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Les promenades de Paris :

histoire, description des


embellissements, dépenses
de création et d'entretien
des Bois de [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Alphand, Adolphe (1817-1891). Auteur du texte. Les promenades
de Paris : histoire, description des embellissements, dépenses de
création et d'entretien des Bois de Boulogne et de Vincennes,
Champs-Elysées, parcs, squares, boulevards, places plantées,
études sur l'art des jardins et arboretum. Texte / par A.
Alphand,... ; dessins par E. Hochereau. 1867-1873.
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LES
PROMENADES
DE PARIS
BOIS DE BOULOGNE - BOIS DE VINCENNES

PARCS - SQUARES — BOULEVARDS

PAR

A.ALPHA
Jî NI) 11- .A-.'

ENCHEFAUCORPS
INGEMEDR IMPÉRIAL
DES PONTS
ET CHAUSSÉES,
DIRECTEURDELAVOIE PUBLIQUE
ETDESPROMENADES
DELAVILLEDEPARIS
COMMANDEUR
DE L'ORDRE
IMPÉRIAL
DELALÉGIONi)'HO\NEL'R
D'AUTRICHE,
DE FRANÇOIS-JOSEPH
ETDESORDRES DELACOURONNE
DEPRUSSE, DUUETJII),JÉ
DETURQUIE
DEBELGIQUE,
DELEOPOLD DUCHRIST ETC.,ETC.,ETC.
DEPORTUGAL,

OUVRAGE ORNÉ DE CHROMOLITHOGRAPHIES ET DE GRAVURES SUR ACIER ET SUR BOIS

DESSINS
DE

E. IIOCHEREAU
INSPECTEUR
ARCHITECTE, DESPROMENADES CHEVALIER
DEPAUIS, D'HONNEUR
DELALÉGION

PARIS
J.ROTHSCHILD, ÉDITKUK
LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE
ET DES SOCIÉTÉSGÉOLOGIQUE
ET ZOOLOGIQUE
DE LONDRES
A3, RUESAINT-ANDRE-DES-ARTS,
A3

M DCCCLXVIII
Tousdroitsréservée.
LES

PROMENADES
1
&-

DE PARIS
LES
PROMENADES
-

DE PARIS
- - ET D'ENTRETIEN
DE CRÉATION
DESEMBELLISSEMENTSDÉPENSES
HISTOIRE DESCRIPTION

DES

BOIS DE BOULOGNE ETDEVINCKNNES


-
CHAMPS ELYSEES - PARCS — SQUARES — BOULEVARDS PLACES PLANTEES

ETUDE SUR L'ART DES JARDINS ET ARBORETUM

par

A.ALPHANI)
GÉNÉRAL
INSPECTEUR DES ETCHAUSSÉES,
PONTS DIRECTEUR
DES
TRAVAL DEPARIS
DELALÉGIOX
COMMANDEUR D'HONNEUR
ETDESORDRES D'AUTRICHE,
DEFRAXÇOIS-JOSEPIi DELACOURONNE DUMEDJIDIK
DEPRUSSE, DEI"IRfjL11.
DELÉOPOLD DUCHRIST
DEBELGIQtF, GRA,,"D'CJl.O/!i.
DEPORTUGAL, DUNICH
AM-1 IKAR DETrXIS,
ET ETC.
ETC..

-- --- ----
487 GRAVURES SUR BOIS, 80 SUR ACIER, 23 CHROMOLITHOGRAPHIES

PARIS
J. ROTHSCHILD, ÉDITEUR
13, RUE DES SAINTS-PÈRES, 13

1867-1873
TOUS RÉSERVÉS
DROITS
PLANS ET VUES PITTORESQUES
»
DES PROMENADES DE PARIS

OUVRAGES D'ARCHITECTURE
TRAVAUX HYDRAULIQUES

PUITS ARTESIEN — CERCLE DES PATINEURS - - GLACIERES — JARDIN DACCLIMATATION


CHAMPS DE COURSES - PISCICULTURE

FLEURISTE - PLANTES ORNEMENTALES


DÉTAILSDE VOIESPUBLIQUES,
ETC.

487 GRAVURES SUR BOIS, 80 SURACIER ET 23 !:HR0M0LlTH0IjRAPIIIES


DESSINEES
PAI
«

E. HOCHEREAU
Ali<:IlITKCTE,
INSPECTEUR
DES E
PRO.MENAI)ESI) PAIIIS

Architecte
G. DAVJOUD, en chefdesPromenades
deParis;DARDOIZE,
Architecte; FATH,LAUEYHIE,
ANTOINE, Dessinateurs
LAMBOTTE, delaIfii-
A. DE BAR,PH. BENOIT,CATENACCI, DEROY,FAGUET
CLERGET,
FICHOT,FREEMAN. MORIN
LANCELOT,
H.GOBIN,GRANDSIRE,
J. GAILDRAU,
PIZZETTA,
PROVOST,
WEBER,ETC.
TROISIÈME LISTE
DES PERSONNESQUI REÇOIVENT

LES PROMENADES DE LA VILLE DE PARIS

DU BRÉSIL.
SA MAJESTÉL'EMFEREUR La Directiondes Parcs publics, à New-York.
SONALTESSE L'ARCHIDUCALBERTD'AUTRICHE.
IMPÉRIALE La Directiondes Parcs publics à Chicago.
DE SAXE
CLÉMENTINE
LA PRINCESSE
SONALTESSEMADAME LaBibliothèquedu Ministèrede l'Agricultureet du Commerce,à
COBOURG-ET-GOTHA,
à Vienne. Paris.
SON ÉMINENCE
LE PRINCEPRIMATDE HONGRIE,à Peslh. La Bibliothèqueroyale, à Bruxelles.
SONÉMINENCE
L'ARCHEVÊQUE
JOSEPH MIIIAILOVIC,
à Agram. L'Académieroyale d'Écosse, à Édimbourg.
SONALTESSELE PRINCECONSTANTIN DE HOIIENLOllE-SCIIIL- LaBibliothèqueroyalede l'Universitéde Gœttingue.
LINGSFURST,premier Grand-Maître de la cour de Sa LaBibliothèquede l' Écoledes arts et manufactures,à Paris.
Majestél'Empereur d'Autriche,MajorGénéral,à Vienne. La Bibliothèquedu Muséed'Annecy.
LE PRINCEESTRRIIAZY,
SONALTESSE à Vienne. Le Muséede South-Kensington,à Londres.
LE COMTEERNEST-PAUL
SONALTESSE ESTERHAZÏ, Membre Le Muséedes Arts et Métiers, à Vienne.
de la Chambredes députés, à Peslh. LeMuséedes Scienceset Arts, à Edimbourg.
La Bibliothèqueroyale, au Palaisde Windsor. La Bibliothèquede l'École royale polytechnique de Hongrie, à
La Bibliothèqueprivée de Sa Majestéle Roi de Wurtemberg,à Pesth.
Stuttgart. L'Écolepolytechnique,à Munich.
DE BORT,Ministre de l'Agriculture, Député, à
M.TEISSERENC LaBibliothèquede la villede Blois.
Paris. LaBibliothèquepubliquede la ville de Poitiers.
Le Ministèrede l'Instruction publique, à Paris. La Bibliothèquede Guildhall,à Londres.
Son ExcellenceM. le Ministrede l'Intérieur, à Stuttgart. La Bibliothèquepublique, à Liverpool.
Ministre d'État, à
Son Excellence M. le Baron de KROSIGII, La Bibliothèquepublique, à Lceds.
Meininger. La Bibliothèquepublique, à Boston.
Le Ministèredel Fomento,à Madrid. L'Institut royal des Architectes,à Londres.
Le Ministèredes Travauxpublics, à Londres. La Sociétégénérale autrichienne d'Architecture, à Vienne.
M. le Préfet du départementde Vaucluse,à Avignon. LaSociétéviennoised'Architecture, à Vienne.
M. LeMairede la villede Béziers. LaSociétélittéraire et philosophique,à Newcastle.
M.le Mairede la villede Bône. M. le Président de la Sociétéd'Horticulture de Toulouse.
M. le Mairede la ville de Troyes. M. le Président de la Société d'Agriculture et d'Horticulture, à
Le Lord-Mairedela ville de Londres. Nice.
M. Le Mairede la ville de Manchester. LaSociétéimpérialeet royaled'Horticulture, à Vienne.
M. Le Mairede la ville de Leeds. La Sociétéroyale d'Horticulture, à Londres.
M.Le Mairede la ville de Pesth. La Sociétéroyaled'Agriculturede Hongrie,à Pesth.
L'Administrationcommunaleà Bruxelles. SociedadRuralArgentina, à Buenos-Ayres.
L'Administrationcommunaleà Liège. Le Conservatoireroyal du Jardin botanique, à Munich.
La Corporationde la ville de Manchester. La Direction générale de la Société royale d'Acclimatation, à
La Directiondes Travauxpublicsde la ville de Londres. Liège.
La Directiondes Travauxde la ville de Pesth. La Bibliothèquedu BostonAthenaeum,à Boston.
MM. : E, Ú Paris.
DENIER
T, (GeorgeLewsby),Architecte,à Sheffield.
Anno DESBOUDETS,
AdjointÚl'inspectionde l'Agriculture, à Paris.
ABOUT(Edmond),hommede lettres, à Paris. DESCIIAMFS
(Henri), Huissierau Tribunalde Commerce,à Paris.
ALLARD,Directeurde la Monnaie,à Bruxelles. DESFOSSÉ,
à Paris.
(J. d'), Bourgmestrede la ville de Liège.
ANDRIMONT DESPllEZ,Sous-Préfet,à Boulogne-sur-Mcr.
(F.-V.), Bourgmestrede la villede Bruxelles.
ANSPACU DEVANSAYE(AlphonseDELA),au château du Fresne, à Noyant.
(S.), ancien Conseillergénéralde la Seine.
ARCIIDÉACON Fabricant,àParis.
DEVINCK,
(Ch.), Commissionnaire,à Paris.
ARNOULD DJDOT(Ambroise-Firmin),Membrede l'Institut, à Paris.
(le
AuZACDE LAMARTINE générald'),àPujols. DIEU(C.), ancien Présidentdu Conseilde Préfecture, à Paris.
Membrede l'Institut, Architecte, à Paris.
BALTARD, DILLAIS(V.), à Paris.
(Rook),Architecte,à Londres.
BANKS DOLLEZ,Inspecteur général, à Paris.
RE, Chefde divisionà la Préfecturede la
SAINT-IIILAI
BARBIER DROGIX,Députéde la Seine, à Paris.
Seine, à Paris. Du UnEuIL,Professeurd'Arboriculture, à Paris.
(Ferd.), à Paris.
BARROT DUCIIARTUE,
Membrede l'Institut, à Paris.
et LOWELL,Libraires, à Londres.
BARTIIÈS ATEL,Chefde divisionà la Préfecturede la Seine, à Paris.
DUCII
à Paris.
BAUDOT, DUCIIATELET, à
Professeur l'École centrale, à Paris.
LIEU,Inspecteur général des Ponts et Chaussées,à Paris.
BEAU Gardegénéral des forêts,à Roanne.
DUCIIÊNE,
BEIIR,Libraire,à Berlin. DUCLOLX,
Notaire,à Paris.
Libraire, à Neuchàtel.
BERTIIOUD, Propriétaire, à Paris.
DUMONT,
(Henry), Ingénieur, à Londres.
BESSEMEU DURAND,Négociant,à Paris.
llEYEH(C.-F.),Ingénieur, à3Ianchester. Libraire, à Leipzig.
DUKR,
(,.J
r
BouL\ IGN
lEU, àParis. GgR, Libraire, à Saint-Pétersbourg.
EG
(CliaunceyT.), Directeurdes Parcspublics,à Chicago.
BOWEN (B.), Libraire, à Amsterdam.
EISENDRATII
(JohnA.), à Manchester.
BRE.UNER FÈRE(V.), Négociant,à Paris.
Secrétaire à la Préfecture, à Paris.
BRODART, FOSTER(John) et Fils, àBradford.
BROtSSE,à Paris. (Jonas), à Halifax.
FOSTER
(James),Ingénieur, à Londres.
BRUNLEES FRÈMY,Gouverneurdu Crédit Foncier, à Paris.
BnLSI (Don),à Barcelone. Directeurde la Société générale autrichienne d'Ar-
FRIEDMANN,
BRYCE(David),Architecte, à Édimbourg. chitecture, à Vienne.
BUCK,Libraire,à Luxembourg. FUNCK.Directeurdu Jardin Zoologiquc,à Bruxelles.
CAARELSEN
et CIE,Libraires, à Amsterdam. GAIR(John),à Falkirk.
CARRIÈIlE,
au Muséumd'histoire naturelle, à Paris. R, Fabricant, à Paris.
GARNIE
CARVALIIO
MONTEIRO (AntonioAUgusto DE). GALTIIIEn,Libraire, à Moscou.
(Arthur), Architecte, à Londres.
CATE-S GAUTIER à
(l'abbé), l'École nationale d'Agriculturedu Grand-
CiiAixD'EST-ANGE,
à Paris. Jouan.
i
CirAMRcnEVRER (Madame la baronne R. DE), au château de GAY(Ed.), Membrede l'Institut, à Paris.
Marie-Ville,à Bonneuil-Matours. etC", Commissionnaires,à Paris.
GAY(E.) VICARINO
CUILDet LORIMER,
Horticulteurs,à Bradford. GEORG,Libraire, à Bàle.
CURISTERN,
Libraire, à New-York. Sous-Directeurdu Commerceintérieur, à Paris.
GIRAHD,
CLEMENCEAU
DESAINT-JULIEN,
Directeurde l'octroi, Paris.à GIRARDOT(le Baron DE), Secrétaire général de la Préfecture, à
COLLETTE
DE BAUDICOUR,
Conseillerà la cour, à Paris. Nantes.
COR.NUDET
(Léon),à Paris. t), à Paris.
GouiN (Ernes
COUCIIE,Ingénieur desPonts et Chaussées,à Paris. GRAY(William),à Boston.
COUSIN,Inspecteur de l'exploitation au Cheminde fer du Nord, GUÉRARD(Adolphe),Ingénieurdes Ponts etChaussées,à laToui-
à Paris. Saint-Louis.
(J.-H.), Ingénieur, à Boston.
CURTIS à Paris.
GUIFFREY,
City.
(Charles), à Alleghany
DAVIS GL'YON, Administrateur du Journal la Patrie, à Paris.
DJÎCALX,
Ingénieur, à Paris. GYLDENDAL, Libraire,à Copenhague.
DE MOLON,
à Paris. HABERSIION et
PITE, Architectes,à Londres.
HÉDERT
(A.), Propriétaire, à Paris. MARIE,Sous-Directeurdu Commerceextérieur, au Ministère de
HELLOT,Officierd'artillerie en retraite, à Paris. l'Agricultureet du Commerce,à Paris.
HERLUISON,
Libraire, à Orléans. MARTIN(L.-H. DE), Docteur en médecine, Membre correspon-
HOEFLI(Ulrico),Libraire, à Milan. dant de la Société centrale d'Agriculture de France, à
Horticulteur,à Montpellier.
HORTOLÈS, Montpellier.
Conseillergénéral de la Seine,à Paris.
IIOUDART, LEZ, Ingénieurde la ville, à Lille.
MASQUE
HUET,Ingénieurdes Ponts et Chaussées,à Paris. (S.-A.), Libraire, à Aix-la-Chapelle.
MAYER
à
HULLEN,Boulogne-sur-Mer. (Joseph),à Liverpool.
MAYER
LEGER,Libraire,à Francfort. Librairedela Courimpériale, à Saint-Pétersbourg.
MELLIER,
JAME
OR (W.), Jardinier en chef de son AltesseImpérialel'Ar- (Charles),ancien Conseillerd'Étal, à Paris.
MERRUAU
chiduc Joseph, à AIscouth. METZ(L.-R.), Horticulteur,à Berlin.
JOICEY(John), à Newcastleon Tyne. (Lucien),à Paris.
MICHAUX
J01CEY (Edward),à Newcastleon Tyne. (DE),ancien Conseillergénéral de la Seine.
MILLY
KELLERfils (Henry),Marchand-grainetier,à Darmstadt. u
MOINDRA(Célestin),Horticulteur, à Aurillac.
KER(Robert-P.),Horticulteur,à Liverpool. AI'Y, Fabricant,à Paris.
MONNIN-J
Libraire, à Ems-les-Bains.
KIRClIBERGER, 31oon(DE), Libraire, à Bruges.
TER (Maximilien),à Paris.
KOENIGSWAR MonEL(Veuve)etCiu, Libraires-Éditeurs,à Paris.
Konocziiics, Présidentde la Sociétéd'Agriculture,à Pesth. MORRIS(John Grant), Liverpool.
LABBÉ(Aug.), Architecte du gouvernementet du département (Jos.), Ingénieur de la ville de Liverpool.
NEWLANDS
de la Gironde,à Bordeaux. NUTT(D.),Libraire, à Londres.
(R.), Libraire,à Pesth.
LAMPEL OETINGER(A.),Libraire, à Stuttgart.
Chefde divisionà la Préfecturede la Seine,à Paris.
LAXGUET, ONFllOY,Directeur de la Compagnied'assurances sur la Vie, la
LARINTIE(le Baron DE),Député,à Paris. Nationale,à Paris.
Inspecteur généraldes Ponts et Chaussées,à Paris.
LAURAND, D'ORIGNY,
à Paris.
(PeLer)et Fils, Horticulteurs,à Édimbourg.
LAWSON Jardinier, à Saint-Pétersbourg.
OUION,
LE BALDY(G.),Raffineur,à Paris. OIDOT,Négociant,à Paris.
Propriétaire,à Paris.
LEULANC, (le Comte), à Moscou,
OUWAROFF
(Aug.), Propriétaire,à Châteaudun.
LECESNE Négociant,à Paris.
PAILLARD,
frères, Pépiniéristes,à Nantes.
LEFIÈYRE DE VILLENEUVE,
PAILLARD Avocat,à Paris.
ancienMinistre, Député,à Paris.
LEFRANC, R ET IIOWE,Libraires, à Manchester.
PALME
LEFRANC
fils, à Paris. (J.-P.), Entrepreneur de travaux publics, à Reims.
PAPIER
LENOIR,Négociant,à Paris. PEECOCK(Richard), Ingénieur, ÀManchestcr.
LE Roux (Alfred),ancienMinistrede l'Agriculture, à Paris. PEETERS,Libraire, à Louvain.
LEsnllouDolS,Commissairedu Gouvernementprès le Conseilde Directeurà la Préfecturede la Seine, à Paris.
PELLETIER,
préfecture, à Paris. (Eugène), Administrateurde la Compagnieparisienne
PELOUZE
LICIIT(H.),Jardinier, àBerg, près Crossen. du Gaz,à Paris.
ET CC(J.-B.), Libraires, à Philadelphie.
LIITINCOTT PENN(John), Ingénieur, à Londres.
LITTLE,BROWNET Cie,Libraires,à Boston. Négociant,à Paris.
PÉRILLEUX,
LOlVET,ancien Ministrede l'Agriculture, du Commerceet des Ancien Conseillergénéral de la Seine.
PETIT-BERGONZ,
Travauxpublics,à Paris. (L.),Membredu Conseilgénéraldes Vosges,à Saint-Dié.
PHULPIN
LOYSEL,Présidentdu Conseilde Préfecture, à Paris. aîné, Négociant,à Paris.
PICARD
Négociant,à Paris.
LOZOUET. (J.-G.),à Londres.
PICKEllSGILLE-CUNLIFFE
31Ac-KENZIE,Jardinier en chefde la ville de Londres. (E.), Avoué,à Amiens.
PINCIION
31ACRAE (John), à Liverpool. PLANT(L.-P.), à Saint-Louis(États-Unis).
MAES(J.), ancien Conseillergénéralde la Seine, à Paris. (Madamela Comtesse),à Saint-Pétersbourg.
PLATOFF
à
31AILLÉ(le ComteDE), Député, Paris. (John), Ingénieur,à Oldham.
PLATT
à l'École nationaled'Agriculturede Grignon.
3IAISONIIAUTE, POISSON(le Baron), Propriétaire, à Paris.
MÀNZ,Libraire, à Munich. PONS-PEYRUC, Présidentde la Chambre de commercede Toulon
3IARCIIETTI
(Hannibal),Députéau Parlementitalien, à Candia. et du Var, à Toulon.
PORCIIER
(P.-F.), Président honoraire à la Cour d'appel d'Or- SEBER T, Députéde la Seine,à Paris.
léans, Présidentde la Sociétéd'horticulture, à Orléans. SEGALAS,Médecin,à Paris.
Possoz, ancien Maire de Passy. SHAW(John),Horticulteur, à Manchester.
POTTER(L.-C.),à Manchester. SUION(Léon),ancien Député, à Paris.
à
PRELL(C.-F.),Libraire, Lucerne. STAMPA CINO (le MarquisCésar), à Milan.
SON
PURVES(Thomas),à Valparaiso. STEAD(Charles),à Saltaire.
PuTEAux,du Conseilmunicipal, à Paris. (George-Robert),Ingénieur, à Londres.
STEPIIENSON
(Ed.), Professeurd'Horticulture, Architectede jardins,
PYNDERT (le Baron DE),à Ypres.
SURMONT
à Gand. ancien Doyende la Faculté de médecine,à Paris.
TARDIEU,
H, Libraire, à Pesth.
RAT Négociant,à Paris.
TEISSONNIÈRE,
Industriel, à Paris.
RATTIER, (Germain), Négociant,à Paris.
THIBAUT
Entrepreneur, à Paris.
RAVAUT, Propriétaire, à Paris.
THIBOUMERY,
REINBOTII(Bélade), à Pesth. TIIOINNETDELA.TURMELIÈRIÎ, à Paris.
et Ci?,Commissionnaires-libraires,à Paris.
REINWALD THOMAS (W.-B.),Architecte-Paysagiste,à Londres.
(le ChevalierJ.-O.), à La Haye.
RENDORT TISZA(L. DE),Président du Conseild'Architecture de la ville de
(William),Ingénieur, à Oldham.
RICIIARDSON Pesth.
(L.-A.),Fabricant,à Augsbourg.
RIEDINGER (Henri), Propriétaire, à la Chaize,près Tulle.
TOINET
Membrede l'Institut, à Paris.
ROBERT-FLEURY. (Raimondo),Inspecteurdes jardins de laville deTrieste.
TOMINZ
ROBERTYDE GLlADY, Directeurgénéral de la Sociétéroyale d'ac- URSIN, Libraire, à Copenhague.
climatation, à Liège. RADOT,à Paris.
VALLERY
(E.-R.),Architectede la ville de Liverpool.
ROBSON (C.)etfils, Libraires, à La Haye.
VANDOORN
Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,à Paris.
ROUSSELLE, VANGOGH(C.-M.),Libraire, à Amsterdam.
RÜCKEH(Sigismund),àLondres. VARIN,Négociant, à Paris.
RuDOLrn(L.), Libraire,à Odessa. (William),à Londres.
WARING
(Madamela BaronneDE),à Paris.
RUBEMPRÉ (GeorgePeabody),à Londres.
WETMORE
RUSSELL(John), à FaIkirk. (SirJoseph), Ingénieur, à Manchester.
WIIITWORTii
(Henri-Lefebvre), Adjoint à l'Inspection de
SAINTE-M.ARIE WILLET(A.),Rentier, à Amsterdam.
l'Agriculture, à Paris. Ingénieur-constructeur,
WINNERL, à Paris.
SAUNDERS (W.Wilson),Membrede la Sociétéroyale, à Londres. WuiGLEï(Oswald),à BridgeHall.
(le ComteErwin de), à Vienne.
SCHOENBORN YBL(Nicolaus),Architecte, APesth.
Directeur de la Société d'Architecture viennoise, à
SCIIUMANN., YRARRAZAVAL (Manuel-J.),àSantiago.
Vienne. Sénateur, à Bruxelles.
ZAMAN,
(Edward),à Saint-Louis(États-Unis).
SCIIWAGEST (H.), Graveur à la Fabriquedes papiers de l'État,
ZIMMERMANN
Libraire, à Copenhague.
SCIIWARZ, à Saint-Pétersbourg.
INTRODUCTION

I. CONSIDÉRATIONSGÉNÉRALES.—Celivre a pour objet la descriptiondes Promenadescrééesdans Paris parl'administration


municipale.

;
LeBoisde Boulogne
:
Il est divisé en trois parties comprenant

Le Boisde Vincennes;
LesPromenadesintérieures de Paris.
Dans la première partie on a décrit les procédés employésdans l'exécution des travaux, et qui sont les mêmes pour toutes les
promenades. Les autres parties ne reproduisent pas ces détails, qui n'eussent été qu'une répétition fastidieuse.
Mais, avant de commencer, nous avons pensé qu'il importait, pour préparer l'esprit du lecteur à la description technique de nos
promenadesurbaines, de placer sousses yeux un résumé de l'histoire de l'art des jardins, et d'indiquer ensuite les principes généraux
d'une branchede l'art, trop négligée de nos jours par les artistes. La création des jardins constitue, en effet, une section importante
de l'art général, section au moins aussi ancienne que l'architecture, à côté de laquelle elle s'est développée.Elle a subi les mêmes
influences,les mêmes modifications,et présente par conséquentles mêmes phases.
Pour saisir les causes de ces modifications et les raisons d'être des différentsstyles, soit dans les pays éloignés les uns des
autres, soit dans une même localité, il est nécessaired'étudier le climat, les usages de chaquenation, les formes générales de son
art et les transformations qu'il a subies en conséquencedu développementdes idées et du raffinement des mœurs. C'est en exami-
nant toutes ces causes que l'on peut juger de la diversité des styles, en matière de jardins, et savoir ce qu'il faut adopter ou
rejeter dans les créations des anciens, quand on compose une œuvre nouvelle.
Ainsi, on sera amenéà repousser, dans une contrée, les formesadoptées sous un climat différent; et quand la tradition offrira des
tracés exécutés pour répondre à des besoins ou des usages qui ont été abandonnésdepuis, les combinaisonsqui ne sont plus en har-
monie avec nos mœurs actuelles devront être rejetées.
Il en est de même pour tous les arts. L'imitation servile de l'antique conduit le plus souvent à reproduire des. dispositions
qui ne s'adaptent plus à nos usages. Toutefois,il faut se garder de repousser systématiquementles œuvres du passé, d'abord
parce qu'elles sont un enseignement; en second lieu parce que certaines parties peuvent être transformées et utilisées à la
conditiond'être refondues. Dans tout travail artistique il y a des principes fixes, puis une partie variable, qui reçoit des empreintes
diverses, et va sans cesse se modifiant.On peut comparer cette dualité de l'art à une plante qui grandit et change d'aspect, sans
changer d'essence. Analyserles créations du passé, en séparer les parties caduques, et reconnaître les éléments qui peuvent entrer
dans l'art moderne: tel doit être l'objet des préoccupations de l'artiste qui se consacre à l'étude des jardins.
Il ne reste pas de vestiges des jardins de l'antiquité. Non-seulement le temps a effacél'oeuvre, mais les peupleseux-mêmes
ont disparu. Dans certaines contrées, le désastre a été tel, que le désert a pris la place des grandes cités. Comment retrouver
les traits générauxde ces créations éloignées,quand de toute une civilisationil reste à peine le souvenir?On peut l'essayer cependant
à l'aide de quelquesrécits historiques et surtout au moyen des débris de monuments, en faisant un travailde restauration, déjà assez
avancéde nos jours pour qu'il soit possiblede saisir les grands traits des arts anciens.
L'art est la quantité de travail et de savoir qui s'ajoute à toute œuvre pour lui imprimer la grâce ou la perfection.Or les besoins
del'homme ne sont pas les mêmes dans les différentsmilieuxoù il habite. Le costume, l'habitation, ont d'autres conditionsà remplir
dans les climats du Nord et dans ceux du Midi; les matériaux varient et aussi la végétation. D'où l'on peut déduire que l'art, en
général, et surtout l'art des jardins, doit différer dans des contrées différentesde climat, de relief; de même que les types humains
diffèrent d'aspect et d'aptitudes, suivant les régions diverses où ils se développent.
D'un autre côté, les jardins, étant le complémentde l'habitation del'homme, ont subi, dans une même contrée, des changements
analoguesà ceux qui ont transforméla maison. Simplesà l'origine et entièrement consacrésà la culture des végétauxutiles, tels qu'on
les trouve encore de nos jours autour des chaumières, ils ont été agrandis et modifiés à mesure que l'humble demeure est devenue
palais, à mesure que les mœurs se sont perfectionnées,et que les sensations ont acquis chez l'homme plus de délicatesse. La production
utile à retirer du sol du jardin a été de plus en plus restreinte, ou tout à fait abandonnée. Une œuvre d'art, d'un charme très-
pénétrant, d'un type très-original, s'est peu à peu développée,encadrant gracieusementles œuvres de la sculpture et de l'architecture
Cette relation intime entre l'architecture et l'art des jardins doit servir de règle dans les recherches qu'il y a lieu de faire
pour posséder une idée assez précise des jardins anciens.
La pensée de l'artiste est guidée par des formulesgénérales, transmises par la tradition et modifiéespar les exigencesquotidiennes
dont l'ensemble imprime à toutes les œuvres d'une époque et d'une nation une physionomie particulière, en harmonie avec le
degré de civilisationauquel un peuple est arrivé, et qui caractérise son génie.
L hommequi travaille,quels quesoient son intelligenceet les effortsde son imagination, ne peut se soustraire à l'influence de ces
;
formulesgénérales, à cette nécessité d'unecertaine imitation. Cesidées marquent de leur empreinte les objets les plus divers elles ratta-
chent à l'ensemblechaque effort particulier. En les étudiant, on peut, à l'aide de fragments et par analogie, ressusciter les choses dis-
parues, leur restituer, avec quelque degré de certitude, la forme dont elles avaient été revêtues par les artistes de l'antiquité. Cet
enchaînement, cette unité dans les créations artistiques, sont surtout visibles chez les nations antiques; l'isolement des artistes
maintenait la pureté des types; le progrès se faisait lentement; c'était un épanouissement régulier, puissant, paisible, comme tout
effort logique et suivi; cela ne ressemblait nullement à l'engouement léger de la mode, qui n'enfante que des œuvres médiocres
et des imitations maladroites.

II. JARDINS DE L'ASIE. — Les monuments de l'Asie, comme presque tous ceux de l'antiquité, ont une grande simplicité
de lignes (Fig. 2*). Laconstruction offre en plan la forme d'un quadrilatère. Dansbeaucoupde bas-reliefs, cette forme est aussi indiquée
pour l'enceinte des villes. Il est probable qu'elle devait être employée pour l'établissement des jardins (Fig. 1*).
Autour de ces villes, sortes :de"camps retranchés, l'agriculture était très-développée; car il fallait trouver, à peu de distance, les
moyens de nourrir les groupes considérablesde populations qu'elles renfermaient. De là l'exécution de grands travaux d'hydraulique
pour l'irrigation des terres. On retrouve de nos jours les traces des canaux, des barrages, des réservoirs établis pour la distribution
des eaux. Ces travaux ont des proportions immenses, extraordinaires même, aux yeux des populations modernes; à ce point que,
dans l'ile de Ceylan, le gouvernement anglais a reculé devant la dépensequ'entraînerait la restauration d'un simple barrage, élevé
au milieu des gorges d'une montagne.
Les villes, dans un rayon le plus étendu possible, étaient entourées de plantations; mais souvent, au delà de cette zone, on
retrouvait la nature aride. Cesplantations, parfaitementsoignées, étaient admirables, au dire des auteurs contemporains; et la chose
n'a rien d'improbable, car la population y appliquait tous ses efforts, non dans une intention de luxe, mais dans un esprit
de prévoyance et d'utilité. Cette application a du naturellement faire faire de rapides progrès à la culture et, par suite, à l'art
proprement dit. Dans l'antiquité les jardins n'étaient pas moins estimés que les palais; aussi étaient-ils plantés avec méthode
et ornés avec toute la richesse que comportaient les ressources de ce temps. Les rois, les grands officiers, les personnages
importants de l'État avaient de belles promenades autour de leurs palais, à la ville; et des villas, à la campagne.
A cette époque, les plantations durent être ordonnées suivant les conditions générales de l'art. La ligne droite et la forme
rectangulaire en fournissaient les éléments principaux. Dans ces jardins, créés sous un ciel brûlant, le principal charme devaitêtre
de trouver des ombrages impénétrables aux rayons du soleil. On peut donc se figurer des avenues bordées de grands arbres, pavées
de larges dalles, comme cela se pratique encore en Perse. Les eaux y circulaient dans des canaux et des bassins en maçonnerie.
bordant quelquefois les allées, ou s'enfonçant sous des massifs touffus, et devenant assez profonds et assez vastes pour former des
piscines destinées aux bains. Les intervalles, compris entre les quadrilatères formés par les avenues, étaient plantés en quinconce,
ou ornés de parterres de fleurs, ou occupés soit par des pièces d'eau, soit par des cultures d'arbres à fruit; quelquefoisils servaient
de parc à des animaux domestiques ou sauvages. Cesjardins étaient aussi décorés de statues, d'autels et de constructions d'agrément.
Des plates-bandes accompagnaientles côtés des avenues, et réjouissaient les yeux par le coloris des fleurs, qui remplissaient en même
temps l'air de leurs parfums. Les palais très-vastes, mais d'une disposition simple, formés de salles juxtaposées, étaient tantôt
taillés dans le rocher, tantôt construits en briques. Les murs épais étaient revêtus en ciment, en granit ou en marbre; les parois
étaient peintes ou sculptées. Cesconstructions avaient plusieurs étages et étaient recouvertes par d'épaisses terrasses. Les ouvertures
étaient rares. Tout enfin était combiné^pour combattre la chaleur et obtenir la fraîcheur des grottes naturelles.
Dans l'intérieur des cités, remarquables par l'étendue de leur enceinte (les murs de Babylonerenfermaient, dit-on, une surface de
terre labourable suffisante pour subvenir aux besoins de la population dans le cas d'un siége), des jardins spacieux devaientenvironner
les palais; de grands arbres ombrageaient l'extérieur des temples, ou formaient, sur les places, des quinconces où le peuple oisif
pouvait se réunir.
Les fameux jardins de Babylone, cités comme une des merveilles de 1antiquité, ne devaient probablement leur réputation qu'à
l'étendue relative et au luxe du monument qui leur servait de support. Mais les créations de ce genre devaient être alors assez
nombreuses. Dansl'Inde, à Bamyan,des populationsont creusé des montagneset disposé, dans leurs flancs, des galeries et des réduits
formant de véritables villes. A Elora, à Mavalipouram,des palais et des temples ont été taillés dans le roc. Partout, dans la lourdeur
des constructions, on sent la préoccupation de se soustraire à l'ardeur du soleil. Il paraît donc assez logique que l'on ait, dans ce
dessein, chargé les terrasses des maisons d'une masse de terre suffisante, et qu'on y aitplanté des arbres. De nos jours l'usage des ter-
rasses est conservé en Orient; très-souvent on y installe des berceaux de vigne, de clématites ou d'autres plantes grimpantes qui
:
donnent de l'ombrage habitude conforme aux besoins, et qui continuela tradition. Lesjardins de Babylonedurent être, par con-
séquent, l'application, sur une vaste échelle, d'un procédé très-usité alors. Dansl'édificeappelé jardin suspendu, les terrasses étaient
soigneusementforméesde plusieurs couchesde matériaux,rendus imperméablespar l'emploidu bitume. Elles étaient recouvertes de
terre, et les pilastres, supportant les plafonds, formaient des encaissementspour recevoir de grands arbres. Il est bon de faire
remarquer qu'une épaisseur de deux à trois mètres devait suffire pour recevoir les plus fortes espèces végétales, dont les racines
ne pénètrent pas dans le sol au delà de cette profondeur. Les constructionsn'avaient donc pas besoin de présenter une solidité
extraordinaire. Des appareils hydrauliques, destinés à arroser les plantations et probablement à alimenter des bassins et des
fontaines,étaient installés à l'intérieur. A tous les étages se trouvaientdes salles fraîches, richement décorées, qui servaient de lieu
de repos ou de promenadestrès-agréablesà fréquenter pendant le jour; le soir venu, on s'installaitsur les terrasses sous les arbres, au
milieudes fleurs.Toutes ces dispositions étaient admirablementappropriéesau climat et à la localité. De semblablesédificesdevaient
paraître merveilleuxaux voyageursétrangers; mais ils étaient peut-être d'un effet assez médiocre au point de vue de l'art. On ne
doit pas appeler jardins ces constructions ingénieuses. C'étaient uniquement des palais, intéressants à étudier aujourd'hui, pour
les archéologueset pour les artistes de l'Asie et de l'Afrique.

III. JARDINS ÉGYPTIENS. — L'architecture égyptienneprésente des rapports assez frappants avec celle de l'Asie.On y trouve
le même aspect massif,les mêmes dispositionsrectilignes et simples.Lesédificesy sont égalementcouverts en terrasse. A Ibsamboul,
des temples sont creusés dans le rocher; des figures colossalesornent l'intérieur et l'extérieur. Tout cela rappelle les édificesd'Elora,
mais avec plus de science et de grâce. La culture y était aussi très-soignée.Les plantations y recevaient, comme de nos jours, les
eaux du Nil, au moyen de canaux. Ces canaux,' distribués et entretenus avec beaucoup de soin, occupaient une bien plus

Fig.i*. —Bas-relief un Jardinégyptien(d'aprèsHectorMoreau).


représentant

grande étendue qu'aujourd'hui. Une civilisationsi ancienne, si perfectionnée,si raffinéemême,où l'art, quoiqueentravé par des règles
systématiques,a produit des œuvres si grandioseset si pures, où la culture du sol était honorée et aidée de moyens puissants, dut
créer des jardins remarquables.Lesbas-reliefs(Fig.1*)des palais et des templesfournissentquelquesexemplesdes dispositionsadoptées
pour les plantations; et ces indications suffisent pour que l'on puisse se former une idée des jardins égyptiens, qui étaient de
forme régulière. Des avenues, plantées de citronniers, de grenadiers, de palmiers, se croisaient en formantdes quadrilatères. Quelque-
fois ces avenues étaient ombragéespar des tonnelles formées de colonnettes en bois ou en pierre, sur lesquelles on plaçait des
traverses supportant des clématites,des courges, de la vigne, etc. Il est probable, eil outre, qu'elles devaient être décoréesde statues.
Despièces d'eau occupaient l'intérieur des rectangles plantés, et en conservaient la forme; elles étaient assez vastes et assez pro-
fondes pour porter des barques. On y entretenait du poisson, et leurs propriétaires pouvaients'y livrer au plaisir de la pêche.
Les rues des cités étaientétroites; mais les cours des maisons, assez spacieuses,étaient plantées de plusieurs rangées d'arbres à
fruit. (Fig.2*.)Dansquelquesbas-reliefs, on voit que des plantationsde grandsarbres existaientaussià l'extérieur, le long de la façadede
J'habitation.Cesarbres étaient protégés, à leur pied, par des encaissementsen maçonnerie.LesRomainsemployaientle même procédé.
Voici ce que dit à cet égard un savant contemporain :
« Les villas étaient comprisesdans une vaste enceinte qui enfermaitles écuries, les greniers, les jardins et les terres labourables.
« Cellesqui appartenaientaux rois, et qui étaientsituéessurles routes qu'ils avaientl'habitudede suivredans les chasseset les expéditions
etmilitaires,étaientfortsimples etdepeud'étendue.Mais,quandelles se trouvaientdansdes provinceséloignéesde la capitalede l'empire,
« elles étaient très-spacieuses.Les villasdes personnagesriches,d'ordinaireplacéessur lesrivesdu Nil,avaientégalementdes dimensions
«considérables.Souventelles étaient précédéesde pylônesanaloguesà ceux plantés en avant des templeset des palais. Leurs bâtiments
«étaientdécorésavecmagnificence;maiselles étaientsurtout remarquablespar les bellesplantationsdeleurs jardins, et leurs vastespièces
à
« d'eau, leurs bosquets, leurs kiosques balcons et leurs berceauxde vigne. Commechez les Romains,la ferme et les greniers étaient
«dans les dépendancesimmédiatesde la villa, et étaient clos par une murailleparticulière t. »
Lesjardins des villas, si richement décorées,devaientcontenir une grande quantité d'arbres à fruit, d'autant que les figuiers, les
palmiers,les dattiers,les grenadiers,les orangerset autres arbres à fruit de l'Egypte,sont remarquablespar leur feuillageet leur élégance.
Lesgrandesavenues dallées,qui précédaientl'entrée des temples,souventdécoréesde statues de divinités,étaientplantéesd'arbres,
tels que palmiers, sycomores,figuiers, etc. Cellede Karnac,qui avaitdeux kilomètres de longueur, était ornée, à droite et à gauche, de
douzecents sphinx et de cent seize béliers sculptés en granit. Les enceintesdes temples,les voiesconduisantaux tombeaux,les bords
des canaux d'irrigation, devaientêtre égalementombragés par des plantations.
Dansles jardins, comme dans les monuments, la forme générique était la ligne droite. Cette forme a dû s'offrir tout d'abord
à l'esprit des artistes; car c'est elle qui contraste le plus avec la nature libre. Une allée droite, plantée d'arbres espacés également,
produit un bel effetperspectif, analogueà une colonnade; la voûte de verdure est à la fois gracieuse et majestueuse. C'est aussi la
dispositionla plus commodepour la promenade, pour le passage des cavaliers et pour la circulationdes chars. Le tracé en ligne droite
avait pour conséquencel'aplanissementdu terrain, dont les ondulations eussent nui à l'effet perspectif. Enfin ces lignes rigides se
raccordaient avec l'architecture sévère et rectangulaire des monuments de l'art égyptien.

Fig.2*.— Pland'uneMaison égyptienne.


A.Porcheextérieur.
B.Première
cour.
C.Pavillon
deréception.
D.Seconde d'arbres.
courplantée
E.( Avenues surlesquelles
transversales s'ouvree
G.) quatre d'appartements
séries àcolonnades. -
N.Salon
d'été.
dederrière.
F.Porte

Quand,par la pensée, en face des ruines superbes que ce peuple a laissées comme témoignagede sa puissanceet de son intelligence
artistique, on restaure ces noblesmonuments couverts de sculpture, entièrement peints de couleurs vives, ces pylônes ornés de mâts
où flottaientdes banderoles, ces belles avenues bordées de colosses de granit coloriés et portant des ornements de bronze ou d'or,
ces maisonsd'une architecture gracieuse, ces jardins aux longues avenues où se développait une végétation luxuriante, ornés de
statues de divinités, de chapelles, d'autels, ces pièces d'eau où croissaient les lotus, le long desquels se promenaient les ibis et les
cigognes, où flottaientde charmantes barques peintes et dorées, aux voilesde pourpre brodées d'arabesques et d'hiéroglyphes,avec
leur mât terminé en formede fleur; quand on sefigure cette populationactive, aux traits fins et bronzés, vêtue de costumesélégants,
parcourant ces fières cités aujourd'hui disparues, on est comme ébloui de toutes ces richesses, qui devaient faire d'une ville d'Egypte
un ensemble harmonieux d'un grand caractère artistique.

IV.JARDINSGREC S. — Lesjardins que les Grecsétablissaient autour de leurs villas, où ils aimaientà se retirer pour se délasser
des affairespubliques, devaient être plantés dans le style régulier. Leur architecture, sans ressembler à celle des Égyptiens, et d'un
caractère moins symétrique,était ordonnée d'après les mêmes principes. Les colonnades, les portiques étaient en usage, chez ceux-ci
comme chez ceux-là. On devait retrouver, dans les jardins grecs, les avenues, les plantations en quinconce, les tapis verts taillés

Histoire
1.Bâtissief. delArtmonumental.
correctement,les exèdres,les statues,les bassins bordés de marbre. C'estainsi que devaient être plantés et décorés les jardins de
l'Académie,ceux qui accompagnaientles gymnases,et sans douteaussi les jardins particuliers, ceux que Pisistrate et Cimonpossédaient
à Athènes;renomméspar leur beauté,dont on a conservéle souvenir, et où le peuple était admis. Ces jardins devaient ressembler à
marbre,
ceux qui furent établisplus tard à Romepar les artistes grecs, et qui contenaientdes bosquetsde verdure décorésde bancs en
des placesréservées pour les jeux, des salles de repos et de promenade,des autels pour les divinités rustiques, etc.
de
Les templesétaient souventaccompagnésde bois sacrés, lieux de délassementou de méditation; quelquefoisplantés ou percés
lignes régulières, ornés de sculptures et de fontaines; mais qui devaient bien souvent aussi conserver la majesté sauvagedes antiques
forêts; car les Grecs gardaient le sentiment poétique du paysage naturel. Ce qui en est l'indice, c'est le soin qu'ils apportaient
à orner les sources des ruisseaux. Ils y élevaient de petits temples,des autels ou des statues; ils y plaçaient des bancs; ils y creusaient
des grottes, tout en conservantà ces retraites tous les charmes de la nature agreste. Leur mythologierévèle aussi ce sentiment délicat,
cet amour pieux de la nature.
On a souventparlé desjardins d'Aleinoüsdécrits par Homère.Cene furent que des vergers, agréablementdisposésen compartiments
réguliers. Maisle poëte a exprimé ailleurs toute la finesse artistique des Grecs. Voici ce que dit à ce sujet G. Bast, traducteur de
:
Bœttiger
les
« Les environsromantiquesde la grotte de Calypsoservaient de modèle aux Grecs pour orner leurs nymphéas,qui étaient
« plantationsles plus embelliesde l'ancien monde, et que l'on peut comparer aux jardins anglais de nos jours. »
Voicimaintenantle passaged'Homère(Odyssée, Liv. V.) :
« Autourde la grotte, l'orme, le peuplier et le cyprèsodorant, formaient un bocagetoujours vert. Là avaient construit leur nid les
« oiseauxaux larges ailes, l'épervier, le hibou et la corneillenoire à grandelangue, qui se plaît à vivre sur la mer. Unejeune vigne
« étendait, autour de la grotte profonde,des rameaux couvertsde raisins. Quatre sources, voisinesl'une de l'autre, y roulaientleur onde
« limpide et serpentaientde tous côtés. Autour d'elles verdoyaientd'agréables prairies de violettes et d'ache. Un dieu même, arrivant
Il dans ces lieux, les verrait avec admiration. »
Rien de plus charmant que cette description; rien qui indique un sentiment plus profond des beautés naturelles.
Les nymphéas furent aussi reproduits à Rome. Ces grottes fraîches formaient des retraites délicieusespendant l'été. Mais
les Grecs et les Romains ne s'en tinrent pas aux rochers recouverts de lierre et de vigne. Ils construisirent, à l'entrée des
grottes, des portiques de marbre; les parois intérieures furent dressées et décorées avec la plus grande richesse de peinture et de
mosaïque; elles furent meublées avec luxe, et l'on y rassembla toutes les ressources que l'art peut mettre au service de la volupté
Ce goût des Grecs pour les paysages naturels est très-remarquable, car il exige un grand développementdu sens artis-
tique. Dans notre pays, ce sentiment est tout moderne. Il n'y a pas si longtemps, nos peintres ne dessinaient que le
paysage académique, c'est-à-dire des ruines encadrées de feuillage, ou des horizons mouvementés,meublésde palais, de temples,
le
d'aqueducs, de statues, comme les rêvait Poussin. Ces compositions attestaient une certaine vigueur de conception; mais ce
n'étaient que des décors pompeux, conformes au goût de l'époque; et l'on n'y trouvait pas l'amour sincère de la nature. C'est
d'hier seulement que nos artistes se sont inspirés de la grande et vraie poésie, et que le convenu a disparu devant la réalité.
Les Grecs avaient connu cette poésie. Il est merveilleux de voir avec quelle grâce leur architecture s'allie aux paysages
naturels. Ces charmants temples doriques ou ioniques, élevés sur des assises de rochers, encadrés de grands arbres sombres,
qui faisaientressortir la pureté de leurs lignes, la richesse de leur coloris, étaient bien (les demeures préparées pour les Dieux
On n'a jamais rien imaginé de plus complet que ces nobles créations de l'art grec; rien qui égale, à un tel degré, l'harmonie
exquise existant entre la nature et l'œuvre que l'homme y installe, en y ajoutant une grâce de plus.
C'est l'ensemblede ces créations que les architectes modernes doivent étudier pour approfondirles vraies règles de leur art. C'est
commettre une erreur que d'isoler le monument de son cadre, en se bornant à analyser les proportions de la construction;
car ces proportions ont certainement été déduites de l'ensemble. Il ne suffit pas, en effet, de disposer les masses, et d'étudier
les détails, sans se préoccuper du milieu où l'édifice doit être assis. On doit recourir aux règles de la perspective, et composer
avec la nature sous les yeux. Il est probable que les artistes grecs fixaient sur place les dimensionsprincipalesde leurs monuments,

;
en ayant égard aux reliefs naturels qui devaient servir de soubassement,aux lignes qui se profilaientau fond des paysages,aux parties
de verdure qui devaient les encadrer et c'est à cette méthode qu'ils devaient l'harmonie particulière qui nous frappe à
l'aspect de leurs édifices. Ils choisissaientavec un grand soin l'emplacement, et y proportionnaient leur composition.
Il n'est peut-être pas inutile de remarquer que l'emploi du module pour établir les proportions, non-seulement dans le
détail d'un ordre, mais dans l'ensemble d'un monument, donnait à leur architecture une élasticité, qui permettait de mettre
facilementla masse construite en rapport avec les lignes naturelles, sans altérer les dispositions générales.
Les jardins grecs ne paraissent pas avoir atteint les dimensions des jardins romains; mais ils servirent de type à ceux-ci;
et s'ils furent moins fastueux, il y eut assurément plus de grâce dans leur simplicité.
En Grèce, mais surtout en Asie, quand le paysage environnant l'habitation était gracieux ou imposant, offrant les
douces perspectives des plaines, ou les lignes sévères des montagnes, on dut, pour en jouir, non pas ménager des percées,
commedans nos jardins modernes, mais établir, sur des hauteurs dominantla verdure, des belvédères; ou, à des points extrêmes, sur
la limite des jardins, des exèdres, d'où l'on pouvait contemplerle paysage extérieur. L'intérieur d'un jardin n'admettait que de
rares
éclaircies. Lesallées ombragéesaboutissaient à des carrefours,ornés de fontaines,de kiosquesou de statues. Les plantations formaient
des bois entretenus avec soin. Les arbres étaient choisis pour la vigueur ou la richesse de leur feuillage,pour l'éclat de leurs fleurs,
la douceur de leurs parfums, et aussi pour la bonté et la beauté de leurs fruits.
Dans les pays où la verdure est généralement d'un ton très-foncé, où la pureté de l'atmosphère prête aux objets un éclat
et des contours d'une telle netteté que les détails sont visibles à une très-grande distance, la perspective aérienne, produite par la
dégradation des tons, est à peinesensible; par conséquentles effets à réaliser devaient différer de ceux que l'on recherche dans les
climats du Nord.
Ainsi, les dessous de bois, les ombres tombant des voûtes élevées des grands arbres, les contrastes d'une lumière éblouis-
sante éclatant brusquement à l'extrémité de parties ombrées,, les rayons du soleil se jouant dans les branches, sur les
marbres, dans les bassins, dans les gerbes d'eau jaillissante, les profils des coupoles blanches ou peintes, les flèches dorées
scintillant au-dessus de la verdure sombre, dans le bleu intense du ciel, tandis qu'en bas les murs en stuc ou en marbre
sont noyés dans l'ombre que cette architecture fleurie semble éclairer, constituaient le décor principal des jardins orientaux. Il s'en
dégageait une poésie intime, douce, mais voilée, fermée comme le harem. Seulementces méthodes, excellentesdans l'Orient, ne
peuvent être copiées dans nos contrées où le ciel n'a pas le même éclat, où les ombres sont molles, la verdure pâle, les horizons
gris, et où les habitudes sont plus expansives.

v. JARDINS CHINOIS. — Les jardins chinois peuvent être considérés, tout à la fois, comme des œuvres anciennes
ou comme des œuvres modernes. Leur style est en opposition avec celui qu'ont adopté les autres parties de l'Asie. En étudiant
l'art chinois, on y reconnait une originalitéqui dénote une création typique fort ancienne, laquelle s'est développéesans se mélanger
à rien d'étranger. On retrouve bien çà et là des empreintes du génie asiatique, à l'aspect des formes un peu grêles, à l'éclat
des peintures, à la recherche et au fini des détails; mais ce sont de vagues ressemblances.L'art chinois a un caractère particulier,

Fig.3*.— Jardinjaponais(d'aprèsle dessind'unpeintrejaponais).

dont les principes ne sont plus les mêmes que ceux des autres nations de l'Asie. Les causes de cette différence tiennent très-
certainement au génie de la race. Il n'y a rien de commun, dès l'origine, entre la race jaune et les peuples Aryas habitant
l'occident de l'Asie et l'Europe.
Si les productions de cette dernière race présentent quelque analogie avec certaines parties des ouvrages indiens, ces
analogiessont dues au climat. Mais les sensations, les idées, l'art, par conséquent, doivent être moins relevés chez la race chinoise,
parce que ses facultés intellectuelles sont plus faibles que celles des Aryas.
L'art chinois doit-il être considéré comme en décadence, ou est-il en voie de progression? Il semble plutôt être arrivé à
un état complet de développement,à une période stationnaire, à la limite du possible, et sans vigueur pour aller au delà.
Sans doute, on remarque, dans les constructions de ce peuple, des détails qui paraissent incomplets, et qui semblent indi-
quer que les formes n'ont pas atteint tout leur épanouissement virtuel. Ce n'est pas là une négligence que la réflexion
ou l'étude feront disparaître, mais l'expression d'une conception impuissante. En effet, à côté de ces négligences apparentes,
de ces naïvetés enfantines, les procédés ont atteint un tel degré d'habileté, qu'il faut bien admettre une maturité de savoir
correspondant à un idéal du beau fort différent du nôtre. Il est certain néanmoins que les Chinois ont réalisé des ensembles
très-imposants et très-harmonieux. Cependant leur architecture, leur poésie, leur langue, leur musique, leur peinture
ne peuvent être considérés comme approchant de la perfection. L'ensemble a quelque chose d'atrophié, pour ainsi dire. On
sent que la force fait défaut; qu'il y a dans l'idée un arrêt de développement; que le cerveau n'a pu dégager une formule
supérieure. Ainsi l'ouvrier patient et appliqué est devenu habile; mais l'artiste n'a que des sensations insuffisantes, et, par
suite, une conception bornée.
Là, comme ailleurs, on peut constater le rapport parfait qui existe entre les monuments et les jardins. A l'aspect de
à la vue de ces détails
ces constructions grêles (Fig. 4* à 7*)1, peu régulières, répétant indéfinimentles mêmes agencements; l'Égypte.
confus et fantaisistes, on ne peut songer à adopter les formes graves et géométriques des jardins de la Grèce et de
chinoise, sans
Le génie qui a présidé à l'ordonnance du logis, a aussi inspiré l'ordonnance du jardin; et comme l'habitation
de la nature simple. Cepen-
en excepter le palais, a conservé l'aspect de la chaumière, le jardin a, en apparence, l'allure
de détails
dant, en y regardant de près, on s'aperçoit que, de même que la chaumière transformée, ennoblie, a été ornée
élégants, de matériaux précieux, que son extérieur modeste est compliqué de colonnenes, de balcons, de portiques, de sculp-
étudié, que la maison,
tures, de peintures; de même le jardin, malgré son irrégularité, son air champêtre, n'est pas moins orné,
mais les
et son tracé rustique décèle un grand luxe d'intention. On n'y a pas réalisé des tableaux de la simple nature,
beautés d'une nature très-raffinée, très-factice, très-retouchée.
Ce qui donne aux jardins chinois une physionomie très-différente de celles des jardins grecs ou persans, ce n'est pas
seulement le mouvement sinueux des allées, ce sont surtout les perspectivesouvertes, les pelouses de gazon, les vastes pièces
d'eau. Le relief du sol, souvent obtenu par des moyens artificiels, est une copie affectée de la nature. On trouve dans ces
jardins, des taillis épais, des bois couronnant les sommets des monticules, des clairières, des prairies remplies d'arbres et de

Fig.4*.—Jardindu Palaisd'Étéà Pékin.

fleurs. Des rivières, dont les bords sont défendus par des rangées de pieux en bambou (Fig. 3*), serpentent au bas des collines,
retombent en cataractes, fuient entre les rochers ou sous des arcades de verdure. Leurs replis sont trop recherchés et
multipliés. Ce sont de gais ruisseaux ayant l'allure des bergers de Florian, enrubannés, portant manchettes et travaillant à plaire.
Les paysages chinois sont précieux, maniérés; indice d'un art un peu caduc. On y trouve trop de conceptions bizarres,
tourmentées, de petits tableaux, la poursuite de l'exception, les contrastes heurtés, les formes maigrelettes et confuses.
On voit, sur les lacs, des îles flottantes qui permettent de changer le paysage, ou de voguer au gré de son caprice, comme
si la terre obéissante se mettait en mouvement aux ordres d'un dieu. Petite surprise un peu puérile: poésie de convention;
fantaisie gracieuse d'un effet faux2. Les rochers artificiels sont trop grimaçants. Enfin de petites buttes de terre affectentdes airs
de chaînes de montagnes (Fig. 4*): erreur de proportion assez ordinaire, dont les artistes chinois ne paraissent nullement choqués, et
qu'ils commettent très-fréquemment. Dans les carrefours et les massifs se dressent des représentations d'animaux fantastiques, des
chimères, des fantoches pansus, de grands vases peints. Des kiosques aux fines colonnettes, aux toits retroussés et frangés de
sonnettes, aux panneaux sur lesquels sont peints, avec des couleurs vives, des fleurs, des dragons ou des scènes poétiques, se

ontétédessinées
1. Cesfigures d'aprèsdespeintures tiréesdel'Album
chinoises del'Empereur Khien-Loung(1744).
2. LesanciensMexicains aussi
construisaient sur lesrivières
e t sur leslacsdesîlesflottantes;
et, de nosjours, on'retrouveencoredansce paysces singuliers
jardinsinstallés
sur On
lesfleuves. y l
cultive esplantesm pastèques,
araîchères, salades,
etc.
mirent dans l'eau des lacs (Fig. 5"6*). Sur ces lacs glissent de charmantes barques ornées de banderoles. On franchit les rivières sur
des ponts en bronze, en porcelaine, en bambou. Ces ponts offrent quelquefoisdes passagesen zig-zag. Le tout a l'apect d'un charmant
fouillis, frais, gracieux, gai, fleuri, et faux comme un travestissement.
Les Chinois ont la grande préoccupation du détail. On trouve dans leurs compositions toutes sortes d'intentions délicates,
quelquefoistrès-heureuses; mais l'ensemble est mesquin. Ils pensent à la nature en composant; mais cette nature est si décorée,
si enjolivée, qu'elle a un peu l'apparence d'une belle fille qui se vêtirait d'oripeaux baroques et trop voyants.
jardins chinois ne
On a dit que les jardins chinois avaient servi de modèle aux jardins anglais. C'est une grave erreur. Les
ressemblent pas plus à nos jardins modernes, que l'écriture de ces peuples, leur peinture, leur musique, ne ressemblent à notre
l'on veut, dans leurs
écriture, à notre peinture et à notre musique. Cet art capricieux déconcerte nos idées correctes. Il y a, si
jardins, une certaine analogie avec les nôtres; mais l'idéal n'est pas le même. Nous ne connaissons rien d'intéressant à leur
d'habiles artisans, mais
emprunter; car, plus qu'eux, nous avons le goût de la nature. Les auteurs des jardins chinois sont
de médiocres artistes.

Fig.5*.— JardinduPalaisd'Étéà Pékin.

VI. JARDINS ROMAINS. — Le style des jardins romains était celui de l'art grec. Cependant Tacite, décrivant les jardins
de Néron, qui contenaient des lacs et des champs de blé, semble avoir en vue des jardinsd'un style irrégulier. Du moins
Romains. Il est présumable
on pourrait le supposer. Cette irrégularité, toutefois, n'était guère en harmonie avec l'art des
circulaires; comme a
que ces champs étaient contenus dans les périmètres formés par les grandes avenues droites ou
Versailles (Fig. 10*,78*), où l'on retrouve des champs et des paysages rustiques, dans l'enceinte du parc. Voicile passage de Tacite :
« Néron s'établit sur les ruines de sa patrie. Il y construisit un palais, moins étonnant encore par
l'art et les pierreries, embellis-
blé et des lacs, des espèces de
« sements ordinaires et depuislongtemps prodiguéspar le luxe, que parce qu'on y voyaitdes champs de
exécuté d'après les plans de Sévérus et
« solitudesavec des bois d'un côté, de l'autre des espaces découverts et des perspectives; le tout
s'obstinait a refuser, et qui se jouaient
« de Celer,qui mettaient leur génie et leur ambition à vouloir obtenir, par l'art, ce que la nature
« des trésors du Prince. »
On appelait ce palais, le palais d'Or. A l'entrée du portique se dressait la statue en bronze de Néron, de cent vingt pieds de
hauteur.
s'accorder
D'après cette description, on voit qu'il s'agissait d'une innovation. Cependantlesjardins irréguliers ne pouvaient guère
cadre à ces demeures splendides, c'étaient des
avec leluxe turbulent et inouï réalisé dans la construction des palais. Cequ'il fallait pour
des arcs de triomphe, des bassins de marbre, des
avenues ornées de statues, des colonnes, des obélisques, des trophées, des portiques,
suffire à exprimer l'omnipotence impériale. Il fallait
vases précieux et des autels. Les beaux ombrages et les fleurs ne pouvaient
surtout beaucoup de pompe et de richesse apparente.
leur donnèrent les formes
Non-seulement les artistes romains usèrent des tracés réguliers, mais ils taillèrent les arbres, et
placées dans le voisinage de l'archi-
correctes du jardin français du XVJIcsiècle. Ce résultat est très-logique. Les lignes de verdure,
à réaliser des formes étrangères
tecture, doivent être rectifiées. Mais, si le principe est bon, on ne tarde guère a l'exagérer et
à la végétation. Les branches doivent former des berceaux, des arcades, des surfaces planes; et, peu à peu, on
est entraîné à donner
sphère, en pyramide; on lui donne
aux arbres la rectitude d'aspect quiconvient à la pierre. On taille l'arbuste en cylindre, en
Romains tombèrent dans
enfin les silhouettes les plus capricieuses, jusqu'à l'apparence des animaux ou de la figure humaine. Les
ce travers, comme les artistes des xvuc et XVIIIe siècles en France.
d'exceptions
Cependant le mauvais goût ne fut pas général, et, au dire de M. Alexandre de Laborde, il y eut certainement beaucoup
dignes d'éloges.
les habitations et faisaient le principal charme.
a Leurs ouvragessont pleins de louanges des beautés irrégulières qui entouraient en
des antres sauvages ornés de guirlandes de vigne et de lierre,
« C'étaient partout des grottes couvertes de mousses et de violettes, et
Il des ruisseaux coulant à travers des bosquets rafraîchis par le vent,
des bois épais, des lacs d'eau vive, et surtout ces lieux de délices
« nommés nymphéas,qui réunissaient la clarté et la fraîcheur des eaux et la
grandeur des arbres. »

Fig. 6*. — Jardindu Palaisd'Eté à Pékin.

Il convient d'observer que ces beautés naturelles n'étaient que des détails; l'ensemble n'avait aucune ressemblance avec
un jardin pittoresque.
11y eut plusieurs grands jardins à Rome. Les principaux étaient ceux de Pompée, de César, de Salluste, de Mécénas, d'Agrippine,
de Marcien, de Galba, de Géta, d'Héliogabale.Mais l'œuvre la plus extraordinaire, la plus vaste de cette époque, fut la villa Hadrienne.
à Tibur.
« Tous les monuments que le prince avait observés dans ses voyages, tous les
beaux sites qu'il s'était plu à parcourir étaient
« restés gravés dans sa mémoire; et, de retour dans la capitale du monde, il
entreprit de les reproduire tous dans une immense étendue
« de terrain, et de réunir ainsi les merveilles des arts et celles de l'univers.
Cette grande conception s'exécuta; la villa Hadrienne

« en renferme encore de nos jours de pompeux débris.


Là étaient le portique d'Athènes, le gymnase et les jardins de l'Académie ;
«on voyait les temples de l'Égypte, près des coteaux de la Thessalie. Dans un vallon coulait le Pénée, etplus loin paraissait l'image des
«
Champs-Elysées. Tels étaient les véritables produits des anciens, et non point ces parterres chargés d'ornements puérils qui
« plaisaient à quelques individus. »
Les villas, les maisons de plaisance étaient entourées de jardins vastes et somptueux. Déjà, sous Tibère, Caïus et Claude, et
même sous la République, l'excessive étendue des villas en Italie nuisait à l'agriculture. La ville de Rome était obligée de tirer
ses blés de l'Égypte et des colonies africaines. On cultivait dans ces jardins des primeurs et des fruits exotiques; mais ils
étaient surtout destinés à la promenade et aux jouissances de la vie intime. A l'époque où la civilisation romaine atteignit son
apogée, en ces temps de luxe extravagant, les jardins furent ornés des plus belles œuvres de l'art. Les grands personnages y
c
faisaient l'étalage de leurs richesses. Non-seulement on y élevait des statues aux dieux ou aux empereurs, mais on y bâtissait des
temples. Cette profusion de marbre, de bronze et d'or donnait aux jardins un aspect magnifique. Les tracés étaient ordonnés de
façon à faire valoir toute cette pompe. Un parc naturel eût paru trop pauvre d'aspect. On créait de larges avenues ombragées de
platanes, de belles pelouses de gazon encadrées de fleurs, des massifs de lauriers, de cytises, de myrtes, d'orangers. On élevait des
terrasses, rattachées par des escaliers de marbre, bordées de balustrades, ornées de fontaines; des promenoirs où l'on se réchauffait
au soleil en hiver, où l'on trouvait de l'ombre en été, des arènes pour la lutte ou les jeux; on ménageait de longues percées
où les œuvres les plus délicates de la sculpture et de l'architecture étaient distribuées régulièrement, de manière à former
d'agréables perspectives. Les jardins des Romains étaient ordinairement réguliers, mais non symétriques. Le plan des habitations
se disposait suivant les convenances de l'exposition, ou de la distribution des services intérieurs. Les masses de la construction,
les lignes décoratives ne se raccordaient pas suivant des périmètres ou des profils inflexibles. Cette élasticité dans l'ordonnance
des bâtiments se retrouvait dans les lignes du jardin, lesquelles aboutissaient aux issues principales, sans se faire une règle de
conserver la symétrie du tracé.

Fig.7*.—Jardindu Palaisd'Étéà Pékin.

VII. JARDINS DU MOYEN AGE. — Les jardins, au moyen âge, ne méritent guère d'être considérés comme des créations
artistiques.
:
On lit dans Sauvai « Childebert, roi de Paris, et Ultrogothe, sa femme, avaient un beau jardin à Paris, où même il
« croissait du grain; surtout il y avait des roses qui sentaient si bon, que Fortunat, évéque de Poitiers, les compare aux roses
« du paradis.
;
ccDe plus, il était peint de toutes sortes de fleurs on s'y promenait à l'ombre sous des berceaux couverts de treilles,
Il chargées de verjus; des pommiers, entés dela propre main de Childebert, qui n'avait pas moins de passion pour l'agriculture
« que Cyrus,étaient encore une des admirations de Fortunat, qui ne saurait s'empêcher de le témoigner et de se jouer dessus.
ccLa plupart des auteurs, au reste, qui ont écrit de Paris, prétendentque ce jardin tenait au palais où se tient le Parlement.
« Du Peirat, qui n'est pas de cet avis, veut qu'il était au Pré-aux-Clercs; mais enfin les plus judicieux prétendent et assurent
« qu'il était dans l'Université près l'hôtel de Ciuni et les ruines du palais des Thermes bâti par les Romains.1 »
:
On lit dans un vieil auteur, à propos des jardins du monastère de Solignac, fondé par saint Éloi hors de Limoges
« Un mur en terre, deprès de dix stades de circuit et qui était surmonté d'une haie vive, servait d'enceinte à l'abbaye. Une très-
« belle rivière traversait l'enclos, et au centre se dressait une haute montagne couverte d'arbres et couronnée de rochers escarpés;
:
« l'œil n'apercevait que bois touffus et cèdres plantés au bord des eaux c'était en quelque sorte un paradis arrosé par un fleuve, etc. »

et anliquilez
Histoire
1. SAUVAL, dela villedeParis,tomeII,livrevu,page283.
Descriptionbienobscureet un peu emphatique.En voici une autre plus complète :
prés, qu'on appelait des préaux, ou vignes, et
« Du temps de CharlesV, tous les jardins royaux consistaient pour l'ordinaire en
tonnelles. Les prés et chaque jardin étaient environnés de haies, couvertes de treilles, enlassées,et couchées en manière de
« en
des pavillons laits de même qu'elles, et
« losange,qui font les tonnelles(Fig. 22*,23*); et ces tonnellestenaient par les deux bouts à

:
« non-seulementà chaque coin des préaux et des jardins il y avait des pavillons,mais encore au
milieu, et même d'autres tonnelles
« qui les traversaientet les divisaient en compartiments dans les prés venait du foin qu'on fauchait
quelquefois.Les vignes étaient

et Jardinde Montargis
Fig.8*.—Château 1576).
(d'aprèsDuCerceau,

- (d'aprèsDuCerceau,
du Châteaude Gaillon
Fig.9*. Parterre et Labyrinthe 1576J.

« plantées au bout du grand jardin, souvent dans le parc, et qu'on cultivait si bien qu'il s'en recueillait d'assés bon vin

;
Il tous les ans. Les pavillons étaient ronds ou carrés, ou l'un et l'autre alternativement. Par dedans, tout autour, étaient
« des sièges de gazon, rehaussés sur des marchepieds de même les treilles qui les environnaient finissaienten créneaux ou en
« fleurs de lis. Les créneaux aboutissaient en tabernacles, à peu près comme un clocher couronné d'une grosse pomme, et d'où
« sortait une girouette peiiite des armes de France. Quant aux losanges des treilles, d'ordinaire elles étaient remplies de
« fleurs de lis, et quelquefois pliées (sic), de sorte qu'elles représentaient les armes de France, celles des enfants de France et des
« princes du sang.
« Au milieu d'un jardin, souvent au lieu de préau se voyait une fontaine dans un bassin de pierre ou de marbre, qui jetait
« de l'eau par la gueule d'un lion ou de quelque autre bête farouche.
« CharlesV fit semer tous ses jardins de violiers, de courges, de choux, de romarin, de marjolaine, de sauges, de giroflées,de
« fraisiers, de lavande,de rosiers,de pourpier, de laitue et de poirée. Il fit planter à l'hôtel Saint-Paul cinq quarterons de cerisiers, à
« cinq sols le cent, qui donnèrent commencementau jardin des Cerisiers, autrement dit le préau ou jardin de la Cerisaie.
« Au mêmehôtel Saint-Paul,en 1398, CharlesVI fit planter dans le jardin du Champ-au-Plàlrctrois cents gerbes de rosiers blancs
« et rouges, trois quarterons de Bourdelais(raisin), trois cent soixante-quinzeCouais Marets(raisin), trois cents oignons de lys, trois
« cents flambes, cent quinze entes de poiriers, cent pommiers communs, douze pommiersde Paradis, un millier de cerisiers, cent
« cinquante pruniers, et huit lauriers verts achetés sur le pont au Change.
« En 1431, le duc de Bedfortfit labourer à la charrue le jardin de l'hôtel des Tournelles,qui contenait vingt arpents environ; et,
« l'année suivante, il y planta des risiers blancs, du romarin, des figuiers; de plus quatre entes de poiriers et de pommiers, trente
« et un houx, trente-six cormiers, trente-huit merisiers, guigniers et coigniers; soixante et quinze cerisiers et néfliers avec deux
«cents épines. Outrecela il fit ouvrir mille neuf cents toises de tranchées, de deux pieds de large sur autant de profondeur, pour y
qu'on amena par eau au port de l'École, avec la racine, et qui coûtaient quatre livres
« planter cinq mille neuf cent treize ormes,
plant, il fallut arracher les haies d'un labyrinthe appelé la maison de Dédalus, dont
« parisis le cent; si bien que, pour le nouveau
« on fit cinq cent un quarterons de cotrets. »

Fig.10*.— VillaBorghèse.

La plantation des labyrinthes (Fig. 8*, 9*), fort en usage à cette époque, est un exemple des idées bizarres qui préoccupaient les
ordonnateurs de jardins. C'était, non un détail élégant, mais une surprise ménagée au promeneur qui, une fois engagé dans le lacis
des allées, ne s'en tirait qu'avec peine. Cette fantaisie désagréable était un remède contre l'ennui. C'est la même préoccupation qui
fit inventer plus tard les sièges à douches, les statues donnant des coups de bâton, et autres extravagances biendignes de l'époque.
Les labyrinthes ont été imités des Grecs et des Romains, qui, probablement,les reproduisirent d'après les Persans. Ils étaient
encore en usage dans les jardins français au XVIIlC siècle (Fig. 88*).
Il n'y a pas d'observations à faire après ces citations. Les plantations de cette époque étaient régulières, les allées droites, les
vues peu étendues. Il n'y avait aucune préoccupation des effets d'ensemble. En somme un faible sentiment des beautés du paysage,
et rien qui touchât à l'art proprement dit.

VIII. JARDINS ITALIENS DE LA RENAISSANCE.— Les Italiens ont été les initiateurs du mouvement artistique de l'époque
de la Renaissance.Ils imitèrent ou rétablirent les grandesvillas des Romains(Fig. jO*). Ils élevèrent, au milieu de sites magnifiques,ces
charmants palais d'été, entourés de jardins spacieux, dont nous pouvons encore aujourd'hui admirer la composition savante et élégante
à la fois.
Cesjardins ont été, à l'époque moderne, la révélation de l'art du paysage. Ce ne sont plus seulement des plantations destinées à
donner de l'ombre, à rassembler quelques fleurs rares, un simple espace réservé à la promenade. On a réalisé un majestueux décor
autour de l'habitation, et ouvert de larges accès pour la vue, aux perspectives du dehors. On a fait fête à la nature; on l'a comprise et
aimée; on a étudié ses effetsgracieux ou grandioses; on est arrivé enfin au vrai sentiment de l'art.
Tous les jardins de la Renaissance, en Italie, furent plantés suivant la méthode régulière (Fig. 12*, 14*); et il n'en pouvait être
autrement, si l'on considère l'architecture à laquelle ils servaient de cadre. Les lignes architecturales y sont hardiment
plantations (Fig. 11*, 13*). On trouve, dans cesjardins, un spécimen très-peu altéré des créations analogues du temps
romain. C'est le même goût, la même disposition,la même ornementation, presque la même flore.

Fig.11*.—Villad'Este,Palaiset Terrasse
desjetsd'eau.

Voicice qu'en disent MM. Percier et Fontaine, dans la préface de leur bel ouvrage1, auquel nous avons empruntélesFigures
10*à 12*, 14* à 21*:

-
Fig.12*. Villa Mattei.
1.Entrée. 3.Grande
terrasse. 5.Salle
deverdure. 7.Logo.
2.Dassin. 4.Hémicycle. G.Grande
pièce
d'eau. 8.Bosquets
couverts.

« Les jardins de l'Italie présentent la variété et le pittoresque des jardins modernes, sans avoir rien de leur monotoneet puérile
« simplicité. Ils sont plantés régulièrement autour de l'habitation; et c'est toujours par une progression arlislement ménagée, qu'en
« s'éloignant d'elle ils se relient avec la nature agreste du pays. Cen'est jamais, comme on le voit chez nous, un jardin dans lequel on

1.Lespluscélèbres dePlaisance,
maisons (Paris,Veuve
et desenvirons
deRome et C;p.).
Morel
« a prétendu faire un site, un paysage; mais au contraire un site dans lequel on a fait un jardin. C'est l'art qui a paré la nature, et non
« l'art qui a voulula créer. »

Fig.13*.—Vuegénéralede la Villad'Esté(1573).

-Villa d'Esté.
Fig.14-1.
1.Entrée. 8.Pont. 16.Escalier
ornédefon- 22.Fontaine.
2.Parterres
entourésde 9.Escalier. taines. 23.Appartements.
charmilles. 10.Fontaine. 17.Fontaine. 24.Cour.
3.Fontaine. 11.Grande terrasse. 18.Loge. 25.Petitjardin.
4.Potager. 12.Fontained'Aréthuse. 19.Escalier. 26.Loge.
5.Canal. 13.Salledebains. d'oùl'ondécouvre 27.Cour
20.Terrasse deservice.
6.Cascades. 11.Villeantique. laplainedeRome. 28.Terrasse.
7.Temple. 15.Fontaine
sousune
grotte. 21.Belvédère. 29.Bosquets.

;
« Cesjardins donnent, selon nous, une idée exacte des maisons de plaisance tant vantées chez les anciens et nous croyons que
maisons de Pline, de Cicéron, que les villas
« rien ne doit mieux ressembler aux délices de Lucullus, aux jardins de Salluste, aux
13*,14*,15*16*,18*,21*). »
« Albani (Fig.17*,20*), Panfili (Fig.19*), Aldobrandini,etc. (Fig.
En effet la similitudedes principesartistiques étant évidente, les résultats doivent être les mêmes. On peut donc voir dans les villas
d'Italie des compositionsinspirées des jardins romains, et même des jardins grecs.

Fig.15*.—Villad'Este.Fontaine.

Si l'on étudie les plans de ces villas et ceux des villas Albani (Fig. 17*), Barberini Borghèse (Fig. 21*). et d'Esté (Fig. 14*).
raccordant
on reconnaît que les artistes n'ont pas été dominés par la pensée de faire un tracé symétrique; mais que, tout en

Fig.16*.—Villad'Esté.GrandBassinde la Fontaine
d'Aréthuse.

les lignes des plantations à l'habitation, qui est l'objet principal, ils ont été surtout préoccupés de tirer un bon parti de la
dispositionnaturelle du terrain, et deménager des perspectives bien étudiées, destinées à être vues, soit de l'habitation, soit des
points importants de la promenade. Le dessin du jardin n'est pas coordonné seulement au point de vue d'un effet principal,
mais distribué en plusieurs parties, très-habilement reliées les unes aux autres, avec une grande entente de l'art. Chaque détail a
l'ampleur convenable, et forme un tout satisfaisant, un tableau suffisamment détaché de l'ensemble, pour ne pas en être écrasé,
:
et s'y rattachant par des combinaisons rationnelles. Enfin, chaque composition partielle est justifiée par l'usage condition très-
importante; car toute œuvre qui n'a pas sa raison d'être n'est qu'un décor inutile dont l'esprit s'aperçoit aussitôt.
Dansles jardins italiens tout est vrai. Placés, d'ordinaire, dans des sites bien choisis, la nature y impose à l'art des compositions
d'un style élevé, et fournit elle-mêmeles donnéesprincipales. Les grandes terrasses (Fig. 20*,21*), forméespar le redressementdu sol
escaliers doubles à plusieurs
et nécessairespour faciliter la promenade, sont raccordées par des rampes droites ou circulaires, par des

Fig.17*.—VillaAlbani. Fig.18*.— VillaAldobrandini.

a. Entrée. 1. Fontaine. principale.


a. Entrée k. Terrasse.
b. Garde. m. Volière. b. Fontaine. 1. Pelouse.
c. Portique. u. Café. c. Escalier. m. Terrasse.
d. Galerie. o. Cascade. d. Terrassc. n.Salles
recouvertes
enturra-se.
e. Petitportique. p.Jardin
orné
degrottes,
defontaines c. Fontaine. o. Grand
escalier.
f. Portique. etdeberceaux. f. 'Grotté. p. Cascade.
g. Berceau. q. Potager. g. Terrasse. q. Fontaine.
11.Billard. r. Parterre. h. Parterre. r. Avenue.
i. Fontaine. s. Terrasse. Vestibute.
k. Perron.

paliers, ornés de balustrades, de vases, de figures, d'un aspect très-noble et très-élégant. De belles fontaines jaillissantes.\érilablt!»
de
monuments, y laissent retomber leurs eaux en cascades abondantes. Les pelouses, les parterres, les avenues, sont accompagnés
italiens.
statues, d'arcs, de colonnes.Cettedécoration, empruntée à l'architecture et à la sculpture, est très-convenabledans les jardins
Elle le serait beaucoup moins dans les pays du Nord, où le climat brumeux ne se prête pas à ces puissants jeux de lumière, si
saisissants dans le Midi. D'autre part, les perspectives correctes ont besoin d'être relevées par ces accessoires; leur piolondcur est
unilorme, et dont les
accrue par la successionde ces objets de bronze ou de marbre, qui rompent la monotonie d'une verdure trop
lumières, des contrastes,
vapeurs n'adoucissent pas les tons. La pierre accentue et découpe les mouvements du sol, produit des
détermine des plans. Tous ces détails, un peu froids, un peu ternes, dans nos contrées, sont indispensablesen Italie.Aussi les artistes
de ce pays du soleil ont habilement profité de toutes ces ressources. Ils ont ainsi donné la vie a de vastes compositions qui,
brillante où elles furent
sans cela, seraient restées froides et mornes. Ces fastueusescréations sont bien en harmonie avec l'époque
réalisées. L'ensemble n'est pas exempt d'un peu d'emphase; mais c'étaient Je ton et les mœurs du temps. L'art n'est en somme
qu'un agencement d'idées, traduites par des formes imprimées à la matière brute. C'est pour cette raison qu'un monument,
grand ou petit, un vase, un simple outil, témoignent du talent de celui qui l'a exécuté, et donnent, en même temps, la mesure
de la valeur d'une époque et d'un pays.

Fig.19*..—VillaPanfili.Vuedela Grotte.

IX. JARDINS DE LA RENAISSANCE EN FRANCE. ORIGINE DU JARDIN RÉGULIER, DIT JARDIN FRANÇAIS.—
On retrouve dans les premières œuvres des artistes de la Renaissance, en France, les jardins formés d'allées droites, recouvertes de
tonnelles en treillage (Fig. 22*, 23*.); des charmilles taillées en berceau; des cabinets de verdure, des labyrinthes (Fig. 9*.) : toutes

Fig.20*..—VillaAlbani.
Vue générale.

choses d'un effet médiocre, sans caractère pittoresque, et dont l'agencement n'indique pas un sentiment bien exact des beautés du
paysage. L'ensemble maigre, rétréci, enfermé, réalise çà. et là quelque tableau gracieux; mais l'impression générale est monotone
(Fig. 24*.).

;
Un peu plus tard on voit s'accuser les tendances de la nouvelle école. L'art énergique du moyen âge ne se pliait guère aux
méthodes il produisait hardiment les formes nouvelles, n'ayant d'autres inspirateurs que la nécessité et le bon sens. L'art de la
Renaissance, moins libre parce qu'il inclinait à copier les productions de l'antiquité, employa des procédés plus systématiques. La
masse des bâtiments s'équilibra autour d'un axe principal (Fig. 25*, 26*, 36**, 57*). A l'extérieur, l'ordonnance se fit symétrique.
La façade parut répéter, sur deux ailes, deux distributions intérieures identiques. L'adoptionde ce système altéra profondémentles
règles jusqu'alors pratiquées. L'édifice fut étudié plus au point de vue du décor extérieur que de sa commoditéintérieure. Aux
Tuileries, au Louvre, on réalisa les types très-gracieux de l'architecture symétrique; d'un style bien opposé à celui des châteaux de

Fig.21*. — VillaBorghèse.
EntréedesBosquet.

Saint-Germain, Chenonceaux,Gaillon, Blois, où l'harmonie n'est pas sacrifiéeà la symétrie, où l'ornementation n'a pas cette préten-
tion excessivede subordonner le principal à l'accessoire.
Dès que les constructions eurent pris le caractère symétrique,le même principe s'imposa aux jardins (Fig. 27*, 51*, 52*, 56*.).
Les allées, les massifs,les parterres furent tracés et plantés de façon à répéter une même disposition, à droite et à gauche de l'axe

Fig.22*et 23*.— Jardinset Parterres(d'aprèsJeande Vriès).

principal de l'habitation. Lejardin se décomposaen deux parties, exactement pareilles jusque dans leurs détails. On n'établit pas
un jardin en cherchant à tirer le meilleur parti possible des dispositions naturelles des localités; la nature ne comptait pas
dans l'esprit de l'artiste, qui avait un autre idéal. Lorsqu'il choisissait un site, il recommandait telle situation plutôt que telle
autre, uniquement parce qu'elle se prêtait mieux àla réalisation des méthodes adoptées. Il cherchait, non à obtenir une créa-
tion originale, mais à reproduire un type consacré; il rêvait une nature de convention, alignée, nivelée, corrigée, trans-
formée, taillée, déformée; il jetait une sortede défi à la nature, et cherchait à la réduire à l'aide du ciseau.
Ces procédés, malgré tant de peine, ne donnèrent que d'assez pauvres résultats; et il n'y a pas lieu de s'en étonner. On ne
s'insurge pas impunément contre la vérité qui régit la nature et aussi, quoique trop rarement encore, l'intelligence humaine.
Il est curieux de lire les recommandationsd'un jardinier de
cette époque, et les règles qu'il assigne à la composition
d'un jardin.
*ndié Mollet, intendant, des jardins du roi, dans
un chapitre de son ouvrage, intitulé Des Ornementsdesjardins de plaisir,
recommande

Fig.24*.— Château
et JardinsdeBlois(d'aprèsDuCerceau,
1576).

« Comme premier embellissement, une grande avenue à double ou triple rang, soit d'ormes femelles ou teilleux (qui
CIsont deux espèces que nous estimons plus propres à cet effet), laquelle doit être tirée d'alignement perpendiculaire à la

Fig.25*.— JardinsduChâteau
deCharleval
(d'aprèsDuCerceau,
1576). et Jardinsde Saint-Germain-en-L^ye.
Fig.26*.—•Château

« façade devant la maison, au commencementde laquelle soit fait un grand demi-cercle ou quarré. Puis en la face de derrière
« la dite maison doivent être construits les parterres de broderie d'icelle, afin d'être regardés et considérés facilement par les
« fenêtres sans aucun obstacle d'arbre, palissade ou autre chose haute qui puisse empêcher J'œil d'avoir son étendue. Ensuite
« des dits parterres en broderie (Fig. 30* à 35*, 49*, 50*.)se placeront les parterres en compartimentsde gazon (Fig.k1* à 45*)"

4.Cesfigures,
ainsiquelesNuméros
39*,
40*,
46*à50*,
ont étédessinés
d'aprèsl'ouvrage : duJard'inage.
Théorieetpratique
deD'ARGENVILLE (Paris,1747).
« comme aussi bosquets, allées, palissades hautes et basses en leurs lieux commodes, faisant en sorte que la plupart des dites

Fig.28*.— Projetd'uneGrotterustiqueà exécuter


dansle JardindesTuileries,
parBernardde Palissy.Élévation
et Coupe.

-
Fig.29* Plan.

Fig.30 et 31. — Parterres sousHenriIV.


dujardindesTuileries

Fig.32*et 33*.— ParterresduJardindesTuileries


sousHenriIV.

« allées aboutissent et se terminent toujours à quelque statue ou centre de fontaine; et aux extrémités d'icelles allées y poser de
afin de les pouvoir ôter des inj ures du temps quand on voudra. Et pour perfectionner
« belles perspectives peintes sur toile,
convenable, puis
« l'œuvre, soient placées des statues sur leurs piédestaux et les grottes (Fig. 27* à 29*.) bâties en leur lieu
« élever les allées en-terrasses suivant la commoditédu lieu, sans y oublier les volières, fontaines, jets d'eau, canaux et autres
« tels ornements, lesquels étant duement pratiquez,chacun en leur lieu, forment le jardin de plaisir parfait. »

en Broderiepar AndréMollet,1651.
Fig.34*à 35*.— Parterres

Il est impossible de formuler plus rigoureusementun programme. On dirait le classement,après numérotage, des pièces d'une
machine. Dans cette description, on remarque que les allées à tonnelles ont disparu; mais il faut retenir la mention des

Fig.36*.— Jardindes Tuileries


en 1652.

parterres en broderie, alors fort à la mode. C'étaitun héritage du genre précédent. On conçoit que, dans les jardins, dont les
allées sont recouvertes par des tonnelles, ou comprises entre des charmilles taillées à pic (Fig. 46* à 48*), le détail devait
jouer un grand rôle. Là, point de perspectives étendues, point de grands ensembles, mais des tracés délicats, des formes
(Fig. 60*.) compliquées.L'arbre est taillé au point d'être méconnaissable; car il n'était pas question de sa beauté naturelle. On le
choisissait à cause de certaines qualités de végétation, qui permettaient de lui donner toutes les formes inspirées par le caprice.
Ces détails réalisaient ce que l'on considérait alors comme l'art par excellence. Ce travail de déformation faisait la gloire du
jardinier, et témoignait de son goût, de son habileté, de son ingéniosité comme dessinateur.
Dans ces compositions rétrécies, les parterres furent soumis à la rigueur du système; les lignes se compliquèrent au point
que l'allée fut supprimée, ou réduite à des dimensions telles, qu'elle n'eut plus d'autre usage que de servir de fond au dessin choisi.

(d'aprèsun dessind'Aveline).
Fig.37*.— Parterreset Canalà Fontainebleau

et Jardinsde Fontainebleau.
Fig.38*.— Château

Fig.39*.— Portiquede Verdure, Fig.40. — Décoration


de Verdure.

On créa de véritables broderies, on forma des arabesques avec des buis, des gazons et d'autres plantes taillées, rognées,
complétement modifiées dans leur attitude, et n'ayant plus d'autre emploi que de fournir de la couleur verte, ou rouge, ou
bleue, quand on leur permettait de fleurir. On cherchait le plaisir dans la vue de ces dessins compliqués, qui demandaient
beaucoup de patience et de temps pour les établir; et une surveillance et des soins constants pour leur entretien.
En dehors des parterres, non-seulement on disposait les arbres en voûtes régulières, au-dessus des allées (Fig. 53*.), mais
on en était venu jusqu'à tailler, dans la verdure, des ordres d'architecture, des colonnessurmontées d'entablement et de vases, des
arcs avec archivoltes et impostes, des balustrades, des statues (Fig. 39*, 40*.); toutes sortes de niaiseries coûteuses et d'un
effet désagréable. La nature, en tout contrariée, était traitée comme étrangère, là où elle eût dû régner en souveraine.
On conçoit, cependant, que ces compositions devaient, pour des esprits peu cultivés, représenter l'art, par opposition à la
nature agreste du dehors. Ce que l'on estimait, c'était le travail dépensé, l'effort évident. C'est à ce sentiment qu'il faut
attribuer les exagérations de cette époque.

Fig.41*.— Parterreen Gazonà l'Anglaise. Fig.42*et 43*.— Parterre.

