TPs DE MECANIQUE DE FLUIDES - KAYALA PDF

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UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE POLYTECHNIQUE/DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE/2GEIM
TRAVAUX PRATIQUES DE MECANIQUE DES FLUIDES
KAYALA KINDENGE
UNIKIN/FAC POLYT/2GEIM/MECANIQUE DE FLUIDES/TP_2021-2022

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PLAN DES TRAVAUX PRATIQUES (30H)
PARTIE EXERCICES (16H allouées)
I. STATIQUE DES FLUIDES – HYDROSTATIQUE (4H)

II. CINEMATIQUE DES FLUIDES (2H)
III. DYNAMIQUE DES FLUIDES PARFAITS INCOMPRESSIBLES (3H)
IV. INTRODUCTION A LA DYNAMIQUE DES FLUIDES REELS - ECOULEMENTS EN CHARGE
DANS LES CONDUITES (4.5H)
V. ECOULEMENTS PERMANENTS A SURFACE LIBRE (2.5H)
PARTIE LABORATOIRE (12H allouées ; voir grille des durées des manipulations pour l’organisation
avec des mises en parallèle et des rotations des groupes)
A. HYDROSTATIQUE
B. HYDRODYNAMIQUE
INTERROGATION GENERALE (2H)
Composantes des 20 pts de la cote de l’année :
- Interrogation générale (12 pts) ;

- Rapport de laboratoire (6 pts) ;
- Rapport des travaux (exercices) faits en autonomie (2 pts)

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PARTIE EXERCICES

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I. STATIQUE DES FLUIDES – HYDROSTATIQUE
1) Les bassins solaires sont des petits lacs artificiels profonds de quelques mètres pour stocker
de l’énergie solaire. La montée de l’eau chauffée est empêchée par ajout du sel au fond du
bassin. La figure ci-dessous présente un profil typique avec la densité variant suivant la loi :
Si l’épaisseur (c’est-à-dire la profondeur) de la zone de surface est de 0.8 m, calculer la pression

au fond de la zone de gradient.
2) Une vanne radiale maintient un niveau d’eau constant à 10 m au-dessus du sommet d’un
barrage à Manchester. Le rayon de la vanne est de 22 m et sa longueur 10 m. Le point de pivot
A est situé à 10 m du sommet du barrage C. Déterminer la norme de la résultante des forces
sur la vanne. La résultante passe-t-elle à travers le pivot ?
3) Une barge parallélépipédique de longueur L, de largeur 2b, a un tirant d’eau a (profondeur

immergée dans la position verticale). Sa hauteur totale est h.
1° Déterminer la position du métacentre pour les très petits angles d’inclinaison.
2° Calculer le moment nécessaire pour renverser la barge.
A.N.: h = 7 m, a = 4 m, b = 10 m, L = 50 m, IG = 3 m

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4) Soit le barrage de la figure ci-dessous comporte deux portes d’évacuation d’eau AB et CD,
comme l’indique la figure. Connaissant que la porte en AB forme une surface rectangulaire de
largeur 3 m et la porte en CD forme une surface plane triangulaire de base 4m.
1/ Calculer la résultante des efforts de pression 𝑅⃗ appliquée par l’eau sur la surface AB.
2/ Donner le centre de poussée de la résultante de pression 𝑅⃗ : 𝑍
3/ Calculer la résultante des efforts de pression 𝑅⃗ appliquée par l’eau sur la surface CD.
4/ Donner le centre de poussée de la résultante de pression 𝑅⃗ : 𝑍
5/ Calculer les deux composantes 𝑅⃗ et 𝑅⃗
6/ Comparer 𝑅⃗ à 𝑅⃗ . Que peut-on dire ?
5) Déterminer graphiquement en grandeur et en direction la poussée hydrostatique R s’exerçant

sur une portion cylindrique horizontale dont la section droite arbitraire est connue.

