et 60 minutes. En brassant, le SANGLIER ÉLECTRIQUE® mélange aussi l’air dans
les boues et évite les conditions anaérobies, et donc les odeurs. Pour cette raison, même
lors de mauvaises conditions de séchage, le SANGLIER ÉLECTRIQUE® tourne au moins 1
fois par jour.
Le SANGLIER ÉLECTRIQUE® s’oriente dans la chambre de séchage à l’aide de capteurs
ultrasoniques. La machine fonctionne avec plusieurs moteurs électriques.
Une détection gaz CH4 16-AV-AT-302 est installée dans la serre de séchage. En cas de
détection gaz, une alarme sonore et visuelle est générée en intérieur et en extérieur du
local.
Une détection gaz H2S et NH3, 16-AV-AT-301 est installée dans la serre de séchage. En cas
de détection gaz, une alarme sonore et visuelle est générée en intérieur et en extérieur du
local.
N° PID : GLS-19-PRC-PID-001
L’air est aspiré par un réseau de gaines de ventilation connecté à deux ventilateurs 20-AV-
AF-001, dont un en secours, refoulant l’air vicié vers une unité de désodorisation
biologique qui permet le traitement de l’air vicié avant rejet à l’atmosphère.
Une alimentation en eau permet l’arrosage régulier du filtre. L’ouverture des vannes
d’alimentation des rampes d’alimentation en eau industrielle 20-EI-AV-801a/b/c/d est
réalisée en cadence-durée selon une grille horaire paramétrée en supervision.
3.5 ANNEXES