Mais il y avait un meilleur parti à tirer des tracés réguliers et symétriques. Aux créations étriquées que nous venons
de décrire, des artistes véritables substituèrent des jardins d'un dessin grandiose, en partie conformes à ceux des villas
d'Italie (Fig. 53*,55*, 58*,59*.). C'était la même recherche del'effet décoratif, la même ampleur de composition, mais avec plus
de correction dans la distribution de l'ensemble. Ils cherchèrent à tirer un bon parti de la nature des lieux, des accidents

Fig.44*.— Boulingrin
avecBroderie. Fig.45*.— Boulingrin
avecPièced'Eau.

du sol; et quand la localité ne possédait pas ces accidents naturels, qui motivent l'agencement d'un plan, ils firent en sorte
d'obtenir des reliefs artificiels, afin de mouvementer l'ensemble, et d'en tirer des effets plus variés. Enfin, ils n'isolèrent
plus les jardins, en négligeant les vues du dehors, à la manière orientale; mais ils les rattachèrent, au contraire, à la nature
environnante, en ouvrant de larges éclaircies en avant des terrasses, d'où l'œil pouvait embrasser des vues étendues jusqu'à
l'horizon (Fig. 37*, 38*, 52*, 79*.). En combinant les masses de verdure et les mouvements du sol, ils obtinrent des ensembles
imposants, des silhouettes pittoresques bien coordonnées, variées dans leurs lignes; toutes dispositions absolument étrangères
aux compositions froides et fragmentées de leurs prédécesseurs.
Sans doute ces paysages furent distribués suivant des règles mathématiques, en harmonie avec l'architecture de l'époque.
On se servit de la végétation en altérant la franchise de ses allures,en lui donnant des aspects souvent peu naturels; mais
les plantations furent distribuées sur un plan largement conçu. On eut surtout en vue l'exécution d'un vaste et harmonieux
décor, qui fit ressortir avec éclat une architecture entièrement décorative. La largeur de la conception effaçait la raideur
de quelques détails, et les justifiait quelquefois. Il y avait accord parfait entre l'édifice et le jardin qui l'entourait; de là
l'effet puissant de ces compositions.
Dans les jardins créés par Le Nôtre et ses émules, où l'on retrouve l'inspiration des artistes italiens de la Renaissance,
les formes architecturales se mêlent à la verdure pour l'encadrer, pour en accentuer les contours, et aussi pour accuser et
justifier la distribution générale. Les monuments qui y sont multipliés expliquent les tracés des plantations environnantes; ils
déterminent la direction des avenues; ils servent de but à la promenade. Sous la forme de bancs, de statues, de vases, ils

Fig.47*
Fig.It6*.— Boulingrin. de moyenne
Bosquet Fnlaie. Fig.48*.— Boulingrin.

ajoutent à l'agrément, et ne sont qu'accessoires; mais les fontaines, les terrasses, les escaliers, les portiques, sont des compo-
sitions qui occupent un rang principal, auxquelles sont subordonnés les allées, les parterres, les massifs de verdure, distribués
autour d'eux de façon à les faire valoir (Fig. 78*, 80* à 85*).

Fig.49*.— Parterre. Fig.50*.—Parterre.

La création des jardins réguliers français, qui sont, avec ceux des villas italiennes, les premiers jardins artistiques modernes,
ne fut pas un jeu du hasard, une œlivre de fantaisie. Elle se rattache étroitement aux principes de l'art qui a inspiré toutes
les œuvres de cette époque.
Il est certain que beaucoup imitèrent sans bien saisir la pensée des maires, et qu'il fut créé quantité de jardins
ridicules. Il en est toujours ainsi; les vrais artistes sont rares; et rien de plus insupportable que la médiocrité, quand un
talent réel est nécessaire. Trouver des détails ingénieux est une tâche accessible à tout le monde. Mais une œuvre remarquable
idée
ne se compose pas seulement de détails habilement groupés; une impression puissante ne peut être produite que par une
fondamentale heureuse, s'adaptant bien au milieu où elle se développe.
Les formes des jardins réguliers produisent des effets d'un genre particulier, et qui n'appartiennent qu'à ce genre de

(d'aprèsLeNôtre),1680
Fig.51*.— JardindesTuileries
, 1.Porte 3.Meudou.
delaConférence.. Chemin
5.Nouveau de
2.Cours
lafieillc. 4.Leferà cheval. Versailles.

tracé. Ainsi une perspective de grands arbres, régulièrement plantés, aux lignes accompagnées de vases ou de statues, enca-
drant une pièce d'eau ou une fontaine de grand style1, produit sur l'imagination une sensation profonde, entièrement différente
de celle que pourrait procurer unescène naturelle des plus imposantes. Il y a la une harmonie tout à fait propre à cet

prèsde Reims.
Fig.52*.— Châteaude Louvois

agencement. Les prescripteursdu jardin régulier ne sont doncpas plus dans le vrai que leurs adversaires; car ces jardins, de même
que les paysages naturels, ont une grâce et un attrait auxquels le véritable artiste est très-sensible. Ce sont deux conceptions
répondant à deux perceptions distinctes du beau.
Les jardins français ont une grande richesse d'aspect. Ils ne présentent pas les défauts de ceux de la Renaissance;
et, malgré une analogie apparente, ils en diffèrent complètement. Les jardins de Le Nôtre offrent des perspectives, des

f. Voirla Gravure :
sur BoishorstexteLAFONTAINE
DEMÉDICIS.
ensembles, une combinaison de plans, une ampleur de lignes, des mouvements du sol et une variété d'aspects qui manquent
à l'ancien jardin régulier (Fig. 76*, 77*). Dans ces compositions,les masses principales une fois arrêtées, surtoutcelles qui
se développent autour de l'habitation, massifs ou parterres, l'ensemble admet très-bien la variété dans les détails. Ainsi, au
Luxembourg', les tracés ne sont pas symétriques; et, à Versailles, il n'y a aucune ressemblance entre la disposition des
plantations situées à droite, et celles créées à gauchedu palais (Fig. 75*,78*).

Fig.53*.— Châteauet Jardinsde Liancourt.

Cependant quelques parties ont conservé l'aspect mesquin des compositions antérieures. Les parterres ont souvent des
formes sèches et des complications de tracé tout à fait inutiles. La plantation de ces parterres, scit en arbustes, soit en
fleurs, n'a pas toute la richesse voulue. Les bordures sont grêles; les allées, trop multipliées, ne sont pas justifiées par les
besoins de la promenade, ni même pour le service du jardinage. On y retrouve la multiplicité et la puérilité des détails des

Fig.5/j*.— Parterreset Terrassesdu Châteaude Meudon


par LeNôtre.

parterres de broderie. Les arbres des allées subissent un système de taille dont la grâce est très-contestable. Cette manie
dela taille est même ce qui gâte le plus les jardins français; elle n'est nullement utile au système: tout cela est un héritage
des créations précédentes.
Par tradition, l'on conserve, dans les détails, des imperfections auxquelles l'œil est accoutumé, ou que l'on dédaigne d'étu-
dier et de corriger, comme choses trop peu importantes. Il reste ainsi, dans une œuvre transformée, un certain nombre

1. Voirle Plangravésur acier: JARDIN


DULUXEMBOURG.
d'éléments qui ne sont plus en harmonie avec l'ensemble, et qui souvent nuisent à l'effet qu'on veut réaliser. Il suffirait de
citer les orangers en caisse que l'on a coutume d'aligner, pendant l'été, dans certains grands jardins. Autrefois on y ajoutait
encore des lauriers-roses, des myrtes, des grenadiers. Tout cela est d'un triste aspect, surtout si l'on songe aux formes

Fig.55*.—JardinduChâteau dessinépar Carteau.


deNeuilly,

ridicules que les jardiniers donnent à ces malheureux arbres ambulants; et cependant ils reparaissent toujours, et semblent
être un accessoire obligé des jardins français, qu'ils enlaidissent au lieu de les orner.

Fig.56*.— JardinduComtede Penbrooke.

X. JARDINS IRRÉGULIERS OU AGRESTES DITS JARDINS ANGLAIS. — Il parait, d'après une lettre du
Tasse (datée de la prison de Ferrare, 1580), qu'un jardin irrégulier aurait été planté en Italie, par le duc Charles-Emma-
nuel Ipr, de Savoie, dans une propriété qu'il possédait près de Turin. C'est d'après ce jardin que le Tasse aurait fait la des-
cription de ceux d'Armide; et, au dire d'un écrivain italien, ce jardin aurait servi de modèle à ceux que l'on a faits
depuis. Cette prétention parait peu fondée, quoiqu'il soit difficile de déterminer la date et le lieu de la création du premier
jardin irrégulier.
Malgré cette tentative ancienne, les jardins de cette forme sont rares en Italie; d'abord, parce que le génie italien a
trop conservé la tradition antique, pour adopter un système qui s'en écarte aussi complètement; et, ensuite, parce que le
tracé irrégulier ne produit pas dans ce pays autant d'effet que dans les contrées du Nord.
Oh a dit aussi que les jardins irréguliers furent inspirés par les poëtes anglais Milton, Pope et autres; ou par les
Cependant l'esprit systématique, malgré la tradition rompue, cherchait encore à régir-l'art nouveau, qui lui échappait. On
ornait les jardins pittoresques, comme on avait orné les jardins réguliers, de salles de repos, de volières, de salles
de jeux et autres édicules qui les complétaient heureusement. Mais on ne tarda guère à abuser de ce moyen de décoration.
Par ostentation, plus que par goût, ou multiplia les constructions. Le plus grand nombre, loin d'être utile, servit uniquement
de point de vue. Toute allée eut ou un faux temple (Fig. 69*, 70*), ou un faux autel antique (Fig. 64*), jusqu'à des monuments
funèbres (Fig. 68*). Mieux que cela encore, on imagina de fausses ruines (Fig. 65*, 67*). Lesjardins romantiques étaient encombrés
d'arcs écroulés, de colonnes tronquées ou abattues, de pyramides, d'obélisques brisés (Voir les Vues du Parc de Monceaux,
Fig. 294, 295, 299), de pans de muraille recouverts d'inscriptions frustes. Toutes ces futilités étaient censées poétiser la nature.
Quelle poésie! Ce n'était pas assez de la beauté des arbres, de l'éclat des fleurs, du murmure des eaux, on essaya de donner

Fig. 63*.— Jardinde Stoween Buckinghamshire,


améliorépar Kentet Brownen 1738environ.

1.Maison d'habitation. 22.Statue


delordCobham.
2-2.Jardins
potagers. 23.Templedelapoésiepastorale.
3.Orangerie. 2i.Templegrec.
4.Temple deBacchus. 23.TempledesDames.
5.ErmitageSaint-Augustin. Grotteensilex,porcelaine
et coquil-
6.StatuedeDryade. lages,décorée
deglaceset d'une
7.Pavillons
etgrille. 20. statue deVénus.
8.Pyramide. Rotondes des d'en-
9.Monument delareineCaroline. I fants.contenantgroupes
10.Cascade. 27.Bainsfroids.
H. TempledeVénus. 28.Rivière
desAulnes.
12.Rotonde. 29.Pontderocailles
etcascades.
13.CavernedeDidon. 30.Templedesillustres
Bretons.
14.Colonne duroiGeorge. 31.Église
etstatue paroissiale.
15.Théâtre
delaReine. 32.Templedel'ancienne
Vertu.
16.Grotte
duBerger. 33.Temple à lamoderneVertuet arcade
17.Entrée
desJardins. d'Amélie.
18.Templedel'Amitié. 3i.Monument deCongrève.
19.PontdePembrocke. 35.Grotteencailloux.
20.Temple
gothique. 36.StatuedeGeorge1er.
21.Hémicycle
desseptdivinités
saxonnes.37.Salon
deNelson.

au paysage, au moyen de combinaisons factices, tantôt une apparence mélancolique et désolée, tantôt un air de mystère ou un
aspect bizarre. On inventa des contrastes, chers aux âmes sentimentales. Les jardins furent des espèces de poëmes divisés en
chapitres, racontant quelque scène historique ou romanesque, quelque idylle galante. Les différentes constructions,
en raison
de la série à laquelle elles appartenaient, donnèrent au jardin sa physionomie, son type, son caractère. Ils furent classés
en
genres, d'après le sujet adopté. Un paysage n'était beau qu'autant qu'il s'y mêlait quelque légende. On en admirait le ciel, les
arbres, le gazon; mais à la condition qu'ils semblassent raconter quelque histoire héroïque et touchante. La
nature était
comme fardée d'une poésie précieuse et guindée. Elle était le décor; mais l'attrait principal s'attachait à la pierre, au bronze,
au marbre, qui parlaient de l'homme. C'était le souvenir des ses souffrances, de ses hautes actions qui préoccupait l'esprit.
On venait méditer dans les bocages; mais sous les grands rameaux sombres, entre les taillis,
on voyait passer les ombes
gracieuses ou imposantes des personnages du drame, dont cette verdure n'était que le théâtre. Hommes du monde
et artistes
i
n'avaient pas regardé d'assez près lanature, qui, elle aussi, raconte un drame bien plus mystérieux, plus imposant, plus
magnifique que celui de la vie humaine, le grand drame de la Genèse.

à l'entréeduPetitParcde Morfontaine.
Fig.64*.— Bosquet Fig.65*.— Ruinedansle Parcde Bœtz.

vers1800.
exécutépar Berthoud
Fig.66*.— Jardinde la Maltnaison,
1. Château. 3.Serres. 5.Lac.
2.Temple. 4.Entrée. 6.Potager.

Cependant ces jardins, malgré ce fatras romantique, n'étaient pas sans agréments. La nature finissait par triompher de
tout cet ameublement baroque. Elle prêtait son charme à ces fantaisies enfantines, et sa beauté sérieuse et forte les effaçait
peu à peu. Le jardinier étudia alors l'aspect des arbres. Il s'en servit, en tenant compte de leur port, de leur feuillage, de
JARDINS IRREGULIERS. xxxv

leurs véritables qualités. Mieux que par le passé, chaque végétal fut admiré à cause de son attitude, de sa taille, de son
feuillage, des fleurs qu'il produisait. En plantant des arbres, ou isolés, ou par petits groupes, il fallait tenir grand compte
de ces détails. Le paysagiste devait aussi être coloriste. Non-seulement il avait à faire contraster les plans différemment éclairés,

Fig.67*.— Vueprisedansle Parcde Rambouillet. de Cookdansle Parcde MéréviUe.


Fig.68*.— Tombeau

Fig.69. — Templede Vénusdansle Jardinde Trianon. Fig.70*.— Templedansle PetitParcde Morfontaiue.

à observer les jeux de la lumière et des ombres; mais il avait à sa disposition toute la gamme des tons verts, si riche et
si changeante dans nos climats, le coloris des fleurs employées en masses, ou disséminées, et variées suivant les saisons;
puis les dessous de bois, les saulées aux bords des rivières, les taillis, les gaies clairières, les lacs aux eaux dormantes, les
hautes futaies, les prairies, les bruyères. Que de matériaux à mettre en œuvre, sans le secours des vieilles formules!
L'étude des jardins pittoresques a fait mettre en évidence, dans les plantations, un grand nombre d'espèces d'arbres ou
d'arbustes jusqu'alors dédaignés ou écartés, soit parce qu'ils se prêtaient mal à la taille, soit que, confondus dans les massifs,

Fief.71*.— Parcdu Château


d'Eumeronville
(côtéNord).

Fig.72*.— Parcd'Ermenonville.
1.Château. 0.Moulin. 11.Ferme.
2.Temple. 7.Bocage. 12.LesHêtres.
3.Ermitage. deJ.-J.Rousseau. 13.Chapelle
8.Maison delaMadeleine.
4.Tombeau
deJ.-J.Rousseau. 9.TentedeHurons. 14.Pont
duDiable.
5.Tour
deGabrielle. 10.Potager. 15.Paroisse.

ils n'y fussent pas remarqués, soit enfin que leur culture délicate exigeât un espace trop étendu.' Chaque arbre et chaque
plante ont repris la place qui leur était dévolue par la nature, les uns sur les sommets, les autres dans les vallons; ceux-ci
Chinois. Rien de constant dans cette affirmation. La vérité est que les jardins agrestes ont été créés dans le Nord, parce que
c'est là leur véritable patrie, le climat qui leurconvient réellement. L'Angleterre n'a jamaisété attachée, comme la France et
l'Italie, au style classique, à l'architecture symétrique; elle repousse encore à présent les formules systématiques auxquelles
nos artistes sont assujettis. Faut-il en attribuer la cause à sa situation insulaire, qui l'isole des autres nations; ou bien à

Fig.57*.— Châteauet Jardinsde Tattenbach


(d'aprèsCuvilliés).

?
cette facilité pour les voyages qui permet à ses artistes de visiter des peuples ayant des arts Irès-dilïérents Nous pensons
qu'il faut surtout tenir compte de son climat.
Dans cette atmosphère brumeuse, où le paysage est doucement estompé, les plans se détachent par masses successives,
qui fuient en prenant des tons bleuâtres. Le soleil tantôt projette des ombres qui détachent vigoureusement les objets sur

de Dyrham
Fig.58*.— Château (d'aprèsKip,Brilannia
illustrata).

des fonds brillants, et tantôt enlève les premiers plans en lumière, sur des fonds noyés dans une vapeur grise. On ne peut
imaginer rien de plus poétique que ces paysages aux tons doux, et que le mouvement des vapeurs semble animer. C'est un
décor sans cesse modifié par des effets inattendus, et qui ne peut se reproduire dans les contrées du Midi, baignées d'une
lumière égale. Aussi les dispositions régulières, dont l'effet est imposant en Italie, perdent beaucoup de leur valeur sous le ciel
nuageux du Nord. En Angleterre, mais surtout en Écosse, les paysages sont admirables, moins à cause de la richesse de la
phéno-
végétation que par les contrastes que produit le jeu de la lumière. Les habitants ont dû chercher à tirer parti de ces
les peintres, les
mènes naturels. Ils ont donc composé des jardins où la nature conservait le premier rôle. Les poètes,
d'y arriver.
paysagistes, subissant les mêmes impressions, se sont trouvés d'accord sur le but à atteindre et sur les moyens
de lignes claires
Un pâturage, où sont jetés çà et là des bouquets de grands arbres, à travers lesquels fuit l'horizon zébré

Fig.59*.— Châteaude Badminton


appartenant illustrata).
au Ducde Beaufort(d'aprèsKip,Britannia

et d'ombres bleues; une rivière, ou quelque pièce d'eau, réfléchissant le ciel et les saules qui croissent sur ses
bords: voilà
les éléments primitifs du jardin anglais, ou plutôt du jardin agreste des pays du Nord. Cet ensemble, d'une simplicité extrême,

Fig.60. — Jardindu Palaisépiscopal (d'aprèsun Plande Mayer,1776).


de Wûrzbourg
1.Palais. 10.Allée 18.Labyrinthe.
2.Principale
entrée
dujardin. enterrasse. 19.TempledeBacclius.
3.Bosquets
d'orangers bassin. 11.S erres. 20.TempledeFlore.
avec 12.Couches d'Ananas.
4.Grande
cascade. 13.J fleuriste.
ardin 21.Canal.
5.Colonnades
deverdure. 14.Verger. 22.Église
etcouvent.
6.Escalier
pourmontersurlerempart, 15.Boulingrin. 23.Avenue.
7.Grotte. 16.Colonnades. àlaportedelaville.
24.Rueallant
8.Promenade
surlerempart. 17.Orangers. à l'Indienne
25.Gloriettes auxdeux
placées
9.Pavillon
deverdure. extrémitésdujardin.

serait peu remarquable sous un ciel lumineux, qui en accuserait uniformément chaque détail; mais il prend un aspect séduisant
sous le ciel changeant de l'Angleterre, de la Hollande et du nord de la France. Sans doute on a planté jadis, en Angleterre, un grand
nombre de jardins réguliers; mais c'étaient des imitations, et non des créations conformes au génie du pays. L'art diffère sui-
vant les latitudes : à plus forte raison quand il s'agit d'une branche de J'art qui a pour but l'embellissementde la nature même.
Les jardins irréguliers se sont assez rapidement propagés en France. Le climat leur était favorable; mais ils ont eu à
lutter contre l'art classique, qui s'accommode mal de leur voisinage. Rien n'était plus opposé aux idées des architectes des
XVIIeet XVIIIe siècles que la compositiond'un jardin pittoresque. Aussi ces jardins ne furent, au commencement, que des annexes
des jardins réguliers, comme celui du petit Trianon à Versailles(Fig. 61*.); ou bien ils n'accompagnèrent que des maisons de
campagne, d'une étendue médiocre. Ils ne prirent de l'importance qu'à l'époque où l'architecture fut modifiée,et perdit le caractère
sévère et un peu compassé du XVIIesiècle. Au XVIIIe siècle, tout en conservant encore les formes symétriques, l'architecture

Fig.61*.— JardindeTrianon(d'aprèsun Plande Baltar).


1.Château. 5.Ménagerie. 9.Théâtre. 13.Solitude,
II.Écuries. 6.Jardinier. 10.Rocher. li. Vacherie.
:J.Salon. 7.Orangerie
etserre. 11.Belvédère. 15.Hameau.
4.Salle
deConcert. 8.Jeudebagues. 12.Ruine. 16.Temple.

devient plus mouvementée; ses détails sont plus grêles; l'artiste recherche la grâce, la légèreté, et n'évite
pas toujours
l'afféterie ni l'extravagance. Cet art a toutes les apparences d'un décor d'opéra, à ce point que l'on sculpte des draperies, des
nuages et des rayons en forme de gloire. Cette fin de l'art classique a vu naître de charmantes compositions, pleines de
grâce, de finesse et d'une harmonie de lignes et de coloris remarquables; mais il faut y constater un certain amoindrissement,
moins de noblesse. Cette nouvelle phase artistique favorisa les plantations irrégulières, au moins autant que la littérature
et la peinture, presque entièrement consacrées aux Érotides, aux Idylles, aux Pastorales. Cette évolution singulière de l'art
est très-intéressante à étudier. Ce culte rendu à la nature, ce mélange des sentiments élevés et des mœurs légères, cet abandon
du style correct et pur pour des compositions spirituelles, mais légèrement tracées; ce besoin de s'affranchir des règles et de
chercher des voies nouvelles, est ce qui caractérise le plus fortement cette époque, si pleine encore de séve et de force.
Les jardins irréguliers accompagnaient bien les compositions délicates de l'architecture du XVIIIesiècle, encore classique
dans son ensemble. Aussi l'on ne doit pas dire absolument que ces jardins ne peuvent s'harmoniser
avec les productions
classiques. Il suffit que celles-ci aient moins d'ampleur, et ne présentent plus ces longs développements de façade de
l'architecture du temps de Louis XIV; grandes ordonnances que l'on ne pouvait couper par des bouquets de verdure sans
en amoindrir l'effet, sans en altérer les proportions. Il fallait, au contraire, en avant de ces masses, de larges espaces
réservés, où elles pussent développer leurs lignes imposantes; et que les parties plantées raccordassent leurs perspectives à
celles de l'édifice. Ces dispositions spéciales ne sont pas possibles dans un tracé irrégulier. C'est la raison qui fera maintenir,
sans les fusionner, ces deux styles de l'art des jardins.
En effet, il n'y a guère, dans les créations artistiques, d'opposition plus complète, au point de vue esthétique, que les
styles des jardins réguliers et des jardins pittoresques. Ils n'ont rien de commun, ni dans l'ensemble ni dans les détails. L'emploi
des arbres, celui des fleurs, la disposition des pelouses, le tracé des allées, tout est inspiré par des considérations opposées.
C'est pourquoi, chose à remarquer, l'étude de l'un ne pouvait nullement conduire à la conception de l'autre. Le jardin agreste n'est
pas la suite d'un progrès, d'un perfectionnement des formes du style précédent; il n'en est pas le développement logique;
il en est plutôt l'antithèse. Il a fallu abandonner complètement la tradition pour accepter le style nouveau. Aussi le changement
n'a pas eu lieu sans contestations, parce qu'il était une négation de tout ce qui avait précédé, et les débats des partisans
de l'un et de l'autre style ont été très-passionnés. L'artiste français ne pouvait se soumettre à ces procédés en contradiction
avec la tradition, avec les règles de son art. L'architecte, le plus souvent, a dédaigné le tracé des jardins agrestes comme
une chose étrangère à ses études et hostile à son œuvre. Il a dénié la valeur de ces compositions, échappant aux combinaisons
mathématiques qui lui sont familières.
On se trouvait, au siècle dernier, en face des théories d'un art nouveau, qui exige une grande délicatesse de goût,
beaucoup d'études très-diverses et une longue expérience. Les artistes ne comprenaient pas; les novateurs ne savaient guère.

exécutépar ThomasBlaikievers1780.
Fig.62*.— Partiedu Parcde Bagatelle,

Dès lors on ne réalisa, un peu au hasard, que des œuvres médiocres et très-incomplètes. Ce n'est que de nos jours, parce que
nous sommes plus éclairés sur les beautés du paysage, qu'un progrès réel a été accompli, et que l'on a pu formuler quelques règles
générales, basées sur l'observation.
Au commencement, on traçait etl'on plantait les jardins agrestes, à l'aventure, en quelque sorte. Les allées, les massifs, les
pelouses s'enchevêtraient, sans concourir à un effet raisonné. Les allées serpentantes s'infléchissaient à droite ou à gauche,
au gré du caprice (voir Fig. 62*, 66*, le Plan ancien du Parc Monceaux,Fig. 291, Page 191). Sans doute on était à la recherche
des beaux effets de la nature; mais on ne l'avait pas encore suffisamment observée pour la connaître autant qu'il eût été
nécessaire. On imitait des trivialités, des laideurs, dans la crainte de retomber dans le compassé. Néanmoins le progrès se fit
assez rapidement. Au lieu de vues bornées, à la place d'une accumulation de petits détails plus ou moins réussis, on étendit les
perspectives,on agrandit les pelouses. Le jardin fut aéré, et l'on put contempler la végétation sous ses plus grands aspects. Sauf les
améliorations que devait produire l'étude, le jardin pittoresque moderne était enfin trouvé.
impossible
1 à l'ombre, ceux-là parmi les pelouses, au soleil; d'autres au bord des eaux; distribution assez difficile et souvent
quelles que
dans le tracé d'un jardin régulier, où la plante doit prendre un rang déterminé selon l'ordre du dessin adopté,
mais
soient son espèce, ses prédilections, ses habitudes. De la sorte, non-seulement la flore du pays a été parfaitement classée,
les
la flore étrangère a pu fournir en plus grande abondance des sujets nouveaux, auxquels on donnait plus aisément tous

!
Fig.73*.— Vuede l'Étangdu Désert,à Ermenonville.
-- -------
soins nécessaires. Ces végétaux exotiques ont apporté de la variété et de l'éclat aux plantations; ils ont changé l'aspect des
jardins, et favorisé le goût de l'étude des végétaux.
Il est curieux de lire la classification des jardins, d'après Gabriel Thouin, auteur d'un ouvrage où il fournit des exemples
des différents genres employés à son époque. Voici cette classification :
HnDIN ECONOMIQUE
E
JAItDtK CO~OM
IQ(jE'
,;
marais.
:, I potager. JARDINDEpLAtSAXCEÏ deville. champëtre.
<public.
ouD'AGRÉMENT. sylvestre.
Ij agreste. a, symétrique.( depalais. pastoral.
jA))n)X))Ëp).A)SA~CE
J.tRDIXFRUITIEIR soumisala
àla ouD'AGRËMEXt: romantique.
OUV
VERGE)!:
O(j ERGEII
: JARDIN j chinois.
DEPLAISANCE
JARDIN :!(:l
BOTANIQUE
taille.
(mcdichmux.
médicinaux.
ouD'AGRÉMENT:Janglais. parcoucar-
rière.
BOT.>I.NIQLE
JARDI.'Y d'instruction, b,degenre. fautastiq uc,

Fig.74*.— Parcdu Châteaude Méréville.

Cette division, en genres et en sous-genres, révèle mieux que toute description les préoccupations des artistes de ce temps
et leur prétention de créer de toutes pièces des paysages d'un caractère particulier. On retrouve là l'idée traditionnelle,

;
malgré la différence absolue des procédés, la conviction qu'un jardin n'est qu'une sorte de décor disposé suivant la fantaisie
du dessinateur, mais sans rapports, pour ainsi dire, avec le milieu tandis, au contraire, que le milieu doit fournir la
donnée principale, à laquelle l'artiste na plus à ajouter que ses corrections et ses développements. Cependant les belles créations
des parcs d'Ermenonville (Fig. 71*, 72*, 73*), de Morfontaine(Fig. 64*, 70*), de Méréville (Fig. 68*, 74*), et autres de la même
époque1, démontrèrent bien vite que l'intelligence de la nature simple et vraie suffit pour obtenir les effets les meilleurs.

Fig.75*.—Jardindela Muette,à Passy.


delaMuette. 7.Laiterie
1.Château duRoi. 13.Réserve
delaFaisanderie.
2.AileneuveduChâteau. 8.Pompe. 14.Logement
del'inspecteur
dus
3.Vieuxbâtiment. 9.Logement
dujardinier. chasses.
4.Jardin
de-laReine. 10.Pavillon
del'Observatoire.15.Orangerie
d'hiver.
5.Jardin
duRoi. 11.Jardin
potager. 1U.Porte
royale. -
6.Orangerie
d'été. 12.Faisanderie.

Fig.76*.— Parcde Marly(1776).

XI. CHOIX DU STYLE A ADOPTER DANS LA CRÉATION D'UN JARDIN. — Nous croyons avoir donné, dans

:
l'examen que nous venons de faire des jardins anciens, la raison de la différence des styles adoptés. En résumé, ils se réduisent
à deux, qui seront toujours opposés le style régulier et le style agreste.

1.Nousavonsemprunté
cesPlanset Dessins àl'ouvrage
pittoresques deM.ALEXANDRE :desnouveaux
Description
DELABORDE Jardinsdela France(Paris,1808).
Etant donné un jardin à créer, peut-on, à priori, déterminer le style qu'il convient d'adopter? Le style d'un jardin, d'après
ce qui a été dit précédemment, doit être en harmonie avec celui qui a été choisi pour l'habitation. Mais si le développe-
ment des constructions n'est pas considérable, il est évident que le rapport à établir entre ces constructions et le jardin
s'impose beaucoup moins. Un petit édifice, de style symétrique, peut fort bien s'accommoder du voisinage d'un jardin pittoresque.
Il suffit d'éloigner, à une distance convenable de la façade du bâtiment, les premiers groupes d'arbres de haute futaie. C'est
d'ailleurs ce que démontrent nombre de compositions du siècle dernier, et, notamment, le jardin de Trianon (Fig. 61*) et le
Parc de Monceaux(voir le Plan gravé sur acier : PARCDEMONCEAUX, état ancien).

Fig.77*.— Jardinset Parcde Saint-Cloud


crééspar LeNôtre.

J.Château. des24jets.
7.Canal 14.Jardinparticulier
deson 20.Grotte
derocailles.
le 8.LaGrande-Gerbe.
2.JardindeMonseigneur Royale.
Altesse delaGerbe.
21.Bassin
ducdeChartres. 9.LesTrois-Bouillons. 15.LeTiller. 22.Portique
deTreillage.
d'Apollon,
3.Jardin 10.LaTable
deMarbre. 10.LesCascades. 23.Lesbassins.
i.Labyrinthe. 11.LesGoulottes. 17.Lesgrandesnappes. 2i.Trianon.
5.Orangerie. duferàchcval. 18.LeChampignon.
12.Bassin 23.Bassin
deVénus.
0.LaGerbe. 13.Bassin
desCarpes. 19.LegrandJet. 20.Petite
Cascade.

Mais il y a d'autres considérations qui résultent du milieu où la plantation doit être faite. Si le terrain était tout à fait
plat, il serait assez difficile de créer un jardin régulier d'un bon effet, sans dépenser des sommes considérables pour y
;
réaliser des différences de plans artificielles mais devant un grand développement de façades, il n'y aurait pas à hésiter, et
les abords de l'habitation devraient être, autant que possible, exhaussés et tracés suivant des lignes régulières. Toutefois il vaudrait
mieux, dans ce cas, si la construction était à faire, y adapter une ornementation moins tyrannique que celle du style classique;
et choisir, par exemple, la décoration de l'époque de la Renaissance, ou toute autre offrant une souplesse de lignes analogue.
Sur un sol légèrement en pente, le mouvement des terrasses est facile à réaliser; et l'on peut tirer un meilleur parti de
l'effet des lignes régulières. Sur un terrain fortement incliné on pourrait même employer les deux styles, ou celui qui a été adopté
dans les villas romaines; style régulier, mais non symétrique. Ce que l'on peut dire, c'est que l'inclinaison très-prononcée du sol
entraîne la création des terrasses, beaucoup plus commodes pour la promenade que les allées déclives (Fig. 26*, 54*, 105*). Or
si ces terrasses sont accompagnées de rampes, d'escaliers, de balustrades, les lignes géométriques s'imposent et déterminent
celles des plantations situées dans leur voisinage. Le tracé régulier a dans ce cas pour raison le relief même du terrain.
Donc, indépendamment des rapports de style entre l'habitation et le jardin, les tracés réguliers sont heureusement employés
au milieu de paysages offrant de puissants reliefs, des profils très-mouvementés et des horizons étendus. Enfin ces jardins
s
s'agencent souvent mieux dans les périmètres réguliers des propriétés situées dans les villes. Ils harmonisent plus aisément
avec la correction des lignes architecturales qui les entourent et qui dominent toujours dans l'ensemble. Mais l'emploi de ce
styleexige, pour produire un bon effet, des surfaces beaucoup plus étendues qu'il n'est nécessaire pour le style pittoresque.

(1746).
Fig.78*.— Parcet Jardinde Versailles

souples, d'une
Aussi le jardin agreste se prête mieux à des compositions d'une étendue restreinte; ses lignes sont plus
distribution plus facile; l'élasticité de son tracé se prête, avec la même facilité, aux dispositions les plus réduites, comme aux
environnante.
conceptions les plus larges; il se raccorde bien avec les perspectives naturelles, et se fond mieux avec la nature
bourgeoises, le jardin
Cependant,lorsqu'il faut encadrer des œuvres de grand style, des palais, et non plus de simples habitations
agreste ne donne pas assez de relief à l'architecture; il ne prépare pas à l'impression recherchée par l'artiste; il s'ajuste moins
bien avec les lignes générales; son allure un peu familière n'a pas le ton qui convient auprès des fières ordonnances
del'art classique. Tout à fait convenable dans les parties un peu éloignées de l'édifice, il doit, aux abords de celui-ci, céder
la place au tracé régulier, dont la décoration accompagne mieux les lignes de l'architecture symétrique.

Fig.79*.— Châteauet Jardinsde Chantilly.

XII. TRACÉ DES JARDINS RÉGULIERS DITS JARDINS FRANÇAIS. -


Nous avons indiqué la méthode
recommandée pour le tracé desjardins réguliers, par André Mollet; nous pensons, pour notre part, que ces théories étroites
doivent être absolument proscrites. Il n'est pas plus convenable detracer une allée correspondant à l'axe principal d'un
bâtiment, que d'y établir une pelouse, une fontaine ou un parterre. Il faut, avant tout, tirer le meilleur parti possible de la

- du Parcde Sceaux,d'aprèsRigaud.
Fig,80*. Cascade

disposition du terrain, et chercher à faire un cadre brillant à l'habitation. Si le terrain est incliné, on a le choix entre
les deux systèmes; et si, dans cette hypothèse, le style français paraît en général préférable, il n'y a cependant pas de raisons
absolues pour ne point adopter des pelouses en pente, au lieu de redresser le sol horizontalement, au moyen de terrasses.
C'est à l'artiste à juger ce qui produira le meilleur effet, et fera le mieux valoir l'objet principal, c'est-à-dire l'édifice. Il est
toujours .indispensable que des perspectives soient ménagées en avant de l'habitation; qu'un assez vaste espace découvert soit
réservé autour d'elle; et que, du point qu'elle occupe, l'on puisse dominer les environs. Les solutions du problème sont très-
diverses. Nous citerons deux exemples.
Dans le jardin du Luxembourg, une terrasse entoure le palais à une certaine distance, et le domine (voir la Figure 342
du Luxembourg). Cette disposition est motivée par la pente du terrain, qui s'élève du côté de l'avenue de l'Observatoire. H
eût fallu, pour l'éviter, établir le rez-de-chaussée du palais à une telle élévation, du côté de la cour, qu'un grand dévelop-
pement de rampes eût été nécessaire pour y accéder en voiture. On eût dû, en conséquence, reculer le bâtiment vers le jar-
la propriété des Chartreux'. L'artiste
din. Or ce jardin était assez étroitement limité, lors de sa création. Il se terminait à
légèrement en pente, afin de le raccorder, dans le fond, presque à la hauteur
a pris un excellent parti. Un large parterre,
suffisamment les abords du palais. Des
des terrasses et de dissimuler autant que possible la différence du niveau, dégage
façade n'est pas écrasée par
glacis plantés et des escaliers le raccordent avec le plan supérieur; et, grâce à cet artifice, la

d'aprèsBaltar.
du Parcde Saint-Cloud,
Fig.81*.— Cascade

l'élévation du sol environnant. Ceci est un bon exemple à étudier, à cause de la difficulté vaincue. Autrefois, le dessin des
du côté du jardin, ayant
parterres était meilleur qu'il n'est à présent; les bâliments construits il y a quelques années,
beaucoup rétréci leur étendue.
A Versailles, une large terrasse précède le palais (Fig. 78*.). Cette terrasse domine le jardin, et permet à la vue de s'étendre

Fig.82*.— Bassind'Apollon
à Versailles,
d'aprèsRigaud.

jusqu'à l'horizon. C'est la meilleure disposition à choisir, quand le terrain s'y prête. Il importe que les terrasses ne soient pas
de la
trop saillantes, ou qu'elles s'étagent de façon que, vues de loin, leur arête avancée ne coupe pas le soubassement
façade de l'habitation; autrement la proportion de l'ordonnance est altérée. Les lignes, formées par le mur de soutènement,
doivent être simples; les avant-corps et la direction des rampes doivent se raccorder avec les saillies de la façadedu bâtiment.
Pour toutes ces dispositions, les règles à observer sont celles de la perspective. Il n'y a donc pas de formule pour déterminer
la dimension de l'espace découvert qu'il est nécessaire de réserver en avant de l'habitation, non plus que pour les propor-
tions à donner aux parterres, aux pelouses, etc. Ces proportions varient en raison de la forme du tracé adopté, et ne dépen-
dent, jusqu'à un certain point, que de la volonté de l'artiste. Mais celui-ci doit tenir compte de la disposition du terrain, et des

d'aprèsleplandeTurgot.
1. VoirlaFigure339duJardinduLuxembourg,
lois de l'optique. Ainsi, pour observerconvenablementetsans fatigue un objet quelconque, il faut s'en éloigner jusqu'à ce que l'angle
de vision, comprenant entièrement cet objet, n'excède pas trente-cinq à quarante degrés centésimaux; par conséquent, la dimension

d'aprèsRigaud.
à Versailles,
Fig.83*.— La Colonnade

minimum d'un parterre, en profondeur, doit avoir environ deux fois la dimension totale de la façade que l'on veut découvrir. C'est
encore une observation de ce genre qui doit guider quand il faut fixer la largeur des avenues, ainsi que la hauteur des objets

à Versailles,
Fig.84*.— Bassinde Neptune d'aprèsRigaud.

d'aprèsRigaud.
Fig.85*.— Vuede Me royaleà Versailles,

plastique, l'œil est seul juge. Ainsi, la


d'art qui garnissent les abords de l'habitation. Pour trouver les proportions d'une œuvre
s'y réunir habituellement, et de certaines
largeur d'une allée dépend, tout à la fois, du nombre des promeneurs qui peuvent
soit par rapport au point où cette avenue
proportions à établir, soit par rapport à la hauteur des arbres qui l'ombragent,
aboutit, et qu'elle découvre au regard.
Toute percée, ouverte dans un massif, doit avoir unelargeur suffisante pour que l'œil embrasse, à son extrémité, un
nombred'objets dont l'ensemble forme tableau. Il faut aussi, quand on compose un paysage, établir, auprès du point de vue,
des massifs qui donnent non-seulement l'échelle perspective, mais qui servent aussi de repoussoir aux lumières des fonds.
Dans toute composition, la dimension d'une partie accessoire ne doit pas excédercelle de l'objet principal.

Fig.86*.— Boisde hauteFutaie. Fig.87*.— Boisde hauteFutaie

Toutes ces règles sont des règles de perspective. Nous allons citer quelques exemples pratiques pour les rendre plus
intelligibles.
S'il s'agit de déterminer la largeur d'une avenue, comme celle du Tapis-Vert à Versailles, l'artiste se proposant de
placer, au fond du tableau, l'avant-corps du château, et de le découvrir tout entier, il faut, pour fixer la largeur entre les deux

Fig.83*.— Labyrinthe
du Jardinroyalde Choisy-le-Roi
(1783.) Fig.89*.— Bosquet Futaie.
de moyenne

lignes d'arbres, le spectateur étant placé auprès du bassin d'Apollon, tracer deux lignes partant de ce point, et allant aboutir aux
angles extrêmes de l'avant-corps. Ces lignes, en coupant le front des massifs, en avant du bassin de Latone, donnent deux points
qui déterminent la largeur minimum de l'avenue. En partant de l'endroit qu'il occupe, pour se diriger vers le château, le
spectateur verra insensiblementla perspective du fond grandir, et lui découvrir une plus grande étendue des parterres et
du palais.
S'il s'agit d'arrêterla hauteur d'une terrasse en avant d'un corps de bâtiment, le point de vue le plus commodeétant déterminé,
une ligne droite partant de l'œil du spectateur, et aboutissant au pied de la façade du bâtiment, donne la hauteur de la terrasse,
des lieux, il est difficile de fixer des prescriptions à ce sujet. Tout artiste, tout homme de goût comprendra quelles sont
les parties principales à découvrir, les distances à choisir, pour les apercevoir dans les meilleures conditions. Cette recherche,

assez grande quantité d'esquisses pour se


régulier ou d'un jardin pittoresque.
;
d'ailleurs, ne peut être faite que sur le terrain. Les points de vue sont naturellement fort nombreux; il faut donc faire une
bien renseigner et ces études sont indispensables, qu'il s'agisse d'un jardin de style

Un semblable travail paraît, au premier abord, assez considérable, et exige sans doute des connaissances plus étendues
de jardins. Mais, pour progresser, il faut perfectionner les méthodes et
que celles qui sont exigées, d'ordinaire, des compositeurs
introduire l'exactitude dans les procédés empiriques. C'est le seul moyen de relever l'art des jardins, beaucoup trop délaissé
et trop méconnu de nos jours.
Un jardin régulier est un décor compliqué. On y distribue, si on le juge à propos, les lignes fines et les effets clairs du
marbre et de la pierre. Les oppositions de tons, la correction des contours, produisent un agréable effet, surtout quand le
climat est propice. Les massifs d'arbres doivent encadrer, et non cacher l'architecture; les silhouettes des plantations doivent
être composées de telle sorte, qu'il soit facile à l'œil d'en saisir le mouvement et de le rattacher à l'ensemble. On doit se
garder des détails trop compliqués, qui sont bons sur un dessin, mais que l'œil ne peut discerner après leur exécution. La science
consiste à faire une chose simple, en employant des formes toujours justifiées. Les rampes, les escaliers, les glacis doivent être
agencés de manière à rendre la promenade aisée, et à offrir, dans tout le parcours, des tableaux nouveaux et gracieux. Il faut
rechercher la variété dans l'unité, créer un dessin facile à comprendre. Il importe que la nature soit arrangée pour l'homme; que
chaque objet accuse bien son individualité; qu'il soit en rapport de grandeur avec lui; qu'il fasse appel à ses sensations les
plus délicates, et porte l'empreinte de son génie et de sa volonté; que tout enfin lui soit subordonné. Telles sont les règles
à observer et le point de départ de l'inspiration de l'artiste, laquelle jouera toujours, au surplus, le rôle principal.
Les combinaisons à réaliser sont infinies. Les ressources naturelles dont l'artiste peut disposer sont les eaux, les richesses
végétales et la nature environnante. Les eaux sont une des magnificences du jardin, soit qu'on les emploie en formant des
bassins tranquilles où les arbres et le ciel se reflètent, soit qu'on les utilise en jets d'eau ou en cascades (Fig. 80* à 85*).
Une végétationvigoureuse est indispensable. De petits arbres, sans vigueur, ne peuvent guère composer un beau jardin français.
Les avenues, les massifs ne sont remarquables que s'ils sont formés d'arbres de haute taille. Si le terrain est ingrat, mieux vaut
abandonner ce style, qui n'admet pas une végétation médiocre.
Enfin la nature environnante doit composer les fonds des tableaux. On doit en étudier et en faire ressortir les meilleurs
aspects. Une belle vue doit motiver la création d'une percée, et influer ainsi sur la composition générale, au point d'être
quelquefois le motif principal de la disposition d'un plan.
Les terrasses, les pelouses et les plates-bandes étant tracées autour de l'édifice de manière à en dégager les abords, on peut

:
reprocher à quelques compositions d'établir toujours, à une certaine distance, d'épais massifs de grands arbres, et de mettre
comme un bois en arrière des parterres bois qui masque la vue, et dont les ouvertures sont souvent trop rétrécies.
Un autre reproche fait par quelques critiques, c'est que les charmilles et les quinconces conservent l'humidité. C'est un
blâme qui ne s'adresse qu'aux jardins des contrées du Nord. Quand les parties, boisées ont une grande étendue, il est important
de les ventiler et de les aérer. Les végétaux s'en trouvent bien; le jardin y perd son aspect monotone; et les éclaircies,
accompagnées de pelouses ornées de vases ou de statues, sont de beaux sujets décoratifs (75*).
Un des traits distinctifs du jardin régulier, c'est que les arbres sont choisis et groupés d'après leur taille. C'est aussi
pour ce motif que l'on réunit, le plus souvent, des arbres de même espèce, afin d'obtenir des masses de feuillages très-
régulières. Mais si ce procédé est bon pour la formation du couvert des allées, il n'en est plus de même quand il s'agit
des parties boisées contiguës, parce qu'il produit des nuances générales trop uniformes et une sorte de sécheresse d'aspect.
Pour combattre cette uniformité de coloris, il faut alors introduire dans les massifs des espèces variées, et à peu près de même
hauteur. Rien non plus n'oblige à planter en forme de quinconce les massifs de haute futaie, destinés à la promenade (Fig. 93*);
ce mode de plantation est monotone. Aux Tuileries on a abandonné cette méthode. On a conservé seulement un certain nombre
d'alignements formant les allées, et l'effet obtenu est très-satisfaisant. Donc, si les lignes régulières d'arbres de haute taille,
formant l'encadrement des parterres, sont généralement adoptées, on peut atténuer ce qu'elles ont de trop sévère, en les coupant
fréquemment, en y multipliant les pelouses intérieures, en plantant des massifs plus ouverts, et en ne poussant pas la régularité
jusqu'à l'absurde. Il faut éviter de faire quelque chose de choquant; mais, ceci observé, on peut ouvrir à volonté des perspectives,
et avoir un jardin plus ou moins ombragé, plus ou moins fleuri. Il est bon aussi d'éviter l'emploi trop répété des lignes droites;
« l'ennui naquit un jour de l'uniformité. » Les alignements circulaires, quand le rayon est assez étendu, produisent un bon effet.
Le style des jardins réguliers est perfectible comme celui des jardins anglais, et nous devons ajouter qu'il a besoin d'être
beaucoup amélioré. 11offre certainement autant de ressources que son rival, si l'on ne veut pas s'en tenir à des systèmes vieillis.,
à des détails d'un goût douteux. On peut et l'on doit, nous l'avons déjà dit, transformer la plantation des massifs et celle
des parterres, rendre ceux-ci plus fleuris, plus touffus, leur faire perdre cette apparence de maigreur et de sécheresse qui
n'est pas en rapport avec le reste de la composition.
11 ne faut pas admettre non plus qu'il soit indispensable de tailler les arbres, dans un jardin régulier, de façon à
modifier leur attitude naturelle. Les plantations des allées droites, au lieu d'être taillées en palissade, peuvent fort bien
s'accommoder de la végétation libre, à la condition de retrancher les branches basses, qui peuvent gêner la vue ou obstruer la
promenade. Il faut certainement soigner et diriger l'arbre, l'empêcher de prendre des formes disgracieuses; mais la taille est
une sorte de toilette, qui doit à peine être soupçonnée. La bonne répartition des branches, qui produit la beauté du végétal,
doit paraître tout à fait naturelle. Dans quelques jardins, notamment en Angleterre, à Hampton-Court, on a essayé cette
méthode; et le résultat a démontré qu'elle est préférable à l'ancienne. Il en est de même pour les massifs d'arbustes, qu'il faut
abandonner à leur pleine croissance. La nature, laissée libre, produit des sujets, dont l'aspect vigoureux récrée agréablement
le regard. Qu'il soit utile, dans certains cas, de dénuder la partie inférieure du tronc d'un arbre, afin de démasquer la vue, nous
le reconnaissons; mais couper systématiquement toutes les branches inférieures, est un procédé que rien ne justifie. L'art est
toujours soumis au raisonnement. L'abus qui a été fait de la taille, dans les jardins réguliers, ne doit pas être confondu avec

Échelle
de0n,,C003
parMètre.
Fig.94*.Projetde Tracéd'unJardinpittoresque
(Parcde Montsouris).

le principe qui sert de guide pour ordonner la plantation. Cette façon de comprendre les règles, en soumettant la nature à
la tyrannie du fer et du cordeau, est une erreur, un préjugé, qu'il convient d'abandonner. S'il existe de nombreux jardins réguliers
n'offrant que des formes étriquées, des plates-bandes monotones, des massifs uniformes, d'une symétrie ennuyeuse, il faut s'en
prendre à ces méthodes irrationnelles; quand la cause ne tient pas à l'impuissance ou à l'ignorance du jardinier, qui, souvent,
dénature peu à peu l'œuvre qui lui est confiée.
On appelle spécialement jardin la partie plantée auprès de l'habitation. En dehors d'une certaine limite, le jardin devient
le parc. Ces parties extrêmes sont ordinairement boisées et d'un dessin plus simple. A mesure que l'on s'éloigne de l'habitation,
on se rapproche de la nature libre et les transitions nécessaires doivent être ménagées avec un certain soin.
Le tracé des anciens parcs est formé d'allées droites ou circulaires, qui se croisent à des carrefours plus ou moins ornés.
On y trouve habituellement des pavillons, des fontaines, des pyramides ou des obélisques. Les polygones, formés par les allées,
contiennent des salles de verdure, des labyrinthes, des parterres; le tout disposé suivant des figures géométriques régulières, comme
celles adoptées dans le jardin proprement dit. Ces compositions offrent souvent un aspect monotone; et les œuvres d'art,
quelquefois considérables, qui sont destinées à les orner, ne leur font pas toujours perdre leur apparence assez triste (Fig. 86*.
Théorieet pratiquedujardinage).
87*, 89*, 90*à 92*, exécutées d'après d'AitciiNVILLE,
le
Il nous semble que, dans parc proprement dit, le maintien des formes géométriques pourrait être le plus souvent abandonné.
Il est bien de conserver de grandes avenues, rayonnant autour des parterres. Mais à quoi bon maintenir ce système, dans des
parties couvertes où la vue ne peut beaucoup s'étendre, où l'on ne peut se rendre compte de la régularité du tracé, et
où, par conséquent, cette régularité n'a plus aucun charme? Qu'une allée courbe soit circulaire ou elliptique, cela importe peu

;
dans de telles conditions; mais ce qui est surtout condamnable, ce sont ces avenues brisées à l'angle d'un carré ou d'un
octogone ce sont ces combinaisons de rectangles et de cercles, formant des retours multipliés très-peu favorables à la
promenade, et produisant une véritable confusion qui désoriente le
promeneur. Tout en maintenant, si ion veut, le caractère
régulier aux détails des parties décoratives (boulingrins, sallesdeverdure, etc.),
ces parties étant isolées les unes des autres
par des massifs d'arbres, il serait préférable de les rattacher par des allées d'un dessin plus souple
et plus commode que les
lignes diagonales, polygonales, etc. Il n'est pas nécessaire
non plus de s'en tenir aux compositionsrégulières, pour les parties
isolées. On devrait y introduire, an contraire, toute la variété possible. Un
tracé sinueux ne serait pas choquant à t-oeit. car il
suffit que l'on ne puisse apercevoir du même point deux tracés d'un
genre différent. On peut donc pratiquer, dans le parc,
des vallonnements, des clairières, des vues pittoresques;
on peut y créer des étangs, des rivières. Ces tracés introduiraient

-
Fig.95*. Parcde Muskau,
d'aprèsun Plandressépar le PrincePuckler-Muskau.

1.Village. 6.Bergerie. Il. Faisanderie. 10.Manège. 21.Château.


2.Colonie. 7.Colonie
d'ouvriers. 12.Rivière. 17.Ruine. 22.Théâtre.
3.Manège. 8.Pépinière. 13.Château. 18.Maison
Vendéenne. 23.Hôtel.
4.Steeple-chasc. 9.Tombeau. 11.Bains. 19.Orangerie. 21.Huttes
5.Pièce
d'eau. 10.Chapelle. depécheurs.
là.Mines. 20.Village
Derg. 2j.Bains
derivière.

de la lumière, de la diversité, de la gaieté dans


ces parties, qui, se rapprochant de la nature extérieure, doivent faire pressentir
ce voisinage.

XIII. TRACÉ D'UN JARDIN IRRÉGULIER OU AGRESTE, DIT


JARDIN ANGLAIS.
jardin régulier, l'étude doit embrasser simultanément le reliefdes - Lorsqu'il s'agit du tracé d'un
terrasses, les rampes, la disposition des allées, des parterres,
des massifs. On conçoit, en effet, que les profils des
terrasses, les axes aboutissant à l'habitation, doivent déterminer l'emplacement
et la direction des avenues principales; et celles-ci fournissent les périmètres des
plantations. Les rapports qui unissent les
différentes parties sont si étroits, que tout l'ensemble doit
être esquissé, pour ainsi dire, d'un seul jet. La manière de procéder
est à peu près la même pour un jardin de style pittoresque; quoique l'on
puisse, jusqu'à un certain point, scinder les études
On peut décomposer l'ensemble d'un jardin
1° Le relief;
en trois parties principales :
2° Les plantations;
30 Les allées.
Le relief du terrain est la première chose à étudier. Cette étude
doit être faile indépendamment des autres parties
complémentaires, surtout quand le terrain est nu. Elle doit indiquer la direction des perspectives qui suivent le plus souvent
le mouvement des vallées, déterminer le lit des rivières, remplacement des pièces d'eau, c'est-à-dire les parties capitales
-
du plan. Il importe donc d'examiner d'abord les accidents naturels du terrain. S'ils sont fortement accusés, ils fournissent les

Fig.96*.— Parcde Sydenham


Palace,prèsdeLondres,exécutépar Paxlon.

1.Entrée
principale
duPa- d'oùjaillissent
6.Pavillons chaudeset delaPépi- d'eauet desfontaines
laisdeCristal. leseauxpourlesCas- nière. jaillissantes.
—L'eaudu
2.Station
duChemindefer, cades. 13.Fontaines. puitsestélevée
parles
vitrée
etgalerie condui- 7.GrandsBassins. 14.Pompe àalimenter
servant pompes 14et16dans
nOI
santauPalais. 8.Lac. 4.
leRéservoir lesRéservoirs4et5.
nos
3.Bassins. 9.GrandLac. 15.Ménagerie. 18.Cricket-Ground.
4.Réservoir
d'eau
pourl'ali- 10.Bassins. 16.Pompeservantàalimenter 19.Anerley.
mentation
desFontaines. 11.Balançoire
etChevaux de leRéservoir4. 20.Sydenham.
5.Touravecréservoirau bois. 17.Puitsartésien à
servant 21.Gare
defligh-Level.
sommet. desSerres
12.Emplacement l'alimentation
despièces 22.Norwood.

données principales du projet à l'étude. Remuer la terre pour composer un relief de fantaisie est un mauvais système qui
aboutit, presque toujours, à une déception, après d'énormes dépenses. On peut, et souvent l'on doit retoucher le sol, mais sans
modifier trop sensiblement le relief primitif. Ainsi essayer, dans une plaine, un vallonnement trop tourmenté ou trop accusé,
c'est s'épuiser à faire de petites buttes, dont l'effet est toujours mesquin. Il ne serait pas plus convenable de vouloir
dessiner une rivière sur un terrain très-incliné, en affectant de lui donner les allures d'un ruisseau de prairie.
L'étude d'un relief est une opération très-intéressante et très-délicate; car elle doit imprimer aux mouvements du sol une
certaine grâce, former ou corriger la direction des vallées et des plateaux, c'est-à-dire arrêter l'assiette du paysage. C'est
l'opération fondamentale dont tout le reste dépend. Il faut avoir soin, en fixant le niveau des parties basses, de ménager des
issues pour l'écoulement, au dehors, des eaux des rivières, des pièces d'eau, et même des eaux de pluie, quand le
sous-sol est peu perméable et n'absorbe pas suffisamment les eaux accumulées dans les bas-fonds. Dans un terrain accidenté,
on se contente de régulariser les pentes, de leur donner des courbes agréables à l'œil, de combler les vides, d'effacer les
bosses, d'enlever au sol son apparence rude et inculte. Mais, dans une plaine, il faut tout obtenir artificiellement.. Dans ce cas,
la hauteur des points élevés doit être déterminée par la quantité de terre disponible, provenant des déblais. Ces surélévations,
très-modérées, sont rattachées aux points bas par des profils très-doux. Il est bien de ménager à l'habitation une assise
assez élevée, afin qu'elle domine, autant que possible, le sol environnant, tant à cause de la salubrité que pour avoir de ce,
point une vue plus complète de l'ensemble. On doit aussi tâcher de créer un ou deux plateaux d'où l'on puisse embrasser
non-seulement l'intérieur du jardin, mais des vues extérieures.

Fig.97*.— Jardinanglaisà Munich,dessinépar LouisSkell.

zoologique. B.Tourchinoise.
A.Jardin D.Tivoli. E.Bains deDiane. F.Monument
deRumford.

Toutes les études, qu'il s'agisse d'un relief artificiel ou de modifications à apporter au sol naturel, doivent être faites
très-complètement avant de commencer aucun travail de terrassement; et cela au moyen d'un plan bien dessiné, bien coté et
ombré (Fig. 94*). Il faut ensuite placer sur le terrain des jalons dans les directions principales, et chercher à se rendre compte des
effets à réaliser. On ne saurait trop multiplier ces épreuves préparatoires, et l'on doit les compléter pardes esquisses bien
faites, dessinées sur l'emplacement même, et sur lesquelles on portera les corrections arrêtées dans le projet, ainsi que la silhouette
des plantations. Les lignes droites, tracées suivant les axes de vision, doivent être indiquées aussi sur le sol, au moyen de
jalons joignant les stations principales au centre des tableaux à créer. Il faut, d'après ces esquisses, modifier les contours
des vallées et des coteaux naturels, afin qu'aucun obstacle ne vienne rétrécir l'horizon et gêner la vue. Ces lignes, une fois
établies, servent aussi à distribuer les plantations. Les vues doivent être assez multipliées dans toutes les directions. Tantôt
elles suivent le mouvement des vallées, tantôt elles sont dirigées vers des points au dehors, tantôt elles rattachent l'une à
l'autre des stations secondaires. C'est l'ampleur ou la composition gracieuse de ces tableaux qui fait le charme des jardins
modernes. La beauté de la scène ne résulte pas seulement de l'étendue que l'œil peut embrasser, mais bien plutôt de
l'agréable disposition des objets réunis, même dans un cadre rétréci. Les cours d'eau sont dirigés dans les parties basses,
en évitant les pentes trop fortes ou trop brusques, qui obligent à faire des barrages trop rapprochés. Un lit trop en pente
viderait les ruisseaux, surtout ceux qui sont artificiels, que n'alimente pas une masse d'eau bien considérable. Il vaut
mieux, si la pente du sol est trop déclive, diriger le parcours de l'eau vers un endroit où l'on puisse former une chute rachetant
une grande différence de niveau, ou encore former des cascatelles, des rapides, c'est-à-dire une succession de petites
chutes au milieu des rochers.
Enfin, dans les parties les plus abaissées du sol, on établit les pièces d'eau, en ayant soin d'élargir le vallon qui leur
sert de bassin.
: ;
Ainsi l'étude du relief d'un projet de jardin agreste doit comprendre 1° la forme et la direction des vallées 2° l'empla-
cement des plateaux, leur silhouette, les positions des exèdres et des stations de promenade; 3° le tracé des sources, des
rivières, des rapides ou cascades; 4° le dessin des bassins, pièces d'eau, etc.; 5° la direction des percées ou perspectives.
Après l'étude tlu sol vient naturellement celle des plantations.
Les lignes de vision ayant été établies dans toutes les directions choisies, il faut éviter de planter trop près de ces
lignes, et de créer, dans leur voisinage, des masses de verdure trop compactes, qui resserreraient ou obstrueraientles perspectives.
Les abords de l'habitation doivent rester libres, ou très-peu couverts, et être disposés en pelouses. Les plantations des pelouses se
composent de quelques arbres isolés, d'arbustes peu élevés;
ou de groupes de trois ou quatre sujets, ou de quelques bouquets
le fond des vallées reste à découvert. C'est
sur les gazons que sont plantées les espèces végétales les plus rares, pour qu'elles
soient bien en vue et puissent s'y développer dans toute leur grandeur et leur beauté. En plantant les massifs d'arbres ou les
arbres isolés, on doit tenir compte de la forme des silhouettes, du feuillage, de la couleur des feuilles; de manière
à obtenir un grand nombre d'oppositions ou de plans dont la succession augmente, en apparence, les profondeurs de la
perspective, et produise d'agréables contrastes de coloris. C'est un résultat facile à obtenir au moyen des arbres à grandes
feuilles, ou à verdure foncée, comme les Paulownias, les Magnolias, les Cèdres et autres Conifères.

Fig.98*.— Parcimpérialde Laxenbourg


prèsVienne(Autriche).

1.Château. 0.Tombeau. 11.Cascade.


2.Monument. 7.Donjon. 12.Temple.
3.Temple
deDiane 8.Ruine. àGibier.
13.Parc
4.Dépendances. 9.Cascade. 14.Ile.
5. Id. 10.Lac. 15.Lac.

Les massifs, rapprochés de l'habitation, sont le plus souvent composés, partie d'arbres de haute taille, et partie d'arbustes à
fleurs ou à feuilles décoratives. Lesespèces d'arbustes, à fleurs, doivent être mélangéesde façon à obtenir des floraisonssuccessives,
afin de conserver le plus longtemps possible l'aspect riant que donne l'éclat des fleurs, et de profiter des changements de nuances
produits par sa variété de couleurs. Ces belles masses brillantes, tantôt blanches, tantôt violettes, rouges ou jaunes, colorent et
égayent le paysage; elles y introduisent des touches hardies et harmonieuses.
Il en est de même de la couleur changeante des feuilles qui passent, du printemps à l'automne, par toutes les gammes
du vert, pour aboutir aux tons les plus éclatants du pourpre, du jaune et du violet sombre. Il faut donc prévoir le rôle que
jouera un arbre ou un arbuste dans un massif, surtout quand il occupe une place bien en vue, soit qu'il s'agisse de former
une silhouette, soit qu'il doive se détacher sur un milieu de couleur différente, soit que, par suite de la position du soleil à
certaines heures du jour, il projette des ombres, ou que le jeu de la lumière produise des effets de transparence qui donnent
aux feuilles un éclat extraordinaire.
Il faut encore tenir compte de la hauteur des végétaux employés, et éviter que ceux qui atteignent un très-grand
développement soient placés dans le voisinage d'autres sujets qu'ils écrasent par comparaison; ou encore qu'ils n'occupent
dans l'ensemble un espace trop considérable;précaution à prendre surtout dans les jardins peu étendus.
Enfin, on doit avoir soin de placer, dans les parties découvertes, quelques arbres auprès des allées, pour les ombrager.
Chaque arbre devant occuper la place qui lui est assignée par la nature, il est indispensable de planter sur les hauteurs
les espèces qui y croissent naturellement; et, dans les parties basses, celles qui aiment l'humidité ou qui ont besoin d'être abritées.
Cette répartition conserve au paysage un air de réalité qu'il faut toujours s'efforcer d'obtenir; la nature a de mystérieuses
harmonies dont il est bon de se rapprocher autant que possible. Les Trembles, les Frênes, les Platanes accompagnent bien les
sources, les cascades et le bord des pièces d'eau. Les grands Peupliers d'Italie coupent heureusement les masses de verdure. Les
Aulnes forment de charmants contrastes avec la verdure argentée des Saules. Les Chênes, les Charmes,les Ormes, composent
des silhouettes vigoureuses de ton et de forme, qui couronnent bien les hauteurs.
Pour un paysagiste,Jes arbres peuvent être classés d'après leur taille, leur forme, la couleur et la dimension de leurs
feuilles.
Les formes sont très-variées. En voici quelques-unes :
::
La forme fuselée Peuplier d'Italie, Cyprès, etc.

— ::
pyramidale Sapin, Araucaria, etc.
en parasol Cèdre, Catalpa, etc.
sphériqueSaule, Tilleul, Marronnier, etc.

lombaute:Saule pleureur, Frêne pleureur, etc.

— :
irrégulière Orme, Chêne, etc.
Chaque arbre a une attitude particulière, qui se rapproche plus ou moins de ces formes simples.

Parkà Londres,dessinéet exéculépar JuhnGibson.


Fig.99*.— Battersea

tropicales.5.Buvette.
1.Plantes deGarde.
8.Maisons
2.Gymnase. (i.Crickct-Ground. Tamise.
!hLa
3.Orchestre. 7.Pépinière. 10.Rocher.
4.Turbine. 11.Allées
cavalières.

Si une plantation était composée d'une seule espèce d'arbres, par exemple de Peupliers d'Italie, ou de Sapins, ou de
Tilleuls, l'aspect en serait insipide. Si on mélangeait deux espèces de formes opposées, telles que des Tilleuls et des Peupliers,
également répartis, les pointes des Peupliers dépassant le sommet arrondi des Tilleuls, à des intervalles égaux, produiraient
encore un effet désagréable. Mais si l'on groupait irrégulièrement les deux espèces, en faisant prédominer le Tilleul, le résultat
serait meilleur. Enfin, si l'on introduisait, dans la plantation, d'autres espèces, variant et mouveinentant la silhouette générale, par
exemple des Chênes,des Érables, des Ormes ou des Platanes, tous arbres de taille et d'allure différentes,la plantation y gagnerait.
Il ne faudrait pas conclure de là, cependant, que plus les essences sont variées, meilleur est l'aspect. Une plantation trop
mélangée et faite au hasard est rarement heureuse. Il en résulte une confusion de formes et de nuances où l'œil a peine à se
reconnaître.
Il est bien de faire prédominer, dans la contrée où l'on plante, l'espèce qui y est la plus commune; car c'est elle qui
formeles plus beaux végétaux. On y ajoute d'autres essences, en les répartissant de telle sorte que les masses forment des lignes
onduleuses, d'où s'élèvent çà et là des sujets plus élevés. La composition des silhouettes doit être prévue quand on plante
de jeunes arbres; il faut les disposer d'après la taille moyenne qu'ils atteindront, arrivés à leur plein développement.
Les silhouettes ne sont visibles que sur les bords des massifs plantés. Il semble donc qu'il n'y aurait pas lieu de s'en
préoccuper, tout au moins au centre des massifs, quand les masses boisées sont très-étendues. Mais, dans ce cas, il est
encore nécessaire de varier les essences, afin de ne pas avoir un couvert d'un aspect trop monotone. Pour les dessous de
bois, que l'on peut appeler les paysagesintérieurs, on doit mélanger les essences, afin d'obtenir de la variété dans l'éclairage
des masses vertes. Ainsi, il est bon d'avoir tantôt des groupes d'arbres à feuillage très-épais, et tantôt des espèces à feuillage
léger, laissant pénétrer la lumière. Il faut même ménager çà et la des clairières permettant aux rayons du soleil de
descendre jusqu'au sol. On peut faire des observations analogues au sujet de la coloration du feuillage.
Si l'on plantait une seule espèce, ou plusieurs espèces d'une nuance vert foncé, l'aspect de l'ensemble serait sombre.
Si, au contraire, on groupait un trop grand nombre d'arbres à feuillage d'un vert pâle, comme des acacias, des saules, des
trembles, l'effet serait fade et déplaisant. Il faut donc mélanger aussi les teintes, en faisant prédominer l'une d'elles. La
oppositions douces;
masse doit être composée de nuances d'un vert, sinon semblable, du moins assez rapproché pour faire des
puis, sur ce fond, on peut détacher, çà et là, des groupes ayant des tons plus clairs ou plus sombres. Il faut encore observer
la grandeur du feuillage; ce dernier détail permettant d'isoler plus complétement certains groupes, et d'approfondir les

Fig.100*.— Parcde Birkenhead, d'aprèsle dessinde Paxton,exécutépar Ed.Kemp.


prèsLiverpool,

perspectives. C'est ainsi qu'en tenant compte de la taille, de la forme des arbres, de la couleur des feuilles et de leur
dimension, on peut, dans un espace de moyenne étendue, figurer plusieurs plans1, qui mouvementent les vues et leur donnent
de la variété et de l'éclat.
Quand nous disons qu'un jardin doit conserver l'aspect de la nature, il ne faut pas croire qu'il s'agit d'une copie exacte des
choses qui nous entourent. Un jardin est une œuvre d'art. Il y a autant d'étude, d'arrangements, d'effetsrecherchés et obtenus artificiel-
lement dans une compositionpittoresque, que dans un tracé régulier; et quoique l'art ne s'y exprime pas de la même façon, le génie de
l'homme doit également s'y révéler. La nature fournit les grandes lignes; mais elle doit nécessairement subir certains accommodements
qui la contiennent et la modifient. On n'y arrange pas la végétation dans un ordre absolu, tel qu'elle apparaît dans la création; mais
dans un ordre purement humain. On y produit des combinaisons diverses de formes, de couleurs, de lumières, uniquement
pour le plaisir des yeux; comme on combine les sons dans un certain ordre, pour la satisfaction de l'oreille. Le jardin est une
mélodie de formes et de couleurs. Ainsi, le contour des massifs est arrêté par des lignes correctes, plus ou moins sinueuses,
ou se rapprochant des formes elliptiques; le gazon des pelouses s'arrête à ces lignes; et, quelquefois, dans la zone la plus
soignée, on accompagne les massifs de collerettes de fleurs, d'un aspect très-riche. Ces massifs eux-mêmes sont entretenus et
taillés avec soin, sans modifier toutefois le port des arbres et des arbustes, mais en rectifiant les écarts de la végétation,
en l'aérant pour lui donner plus de vigueur, pour obtenir des pousses plus jeunes et d'une verdure plus brillante. On y dispose
les arbres de tous pays, dans un ordre harmonieux à l'œil. Les pelouses, semées de gazon fin, forment un tapis d'un vert
égal et soyeux, qui rappelle la prairie sans la copier; des corbeilles de fleurs, aux couleurs éclatantes, artistcment disposées,

1. On appelleplan, dans un paysage,certaineszonesdansle sens de la profondeur, où les objetscomposantle tableausont disposéspar groupeset
paraissent,relativementà leur éloignement
du spectateur,pluspetitset moinscolorés.Ce sont ces gradations qui formentles fuitesau théâtre.On y déter-
mineles planspar une succession une illusionqui agranditla scène.C'estun effetanalogueque
de décorsqui, en se détachantl'un sur l'autre, produisent
l'on peut réaliseren plantantavecméthode.
s'étalent sur ces riantes pelouses. Ce sont tous ces soins qui donnent au jardin un aspect attrayant. Si l'on abandonnait ce
paysage si coquet, il prendrait bientôt un air désolé; les essences vigoureuses étoufferaient celles qui sont délicates; l'air ne
circulant plus dans les masses de verdure, la végétation s'arrêterait dans les parties trop ombragées, et le tout prendrait un
aspect de confusion repoussant. Il ne faut donc pas prendre pour modèle la nature simple, mais imaginer un arrangement
agréable, artificiel, tout en ne s'éloignant du vrai qu'autant que les exigences de l'art le commandent.
Dans les parcs très-étendus, tels que ceux qui entourent les châteaux en Angleterre, les plantations se confondent peu
à peu avec les terres cultivées; le parc n'a pour ainsi dire pas de limites. C'est par une progression insensible que l'on
passe du champ au parc, et du parc au jardin. Les parties extrêmes ne se composent que de groupes de grands arbres, disposés

Fig.101*.— Regent'sParkà Londres,exécutépar JohnNashet Nesfield.

de distance en distance, et de taillis qui servent de retraite au gibier. Les larges allées sinueuses servent à la fois a la
promenade et aux transports agricoles. Ces créations ont toujours un aspect simple, mais distingué.
Des chevaux, des troupeaux de bœufs et de moutons paissent sur les pelouses, et donnent de la vie au paysage. Môme
dans les parcs publics de Londres, on rencontre des troupeaux. A la campagne, cette coutume est très-bonne. Dans un
jardin spacieux, il est agréable de rencontrer des cerfs, des zèbres, des gazelles, des hémiones, des cigognes. Ces charmants
animaux, renfermés dans les parcs, s'apprivoisent facilement; un petit abreuvoir, un léger abri où ils peuvent se réfugier pendant
le mauvais temps, suffisent à leur entretien.
Dans un pays plat, le parc peut être à la fois boisé, ou traité en prairie. Si l'eau abonde, on doit l'employer largement. Si,
au contraire, le sol est inégal, le paysage s'accommode de vallons ombreux et resserrés, où coulent des filets d'eau, où tombent
des cascades. Ici, les grands arbres encadrent des perspectives étendues, là, des retraites un peu sauvages. L'artiste doit
adoucir ou accentuer la physionomiedu paysage, mais sans trop s'écarter du ton local. C'est en somme la nature environnante
qui doit imprimer aux parcs leur caractère. Il faut se tenir à égale distance du caprice, de la recherche puérile et de la
rusticité.
Dans un jardin, la nature, vue de près, doit être cultivée avec recherche; et comme on y réunit une très-grande diversité
d'arbres et de plantes exotiques, comme on en fait une sorte de musée dans lequel il faut prodiguer à chaque espèce les soins
qui lui sont nécessaires, on est obligé.de réaliser un ensemble un peu artificiel, dont l'agencement exige du tact et beaucoup
de science. La nature y est comme revêtue d'art. Cependant c'est bien cette nature primitive et trouvée inculte qu'il faut
embellir et faire valoir.
Les pièces d'eau et les rivières sont des accessoires indispensables à un grand jardin. Les sources naturelles, lorsqu'elles
sont heureusement encadrées, forment un précieux motif de décoration. Les rivières doivent suivre les sinuosités des collines.
Elles ornent aussi bien le fond des pelouses, où reluit le soleil, que les parties boisées du parc, plongées dans l'ombre. Les
rivières ne doivent pas être très-encaissées; et, dans le cas où l'on ne pourrait éviter cette disposition, il faudrait dégager
les rives par des talus très-ouverts. Les rives ne doivent être non plus ni trop parallèles, ni trop rapprochées. Dans les courbes,
elles doivent présenter un plan d'eau plus large. Enfin, dans les parties découvertes, il faut rendre visibles le plus possible ces
clairs miroirs, où se réfléchissent si agréablement les arbres et le ciel.
Quand il est nécessaire d'avoir recours à des chutes, il faut éviter de les faire trop rapprochées et équidistantes. Afin de
rendre moins apparent cet inconvénient, quelquefois difficile à éviter, on dissimule les chutes dans la verdure, parmi des
bouquets d'arbres ou des touffes de grands roseaux. Les pièces d'eau, placées dans des endroits découverts, doivent avoir le
plus d'étendue possible. Les contours de leurs rives, toujours justifiés par les mouvements du bassin qui les contient, sont

Fig.102*.— JardinFLORA, par J. Niepraschk


dessinépar Lenné,exécutéet modifié
à Cologne, en 1863.

1.Entréeprincipale. 7.Aquarium
d'eaudouce12.Tente. 17.Serres. chaude.
22.Serre desjardi-
27.Habitation
2.Jetd'eau. etdemer. 13.Dépendances. 18.Orangerie. deconifères. niers.
23.Culture
3.Jardin
d'hiver. 8.Cascades. decharbon.19.Rocher.
14.Magasin 24.Gloriette. 28.École
d'horticulture.
4.Kiosque
àmusique.9.Charmilles. 15.Lieux. 20.Entréede l'Aquarium
25.Kiosque. 29.Serres.
àvapeur. 10.Temple
5.Machine deLysicrate.1C.Galerie
de communi. enété. fruitier.
du direc-30.Jardin
26.Habitation
6.Bassin. 11.Véranda. cation. 21.Bassin
deNeptune. teur.

d'autant plus agréables que leurs lignes sont d'un dessin plus simple. On doit éviter les découpures multipliées, les
encaissements trop profonds; et ce dont il se faut garder sur toutes choses, c'est d'établir le niveau des eaux au-dessus des
pelouses et des allées voisines.
Dans les parties boisées, les pièces d'eau peuvent n'avoir qu'une étendue restreinte. Les eaux, encadrées de grands arbres,
ont un air de mystère rempli de charme.
Enfin, il importe de disposer les plantations, aux abords d'une pièce d'eau, de telle sorte que le spectateur n'en puisse
embrasser d'un coup d'œil toute l'étendue. Au moyen d'îles boisées et de massifs plantés sur les bords, l'on peut toujours donner
à une nappe d'eau une apparence de grandeur indéterminée qui la fera paraître beaucoup plus vaste qu'elle n'est en réalité.
On fait assez souvent usage, pour décorer les sources ou les chutes d'eau, de rocaillages artificiels (voir les Figures 24
à 27, 29, 30, 216, 217, 296, 297, 298, 310, 311, 312). Pour donner à ces maçonneries un aspect satisfaisant, il faut
beaucoup d'expérience. Après avoir étudié, sur leur lieu d'origine, le mode de stratification des roches que l'on veut employer
ou imiter, il faut avoir soin de proportionner les détails à la masse et d'éviter les refouillements trop multipliés. L'affec-
tation du pittoresque est le défaut ordinaire de ces sortes de compositions, dont la réussite est très-difficile. Aussi con-
vient-il de revêtir les rochers de plantes grimpantes, qui dissimulent les défectuosités, qui raccordent les lignes trop
heurtées, et en fassent disparaître les maigreurs et la sécheresse. Dans telle localité, les rochers doivent avoir le même carac-
tère géologique, et quand on exécute un motif d'une certaine importance, il faut faire pressentir l'œuvre principale par des
affleurements, qui prêtent aux environs une physionomie en rapport avec cette construction pittoresque.

;
Nous avons blâmé l'abus qui a été fait, au siècle dernier, des fabriques, des ruines et autres excentricités. Les jardins
en étaient encombrés et tout ce fatras était peu séduisant. Certes, on ne doit pas s'en tenir, pour l'ornementation d'un jardin,
à l'emploi des arbres et des fleurs. Les œuvres de l'architecture et de la sculpture sont charmantes dans un paysage, quand
leur emplacement est judicieux et qu'elles ont une destination sérieuse. Qu'il s'agisse de ponts pour franchir des rivières ou
des ravins, de salles de repos, de volières, etc., on doit éviter les fausses apparences. Que tous ces petits édifices soient
-
décoratifs par leur élégance, mais justifiés par une certaine nécessité; que les ponts soient proportionnés à l'importance du
cours d'eau; que les salles de repos soient aménagées et visiblement construites pour l'usage auquel on les destine;
qu'on
fragment
ne leur donne pas, par exemple, un faux air de temple antique; qu'un banc soit un banc, et non uu rocher, un
de colonne ou d'entablement, et ainsi du reste. Rien n'est beau que le vrai.

Fig.103*.— VictoriaParkà Londres,dessinéet exécutépar JohnGibson.

Ces petites constructions ne doivent pas être placées trop en évidence, comme si l'on cherchait à attirer sur elles toute
l'attention. Elles ne doivent occuper ni le milieu de l'espace réservé aux perspectives, ni remplir complètement les fonds,
mais se montrer discrètement et ne se laisser voir en plein que d'un ou deux points de vue. Il n'y a évidemment
aucune règle qui puisse guider pour ces détails; mais les emplacements choisis doivent être étudiés par l'artiste, avant

(1735).
Fig.104*.— HydePark,à Londres,agrandipar Bridgeman

d'établir la silhouette de son œuvre, afin de la mettre en harmonie avec la nature qui doit l'encadrer. Il est sage
d'opérer toujours ainsi, qu'il s'agisse d'un édifice important, ou seulement dela pose d'une statue, d'un buste, d'un simple vase;
car ici le cadre a autant d'importance que l'œuvre d'art. Les bronzes doivent se profiler dans l'air, ou sur des fonnds
très-éclairés; les faïences et les marbres se détachent mieux sur des massifs d'un vert sombre, ou sur des fonds ombrés.
Ce sont des considérations de ce genre qui, quelquefois, dans les jardins réguliers, ont entraîné la plantation de rideaux de
charmilles, sur lesquels les lignes du marbre se détachent avec une grande netteté; ou la création d'arcades en feuillage,
que les arrière-plans remplissent d'une ombre douce, servant de repoussoir aux lumières et aux demi-teintes des statues.
Les fontaines jaillissantes, les belles vasques d'où l'eau tombe avec un gai murmure, paraissent avoir été écartées jusqu'ici
;
des jardins pittoresques. Cette proscription ne nous parait pas justifiée car ces charmantes créations peuvent s'adapter à tous
;
les styles. Le jardin est une œuvre d'art, où la sculpture et l'architecture ont leur place marquée elles le complètent en y
ajoutant un cachet de noblesse et de majesté.
Dans ces dernières années, on a imaginé de former des corbeilles de fleurs ou d'arbustes d'une même espèce. Ce mode
de procéder est infiniment préférable à l'emploi des plantes de couleurs variées, mélangées autrefois dans les plates-bandes ou
dans les corbeilles. La dissémination amenait une sorte de confusion; et les fleurs du plus riche coloris, les plantes les plus
remarquables, étaient perdues dans un fouillis de tons et de formes qui en détruisaient tout l'effet. Les corbeilles, composées
d'une ou de deux espèces de plantes relevées par des bordures, tantôt de verdure sombre ou colorée, tantôt de fleurs
contrastant avec celles qui occupent le centre, produisent le meilleur effet. Ces beaux bouquets se détachent sur le vert
du gazon avec un grand éclat. On compose aussi des corbeilles avec des plantes à grand feuillage, telles que les Wigandia,
les Érythrina, les Acanthes, les Bégonias, les Calladium, les Canna. Ces plantes sont plus belles à voir ainsi groupées, que
lorsqu'elles sont isolées sur les pelouses (voir Pages 57 à 64, 125 à 148, et Fig. 164 à 207).

Fig.105*.—JardindeSanCarlo,prèsMonaco.

Nous avons déjà signalé les bordures de fleurs placées autour des massifs d'arbustes. Ces collerettes fleuries, qui rendent
si brillantes les plantations des Champs-Elysées,du Parc Monceauxet des Squares de Paris, masquent ingénieusement le raccord du
gazon et des arbres. Dans un jardin particulier on peut aussi les employer, mais seulement sur les pelouses qui avoisinent l'habitation.
Ces bordures sont quelquefois composées de plusieurs sortes de plantes, disposées en zones parallèles. Chacune des
bandes doit avoir 30 à 40 centimètres de largeur environ. Une largeur trop réduite ne produit pas un bon effet. Il vaut
mieux, si la bordure n'est pas très-large, n'employer qu'une seule espèce de fleurs.
Quant aux corbeilles, on ne peut en réduire la dimension au-dessous de 2 mètres, pour le diamètre d'une corbeille

:
circulaire, ou le petit diamètre d'une corbeille elliptique. Les formes circulaire et elliptique sont préférables à toutes les
autres, et surtout la forme elliptique d'abord parce qu'elles s'adaptent bien au renflement du sol qui supporte les corbeilles,
et au mouvement circulaire des allées; et, en second lieu, parce que le groupement des fleurs se fait plus naturellement
dans un périmètre arrondi. Les formes tourmentées ne présentent aucun avantage, et sont difficiles à comprendre; les plus
simples sont toujours les plus agréables, quand elles servent de cadre à de menus objets, comme les plantes. Cette remarque
doit être appliquée également aux plantations des massifs, et en général à toutes les compositions artistiques.
Enfin, un autre gracieux ornement des pelouses consiste à y placer des plantes d'un port remarquable, telles que les
Musa, les Bambous, les Gynerium et autres plantes exotiques, que l'on y distribue isolément. Il faut toutefois varier les espèces,
les grouper, les mettre à distance, et les entretenir avec tous les soins que réclame cette aristocratie végétale (voir Pages 57 à
64, 125 à 148, et Fig. 164 à 207.)
En somme, les fleurs, qu'elles soient employées en bordures ou en corbeilles, forment un des principaux ornements des
jardins pittoresques.
Le terrain étant nivelé, les plantations distribuées, il reste à tracer les allées. C'est la dernière opération, au point de vue
de l'étude; car c'est le moindre détail du paysage, un accessoire tout à fait subordonné au reste de la composition. L'allée
n'est qu'un itinéraire. Elle permet de se transporter d'un point à un autre, en suivant la direction la plus commode et la
plus agréable; elle n'ajoute aucun charme au tableau, et lui nuit le plus souvent; aussi doit-elle être complètement effacée
dans les perspectives; car, autant que possible, on ne 'doit avoir sous les yeux que la partie où l'on se promène. Pour
restreindre ces surfaces arides, on fait leur jonction dans des massifs de verdure, qui masquent les parties latérales.
Étant donné un certain nombre de points de vue déterminés à l'avance, le tracé des allées doit être exécuté de manière
à diriger le promeneur vers ces points, en suivant des lignes légèrement circulaires. Il est bon que ces lignes présentent un
mouvement continu, sans brisures, ni retours multipliés. L'élégance des contours est un indice de la maturité des idées et de
l'excellence du plan. On n'emploie guère la ligne droite dans les jardins irréguliers, parce qu'elle ne s'harmonise pas avec les
ondulations des vallées. La ligne droite est agréable sur une surface plane, horizontale, ou inclinée; mais elle est d'un mauvais
effet sur les surfaces ondulées, qui la font paraître brisée, parce qu'elle accuse trop ces inégalités. Pour suivre les mouvements
des rampes et pour contourner les obstacles, la courbe a toute la souplesse désirable; elle se prête mieux à surmonter les diffi-
cultés, et elle permet de dérober plus aisément à l'œil les surfaces arides, que sa direction sinueuse fait disparaître derrière
des rideaux de verdure.
:
Il faut éviter les lignes serpentantes, et ne les admettre qu'autant qu'elles sont justifiées par la nécessité par exemple,
si elles suivent les sinuosités d'une rivière, d'une pièce d'eau; ou si elles servent à franchir des déclivités un peu fortes,
et à contourner un obstacle inévitable.
Dans les pelouses, il est indispensable de tenir les allées un peu enfoncées, ou de relever légèrement le gazon sur leurs
bords, de manière qu'à une certaine distance la zone sablée disparaisse sous la verdure, et que les promeneurs semblent
marcher sur l'herbe. Le tracé des allées exige beaucoup de soin. Leurs contours, formant des lignes très-pures, doivent se détacher
nettement sur legazon; il faut éviter les contre-courbes, qui prolongent la vue des parties sablées et font réapparaître l'allée
dans une direction inverse, ou tout au moins tâcher de masquer ce retour. L'allée doit se diriger vers le point à atteindre, par
un mouvement continu; car incliner à droite, après s'être dirigé vers la gauche, sans cause apparente, indique un certain
désordre d'esprit, comme si le but à atteindre était indéterminé. La même remarque s'applique aux allées s'embranchant à angle
droit. Ces brusques déviations semblent inspirées par une réflexion subite, qui ramène le promeneur dans une direction
imprévue ou oubliée. C'est un défaut de logique, qui s'accuse par un effet désagréable et incommode pour le promeneur,
obligé d'opérer un mouvement de conversion qui rompt la direction primitive.
II faut que le paysage change d'aspect à mesure que l'on se déptace c'est encore une raison qui doit faire proscrire a
ligne droite dans les jardins pittoresques, indépendamment de tous les autres motifs qui imposent son abandon. La ligne courbe
force le promeneur à se déplacer latéralement, et la ligne de vue est toujours tangentielle à la courbe de l'allée; par
conséquent, le tableau change constamment d'aspect durant la promenade. Le tracé d'une allée ne doit donc jamais être
parallèle à l'axe d'une ligne perspective, à moins qu'on ne veuille prolonger la durée de la vision dans une même direction.
Dans un jardin particulier, le réseau des allées est en quelque sorte concentrique; les voies qui sont situées sur les points
éloignés doivent toujours ramener le promeneur vers les parties centrales ou vers l'habitation. Ordinairement on établit, près
des limites de l'enceinte, une voie circulaire à laquelle se rattachent les voies secondaires.
Les allées ont des dimensions variables. Quelques-unes doivent être assez spacieuses pour recevoir des voitures, non-
seulement en vue de la promenade, mais encore pour l'entretien du domaine, le transport des arbres, des récoltes et des engrais, etc.
Elles doivent avoir au moins A mètres de largeur. Les allées ordinaires, qui ne sont pas destinées à la circulation des
voitures, ont habituellement 2'",50 à 3 mètres de largeur, permettant à quatre personnes d'y circuler de front. Les plus
petites peuvent être réduites à 110,50.
Pour rendre plus intelligibles les observations qui précèdent, nous avons réuni les dessins de quelques-uns des parcs les
plus célèbres exécutés en Angleterre et en Allemagne. Les différences de composition que présentent ces ouvrages s'expli-
quent aussi bien par la nature particulière des climats que par les tendances artistiques de la nation.
Nous citerons le Parc de Stowe, dans le Buckinghamshire (Fig 63*). Ce parc, exécuté par Kent et Brown, a joui autrefois
d'une grande célébrité. — Le Parc du Palais deSydenham, près de Londres (Fig. 96*), et celui de Birkenhead, près de
-
Liverpool (Fig. 100*), créés par Paxton. Regent's Park (Fig. 101*), par John Nash et Nesfield; Hyde Parle (Fig. 104*); Victoria
Park (Fig. 103*), BatterseaPark (Fig. 99*). Ces parcs publics sont situés dans la ville de Londres. Ces deux derniers ont été
créés il y a quelques années par John Gibson. le Prince
— Le Parc de Muskau, situé près de Breslau, en Silésie, créé par
Piickler-Muskau(Fig. 95*). — Le Jardin anglais, à Munich, dessiné par Louis Sckell (Fig. 97*). — Le Parc Impérial de Laxen-
bourg, près de Vienne (Fig. 98*) etle Jardin Flora, à Cologne, par Lenné (Fig.102*).