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6) Soit un cylindre de 20 cm de diamètre et 60 cm de hauteur, rempli de liquide de densité 850

(kg/m3) jusqu’à 50 cm. Déterminer la vitesse de rotation à partir de laquelle le liquide
commencera à se répandre du bord du récipient.
7) Pour mesurer une faible surpression ∆p, on utilise un manomètre en U, dont le plan est incliné
d’un angle α sur l’horizontale, contenant de l’alcool de masse volumique ρ. Calculer la hauteur
d’eau h’ représentant ∆p, pour une mesure h de la distance des ménisques comptée sur la
ligne de plus grande pente du plan du manomètre.
ρ = 780 kg / m3 ; α = Arc sin (1/20) ; h = 0,45 m
8) Pour tarer un manomètre destiné à des pressions élevées, on utilise la presse à étalonner.
Sachant que le diamètre du piston plongeur est de 12,2 mm, que la masse du plateau à vide
est m’ = 1,340 kg et que l’on a placé sur ce plateau des masses marquées m = 5,430 kg, à quelle
hauteur d’eau H correspond la lecture du manomètre M ?

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II. CINEMATIQUE DES FLUIDES
1) La vanne étant fermée, l’huile coule à travers la buse de telle sorte que le long de la ligne de
courant centrale, elle ait une vitesse
Où x est en m et t en sec
Déterminer l’accélération d’une particule d’huile à x = 0.25 m et t = 1 s
2) Le mouvement d’une tornade peut être décrite comme un vortex libre V=k/r où k est constant.
Considérant un mouvement permanent, et si à la distance radiale r=3m la vitesse V=18m/s,
déterminer l’amplitude de l’accélération de la particule se déplaçant sur la ligne de courant
ayant un rayon r=9m.
3) Un fluide a les composantes de vitesse :
Où x et y sont en mètres.
Déterminer (et puis représenter) la ligne de courant et la composante normale de
l’accélération pour une particule localisée à (1m, 1m)
4) La fonction de courant de l’écoulement plan d’un fluide incompressible est donnée par
l’équation 𝜓 = 3 𝑥 𝑦 − 𝑦
Tracer la (les) ligne (s) de courant passant par l’origine

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5) Soit le champ de vitesse d’un écoulement permanent bidimensionnel de fluide incompressible

donné par :
Où x et y sont les coordonnées en m et l’amplitude de la vitesse est en m/s. Un point de

stagnation est un point du champ où la vitesse est nulle.
a) Y a-t-il un(des) point(s) de stagnation dans ce champ d’écoulement ? Dans l’affirmatif,
localisez-le(s) ;
b) Représenter les lignes de courant et les lignes équipotentielles pour quelques points dans
le domaine défini par :
X = -2 m à 2 m ; y = 0 à 5 m
Décrivez qualitativement cet écoulement.

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III. DYNAMIQUE DES FLUIDES PARFAITS INCOMPRESSIBLES
1) Du pétrole qui s’écoule à travers un coude horizontal à 90°. 𝑝 = 2 𝑏𝑎𝑟𝑠 ; la pression chute à
𝑆 de 1,2 m de pétrole (masse volumique 872 kg.m-3). Le débit est de 0,86 m3.s-1, le diamètre
du coude est de 0,5 m et le poids du fluide sera négligé.
a) Calculer la pression 𝑝 à la sortie du coude
b) En appliquant le théorème d’Euler, déterminer la résultante des actions exercées par un
écoulement de pétrole
2) L’Exposition Eau 2023 est déjà en préparation. Un architecte est invité à faire une création censée
occuper un espace consacré au thème de l’eau. Il a fait un premier dessin d’une fontaine, alimentée
par un grand réservoir relié à un siphon. La sortie du siphon est libre, formant un jet d’eau contre
un déflecteur. La trajectoire du jet est déviée vers un petit lac (voir Figure ci-dessous). L’architecte
prévoit un passage pour les piétons au-dessus du jet. Vous êtes l’ingénieur chargé de vérifier si
l’effet désiré est réalisable. On néglige les pertes de charges par frottement.
Déterminer :
a) le débit du siphon. Justifier vos hypothèses ;

b) la force R exercée par le fluide sur le point de liaison entre la structure concave et la base (point
F) ;
c) la hauteur zB minimale pour le passage des piétons au-dessus du jet.

