Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectifs du cours
• Comment les conditions de l’équilibre macroéconomique de court
terme sont-elles modifiées par la prise en compte d’échanges
(marchandises et capitaux) avec le reste du monde (RDM)?
• Quel impact sur l’efficacité attendue des politiques budgétaires et
monétaires ?
• Cadre analytique : modèle ISLM étendu (Mundell-Fleming).
Présupposé : connaissance du modèle ISLM
Nouvelles fonctions de comportement (C,I,Ms,X,IM) et nouveau
marché (marché des devises)
Nouveau cadre (régime de change, mobilité des capitaux)
Nouvel instrument de politique économique (dévaluation)
• Différentes modalités d’interaction avec le RDM (enrichissement)
L’économie ouverte
• L’ouverture du marché des biens
possibilité pour les agents de choisir entre biens domestiques et
étrangers
choix pas totalement libres, car restrictions : droits de douane,
quotas d’importation, normes, mais dans de nombreux pays, les
restrictions sont faibles et en baisse
Tant que le différentiel est non nul, il existe une incitation à faire
circuler les capitaux financiers d’un pays à un autre.
Cette incitation disparaît quand :
𝑒𝑎 𝑒 𝑎 −𝑒 𝑒𝑎 𝑒 𝑎 −𝑒
𝑟𝑔𝑏 − 𝑟 = ↔ 𝑟𝑔𝑏 = 𝑟 +
𝑒 𝑢𝑠 𝑒 𝑒 𝑢𝑠 𝑒
L’ouverture des marchés financiers
𝑒 𝑎 −𝑒
Condition de parité des taux d’intérêt : 𝑟𝑔𝑏 ≈ 𝑟𝑢𝑠 +
𝑒
= condition dite « non couverte » (car soumise au risque de change)
et sans prise en compte des coûts de transaction
Formalisation :
Soit 𝑋 la valeur réelle des exportations, 𝐼𝑀 la valeur réelle des
importations, 𝑒𝑥/𝑛 le taux de change nominal (RDM contre monnaie
nationale). On a :
- en termes monétaires 𝐵𝐶 = 𝑃𝑛 . 𝑋 − 𝑒 𝑥⋰𝑛 𝑃𝑥 . 𝐼𝑀
𝑒 𝑥⋰𝑛 𝑃𝑥
- en termes réels : 𝐵𝐶 = 𝑋 − . 𝐼𝑀 = 𝑋 − 𝑞. 𝐼𝑀
𝑃𝑛
Si l’on ajoute à la BC, les échanges de services et les transferts de
revenus (salaires et dividendes), on obtient la balance des
transactions courantes.
La balance des paiements
• S’y ajoute le compte de capital qui retrace les échanges d’actifs non
financiers (les brevets, par ex.) et les aides au développement
Un solde négatif du compte de transactions courantes (et du
compte de capital), indique un excédent de dépenses sur les
recettes et donc un besoin de financement.