XIV. PARCS ET PROMENADES DES VILLES. boisés


— A Londres, les jardins publics sont des parcs peu
(Fig. 101*, 103*, 104*.), traversés de rares allées. Sur les pelouses, semées de bouquets d'arbres, paissent des troupeaux de
vaches et de moutons. Ces parcs sont placés
au centre de la ville, et ont une assez grande étendue. Leur aspect est assez
simple, comparativement à nos promenades parisiennes. Ces pelouses découvertes, où peut se rassembler un public nombreux,
conviennent au climat d'Angleterre. Elles seraient moins commodes
en France, et impossibles dans le Midi.
Les jardins publics diffèrent un peu des jardins particuliers. Ils contiennent plus d'allées; celles-ci sont plus larges,
afin de suffire a la circulation, en sens inverse, d'un grand nombre de personnes; enfin leur tracé est plus divergent,
parce que l'accès d'une promenade a presque toujours lieu par plusieurs issues. Il est également utile de ménager, entre
les plantations des espaces plus étendus,
pour que la vue soit peu masquée; car il faut compter, parmi les agréments d'un
parc, l'animation que produisent les groupes des promeneurs. Il est nécessaire, en outre, que la surveillance puisse s'y faire
aisément, afin d'éviter les dégâts causés par les enfants de
ou des personnes peu scrupuleuses. On doit y ménager beaucoup
stations, garnies de sièges, pour qu'il soit possible de
se reposer à l'ombre, et de jouir de l'aspect des points de vue.
Si la population qui fréquente les petits jardins, ou
squares, est très-nombreuse, il est bon de les planter en quinconces,
comme le sont les squares des Arts-et-Métiers, de la Réunion'. On a ainsi suffisamment d'ombrage, et de l'espace libre pour
les jeux des enfants.
Les Champs-Elysées sont un spécimen de ce qu'il convient de faire
pour une grande promenade publique. Ils offrent, à
la fois, de l'espace pour les promeneurs, et de grands arbres touffus
pour les ombrager; les lignes de plantations régulières
servent de cadre aux parties agrestes, et forment des avenues spacieuses; des fleurs, des massifs d'élégants arbustes, des
pelouses vallonnées, ornées de plantes rares qui récréent les
yeux, des cafés-concerts cachés dans la verdure, des jeux, des
fontaines jaillissantes, y forment un décor harmonieux. Le soir, l'ensemble est largement illuminé. La foule qui
se presse
dans les bosquets, la musique, la voix des chanteurs, le des donnent à cette charmante promenade
murmure eaux,
un air féerique'.
et
Les jardins publics, les voies larges plantées, où l'air circule librement, sont absolument nécessaires dans l'intérieur des
grandes villes, sous le rapport de la salubrité. Plus la science progresse, plus les hommes sont attentifs à réaliser les meilleures
conditions hygiéniques, au dedans et aux abords des habitations. Cela est indispensable, surtout
en ce qui concerne les
populations des villes. A l'origine, les'villes se sont développées sans plan,
sans prévoyance, au hasard. Aucune des précautions
les plus élémentaires ne présidait à la construction des voies publiques; aucune méthode pour l'évacuation des eaux pluviales
ou ménagères, pour l'enlèvement des immondices, pour la ventilation, pour l'aérage des maisons. Quant à la circulation, elle
s'établissait tant bien que mal, d'une manière à peu près suffisante pour une société
peu active, dans des rues étroites,
sinueuses, obscures, mal pavées ou sans nulle trace de pavage. Mais depuis longtemps, même dans les localités où les
populations sont le moins adonnées au travail industriel, les rues et les ruelles sont devenues insuffisantes, et les larges
voies ont été imposées par le développement énorme de la circulation moderne. Elles ont été plantées, autant pour donner de
l'agrément que pour introduire dans les villes un élément de salubrité. Ces avenues, où sont disposés des bancs invitant
au repos, où
le passant trouve de l'ombre pendant l'été, sont encore trop peu nombreuses, même à Paris, qui a pris l'initiative de
ces
améliorations et donné l'exemple de la transformation des vieilles cités, non en réalisant des œuvres de fantaisie et de vain
faste comme dans l'antiquité, mais en appliquant les conquêtes de la science et de l'art à la viabilité et à la salubrité de la
grande cité.

::
1. VoirlesPlansgravéssurAcier SQUARES
DESARTS
ETMÉTIERS,
2. Voirle Plangravésur Acier CHAMPS-ÉLVSÉES.
DELAntUNION.
LEBOIS
DE BOULOGNE
LE

BOIS DE BOULOGNE

CHAPITRE PREMIER

DESCRIPTION GÉNÉRALE DU BOIS ET DES OUVRAGES EXÉCUTÉS

Historique. — Le bois de Boulogne est le dernier reste de la vaste forêt de Rouvray, qui s'étendait
jadis sur les plaines et sur les coteaux de la rive droite de la Seine, jusqu'à Saint-Ouen. Dagobert Ier, selon
la chronique, s'y livrait fréquemment au plaisir de la chasse, quand il habitait son castel de Clichy.
L'antique forêt, successivement démembrée par les riverains, avait perdu son nom dès le commencement
du XIIe siècle, et s'appelait bois de Saint-Cloud, du nom d'un village voisin.
En 1319, quelques pèlerins ayant élevé à Menu-lez-Saint-Cloud, petit hameau situé au milieu d'une
clairière du bois, une église sur le modèle de celle de Boulogne-sur-Mer, le hameau changea son nom contre
celui de Boulogne. Le Bois, suivant alors la fortune du premier centre d'habitation fondé sur son territoire,
prit le nom de Boulogne, qu'il a conservé jusqu'à ce jour.
Par sa situation aux portes de la capitale, en face des riantes collines qui bordent la rive gauche
de la Seine, depuis Meudon jusqu'à Suresnes, le bois de Boulogne est devenu, depuis plusieurs siècles, la
promenade préférée de la population parisienne. Tous les souverains qui ont laissé un nom illustre dans les
œuvres de la paix, ont tenu à l'embellir; et les princes, et la cour, à leur exemple, ont fait choix du bois
de Boulogne, pour y établir leurs résidences de prédilection.
L'abbaye de Longchamps (Longus canlpus) fondée en 1256 par Isabelle de France, sœur de saint Louis,
qui y établit une communauté de femmes, habitée ensuite par Philippe le Long, par Blanche de France et par
Jeanne deNavarre, est la plus ancienne des résidences princières du Bois dont l'histoire ait gardé le souvenir.
Le monastère, jadis lieu de pèlerinage pour les personnes pieuses, en mémoire des miracles attribués à
Isabelle, puis but de promenade pour la cour et pour la ville qui s'y rendaient durant la semaine sainte, sous
le prétexte d'entendre des chants sacrés, disparut lors de la Révolution. Des antiques splendeurs de l'abbaye
de Longchamps, il ne reste plus aujourd'hui que deux tourelles restaurées et quelques ruines dans une pièce
d'eau; de son ancienne vogue, l'habitude conservée par le monde élégant de venir se promener en équipage,
à Longchamps, aux derniers jours de la semaine sainte.
François Ier, après avoir régularisé l'enceinte du bois de Boulogne, et apporté de sérieusesaméliorations
dans ses plantations, fit édifier, en 1530, au retour de sa captivité en Espagne, le château et le parc de Madrid.
Successivement habité par lui, par Henri II et Diane de Poitiers, par Charles IX, par Henri III, par Henri IV,
par Catherine de Médicis, par Louis XIII, par Louis XIV, par Louis XV et par Louis XVI, ce château, dont
la construction est attribuée au Primatice, fut aliéné par l'État en 1793. Les merveilles artistiques qu'il
contenait ont complétement disparu, à l'exception de quelques faïences des Della Robia. Le parc a été divisé,
et il est réuni, en partie, au bois de Boulogne actuel.
Comme souvenir historique se rattachant au bois de Boulogne, on peut citer encore le château de la
Muettef, à Passy, transformé par le Régent, au commencement du XVIIIe siècle, et résidence favorite de la
duchesse de Berry, de Louis XV, de Marie-Antoinette; le Ranelagh, construit, avec l'assentiment de cette
princesse, sur le modèle d'un établissementsemblable, qu'un pair d'Irlande, nommé Ranelagh,avait fait élever
à Chelsea, près de Londres; le délicieux parc de Bagatelle, à Neuilly, créé par tIJle de Charolais, et qui devint
plus tard la promenade de prédilectionde la duchesse de Berry et des enfants de France. Bagatelle appartient
aujourd'hui à un pair d'Angleterre. Embellide nouveaupar son propriétaire actuel, ce parc forme une délicieuse
retraite, au milieu du bois de Boulogne qui l'enveloppe de toutes parts.
C'est à Louis XIV que le bois de Boulogne dut les premiers règlements qui ont assuré sa conservation.
Un édit de 1679, en vigueurjusqu'à la révolution de 1789, en fixa l'aménagement.
Nos troubles civils furent funestes au bois de Boulogne. Les agrémentsqu'on y trouvait autrefois avaient
disparu, et il était devenu, vers la fin du siècle dernier, le refuge des vagabonds et des gens de mauvaise vie.
Napoléon Ier ne pouvait oublier le bois de Boulogne dans l'œuvre de restauration qu'il avait entreprise.
Par son ordre, une transformationgénérale s'opéra. Les arbres qui gênaient la circulation furent abattus; de
nombreuses allées s'ouvrirent; les plantations reçurent aussi de notables améliorations. On ajouta au chêne,
dans toutes les parties du sol qui ne convenaientpas à cette essence, le hêtre, le bouleau, le charme, l'érable,
et plusieurs espèces de la famille des arbres à feuilles persistantes. On organisa enfin, dans le Bois, un
personnel de gardes forestiers, chargés de veiller à sa conservation.
Le bois de Boulogne devait ressentir le contre-coup des malheurs qui s'appesantirent sur la France,
en 1814 et en 1815. Occupé par les armées ennemies, il subit alors une véritable dévastation. La majeure
partie des chênes séculaires,dont quelques vestiges subsistent encore du côté de la mare d'Auteuil, fut abattue;
et, après le départ des troupes étrangères, il fallut couper à blanc le Bois presque tout entier. Quelques parties
seulement, vers la porte Maillot, près d'Auteuil, autour de la Croix-Catelan, et aux environs de Boulogne,
avaient été préservées de cette destruction.
La Restauration tenta de réparer ces actes de vandalisme, et continua l'œuvre de l'Empereur. On lui doit
l'introduction dans le Bois du marronnier et du sorbier des oiseaux, et l'établissement des pépinières
et des collections, qui ont été d'un si grand secours pour les derniers travaux exécutés dans cette
promenade.
Sous le règne de Louis-Philippe, le bois de Boulogne fut égalementl'objet de soins nombreux,notamment
en ce qui concerne les pépinières, les collections, et les semis d'essences résineuses.L'affluence des promeneurs,
devenue plus considérable par le développement de la richesse dans toutes les classes de la société, nécessita,
à cette époque, l'empierrement, très-imparfait d'ailleurs, d'un petit nombre de routes.
En 1841, la loi des fortifications fit perdre au bois de Boulogne une importante lisière. Elle en

1. Ce nom de la Aluetteprovient d'un pavillon de rendez-vous de chasse bâti parFrançois 1er,au même endroit, et quifut ainsi
appelé, parce que l'on y déposait les bois que les cerfs perdent tous les ans, à l'époque de leur mue.
détacha notamment les pelouses du Ranelagh, et deux autres parcelles assez considérables, du côté de Passy
et d'Auteuil (voir le plan du bois de Boulogne. — État ancien).
Lors de la révolution de 1848, le Bois cessa d'appartenir à la liste civile, et revint au domaine
del'État.

Premiers travaux, de 1852 à 1855. — En 1852, le bois de Boulogne se trouvait


dans le même état que la plupart des forêts des environs de Paris. Percé de routes droites, dont un fort
petit nombre, telles que l'allée Royale, les allées de la Reine-Marguerite, de Longchamps, des Fortifications,
était à peine entretenu, il ne répondait plus aux besoins de notre époque, et ne formait pas une promenade
digne de la capitale de la France, rendue à la prospérité par une main puissante.
Il appartenait à l'administration de la ville de Paris, prête à entreprendre, sous l'impulsion d'une
auguste volonté, la transformation de la capitale, de créer à ses habitants un lieu de promenade qui fût
en harmonie avec la grandeur des autres œuvres dont elle poursuivait l'exécution.
Dans ce but, une loi du 13 juillet 1852 céda le bois à la ville de Paris, à la charge par la ville :
1° De subvenir à toutes les dépenses de surveillance et d'entretien;
2° D'exécuter, dans un délai de quatre ans, pour l'embellissementdu Bois et de ses abords, une série
de travaux s'élevant à la somme de deux millions;
3° De conserver aux terrains concédés leur destination actuelle.
En conformité de ces dispositions, les premiers travaux importants qui aient été exécutés dans le Bois
furent entrepris dès l'année 1853. On commença par creuser les deux lacs et par tracer les routes qui les
entourent. Des déblais provenant des fouilles on forma la butte Morteinart, qui domine le Bois et les localités
environnantes. Les allées droites supprimées furent plantées, et l'on créa les pelouses qui bordent les
pièces d'eau.

Deuxième période des travaux, de 1855 à 1858. — Le succès obtenu par ces
premiers travaux détermina la transformation complète du bois de Boulogne et son extension, sur
5 kilomètres de longueur, jusqu'à la Seine, dont il n'était séparé que par la plaine de Longchamps, mesurant
800 mètres de largeur environ.
Pour procurer à la ville de Paris les ressources nécessaires à l'achèvementd'une aussi vaste entreprise,
qui dépassait évidemment les prévisions de la concession primitive, un décret du 29 août 1854 prescrivit
l'établissement d'un hippodrome pour les courses publiques de chevaux, sur la partie sud de la plaine de
Longchamps, et mit à la charge de l'Etat la moitié des dépenses d'achat de cette portion de la plaine
et des travaux à exécuter. Une loi du 13 avril 1855, autorisant l'acquisition de la partie nord de la plaine
de Longchamps et du parc de Madrid-Maurepas, pour les réunir au Bois, permit ensuite à la ville de Paris
d'aliéner, à son profit, toutes les parties du bois de Boulogne isolées par les fortifications, ainsi que
deux zones extrêmes délaissées par les promeneurs, sur le territoire des communes d'Auteuil, de Boulogne
et de Neuilly.
Les nouvelles limites du Bois furent portées alors, du côté de l'est, jusqu'aux fortifications, et, du côté
de l'ouest, jusqu'à la Seine. Au nord et au sud, la ville a conservé, sur les terrains à retrancher, une zone de
27m, 50 de largeur, qui a servi à fermer le bois de Boulogne, sur ces deux faces, par un saut de loup de 7m, 50
de largeur, bordé dans toute son étendue, jusqu'à la Seine, par un boulevard extérieur de 20 mètres de
largeur. Les terrains aliénés ont été soumis à des servitudes qui obligent leurs acquéreurs, sur toute la
longueur de ces boulevards, à les clore par une grille en fer forgé, d'un modèle uniforme, et à cultiver en
jardins ou parterres d'agrément une zone de 10 mètres de largeur, en arrière de ces clôtures.
Le nouveau mode de fermeture du Bois a nécessité l'établissement de dix-sept grilles d'entrée, et
l'érection de pavillons de gardes d'un nouveau modèle, en rapport avec le caractère imprimé aux
travaux exécutés dans cette promenade.

Projet définitif de 1855. — Le projet complet de la transformation du Bois, arrêté à la


fin de 1854, comprenait, indépendamment des sauts de loup et des entrées :
1° Le convertissement des anciennes allées droites en routes sinueuses, empierrées pour les voitures,
sablées pour les cavaliers, et en sentiers sous bois pour les piétons ;
2° Le creusement de pièces d'eau et de trois ruisseaux alimentés par le trop-plein des lacs, et dirigés
vers les parties du Bois les plus pittoresques par leur végétation ;
3° L'établissement des cascades de la Mare aux Biches et de Longchamps, construites sur le plus
important des trois ruisseaux ;
4° La création de vastes pelouses autour des lacs, dans les parties dénudées qui s'étendaient du côté de
Madrid et de Bagatelle, et sur les percées ménagées vers la Muette, vers le Point du Jour, vers Boulogne, vers
Saint-Cloud et le Mont-Valérien ;
5° La plantation en grands arbres et en arbustes de choix, des iles du grand lac, des alentours des cours
d'eau, des cascades, des nouvelles entrées du Bois, et des abords des routes principales;
6° Le reboisement des allées supprimées;
7° La construction des grottes et des chalets des îles et des lacs ;
80 Enfin l'appropriation à leur nouvelle destination des surfaces réunies au Bois dans le parc de Madrid-
Maurepas, et des bâtiments compris dans ces terrains.

Création de l'hippodrome. — L'établissement d'un hippodrome dans la plaine de Long-


champs, et celui d'un champ d'entraînement dans la portion de la plaine appelée les Sports, sise en aval du
pont de Suresnes, nécessitaient des travaux considérables, qui ont été l'objet de projets distincts.
La partie de la plaine, en amont du pont, que le décret du 29 août 1854 a affectée à l'établissement d'un
hippodrome pour les courses publiques de chevaux, était séparée du Bois, du côté de Boulogne, par un
monticule, qui masquait complètement la vue des coteaux de Sèvres et de Meudon. En outre, lors des crues
ordinaires de la Seine, toute la plaine était inondée par les eaux provenant d'un ancien bras du fleuve, qui
joignait à cet inconvénient celui de la morceler. En enlevant la partie supérieure du monticule de Boulogne,
;
on a pu d'abord combler presque entièrement cet ancien bras de la Seine les parties conservéesforment le lit
d'un petit ruisseau, et ceux de trois pièces d'eau en dehors des pistes de l'hippodrome. On a pu former ensuite
sur les berges de la Seine, par des vallonnements reliés au profil général de la plaine, une véritable digue, qui
la met à l'abri des inondations. Entrepris en 1855, ces ouvrages ont été terminés dans la même campagne.
L'année 1856 fut consacrée à l'ouverture et à l'empierrement des routes et des allées de la plaine; aux
plantations des nombreux massifs des bords des pièces d'eau, du saut de loup, des rives de la Seine, des abords
des tribunes et de l'ancienne lisière du Bois; au nivellement et à l'appropriation du sol des pistes; à l'ense-
;
mencement en gazon des 130 hectares formant le nouveau champ de courses à la restauration de l'ancien
moulin à vent de l'abbaye; et, enfin, à l'édification de vastes et élégantes tribunes, établies aux frais de la
Société d'encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France.
Travaux dans la plaine des Sports. — L'année1857 et les premiers mois de 1858
furent employés à-l'exécution destravaux de la plaine des Sports. Pour assurer l'écoulement des eaux de
la partie basse de cette plaine, on dut creuser deux pièces d'eau et former un ruisseau qui va serpentant
au milieu des pelouses. Des terrassements importants furent exécutés pour faire circuler ce ruisseau autour
de la butte où était établie l'ancienne abbaye de Longchamps, qu'il fallait contourner pour arriver à la
Seine. Le raccordementdes abords de la grande cascade de Longchamps avec le sol de la plaine, l'ouverture
de deux grandes routes empierrées et de plusieurs routes et sentiers sablés, la plantation de nombreux
massifs en arbres et arbustes de toutedimension, principalement le long de la Seine et près de l'abbaye,
complètent les travaux exécutés dans la plaine des Sports.

Durée des travaux. -


Tous les travaux, commencés en 1853, ont été terminés en 1858,
grâce au concours d'une auguste influence, et à l'énergique impulsion qu'ont su leur imprimer l'éminent
administrateur et les édiles qui président aux destinées de la ville de Paris.

Etat
1 actuel du Bois. — Le bois de Boulogne, qui ne comprenait, avant sa transformation,
que 767 hectares 3 ares70 centiares, s'étend aujourd'hui sur une surface de 846 hectares 5 ares 39 centiares1.
La longueur totale des routes est divisée en 58,060 mètres courants de routes carrossables empierrées;
en 11,850 mètres de routes cavalières sablées; et en 25,162 mètres d'allées de piétons. Les pièces d'eau
contiennent un volume de 198,500 mètres cubes de liquide, et le débit maximum de toutes les cascades
du Bois s'élève, par heure, à 3,500 mètres cubes.

Alimentation des cours d'eau, etc. — L'alimentation des cascades, et le renouvel-


lement des eaux des lacs et des ruisseaux, exigeaient un volume d'eau considérable. Il fallait, en outre,
pourvoir à l'arrosement des principales routes et des pelouses. L'arrosage des parties hautes du Bois, et le
jeu des trois cascades des lacs, ne pouvaient d'ailleurs être assurés qu'en employant des eaux provenant
d'un niveau élevé.
Ces divers services d'arrosement ont pu se faire, au début des travaux, avec les eaux de la Seine, élevées
à l'aide des machines de Chaillot. Mais cette eau revenait à un prix trop considérable, pour qu'il fut
possible d'alimenter, par ce moyen, tous les services du Bois. Il fallut aviser alors à d'autres procédés.
Le niveau du grand lac étant inférieur de 7 mètres environ au réservoir des eaux du canal de l'Ourcq,
établi à Monceaux, une conduite d'amenée des eaux de l'Ourcq, pouvant fournir 18,000 mètres cubes d'eau
par vingt-quatre heures, fut établie entre Monceaux et le grand lac du bois de Boulogne. Cette conduite
assure, d'une manière complète, le renouvellement des eaux du grand lac et l'alimentation de tous
les ruisseaux, pièces d'eau et cascades qui en dépendent. Un réseau de conduites en tôle et en bitume,

forêt.
soudées sur la conduite maltresse des eaux de l'Ourcq, fournit, en outre, l'eau nécessaire à l'arrosement
, des pelouses et des routes de la partie basse du Bois. Les eaux de la Seine, élevées par les machines de
Chaillot, ne servent plus aujourd'hui qu'à l'arrosage des parties hautes du Bois.

1. En
En
d'eau.
pelouses
carrefours.
En ruisseaux ou pièces
En routesou
pépinières.
En massifs d'arbustes, de fleurs, ou en
4071'-16a 20Cl
273 » »
29 79 04
107 42 il
28 68 04
Puits artésien de Passy. — Pour approvisionner les cascades
des lacs, on a creusé un
puits artésien d'un grand diamètre, dans la plaine de Passy. Les travaux de ce puits, exécutés d'après les
procédés de M. Kind, ingénieur saxon, sont heureusement terminés depuis le 7 décembre 1861; et le puits
fournit un volume d'eau de 9,000 à 10,000 mètres cubes par vingt-quatre heures, pour les besoins du Bois.

Résumé de la dépense. — Cet exposé sommaire des embellissements terminés aujourd'hui


dans le bois de Boulogne, donne une idée de l'importance des travaux qui y ont été exécutés. Ces travaux
ont exigé une dépense considérable, couverte en très-grande partie par les aliénations de terrains que
la loi du 13 avril 1865 a autorisées, et par le produit des ventes des maisons démolies et des bois abattus1.
L'opération est donc avantageuse pour la ville de Paris, puisque, avec une somme de trois millions
et demi, elle a su créer, pour ses habitants, une promenade dont la renommée attire en France une foule
d'étrangers,et devenir propriétaire d'un immeuble de 846 hectares, auquel elle a donné une immense valeur.
La transformation du Bois n'a pas été moins profitable à l'État. En effet, les terrains qui avoisinent
le bois de Boulogne, sur les communes d'Auteuil, de Passy, de Neuilly, de Puteaux, de Suresnes, de Saint-
Cloud et de Boulogne, en culture maraîchère avant les travaux entrepris, et dont la valeur ne dépassait

pas de 1 fr. 50 c. à 6 francs le mètre, valent aujourd'hui de 20 à 100 francs le mètre. On compte, en outre,
dans cette zone de 1,350 hectares environ, 487 châteaux ou riches villas qui ont dû coûter chacun, en
moyenne, pour leurs frais de construction et d'aménagement, au moins 200,000francs. Dans un périmètre
d'un kilomètre autour du Bois, l'accroissement de valeur de la propriété immobilière s'élève donc à un
chiffre considérable.
Cette énorme augmentation procure à l'Etat un revenu annuel, qui le couvre certes largement de
l'abandon qu'il a fait à la ville d'un immeuble qui serait resté improductif entre ses mains, et de l'apport
minime qu'il a versé pour contribuer à l'établissement de l'hippodrome de Longchamps. Mais ce n'est pas
encore là tout le bénéfice que l'État a retiré de l'opération du bois de Boulogne. Car à quels chiffres évaluer
les sommes considérables qu'il a recueillies, tant des droits de mutation opérés sur les immeubles de la
zone limitrophe du Bois, que des impôts indirects acquittés pour l'entrée des matériaux, par la nourriture
des ouvriers, etc.? La transformation du bois de Boulogne, telle qu'elle a été conçue et dirigée, est donc

Travaux.
plus avantageuse encore à l'État qu'à la ville de Paris.

1. Ces dépenses se répartissent de la manière suivante : 7,473,83645


:
Achat d'immeublesréunis au Bois Parc de Madrid, plaine de Longchamps. 6,878,168 50
TOTAL14,352,004fr 95
Les ventes de terrains déjà réalisées, celles restant à faire, calculées sur les prix que l'on
a déjà obtenus des parcelles vendues, ainsi que les autres recettes diverses, doivent donner. 8,779,365 22
RESTE5,572,639fr73
A déduire pour les dépenses à la charge del'État, la moitié des sommes dépensées
dans l'hippodrome, aux termes de l'article 3 du décret impérial du 29 août 1854. 2,110,513fl27

qu'à3,462,126r'46
La dépense à la charge de la ville de Paris ne s'élève donc, pour le bois de
Boulogne et pour ses dépendances,
CHAPITRE II

SAUTS DE LOUP — TERRASSEMENTS

Sauts de loup. — Les sauts de loup et les boulevards extérieurs qui limitent le Bois au nord
et au sud, ont un développement de 5,233 mètres. Ainsi que l'indique le croquis ci-dessous (fig.1), le
boulevard a une largeur totale de 20 mètres. Il est formé d'une chaussée de 12 mètres, et de deux

Fig.1. Sautde Loup.Coupe.


Échelledep.m.

trottoirs de 4 mètres de largeur chacun. Ces trottoirs, sablés, sont appuyés contre une bordure en grès; et
la chaussée est encadrée dans des caniveaux pavés, de om,50 de largeur chacun. Les sauts de loup ont une
largeur de 7m,50 en gueule. Ils sont terminés, du côté du boulevard, par des talus en terre recouverts de
pervenches, et réglés à raison de lm,50 de base, pour 1 mètre de hauteur. Du côté du Bois, un mur en
moellons bruts, recouvert au sommet de plaques de gazon de 0m,10 d'épaisseur, et garni de lierre, forme
la clôture.
Le plafond des sauts de loup, d'une largeur moyenne de 3 mètres, a été semé en gazon.
Enfin, deux lignes de marronniers sont plantées sur les trottoirs du boulevard.
Les dépenses totales des sauts de loup, et des boulevards qui les bordent, se sont élevées à la somme
de 850,300 fr. : ce qui fait ressortir le prix du mètre courant à la somme de 165 fr. 12 c. 1.

Terrassemen :
1. Cette dépense est ainsi répartie
ts36fr72
bordure.
Empierrements 28 15

Maçonnerie.
Pavage et

Plantations et gazonnemeiits
12
73
8
05
41
95
Frais généraux.~ < < 5 84
'i'OTILi'ARËtL. 165M2
Terrassements. — Les principaux terrassements exécutés dans le bois de Boulogne sont, en
premier lieu, ceux de la butte Mortemart, formée avec les terres provenant des déblais des deux lacs;
puis ceux de la plaine de Longchamps; ceux des rampes des avenues de Saint-Cloud et de Longchamps;
et enfin les grands vallonnements exécutés dans la plaine des Sports. L'ensemble des terrassements s'est
élevé à un cube de 1,776,634 mètres1.
La dépense totale nécessitée par ces travaux s'élève à la somme de 1,878,810 francs, ce qui fait
ressortir le prix moyen du mètre cube à 1 fr. 06 c. Les terrassements des lacs et ceux de la butte Mortemart
sont revenus en moyenne, y compris le règlement du sol, à 1 fr. 65 c.; ceux de la plaine de Longchamps,
;
à 1 fr. 15 c. ceux de la plaine des Sports, à 0 fr. 98 c.
La hauteur moyenne des déblais s'est élevée à 0m,36 par mètre superficiel, sur la surface totale de
la plaine des Sports; et le prix des terrassements, y compris le règlement du sol, a été de 0 fr. 35 c.
par mètre superficiel. Dans la plaine de Longchamps, la hauteur moyenne du déblai s'est élevée à 0m,42,
et le prix des terrassements avec règlement a été de 0 fr. 48 c. par mètre superficiel.

Lacs des
Plainede
Plainedes Sports.
bois

etc
Avenues de Saint-Cloud et de Longchamps.
:
1. Ces terrassements sont répartis de la manière suivante

Longchamps.
Grands terrassements divers dans le Bois pour les routes,
603,204 l'.
883,100
226,600
27,500
36,230
--
TOTAL PAREIL. 1,776,634
111 t.
CHAPITRE III

ROUTES ET ALLÉES

Composition du sol. — Si la nature du terrain dont le bois de Boulogne est composé


n'est pas très-favorable au développement de la végétation, il est fort bien approprié, en revanche, à la
construction et à l'entretien des routes.
Formé, en majeure partie, de sables provenant d'alluvions anciennes, ce terrain est perméable et
présente, sur les allées non empierrées, un sol généralement sec. On a donc pu conserver, pour les routes
cavalières et pour les alléesde voitures, qui ne sont pas très-fréquentées, le terrain naturel, après l'avoir
suffisamment débarrassé toutefois des cailloux qu'il contenait.
Dans certains endroits où le sable est très-fin, très-pur, et par suite très-mobile, un simple répandage
de sable plus consistant ou de détritus de routes empierrées a suffi pour donner au sol cet état à demi
résistant, recherché avec tant d'empressement par les cavaliers, qui demandent des allées sur lesquelles le
cheval laisse, sans s'y enfoncer, l'empreinte de son sabot, et dont le fond ne soit pas plus dur que la surface.
La nature sablonneuse du sol a procuré également une grande économie dans la confection des allées
empierrées. Le terrain naturel donne, eneffet, une forme suffisamment résistante, pour que le cailloutis
ne s'y enfonce pas; et il n'est cependant pas assez dur pour que les matériaux se brisent entre la
forme de la chaussée et les roues des voitures. On a pu dès lors ne donner que 10 ou 12 centimètres
d'épaisseur aux chaussées.

Difficultés dans les travaux. — Les plaines de Longchamps et des Sports qui s'étendent,
au contraire, sur un sol d'alluvion argilo-calcaire se détrempant à la moindre pluie, ont présenté d'assez
grandes difficultés pour la construction des chaussées empierrées. Les tombereaux qui transportaient les
matériaux coupaient d'ornières la forme de la route, et y faisaient pénétrer les eaux de pluie. Le terrain
était alors tellement mouvant, qu'il refluait souvent au travers de l'empierrement, et formait, sous l'action du
cylindrage, de fortes ondulations. Il a fallu enlever, sur plusieurs points des routes de la plaine, les
matériaux mélangés de terre qui n'auraient jamais fait prise, et les remplacer par une couche inférieure de
sable et refaire ensuite l'empierrement. Pour éviter, dans les dernières routes construites, de semblables
inconvénients,on a généralisél'emploi de la couche inférieure de sable à laquelle on donnait 0ni,15 d'épaisseur
environ. Enfin, sur quelques points, sur l'allée des cavaliers de l'avenue de l'Impératrice, par exemple,
on a été forcé de faire un véritable drainage du sol.

Routes principales. — Les routes principales sont empierrées et ont une largeur de
20 mètres, divisée en une chaussée de 15 mètres, et deux trottoirs de 2m,50 chacun. Sur quelques
points, les trottoirs sont plus larges, et la chaussée un peu rétrécie. Les allées bordant les lacs ont
15m,50, dont 10 mètres de chaussée; et deux trottoirs, l'un de 2 mètres, et l'autre, du côté du Bois,
de 2m,50.
Dans ces dernières années, le trottoir qui borde la route de Suresnes, et celui qui longe le grand
lac du côté Est, ont été élargis, et portés à 12 mètres, pour former de vastes avenues destinées aux
cavaliers.

Routes secondaires. — Les routes secondaires ont quelquefois 10 mètres; mais le plus
souvent 7m,50. Elles n'ont point de trottoirs. Elles sont empierrées quand la circulation y est active, et
seulement sablées, lorsqu'elles sont peu fréquentées. Les allées pour les cavaliers ont de 3m,50 à 5 mètres

en filde fer et fonte.


Fig.2. Galeries
Échelle
deom,05p.m.

de largeur, et sont établies sur Je sol naturel. Les allées de piétons sous bois, qui longent les voies
principales, et celles qui ne sont pas pourvues de trottoirs, ont de 2m,50 à 3111;50de largeur. De même que la
plupart des trottoirs des grandes routes, elles sont bordées de petites galeries en fonte, imitant le bois'. (Fig.2.)

Bordures des trottoirs. — Les trottoirs, du côté de la chaussée, sont maintenus par des
bordures faites sur place, composées de détritus de chaussées et de paille ou de foin haché. Ces bordures
se maintiennent bien, et sont faciles à réparer, lorsqu'une voiture vient à les entamer. On a essayé, en
dernier lieu, des bordures fabriquées sur place, en ciment de Portland de Boulogne. Ces bordures reviennent
à 2 fr. 75 c. le mètre courant.

Egouts et puisards. — Le relief du Bois présente des pentes peu sensibles. Aussi les eaux de
pluie qui tombaient sur les chaussées, restaient-elles longtemps croupissantes, jusqu'à leur entière infiltration
dans le sol. Pour parer à cet inconvénient, on n'a point fait usage d'égouts, car leur établissement aurait
occasionné, sur un développement, de plus de 40 kilomètres de routes empierrées, une dépense de quatre
millions. On a préféré creuser, à des intervalles de 200 mètres environ, sur les points où les eaux

J. Les bordures en fil de fer placées, au début. le long des trottoirs, et peintes en vert à trois couches à l'huile, revenaient à
0 fr. 75 c. par mètre courant, prix bien supérieur à celui des galeries en châtaignier, qui ne coûtent que 0 fr. 35 c. Ces dernières
galeries ne se conservant pas bien, on les a remplacées par des galeries en fonte peinte, moulées sur des branches de châtaignier,
qu'elles imitent très-exactement, et qui reviennent à 1 fr. 25 c. le mètre courant.
saccumulaient, des puisards maçonnés contenant,suivant les
besoins, desAides de 10 il 2ft mètres cubes,
pomant absorber promptement, grAce à la perméabilité du sol, la pluie d'un orage.
Ces puisards ont généralement laforme d'un cylindre recouvert d'un cone tronqué; forme qui nécessite
inoins de maçonnerie, et n'exige pas remploi de cintres. (Fig. :J.)
Quand la présence d'arbres qu'on tenait il conserver s'est opposée à l'adoption de la l'orme circulaire,
on
a fait des puisardsrectangulaires, Ces chambres souterraines, qui mesurent dc1 il fi mètres de longueur, sur
1 a 2 mètres de largeur, et 2a mètres de profondeur, sont vofttées et terminées par une ouverture servant à
enleverle cintre et lerinee au moyen d'une trappe. De même que dans les puisards circulaires, la trappe sert
a vider la chambre, lorsqu'elle est encombrée des détritus
que les eaux entraînent avec elles, et qui détruisent
la perméabilité du sol. Le fond n'est pas maçonné, et
on laisse des barbacanes dans les pieds-droits.
Les puisards sont établis sous les trottoirs, dans les routes qui en sont munies, et la chaussée.
sous

3. Puisards.
Kig.
Kchellr <l'",olp.m.—Kchrllo
dfspuisards, (),o^j.,m.
delabouche

dans celles qui en manquent; de telle sorte qu'ils puissent êtrevisités, sans endommagerlesgazons
ou les
plantations. L'eau y est amenée de la chaussée, par des tuyaux drains de 0m,10 de diamètre intérieur. Le
premier de ces tuyaux, contre labordure de la chaussée, estencastré dans un massif en béton deciment
de Portland, formant la bouche pour l'écoulement deseaux. Ces bordures, qui mesurent UIII,.')Odelongueur,
se coulent dans des moules en planches, et
reviennent à
2 fr. 00 c. le mètre courant.

Dépenses des allées. — Enlaissant de coté les grands terrassements exceptionnels opérés
dans le Bois, et l'arrachage des souches, lequel se pa\e à raison de 2fr. 75 c. le mètre cuhe eminétré et de
5 fr.50 c. quand elles exigent un fendagp, le mètre courant des allées et des routes de diverses sortes établies
dans le bois de Boulogne, est revenu :
Pour les allées sous bois de2"',50, à 1 fr. oU c.;
5
Pour les allées cavalières de mètres, à 1 IV.00c. ;
Pour les allées de voitures de 7m,50, sablées, à 5 fr. 84
Pour les allées de voitures de 7m,50,empierrées, 11Il
c.;
à fr.fi-7777c.c.;;
Pour les routes empierrées de 20 mètres de largeur, dont 15 mètres de chaussée, et 5 mètres de
trottoirs, à 23tV. 33 c. 1

Mode de triage des cailloux. — Toutes les chaussées sont formées de cailloux siliceux
roulés, très-abondants dans le sol du Bois. Le sable provient également des anciennes alluvions de la Seine.
La seule difficulté que présente l'emploi de ces matériaux à l'état naturel consiste dans la variété de
leurs dimensions. Pour remédier à cet inconvénient, on a essayé, au bois de Boulogne, différentes sortes de
claies séparatives. Celles qui ont le mieux réussi sont composées de plusieurs étages de toiles métalliques
de diverses grosseurs.

Fig.4. Claieà trierle caillou,vuede face. Fig.5. Claieà trierle caillou.Coupe.


Échellede0"',02
p.m. Échelle
de0"',02p.m.

Le caillou de dimensionsupérieure à 0m,06 de côté, et le caillou de rebut, tombent devant la claie en


A celui dont les dimensions varient entre On,06 et On,04 tombe en B; celui entre 0111,04et 0m,02 tombe
;
dans une brouette en C le sable en D. Suivant le produit des carrières, il faut faire des essais pour avoir

j. Alléessous boisde 2m,50.

3f 0 0
0'u25de déblai et jet à la pelle, à 0f50 0r125

00 45
0r50 125
5 00 de règlement de forme, à 0f04 020
5 00 de passage au râteau 005

bras,à0r10 0
025 de semis sur les bordures, à
005 de sable à
2 50 de cylindrage
2 00 de galerie en
à
- 25
châtaignier.- 070
TOTALLF60

râteau010 0 40
Alléescavalièresde 5 mètres.

remblai
0,n75de déblai et transport à 100
10 00 de règlement de forme et
mètres 0r65

10 00 de passage au
5 00 de semis sur les bordures, à 0f05
cheval
025
0 50

0
5 00 de cylindrage au petit cylindre à 1

mètres
mètres
mètres
i*
0 hSOh
Alléesde voituresde 7111

42
illl20 de déblai et transport à 100
,
50,sablées.
TOTAL. if90

Règlement sur 12

bordures025
répandage
Passage au râteau sur 12
120
courant200
cyJindre.
0"30 de sable, apport et
5 00 de semis sur les
7 50 de cylindrage au petit 075
Puisards évalués au mètre
5f84 TOTAL
la
la dimension des toiles la plus convenable, et l'inclinaison de l'appareil plus favorable. Quoique le principe
de ces claies soit connu depuis longtemps, la disposition particulière de celles qui sont employées au Bois,
est brevetée.
Ces claiesont toutefois l'inconvénient d'être difliciles à manier, à cause de leur longueur, et d'exiger
un jet de pelle fatigant. Enfin les toiles fixes ont besoin d'être fréquemment nettoyées. Ces difficultés ont fait
rechercher un autre système, qui semble avoir donné jusqu'à présent de meilleurs résultats, et dont voici
l'exposé.
Un bâti en bois A F GE supporte une trémie K, dans laquelle on jette la masse à la pelle, et un cylindre

- -- ---------
Fig.6.Cylindre à trierlecaillou,vudecôté.
vudeprofil. Fig.7.Cylindre
à trierlecaillou, à trierlecaillou,vuendessus.
Fig.8. Cylindre
tcbelle
de001,02
p.ID. Échelle p.m.
de001,02 Échelle
de0"',02p.m.

MN0 P, formé de longrines en boisL L, maintenues par des rayons R à une égale distance de l'arbre. Ce
cylindre est complété, entre les longrines, par des toiles métalliques, à mailles serrées du côté de la trémie,

.,.,02
et augmentant progressivementde grosseur jusqu'à la dernière, qui a 0m,06 de côté. Une manivelle X imprime

(suite)i.Alléesmètreslf74
bordures025
fNote
p.12 de 711150
empierrées.
de déblai et transport à 100
2111,00
Règlement

90 3f00.
510,00de semis sur les
090decailloux,à5f00
048

5f.
450

courant 00
0 30 de sable à
7 50 de répandage et cylindrage,à 0f25 1 90
Puisards évalués au mètre
TOTALIL1 77

Règlement0f80
de 20 mètresde largeur,dont15 mètresde chausséeet 5 mètres
Routesempierrées *
en deux trottoirs.

Passage au râteau des


2"50 de cailloux, à
090 de sable, à 3'
i5 00 de
5 00 de cylindrage des
25.
trottoirs

trottoirs
de
cyliudrage chaussée, Of
050
courant)200
à
2 00 courants de trottoirs (consolidationdes
Puisards (évalués au mètre
talus) L
038
1250
270
3 75

0 70

TOTAI23f33
Ces prix sont établis en tenant compte de la valeur réelle des matériaux, comme s'ils étaient achetés ou extraits hors du
Bois. Les matériaux pris dans le Bois, pour lesquels iln'y avait pas de prix de carrière à payer, ne sont revenus, le sable, qu'à 0f 90,
les cailloux qu'à 3f50.
à l'appareil, qui a environ 3 mètres de longueur, un mouvement lent de rotation. Le sable tombe en B, le
gravier très-fin en D, le petit caillou en C, le caillou inférieur à 0m,06 en H, et le caillou de rebut trop gros
en J. Deux ouvriers, qui se relayent alternativement,l'un jetant la
masse à la pelle, l'autre faisant mouvoirla
manivelle, suffisent à cette opération. Dans une carrière ordinaire, on peut payer aux ouvriers à la tâche
qui manœuvrent cet appareil, 1 franc par mètre cube de caillou. Le sable et les rebuts ne se payent pas. Le
sable ainsi obtenu est complètement dépouillé de gravier. On l'a utilisé, dans le Bois, pour le sablage des
trottoirs et des allées de piétons.

Entretien des routes. - L'entretien des routes du Bois se fait par des cantonniers sédentaires,
qui balayent la chaussée le matin, et l'arrosent le soir. En hiver, ces ouvriers sont occupés à enlever les boues
des chaussées, et à quelques gros travaux de règlement de trottoirs.
Le chaussées sont entretenues par la méthode des rechargements généraux, qui consiste à laisser user
les chaussées sur une épaisseur suffisante pour mettre une couche nouvelle de cailloux. Toutefois, afin de
maintenir les chaussées dans un état convenable pour les voitures de luxe, on bouche, au moyen d'un béton
composéde détritus des routes et de cailloux, les Haches qui s'y forment. Ce béton est pilonné avec soin, jusqu'à
ce qu'il soit bien consistant. Lorsqu'une chaussée est usée sur une épaisseur de 0"\08 environ, on repique sa
surface, et elle reçoit un rechargementgénéral cylindre à l'aide des rouleaux à cinq ou six chevaux employés
pour la construction des routes neuves. Les routes sablées sont entretenues par des rechargements partiels, et
cylindrées avec un rouleau à deux et trois chevaux. Enfin les sentiers et les trottoirs, simplement sablés, sont
cylindres au moyen de petits rouleaux traînés à bras d'homme.
Sur les routes empierrées, les cantonniers ont à prendre soin d'une surface qui varie, selon
l'importancede la circulation, entre 3,000 et 7,500 mètres carrés de chaussée, et 1,500 à 2,500 mètres de
trottoirs. Sur les routes sablées, il y a un cantonnier par 10,000 mètres carrés de superficie.
La dépense moyenne annuelle d'entretien des routes est de 0 fr. M c. par mètre carré. Elle s'élève,
pour les routes empierrées, à 0 fr. 35 c.; et pour les allées sablées, à 0 fr. 15 c. seulement.
La dépense totale de construction des routes s'est élevée à la somme de 453,400 francs. Le prix moyen

de.
de.
du mètre carré est de 0 fr.45 c. pour une surface de 1,074,211 mètres carrés'.

1.

de.
La surface des chaussées empierrées est
La surface des routes sablées est
La surface des sentiers et des trottoirs est
TOTIL
612,311'"i
189,^00
272,500
1,074,211"
CHAPITRE IV

DISTRIBUTION GÉNÉRALE DES EAUX FORCÉES. — CANALISATION SOUTERRAINE.

ARROSEMENTS.

Canalisation souterraine. — Outre les eaux courantes à ciel Libre, uniquement destinées a
ajouter au charme du bois et à y porter partout le mouvement et la fraîcheur, chaque routecarrossableest
parcourue souterraineinent par un courant d'eau renfermé dans une conduite, et dont la pression varie,
suivant les diverses parties du bois, de 15 à 30 mètres. Ces eaux servent à alimenter les lacs et les ruisseaux,
et à arroser les routes etles pelouses, dans toute l'étendue du Bois. (Voir (egrand plan du bois de lionlogne.)
Les travaux de canalisation, dont le promeneur ne se doute guère, sont cependant très-importants,
tant par les résultats qui ont été obtenus, que par la dépense considérable à laquelle ils ont donné lieu. De
même que les premiers ouvrages du Bois, ces travaux, exécutés pour alimenter seulement les deuxlacs, ont
été entrepris au début sans projet d'ensemble, sans que l'on soupçonnât les développementsqu'ils nécessi-
teraient dans la suite. La conduite maîtresse, établie en 1854, part des réservoirs de la ville, a Chaillol, suit
l'avenue (J'Eylau, pénètre dans le Bois par la porte de la Muette, arrheen tête
du grandlac, contourne les
rives du lac inférieur, alimente sa cascade et remonte ensuite jusqu'au sommet de la butte Mortemart. Sou
diamètreavait été calculéd'après le débit supposé nécessaire pour entretenir le niveau des lacs. Plus tard, pour
arroser les routes qui avoisinent le grand lac, et où la foule se porte d'ordinaire, des tuyauxsecondaires furent
greffés sur cette conduite maîtresse; etle réseau se développa ainsi successivementavec l'ouverturedes allées
nouvelles. Mais ces travaux destinés à répondre aux premières exigences du service, n'étaient que prov isoires;
car la conduite maîtresse, établie spécialement pour le jeu des cascades, ne pouvait suffire à la fois, vers
l'heure de la promenade, et aux effets d'eau, et à l'arroseiuentdes routes. C'est alors que l'on adopta dans
l'étude du projet général d'achèvementdes embellissementsdu Bois et d'annexion des plaines de Lougchamps et
des Sports, la combinaison indiquée dans le chapitre premier, laquelle consiste à faire dériver jusqu'au Bois,
pour le service des parties basses de cette promenade, les eaux de l'Ourcq, prises au réservoir de Monceaux.
D'un autre côté, l'avenue de l'Impératrice, à la rencontre de l'avenue Malakolf, étant très-rapprocliéedes
réservoirsde Chaillot, une seconde conduite maîtresse d'eau de Seine fut établie sur cette avenue. Cette conduite
entre dans le Bois à la hauteur de la porte nauphine, suit les allées del'étoile,de Longchamps, de la
Reine-Marguerite, et va se réunir, au sommet de la butte Morlemarl, aprèsavoirtraversé le fond des
Princes, à l'ancienne conduite maîtresse de l'avenue d'Evlau. Enfin, les eaux du puits artésien de Passy, plus
récemmentintroduites dans le Bois, et uniquement employées aujourd'hui à l'alilllentnlion des deuxlacs,y
sont amenées directement par une conduite partant del'orifice du puits, sur l'avenue d'Eylau, et aboutissant
par deux branches, en tête des cascades des deux lacs.

Eaux de Seine. — Le diamètre de la nouvelle artère de l'avenue de l'Impératrice est calculé de


manière à suffire, en cas de nécessité, avec la conduite posée en 1854, au débit simultané des cascades et de
l'arrosement des parties hautes du bois; opération qui exige
-e un volume de 240
MO titres
litres tl'e;ttt
d'eau i)zti-
par seconde, sans
que la pression soit inférieure à 15 mètres'. Ces deux conduites principales se suppléent au moyen de
conduites de compensation, et de nombreuxbranchementsqui les font communiquer enlise elles lorsqu'elles
alimentent les routes.

Eaux de rOurcq. — La conduite destinée à amener les eaux de l'Ourcq part du réservoir
Monceaux. Elle suit le boulevard extérieur, l'avenue des Ternes, la route de la Révolte; elle entre dans le
Bois par la porte Maillot, et se dirige en ligne droite, par l'ancienne route royale actuellement supprimée,
vers legrand lac, où elle verse, sur le côté gauche, à 150 mètres environ de son extrémité, les eaux destinées
au service des pièces d'eau et des ruisseaux, hormis le lac supérieur.
A la porte Maillot, un branchement part de cette conduite, pour desservir l'arrosage des parties
basses du Bois. Cette artère secondaire suit le boulevard de ceinture du bois de Boulogne perpendiculaire
à la Seine. Après avoir fourni l'eau nécessaire à l'arrosement de ce boulevard, ainsi qu'aux concessions
particulières des habitations qui le bordent, elle vient, par les portes de Bagatelle et de la Seine, se jeter
dans la plaine des Sports, qu'elle traverse dans toute sa longueur. Elle parcourt ensuite la plaine de
Longchamps qu'elle alimente, et va enfin terminer son cours à la porte de Saint-Cloud, où elle fournit
l'eau employée sur une partie du boulevard du Sud et sur le boulevard de l'Empereurjusqu'à Saint-Cloud.
Ce branchement de la porte Maillot débite 60 litres par seconde, dont 20 sont destinés à l'arrosage
des routes, et 40 à celui des pelouses et aux concessions particulières qui bordent le périmètre du Bois.

Communication des deux services d'eau. — Les deux services, alimentés au moyen
des conduites maîtresses qui viennent d'être décrites, l'un par l'eau de Seine provenant de Chaillot,
l'autre par l'eau de l'Ourcq, sont complétement indépendants l'un de l'autre, leur pression étant très-
différente. Cependant, en cas de suspension dans l'une des sources d'alimentation, un certain nombre
de robinets permettent d'envoyer les eaux de Seine dans les conduits de l'eau d'Ourcq.

Robinetà clapets.
Échelle
deOm,flS
pourmètre.

Fig.9.
Plan.
Fig.10.
Coupe.

Matériaux des conduites. — la conduite qui a été posée en premier


A l'exception de
lieu, et de celle du puits artésien, lesquelles sont en fonte, tous les nouveaux tuyaux sont en tôle et

1. Saufsur quelquespoints, au sommet de la butte Mortemart, par exemple, où la pression est réduite à 8 mètres au maximum.
bitume (système Chameroy). Des robinets à clapet, qui permettent de barrer les eaux à volonté, ont
été placés sur les conduites maîtresses, à la réunion desdivers branchements. Ces
robinets, moins chers que les robinets-vannes, suffisent au service du bois.
Les prises d'eau pour l'arrosement sont faites au moyen de bouches établies le long
des routes, et communiquant avec les conduites par un petit branchement. Ces bouches
sont formées d'une enveloppe en fonte, terminée à sa partie supérieure par un couvert plat
et mobile, qui laisse voir deux têtes de robinet et un tuyau avec pas de vis, sur lequel
on visse la manche d'arrosage. (Fig. 11.) L'un de ces robinets, manœuvré à l'aide d'une
vis, est à mouvement doux et sert au service journalier. L'autre robinet est rarement
;
utilisé. Ouvert, il met en communication la conduite avec la bouche fermé, il arrête cette
communication et met la bouche en décharge. Son usage se borne donc à suppléer le
premier robinet en cas de dérangement, et à vider la bouche quand on craint les gelées.
Sur les pelouses, le branchement de prise d'eau est simplement terminé par un robinet
ordinaire à boisseau, sur la tête duquel on visse la manche d'arrosement. (Fig. 12.) Un petit
bloc en maçonnerie, recouvert par le gazon, et un tirant en fer maintiennent l'appareil.
Ces robinets ne doivent être employés, toutefois, que sur des conduites que l'on puisse mettre
en décharge l'hiver; autrement l'eau gèlerait dans la partie voisine de la surface- du sol, Fig.11.
Échelle
de0,n,10p.m.
et pourrait faire
'a'" éclater
- le branchement.
Les pas de vis des raccords sont semblables à ceux dont se servent les sapeurs pompiers de Paris, de
sorte que les deux matériels peuvent se suppléer en cas d'incendie.

Fig.12.
Celielle
de0111,10
P.Ili.

Tuyaux pour l'arrosage. — C'est sur ces deux systèmes de bouches que sont hissés les
manches ou tuyaux au moyen desquels l'eau est introduite dans les tonnes d'arrosement, ou répandue
directement sur les routes et sur les pelouses. Dans ce dernier cas, les tuyaux sont terminés par une lance
analogue à celle des pompes à incendie; mais armée, en plus, d'un robinet qui permet d'arrêter
instantanément le jet, sans fermer la bouche de prise d'eau.
Les manches des lances ont généralement 12 mètres de longueur et 0m,05 de diamètre. Elles sont
terminées, à leur extrémité, par des raccords en bronze permettant de les visser bout à bout sur les
bouches, et aux lances. Ces manches sont en cuir, ou en caoutchouc vulcanisé, ou en toile. Leur
à
prix est de 7 fr. 50 c. 8 fr. le mètre courant en caoutchouc ou en cuir; de 1 fr. 15 c. à 1 fr. 25 c.
en toile. Le raccord coûtede 7 à 8 francs. Le cuir a l'inconvénient d'être huileux. Dans les premiers
temps, la force de projection de l'eau chasse les corps gras contenus dans ses pores; mais il se durcit
ensuite par l'absence de graisse, et se coupe alors facilement. Entre les mains des cantonniers des routes,
ces manches durent environ deux ans. Les manches en caoutchouc sont plus légères, très-propres
et ne donnent lieu à aucun suintement; mais elles ne durent qu'une année. La toile se coupe facilement,
traînée sur le sable et sur le gravier des allées.
Support des tuyaux pour l'arrosage. — Les tuyaux se détériorent très-peu sur les
gazons; ils s'usent au contraire rapidementsur les routes quand ils sont traînés sur la surface rugueuse des
chaussées. Pour les empêcher de traîner ainsi sur le sol, on a d'abord essayé de les soutenir par de petits
charriots articulés, composés de planchettes formant un T, et portant des roulettes qui s'assemblent
bout à bout, avec une clavette en forme de fourche. La manche se posait sur ces fourches, et de cette façon
ne portait pas sur le sol. Ces chariots étant articulés à chaque jointure, suivaientaisément les mouvèments
de l'homme qui tenait la lance.
Ce système de supports a été pratiqué pendant longtemps sans donner de bons résultats, parce que
le sable s'introduisait dans les chapes des roulettes, et les empêchait de tourner. On est parvenu à éviter
cet inconvénient en faisant des roulettes sans chape, composées d'un canon, d'un axe doublement
coudé et de la roulette.
Une manche en cuir de 12 mètres de longueur, ainsi montée sur charriots, revient, non compris
les raccords, à 126 francs t, ou à 10 fr. 05 c. par mètre courant.
Cette dépense, pour un matériel qui s'use en deux années au plus, étant encore très-élevée, on
a eu l'idée de faire des manches tubulaires rigides, réunies par des raccords en cuir, et portées sur des

Fig.13. Appareilà manchestubulairesrigides,portéessur roulettes.


Éclielle
de0111,015
p.m.

roulettes. (Fig. 13 et 14.) Chaque manche est composée, dans ce système, d'un premier morceau de cuir
de Offi,50 de longueur, portant le raccord qui se visse sur la bouche; de cinq tuyaux en tôle, plombés
et bitumés intérieurement, ayant un diamètre intérieur de om,42, etréunis par des bouts de tuyau en cuir
de Om30 de longueur, formant charnière; d'un dernier bout de tôle de 1 mètre de longueur, terminé par un

Fig.14. Détails. Échelle


de0111,10
p.m.

enfonte
1.Support avec roulettes, vuendessus.
vudeface. 3.Support C.Lance
enenivre.
2.Support
vu decôté. encuirsevissant
4.Raccord àlalance, 7.Clef
enfer.
5. kl. aurobinet.
sevissant

morceau de cuir de 0m,50 de longueur, portant le raccord sur lequel se visse la lance; et enfin de traverses
en bois, portant deux roulettes ajustées sur chaque tuyau, comme celles qui viennent] d'être décrites.

1. Cette somme se décompose de la manière suivante :


12 mètres de boyau en cuir, à 8 fr. le mètre.
5 chariots de 2 mètres, avec les roulettes et la tourche, à 6 fr. l'un
TOTAL126F
96f »
30»
»
La manche ainsi formée, présentant un développement de 13m,50, coûte 70 francs1, cequi donne
5 fr. 20 c. par mètre courant; prix inférieur, en supposant que le tube ne dure que quatre années,
à celui de tout autre système, même à l'emploi des manches en toile. Ce dernier procédé est le seul
employé aujourd'hui dans le service de la ville de Paris.

Longueur des tuyaux. — cantonnier manœuvre difficilement une manche qui mesure
Un
plus de 12 mètres de longueur; les mouvements et les déplacements devenant alors fort gênants par
suite du poids et du volume de l'appareil à manier. Lorsqu'il est nécessaire d'avoir des conduites plus
longues, sur les pelouses notamment, onvisse plusieurs manches les unes au bout des autres. Dans ce cas
les déplacements sont moins fréquents, et offrent ainsi moins d'inconvénients.
Le débit et l'amplitude du jet, avec une manche de 12 mètres de longueur et une lance de om,012
d'orifice, en tenant la lance à 45 degrés, sont indiqués dans le tableau ci-dessous:

PRESSION
PRESSION DÉBIT AMPLITUDE DEBIT
AUNIVEAU OBSERVATIONS.
PARSECONDE.DUJET. SANS
LANCE.
DUSOL.
mètres, litres. mètres. litres.
8 0,90 10 1,80
12
15
20
1,25
1,40
1,60
1,60
12
fia
15
15
3,10
2,40
2,75
donnant
3,10
;
Ces chiffresne sont que des
moyennes certaines bouches
desdébitsplus
donnantdes débitsplusconsi-
consi-

Ij
25 1,80 15 3,40 dérablesque d'autres : toutes
30 1,90 15 3,60 choseségalesd'ailleurs.

462,1016
35 2,00 16 3,80
4,00

L'expérience a montré qu'en augmentant la longueur de la manche, l'amplitude des jets est réduite,
avec les mêmes pressions, dans d'énormes proportions.
Le calibre de 0m,12 a été adopté pour l'orifice des.lances, parce que ce diamètre, avant l'amélioration
du système de distribution, donnait la meilleure division de l'eau pour l'arrosage des routes dans le Bois,
lorsque les pressions variaient généralement de 8 à 15 mètres. Avec une moindre pression, un orifice plus
petit donnerait un débit inférieur, mais une meilleure division de l'eau. Pour les pressions supérieures,
on pourrait augmenter le diamètre et obtenir encore un bon répandage. La nécessité d'avoir un modèle
uniforme, pouvant servir indistineteineut tous les points du Bois, a fait adopter le diamètre de om,012
comme une moyenne satisfaisant à toutes les pressions que présente la canalisation, dans cette promenade.

Espacement des bouches. — Les manches ayant 12 mètres, les lances 1 mètre, et le

1. Cette somme se répartit ainsi qu'il suit :


11 mètres de tôle, à 1 fr. 75 c. l'un 19r 25e

Ligatures. traverses.
3m20de manche en cuir pour raccord, par petits bouts, non compris ligatures
10rouiettes,à2francs.
TOTAL.
25 60
20«
515
70f »
jet ordinaire atteignant la distance de 12 mètres, on peut arroser, autour d'une bouche, sur un rayon
de 25 mètres. L'espacement des bouches a été déterminé en conséquence. Il est de 30 mètres pour
les routes de vingt mètres de largeur, et de 40 mètres pour celles de dix mètres, quand les bouches sont
placées toutes sur la même rive d'une route.

Arrosage des routes. — L'arrosage des routes et des allées du bois s'est fait, dans le
commencement avec des tonnes semblables à celles dont on se sert dans Paris. Ces tonnes étaient traînées
par un cheval. Elles contenaient 1 mètre cube, et répandaient l'eau à travers un tube percé de trous,
ayant environ 2 mètres de longueur et placé horizontalementderrière la tonne. Vingt-quatre tonnes étaient
nécessaires à l'arrosement de l'avenue de l'Impératrice, du pourtour des lacs, et de quelques allées
voisines. Mais, pour arroser en même temps les routes nouvelles, il aurait fallu 90 tonnes, qui, représen-
tant chacune une dépense quotidienne de 13 francs, y compris la location de la tonne, le charretier, les
frais de traction et le personnel pour le puisage, auraient coûté 1,170 francs par jour; soit 210,000 francs
pendant les six mois d'arrosage.
En présence d'une dépense aussi considérable, on a dû chercher un mode plus économique, et l'on
a essayé sur les routes le système adopté pour les pelouses, depuis la transformation du Bois, c'est-à-dire
l'arrosage à la lance, au moyen des divers appareils qui viennent d'être décrits. (Fig. 13.)
Ce procédé, pratiqué d'abord le matin seulement, avec une certaine réserve, était abandonné au
moment de la promenade, et l'arrosage était continué à la tonne. On employait deux hommes par lance,
l'un dirigeant le jet, l'autre manœuvrant la bouche et déplaçant la manche. Peu à peu les cantonniers
devenant plus habiles, un seul ouvrier a pu manœuvrer une lance. D'un autre côté, les promeneurs

Fig.15. Arrosage
à la lance.

se sont habitués à ce moded'arrosement. Aussi n'arrose-t-on plus maintenant qu'à la lance, non-seulement
dans le bois de Boulogne, mais sur la plupart des grandes voies publiques de Paris. Par ce procédé
la dépense d'arrosement, au bois de Boulogne, est réduite à 55,000 francs par an, le quart à peu près
de celle qu'eût exigée l'emploi des tonnes; en ne tenant compte, toutefois, dans l'un comme dans l'autre
cas, ni de la valeur de l'eau, ni du capital dépensé en conduites. La dépense effective est même réduite,
dans le Bois, aux frais d'entretien et de renouvellement des appareils des manches et des lances, c'est-
à-dire à 6,000 francs environ par an, parce que toute la main-d'œuvre de l'arrosage est faite par les
cantonniers, que l'on n'occuperait pas utilement, pendant l'été, à d'autres travaux. (Fig. 15.)
Dépense comparative de l'arrosage à la tonne et à la lance. — Voici, du
reste, les éléments qui peuvent servir, dans des cas analogues, à la comparaison des deux systèmes
d'arrosage à la lance et à la tonne.
Une tonne, traînée par un cheval, en supposant des points de puisage espacés tous les 400 mètres,
parcourt dans une heure 1,300 mètres en longueur, et répand l'eau sur âm,50 de largeur. Elle arrose
donc 6,000 mètres carrés par heure environ et se vide trois fois pendant le même temps. Sa contenance
étant de 1 mètre cube, elle répand ainsi 0m,50 cubes par mètre carré. Sur des chaussées analogues à
celles du bois de Boulogne, la tonne doit passer sur la même place toutes les heures. Son travail effectif
étant de sept heures, elle répand, par jour et par mètre carré, 3 V2 litres d'eau. La dépense quotidienne
d'une tonne du prix de 800 francs ou qui se loue 225 francs par an, en supposant qu'elle soit employée
180 jours en moyenne annuellement, peut s'établir de la manière suivante :
Location tonnelf25e
delacharretier.
Chevalharnaché et son 6 50

Surveillance
d'eau.
etfauxfrais 0 50
Demi-journéed'un ventousier ou donneur 1 75

TOTAL. » 10R

La dépense effective du mètre carré d'arrosage de chaussée, à la tonne, s'élève donc


à—=0,00165.
10
oUOO
Pour obtenir le prix de l'arrosage à la lance, il faut tenir compte de la nécessité où l'on est d'avoir
des bouches plus rapprochées que pour l'arrosage à la tonne. Dans ce dernier cas, il suffit d'une bouche
tous les 400 mètres. Dans le premier, au contraire, les bouches ne doivent pas être éloignées de plus de
30 à 40 mètres l'une de l'autre. Le nombre de bouches, dans l'intérieur du Bois, s'élève à 1,500. La
longueur des routes arrosées est de 53,000 mètres; ce qui fait, en moyenne, une bouche tous les
35 mètres. Pour le puisage à la tonne, il aurait suffi de 132 bouches. L'emploi de la lance exige donc
1,380 bouches environ en plus, lesquelles coûtent 100 francs la pièce, soit 5 francs d'intérêt et
d'amortissement du capital, plus 5 francs de frais d'entretien1.
Il faut 120 cantonniers pour arroser les 540,000 mètres carrés de chaussées du Bois, soit
4,500 mètres par chaque cantonnier. En cinq heures de temps, un cantonnier arrose trois fois la chaussée,
et une fois les trottoirs, qui ne peuventêtre arrosés avec le système des tonnes. C'est comme s'il arrosait,
en tenant compte des trottoirs, trois fois 5,000 mètres carrés de chaussée. L'arrosement du bois de Boulogne,
à la lance, coûte donc, par année, 55,000 francs, ainsi répartis:

et
Pour intérêt entretien des bouches en plus.
lances.
Pour entretien et renouvellementdes manches et
13,800r Il
6,200 »
Pour six mois d'une demi-journée de 120 cantonniers. 35,000 »
TOTAL. 55,000' »

La surface arrosée étant, en nombre rond, de 600,000 mètres carrés etle nombre moyen des jours
d'arrosage de 180, la dépense par mètre carré et par jour est
55000
——600 de qqq^'Q^I.

1. L'entrepreneur de fontainerie entretient la distribution pendant dix ans, moyennantun forfait annuel de 0 fr. 08 c. par mètre
courant de conduite, et de 5 francs par bouche.
Le prix trouvé pour l'arrosage à la tonne étant de 0,00165, il y a, dès lors, une économie considérable
àemployer l'arrosage à la lance.
Une lance, en tenant compte du temps perdu par suite du passage des voitures et des déplacements,
;
débite 1 litre par seconde soit 18,000 litres par cinq heures. Elle répand alors, par mètre carré, 3 litres
6 décilitres, quantité égale à celle que donne l'arrosement à la tonne. Mais cette quantité est répandue
en cinq heures, au lieu de sept.

Arrosage au moyen de tonnes à bras. -


Avant l'emploi exclusif de la lance, on
avait essayé d'arroser au moyen de petites tonnes contenant 250 litres, et traînées par deux hommes.
Une de ces tonnes répandait, par heure, 1,760 litres sur une surface de 4,000 mètres carrés; soit
46 centilitres par mètre carré, à la condition d'avoir des points de puisage tous les 100 mètres environ.
Pour répandre la quantité d'eau de 50 centilitres par mètre carré et par heure que versent les tonnes
attelées de chevaux, il faudrait une tonne à bras par 3,600 mètres carrés de chaussée. La dépense,
par jour, s'élèverait alors à 7 fr. 50'; soit 21 millimes par mètre carré, prix supérieur à celui obtenu
pour les tonnes attelées de chevaux.

Arrosage avec des sels déliquescents. - Un autre mode d'arrosement a été essayé

au bois de Boulogne, d'après les indications de M. Cousté, directeur des tabacs et ancien élève de l'École
polytechnique. Ce procédé consiste à répandre sur les chaussées un sel déliquescent. Les essais ont
porté d'abord sur le chlorure de magnésium, puis sur le chlorure de calcium. Ce dernier sel, employé
sur une grande échelle dans les expériences tentées au bois de Boulogne, n'existe pas dans le commerce;
mais il peut être obtenu avec les résidus de la fabrication du carbonate de soude, à 3 ou 4 francs les
100 kilogrammes2. Ce sel doit être fortement calciné, pour lui faire perdre le plus d'eau possible. Il est alors
amorphe et divisé par petits morceaux que l'on pulvérise grossièrement. La poussière en est répandue à la
volée, sur la chaussée. En admettant le prix de 4 francs pour 100 kilogrammes de sel employé, un répandage
de 250 grammes par mètre carré coûte 0 fr. 1 c. Sur l'avenue de l'Impératrice, où les principalesexpériences
ont été faites, l'usure rapide de la chaussée, par suite de l'activité de la circulation, a forcé d'enlever les
détritus tous les huit jours. L'entretien de l'humidité de la chaussée a coûté alors, par jour et par mètre
carré, 0,00143. Le répandage de l'eau coûte à la lance, y compris la valeur de l'eau, 0,0006853. L'emploi du
sel a donc coûté, sur l'avenue de l'Impératrice, un peu plus du double de l'emploi de l'eau. Par contre,
sur d'autres points du Bois, où les mêmes expériences ont été renouvelées, un répandage de 250 grammes

cplus.
a parfaitement résisté pendant plus de deux mois. L'emploi du sel donne dans ce cas une économie
notable sur l'emploi de l'eau.

:
1. Cettesomme est ainsi répartie
2 hommes à 3 fr. 20 6f40e
Intérêtetentretiend'unetonne100
Intérêt et entretien des bouches en

TOTAL7F50<:
0 10

àla
3. Voici commentcette sommese décompose
Répandage
Valeurde l'eau, 0 fr.05c. le
mètre cube, soit 0,0035X
0'0,05.
2. Dansles essais faits au Bois,le sel livré parl'usine de Saint-Gobainest revenu à 15 francs les 100kilogrammes.
: lance 000510 0000175
TOTAL 0f000685
La dépense occasionnée par le procédé de M. Cousté s'accroît en proportion de la fréquentation
des routes. Les arrosages ordinaires sont presque indépendants de cette fréquentation. Mais remploi du
sel présente cet avantage de laisser les chaussées sans boue ni poussière; résultat que l'on obtient
difficilement avec la lance, et même avec les tonnes. On éviterait d'ailleurs, par ce moyen, de projeter
l'eau avec des tonnes ou avec les lances, procédés qui apportent toujours un obstacle à la circulation,
et qui deviennent même complétement impraticables dans certaines circonstances. Enfin, lorsqu'il n'est
pas nécessaire d'arroser les pelouses, comme au bois de Boulogne, on serait dispensé, par l'emploi du
sel, d'établir des conduites de distribution d'eau, lesquelles ont coûté, pour l'arrosage du bois de Boulogne
seulement, près d'un million.

Arrosage des pelouses.— La surface des pelouses qu'il faut arroser en eau de la Seine,
dans le bois de Boulogne, est de 100 hectares environ. La quantité d'eau à employer varie naturellement
suivant la nature plus ou moins perméable du sol, mais elle peut être évaluée à une moyenne de 10 litres

despelouses.
Fig.16. Arrosage
Échelle p.m.
deom,05

par mètre carré, tous les trois jours. Une lance, d'après les données précédentes, suffit donc pour donner
par heure, en tenant compte du temps perdu, l'eau nécessaire à l'arrosement de 300 mètres carrés de
prairie. En supposant un arrosement de dix heures par jour, il faudrait, pour arroser le tiers de 100
hectares, 110 lances; ce qui entraînerait à des dépenses considérables. Aussi, jusque dans ces derniers
temps, n'arrosait-on que les endroits les plus en vue, comme l'avenue de l'Impératrice, les îles et les bords
des lacs. Mais, comme les pelouses n'exigent pas un arrosement aussi régulier que les routes, on s'est
décidé, depuis, à laisser couler librement les lances au milieu de ces nappes de verdure. (Fig. 16.) Les
lances sont supportées par un chevalet, et on ne les change plus de place que par intervalles. Un homme
peut conduire 10 lances; ce qui réduit notablement la dépense de la main-d'œuvre. Ainsi, le matin, avant
de nettoyer leurs routes, les cantonniers montent leurs manches. Ils les laissent couler ensuite pour
arroser les gazons qui bordent les chaussées, et se bornent à déplacer le jet de temps en temps.
Depuis quelques années, les anciens tuyaux employés à l'arrosage des pelouses sont remplac'és par
un système de conduites articulées sur roulettes, dont voici la description. (Fig. 17.)
L'appareil se compose de tubes en tôle plombée, de 40 à 80 millimètres de diamètre suivant la
longueur de l'appareil, reliés entre eux par des tuyaux de cuir formant articulations, et fixés sur de
petits essieux en fonte, munis de roulettes en bois, pour ne pas couper le gazon. A la place de la lance,
qui termine les autres appareils destinés àl'arrosement des routes, on visse, à l'extrémité du dernier tube,
une sorte de petit chapeau fermant hermétiquement l'orifice; puis on laisse échapper l'eau par des
trous percés à des distances de 1 mètre à 2 mètres environ, sur les tuyaux. Ces trous sont faits avec un
poinçonplat, de telle sorte que le jet forme avec l'horizon un angle de 45°, ce qui lui donne la plus
grande amplitude possible. Les bavures que le poinçon laisse à l'intérieur du tuyau sont conservées afin
de diviser le jet et de faire retomber l'eau en pluie.
Lorsque la portion de prairie sur laquelle reposent les tuyaux, disposés soigneusement en lignes

Fig.17. Arrosage
des pelouses sur roulettes.
articulées
par desconduites

brisées, a été suffisamment arrosée, l'ouvrier chargé de l'arrosage les déplace successivement à l'aide d'un

L.
crochet, de façon à humecter une nouvelle zone. Avec un appareil de 300 mètres, un homme peut opérer
trois déplacements, et arroser convenablement 1,500 mètres par heure.
Le débit de ces appareils varie naturellement avec la pression de l'eau dans la conduite, et avec la
longueur et le diamètre des tuyaux.
Voici quelques-uns des résultats obtenus au bois de Boulogne :

mètres.
DIAMÈTRE
PRESSION. DEL'ORIFICE
L'A
de
LAPPAREIL.
PPAR
-
E1
18 36

litres.
5A
DÉBITPARMINUTEETPARMÈTRECOURANT,

—^
DÉBITPARMINUTEET PARMETRECOURANT,
D'UNE
DESAPPAREILS
AVEC
72
LONGUEUR
90
DE
160 320

METRES.MÈTRES.MÈTRES.MÈTRES.MÈTRES.MÈTRES.MÈTRES.
litres. litres. litres.

litres. litres. litres.
161/2 0,41 5,33 3,27 2,37 1,94 1,43 » »
181/2 0,41 6,55 5,08 3,50 2,70 2,20 » »
28 0,41 7,22 5,33 3,74 2,75 2,23 » Il
6 0,81 » » » » » 2,08 1,18
19 0,81 » Il » » » 3,40 1,57
- 22 0,81 » » » » »
1
3,68 1,90 1

Surface des pelouses arrosées en eau de Seine. — Sur les 113 hectares de
pelouses de l'intérieur du Bois qui peuvent être irrigués au moyen de l'eau de Seine, 10 ne sont pas
arrosables, 50 forment de grandes pelouses, et 53 hectares bordent les routes. La quantité d'eau nécessaire
par mètre carré de pelouse étant à peu près la même que celle qui est répandue sur les routes, les
100 lances des cantonniers du Bois suffisent, pour arroser le matin les parties voisines des routes. Il
reste à arroser 50 hectares formant prairies, sur lesquels un petit nombre de jardiniers peuvent, dans les
sept heures de la journée de travail où ne marchent pas les cascades, manœuvrer 70 ou 80 lances.
On a établi sur ces pelouses des bouches d'eau, distantes les unes des autres de 50 mètres, en sorte
qu'avec deux ou trois manches, vissées bout à bout, il est facile d'en atteindre toutes les parties. Comme
on change rarement les manches des bouches, il n'y a pas le même inconvénient que sur les routes
à avoir de grandes longueurs de manches.
Avec la division établie pour la consommation de l'eau entre les cascades, les arrosements des routes
et ceux des pelouses, jamais les conduites d'eau de Seine n'ont à fournir plus de 240 litres par seconde.
Des manomètres, placés sur les conduites, près des cascades alimentées par l'eau de Seine, indiquent du
reste dans quelles limitesleur débit doit être maintenu, pour laisser une pression suffisante à l'arrosage.

Surface des pelouses arrosées avec de l'eau d'Ourcq. — Les pelouses arrosées
par l'eau de l'Ourcq présentent une surface de 160 hectares environ. Mais ce sont de vastes prairies
naturelles, voisines de la Seine, formées sur un sol d'alluvion bien préférable aux sables de l'intérieur
du Bois. Ces prairies n'ont besoin d'eau que par des chaleurs exceptionnelles. Il n'a été fait aucune
distribution spéciale pour les arroser. On se contente jusqu'à présent de les irriguer à l'aide de bouches
établies sur les bords des routes qui les entourent.

Prix de l'arrosage des pelouses.— Le prix de la main-d'œuvre, pour l'arrosement des


pelouses le long des routes, est assez difficile à établir, parce que ce travail est fait par les cantonniers,
chargés en même temps du soin d'entretenir les routes. Sur les grandes pelouses, en admettant,
pour huit lances, un homme travaillant sept heures par jour, il répandra, dans le même espace de
temps, 200,000 litres d'eau, représentant l'arrosement journalier de 57,000 mètres carrés. En estimant
la journée de cet homme à 3 fr. 50 c. et l'usure des appareils à 2 fr. 20 c. par jour et par mètre carré,
le prix de l'arrosage des grandes pelouses revient à 0 fr. 0001 et 0 fr. 0028, en y ajoutant la valeur de
l'eau, évaluée à 0 fr. 05 c. le mètre cube. Les pelouses sont arrosées pendant quatre mois environ. La
dépense en eau et en main-d'œuvre s'élève par conséquent à 330 francs par hectare.

Prixde l'arrosage en tenant compte des frais de premier établis-


sement de la canalisation. — Pour estimer à sa juste valeur le prix de l'arrosage des routes et
des pelouses, il faut ajouter, aux chiffres déjà indiqués, la somme représentant l'intérêt et l'amortissement des
frais de canalisation. Dans l'intérieur du bois de Boulogne, la dépense de l'établissement des conduites a
atteint le chiffre de 1,000,000 de francs, déduction faite des tuyaux destinés à alimenter les cascades et les
lacs. L'arrosage des routes et celui des pelouses exigent à peu près le même volume d'eau. La moitié de la
dépense totale, soit 500,000 francs, doit être portée alors au compte de l'arrosage des routes, et l'autre
moitié au compte de l'arrosage des pelouses; ce qui représente pour chaque mode d'arrosage un intérêt
et un amortissement annuel de 35,000 francs environ.
En répartissant cette dépense sur les 113 hectares de pelouses existant dans le Bois, les frais, de
ce chef, s'élèveront, par hectare, à 340 francs. Ajoutés à la somme de 330 francs déjà obtenue comme
représentant les autres dépenses, ces 340 francs portent les frais de l'arrosage annuel des pelouses
à 670 francs par hectare.
La dépense de l'arrosement de l'hectare de chaussée, main-d'œuvre, eau et frais de conduites
compris, s'élève annuellement, d'après les mêmes bases et d'après les données précédentes, à 1,800 francs
par hectare.
Prix de la canalisation. — La dépense totale pour la canalisation du Bois, y compris
celle des conduites d'amenée installées sur des avenues, en dehors du Bois, où elles font un service
public, et dont les frais d'établissement ont été imputés sur la distribution générale des eaux, s'est
élevée à la somme de 1,520,000 francs.
Le nombre des robinets d'arrêt est de 385.
Celui des bouches de 1,600.
;
La longueur des conduites est de 66,200 mètres ce qui porte le prix du mètre courant de canalisation,
y compris la robinetterie, à 22 fr. 97 c.
CHAPITRE V

LACS, PIÈCES D'EAU, RUISSEAUX ET CASCADES

I. - Lacs, pièces d'eau et ruisseaux.


Grand et petit lac. — Les deux lacs de la
partie centrale du bois de Boulogne ont été
creusés en 1853 et 1854, lors des premiers travaux d'embellissements de cette promenade. Les déblais
provenant des fouilles ont servi à niveler les abords de ces lacs, à élever le monticule du rond Mortemart,
et à combler d'anciennes allées droites supprimées, qui ont été converties en taillis au moment de la
transformation du Bois. Ces terres étaient tout à fait impropres à la végétation. Aussi, pour les rendre
aptes à recevoir des plantations, a-t-il fallu faire plus tard, sur les points où elles étaient déposées, des
travaux importants. Dans certaines parties le sol a été drainé, dans d'autres les déblais ont été enlevés;
ailleurs, enfin, on a rapporté une couche de terre végétale.
Le lac supérieur a une surface de 30,000 mètres. Creusé dans un sol peu perméable, il a toujours
bien retenu les eaux. Le grand lac, d'une superficie de 190,000 mètres, y compris deux îles d'une étendue
de 80,100 mètres carrés, a laissé échapper les eaux lorsque l'on a voulu l'emplir avant tout étanchement.
Pour arrêter les filtrations, on a construit sur ses talus, avec les plaquettes calcaires provenant des fouilles

Fig.18. Couped'unperrémaçonné
dugrandlac.
Échelle
de0m,01
p.m.

qui y avaient été faites, des perrés maçonnés jusqu'au niveau de l'eau. (Fig. 18.) Le fond a reçu un
radier en béton de 0m,10 d'épaisseur, bien pilonné, et recouvert d'un enduit en mortier de 0m,03. Le
mortier a été formé de trois parties de sable pris dans le Bois, et d'une partie de chaux hydraulique
artificielle éteinte en pâte. Le béton était composé de deux parties de ce mortier, et de trois parties de
cailloux siliceux extraits des carrières du Bois. Le prix de l'étanchement dugrand lac est revenu à
;
230,700 francs ce qui donne une dépense de 2 fr. 08 par mètre carré d'enduit ou de perré.
Les lacs ayant été creusés sur un sol en pente, leurs berges varient naturellement. La hauteur des
berges du lac supérieur atteint près de quatre mètres, du côté de la butte Mortemart. Dans le grand
à
lac, les berges, hautes de 6 mètres la partie supérieure, près des cascades, s'abaissent ensuite progres-
sivement, et l'eau se trouve en contre-haut du solnaturel, vers l'extrémité nord.
Les deux lacs sont alimentés par les eaux forcées venant du puits artésien de Passy. Le grand lac,
comme cela a été indiqué dans le chapitre relatif à la distribution des eaux, peut recevoir en outre
8,000 mètres d'eau de l'Ourcq environ. Le trop-plein du lac supérieur, formant une cascade de 6 mètres de
hauteur, se déverse dans le grand lac. (Fig. 24 et 25.)

Ruisseau de Longchamps. — Afin de donner un écoulement aux eaux du grand lac, on

a creusé, en 1855, le ruisseau qui part de son extrémité inférieure. Après avoir serpenté sous bois pendant
un assez long trajet, ce ruisseau va former la petite cascade de la Mare aux Biches (fig. 26), et vient se
perdre ensuite dans le réservoir de la grande cascade. Creusé dans le sable, sur une portion de son
parcours, il a été étanché dans les parties qui perdaient l'eau, au moyen d'un corroi en glaise. Ce mode
d'étanchement, qui revient à 1 fr. 50 c. par mètre carré, a été abandonné dans les travaux ultérieurs; la
pointe d'un piquet, ou les trous formés par les rats d'eau, très-nombreux au bois de Boulogne, occasionnant
immédiatement des fuites qui donnaient lieu à des réparations continuelles.

Réservoir de la grande cascade. — Le réservoir de la grande cascade, exécuté en 1856,


mesure 8,000 mètres de surface. Il est établi dans une ancienne carrière de sable et cailloux, dont les
abords ont été convenablement vallonnés. Le plafond a été étanché, pour une moitié au moyen d'un corroi
en glaise, et pour l'autre avec une chape en béton et mortier. (Fig. 19.) Les talus sont recouverts de
béton jusqu'au niveau supérieur, que l'eau vient affleurer dans ses remous. A la surface, ces talus, comme

Fig.19. Coupesur leréservoir


delagrandecascade.
Échellede0m,01
p.m.

cela se fait dans tous les lacs et ruisseaux nouveaux, supportent une couche de terre végétale de
25 centimètres d'épaisseur, recouvrant totalement le béton. Cette couche supérieure est ensemencée avec
de la graine de gazon, de manière que les eaux baignent le gazon, et que le béton n'est jamais apparent.
Par suite des nécessités du jeu de la cascade, auquel ce réservoir sert de retenue, ses eaux éprouvent,
toutes les vingt-quatre heures, des oscillations d'un mètre dans leur niveau. Pour cacher la portion des talus
qui se découvrait durant cette sorte de reflux, ils ont été plantés en partie de typhas, d'arundos et d'autres
plantes aquatiques.

Ruisseaux et pièces d'eau dans la plaine de Longchamps. — Après avoir


fourni à la grande cascade la masse liquide nécessaire à son développement, les eaux se dirigent, en
serpentant, vers la plaine de Longchamps, enveloppent l'ancien moulin de l'Abbaye, se répandent dans trois
pièces d'eau d'une surface totale de 4 hectares, et viennent finalement se jeter dans la Seine.
Du ruisseau de la plaine de Longchamps, un peu au-dessous de son origine, part un branchementdirigé
vers la plaine des Sports, où il se bifurque. L'un des bras se dirige vers une quatrième pièce d'eau, située
près du pont de Suresnes; l'autre contourne le jardin qui entoure l'habitation élevée sur l'ancien domaine
de l'Abbaye, traverse des ruines et aboutit à la pièce d'eau dite de Bagatelle.
Un conduit souterrain alimente deux autres petits ruisseaux, dont le niveau est supérieur aux autres
eaux de la plaine, et qui servent de clôture au jardin de l'Abbaye.

Ruisseaux de Saint-James et d'Armenonville. — Le ruisseau principal qui


s'échappe du grand lac donne naissance, à 100 mètres environ de sa source, à deux autres cours d'eau
destinés à porter la fratcheur et la vie dans la partie nord du Bois. L'un de ces cours d'eau alimente
la mare d'Armenonville, entoure de ses méandres la magnifique plantation de cèdres et de juniperus qui en
est voisine, et se perd dans la mare de Neuilly, entre les portes de Neuilly et
des Sablons, après avoir
traversé les jardins de la Société d'acclimatation. L'autre cours d'eau traverse la pelouse de Madrid, et
va alimenter, près la porte Saint-James, un lac de 3 hectares, établi, ainsi que celui de la grande cascade,
sur l'emplacement d'une ancienne carrière de sable et de caillou. Ce ruisseau alimente en outre le bassin
de patinage creusé dans la plaine de Madrid.

Profil de ruisseaux. — Le ruisseau principal a un développement de 3,900 mètres1. Sa


largeur, au niveau supérieur de l'eau, est à peu près constante, et fixée à 3 mètres. (Fig. 20.) Au sortir
du grand lac il forme une chute de !2m,16.Il en forme une seconde, peu élevée, au-dessus du Pré Catelan,

Fig.20. Profild'unruisseau.
Échelle
de0m,008p.m.

et une troisième de 2m,50 de hauteur à la Mare aux Biches. (Fig. 26.) Une retenue, ménagée en tête du
réservoir de la grande cascade, empêche le dernier bief de se vider en même tempsque ce réservoir.
Une quatrième chute, de 7m,50 d'élévation, forme la grande cascade; et une dernière, de quelques centi-
mètres de hauteur, maintient les eaux à un niveau convenable, autour du moulin de Longchamps. Ces
chutes, commandées par le relief du terrain, et par la situation de la Mare aux Biches, que l'on désirait
conserver avec les beaux arbres qui se mirent dans ses eaux, ont toutefois l'inconvénient d'encaisser le
ruisseau dans une partie de son parcours, et de lui enlever ainsi beaucoup de son charme.
Sur les nouveaux ruisseaux on a pu conserver l'eau au niveau du sol, par une série de petits

1.
De la Mare aux Biches à la grande
Biches.
cascade.
De l'extrémité du lac à la Mare aux 2,000'"
600
De la grande cascade aux lacs 600
Entre leslacs 700
TOTAL. 3,900M
barrages de 01,50 à 1mètre de hauteur. Ces cours d'eau n'ont pas de section fixe, et varient entre
3
3 mètres et
mëtres et 10mètres
10 ni' t de largeur. Ils sont entièrement bétonnés, ainsi que les pièces d'eau de Saint-
James, de Neuilly et d'Armenonville.
Le ruisseau d'Armenonville a 2,700 mètres1 de longueur. Sa pente totale est de 6"',08, divisée par
huit barrages.

vu de face.
Fig.21. Barrage Fig.22. Profildubarrage.
Échelle
de0m,01
p.m.

Le ruisseau de Madrid a une longueur totale de 1,050 mètres, et une pente de 6m,40, divisée par
neuf barrages.

Détails de construction et prix de revient des cours d'eau. — Le prix de


la fouille des pièces d'eau varie notablement, suivant la distance où les déblais que l'on en retirait devaient
être transportés. Mais tous ces bassins ayant été établis dans d'anciennes carrières ou dans des bras
de rivières, les fouilles, à l'exception de celles des deux lacs dont il a déjà été parlé au chapitre des grands
terrassements, n'ont eu en général qu'une importance secondaire. Les déblais, transportés moyennement
à un relais de brouette, sont revenus à 0 fr. 54 c. le mètre cube. On a payé en plus 0 fr. 04 c. par
mètre carré pour le dressement des talus et du plafond.
Le caillou destiné à entrer dans la composition du béton qui garnit les parois des ruisseaux a été
;
payé 3 fr.50 c. le mètre cube le sable, 1 fr. 90 c.; la chaux vive, 27 francs en moyenne; les ouvriers,
à raison de 0 fr. 30 c. l'heure.
Avec ces éléments, le prix du mètre carré d'enduit s'est élevé à 1 fr. 25 c., dont 0 fr. 95 c. pour le
béton et 0 fr. 30 c. pour la chape.
Outre le prix de la fouille et du béton, il faut compter encore l'apport des terres au-dessusdu béton, et
les semis des berges. Dans les pièces d'eau, ce prix varie beaucoup suivant leur largeur. Pour les ruisseaux
dont la section varie entre 3 et 10 mètres, et où les déblais sont répartis sur une largeur à peu près
fixe de 15 mètres de chaquecôté, la couche de terre à rapporter sur les bétons, le règlement du sol

1. Du ruisseau de Longchamps à la mare d'Armenonville « 1,400'"


De ce dernier point à l'entrée de la concession de la Sociétéd'acclimatation. 1,300
TOTAL. 2,700111
aux abords, y compris l'ouverture d'un sentier de 3 mètres de largeur, et le semis, reviennent à 2 francs
le mètre courant. En admettant une largeur moyenne de 5 mètres pour les ruisseaux, on obtient un prix
de 15 francs environ par mètre courant1.
Les barrages des chutes d'eau, établis dans les étranglements des ruisseaux, contiennent 4 mètres
cubes de maçonnerie environ, et reviennent à 200 francs. Ils sont exécutés en maçonnerie de moellons,
recouverte de roches. Pour relier les deux rives des routes traversées par les ruisseaux, on a construit
des ponceaux, avec têtes en roches, lorsque le volume des eaux l'exigeait. Dans les autres parties, on a
placé des tubes en béton de ciment. Le mortier de ces tubes est gâché par parties égales de sable et de

Fig.23. Tubeen béton.


Échelle
de0"1,02
p.m.

ciment. On le jette dans la fouille autour d'un mandrin en bois, et l'on y bourre des pierrailles. Ces
tubes ont 0m,60 de diamètre intérieur et 0m,12 d'épaisseur environ. Ils reviennent à 11 francs le mètre
courant, en payant le ciment 7 francs les 100 kilogrammes,• le sable 2 francs le mètre cube, et le caillou
le même prix.

Mare d'Auteuil. — Le bois de Boulogne contenait anciennement, près d'Auteuil, une petite
mare, alimentée naturellement par les eaux qui s'égouttaient des parties hautes de la forêt. Cette mare
a été agrandie; ses abords ont été régularisés, et ses eaux mises en communication, par un canal à ciel
ouvert, avec un petit bassin perdu sous bois. Pour y maintenir un niveau constant, et renouveler les
eaux dans les temps de sécheresse, cette mare a été reliée à une conduite voisine, qui y porte un lilet
d'eau s'échappant au travers d'une roche.

§ II. — Cascades.

Roches employées dans les cascades.

c.c.c.
— La plupart des cascades du Bois sont
construites avec des roches en grès d'Herblay ou de Fontainebleau; contre-sens géologique, puisqu'il

:
1. Ceprix est ainsi réparti
Abattagede bois et arrachage de souches (pour mémoire, couvert par la valeurdes
bois abattus).
8 mètres de déblais, à 0 fr. 54
6 » de règlement de talus, à 0 l'r.04
- 4f 32e
0 24
et
6 » debétonnage chape, 1 l'r. 25 7 50
Remblai sur chape, et 30 mètres de règlement du sol, et semis, à 0 fr. 07 c.. 2 to
2 mètres de galeries en châtaignier le long du sentier, à 0 fr. 35 0 70
TOTAL. 14f 86e
n'existe point de cours d'eau dans cette classe de terrains naturellement très-perméables. Mais il n'a pas
été possible de faire différemment, ces rochers étant les seuls à formes pittoresques qui se trouvent dans
les environs de Paris. Il a fallu dès lors s'en contenter, afin d'éviter les dépenses énormes de transport
que des blocs plus appropriés à la nature des travaux d'art qui étaient entrepris auraient nécessai-
rement entraînées. -

Fig.24. Cascade
dulacsupérieur.