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3) Un jet d’eau, en forme de lame horizontale, de section s, de vitesse V, frappe une plaque carrée
homogène de côté a mobile autour d’un axe horizontal passant par un de ses côtés. Celle-ci
s’incline d’un angle α sur la verticale. Calculer α en fonction de la distance verticale h du jet à
l’axe de la masse M de la plaque. On négligera l’influence de frottements sur l’écoulement et
on prendra : s = 10 cm2 ; V = 30 m/s ; h = 0,60 m ; a =0,90 m ; M = 240 kg ; g = 10 m/s2.
4) Soit le tank de 4 ft de hauteur et 3 ft de diamètre rempli d’eau. Calculer le temps de vidange

de la moitié du contenu de ce réservoir au travers de l’orifice qui se trouve près du fond si le
diamètre du jet est de 0.5 pouce.
5) Une conduite d’eau verticale de section rectangulaire de 0,50 m x 0,40 m, parcourue par un
courant d’eau à vitesse uniforme V0, présente un rétrécissement qui la raccorde à une
deuxième conduite rectangulaire de 0,50 x 0,20 m de section. En deux sections AA et BB de ce
rétrécissement se trouvent deux prises de pression statique reliées à deux manomètres
métalliques.
1° Quelle différence de pression ∆p indiquent-ils sachant que la vitesse en A est de 0,7 V0, en
B de 2,3 V0, et le débit total de 0,6 m3/s ?
2° Quelle dénivellation ∆h lirait-on sur un tube en U renversé, surmonté d’air, branché sur ces
mêmes prises de pression ?

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6) Un piézomètre et un tube de Pitot sont branchés (voir figure ci-dessous) sur une conduite
d’eau horizontale pour mesurer la pression statique et la pression de stagnation (statique +
dynamique) respectivement. Pour les hauteurs de colonne d’eau indiquées sur la figure,
déterminer la vitesse au centre de la conduite.
7) Une pompe débite 9000 litres d’eau par minute. Sa conduite d’aspiration, horizontale, a un
diamètre de 0,30 m ; sur l’axe règne une pression p1 de 0,20 m de mercure au-dessous de la
pression atmosphérique. Sa conduite de refoulement, horizontale, a un diamètre de 0,20 m ;
sur l’axe, situé 1,22 m plus haut que le précédent, règne une pression p2 de 0,7 bar supérieure
à la pression atmosphérique. En supposant que le rendement de la pompe soit égal à 80 %,
quelle puissance mécanique doit-on lui fournir ?

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8) Quelle est la hauteur maximale que ce jet d’eau peut atteindre si le tuyau est connecté à une
source à 400 kPa ?
9) Une conduite divergente est dessinée de telle sorte que le long de l’axe, supposé horizontal,
la vitesse varie linéairement en fonction de l’abscisse de 5 m/s à 1 m/s sur une distance AB de
0,50 m. Dans le cas d’un fluide de masse volumique 800 kg/m3 :
a) Déterminer la variation de pression correspondant à cette diminution de vitesse de 4 m/s.
b) Calculer la valeur du gradient de pression aux points A et B.
10) Une conduite de section rectangulaire ayant pour largeur 2e forme un coude de rayon moyen
R0. Elle est parcourue par un fluide à énergie constante. Quelle est, en fonction de la vitesse
débitante V, la différence de hauteur piézométrique ∆H entre deux points A et B d’une section
droite situés respectivement à l’extrados et à l’intrados du coude ?
Application: V = 3 m/s ; e = 0,10 m ; R0 = 0,40 m.

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IV. INTRODUCTION A LA DYNAMIQUE DES FLUIDES REELS - ECOULEMENTS EN CHARGE

DANS LES CONDUITES
1) Dans le système représenté ci-dessous, la pompe BC doit amener de l’eau d’un réservoir A vers
le réservoir D d’un chalet situé plus haut. On désire assurer un débit de 0,2 l/s de l’eau à une
température de 5°C (viscosité cinématique : 1,52x10-6 m2/s) du réservoir A au réservoir D. Les
tronçons AB et CD sont réalisés en béton rugueux (rugosité absolue : 1,6 mm). Sachant que
vous avez le diagramme de Moody et la relation de Haaland ci-dessous (le résultat obtenu en
appliquant cette relation est à comparer à celui obtenu en utilisant le diagramme de Moody)
,
𝑎
1 6,9 𝐷
= −1,8𝑙𝑜𝑔 [ + ]
𝑓 𝑅𝑒 3,7
a) Calculez la perte de charge linéaire ∆𝑝 du tronçon de conduite AB. Calculez la hauteur de

colonne d’eau équivalente ;
b) Calculez la perte de charge linéaire ∆𝑝 du tronçon de conduite CD. Calculez la hauteur de
colonne d’eau équivalente.
2) Soit de l’huile à 20 °C (ρ = 888 kg/m3 et μ = 0.8 kg/m.s) en écoulement permanent dans un

tuyau de 5 cm de diamètre et 40 m de long. La mesure de la pression à l’entrée et à la sortie
du tuyau indique 745 et 97 kPa respectivement. Déterminer le débit d’huile pour chacune des
configurations ci-dessous.

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3) Soit de l’eau à 60 °F (ρ = 62.36 lbm/ft3 et μ = 7.536 x 10-4 lbm/ft.s) en écoulement permanent

dans un tuyau horizontal de diamètre 2 pouces. Le tuyau est en acier et le débit d’eau est de
0.2 ft3 /s. Déterminer les pertes de charge en termes de chute de pression et de chute de
hauteur de colonne de liquide équivalente ainsi que la puissance de pompage requise pour
200 ft de longueur de tuyau.
4) Soit de l’eau à 20 °C qui doit être pompée du réservoir A vers le réservoir B. Les conduites sont
en acier commercial et le rendement du groupe motopompe est de 70 % pendant que la
puissance électrique consommée est de 8 kW. En négligeant les pertes de charge sur les tuyaux
connectés aux réservoirs ainsi que les pertes de charge singulières, déterminer le débit total
entre les deux réservoirs ainsi que le débit dans chacun des deux tuyaux constituant le bloc
« parallèle ».

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5) Soit de l’eau à 10 °C devant s’écouler par gravité du réservoir 1 au réservoir 2 à travers des
conduites en fonte. Déterminer l’élévation Z1 pour obtenir un débit de 6 l/s en tenant compte
des pertes de charge linéaires et des diverses pertes de charge singulières dont les coefficients
sont fournis sur le schéma ci-dessous.
6) Une butée à collet, de rayon intérieur R1 et de rayon extérieur R2 est alimentée par une pompe
à huile qui maintient un film d’huile uniforme h entre les surfaces annulaires fixes et mobiles.
1° Calculer littéralement, en fonction de R1, R2, h, de la viscosité dynamique η et de la vitesse

angulaire ω :
a) le couple résistant dû aux forces de viscosité ;
b) la puissance dissipée par frottement
2° Application numérique : R1 = 50 mm ; R2 = 75 mm ; h = 0,1 mm ; η = 0,08 Pl ; N = 500 tpm

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7) Dans le réseau maillé représenté, les pertes de charge dans chaque tronçon peuvent se mettre
sous la forme :
( λ est supposé indépendant de Re )
Calculer la répartition de débits dans les divers tronçons.
8) Trois réservoirs sont à des niveaux différents.
Les cotes des surfaces libres sont : z1 = 70 m ; z2 = 50 m ; z3 = 0.
Les caractéristiques des conduites sont :
AD : longueur 50 m ; diamètre 150 mm ;
BD : longueur 25 m ; diamètre 150 mm ;
CD : longueur 100 m ; diamètre 200 mm.
On donne ε = 0,002
1° Calculer le débit reçu par R2 si on obture la conduite CD.
2° Calculer le débit reçu par R3 si on obture la conduite BD.
3° Calculer les débits reçus ou fournis par R2 et R3 quand tous les tuyaux sont en service.

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9) Une canalisation de 150 mm est le siège d’un écoulement d’huile de viscosité cinématique ν =
1,6 St, de masse volumique ρ = 900 kg / m3. Le débit volumétrique est de 30 l/s.
1° Vérifier si l’écoulement est laminaire ;
2° Calculer la vitesse maximale dans la conduite ;
3° Calculer la chute de pression et la puissance dissipée par mètre de conduite.
10) On définit le siphon représenté par les coordonnées de A et B par rapport au sommet C.
xA = - 10 m ; xB = 20 m ; yA = - 2,5 m ; yB = - 6,25 m
On néglige les pertes de charge singulières. Conduite en forme de parabole (sommet C),
diamètre 0,20 m.
Calculer :
1° le débit du siphon si le coefficient de perte de charge λ = 0,04 ;
2° la pression en C.