Cascades des lacs, etc. — Les premières cascades qui ont été établies sont celles des
grands lacs du Bois. Leur construction remonte à la création de ces lacs. Deux de ces cascades, les plus

Fig.25. Cascades
dugrandlac.

considérables après celle de Longchamps, sont situées en tête de chacun des deux lacs, et servent à
leur alimentation. La troisième est formée par le trop-plein des eaux du lac supérieur qui se déversent
dans le lac inférieur. Ces cascades, qui débitent chacune en moyenne 70 litres par seconde, sont
alimentées, comme cela a déjà été indiqué au chapitre précédent, par les eaux du puits artésien.
Les cascades qui ont été établies en second lieu, sont celles de la Mare aux Biches, qui présente la

de la Mareaux Biches.
Fig.26. Cascade

forme d'une grotte resserrée, d'où l'eau s'échappe et se brise pour tomber dans la mare; et, enfin, la
grande cascade de Longchamps, la plus importante du Bois.

Fig.27. Plande la GrandeCascade.


Échelle
deom,OOtp.m.

Grande cascade de Longchamps. — Les eaux qui alimentent cette cascade, emma-
gasinées pendant vingt-quatre heures dans le réservoir qui leur a été ménagé, se précipitent, à l'heure
de la promenade, en une nappe de 10 mètres de largeur tombant de 7m,50 de haut, dans un bassin
inférieur. Deux chutes latérales accompagnent la nappe principale. Le débit total est de 3,000 mètres
cubes par heure, ou de 800 litres par seconde.
Cette cascade a été construite dans une partie du bois de Boulogne qui ne se raccordait à la
plaine de Longchainps que par une pente rapide et brusque, motivant naturellement un effet d'eau.

Fig.28. Coupede la GrandeCascade.


ÉrlipJle
do0n,,00l
p.m.

Le rocher principal de la cascade présente, en flanc, un arc de cercle de 60 mètres environ de


développement. Il s'élève depuis sa base, des deux cotés, jusqu'au centre occupé par la chute principale.
Là il atteint une hauteur de 15 mètres au-dessus du plan des eaux du bassin inférieur.

Fig.29. Grotteinférieure
de la GrandeCascade.

Les parties latérales sont formées de rochers isolés, ou se reliant entre eux par des ponceaux
en roches. Le milieu (voir le croquis ci-dessus) se compose de deux grottes superposées.
La grotte inférieur, qui communique d'un côté avec le bois proprement dit par une petite allée
et un couloir resserré, de l'autre côté avec la grotte supérieure par un escalier tournant, façonné
dans le roc, mesure 6 mètres environ de hauteur dans sa plus grande élévation, 40 mètres dans toute
sa longueur, et 4 mètres dans sa plus grande largeur. La chute d'eau, à l'extérieur, tombe directement
devant le centre de cette grotte. La grotte supérieure a 4m,50 d'élévation du niveau de l'eau à la voûte,
14 mètres de largeur et 50 mètres de longueur. On y accède, après avoir descendu un escalier à ciel
ouvert, par un souterrain le long duquel coulent avec fracas les eaux provenantdu lac de retenue.
Une étroite et basse ouverture ménagée dans le roc, à l'extrémité opposée, met cette grotte en
communication avec un escalier découvert.
Sauf les remplissages en moellon, le rocher de la grande cascade est formé de blocs de grès, débités
et fendus dans la forêt de Fontainebleau, et qui ont été rassemblés sur l'emplacement même de la cascade,
de manière à reconstituer l'ensemble des roches primitives. Quelques-unes de ces roches atteignent un
volume de 100 mètres cubes. 1,640 mètres cubes de roches sont entrés dans la construction de la cascade
de Longchamps. La dépense, en y comprenant les terrassementset les travaux d'étanchement du réservoir,
s'est élevée à 160,000 francs. Le mètre cube de roche en place, y compris le ciment et l'échafaudage,
est revenu en moyenne à 100 francs, dans lesquels le débit et le transport à pied-d'œuvre entrent pour
47 francs le mètre. Ces roches, prises à Fontainebleau dans la forêt de l'Etat, arrivaient par la Seine
jusqu'au pont de Suresnes. Là elles étaient enlevées à l'aide d'une grue établie à 800 mètres de la
cascade. Les travaux ont été exécutés en quatre mois.

Fig.30. Grottesupérieure
de la GrandeCascade.

Rochers artificiels en moellon et ciment. — Le prix élevé des constructions


en roches de grès, lesquelles entrent pour plus de 300,000 francs dans les dépenses du Bois, joint au
désir de se rapprocher davantage de la nature, en jetant au milieu des eaux des roches dont la
constitution géologique ne fût pas une anomalie, ont conduit à l'emploi d'un nouveau procédé.
Ce procédé, mis en usage pour la première fois sur les berges du ruisseau qui entoure les ruines
de l'ancienne abbaye de Longchamps, consiste à former des blocs en maçonnerie grossière, composés de
moellons hourdés en mortier de chaux et de sable, auquel on donne à peu près la forme que l'artiste veut
obtenir dans la construction du rocher; puis à appliquer sur cette maçonnerie un enduit en ciment. Le
ciment est gâché assez liquide, pour pouvoir être projeté avec la truelle sur les pierres et sur les joints.
Il est ensuite moulé avec un pinceau, au moyen duquel on donne à la masse entière l'aspect extérieur
de roches calcaires naturelles.
Ce mode de construction, qui permet d'adopter la forme qui convient le mieux à la pensée de
l'artiste, est à la fois rapide et économique. Les rochers construits à Longchamps d'après ce système,
et qui soutiennent des remblais de 5 mètres de hauteur, ne sont revenus qu'à 37 francs le mètre cube.
Plusieurs essais de fabrication artificielle de stalactites pour les grottes n'ont pas complétement réussi
tout d'abord, à cause de la qualité des ciments. Mais on a obtenu depuis un succès complet en employant
des ciments de Portland.

Dépense totale des pièces d'eau, etc. - La dépense totale des pièces d'eau, des lacs,
des ruisseaux et des cascades, non compris les grands terrassementsdes deux lacs, s'est élevée à la somme
de 969,500 francs. Leur surface étant de 297,000 mètres, la dépense pour les ouvrages de cette nature,
en la rapportant au mètre carré de surface liquide, est revenue, dans le bois de Boulogne, à 3 fr. 26 c.
-
par mètre superficiel.
CHAPITRE VI

FORÊT, PLANTATIONS, PELOUSES, TRAVAUX DE JARDINAGE1

§ - Forêt.
I.

État ancien de la forêt. — Avant la construction des fortifications, l'ancien bois de Bou-
logne formait une forêt entièrement close de murs, et percée de carrefours et d'allées droites de différentes
largeurs. Le sol du Bois, comme il a déjà été dit, est composé de sable siliceux mélangé d'une grande
quantité de cailloux roulés. Sauf quelques parties où le sous-sol argileux est peu distant de la surface,
le terrain du Bois est donc naturellement fort stérile dans presque toute son étendue. Il ne faut accepter
par conséquent qu'avec une extrême réserve l'opinion généralement répandue de l'existence, dans l'ancien
bois de Boulogne, de magnifiques futaies détruites par les étrangers, lors des invasions de 1814 et de

Fig.31. Étangde Suresnes.

1815. Sans doute, quelques beaux arbres existaient à cette époque, puisque l'on voit encore de vieux
chênes d'un remarquable développement, dans les terrains à sous-sol argileux qui s'étendent de la grille
d'Auteuil à celle de Boulogne, et dans la partie qui se trouve près de la Croix-Catelan. Mais, dans les

1. Voir à la fin de la monographie du Bois de Boulognela note A donnant l'explication des mots techniques employésdans
ce chapitre et dans ceux qui vont suivre.
autres portions du Bois, on n'a détruit que de chétives futaies et de maigres taillis de chênes, l'unique
,
essence, à peu de chose près, de l'ancienne forêt.
Par suite de la position topographique que le bois de Boulogne occupe entre les coteaux élevés de
Suresnes et la butte Montmartre, au centre du cercle formé par les méandres de la Seine, depuis les
-
Champs Élysées jusqu'à Asnières, il est à l'abri des orages qui suivent d'ordinaire les cours d'eau

importants, quand ils ne sont pas attirés par les monticules formant promontoire au milieu des vallées.
Outre la pauvreté naturelle du sol, une sécheresse continuelleétait donc une nouvelle cause d'infertilité
pour le bois de Boulogne. Dès lors il n'est pas étonnant que, jusqu'à la transformation dernière qui
a donné à la végétation l'air et l'humidité qui lui manquaient, la forêtsoit restée dans un état chétif.

Essences à feuilles caduques. — Quel qu'ait été, au surplus, l'état ancien du bois de
Boulogne, il est certain que le Bois actuel, hormis quelques vieux chênes (fig. 32), ne remonte qu'au
repeuplement qui fut fait après 1815.
L'essence dominante des plantations est encore le chêne, qui occupe les quatre cinquièmes de la

Fig.32. Vieuxchênesd'Auteuil.

forêt. La partie sud et sud-est du Bois, qui s'étend de la porte


Dauphine aux grilles des Princes et de
Boulogne, est plantée surtout en chêne pédonculé. Le chêne sessile forme le peuplement de la partie nord
et nord-ouest. Les autres essences à feuilles caduques sont, comme plantations forestières, le bouleau,
le peuplierblanc, le frêne, l'acacia, l'orme, le hêtre et le charme, groupés en massifs assez importants près
de l'extrémité des lacs, et des portes Dauphine et Maillot. Les plantations d'alignement des anciennes allées
droites sont formées d'ormes, d'acacias et de marronniers, qui réussissent bien dans ce sol ingrat.
La forêt est en outre envahie par une profusion de ronces, d'épines et d'arbustes, parmi lesquels
dominent particulièrement le fusain, le troëne et le lycium.

Essences à feuilles persistantes. — De nombreux semis d'essences à feuilles persis-


tantes ont été faits dans le Bois.
Ces semis, suivis d'intelligentes
transplantations, ont généralement bien réussi dans un sol siliceux
recouvert des détritus de l'ancienne forêt, très-favorables à la culture des conifères. (Fig.33 et suivantes.)

Fig.33.Thuyagigantea. Fig.34. Araucaria


imbricata.

Ainsi, l'on trouve épars dans le Bois des massifs assez importants de pins Laricio, Sylvestres et d'Écosse,
des cèdres du Liban, des épicéas, des thuyas, des genévriers, des ifs et des mélèzes.

Fig.35. IledesCèdres.

Deux groupes principaux, qui couvrent de grandes surfaces et forment de véritables pépinières, sont
situés, l'un entre les portes Saint-James et de Neuilly, l'autre entre les portes Maillot et des Sablons. Mais
la plantation d'essences à feuilles persistantes qui a donné les plus beaux résultats est celle des cèdres, des
mélèzes, des genévriers et des pins formant actuellement la charmante île des Cèdres (fig. 35), que viennent
baigner les eaux du ruisseau d'Armenonville, à l'angle de l'allée de Longchamps et de la route des Sablons.

Aménagement du Bois. — Jadis le bois de Boulogne était aménagé par coupes de


trente ans, sous futaies, sur les points les moins fertiles; et en futaies pleines, dans les endroits où la
végétation était plus vigoureuse. Depuis la transformation de cette promenade, on a renoncé aux coupes
régulières; la ville de Paris tenant beaucoup moins à retirer un certain revenu du Bois, qu'à lui donner
l'aspect d'une forêt touffue et pittoresque. On se borne donc aujourd'hui à abattre les bois morts, à faire
aux tiges et aux futaies les élagages que nécessite leur développement; et l'on conserve avec soin les taillis,
les ronces, les épines et les arbustes qui cachent les troncs des arbres, et forment, au printemps surtout,
un fourré de verdure et de fleurs d'un aspect charmant.
Dans ce système, les arbres placés loin des routes ne prennent pas le développement qu'ils acquerraient
si le taillis était coupé régulièrement, et les ronces et les épines arrachées; mais il suffit, pour les prome-

neurs, que les arbres rapprochés des allées soient bien tenus. Or, ces arbres sont l'objet de soins parti-
culiers, et le sol, à leur pied, a été dégagé des plantes parasites et semé d'un tapis de gazon.

Gibier conservé dans le Bois. — Le bois de Boulogne était fort giboyeux autrefois, et
la chasse y était réservée au souverain. Mais le développement de Paris, du côté des Champs-Élysées et de
Passy, en rapprochant la ville du Bois et en augmentant le nombre des promeneurs, a fini par en
expulser à peu près complétement le gibier. On n'y voit plus que quelques chevreuils et de rares faisans,
qui disparaîtraient aussi avant peu, si l'on ne s'était décidé à établir dans l'île du grand lac une
volière pour la multiplication de toutes les variétés de ces magnifiques oiseaux. Le seul genre de gibier
qui pullule encore au Bois est le lapin, dont la présence est si funeste aux plantations. Aussi s'efforce-
t-on de le faire disparaître par de fréquentes battues.

Parc aux daims. — Outre les chevreuils qui vivent en liberté dans le Bois, il existe
un troupeau de daims renfermés dans un parc.
Le premier parc aux daims, créé dans le Bois, a été établi en 1856, dans la vaste pelouse qui
fait face à la grille de la Muette. Ce terrain, clos dans tout son pourtour d'un léger grillage en fil de
fer, contenait près de neuf hectares, dont quatre et demi en pelouse, et le reste boisé. Dix-huit daims,
provenant du parc de Saint-Cloud, en furent les premiers hôtes.
En 1862, le parc aux daims a été transféré sur une autre pelouse située entre le grand lac et l'entrée
nord du Pré-Catelan. Ce nouvel enclos ne contient plus que cinq hectares environ, dont un seulement
est planté. L'ancien parc a été approprié pour les cavaliers qui viennent le matin au Bois se livrer à
des exercices de haute école.
Le nombre de daims renfermés dans ce parc varie de quarante à cinquante, dont moitié sont des
femelles. Il y en a de tout âge, depuis un an jusqu'à dix ou douze ans. Il naît chaque année de quinze
à dix-huit faons, qui sont l'objet d'échanges avec le Jardin d'Acclimatation.
Pendant l'hiver, les daims sont nourris avec du foin et des marrons d'Inde, dont ils se montrent
très-friands. Pendant l'été, ils vivent de l'herbe de leur parc, et de celle que l'on fauche pour eux dans
le Bois.
Avec ces daims se trouvent une quinzaine de moutons à poils, de l'espèce du mouflon. Les femelles
mettent bas deux fois par an, en février ou en mars, et en octobre ou en novembre. Elles ont souvent
une portée de deux petits à la fois. Contre l'opinion reçue, la chair de ces animaux est excellente à manger,
de même que celle du daim, quand il est jeune. Les mouflons vivent, comme les daims, à l'état sauvage.
Ce sont les seuls quadrupèdes que ces derniers animaux aient consenti à accepter dans leur société.

Pépinières et collections anciennes. — L'ancien bois de Boulogne contenait des


pépinières importantes d'arbres verts. Toutes ont été réunies à la promenade, hormis celles qui sont situées
au fond de l'avenue des Princes ou en dedans des fortifications, et qui ont été retranchées du Bois parla

Fig.36.CedrusDeodara. Fig.37.Cupressus
Lawsoniana.

fixation de ses nouvelles limites. Les plus beaux arbres qu'elles renfermaient ont été utilisés dans les nouvelles
plantations.
Outre ces pépinières, il existait encore sur une étendue assez considérable du Bois, entre la mare
d'Auteuil et Boulogne, au nord de la route départementale qui réunit ces deux localités, de vastes
collections importantes commencées en 1819. Ces collections étaient divisées en trois parties :
La première, à l'est, contenait les arbres d'alignement à haute tige : noyers et chênes, tulipiers et
peupliers.
La seconde, située tout auprès, renfermait des essences résineuses mêlées à des érables, à des mar-
ronniers, à des frênes, à des tilleuls et à des châtaigniers.
La dernière, enfin, indépendamment de la plupart des essences précédentes, possédait, en arbres,
des bouleaux, des aunes, des charmes, des platanes, des féviers, des magnoliers et des mérisiers; et
en arbres et arbustes à feuilles persistantes, des échantillons de toutes les espèces nouvelles successivement
introduites depuis un siècle sous le climat parisien.
Presque tous les sujets de ces collections étaient parvenus à un beau développement en 1853, lors
des premiers travaux destinés à transformer le bois de Boulogne. Une ressource aussi précieuse ne pouvait
à
être négligée par la ville de Paris dans les plantations considérables qu'elle avait faire, tant dans le
Bois, que sur les quais, sur les boulevards et dans les squares. Aussi a-t-on puisé largement dans ces
collections, qui ont fourni à elles seules la majeure partie des arbres et arbustes remarquables plantés,
depuis dix ans, dans les promenades de Paris.
L'immense superficie de terrain occupé par les collections closes et interdites au public rendait
impossible toute espèce d'améliorations aux abords de la mare d'Auteuil. Les deux premières parties

Fig.38. Pontrustiquesur le ruisseaude Longchamps.

de ces collections, composées d'arbres élevés, pouvant sans inconvénient être réunies à la promenade, on
s'est alors borné à conserver dans une enceinte la troisième partie.
Quoique réduites à quatre hectares environ, les collections contiennent néanmoins des échantillons
de toutes les essences nouvellement introduites sous le climat de Paris. On les conserve avec soin,
non-seulement comme un intéressant sujet d'étude sur la naturalisation, en France, de végétaux d'espèce
nouvelle; mais encore comme une sorte de fonds de réserve venant s'ajouter, pour les plantations de
la ville de Paris, au produit des nouvelles pépinières.

§ II. — Plantations.

Emplacement des plantations nouvelles. — La transformation du bois de


Boulogne a nécessité de nombreuses plantations. Il a fallud'abord planter des arbres d'alignement sur les
nouveaux boulevards extérieurs, ainsi que sur les allées droites conservées, dont le profil seulement a été
modifié. On a dû fermer ensuite au moyen de plantations forestières d'arbres et d'arbustes les anciennes
allées droites qui avaient été supprimées. On créait en même temps de nombreux massifs sur les pelouses
nouvelles des plaines des Sports et de Longchamps, près des maisons des gardes et des autres habitations,
le long des anciennes allées droites côtoyant des parties de pelouses dont il convenait de dissimuler la
rectitude, dans les îles, ainsi qu'aux abords des pièces d'eau. Enfin, des arbres à tiges de différentes
dimensions, et à feuillage diversement coloré, ont été placés sur les pelouses pour limiter le regard,
pour former des points de vue, et produire des oppositions d'aspect indispensables dans un parc aussi
étendu que le bois de Boulogne.

Plantations d'alignement. — Pour les nouvelles plantations d'alignement, on a employé


de préférence le marronnier, qui réussit très-bien dans le Bois. Une seule exception a été faite à cet égard, au
delà de la plaine de Longchamps, dans la plantation du boulevard extérieur dit de Boulogne, qu'il convenait
de garnir d'arbres à basse tige, pour ne pas masquer la vue des
coteaux mouvementés de Sèvres et de Saint-Cloud. Des paulownias
plantés sur ce boulevard ont parfaitementréussi. La plantation de
chaque arbre d'alignementest revenue, en moyenne, à seize francs
cinquante centimes1.
Dans les dernières plantations d'alignement on a employé,
pour garantir les jeunes arbres, le corset-tuteur généralement
adopté à Paris. Ce petit appareil (fig. 39), que l'on revêt d'une
couche de peinture verte, est formé de neuf branches de deux mètres
de hauteur, fortement recourbées à la base, et réunies par sept
liens circulaires en bois, attachés par du fil de fer. Le corset-
tuteur offre plusieurs avantages. Il permet de supprimer l'épinage,
si défavorable à la croissance des arbres; il met le pied de l'arbre
à l'abri des piétinements des passants qui tassent le sol; et il
présente enfin un aspect moins disgracieux que les autres modèles
de tuteurs.

Plantations forestières. — Les plantations des


allées droites supprimées et celles des grands massifs ne deman- Fig.39. Corset-tuteur.
Élévation
etplan.
daient pas de soins particuliers. Elles ont été faites à l'entreprise. Le
sol a été défoncé sur 50 centimètres de profondeur; puis on a planté des arbres-tiges de 8 à 15 centimètres
de circonférence, au nombre de 54 par are environ. Sur les points très-apparents, où l'on tenait à obtenir
immédiatement des fourrés, on a ajouté à la plantation, des touffes à raison de 150 par are.

années.
La plantation de l'are en arbres-tiges a été payée 83 francs à l'entreprise; celle de l'are en touffes,
90 francs. Ces prix comprennentla garantie de reprise pendant deux

Plantations des massifs d'ornement. — Pour les massifs d'ornement, qu'il a fallu
exécuter en régie en très-grande partie, on a d'abord bombé le sol, afin que les plantations nouvelles

1. Achat de ,, , , ,,
végétale.
l'arbuste.. 7f 508

Tuteur-corset, pose rampante.,ans.


Deux mètres cubes de terre

Plantation, fouille, enlèvement de terres, entretien pendant deux


5
3
5
00
85
15

TOTAL. 16 50
produisissentun plus grand effet. Le terrain a été défoncé ensuite, suivant la nature des essences à planter,
sur une profondeur de 50 à 80 centimètres. On a généralementplacé, au centre de chaque massif, de grands

Fig.40. Barragesur le ruisseaude Longchamp.;.

arbres transplantés au chariot avec leur motte; puis des arbres de 10 à 20 centimètres de diamètre, plantés
à racines nues. Les espèces les plus vigoureuses ont été placées au milieu, celles de moyenne grandeur à la
suite; et, enfin, au pourtour, on a mis des arbustes étagés également par ordre de croissance,alin de donner
aux massifs une forme demi-sphérique qui augmentât en même temps leur volume apparent. Dans certains

Fig.41. Vuede l'îlede la Folie,sur la Seine,prèsde Suresnes.

massifs, les espèces ont été choisies de façon à obtenir des oppositions résultant de la coloration diverse
du feuillage. Dans d'autres massifs à surfaces étendues, au contraire, une essence unique domine, alin
d'obtenir des aspects variés par de grandes masses uniformes, ayant chacune une forme et une nuance
spéciales. Les espèces rares ont été réunies en groupes isolés, notamment dans les îles, dans quelques
jardins réservés, comme le Pré Catelan, et autour des maisons d'habitation du bois.
Fig.42. Dacrydium:Lobei. Fig.43. PiceaMorindn.

Les prix de la plantation des massifs varie considérablement,d'après les essences et la dimension
des végétaux qui ont été employés. Ils ne sont pas susceptibles d'une évaluation moyenne.

du grandLac.
Fig.44. Marronnier Fig.45. Cèdrede la grandeCascade.

Plantation d'arbres isolés. — Les groupes isolés ont été formés presque uniquement
d'arbres enlevés avec leur motte, et plantés au chariot, comme ceux qui forment le centre des massifs.
Trois arbres remarquables : le cèdre de la butte Mortemart, celui qui domine la grande cascade (fig. 45),
et le marronnier (fig. 44) qui se trouve à l'extrémité du grand lac, ont été transportés et mis en place au début
des travaux, avant que les ingénieurs eussent fait construire des appareils assez puissants, pour des sujets
de cette taille et de ce volume. Ces arbres ont exigé des dépenses relativement considérables.
Les autres grands arbres ont été transplantés au bois de Boulogne, au moyen de trois chariots de
dimensions différentes, qui peuvent être classés, suivant la grosseur de la motte qu'ils ont à enlever, en
trois catégories1.

de 1arbre
1
Le

1
1!
Fig.46. Élévation

delm,00
de Pavant-train.

petit chariot

MOTTES. TBONC.

àl,n,00 de0m,0o
de0in,80 à0"',08
àl,n,30 de0'n,10à0,n,20

aeidpi»,d0â2m,50zaiûeft0m
m,2on
0a r0ii,n
n,8o0
L'A
de
R8RE.

de 6 à12,n

n de 6 à 20'11. (
Fig.47. Élévation

Le chariot à deux chevaux (lig. 50 a 53), qui revient à 1,100 francs;


Enfin le grand chariot (fig. 55 et 56), construit en dernier lieu,

du
/atél'a/l'.

Fig.49. Plandu chariot.


Échelle
de0,"02
p._m.

(fig. 46 à 49), employé au bois de Boulogne, et qui coûte 700

a transplanter, et suivant la nature du sol qui doit le recevoir.


1
DIAMÈTRE DIAMÈTRE
des du
HAUTEUR NATURE
NATURE

CIIYRIOT
UII.\KIUI.

de 6 à 1010 Petitcharioten boisavec treuils.

Chariotmoyenen boisavec treuils.


Fig.48. Élévation

et l'essence

NOMBRE

,1
PRIXDE

employés unparcours

( Grandcharioten fer et fonteavec !j


treuilset engrenage. 1
1
1
|

2 ou 3

7à9
1
francs;

en fer et en fonte, et à l'aide duquel on


a transplanté, à Paris, les grands marronniers de la place de la Bourse et ceux de la place du Châtelet.
Le prix de ce chariot est de 8,500 francs.
Les proportions de la motte varient, du reste, notablement, selon le diamètre, la hauteur
de l'arrière-train.

LATRANSPLANTATION
DECHEVAUX ensupposant Il'
de3à4kilom.
Il

dulieudel'arrachage
autransport.àcelui
delamiseenplace.

de 20 à40 fr.

de 40 à 75 fr.

de 75 à 120fr.

-----------..--------
Pour assurer la réussite de la transplantation, il faut, en général, conserver autant que possible les
racines, celles-là surtout qui présentent le plus de parties chevelues. Il est nécessaire, en conséquence, de
donner à la motte toute l'ampleur que l'on peut obtenir.

Fig.51. Élévation
latérale.

Fig.50. Élévation
de l'arrière-tram. Fig.52. Élévation
de l'avant-train.

Fig.53. Plandu chariot.


Écbelle
001,02
p.DI.

Pour les arbres à feuilles caduques, la dimension des mottes peut varier de 0m,80 à 2m50, selon le
diamètre et l'âge des arbres. A l'égard des arbres à feuilles persistantes, dont les racines se reforment moins
facilement, il faut toujours, pour en favoriser la reprise, quelle que soit d'ailleurs la force de ces arbres, de
très-grosses mottes de près de 2mètres de diamètre, au minimum.
Pour transplanter les arbres au moyen des chariots, on pratique d'abord autour du tronc, et à une
certaine distance de son pied, un déblai annulaire, afin de pouvoir former la motte. Au fur et à mesure
que la fouille devient plus profonde, la motte est garnie, selon la nature plus ou moins compacte du terrain
dont elle est formée, soit d'une enveloppe en branchage, soit d'un cuvelage cerclé en bois, avec bandes de
fer, armées de vis de pression. L'arbre est alors soutenu à l'aide de haubans, et l'on détache la motte du
terrain auquel elle adhère par la base, en passant des plats-bords par-dessous, quand elle est encastrée dans
un cuvelage en bois, ou en retournant et en nouant les branches, si la motte est entourée de branchages.
L'arbre étant ainsi préparé, on pose au-dessus de la fouille, deux plats-bords espacés à la même
;
distance que les roues du chariot puis on pousse ce véhicule sur ces plats-bords, de manière à embrasser
l'arbre dans les quatre traverses qui forment le bâti des chariots. La traverse de derrière, au surplus, est
rattachée aux traverses latérales par une charnière qui permet de la manœuvrer à volonté, et d'ouvrir ainsi
au tronc de l'arbre un passage par ou il pénètre dans le bâti. La motte est alors prise en dessous, par la
corde ou par la chaîne enroulée sur les treuils de l'appareil. On imprime aux treuils un mouvement de
rotation, et l'arbre et la motte sont enlevés au-dessus du sol. La traverse de derrière du bâti est ensuite
remise en place; les haubans, amarrés aux principales branches de l'arbre, pour le maintenir droit et solide.
sont attachés sur ce bâti. Ces diverses opérations terminées, on attelle le chariot, et l'arbre est transporté à
sa nouvelle destination. Pour le descendre à la place qu'il doit occuper, on emploie les mêmes procédés

I
Fig.5L. Élévation
latérale. Fig.55. Plandu chariot.
Échelle p.m.
0",02

que pour l'enlever du sol où il a été pris. La cavité préparée pour recevoir l'arbre doit toujours être garnie
de bonne terre, convenablement tassée, et humectée au fur et à mesure qu'elle est jetée dans la fouille.

Fig.56. Abiespinsapo. Japonica.


Fig.57. Cryptomeria

Réussites diverses des plantations nouvelles du Bois. — Les plantations


nouvelles du Bois n'ont pas toutes réussi d'une égale manière. En général, dans les plantations faites à
l'entreprise sur le sol sablonneux du Bois, on a perdu les deux tiers au moins des essences résineuses,
;
lorsque les arbres étaient un peu forts et plus du tiers des arbres-tiges et des arbustes à feuilles caduques.
Fig.58.Pinussylvestris
fastigiata. Fig.59.Araucaria
excclsa.

Dans Ja plaine, au contraire, formée des alluvions argileuses de la Seine, les plantations des arbustes
et des arbres à feuilles caduques ont parfaitement réussi. Mais, dans ce sol trop froid, les conifères ont

Fig.60.AbiesDouglasii. Fig.61. LarixEuropaea


pendula.

presque complétement échoué. Le même effet s'est produit dans un massif situé près du carrefour des
cascades, à l'entrée de la route de Passy. Ce massif, composé de sable marneux et d'une argile noire
presque imperméable, avait été planté de cèdres et de pins laricios. Ces arbres, après avoir parfaitement
repris, ont présenté, la seconde année, tous les signes d'un prompt dépérissement. Un drainage complet de
cette plantation, fait en 1856, a donné les meilleurs résultats. Les arbres ont recouvré immédiatementde la
vigueur, et ils sont aujourd'hui en parfait état de végétation.

Essences des arbres et arbustes et autres végétaux plantés dans le


Bois. — Un tableau placé à la lin des chapitres relatifs au bois de Boulogne indique les principales
essences de végétaux plantés ou essayés dans le bois de Boulogne et dans les promenades, ainsi que le mode
de culture et les dimensions de ces végétaux.

Essences des arbres plantés en motte au chariot. — Les principales essences


transplantées au chariot, dans le bois de Boulogne, sont, parmi les résineux. les cèdres (Cedrns, fig. 36,
45, 71), les thuyas (Tlluya, lig. 33), les genévriers (Juniperus), les sapins (Abies, lig. 43,56,60,70), les
épicéas (Picea), les ifs (Taxus, lig. 66), les taxodiers (Taxodium), les pins (Pinus, lig. 58,65,67), les
Cunninghamiers (Cumringhamia, lig. 64); et parmi les arbres à feuilles caduques, les marronniers
(.Esculus, lig. 44), les peupliers (Populus), les platanes (Piafanus), les ormes (IJlmus), les tulipiers (Lirio-
dendriun), les vernis du Japon (Ailantus), les érables (Jeep), et les chênes d'Amérique (Quepeus Americana).
Les seules espèces qui aient donné de bons résultats à peu près constants sont :
les cèdres, les mar-
ronniers, les Ihuvas, les peupliers, les platanes, les chênes d'Amérique et les vernis du Japon. Les trans-
plantations des autres essences n'ont réussi qu'exceptionnellement,
lorsque l'on a pu faire des mottes assez fortes pour ne pas sup-
primer de racines essentielles. La transplantation des marronniers
réussit à peu près dans toutes les saisons, même au moment du
développement de la séve. Mais il faut que l'opération soit faite
Irès-rapidement, et que les racines restent exposées le moins
longtemps possible à l'action desséchantedu soleil, pendant l'été,
ou à celle de la gelée, pendant l'hiver. Au reste, la transplanta-
tion des grands arbres est toujours une opération fort délicate,
qui ne doit être confiée qu'à un horticulteur habile, dirigeant des
ouvriers expérimentés. Les arbres de haute taille qui ont été
transplantés au chariot, par les entrepreneurs du Bois, sont morts
à peu près tous, malgré la garantie de reprise que les entrepre-
neurs avaient acceptée.

Soins à donner aux grands arbres trans-


plantés en motte. — Les arbres ainsi transplantés ne
Fig.62.Arbreenveloppé
de plaquesde mousse.
doivent pas être abandonnés. La diminution dans la sève, occa-
sionnée par la suppression d'une partie des racines, provoque fréquemment, malgré l'arrosage, le desséchement
des feuilles, qui tombent au bout de quelques mois, pour ne repousser que l'année suivante. Il faut alors,
pour éviterl'arrêt complet de la séve, envelopper le tronc de l'arbre de plaques de mousse, maintenues
par un fourreau en toile (lig. 62), et tenir cette enveloppe constamment humide, en introduisant de l'eau par
un godet placé au sommet du tronc. Quand un arbre présente des signes de dépérissement, il est indispen-
sable de s'assurer de l'état de ses racines. Souvent des chancres se forment à leur extrémité, soit parce
qu'elles ont été meurtries lors de la transplantation, et que les parties attaquées n'ont pas été enlevées
avec assez de soin, soit parce que le nouveau sol contient trop d'humidité. Dans ce cas, il faut supprimer
énergiquement toutes les portions de racines malades, et garnir les parties mises à vif d'un enduit imper-
méable, dit mastic végétal; puis, si le sol est trop humide, le drainer, et l'amender, au besoin, avec des terres
sablonneuses.

Dépenses des plantations nouvelles du Bois. — Les plantations, dans le bois


de Boulogne, ont exigé 420,080 arbres ou touffes1.
La dépense totale pour les plantations du Bois s'élève à 634,900 francs, ce qui représente une dépense
moyenne de 1 fr. 51 c. par arbre ou touffe.

§ III. —Pelouses.

Les premières pelouses créées dans le bois de Boulogne ont été établies autour des lacs, dans les tJes,

Fig.63. Pelousede la Croix-Catelan.

dans les percées de la butte Mortemart, de Saint-Cloud, de la Croix-Catelan et de la Muette. Ces pelouses
ont été semées sur le sable siliceux du Bois, ou sur les remblais provenant du creusementdes lacs. Dans les

1
Touffesdans les massifs ou les routes
supprimées
supprimées.
Arbres-tiges dans les massifs ou les routes

chariot
Arbres à feuilles persistantes, plantés sans
24,305 J,., 275,820
11,650
Arbres-tiges isolés, de premier choix, de dimensions ordinaires, plantés à racines nues. 4,805
Arbres plantés au chariot 1,550
Arbres d'alignement sur les boulevards
TOTAL
PAREIL. ,, ,, , , , , 1,950
420,080
parties les plus mauvaises, on a épierré grossièrement le sol. Mais cette opération n'a pas suffi pour amender
un terrain complétement dépourvu des éléments indispensables à la nourriture des végétaux. L'entretien des
pelouses était fort difficile dans de semblables conditions. Aussi, sur certains points, à pente un peu rapide,
il a fallu remplacer les premiers semis, qui avaient complétement avorté. Sur toutes les parties bordant les
lacs, on a répandu une couche de 3 centimètres d'épaisseur de terre d'alluvion, provenant de la plaine de
Longchamps, mélangée par moitié avec du terreau de ville. Enfin les pelouses de la butte Mortemart, de
Saint-Cloud, de la Croix-Catelan et de la Muette, entièrement dévorées par les vers blancs, ont été semées
à nouveau. La pelouse dela Muette, pacagée par les daims qui y parquaient alors, est seule demeurée, sans
de grands travaux, dans un état de végétation assez florissant. Aujourd'hui, en ayant soin d'arroser suffi-
samment pendant lestemps secs, en répandant une faible quantité de terreau, - en faisant de nouveaux semis
dans les espaces vides, en ne discontinuant pas d'arracher les mauvaises herbes, on maintient les pelouses
dans un état convenable.
Pour éviter le renouvellement de semblables difficultés d'entretien, sur les pelouses créées postérieu-
rement dans le Bois, voici les dispositions qui ont été prises. Le terrain a été profondément défoncé, afin
d'en retirer le caillou et de pouvoir former des vallonnements. On a ensuite répandu sur le sol, ainsi préparé,
une couche de 15 centimètres d'épaisseur moyenne d'alluvions argileuses, prises dans la plaine de Long-
champs, mélangées, par un labour à la pioche, avec une égale quantité de l'ancienne couche supérieure de
détritus de la forêt, que l'on avait eu soin de retrousser en cavalier, pendant les travaux de terrassement.
Dans les vastes étendues de la plaine de Longchamps, où le sol est plus riche, on a pu se contenter,
pour préparer le terrain des pelouses, de deux labours à la charrue peu profonds, et de deux hersages, afin
de faire disparaître les mauvaises herbes. Sur les parties avoisinant les routes de la plaine, qui exigent des
surfaces plus régulières, le labour à la charrue a été remplacé par un défoncementà la bêche, et le hersage
par un passage au râteau.
Partout, d'ailleurs, les semis ont été faits à la volée. La graine a été enfouie ensuite dans le sol, au
moyen de deux ratissages ou de deux hersages croisés, suivant la nature des pelouses; puis foulée à l'aide
d'un cylindre en fonte, traîné par des chevaux sur les pelouses préparées avec la charrue, et à bras d'homme,
pour les pelouses mieux réglées, dont le sol avait été travaillé à la bêche.

Composition des semences pour les pelouses. — On a semé, par hectare, 150 kilo-

Brôme des

Fétuque
OVIne.
Cretelle
,, près.
grammes de graine environ, formée de diverses espèces, dans les proportions suivantes

Ray-grass anglais

traçante..
ovine
després.
després. 5
15-

PUI',
10
:
40 kilogrammes.

odorante2—
Fétuque 10 —
4eLuque ,. - — i)
CreteHe 5 --
Flouve

il
Dans la première année, le ray-grass a dominé les autres semences. Mais a disparu rapidement, pour
faire place à celles des graminées du mélange, qui convenaient le mieux aux différents terrains sur lesquels
elles avaient été répandues.
Les semis des pelouses n'ont pas donné partout de bons résultats, soit à cause de l'impuretédes graines,
soit parce que des graminées étrangères s'étaient introduites dans la terre ou dans les terreaux rapportés.
Fig.64. Cunninghamia
sinensis. Fig.65. Pinusexcelsa.

Pendant la première année, surtout, tous les semis, sans exception, ont été envahis par le chardon, par la
moutarde, par le plantain, par le réséda sauvage, par le chiendent, par la minette ou autres plantes

Ah

Fig.66. TaxusbaccataHybernica. Fig.67. Pinuscembro.

traçantes, qui ont à peu près fait disparaître le gazon. C'est surtout sur les terrains siliceux de l'ancien bois
que ces plantes parasites ont pullulé; on n'est parvenu à s'en débarrasser que par de fréquents fauchages,
ou en les arrachant quand ce moyen ne suffisait pas. Dans les terrains argilo-calcaires de la plaine, le
ray-grass n'a pas disparu comme dans le Bois; et à la fin de la seconde année, lorsque le sous-sol a été
suffisamment aéré, les prairies ont pris un aspect assez verdoyant

Prix des pelouses du Bois.— En ne tenant pas compte des fouilles, dont la dépense est
grandement couverte au surplus par la valeur des cailloux que l'on retire du sol et qui sont employés à
l'empierrement des routes, le prix des pelouses du Bois, réglées avec soin, est revenu à 75 centimes le mètre2.
Dans les parties non vallonnées, sur lesquelles il n'a pas été nécessaire de rapporter de la terre
végétale, le prix du mètre n'est que de 11 centimes.
Enfin, pour les pelouses labourées à la charrue, hersées et cylindrées avec des chevaux, le prix
n'est plus que de 3 centimes.
La surface des pelouses créées dans le Bois est de 273 hectares3.
La dépense totale des pelouses, y compris le placage en gazon des talus des lacs et de plusieurs cours
d'eau, les bordures des sentiers, les apports de terre et de terreau, les réfections, l'entretien pendant la
durée des travaux, les frais généraux de surveillance et autres, s'est élevée à la somme de 397,800 francs :
ce qui fait ressortir le prix du mètre en moyenne à 15 centimes.

Frais d'entretien des pelouses. — L'entretien annuel des pelouses du Bois est très-
onéreux. Sur les parties situées près des lacs, et dont on prend un soin tout particulier, il exige les

Quatre fauchages par


,saison
, , , 113»
opérations suivantes, lesquelles reviennent, par hectare, à 880 francs.

Sarclage. 98f »

conduites340
Main-d'œuvre de l'arrosage et valeur de l'eau. (Voir au chapitre iv). 330»

, ,,
Intérêts et amortissement des »

TOT.IH 880F »
Sur les pelouses qui ne sont pas arrosées, on se borne à faire deux fauchages en moyenne et un
sarclage. Presque toutes les pelouses fournissent aujourd'hui une récolte de foin. Enfin, depuis quelques

1. On a fait l'essai, au bois de Boulogne,d'une compositionde graminées, nommée Lawn-grass, qui résiste à la sécheresse
dans les terrains les plus perméables et les plus arides. Huit hectares ont été ainsi ensemencés au printemps de 1858, sur les

0f,500f15e
pelouses avoisinant la butte Mortemart et l'avenue de Saint-Cloud. Bien que ce sol ingrat n'ait pas été amendé par de la terre .r
végétale, et que la semence ait été faite tardivement, les pelouses ensemencées en Lawn-grass ont mieux résisté que les autres à
la sécheresse excessive de l'été suivant.
2.
:
Nivellement:On,30 de déblai à
Apport de terre végétale On,15 à 3
surface
francs 0 45
Règlement de la

,, , ,, ,.,
Labour à la bêche, râtissage, semis et entretien jusqu'à la seconde
TorAL
coupe,
0 04
011
0F75e

, ,
3. Pelouses avec vallonnement, et apport de terre végétale.
Pelouses avec vallonnement, sans apport de terre végétale
Pelouses sans vallonnement ni apport de terre, préparées à la
Pelouses sans vallonnement ni apport de terre, préparées à la
,, ,
charrue.
bêche,
20h 40a
54 90
82 60
li5 10
TOTAL
PAREIL. ,,, , , , 273h 00"
années, on fait pacager les pelouses par des moutons. Le pacage et le parcage successifs de ces quadrupèdes,
dans les parties les plus maigres des pelouses, ont donné d'excellents résultats. Toutes les pelouses soumises
àce régime ont parfaitement résisté aux chaleurs excessives de l'été.

IV. — Travaux de jardinage.

Les travaux de jardinage n'ont eu qu'une minime importance dans le Bois ; les dispositions adoptées
pour la transformation de cette promenade ayant eu principalement pour but de lui conserver un caractère
agreste.
Ces travaux ont consisté d'abord à placer parmi les cavités des roches, des grottes et des cascades,

Fig.68. Barragesur le ruisseaude Longchamps.

aux têtes de pont et dans les murs des constructions rustiques, quelques arbustes grimpants, des plantes
grasses et des fougères. Un petit nombre de massifs de fleurs ou de plantes de serre ont été établis, pendant
fété, autour du grand lac, dans les îles, dans les six jardins qui entourent les habitations réservées, et sur
l'avenue de l'Impératrice.
La composition des massifs a été faite d'après les règles suivantes. Des rangées de fleurs étagées ont
été plantées autour des principaux massifs d'arbres et d'arbustes établis dans les îles et dans les jardins.
Puis on a créé un assez grand nombre de corbeilles, garnies, au centre, de fleurs d'une même essence, et
bordées de fleurs à tige herbacée, palissées, sur le sol, en forme de guirlande entourant la corbeille. Enfin,
certains groupes et massifs ont été composés, pendant l'été, au moyen de plantes de serre chaude ou
tempérée, provenant du fleuriste de la ville.
Le sol des massifs et des corbeilles a été formé, suivant la nature des plantes que l'on y devait
placer, soit avec de la terre de bruyère sur une épaisseur moyenne de 50 centimètres, soit avec des terres
végétales de la plaine, plus ou moins amendées par des terreaux de ville consommés.

Composition des massifs. — Les tableaux suivants donnent la composition des prin-
Fig.69. Gink-Go
bilobu. Fig.70. AbiesNordmanniana.

cipaux massifs de fleurs, d'arbres et d'arbustes plantés, tant sur l'avenue de l'Impératrice et dans le bois
de Boulogne qu'au Pré-Catelan, et dans le jardin réservé de Longchamps. Chaque année, les massifs de

Fig.71. CedrusLibaniglomerata. Fig.72. Wellingtonia


gigantea.

fleurs sont changés et remplacés par des espèces différentes, élevées dans les établissementshorticoles de la
ville de Paris.
AVENUE DE L'IMPÉRATRICE.
1° MASSIFS.

Nos ARBRES. ARBUSTES. PLANTES.

1
I 1 rouge)
i-tibieuiida(Marronnier
Fsculus Araliaspiiuisa(Aralie épineuse).. Luteciœ gloriœ (Géranium gloire de
Pelargonium

I
I
2 0 ,.Abdia tri/lora(Abolieà trois fleurs).
Araliaspinosa(Aralie épineuse)
Paris)
Coleusnarmoratus(Coléusmarbré).

3 Sympho)-icai-I)os (Symphorine). TropeolumLucifemm (Capucine de Lucifer).


I
I
I
4
5
6 .,.,.'
Pavia
Quercus
(Pavier)
Saponaria
(Chêne)(Sm'eau).,,
Sambllcus

Berberis(Épine-vinette)
Gazaniasplendens(Gazanie éclatante).
ocymoides(Saponaire (aux basilique).
(Chrysanthème pen-
Chrysallthemwnpinnatifidum
ninde).

I
I
7
8 ,, Corylus(Noisetier)
centra(Cuphéa à larges éperons).
Cupheaplaty
GauraLindheimeri(Gaura de Lindheimer).
Lonicera(Chèvrefeuille)Penstemon genlianoides(Penstemongentianoïde).
I
9
10
(Platane)
Clematis(Clématite).. ,,
Scabiosanana(Scabieuse naine).

I
I
il
12
13
Plalanus
Catalpa (Catalpa). ,
(Robinier
Bobiniapseudo-Acacia
~a/<~(Amandier).
fauxVeronicameldensis
Fuchsia(Fuchsie).
Petunia(Pétunie).
(Véronique de Meaux).
I Acacia)
I 1ft Chionanthus(Chionanthe) Pelargoniumzonale(Géranium zoné).
I 15 Hippophaerhamnoides(ArgoussierPhillyrea (Filaria) PhloxDrummundi(PliloxdeDrummond).
I rhamnoïde)
I
I
16

(Frêne)
(Tilleul)..,
Cydonia japonica(Cognassier du

Pelunia Pétunie).
Japon)

,,.,.,.,..,., ( Yerbenarubra(Xerveine rouge).

Erable).
17 Fraxinus
I 18 Tilia Campanulapyramidalis (Campanulepyramidale).
I
I
I
19
20 Acer ( Buxus (Buis)Pelargoniumzonale (Géranium zoné).
Chrysanthemumfrutescens (Chrysanthème fru-
tescent)

(Houx).
I 2,1 Hibiscussyriacus(Althéa, Mauveen Pelargoniumgrandiflorum(Géranium à grandes
I arbre) fleurs).
I 22 Carpinus (Charme) Diant/msbarhatus(OEillet barbu ou de poëte).
I 23 Ilex AgeratumcœruleulIt(Eupatoire bleue).
I (Houx) Chrysanthemumfrutescens (Chrysanthème fru-

(Hêtre)Fuchsia
24 llex
I tescent ).
I 25 Fagus (
fulgens Fuchsie brillante).
I (Buissonardent) YerbenaRosamumlœ
Cratœguspyracantha

(
26 (Verveinede Rosamonde).
I! 27 Bibes (Groseillier) GauraLindheimeri (Gaura
de Lindheimer).
I Quercus(Chêne)PhloxDrummundi PhloxdeDrummond).
.,.,..,..
28
I 29 Populus(Peuplier)ErysimumPetrowskianum (Vélar de Petrowski).
30 Hydrangea (Hydrangée). Verbena(Verveine).
I
Belula(Bouleau)Mirabilisjalapa
Ribes(Groseillier).
|| 31 (Belle-de-nuit,fauxJalap).
32 Jasminum (Jasmiii) Lantanaroseanana (Camara rose nain).
I
||
I
33
34
35
l'lmus
Cytisus
(Orme)
(Cytise)
Tageteserecla Cornus(Cornouiller) Amarantusmelancholicus(Amarante triste).
(Rose d'Inde dressée).
Lantana(Camara).
I 36 Pæoniaarhurea (Pivoine en arbre) Di-utiiniiiiidi (PhloxdeDrummond).
Phlox
No, ARBRES. ARBUSTES. PLANTES.

(
37
38
39
ho
hi
Salix
Sorbus
3/orus

Acer
Sorbier).
(Érable)Amarantuscaiidatus
.,.,.
(Saule)Calendulaoflicinalis Souci
f(Mtirier)., Ceanothus(Céanotlie)
Anemone (
des jardins).
japonica Anémonedu Japon).
Amarantesspeciosus(Amarante gigantesque).
Verbena(Verveine).
(Amarante queue-de-renard).
h2
^3 Viburnum
JxJx .Esculus
tinus ( ).
(Marronnier).
Corylus(Noisetier)
Laurier-tin
Anemonejaponica (Anémone du Japon).
PhloxDmmmundi (PhloxdeDrummond).
Lantana (Camara).
45
à
Gleditschiatriacanthos(Févier trois
Lycium (Lyciet) Amarantusmelaneholicus(Amrraille triste).

.,.,.
épines)
hG Juglans (Noyer) Campanulapyramidalis(Campanule pyramidale).
47 Fraxinus
118
49
(Fréne)
Syrill[Ja (Lilas) Linum
Paulowniaimperialis(Paulonieim-lihuscopallina(Sumac co pal).
Campanula
percnne (Lin
carpatica (Campanuleà fleurs en cœur).
vivace).
scmperflorens(OEillettotijours fleuri)
Dianthus
périal).
50 Magnolia graniliflot-a31agnolier -.t zonale
Pclargonium (Géraniumzoné).
grandes fleurs)
51 Esculus rubicunda (Marronnier Araliaspinosa (Aralie épineuse).. Diaitihiisbai-battis(OEillet barbu ou de poëte).
rouge).

2° CORBEILLES.

Numéros.
1 Ccntaureacandidissima(Centauréecinéraire, très-blanche).
(
LobeliaErinus LobélieLrine).
plataniifolia (Seneçon à feuilles de Platane),
2 Senecio
Solanumamazonicum(Morelle des Amazones).
(
3 Hibiscussinensis Ketmie, Rosede la Chine).
ILES DU BOIS DE BOULOGNE.
CORBEILLES.

Nuincros. Numéros.
wigandioides(Tabac à feuilles de Wigandie).
1 LVicot-iana 22 Phormiumtenax (Linde la Nouvelle-Zélande).
2 Solariumamazonicum(Morelle des Amazones). 23 Begonialucida (Bégonie luisante).
3 Musarosacea(Bananier à spathes roses). 24 Canna (Balisier).
Ú Solariumamazonicum(Morelledes Amazones). (
25 Senecioplataniifolia Seneçonà feuilles de Platane).
LobeliaErinus (Lobélie Érine). 26 Eurybiarosmariniifolia(Astère à feuilles de Romarin).
5 Ficuselastica(Figuier élastique). 27 Centaureacandidissima(Centaurée cinéraire, très-blanche).
6 Colocasiaesculenta(Aroïdée comestible). LobeliaErinus (Lobélie Érine).
7 Colocasiabataviense(Aroïdéede Batavia). (
28 Canna Basilier).
LobeliaErinus (Lobélie Érine). Fuchsia conqueror(Fuchsie conquéror).
8 Hydrangeahorlensis(Hortensia). (
29 Erythrina cristagalli Èrythrine créte-de-coq).
Phloxdecussata(Phlox acuminé). 30 Colocasiaodora(Aroïdée odorante).
9 Hydrangea foliis varicgatis (Hydrangée à feuilles pana- (
Phlox Drummundi Phloxde Drummond)
chées) (
31 CassiafloribundaCasse à fleurs nombreuses).
Phloxdecussata(Phlox acuminé). Scabiosa,nana (Scabieuse naine).
JO Conoclinium janthinum (Hébécline violette). 32 Conoclinium (
macrophyllum Hébéclineà grandes fleurs).
Phlox decussata(Phlox acuminé). (
Kœniga marilima fol. var. Alysse maritime à feuilles
Il HibiscusCooperi(Ketmie de Cooper, à trois couleurs). panachées).
DianthusHedewigi(OEilletde Hedewig). (
33 Sparmanniaafricana Sparmannied'Afrique ).
12 Farfugiumgrande (Ligulaire grande). Sanvitaliaprocumbens(Sanvitalie rampante).
13 DurantaPlumieri (Durante de Plumier). 34 Solanumrobuslum(Morelle robuste).
LobeliaPaxtoni (LobéHede Paxton). Acltyranthes (Irésine de Verschalfelt).
Verschaffelti
f4 AchyranthesVerschaffelti (Irésine de Verschaffelt), 35 Musaparadisiaca (Bananier à gros fruits).
Pelargoniumhederaceum(Géranium lierre). Gazaniasplendens(Gazanie éclatante).
15 Diacoena draco(Cordyliiie sang-dragon). 36 Dracœnacongesta(Cordyline entassée).
VerbenaMahoneti(Verveinede Mahoneti). 37 Bégoniagrandis (Bégonie grande).
16 Araliapapyrifera(Aralie à papier). (
38 Crtica macrophylla Ortie à grandes feuilles).
Portulacagrandiflora(Pourpier à grandes fleurs) 39 BégoniaPrestoniensis(Bégonie de Preston).
17 Salvia splendens(Sauge éclatante). à
40 Eticalyptitsglobtthis(Eucalypte fleursglobuleusesj.
Kœnigamarilima (Alyssemaritime). Gnaphaliumlanatum(Immortelle laineuse).
18 Begoniatomentosa (Bégonietomenteuse). kl Pœoniaarborea( Pivoine en arbre).
(
19 Plumbagocœrula Dentelairebleue). Delphiniumpulchrum (Pied-d'alouette remarquable).
20 Bégoniafuchsioides(Bégonieà fleurs de Fuchsie). 42 Pelargonium(Géranium).
21 Chrysanthemum ( ).
frutescens Chrysanthèmefrutescent Z|3Escalloniamacranlha (Escallonie à grandes fleurs).
Ageralumcœlestinum(Eupatoirebleue). (
Sanvitaliaprocumbens Sanvitalierampante).
Pelargoniumzonale (Géranium zoné). (
Ml Fun/dasubcordala Hémérocalleà feuilles en cœur)
2°CORBEILLES.
Numéros. Numéros.
-
1 Phlox Druminundi(Phlox de Drummond). 33 Canna (Balisier).
2Colocasia esculenta(Aroïdée comestible). 34 Ceanothusamericana (Céanothe d'Amérique).
3Rosa(Rosier) Amaranluscaudalus(Amarante queue-de-renard).
4Cineraria maritima (Cinéraire maritime). 35 Bégonia fuchsioides(Bégonie à fleursde Fuchsie).
5Dielytra spectabilis(Diélytre remarquable) 36 Azaleapontica(Azalée pontique).
6Bégonia riciniifolia(Bégonieà feuilles de Ricin). (
Kalmialalifolia Kalmieà feuilles larges).
7Fuchsia fulgens (Fuchsie brillante). 37 Azaleapontica (Azaléepontique).
8Cassiafhribunda (Casse à fleurs nombreuses). Begoniadiscolor( Bégonie de différentes couleurs).
9Rosa lordRaglan(Rosier de lord Raglan). 38 Erythrina crista galli (Érythrine crête-de-coq).
10 Ficus ferruginea(Figuier rouillé). 39 AchyranthesVerschaffelli (lrésine de Verschaffelt).
il Weigeliarosea (Wégelie rose). arborea ( Pivoine en arbre).
40 Pœonia
VeronicaAndersoni(Véronique d'Anderson). Tagetespatula (Œillet d'Inde étalé).
12 Penstemon(Penslemon). lucida (Bégonieluisante).
41 Begonia
13 Erythrinacristagalli (Érythrinecrête-de-coq). 42 Kalmia latifulia (Kalmie à feuilles larges).
14 Araliapapyrifera (Aralie à papier). 43 Weigeliarosea (Wégelierose).
15 Musasinensis (Bananierde Chine). 44 Aucubajaponica (Aucuba du Japon).
(
16 Pœoniaarborea Pivoine en arbre). Anemonejaponiclil(Anémone du Japon).
Solanummarginatum(Morelle marginée). 45 Deutzia gracilis (Deutzie effilé).
(
17 Rosa Rosier) 66 Weigeliarosea (Wégelie rose).
18 Viburnumtinus (Laurier-tin). 47Rosa (Rosier).
19 iJ/agnoliagranditlora(Magnolier à grandes Oeurs). 68 Eurybia rosmariniifolia(Astère à feuilles de Romarin).
VerbenaMahoneti(Verveine de Mahoneti). 69 Pelargoniumgrandiflorum(Géranium à grandes fleurs).
(
20 Piceaexcelsa Pesse, Sapin épicéa). odora (Aroïdée odorante).
50 Colocasia
Cerasuslauro-colchica(Laurier de la Colchide). Tradescantiazebrina (Éphémère zébrée).
Dianthussemperflorens(OEillet toujours fleuri). 51 Rosa(Rosier).
21 llex (Houx). 52 Musa rosacea (Bananier à spathesroses).
22 Cineraria marilima (Cinérairemaritime). 53 Phormiumtenax (Lin de la Nouvelle-Zélande).
(
23 Centaurea candidissima Centaurée cinéraire, très-blanche). 54 Kalmia latifolia(Kalmie à feuilles larges).
Lobelia Erinus(Lobélie Érine). 55 Thuia occidentalis(Thuia du Canada).
24 Musa rosacea (Bananier àspathes roses). (
Cassia lœvigata Casse lisse).
25 Hibiscussinensis(Ketmie, Rose de Chine). 56 Canna (Balisier).
26 Solanumamazonicum(Morelle des Amazones). 57 Ricinussanguineiis (Ricin sanguin).
(
27 IledychiumGardnerianumGandasuli de Gardner). (
Phlox 'decussata Phlox acuminé ).
28 Rhododendmm (
ponticum Rhododendronà fleurs violettes). (
58 Rosa Rosier).
(
Bégoniadiscolor Bégoniededifférentescouleurs). (
59 Phimbagocœrulea Dentelaire bleue).
29 Hibiscussyriacus (Althéa, Mauve en arbre). 60 Azalea pontica (Azalée pontique).
Phlox decussata (Phlox acuminé ). 61 Hydrangeahortensis(Hortensia).
(
30 Canna Balisier). 62 Rhododendrum pmticum (Rhododendronà fleurs violettes).
31 BégoniaPresloniensis(Bégonie de Preston). 63 Bégonialucida (Bégonie luisante).
32 Bégoniagrandis (Bégonie grande). 64 Kalmia latifolia (Kalmie à feuilles larges).
JARDIN RÉSERVÉ DE LONGCHAMPS.
1° MASSIFS.

N„. ARBRES. ARBUSTES. 1 PLANTES.

Syringa (Lilas)Coleus\eischaffelti(Goléus de
VeischafFelt).
1

2
Tilia (Tilleul).. , ,..,
(Sophora du Japon).
Sophorajaponica

Sophorajaponica(SophoraduJapon).
Chamœcerasus(Chamécerisier).
Syringa (Lilas) Ageratumcœlestinum (Eupatoire
bleue).
Tilia (Tilleul)
3 (Sophoradu Japon).
Sophorajapollica
Chaiitoecet-asus
Syringa (Lilas). ,,, ,,
(Chamécerisier).
(
semperflorens (billet toujours(leuri
Dianthus )
4 Acerpseudo-Platanus(Érable Syco- (
Chamœcerasus(Chamécerisier).
Syringa Lilas) Ageratumcœlestinum(Eupatoirebleue).
more ).
(Robinier faux
Robiniapseudo-Acacia Sambucus (Sureau)
Acacia)
5 Acer pseudo-Platanus(Érable Syco- Syringa (Lilas) Lantanaqueen Victoria(Camara reine-Victoria),
). (
6..d
6
more).
.Esculus (Marronnier).
Acer Pl(E'
pseudo-Platanus(Erable ,
bl s,
« Syco-
Lantanaqueen
SymphoricarposSymphorine

1Victoria
Evonymus(Fusain).
(Lilas)reine-Victoria).
S0yringav(Camara r•!
more). (Symphorine).
Symphoricarpos
iEsculus (Marronnier).
(Tilleul)
(Fusain).
Eronymus
%ûi9o(Lilas)Amarantuscawlatus(Amarantequeue-de-renard).
7 Tilia
Spirea (Spirée) Bégonia discolor(Bégonie de couleurs différentes).
(
8 Tilia (Tilleulli (Lilas).
(
Mahonia Mahonie).
Syringa
Symphoricarpos Symphorine).
Fuchsia (Fuchsie)

ia ( ).
(Tilleul)Syringa (Liias).
Mahon Mahonie
Tilia Fuchsiafulgens(Fuchsie brillante).
9
Spirea (Spirée).
(
Mahonia Mahonie ).
10 Cerasus lauro-colchica(Laurier de Aehyranthes Verschalfelti(IrésinedeVerschatTeh),
Colchide).
Evonymus(Fusain).
Ligustmm(Troëne;,
il Populustremula(Peuplier blanc de Syringa (Lilas) Pelargonium zonale (Géranium zoné).
Hollande ). (
Sambucus Sureau ).
(Marronnier).

.,.,.
.Esculus Ligltstrttnt(Troëne)
12

13
( italica (Peuplier py-
Populusfastigata
ramidal d'Italie).
Noyer).
Juglans
Taxus baccala(If

amande)
-
commun).
Picea,excelsct(Pesse, Sapin épicéa).

Cerasus lauro Cerasus (Laurier-


Dianthus sinensis hybridus (Œillet de Chine à
feuilles larges).

J/eliotropillm(Héliotrope).

Buxus (Buis).
14 EsculusHippocastanum(Marronnier Cratœgusglabra (Épine, azerolier Pelargonium (
grandiflorum Géranium à grandes
d'Inde). glabre). fleurs).

15 tremula (Peuplier blanc de


Populus
Ligustrum (Troëne).
Syringa(Lilas).. , ,, (
GauraLimlheimeri Gaura de Lindheimer).

16
Hollande).

Pinus laricio
(
Pinus sylvestris Pin
,.,.,.,.
sylvestre).
(Pinlaricio)
Corylus (Noisetier).
ia (
Mahon hlalionie).
CannaWarscewiczi (Balisier de Warscewicz).
(
Chrysanthemumfrutescens Chrysanthème fru-
tescent ).
|
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I

I
II
I

I
I
I
18

19

20

21
Nes

17

Acacia)
JEsculus
Acer(Érable)

more)

Populus

Acacia).
ARBRES.

(Marronnier).

M 23 Juglans(Noyer)Syringa (Lilas).

24
, ,,,
Pintts (Pin)
du Japon).
1
Syringa

Sambucus (Sureau)

tremula (Peuplier blanc de Syringa


Hollande).
Acer. (Érable)
Chamœcerasus

alba (Noyer d'A- Kalmia


Juglansamericana
mérique blanc).

(Érable
Acerps,-Plalanus
22 Robiniapseudo-Acacia(Robinier faux Syrillga
Spirea (Spirée).
IIAcerps.-Platanus(ÉrableSycomore).Corylus (Noisetier).

(Ailante, vernis
Ailantusglamlulosas

Acer pseudo-Platanus(Érable Syco-


more)
(
Mahonia Mahonie
, ,:
Corylus (Noisetier).
Philadelphus(Seringa).
Acerpseudo-Platanus (Érable Syco- Syringa (Lilas),

(Lilas)
j
ARBUSTES.

(Lilas)!Phlox
).
(Chamécerisier).
Hippophae(Argoussier).
!
latifolia (Kalinie à feuilles
larges)
Robiniapseudo-Acacia(Robinierfaux Syringa (Lilas),
Spirea (Spirée).

Syrillga
(
(Lilas).,
Sycomore). Corylus Noisetier

(Spirée).
COl'ylus(Noisetier).
).

(Lilas).
(Mahonie).
Ligustmm (Troëne).
3/ahonia
,.,
I1 PLANTES.

Drummundi (PhloxdcDrummond),

Panicumplicatum (Panic plié).

Panicumplicatum (Panic plié).

(
Bégonialucida Bégonie luisante).

Calceolariarugosa (Calcéolaire à feuilles ru- I


gueuses ).

grande (Ligulairc grande).


Farfugium

Petunia (Pétunie).

I
I
Il

I
II
Il

Il
I

||
I

I 25 Spireaulmiifolia (Spirée à feuilles bicolor (Amarante à deux couleurs)


Amarantus Il
I I
| 26
Acacia).
(Robinier faux
Robiniapseudo-Acacia
d'Orme).
Syringa(Lilas)Pelargoniumgrandiflorum Géranium à grandes
Sambucus(Sureau). fleurs).
( I

II Acerpseudo-Platanus(Érable Syco- Ribes (Groseillier). I


|
I
I
27
more).

Acacia).Sambucus
(Lilas).
Robiniapseudo-Acacia(Robinierfaux Syringa
(Sureau).
Pétunia (Pélunie).
I
|

I
Acerpseudo-Platanus(Érable Syco- IVeigeli(t(Wégelie).
I more) I
I 28 Aeernegundo Érable
foliisrariegatis ( (
platycentra Cupliéa à larges éperons).
Cuphea |

)
I à feuilles de Frêne panachées). I
(
|
I 29
Ace/'pseudo-Platanus Érable Syco-
more)
Tilia(Tilleul)Syringa Lilas ( (
I
Chrysanthemumfrutescens Chrysanthème fru- I

II 30
I
I
I
¿Esculu.s(Marronnier").

Acacia).
,
(Robinier faux
Robiniapseudo-Acacia
Syringa
Philculelp/ms(Seringa), .,
Hibiscussyriacus (Althéa, Mauve en
arbre.
(
tescent ).
(Lilas)PelargoniumRubens Géranium de Rubens).
Pelargoniumzonale(Géraniumzoné).

I
J
1

I
31 .Esculusrubicunda (Marronuier Liguslrum(Troëne) ( à
Pelargoniumhederaceum Géranium feuilles de I
II rouge ). Calycanthus(Calycanthe). lierre). I
M 32 (Cotoneaster) |

IWeigelia
Esetilus l'llbicunda (Marronnier Cotoneaster Penstemon(Penstemon)

Il
|

1
rouge).
CylisusLabumum(Cytisefaux ébé-
nier)
-
Rosa( Rosier).
Cerasus lauro Cerasus (Laurier-Callislephussinensis (Reine-Marguerite).
amande)
I
I
I
Mahonia (Mahonie).
rosea (Wégelie rose). I
N- ARBRES. ARBUSTES. PLANTES.

34 laricio (Pinlaricio)
Pinus
1

Buxus
(Buis) Canna (Balisier).
Pinus sylvestris(Pin sylvestre).. AJahonia(Mahonie).
35 Sophorajaponica(Sophoradu Japon).Rhododendrumponticum (Rhododen- Begonia(Bégonie).
Robiniapseudo-Acacia(Robinierfaux dron à fleurs violettes).
Acacia).
36 japonica(SophoraduJapon). Rhododendrum
Sophora ponticum (Rbododen- Bégonia(Bégonie).
Robiniapseudo-Acacia(Robinierfaux à
dron fleurs violettes).
Acacia)

2° CORBEILLES.

Numéros. Numéros.
1 Bmvardiacoccinea(Bouvardiecoccinée). 11 Hibiscussinensis(Kelmie, Rosede Chine).
2 Bégoniafuchsioides(Bégonieà fleurs de Fuchsie). Verbenarubra (Verveinerouge).
3 Solanum amazonicum(Morelledes Amazones). 12 Ficus elastica (Figuier élastique).
4 Rosa(Rosier). zebrina (Éphémère zébrée).
Tradescantia
(
5 Daluraarborea Stramoineen arbre). 13 Erythrina cristagalli (Érythrine crête-de-coq).
Gazaniasplendens(Gazanie éclatante). Gazaniasplendens(Gazanieéclatante).
à
6 Araliapapyrifera (Aralie papier) - 14 Musa rosacea (Bananier à spathes roses).
Tradescantiazebrina(Éphémèrezébrée). Koeiiiga
mai-ilinia (Alyssemaritime).
7 Centaureacandidissima(Centaurée cinéraire, très-blanche) , 15 Cassiâfloribunda(Casse à fleursnombreuses).
LobeliaErinus (Lobélie Érine). LobeliaErinus(Lobélie Érine).
,
8 Plumbago cœrulea (Dentelaire bleue). 16 Cànna nigricans (Balisier noirAtre).
9 Colocasia esculenta(Aroïdéecomestible). 17 Pelargoniumfloicer ofthe day (Géraniumfleur-du-jour).
Kœnigamaritima (Alyssemaritime). - 1
,'.,. LobeliaErinus(Lobélie Erine)
10 Rosa(Rosier). ; 18 Azaleaponticum(Azalée pontique).
Gazaniasplendens(Gazanie éclatante). fulgens (Fuchsie brillante)
Fuchsia

<.
Parmi les plantes qui produisent le plus d'effet, en massif, et qui supportent le mieux la pleine terre en
été, on doit citer les variétés de Pelargonium, de Canna, de Fuchsia, de Colocasia et de Bégonia, les Musa,
les Saccharum, les Ficus, les Draccena, les Amarantus, les Phormiam et diverses variétés de Bambusa. De
grands massifs, plantés de Rhododendron choisis, de Kalmia, et des groupes de Magnolia, ont pu être
?
conservés, sans que l'on ait été obligé de rentrer, à l'époque des froids, les sujetsqui les composent. Un massif
de Canna, couvert d'une épaisse couche de paillis, a été laissé en terre à titre d'essai pendant un hiver. Non-
seulement les tiges ont repoussé avec vigueur au printemps, mais elles ont donné une floraison luxuriante.
La dépense des travaux de jardinage proprement dits, assez importante encore à cause de l'étendue du
Bois, s'est élevée à 89,300 fr.
CHAPITRE VII

TRAVAUX D'ARCHITECTURE

Nomenclature des travaux d'Architecture exécutés dans le Bois.


Les principaux travaux d'architecture qui ont été exécutés dans le bois de Boulogne sont :
-
1° Le kiosque des îles;
T L'exèdre des lies;
3° Les cinq embarcadèreset les deux grottes des lacs ;
4° Les pavillons d'habitation des gardes aux diverses entrées du bois de Boulogne ;

Fig.73. PorteSaint-James.Élévation
latérale. Échellede 0m,01p. m.

50 Le moulin de l'Abbaye restauré et la maison du garde du moulin ;


60 La tour de Longchamps ;
70 Les poteaux indicateurs;
8° Les poteaux affiches;
9° Les grilles d'entrée du bois de Boulogne et celles d'un modèle uniforme établies le long des
boulevards extérieurs du Bois;
10° La balustrade du grand lac, la clôture du parc aux daims, les bancs de deux modèles différents
placés dans le Bois, les abris pour cavaliers, etc., etc.;

1 Élévation..
Fig.74, PorteSainl-James. de 0"\(M.p.m.
Échelle

Fig.75. PorteSaint-James.Plan. Échellede 0111,005


p. m.

-.

11° La restauration de divers bâtiments, notamment de ceux qui sont situés dans l'ancien parc de
Madrid réuni au bois de Boulogne, et dans les dépendances de l'ancienne abbaye de Longchamps comprise
aussi aujourd'hui dans l'enceinte de cette promenade; et la construction d'autres édilices, ayant des
destinations spéciales.
I. Kiosque1. — Le kiosque, édifié à la pointe sud de l'île du grand lac, est placé sur un soubas-
sement circulaire, en pierre de taille à sa partie inférieure, et en briques de deux tons, rejointoyées à
l'anglaise, dans sa partie supérieure. Ce soubassementrenferme un petit caveau pour le dépôt des outils de

Fig.76. Ported'Auteuil.Élévation.Échellede Om,Ol


p. m.

Fig.77. Ported'Auteuil.Plan. Ééhellede om,005


p. m.

jardinage; et l'assise de retraite présente la forme et la saillie d'un banc, interrompu, dans son pourtour,
par la largeur de la porte du caveau.
On accède à la salle du kiosque proprement dit, par un escalier extérieur en bois découpé. Cette salle
octogonale est éclairée par six hautes fenêtres et par deux portes vitrées en verres de couleur. Un balcon

:
J. Voir les deux gravures sur acier KIOSQUEDE L'EMPEREUR.
— KIOSQUE Détails.
DE L'EMPEREUR.
extérieur, muni d'un banc en bois, entoure complètement cet édicule. Un comble en calotte, avec bord
saillant supporté par des consoles, couvre le sommet. Un épi en plomb, orné d'une girouette représentant le
vaisseau municipal, surmonte le comble, couvert en ardoises taillées en écailles. L'ardoise employée pro-

Fig.78.- PorteDauphine.Élévation.Échellede 0.,01p. m.

Fig.79. PorteDauphine.Plan. Échellede Om,005


p. m.

vient des carrières d'Angers et de Mézières. Les premières sont d'une couleur bleu foncé, les secondes d'un
gris verdatre. Avec ces deux nuances, on a pu exécuter sur la surface sphérique de la calotte un dessin
d'hélice. Lebon effet produit par l'emploi de ces ardoises, peu différentes de couleur, et présentant une
certaine harmonie de tons, en a fait généraliser l'emploi pour les pavillons des gardes et pour les autres
constructionsd'agrément du bois de Boulogne.
L'intérieur de la salle du kiosque a été décoré en bois de diverses natures. Le parquet et le plafond
sont en chêne, en sapin et en érable, formant des panneaux ornés de champs et de filets. Le parquet a leçu
au-dessus du soubas-
au centre le chiffre impérial surmonté d'une couronne. La partie haute du kiosque,

Fig.80. Portede Boulogne.Élévation.Échellede 0m,01p. m.

Fig.81. Portede Boulogne.Plan. Échellede Om,005


p. m.

sement, est établie en chêne de choix. Toutes les moulures et tous les ajustements sont taillés dans la
masse. Les diverses pièces de
menuiserie et de charpente sont toutes assemblées et chevillées sans clous.
La dépense de cette petite construction s'est élevée à 26,000 francs; somme relativement élevée, la
situation des lieux et les difficultés d'accès au milieu des eaux des lacs ayant exigé un supplément con-
sidérable de main-d'œuvre.
II. Exèdre. — L'exèdre est une construction de forme annulaire, entièrement à jour. Il est situé
à la pointe nord de l'ile du grand lac, et destiné à offrir aux promeneurs un lieu de repos et un abri,
tout en leur permettant de jouir de la vue de la partie inférieure du grand lac, et du débouché si animé de
la route qui fait suite à l'avenue de l'Impératrice, principaleentrée du Bois.
Le comble de cet édicule, qui a deux égouts, est couvert en ardoises de Mézières et d'Angers. Il est

de 001,01
Fig.82. Exèdre. Élévation.Échelle p. m.

Fig.83. Exèdre.Plan. Échellede 0111,01


p. m.

supporté sur le devant et intérieurement par six poteaux. Ces poteaux, en bois de chêne, sont taillés et
réunis entre eux par des traverses et par une balustrade en bois découpé. Des crètes en lambrequins,
également en bois découpé, complètent la décoration. Toute cette charpente est portée sur des parpaings
en pierre dure ornés de moulure. L'intérieur est dallé en asphalte de couleur, avec bandes et ornements.
Sur le mur du fond, un treillage garni de plantes grimpantes, et, au-devant, des plates-bandes de
vigne vierge et d'hydrangeas, font concourir heureusement la végétation à la décoration architecturale.
La dépense de l'exèdre s'est élevée à la somme de 7,283 fr. 75 cent. (Fig. 82 et 83.)
(
III. Embarcadères du bord des lacs — Deux embarcadèresen bois, destinés à
abriter
les promeneurs, les receveurs des perceptions des bateaux de promenade et les bateliers, sont situés, l'un
sur le bord sud-est du lac supérieur, l'autre près de l'extrémité du grand lac.
Chacun de ces embarcadères se compose d'un comble formant abri et auvent, et couvert en ardoises
de même provenance que celles du kiosque et de l'exèdre de l'île du grand lac. Ce comble est supporté par
quatre poteauxjumelés, entre lesquels on a établi des bancs doubles à dossier, servant en même temps
de coffres, pour ranger les agrès nécessaires au service des bateaux. Dans l'intervalle des deux poteaux
du milieu se trouve le bureau du receveur, vitré au pourtour. Le sol de cette petite construction est
dallé en asphalte de couleur. La charpente et la menuiserie sont, comme celles du kiosque et de l'exèdre,
en chêne taillé et assemblé.
Cinq quais d'embarquement ont été construits autour des lacs; deux en face des embarcadères qui
viennent d'être décrits;
un devant le chalet des îles; et les deux derniers au-devant des grottes en roches,
qui servent d'embarcadères. Le plancher de ces quais a cinq mètres delongueur trois de largeur, sur
et forme sur la rive une saillie de deux mètres environ, élevée de trente centimètres au-dessus du niveau de
l'eau. Une balustrade en bois découpé, destinée à protéger les promeneurs au moment de leur embarquement,
entoure ce plancher de trois côtés. Des bourrelets en cuir, garnis en crin, garantissent les embarcations d'un
abordage précipité.

Chaque
Chaque quai
Et les deux
acoûte
grottes
1,200»
cofttë.
Chaque embarcadère est revenu à
quaia
4,325
1,200
fr

13,702 40
75c

IV. Pavillons d'habitation des gardes aux entrées du Bois. — Les gardes
du Bois sont logés dans des pavillons placés aux entrées du Bois, et dans des casernes construites à l'in-
térieur de cette promenade. Les pavillons peuvent être classés en six sections :

l,e Q~
uatre pavillonsd,u J,elmod,è,l,e < Deux à la porte de Boulogne (Fig. 80, 811).

2emodèle.,
| Deux à la porte de l'Hippodrome.
2eHuitpavillonsdu jl Deux à la porte des Princes 2.
Deux à la porte de Saint-CIoud.
1 Deux à la porte des Sablons.
! Deux à la porte de Madrid.

3e Deux pavillons du 3" modèle à la porte Maillot (Fig. 89, 90).


4e Deux pavillonsdu 4e modèle à la porte de Neuilly3.
Un à la porte de la' Seine.
Un à la porte de Bagatelle4.
Un à la porte Dauphine (Fig. 78, 79).
5e Sept pavillons du 5e modèle Un à la porte Saint-James (Fig. 73, 74, 75).
J Un à la porte des Fortifications.
f Un à la
porte de Passy (Fig. 84. 85).
Un à la porte de la Muette.
6e Un pavillon spécial à la porte d'Auteuil (Fig. 76, 77).

Les modèles adoptés pour les pavillons, quoique différant les uns des autres sous le rapport des plans,

: :
1. Voir la gravure sur acier EMBARCADÈRE.
4.
2,3, Voir les trois gravures sur acier PORTEDESPRINCES,— PORTEDE NEUILLY.— PORTEDE BAGATELLE.
des hauteurs et de la dispositiondes façades, ont cependant entre eux un certain caractère de ressem-
blance résultant de remploi, pour tous, de matériaux de même nature, mis en œuvre dans des conditions
analogues. Ainsi tous les murs de façade sont construits en briques apparentes, disposées par bandes hori-
zontales de deux couleurs, reposant sur une assise de socle en pierre d'Ervillé. Les piles d'angles,l'enca-

fig. 84. Portede Passy. Élévation.Échellede 0m,01


p. m.

Fig.85. PortedePassy. Plan. Échelle


de 0111,005
p. m.

drement des baies, les appuis, Jesmeneaux, les loges extérieures, les balustrades découpées à jour, les
corniches et le couronnement des pignons, sont établis en pierre de banc royal de Méry ou de la Su,ou-
nière. En outre, tous les pavillons, surmontés d'un comble à pente rapide, sont couverts en ardoises de
Mézières et d'Angers. Enfin, toutes ces toitures sont garnies de cheminées ornées et moulées en terre cuite.
d'un même modèle.
Les modèles des deux premières séries, toutefois, ont un aspect tout particulier, qui tient à la
disposition du comble, dont les bois façonnés forment une saillie considérable sur les murs de face et de
côté, et sont terminés par des lambrequins en bois découpés, semblables à ceux des balustrades des
balcons. A l'extérieur de ces constructions on a cherché à obtenir des formes élégantes; mais la décoration,
complétée par des plantes grimpantes, résulte presque entièrement de la disposition des matériaux et de
leur agencement., Pour l'intérieur, on s'est appliqué à conserver une simplicité qui fût en rapport avec la
destination donnée aux bâtiments. Ce principe a été étendu à la construction même des murs de face,
qui sont élevés en moellons, et n'ont que leur parement extérieuren brique. Toutefois, afin d'éviter une
construction défectueuse, et pour faciliter en même temps la disposition des bandes horizontales à deux
tons, on a construit alternativement cinq rangs de briques présentant toute leur longueur en façade, en
profitant de la nature même des briques, qui sont ordinairement plus foncées lorsqu'elles sont vues en
a
boutisse; et, au-dessus, on mis cinq autresrangs de
briques montrant« leur boutisse.
'briqu6s montrant botitisse. On obtient ainsi
des bandes de deux couleurs bien distinctes, qui ont permis, par leur différence d'épaisseur, une liaison

,
parfaite avec le parement des moellons intérieurs.
Chaque logement de garde est généralement composé d'une entrée, d'une pièce principale formant
salle à manger, d'une cuisine, d'une oude deux chambres à coucher avec cabinets, d'un grenier, d'une
cave et d'un cabinet d'aisances. Dans les pavillons élevés d'un premier étage, cet étage a été affecté aux

-'
chambres à coucher.
Pour les pavillons qui n'ont qu'un rez-de-chaussée, afin de les assainir, on a creusé des caves sous

de
toute la surface, et on a parqueté les pièces d'habitation.
La dépense totale, pour la construction des dix-neuf pavillons de gardes, s'est élevée à la somme

:
à.
379,486f34 •

à.
Chaque pavillon revient
1.., ,.,
lapremière série,

à.
Pour
P 22,291f r30'
~Ï;}<!}913ü>c
Pour la seconde série, 18,300 67
Pour la troisièmesérie,
Pour la quatrième série,
Pour la cinquième série,
à.
à.
20,003 46
22,676 23 *
19,518 80

V. Moulin de l'abbaye de Longchamps et maison de garde du moulin.—


Il existait dans la plaine de Longchamps, au moment de sa réunion au bois de Boulogne, une ancienne tour de
moulin à vent, reposant sur une plate-forme, entourée d'unmur en ruines (Fig. 80).
L'aspect pittoresque de cette tour, les souvenirs historiques qui se rattachent à l'abbaye de Longchamps,
dont elle est un des derniers vestiges, en ont fait décider la restauration, en vue du rétablissement du moulin à
vent, dont la force motrice est utilisée pour relever, dans le réservoir de la grande cascade, une partie de l'eau
qui s'en échappe.
Le moulin et sa plate-forme,dont la construction remonte au XIIIe siècle, étaient élevés sur un monticule
contre lequel était adossé un ancien bâtiment, qui avait dû être l'habitation du meunier, et qu'il fallait
traverser par un chemin en pente, pour arriver sur la plate-forme.
Dans les travaux de restauration, on a cherché à rendre au moulin son antique aspect. La charpente du
comble a été refaite sur le modèle de l'ancienne charpente,, et disposée, comme dans tous les moulins à vent,
de façon à permettre à la toiture de tourner sur elle-même, afin de placer les ailes dans la direction du vent.
Un escalier intérieur en charpente, se développanten spirale, a été rétabli d'après les indications retrouvées
de l'ancien escalier. Enfin l'ancien bardeau de la toiture a été remplacé par une couverture en ardoises,
disposées par bandes horizontales alternativement droites et tailléesen écailles. Le sommet a été couronné par
un épi en plomb. l' *
La vieille, maison du garde du moulin, qui tombait en ruines, a été abattue pour dégager la plate-forme;
y
Le terrain qui entoure cette plate-forme a étécreusé,pour amener les
eaux du ruisseau qui porte à la Seine
l'excédant dela grandecascade deLongchamps. Un pont en rochers a été construit, afin d'accéder à la. plate-
forme. Une maison de garde, d'une forme rustique, couverte en chaume, munie d'un escalier extérieur et
percée de fenêtres vitrées en petit plomb, à l'imitation de celles qui existent encore aujourd'hui au petit
Trianon, dans le parc de Versailles, a été construite à proximité du pont en rochers, en avant du ruisseau
qui enveloppe la plate-forme.
Pour utiliser la force motrice du moulin ainsi restauré, un arbre vertical, mis en relation, par un engre-

forme, se sont élevés à la somme de.


Fig".86. Moulin
del'abbayede Longchamps

- --

La dépense afférente à la petite maison du garde a été


et maisonde garde.

nage, avec celui qui porte les ailes,fait manœuvrer alternativement quatre pompes placées à la base, au
niveaudu bassin qui entoure le pied de la -plate-forme.
y
Les travaux de restauration du moulin, compris le pont et le rocher qui garnissent le pied de la plate-

-de.-
VI. Tour de Longchamps (Fig.87,88).—Dansl'ancienne ferme de l'abbaye de Long-
46,587f18e
13,708 38

champs s'élevait un colombier ayant la forme d'une tour ronde, construit en moellons hourdés en mortier,
avec chaînes en pierre de distance en distance. Les murs de cette tour étaient garnis presque entièrement, en
dedans, de cases en plâtre, disposées par rangs horizontauxpour former des nids de pigeons. On comptaitprès
de quatre mille de ces cases. -
La charpente du comble et la couverture de cet ancien colombier étaient en très-mauvaisétat. Le comble
avait la forme d'un cône tronqué, surmontéd'un autre petit cône formantlanterne, avec isolement, pour aérer
l'intérieur du pigeonnier. Le sommet était surmonté d'un épi en plomb. Les tuiles de la couverture étaient
creuses, de modèles différents, pour se plier aux exigences d'une toiture conique.
A l'intérieur, un arbre vertical, monté sur pivot, était placéau centre, et soutenait, au moyen de traverses
horizontales, deux échelles parallèles à l'axe, disposées de manière à pouvoir atteindre tous les nids de
pigeons, par le mouvement de rotation qui est imprimé à l'arbre. central.
Cette ancienne construction a été convertie en une tour de vingt mètres de hauteur, du sommet de
laquelle on peut observerle riant panorama qui se déploie du côté de la plaine de Longchamps. Aucune

Fig.87. Tourde Longchamps. de 0,n,005


Élévation. Échelle p. m.

Plan. Échellede 0m,


Fig.88. Tourde Longchamps. 005 p. m.

position n'est plus favorable pour embrasser le tracé des nouvelles routes et celui des pistes qui sillonnent
le champ de courses.
L'aspect donné à l'édifice restauré est celui d'une tour de défense du moyen âge. La tour est terminée
par un couronnement en pierre de taille, composé de créneaux en saillie formant balustrades, supporté sur
trente-cinq consoles laissant entre elles les espaces voulus pour les mâchicoulis.
A l'intérieur, une cage cylindrique en briques reçoit un escalier en hélice, qui permet de monter à la
plate-forme supérieure. On y arrive parune porte pratiquée dansune loge en surélévation au centre, recou-
verte en plomb, et dont la charpenteen fer sert d'armature pour soutenir la tige d'un paratonnerre.
Le plancher de la plate-forme est en fer, formant enrayure de chaînagepour les murs de la tour. Il a
été hourdé en poterie, portant un sol en bitume.
Plusieurs pièces, propres à loger des gardes, ont été disposées vers la base de la tour, à la hauteur d'un
rez-de-chausséeet d'un premier étage. Cette disposition a nécessité le percement de fenêtres, que les grands
arbres des massifs ont permis heureusement de rendre moins apparentes.
La tour, que l'on peut considérer comme presque complétement neuve, revient à 20,000f »

VII. Poteaux indicateurs — On a établi, dans le


bois de Boulogne, des poteaux indi-
cateurs en fonte, auxarmes de la ville de Paris, portant une plaque d'inscription à double face, dont le centre
est à 2m,65 du sol.
Ces poteaux se composent de deux pièces de fonte. L'une, formant colonnette cannelée, avec une base
ornée reposant sur un socle à pans, sert de support, et se fixe au sol par un scellement en moellons enterré ;
l'autre, formant plaque verticale, décorée au pourtour et surmontée d'un écusson aux armes de la ville de
Paris, s'ajuste par emboîtement sur la tête du support, où elle est maintenue par une cheville en fer.. Deux
boulons à écrou, en forme de rosacesur les deux faces, sont disposés pour fixer sur ces plaques les inscriptions
en zinc fondu, qui peuvent ainsi être modifiées, suivant la diversité des indications.
Chaque poteau a coûté, comme fonte,91 fr. 50 c. Il a été procédé ensuite au bronzage par le système
galvanoplastique, dans les ateliers de bronzage a coûté 80 francs pour chaque poteau. Les
M. Oudry. Ce
plaques de zinc fondu ont coûté chacune 10 francs, et le prix du bronzage qui leur a été appliqué, imitant
l'émail blanc pour le fond, avec lettres en relief, en bronze, s'est élevé à 8 francs pour chacune. Si l'on ajoute

avec ses deux plaques d'inscription, est revenu à


à ces sommes la valeur de la maçonnerie de scellement, le prix d'un poteau indicateur bronzé, mis en place,
220r »

VIII. Poteaux-affiches 2.
— Ces poteaux ont été exécutés sur un modèle analogue à celui
des poteaux indicateurs. Ils sont composés également de deux pièces de fonte qui s'ajustent entre elles de la
même manière.
La plaque verticale, disposée pour être vue sur une face seulement, forme une botte légèrement ren-
foncée, au fond de laquelle est collée l'affiche réglementairedu service du bois de Boulogne. Un petit grillage,
en forme de porte mobile, et fermant à clef, empêche d'arracher cette affiche, et permet de la remplacer
quand il y a lieu.
Le prix de ces poteaux 100 francs pour la fonte seulement, et de 75 francs pour le bronzage
est de
galvanisé. Si l'on y ajoute les frais d'ajustement du petit grillage, et ceux de la maçonnerie pour leurscelle-
ment, la dépense totale de chacunde ces poteaux a été de 200 francs environ.

IX. Grilles aux diverses entrées du bois de ]Boulogne'.--Potu- com-


pléter la transformation du bois de Boulogne et assurer la conservation des plantes et des animaux qui s'y
trouvent, la nouvelle promenade a dû être entourée, comme cela a déjà été dit au Chapitre I, de sauts-de-
loups, interrompus seulement au droit des principales avenues qui y conduisent du dehors. C'est à ces

:
1, 2, 3. Voir les gravures sur acier BOIS DE BOULOGNE,
poteaux, grilles et détails.
«
diverses entrées que se trouvent placés les pavillons d'habitation des gardes; et, par suite, il est devenu
nécessaire de fermer et d'ouvrir ces entrées, suivant le besoin, au moyen de grilles mobiles, soumises à la
surveillance des gardes.
Les grilles nouvelles,du côté sud du Bois, sont celles dites des Princes, de Boulogne, de YHippodrome et
de Saint-Cloud. Du côté nord, ce sont celles de la Seine, de Bagatelle, de Madrid, de Neidlly, des Sablons
et de la Porte Maillot (Fig. 89, 90). Du côté de la Seine, le Bois s'est trouvé naturellement fermé par le

Fig.89. PorteMaillot.Élévation.Échellede om,005


p. m.

p.m.
Fig.90. PorteMaillot,Plan. ÉchelledeOIR,005

fleuve, lors de l'adjonction de la plaine de Longchamps à cette promenade; et une seule grille a dû être
établie en face du pont de Suresnes. A l'est, du côté dePassy et d'Auteuil, où la clôture du Bois a été formée
par l'enceinte des fortifications,trois anciennes grilles ont été conservées. Ce sont les grilles de la Mllette, de
Passy et (YAuteuiL Enfin deux anciennes grilles de très-peu d'importance ont été placées à deux entrées très-

cien parc de Saint-James ;


secondairesdu Bois, et sont désignées, l'une sous le nom de grille de Saint-James (Fig. 81), en face de l'an-
et l'autre, sous le nom de grille des Fortifications, près le parc des Princes.
Toutes les grilles neuves, à l'exception de celle du pont de Suresnes, sont établies sur un modèle uni-
forme. Le nombre et la disposition des grandes portes et des guichets varient seuls, selon l'importance des
entrées et la disposition plus ou moins biaise des allées, par rapport à la direction des sauts-de-loup.
Ces grillesont en général 3 mètres de hauteur. Elles sont très-simples, en fer carré, à barreaux ver-
ticaux terminés en pointe, alternés de longueur, avec un petit ornemententre chaque barreau, pour former
crête de couronnement. Elles ont quatre sommiers ou traverses sur leur hauteur, et sont maintenues de
distance en distance, principalement entre les parties ouvrantes, par des pilastres en fer carré plus ornés,
portant à leur partie supérieure les armes de la ville, et surmontés de lanternes à gaz. Les deux montants
de ces pilastres, disposés pour former arcs-boutants, sont munis, du côté intérieur du bois, de grandes
consoles à enroulement pour former les battements des portes ouvertes et soutenir leur pied. Des dés, repo-
sant sur des massifs en maçonnerie,sont placés au droit de chaque pilastre ou arc-boutant, et reçoivent
les scellements des grilles. Aux deux extrémités, les traverses sont scellées dans les dosserets des pavillons
de gardes, contre lesquels les grilles s'appuient.
La grille qui ferme le Bois, en face du pont de Suresnes, n'étant pas comprise, comme les autres, entre
deux pavillons, et se présentant dans un sens différent par rapport à la direction des sauts-de-loup, a dû
être l'objet d'une étude spéciale. Elle se compose d'une grande porte et de deux guichets, maintenus entre
deux piles de pierre. Ces piles, ornées sur les arêtes, sont terminées par un couronnement en pierre sculptée,
imitant un chaperon recouvert d'écaillés. De chaque côté des piles, et sur le même alignement que la grille
principale, on a établi une grille plus basse, portée sur bahut en. pierre, et se prolongeantdans toute la
largeur des sauts-de-loup. La grille basse qui est à gauche se termine à une seconde pile de pierre moins
élevée que la précédente; et celle qui est à droite s'étendjusqu'à une ancienne maisonde garde affectée au
concierge de cette entrée. L'ensemble de cette grille, comme serrurerie, est conçu dans le même esprit
que les autres grilles du Bois, si ce n'est qu'elle est plus ornée à sa partie supérieure. Comme détail de
construction, on peut signaler des plaques métalliques, permettant la libre dilatation des traverses adaptées
aux piles en pierre.
On a fait usage d'une pile isolée, à peu près semblable à celles de la porte de Suresnes, pour la grille de
la Seine, et la grille de Bagatelle, qui ne sont flanquées que d'un seul pavillon. De plus, pour empêcher de
passer sur le côté de ces piles, on a dû ajouter un artichaut assez volumineux, et placer à l'extérieur un garde-
fou reposant sur le mur perpendiculaireà la direction du saut-de-loup.
La dépense pour l'ensemble de toutes les grilles s'est élevée à la somme de 157,249f 35c
ainsi décomposée :
maçonnerie.
Pour la
Pour la
Pour la
serrurerie.
peinture
17,237f 87c
134,284 48
5,727»

X. Balustrade du rond des cascades; clôture du Parc aux Daims;


bancs; abris de cavaliers1. — La pente rapide du talus qui se trouve en tête du grand lac, a
rendu nécessaire, sur ce point, par suite de l'active circulation qui se produit sur la chaussée, l'établisse-
ment d'une balustrade assez solide pour prévenir tout accident. On a employé, à cet effet, des poteaux en
fonte ornée, de lm ,20 de hauteur, et reposant sur des dés en pierre. Ces poteaux ont été placés à lm,50
d'écartement,et sont réunis entre eux par deux cours de traverses en fer rond.
La longueur totale de cette balustrade est de 126 mètres, formant 84 travées.

:
1. Voir gravure sur acier GRILLES,CLOTUBES,
ETC.
48f 75c le mètre courant, s'est élevée à la somme de.,,
La dépense générale, comprenant la fourniture des fers et des fontes, la maçonnerie et la peinture, à
6,147f93e

Le Parc aux Daims, dont il a été parlé au Chapitre précédent,est fermé dans toute son étendue. La clôture,

du Rondroyal. Élévation.Échellede 010,005


Fig.91. Pavillon p. m.

du Rondroyal. Plan. Échellede 010,005


Fig.92. Pavillon p. m.

exécutée au pourtour, est une claire-voie très-légère, destinée à empêcher les animaux de s'échapper,tout en
laissant au regard le plus libre accès dans l'intérieur. Elle se compose de dix fils de fer galvanisés, disposés
horizontalement à 16 centimètres d'écartement entre eux, et soutenus de 5 en 5 mètres par un arc-
boutant en fer, à scellement, avec jambe de force, fixé au sol dans un fort massif en maçonnerie. Dix petits
trous ronds, percés dans les arcs-boutants, permettent le passage des fils, auxquels sont adaptés, de distance
en distance, de petits systèmes dits tendeurs, destinés à les raidir, quand les efforts de la dilatation et d'affais-
sement naturels le rendent nécessaire.
Aux angles formés par les routes, sont établis des colonnes formant arcs-boutants plus résistants,
provenant d'anciens poteaux indicateurs du Bois, et qu'il a fallu sceller très-fortement dans le sol, à cause
des efforts qu'ils reçoivent du simple poids des fils horizontaux.Des colonnes semblables sont disposées pour
servir de montants à la porte d'entrée du Parc, établie en fer léger. Des portes de piétons sont également
réservées, afin de faciliter le service.
Originairement, la clôture de ce parc était composée de simples fils horizontaux, et des arcs-boutants
qui les soutenaient. Depuis, à cause de la variété des animaux qui y ont été introduits, et des vols qui se
commettaient la nuit, il a été nécessaire de rendre la partie inférieure moins accessible. A cet effet, on a
établi un petit treillage, formé de mailles en losange, sur une hauteur de 80 centimètres, à partir du sol,
maintenu par les arcs-boutants et par de petits montants verticaux, divisant chaque travée en trois parties
égales. On est ainsi parvenu à conserver les divers animaux du parc, et à rendre beaucoup plus difficile toute
introduction du côté de l'extérieur.

t à la
1 somme d de22,700f
La dépense de cette clôture, qui n'a pas moins de 1,294 mètres de développement, s'est élevée pour
serrurerie, maçonnerie ett peinture, ')') 700r

Fig.93. Abride cavalier. Fig.94. Abride cavalier.

Les bancs placés sur les divers points du Bois, et particulièrement aux endroits les plus fréquentés par
:
les promeneurs,sont de deux modèles différents l'un, tout en fonte, avec dessus à claire-voie, sans dossier;
l'autre, avec siège et dossier en bois, supporté par deux pieds en fonte.
M. Calla, fondeur, a fourni cent bancs du premier modèle, dont cinquante de lm ,80 de longueur avec
deux supports à scellement, et cinquante de 2"\70 de longueur, garnis de trois supports. Le prix d'un banc
de 1"' ,80 centimètres, pesant en totalité 95 kilogrammes, s'est élevé, y compris la maçonnerie et la peinture,
à 75 francs; et celui d'un banc de 2"\70, à la somme de 120 francs.
On a placé ensuite, dans le Bois, deux cents bancs du second modèle, tous de même dimension, qui
ont occasionné, pour chacun, y compris la mise en place, une dépense de 30 à 35 francs, suivant la difficulté
de la pose.
La somme totale dépensée pour l'établissementdes bancs du bois de Boulogne a donc été de 16,250 francs
environ.

On a réparti dans le Bois un certain nombre d'abris pour les cavaliers (Fig. 93, 94). Ces refuges
contre les pluies d'orage qui surprennent les promeneurs, sont formés d'un poteau central, qui porte une
tressée, système
charpente légère, construite avec du bois en grume, et qui supporte une toiture en paille

de!'itp. Élévation.Échelle
Fifr.95. Restaurant deom,01 p. m.

Fifr.96. Restaurant Échellede 010,005


de l'lie. Plandu rez-de-chaussée. p. m

Guyot. Les refuges les plus vastes sont en outre complétés par des colonnes
extérieures, formées de bois en

grume, et qui reçoivent la charpente à la limite de la circonférence de labii.


Ces abris ont un diamètre qui varie de 8 mètres à 14 mètres. Les plus grands sont revenus à 2,500 fr.
et les plus petits à 800 fr.

XI. Restauration de divers bâtiments et constructions diverses. -


Outre les pavillons établis aux diverses entrées du bois de Boulogne, l'administration a dû faire construire,
à l'intérieur de cette promenade, suivant les besoins et l'importance des cantonnements, plusieurs pavillons
isolés, et des casernes pour loger les gardes qui ne pouvaient trouver place dans les pavillons des entrées.
Ces constructions, placées presque toutes sous bois, pour être dissimuléesaux regards des promeneurs,
sont très-simples d'aspect. Les pavillons isolés, disposés chacun pour le logement de deux gardes, sont de
forme à peu près carrée en plan, et composés d'un rez-de-chaussée et d'un premier étage. Les pavillons
étant divisés en deux parties égales par un mur séparatif, chaque logement a son escalier intérieur, qui

Fig.97. Restaurant del'lie.


Plandu 1erétage. Échellede 0m,005 p. m.

met en communication les deux pièces du rez-de-chaussée, affectées à la vie journalière, avec les deux pièces
du premier étage, formant chambres à coucher. Cette disposition a été imposée par suite de l'humidité
permanente qui se produit, malgré un étage de caves sous-jacent, dans un rez-de-chaussée établi au
milieu du Bois.
En arrière du pavillon se trouve un appentis divisé en deux parties, et formant bûcher pour chaque
logement.
La superficie d'un pavillon, y compris l'appentis, est de 125 mètres environ.
La construction est en maçonnerie de moellons, avec enduits en plâtre, plancher en fer formant le
sol du rez-de-chaussée au-dessus de la cave, plancher du premier étage, faux plancher, et comble en

de25,000f
charpente avec couverture en tuiles. La toiture est assez saillante pour rejeter aussi loin que possible
du pied de la construction les eaux pluviales, et la décoration extérieure consiste presque uniquement
en une application de treillages, dont l'entretien est facile et peu coûteux.
Le prix d'un pavillon est
:
Quatre de ces pavillons sont construits le premier près le Rond royal (Fig. 91, 92); le deuxième
près le pont de Suresnes; le troisième, dit des Collections, près la route d'Auteuil à Boulogne; le qua-
trième, dit de Bagatelle, près de la grille d'entrée de cette propriété.
Il en reste encore un à bâtir.
Les casernes sont au nombre de deux. L'une, dite du Corps de garde (Fig. 98 et 99), disposée pour six
logements, est placée sous bois, près du dépôt général servant de magasin pour tous les services du bois de
Boulogne, à peu de distance du plateau très-fréquenté qui sépare les deux lacs. L'autre, dite des Gravilliers,
est affectée*aulogement de huit gardes. Elle est construite non loin de la grande cascade et du champ
de courses de Longchamps.
Ces casernes offrent la disposition de plusieurs pavillons juxtaposés. Le mode de construction, la
distribution et la décoration extérieure sont, à peu de chose près, les mêmes que pour les pavillons
isolés qui viennent d'être décrits.

Élévation
principale. Élévation
postérieure.
desgardes. Échelle
Fig.98. Caserne de 0'",005 p. m.

Fig.99. Casernedesgardes. Plan. Échellede 010,005


p. m.

àcoûte.
Gravilliers.
La caserne dite du Corps de garde
Et la caserne des
(Fig.98et99),
On a fait servir à l'habitation d'autres gardes et des agents du service des travaux du bois de
49,000f
60,000f

Boulogne certains bâtiments édifiés sur deux points qui ne faisaient pas partie autrefois de ce bois.
L'un de ces emplacementsa été pris sur l'ancien parc de Saint-James, au nord de la propriété de Bagatelle,
et l'autre sur l'ancienne route de Longchamps et le bord de ta Seine. Dans cette dernière partie du Bois,
notamment, diverses constructions, plus ou moins considérables, ont été conservées et appropriées pour
faire des logements de gardes et de chefs cantonniers. Ce sont les pavillons Fournier, au nombre de
sept, près le pont de Suresnes; la maison dite du Bac; l'ancien restaurant de l'Abbaye, et un autre
petit pavillon dit maison Pelletier, vis-à-vis le moulin de Longchamps.
Tous ces bâtiments ont été mis intérieurement en état, aussi convenablement que possible, et
ont reçu une décoration extérieure dont l'importancea varié suivant leur degré d'évidence. Ces déco-
rations consistent ordinairement en saillies de toiture avec lambrequin et balcons de bois découpé, en
escaliers ou perrons extérieurs, et treillages décoratifs. Les dépenses peuvent être évaluées pour chacun de

d'Armenonville.
Fig.100. Pavillon

Fig.101. Pavillon Plan. Échellede om,0025


d'Armenonville.

environ.
p. m.

ces pavillons, y compris les travaux intérieurs, à 10,000f


Quant aux constructions de l'ancien parc de Saint-James, à l'exception d'un seul pavillon, dit maison
Salleron, affecté au logement de deux gardes, et quin'a subi, pour ainsi dire, aucune modification, elles
ont étéjugées dignes par leur importance, de même que la maison Dantand à Longchamps (Fig. 102 et 103),
d'être affectées, comme habitation d'été, aux administrateursde la ville de Paris, et à l'ingénieur du bois
de Boulogne.

Fig.102. Maison Élévation.Échelle


deLongchamps. -de Onl,005
p. m.

>
2° Maison Millet, affectée
dit maison de Rouville, avec
Fig.103. Maison

écuries, et
3° Maison Bossuet,affectée à l'habitation du

avec écuries, remises, et chalet de concierge


-
Les travaux extérieurs, exécutés pour donner àà ces -ma
manquait, ont coûté, savoir :
1° Maison

avec chalet de concierge


annexé
e
p.m.
Plan.Échellede0m,0025
de Longchamps.

maisons le caractère pittoresque qui leur

55,000f
Dantand (Fig. 102 et 103), affectée à l'habitation du préfet de la Seine, et dépendances,

chaletde police, et pavillon près le sàùt de loup,


remises,du préfet
à l'habitation

annexes.
de concierge annexés.
secrétairegénéral de la préfecture de la Seine,
35,000f
35,000t

30,000e
4° Maison Demay, affectée à l'habitation de l'ingénieur du bois de Boulogne, avec dépen-

de laCascade.Élévation.Échellede om,005
Fig.10/j. Restaurant p. m.

dances. , ,,, ,,,,, , , ,,,,,


50 Chalet Cave, affecté , ,,
de la Cascade.Plan. Échellede om,0025
Fi}?.105. Restaurant

à l'habitation du chef jardinier.,


p. m.

.,., 7,000f
3,000f
Parmi les différents établissements de concessionnaires dissémines à l'intérieur du bois de Boulogne,
trois seulement ont été installés dans des anciennes constructions, qui ont reçu une appropriation intérieure
et une décoration extérieure, aux frais des concessionnaires. Ce sont le pavillon dit d'Armenonville
(Fig. 100 et 101), avec ses dépendances, affecté à usage de restaurant. Ce pavillon est placé près de la
porte Maillot, et occupe une surface de 409m ,38.

Fig.106. Buffetd'Auteuil.Élévation.Échellede 0m,01p. m.

Fig.107. Buffetd'Auteuil.Plan. Echellede 0,n,005


p. m.

Et à côté, un peu plus près de l'entrée du Bois, deux petits chalets, dont l'un contient un buffet,
l'autre un restaurant. Le premier occupe une surface de 32 mètres, et l'autre, une de 147m,80.

moins importantes, et comprennent :


Les autres concessions, résultant d'autorisations spéciales, consistent en constructions neuves plus ou

1
1° Le chalet des Iles (Fig. 95, 96 et 97), d'une superficie de 160 mètres, offrant, comme dispositions et
détails de construction, un spécimen assez exact du chalet suisse. Il est occupé aussi par un restaurant.
2° Le pavillon de la Grande Cascade (Fig. 104 et 105), présentant une superficie de 158m,90, et
servant de restaurant. En arrière de ce pavillon se trouve un hangar d'une superficie de 180 mètres, pour
écuries et remisage d'un grand nombre de voitures,
3° Le chalet situé sous bois, près de la route, à gauche de la porte Dauphine, au bas du lac inférieur,
affecté à usage de limonadier, et occupant une surface de 49m,93.
4° Un chalet semblable comme disposition en surface, placé aussi sous bois, sur la même route,
il gauche du grand lac, et en face de la pointe de l'île.
5° Un troisième chalet, semblable aux deux précédents, aussi à usage de café limonadier, construit
sous bois près de la route cavalière qui côtoie la partie gauche du lac supérieur.
0° Un quatrième chalet pareil aux précédents, à usage de restaurant, placé à proximité et en
face la mare dite d'Auteuil (Fig. 10n et 107).
7° Enfin, le petit chalet de la Croix Catelan, occupé par un limonadier débitant de tabac, et
offrant une superficie de 33 mètres.

»
CHAPITRE VIII

ÉTABLISSEMENTS CONCÉDÉS DANS LE BOIS DE BOULOGNE

S I. Pré Catelan

I. Création du Pré Catelan. — Pour se procurer le caillou et le sable nécessaires


il l'empierrement des routes du bois de Boulogne, on avait ouvert une vaste carrière dans les terrains
boisés situés près d'un ancien carrefour du bois, au centre duquel s'élève une petite pyramide rongée
par le temps, connue sous le nom de Croix Catelan. (Fig. 63.) L'Administration municipale, en
transformant le bois de Boulogne, ne pouvait laisser une carrière béante au milieu de la prome-

Fig.108. Entréedu PréCatelan.

nade. Elle se préparait à niveler et à replanter le sol excavé, lorsque des spéculateurs proposèrent
à la ville de Paris de créer à leurs frais, sur ces terrains arides, un jardin renfermant des établis-
sements de cafés-restaurants, des salles de concert, des théâtres, une laiterie, une brasserie, afin d'y
donner des fêtes de jour et de nuit, d'un caractère particulier, convenant au public élégant qui
fréquente le bois de Boulogne.
Un premier arrêté du 9 mai 1855 et un second arrêté du 9 mars 1858 - accordèrent, dans
ce but, une surface de huit hectares, un are, dix centiares de terrain à M. lloqueplan, qui céda

Fig.109. Plandu PréGatelan.Échellede 0"',0005


p. m.

Eœplicationdu Plan:
j0 Théâtre des Fleurs, 5° Théâtre de Magie, 9° Cabinets,
2° Buffet, 6° Orchestre, 10° Vacherie,
3° Brasserie, 7° Jeux divers, 11° Bureau de Tabac,
{Jo Photographie, 8° Aquarium, 12° Croix Catelan.

ses droits à M. Ernest Berr, dès le début des travaux vers la fin de 1865. La concession était faite
pour 40 années, moyennant une redevance annuelle de 20,000 francs. -
La partie inférieure excavée des terrains concédés était traversée par le ruisseau de Longchamps,
conduisant le trop-plein des eaux du grand lac à la grande cascade de Longchamps. Le projet
de jardin consista d'abord à transformer en une vaste pelouse, avec massifs composés de fleul's,

Fig.110. BuffetduPréCatelan.

Fig.111. Buffetau PréCatelan.Plan. Échellede 0111,0025


p. m.

d'arbres et d'arbustes les plus rares, le vaste amphithéâtre s'élelallt depuis le ruisseau jusqu'à la
route de la grande cascade, deux grandes routes de ceinture pour les voitures; de nombreuses
corbeilles de fleurs et un certain nombre de sentiers, tracés sous bois, pour les piétons, complé-
tèrent le jardin. (Fig. 109.)
Les principaux établissements du jardin du Pré Catelan, successivement élevés par les conces-
sionnaires sur les plans des agents de l'Administration, comme le jardin lui-même, comprennent :

1° La salle de concert, 4° La photographie, 7° La laiterie,


2° Le butret, 5° Le théâtre de magie, 8° Les cabinets,

3° La brasserie, 0° Le théâtre des fleurs. 0° La pisciculture.

La salle de concert se compose, au centre, d'un pavillon recouvert d'une tente élégante, pour
recevoir l'orchestre, puis de trois lignes circulaires de marronniers; le tout entouré par des massifs

du PréCatelan.
Fig.112. Brasserie

Fig.113. Brasserie
du PréCatelan.Plan. Échellede 0"',0025
p. m.

d'arbustes à feuilles persistantes au second plan, et de tleurs variant suivant les saisons, au premier
plan.
L'orchestre, élevé à un mètre au-dessus du sol, et auquel on accède par quatre escaliers, est
entouré d'une magnifique corbeille d'hortensias.
Le buffet est formé d'une grande salle élevée de un mètre au-dessus du sol, et d'un sous-sol
contenant les cuisines. Il est construit en briques et en bois découpé, et couvert en tuiles, comme
les autres constructions du Bois de Boulogne. (Fig.110 et 111.) Il est entouré d'une garenne plantée
d'arbres, dans laquelle on peut placer un grand nombre de tables.
La brasserie est un bâtiment plus spacieux que le buffet. Elle est située entre le ruisseau et
la route de Suresnes, et précédée d'une galerie couverte. On y accède, du pré qu'elle domine, par
un pont à escalier. (Fig. 112 et 113.) Elle est construite également en briqueset en bois découpé.
Elle est formée d'un sous-sol contenant les laboratoires et les caves, et d'un rez-de-chaussée, élevé
de quatre marches, comprenant les salles de consommation.
Une magnifique futaie de chênes sous lesquels on place des tables pour les consommateurs, el

Fig.11h. Entréedu ThéâtredesFleursdu PréCatelan.

dont une partie sert de salle de danse pour les bals d'enfants qui se donnent au Pré Catelan,
entoure la brasserie sur trois de ses faces principales.

Le bâtiment destiné primitivement à un établissement de photographie, et qui renferme aujour-


d'hui une collection très-remarquable de colibris, est construit dans le même style que le buffet
et la brasserie. La façade du nord donne sur une cour assez étendue, limitée par des massifs d'arbustes,
et qui devait recevoir les chevaux de luxe et les équipages à photographier.

Le théâtre de magie est un petit bâtiment en bois et en tuiles, comprenant une salle pour des
spectacles de prestidigitation et de marionnettes, et un assez vaste amphithéâtre pour les spectateurs.

Le théâtre des fleurs (voir la gravure sur bois hors texte) a été l'une des créations les plus heu-

reuses du Pré Catelan. Il est formé d'une enceinte de loges encadrées par des corbeilles de fleurs et
d'arbustes à feuilles persistantes, qui, sans cacher à ceux qui s'y trouvent la vue de la salle, les enve-
loppent, pour ainsi dire, dans les fleurs et dans la verdure. Cette enceinte se déploie autour d'un vaste
amphithéâtre à pente douce, qui peut contenir dix-huit cents spectateurs assis sur des chaises de
jardin. Au pied de l'amphithéâtre, en contre-bas du sol, est établi l'orchestre, dissimulé dans une
corbeille d'arbustes à feuilles persistantes. De nombreux candélabres, disposés dans les massifs qui séparent
les loges de l'amphithéâtre,éclairent brillamment la salle.

desFleurs.Échelle
Fig.115. Coupedu Théâtre de Om,0025
p. m.

Fig.116. PlanduThéâtredesFleursau PréCatelan.Échelle


de om,0025
p. m.

La scène surélevée et formée d'un plancher, comme dans les théâtres ordinaires, est accompagnée
d'un jardin accidenté, comprenant une pelouse, une pièce d'eau, des rochers, des cascades et des grottes;
le tout garni de volumineux massifs de fleurs et d'arbustes à feuilles persistantes, et terminé par de grands
arbres, dont le feuillage se relie à ceux de la forêt, de manière à donner à la scène comme un fond sans
limites.
Des escaliers, des sentiers et des grottes, ménagés.sous le jardin, fournissent les entrées nécessaires
aux acteurs et au corps de ballet qui donnent des représentations sur ce théâtre féerique, éclairé par des
rampes avec réflecteurs dissimulés dans les massifs d'arbustes et de fleurs.1
La laiterie est formée d'une vaste cour, entourée latéralement de deux grands bâtiments élevés d'un
étage, et fermée, à ses deux extrémités, par des murs percés au milieu d'une porte charretière. Ces bâti-
ments avaient été destinés d'abord à former des logements pour le personnel du Pré Catelan, un vaste
restaurant, et des remises et des écuries pour les équipages des personnes qui venaient aux fêtes. Les
écuries étant restées sans emploi ont été transformées en étables. Elles contiennent cent vaches laitières,
nourries avec les herbages des pelouses du Bois de Boulogne; et l'établissement est devenu une vaste
laiterie, qui approvisionne plusieurs quartiers de Paris, indépendamment de la vente au détail, qui se
fait sous les ombrages qui entourent les bâtiments.
Les constructions sont faites en moellon et en plâtre, et décorées de bois découpés.
Les cabinets d'aisances sont placés sous bois, dans un petit bâtiment décoré extérieurement avec des
bois découpés.

Enfin, les appareils de pisciculture consistent dans deux fontaines de cristal, où l'on introduit des
poissons à divers degrés de développement. Ces fontaines versent leurs eaux jaillissantes dans la petite pièce
d'eau qui se trouve au-dessous (voir le plan Fig. 109), et qui reçoit aussi, dans une série de bassins séparés
par des cascatelles, le frai du poisson dans ses états successifs de transformation, depuis l'éclosionjusqu'à sa
formation définitive.
L'ensemble du jardin et des constructions duPré Catelan, y compris les élégantes entrées en bois
découpé établies sur les routes des lacs et de la grande cascade, a coûté environ 800,000 francs.
Le Pré Catelan a été l'objet de fortunes diverses. Ouvert dans le courant de l'année 1856, il a eu
d'abord un immense succès, dû à l'heureuse disposition du jardin, à la richesse et au bon goût de sa
décoration florale, à la bonne tenue de ses établissements ainsi qu'au choix de son orchestre. Ce succès
s'est maintenu et même développé en 1857, par suite de l'ouverture du théâtre des fleurs, et des charmants
spectacles de ballet qui y étaient représentés.
Mais, à partir de 1858, l'énormité des frais qu'entraînaient les spectacles de nuit, et l'incertitude des
recettes, occasionnée par les variations de température, ont conduit rapidement l'entreprise à sa ruine. L'admi-
nistration municipale a dû, par arrêté du 27 mars 1861, déposséder les concessionnaires, qui ne remplis-
saient aucune des clauses de l'arrêté de concession, et rentrer en possession du Pré Catelan. Depuis, il est
livré au public, comme les autres parties du Bois. La laiterie a été l'objet d'une concession particulière,
accordée au fermier des herbages du Bois de Boulogne. Divers entrepreneurs ont été autorisés à donner,
les dimanches et les jours fériés, des concerts dans le Pré Catelan, qui est interdit au public non payant,
pendant la durée de ces fêtes.
La croix qui a donné son nom au Pré Catelanest l'objet d'une légende.
Au temps des ménestrels et des troubadours florissait à la cour de Béatrix de Savoie, femme de

:
1. Voir la gravure sur bois hors texte THÉÂTRE
DESFLEURSDU PRÉ CATELAN.
Raymond Béranger, comte de Provence, Arnauld Catelan ou Catalan, l'un des plus renommés parmi
Jespoètes ambulants. Ses fabliaux, ses rondels, ses lais d'amour, étaient dans toutes les bouches. Le bruit
de sa renommée parvint jusqu'à Philippe le Bel, roi de France. Désirant ramener à sa cour, attristée
par des drames domestiques, quelque gaieté et le goût des belles-lettres, Philippe le Bel fit demandera
Béatrix de Savoie de lui envoyer Catelan, auquel il promit en même temps de beaux avantages. Catelan
accepta et se mit en route. Il arriva à Paris, suivi d'un serviteur. Philippe le Bel se trouvait alors à son
manoir de Passy. La forêt de Rouvray, qu'il fallait traverser pour se rendre à cette résidence, était infestée
de malfaiteurs de la capitale, qui y venaient chercher un refuge. Averti de l'arrivée de Catelan, Philippe le Bel,
pour lui éviter toute mauvaise rencontre, envoya au-devant de lui une escorte de sa garde. Catelan
apportait avec lui un petit coffret, renfermant des présents adressés à Philippe le Bel par Béatrix de
Savoie. Durant le trajet, il eut l'imprudence de faire connaître la mission dont il était chargé. Persuadé que
ce cofïret renfermait des objets d'un grand prix, le chef de l'escorte s'entendit avec les hommes qu'il
commandait. Ils égarèrent Catelan dans la forêt, et le massacrèrent, avec son domestique, à l'endroit où
s'élève la pyramide qui porte son nom (Fig. 63). Puis, rentrés au château, ils répandirent le bruit qu'ils
n'avaient rencontré personne.
Mais leur crime ne tarda pas à être découvert. Le coffret que Catelan apportait à Philippe le Bel, au
lieu de présents d'or et d'argent, ne contenait que des essences de parfums et des élixirs, produit de la cour
élégante de Savoie. Les soldats s'enivrèrentavec ces liqueurs, le chef de l'escorte se parfuma avec ces essences.
iXi les uns ni lesautres ne purent indiquer la provenance de ces objets. La vérité fut bientôt connue. Outré
de fureur à cette nouvelle, Philippe le Bel fit brûler vif le chef de l'escorte et ses soldats; et, pour honorer
la mémoire de Catelan, il ordonna d'élever une croix au lieu où s'était accompli ce drame sanglant. Au
XVIIe siècle, cette croix aurait été remplacée par la pyramide actuelle.

§ II. Hippodrome et Tribunes de Longchamps

Concession de l'Hippodrome. — La ville de Paris a concédé à la Société d'encoura-


gement pour l'amélioration des races de chevaux en France, connue sous le nom de Société du Jockey-Club,
l'Hippodrome établi, aux frais de la ville, dans la plaine de Longchamps, et dont les travaux ont été décrits
dans la première partie de cet ouvrage.
L'Hippodrome comprend deux pistes figurées sur le plan général du Bois; l'une de 2,000 mètres,
tracée dans la plaine; l'autre de 3,000 mètres, qui emprunte la première piste sur une partie de son
parcours, et qui s'en écarte pour y revenir, et descendre la butte qui relie la plaine au Bois, près de
l'ancien cimetière de Boulogne.
Cette concession, réglée par un arrêté préfectoral du 24 juin 1856, a une durée de cinquante
années. Les preneurs étaient tenus de construire des tribunes, conformes aux projets approuvés par
l'administration, ainsi que toutes les autres dépendances d'un champ de courses. Ils étaient tenus, en
outre, de payer à la ville de Paris une redevance annuelle de 12,000 francs, à partir du moment de

1. Voir les gravures sur acier


TRIBUNESPUBLIQUES.
: PERSPECTIVE — TRIBUNES
— TRIBUNEIMPÉRIALE.
ET PLANGÉNÉRAL. RÉSERVÉES.

l'amortissement du capital employé à la construction des tribunes; et ils avaient à leur charge l'entre-
tien de ces tribunes et celui du champ de courses, à l'exception des massifs plantés, dont la ville de
Paris a conservé la jouissance et l'entretien.
Les tribunes, commencées en 1856, ont été terminées en 1857, et inaugurées avec un grand
succès, au mois de mai de cette même année. C'est depuis l'ouverture de cet hippodrome, que le goût
des courses a pris le développement considérable qu'il atteint aujourd'hui en France. Aussi la dépense
des tribunes, qui a cependant dépassé 400,000 francs, a été rapidement couverte par les recettes; et la
ville perçoit aujourd'hui la redevance de 12,000 francs, à laquelle le cahier des charges de la concession
lui donne droit.

Disposition des tribunes. — Les tribunes se composent de la Inge de l'Empereur, pavillon


:
central formant saillie sur les autres constructions
D'une grande tribune à gauche de la loge impériale, en regard de la piste, et destinée aux membres
du Jockey-Club :
D'une tribune à droite, faisant parallèle à cette dernière, et destinée à recevoir les loges des princes
de la famille impériale, des ministres, des préfets de la Seine et de police, du conseil municipal, du général
commandant en chef l'armée de Paris, et des membres des divers clubs de la capitale :
Enfin de trois tribunes il l'usage du public, placées aux extrémités des deux grandes tribunes, et sur
le même alignement.
Les trois tribunes réservées et la première tribune publique sont comprises dans l'enceinte du
pesage.

Pavillon de l'Empereur. — Le pavillon central contient, au premier étage, un grand salon


pour l'Empereur et l'Impératrice, au-devant duquel se trouve, du côté du champ de courses, une loge
extérieure en bois, et à jour, abritant Leurs Majestés pendant le spectacle des courses. Le salon est
décoré de lambris et de portes en ébène poli. Les murs sont tendus de damas de soie rouge. In plafond
blanc, à caisson, orné de pâtes, complète cette décoration.
Un petit vestibule précède l'entrée du salon, et conduit à l'escalier qui descend dans l'enceinte
réservée. Le même escalier s'élève jusqu'à la plate-forme supérieure, où il se termine par une tour car-
rée en pierres et en briques. Cette plate-forme n'occupe qu'une partie des combles du pavillon. Elle est
ornée d'une balustrade en bois, et à jour au pourtour, qui permet d'y suivre facilement toutes les péripéties
des courses.
Le salon impérial est mis en communication directe avec le champ de courses, au moyen de deux larges

perrons extérieurs en pierre, protégés par une balustrade également en pierre. Les soubassements de ce
pavillon central contiennent des salles de service, un bûcher, et l'emplacement du calorifère qui chaulïe
la salle principale et ses dépendances.
Le pavillon de l'Empereur est construit en pierres et en briques apparentes, en bois de charpente
refait et également apparent; enfin en menuiserie de chêne découpée, tournée et ornementée. Une pein-
ture décorative, imitant des faïences et des bois de diverses essences, a été appliquée pour hâter l'achève-
ment d'un travail, que l'emploi de ces matériaux n'eût pas permis de terminer dans le délai prescrit pour
son exécution.
Tribune de la Société d'encouragement. - La tribune de la Société d'encourage-
ment se composed'un hautsoubassement, supportant un portique entièrement à jour du côté de la piste.
La façade de ce portique est formée de dix colonnes en fonte creuse; celle qui regarde l'enceinte du
pesage consiste dans un mur percé de sept arcades. Les colonnes en fonte, et le mur de la face posté-
rieure, sont reliés entre eux par un système de charpente en fer, supportant un comble, et une plate-forme
destinée à recevoirles spectateurs qui désirent voir l'ensemble de la piste. A cet effet, des gradins en
bois sont disposés sur la plate-forme, qui est entourée par une balustrade en bois découpé.
Deux tours, placées à chacune des extrémités de la tribune, reçoivent de vastes escaliers condui-
sant à la plate-forme et aux différents étages. Elles complètent, avec un grand perron extérieur établi
du côté de l'enceinte du pesage et un escalier sous les gradins, les moyens d'accès dans les différentes
parties de la tribune.
La tribune proprement dite se compose de sept rangs de banquettes, dans toute la longueur du pavil-
Ion, disposées en gradins et abritées par le portique. Ces places sont accessibles au moyen de deux couloirs
superposés, percés d'un grand nombre de portes et de vomitoires.
Eu dehors de la partie couverte de la tribune, et sur le devant de la piste, est disposée une série
de trois gradins extérieurs, s'étendant dans toute la longueur. Des banquettes mobiles y sont posées le jour
des courses. De petits escaliers, établis latéralement, permettent de se rendre facilement aux gradins supé-
rieurs de cet amphithéâtre découvert.
Les soubassements de la tribune de la Société d'encouragementsont occupés par la salle des délibé-
rations, par celle du pesage, et par le cabinet du secrétaire de la Société. Un salon y a été réservé pour
a
les dames. On y établi aussi des vestiaires. Enfin, une série d'urinoirs et de cabinets d'aisances, placés
sous le grand perron extérieur, complète l'ensemble du pavillon.
Le gros œuvre de la construction se compose d'un soubassement entièrement en pierre. L'arcature
et le mur du côté de l'enceinte sont également en pierre.
Les tours d'angles sont construites en charpente de chêne apparente, et en briques.
Les colonnes en fonte, qui supportent la plate-forme, sont creuses à l'intérieur, et forment les
tuyaux de descente des eaux pluviales. Les consoles ornementales, placées sousles filets en fer qui sup-
portent la partie supérieure du portique, sont également en fonte.
La décoration extérieure de cette tribune est complétée par des lambrequins en bois découpé.

Tribune de l'Administration. — La tribune de l'Administration est disposée et


construite sur le même plan que celle de la Société. Les seules modifications qui y ont été apportées
consistent dans la division des gradins en loges réservées, et dans l'appropriation du soubassement à un
buffet-restaurant, au logement du concierge de l'établissement, au cabinet du médecin, et à l'ambulance.

Tribunes publiques. — Les deux tribunes publiques, construites dès le début, ont
50 mètres de longueur,chacune, sur 13 mètres de largeur. Elles se composent d'un amphithéâtre élevé à
un. mètre au-dessus dusol extérieur, et formé de huit rangs de gradins faisant face à la piste. Cet
amphithéâtre est couvert d'un comble, porté par quinze colonnes en fonte, et par. un mur en charpente
et en plâtre, qui forme le fond de la construction. Un couloir bitumé dessert, au moyen de vomitoires,
les diverses parties de la tribune. Le comble est en charpente, à une seule pente vers l'extérieur. Il est
orné de bois découpé et de moulures. Une balustrade, également en bois découpé, entoure les gradins.
Les soubassements sont en pierre et en briques apparentes, rejointoyées à l'anglaise.
La troisième tribune publique, construite en dernier lieu, du côté de Boulogne, et en prolongement
des autres, n'a que 40 mètres de longueur. Elle est semblable aux premières sous le rapport de la con-
struction, et pour l'aménagement intérieur.
Dans l'intervalle des saisons des courses, des bâches en toile sont fixées sur un plan incliné, au
moyen de courroies, pour garantir les gradins des tribunes des injures du temps.

Enceinte du pesage. — L'enceinte, concédée à la Société d'encouragement, est fermée,


du côté de la piste, par une grille en fer séparant les spectateurs du champ de courses. Une clôture
en bois, sur la partie postérieure, forme l'enceinte dite du pesage, destinée exclusivement aux personnes
admises dans les quatre pavillons du centre, et aux chevaux de courses. Cette enceinte s'ouvre sur la
principale allée de la plaine de Longchamps, par trois portes en bois, à claire-voie, scellées dans des piles
en briques.
Enfin, des boxes en charpente, et des bureaux de recette en menuiserie, complètent l'ensemble des
dispositions du champ de courses et des tribunes.
*

$III. Cercle des Patineurs.

Sa Fondation.
l'année 1865.
- La fondation du Cercle des patineurs date du commencement de

Les membres fondateurs de cet établissement obtinrent, à cette époque, la concession d'un terrain sur
la pelouse de Madrid, pour y établir un bassin de patinage, et les diverses constructions qui en dépendaient.
Aux termes d'un arrêté préfectoral du 11 juillet 1865, cette concession fut consentie pour une durée
de 19 ans, et la redevance annuelle, due par la Société, fut fixée à 2,500 francs.
Cette somme était basée approximativement sur l'intérêt à 5 p. 100 des dépenses nécessitées par la
;
construction du bassin et de ses annexes dépenses supportées en totalité par la ville de Paris.
Ces constructions diverses, qui furent achevées entièrement avant l'hiver de 1865, comprenaient : un

;
;
bassin bétonné de 250 mètres de longueur sur 50 mètres de largeur environ une grille en fer formant
clôture à 15 mètres de distance de la bordure du bassin un grand chalet en bois de 32 mètres de longueur
sur 9 mètres de profondeur environ ; des chaudières destinées à fournir de l'eau chaude pour l'arrosage des
glaces du bassin; enfin les conduites nécessaires à la distribution des eaux, les appareils d'éclairage et
autres accessoires.
Le bâtiment principal est le chalet, qui a été placé au bord du bassin de patinage.
Il est construit en charpente légère de bois de sapin, avec revêtements de planches et couvre-joints
pour les parties pleines, et avec châssis en parties vitrées pour les portes et pour les baies d'éclairage.
La charpente de la toiture est construite avec des chevrons en saillie. Des lambrequins, des épis et des crêtes

en bois découpé complètent la décoration du bâtiment.


Un appentis longitudinal règne sur toute la façade. Il est porté sur des consoles en bois, et forme
auvent, de manière à mettre à l'abri la partie du quai bitumé sur les bords du lac.
Toutes ces constructions sont fixées sur un cours de plates-formes en sapin, reposant elles-mêmes
de faciliter l'écoulement des eaux et le lavage
sur un plateau général de béton, établi en pente légère, afin
du sol enbitume, qui s'étend sur toute la surface du bâtiment.
Le chalet forme intérieurement un pavillon central, flanqué de deux autres pavillons,
adossés à droite

et à gauche.1
Le pavillon central se compose d'un grand salon carré, garni de banquettes au pourtour, d'un

Fig.117. CercledesPatineurs.Échelle
de OID,005
p. ni.
*

Fig.118. CercledesPatineurs.Plan. Echellede 0m1005


p. m.

buffet au fond, et d'un poêle en fonte au milieu. A droite et à gauche de ce grand salon se trouvent
deux renfoncements, formant galeries sur la façade, avec banquettes et poêle en fonte de chaque côté; le
tout librement ouvert sur le quai du bord du lac. Les diverses dépendances, nécessitées par les besoins du
service, telles que vestiaires, laboratoire du buffet, lampisterie, cabinets de toilette, etc., etc., sont placées
derrière les galeries.
:
1. Voirla gravure sur bois hors texte CERCLE fête de nuit.
DESPATINEURS,
Le pavillon formant l'extrémité de gauche comprend un salon impérial avec cheminée, cabinets et
dépendances.
Le pavillon élevé à droite de l'entrée contient une première salle chauffée par une cheminée, et destinée
au comité du Cercle; puis une petite pièce en arrière servant de bureau pour le préposé à la distribution
des billets.
Enfin, à l'extérieur, près de l'entrée, on a établi un banc polygonal à claire-voie. Au milieu de l'espace
circonscrit par ce banc, s'élève un poêle en fonte pour les cochers et les domestiques.
Ce chalet a coûté 25,000f
Dans cette somme ne sont pas comprises les dépenses relatives aux aménagementsintérieurs, tels que
tapisseries, ameublement,casiers, tables, sièges, etc., etc., qui ont été pa\es par le Cercle des patineurs, et
par le concessionnaire du buffet.
A la suite de l'hiver de 1865, les membres de la Société,préoccupas de la situation qui leur serait
faite, dans les années où la douceur de la température empêcherait la congélation du bassin, pensèrent à
compléter leur établissement,en y introduisant tous les jeux du sport, et en y établissant notamment un tir
au pigeon. ,-
Dans ce but, le cercle a demandé à la ville de Paris :
1° D'agrandir lebassin insuffisant;
2° D'étendre l'enceinte du cercle jusqu'à la piste des steeple-chases qui entoure les pelouses de Madrid;
3° De construire un bâtiment pour des écuries et dés remises,en arrière du terrain concédé sur la

,
route de Madrid;
4° D'établir les volières et autres engins nécessaires à l'installation du tir au pigeon.
travaux, exécutés par la ville, ont
Ces divers
Les premiers travaux avaient eoÙLé.. ,, ,, ,,à , 4,500f
coulé
La redevance payée par la Société s'élève par conséquent annuellement
40,000f
50,000f

Les travaux du Cercle des patineurs ont été complétés par un ensemble d'appareils électriques, établis
autour du bassin, et qui produisent un effet féerique, lorsqu'ils sont allumés,l'hiver,pendant les fêtes de nuit
données par les membres du Cercle.

S IV. Jardin zoologique d'Acclimatation du bois de Boulogne.

Origine et emplacement du Jardin. — Le Jardin zoologique d'acclimatation du bois


de Boulogne est destiné cc à appliquer et à propager les vues de la Société impériale zoologique d'ac-
climatation, avec le concours et sous la direction de cette société; par conséquent à acclimater, à multi-
plier et à répandre dans le public toutes les espèces animales ou végétales qui sont ou qui seraient
nouvellement introduites en France, et paraîtraient dignes d'intérêt par leur utilité ou par leur agrément. »
(Art. 2 de l'arrêté de concession.)
Le Jardin zoologique d'acclimatationest donc l'école pratique de l'enseignement et des expériences de
la Société impériale d'acclimatation. C'est la réalisation de son programme. Dès l'origine de cette société,
le 10 mai 18541, ses fondateurs annoncèrent, dans les statuts, que, pour atteindre le but qu'ils se pro-
posaient, la création d'établissements spéciaux était indispensable.
C'est dans ce dessein que la Société a sollicité de la ville de Paris, au commencement de 1858,

de0'n,005p.m.
Échelle
Fig.119. Entréedu Jardind'Acclimatation.

la concession d'un terrain au bois de Boulogne, pour y établir un jardin zoologique. Cette concession,
accordée par un arrêté préfectoral, en date du 23 avril 1857, a été faite pour quarante années, à partir
du 1er janvier 1859. Elle s'étend sur une surface de 20 hectares environ, et comprend les terrains

Fig.120. Lacdu Jardind'Acclimatation.

situés entre la porte des Sablons et la porte de Neuilly, le long du boulevard Maillot, dont ils sont
séparés par le saut de loup et par le chemin dit des Érables.
Le terrain concédé présente la forme d'une longue ellipse. A l'extrémité est, près la porte des
Sablons, se trouve l'entrée principale; et, à l'extrémité ouest, près la porte de Neuilly, une entrée sur
Saint-James et sur Neuilly. (Fig. 119.)
Le plan général est un vallon à pentes insensibles1, dont le milieu est occupé par une rivière, qui
s'élargit en plusieurs points de son parcours, pour former des îlots. C'est là que vivent en liberté les
oiseaux aquatiques les plus variés. (Fig. 120.)
Du côté droit, au nord, dont les constructions regardent le midi, on trouve, en entrant dans le
Jardin d'acclimatation par la porte de l'est, les bureaux, les magasins et la magnanerie.
C'est de ce côté (rive droite de la rivière) que sont installés les parcs,les volières des oiseaux
et les bergeries.
-
Le côté sud du jardin est occupé par le grand jardin d'hiver (palais des Fleurs),par la serre
des perroquets et les bâtiments et parcs destinés aux mammifères. L'aquarium d'eau douce et d'eau de
mer, le jardin d'expériences, la collection des vignes, le buffet restaurant, sont également placés dans
la partie sud de l'établissement, mais sur la rive gauche de la rivière.

Le :
Jardin zoologique d'acclimatation se divise en deux parties bien distinctes celle qui est consacrée
aux animaux, et celle qui est destinée à l'acclimatation des végétaux.
La partie zoologique est la plus importante, et doit être décrite en premier lieu.

Partie zoologique. — Les mammifères sont logés, pour la plupart, dans un vaste
bâtiment qu'on appelle les grandes écuries, et qui contient des zèbres, des hémiones, des bœufs de races
exotiques et des chèvres. (Fig. 121, 122, 123.) Les grandes écuries renferment quinze boxes, de diverses
dimensions. La longueur totale du bâtiment est de 48 mètres; sa largeur, de près de 9 mètres. Des cours
et des parcs, établis il l'entour de cette construction, reçoivent, pendant le jour, les animaux qui l'ha-
bitent.
Les cerfs, les antilopes et les lamas sont placés dans trois chalets différents, qu'entourent des

parcs très-spacieux, divisés chacun en deux parties. La partie la plus éloignée du bâtiment,est gazonnée,
celle qui en est la plus proche est sablée, et forme une sorte de cour. Grâce à cette disposition, les
animaux peuvent, par les temps humides, prendre l'air dans cette cour, sans être obligés d'aller dans
la partie gazonnée de leur enclos, dont la verdure est ainsi ménagée. Les chalets destinés à contenir
les mammifères affectent différentes formes. Celui des cerfs contient huit compartiments de 4m,50 sur
2mètres; celui des antilopes, six, de dimensions un peu plus grandes; celui des lamas, six autres, de
même grandeur que celui des cerfs.
D'autres animaux, comme les kanguroos, les rennes, les rongeurs, habitent des fabriques moins
importantes et appropriées à leurs besoins.
La bergerie est disposée de telle sorte que l'air s'y puisse renouveler continuellement. Elle est
divisée en plusieurs compartiments de petite dimension, pour que les différentes races ovines ne
puissent se mêler.

La collection d'oiseaux du Jardin d'acclimatation est très-nombreuse et tres-riche. Elle occupe dans
l'établissement une place considérable. Ces oiseaux sont logés les uns dans des volières, les autres dans
des parcs, d'autres dans des cages.
Les volières sont au nombre de quatre, comprenant ensemble cinqante parquets. La plus impor-

:
1. Voir la gravure sur acier DUJARDIN
PLANGÉNÉRAL D'ACCLIMATATION.
tante se compose de vingt et un parquets, dont trois sont vitrés à chaque extrémité. Chaque parquet est
composé d'une loge intérieure de 3 mètres sur 3 mètres, dont une porte ouvre sur un corridor de
service régnant d'un bout à l'autre du bâtiment, et dont une autre donne accès dans un parquet grillagé
de 3 mètres de largeur, sur 5 mètres de profondeur.

etc. Façade.Échelle
Fig.121. Écuriesdes Yacks,Hémiones. de OIR,004
p. m.

c.;

1; l

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etc. Plan. Échellede OIll,OOl¡
F:g.122. ÉcuriesdesYacks,Hémiones. p. m.

Fig.123. Écuries etc. Coupe.Échellede om,004


desYacks,Hémiones, p. m.

Des portes, percées dans les parois latérales, font communiquer les parquets entre eux.
Cette volière est élevée de 0m,50 au-dessus du sol. Les grillages qui l'entourent reposent sur un
parpaing de pierre. A chaqueextrémité est placé un grand pavillon grillagé de 9 mètres sur 9 mètres,
et de 6 mètres de hauteur. Ces pavillons communiquent avec les six parquets vitrés, existant aux deux
extrémités de la volière proprement dite, et qui peuvent être chauffés.
L'ensemble de la grande volière est monumental. La longueur totale est de 63 mètres, et l'élévation
de la construction, du sol au faîte, est de 6 mètres.
Les deux volières, spécialement destinées aux faisans, sont construites sur un même plan. Elles

se composent d'un corridor de service, de loges longues de 4 mètres sur 2 mètres de large, et de

Fig.124. GrandeVolière.Façade.Échellede 0m,005


p. m.

Volière.Coupe.Échelle
Fig.126.Grande deom,004
p. m.

parquets ayant une profondeur de 8 mètres dans l'une, et de 10 mètres dans l'autre. Les grillages reposent
directement sur le sol, et n'atteignent pas une hauteur supérieure à 2m,50. Ces installations, éminemment
pratiques, sont excellentes et très-propres à favoriser la reproduction des oiseaux. Un ingénieux détail de
construction mérite d'être signalé.
Pour ces volières, comme pour la plupart des autres habitations destinées aux animaux, il n'a été
fait aucune fondation. Une plate-forme de béton aggloméré, dit béton Coignet, imperméable à l'humi-
dite, a été battue sur le sol; et les murs ont été élevés sur ce plateau de maçonnerie. Les loges se
trouvent ainsi tout naturellement dallées; et l'humidité, toujours redoutable dans ce genre de constructions,
est absolument évitée.
La grande volière d'élevage (Fig. 124, 125, 126), dont on fait usage surtout au printemps et dans
l'été, et qui sert de volière de dépôt pendant l'hiver, est construite dans un repli de terrain. Elle est
abritée, au nord, par un mur qui sert d'appui à huit loges; au levant, par la grande volière; au cou-
chant par la poulerie. Elle comprend seize parquets, et ne couvre pas moins de 700 mètres superficiels.
En 1866, on a pu loger dans cette volière quinze cents faisans ordinaires, destinés au repeuplement des
chasses. Chaque parquet a 11 mètres de longueur, sur 4 mètres de largeur. Les parquets sont joints bout
à bout, deux par deux. Il résulte de cette disposition, grâce à l'aménagement des portes de service, une
extrême commodité pour le service. Un autre avantage, résultant de cet arrangement, consiste à pouvoir
isoler, dans les parquets du fond, les jeunes oiseaux précieux ou les animaux nouveaux venus, qui ne
sont pas encore familiarisés avec la vue du public.

Fitr.127. Cabane
duMaralioii.

La poulerie, comme son nom l'indique, sert d'abri aux représentants des races gallines, auxquels
on a joint les pigeons. Elle a été construite en béton agglolDéré. C'est un vaste monolithe de béton
Coignet. Elle se compose de vingt-huit loges, divisées chacune en deux compartiments. Les compartiments
de la façade sud du bâtiment s'ouvrent sur un petit parquet grillagé de 4 mètres de côté; les autres, vers
la façade nord, s'ouvrent sur un parquet entouré de treillages de bois vulcanisé de 4 mètres de largeur,
sur 8 mètres environ de longueur. Cette construction, qui n'est peut-être pas d'un effet architectural
très-heureux, est parfaitement saine pour les volatiles, grâce à la matière employée, qui est le béton.

Les parcs des oiseaux sont disposés de différentes façons. Les uns, destinés aux palmipèdes, sont
placés sur les bords de la rivière; les autres, ceux des échassiers, sont installés sous bois, et garnis
de massifs plantés. Les clôtures des pièces d'eau n'ont pas plus de om,90 de hauteur. Celles qui
doivent contenir les outardes et d'autres échassiers moyens, ont lm ,20 d'élévation. Enfin, les autruches
et les grands échassiers sont enfermés dans des clôtures de 1ID,70.
Toutes ces clôtures sont en fer. Dans les unes, les grillages sont attachés sur des feuillards;
dans les autres, sur des gros fils. Tous les fils sont tendus au moyen de raidisseurs.
Les parcs des échassiers sont au nombre de seize, et aboutissent à des fabriques élégantes et de
style varié, appropriées au logement des animaux.
Les parcs des palmipèdes sont au nombre de quarante-trois.
Les oiseaux très-frileux sont enfermés, pendant l'hiver, dans une serre voisine du grand jardin
d'hiver, où trouvent place également d'innombrables oiseaux des îles, et une collection très-remarquable
de perroquets.
Cette dernière installation, qui n'a pas été faite, dans le principe, pour la destination qu'elle a
reçue depuis, laisse à désirer sous quelques rapports. Elle présente cependant un vif intérêt; et, pen-
dant la mauvaise saison, particulièrement, elle est très-fréquentée par les visiteurs du Jardin.

L'aquarium est, après les grandes serres, le bâtiment le plus important du Jardin. Cette construction
est le second essai qui ait été fait, en Europe, d'établissements de ce genre (Fig. 128, 129, 130.)

Fig.128. Aquarium Façade. Échellede 001,004


du Jardind'Acclimatation. p. m.

Fig.130. Aquarium.Coupe.
Fig.129. Aquarium.Plan. Échellede Om,004
p. m.' Échelledeom,004
p. m.

Il se compose d'une vaste galerie de 4 mètres de largeur et de 35 mètres de longueur. Sur l'un des
côtés se trouvent des pilastres en menuiserie, dans l'intervalle de chacun desquels est encastrée, à lm,10 du
sol, une large caisse ou bac, fermé par une glace, sur la face qui regarde la galerie, et par des plaques
d'ardoise sur toutes les autres. La galerie ne reçoit la lumière par aucune ouverture. Le jour n'y
pénètre qu'en traversant l'eau contenue dans les caisses ou bacs dont on vient de parler.
Cette disposition s'obtient très-simplement, grâce à des écrans de bois qui viennent se placer
au-dessus des glaces. Il résulte de cet arrangement un effet très-heureux. Il semble à l'observateur qu'il
soit dans l'intérieur de l'eau, puisque la seule lumière qui frappe ses regards est celle qui traverse
l'eau, à laquelle elle emprunte une certaine coloration.
La longueur totale de l'aquarium est de 36 mètres. Il contient quatorze bacs :
quatre d'eau douce
et dix d'eau de mer. Dans les premiers sont réunis les poissons et les mollusquesde nos rivières. Dans
les bacs marins se trouvent les crustacés, les mollusques, les zoophytes les plus intéressants parmi ceux
qui se rencontrent sur nos côtes, et aussi quelques habitants des mers américaines.
L'eau douce qui alimente l'aquarium vient de la Seine. Elle est fournie par les conduites du bois
de Boulogne.
Quant à l'eau deiner, elle n'est renouvelée qu'à de très-longs intervalles. Au sortir des bacs, elle est
reçue dans un grand réservoir souterrain en briques enduites de ciment, après avoir traversé un filtre
de charbon animal. Un siphon de gutta-percha la prend dans ce vaste récipient, et l'entraine dans un vase
de tôle recouvert de gutta-percha, placé à 8 mètres au-dessous du sol. Au moyen d'air comprimé par l'eau
des conduites municipales (3 atmosphères de pression), l'eau de mer est refoulée dans les bacs. Cette dispo-
sition, simple et ingénieuse, présente de grands avantages. L'un des plus appréciables consiste it dispenser

Façade.Échellede Om,004
Fig.131. Magnanerie. p. m. Coupe. Échellede om,004
Fig.132. Magnanerie. p. m

Plan. Échellede om,004


Fig.133. Magnanerie. p. 111.

de l'usage des pistons, dont les tampons fonctionneraient mal, au bout de quelque temps de service, sous
l'action de l'eau de mer. En outre, grâce aux dispositions de l'appareil, l'eau salée ne se trouve jamais
en contact avec du métal, puisqu'elle repose dans des vases de pierre, et qu'elle circule dans des tuyaux de
gutta-percha.

La magnanerie, placée (Fig. 131, 132, 133) sur la rive droite de la rivière, est un bâtiment de
15 mètres de longueur, sur 8 mètres de largeur. Elle se compose d'une vaste pièce, contenant des échafau-
,
dages sur lesquels reposent les claies où sont élevés les vers à soie de diverses espèces.
Le ver à soie du mûrier a été l'objet, au Jardin d'acclimatation, d'éducations aussi considérablesque le
permettait l'espace dont on pouvait disposer. Dans ces dernières années, si éprouvées par les souffrances de
l'industrie séricicole, les essais faits à la magnanerie ont été suivis avec l'intérêt le plus sérieux et le plus
soutenu. Les vers à soie de l'ailante, du ricin, du chêne, ont été aussi l'objet d'études intéressantes.
Chaque année, les éducations, en plein air, de ces diverses espèces ont été tentées sur des plantations
spéciales d'ailante et de chêne, qui entourent la magnanerie.

Acclimatation des végétaux. — Le Jardin d'acclimatation est situé dans la partie du


bois de Boulogne la plus ingrate. Cet obstacle au succès des plantations a été heureusement surmonté
au moyen de fumures considérables et souvent répétées. Non-seulement les pelouses de l'établissement
sont aujourd'hui dans un état satisfaisant; mais les chênes et les pins du Jardin d'acclimatation ont acquis
une vigueur qui leur a permis de dépasser, d'une façon très-marquée, les arbres de même essence qui
se trouvent au dehors.
Les bois qui existaient sur le sol (Chênes, Pins sylvestres etLaricios) ont été en partie détruits pour
faire place aux chemins, aux pelouses et aux constructions. De nombreux massifs ont été établis. Les
plantes qui composent ces massifs ont été choisies de manière à créer dans le jardin un arboretum.
On y rencontre, eneffet,laplupart des végétaux, d'importation récente ou ancienne, qui peuventprospérer

sous notre climat; tels que Calycanthes, Ceanothes, Deutzia, Fonianesia, Forsythie",Hibiscus, IIoux variés,
,
Indigofera, Jasminium, Kalmia, Rhododendron, Spirées nouvelles, Wegelia, Viornes nouvelles, Cognassier
du Japon, Pivoines arborescentes, Mahonia, Yucca, Catalpa, etc.,etc. '-
Outre ces végétaux, qui forment de très-nombreux massifs, des arbres rares ont été plantés sur les
pelouses et dans les parcs; notamment des Celtis, Diospyros, Arables variés, Bouleau lacinié, Hêtre
pourpre, Marronnier rouge et blanc, Catalpa, Peuplier neige, Tilleuls variés d'Amérique, Gainicl's, Pla-
nera, Virgilia, Frênes d'Amérique, Féviers, Arbres de neige, Noyers américains, Savonniers, Liquidambars,

:
Tulipiers, Magnolias, Paulownia, Sumacs, Chênes du nouveau continent, Pterocarya, Pavia. Et, parmi les
résineux desAbies cephalonica, cilicica, Pinsapo, sibirica, Nordmannina; Araucaria imbricata; Biota aurea;
Cedrus atlantica, Deodora et sa variété robusta, Libani, CephalotaxusFortunei et pedunculata; Cryptomeria;
Cupressus Benthamii, elegans, funebris, Goweniana,Lawsoniana, macrocarpa; Juniperus excelsa, squamata;
Larix; Picea Morinda, Menziezii; Pinus austriaca, excelsa, Lambertiana, ponderosa, Sabiniana, Jeffreyii,
Cembro, Salisburia; Sequoia gigantea, sempervirens; Taxus variés; Thuya gigantea,
ntea,LLobbi,
obbi, Tsu-a
Tsuga Dou-
Dou..
glasii; Thuiopsis borealis; et, en palmiers, le Chamœrops excelsa.
L'établissement reçoit fréquemment, des pays les plus lointains, des végétaux et des graines qui
sont cultivés, à titre d'essai, dans un jardin d'expériences créé à cet effet. Ce jardin occupe une surface de
900 mètres environ, située à proximité de l'aquarium (côté sud du jardin). Le Jardin d'acclimatation a été
enrichi, en 1866, de la magnifique collection des vignes du jardin du Luxembourg. Les études récentes ont
réduit à environ 1,500 les 2,000 variétés portées sur les cataloguesprécédents. C'est ce nombre de 1,500 types
différents que comprend la collection plantée au Jardin d'acclimatation. Le sol du bois de Boulogne, formé
presque absolument de silice, a dû être sensiblement amendé pour recevoir ces précieuses vignes. L'activité
de la végétation des plantes, après leur reprise, et les fructifications obtenues cette année prouvent que les
soins donnés à cette transplantation ont complétement réussi.
Le jardin zoologique contient, en outre, un remarquable jardin d'hiver, placé près de la prin-
cipale entrée, et terminé par un salon de lecture et un salon de conférences chauffés, durant les froids,
par le même mode que le jardin d'hiver. Ce jardin a 64 mètres de longueur, 24 mètres de largeur, et
10 mètres de hauteur.
Les plantes qui occupent cette vaste serre sontsurtout des Camélias. A la floraison des Camélias
succède celle des Azalées. Sur les pélousès-, formées de Lycopodes, et sur les bords d'une petite rivière,
seméedeplantes aquatiques, on remarque de très-forts spécimens d'Araucariabrasiliensis, Bidwilli, excçlsà,
Cunninghami, des Fougères arborescentes, telles que Balantium, Blechuum, Alsophila, etc. La serre contiènt
aussi des Musa Ensete, divers Dracaena, des Aralia, des Eucalyptus, des Yucca, des Phormium, des
Bambusa, des Caladium, des Rhododendron de l'Himalaya, etc. -
Le jardin d'hiver n'avait pu être terminé au moment de l'ouverture du Jardin d'acclimatation, àla Un

clôtures.
.,
de 1860. Il n'a été inauguré que le 15 février 1861.
Les dépenses d'établissementdu jardin zoologique se sont élevées en totalité à la somme de. 932,000
Les principales dépenses sont les suivantes :
plantations.
Parcs et 110,000u

écuries. ,
Terrassements,jardinages et 210,000f
d'eau
Poulerie.
volière.
Conduites
Magasins et
-
bureaux..,
• ,
-
4
35,000f
58,000f
33,000

Aquarium.
Grandes 70,000r

.oO
Grande -. 72,500f
.-
Magnanerie - - , 24,000f
000 f

-. .-
lU

• •••• •••••••
Grilles d'entrée.
, : 1. -" -
L-:.
84,000f
20,000f

§V. -. _:.-..


..,. t
--
Glacières du
; r
-

bois de Boulogne'.
J
r
-

Le bois de Boulogne renferme despièces d'eau, d'une surface de plusde14 hectares, qui peuvent
fournir par conséquent un volume de glace considérable. Afin de faciliter la conservation et le débit
de cette denrée, la ville de Paris a décidé, en 1857, la création de vastes glacières, destinéesà emmagasiner
environ 10,000,000 de kilogrammes de glaces, que l'on peut extraire des lacs, en temps de gelée.
La ville a choisi, pour fonder cet établissement, un vaste terrain qu'elle possédait près de la porte
de la Muette, entre la rue Militaire et le chemin fer. de
La construction d'une glacière est toujours une chose délicate, car, pour conserver la glace, il faut
l'emmagasiner dans un édifice dont les parois soient mauvaises conductrices de la chaleur, à l'abri des
courants d'air et de l'eau. Et les difficultés d'appropriation augmentent naturellement quand il s'agit d'un
établissement aussi considérable que celui du bois de Boulogne.
Des murs en maçonnerie,munis d'ouvertures pouvant se fermer hermétiquement, et pourvus de conduits
suffisants pour l'évacuation des résidus provenant de la fonte de la glace, sans que l'eau puisse pénétrer du
dehors, constituent les éléments essentiels de la construction d'une glacière.
La fusion de la glace est cependant encore assez considérable, le long des murs échauffés par la terre
avec laquelle ils sont en contact, et qui a généralement une température de 11 degrés à la profondeur
que l'on donne habituellementauxglacières. La forme de la glacière a, dès lors, une grande influence, puisque
la fusion de la glace s'accroît en raison de la surface qui est en contact avec le sol.
On donne souvent aux glacières la forme d'un œuf. Mais cette forme est défectueuse, parce que la glace,

1. Voir la gravure sur acier : GLACIÈRES


DUBOISDE BOULOGNE.
quise liquéfie d'autant plus rapidement que son volume est moins considérable par rapport à la surface des
parois, fond alors plus vite à la base qu'au sommet. Les faces extérieures dubloc de glace, qui s'abaisse par
suitede la fusion de la base, se trouvent ainsi constamment.en contact avec la maçonnerie, au lieu de s'en
isoler; ce qui donne lieu à une déperdition importante.
"0 Aussi, pour éviter ces inconvénients, on a adopté., pour la glacière municipale, la forme parallélipipé-
dique. La glace, se prenant en une seule masse, peu de temps après son emmagasinage, se détache des parties
latérales, par la fusion de la base. Mais, bientôt, le bloc de glace se trouvant isolé des parois, et en contact
seulement avec l'air emprisonné dans les glacières, lequel a une très-faible température, la fusion s'arrête
dès quele vide, existant entre les murs et le bloc, atteint 20 centimètres de largeur. La fusion de la glace se
réduit alors à celle qui résulte du contact de la base; et on la diminue facilement en faisant reposer

Fig.134. Extérieur
desGlacières
du boisde Boulogne.

la glace, non pas directement sur le fond de la glacière, mais sur un lit de fagots, qui sont, comme
on sait, mauvais conducteurs de la chaleur. Ces fagots, superposés à un fonds très-perméable, facilitent
d'ailleurs l'évacuation de l'eau provenant de la fonte de la glace.
Pour diminuer encore la fusion de la glace, on s'est décidé à évider les murs qui forment les parois
extérieures de la glacière, de manière à amoindrir les contacts avec le sol environnant, et à envelopper les
glacières d'un matelas d'air, mauvais conducteur du calorique. Cette disposition a aussi l'avantage d'éviter
l'humidité provenant du sol, le long des parois extérieures de la glacière.
Enfin on a recouvert toutes les glacières d'une toiture générale en chaume, pour neutraliser l'action
des rayons du soleil et rejeter les eaux pluviales au dehors. La surface de la glacière forme ainsi une
vaste remise pour les voitures et les engins de l'exploitation (fig. 134 et 135).
Dans l'exécution, la nature du terrain a facilité l'applicationde ces principes généraux. On savait,
par le forage du puits artésien de Passy, que, dans cette partie du sol de la capitale, on trouve immédiate-
ment, au-dessous d'une faible couche de terre végétale, le calcaire grossier, qui repose à 16m,60 de pro-
fondeur, sur une couche de sable très-perméable. Il était possible alors de tailler une fouille à parois
verticales, et de la revêtir d'un mur évidé, dont l'épaisseur pouvait être réduite à la dimension indis-
pensable pour sa stabilité, sans se préoccuper de la poussée des terres.
L'emplacement nécessaire à l'emmagasinage de 10,000,000 de kilogrammes de glace a été partagé
én dix cases, formant chacune un cube de 12 mètres de côté.
La division en plusieurs cases permet de n'en avoir qu'une seule en exploitation, et de laisser toutes
les autres parfaitement closes, à l'abri de l'air chaud de l'extérieur, qui est toujours une cause de fusion.
Les dix cases ont été disposées sur deux rangs parallèles, et recouvertes de voûtes, dont les génératrices
sont parallèles à la longueur, afin que si quelque accident se manifestait, il n'y eût que deux voûtes com-
promises à la fois. Le mur, formant la pile de ces voûtes, n'a pas une' épaisseur considérable, parce qu'on
a supposé que l'opération du remplissage des glacières serait dirigée de manière à maintenir la même
hauteur dans les cases jumelles. Mais, comme on ne pouvait être assuré que les gelées auraient, tous les
ans, une durée et une intensité suffisantes pour permettre de remplir toutes les cases, il a fallu se

desGlacières
Fig.135. Vuedu rez-de-chaussée du boisde Boulogne.

départir de la forme rigoureusement parallélipipédique, et donner aux murs transversaux assez de fruit
pour que l'on pût emplir deux glacières jumelles, en laissant vides les deux suivantes, sans avoir à redouter
la poussée des glaces, sur ces murs chargés d'un seul côté.
;
Chaque compartiment présente quatre ouvertures pour le remplissage ce qui permet à quarante voi-
tures de se décharger à la fois dans les dix compartiments de la glacière, et de la remplir ainsi très-rapi-
dement. L'expérience a montré qu'un bon service exige quatre-vingts voitures, faisant par jour dix voyages
de 1 mètre cube; ce qui exige vingtjours de gelée pour remplir tous les compartiments. Une fois le remplissage
terminé, afin d'éviter l'introduction de l'air extérieur, on étend de la paille au-dessus des trappes en bois,
qui sont établies à chaque ouverture, sur la voûte de la glacière. Une seconde trappe, placée au niveau du sol,
bouche chaque ouverture. Deux de ces ouvertures, dans chaque compartiment, sont de simples trémies,
destinées seulement à l'introduction de la glace. Les deux autres, beaucoup plus grandes, sont destinées
à la fois à emmagasinerla glace et a l'extraire. Ces dernières sont d'ailleurs surmontées, au-dessus du sol,
par une chambre close, assez élevée et fermée par deux portes, qui permettent l'entrée et la sortie des
voituresqui transportent la glace.
:
Une fois ces voitures introduites, et les portes closes, on procède au remplissage de la manière suivante
Une voiture vide pénètre, au moyen de rails, dans l'intérieur de la chambre. La caisse de cette voiture est
enlevée de dessus son train, que l'on repousse aussitôt dans la partie de la chambre située au-dessus du
compartiment voisin de celui où s'opère le chargement (fig. 135). Suspendue par quatre chaînes, la caisse est
descendue dans le fond de la glacière, où on la remplit. Elle est ensuite remontée et replacée sur son train. Puis
on referme la trappe, et l'on ouvre ensuite les portes de la chambre supérieure, pour sortir les voitures.
On évite, en procédant ainsi, de mettre l'intérieur des glacières en contact avec l'air extérieur (fig. 136).
Le mètre cube de glace emmagasinée revient à 2 francs. La déperdition,
au bout d'une année, est
d'environ un dixième; ce qui porte le prix de revient à 2 francs 20 centimes. L'extraction de la glace (fig. 136)
et la mise en voiture coûtent 4 francs 20 centimes. Si l'on y ajoute la journée du charretier, d'un cheval et
d'une voiture, soit à peu près 10 francs pour 3 mètres cubes, on a, pour un 1 mètre cube de glace rendue à
domicile, une dépense de 10 francs 70 centimes, non compris l'intérêt du capital de construction et les

Fig.136. Intérieurd'un compartiment


desGlacières
du boisde Boulogne.

faux frais, lesquels élèvent la dépense à 12 francs par mètre cube, ou à 2 centimes par kilogramme, le

Terrassements
mètre cube de glace pesant 600 kilogrammes.
:
Maçonnerie.
Les glacières du bois de Boulogne ont coûté 408,000

CintresenlocatÍon.
v
francs, ainsi décomposés
i
151,000f

frais.
chaume.
159,000f

menuiserie
Charpente en élévation, serrurerie et
ii,ooo,
56,000'•

Total..
Couverture en 10,000f.
Pavage, surveillance et faux 21,000r.

408,000'

Soit 204 francs par mètre superficiel de construction ou 25 francs par mètre cube de glace en magasin,
chaque année.
Les glacières, terminées en 1859, sont affermées à une Société, qui les exploite moyennant une
allocation annuelle de 30,000 francs. La ville reste chargée du remplissage des glacières, qui lui est rem-
boursé, à prix coûtant, par le locataire.
CHAPITRE IX

PUITS ARTÉSIEN POUR L'ALIMENTATION DU BOIS DE BOULOGNE

Puits de Grenelle. - Le puits artésien de Passy, ainsi qu'il a déjà été dit au Chapitre

premier de cet ouvrage, a été creusé dans le but de fournir, à un niveau convenable, l'eau nécessaire à
l'alimentation des lacs du bois de Boulogne et à l'arrosage des parties hautes de cette promenade l,
Il n'existait encore à Paris, lorsque l'exécution du puits de Passy fut décidée, qu'un seul puits
artésien, celui de Grenelle. Ce puits avait été entrepris le 24 décembre 1833; et l'eau ne commença à jaillir
que le 26 juillet 1841. Le forage était descendu alors à la profondeur de 548 mètres, jusqu'à une couche
d'argile sablonneuse surmontant celle des grès verts.
Le mode de forage appliqué au puits de Grenelle consistait dans l'emploi de sondes ordinaires, servant
à aléser un trou, dans lequel on descendait successivementdes jeux de tubes de retenue en tôle, diminuant
successivement de diamètre. Comme toujours, dans les ouvrages de cette nature, les accidents ont été très-
graves et très-nombreux.Ils commencèrent à une profondeur de 115 mètres, le 18 juin 1834. Mais les acci-
dents les plus sérieux se produisirent en 1837 et 1838, entre 400 et 500 mètres de profondeur, dans les
argiles inférieuresà la craie.
Le puits, au moment du premier jaillissement des eaux, a donné un débit de 3,000 mètres cubes
environ par vingt-quatre heures; débit mesuré au niveau du sol. Les eaux arrivaient complètementimpures,
à cause de l'énorme quantité de sable qu'elles entraînaient.
Après un essai infructueux de tubage définitif en cuivre, on fit descendre un tube en tôle ayant
5 millimètres d'épaisseur, et un diamètre variant de 15 à 25 centimètres. Mais ce tube s'aplatit, et dévia
avant d'atteindre la couche aquifère; et l'ascension des eaux fut arrêtée par l'obstacle résultant de l'apla-
tissement du tube.
On pensa alors qu'il convenait d'élever les eaux à 33 mètres au-dessus du sol, pour diminuer leur
vitesse, pour empêcher le soulèvement des sables et pour éviter les excavations qui paraissaient être la cause
des accidents arrivés à la base du puits. La partie coudée et aplatie du tube fut forée au moyen d'une
sonde, qui perça le trou par lequel l'eau s'élève aujourd'hui.
L'eau devint claire, mais le débit diminua notablement.
Les travaux de réparation ne furent terminés que le 20 juillet 1852. A cette époque, le débit se régu-
larisa. Il s'est élevé successivementde 720 mètres cubes à 950 mètres par vingt-quatre heures. Il est devenu
stationnaire à ce dernier chiffre, depuis 1856.

1. Voir les deux gravures sur acier : SQUARE DUPLITS ARTÉSIEN.


DE PASSY,— ATELIERDE FORAGE
DUPUITSARTÉSIEN
Le puits de Grenelle a coûté 390,140 francs. L'entrepreneur qui l'a percé, 31. Mulot, a reçu, comme
témoignage de satisfaction de la part de la villede Paris, une pension viagère de 3,000 francs, réversible sur
sa veuve, pour moitié.
En somme, le débit du puits de Grenelle atteint, en vingt-quatre heures, 950 mètres cubes d'eau, élevés
à 73m,15 au-dessus du niveau de la mer, et à 3Gm,G2au-dessus du sol de l'abattoir de Grenelle. La nappe
;
aquifère a été rencontrée à 548m,50 au-dessus du sol ou à 511"',88 au-dessous du niveau de la mer.

Puits de Passy. Traité avec M. Kind.— L'expérience acquise lors du percement du


puits de Grenelle devait servir de règle dans les travaux du puits de Passy.
Pour arroser les parties les plus hautes du bois de Boulogne, il suffisait que les eaux jaillissantes

Fig.137. Atelierde Forage.— Vueextérieure.

du puits projeté fussent élevées à au-dessus du niveau de la mer, et, par conséquent, à 24 mètres
7710,15
environ au-dessus du sol de la partie de la plaine de Passy, qui avait été choisie pour le forage du
puits. Cet emplacement, situé à l'angle de l'avenue d'Eylau et de la rue Spontini, se trouve à la cote
53m,17 au-dessus du niveau de la mer (fig. 137)
La durée considérable des travaux du puits de Grenelle, qui n'a donné un débit normal qu'au
bout de dix-neuf ans, la faiblesse du volume d'eau obtenu, les difficultés de toute nature et les accidents
résultant de l'emploi des procédés de forage ordinaires, dans les sondages à de grandes profondeurs, ont
déterminé l'Administration municipale à recourir au système de M. Kind, qui arrivait à Paris en 1864,
précédé d'une immense réputation d'habileté dans les travaux de ce genre.
M. Kind présenta à l'Administration municipale un projet de forage, d'après lequel il devait creuser

en une année, avec une dépense maximum de 350,000 francs, un puits artésien ayant au moins un
diamètre de om,60, pénétrant dans la couche aquifère des grès verts, sur 25 mètres de profondeur, et pouvant

: DE PASSY.(Atelier de Forage. )
1. Voir la gravure sur acier PUITSARTÉSIEN
élever à l'altitude de 77 mètres, soit à 24 mètres
au-dessus du sol, un volume de 13,000 mètres cubes
d'eau.
Ce projet fut examiné par une Commission scien-
tifique, nommée par un arrêté du Préfet de la Seine,
en date du 25 décembre 1854.
Dans le système Kind, l'instrument de forage est
un trépan, du poids de dix-huit cents kilogrammes. Ce
trépan est supporté par des tiges en bois, de 9 centi-
mètres de côté, et de 10 mètres de longueur, que l'on
réunit ou que l'on sépare très-facilement au moyen d'ar-
matures en fer. Il est assujetti à un déclic, manœuvré
par un mécanisme aussi simple qu'ingénieux, qui lui
permet de se détacher de la tige de suspension, et de
frapper de dix à vingt coups par minute, en tombant
d'une hauteur d'un mètre environ, sur les terrains à
Fig.140.Déclic
ouvert(coupe). forer. On peut d'ailleurs faire tourner sur un axe verti-
Échelle
de0m,04
p.m.
le forage. Comme dans
cal les tiges et le trépan, pendant
les procédés ordinaires de forage, les tiges n'ont donc pas
à résister à des chocs et à des efforts de torsion, qui
avaient occasionné presque tous les accidents du puits
de Grenelle. Elles ne sont soumises qu'à des efforts de
tension. Leur densité est égale à celle de l'eau, en sorte
que la manœuvre du trépan n'exige que la force
Fig.141.PlanduguideA.
nécessaire pour faire équilibre à l'excès de son poids
sur celui de l'eau, et pour vaincre les résistances provenant des frottements
(fig. 138 à 143).
Lorsque le trépan a broyé une quantité suffisante de matière, on procède
au curage, au moyen d'une cuillère (fig. 144 et 145).
Toutes les manœuvres nécessaires pour descendre le trépan, pour le mettre
en mouvement et pour retirer les cuillères, sont exécutées par une machine à
vapeur.
M. Kind donne, d'ailleurs, à ses puits un diamètre supérieur de 20 cen-
timètres à celui qu'on veut obtenir après le cuvelage, afin d'exécuter ce cuve-
Fig.138.Trépanvudeface. lage avec des douves en bois de 8 centimètres d'épaisseur.
Échelle p.m.
deOm,Oi
A l'aide de ces procédés, M. Kind avait fait en Saxe, dans la Moselle et au
Creusot, suivant les affirmations de MM. les Ingénieurs des mines, des forages
d'un très-grand diamètre, descendus, avec un completsuccès, à plus de 600 mètres
de profondeur.
La Commission scientifique, sans partager les espérances de M. Kind a
l'égard du débit que l'on pourrait obtenir d'un forage exécuté sur un grand
Fig.139.Plandu trépan. diamètre, émit l'avis que la renommée de M. Kind fondée sur de nombreux
succès, que la simplicité de ses procédés, ainsi que la modicité des dépenses qu'ils exigent, permettaient
d'espérer qu'il ferait un puits donnant, au niveau nécessaire, le volume de 3 à 4,000 mètres cubes
d'eau, indispensable au service des parties hautes du bois de Boulogne; que le grand diamètre du
puits permettrait, dans tous les cas, de descendre le forage à une profondeur très-considérable, et
d'atteindre, si le débit de la couche rencontrée à Grenelle était insuffisant,
d'autres couches aquifères dont on ne connaissait pas la puissance; qu'enfin
cette opération, quel qu'en fût le résultat, rendrait d'incontestables services
à la science, au point de vue de l'étude des formations inférieures du bassin
de la Seine. Par ces motifs, la Commission pensa qu'il y avait lieu d'accueillir
les propositions de M. Kind sur des bases qu'elle avait posées, et qui ser-
virent de point de départ à la rédaction d'un cahier des charges, dressé le
7 mai 1855.
D'après ce cahier des charges, M. Kind était chargé de tous les travaux, y
compris les tubes ascensionnels nécessaires pourélever les eaux jaillissantes. Il
devait diriger l'atelier, sous le contrôle de l'Ingénieur en chef du service du bois de
Boulogne, à qui incombait l'office de régler le prix des journées et des fournitures
de toute nature; et sous la surveillance supérieure de la Commission scientifique,
instituée par l'arrêté du 25 décembre 1854.
Comme rémunération, M. Kind devait recevoir, en totalité ou en partie, suivant
le volume d'eau obtenu, la différence entre un chiffre de dépense maximum de
350,000 francs et le coût réel des travaux. Les travaux devaient être terminés en
une année; et, dans le cas où la somme maximum de350,000 francs etlt été
dépensée sans qu'on eût atteint les eaux jaillissantes, la
ville restait libre, soit
de renoncer au forage, soit de le faire continuer, en se servant des procédés de
31. Kind, sans que ce dernier pût prétendre à aucune indemnité.

Première période d'exécution des travaux du puits.


Les travaux d'installation du puits ontété entrepris le 25juillet 1855, et
le forage a commencé le 15 septembre suivant. Au début, on a pu traverser,
sans de trop grandes difficultés, les sables inférieurs au calcaire grossier et
l'argile plastique, en les soutenant, sur une hauteur de 31m,85, par un tube pro-
visoire en tôle de lm ,07 de diamètre, dont les parois avaient om,005 d'épaisseur
seulement.
Le travail a marché assez régulièrement jusqu'au 3 mai 1856. A ce moment,
le forage était descendu à 366m,14 de profondeur, lorsqu'il fut arrêté par des
accidents assez graves.
Plusieurs ruptures des ferrements des tiges de suspension, de l'appareil
de forage, des boulons de l'instrument à chute libre, et des dents du trépan,
avaient amené la chute du matériel au fond du puits. En réalité, à ce moment,
sur295 journées de travail effectif, 185 journées seulement avaient pu être con-
sacrées au forage et 110 au relèvement du matériel et à la réparation des acci-
Fig.142. Trépanvudeprofil.
dents. On vint cependant à bout de ces premières difficultés en trépanant les Échelle
de00',01
p.m.
ferrements que l'on n'avait pu retirer, et qui, après avoir été réduits en fragments,
se logèrent dans les parois latérales du puits.
suite de ces réparations, les travaux marchèrent beaucoup mieux dans les
A la
premiers mois de 1857; et, le 29 mars, le forage était presque terminé. Il était descendu
à 528 mètres de profondeur, et il ne restait plus, suivant toute probabilité, que 25
à
à 30 mètres creuser pour atteindre la nappe jaillissante. A cette profondeur,
l'enfoncement moyen s'élevait à lm ,50 par jour; et il suffisait, semblait-il, de quelques
jours pour terminer cette grande opération, quand un mouvement des argiles, à
36 mètres au-dessous du sol, vint déformer le tube en tôle destiné à les maintenir
et empêcher la manœuvre du trépan et des cuillères.
Toutes les
tentatives faites par M. Kind, jusqu'au 9 octobre, pour remédier
a ce grave accident, furent infructueuses. Il enfonça de nouveaux tubes, qui s'apla-
tirent. D'autres tubes, qu'il avait coupés en lanières pour les retirer plus facilement,
glissèrent à une grande profondeur dans le puits, qui fut complètementobstrué par
des éboulements considérables et des débris de tubes, de tiges et d'autres appareils.
En outre, il se forma, dans les sables au-dessous du calcaire grossier, une énorme
excavation de plus de 20 mètres de diamètre. Les ouvrages du puits étaient dans
une situation assez inquiétante pour que plusieurs membres de la Commission de
surveillance proposassent de renoncer au forage entrepris et de le reporter sur un
autre point.
L'Administration municipale, sur l'avis de ses Ingénieurs, ne crut pas devoir
abandonner l'œuvre entreprise. Le Préfet de la Seine, après avoir consulté la Com-
mission, chargea, par un arrêté du 14 octobre 1857, les ingénieurs du bois de
Boulogne d'exécuter, par voie de régie administrative, les travaux nécessaires pour
réparer les accidents. Ces travaux devaient consister à donner au puits, jusqu'à la
craie, à 53m,50 au-dessous du sol, un diamètre de 3 mètres; à le garnir d'une
paroi résistante et étanche qui permît de faire descendre des ouvriers dans le puits,
pour arracher les tubes et tout ce qui obstruait la partie supérieure du forage.
Les Ingénieurs devaient avoir recours à M. Kind, seulement pour les opérations qui
exigeraient l'emploi de ses instruments de sondage, dont il conserveraitla manœuvre,
sous la direction des Ingénieurs.
Les dépenses, à la lin de cette première période, s'élevaient à la somme de
400,000 francs environ.

Deuxième période d'exécution du puits. - La marche


arrêtée pour réparer les accidents du puits, modifiée suivant les obstacles que l'on
avait à vaincre, fut couronnée de succès après deux années de travaux pénibles et
opiniâtres.
On commença d'abord par descendre dans le faux puits, convenablementélargi
à travers le calcaire grossier, et dans l'entonnoir qui s'était produit au-dessous de
ce calcaire, une colonne en fonte de 3 mètres de diamètre et de 3 centimètres
Fig.143.Suspension
dutrépan.
Échelle
deOm
,02p.m. d'épaisseur, renforcée par des nervures.
La descente de la colonne fut entreprise le 2 février 1858. Au commencement du mois d'août sui-
vant, la colonne, sous l'effort combiné de puissantes pressions et de curages, intérieurs, s'était arrêtée à
une profondeur de 45m ,60.
Les pressions considérables exercées sur la fonte, et probablement les chocs produits par les ébou-
lements extérieurs, avaient brisé cette colonne sur plusieurs points. On installa alors des pompes d'épui-
sement pour faire descendre les ouvriers dans l'intérieur de la colonne. Au moyen de boulons et d'attaches,
on réunit les parties brisées. Pour prévenir de nouvelles ruptures, on consolida intérieu-
rement la colonne par de fortes cornières en tôle épaisse, et on chercha à prolonger
le forage du puits, sur 3 mètres de diamètre, à l'aide de cuvelages enbois et de boise-
à
ments intérieurs. Mais, par suite de la mobilité des argiles, quidonnait lieu des sous-
pressions et à des relèvements dans l'intérieur du tube, on dutrenoncer bientôt à cette
manière de procéder. On se décida à construire une trousse coupante en tôle, de 2"',50
de diamètre, fortement armée de cornières intermédiaires. Cette trousse, introduite dans
l'intérieur de la colonne en fonte, fut enfoncée jusqu'à la profondeur de 14m,50, par des
procédés analogues à ceux employés pour la descente de la colonne en fonte.En épuisant
dans cette secondecolonne, on put arracher et enlever la
majeure partie des tubes
anciens, brisés et déformés à la suite de l'accident du 29 mars 1857, et dont quelques
parties étaient inclinées de manière à empêcher la continuation de l'élargissement du
puits. >
Pendant cette dernière opération, la partie haute de la colonne en fonte, comprimée
par les sables éboulés, et par du béton qu'on avait coulé pour combler l'excavation supé-
rieure au-dessous du calcaire grossier, et pour aveugler les sources provenant des sables,
n'éprouva aucun déplacement. Mais la partie inférieure, qui se trouvait en contact avec
les argiles en mouvement, tendait à descendre, en brisant les liens qui reliaient les
diverses parties de la colonne. Cet abaissement était très-dangereux pour les ouvriers
travaillant dans l'intérieur de la colonne. Leur existence pouvait être compromise par
Fig.144. Cuiller
une forte injection d'argile et d'eau à travers les solutions de continuité de la fonte. Afin Échelle
de0'11,02
p.m.
d'éviter ces injections, on se décida à descendre, jusqu'à l'extrémité inférieure de la
colonne en fonte, un fort siège en charpente, soutenu par vingt-quatre tirants en fer
rond; et on maçonna tout l'intérieur de la colonne en meulière hourdée de mortier de
ciment, sur une épaisseur de 50 centimètres, de manière à laisser, au centre, un puitsde jFig.145. Cuillervue
lm,94 de diamètre (fig. 146 et 147). en dessous.

Cette maçonnerie, exécutée au milieu de l'eau tombant de toutes les fissures de la fonte, quoique par-
faitement résistante, reliant bien toutes les parties de la colonne, et s'opposant aux injections de sable et
d'argile, laissait passer cependantl'eau en grande abondance; ce qui rendait les épuisements difficiles et
le travail des ouvriers très-pénible. Vers le commencement de novembre 1859, néanmoins, on parvint à
descendre une deuxième trousse en tôle, jusqu'à 53m,15, et à l'engager de. cinquante centimètres dans la
craie; puis à relever tous les débris qui obstruaient encore cette partie duforage.
A ce moment, l'accident du puits était,réparé, et il ne restait plus qu'à curer la partie du forage
comblée par les éboulements supérieurs. Ce travail ne devaitprésenter aucune difficulté dans la portion
du puits ouverte à travers. la craie, où il ne pouvait pas se produire d'éboulement.
Toutefois, pour rendre plus faciles les manœuvres de sondage et la descente du cuvelage définitif,
et pour relier les différentes parties du tubage de diamètre différent établi au-
dessus de la craie, une colonne en tôle de lm,70 fut introduite dans l'intérieur
du puits, et garnie extérieurement avec du ciment de Portland pur.
Cette dernière opération permit d'épuiser l'eau et de faire descendre
les Ingénieurs, les agents et les ouvriers, à 2 mètres de profondeur dans
v
la craie, pour rechercher les derniers vestiges des anciens tubes de retenue
coupés en lanières, et pour s'assurer de l'état réel du forage.
En résumé, la tache imposée aux Ingénieurs du service municipal, qui
était de rétablir le puits jusqu'aux bancs de craie, était terminée, après deux
ans de laborieux efforts, le 13 décembre 1859.
Les dépenses faites, dans cette période, se sont élevées il 240,000 francs
environ.