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V. ECOULEMENTS PERMANENTS A SURFACE LIBRE
1) Soit de l’eau en écoulement permanent dans un canal découvert tel qu’illustré à la figure ci-
dessous. Déterminer la vitesse d’écoulement et vérifier le caractère de l’écoulement, c’est-à-
dire voir si l’écoulement est subcritique (=fluvial) ou plutôt supercritique (=torrentiel).
Déterminer aussi la profondeur alternative qui serait obtenue si le caractère de l’écoulement
venait à changer.
2) Soit de l’eau s’écoulant dans un canal creusé en terre (coefficient de Manning : 0.030) illustré
ci-dessous et dont la pente du radier est de 0.3°. Déterminer le débit d’eau. Quelle valeur
prendrait ce débit si la pente du radier était de 1° ?
3) Montrer que la section trapézoïdale la plus économique, c’est-à-dire un périmètre mouillé B

minimal pour une section S donnée, est celle qui est circonscrite à une demi-circonférence
ayant pour centre le milieu de la surface libre.
4) De l’eau doit être transportée à un débit de 2 m3/s dans un canal ouvert dont les surfaces sont
revêtues d’asphalte (coefficient de Manning : 0.016). La pente du radier est 0.001. Déterminer
les dimensions de la section la plus économique si sa forme est :
a) Rectangulaire ;
b) Trapézoïdale
5) Un canal de section rectangulaire de 5 m de large, a une profondeur d’eau de 2,5 m. La pente

est de 1/1000. Les parois sont en ciment lisse. Calculer le débit par la formule de STRICKLER (K
=100).
Calculer le coefficient de Chézy correspondant.
6) On observe que l’eau s’écoulant dans un canal horizontal rectangulaire de 10 m de large à

partir d’une vanne a subi un ressaut hydraulique.

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La profondeur de l’écoulement et la vitesse avant le ressaut valent respectivement 0.8 m et 7

m/s. Détreminer :
a) La profondeur de l’écoulement et le nombre de Froude après le ressaut ;

b) La perte de charge et le taux de dissipation (= le rapport entre cette perte de charge et
l’énergie spécifique avant le ressaut) ;
c) Le potentiel de production perdu en termes de puissance suite à ce ressaut hydraulic
7) Un canal creusé dans le terrain naturel (coefficient de STRICKLER K = 50) doit évacuer un débit
de 20 m3/s. Les pentes de berges sont de 1/2.
La profondeur d’eau est de 2,50 m. La pente du canal est de 50 cm/km. Quelle doit être la
largeur x du fond ?
8) La figure ci-dessous représnte la section courante du canal d’amenée de l’usine électrique de

Donzère-Mondragon pour le débit normal. Ce canal n’est que partiellement revêtu de béton
bitumineux au voisinage de la surface libre. Des essais expérimentaux effectués sur des canaux
analogues (centrale de Kembs) ont permis de calculer une valeur approchée du coefficient de
Chézy C =62,5. Pour éviter les érosions, on choisit une vitesse moyenne de 1,30 m/s.
1° Calculer le coefficient correspondant K de la formule de STRICKLER ;
2° Calculer la pente du canal ;
3° Si le débit s’abaisse à 800 m3/s, quelle sera la profondeur de l’eau ?

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9) Une fente horizontale de 0,25 mm d’épaisseur et de 250 mm de longueur s’étend sur toute la
largeur d’un mur de réservoir épais de 25 cm. De l’eau à 20 °C est d’un côté du mur. L’autre
est ouvert à l’atmosphère. Si la surface libre de l’eau est 25 cm au-dessus de la fente, trouver
le débit de la fuite à travers cette fente.