Troisième période des travaux du puits. — Au com-


mencement de 1860, le Préfet de la Seine, sur l'avis de la Coinmission, décida
que l'on continuerait, par les procédés de M. Kind, le curage de la partie
comblée, puis le forage; mais que, comme M. Kind n'était plus dans les
conditions du cahier des charges pour diriger seul les travaux, les délais
d'exécution et le chiffre de dépenses maximum étant dépassés sans que la
nappe jaillissante fût atteinte, cet entrepreneur conduirait les ouvriers et
le travail matériel, sous les ordres immédiats des Ingénieurs du bois de
Boulogne. Les travaux ont continué sans difficultés, dans ces conditions,
pendant l'année 1860. Après avoir curé le puits et regagné la profondeur de
528 mètres, qui existait au moment de l'accident du 29 mars 1857, on a
continué le forage, dans les marnes inférieures à la craie, jusqu'à 540 mètres
environ. Arrivé à ce niveau, qui devait être, d'après le résultat du sondage
de Grenelle, celui des argiles du Gault, on a jugé qu'il était prudent de
descendre dans le puits le cuvelage définitif, auquel on avait donné un
diamètre de 78 centimètres1.
formé, à sa partie inférieure, sur 14 mètres de hauteur,
Ce cuvelage était
d'une lanterne en bronze perforée de couronnes de trous, de 3 centimètres de
largeur et de 25 centimètres de hauteur, espacées de 50 centimètres suivant
l'axe du tube. Cette lanterne était destinée, dans l'hypothèse où le cuvelage
descendrait jusqu'au fond du forage, à traverser la couche des grès verts, qui
Fig.1^6. Coupedelapartiesupé- contient les eaux jaillissantes.
rieuredupuits.
de0,n,0lp.m.
Échelle Au-dessus de la lanterne, commençait le cuvelage en bois, formé de douves
en chêne, de 8 centimètres d'épaisseur, reliées par des cercles extérieurs en fer,
équidistants de 50 centimètres. Ce cuvelage était consolidé longitudinalement,
sur sa hauteur, par trois lanières continues ou tirants en tôle; et, dans sa partie
inférieure, au-dessus de la lanterne, par un tube extérieur en tôle de 1 centi-
mètre d'épaisseur (fig. 148 à 152).
Fig.147. Planà la hauteurA. :
1. Voir la gravure sur acier DUPUITSDE PASSY.(Coupe géologique.)
SQUARE
La descentedu cuvelage, commencée à la fin de l'été 1860, s'est opérée sans difficultés;Et, en continuant
à forer, il était descendu, à travers l'argile compacte, au milieu du mois d'avril 1861, jusqu'à 549m ,50
au-dessous du sol; profondeur égale à celle où les eaux ont commencé à
jaillir, au puits de Grenelle.
A ce niveau, letube, pressé par le terrain qui tendait à se refermer,
PlanAB
s'est arrêté. Les efforts exercés à la partie supérieure, pour lui faire Tubee ntôlerecouvert
par
lecuvelageenbois
reprendre sa marche descendante, ont été infructueux. On n'a fait que
briser les sommiers qui servaient de points d'appui, sans obtenir le moindre
mouvement.
Dans cette situation, après avoir pris l'avis de la Commission de
Fig.U9.
surveillance, on a continué le forage avec précaution, pour ne pas engager
les outils sous les éboulements, espérant que l'obstacle qui s'opposait à la
descente du tube disparaîtrait peut-être. On est descendu ainsi jusqu'à
559 mètres au-dessousdu sol, à 10 mètres, par conséquent, au-dessous du
la
point où s'était arrêtée la lanterne formant partie inférieure de la colonne. PlanC D *
deta lanterne
Assemblage
A ce niveau, des éboulements commencèrent à se produire. On pensa enbronze
surlecûvelage
enbois
qu'il n'était pas prudent de continuer le forage sans tube de retenue.
Un tube en tôle forte, de 2 centimètres d'épaisseur, de 50 mètres de
longueur et de 70 centimètres de diamètre intérieur, percé de trous comme
la lanterne inférieure, fut aussitôt commandé. En attendant que ce tube
fût fabriqué, on chercha à déterminer exactement le niveau de la nappe r-
Fig.150.

d'eau jaillissante, au moyen d'un trou de recherche de 30 centimètres


de diamètre. (Fig. 148 à 152.)
Dans ce but, on descendit à la partie inférieure du forage, pour
traverser les éboulis, un tube de retenue en tôle mince de
30 centi-
mètres de diamètre; puis on fora avec un trépan et une cuillère de petit PlanEF
diamètre. Ce forage était arrivé à la profondeur de 576m,70 au-dessous du enbronze
Lanterne

sol, ou de 522m,70 au-dessous du niveau de la mer, dans la nuit du 25


au 26 du mois de septembre 1861, lorsqu'on a rencontré la couche
aquirere jaillissante et les sables qui la forment.
A trois heures et demie du matin, l'eau, qui se maintenait dans le Fig.151.
trou de forage et dans le cuvelage, à la cote des puits de Passy, à 21 mètres
au-dessous du sol, s'est élevée à a monté successivement
13m,80. Elle

jusqu'à 4m,80 au-dessous du sol; niveau auquel elle s'est momentané-


ment arrêtée par l'obstruction des sables à la base du puits, et par des
PlanG H
pertes qui se faisaient à travers les fissures du cuvelage en bois, qui n'était dutube
Partieinférieure
entôle
pas étanche.
Au bout de peu de jours, les pertes ont suffi pour absorber le débit
de cette premièrecouche aquifère, rencontrée à un niveau correspondant,
Fig.152.
à peu près, à celui du puits de Grenelle. Ou, tout au moins, la vitesse
ascensionnelle de la nappe d'eau n'était pas assez considérable, par Fig.148.Détailsdutube
différentes
hauteurs.
rapport au débit de la couche, pour faire arriver les eaux artificielles au Échellede3m,03
parmètre.
niveau du sol.. Le niveau de l'eau s'est successivement abaissé jusqu'à 13 mètres environ au-dessous du
sol;. puis il s'est maintenu à cette hauteur moyenne.
Cette première couche aquifèrejaillissante ne donnait pas la solution du problème, lequel consistait à
avoir des eaux pouvant s'élever à 77 mètres environ au-dessus du niveau de la mer, ou à 24 mètres au-dessus
du sol. Il fallait, par conséquent, continuer le forage sur un grand diamètre, et descendrela nouvelle colonne
intérieure en tôle, de 70 centimètres de diamètre, destinée à garantir le forage, au-dessous du cuvelage
en bois qui s'était arrêté, ainsi qu'il a déjà été dit, à la cote 549m ,50.
Au préalable, on a enlevé le tube de recherche de 30 centimètres, qui aurait pu gêner la continuation
du forage.
La descente du tube de 70 centimètres, qui pesait, y compris les tiges de retenue, plus de trente
tonnes, s'est opérée sans difficultés, jusqu'à une profondeur de 555 mètres. Pour continuer la descente de ce
tube, à mesure qu'on opérait le forage et l'enlèvement des sables, on frappait sur la partie supérieure
du cuvelage, qui est descendu jusqu'à 579m,50. A ce niveau, la colonne, qui était encore engagée de 20 mètres
dans le cuvelage en bois, s'est arrêtée, malgré tous les efforts exercés au sommet. Les débris, retirés par la
cuillère, indiquaient, d'ailleurs, le commencement d'une couche d'argile, très-dure et très-compacte.
En continuant le forage dans ces argiles, le 24 septembre, à midi, arrivé à la profondeur de 586m,50
au-dessous du sol, on a enfin rencontré la couche des grès verts; et les eaux jaillirent en très-grande
abondance.
Les moyens exacts de mesurer le débit faisaient défaut. On a d'abord supposé que ce débit, mesuré
au niveau du sol, s'était élevé le premier jour de 15,000 mètres cubes, jusqu'à 25,000 par vingt-quatre heures.
Mais les calculs qui ont été faits, dès qu'on a pu employer des procédés exacts de jaugeage, ne permettent

pas de supposer que le débit, à ce niveau, ait jamais dépassé 17,000 mètres cubes par vingt-quatre heures.
Les eaux obtenues étaient très-chargées d'argile en suspension. Leur température était de 28 degrés
.:
centigrades. Elles marquaient 11 degrés à l'hydrotimètre.
Le débit du puits de Grenelle, observé avec soin, et qui s'élevait normalement, depuis plusieurs années,
à 950 mètres par vingt-quatre heures, s'est maintenu jusqu'au 25 de ce mois de septembre. Mais, le même
jour, à minuit, il est tombé à 800 mètres, et est descendu successivementjusqu'à 615 mètres.
L'eau de la nappe artésienne a mis ainsi trente heures pour passer de l'état statique à l'état dynamique,
sur l'étendue de 3,500 mètres environ, qui sépare les deux puits. A partir du 2 octobre, l'équilibre s'est rétabli;
et les débits respectifs des deux puits ont été, pour celui de Passy, de 16,200 mètres; et pour celui de
Grenelle, de 615 mètres par vingt-quatre heures.
La diminution considérable du produit du puits de Grenelle s'explique par la masse d'eau débitée par les
deux puits, et surtout par celui de Passy. Elle tenait aussi, en partie, à la pression des eaux de Grenelle,
jaillissant au sommet d'une tour à 73m,15 au-dessus du niveau de la mer, tandis que celles du puits de Passy
étaient recueillies au niveau du sol du chantier à 53m,17 seulement.

Quatrième période d'exécution des travaux des puits. — L'élévation des


eaux du puits de Passy, au niveau de l'orifice de ce puits, n'était pas suffisante pour que ces eaux
servissent à tous les besoins du bois de Boulogne. Il était nécessaire, pour atteindre ce résultat, de les
amener, par une colonne ascensionnelle de 24 mètres de hauteur, à la cote 77m,15, au-dessus du niveau
de la mer.
Une partie des eaux pouvait d'ailleurs se perdre dans la craie, et surtout dans les sables situés au-
dessous du calcairegrossier, à travers les fissures du cuvelage, qui n'était pas étanche. Ces pertes pouvaient
augmenter dans d'énormes proportions, sous la pression de l'eau, dans une colonne de 24 mètres de hau-

8.
teur. Avant d'élever cette colonne, et après s'être assuré que le cuvelage en bois résistait à tous les
efforts tentés pour le faire descendre, on a pris le parti de combler le faux puits, existant entre la paroi
et la paroi intérieure du forage, par un corroi en ciment de Portlandet en béton.

à.à
extérieure du cuvelage
Cette opération était terminée le 25 octobre. Pendant sa durée, le débit du puits s'était maintenu

de.
entre 16,000 et 16,700 mètres par vingt-quatre heures. Une colonne provisoire fut alors dressée jusqu'à
20 mètres au-dessus du sol, à la cote 72m,87, qui était celle du débit du puits de Grenelle. Le débit du
puits de Passy, à ce niveau, s'est réduit d'abord à 4,170 mètres. Mais il a repris rapidement jusqu'à
8,900 mètres; et il s'est établi d'une manière normale à 8,200 mètres, jusqu'au 7 décembre suivant.
Pendant cette période,le débit du puits de Grenelle, sous l'action de l'égalité des pressions dans les deux
puits, a augmenté d'un dixième environ, et s'est élevé, d'une manière normale, de 613 mètres à 691 mètres
par vingt-quatre heures.

-
Le 7 décembre, la colonne ascensionnelle, à laquelle on avait donné un diamètre égal à celui du

à.
cuvelage en bois, étant terminée, on l'a montée par partie, pour observer les débits à différents niveaux.
Au début de ces observations, le débit par vingt-quatre heures au niveau du sol, à la
c
cote 53m,17 était

A
A la cote 59m,32 le débit, en moyenne, s'est
la cote a ,..a
65m,25 à
élevé 16,000m
12,620
10,495
A la cote 73"',15 7,420
Et, enfin, au niveau définitif pour la distribution, à la cote 77'" ,15 0,200
A ce dernier niveau, les eaux se sont promptement clarifiées; et l'on a pu les employer, pendant
tout l'hiver de 1862, à l'alimentation des lacs du bois de Boulogne.
Mais, depuis, le volume des eaux a éprouvé subitement une diminution considérable, et elles sont
-
arrivées très chargées de matières. Le débit normal de 6,200 mètres est descendu jusqu'à 3,300 mètres
seulement.
L'abondance des matières en suspension, et le mélange de sable et d'argile que les eaux contenaient,
les rendant impropres à tout service public, on s'est décidé à les recevoir au niveau du sol, afin de
les débarrasser, par un accroissement de vitesse, des matières qui les rendaient troubles.
Le débit, au niveau du sol, au lieu d'être de 16,000 mètres comme au début, n'a plus été que de
8,100 mètres. Il est même descendu, le 28 avril suivant, à 4,300 mètres.
Ces variations de débit provenaient d'éboulements à la base du forage, éboulements qui se produisent
dans tous les puits artésiens, et de l'encombrementdu fond du puits, par les produits de ces éboulements.
Mais elles avaient surtout pour cause principale les pertes qui se faisaient par le cuvelage en bois, dans
;
la traversée des sables placés entre la craie et le calcaire grossier du bassin de Paris et il était indispensable
d'y remédier, sous peine de voir disparaître complétement le débit du puits.
Pourarriver à ce résultat, on a déblayé d'abord la partie du faux puits correspondante au calcaire grossier.
Ce travail a été facilement exécuté. Toutefois, lorsqu'on fut parvenu dans l'intérieur de la grosse colonne

en fonte posée, lors de la réparation de l'éboulement d'octobre 1857, au niveau de la nappe des puits
ordinaires, il fallut commencer les épuisements pour continuer à déblayer le faux puits, et reconnaître l'état
de la colonne. Cette opération devint bientôt pénible, par suite de l'affluence des eaux. Une première fuite
du cuvelage fut trouvée et réparée, à 21n,,30 de profondeur. On acquit peu après la conviction qu'il en
existait d'autres, trop importantes pourexposer les ouvriers à continuer les ouvrages, au moyen des épuise-
ments. Pour rechercher la position des fuites, on jeta, dans la colonne, de la poussière de charbon, qui
aveugla ces fuites pendant quelque temps, et permit de reconnaître que les principales pertes étaient à une
faible profondeur (à 31 mètres en contre-bas du sol). Dans le double but de supprimer provisoirement
les fuites, et de protéger la vie des ouvriers contre des irruptions soudaines d'eau, on coula dans l'intérieur
du cuvelage une colonne en tôle de 86 mètres de longueur, sur om,72 de diamètre intérieur, dont l'extrémité
fut tamponnée contre le cuvelage, de manière à empêcherles eaux de passer par la partie annulaire, comprise
c
entre les deux tubes. Cette opération rendit au puits un débit de 7m,500m par vingt-quatre heures. On con-
tinua alors les déblais, et on parvint, après de grandes difficultés, jusqu'à la base du faux puits, contre les
galets calcaires, à 58m,50 de profondeur. Arrivés à ce point, les hommes ne pouvaient plus travailler entre
;
les deux tubes l'espace étant trop étroit. Cependant on ne pouvait s'arrêter dans cet endroit, perméable aux
eaux. On prit le parti de laisser remonter l'eau dans le puits, et l'on fora extérieurement dans la craie, autour
de la colonne, une série de petits trous de om,30 de diamètre, que l'on transforma en un forage annulaire,
en détruisant les parties intermédiaires. On est ainsi parvenu à enfoncer le dernier tube intérieurjusqu'à
la cote 60m,40; c'est-à-dire qu'on est entré dans la craie sur une profondeur de lm,90, et dans un banc
parfaitement homogène.
Afin de se prémunir contre la possibilité de nouvelles fuites, on a comblé tout le faux puits, en arrière
du tube intérieur, avec du ciment de Portland, jusqu'au niveau du calcaire grossier; puis, on a exécuté un
anneau de ciment, avec du béton en arrière, dans la partie supérieure du faux puits. Le cuvelage s'est trouvé
ainsi enveloppé d'une masse monolithe parfaitement compacte, dans toute la partiedu puits perméable,
jusqu'au niveau du sol. ) ",
à
Pendant que ces dernierstravaux étaient exécutés l'extérieur du tube, on sondait àl'intérieur, pour
reconnaître l'état du fond du puits. On a constaté que le sable s'était élevé jusqu'à la cote 572m ,50,
a
c'est-à-dire qu'il obstruait la colonnesur14mètres de hauteur. On dragué ces sables, et le débit a
à
augmenté au fur. et à mesure que l'engorgementdiminuait. Il est arrivé 14,000 mètres cubes par vingt-quatre
heures au niveau du sol, avec une hauteur de sable de 6m,60. Pendant ces diverses opérations, la base de la
colonne de prise d'eaus'est abaisséedé2m,86. Elle estactuellement
* à la cote 582m,86.Cette colonne traverse
ainsi la première couche de sablecomprise entre les cotes 577 mètreset 579m ,60, et pénètre de 3m,26 dans
l'argile qui s'étendde 579™,60à586 mètres,entre les deux nappes jaillissantes.
Les expériencesfaitesipourconstater les débits du puits, à différents niveaux, ayant démontré que
le débit diminuait très-rapidement, dès que les eaux s'élèvent au-dessus du sol, l'Administration muni-
cipale s'est décidée à n'élever les eaux jaillissantes qu'à la cote 58 mètres au-dessus du niveau de la mer;
cote qui suffit pour les amener dans les lacs du bois de Boulogne.
Les eaux sont dirigées par un tube coudé, qui coiffe la partie supérieure du cuvelage, jusqu'au centre
d'un bassin établi au milieu d'une contre-allée, plantée et garnie de fleurs, qui est tracée entre les avenues
d'Eylau et de l'Empereur. Elles émergent d'un rocher placé au centre du bassin; et des conduites partant
de ce bassin les portent dans les lacs du bois de Boulogne t.
Le débit des eaux, à la cote 58 mètres au-dessus du niveau de la mer, varie de 9 à 10,000 mètres
cubes par vingt-quatre heures. Les eaux sont plus ou moins chargées de sable. Elles n'en contiennent jamais,
cependant, en quantité suffisante pour obstruer les conduites de distribution; et le puits de Passy alimente
aujourd'hui, très-régulièrement, les deux grands lacs du bois de Boulogne.
:
1. Voir la gravure sur acier DE PASSY.(Coupe géologiqueet Coupedu puits.)
DUPUITSARTÉSIEN
SQUARE
CHAPITRE X

FLEURISTE DE LA MUETTE AU BOIS DE BOULOGNE

$I. Fleuriste de la Muette1

L'extension donnée par la ville de Paris à ses jardins publics, le développement des plantations
de ses avenues, l'aménagement des grandes promenades des Bois de Boulogne et de Vincennes, ainsi
que la création de Parcs nouveaux, exigeaient une quantité toujours croissante d'arbres, d'arbustes et de
tleul's, destinés soit à l'entretien des promenades déjà existantes, soit à la décoration des promenades

Fig.153. Cavesdu Fleuristede la Muette.

nouvelles. Enfin, les fêtes municipales demandaient aussi des approvisionnementsconsidérables de plantes
ornementales et de fleurs élevées en serres, à cause de l'époque habituelle de ces fêtes.
En s'adressant à l'industrie privée, la ville de Paris eût trouvé difficilement les fournitures
énormes qui lui étaient nécessaires. Il lui eût été d'ailleurs impossible de se procurer, en nombre
suffisant, les nouvelles espèces végétales qu'elle voulait naturaliser dans ses jardins. Dans tous les
cas, il a semblé que l'Administration municipale obtiendrait plus aisément tout ce qui convenait à

1. Voir la gravure sur acier: PLANDU FLEURISTE


DE LA MUETTE.
des besoins aussi divers, qu'elle pourrait donner
au développement des végétaux la direction la
meilleure, et qu'elle obtiendrait ces résultats avec
des dépenses moindres, en créant de vastes éta-
blissements horticoles, appropriés à cette desti-
nation.
Le premier de ces établissements est le jardin
fleuriste, établi en 1855, à la Muette, avenue de
l'Empereur, 137, dans les terrains du clos Georges,
appartenant à la ville de Paris.
Ce jardin a été créé successivement, d'après
le développement des promenades de Paris. Au
début, en 1855, il a reçu d'abord les premières
plantes à grand feuillage des régions tropicales,
Musa, Caladium, Canna et Wigadia, que les
agents du service des promenades de Paris
essayaient alors d'introduire, pour former des
massifs dans le bois de Boulogne.
Ces plantes, mises en pleine terre pendant la
Fig.154. Coupesur le calorifère belle saison, et arrosées abondamment, ont admi-
Éclielle
de0111,02
p.m.
rablement prospéré, et produisent un grand effet
par leurs formes grandioses et élégantes. Le succès
de leur culture, dans les promenades publiques de
la ville de Paris, a même déterminé l'introduction
AFoyer. des plantes à feuillage ornemental, au milieu des
BSerpentin.
CConduits
d'airchaud. massifs de tous les jardins.
DConduits
d'eauchaude.
ECalorifère. Mais, pour élever ces plantes à grand feuillage,
qui, en général, ne peuvent rester en pleine terre
pendant l'hiver, il fallait un établissement de cul-
ture, et des serres ou les abriter. C'est alors que
le clos Georges, terrain détaché du bois de Bou-
Fig.155. Plandescalorifères
Échelle
de0"',02
p.m.
logne, sur l'avenue d'Eylau, à côté de la Muette,
fut destiné à cet usage. Ce n'est qu'en 1856, toute-
fois, que la totalité de ces terrains fut utilisée
ACalorifèreà eau.
BCalorifèreàair. pour des cultures; et l'établissement du clos
CConduits d'airchaud. Georgesn'atteignittoute l'importance qu'il présente
IlConduitsd'eauchaude.
E Bouchesdechaleur. actuellement, qu'en 1865.
F Galerie
recouverte d'une
grille
contenantlescon- Le Fleuriste du clos Georges ou de la Muette
duitsd'eauchaude.
GCheminée. comprend, aujourd'hui, les logementset les bureaux
HBâches.
du jardinier en chef de la ville de Paris et ceux
des principaux chefs de cultures; des écuries et
Fig.156. Plangénéral
Échelle
de<)in,005 des remises; des ateliers de forges; une biblio-
p..m.
thèque horticole pour les élèves; une
grainerie; une salle d'empotage et de
déballage; une vaste orangerie; une
serre à multiplication, une serre à
sevrage, dix-sept serres de dimensions APPAREil.
DB CHAUFFAI,
diverses, dix-huit petites serres dites A1,'EAUCHAUDE.

hollandaises pour l'éducation des fleurs f; Serresau sevrage


et à
multiplication.
Serreshollandaises.
une surface de 5,000 mètres de châssis
AGaleriedeservice.
sur couche; un hangar pour les Tulipes; BCendrier.
CEntrée dufoyer.
et 6,587 mètres de jardins ou pépinières DFoyer.
D'Charbon
pour les cultures des plantes de plein E Passagepourlaflamme
air. La surface des serres vitrées s'élève et lafumée.
F Eauchaude.
il 6,867 mètres. GConduit d'eauchaude
(sortie).
Parmi les serres, les plus remar- HConduit d'eauchaude
(rentrée).
quables sont celles destinées aux Carnel- 1Cheminée.
J Robinetdevidange.
lias, aux Palmiers2 et aux plantes tem-
pérées. Ces trois serres sont réunies.
La serre destinée aux Camellias est pla-
cée au centre. Elle a 12 mètres de hau- Fig.157. Coupedu calorifôre
teur. Les serres latérales, destinées aux Échelledup.m.

Palmiers, ont 8 mètres d'élévation inté-


rieure.
Le Fleuriste de la Muette contient, d-'service.
AGali-rie
enfin, d'immenses caves (fig. 153), éta- B Planau-dessus
dufour-
neau.
blies dans les anciennes carrières de CPlanaumilieudelu
chaudière.
Passy, au-dessous du sol du clos Georges. DCendrier.
E Chaudière.
Ces caves reçoivent,pendant l'hiver, afumée.
F.Passage
GConduitsd'eauchaudu
les plantes à rhizômes et les plantes (sortie).
HConduitsd'eauchaude
bulbeuses. (rentreé).
1 Cheminée.
La dépense de construction des
serres, y compris le chauffage, s'est
Fig.158. Plandu calorifère
élevée à 311,000 francs; et l'ensemble Échelle
de0"1,1)2
p.m.
des dépenses de premier établissement
du Fleuriste, à 400,000 francs.
Chacune des diverses serres a son
ASerre
a sevrage.
chauffage particulier, ayant généralement BSerrea multiplication.
CEemplacement
desCalo-
pour base une circulation d'eau chaude, rifères.
DGaleriedeservice.
E Conduits
d'eauchaude.

:
1. Voir la gravure sur acier
FLEURISTEDELAMUETTE.
SERRESDU
d'eaufroide.
F Bassin

2. Voir la gravure sur bois hors texte: Fig.150. Plangénéral


SERRESDES PALMIERS. Échelle
de(1"1,005
p.m
dont l'aménagement varie suivant la disposition des serres. Pour les grandes serres aux Cameilias et aux
Palmiers, on a ajouté un aérotherme ou circulation d'air chaud.
Quant au groupe des huit serres, qui
DECIIA
APPAREIL UFF
AKG AUGAZ
ETAL'EAU. comprennent les serres à multiplication et
SerreauxNépenthès.
à sevrage, et qui sont réunies par un couloir
Fig. 100.Coupe
en travers. Fig.161.Coupe
eulong.
vitré donnant entrée dans quatre serres, de
chaque côté, les foyers ont été placés dans un
passage souterrain, au-dessous de ce couloir.
Les chaudières des huit systèmes de chauffage
sont chauffées au coke, et desservies par un
seul chautreul'.
Les serres, destinées à la multiplication
et au sevrage des boutures, sont chauffées
d'une façon exceptionnelle, et maintenues à
Fig.162. Plande la serre
Éclielle p.iii.
de0111,01 une température qui atteint près de 40 degrés,
desbâches.
APlanau-dessus ECalorifère.
duvaporisateur. F d'eaumunid'unflotteur
Petitréservoir
dans la serre aux boutures. Ces serres contien-
BPlanauniveau
alimentant
lecalorifère.
thermo-électrique.
CRégulateur
GVaporisateur. nent des bâches fermées, chauffées à l'intérieur
avecleré-
à gazcommuniquant
DRobinet
tl Conduitd'eaucliaudr.
gulateur. par des tuyaux d'eau thermosiphons, et rem-
plies d'une couche de tannin, dans laquelle
plongent les petits vases qui reçoivent les bou-
tures, recouvertes par des cloches en verre.
Les petites serres hollandaises, établies
AFosse.
BRobinet à gazniuparl'é- en dernier lieu, sont chauffées par des appa-
lectricité.
CFilsdurégulateur
thermo- reils à circulation d'eau chaude, dont les
électrique.
DConduit
degaz. chaudières, de petites dimensions, sont chauf-
ERobinets.
FPortedufourneau. fées elles-mêmes au moyen de becs de gaz. Ce
GBecsdegazdufoyer. mode de chauffage permet de régler à volonté
fiCloches
remplies d'eau.
1Conduit d'eauduvapori- la température en ouvrant plus ou moins le
sateur.
JRéservoir
d'eauchaude, ou robinet d'arrivée du gaz, et de ne plus s'oc-
vaporisateur.
KConduitd'eauchaude (sortie. cuper de l'entretien du foyer. Il permet aussi
LConduit d'eauchaude(rentrée,
MAireenbéton. de simplifier le service et, au prix où le gaz
>iEnduitauciment.
OEspace vide. est fourni à la ville de Paris (15 centimes
PAireentuiles.
QCouche degrossable.
le mètre cube), il procure une économie de
RTerredebruyère. plus de 20 p. 0/0 sur les autres modes de
STerrevégétale.
chauffage déjà usités.
L'établissementdu Fleuriste de la Muette
occupe, aujourd'hui, un personnel composé de
Fig.163. Coupedu calorifère
Échelle
de0"',05
p.m.
quatre-vingt-huit surveillants, ouvriers ou
élèves; et il peut produire près de trois
millions de plantes, chaque année, pour les besoins divers de la ville de Paris.
Chaque plante, en tenant compte des frais annuels et du capital de premier établissement, revient
à 13 centimes en moyenne, c'est-à-dire au prix à peine des plantes annuelles de pleine terre les plus com-
munes, tandis que la valeur vénale des plantes de choix, sorties des cultures du Fleuriste, est au moins
de Of,60 par pied.

-
Fig.16!i. Nol-ées.b'ictis eJastica. Fig.1ô5.—Composées.
b
—MonUigtuca heracloifolia.
bipinnatifiila.)
—(Syn.Monlwjnxa

Fig.166. Graminées. Fig.167.-Caitiiacées.


— Thaliadeaibata.
—Saccharuni
egyptiense.

Le personnel du Fleuriste comprend quarante-cinq élèves, qui s'y font admettre pour achever leur édu-
cation horticole. Ces élèves viennent en grande partie des pays étrangers, principalement de l'Angleterre, de
l'Allemagne, de la Belgique et de la Hollande. Ils reçoivent, suivant leur mérite et les services qu'ils ren-
dent, un salaire qui est, en moyenne, des deux tiers du salaire d'un garçon jardinier ordinaire. Ils restent
en général deux ou trois ans dans l'établissement.
Enfin, dans le but d'introduire, parmi les cultures des jardins, les plantes nouvelles qu'elle acclimate, et
pour se procurer, sans déboursés, les espèces nouvelles qui lui sont nécessaires, l'Administrationdu Fleuriste
a constitué un système d'échanges avec les divers établissementshorticoles existant dans toutes les parties du
monde.
Par suite de ces échanges, le Fleuriste a reçu plusieurs plantes nouvelles, provenant des explorations

Fi;. 168. Palmiers. Gheisbrechtii.


— Geonoma

lointaines des naturalistes et des horticulteurs, et qui ont donné d'excellents résultats. Ces plantes sont
aujourd'hui employées dans tous les jardins de la ville de Paris.
Parmi les plantes cultivées sur une grande échelle au Fleuriste, les Canna ont donné les meilleurs
résultats.
Les variétés les plus utilisées sont les Annei, zebrina et nigricans (VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE),
en raison de l'élégance de leur port, de la beauté de leur feuillage et de l'éclat de leurs fleurs.
La culture des Canna exige un sol riche, meuble et frais, et des arrosages abondants pendant l'époque
de la végétation, qu'ilfaut encore activer par l'emploi d'engrais facilement solubles. Comme ces végétaux
épuisent promptement le sol, il est nécessaire, s'ils sont destinés à rester pendant plusieurs années dans la
même place, de reconstituer le sol par d'abondantes fumures.
La conservation des Canna est facile. Il suffit, à l'automne, d'arracher les rhizomes et de les tenir,
pendant l'hiver, dans un local sain et à l'abri de la gelée.
Parmi les Araliacées, YAralia papyrifera (tig. 169) a été essayé en pleine terre, pour la première fois,
en 1858. Le port élégant et pittoresque de cet arbuste, son feuillage blanchâtre en dessous, et d'un beau
vert par-dessus, lui donne l'apparence d'un Palmier. Il peut être placé au premier rang des végétaux à
planter isolément sur les gazons.
Y!Aralia Sieboldii, moins répandu jusqu'à présent que YAralia papyrifera, rivalise cependant avec
lui, surtout pour la rusticité.
La culture des Aralia réclame un compost formé d'un tiers de terre meuble de jardin, un tiers
de terre franche et un tiers de terre dite de bruyère. Il faut, en même temps, des arrosages proportionnés à
la vigueur de la végétation, et additionnés, une ou deux fois par mois, d'engrais solubles.

Fig.169. Araiiacées.— Araliapapyrifera.

A l'exception de YAralia Sieboldii, qui peut passer l'hiver dans les jardins, couvert d'une couche
de feuilles sèches, les autres Aralia demandent à être tenus en serre tempérée, pendant la mauvaise saison.
Le Fleuriste possède une collection de quatre-vingts espèces de plantes de cette famille.

Le genre Solanum se recommande aux horticulteurs par l'exubérance de sa végétation, par la variété
de ses formes, par le coloris de son feuillage et l'abondante floraison de plusieurs de ses espèces. Plus
de cent espèces de ce végétal ont été successivementétudiées dans le Fleuriste.
On peut placer, en première ligne, le Solanum amazonicum, employé plus généralement en massifs
ou en corbeille, à cause de son abondante floraison, depuis le mois de mai jusqu'aux premières gelées.
Le Solanum marginatum (VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE) est employé tout à la fois, et comme plante
isolée sur les gazons, et en massifs ou en corbeille. Cette espèce, dont le feuillage est blanc par-dessous,
est très-décorative.
Les Solanum macranthum (lig. 174), crinitum, robustum, Warscewiczii et belaceum, (VOIR LA
peuvent
CHROMOLITHOGRAPHIE) être placés isolément sur les gazons.

Fig.170. Fouye'res.— Alsopliila


ausiralis. Fig.171. Liliacées.— Draouna
dracu

-
Fig.172. Coniposées. -
Ferdinandaemineiis.(Syi). Cosmophyltum Fig.173. Cypèractes.— Cvperuspapyrus.
cacalixfolium.
)

Comme toutes les plantes provenant des régions tropicales, le Solanum ne peut être utilisé que l'été,
pour la décoration des jardins. Il doit être relevé à l'automne, et mis en serre chaude, où il reste tout l'hiver.
Pour assurer la réussite des Solanum, il faut les planter dans
un sol très-riche, et leur donner
pendant le temps de la végétation, de fréquents
arrosages, préparés avec une certaine quantité d'engrais
facilement solubles.

Fig.
17-li. Sol/mers.— Solanum
luucrantliiuj). Hg.175. Graminées.— Audropogon
formosum.

Flg.1iti. ACalllhncées.
— Acanthnsliisilanicus. Fig. 177. Gunnèracècs.
— Gunnerascabra.
Le Fleuriste possède une collection de cinquante espèces
ou variétés d'Hibiscus. Par la beauté du
coloris de ses grandes fleurs rouges, l'Hibiscus liliiflorus est l'une des espèces les plus remarquables.
Les Hibiscus (voir la variété du type rosa sinensis EN CHROMOLITHOGRAPHIE) demandent bonne
une
terre de jardin, mélangée d'un tiers de terre de bruyère. Les arrosements qu'il faut leur donner doivent
être proportionnés à la force de végétation qu'ils ontatteint et au degré de sécheresse de l'atmosphère.

Parmi les cinquante espèces ou variétés de Bégonia qui forment la collection du Fleuriste, il faut
placer, en première ligne, les Bégonia fuchsioïdes, prestoniensis, ricinifolia, lucida, discolor, diversifolia,
ainsi que les Bégonia hybrida, grandis et Imperator, a feuillage panaché (VOIR LES CHROMOLITHOGRAPHIES).

Les Bégonia qui ornent les appartements pendant l'hiver appartiennent aux variétés dites Rex,
Princesse Cllaplotte, à feuilles marbrées (VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE).
Les Bégonia qui supportent la pleine terre doivent être plantés à l'ombre; mais sans être abrités

par des arbres. Ils préfèrent la terre de bruyère à tout autre compost.

Kig.178. Palmiers.— Versehnffi'ltin


splendida.

A l'exception du Bégonia discolor qui, pourvu d'une bulbe, peut, s'il est couvert d'une couche
de feuilles sèches, passer l'hiver dans les jardins; tous les Bégonia ont besoin d'une bonne serre
tempérée pour y passer l'hiver. Ils doivent être rentrés avant les froids. Ils se multiplient au moyen de
boutures faites sous cloche, dans la serre à multiplication.

Vingt-deux espèces de Musa figurent au catalogue du Fleuriste.


Les nombreux essais tentés pour tirer parti de ces magnifiques végétaux ont fait reconnaître que
deux espèces, le Musarosacea (fig. 179) et le Musa ensete (VOIR LACHROMOLITHOGRAPHIE)
pouvaient être utilisées
durant l'été, comme plante ornementale, dans les jardins. Les autres espèces ou variétés, quoique d'une
végétation très-luxuriante et d'un port majestueux, sont rarement cultivées en plein air; leur feuillage
trop fragile se déchirant au moindre vent.
La culture des Musa exige trois conditions principales : 10un sol composé, pour moitié, de terre de
bruyère, puis un quart de terreau de fumier ou de feuilles, et pour le dernier quart, de bonne terre franche;
2° de copieux arrosages pendant la végétation et la grande sécheresse; 3° enfin, Je soir, à l'époque des grandes
chaleurs, le bassinage des feuilles. On peut également, pour accroître la vigueur des Musa, mélanger à
l'eau employée pour les arrosages, des engrais facilement solubles. Mais il ne faut user de ce procédé qu'à
dix ou quinze jours d'intervalle.
Si on place des Musa dans un jardin, ils ne doivent y séjourner que du mois de mai au mois d'octobre,
époque ou il faut les rentrer dans la serre tempérée.
La multiplication du Musa eusete s'opère au moyen de graines semées sur couches chaudes.

Les Ficus, dont les belles espèces ne se trouvaient, il y a quelques années, que dans les jardins
botaniques et chez les amateurs de collections de plantes rares, sont maintenant au nombre des plantes
les plus répandues et les plus utiles pour la garniture des jardins et pour celle des appartements.

- —
-
Fig.1i9. J/usacées. Musa
rosacea.
rosacea.

Le Fleuriste a réuni cent quarante espèces de cet arbuste, et quatre-vingts sont déjà livrées à la
pleine terre, durant la belle saison.
En 1865, ces dernières espèces de Ficus ont été plantées en massifs, au dehors, durant tout l'été.
Toutes ces plantes ont poussé avec une vigueur plus ou moins grande.
Parmi les belles espèces deFicus il faut citer le Ficus elastica (fig. 164) et le Ficus Chauvierii (fig. 201).
La culture des Ficus réclame la terre de bruyère et l'abri d'une bonne serre tempérée pendant l'hiver.

La famille des Aroïdées est représentée au Fleuriste de la ville de Paris, par cent espèces ou variétés.
Parmi les plantes de cette famille, à beau feuillage, les Colocasia (voir la variété bataviensis EN
CHROMOLITHOGRAPHIE) tiennent le premier rang.
Toutes les espèces à rhizômes sont cultivées avec succès dans les jardins, comme plantes à isoler,
et comme plantes de massifs et de corbeilles.
Les essais des espèces bulbeuses, à feuillage de diverses nuances, n'ont donné jusqu'à présent que
des résultats médiocres.

Fig.181.Aroïdtes. — l'hilodendrutu — (Syii.Torndta


periusum.
— Luculypius
Fig. 180. JJyrlllcécs. glubulus.
fragrans.)

Fig.182. Fougères.— Cibotium


princeps. Fig.183. Liliacées.— Phormiumtenax.

La famille des Composées, très-nombreuse dans les collections de la ville de Paris, renferme des
plantestrès-remarquables par leur végétationexubérante. Des sujets pris parmi les genres Montagnea(fig. 165),
Ferdinanda(fig.172), Verbesina, etc., ont atteint des proportions gigantesques pendant Tété de 1864 et
celui de 1865. C'est surtout comme plantes isolées sur les gazons que ces végétaux sont employés.Plusieurs

a pubescens.
184.Potygollées.— Coccoloba Fig.Ib5. Muiacècs.— liraniaspeciosa.— (Sbti.Racenala
Madagascarensis.)

Fig.186. Palmiers.— Attaleaspeciosa.


Fig.187. Palmiets.— Caryota
excelsa.

de ces plantes, placées dans une bonne exposition et arrosées avec des engrais liquides, ont atteint, en
six mois de végétation, une hauteur de cinq mètres.
La multiplicationde cesvégétaux se fait au moyen de boutures, qu'il faut tenir, pendant l'hiver, dans la
serre tempérée.

que possède le Fleuriste de la Ville


L'espèce de Centaurea candidissima (VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE)
est originaire des îles du littoral italien.
Avec cette belle plante à feuillage blanc argenté, on forme des bordures de corbeilles ou de massifs,
d'un brillant effet décoratif. C'est en 1860 seulement que l'Administration de la ville de Paris introduisit dans
ses squares, pour la première fois, les Centaurea candidissima. Depuis lors, cette plante s'est vulgarisée,
et on la trouve aujourd'hui dans tous les jardins.
Le Fleuriste a multiplié six autres espèces de Centaurea.

Parmi les Amarantacées,ïJresine Herbstii (VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE), connue généralement sous


le nom d'Achiranthes Verschaffeltii, est une des plantes nouvelles qui ont eu le plus de succès. Elle a été
multipliée au Fleuriste, au nombre de vingt mille sujets. Employée pour la décoration des squares, et placée
en bordure, cette plante a produit le plus brillant effet. Il a fallu, toutefois, activer sa végétation en ajou-
tant à l'eau dont on fait usage pour l'arroser, une certaine dose d'engrais. Le coloris vif des nervures de la
feuille ressort beaucoup plus vigoureusement sur le rouge pourpre du limbe, lorsque la plante est
placée à l'ombre.
Les Amarantacées, connues sous le nom d'Alternanthera paronychioïdes et Teleranthera versicolor
s'emploient aussi en
(VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE), bordure. Leur feuillage, coloré de jaune, de rouge, de
saumon et de vert, s'épanouissant sur la même feuille, produit le plus bel effet.

Des six espèces ou variétés de Coleus (YOIR LES VARIÉTÉS verschaffeltii ET veitchii EN CHROMO-
LITHOGRAPHIE)qui sont au Fleuriste, la plus remarquable et la plus employée est le Coleus Verschaffelt ii;
variété très-rustique, dont le riche coloris rouge amarante foncé contraste heureusement avec la couleur
différente des autres végétaux et avec la verdure des gazons. Mise en corbeille et entourée d'une bor-
dure de Centaurea candidissima (VOIRLA CHROMOLITHOGRAPHIE), cette plante produit un bel effet décoratif.
En multipliant, au moyen de boutures, les différentes espèces de Coleus, on est parvenu à fixer une
variété qui rivalise, par son coloris plus clair et par l'aspect de son feuillage plus velouté, avec le ColeusVer-
schaffeltii, et qui est maintenant aussi répandue.

Le Fleuriste de la Muette a pris l'initiative de l'exposition des Cyperus papyrusy en pleine terre, pendant
l'été plantes atteignent, sous notre climat, des proportions, qui en font un des plus beaux
(fig. 173). Ces
végétaux d'ornement. Elles sont placées en corbeilles ou isolément sur les gazons.

Les Dracœna, exclusivement réservés, autrefois, à la décoration des serres chaudes, sont employés
aujourd'hui avec succès dans les jardins publics de Paris.
Les espèces dites Dracœna australis (fig. 203), congesta, terminalis, draco (fig. 171) et brasiliensis (VOIR LA
produisent de
CHROMOLITHOGRAPHIE), beaux effets par l'ampleur et par la gracieuse disposition de leur feuillage.
Plus de cent cinquante espèces ou variétés de ce genre sont cultivées au Fleuriste.

Les Erythrina (VOIRLA CHROMOLITHOGRAPHIE),


qui n'étaient connus que des horticulteurs du littoral de
Ja Méditerranée,sont employés, maintenant, dans les massifs et dans les corbeilles, pendant l'été. Aux deux
ou trois espèces cultivées primitivement, sont venus s'ajouter les produits obtenus au moyen de nombreux
;
semis et le Fleuriste possède aujourd'hui une collection de trente variétés de ces végétaux.

L'Eucalyptus globulus (fig. 180) est employé dans tous les squares, comme arbre isolé. C'est assurément,
parmi les arbres susceptibles d'être cultivés en pleine terre, dans nos climats, pendant l'été, celui dont la végé-
tation est la plus vigoureuse. Il n'est pas rare de voir des tiges atteindre cinq mètres de hauteur dans une
seule saison. Son feuillage, d'un vert glauque azuré, et quelquefois teinté de rose, produit un très-bel effet.
Sa multiplicationse fait au moyen de semis, qu'on doit hiverner dans une serre tempérée.
Les Gazania (VOIRLA CHROMOLITHOGRAPHIE)
forment aujourd'hui de charmantes bordures, garnies de
fleurs qui s'épanouissent au lever du soleil, pour se fermer au moment de son coucher.

Les Nicotiana (fig. 206) sont encore une des plantes très-ornementales vulgarisées par le Fleuriste de
la Muette. Elles sont destinées à être placées isolément sur les gazons.

très-anciennement connus, n'ont


Les Plumbago et les Daubentonia (VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE),
cependant été utilisés pour la première fois, en pleine terre, dans les squares de la ville de Paris, qu'en 1862.
Ces plantes, encore rares dans les jardins, sont remarquables par l'abondance et par la beauté de leurs
fleurs.

Depuis sa création, le Fleuriste a multiplié toutes les espèces et variétés de Pelargonium connues
(VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE). Chacune des variétés de cette magnifique collection a été étudiée avec soin
au Fleuriste. On a éliminé celles qui paraissaient défectueuses, ou qui ne présentaient aucun intérêt au
point de vue décoratif. Malgré ces exclusions, le catalogue contient encore aujourd'hui unecollection de
quatre cents variétés. La même opération a été faite pour la collection des Fuchsia, Petunia, Verbena,
Phlox, etc. (VOIR LES CHROMOLITHOGRAPHIES).

Les Wigandia (VOIR LA CHROMOLITHOGRAPHIE)


et surtout les caracasana, plantes très-robustes et à
grande végétation, produisent un bel effet dans les jardins publics, soit isolément sur les gazons, soit par
groupes de plusieurs sujets. On peut de même utiliser les Acanthus lusitaniens (fig. 176), les Phormium tenax
(fig. 183), les Gunnera scabra (fig. 177), les Heracleum giganteum (fig. 205), les Yucca pendula (fig. 197) et
autres.

La famille des graminées est représentée au Fleuriste par cent vingt espèces ou variétés de plantes
ornementales, remarquables par la légèreté de leur feuillage, retombant en panaches gracieux ou en gerbes

On doit citer, entre autres :


élégantes, et du centre desquelles s'élancent les tiges florales.
les Gynerium, avec leurs fines aigrettes (fig. 202), les Thalia dealbata
(fig. 167), lesEryanthus, lesAndropogon (fig. 175), à végétation luxuriante;les Arundo, propres aux déco-
rations des bords des lacs et des rivières; les Bambusa, au nombre de vingt-cinq espèces ou variétés, parmi
lesquelles les Bambusa edulis, aurea (fig. 204), mitis, metake, et deux variétés provenant de la Chine, qui
ont déjà passé l'hiver en pleine terre à Paris; ainsi que le Saccharum egyptiense (fig. 166), espèce nouvelle
et très-rustique.
La famille des Fougères, dont deux cent cinquante espèces ou variétés sont cultivées au Fleuriste,, se
recommande par l'élégance,par la délicatesse et par le port de son feuillage, pour l'ornementation des

Fig.188. Palmiers.— CalamusImpératrice-Marie. utilis.


Fig.189.Palldanëes.— Pandanus

Fig.190. Cycadées.
— Cycasrevoluta. Flg.191. — Thriiiaxradiata.

rocailles et des rochers. Plusieurs fougères peuvent être cultivées en pleine terre, pendant l'hiver. Un certain
nombre de fougères de serrefroide sont déjà utilisées, durant l'été, dans les jardinspublics. Ce sont les
Alsophila (fig. 170), Cyathea australis, Balantium antarcticum, Blechnum brasiliense, etc.
Les Palmiers n'existaient, il y a dix ans, que dans quelques rares serres chaudes, entretenues à grands

— (Syn.Livislona
Fig.11)2. Palmiers.— Lataniaborbonica. Fig.193. Palmiers.— Chamaerops
excelsa.
sineiisis.
)

Fig. 194. Cycadées.— Cycascircinalis. Fig.195. Palmiers.— Arecarubra.

frais, et dans les jardins botaniques. C'est en 1858 que le Fleuriste de la ville de Paris fit l'essai, couronné
d'un heureux succès, de placer quelques palmiers, dans ses promenades,à l'ombre, pendant l'été. Aujourd'hui,
beaucoup de plantes de cette espèce ornent les jardins ; et il n'est pas un salon qui ne compte, dans sa déco-
ration d'hiver, des exemplaires de palmiers.
La collection des palmiers du Fleuriste est l'une des plus complètes qui existent. Elle se compose de
plus de cinq cents espèces ou variétés, dont un très-grand nombre ont déjà contribué à la décoration des fêtes
municipales, et à l'ornement des squares pendant la belle saison. Ce sont les Chamœrops humilis (fig. 200),
Chanuerops excelsa (fig. 193), Phœnix dactylifera (fig. 207), Cocos australis (fig. 199), Livistonia Latania
borbonica (fig. 192), Areca rubra (fig. 195), Attalea speciosa (fig. 186), Caryota excelsa (fig. 187), Ver-
schaffeltia splendida (fig. 178), Calamus impératrice Marie (fig. 188), Astrocarium mexicanum (fig. 198),
Thrinax radiata (fig. 191), Geononta Gheisbrechtii (fig. 168), etc.; ainsi que différents végétaux à feuillage
ornemental, tels que les Cycascircinallis (fig. 194) etrevoluta (fig. 190), Encephalartos Altensteinii (fig. 196),
Pandanas iitilis (fig. 189), Philodendrum pertusum (fig. 181), MarantaVeitcliii (VOIRLA CHROMOLITHOGRAPHIE),
Cibotium princeps (fig. 182), Urania speciosa (fig. 185), Coccoloba pubescens (fig. 184), etc.

§11. Succursale du Fleuriste de Vincennes'.

L'insuffisance de l'espace existant au Fleuriste, pour l'élève des plantes de pleine terre vivaces et
annuelles, a nécessité la création d'une succursale de cet établissement. Dans ce but, on a utilisé une surface

de.
de 54,000 mètres de terrain, formée par les talus des fortifications dans le bois de Vincennes, et séparés de
la promenade par un rideau boisé.
La succursale de Vincennes,établie en 1865, a pu livrer, dès la première année, 430,000 plantes pour
l'ornement des jardins de la Ville. Elle peut fournir aujourd'hui près de 1,500,000 plantes. Elle occupe un
personnel de 23 surveillants ou jardiniers.

g III. Pépinière des Conifères près la Mare d'Auteuil

La pépinière, dite des conifères ou de la Mare d'Auteuil (Bois de Boulogne), dont la contenance est de
32,088 mètres superficiels, a été créée en 1859.
A son origine, cet établissement, qui a acquis aujourd'hui une très-grande importance, n'avait qu'une
superficie 4,940 m.
La pépinière est divisée actuellement en trois genres de cultures bien distincts :
1° La culture des conifères ou arbres résineux ;
20 La culture des arbustes à feuilles persistantes;
3° La culture des arbustes de terre de bruyère en plein air.
La partie affectée à la culture des conifères mesuie une contenance
Celle affectée à la culture des arbustes à feuilles persistantes est
de.
de.j9,080
10,008»
III.

Total32,088»
Enfin, celle qui est assignée à la culture des plantes de terre de bruyère a une contenance de 3,000 »

Les dépenses d'entretien de cette pépinière, depuis sa création jusqu'à la fin de 1865, se sont élevées

1. Voir leplan général du BOISDE VINCENNES.


dede.
à la somme de 43,460 francs, non compris les frais de défonçage et d'appropriation du terrain, qu'on peut
;
évaluer à 6,000 francs soit ensemble une dépense
Les produits qui ont été déjà livrés, et ceux existant au 31 décembre 1865, représentent
une valeur totale

Voici les principales espèces et variétés de conifères cultivées dans la pépinière :


49,460fr* »

109,023 80

Les Araucaria imbricata (fig. 34), très-bel arbre, originaire del'Araucanie (Chili). A Paris, les jeunes
sujets de trois à dix ans supportent parfaitementla pleine terre.
Les Araucaria excelsa (fig. 59), originaires de l'Australie, pas assez rustiques, malheureusement,

pour supporter la rigueur de nos hivers.


Les Wellingtoniagigantea (fig. 72), connus aussi en Europe sous le nom de Sequoia gigantea. La rusti-
cité de cette espèce égale sa vigueur. Comme tous les conifères, elle ne doit être transplantée qu'aux mois
de juin, juillet, août; c'est-à-dire aussitôt la première pousse terminée.
Les Abies Nordmanniana (fig. 70), originaires de Crimée; les Abies pinsapo (fig. 56), originaires
des montagnes de Grenade.
Les Abies Douglasii (fig. 60), importés de la Californie
le nom d'Abies Khutrow, et originaires de l'Himalaya.
; les Abies Morinda (fig. 43), connus aussi sous

Les Cedrus Libani var. glomerata (fig. 71), magnifique variété du Cèdre du Liban, trouvée dans un
semis fait à la pépinière de la ville de Paris, et se distinguant du type primitif par la forme des branches,
qui sont redressées au lieu d'être étalées ; les Cedrus Deodora (fig. 36), magnifiques arbres de l'Himalaya.

de la Californie. Les Larix Europœa pendula (fig. 61), très-belle variété du Mélèze d'Europe ;
Enfin, les Tlnlya gigantea (fig. 33), les Cupressus Lawsonii (fig. 37), originaires, comme les précédents,
les Pinus
excelsa (fig. 65), originaires de l'Himalaya; les Pinus sylvestris fastigiata (fig. 58), variété du Pin d'Ecosse;
les Cryptomeria japonica (fig. 57), également nommés Cèdres du Japon
; ; ;
les Taxus hibernica (fig. 66)
ou Taxus fastigiata les Dacrydium Lobei (fig. 42), originaires de la Nouvelle-Zélande les Cunninghamia
sinensis (fig. 64). Ces deux derniers conifères souffrent assez souvent de la rigueur de nos hivers. Les
Salisburia adianifolia, nommés également Gink-Go biloba (fig. 69), originaires de la Chine.

$IV. Pépinière de Longchamps. — Arboretum de l'Avenue de l'Impératrice

La pépinière dite de Longchamps,dont la contenance est de 45,500 mètres superficiels, a été créée
en 1856, pendant l'exécution des travaux de transformation de la plaine de Longchamps.
Les terrains sur lesquels cette pépinière a été établie étaient bas, humides et généralement submergés
pendant l'hiver. Cet état de choses a nécessité des travaux de remblai, sur une épaisseur de 1 mètre, en
moyenne.
Dans les premières années, la végétation a été très-pauvre, par suite de l'humidité du terrain et de
la nature froide du sous-sol. Pour remédier à cet inconvénient, le terrain a été drainé avec soin sur toute
son étendue. Mais cette opération n'a produit qu'une amélioration presque inappréciable.
Une étude attentive permit de reconnaître, plus tard, que les terres formant les remblais, et
qui avaient été prises à toutes les profondeurs du sol, n'avaient pas subi suffisamment les influences atmos-
phériques nécessaires pour devenir de bonnes terres végétales. Il fallut se décider alors à défoncer le sol de

Altenstejnii.
Fig. 196. Cycadées.— Encephalartos var. pendula.
Fig.197. Liliacées.— Yuccafilamemosa,

inexicanum.
Fig.198. Palmiers.— Astrocaryum Hg. 199. Palmiers.— Cocosaustralis.

la pépinière, à une très-grande profondeur (1 mètre 50 centimètres environ), pour ramener à la


surface l'ancien sol, qui avait été recouvert par les remblais. Cette dernière opération a parfaitement réussi.
La végétation est devenue luxuriante dans toutes les parties qui ont été ainsi remaniées ; et ce travail,

humilis.
Fig.200.Palmiers. — Chainaerops
Fig 201. Mortes.— FicusChauvierii.

australis.
Fig.203. Liliacées.— Dracœoa
Fig.202. Graminées.— Gynerium
argenteum.

continué chaque année, depuis 1859 jusqu'à 1864, s'est étendu sur toute la pépinière. Aujourd'hui, après
les engrais et les amendements dont on a fait usage, la végétation est devenue superbe.
On cultive, dans la pépinière de Longchamps,plus de sept cent cinquante espèces et variétés de végétaux
ligneux, et d'arbustes à feuilles caduques. Les arbres dits d'alignement sont élevés à la pépinière de Petit-
Bry.
Depuis la création de cette pépinière, les dépenses d'assainissement, de drainage et d'appropriation du
sol, les achats d'engrais et de plants, avec la main-d'œuvre, ont coûté ensemble, jusqu'à la fin de 1865, la
somme de 80,195 francs.
Les produits de cet établissement,utilisés jusqu'au 31 décembre 1865, s'élèvent à 222,503 sujets, d'une
valeur totale de 86,846 fr. 25.
L'excédant, sur les dépenses des produits livrés, est donc de 5,251 fr. 25, non compris les végétaux prêts
à être utilisés, et ceux restant dans la pépinière, qui représentent une valeur de 35,888 francs; soit, en
réalité, un excédant total de 41,139 fr. 25.
Le personnel employé à la pépinière de Longchamps se compose d'un chef d'atelier et de cinq ouvriers.

Outre cet établissement,l'Administrationmunicipale possède encore, au bois de Boulogne, un Arboretum,


composé aujourd'hui de deux mille quatre cents espèces et variétés de végétaux ligneux, qui servent de pieds-
mères et de porte-greffes pour les multiplications opérées dans la pépinière de Longchamps. Cette collection
se trouve groupée par massifs de la même essence, dans les jardins de l'avenue de l'Impératrice et dans
les anciennes collections du Bois. *

§ V. Pépinière d'arbres d'alignement située à Petit-Bry-sur-Marne.

Cette pépinière, située à Petit-Bry, près Paris, a une contenance de 184,000 mètres superficiels.
Elle a été créée en 1859, par les soins de l'Administration municipale des Promenades et Plantations, pour
l'éducation des grands arbres d'alignement, destinés à être transplantés avec leurs mottes, au moyen de
chariots.
Il existe, en Angleterre, un nombre considérable de pépinières, ou les grands arbres sont élevés de
cette façon. Jusqu'à présent, il n'y a que la ville de Paris qui ait mis à exécution ce mode de culture en France.
terrain sur lequel la pépinière de Petit-Bry est située a coûté 130,000 francs, tous frais compris.
Le
Indépendammentdes végétaux qu'il contient, ce terrain a acquis une grande valeur depuis l'époque où
la ville de Paris en a pris possession, par suite de la création des habitations qui l'environnent, et qui n'exis-
taient pas lors de l'achat fait par l'Administration.
Les travaux d'appropriation et de défoncement, les acquisitions de plants et la main-d'œuvre ont

d'acquisitionduterrain)
nécessité, depuis la création de la pépinière, une dépense totale de 87,235 francs (non compris le prix
r
Le personnel occupé dans cet établissement, pendant la première année de son exploi-
tation, se composait d'un chef pépiniériste et de six ouvriers. Le nombre des ouvriers a varié

de13,333
entre six et huit, pendant les années suivantes.

représentant une valeur

Ce de.35
Les produits de la pépinière de Petit-Bry, depuis 1859 jusqu'au 31 décembre 1865, se
sont élevés à, 42,327--plantes, utilisées dans les promenades publiques et dans les squares; et

qui donne, sur les produits livrés, un excédant de dépenses 73,90165


Cettesituation n'a rien de surprenant, parce qu'une pépinière, destinée à produire des arbres d'aligne-
ment tout formés, ne peut devenir productive qu'au bout de huit à dix années d'existence.

Fig.204. Graminées. Fig.205.OmbeUifbrcs.


— Heracleum gignnlctun.
— (Syn.Hcraclcinn
— Bambusa
aurea.
villositm.
)

Wigandioides.
Fig.2C6. Solanées.— Nicotiana Fig.207. Palmiers.— Phœnixdaclylifera.

A cette époque, la pépinière de Petit-Bry pourra livrer des arbres de 35 à 45 centimètres de circonfé-
rence, et de 6 à 10 mètres de hauteur, bons à transplanter en mottes. C'est dans ce seul but, au surplus,
que la pépinière a été créée, et c'est en vue de cet objet uniquement que les cultures y sont dirigées.
Au moment de leur livraison, ces arbres ne vaudront pas moins de quinze à vingt francs, pièce. La
pépinière aura donc bientôt comblé son déficit apparent.
de.
Les arbres contenus actuellement dans la pépinière de Petit-Bry s'élèvent au chiffre 107,118

Marronniers.
Platanes.
Ce chiffre est ainsi décomposé : -

Vernis.
,,
Erables.
Ormes.
77,168
10,777
8,760
7,044

Cèdres.
Peupliers,
2,580
740
40

Tous ces arbres sont dans les meilleures conditions. Ils pourront être transplantés en mottes, avec
succès, dans cinq ou six ans. Leurvaleur, au 31 décembre 1865, était de 80,338 IV. 50 c.; ce qui élablit, en
faveur de la pépinière, un excédant des produits sur les dépenses de 6,436 fr. 85 c.
LE BOIS

DE VINCENNES
I.A.E.
&. -dà.~
LE

BOIS DE VINCENNES

CHAPITRE PREMIER
HISTORIQUE. - DESCRIPTION GÉNÉRALE

Historique. - Parmi les nombreuses forêts qui couvraient jadis le sol de l'ancienne Gaule, il
existait, au nord-est de la région sur laquelle s'étend aujourd'hui la ville de Paris, une large bande fores-
tière, se rattachant aux bois qui longeaient la rive droite de la Seine, jusqu'à Melun, et désignée sous le
nom de Lauchoniâ-sylva.
Jusque vers la
fin du vir siècle de notre ère, cette forêt demeura dans son état primitif. Après la

:
mort de Childéric II, qui y fut assassiné en 673 par Bodillon, elle fut démembrée et divisée en trois parties,
encore fort étendues la Bungiacensis sylva, depuis bois de Bondy; la Liberiacensis sylva, actuellement
bois de Livry; et la sylva Vilcenna, aujourd'hui bois de Vincennes, dans lequel existaient de nombreux
autels, consacrés par les druides au dieu Sylvanus.
Placé dans le voisinage de la capitale du royaume, le bois de Vincennes dut à cette proximité d'être
affecté aux plaisirs des souverains, qui venaient s'y livrer au charme de la chasse. Aussi cette forêt fut la
première où l'on fit un parc clos de murs, afin d'y conserver les cerfs, les daims et les chevreuils qu'Henri II
d'Angleterre venait d'envoyer en France.
Philippe-Augustefit exécuter ces travaux en 1183. Le petit parc ainsi enclos, qui n'avait qu'une conte-
nance de 50 arpents, superficie fort insuffisante au point de vue de la chasse, n'était, en réalité, qu'une réserve
établie au milieu d'un massif boisé, encore très-spacieux, malgré les enclaves qu'y avaient créées les cessions
consenties aux abbayes de Saint-Mauret des Minimes.
C'est aussi à cette époque que fut commencé le château de Vincennes, qui devint une des résidencesfavo-
rites des rois de France.
Les chroniques du XIII* siècle parlent des fréquents séjours qu'y fit le roi Louis IX, soit seul, soit avec
sa famille; et l'histoire a conservé le souvenir de l'arbre légendaire, sous lequel il rendait la justice.
Ce chêne, dont l'emplacement exact n'a pu être retrouvé, était situé, assure-t-on, en dehors du petit
parc, aux abords de la route de la Tourelle, qui conduisaità Paris.
Philippe le Hardi, dont les noces avec Marie de Brabant furent célébrées au château de Vincennes, en
1274, étendit considérablement l'enceinte du parc.
C'est sous Louis X, en 1315, que le manoir fut inauguré comme prison d'État, pour y juger le surinten-
dant Enguerrand de Marigny, accusé de concussions et de chercher à « envoûter » le Roi.
Charles le Bel mourut au château de Vincennes, le 1er Février 1327.
Charles V, après avoir achevé le donjon, (Fig. 208) commencé par Philippe de Valois, racheta, de la
communauté des Bonshommes, une partie des bois que lui avaient donnés ses prédécesseurs; et « il édifia
Beaulté, qui moult est notable manoir et plaisance de noble maison, » dit Christine de Pisan.
L'histoire du château de Beauté est intimement liée à celle du bois de Vincennes. C'est là que mourut,

et du Donjon
Fig.208. VueduChâteau deVincennes.

le 16 septembre 1380 le roi Charles V. C'est là que résida Agnès Sorel, surnommée, à double titre, « dame de
Beauté, » et à qui Charles VII avait donné ce domaine, en 1444.
Après la mort de François Ier, qui avait fait de cette demeure, le séjour de la duchesse d'Étampes, le
château de Beaulté resta inhabité.
Insensiblement, le temps fit oublier cette résidence royale; et, dès la fin du XVIIesiècle, elle ne présentait
plus que des ruines, dont il ne reste pas de traces aujourd'hui.
Le château de Vincennes, proprement dit, eut une meilleure fortune. Mais, à dater du règne de Louis XI,
qui l'affecta définitivement au service d'une prison d'État, les souverains cessèrent d'y habiter régulièrement.
Néanmoins François Ieren fit augmenter les bâtiments, et Henri II termina la Sainte-Chapelle, restée
inachevée depuis 1308, et pour la charpente de laquelle il prit dans le parc les bois nécessaires.
La forêt, qui avait été complétement coupée sous Charles VII, au moment où Paris souffrit, en 1419,
des rigueurs d'un hiver excessif, fut replantée sous Louis XI, par les soins d'Olivier le Daim, qu'il avait établi là
comme concierge.
Charles IX, Henri III, Louis XIII, firent au bois des additions successives.
Le cardinal Mazarin, qui affectionnait le séjour de Vincennes, conçut, pour cette résidence, des projets
gigantesques,dont l'exécution eût sans doute empêché, quelquesannées plus tard, la création de Versailles.
Il n'est pas sans intérêt, en présence de la nouvelle transformation du bois de Vincennes, au milieu du
xixe siècle, de rappeler les dispositions principales du plan formé, deux cents ans auparavant, pour le modifier.
« La Marne, dit Poncet de La Grave, devait être coupée à Chelles, et un canal formé pour la conduire au
« village de Vincennes. On devait couperles terres de la grande allée vis-à-vis la porte royale, à travers le
« bois, à pente douce et insensible dans toute la largeur du château et des fossés. La maison des Frères de la

Fig.209. Vuede l'Obélisque.

« Charité, qui borne la vue de cette belle allée, devait être détruite et portée aux Minimes, dans Je bois. Cette
« opération, outre la vue immense qu'elle procurerait, faciliterait le moyen de se servir de la Marne pour
« terminer le parc et offrir une pièce d'eau vive, qui eût pris son alignement, depuis le château de Beauté
« jusqu'aux Carrières-Charenton. Les terres, qui auraient été coupées dans la grande allée, devaient être
« jetées sur les deux côtés, et former deux terrasses parallèles et gazonnées, sur lesquelles on eût planté de
« grandes et superbes allées. Les derrières, en ménageant une route de chaque côté, étaient donnés pour être
« destinés à des seigneurs de la cour, à condition d'y bâtir des hôtels uniformes. Le milieu de l'allée, vis-à-
« vis l'arc de triomphe, eût été un canal ayant sa décharge dans la Marne, à l'extrémité du bois; et les eaux,
« dont il eût été abondamment pourvu par cette rivière, passant dans la basse-cour du château, l'eussent rendu
« propre à soutenir des gondoles pour les amusements de la maison royale. Les fossés auraient été remplis
« d'une eau vive et pure, et deux canaux, formés de chaque côté de. l'avenue de Paris, en raccourcissant le
« transfert des denrées dans la capitale, lui auraient procuré un volume d'eau suffisant pour les fontaines
« publiques, aussi bien que pour les maisons des particuliers. La chute des eaux du canal eût formé autour de
aParis un abri pour les bateaux, et la décharge finale devait être au-dessus de la porte de la Conférence.
« On devait, en outre, prendre les terres
dans la longueur du château, depuis Vincennes et Saint-Mandé
« jusqu'à Paris, et sur ce
terrain, dont une partie appartient au roy, faire planter des allées, des bosquets et
« des bois de décoration, jusqu'à la porte
du Trône, pour servir de promenadeaux habitants de Paris. »
Sans donner suite à ces vastes projets, Louis XIV, qui habitait souvent Vincennes avant la construction
du château de Versailles, fit exécuter dans le bois des travaux considérables. Continués par les ordres de
Louis XV, en 1731, sous la direction d'Alexandre Lefèvre de la Faluère, grand maître des Eaux et Forêts, ces
remaniements portèrent à 1,467 arpents, la contenance du parc, entouré de murs.
t

de l'Asileimpérial.
Fig.210. Vueprisedela Grottede l'liede Reuillydansla direction

Plus de onze cent mille livres, somme énorme pour cette époque, furent dépensées pour le reboisement
et pour l'améliorationdu domaine. Une pyramide, qui existe encore au milieu du champ de manœuvres actuel,
fut élevée en commémoration de ces travaux (Fig. 209). Elle porte l'inscription suivante :

LUDOVIC us xv CURANTE
VINCENARUM NEMUS ALEXANDRO LEFEBVRO
EFFECTUM DE LA FALVERE
ARBORIBUS MAGNO AQUARUM
NOVIS CONSERI JUSSIT ET SYLVARUM MAGISTRO
AN.MDCCXXXI

Le règne de Louis XVI n'apporta que des modifications peu importantes dans la contenance du domaine
de Vincennes1. C'est sous ce règne, en 1789 seulement, que le bourg qui entourait le château échangea le nom
de la Pissotte (Piiy-Sault, en langue romane, du latin podium saltus, la colline du bois), pour prendre celui
deVincennes.
En 1792 la forêt de Vincennes rentra dans le domaine de l'État. Quelques aliénations peu importantes
eurent lieu à cette époque.

:
1. Voir Je plan gravé sur acier BOISDE VINCENNES
(état ancien).
.' La loi du 30 janvier 1810 prescrivit le retour, au domaine du souverain, du bois de Vincennes, qui
contenait encore une surface de 957 hectares.
L'heure desjours néfastes allait bientôt sonner pour la France; et Vincennes, investi par les armées
étrangères, devait léguer à l'histoire le souvenir de l'attitude héroïque du général Daumesnil.
La Restauration aménagea le bois de Vincennes au point de vue spécial de la chasse, et y créa une
faisanderie.
Sous le règne de Louis-Philippe, le bois de Vincennes vit augmenter les servitudes militaires qui
pesaientdéjà sur lui, et qui, maintenant encore, nuisent si grandement au charme et à la sécurité de cette

Fig.211. Vuedu LacdesMinimes,


prisede la Porte-Jaune.

promenade. La partie correspondante aux fortifications de Paris, le Fort-Neuf et les redoutes de la Faisan-
derie et de Gravelle furent prises sur le sol du bois.
Le polygone, établi en 1794, fut déplacé en 1838, afin de changer la ligne de tir, dont la direction
atteignait la maison de santé des aliénés, fondée par Leblanc, à Charenton-Saint-Maurice,en 1741.
Des défrichements considérables furent exécutés dès 1843, pour former un champ de manœuvres de
166 hectares. Ce déboisementatteignit les emplacements occupés actuellement par le Fort-Neuf et par les
redoutes de la Faisanderie et de Gravelle.
Cette œuvre de destruction menaçait de s'étendre encore davantage. La plus grande partie du parc
devait tomber sous la cognée des bûcherons, pour laisser la place libre à la création d'un village, presque
exclusivement formé d'établissementsmilitaires, dépendant de l'arsenal de Vincennes, et déjà baptisé sous le
nom significatif de Canonville. Heureusement ceprojet fut abandonné. La révolution de 1848 passa sans
laisser de traces au bois de Vincennes.
Un sénatus-consulte, en date de 1852, comprit le parc dans les domaines affectés à la liste
civile de l'empereur Napoléon III.
Deux aliénations peu importantes eurent encore lieu à cette époque. Mais elles ne furent
opérées que dans un but de charité et de progrès. La première consista dans l'abandon d'une
superficie de 17 hectares pour l'établissement de l'Asile Impérial (Fig.210) des ouvriers convalescents; la
seconde fut la concession de 50 hectares à la compagnie des chemins de fer de l'Est, pour l'exé-
cution de la voie ferrée de Paris à La Varenne.
Améliorations du Bois réalisées par l'Empereur Napoléon III. — Cest à
ce moment que les résultats obtenus par la rapide transformation du bois de Boulogne en prome-

Fig.212. Pontsur le LacdesMinimes.

nade publique inspirèrent au chef de l'État la pensée de faire exécuter des travaux analogues dans le
parc de Vincennes.

Fig.213. Vuedu Lacde Saint-Mandé, de l'Étang.


prisede la Chaussée

Les premiers travaux consistèrent dans le creusement du lac des Minimes (Fig. 211, 212), dont les
terres servirent au remblai de la partie du chemin de fer de Paris à La Varenne, qui s'étend entre
Nogent et Joinville; puis, dans l'appropriation de l'ancien étang de Saint-Mandé1 (Fig. 213, 214), dans

:
1. Voir la gravure hors texte VUE DULACDE SAINT-MANDÉ.
l'ouverture de nouvelles allées de promenade, ainsi que dans la création de pelouses et de plantations
ornementales autour de ces pièces d'eau et près des allées Marigny et de Vincennes.
Cette opération se poursuivit pendant deux ans, aux frais de la
liste civile. La ville de Paris
ne pouvait rester indifférente à l'initiative qu'avait prise le Souverain pour doter la population labo-
rieuse, qui habite le faubourg Saint-Antoine et les autres territoires voisins du bois de Vincennes,
d'une grande promenade publique. Aussi elle sollicita bientôt l'honneur de continuer l'œuvre que l'Empereur
avait commencée.

Fig.21'4. VueduâLacdeSaint-Mandé.

à
Cession duBois de Vincennes le ville de Paris. —line loi du 24 juillet
1860 consacra la cession à la ville de Paris dubois de Vincennes, aux conditions énoncées dans Ja
convention annexée au projet de loi présenté au Corps législatif, et dont voici les principales dispositions :
« Art. 1er. Le - bois de Vincennes, distrait de la dotation de la Couronne par Je sénatus-
consulte du 20 juin 1860, est concédé en propriété à la ville de Paris.
« Toutefois cette concession ne comprend ni la partie de ce bois touchant le petit parc
situé entre le château de Vincennes et l'hôpital militaire, ni la portion de terrrains à l'ouest de
;
cet hôpital, indiquées au plan par une teinte jaune lesquelles parties sont, au contraire, expres-
sément réservées, ainsi que le château, le nouveau fort y attenant, les redoutes de Saint-Maur,
indiquées sur le plan par une teinte bistre, l'hôpital militaire, le grenier à fourrages, l'Asile
impérial et ses dépendances.
« Art. 2. — La Ville souffrira la servitude militaire qui grève toute la portion du bois cir-
conscrite sur le plan par un liseré vert, et qui est en ce moment à la disposition du Ministre
de la Guerre, à qui est réservée la jouissance des bâtiments où existe aujourd'hui l'école de
pyrotechnie; sauf toutefois, bien entendu, l'effet des conventions qui pourraient être faites ulté-
rieurement pour affranchir la propriété communale de cette servitude. Enfin la Ville, ses repré-
sentants, locataires et fermiers, ne pourront jamais réclamer aucuns dommages-intérêts ni indem-
nités quelconques pour raison des dégâts, pertes de récoltes, destructions d'arbres, qui seraient -
commis dans toutes les parties du bois et des terres teintées en rose clair, en rose foncé et
en blanc; le Ministre de la guerre ayant toujours le droit d'y faire manœuvrer les troupes en
toutes saisons, d'y établir des camps, et d'y faire tous exercices militaires auxquels il ne pourra être
mis aucun obstacle.
« Art. 3. — La Ville, substituée à l'État, devra satisfaire à toutes les conditions déterminées
par le sénatus-consulte, qui a prononcé la distraction du bois de Vincennes de la dotation de la
Couronne. En conséquence, elle remboursera à la liste civile les dépenses de toute nature qu'elle a
faites dans le bois de Vincennes, autres que celles relatives au personnel et à l'entretien; sous la
déduction des sommes reçues par la liste civile sur le prix des ventes de terrains réalisées en
exécution du sénatus-consulte du 28 mai 1858. Les portions du prix restant dues seront, bien
entendu, touchées par la Ville, à qui il est fait toute délégation à cet effet.
« D'un autre côté, elle devra aussi satisfaire à tous les engagements pris par la liste civile, et résul-
tant de baux de concession de jouissance temporaire et gratuite, de traités de fournitures d'eau, et de tous
marchés pour travaux d'embellissementset d'amélioration.
« Art. 4.-La ville sera tenue: d'acquérir, soit à l'amiable, soit par voie d'expropriation, s'il y a lieu,

les terrains compris entre le bois de Vincennes et l'enceinte fortifiée de Paris, limités d'un côté par la route
de Paris à Charenton, et d'un autre côté par le village de Saint-Mandé, lesquels terrains sont figurés sur le
plan par des teintes verte et violette; 2° de réunir au bois de Vincennes les terrains acquis en exécution de la
disposition qui précède, à l'exception toutefois des parcelles indiquées sur le plan par des hachures rouges,
-
lesquelles ne pourront être vendues qu'à la charge de servitudes semblables à celles qui ont été déterminées
par la loi du 22 juin 1854, concernant le promenoir de Chaillot et la place de l'Étoile, et par le décret du
2 mai 1855, rendu en exécution de cette loi; 3° de faire, dans un délai de quatre ans, les travaux nécessaires
pour acheverl'embellissementdu bois de Vincennes, et pour convertir en promenadespubliques les terrains
;
qui seront réunis à ce bois 4° d'affecter à une succursale du Jardin des plantes la partie teinte en
bleu; 5° de conserver et entretenir ce bois et ces annexes en promenades publiques à perpétuité, étant
d'ailleurs bien entendu que tout projet d'embellissementdevra être approuvé par l'Empereur.
est autorisée à aliéner telles portions du bois de Vincennes qu'il appartiendra, jus-
« Enfin, la Ville
qu'à concurrence de 120 hectares, y compris les superficies déjà vendues par la liste civile, en exécution du
sénatus-consultedu 28 mai 1858. »

--------- ._-----
CHAPITRE II

DESCRIPTION DES TRAVAUX D'EMHELLISSEMENTEXÉCUTES AU BOIS DE VINCENNES.


"N

Les premiers travaux entrepris par la liste civile remontent à 1858. Ils consistaient principale-
ment, comme il a déjà été dit, dans le creusement du lac des Minimes (Fig. 215), d'une superficie de
6 hectares, non compris le sol des trois Iles qu'il renferme.

Fig.215. Lacet Pavillons


des Minimes.

Un second lac fut creusé près de Saint-Mandé, sur l'emplacement d'une ancienne retenue de moulin,
qu'entretenait le ru de Montreuil. lac a une superficie d'un hectare et demi environ, non compris
Ce

la surface de l'ile conservée au centre.


Placé au fond d'une vallée verdoyante, entouré de routes sinueuses (Fig. 213, 214, 219), encadré
de plantations magnifiques, alimenté par des ruisseaux aux capricieux méandres, retombant cà et là en
chutes sonores, le lacde Saint-Mandé est une des parties Jes plus pittoresques de la nouvelle promenade

le ::
1. Voir plan sur acier BOISDE VINCRNNES. État actuel.
2. Voir la gravure bors texte VilE DULACDE SAINT-MANDÉ.
Le troisième travail important exécuté par la liste civile a été le creusement d'un lac, d'une
superficie d'un hectare et quart, sur le sommet du plateau de Gravelle.

; Fig.216*Chutedu Ruisseau dansle Lacdes Minimus.


de Joinville

Mais c'est seulement depuis 1860, époque de la prise de possession du bois de Vincennes par
la Ville de Paris, que les travaux effectués dans ce parc ont pris le vaste développement qui le rend
aujourd'hui l'une des plus importantes promenades publiques de la Capitale.

Fig.217. Cascade
du Lacdes Minimes.

Plus heureux qu'au bois de Boulogne, les ingénieurs de la Ville de Paris ont trouvé dans
les parties conservées du bois de Vincennes, dont le sol est moins aride, de magnifiques futaies de
chênes, de bouleaux, de châtaigniers et de tilleuls (Fig. 243 à 245). Tout le bois a été percé

Fig.218. Ruisseau
de Joinville. Fig.219. Rapidedu petitRavinde Saint-Mandé.

prisede la Routede Saint-Louis.


Fig. 220. Rivièrede Charenton de la Rivièrede Charenton.
Fig.221. Cascades

de larges allées1 soigneusement entretenues (Fig. 222, 225, 238, 240, 242), de sentiers sinueux perdus

1. Voir les gravures sur bois hors texte : VUEDE LA ROUTEDESBUTTES,VUEDE L'AVENUE et VUEDU DONJON
DAUMESNIL
PRISEA LAPORTEDE SAINT-MANDÉ.
sous les ombrages, et de nombreuses rivières aux gracieux contours, aux fralches cascatelles
(Fig. 216 à 221).

Fig.222. Vuede la Routecirculaire


desMinimes.

Les principaux ruisseaux partent du lac de Gravelle, qui forme le réservoir supérieur des eaux
du bois. Ils se dirigent vers les lacs des Minimes (Rivière de Joinville), de Saint-Mandé (Rivière de

Fig.223. Vuedu Chênede la Pelouse


desMinimes. Fig.224. Chênevertsur la Terrassede Saint-Maurice.

Saint-Mandé), et vers le grand lac, qui a été creusé en dernier lieu dans la plaine de Bercy (Rivière
de Charenton), réunie au bois par la ville de Paris (Fig. 225, 228).
Deux autres petites rivières, celles de Joinville et de Nogent, dirigées vers le lac des Minimes, pren-
nent leur source dans des lacs secondaires, situés à l'ancien carrefour de Beauté, et à la porte de Nogent.
Ces rivières sont alimentées par les conduites de distribution des eaux d'arrosage du bois (Fig. 225 à 227).

Fig.225. Vuedu Guéde la Rivièrede Charenton.

Enfin, un dernier ruisseau, souterrain dans son parcours à travers le polygone, conduit les eaux
qui traversent le lac des Minimes, dans celui de Saint-Mandé (Rivièredes Minimes).

Fig.226. Pontrustiquesur la RivièredeJojnville. Fig.227. Rapidedela RivièredeJoinville.

Un des premiers ouvrages importants que la Ville de Paris ait exécutés a été la création, à Gravelle,
d'une butte formée avec les terres extraites du lac en voie de creusement, et les déblais des magnifiques
avenues qui y conduisent.
Du haut de cette butte, on jouit d'un admirable panorama. Souvent les touristes vont chercher bien

Fig.228. Barragede la Rivièrede Charenton.

loin des points de vue renommés, qui n'égalent pas celui de Gravelle, dont le tort unique est de se
trouver à la porte de Paris, et d'être d'un abord aussi facile que rapide1.

Fig.229. Vuedu pontsuspendusur le LacdeCharenton.

En abaissant ses regards, le spectateur, placé sur la butte de Gravelle, voit serpenter au-dessous

:
1. Voir les deux gravures hors texte VUESPRISESDU PLATEAU
DE GRAVELLE.
de lui, en mille méandres capricieux, dans une longue vallée de végétation luxuriante, parmi une foule
d'flots pittoresques, de bosquets touffus, de villas élégantes, de. constructions de
toutes sortes, éparses dans
la campagne, ou pressées les unes, cbntrèles autres,commeaux bourgs de la Varenne, de Chenevières,

Fig.230. Vuedu Lacde Charenton


dansla directionde Charenton.

de Saint-Maur, de Joinville, les eaux blanchâtres de la Marne, jusqu'à son embouchure dans la Seine.
En face, s'étend un horizon immense terminé par des collines doucement inclinées. A droite, dans le loin-
tain, apparaît la capitale; puis, plus loin encore, les coteaux qui dominent Versailles. Dix clochers de

1 prise dela Rotonde, -1-, 7 - - -


- ,- - ,;
',..1. t l Il : --'-..:
Fig.,231. VueduLac.de.Charenton,
-.:
villages forment une série de points de vué, ducôté de Maison-Àlfort,vérs: lemidi. Deux" chemins de
fer, celui de Lyon et celui d'Orléans, animent le paysage par le panache ondoyant de la fumée des
locomotives. Au nord, se dressent le donjon de Vincennes et, par derrière, les sommets de Belleville.
Sur le même plan, Fontenay et Nogent s'étagent gracieusement au-dessous des collines de Rosny. Et,
enfin, au fond du tableau, on aperçoit le magnifiqueviaduc du chemin de fer de Mulhouse, qui découpe
nettement ses hautes arcades dans l'azur du ciel.
On arrive au plateau de Gravelle par un large boulevard partant de la porte de Charenton.
Ce boulevard, qui domine la vallée de la Marne dans une partie de son parcours, donne déjà une idée
du magnifique spectacle dont on jouit sous le kiosque élégant qui couronne le sommet de Gravelle

Coteau de Saint-Maurice et de Saint-Maur. — Pour conserver la vue splendide


que l'on découvre des hauteurs de Gravelle, la Ville de Paris a acheté toute la colline qui sépare les
anciennes limites du bois, de la route de Saint-Maurice à Saint-Maur. De nombreux sentiers, semés
de groupes de plantations, permettent aux promeneurs de descendre directement de la butte et du boulevard
de Gravelle, sur les rives de la Marne et du canal.

sur le LacdeCharenton.
Fig.232. Embarcadère

Transformation de la plaine de Bercy. — Enfin, la ville de Paris a terminé


l'œuvre qu'elle avait entreprise, en transformant la plaine de Bercy, qu'elle avait acquise en vertu de
la loi du 24 juillet 1860, pour la réunir au nouveau bois de Vincennes.
Au centre de cette plaine, dans un vallon artificiellement creusé, une immense pièce d'eau de
120,000 mètres de surface a été créée. Les deux îles qu'elle renferme (Iles de Bercy et de Reuilly) sont
couvertes de plantations de grands arbres précieux, choisis parmi les essences à feuilles caduques et
les essences résineuses, que l'on a transplantées au chariot. De nombreux massifs d'arbustes et de fleurs,
des embarcadères (Fig. 232) d'un facile accès, deux ponts suspendus2 (Fig. 229), une rotonde3 (Fig. 263), une
grotte 4 (Fig. 263), une cascade (Fig. 239), d'immenses et vertes pelouses, de gracieux points de vue obtenus
au moyen de percées convenablement ménagées, de vastes avenues, de nombreux sentiers sablés, font,
de l'ancienne plaine aride, un oasis plein d'air, de lumière et d'ombrage (Fig. 229, 230, 231, 240). La
ville de Paris n'a pas à regretter les sacrifices considérables qu'elle a dû s'imposer pour opérer cette
magique transformation. Quand les plantations, dont elle est abondamment garnie, auront pris un
certain développement, grâce au sol artificiel sur lequel on les a établies, la plaine de Bercy sera cer-
tainement l'un des spécimens les plus complets de l'art des jardins modernes5.

: :
1. Voir la gravure sur acier EXÈDREDEGRAVELLE.
3. Voir la gravure sur acier ROTONDE L'ILE 4. Voir la hors
:
— 2. Voir la gravure sur acier PONTSUR LE LACDE CHARENTON.
L'ILE

DE DE REUILLY. texte : ROTONDE
ET GROTTEDE DE
REUILLY. — 5. Voir la :
gravure hors

texte VUEPRISEDE LA ROUTEDELA PLAINE.
gravure
CHAPITRE III

RÉGIME HYDRAULIQUE DU BOIS DE VINCENNES

Première Turbine établie à Saint-Maur pour le service hydrau-


lique du Bois. — Pour réaliser la transformation du bois de Vincennes, la première chose

Fig.233. Vueintérieurede l'Usinede Saint-Maur.

qu'il fallait se procurer, c'était l'eau, qui manquait complétement dans l'ancienne forêt, plantée sur un
sol sablonneux, très-perméable. Aussi, dès le début des travaux, un traité fut passé avec les propriétaires
des immenses usines de Saint-Maur pour élever les eaux de la Marne dans le bois de Vincennes,
au moyen de pompes mises en mouvement par une turbine. D'après les premiers traités, ces usines
s'étaient engagées à fournir dans le lac de Gravelle, qui domine le bois, 6,000 mètres cubes par
vingt-quatre heures.
Grand Établissement hydraulique de Saint-Maurt. Depuis, - la ville de
Paris est devenue propriétaire de la totalité des chutes d'eau de Saint-Maur, et elle y a fait établir
une immense usine hydraulique, qui fournit le volume de 15,000 mètres cubes d'eau par vingt-quatre heures.
Cette quantité est jugée suffisante, aujourd'hui, pour le service hydraulique du bois de Vincennes.
L'usine municipale de Saint-Maur est située à la limite des communes de Saint-Maur et de Saint-
Maurice, sur l'emplacement des grands moulins de Saint-Maur, acquis en 1864, par la ville de Paris, de
MM. Darblay et Béranger.
Cette usine est mise en mouvement par une chute de la Marne. Le canal d'amenée prend naissance

de la Rivièrede Charenton.
Fig.234. Cascades

à 10 mètres en aval de l'ancien canal de Saint-Maur, à mi-chemin, à peu près, du pont et du barrage de
Il
Joinville. se maintient parallèlement à ce canal, jusqu'auprès de l'entrée de l'usine, coupant ainsi souter-
rainement la presqu'île formée par le tour de Marne, et créant une chute qui varie de 2m,50 à 5 mètres,
suivant l'état de la rivière.
La façade d'aval et les deux murs pignons du bâtiment sont établis sur les anciennes fondations des
moulins de Saint-Maur. La façade d'amont a été fondée à 3 mètres en dehors de l'ancien mur, que l'on a
dû démolir dans toute sa hauteur.
Les quatre turbines de ces moulins, qui ne présentaient pas une puissance suffisante, ont été supprimées
et remplacées par un système élévatoire entièrement neuf.
Ce système se compose
1° D'une
:
turbine, système Fourneyron, de la force de cent chevaux,faisant mouvoir deux pompes hori-
zontales à double effet et à pistons plongeurs, de om,50 de diamètre et de om,80 de course, qui élèvent l'eau
à 35 mètres de hauteur, dans le lac de Gravelle, pour alimenter les lacs et les rivières du.bois de Vincennes.
L'ascension se fait par une conduite en fonte de 0m,60 de diamètre, et de 1310 mètres de longueur.
Sous la chute maxima de 5 mètres, la turbine marche à raison de 80 tours à la minute, réduits,
par la transmission, à 16 tours sur les pompes. Le volume d'eau, élevé au bois de Vincennes, est de
13,000 mètres cubes par vingt-quatre heures.

:
1. Voirles deux gravures sur acier USINEHYDRAULIQUE
DESAINT-MAUR.
Lorsque la chute diminue, cet effet, au point de vue de la force motrice, est en grande partie compensé
par l'accroissement du volume d'eau de la rivière. Sous la chute minima de 2m,50, la vitesse des pompes
ne descend guère au-dessous de 12 tours par minute, et le volume d'eau, élevé au lac de Gravelle, au-dessous
de dix mille mètres cubes par vingt-quatre heures;
-
20 De deux autres systèmes de turbines et de pompes entièrement semblables au premier, sauf le diamètre
des pompes, et d'une puissance égale, refoulant l'eau, concurremment avec quatre roues en fonte (Fig. 233),
dans une conduite de même métal, de om,80 de diamètre et de 8,500 mètres de longueur. Cette conduite,
qui traverse diagonalement le bois de Vincennes, suit la grande avenue de Vincennes et la route militaire,

Fig.235. Ponceausur la Rivièrede Charenton. Fig.236. Cascades


de la Rivièrede Saint-Mandé.

jusqu'au delà de la porte de Bagnolet, pour aboutir à l'étage inférieur des réservoirs de Ménilmontant, à
67 mètres au-dessus du niveau de l'aspiration. Chacun de ces systèmes peut élever, suivant la hauteur de la
chute, de sept mille à cinq mille mètres cubes par vingt-quatre heures ;
3° De quatre roues en fonte de llm,60 de diamètre, dites roues-turbines, à axe horizontal, du sys-

tème Girard.
Chaque roue, faisant de six à neuf tours par minute, est attelée directement à une pompe hori-
zontale, à piston plongeur et à double effet, semblable aux précédentes. Elle produit une force brute de
120 chevaux, sous la chute maxima de 5 mètres, et monte aux réservoirs 8,000 mètres cubes par vingt-

de.
quatre heures. volume est réduit à 5,500 mètres cubes dans les hautes eaux.
Ce
En résumé, les machines, travaillant toutes ensemble, peuvent élever par 24 heures :
Au bois de Vincennes, 13,000 à 10,000
de.
Aux réservoirs de Ménilmontant, 46,000 à 32,000
de.
Soit en total, 59,000 à 42,000 mètres cubes d'eau.

Mais il convient d'ajouter que cette simultanéité de marche est tout à fait exceptionnelle ; la Marne
-
ne fournissant pas, en temps d'étiage, un volume suffisant d'eau; et, jusqu'ici, le maximum du volume
d'eau élevé n'a guère dépassé 50,000 mètres cubes par jour.

Régime hydraulique du Bois de Vincennes. — Le régime hydraulique


d'une promenade telle que le bois de Vincennes se compose de deux parties. D'une part, l'alimentation

Fig.237. Vuede la Rivièrede Charenton.

des pièces d'eau. Ce service est assuré par les divers ruisseaux qui partent du lac de Gravelle (Fig. 225,
228, 234 à 237, 241, etc.). D'autre part, l'arrosage indispensable à la conservation des arbres, à la fraî-
cheur des pelouses et à l'entretien des routes, qui constituent l'agrément de la promenade. Pour cette
seconde partie du service hydraulique, un réseau de conduites en fonte, établies sous les principales
allées, reçoit, du réservoir supérieur de Gravelle, les eaux qui se distribuent sur tous les points du bois,
grâce à la pression résultant de la surélévation du niveau dans le lac de Gravelle. Au moyen de bouches
et de lances, comme celles qui sont employées au bois de Boulogne, l'eau, nécessaire à tous les besoins
d'un arrosage complet, est répandue sur les routes et sur les pelouses

1. Voirl'indication des conduites d'eau sur le PLANDUBOISDE VINCENNES,


état actuel.
11 ,.
CHAPITRE IV

ÉTAT ACTUEL DU BOIS


-
°. '., , 'Jo.
DÉPENSES D'ÉTABLISSEMENT
- ALIÉNATIONS

forêt.
SERVICE DE L'ENTRETIEN
, - : .1

«
Statistique du Bois de Vincennes.— Le bois de Vincennes présente aujourd'hui une

En

d'eau 24
superficie de 901 hectares, ainsi divisée

carrefours.
(dont142
pelouses (dont
Enpelouses

,
En routes et

Total
En massifs et
1:42 hectares
En ruisseaux et pièces

jardins.
-
:
affectésaux
hectaresaffectés militaires).
exercices
aux exercices 295 64
militaires).295 64
328h 95e

73
178
50
78
56

à.
Total 901h
901 h. 43e
43c.
L'ancien domaine de l'État présentait une superficie de 875h*
(dont 9 hectares appartenant à l'administration de la guerre).
Il y a donc un accroissement de.. , 26 hectares.

Saint-Mandë.
Gravelle. Total.
Cette augmentation provient des acquisitions de la ville, dans les plaines de Bercy, de Charenton et

aliéner.
de 133h
Du coteau de 13
146
La ville est autorisée à
Augmentation. 120h
26 hectares.

La longueur totale des routes et des allées est de 70,530 mètres; celle de la canalisation d'eau forcée,
de 27,400.
Les dépenses faites dans le bois de Vincennes se divisent en deux parts.

Dépenses de la transformation du Bois de Vincennes. — Les acquisi-

s'élèvent à
Les travaux ont collté.
tions d'immeubles, opérées pour l'agrandissement et la régularisation du périmètre du bois, déduction
faite de la revente des matériaux et des loyers provisoirement perçus dans les immeubles expropriés,

Total.
16,122,576 fr.
7,620,163
23,742,740
fr. 48 c.
68
fr.16c.
à
Mais il reste à revendre 120 hectares de terrain provenant de l'ancien bois, et 31 hectares pro-
venant des acquisitions faites dans les plaines de Bercy, de Charenton et de Saint-Mandé.

sur une superficie de 40 hectares, produira.


Cette surface de 151 hectares, au prix de 8 francs le mètre, prix moyen des ventes réalisées

La dépense nette de la transformation du bois de Vincennes s'élèveradonc en


nombre rond,
12,000,000 fr.

11,700,000 fr.

Dont il faut déduire 2,000,000 fr. environ, pour le capital correspondant au produit des établissements
privés, loués par la ville, dans l'intérieur du bois, et qui donnent un revenu annuel de 100,000 francs.
.- r
--.- -
-.
Aliénation de terrains autour du.. Bois. — Servitudes. — En aliénant
*
-

rains retranchés du bois de Vincennes, la ville, d'ailleurs, a imposé à ses acquéreurs, comme elle l'a
les ter-
»

Fig.238. Carrefour
de la Routecirculaire *
et de la Routedes Damesaux*Minimes.
: - .,
01

fait au bois de Boulogne, certaines. servitudes; en vue de maintenir aux abords de ses promenades, le
caractère agreste qui convientà leur destination.
Les acquéreurs sont obligés de clore les terrainsqu'ils
ont achetés, par des grilles en fer, d'un
modèle uniforme, sur socle en pierre de taille, régnant en bordure des avenues, et en retour sur les lignes
séparatives des propriétés.
Il leur est interdit d'élever aucune construction ou clôture, autre que les grilles séparatives,dans une

;
zone de 10 mètres de profondeur, à partir des avenues le terrain ainsi réservé, entre les grilles et les habi-
tations, devant être disposé uniquement en parterre d'agrément.
Les plans des habitations sont soumis à l'approbation de l'administration municipale de Paris.
Il est défendu d'établir des lieux de réunions publiques, sur les parties soumises à la servitude
de ne pas bâtir, et d'apposer des enseignes, des affiches ou réclames, sur les grilles et sur les murs des
habitations.
Il est interdit de créer ou de tolérer, sur les terrains vendus, aucun débit de boissons, aucun restau-
rant, hôtel garni, bal public, ni aucune exploitation industrielle susceptible de nuire, par le bruit, par les
émanations qui s'en exhaleraient ou par d'autres inconvénients, à la promenade du bois de Vincennes
ou aux propriétés voisines.

Fig.239. Cascade
du Lacde Charenton.

Prix des principaux ouvrages du Bois de Vineennes. - Les travaux,


exécutés au bois de Vincennes, présentent une trop complète analogie avec ceux qui ont été faits au

Fig.240. Vuedesabordsdu Lacde Charenton.

bois de Boulogne pour qu'il soit nécessaire d'en donner une description détaillée. Il est intéressant
cependant de constater le prix desprincipaux ouvrages.
Les travaux, entrepris par la Liste civile, ont coûté 1,663,081 fr. 53 c.
Les terrassements considérables effectués aux abords du lac de Saint-Mandé, les routes et les
ruisseaux ouverts près de ce lac, ont coûté, y compris la transformation en aqueduc de l'ancien
égout de Picpus, 360,000 francs.
La dépense des routes, des boulevards, des avenues et sentiers, celle des boulevards qui limitent

fi.i

t
-1 1


Fig.241. Barragesur la Rivière Ile.
deGrave

le bois et des routes de lotissement des terrains à aliéner, ainsi que celledes petits ruisseaux
(Fig.216,218,226,228,235,etc.),sesontélevéesà1,688,218Francs.

-
J'mnes.

- 242. Paysage
à l'entréede la RoutedesTribunes.
,,'
La transformation des plaines de Charenton1, de Bercy et de Saint-Mandé a coûté 1,928,395 fr. 70 c.

:
i. Voir la gravure hors texte VUEPRISEDELA ROUTEDE LAPLAINE. J
Les appropriations de maisons pour le logement des gardes (Fig. 247, 248, 260) *, la
construction
de nouveaux pavillons, les abris (Fig. 261, 262), l'embellissement des chalets et la pose des grilles

Fig.243. Pontsur laRivièredeSaint-Mandé.

des portes Daumesnil, de Saint-Mandé2 et des clôtures du plateau de Gravelle, ont exigé une dépense
de 529,580 francs.

desTilleulsauxMinimes.
Fig.244. Avenue Fig.245. AlléedesMarronniers
auxMinimes.

::
1. Voir la gravure sur acier MAISON
DE GARDES.
2. Voir la gravure sur acier PORTESET GRILLES
DUBOISDE VINCENNES.
La transformation du plateau de Gravelle est revenue à 400,000 francs.
Les conduites d'eau enfonte (système Petit)ont coûté 537,893 fr. 37 c.
Les plantations, le long des routes nouvelles, dans les portions de l'ancienne promenade qui
n'ont pas été transformées, ont occasionné une dépense de 124,806 fr. 30 c.

Forêt. Jardinage. — Le bois de Vincennes est assis sur un sol composé d'argile et de
sable graveleux. Les principales essences qu'il renferme sont le peuplier suisse, l'orme, le peuplier blanc
de Hollande, Je vernis du Japon, le bouleau, le marronnier (Fig. 245), l'acacia, l'érable, le tilleul
(Fig.244), le frêne, le pin sylvestre (Fig. 243) et surtout le chêne, qui, jadis, formait l'unique
peuplement, à peu près, de la forêt. Les autres essences sont récemment plantées (Fig. 223, 224, 238, etc.),
et la plupart ne remontent qu'aux derniers travaux exécutés par la ville de Paris.
Le prix de revient des pelouses, y compris les vallonnements, les semis et les frais de premier
entretien, s'est élevé à 1,431 francs l'hectare.
On n'a pas converti en pelouses toutes les parties de la promenade qui ne sont pas boisées. Plusieurs

(Salaires
portions forment des prairies façonnées à la charrue et seméesavec les produits des balayures des greniers
à fourrage de Vincennes.
Le prix de revient de ces prairies ne s'est élevé, y compris la main-d'œuvre, qu'à 295 francs l'hectare.

Entretien. — Les dépenses annuelles d'entretien du bois de Vincennes s'élèvent à 468,100 francs.
Elles sont ainsi décomposées :
48 gardes.
,

,
Equipelnent,
Cantonniers et
habillement,
jardiniers.
chevaux. , 55,600 fr.
27,500
190,000
routes
Matériaux pour les
jar'dinage., , 50,000

,,
Fournitures pour les plantations et le 29,000
forestiers
Travaux
hydrauliques.
d'architecture.
15,000
Entretien des ouvrages

diverses.
Entretien des travaux
Dépenses , 21,500
IlI 00
35,000
44,500
408,100 fr.
CHAPITRE V

ÉTABLISSEMENTS DIVERS EXISTANT DANS LE BOIS DE VINCENNES

Etablissements militaires. — Indépendamment du fort de Vincennes, des redoutes de


la Faisanderie et de Gravelle, et du Polygone, le bois de Vincennes contient une École de pyrotechnie,
établie dans le canton de Saint-Mandé, à 500 mètres du fort. Cette école, construite en 1864, occupe une
surface de 2 hectares 1/2 environ.

Fig.246. Lacet Pavillons


desMinimes.

Ferme impériale. -Parmi les établissements, non militaires, du bois de Vincennes, l'un des
principaux est la Ferme impériale créée en 1859, sur l'emplacement de l'ancienne Faisanderie. Elle
comprend une vacherie, une bergerie, une laiterie, et toutes les dépendances des établissements de ce genre.
Ses bâtiments occupent une surface de 2,000 mètres carrés.
Le troupeau de vaches qu'elle renferme (races suisse, cotentine et flamande) s'élève à 120 tètes.
Les moutons, de race South-Down, sont au nombre de deux cent cinquante.
Trois cents hectares environ sont affectés à cette exploitation, et cultivés, d'après des méthodes per-
fectionnées, dans toute la partie qui n'est pas réservée pour le pacage du bétail.
Tir national. —Une partie de ces terrains a d'ailleurs reçu les constructions du tir na.tional,
édifié en 1860. Cet établissement, presque attenant au bois de Vincennes, forme une entreprise privée,
placée sous le patronage de l'administration de la guerre. Il occupe une superficie de 8 hectares 1/2. Les
bâtiments, construits en fer et en bois, indiquent, par leur décoration, la destination de l'édifice. Il renferme
51 cibles pour carabines, 4 pour le pistolet, et 4 pour l'arc.

de Gardes,prèsde la Routede Charenton


Fig.2lil. Maison à Saint-Mandé.
Échelle
Élévation. p.m.
deom,005

Fig.248. Maison de Gardes.Plan.


Kchi'llt;
deOn',(IOk25
p.ni.

Établissements divers dans le Bois. — La ville deParis a conservé dans la plaine


de Bercy, aux Minimes, et sur le coteau de Gravelle, un assez grand nombre de constructions destinées à
servir de logements au personnel attaché à la surveillance du bois. Transformées avec une certaine élégance,
ces constructions contribuent à l'effet pittoresque de la promenade (Fig. 247, 248).
Parmi elles on peut citer : 1° une ancienne brasserie, située dans la plaine de Bercy, et qui sert
aujourd'hui de caserne principale, de dépôt central et de bureaux pour tous les services du bois; 20 l'habi-
tation du conservateur établie dans la même plaine, le long de l'ancienne route de Charenton à Saint-
Mandé, près de Saint-Mandé; 30 les deux pavillons des Minimes (Fig. 246), restes de l'ancien couvent
des religieux de Gramont, dits Bons'hommes, qui cédèrent ensuite le couvent aux Minimes deChaiilot;
4° enfin la maison des Sabotiers (Fig. 260) servant au logement de garde.0.
PISCICULTURE.
Fig.249à 251.Chambre
d'éclosion.
1Auge
enzincoùlesœufs sontdéposés
jusqu'à
l'époque
del'éclosion.
2Bassins
oùl'ondéposelesjeunes
poissons
après
l'éclosion.
3Bassin
oùl'ontransporte
lespoissons
avantdelesmettre
danslevivier.
iCaisses
contenantdesplantes
aquatiques.
5Rochers
plantés
d'herbesaquatiques
oùlespoissons
seréfugient.
fjRobinets
d'alimentation.
7Rocher
avecjetd'eau.

Établissement de Pisci-
culture. — L'établissement de piscicul-
ture du bois de Vincennes a été créé en
1862. Il consiste en une pièce d'eau de
25 mètres de surface, dans laquelle est
installé un appareil à incubation système ( Fig. -
surABCD. Échelle
249.Coupe p.m.
deU",02
Coste), et une succession d'auges
(Fig. 254), disposées engradins, lon-

gues de On,70, et larges et profondes


de 0m,15. Chacune de ces auges peut
contenir en incubation 1,000 à 1,500
œufs, sur une claie formée de bâtonnets
de verre, assez rapprochés les uns des
autres, pour ne pas livrer passage aux
œufs; et assez écartés, cependant, pour
laisser les jeunes sujets éclos s'enfoncer
dans la partie inférieure. Cette claie, Fig.250. CoupesurEF.
Échelle
de0n,,IV2
p.m.
disposée aux deux tiers supérieurs environ
de l'auge, est soutenue dans l'eau par des
tasseaux. In courant, amené d'un réservoir
plus élevé, par un robinet qui sert à en
régler le volume, se déverse dans l'auge, et
va se perdre dans un bassin établi près de
la pièce d'eau, et alimenté lui-même par des
robinets en éventail.
De même que la pièce d'eau, construite
au milieu de la salle de pisciculture,ce bassin
sert à recevoir des sujets dans les deux pre-
miers mois d'âge. Il a 2™,50 sur toutes ses
faces, et om,80 de profondeur. L'eau jaillit
d'un rocher élevé dans le milieu, et garni de
plantes aquatiques.
Les instruments nécessaires pour les
manipulations sont les suivants :
Des pinceaux en blaireau plats pour
F
le nettoyage; Fig.251. Plande l'Établissement
de Pisciculture.
Échelle
de0n,,02
p.m.
Des éprouvettes (Fig. 255) pour examiner les
sujets ;
Des pinces (Fig. 256) pour enlever les œufs
avariés ;
Une loupe;
Des trublettes à mailles serrées,
Des spatules en toile métallique (Fig. 257).
Avec cette installation, on a opéré, depuis
1863, sur 12 à 15,000 sujets par an, ainsi décom-
posés : f

Truites communes grandes saumonées des


lacs, 10,000; --
Saumons, 4,000;
Ombres, chevaliers, 1,000.
Fig.252. Vivier.

i
Coupe —Échelle
entravers. de0111,01
p.m. L'élevage ne pouvant se prolonger au delà
desFig.n2 et253.
Légende de trois mois, dans les bassins intérieurs, on était
2Passerelle.
1Fusses

3Tuiles
'isposées
auxpoissons.
derefuges
servant

horizontalementderefuges
servant auxpoissons.
obligé de rejeter dans les lacs et dans les ruis-
4Troudevidange. seaux, les sujets parvenus à cet âge. Il était im-
5Canal
d'alimentation.
d'écoulement.
possible, dèslors, de se rendre aucun compte des
0Canal
expériences que*l'on avait faites.
Pour remédier à cet inconvénient, on lit con-
struire en 1865, à proximité de la chambre à éclo-
sion, près des bâtiments de l'administration, un
bassin d'aivinage (Fig. 252, 253), qui reçoit les
eaux, par unecoièluite de 0m,005, et les déverse,
par une petite rigole, dans un abreuvoir pour les
chevaux, creusé à côté. On fil ensuite les incuba-
tions, comme les années précédentes, toujours sur
Fig.253. Plandu Vivier. le même chiffre, à peu de chose près. Les éclosions
Échelle p.ni.
de0"V'05
réussirent parfaitement. 1,500 à 2,000 sujets furent
mis dans le bassin d'élevage. Les résultats
obtenus furent magnifiques.
Le 12 Octobre, on tirait de ce bassin
Fig.255. Éprouvette. des - poissons mesurant. 0m,20 et pesant 120
grammes. Engénéral, ils mesuraient de 0m,12
d'uneaugeoùles
à Om15 après 8 mois d'éclosion. Ils furentmis
Fig.254-Coupe
œufssontdéposés. Fig.256. Pince. Fig.257.Spaiule
euloile dans les lacsau mois de Janvier suivant.
., r métallique.

Glacières du Bois de Vincennes. — Entre la rue de Reuilly et l'avenue des Ormeaux,


la ville a réservé, dans les terrains à aliéner à Charenton, un terrain de 8,295m,72 de surface, pour y cou-
truire des glacières, pouvant contenir 20,000,000 de kilogrammes de glace.
Ces glacières sont construites en partie. Douze compartiments,qui peuvent renfermer plus de 10,000,000
de kilogrammes de glace, sont terminés et reçoivent les glaces du lac de Charenton. Le mode de
construction est le même que celui des glacières du bois de Boulogne (voir Page 11-0).

Fig.258. BuffetderUedeReuilly. Fig.259. Concertdansl'lie de Reuilly.

Fig.260. Maison
desSabotiers.

Fig.261. Abriprèsdu Lacde Charenton. Fig.262. Abrisur l'Avenue ,


deGravelle.

Etablissements dans les Iles du lac de Charenton. — Les lies du lac de


Charenton (Iles de Bercy et de Reuilly) renferment chacune un établissement distinct.
Dans l'tle- d'amont, appelée Ile de Reuilly, se trouve un café-concert, composé d'un orchestre, en forme
de rotonde (Fig. 259), pouvant contenir quatre-vingtsmusiciens;d'un buffet (Fig. 258) et de diverses petites

et Grottede l'îlede Reuilly.


Fig.263. Rotonde

constructions affectées à des jeux populaires, tels que billards anglais et chinois, théâtre de marionnettes,
balançoires, jeux de boules, jeux de quilles, chambre de photographie et chalet pour la vente des pâtis-
series et des jouets d'enfants.

Fig.264. Restaurant
dansl'îlede Bercy.

La clôture de l'établissementest formée par une grille légère en fer de 1111,30de hauteur, se dévelop-
pant sur une longueur de 570 mètres.
,
Autour de l'orchestre il y a une plate-forme garnie de marronniers plantés en quinconce, pour garantir
les auditeurs contre les ardeurs du soleil.

deGravelle.
Fig.265. Restaurant

Les bâtiments ont été édifiés aux frais d'un concessionnaire. Mais, aux termes du contrat passé avec
cet entrepreneur, ces constructions sont devenues la propriété de la ville de Paris.

".,'

Les dépenses
; r
- -. - .-

:
Fig.266. Restaurantdela-Porte-Jaune.<.* *
f

t
,
des constructions se sont élevées à52,700 francs, ainsi décomposés
44,200 fr. pourlasalle de concert etlebuffet;
1,000 fr. pour les constructions accessoires, jeux, etc.
5,000 fr. pour la grille de clôture;
2,500 fr. pour cabinets d'aisances, puisards, etc.
;
:
,

Les travaux de jardinage ont été faits par la Ville, et les dépenses ont été comprises dans celles des
travaux de transformation de la plaine de Charenton.
La concession de l'île de Reuilly a été faite pour une durée de trente années, à partir du 1er juillet 1864,
moyennant un lover annuel de 500 francs.
Dans l'île d'aval, appelée Ile de Bercy, se trouve un grand café-restaurant (Fig. 264) construit en
bois, dans laformed'un chalet suisse, et ayantune surface de 525 mètres.
a été acheté par la ville de Paris,

,
Ce chalet à l'Exposition universelle de 1867. Il a coûté 40,000 fr.
mis en place.
Autour du chalet existe une plate-forme sablée, plantée d'arbres, d'une surface de 1,580 mètres,
destinée à recevoir des tables pour les consommateurs.
La surface totale de la concession est de 21 ares 5 centiares.

Fig.267. Hippodrome
desSteeple-Chase.

Café-Restaurant de la Porte-Jaune. — Le plus ancien restaurant est celui de la Porle-


Jaune, construit en 1859, dans la première île du laclIes Minimes. Il est établi sur l'ancien emplacement de la
caserne de la gendarmerie forestière. Il comprend deux chalets, dont l'un (Fig. 266), à l'usage des consom-
mateurs, a été complétement et élégamment restauré lors des travaux de creusement du lac.

Café-Restaurant de Gravelle. — Cet établissement, placé sur le magnifique plateau


de Gravelle, paraît appelé à un grand avenir lorsque les Parisiens connaîtront mieux le bois de Vincennes.
Un élégant chalet (Fig. 265), adossé au bois, sert de restaurant. Le kiosque1, qui domine la butte de Gravelle,
desservi par le même établissement, offre un abri aux nombreux promeneurs qui, de cet endroit, jouissent
d'un admirable point de vue2. Des écuries et des remises spacieuses complètentcet établissement.

Hippodrome des Steeple-Chase.


nouvelle importance depuis la création, en
- Les abords de Gravelle ont pris d'ailleurs une
1863, du vaste hippodrome (Fig. 267 et 268) établi dans

: :
J. Voir la gravure sur acier EXÈDRE.
DE GKAVELLE.
2. Voir les deux gravures hors texte VUESPRISESDUPLATEAU
la plaine qui s'étend entre Gravelle, Vincennes et les Minimes, pour les courses de la Société générale
des steeple-chase en France.

Fig.268. Vueperspective
desTribunes.

OBSTACLES DU CHAMP DE COURSES AU BOIS DE VINCENNES (Fig. 269 à 287).

lesNOl4 àU sur leplandu BoisDEYINCENNES.)


desObstacles
(loir pourle Placement

Die3.-Claie. NI3.-Claie.
Profil.
Profil. 1
NI1.—Rivière.

N,4. K°4. —Barrière


fixe. No6.-Bull-fincl). N°0.
fixe.
Barrière K°2.—Double
fossé
ettalus.Profil. Bull-finch.
Profil.

Plandel'obstacle.

No11—Haiedefagots. NI,11.
Haiedefagots.
Profil.

N"5.—Mur. N°8.Haie
simple.
N°t0;-Double Profil.
etclaie.
fossé Profil. Profil.
N°12.—Banquette. Profil. K°7.—Haie
anglaise.
Profil.
I.-

murenterre.Profil.
K*13.—Double N*14.—Contre-bas.
Profil.
Le champ de courses et les tribunes ont été établis par la ville de Paris. Elle se rembourse des
dépenses qu'elle a faites, moyennant une annuité de 24,200 fr. 34 c. que lui paye la Société des steeple-
chase de France, concessionnaire de l'hippodrome, jusqu'à la fin de 1887.
Le champ de courses comprend deux pistes :
la plus petite est tracée sur les pentes douces du coteau
de Gravelle; l'autre, qui emprunte la première sur une partie de son parcours, et qui a un développement
de près de 4 kilomètres, traverse les champs labourés de la ferme de Vincennes. Ces pistes, comme celles
de tous les hippodromes de steeple-chase, ne sont indiquées que par les obstacles à franchir. Le sol est

Fig.288. PlangénéraldesJardinsfruitiersde démonstration


et de production.
Éclielle
de0111,0005
p.m.
Légende 288.
delaFigure
fruitier
1.Jardin dedémonstration. 5.Jardin
potager
2.Jardinfruitier
deproduction
pour 0.Pcpiniùre.
de Paris.
leclimat 7.Hangar.
-4, Vignoble.
3.Verger. 8.Maison
degarde.

partout resté dans son état naturel. Les obstacles, de quatorze modèles différents (voir les Fig. 269 à 287),
présentent toutes les difficultés connues pour des chevaux de courses, et ont été édifiés d'après les types
des hippodromes les plus complets.
Les tribunes, construites en charpente, sont composées d'un pavillon central destiné à l'Empereur, et
de deux tribunes latérales symétriques, contenant les places de toute nature.

Jardin d'Arboriculture. — Le jardin d'arboriculture, situé à la porte Daumesnil, s'étend


sur une surface de quatre hectares environ, qui ont été plantés en 1868.
Il se compose :
1° De deux jardins fruitiers, dont l'un, formé des meilleures espèces d'arbres à fruit, sert à la
démonstration et aux expériences, et dont l'autre est réservé pour la culture industrielle ;
renfermant les variétés de fruits les plus recommandables pour la culture à haut vent;
20 D'un verger,
30 D'un vignoble, cultivé à la charrue, et formé des meilleurs cépages de vignes, pouvant mûrir sous le
;
climat de Paris
4° De massifs pour la culture et l'étude des arbres et arbrisseaux d'ornement ;
50 D'une pépinière pour l'étude de la multiplication des plantes ligneuses;
0° Et, enfin, d'une fruiterie destinée à la conservation des fruits, et construite dans le voisinage.

Fi;, 289. PlandesJardinsfruitiersde démonstration 1


et de production.
Échelle
de0m,002 p.m.
dela Figure
Légende 280.
1 7.Pichers. ii.Abricotiers.
Sà 22bis.Poiriers. 3îïà37.Vignes.
23à20. Pommiers. 38àil.Groseilliers.
2;à 30.Cerisiers. 42.Framboisiers.
31à33.Pruniers. 43.Figuiers.

Fig.290. Jardinfruitierde production.


—CoupeA B.
Échelle
de0111,02
p.m,
Le personnel attaché à cet établissement se compose d'un jardinier chef et de six élèves, sous la
direction d'un professeur d'arboriculture.
L'enseignement, public et gratuit, comprend toute l'arboriculture fruitière, l'arboriculture d'ornement
et l'arboriculture forestière.
Les frais d'entretien de cet établissement s'élèvent annuellement à 10,000 francs. Les fruits que l'on
vendra, à partir de 1874, donneront lieu à une recette moyenne de 10,000 à 12,000 francs, qui couvriront
largement les dépenses du jardin.

----.-----
LES PROMENADES
INTÉRIEURES

DE PARIS

PARCS — SQUARES
PLACES PLANTÉES — VOIES PUBLIQUES PLANTÉES OU DÉCORÉES
PLANTATIONS D'ALIGNEMENT
LES

PROMENADES INTÉRIEURES
DE PARIS

CHAPITRE PREMIER

LES PARCS

-----

PARC DE MONCEAUX.

Le parc de Monceaux ou Mousseaux2 a été créé, en 1778, par Philippe d'Orléans alors duc de
Chartres, père du roi Louis-Philippe, et dessiné par Camiontelle. (Fig. 291).

Fig.291. Parcde Monceaux,


d'aprèsun plangravéen 1783.

Sur un sol plat et aride, l'habile artiste sut disposer des accidents de terrain d'un aspect gracieux; il

la
1. Voir gravure sur acier. PLANDUPARCDE MONCEAUX.
2. On a longtemps écrit de ces deux manières le nom du petit village avoisinant le parc
de la Reine-Hortense.
par l'Avenue
Fig.292. Entréedu Parcde Muuceaux

Fig.293. Vueà vold'oiseaudu Parcde Monceaux.


— Entréedu côtédu Boulevard
Maloslierbes.
amena l'eau dans le nouveau parc, y ménagea de nombreux points de vue, et en fit une des merveilles
de l'époque.
Un décret de floréal an II, rendu par la Convention nationale, déclara propriété de l'État le parc de

Fig.294. Pavillon
de Verdure,Sourceet Naumachie.

Monceaux, qui devint alors promenade publique; mais, soit en raison de l'éloignement, soit par tout
autre motif, cette promenade fut négligée par la population parisienne.

Fig,295. Pyramide,
Obélisque de statue.
et Fragment

Napoléon Ier en fit. don à Cambacérès qui, peu de temps après, effrayé des dépenses qu'entraînerait
l'entretien dece domaine, le remit à l'Etat.
Le roi Louis XVIII, après sa rentrée en France, rendit le parc aux descendants du duc de Chartres, qui le
possédèrent jusqu'en 1852, époque à laquelle il fit retour à l'État.
Ce parc, redevenu une seconde fois propriété nationale, fut, en conséquence,régi par l'administration
des Domaines.

Fig.296. Entréede la Grotte.

En 1860, l'Administrationmunicipale ayant à traverser le parc de Monceaux pour ses grands travaux de

Fig.297. Cascade
et Entréede la Grotte.

viabilité, et désirant conserver, autant que possible, une promenade toute faite, au centre d'un quartier
qu'elle était en voie de transformer, fit l'acquisition d'une partie de cet immeuble (Fig. 291).

:
L Voir le plan gravé sur acier PARCDE MONCEAUX.
(Parc avant sa Transformation.)
A dater de ce moment, l'heure de la résurrection sonnait pour le parc de Monceaux, si délaissé depuis
le décret de la Convention nationale.
De nombreux vallonnements y furent dessinés 1(Fig.299, 300, 302, 303); l'eau qui avait disparu

Fjg.298. Intérieurde la Grotte.

depuis si longtemps y fut ramenée en abondance; un rocher (Fig. 297), d'où s'échappe une belle cascade,
s'y dressa au milieu des gazons et des fleurs.

Fig.299. Alléesousboisprèsla Naumacbie.

Sous ce rocher a été établie une grotte garnie de stalagmites (Fig. 298); on y pénètre par deux issues.
(Fig. 296, 297), situées près de l'ancien Bois des Tombeaux (Fig. 295).
La rotonde, qui était dans un état complet de délabrement, a été réparée. (Fig. 301).

la gravure sur bois hors


1. Voir texte: VUEDE LAGRANDE
AVENUE.
La Naumachie, tombant en ruine, fut rétablie; des colonnes en pierre remplacèrent celles que le
temps et surtout l'abandon avaient fait disparaître1. (Fig. 294).

Fig.300. Percéeprèsde l'Entréepar la Ruede Valois.

Au centre de la galerie circulaire, qui existe en arrière de la Naumachie, on voit jaillir une source
qui va se perdre dans la pièce d'eau. (Fig. 294).

Fig.301. Rotonde
et Eutréepar le Boulevard
de Courcclles.

Quatre portes grandioses et élégantes donnent accès à la promenade, entourée de grilles sur tout
son périmètre2. (Fig. 292, 293, 301).

la :
1. Voir gravure sur bois hors texte VUE DE LA NAUMACHIE.
:
2. Voir la gravure sur acier PARCDE MONCEAUX, portes, clôtures.
Ces travaux considérables, commencés au mois de janvier 1861, étaient à peu près terminés le
31 août suivant.
La superficie du parc de Monceaux1 est de 8 hectares 56 ares environ, dont 4 hectares 89 ares

Fig.302. Vuedu Pontet de la grandeAllée.

pour les pelouses proprement dites, 1 hectare 41 ares pour les massifs d'arbres ou arbustes, 16 ares
pour la rivière, et 1 hectare 97 ares pour les allées.

-- - -- - --- -=- --- -


Fig.303. Vueprèsde l'Entréedu Parc,du côtédu Boulevard
--.
---rI'
Malesherbes.
-

La dépense totale de transformation et d'aménagement du parc s'est élevée à la somme de


1,190,000 francs.
Les travaux d'architecture sont compris dans ce chiffre pour 590,000 francs, ainsi décomposés :
:
1. Voir Je plan gravé sur acier PARCDE MONCEAUX.
Grilles et portes d'entrée, 282,000 francs; grilles de clôture, 203,000 francs; restauration des con-
structions, pont1 (Fig. 302), etc., 105,000 francs.

PARC DES BUTTES CHAUMONT

Le parc des Buttes Chaumont occupe la plus grande partie d'un terrain aride et montueux, dont la
:
dénomination est évidemment d'origine latine Calvus Mons, Mont Chauve, et par contraction Chaumont.

Fig.304. Vuedu Pontprès de la RueSecrétan.

Fig.305. Vuede l'lie.

Les Buttes Chaumont ont leur histoire : dès le IXe siècle, les Parisiens, ayant à leur tête le
comte Eude, repoussèrent sur ces hauteurs une attaque des Normands. Cette victoire, qui arrêta pour

:
1. Voir la gravure sur acier PARCDE MONCEAUX,
Pont.
Chaumont.

Buttes

des
Parc
du
d'oiseau

vol
à
17Vue
-
306.
Fig.
quelque temps le flot de l'invasion, est relatée dans l'histoire sous le nom de bataille de Mont-
faucon, du nom d'une habitation située sur le point culminant des buttes, et qui servait peut-être
de fauconnerie.

Fig.307. Ponten maçonnerie


conduisant
à la Rotonde.

Les Buttes Chaumont retombent ensuite dans l'oubli pendant de longues années.
Ce n'est que vers le milieu du XIIIe siècle qu'on les trouve mentionnées de nouveau ; mais il

i Fig.308. Vueprisede la Rotonde.

s'y rattache un triste souvenir, car c'est


sur un point de la montagne que l'on établit les fameuses
fourches patibulaires de la justice royale.
Un fait curieux se lie à l'établissement de cet instrument de supplice: le célèbre ministre
Enguerrand de Marigny, qui l'avait fait installer à Montfaucon,
y fut pendu l'un des premiers.
Pendant plusieurs siècles encore les Buttes Chaumont conservèrent ce triste privilège; le gibet
changea d'emplacement, mais il ne fut abandonné qu'en 1789.
1-

Fig.309. Vueextérieure
de la Grotte.

Après sa disparition, les Buttes Chaumont devinrent le réceptacle de toutes les immondices de

Fig.310. Vuede la partiesupérieure


de la Cascade. de la Grotte.
vuede l'intérieur
Fig.311. Cascades,

Paris; on y voyait encore, il y a quelques années, des établissements d'équarrissage et le dépotoir


des vidanges, ce qui répandait des émanations infectes, non-seulement sur les quartiers voisins,
mais sur la ville entière, selon la direction des vents.

Fig.312. intérieurde la grotte.

Privées de leur sinistre renommée, les Buttes Chaumont retombèrent dans l'oubli jusqu'à la bataille
de Paris, livrée en 1814 aux armées coalisées.

Fig.313. Vuedu Pontsuspendu.

C'est seulement en 1860, lors de l'annexion des


communes de Belleville et de la Villette, que
l'Édilité parisienne, ne pouvant laisser subsister dans l'enceinte du nouveau Paris un lieu aussi
désert, aussi dangereux, aussi malsain, et désirant en même temps doter ses nouveaux administrés
d'une vaste promenade, décida la transformation des Buttes.
On fit alors l'acquisition d'une surface d'environ 25 hectares, s'étendant de la rue de Puebla à
la rue de Crimée, et sur laquelle a été créé le parc actuel.
Cette entreprise considérable fut commencée en 1864 et terminée au commencement de 1867:
on voulut que l'ouverture du parc coïncidât avec celle de l'Exposition universelle.
Pour donner une idée de l'importance des ouvrages exécutés, il suffit de rappeler que l'année 1864
suffit à peine pour dégrossir les terrassements, quoique le nombre des ouvriers occupés à cette
œuvre fût considérable et malgré l'emploi de chemins de fer et de machines à vapeur.
Les années 1865 et 1866 furent encore nécessaires pour compléter les terrassements, créer les
routes, dont la longueur est d'environ 5,000 mètres, et couvrir de terre végétale cette immense
surface; car le terrain, sur lequel il s'agissait de faire un parc, composé de terre glaise et de
marnes argileuses 2,
était rebelle à toute espèce de végétation.
Les plantations, déjà commencées à la fin de 1865 par la
butte dite de Puebla, furent entièrement
achevées en 1866.
Partout où cela était possible, on a profité des accidents de terrain et des profondes
excavations des anciennes carrières à plâtre, pour donner au parc l'aspect d'un paysage de région
montagneuse3 (Fig. 306).
Ainsi, l'immense grotte, dont la largeur est d'environ 14 mètres sur 25 d'élévation, était le lieu
d'une exploitation considérable de pierre à plâtre(Fig. 309, 312).
Une cascade,partant du pied du mur de soutènement du boulevard de la Vera-Cruz, supérieur au
parc, vient s'y précipiter en formant une chute de 32 mètres de hauteur (Fig. 310, 311).
La construction de ce mur de soutènement, dont l'élévation est de 15 mètres, la longueur de
50 mètres, l'épaisseur de 2 mètres, a eu pour but de retenir des masses de glaises qui menaçaient
d'entraîner ce boulevard.
Le promontoire, détaché de la masse, présente l'aspect d'un énorme rocher ayant pour ceinture
4
un lac dont la superficie est de plus de 2 hectares (Fig. 307).
Deux ruisseaux, partant de points différents, alimentent ce lac après avoir parcouru les deux vallons
du parc.
On arrive facilement ce promontoire au moyen de deux ponts
à :
l'un de ces ponts, en
maçonnerie, a une ouverture de 12 mètres et une élévation de 20 mètres; l'autre, qui est suspendu,
a une portée de 65mètres (Fig. 305, 307, 313).

rotonde en pierres, soutenue par huit colonnes, et de laquelle on a une


Un escalier, pratiqué dans l'intérieur du rocher, permet de descendre jusqu'au lac.
vue
Sur la plate-forme de ce promontoire, qui est planté d'arbres, on a construit une élégante
(Fig. 308).

D'autres points élevés ont encore été ménagés; nous citerons les buttes dites de Puebla et de
Fessard, du haut desquelles on a le panorama complet de Paris.

2.
::
I. Voirla chromolithographie PLANDESCOURBES DUPARCDESBUTTES
DE NIVEAU
Voir le plan gravé sur acier PARCDESBUTTESCHAUMONT.
CDAUIIONT.

3.
4. la
::
Voir la gravure sur bois hors texte VUEDESFALAISES.
Voir gravure sur bois hors texte VUEDONNANT SURLE LAC.
5. :
Voir la gravure sur acier BUTTESCIIAUMONT, Rotonde.
Trois chalets, de formes variées, destinés à des cafés-restaurants, ont été construits; l'un, le plus
important, est situé au bord du lac, le second sur le tunnel du chemin de fer de ceinture, et l'autre
sur le versant de la butte dite de Puebla1.
Des pavillons, au nombre de huit, servant a loger les gardes du parc, ont été élevés aux entrées
principales2.
Une habitation de même style, dont l'entrée est sur le boulevard de Vera-Cruz, est destinée au
Garde général des promenades de Paris.
De nombreuses allées carrossables, de 7 mètres de largeur, et dont les pentes ne dépassent pas
6 centimètres par mètre, permettent aux voitures de parcourir toute l'étendue du parc, malgré les
différences énormes de niveau qu'il présente.
Des sentiers, dont les pentes n'excèdent pas 10 centimètres par mètre, mais exigent parfois
des escaliers, donnent aux piétons la facilité de prendre des raccourcis entre les allées à voitures, et de
s'élever jusqu'aux sommets du parc sans faire un trop long parcours.
Outre les deux grands ponts dont on a parlé plus haut, deux autres ponts ont été établis. Ce
sont une passerelle, en treillis de fer, sur le chemin de ceinture, et un pont biais de 18 mètres
d'ouverture, exécuté en fer sur culées en maçonnerie (Fig. 304).
Les eaux qui alimentent les cascades et les conduites de distribution d'eau pour l'arrosage sont
refoulées, par une machine spéciale, du canal de l'Ourcq dans un réservoir situé le long du boulevard
supérieur qui entoure le parc.
Le parc des Buttes Chaumont est entouré de voies spacieuses, et clos seulement par des grilles,
afin qu'aucun obstacle ne vienne en masquer la vue.
La dépense des travaux des ponts et chaussées et du jardinage s'élève à la somme de 2,936,760 fr. 50 c.
La dépense des travaux d'architecture, chalets servant de restaurant, maisons de garde, rotonde, grille
de clôture, s'élève à la somme de 475,859 fr. 80 c.
La dépense totale est donc de 3,422,620 fr. 30 c.

PARC DE MONTSOURIS

Dans les projets généraux de transformation de la ville de Paris, on avait arrêté, en principe, que
la capitale, outre de nombreux squares, boulevards et avenues, serait comprise entre quatre grandes
promenades publiques, à savoir :
les bois de Boulogne et de Vincennes, a l'ouest et à l'est; le parc des
Buttes Chaumont, au nord; et celui de Montsouris, à l'extrémité sud.
Établi sur un plateau légèrement ondulé, qui domine la vallée de la Bièvre, et d'où l'œil embrasse

une vue de Paris fort étendue, le parc de Montsouris est destiné à appeler sur la rive gauche de la
Seine, comme les Buttes Chaumont sur la rive droite, la vie et le mouvement au milieu de quartiers
précédemment voués à l'isolement et à l'abandon. On utilise en même temps, par cette création, des
terrains qui, coupés par deux chemins de fer, eussent été d'un lotissement difficile pour y ouvrir des
rues et y élever des constructions.

: :
1. Voirles deux gravures sur acier BUTTESCHAUMONT,
2. Voir la gravure sur acier BUTTESCHAUMONT,
Brasserie. — Café-restaurant.
Pavillonde gardes.
Le parc de Montsouris présente l'aspect d'une sorte de trapèze. Il est formé de trois vastes pelouses
plantées de bosquets, et terminé à l'extrémité est par une grande pièce d'eau.
Trois ponts relient les unes aux autres les parties du parc, que coupent le chemin de fer de Sceaux
et le chemin de fer de ceinture.
A la pointe de la grande pelouse sud s'élève le Bardo, ou palais du bey de Tunis, qui fut construit
au Champ-de-Mars, lors de l'Exposition universelle de 1867. Reconstruit sur une base en maçonnerie, ce
palais, de style mauresque, avec patis, ou cour centrale, est entièrement édifié en bois dans toute la hauteur
de son grand étage. Il mesure 25 mètres de longueur sur 23 mètres de largeur, sans y comprendre les
perrons. Il a coûté 150,000 francs d'acquisition; mais on a fait entrer en ligne de compte les frais
de reconstruction laissés à la charge du vendeur. Les travaux supplémentaires qui y ont été exécutés,
tant pour l'étage des fondations que pour un observatoire de météorologie installé dans le palais, se
sont élevés à la somme de 35,000 francs.
Quatre maisons de garde, ainsi que la grille de clôture au pourtour de la promenade, complètent
les travaux d'architecture.
La surface totale du parc est de 15 hectares 84 ares 76 centiares1.
La dépense, tant en terrassements, en rochers et prises d'eau, en construction de ponts, qu'en travaux
d'égouts, de canalisation, de jardinage, de plantations et d'architecture, s'élève à la somme de 1,750,000 fr.

CHAMPS-ELYSEES

« En face du jardin des Tuileries, dit Jaillot2, étaient anciennement éparses différentes petites maisons
irrégulières et isolées, accompagnées de jardins, de prés et de terres labourables.

Fig.314. Vuepriseauprèsdu Jardinde l'Elysée.

« Marie de Médicis avait acheté une partie de ce terrain. Elle y fit planter en 1616 trois allées,
formées par quatre rangs d'ormes, et fermées aux deux extrémités par des grilles de fer.

:
J. Voir le plan gravé sur acier PARCDEMONTSOURIS.
2. Recherchessur la ville de Paris.
« Cette
promenade, connue sous le nom de Cours-la-Reine, était destinée pour cette princesse et pour
sa cour, lorsqu'elle voulait prendre l'air en carrosse (Fig. 315).
« Les arbres qu'on y avait plantés furent arrachés" et onleur en substitua d'autres en 1723. Le
reste du terrain jusqu'au faubourg Saint-Honoré était partie en labour et partie en garenne. »

Fig.315. JardindesTuileries
et des Champs-Élysées.
(D'aprèsle Plandit de Turgot,1735.)

En 1670, cette plaine, qui s'étendait jusqu'au Roule, fut plantée d'arbres formant plusieurs allées,
au
milieu desquelles on ménagea des tapis de gazon.
La promenade s'appela d'abord le Grand-Coll1'1S, puis bientôt les Cllalnps-Élysées,
nom qu'elle a con-
servé jusqu'à nos jours (Fig. 315).
L'allée du milieu, plus spacieuse, commençait à l'esplanade qui forme aujourd'hui la place de la
Concorde, et aboutissait au point où a été construit depuis le
mur des fermiers généraux (barrière de
l'Étoile).
En 1765, le surintendant de Marigny fit replanter les Champs-Elysées.
Des allées plus nombreuses furent tracées et distribuées suivant
un plan nouveau; mais, sauf
l'érection des deux groupes en marbre, de Coustou,
connus sous le nom de Chevaux de Marly, que
la Convention fit placer à l'entrée de la grande
avenue, et l'établissement de fontaines sous le règne de
Louis-Philippe, rien ne fut changé, pendant longtemps, à
ces dispositions. On autorisa l'installation, au
milieu des arbres, de divers cafés, d'un cirque, d'une rotonde pour le Panorama, et l'on édifia, pour
l'Exposition Universelle de 1855, le Palais de l'Industrie (Fig. 314, 316, 318, 319, 320).

Fig.317. Parterredevantle Palaisde l'Industrie.

Cependant les Champs-Élysées n'offraient point encore une attraction suftisante. Ces longues allées

Fig.318. Vuedu Caféde l'Alcazar.

monotones et poudreuses, où nulle riante perspective ne venait reposer le regard, car les tapis de
gazon établis primitivement avaient été supprimés, attiraient bien, aux jours de fête, la foule des
promeneurs, mais nepouvaient la retenir. Les équipages se rendant au Bois, et les habitants du
voisinage ayant quelques loisirs, étaient donc plus particulièrement les habitués des Champs-Élysées.

Fig.319. Vuedu côléde la Seine.

C'est alors (1858) que l'Administration municipale conçut le projet de transformer en jardins, sans

Fig.320. Vuedu Cirque,priseauprèsdu ThéâtredesFolies-Marigny.

toucher aux plantations d'alignement, toute la partie de cette promenade comprise entre la place de
la Concorde et le rond-point1 (Fig. 319, 320).
Des pelouses vallonnées, décorées de massifs d'arbres et d'arbustes rares, ornées de corbeilles de

:
1. Voir le plan gravé sur acier CII.\Hl)S-ÉLfSÉES.
fleurs, furent établies à droite et à gauche de la grande avenue, au milieu des plateaux entourant les
fontaines, les cafés-concerts et les restaurants1 (Fig. 314, 318, 319).
Pour faire pendant au Cirque d'été, un édifice exactement semblable, comme dimension, fut construit
de l'autre côté de la grande avenue, et destiné à remplacer l'ancienne rotonde du Panoranla2.
De chaque côté de la principale entrée du Palais de l'Industrie, deux bassins, avec jets d'eau, furent
construits (Fig. 317). Derrière ce palais on disposa le Concert d'été3. Des jeux de bagues, des balançoires
aux formes diverses, furent disséminés de distance en distancer Enfin, une petite salle de spectacle,
dite les Folies-Marigny, fut édifiée en face du Cirque d'été, et quelques théâtres de marionnettes,
d'élégants petits chalets, concédés à des marchandes de gâteaux et de jouets d'enfants, furent établis en
bordure, tout le long des chaussées bitumées, parallèlement a une ligne de lampadaires destinés aux
illuminations, pour les jours de grandes fêtes nationales5.
Le succès a répondu aux efforts tentés pour une transformation de cette importance.
Les Champs-Elysées sont aujourd'hui une des promenades les plus fréquentées de Paris, et, de l'aveu
des étrangers, elle est encore sans rivale dans le monde.
Les douze plateaux dont elle se compose forment une superficie totale de J89,492m,51.
La dépense de transformation s'est élevée à la somme de 1,253,033 fr. 68.
La construction du Panorama a coûté 238,362 fr. 20 c.

1. Voir les trois gravures sur bois hors texte: VUEINTÉRIEURE -


DES CIIAUTS-ELYSÉES.vtE DE LA GRANDE
AVENUE.—
FONTAINE DU CIRQUE.
::
2. Voirla gravure sur acier PANORAMA AUXCUAMPS-ÉLYSÉES.

:
3. Voir la gravure sur bois CONCERT AUXCUAMPS-ÉLYSÉES.
A. Voir la gravure suracier ORCHESTRE, DE JOUETS.
BOUTIQUE
5. Voir les deux gravures sur acier: VOIEPUBLIQUE,BUREAUDE LA COMPAGNIE AUXCUAMPS-ÉLYSÉES.
DESOMNIBUS —
URINOIRSCUAMPS-ÉLYSÉES.
CHAPITRE II
>„

LES SQUARES

SQUARE DE LA TOUR SAINT-JACQUES

Sur l'emplacement occupé aujourd'hui par le square de la Tour Saint-Jacques, il existait autrefois
un labyrinthe de petites rues, dans lesquelles le jour pénétrait à peine. Au centre de ce dédale s'élevait

Fig.321. Squarede la TourSaint-Jacques.


Vueà vold'oiseau.

une église fondée, vers le XIIe siècle, sous le vocable de saint Jacques, et comme elle était voisine des
Grands Étaux de la placedu Châtelet, on lui donna, pour la distinguer, le surnom de la Boucherie. On
sait qu'elle fut enrichie par les pieuses libéralités de Nicolas Flamel et de dame Pernelle, son épouse.
La tour qui subsiste encore, et dont la hauteur est de 57 mètres, ne fut que plus tard accolée à
l'église, car la corporation des Bouchers ne la fit construire qu'au commencement du XVIesiècle, sous
le roi Louis XII.
L'église, aux flancs de laquelle elle était adossée, fut démolie en l'an V, avec une partie des
masures qui l'ayoisinaient.
La conservation de ce beau monument est due à un architecte de la Ville, qui, en ayant apprécié
toute la valeur historique et architecturale, eut l'heureuse pensée de faire insérer dans le procès-verbal
de vente des terrains de l'ancienne église que la Tour Saint-Jacques ne serait comprise dans le prix de
quatre cent onze mille deux cents francs qu'à la condition d'être respectée.
Cette clause sauva la Tour Saint-Jacques, car il y a tout lieu de supposer que cet édifice aurait
subi le sort de l'église.
La Tour, après avoir échappé aux coups des démolisseurs, eut encore à subir en 1819 et en 1823
les atteintes de deux incendies; le propriétaire, fabricant de plomb de chasse, y avait établi son industrie
et augmentait ainsi les chances de destruction du monument. Mais, grâce à sa solidité, l'édifice resta
intact.
En 1838, un membre du Conseil municipal ayant appris que les héritiers de ce fabricant désiraient
vendre leur immeuble, en informa l'Administration, qui se fit représenter à l'adjudication et acquit, pour
la ville de Paris, la Tour Saint-Jacques, moyennant la somme de 250,000 francs.
En 1855, lors de la transformation de ce quartier par le percement de la rue de Rivoli et du
boulevard de Sébastopol, la Tour Saint-Jacques, entièrement dégagée, se montra dans toute sa majesté.
Elle fut alors entièrement restaurée, avec beaucoup de goût, par MM. Ballu et Roguet, architectes.
La plus grande partie des statues, qui étaient détruites soit par l'action du temps, soit par d'autres
causes, furent remplacées; on chargea de ce soin les sculpteurs Cavelier, Dantan, Protêt, Cordier et
Froget.
Plus tard, en 1856, l'Administration municipale décida que, sur l'emplacement du marché provisoire
qui entourait la Tour, serait formé un square.
Le square de la Tour Saint-Jacques est établi au carrefour de Il rue de Rivoli et du boulevard
de Sébastopol. Il est bordé d'autre part par la rue Saint-JIartin et l'avenue Victoria. Il occupe une
superficie de 6,015 mètres carrés.
La Tour en occupe le centre. Du sommet, l'œil embrasse tout le panorama de la capitale.
Ce square est entouré de grilles'. Quatre entrées ménagées aux angles y donnent un accès facile. Ses
pelouses, aux formes si gracieuses, et sa plantation très-réussie en ont fait un des plus beaux jardins
publics de Paris2.
Les travaux de jardinage ont été exécutés en 1856. Les dépenses se sont élevées à la somme de
141,700 francs.

SQUARE DES ARTS-ET-METIERS

Ce square a été créé en 1863, sur un terrain situé entre le boulevard Sébastopol et la rue
Saint-Martin.

i. :
Voirla gravure sur acier SQUARE SAINT-JACQUES,
CLOTURES.
2. Voirle plan gravé sur acier: SQUARE
SAINT-JACQUES.
Il se compose d'une plantation de marronniers, distribués en allées, dont la principale, au
centre, forme une avenue conduisant à la grande porte d'entrée du Conservatoire des arts et métiers,
d'où le square tire son nom.
Deux bassins de forme allongée, avec jets d'eau, entourés d'une banquette de gazon, et ornés
,
chacun de deux figures allégoriques, en bronze, représentant l'Agriculture YIndustrie, le Commerce
et les Arts, ont été établis parmi les quinconces1.
Les deux premières figures ont été exécutées par M. Gumery; les deux autres par M. Ottin.

Fig.322. Vuedu SquaredesArts-et-Méticrs.

Une statue en bronze de la Victoire, de Crauk, érigée en commémoration des victoires de l'armée
française, en Crimée, pendant l'année 1855, se dresse sur une colonne en marbre, au milieu du
square.
Une élégante balustrade en pierre de Saint-Ylie1, décorée, de distance en distance, de sveltes
candélabres' et de gracieuses coupes en bronze, ferme cette promenade, à laquelle donnent accès quatre
larges entrées.
2 mesure 4,044m,69. La dépense totale a été de 320,000 francs, dont 91,174fr. 57 c.
La surface du square

pour la balustrade en pierre; 8,580 francs pour les quatre grilles d'entrée; 39,658 francs pour la
construction des deux bassins; 6,056 francs pour la sculpture d'ornement; 110,640 francs pour la
sculpture d'art, bronze etc., et le reste pour les travaux de terrassement, de plantations et de
jardinage.
La colonne de la statue de la Victoire a coûté 23,300 francs.

la :
1. Voir gravure sur acier SQUARE ET VASES,CANDÉLABRES,
DÉTAILS,FONTAINE,BALUSTRADE
DES ARTS-ET-MÉTIERS,
PORTED'ENTRÉE,GRILLE,COLONNE DE LAVICTOIRE.
le
2. Voir plan gravé sur acier: SQUAREDES ARTS-ET-MÉTIERS.
SQUARE DES INNOCENTS

Formé en 1859, ce square sert d'entourage à la Fontaine dite des Nymphes.


Cette fontaine, l'un des spécimens les plus délicats et les plus précieux de l'art de la Renais-

sance, et dans l'ornementation de laquelle Jean Goujon se montra, par la pureté du style, par la
noblesse des attitudes, par la grâce idéale et la fraîcheur de ses figures, le rival des plus grands artistes
de la Grèce, fut achevée, en 1550, sur les dessins de Pierre Lescot. Elle occupait,très-probablement,
l'emplacement d'une ancienne fontaine, dont il est déjà fait mention en 1273, et ne présentait pas, à
cette époque, la forme qu'on lui voit aujourd'hui.

Fig.323. Vuedu Squaredes Innocents.

a Composée, dit Saint-Victor, de trois arcades seulement, elle occupait l'angle de la rue Saint-
Denis et de la rue aux Fers. Chacune de ses arcades, comprise dans la hauteur d'un ordre de
pilastres composite, avec piédestal, entablement et attique, était couronnée d'un fronton; et le tout
s'élevait sur un soubassement d'où l'eau s'échappait par de petits mascarons. Cinq figures de naïades
occupaient les intervalles des pilastres, et six bas-reliefs ornaient les frontons et les entablements. »
En 1786, l'église des Innocents, près de laquelle se trouvait la fontaine, fut complétement démolie,
ainsi que la longue ligne de charniers qui y attenait; le cimetière lui-même, qu'entouraient ces
constructions, fut converti en marché public.
Sur cette longue place entièrement nue, on comprit la nécessité d'élever un monument et l'on
regrettait que la disposition de la fontaine des Innocents ne permît pas de l'utiliser pour cet objet.
C'est alors que M. Six, architecte, eut l'heureuse idée de proposer au baron de Breteuil, ministre
de la ville de Paris et de la maison du Roi, de changer la forme de la fontaine, sans toucher en
rien à la décoration, et de la reconstruire au milieu de la place, en ajoutant seulement une quatrième
face aux trois premières, de manière à former un carré parfait.
Ce projet fut adopté. Sous la direction de M. Puget, architecte de la Ville, et de MM. Legrand et
Molinos, architectes des monuments publics, la fontaine des Innocents fut démontée pièce à pièce,
-
transportée et reconstruite dans son intégrité.
31. Pajou, chargé de l'exécution des bas-reliefs et des trois ligures qui devaient décorer la quatrième
façade, sut se rapprocher de son modèle. Les lions du soubassement et les autres ornements furent
l'œuvre de MM. Lhuilier, Mézières et Danjou.
« Le monument offrit alors dans son nouvel ensemble, dit Saint-Victor, l'aspect d'un quadrilatère
surmonté d'une coupole recouverte en cuivre et formée en écailles de poisson, le tout posé sur un
socle et sur des gradins de dix pieds de hauteur, présentant une élévation totale de quarante-deux
pieds et demi. »
Sauf quelques réparations de peu d'importance, les choses restèrent en cet état jusqu'en 1860.
A cette époque, l'érection des Ilalles centrales, dont le plan absorbait dans son périmètre la majeure
partie du marché des Innocents, nécessita le déplacement de la fontaine. On résolut de l'établir au
milieu du square que l'on créait, à l'extrémité de l'ancien marché, sur la rue Saint-Denis et entre les
rues Berger, des Innocents et Pierre-Lescot. Démontée de nouveau, pièce à pièce, la fontaine fut rééditiée
telle qu'elle était auparavant, à l'exception du socle, des gradins et de la vasque, auxquels on substitua
des degrés sur lesquels l'eau s'épand en nappes, jusqu'à un bassin circulaire, qui forme la base de
la fontaine. Les lions du soubassement n'ont pas été conservés 1.
La superficie intérieure du square des Innocents est de 2,008m ,66, dont 233,n,84 pour la fontaine,
l,164m,29 pour les pelouses et massifs et 010m,53 pour les allées sablées2.
Les dépenses d'établissement du square se sont élevées à la somme totale de 201,581 francs 78 c.;
dont 171,7.20 francs 92 c. pour les travaux d'architecture, ainsi décomposés : grilles, 22,994 francs 34 c. ;
bahuts, 12,144 francs 45 c.; reconstruction de la fontaine, 94,651 francs 36 ;
c. travaux divers et
sculpture, 41,950 francs.

SQUARE DU TEMPLE

L'emplacement sur lequel a été établi le square n'est qu'une très-petite partie du vaste enclos
qui existait vers le milieu du XIIe siècle, et qui appartenait, comme on le sait, à l'ordre célèbre des
chevaliers du Temple de Jérusalem.
L'étendue de cet enclos comprenait plus de 25 arpents; il renfermait une population de quatre
mille habitants environ.
Cette agglomération, qui pourrait paraître excessive, s'expliquait par cette circonstance que l'enceinte
duTemple, étant exclusivement soumise à la juridiction de l'Ordre, jouissait de grandes immunités, comme
lieu d'asile et lieu franc pour l'exercice des métiers.
En l'an 1212, sous la commanderie de Jean le Turc, les chevaliers lirent élever une forteresse
dont la tour principale, appelée Grosse tour carrée de l'hôtel, avait cent cinquante pieds d'élévation.
Elle était flanquée de quatre autres tours ayant chacune quatre étages.

:
1. Voirla gravure sur acier CLOTUKE el FONTAINE.
le : DUSQUARE
2. Voir plan gravé sur acier SQUARE
DESINNOCENTS
DESINNOCENTS.
;
Ce fut au deuxième étage de la grosse tour que la Commune de Paris fit emprisonner l'infortuné
Louis XVI et sa famille.

Fig.32ft. Squaredu Temple.Vueà vold'oiseau.

On connait les circonstances qui amenèrent la suppression de l'Ordre du Temple ; après la mort
de Jacques de Molay, le grand manoir de Paris fut abandonné aux chevaliers de Saint-Jean de

Fig.325. Squaredu Temple.Vueintérieure.

Jérusalem et devint ainsi, a\cc le temps, le séjour des grands prieurs de l'Ordre de Malle, qui Je
possédèrent jusqu'en 1790.
L'enclos du Temple, devenu propriété nationale, demeura sous le séquestre jusqu'en 1809, époque
à laquelle on le vendit. On démolit alors la plus grande partie de la forteresse; les terrains furent
livrés aux entreprises particulières, et de nombreuses rues y furent tracées.
En 1811, par ordre de l'empereur Napoléon Ier,on détruisit de fond en comble les tours du
Temple, et le terrain fut entouré de planches. Sous la Restauration, un couvent de femmes s'y établit
et en occupa temporairement une partie. Un peu plus tard, on bâtit sur les terrains une halle aux
vieux habits et au vieux linge, qui prit le nom de Marché du Temple et qui, en 1862, a été démolie
et remplacée par un bâtiment en brique et en fer.
Cet état de choses dura jusqu'en 1857, époque à laquelle l'Administration décida que l'ancien
enclos du Temple, situé au centre d'un quartier très-populeux, serait transformé en jardin public. C'était
lui rendre sa destinationprimitive, puisque l'on peut encore y voir quelques arbres séculaires.
Le square du Temple se compose de trois pelouses principales, dont l'une renferme une pièce
d'eau surmontée d'un rocher artificiel.
La superficie intérieure est de 7,533m,39'. La dépense totale d'appropriation a été de 148,581 fr.11c.,
dont 57,389 francs pour la grille 2, et 24,877 francs pour les bahuts.

SQUARE 3IONTHOLOX

Ce square, dont la façade principale borde la rue Lafayette, a été établi en 1863, lors de l'ouverture
de cette voie, sur remplacement d'une partie de l'ancienne rue Montholon, d'où il tire son nom.

Fig.326. SquareMontholon.

Il se compose, au centre, d'une pelouse en cuvette, entourant un bassin qu'alimente une nappe
d'eau, sortant d'un massif de rochers. Deux autres pelouses, moins étendues, plantées d'arbres et

J. Voir le plan gravé sur acier: SQUAREDUTEMPLE.


:
2. Voir la gravure sur acier CLÔTURESDU SQUAREDUTEMPLE.
d'arbustes, et ornées de groupes d'enfants en marbre, encadrent, de chaque côté, la pelouse centrale.
faces'.
Deux ouvertures donnent accès dans cette promenade, fermée par une grille sur les quatre
La superficie totale du square est de 4,571m,142.
Les dépenses d'établissement se sont élevées à la somme de 185,000 francs,
dont 75,268 pour
les grilles.

SQUARE SAINTE-CLOTILDE

Cesquare, formé en 1859, est situé sur la place Belle-Chasse, devant la nouvelle église Sainte-
Clotilde, élevée, il y a quelques années, dans le style architectural du XIIIc siècle.

Fig.327. SquareSainte-Clotilde.

Le peu d'étendue de cette promenade rendait nécessaire l'adoption de dispositions fort simples,
ne pouvant nuire en rien à l'aspect du monument situé en arrière. La surface intérieure du square
est de 1,810m,00, dont 1,406m,80 en pelouses et massifs, et 403m ,20 en allées sablées'.
La dépense d'établissement s'est élevée à la somme de 32,220 francs, dont 10,145 fr. 60 c. pour
les grilles4 et 7,367 fr. 60 c. pour les bahuts.

1.
2.
::
Voirla gravure sur acier CLÔTUREDU SQUAREMOIMUOLON.
Voir le plan gravé sur acier SQUAREMONTHOLON.
3.
û. : :
Voir le plan gravé sur acier SQUARESAINTE-CLOTILDE.
Voirla gravure sur acier CLÔTUREDU SQUARESAINTE-CLOTILDE.
SQUARE DE LA TRINITÉ

Ce square prend son nom de l'église construite à l'extrémité de la rue de la Chaussée-d'Antin,


sur l'emplacement de maisons démolies dans les rues Blanche, Saint-Lazare et de Clichy; il est
attenant à cet édifice.
De forme demi-elliptique, il se compose de trois pelouses plantées d'arbres d'essences diverses. Le
fond du square, touchant à l'église, est orné d'un petit bassin qu'alimentent trois filets d'eau, et
surmonté de trois statues.

Fig.328. Squarede la Trinité.

Une belle balustrade, en pierre de l'Echaillon, entoure cette promenade 1.


La surface totale du square est de 3,618m*,502.
Les dépenses de terrassements, plantations, jardinage, etc., se sont élevées à la somme de
70,000 francs; celles d'architecture, à la somme de 350,000 francs.

:
1. Voir la gravure sur acier CLÔTUREDU SQUAREDE LA TRINITÉ.
:
2. Voir le plan gravé sur acier SQUAREDE LA TRINITIÎ.
SQUARE DES BATIGNOLLES

de l'église de la commune de ce nom;


Ce square a été établi, en 1862, sur l'ancienne place
ce n'était qu'un long
terrain en forme de parallélogramme, aride, forme de débris de plâtras provenant
de constructions démolies, et où végétaient misérablement quelques marronniers chétifs; il est

Vueà vold'oiseau.
Fig.329. Squaredes Batignolles.

Fig.330. SquaredesBatignolles.
Vueintérieure.

aujourd'hui l'un des plus étendus, des plus pittoresques et des plus verdoyants de la capitale.
Il se compose principalement de deux longues pelouses en pente, arrosées par un ruisseau à
cascades, surgissant à fleur de terre, au-dessous d'un amas de rochers que domine une assez vaste
Une pelouse entoure la fontaine. Quelques massifs de ileurs et d'arbustes ont été établis dans les
angles et au pourtour. Une grille, à hauteur d'appui, clôt le square1. La surface enclavée par la
grille est de 1,867°,71, dont 987m,11 sont occupés par les pelouses et les massifs; 113m,60 par la
fontaine et 767 mètres par les allées latérales.
Les frais de transformation se sont élevés à la somme de 55,645 fr. 45 c.

SQUARE DE LA CHAPELLE EXPIATOIRE OU LOUIS XVI

Le terrain occupé par ce square formait jadis le cimetière de la Madeleine; c'est là que furent déposés
les restes de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Pour perpétuer le souvenir du dépôt temporaire de ces dépouilles illustres, le roi Louis XVIII donna
l'ordre d'élever sur cet emplacement le monument connu sous le nom de Chapelle expiatoire, et dont la
forme rappelle celle des tombeauxantiques. MM. Percier et Fontaine en furent les architectes. Tout en

Fig.332. Squarede la Chapelle


expiatoire.

conservant à l'ensemble de ces constructions le caractère sévère qu'elles présentent, l'Administration


municipale résolut, en 1865, d'utiliser une partie du terrain qui les entoure,
pour en faire un square.
Située entre le boulevard Haussmann et les rues d'Anjou, Boissy-d'Anglas et Neuve-des-Mathurins, la
promenade nouvelle forme une enceinte autour de la Chapelle expiatoire2.
La superficie totale est de 6,385m,19, dont 4,261m; 16 seulement sont livrés
au public.
La dépense d'appropriationa été de 183,000 francs, dont 48,210 francs
pour la grille', et 32,289 fr. 25 c.
pour les bahuts.

::
1. Voirla gravure sur acier SQUARELOUVOIS,CLOTURE.
2. Voir la gravure sur acier SQUARE
: LOUISXVI, CLOTURE.
3. Voirle plan gravé sur acier SQUARELouis XVI.
SQUARE DE CHARONNE OU DE LA RÉUNION

Comme la plupart des promenades de la banlieue annexée, ce square a été formé, en 1862, sur
la place du même nom.
Il est de forme circulaire. Au centre s'élève une petite fontaine jaillissante, entourée d'un bassin
et d'un massif d'arbustes et de fleurs.
Deux rangées d'arbres, et, au pourtour, tout le long de la grille de clôture *, un massif
d'arbustes, entre deux plates-bandes de fleurs et de gazon, complètent la décoration.
La superficie du square est de l,793m,602.
La dépense d'établissement s'est élevée à la somme de 30,000 francs, dont 15,000 pour la grille.

SQUARE LABORDE

Après l'achèvement du boulevard Malesherbes et de l'église Saint-Augustin, on songea, en 1867, à trans-


former en square la place située derrière la caserne de la Pépinière, et qui servait de marché.

Fig. 333. SquareLaborde.

D'une contenance de 3,831m,33, ce jardin3 se compose principalement d'une grande pelouse centrale,
plantée de massifs d'essences diverses, et d'une pelouse plus petite, au milieu de laquelle on a transporté la
fontaine qui décorait primitivement le centre du marché.
La dépense de transformation s'est élevée à la somme totale de 108,392 fr. 99 c., dont 65,000 francs pour
les travaux d'architecture.
La grille4 est comprise dans ce chiffre pour 29,612 fr. 19 c. et les bahuts pour 28,372 fr. 73 c.

1.
2.
la
le
::
Voir gravure sur acier SQUAREDE LA RÉUNION,CLOTURE.
Voir plan gravé sur acier SQUAREDE LA nÉUNloN.
3.
li.
:
Voir le plan gravé sur acier SQUARELABORDE.
Voir la gravure sur acier: SQUARELABORDE,CLorURE.
SQUARE DE MONTROUGE

nouvelle mairie du XIVe arron-


Ce square a été établi, en 1862, sur la place qui existait devant la
dissement1.
Il se compose d'un jardin proprement dit, de forme quadrangulaire, clos de grilles, et décoré de trois
pelouses, plantées de massifs. Au milieu de l'une de ces pelouses se trouve un groupe en bronze.

Fig.334. Squarede Montrouge.

droite et à gauche de ce jardin, devant les bâtiments des Écoles, s'étendent deux plateaux plantés de
A
marronniers.
La surface totale de cette promenade est de 3,886m,75.
La dépense d'établissement s'est élevée à la somme de 101,472 fr. 30 c. Les grilles ont coûté
24,200 francs.

SQUARE MONGE OU DE VECOLE POLYTECHNIQUE

Ce square, créé dans le cours de l'année 1868, est établi sur une portion des terrains expropriés pour
le percement de la rue Monge2.
L'ouverture de cette rue laissait un tlot triangulaire, bordé par la rue des Écoles et, d'autre part, par
les bâtiments de l'École Polytechnique. La différence considérable de niveau existant entre ces bâtiments
et les rues nouvelles rendait, pour ainsi dire, impossible le rapprochement de l'École vers la rue. D'un
autre côté, il n'était pas convenable de masquer un établissement de cette importance par des constructions
particulières.

::
1. Voirle plan gravé sur acier SQUAREDEMONTROUGE.
2. Voir le plan gravé sur acier SQUAREDE L'ÉCOLE
POLYTECHNIQUE.
Pour couper court à ces difficultés, on prit le parti de limiter par une terrasse les terrains de l'École
Polytechnique, et d'affecter l'espace triangulaire, en contre-bas, à la formation d'un square.

Fig.335. Squarede l'ÉcolePolytechnique.

La surface totale est de 4,114'",89. La dépense (rélablisscruclll s'est élevée à la somme de


132,072 fr. 18 c., dont 43,782 fr. 38 c. pour la grille, et 3,200 francs pour un pavillon de garde.

QUAKE YINTIMILLE

Ce square, contrairement aux autres promenades de la ville de Paris, a été établi par les proprié-
taires des terrains de l'ancien jardin Tivoli, dans les circonstances suivantes :
En 1840, des propriétaires furent autorisés, par une délibération du Conseil municipal du 29 novembre,
approuvée par ordonnance royale du 21 juin suivant, à ouvrir sur les terrains Tivoli cinq rues et une
place; mais, au lieu d'affecter la totalité de la place à l'usage public, ils se réservèrent au milieu un
emplacement de 812 mètres environ, qu'ils transformèrent en jardin clos.
Pendant quelques années, ils eurent seuls la jouissance de ce jardin, si bien qu'ils finirent par s'en
considérer comme les véritables propriétaires.
En 1858, l'Administration municipale se mit en mesure de faire cesser cet abus, et, le 24 février 1859,
elle obtint du Tribunal civil de la Seine un jugement qui lui reconnut la pleine et entière propriété du
jardin dont il vient d'être question, comme faisant partie intégrante de la place Vintimille.
Depuis cette époque, le square Vintimille est devenu une promenade publique de peu d'étendue, il est
vrai, car sa surface n'est que de 948m,16
Les dépenses de transformation et de restauration de ce petit jardin se sont élevées à la somme
de 13,500 francs.

:
1. Voirle plan gravé sur acier SQLAUEVINXIMIL
LE.
SQUARE DE L'ARCHEVECHE OU DE NOTRE-DAME

L'emplacement qui forme aujourd'hui le square de l'Archevêché dépendait autrefois du Palais archi-
épiscopal, et appartenait à l'Etat.
Après la démolition de ce palais en 1831, l'État consulta la Ville sur l'affectation qu'il conviendrait de
donner au terrain sur lequel l'édifice était bâti.
Par une délibération en date du 30 juin 1831, le Conseil municipal exprima le désir que ce terrain
fût affecté à la création d'une promenade publique.

Fig.336. Squarede l'Archevêché.

Ce désir du Conseil municipal fut accueilli, sous certaines réserves, par les représentants de l'Etat et,
le 18 décembre 1835, le 31inistre des finances informa le Préfet de la Seine qu'il consentait à faire l'aban-
don à la Aille de Paris du terrain dont il s'agit, aux conditions suivantes 1 :
1° De contribuer pour une somme de 50,000 francs à la dépense de construction d'une nouvelle
sacristie de l'église métropolitaine;
2° D'établir et d'entretenir à ses frais, sur les terrains concédés, une promenade publique;
3° De clore cette promenade d'une grille.
Ces conditions furent acceptées, au nom de la ville de Paris, par une délibération municipale en date
du 15 janvier 1836. Après la remise, qui eut lieu le 12 août 1842, la Ville lit exécuter les travaux
nécessaires pour l'établissement de la promenade.
Ces travaux ont nécessité une dépense de 140,000 francs, dont 102,581 fr. 30
c. pour la grille,
et 32,000 francs pour la fontaine de style gothique établie au centre de la promenade, sur les dessins
de MM. Lassus et Viollet-le-Duc, architectes de la cathédrale.

:
1. Voir le plan gravé sur acier SQUARE
DENOTRE-DAJIE.
SQUARE DE LA PLACE SAINTE-GENEVIÈVE, A BELLEVILLE

Avant l'annexion de Belleville à la capitale, il y avait, dans cette commune, une vaste place penta-
gonale, encadrée par une quadruple rangée de tilleuls taillés en berceau; c'était un lieu ordinaire de
réunion, à l'époque de la fête patronale.
On a transformé le centre de cette place en jardin, en l'ornant de pelouses, en vallonnant le terrain,
en le plantant de fleurs et de massifs d'arbustes.
Cette promenade est ainsi devenue un des plus gracieux spécimens des modifications que l'on peut
apporter aux vastes surfaces nues, entourées d'une ceinture d'arbres t.
La contenance totale est de 1 hectare 19 ares 75 centiares.
Les travaux, exécutés en 18G1, ont coûté 19,908 fr. 61 c.

SQUARE VICTOR

Lors de rétablissement du chemin de fer de ceinture, la construction de cette ligne, remblayée


de plusieurs mètres au-dessus de la superficie du sol, laissait, en contre-bas, entre la voie propre-
ment dite et les fortifications, d'une part, et, d'autre part, entre les portes de Meudon et de Sèvres,
un vaste espace triangulaire.
La situation encaissée de ce terrain en rendait la vente peu probable. La ville de Paris eut
alors l'idée de le transformer en jardin public, pour apporter un peu de verdure dans ce quartier
déshérité, et pour attirer en même temps vers cette partie, jusque-là déserte, la population des
alentours.
Ce jardin, établi et entretenu économiquement, n'est pas clos. Il se compose simplement de
pelouses décorées de massifs et entourées d'allées2.
Il a été exécuté en même temps que l'élargissement à 40 mètres de la rue Militaire, qui le
borde d'un côté; et la dépense spéciale occasionnée par cette création a été confondue dans la
dépense d'exécution du projet général, qui s'est élevée à 419,203 fr. 19 c.
La surface totale du square est de 26,000 mètres.
Commencés en 1865, les travaux ont été terminés en 1867.

SQUARE DE LA CHAPELLE

Au débouché de la rue du Faubourg-Saint-Denis, de chaque côté de l'entrée de la rue de la


Chapelle, on a établi deux plateaux plantés d'arbres, ornés de petites pelouses au centre3.
Les travaux de cette petite promenade ont été exécutés en même temps que les travaux de
transformation des boulevards extérieurs, et compris dans la dépense de cette opération.

::
1. Voir le plan gravé sur acier SQUAREDE LA PLACESAINTB-GENEVIÈVE.
2. Voirie plan gravé sur acier SQUAREVICTOR.
:
3. Voir le plan gravé sur acier PLACEDE LA CUAPHLLE.
SQUARES DES INVALIDES

JIexistait entre les fossés qui terminent les jardins de l'llôlel des Invalides et les avenues qui les
bordent, à l'angle de l'esplanade des Invalides, deux espaces assez vastes, de forme irrégulière, qui se

Fig.337. SquaresdesInvalides.

trouvaient en dehors de la circulation et qui devenaient dès lors des dépots de matières insalubres. L'Admi-
nistration de la ville de Paris a fait, en 1865, sur ces deux emplacements1, des parterres et des massifs
entourés de grilles qui constituent deux petits squares très-utiles pour les enfants du quartier. La surface
des deux squares s'élève à 7,375 mètres et les travaux ont coûté 109,000 francs.

:
J. Voir les plans gravés sur acier SQUARES
DESINVALIDES.
CHAPITRE III

LES PLACES

PLACE MALESHERBES

Au croisement des boulevards Malesherbes et de Neuillv, dans la plaine Monceaux, on forma, en


1862, une place quadrangulaire de 22,306m,80 d'étendue t.
Cette place est distribuée en quatre plateaux, isolés chacun par les boulevards. Deux de ces
plateaux sont des parterres triangulaires décorés de bassins. Les deux autres sont plantés à l'anglaise.
La dépense totale d'établissement s'est élevée à la somme de 57,961 fr. 43 c., dont 16,700 francs
pour la construction des bassins.

PLACE DE GRENELLE

Devant l'ancienne mairie de cette commune s'étendait un long plateau, planté d'arbres. En 1862,
après l'annexion, on résolut de décorer cette surface nue2.
Au centre de la double rangée de plantations, qui furent améliorées, on creusa un bassin circu-
laire de 9 mètres de diamètre, avec couronnement en pierre de taille; au-dessus et au-dessous de
ce bassin, on forma deux pelouses allongées, à extrémités demi-circulaires, entourées de massifs
de fleurs. La surface totale de cette promenade est de 7,152m,00.
La dépense d'appropriation s'est élevée à la somme de 40,000 francs, dont 12,000 francs pour
le bassin, et 4,666 fr. 25 c. pour les petites grilles de clôture.

PLACE DU ROI-DE-ROME

Les terrains du Trocadéro, qui s'étendaient entre Chaillot et Passy, ayant été abandonnés depuis
longtemps, étaient devenus un réceptacle de toutes les immondices de Paris. Un pareil état de

::
1. Voir le plan gravé sur acier PLACEMALESHERBES.
2. Voir Je plan cravé sur acier PLACEDE GRENELLE.
choses ne pouvait être maintenu en face de l'Exposition universelle, qui devait s'ouvrir au milieu
du Champ de Mars1. On se décida alors à exécuter les projets prévus depuis plusieurs années par

:
1. Voir le Plan gravé sur acier EXPOSITION DE 1867.
Il a paru intéressant de comprendre dans ce livre sur les Promenades de Paris le Parc de l'Exposition, œuvre de l'auteur; et
cela malgré le caractère provisoire de ce Parc. Les artistes qui auraient à faire exécuter des travaux analogues pourront étudier
certain intérêt, comme souvenir de la plus gigantesque exposition
avec fruit les dispositions de ce plan, qui offrira toujours un
qui se soit faite de nos jours.
Nous donnons ci-après une légende se rapportant aux numéros indiqués sur le Plan de l'Exposition de 1867 :

1. Grande porte. 66.Matériel et procédés desmines


del'exploitation 129.École primairegratuite. États-Unis.
2. Portedel'Université
3.PorteRapp.
etdelamétallurgie.
67.Machines-outils.
France.
-
130.M aison
131.Tente.
portative. --
4. PortedelaBourdonnaye. 68.Métallurgie.
69.Boulangerie générale.
— 132.
133.
Fabrique
S tatue.
debiscuits. -
Angleterre.
5. PorteSaint-Dominique. —
6.PortedeTourville. 70.Matériel deschemins defer. — 434.Exposition duMinistèredela guerre. —
7.Portedel'École. 71.Matériel deschemins des
defer(Syndicat 135.M unitionsde guerre. —
8.PorteDupleix. wagons). — 136.A meublement decaserne. —
9.PorteKléber. 72.Génie civilettravaux publics. — 137.M outon à vapeur. —
<0.PorteSuffren, 73.Commission impériale. — 138.P hare é lectrique. —
11.PorteDesaix. 74.Locomobile. — 139.Machine. —
12.Portedela"Gare.
13.PortedeGrenelle.
75.Générateurs.
76.Machine deMarly.
- 140.Appareils dechauffage
d'éclairage.
et
— —
14.Ported'Orsay. 77.Photométrie. — 141.Tombeau. —
15.Restaurant. 78.Appareils dechauffage. — 142.Vestiaire. France.
16.Mécanique générale. France. 79.Ouvriers deParis. — 143.Parfumerie. -
17.Artschimiques. - 80.Appareils d'éclairage. — 144.Générateurs. Angleterre.
18.Appareils desauvetage. Angleterre. 81.Carillon. - 145.Maison defermier. États-Unis.
19.Machines marines. - 82.Bélier hydraulique. — 146.T rois-mâts. -
20.Usine hydraulique.
21.Machines marines.
France. 83.Château
— 84.Bois d
d'eau.
écoupés.
— 147.Machine
148.M
à airchaud.
osquée.
-
Turquie.

22.Grue. — 85.Poteries. — 149.Bainturc. -
23.Navigation
24.Appareils
deplaisance.
deplongeurs,


86.
87.
Maison ouvrière.
Galvanoplastie.
— 150.Bassin.
— 451.Maison duLiban.
-
-
25.Photographie. — 88. Poteries émaillées. — 152.V dupalais.
entilation France.
28.Pompes. — 89.Ornements, statueset peintures
émaillées. — 153.S alled 'Exposition. Italie.
27.Groupe (Nymphe etSatyre). — 90.Bœufgras. — 154.Maison piémontaise. -
28.Bétonsagglomérés.
29.Water-closets.


91.Vestiaire.
92. Tente i mpériale.
— 155.
156.
P
A
avillon
nnexes
vénitien.
(pourmachines
-

30.Postedepolice etdepompiers. — 93. Électro-métallurgie. — agricoles). Angleterre.
31.Compteur à gaz.
32.Métallurgie.
- 94.Crèche. — 157.Annexe.
voituresetfauteuils
roulants.
États-Unis.
France.
— 95. Vitraux. — 158.Petites
33.Fontaine
34.Église.
monumentale. - 96.Appareils d'arrosage.
97.Photosculpture.
— 159. A gence.
systèmedechemin defer.
Russie.
— — 160.Nouveau --
35.Phare. — 98. Cercle international. — 161.I sbah. -
36.Société
internationale desecours
duministère
auxblessés. —
delaguerre.
99.Salledeconférence.
del'Exposition.
— 162.Yourta. -
Suède.
37.Exposition — 100.Service mécanique — 163.Locomobile.
38.ExpositionduCreuzot. — 101. C afé-concert. — 164.Pavillon. -
39.Manutention civile
etmilitaire. — 102. P alais
dubey. Tunis. 165.Maison deGustave Wasa. --
40.Porcelaine etcéramique. — 103.Tentes. - 166.A rtillerie.
41.Locomobile etcâbletélodynamique. — 104.Écuries. Maroc. 167.Annexe desbeaux-arts Suisse.
42.Chalet.
43.Machine àtravailler lescuirs.
- 105.Tente.
dudôme dunouvel
- 168.M aison.
Opéra. France. 169.Maison.
Norwége.
Danemark.
— 106.Couronnement
44.Machine àdégraisser leslaines. — 107.Publications populaires (mission -
évangélique). 170.Cottage. Autriche.
45.Moulin à vent. — 108. S alleé vangélique. - 171.Pavillon. -
46.Appareils fumivores. — 109.Salled'exposition ettraités. - 172.Haras militaires. -
47.Stéarinerie. — 110.Société biblique. - 173.Kiosque. -
48.Urinoir. — 111. Biblesetantiquités hébraïques. - 174.Maison hongroise. -
49.Pâtisserie.
50.Sociétéprotectricedesanimaux.
- 112.Pavillon
113. T emple
des phares.
deXochicalco.
-
Mexique.
175.Maison
176.G rande
tyrolienne.
brasserie.
-
— —
51.Cristallerie. 114.Pavillon. Roumanie.177.Boulangerie. —
52.Outilspourlafabrication desmeubles. - 115.Exposition delaSociété ducanal
deSuez. France. 178.Maison bohémienne. —
53.Blanchisserie. - 116.Abri. Tunis. 179.Maison delahauteAutriche. —
54.Théâtre. - 117.Pavillon. Japon. 180.Statue équestre. —
55.Tabac. - 418.Débit dethé. Chine. 181.Chalet. —
56.Soieries
57.Buvette.
et cachemires. - 119.Théâtre.
120.Maison.
- 182.Poterie
Japon. 183.Débit deboissons.
terrecuite.
artistique, —
Espagne.
58,Statueéquestre. - 121.Maison. Siam. 184.Exposition et desmines.
agricole -
et gaufres.
59.Plaisirs - 122.Wagon. États-Romains.185.Statue équestre. Portugal.
60.Appareils réfrigérants,
glaces
et sorbets. -
-
123.Catacombes romaines. - 186.Magnanerie. -
61.Pressetypographique. 124.Galerie couverte. - 187.Agence. -
62.Meules. - 125.Okel. Égypte. 188.Carrosserie. Russie.
63.Machine
64.Mines
àpapier.
delaLoire. -
126.Temple d'Edfou. - 89. Chiens.
-
-
-
427.Salamlick. - 90.Écuries.
65.Appareilsetprocédés dechauffageetd'éclairage. 128.Écuries. - 91.Machines agricoles. Suisse.
la ville de Paris, lesquels consistaient à créer une vaste place, descendant en pente douce sur la
Seine, et dont la partie élevée serait terminée par un demi-cercle, sur lequel viendraient déboucher neuf

Fig.338. Placedu Roi-de-Rome.

boulevards, traversant les quartiers de Passy et de Chaillot'. En cours d'exécution, le projet primitif
a été modifié :
on a élargi la place de manière à lui donner le même développement qu'au Champ

192.Magasin. France 222.Tente. Prnsse 252.Persiennes etjalousies. France.


193.Industrie
agricoleet alimentaire. — 223.Pavillon mauresque. — 253.
Filtres. —
194.Expositionrurale. — 224.M d'école.
aison — 254.Petites voitureset fauteuils
roulants. —
195.Laiterie. — 225.StatueéquestreduroidePrusse. — ettélégraphe.
255.Poste —
d'exploitation
196.Matériel rurale. — A
226. gence. — 1.256.Administration etjury. —
197.Exposition
agricoledel'Algérie. — 227.Annexe (machines). Belgique.
198.Comiceagricoledudépartement duNord. — A
228. nnexe (beaux-arts). Bavière. JARDIN RÉSERVÉ.
199.Hangardescultures locales. — 229. F erme-école. France.
200.Machinesagricoles. — 230.Exposition collective
agricole. — 257.Entrée dujardinréservé. France.
201.Bureauet magasindesentrepreneurs. — 231.Abripourchevaux. — 258.E xpositiondefruitset légumes. —
artistique.
202.Serrurerie — 232.Parcà volailles. — 259.Serre. —
203.Cloches. — 233.Douanes. — 260.Kiosque. —
204.ÉcoledeGrignon. — 234.Objets decampement. — 261.Pavillon dereposenboisrustique. —
205.Expositionagricole. — 235.Grand restaurant. — 262.Aquarium d'eaudouceet rochers artificiels. —
206.Foudre (tonnellerie). — 236.Petitthéâtre. — 263.B assin. -
207.Tonnellerie. — 237.Annexe (beaux-arts). Belgique.264.Serreetaquarium maritime. -
208.Versà soie. — 238.Statue équestre. - etrochers.
265.Cascade -
209.Spécimen descavesdeRoquefort. — 239.Statue. - 266.Réservoir. -
balnéaire.
210.Appareil
française.
211.Artillerie
— 240.Agence.
— 241.Maison agricole.
-- 267.Postedepompiers.
268.Bureau dujardinier enchef. --
212.Allumetteslandaises. — 242. K iosque. - 269.Volière. -
213.Ciment. Hesse. 243.Maison d'ouvriers. - 270.Exposition depiansdeparcsetjardins,
-
--
214.Maison d'école(Saxe). Autriche. 244.Annexe pourlesmachines. librairiehorticole.
215.Maison (Bohême).
d'ouvriers - 245.Portemonumentale. - 271.Orchestre.
216.Bois. - 246.Tailleriedediamants. Pays-Bas.272.Pavillon del'Impératrice. -
217.Cloches. — 247.M étairie. — 273. G randeserre. -
218.Administrationdesforêts de l'État. France. 248.Tenteduroi. — 274.Grande tente. -
219.Bois. — 249.Peinture surporcelaine. — 275. D iorama. -
220.Usinedupapieràpâtedebois. Wurtemberg.250.Annexe desbeaux-arts. — 276.Exposition d'arbresfruitiers,
légumes, etc. -
221.Machinesagricoles. Prusse. 251.Carrosserie. — 277. P avillon
desmonnaies, poidse t mesures. -
1. Voir le plan gravé sur acier : PLACEDU ROI-DE-ROME.
de Mars, et les pentes ont été augmentées de manière à constituer un vaste amphithéâtre, où la
population de Paris tout entière pourrait se grouper pour voir les fêtes du Champ de Mars. Cette
surface a été recouverte de pelouses entourées de parterres qui égayent la vue et évitent l'aridité

Pelouses.
qu'aurait présentée un emplacement aussi considérable dépourvu de toute verdure.
L'exécution des travaux a eu lieu en 1866 et 1867.

parterres.
La surfacetotale occupée par cette place est de 202,292™,00, ainsi répartis:

Massifs et
Routes et allées
Total.
18,709,
65,000ra*,00

118,583, 00
202,292m,00
00

Les dépenses faites pour l'exécution des travaux se sont élevées à la somme totale de 3,228,250 fr. 02 c.,
:
l\Iaçonnerie.
Terrassements2,465,769
qui se décompose de la manière suivante

Pavage.
Travaux

granit.
d'empierrement208358
bitume
11,259

95,550
fr. 76 c.
74
15

»»

e.
Bordures en 148,574 38
Dallages en 38,362 72
Travaux de plantations, de jardinage et dépenses diverses
en régie. 260,375 27
Somme
S 1 ega 3,228,250
3 <')(0)8..0 02
O~
CHAPITRE IV

VOIES PUBLIQUES PLANTÉES

AVENUE DE L'OBSERVATOIRE

Lorsqu'il fut décidé qu'on ouvrirait des rues au travers de la pointe sud des annexes du
jardin du Luxembourg, de manière à faire communiquer entre eux deux quartiers complètement

Fig.339. LeJardindu Luxembourg


(d'aprèsle Plandit de Turgot,1735).

séparés l'un de l'autre, l'opinion publique réclama cependant la conservation de la grande artère
qui s'étend entre le palais du Luxembourg et l'Observatoire. La ville de Paris se rendit acquéreur
de cette avenue, et, tout en lui laissant son caractère propre, elle l'encadra de deux voies
publiques, et la décora de parterres à la française, de statues et d'objets d'art, de manière à la
mettre en rapport avec le reste de la partie centrale du jardin du Luxembourg1.
Le sol du jardin fut lui-même remanié, dans plusieurs de ses parties correspondant aux

Vueà vold'oiseau.
Fig.3!.0. JardinduLuxembourg.