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PARTIE LABORATOIRE

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I. Les manipulations
A. HYDROSTATIQUE
1) Etalonnage d’un manomètre à tube de Bourdon
 Buts poursuivis :
- étalonner un manomètre à tube de Bourdon ;
- déterminer les erreurs de mesure par rapport au manomètre à piston

considéré comme instrument de mesure de référence.
 Matériels et consommables disponibles : banc d’alimentation hydraulique,

manomètre à piston, manomètre à tube de Bourdon, poids, balance
électronique, tube flexible, pied à coulisse
 Etapes à suivre :
1° Mesurer le diamètre d du piston à l’aide du pied à coulisse et calculer sa

section :
𝛱𝑑
𝐴=
4
2° Peser le piston et le « poids » à l’aide de la balance électronique :

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3° Calculer la masse totale :
𝑚 =𝑚 +𝑚
4° Relier le manomètre à tube de Bourdon au piston et lire la pression j sur

le cadran du manomètre à tube Bourdon
5° Calculer la pression au niveau de la base du piston par la formule :
𝑚 𝑔
𝑝=
𝐴
6° Calculer l’erreur absolue de jauge :
𝐸 = | 𝑗−𝑝|;
7° Calculer l’erreur relative de jauge :
| 𝑗−𝑝|
𝐸(%) = ∗ 100
𝑝
2) Mesure de la viscosité, masse volumique, densité et capillarité
Objectif : Déterminer des caractéristiques physiques suivantes de fluides à savoir

ici la viscosité, la masse volumique, la densité et la capillarité ; les fluides
d’expérience dont on dispose sont de l’eau, de la glycérine et de l’huile moteur SAE
40.
a) Mesure de la viscosité
 But poursuivi : Evaluer les viscosités cinématique et dynamique ; il faut

se rappeler que la viscosité est fonction de la température.
 Matériels et consommables disponibles : thermomètre, jeu de billes de

sédimentation groupé en deux diamètres différents, éprouvette
graduée, chronomètre,fluide d’expérimentation (par exemple de l’huile
moteur SAE 40).
1° Mesurer la température du fluide à l’aide du thermomètre

2° Déterminer le diamètre de la bille à l’aide du pied à coulisse

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3° Prélever sur l’éprouvette graduée la distance entre deux niveaux (haut et bas) à
l’aide d’une latte graduée.
4° Compter le temps mis par la bille pour passer du niveau haut au niveau bas.

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5° Calculer la viscosité
 Viscosité dynamique :
2 𝜌 − 𝜌
µ= ∗𝑅 ∗𝑔∗
9 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒
𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 =
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠
 Viscosité cinématique :
µ
𝜈=
𝜌
b) Mesure de la masse volumique
 But poursuivi : Evaluer la masse volumique d’un fluide.
 Matériels et consommables disponibles : balance électronique,

Erlenmeyer, fluide d’expérimentation.
1° Peser l’Erlenmeyer à vide à l’aide de la balance électronique

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2° Peser, à l’aide de la balance électronique, l’Erlenmeyer contenant un

volume V de fluide (soit V = 300 ml)
3° Calculer la masse volumique
𝑚
𝜌 =
𝑉
Avec 𝑚 = 𝑚( é ) −𝑚 é
c) Mesure de la densité
 But poursuivi : Déterminer la densité d’un fluide à l’aide d’un

densimètre plongeur.
 Matériels et consommables disponibles : éprouvette graduée,

densimètre plongeur, fluide d’expérimetation

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1° Verser le fluide dans l’éprouvette graduée jusqu’à 300 ml
2° Insérer un densimètre plongeur gradué dans l’éprouvette contenant

le fluide
3° Lire, sur la graduation du densimètre, la valeur de la densité qui est

la limite de la partie immergée
d) Observation de la capillarité
 But poursuivi : Observer le phénomène de capillarité pour un fluide

donné
 Matériels et consommables disponibles :tubes capillaires de différents

diamètres, deux lamelles rectangulaires parallèles en verre faiblement
espacés, bac, fluide d’expérimentation
1° Remplir le bac d’eau;

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2° Observer la remontée de l’eau dans tubes capillaires plongés dans le

bac ; observer le mouillage sur les faces internes de lamelles
3) Stabilité de corps flottants
 But poursuivi : Déterminer la hauteur métacentrique et suivre l’évolution

de l’angle de roulis en fonction de l’excentricité de chargement;
 Matériels et consommables disponibles : modèle réduit de bateau appelé

ponton, de l’eau dans un bassin, masselotte (qui représente l’ensemble de
charges pouvant exister dans le bateau) et règle, balance électronique
1° Peser la masselotte Δm
2° Peser l’ensemble ponton + masselotte : m + Δm
3° Rechercher l’équilibre du ponton avec masselotte en positionnant celle-

ci de sorte que l’angle de gîte ou de roulis soit nul : la masselotte se trouve
alors au centre de gravité du ponton ;
4° Donner à la masselotte une série des écartements x (sur la règle graduée)

de la position du centre de gravité : le ponton s’incline d’un angle Ɵ (angle
de gîte) fonction de l’écartement x
5° Calculer la hauteur métacentrique donnée par :
𝛥𝑚 𝑥
ℎ = =
𝑚 + 𝛥𝑚 𝑡𝑔Ɵ
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6° Visualiser la courbe d’évolution de l’angle de gîte Ɵ en fonction de

l’écartement x
4) Surface libre d’un liquide au repos
 Objectif : Montrer que les surfaces libres au repos sont horizontales dans le
champ uniforme de pesanteur.
 Matériels et consommables disponibles : tubes de formes diverses, de

l’eau.
1° Injecter de l’eau dans les tubes
2° Constater l’horizontalité des surfaces libres du liquide dans les différents

tubes
B. HYDRODYNAMIQUE
1) Banc d’essai sur les écoulements en charge et à surface libre dans une
canalisation
 But poursuivi :
- Montrer comment le tube de Pitot est utilisé pour déterminer la pression totale
en un point d’un fluide ;

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- Montrer comment la vitesse locale peut être calculée à partir de la mesure de

la pression totale et la pression piézométrique en un point
2) Banc d’essai sur les pertes de charge et le régime d’écoulement
 But poursuivi :
- Déterminer les pertes de charge ;
- Déterminer le régime d’écoulement
 Matériels et consommables disponibles : banc hydraulique, thermomètre,

chronomètre, éprouvette graduée, de l’eau d’alimentation, banc d’essai
« pertes de charge »
 Détails techniques :
- Diamètre du tube d’éssai : 3mm

- Longueur du tube d’essai : 760mm
- Distance entre les points de mesure de pression : 500mm
- Volume de l’éprouvette : 1000ml
1° Se rassurer de l’inexistence de bulles d’air dans les tuyaux ;
2° Selon que l’on veut opérer au manomètre à eau ou à celui à mercure

isoler l’autre manomètre en fermant sa vanne ;
3° Lire les valeurs de ℎ1 et ℎ2 sur le manomètre a mercure ;
4° Déverser l’eau du petit tuyau dans l’éprouvette graduée, démarrer

le chronomètre lorsque le niveau d’eau atteint 100 ml et l’arrêter au niveau 300ml ;
5° Lire l’écart de temps sur le chronomètre ;
6° Prélever la température de l’eau contenue dans l’éprouvette à l’aide

du thermomètre;
7° Modifier le débit en agissant sur l’ouverture de la vanne pour une

nouvelle lecture.

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8° Calculer
- Eléments de calcul
Eléments symboles unités

Longueur du tube d’essai donnée par le constructeur L m
Diamètre du tube d’essai donné par le constructeur D m
Volume écoulé durant un temps t V 𝑚3
Temps t s
T °C
Température de l’eau en °c
ν m2/s
Viscosité cinématique
ℎ1 m
Hauteur lue sur le premier tube du manomètre

ℎ2 m
Hauteur lue sur le deuxième tube du manomètre

h m
perte de charge en m colonnes d’eau
Q m3/s
Débit d’écoulement Q
u m/s
Vitesse d’écoulement (u)
Coefficient de frottement (f) f -
h= ℎ2−ℎ1 ; Q=V/t ; u= 4Q/ (π×D2)
Le Coefficient de frottement (f) dépend du régime d’écoulement : f= 64/Re pour un régime

laminaire et f= 0.316×Re0.25 pour un écoulement turbulent lisse (formule de Blasius) ; Re est
le nombre de Reynolds caractéristique de l’écoulement traité ;
- Comparaison entre la perte de charge expérimentale et la perte de charge

théorique de l’équation de Darcy

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 Valeurs obtenues par application de la formule de Darcy
L’équation de Darcy est reprise ci-dessous :
N° L V t T γ Q u Re f h ln f ln Re ln h ln u
1
2
3
4
5
6
 Valeurs obtenues sur banc d’essai
N° h1 h2 h
1
2
3
4
5
6

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II. Grille de durées de manipulations
Activité Durée (min) par groupe de 12

étudiants
Mesure de densité 10
Calcul de la masse volumique 15
Calcul de la viscosité 15
Observation de la capillarité 5
Observation de la surface libre 5

d’un liquide au repos
Stabilité de corps flottants et 20

détermination de la hauteur
métacentrique
Etalonnage du manomètre à tube 20

de bourdon
Essai pertes de charge et régime 60

d’écoulement
Durée totale (min) par groupe 150 (soit 2 h 30 min)

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ANNEXES

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FACULTE POLYTECHNIQUE/DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE/2GEIM

TRAVAUX PRATIQUES DE MECANIQUE DES FLUIDES

UNIKIN/FAC POLYT/2GEIM/MECANIQUE DE FLUIDES/TP_2021-2022

PLAN DES TRAVAUX PRATIQUES (30H)

PARTIE EXERCICES (16H allouées)

I. STATIQUE DES FLUIDES – HYDROSTATIQUE (4H)

INTERROGATION GENERALE (2H)

Composantes des 20 pts de la cote de l’année :

- Interrogation générale (12 pts) ;

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I. STATIQUE DES FLUIDES – HYDROSTATIQUE

Si l’épaisseur (c’est-à-dire la profondeur) de la zone de surface est de 0.8 m, calculer la pression

3) Une barge parallélépipédique de longueur L, de largeur 2b, a un tirant d’eau a (profondeur

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5) Déterminer graphiquement en grandeur et en direction la poussée hydrostatique R s’exerçant

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6) Soit un cylindre de 20 cm de diamètre et 60 cm de hauteur, rempli de liquide de densité 850

ρ = 780 kg / m3 ; α = Arc sin (1/20) ; h = 0,45 m

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II. CINEMATIQUE DES FLUIDES

3) Un fluide a les composantes de vitesse :

Tracer la (les) ligne (s) de courant passant par l’origine

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5) Soit le champ de vitesse d’un écoulement permanent bidimensionnel de fluide incompressible

Où x et y sont les coordonnées en m et l’amplitude de la vitesse est en m/s. Un point de

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III. DYNAMIQUE DES FLUIDES PARFAITS INCOMPRESSIBLES

a) le débit du siphon. Justifier vos hypothèses ;

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4) Soit le tank de 4 ft de hauteur et 3 ft de diamètre rempli d’eau. Calculer le temps de vidange

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a) Déterminer la variation de pression correspondant à cette diminution de vitesse de 4 m/s.

b) Calculer la valeur du gradient de pression aux points A et B.

Application: V = 3 m/s ; e = 0,10 m ; R0 = 0,40 m.

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IV. INTRODUCTION A LA DYNAMIQUE DES FLUIDES REELS - ECOULEMENTS EN CHARGE

a) Calculez la perte de charge linéaire ∆𝑝 du tronçon de conduite AB. Calculez la hauteur de

2) Soit de l’huile à 20 °C (ρ = 888 kg/m3 et μ = 0.8 kg/m.s) en écoulement permanent dans un

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3) Soit de l’eau à 60 °F (ρ = 62.36 lbm/ft3 et μ = 7.536 x 10-4 lbm/ft.s) en écoulement permanent

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1° Calculer littéralement, en fonction de R1, R2, h, de la viscosité dynamique η et de la vitesse

a) le couple résistant dû aux forces de viscosité ;

b) la puissance dissipée par frottement

2° Application numérique : R1 = 50 mm ; R2 = 75 mm ; h = 0,1 mm ; η = 0,08 Pl ; N = 500 tpm

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( λ est supposé indépendant de Re )

Calculer la répartition de débits dans les divers tronçons.

8) Trois réservoirs sont à des niveaux différents.

Les cotes des surfaces libres sont : z1 = 70 m ; z2 = 50 m ; z3 = 0.

Les caractéristiques des conduites sont :

AD : longueur 50 m ; diamètre 150 mm ;

BD : longueur 25 m ; diamètre 150 mm ;

CD : longueur 100 m ; diamètre 200 mm.

1° Calculer le débit reçu par R2 si on obture la conduite CD.

2° Calculer le débit reçu par R3 si on obture la conduite BD.

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1° Vérifier si l’écoulement est laminaire ;

2° Calculer la vitesse maximale dans la conduite ;