Fig.341. VuedesParterresduJardindu Luxembourg.

quinconces de grands arbres, pour le mettre au niveau des nouvelles voies publiques environ-
nantes2; l'ancienne pépinière, qui était en contre-bas du reste du jardin, fut remblayée et trans-
formée en jardin anglais3.

sur acier: CAFÉ-RESTAURANT -:


1. Voir les deux gravures sur bois hors texte VUEDU LUXEMBOURG. FONTAINE
— DE MÉDICIS.Voir les deux gravures

:DULUXEMBOURG.ABRIET GRILI.ESDU LUXEMBOURG.


2. Voirle plan gravé sur acier JAUDINDULUXEMBOURG.
3. Ce dernier travail a été exécuté aux frais de l'État, propriétaire du Jardin du Luxembourg.
L'ensemble des travaux
a été exécuté dans le cours de l'année 1867, sauf la fontaine monuinen-
I
tale (Fig.342). située auprès du carrefour de Observatoire,
qui n'a été terminée qu'en 1873.

Fig,342. Fontainede l'Avenuede l'Observatoire,

ons
taines.
3,657m
Allees
Fontaines
Fun

égal
42
18
Fig. 343. Avenuede l'Observatoire.

La surface des parterres de l'avenue est de 21,896,11,50, ainsi divisée


1':'

Total 21,896m
:
597
14,906
4'
.) 6"'710 42

28

50
Fig.346, VueduJardinanglaisau Luxembourg.

de Médias.
Fig.345. Parterredola Funtaine

Les dépenses faites pour l'exécution des travaux comprenant les voies publiques, les plantations,
les grilles de clôture, les candélabres en bronze, les colonnes décoratives, les groupes, fontaines, etc.,
se sont élevées, pour l'avenue de l'Observatoire, à la somme totale de 1,029,989 fr. 15 c., qui se
:
décompose comme suit
Terrassementst 110,003 fr. 56
Granits, Chaussées en asphalte 182,531 49
fontainertie.
régie.
Architecture.
Ëgouts, Canalisation pour distribution d'eau, 23,035 80

Total.
Plantations, pose de bancs et dépenses diverses en 114,418 30
600,000 »
1,029,989 fr. 15
AVE-NUE DE LIMPERATRICE
-

Afin de mettre le centre de Paris en relation avec le boisde Boulogne, par une voie d'accès
large et directe, un décret prescrivit la rectification de la route départementale se dirigeant du
rond-point de l'Etoile1, vers la portedu bois de Boulogne, dite porte Dauphine. moitié des La
dépenses était supportée par le Département; les terrains en bordure, sur la voie nouvelle,
-
devaient être clos par une grille en fer d'un modèle uniforme2; une zone de 10 mètres de largeur,
cultivée en jardin d'agrément, devait être ménagée entre cette grille et les bâtiments construire; à
et, enfin, aucun genre de commerce et d'industrie ne pouvait être exercé - sur ces terrains.

Fig.SI.6. Avenuede l'Impératrice


prisede l'Entréedu Boisde Boulogne.

- ,
L'avenue fut ouverte entièrement sur l'emplacement des propriétés particulières expropriées à cet
effet. Sa longueur est de 1,200 mètres; sa largeur totale est de 120 mètres.
Elle se compose d'une chaussée centrale de 16 mètres de largeur, qu'accompagnent deux larges
allées latérales de 12 mètres chacune, bordées elles-mêmes de zones gazonnées, garnies de plantations
d'arbres et d'arbustes précieux, comprenant la collection de toutes les espèces acclimatées à Paris3; et,
enfin, de deux chaussées de 9 mètres de largeur chacune, qui longent les grilles des propriétés riveraines.
Les dépenses d'établissement se sont élevées à la somme de 542,991 fr. 18 c.
-
La Ville a dépensé, en outre, une somme de 105,000 francs, pour les semis et les plantations
de cette avenue, pour l'élargissement du pont du chemin de fer d'Auteuil, et enfin pour le drai-
nage général de l'allée des cavaliers.

j. :
Voir le plan gravé sur acier PLACEDE L'ÉTOILE.
:
2. Voirla gravure sur acier AVENUE DE L'IMPÉRATRICE, GRILLES,ETC.
3. Il ne reste plus trace de ces collections, détruites par l'armée et la population pendant les froids de l'hiver, au moment du siège.
AVENUE DE L'EMPEREUR

L'avenue de l'Empereur commence au quai de Billy, en face du pont de l'Aima, et aboutit au


bois de Boulogne, vers la porte de la Muette.
Sa longueur totale est de 2,400 mètres. Sa largeur est de 40 mètres ainsi décomposés
trottoirs bitumés de 6
:
mètres de largeur, le long des propriétés; deux chaussées de 9 mètres et une
deux

contre-allée cavalière de 10mètres, occupant le milieu de la voie.


La partie de cette avenue, qui s'étend entre la grille de la Muette et la place du Roi-de-Rome,

a été exécutée en 1862. De la rue du Petit-Parc, comprise dans ce parcours, il la place du Roi-de-Rome,
les travaux ont nécessité des déblais considérables, dont la hauteur a atteint parfois 10 mètres. Dans toute
cette partie, les propriétaires doivent conserver, le long de la voie, une zone de servitude de 10 mètres,
close par une grille d'un modèle uniforme, et cultivée en jardin d'agrément. Les habitations ne peuvent
être le siège d'aucune industrie ni d'aucun commerce.
La partie comprise entre la place du Roi-de-Rome et le quai de Billy a été entreprise et terminée

en 1866. La pente de 0m,27 par mètre, qu'il a fallu lui donner, a exigé, entre le boulevard du Roi-
de-Rome et la place de Chaillot, des déblais de 2 mètres de hauteur en moyenne; puis, de cette place
au pont de l'Alma, des remblais considérables atteignant jusqu'à 11 mètres de hauteur.
Entre la place de Chaillot et le pont de l'Aima, le côté attenant à l'ancien Chaillot sera seul
bordé de maisons. La partie qui regarde la Seine, supportée par un vaste mur de soutènement1, forme
une terrasse d'où la vue s'étend sur le cours du fleuve et les coteaux de Meudon.
Les terrains sur lesquels ce mur de soutènement est établi sont des alluvions de la Seine, qui
ont rendu le travail de construction très-délicat, par suite de leur peu de consistance. Le procédé
qui a paru offrir le plus de garanties, en exigeant la moindre dépense, a consisté à répartir la pression
sur une vaste surface. A cet effet, on a formé une aire spacieuse en béton, sur laquelle s'élève un
mur d'une largeur à peu près égale. Ce mur est évidé sur ses deux faces : 1° du côté apparent, par des
arcades adossées, qui supportent une plate-bande d'arbustes permettant à l'œil d'embrasser l'horizon,
sans plonger dans les propriétés voisines; 2° du côté des remblais, par deux étages de chambres
superposées, afin que le poids des terres, reposant sur les voûtes, vienne s'ajouter à celui du mur, pour
contre-balancer le mouvement de déversement produit par la poussée des remblais.
La portion du mur, existant au droit des dépendances de la pompe à feu de Chaillot, avait une
hauteur trop minime pour qu'il fût nécessaire de continuer le même système de construction. Cependant,
pour agrandir les dépendances de cet établissement, et pour dérober aux promeneurs la vue d'amas de
charbon, on a continué, sur une plus petite échelle, les évidements de la portion principale du mur, de
manière à former, sous le trottoir, des soutes à charbon. Cette partie du mur est surmontée d'une grille
de clôture, garnie de lierre, destiné à dissimuler en partie la cour et les bâtiments de la pompe à feu, que
la nouvelle voie coupe en écharpe.
Le mur de l'avenue de l'Empereur a été exécuté tout entier en mortier pilonné, dit aggloméré Coignet.
Les arcades apparentes ont seules un parement en meulière, pour donner plus de variété à l'aspect de la
construction, qui n'a pas moins de 360 mètres de longueur.
La dépense totale des travaux de l'avenue s'élève à la somme de 2,333,203 fr. 74 c.

:
J. Voir la gravure sur acier AVENUE
DE L'EMPEREUR.
BOULEVARD RICHARD-LENOItt

Pour exécuter le boulevard du Prince-Eugène, qui coupait le canal Saint-Martin, il a fallu remanier
cette voie navigable, en abaissant le plan d'eau, afin que les bateaux pussent passer au-dessous du nou-
veau boulevard. Autrement, en effet, ce boulevard n'aurait pu franchir le canal qu'au moyen de rampes
d'accès très-élevées, qui auraient complétement détruit l'aspect monumental de cette voie splendide,
laquelle a près de 3 kilomètres de longueur en ligne droite.
Le canal Saint-Martin avait été établi complètement à ciel ouvert, dans la traversée de Paris;
les deux voies qui longent ses rives, dans tout son parcours, étaient trop étroites pour suffire au
mouvement occasionné par les besoins de la circulation des voitures et à celui de la navigation; et, d'un
autre côté, leur entretien était devenu difficile, tant au point de vue de la viabilité que sous le rapport de
la salubrité.

Fig.3^7. Vuedu Boulevard


Richard-Lenoir,
prisede la Colonne
de la Bastille.

Afin de remédier à ces inconvénients et dembellir ce


quartier, voisin du centre de la capitale, la ville
de Paris a profité de l'abaissement du plan d'eau, nécessité par l'ouverture du boulevard du Prince-Eugène,
pour construire une voûte au-dessus du canal, entre la place de la Bastille et la rue d'Angoulêlne-
du-Temple; puis, elle a établi, sur le sol recouvrant la voûte, une suite de parterres entourés de grilles.
A chaque extrémité de ces parterres, on a ménagé des puits, dissimulés dans des massifs de plantes et
d'arbustes, et destinés à aérer et à éclairer l'intérieur du souterrain ou coule le canal. Les voies longitudi-
nales ont été transformées en deux larges boulevards', plantés de quatre rangées d'arbres; et l'ensemble de
tous les travaux a fait de cette promenade un des points de Paris les plus aérés et les mieux disposés pour
y appeler les constructions particulières, qui étaient rares et
d'un médiocre aspect avant la transformation.

:
1. Voir la gravure sur acier BOULEVARD
RICHARD-LENOIR.
Granits.
Terrassements125,354
La dépense des parterres et des plantations s'est élevée à la somme totale de 509,189 fr. 90 c., savoir

d'égout.
:
bitume.
fontainerie.
Travaux
Dallagesen »
74,975
fr. 33
»35
14,441 » 79
10,303 87
:

diverses.
Arcbiteclu(le.
Travaux de 16,992 » 90
Travaux de plantations et dépenses

Les travauxont été exécutés


Somme égale.
pendant les années 1861, 1862 et 1863.
40,139 » 16
226,982 » 50
509,189 » 90

La surface totale des jardins, non compris les plateaux plantés qui les environnent, est de 3,703mc02.

AVENUES, PETITES PLACES, CARREFOURS PLANTÉS OU DÉCORÉS

Indépendamment des promenades qui viennent d'être décrites, la ville de Paris a fait établir, sur
un assez grand nombre de places, de carrefours' et de voies publiques, des massifs de Heurs, des pelouses,
des plantations et des etfets d'eau, afin de doter tous les-quartiers de Paris des avantages que procurent

- -
Fig.348. Placedu Théâtre-Français. .,
les végétaux et l'eau, au point de vue de l'aspect agréable de la cité et de ses conditions de salubrité.
On a reproduit dans ce livre les dessins des principaux travaux de cette nature.

1. Voirles trois gravures sur acier: PLACEDUCIIATEAU-D'EAU.PLACEROYALE. PLACEDU PRINCE-EUGÈNE..-


— — PLACE
DE COURCELLES. — PLACEDUROULE. — PLACE
WALIIUDERT.
Parmi ces ouvrages, qui présentaient des conditions d'appropriation fort diverses, nous citerons la
place du Théâtre-Français (Fig. 348), où vient déboucher le boulevard de l'Opéra.; cette place contient
deux espaces triangulaires plantés de Platanes, et décores de fontaines monumentales.

Fig. PlaceduLouvre.

La place du Louvre (l'ig. 349), qui s'élend au delà des jardins et de la rue du înenie nom, devant la
colonnade de Perrault, est divisée en deux plateaux rectangulaires, ombragés par des marronniers, et garnis

Fig.350. Placede la Madeleine.

de bancs, où les personnes fréquentant l'église Saint-Germain-l'Auxerroiset la mairie du Ier arrondissement


trouvent du repos et de l'ombre en été.
Sur la place de la Madeleine(Fig. 350), les deux angles rentrants, du côté de la rue Royale, ont
été décorés de petites fontaines en marbre blanc, dont la vasque supérieure est garnie de fleurs, ainsi
que levase qui la surmonte'. - Les arbres qui entourent les fontaines sont des Catalpas.

Fig.351. PlaceduChâtelet.

La place du Châtelet (Fig. 351) est limitée par lé théâtre du Chatelet, le Théâtre-Lyrique, la Chambre
des Notaires et le quai de la Mégisserie2. Au centre d'un plateau, planté de marronniers, selève la fon-
taine du Palmier. Le percement du boulevard Sébastopol a nécessité le déplacement de cette fontaine,

pour la rétablir dans l'axe du nouveau périmètre. Elle ne se composait alors que d'une vasque inférieure,
au niveau de laquelle reposait le socle supportant la colonne, surmontée d'une Victoire. Mais la place
nouvelle étant beaucoup plus étendue que la première, les proportions de ce monument étaient
devenues insuffisantes. Pour obvier à ce défaut, 011 prit le parti de surélever la colonne sur un nouveau
socle, avec un soubassement orné de quatre vasques, et accompagné de grandes ligures de sphinx égyp-
tiens accroupis.
La description des autres places moins importantes serait fastidieuse, les dessins contenus dans l'ou-
vrage fournissant, à ce sujet, des indications tout à fait suffisantes pour le lecteur.

1. Voir la gravure sur acier:PLACE DE LA MADELEINE,


IOMAIM;.
2. Aoirles deux gravures sur acier:PLACEDUCUATELET.PLAN. PLACEDU CHAÏELET,FO-NTAINL.

CHAPITRE V

LESPLANTATIONS D'ALIGNEMENT

Etat des anciennes plantations d'Alignement. — Les anciens boulevards de


Paris étaient autrefois garnis de plantations chétives, dont ou ne prenait aucun soin. La plantation des
arbres était confiée à des entrepreneurs qui répondaient de leur reprise, et qui étaient chargés, en outre,
et de leur entretien et de l'abatage de ceux qui dépérissaient dans un sol tout à fait impropre à la
végétation. Ce système, jugé par ses résultats visibles aux yeux de tous, péchait par la base. En effet,
pour satisfaire à la garantie qui leur était imposée, les entrepreneurs faisaient bien en sorte que
les arbres produisissent quelque apparence de feuillage, pendant le temps que durait la responsabilité
de l'entreprise; mais, ayant intérêt à ce que ces arbres mourussent, puisqu'ils avaient un profit dans
le produit des arbres abattus, ils se gardaient de rien faire pour assurer leur vitalité.

Exécution des travaux en régie. — Aussi, lorsque l'Administration municipale voulut


mettre ses plantations en rapport avec les améliorations qu'elle apportait a l'état des voies publiques
de Paris, dut-elle former dans ce but un service spécial des promenades. Renonçant au système de
l'entreprise pour la plantation et l'entretien des arbres, — qu'il est extrêmement difficile de faire vivre
au milieu des éléments si peu propices au développement de la végétation dans une grande ville, — ou
lui a substitué l'exécution directe, au moyen d'un personnel de jardiniers et de cantonniers aussi
compétents que possible, tous intéressés à la réussite des végétaux qu'ils plantent et qu'ils sont chargés
de faire prospérer.

Précautions à prendre pour l'entretien des arbres. — Trois conditions


principales sont indispensables à la vie des arbres : un bon sol; la facilité donnée aux racines de
se développer dans ce sol, proportionnellement à l'accroissement de l'arbre et au développement
des branches a l'extérieur; la neutralisation des éléments contraires à la végétation.

Tranchées continues pour les plantations. — Le sol de Paris est formé, en


général, de détritus de toutes sortes, impropres et souvent hostiles à la végétation. La première pré-
caution à prendre pour la réussite des arbres consiste donc à leur créer un terrain artificiel, dans
lequel ils puissent développer leurs racines. On obtient ce terrain en creusant des tranchées continues de
:J mètres de largeur sur 1 mètre de profondeur, que l'on remplit ensuite de terre végétale.
Drainage des Plantations. — Pour faire arriver l'eau aux racines des arbres, on
commence d'abord par réserver, à leur pied, une vaste cuvette qu'on recouvre d'une grille, afin que
le sol reste toujours perméable. Lorsque les racines se sont éloignées du tronc et se sont répandues

au loin, l'eau pénètre difficilement jusqu'à elles par la surface du sol, ce sol étant devenu imperméable par
suite du bitume ou du pavage, ou parce qu'il a acquis, d'une manière quelconque, la consistance qu'on
doit lui donner dans l'intérêt de la circulation. C'est alors qu'il faut amener l'humidité à l'extrémité
des radicelles, à l'aide d'un système général de drains, qui enveloppent les arbres et se relient entre eux
par un drain conducteur, communiquant avec les branchements d'égout. En ouvrant un clapet, qui
ferme la communication des drains avec l'égout lorsqu'ils servent à l'arrosage, la destination de
l'ensemble du réseau se transforme et devient, pendant l'hiver, et au moment des pluies abondantes,
un vaste système de drainage.

Préservatifs pour la conservation des Arbres. Les - ennemis des arbres sont,
d'abord, le public ignorant ou malveillant, les émanations du gaz, les orages violents, et souvent les
habitants voisins des plantations, qui veulent bien jouir des avantages qu'elles procurent, mais qui
redoutent les inconvénients de la présence des arbres devant leurs maisons.
Tour préserver les végétaux des atteintes du public et de l'action du vent, on a supprimé
l'ancien tuteur, ainsi que l'épinage, qui est très-défavorable à la croissance des arbres, et dont
l'aspect disgracieux ne convient pas dans les promenades d'une capitale. On l'a remplacé par un
corset-tuteur, décrit au chapitre des plantations d'alignement du Bois de Boulogne (voir Page 43).
On place, en outre, au pied des arbres plantés sur des trottoirs recouverts de bitume, des plaques

en fonte il jour, variant de 1 mètre à 2 mètres de diamètre, pour conserver un sol perméable autour
du tronc des arbres.
Pour arrêter les effets délétères des fuites de gaz, on a obligé la Compagnie concessionnaire de
l'éclairage au gaz à envelopper ses conduites dans un drainage en cailloux, et ses branchements dans
des drainages ordinaires mis en communication avec l'air extérieur; ce qui permet au gaz de s'échapper,
et facilite la recherche des fuites, par l'odeur qui s'échappe des orifices ménagés au pied de chaque
appareil où aboutit le branchement.
Quant aux déprédations des propriétaires, le bon sens public a fini par en avoir raison, et les
actes de vandalisme, véritablement indignes d'un peuple civilisé, qui s'étaient produits au début, ont
à peu près disparu aujourd'hui.

Prix d'un Arbre. — Tels sont les procédés à l'aide desquels il a été possible de doter
Paris des plantations qui constituent aujourd'hui l'un de ses principaux ornements, et qui contribuent
puissamment à l'agrément et à la santé des habitants. On comprend aisément que l'ensemble des
précautions qui viennent d'être décrites est fort dispendieux; aussi le prix d'un arbre ordinaire d'ali-
gnement ne revient pas à moins de 180 francs. Mais cette dépense, indispensable pour obtenir une
végétation à peu près normale, n'a rien d'excessif, mise en regard des services rendus par les plan-
tations. Elles sont indispensables pour renouveler l'air vicié d'une grande cité, en absorbant l'acide
carbonique, qu'elles décomposent et transforment en oxygène. Elles procurent l'ombre, si nécessaire
au nombreux public qui circule sur les voies magistrales de Paris. Enfin, elles contribuent grandement
à la décoration de la cité.
Plantation de grands arbres au Chariot. — On a planté sur les voies princi-
pales, lorsqu'on a voulu obtenir immédiatement de l'ombrage et un aspect décoratif, de grands
arbres qu'on trouvait dans les environs de Paris ou dans les jardins expropriés, et qu'on transplantait
avec leurs mottes, au moyen des chariots décrits au chapitre des plantations d'alignement du Bois de

possible dans des conditions de prix acceptables :


Boulogne (voir Page 46). Cette opération, grâce à la bonne construction des chariots, est devenue
la dépense, selon la dimension des arbres,
variant de 25 à 120 francs, et ne dépassant jamais ce dernier chiffre, même pour les arbres de
10 a 15 mètres de hauteur. On peut assurer aujourd'hui la reprise des neuf dixièmes des arbres
ainsi plantés, à la condition de choisir des sujets qui ne soient pas pris au milieu des forêts, et
dont il ne faille pas couper les grosses racines. Mais ces arbres restent toujours chétifs, pendant
plusieurs années, et ne valent jamais, dans la suite, ceux qui ont été transplantés dans leur jeune âge.

Emplacements des lignes de Plantation t. - Les voies plantées ont pris, d'ailleurs,
un développement considérable dans ces dernières années. Aujourd'hui, toute voie de plus de 26 mètres
de largeur est bordée, sur chaque contre-allée, d'une rangée d'arbres. A partir de 36 mètres, il y en
a deux rangées. Pour les largeurs de plus de 40 mètres, on établit, en général, un plateau dont
le milieu reçoit des plantations, et qu'on sépare, de chaque côté de la façade des maisons, par une
chaussée et un trottoir2. Dans tous les cas, les lignes d'arbres sont placées à 5 mètres au moins
de la façade des maisons; l'intervalle qui les sépare est aussi de 5 mètres, et elles sont éloignées de
lm,50 de la bordure des trottoirs.
Les secondes lignes d'arbres, plantées jadis beaucoup plus près des maisons, sur un assez grand
nombre de voies anciennes, ont été abattues pour le chauffage des habitants pendant le siège,
notamment dans les quartiers des Champs-Elysées et des Invalides. Elle ne seront pas remplacées, et les
jeunes arbres conservés seront employés à compléter les premières lignes.

Essences des Plantations. — Le choix des essences à adopter, pour les plantations de
Paris, présente de sérieuses difficultés. Il faut choisir des arbres qui croissent rapidement, qui donnent
de l'ombre, qui aient un bel aspect, et qui ne soient pas atteints facilement par les insectes xylophages.
Les seules espèces qui réunissent toutes ces conditions, sont le platane et le marronnier.
Le platane pousse vite, s'élève à une grande hauteur et donne un ombrage touffu.
Le marronnier est plus lent à se développer au début; mais la magnificence de son port, la
beauté de son feuillage et de ses fleurs, sa précocité, lui assignent le premier rang dans la décoration
des avenues.
L'orme est aussi un très-bel arbre d'alignement; mais il a l'inconvénient d'être très-accessible
aux ravages d'un insecte, le scolyte, qui le détruit souvent, malgré les procédés ingénieux mis en
usage par la science, pour le préserver de ses atteintes.
Le tilleul, très-bel arbre d'alignement, a l'inconvénient de produire des fleurs assez précieuses, que
le public cherche à se procurer en dégradant l'arbre.

:
1. Voir Ja gravure sur acier VOIEPUBLIQUE, DÉTAILS.(Profils de la voie, Plan du trottoir, Grilles pour garantir les arbres,
Chasse-roue, Bancs, etc.)
:
2. Voir les deux gravures sur acier PIIOFILSDEVOIESPUBLIQUES(Rue de Rivoli, Route militaire, Avenuede la Reine-Hortense,
Boulevard de Sébastopol, Avenue de la Grande-Armée, Boulevard des Batignolles, Boulevard d'Italie, Remise à outils.)
L'Acacia et le Vernis du Japon, très-rustiques, n'ont que des feuilles étroites, ne donnant pas
d'ombre. Les diverses essences de peuplier, de tulipier, et autres essences analogues, exigent des
terrains humides et ont un bois cassant. Les érables de diverses espèces ne donnent que des arbres de
seconde grandeur.
On vient d'essayer, sur l'avenue ouverte en face de l'Opéra, une nouvelle essence, le Planera,
déjà employée sur le boulevard de l'Hôpital, et qui paraît de nature à donner de belles plantations
d'alignement.
On a également employé sur quelques voies exceptionnelles, où l'on ne tenait pas à avoir des arbres
très-élevés, des Catalpas et des Paulownias remarquables par la beauté de leur feuillage et leur splendide
floraison.

Nombre d'Arbres et de Bancs. -Prix de l'entretien'. — Le nombre des arbres


d'alignement, dans Paris, s'éleve aujourd'hui à 102,154.
Les bancs, complément obligé de la voie plantée, étaient au nombre de 8,428, avant les douloureux
événements que Paris vient de traverser; le tiers environ a été détruif ou perdu. On s'occupe de
replacer ce qui reste, en faisant une nouvelle répartition entre les divers boulevards et avenues.
Les frais d'entretien des plantations et des bancs s'élèvent annuellement à 190,000 francs,
représentant environ une dépense de 1 fr. 49 c. par arbre, et de 4 francs par banc; y compris le
remplacement des arbres morts et des bancs brisés, ainsi que la peinture qu'il faut renouveler chaque année.

1. Voir les deux gravures sur acier: SQUARE DÉTAILS.— VOIESPUBLIQUES,


DESRATIGVOLLES, (Bancs, etc.)
DÉTAILS.
ARBORETUM ET FLEURISTE DE LA VILLE DE PARIS

——

DESCRIPTION

ARBRES-ARBUSTES
DES

ET

DES PLANTES HERBACÉES DE PLEIN AIR

ET DE SERRES

EMPLOYÉS POUR L'ORNEMENTATION DES PARCS ET JARDINS PUBLICS DE LA VILLE DE PARIS


ARBORETUM

PREMIÈRE SECTION

ARBRES
ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT

A FEUILLES CADUQUES
--------
2 —

n ——


-
20 —-IoWa
DE
3 ——loliis
FLORAISON.
BOTANIQUES,

wiss.canadense,

tiefort.
6.

vel
vel
— Acer
vide
4 -colchidense

—platanoïdes,
vel
vel
vel

Hort.
i5 —-pumuroum,
NOMS.

volAcerhybridum,
BOTANIQUES,

nefort.
SYNONYMES.
ERABLE,
(Boscii),
californicum,
vide
campestre,
n*
vide
coccineum.n*

dasycarpum,videnO
6 —
creticum,
vide
crispum, nO
vide
n*
eriocarpum,
vel
n*
Linné.
1

219.

fraxinifolium,

Lobelii,
9 -morm
W-—
vide
n*

Negundo,
H -nigrum,

43 -opaleum
—vel
vide
hispanicum,
vide
hybridum,
vide
7 —lœvigatum, n*
ll
1
8 -macrophyUum,

vide
41 -obtunatum,
vel
1
0.

n.
napolitanum,
viden*
n*
n*
n.

Michaux.
(opalus)
Acer
44 -opulifoUum,
vel
.

pemulonse,
vel
-montanum,
loliis
II
FRANÇAIS
ACER,Lmné.ÉRABLE.
4-Bosceum
262.
variegatis,
5.

124,
allich.

12.
263.
Ailoti.
63.

hispanicum,
Acer
palmatifidum.
vide
nO
45-penaylvaniense.
canadense,
Acer
striatum,
Linné.

26 ——-variegatum.
27 —-tricolor,
28 - -violacoum,
-
19 polymorphum,
Acer
llort.
dissectum,

(Lobelii),
Acer

creticum
LIEn
SYNONYMES.

34. llart-
(colchicum),

8.
Michaux. —
dasycarpum,
Acer
Tour-

Pllrsh. -àlarge

napolitanum,
Acer Ttnort.
,Aiton.
rotundifolium,
del'illars.
Poivrier.
1Linné.
7.
B'o.iciNB
n'onn'
OUVULGAIRES.

hybride.
M.Bosc,

Duhamel.àbois
Lal/larck.

Lobelii,llorl.
palmatifidum,
Acer
18 —-laciniatum, llort.Tausch.
crispum,
Acer
49 —-Lobeleum
variegatis,
—pseudo-plataneum,
21 —-albo-vmdegatum,
21 —-aureo-variegatum,
Ilort.
ti —-Leopoldeum
flort.
ilot-1.
-
-
~M
iN

Amérique
sept1»
—champêtre.
lIort.—àfeuilles
-delaColchide.
-deCrète.

Wildenow.
à fruit

-lisse(fruit).

-noir.

feuille.
Linné. -debiontpellier.
variegatis,
vide 3 5.
l.alllal'ck.
trilobatum,
Acer Hort.—àfeuilles

obtus
-opale,

Ayart.
-de Pensylvanie,
-plane.

Ilori. —pourpre.

flort.
Spac¡'. -—
pLipatté.
30--atro-purpureum.
rotundifolium.
31 -rubrum, vide
loliisvariegatis,
33-saccharinum,
no
Ilichatix.
1.illlié.
1
/101'1.
:1.
-
strié.
disséqué
lacinié
Il'ildetioii,.
Iloi-1. -dehi.Lobel,
llorl. -
Liiiiié. -panaché
(Leopoldii),
— panaché
de

—panaché.
-detrois
àbois
Hort.-il feuilles
b
PLANTATION.
FRANÇAIS
E. SOL. EXPOSITION.

pierreux.Toute. Massif,
Sec,

panachées.

panachées.

àfeuille
Lamarck.feuille
ronde.
d'obier,
duCanada,

(feuille).
(feuille),
jaspé.
panachées.
fauxplatane,
sycomore.
lanc
(feuille).
dejaune
-duroiLéopold.
(feuille).

couleurs.
violacé
(rameau).
polymorphe,
tnis-pourpro
-
-sucré,
de
rougo,
Hort. -i, feuilles V
Asie.

cotonneux. Amérique
I IIII
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES

-I-- EMPLOI.
j

Europe. Sec,

septl"

Népaul. Frais,
Amérique
France. Sec,

sept'*
Amérique
deNaples. Italie. Sec,
(feuille)
Italie. Sec,
d'Espagne,
Pyrénées.Sec,
Pensylvanie.
Europe. Sec,
crochue.
àmain

doCrète.
variable,
(rameau
Crète.
fouille).
et
irginie.
panachées.
àsucre.
Japon.
Amérique
Amérique
OUVULGAIRES. CARACTÈRES
I IIAUTEUn.FEUILLES.

groupe.I3à4m.
I

pierreux.Toute. Groupe,
Sec,

Frais,

fertile. Midi. Massif,


septl.rais, Midi. Isolé,
substantiel.
pierreux.Toute. Groupe,
Sec,
pierreux.Toute,

pierreux.Toute. Massif,
pierreux.Toute. Massif,
pierreux.Toute. Massif,
fertile. Levant. Isolé,
Sec,
pierreux.Toute. Massif,
pierreux.Toute. Isolé,
Sec,
pierreux.Toute. Isolé,
Sec,
pierreux.Toute. Isolé,
Sec,
Sec,
Europe. Sec, pierreux.
pierreux.
Sec,
abritée.
pierreux.Toute,
Toute. Av.,
Toute. Isolé,
pierreux.Toute. Isolé,
Sec,
fertile. Toute. Isolé,
Soc,
pierreux.Toute. Isolé,
Sec,
pierreux.Toute,
Sec,
Sec,

Frais,
très-fertile.
Frais,
septlo fertile.
abritée.
fertile. Toute. Isolé,
Sec,
pierreux.Toute. Isolé,
Frais,
substantiel.
Levant,
abritée.
Levant.
fertile. Levant,
Frais,
gr.,

fertile.Levant.blassif,avenue.
méridu
Europe Sec,
pierreux.Toute. Groupe,

fertile. Levant. Massif,

)
FLEURS.

massif.

avenue.

avenue.
I
pierreux.Toute. Massif, I 10:112-.
pierreux.Abritée. Isolé,
Sec, massif.
II

massif.10

groupe.
groupe.
groupe.
|I
EFRUITS.ÉPOQUE
PRINCIPAUX.

I 10
POQUE
FRUITS. DE

aaitesdilatées.
I 7à10" Lobées,
|
massif.40
II
I 12
10
à't1t", L
12m.

I| à15m.Ldessous.

|I à12m.Lancéolées,
groupe.I Uà45" Quinquélobées,

I
pierreux.Levant. Massif. II 7à8" Cordiformes,
Sec,
|
à 12'
groupe.II 7à8»'. Trilobées,
Isolé,
abritée.

7à8'

groupe.|| 4à,10" Trilobées,


avenue.
gr.,massif.
gr.,massif.
gr.,massif.
Isolé,
gr.,massif.
massif,

gr.,
Isolé,

Isolé,
Isolé,
abritée.
fertile. Toute. Massif.
sept1'Frais,
groupe.

m
gr.,
a
groupe,

massif.
gr.,massif.
5
:t:)~
groupe.
Massif,
groupe.
groupe.
I
I 8à12' Lobées,
|
blanc

I 5à6*". Quinquélob.,
|I
I| 5àGm.Lobées,

| 7à8m. Incisées,
I 8à10m.Lobées,
I
|
| 20
groupe.7 8m. Lobées,
gr.,massif. I
|
Iï»à8à10".
assif.
I
5à6". Lob.,

| 1.)
|
I

vert
I
à251".
I 7à 8" Lobées,
I 5à7' Lobées,
*i" Lob.,

7àI0ni.
I
|
I
¡,
gr.,massif.7à10m.Lobées,
Toute. Massif.
( ¡"
|

I
FLORAISON.
I

vert
vert
Lobées,
obées,

obées,
vert

vert
OBSERVATIONS.

Trilob.,dent.,vertesdessus.Engrappes,écartées.Glabres,àailesFamille

7à8m.
Lobées,
vert
Lobées,
glaucescent.
luisant.

dessus,
argenté
I
dilatées.Mai.
||

dentées. Enthyrses,
Trilobées,
vert
vertes. Engrappes
I
III
desAcérinées.
Mai.
luisant. Encorymbes,
panachéesblanc.

luisant. Encorymbes
striées
jaunâtre.

Lobées,
etrayées

vertes. Engrappes,
dentées,vertes.
glauq.
dent.,
dessous.
En
glauque.
vert
luisant. Engrappes
dentées,
| î>à6,n. Disséquées, frisées,

finement
dent,

vertes.
pourp.
Lobées,
pourpre
panachées
Lobées,
fond
sur

Lobées,
rouge
vertes.
laciniées.
dentées.
panach.
dentées,
Lobées,
jaunâtre.
vert
panachées
panachées
foncé.
blanc.
jnun:Urp.
En

dessous.
violacé
dessous,
dessus.
nachées
blanc,
vert.
dentées,
Lobées,
dentées,vert
pa-
rose
foncé.
vert
transparent.
:ihîi*". Oiiini|U(>lol>.,
8à10"Ouinquélob.,
panacli.
vert
En
jaunât.
glatu-osc.
g

c
Encorymb.
verdàtres.Aailes

Encorymbes,
luisant. Encorymbes,
jaunâtres.Aailes
verdâtres.

Encorymbes,
jaunes

blanchâtres.
dressées,
verdâtres.

roussâtres.
Encorymbes
corymb.
pendants.
dressés,
Engrappes
dressées,
Aailes
paille.

Aailes
Aailes
jaunes.
A

Aailes
A
Aailes
blanchât.
Aailes
jaunat.
pendantes.Aailes
vertes. Encorymbes
dressés,
Encorymbes
dressés,
Encorymbes
jaunes.
dressés,

jaunes.
rappes, A

jaunâtres.Aailes
Engrappes,

gai. Engrappes,jaunâtres.

pendants,
A
III
III
III
rouges.

III
àailes
diver-
divergentes.

III
III
III
diverg.,
ailes
ntes.Mai.
blai.

pubescents.
divergentes,

III
divergentes,
ailes

III
Mai. |
Mai.
glabres.
I 2.Aplanter
Mai-juin.
I

Mai. II
glabres.
divergentes.Avril.
divergentes.Avril.I

III
|
divergentes.Avril-mai.

IIIII
III
|

dressés. Avril-mai.
étalées,
divergentes.Avril.|| 15.
Aailes
jaunes.

ailes
III
divergentes.Avril.II
divergentes. Avril-mai.
Aailes
Aailes
jaunes.

III
divergentes.Avril-mai.

III
Mai.
très-divergentes.

divergentes.Avril-mai.

divergentes.Mai.
ailes

rougeâtros. Avril-mai.
Aailes
rouncatres.
orymbes,
jaunât.Ailés.
I
I
T
9.
I 10.

14.

I 21.
I
I
I
I
I
aucentre
4.Afeuillage
divergentes.Avril-mai.
Glabres,
* |

rès-bel
arbre.

Écorce

A
striée
massifs.
des
longuement

J 6.Ressemble
divergentes.Avril-mai.
I beaucoup

inconstante.II
I Panachure

Érable
Vulgairement
nommé
deblanc,
pittoresque.

planter
c
au

I si.Très-belle
I
I
I

Avril-mai.
Son
29.
30.
Il
I
persistant.

àVAcer
||

feuillage

des

variété.
feuillage
Variété
àfeuillage,
d'un
délicate.
mais
resque,
EnAmérique,
33.
laséve.
II
tommiosum.
I
II
Il

II
II

Duret.
très-

massifs.
entre

effet
I

II
I

||
II
II

II

pitto-

extrait
on
I

I tS.VotgairementnomméÉraMepatted'oie

II
Il
II
II
II
II
II
Il
II
I
très-longtemps.
persiste
1I
I|
deIII
dusucre
I
I
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES
NOMS. PLANTATION.CARACTÈRESPRINCIPAUX.
r
iiN
aa
1)
SaI
ss
96

II
I
-

0
I
IS. '*l:
1\
0 --
vulgaris,

110II ——

4n ——

-
118I——
Il
rrassifulia,
98

400

102I —-foliis
,

-foUis
1
vide
CASTANEACHATAIGNIER 1

bisiionioldes,

-vol
II —vel
vide
ne

Catalpa
—vel
t04I-australie,
403|I-craaaliolia,

I —vel vel

106|I -avium,
107II ——
108I—-flore
Sponia
104| -occidentaUs,
405I-orientalis,
— vel

vel

multiplex,
111-I Padus,

-
vel
H3 I —-JoUis
vel
vide

-flore

119 -follia
vol
nO
Prunus
114I-semperflorena,
ne
BOTANIQUES,
—quercilolia,
97I——rotundifolia,

boldoIl
CATALPA,

crassifolia,vide
viden»
Linné.
àliller.
Celtis
I CERASUS,

in.
deCandolle.

Prunus
I lIerotina,
vide
nO
115| -virginienaia
Linné.
I - vel
| - vel
| —vel
117I —— pleno,
Cerasus
flore
I CERCIS,
421-canadenaia,
123I-alliquaatrea
| MImé.
124I —-flore
125I ——flore
126—-'foUia
r II (,
NE.1111I
llort.

no100.
100.
99 - bold.(Kæmpferii),
s yringwiolia,
II
.-..

I
II

IIIIIIIIIII
ponctuées
ponctuées
Sipiisoia.
bignonidides,
Catalpa
Bignonia
I CELTIS,
li'aller.
crassifolia, I
Lamarck.
Linné.
catalpa,
II
—a f
I
IIII IIIIII
olutilNE*
II
SYNONYMES.

Ilort. 1—-à feuilles


variegatis,
cordata,
vide
ne103.
Lamarck.
Celtis G.Do".I
crassifolia,
Tournefortii,
I Tournefortii,
vide
no106.
I
iMmarck.
—àfeuille
Dts{o,,'aiMs.
cordata,

Jussieu. CERISIER.

deCam/olle. I-desoiseaux,
avium
Prunus
-Dore
boldo
I caproniana,
109I -Mahaleb,
vel
vide
A,Linné.
albo-pleno,

nolia.
,tliUer.
Siebold

Mahalcb,
Prunus
I —-à fleurs
Sie-| —-i,Oeurs
carneo-pleno,

Linne.
I
| -Malialeb,
1101'1.—-àfeuilles
variegatia,

Willdenoro.

rubra,
Prunus
Cerasus
H6 | vulgaris,Miller.
Cerasus
vel
Prunus
de
Cerasus,
1 15. C

Ailon.
de
Miller.

Linné.
I -Putiet,
|
Limité. -àfeuille
padus,
aucubsefolia,
Linné.
I

I
I
Loiseleur.
serotina,

DecaUne.
multiplex,
semi-pleno,
llori.
Linné.
llort.
variegatia,
120I—-laciniata,
1101'1.

122|-chinenais-japonensia,
albo,
tio?-I.
llort. —
carneo,
variegatia,
I
I

ilori. —-à feuilles
variegatis,

andolle.
I

Candolle.
caproniana,
Lillné.II —
cerasus,

-
(siliquastrum),
commun,
-
-


à

I-- -—
I

decramoisi.
decramoisi.
Sie-- dehi.Kæmpfer.
-à feuille

Tournefort. MICOCOULIER.
Liiiiié. -austr.,
FRANÇAIS
cuillo
llort. ——àfeuilleronde.

100.
ilo

FamilledeaBignoniacéea.
des
CATALPA,JMSsteMCATALPA.Famille
Jussieu. CATALPA. -jt
Bignoniacées.
delilas,
chêne.

commun.

deProvence,
panachées.I
épaisse.
del'occident,
-del'orient,
I
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A .FEUILLES CADUQUES
NOMS.

88. J POO
1\1 PLANTATION.
| l'

I
|

dehl.Tournefort.

blanches
Kenoncutier.

sainte
doubles.I
carnées
Quénot.
Lucie,
panai-liées.I|
Merisier
d'Aucuba.

àfleurs
panachées.II
-touoursfleuri,
tardif,
Toussaint.
| -deVirginie.
(virginiana),

doubles.
àfleurs
semi-doubles.
lacinié
GAINIER,
- duCanada.
BIlIl!Je-deChine,
panachées.I
àfeuilles
(feuille). I

variété
silique,
Judée.
deJudas.
arbre
dite
duJapon.
commun,
-à fleurs
arbre
blanches. |
—àfleurs,
lIorl. —àfeuilles
rose-carné.I
panachées.
II
II
Fabrecoulier.

II
Il
|

Il
|

II
I

Il
doubles,

II
dela|

vulgaire. IAsie
I
LIE

III
Famille
II
II
I
|
|
||
I
I

IlI
U
OUVULGAIRES.
Frais,siliceux.

III
IÉtats-Unis.

III
I Frais,

Japon. Frais,
IAmérique IT
borle
|
I Léger,
méridle
France I Léger,
| Frais,
|
deVirginie.IIVirginie.II Léger,
Caucase.Léger,
I
Merisier. I Europe. Calcaire,
ICalcaire,

Mineure.

Canada.
Lf'g.,
I Sec,
|
àgrappes.I| Europe. | Calcaire,
I
|
États-Unis.I
|I

Japon, ISec,
de Europe méridlc
||
I
1)1.AN'1'A ION.
Nord,

meuble,
profond.

chaud.
S01

aride. Toute,

Calciiire,
I Calcaire,
I
frais.
Calcaire,

| Sec,

Calcaire,
sec.
I Calcaire,
sec.
I Calcaire,

fi'.,perméabll'.

|
|
EXPOSITION.
élevée.

Midi,
fertile. Midi,

chaud. Midi,
chaud. Midi,

I Calcaire,
IEurope. ISec,
schisteux.
Groupe,

élevée.
siliceux.Nord,

abritée.
abritée.
fertile. Midi,
abritée.

Levant,
schisteux.
schisteux.

abritée.

Toute.
frais. Toute,
sec. Toute. Massif,

Calcaire,
Toute.
Toute.
sec. Toute,
| Calcaire,
sec. Toute. Isolé,
Midi.
isole.

isolé,
Toute. Massif, gr.I (;
Très-frais,meuble,
rès-fi-ais,

Massif,
groupe.
I
|I
I
—™~
EMPLOI.
5

isolé.I 8a)0'"
(Iroupe,

7
I 15
à I0m.

groupe. à8ni. Ovales,


Isolé,
Massif,
abritée. groupe.
Massif,
groupe.
abritée.Massif,
groupe.
|
I 10
I
|
I
I
I
I
10
midi.Massif. I 6à40" Oblongues,
I
I
8il10' <ha)es,

groupe.II 5a8m. Oblongucs,


midi.Isolé,
Levant,
groupe.I •>
midi.Isolé,
Levant,
I
aride. Toute. Massif. II 6à7m. Cordiform.,
Massif. | 5à6"1.Cordiformes,
frais. Toute. Massif. I| Gà10" Oblongues,
abritée.
massif.
Groupe,
Isolé,
groupe.
groupe.

Isolé,
groupe.
Isolé,
groupe.

Massif,
pierreux.Midi. Massif,
pierreux.Levant. Massif,
Sec,
pierreux.Levant. Massif,
| Sec,
pierreux.Levant. Massif,
Sec,
pierreux.Levant,
Sec,
groupe.
groupe.
groupe.
groupe.
groupe.
groupe.
Massif,
abritée.
4
|
II
aride. Toute. Massif. | 8à10m.Oblongues,

|
I
|
sec. Toute. Massif. | 7àI0m.Oblong.,
||

4
|
I

I
|
7
à 6'

à10"
HAUTEUR.
Ressemblant

Ovales,

4,iiSOI.lIastées,
GàI0
i,IO"

à 20"
panachées
à15' Épaisses,
Ovales,

de
chées

7à10m. Oblong.,
groupe.| 7à8m. Oblong.,
Isolé,
abritée.

| 5à6"
à6m.
CARACTÈRES
C AIlACT

subtrilob.,
ln Cordiformes,
éclianer.,

Ovales,
dentées,
vert

petites,
dentées,

dentées,
à7" Ovales,

dent.,
Oblong.,

groupe.| 7à10' Oblong-.,Iaciniées,


| 5i»6,n. Cordiform.,
| 5à81".Cordif.,
Cordif.,
vert
dent.,
vert
panach.

en
l'EUILLIS
àcellesducliftne.

rondes,
vertfoncé

foncé.
I

vertes.
II

jaunâtre.
obliques,
dentées,
6à10m.Cordiformes,
vert
vert
foncé.
vert

dentées,
dentées,
à8' Oblongues,
dentées,

pana-
jaunâtre.
blanc
Oblongues,maculéesde
I 4à6m. Oblongues,
4 panach.
I

I
En

glabre.
glabre.
bl.oujaune.
découpées.
velues dessous.
épaisses,
Cordiformes,
arrond.,
vert
arrond.,
5ii6"1. Cordif.,
vert
arrond.,
4à5n'. Cordif.,
vertes.
brillant.
brillant.
vert
rond.,
pan.,
brillant.
jaune
En

IEn
intense.
brun. En
I
vertes.
vertes.
vertes.
petites, luis.
vert
I
I
En

En

En
ÈRE

Ent'pis,

cvmes,
c

f
S Pfi1N
En

Encorymbes,
IEnlongues
glabres.
I
vertes.| Engrappes
dentées,

dent.,
vertes.

vertglabre.
1

II
I
Engrappes

En
En
PRINCIPAUX.
ÉPOQUE

jaunes

panicules,
tuéesdejauneetde

c ymes,
C1PAlJX.
FLEURS
épis,jaunes

verdàtres.

branchûtres.
ymes,
cymes,
verdàtres.

blanches.
ascicules,
blanch.,
Enfascicules,
fascicules,
I

pourpre.

blanchâtres.
II

doub!.
roses,
I

I
Aailes
blanchâtres,
ponc-Aailes
blanches,

IDrupes
blanc-verdàtre.
I

doubles.
blanches.Baies,
Ecnorymbes,
blanches.Baies,

blanc.Enlonguesgrappes,
jaunâtre. Enlongues

fascicules,
En
f

En
En
En
f
f
f
blanches.
grappes,

solitaires,
blanch.
dressées,

doubles.
ascicules,

aisceaux,

etbl. Enfaisceaux,
roses.
aisceaux,vif.
rose
aisceaux,
rouges.III
I
blanches.
blanches.
grappes,

blanch.

semi-doubles.
peu

Enbaies

I
En

blanches.Baies
fascicules,
II
b
Enbaies
Baies

Baies
blanches.Baies
Enfascicules,
blanches.Baies
Enfascicules,

blanches.Gousses
Enfaisceaux,
carnées. Gousses
Enfaisceaux,
rouges.
OBSERVATIONS.I
verdâtres.
FRUITS Hérissés,

conestibles.
Ilérissés,

déchiquetées.

Drupesnoires.

rougeâtres.
Drupes
Drupes
peu

Baies,
ovales,
Baies,
rouges.
ovales,
ovales,
Baies,
I

déchiquetées.

II
globul.,
petits,
I
j

I
charnues.IMai. |I

charnues. Mai.
I

rouges. Avril-mai.
rouges. Avril-mai.

Il
globul.,
petits, noirsMai-juin.
noirs.
globuleuses.

II
globuleuses.
aies
globuleuses.
globuleuses,

Il
globuleuses,

ou
Gousses
ou
Gousses
ou
I
rouges.
globuleuses.
Baies
II
globuleuses,
|

rouges.
rouges.
globuleuses,
Baies rouges.
globuleuses,

siliques.
II
I
|
A
I
comestibles.
l)KFLORAISON.

Juillet.I

Mai.
I

I
Juin-août.
I 100.
I
I Famille
I Arbres
I

I
Avril-mai.
I

rouges.Avril-mai.
globuleuses,
Gousses
rouges.Avril-mai.
siliques. Mai.
Mai.
siliques. Avril. I
ousiliques. Mai. I
ousiliques. Mai. I
ousiliques. Mai.
Gousses
I
Mai-juin.
fleurs
fteurs
Les

àbois
IdelaFrance
fouet.

I Famille
I
Avril-mai.
I 107.

I Ill.Arbre
Juillet-août.
I
I effet
Juillet-août.
I
Juillet-août.
I
Mai-octobre
|
I

II
I
Avril-mai.
I
I
vril-mai.
I
I
dans
114.

in.

I Les
flexible,

I Remarquable
I 108.
I 109.
I

massifs,
les
Fleurit

teinte
depuis
Mai. lis.Al'automne,
rouge.
I uc.Apporté
Avril-mai.
Remarquable

Iavant
I
les
par

c
ses
par
mai

ses

es
feuilles.
|
Juin-juillet.

très-belles.II
très-belles,
sont

des Celtidées.
utilisé
dans
fabriquer
pour deslemidi

desRosacées.|I
parses
Remarquable
Bois
terie.
par
ses
employé
odorant,

d
rustique
vigoureux, et

fleurs.
'un
belles
I
I

II

bel
|

I
I
I
deI|
verges

Oeurs.II
belles
fleurs.I
belles
|
I
II
I
II

latable-
pour

fleurs.
I

II

octobre.
jusqu'en
lefeuillage
revêt

par

desCsesalpiniées.
de
fleurs arbres
se
|
11
uneII
II

II

II

développent
1
I
I
I
I
I
I

I
III
Luculius.
deCérasonte,
III
II
I
I
I
I
I
iIl
II
11
LIEU —
Calycanthée».
Ceycanthéei3.soient
TERMSCTEZ sour-
comme
Corylacées.
Coudrier.
pour- fleurs, boule, /anaa,
former aeu~.
fruits. (W
de
d„,
leurs la.tr.s-r.marquaM.sparl.urs
ses Rosacées. .,
effet.
Cygims
donnant
AIIcê.,
les
employés feuilles Rosacées.
]Roeacél~e.
pour tours
D. sessm.to.
par
leurs

grosseur des~..., ses
Mai-juiu.duiaburnea,
OBSERVATIONS. découvrir
paucomume.
constante.
ses
jolies forme de
employée
grosseur par
très-remarques
par par
l., bel
un
un
delarum
obtenu
coloris
A

n
été la y"
ontpour par
143. des
ses „ trôs-remarq.
tr~remarq. Vari.
délicate. par
produisent m
en
Cylinu
dusoit
hybrid.
neige. A»ETA».
rameaux Irrè"emarquable par parla
Généralement Mai. y CYTISE vairiété. fleurs
divinatoire 0"
CADUQUES
des frône.
qu'ils
le
sur
greffés
wnad.are
jeunes
baguette
Les 137.
Famille »Remarquable
141.

-..
écarlate.
,,,'Iata,
-
«,.M Remarquab.

rouge M.H„ia.
pa,.,
144.
commune.
clôtures.
]Um'iuin
Variétés
variétés

147.
H7.'40.
Variété
149.
fleurs.
Remarquable
elobuleuses
F.w. ,"0'1t.
~.variétés verdàtres.
152.
rmill.fruits.
qwils
bien
parcs,
P'
et Belle
dudes
Cnriau.
séoarées.
quelquefois
soit
LH. tres.
IF!'Famille
ÉPOQUE févr.
m.
allongés
Mai.juiu.Janv.-févr.
Péricar
Févr.-MANI.
Févr.-mars. Févr.-mars.
Févr.-mare.
âZdt' Avril-mai 145,
Mai-juin. lIai-juio.
d««

n„w„cMaHuin- uin,
151,
blai-juin.
Mai-iuin3lai-juin.
- Maib.anch.,doub..Ma'-jum.
Mai-juin. blai-juin.
Mai.juin. UIN. juin. Mai.
Janv. Mai.
liai.
Mai. MAI-J Mai.MAI-J ovoïdes, Mai. Mai

-I
nécessaire allongés! Alai-juin. Mai-juin.
S jaunes. rouges.rouges.
rouges.
puboscents.

FEUILLES
QUILLES
Charnus
FRUITS
graphes

E' rouges. rouges.


1
ovoïdes.Chatons
ovoïdes. ovoïdes.
ovoïdes.pÉRIcARD
ovoïdes.
Chatons
ul.
g»linobh
globuleuses.
globuleuses,
globuleuses,
euses,
î«!
globuleuses,
globuleuses,
allongées
globuleuses

g
ro™w En
baies
globulouses.
ROUGES.
rouges.
globuleuses.
ges.
roo Charnus,
jaunes.
allongées, ovoïdes,pubesconu.
ALLONGÉES,
allongées, puhollConts.
puboscents.

Charnus,péricarpesPéricarpe.
rnus, te~na.es.Cha~s, Péricarpes
PPÉ»R"TE°ARPES s rouges.
baiesbaiesbaies baiesbaies baies
baies
hbaamiea baies des Charnus,Siliquos
baiesbuiosBAIES
PRINCIPAUX.
terminnles PChI.a..
de est
jaunâtres
NOISETIER,vertes. n-n
Eu
EUn En En En En En
use»,
doubl
En
haiea
bouauetsblanebes.
cramoisi.
En En EN aE
RME8-R0»8«- SiliquosSiliquos
Siliquoo

s. terminales.
rouge-pourp.
nO
écariato.
mai, En tnls--Iong.,jaun..

n
tteerrmmiinnaallees jaunîtes. BRILLANT. poND.,IH»titCS>Jau„OS.
grap.pond.,petite»,jaunos.
etc.
allongé, blanches.
s. blanches. blanches. blanchesblanches.blanches. cramoi.l. blanches. blanc-rosé.
BLANCHES.
hlancbes. oujaun.,
buliaanncchtiees globuleuse hlaneh.,
FLEURS, ".011.11. En

AA
CARACTERES
s
Blanches,
il
grappesggrraappppees

Blanches,
grappesallongés,

Blanches,
B.anches,
Chatons
Chatons
découpées,
allongés
mon
L» ÂZS' allongés.

Chatons
Chalon.
s,
corymbes,
oruge
corymbes,
corvmbes,
«co«rvymumbeescorymbes,
®
corymboscorymbes, vertes.
bouquets,
bouquets,
bouquets,
ROUGE
bouquets,
bouquets,
bouquets,
houquel.,
°'"B0"0S'
corymbes,
Famille
CORYMBOS,
oorymbes.
ombelles,
rose-viii,
l'ond.,

Blanches,
arbre vigoureux, panachées Chatons
doutées, videEn En En En En En
Thuil-
baies
En En En
1,.n En En En EN
Eii
i;n
nIl
KnEn
gr.gr.
D'ORNEMENT
1 glabres.
glab. mope grisiltre.
grisâtre. luisante,
grisâtre. En En
dentées,
En Kn jaun.

,
pubescente.. vertes. vertes.
JLM
E.
7ZZ S
foncé. vertes.
sombre. vertes. Ovalos,obtuses,velues,vertes.
vertes.
glabro..

p
coriaces,
lancéolées,

dentées, vertes. vide blanches. vertes.
vertes. vertes.
vertes.
VERTES
vertes. VERTE.
voi,tes. ENpllnllchées,
pwptuta
Jui pubescentes.
pubères.vert Sinuées, Ovatos, vert
vert glabres, dentées, découpées, Vnlnn<j glab,os,
Gnind.,vortGlauquodessous. découpées,
vertdentées, vert dentées, glabre,.
vortes,
ni lobées,
.Lv£
à-za WfjMO
Très-grandes,
Étroites,
dentées,
Ovales, COrdiformé.,
lobées,
lobée.,
Obovales,
incisées,
Linéaires,
dentées,
dentée.,
Lobées,
dontées,
dontées,
5-,,Lobées,Laciniées,
dontée.,
DENTÉES,
-LABRES
glab™. à foliotées,
¡olôe.,
O.ales,O.a.es, Ovales, jaune. Ovalos,
Lacinioes,»»*"•
Denlées,
Ovales,
Ovalos, Ovalos, bouquets,Lobées,
Ovates, Lobées,
dentées,
Lobées, OVALES,
DENTÉES
1..,
4
à3
Lq fw»np ™rlos,

»,
oxyacanthoïdes, acuminrW roi
't 3»4». Ol'a T,'i
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«»4à6». 44 groupe.
J6
%.0 N s01ent
«*•4à5»\ 6. 5"groupe. 4à0«. s.,^•FOU')«'NWS5-
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Lobées, 6"',
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- 1des à4
iiiass.
a4 6». à3 à9 àa à5 à5 à3 vertes. a3 à3 3 i,3 À à5 Ovales à3
a8pe, B-
i,
Massif.

ARBRISSEAUX CHIONANTHE,massif. groupe.


?*">*»»»
Massif,
Toumefort.
groupe.

•. tubuleux
groupe.
tonte. groupe.
amygdalifolia,
groupe. massif.
groupe. groupe. groupe.
à4
massif.
dentées, à3il à
mass.
groupe,mass.
groupe.
mass.
;,5>t-ou mass.
5
GROUPE.
groupe.
4n> Poirier.
Massif,
groupe.
po.isolé.

3
groupe. des groupe, gronpe,
groupe,
Mai-juin. grou
4à5". Groupe, Massif, Massif. Massif,
Massif, Nord, Massif, Groupe,
Massif, Massif,
Massif, Isolé, mil.
Ilassif, mass. Massif, Massif. r, inlassif,
pe.
Isolé, Isole,Isolé,lsolô, lIIassir, ,
PLANTATION.
D'°"G""I- M»SSIF.
abnteo. sec. .T 8abellata,
Groupe,
Lobées, groupe.
Ilassi
Grou
Midi.

, rf
«RO«l»- abritée. Levant,.bn~. abritée.
..Massif, toute. TouIe^ groupe,

T
toute. toute. toute. groupe,
G toute. Levant.
toute.toute.
i.

,
NORI 5a7'».Touto. midi.
i.
II,
Levant, 7ta», Levant,
Levant,
Lovant, Lovanl. Levant, midi
ÏUMWO Toute.Touto, Toute. Nord, evant, dms. Toute. Levant,
Toute. Levant, midmid
MASSIF. loute, iVilldenotu.
L"T
LO»orLegor,
loule- ^olo,
Isolé, ri"
lM,
Massif,Midi. Est,
Est,
Fst
U°ÊR'tais'
• L piorroux.
pierreux.
piorroux. LI groupe. aride.piei-reux.

1
I i
L
L
LR' '~)~"-~s.
Wrm.Y
sec, sec;
frais.
pierreux. IAOOP
léger.richo. légei,.riche
ute oulo.
Tout.
'1'
LOGER.ricbo. Midi. profond.
x, x,
arido.
voloux,
nrido.
aride

t'
FR
WcIJ>VIL"ABMEL,• sec,mpierreux, O„ont. Fr-iiss Tout.TOUTEMassif, ]ï°o" sinensis, (iravoleux
le Lovant,abnteo.
Lég., LI Loger, ^!'
Frai.,
Friis,Frais, t'mis, Fmi., Léger, volou ,'olou
Calcaire
n Lég, RJF",!! Frais, Tout.
Tout.
L. Toul.FRAIS, Grara
GRANDS
MCHE'
Orient
inéridl,, ,rOrat«gu«
Tou
TouL.
profond.
G Gra
IramiUe
M, môridl. sent'* sept'- SEPT'1'

Il
VULGAIRES. ]PamMe Minoure. pyrifolia,
LIEU Tou"
sec

zance. États-Unis.
Europe. Ainériciue
Amérique cr.moioio.

||I
Carolino.
fouille.
g-,
(fouille).
Byzanco
Eut-ope Europe Cauada.
Asio cramoisie.
AMÉRIQUE •Loger,
Crèto. peso
SI
M Léir Europe.
(Oour)..
l',,,,,
AI

de une"
OU
feùilleétroite.
8
RRAISCORYLUS,
panachées.
I—tubulosa,
panachées.Levant,
Cliéne. (fouille).
(Oeur) parasol. do
bois
blanches.
épines.
roses.
(nenr),

r» kvk!Ugrappes.
panacliéeii.

0
(lfeur),

- ---
(fruit).
ET FRANÇAIS-àlargo Mort. commun. Irane;
du fruit.
Bouleau.
écarlate
grosses
doubles
vir
doublesme). Prunier.
hrillanlo
Poirier. commun
COGNASSIER.
dam.

il-no! a
pyrus
Chine.
129.
pubescent.
puboscent feuilleslouilles de
laciiiiée
tubuleux,
coudrier, de
coq. d'olive
blanche, à
(rou
l'Ougede do
fleursniéo
fleurs
A
M.
avelinier, fouille

t. - vif
azerolier. foroco, vulgaire,Alpes.
feuillesde
feuille
© - à- pourpreEPINE, cocciné, louillo
de
feuille -hybride

I 1I II I
ARBRES gros forme à laci
-~ à
SYNONYMES.
Horl.
montana,

vide
— — -
IIor
-- -- à à -- - de (feuille),
- épine
>®i
,Horl.
-- rouge
Loddigo..
à Mespilus
- -
à
- - à-
-hybrid.AD»».,
(les
1res-largos
1)" I/(YI". 1101'1, Linné. liort. 'Liiind.
DE Loddig. Aito?&. Thouin.

|
tatlMIa.
CHIO*'AN^HOS' Linné. ilo?,i.aubépine, Loddiges.Loddiges. vo' flori.Poiteau.
Horl. vanegatis, Erliard. î,albo-pleno, Miller.

I — montana. Ilort. (avellana),


MgusUloUa, Chionantbusmaritima,
vmdegatis,
Hori. IVi/Id"w.Hoi-1. Loddiges.
CandoUe.
lion. Litmé.werolus), 6rg0t
amygdalifolia, diges. —vei
Tournefort. Muni,

-°ë 1--
lioil. vexiegatifi,

-I12I- I
montana, .UvaBotrmis.BOSC. lion. caroliana, Adamea,
pubescens, 15g,
« JIlIDI.ce!l. Peno». (alpinus),

-
erOX'ï°r/ «8S sinensis, C,)'dolÚa.
chionanthus
Chionantbus
<36
-
pubesoens, colurneai GRATJEGUS, lucida, çI8Ddens. pyffloliet,
BOTANtQUES,
( n- L"MI'

I
quercilolia, macrobarpa,
420. betulaefolia,

I I«IIII II I
deCtatmgus ,.sus

i
pimicea,

-
avellanea purpurea, diges.
-
I I
laçwata, b\b1!l-. laciniata, Crqoegus

I
no azerolea

I
foliis coccinea,
vide vide Mespilus K0™1"8" Pyrus allioïlais
'1oUI$.
hybrida
III
I
vel IOlllS -vulgarta,

-
GYDONIA,
-
vel

F3« I 130 I I
— -
I -
aria,
--
vel
- ..:.
°fyaCantha'
flore
-- vel
Vel -
vel

IL
— cgroiiniena
vel
m 432 <34
-
I II Yel H* 150 I
453 153»
- -IM
429 430
I
131
I
133 135 136 M

I II
187. 439<40 il
I II
1 <U U7
<49 161 «64
« 155
1116 III

II J
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES
------- _- ~-_- -,---- ----- -------
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES
I III
«I
SJ

II
III
os*S

Illl
ISB

247
I

I-
--

I
seBOTANIQUES,

IJUGLANS,

I —

Illl

regia,
I III-III
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES

———-n'omriNP——————
NOMS
SYNONYMES.
SYNONYMES.
| BOTANIQUES,

IIIIII
BOVENIA,
213-dulcia,

vel
—vel
vel

218I -hetemphyua,
219——laciniata,

te*feuHle*
III
frais.
222 ttont
220|—-monophylla,
221 -pexldula,
Nuttal.
244I-alha,Michaux.
Juglans
II americana,vide
n*
n*
vide
cathartica,
245II -cinerea,
2215.
14.
Linné.
Juglans
—nigra,
246I fraxinifolia,vide
n*
Linné.
L inné.
305.
ilori.

eotorée*MMM.
| KŒLREUTERIA,
I-paDiculata,
I— *
I LIEU
D'OR
IC.IN
OUVULGAIRES.
FRANÇAIS

HOI'I.
americana,
Nuttal.
alba,
Carya
E.

Thimberg.HOVENIE.
Thunberg. -doux
NOTER.
-blanc,

Siébold.- -àune
llort.

Lamarck.
làwmemn.
I
-royal,
(fruit).

-cendré,
d'Amérique,

purgatif.
noir.Illl Substantiel,
Michaux.
cathartica,
commun,
-liétéropltylle
Duhamel.-- - lacinié

KŒLREUTERIE,
enarbre.
-paniculé,
Il
Il
Hickory.

(feuille,'.
(feuille). II
feuille.
- -pendant (rameau).

deChine.
I
I

I
II
Japon.

I léger.Est,
I
cultivé. Perse. I

I
Savonnier
|
I
I
| Amériqueseptle
PLANTATION.

frais.
Léger,
| Profond,
I
II
ICanada. Calcaire,
I toute,abr.
I Pensylvanie.
I
I HAUTEUR.
EMPLOI.
EMPLOt.
SOL. EXPOSHTON.
gOL. EXPOSITION.

I
substant.
I
II

prof.
Argilo-silic.,
Argilo-silic.,
IArgilo-silic.,
I
I
|
Chine. Fertile,
Est,
Est,

Calcaire,léger,fert.
léger,
fert.Est,
FEUILLES.

midi.
midi. Groupe

1 Groupe,
Est,midi.
prof.Est, midi.
I
I

Massif,

IEst,midi. IIGroupe,
I
-——^—-m—
groupe.
massif.

isolé,
I isolé. I

prof.Est,midi. Isolé,
IArgilo-silic.,
prof.Est,
Argilo-silic.,
prof.Est,

frais. Est.
midi.
Groupe,
Isolé,
I 10
I
I
II
3à5m.

mas.6à<5*.

isolé.
groupe.I
I
I
15
10à30"
groupe.I 7à40' Folioles
Groupe,
midi. Isolé.
CARACTÈRES

Acuminées,
PRINCIPAUX.

dentées,
à25m.Imparipennées,
vertes.
6à<5™IImparipennées,
mparipennées,
à30" Imparipennées,

isolé. I 5à6m. Feuilles

Massif.
|

lis.
non

3àBm.Pennées,
FLEURS.

cendré.
vert

Imparipennées,
vert
incis.
7à45m.Inégalement et
très-découpées.
foliotées,
3à'm, Imparipennées,
En
glabres.

I
cimes
Enchatons
oblongues,

Enchatons
Enchatons
pubescentes.
sombre.
d
sombre.
vert

folioles
En
En
écoup.
c
c
courts,
grêles,
hatons,
Enchatons,
Enchatons,
entières.

dent.Enlarges
glabr.,
FRUITS
FRUITS.

axillaires,

verdâtres.
hatons,
Charnus,
blanches.
axillaires,
verdât.
Petit,

Durs,
verdâtres.
velus
Ovales,
verdâtres.
rug.
verdâtres.Ovoïdes.
verdâtres.Ovoïdes.

panicules,
I OBSERVATIONS.
1
ÉPOQUE
DE
ÉPOQUE
FLOITAISON.

comestibles.

etvisqueux.Mai. II
àdoisligneuses.
Ovoïdes.
verdâtres.Ovoïdes.

Globuleux,
jaunes. noir.
Mai.
Mai.
Mai. I
Mai. II
I Famille
I 213.
Avril-mai.

|I 216.
Avril-mai.
Les
Ibeurré.ont
I

I
Famille
anguleux. Mai. II Généralement
mas8'k.

I Arbre
I

|
221.
desBbamnées.
fruits
ooUe
le
gofltde
goût
lesNoyer*
>e
001
denpoires

végétation
d'une

cultivé.
Pell
Famille
Juin-juillet.
222.Aum
poires

desJuglandées.
plaisent
de
de
enII
peu

très-rapide.

desSapindacées.
deleur
oment développement,

'IIII
feuillesc:oloréea
lIOot

II II
blable.
- vel
Kœlreut. en1018.
I I —vIOl Sapindus Litaité
sinensis, fil*. I !
I
leitorax.
LIQUIDAMBAR, Linné. LIQUIDAMBAR,
Copalme. I
®glabres.
I I FamiUe desBalsamffluées.

foncé.
I 2*3IIorientalis
I
Arbreitpetirde
IIl II —velLiquidambar
9Miller -d'Orient.
imberbe, A itou. Asie
Mineure. Fertile,
humide. Midi,
tr.-abrii. (am^reS"8)*&1Dn4M ,
groupe. 8à46m.Palmées,
Massif, 5lobesprofonds,Réunies serrées. Capsules
encimes petites,
bilobêes.Mars-avril. qui
Arbre, foumiuent
l'huile
deCopalme
le.tom..

fra)S..
-atyracWua, Midi,
abritéo. < à
0Î0». Palmées,
S lobes, Heunies
duveleuses. enboule, Capsules
verdâtres. ..bilobces. M__ I
are-avril.
rouge. eoI
colore
en

II
Linnt. - astorai
Ouide, d'Amérique». Virginie.Fertile, très-frais. Mas., isolé.
groupe,
|| Ïi4| LIRIODENDRUM,

maje<tueux.
I
I II Famille des Magnoliacées.

foncé.
Linné.TULIPIER, àlobesaigus. dde SortesdJuin-août
II U5--- tuUpiferum
(tulipifera),
acutilobum, Linné.
J'lic/taux. ---àporte-tulipe,
lobeaigu.deVirginie. Amériqueseptle fr. Est,
Trés-ferl.,
lég-, abr.,
déc.Isolé, massif. t0à!â'».Tronquées Jaunepâlemacule orange.
Sortes
decônesimbriqués.ecônesimbnques. Jum-août.

en
I dont
l'écorce
Galliuonière, aétérecomman-
- Très-fert.,
meuble,
meuble,Est, abr.,
abr.,
Est, déc.
déco groupe. 40
Isolé, i,t5" Tronquées aigus. Jaune
àlobes pâle
maculé
d'orange.Sortescônes
imbriqués.Juin-août.

es.Introduit
U6
II M?l Idée commesuccédané
auquinquina.
Port I
m'Ue,^ueux'

Iger
I
Igerdesdes
-flavum,

Ozages. Ozat
228heterophyllum,

IMAGNOLIA,
pâle
Hort

Introduit
- —
Hort. hétérophylle,
I0à2o'».Alobesarrondis.
I
de
jaune(fleur).

àlobeobtus.
àfeuille
dissem-
|
I Très-fert.,
JauneLéger,
fr.,
lég.Est,
frais,
Léger, I
fertile.
abr.,
Est,
maculé
déc.Isolé,
abr.,
déc.
groupe.
I massif.to
Isolé,
d'orange.Sortes
groupe.
¡, !5m.
40à 20-.
Tronquées,
Dépourvues
brillant.
vert
Polymorphes,
vert
brillant.
J
Jaune
foncé.
aune
pâle
cônesimbriqués.
delobes.
arrondis. Jaune
Jaunepâle
pâle
maculé
Sortes
decônes
Sortes
d'orange.
maculé dec
Juin-août.
d'orange.
maculé
imbriqués.
ônes
imbriqués.
decônes
Sortes
Sortes
d'orange. decônes
Juin-aodt.
Juin-août.
Juin-août.
imbriqués.
Juin-août.
imbriqués.

II
frais,
fertile. Est,
abr.,
déc.Isolé, Alobes
parlesIndiensII
I230 obtusilobum,Michaux. I Famille desMories.J
MACLURA, tr^*-àlastique,
Nllllal. MACLURE, <f<ïrc.
liois OrOM-
employé enFrance
parUichaux.
Lebois,
boia.
Michaul.
L.
Lim«!.MAGNOLIER.FamilledesMagnoUacées.
précoce.
Louisiane. frais.
Fertite, Est,
midi. Massif, iso)c.
haies, grandes,
vertC verdâtres.
hatons, Ressemblent
àuneorange.Juin I
juillet. àfaire
des
arcs.
I I| |I Famille desMagnoliacées.

II I
MAGNOLIA, Mat-juiHet.
des feuilles. ledéveloppemellt
à Termimtles,
blanc En
jaunâtre.c ônes, cerise
vif. avant

II- discolor,vide
tU -acuminata, Lin"é. - acuminé,
àfeuille
aiguë,
arbre I Fertile,
Pensylvanie.
l frais,
argil. N.E.,abr.,déc. Isolé, mas.
groupe, I ~ Oa~ deom!o
Longues à 0-5, rouge feuilles.
I 233-auriculata, concombre, glabres.
pointues,
- - vel
Lamarck. -auriculé.
- "'alt.
Fraserii,
Caroline.Fertile, argil.N.E.,abr.,déc.
frais, Isolé, mas.ijànm. Ovales,
groupe, allongées, pâle.Terminales,
vert odor.Encônes,
blanches, orangé.Avril-mai.
rouge

ne242.
conspicua,Salisbury.
Magnolia attrayant,beau,Yulan desChinois.Chine. Fertile, terreNord,
frais,
Futile, abr.,
décoMassif,
ord,abr.,déc. groupe. 5aObovales,
Massif.groupe. pubescentes. Blanches, odorantes. c
En rouges. Avrit. 234.
ônes, Gèle
quelquefois
quolqueCoi.
àParis,
àfloraiwn
àParis,
àOoraison
tU
i35
cordata, -
Michaux. encoeur (feuille). Géorgie.
debruyère.
Fertile,
frais,
argil. N.E.,abr.,
dée. Isolé. mas. JHK Cordiformes,
Lroupe, cotonneuses
enTerminales,
r0USf'
rougt'.
jaunes de En
striées cônes,
roses. Mai-sept.235.Fleurit
quelquefois
àl'automne.
aup rintemp.
et
dessous.
Il rn-0UueaTL°ûr"Wvide
Fraserii, 233
nft et244. -glauque, rouges. Juin-juillet. 236.
Peut
être
planté
pre.
del'eau.
I !37-IgracWs,
langeitna),
Salisbr4r,/.
- vol
— Magnolia
vel llort.
Magnolia
de
kobus,Coetdolle.
ilort.
unicolor,
-grêle,
(Sou-—hybride
d'une
deM.
duCastor. IVirginie.Fertile,
arbre
couleur. Japon.
Soulange(Bodin). Fertile,
frais,
IFertile,
debruyère.
frais,
debruyère.
argil.NF.
frais,
l'extérieur.Gèlequelquefoi.
terreN.B.,
terreNord,
abr.,
déc.Isolé,
ab.,(lée.
. abr.,
Isolé,
déc.
mas. 446». Ovales,
groupe,
mits.
groupe,
Isolé,
groupe.
|
I7»H-.
allongées,
6à7-11. Acuminées,
bleuit.Terminales,
vert
pubescentes.
Ohovales.pubescen.es. Blanches
tuliform.,
Terminales,
blaneb.
dressées,
etpourpres,
En

odor.En
cônes,
Encônes,
pourpr.
cônes.
rouges. Juin-juillet.
Avril-mai.
m.Fleurs
M.
d'un
beau
Gèle
Hybride
colorispourpré
quelquefois
l'extérieur.
deyittan
etde
àPuis.
¡\
P
à
ari..
oborala
ditrofor.
- Smpwnia (TlK-mpso deM.Thompson. Fertile,frais,
argil.N.E.,abr.,dée. groupe. 74U-.
Isolé, Ws-grandes,
ovales,
vertes.
Grandes,blanches. En cônes. Juin. M.Hybride
dug lauta
et d m
e mbrella.
I 239I- niana), Hort. I
I I kobus,vide
no 237. I
i
————-

et I
I
à IIl
(Iulte,

I ,
,I
de
longueur.
l'eau.
développent
pour-
développent
grandes
très-
»Rosacées. Aiton.
constante.
constante.
de
vers dansla
soie.

et I .,.,.0
I
-ra-
fari-
fari-
jeunet

I
aux ettimées AowID6e8.
subsUnce p.natt,ure
OBSERVATIONS.
PRINCIPAUX. et t'eau. 1Iosac6ee.
M
est la
dont
259.
Merée..
d'aliment substance .b.re
baccifèrels
se belles de roX, les

seprès
"u.extérieurement
l'intérieur feuilles Pll,M1
moinsounger.

se,
pIanMpr&. ma;,
servent
dontd'une
d%u t

|
d.„p.,»,™ variété.
roses-
variété, tnUU
espèce
„„
do
par
les Remarquable
et u
dee Pommiers
planté
Wall. et à sont
à
fcuiUes
bon»
dee vigoureux
couverte
couvetr» effet.

243.être
CADUQUES m""
Veniettal. Famille trè^oiie ffla-bere feuilles
magnaneries. Famille Tr«.-belto
bel
.ntemps. Massif

I
rfeuilles des sont Arbre
sont d'un
juin-juillet.
,-'Udre Lo,même sont holla

11
«. úuila. Les verdâtre*
série
1101'1.
g
blanches bUnches Les
———— 242. fleurs.
en peut
es245.
La

837.(fruit).
llort. POMMIER.
Aiton. 2Z6.

'•
*^
Juin.
-
cette
'e. 259.
nin.,. vivante lM. meaiax
meaux
I
Mai. «».
et
stante
,.,.,-

.l.
°Va'CS'"S"*'G.eu,,
---------
FLORAISON.
ÉPOQUEfloraison. Fleurs
Avril- Avril-mai.
Avril-mai. Avril-mai. Avril-mai.
Avril-mai.
^l de uin. !I.i.

DEde
et
241. Avril. Ma;Mai-juin.
es A i/ort.
283.
fruits
Mai-j
J chatons, dessous.
Mai. Mai.
Alai.
Mal-

I
et Ie
rmiWt
de
Juillet-août.
fleurs Ilorl. Hort.

p
Spach.
En
*
————————————— rougeAtres.
rroolulvZZres ailés. 1- ailés.
esap.a.ies.ai.és.
ailé..
ai'és-
blanes. blanc-rosé.
blanc-rosé.
FRUITS rouges.Arougeâtres
rouges.
cônes
Les -d, peu
specubiii., toute.
Les
FEUILLES roses.

En
2. blancs. Baccirormes,
«0•,rS' .•
aplaties,
1
aplatie,,
a"0i'
al,lati..,

bn
rnnracg Globuleux,
Globuleux, sombre. 260.

I
cônes, cônos, cônes, a|'
PRINCIPAUX. près
mètrecônes,
pourpres.
Pulpeux,nn..*
i
loges loges loges
°80S
log..
A
cônes2!d49
En En, En

I
Pulpeux, Pn A A

I
Fraserii,
FLEURS.blanches.
EnAvrilblanches blanc
peurpres.
peurpres.

blanches acciformes,
doubles. de.
est doubl.
blancb.
roses Vordâlres.
vert
M.a.i.-j.ui.n.
U''C^lre,••
tachéesBlanches
el
n*
1e"
nes, n#
bruyère.
rouges. Grandes,iFWamiilili- corymbes,
corymbes, Cordiformes,

r„
CARACTÈRES rougeàtre*
E.CARACTÈRES Blancbes Midi, grappes Éli grappes.

aI
Blanches, Ouvertes, spectabilie, VerdW Verdâtres.
A Tulipiformes, muiticauiu,
califomicum,

I
II
,glabres.ceratiformis. chureEnEn vortes. grappes,

à2*
discolor, En En

r-
r
ORNEMENT
""MEME1'T vert
cô. n- noirs En
3
m
roncé. glabres. vertes. glabres IlUbes- gai. gai.

h• ,
vertes.
vertes.
r>vtl»e
Fn la
ovales, Lancéolées, -
glauq. vert ~v.~rt

aIK
FEUILLES. atteindre ovales, vert

S "' i
vert auriculées, °ngues, nGrandes,cordiformes,
conformes, lnciseps, rose.
rosc.
vert c„rïmbM, oblongues, feuille. dentées,
1",

1 0-, Tourneforl. vide dessous. ~frisée,frisées,

de vide :
IIiguës, 3il6.,
de
pourpres.
Larges,Pulpeux
, do

«
°kb lignécs
ongees, arg.
«ai*-.
et
Longues ''° folioles, lolioles,
clair. Ovales,ies,
Ova, 1n
peu (fructu),//,,«.
os>
Ovales,
^a
Ovales,
f„r
!;fo,I,o)es

mass.f. En
n (.t
groupe.
HAUTEUR. es,
ya à
3 5
«»

ni àBlanches
3
4.11.
à 7™ 261.
()OU.
100".
à8
aromatiques. 20'»

4 247.vertes.
7" 7" 15-'
5~5.de
à5
Isole,massir

,•,LII lI
2 à3 à5 à
5oa''
1 à15 à
[;m 5

ARBRISSEAUX
————~ EMPLOI.groupe
LIEUPLANTATION. i-«ia
foncé.Groupe,
massif
mas.
mas.mas5
groupe.
mas.
gronpe,
groupe,
n. Massif groupe.
contes
isol".
mas. lignMS

hr
Ventenat. groupe,
mas.,
groupe,
Isolé, rf™»
vertGroupeLinnt.
Groupe,
Magnolia
groupe,
Pyrus
Massir, Toute.


Isolé. Isolé, Massir.
Alassil.VerdAtres, Massif, roup',

«
Isolé, Isolé,
plantation. (;
abr.,déc. dentées,

|- IIIIt.IlI-à-II- I- I -|II |
EXPOSITION.
N.E.,abr.,déc.
br.,déc.Isolé,
déc. dée. Isolé, frais,aceroldcs,
aiguës,
aa»r.,aec.
n*aro*
abritée,

es,
N Nordargil.
N.E., abr., abr.,
N~ord.,a.
abr.,déc. est
Nord, E.,
adagnoiia
N - Toute.
Tonte.
Toute.
Toute.
vide
aii.a
Toute.
Toute.
n' Mantk. Toute.
Toute. Toute,
01

n pror. foneé.

I
argil. bruyère.
terre argil.
f rais,Malus s, Oval. unicoior, pror.
prof. arg.

1-

1 Ifrais,
terrerrais,
VULGAIRES.

I n° frais, bruyère.

de discolor,
rrais,
lf.rro
Fertile, Fertile, Fertile,
baccata,
frais.
Ovales, rrais,frais,
f.rai.Fertile,
arg.
n.
r„^
rrais,vide
n. vert tous.
tous.
'"rlil..
i.,

|
de Frais, is,
Fortilo, -àlarge
GRANDS I
frais rerlile,I|| PyrusFertile, I
rrais,
Lég., Lég.,
Acer F,'"
t'ra
I
4,5. vel
ne. Canada.
Cord,formes, Californie.
aceroide»,

G
lieu La,caire,

all>a I I
on. Fertile,
Fertile
Caroliae.
L
Caroline.
MALUS, Chi
Lég.,
Chino. ornie.

, '-
-
I
OU I Japon.
Jap~ V ireini* MorusIn
Idu I
Terse. rCaaliiiff«

1 àM.vel Michaux.
FRANÇAIS
vel
Heurs

vide il Lenné.pétales.
uels. I

II -
colites

I
ehure Californie.
a
(Suile). fleurs Fraser. bouq
pleine. (fruit),
canadensie,

t215.
rois
M. pourpres.
*-'•«"*-
Pyrus panachées.

de
I
pleine. Wildenow. Californie.
Érable. "anacl,ées.
panachées.
de
les
TtI
ET Magnolia
M. blanche (fouille).


reuille, remarquable,

, -
de
ovale, pyramidal, POIIIIIBII. vel
rouge e
d
POUIVIIEIR. rose
parasol,

--II-|I-I-IIIIl--- ||-|II
SYNONYMES. r (fruit). NÉOONDO, rouilles
feuilles

no de à-à
MAGNOLIER


grande Curt,,.

I I
Oen
fleur MURIER. ffruin crispé
ARBRES

orvide vel
vol
(Suite).
à-

Michauxii.OW.
Ir.
Michaux.
forme
vol
obovale,
purpurea.

241.
Ilartram.Linné.
To.rne'or'.
Lamarck.
T0Ul°- -
à-

feuille, on.aine..
lIort.
à-
-
lIort.
II
blanc
-
noir
canadensis,

velU,mé..U.c/

flerroiel.
- (californica),

Mtmch.
Negundo

I
D'O
vel
vel —
n*
244
""h..,;'.
BOTANIQUES, T'erg-
Î47->II
Magnolia
240.

videumhreUa,—'Wl"8- -
Lennea,
tripoiata,
tripelata,
pyramidata,
fort.
rubra, 247.
237.Toiirne
De.,pleDo,
pIeno, 153.
Tourneforl.
Linné.
ldnité.
variegatia.

variegatls.
llort.

-II lU
macrophylla,
n. nl 263.

I
MAGNOLIA
Magnolia Bpectahl1la,
aIho 142. Morus 262-caldornenais
Negundo,

L
vide nO vide n* n.

I
videIIALUS, MESPILUS. Limé' 259-multicauus,
NEGUKDO,
0h°lT' roseo no vide crispa,

|I I lIllI II I||
243 astracanica,
"tracanica, vide

I
Hichauzii, lIore

«si «I I a t,
,,1
»e!
--
- — v el
ICALUS,
Magnolia
unicolor, Tide MORUS,
pyrifolia,
nigra,
canadensi»,
aceroldea.acerfoUla
vel
--
|
lucida, aU>a'
- v el
purpurea,
— Ml - flore
NBGONDO, vol folli»

FI I II I 1" I
240 lU W II I I |~
M 260
II
15&
-
lit
I
156 !?!
I II I IIl


164
161.
-
I
ÉPOQUE
Il— I
OBSERVATIONS.
III
Ia?—————

II PRINCIPAUX.III
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES
l

II
LIEU OBSERVATIONS.

,
NOMS—— ES PRINCIPAUX.

Il
———— PLANTATION. CARACTEU
CARACTERES

III
K° BOTANIQUES, DORIGINE-SOL. EXPOSITION. FRUITS. DE FLORAisoN. I

III
SYNONYMES. FRANÇAIS OUVULGAIRES. EMPLOI.HAUTEUR. FEUILLES. FLEURS.
I

III
Il I —Tel
Il I —vel
I
I
II IPAULOWNIA,
IORNUS,
OSTRY
II 266I-caminnoua,
I virginiana,
I vulgaris,
II I Zuccarini. et
viden°493.
A,Micheli.
carpinus
vide2866.
vide
n*
n*
4.
OSTRYER,
Micheli. —àfeuille
Willdenow.
vulgaris,
Ostrya Linné.
Ostrya,

SiéboldPAULONIE.
Charme houblon.
charme,
de commun.

Il
I
I
I
I
I
Italie.
I
I
I
I
I
Frais,fertile. I
I
I
Toute. Massif. I
I
I
I
I
10 à15n>. Ovales,
aiguës,
vertes. Enc verdâtres.En
hatons, i nvolucres,
écaillés.Avril-mai.
I
I

I
Famille
Les
Ichatons

I Famille
desCorylacées.
invoiucres
fructifères
duhoublon. ont l'aspect

desPeraonnées.
II
desI
I
I

II
I

III I
I I

III
| 267|I-imporialis, etZucca--impérial.
Siébold | Japon. IProf., frais.Toute,
fertile, abritée. isolé,
Mas., groupe. 10 à20"1.Grandes,
ovales,
cordiformes,Enpanicules,
bleutrès-pâle. coniques. Mai. |saArbre
Capsules, d'unegrande
vigueur,
surtout
dans I
rini. I vertes. jeunesse. I
Il | —vel Bignonia Thunberg.
tomentosa, I II

III
-lutea,viden*8:0.litI
I PAVIA, Boerhave. PAVIER. IFamille desHippooastanées. II

|
II 268-camornienais I
-volPavialutea,Poiret.
-
(californica),
de C alifornie. | Californie.
| Meuble, fert.
frais, E st,
toute. Mas.,groupe,isolé. 5à6m. Digitées,
vertdessus, jauneE n
grappes,blanches. Mai. | Les l'aviers
IODtremarquables
parlelUS I|

IIII
I | Loudon. |I fleurs. I
- vol- Pavialutea,Poiret.
|| 269-dimolor, dessous.
269| Bava, Spach.
Spach. deplusieurs
couleurs, | Géorgie.| Meuble,
hybride.
couleurs, fert.,
frais.Midi, toute.Groupe, mas. 3à5". Vertes
isolé, dessus,tomenteusesEngrappes,
jaunes
et
r Globuleux,
ouges. nonhérissé.Mai. || «6». 269. Remarquable
parlecoloris
lecolorisdes e. I

III
discolor, -
— Amériqueseptl"Fertile, frais. par de se» I
vel
III
dessous. fleurs.

rapide,
170 | deCandolle.jaune(Oeur). Midi, isolé, Vertes
dessus,duveteusesEng jaune
rappes, pâle
veinéGlobuleux, hérissé.M ai. |I aro.
Prend
sesfeuilles
tardets 'en
dépouille |
— j7o toute.Groupe, mas. 7à10m. non

III
I dessous. deTOUge.
rouge. dès
dè. lafin
d'a06t.
'août. I
--
hybrida, videneM. (feuille). I Fertile,Ifrais. I I
-
274-lucida,
174 lucida, Çpach. luisant Amériqueseptl-
Spach.luisant(reuille).Ameriqueseptle Fertile,frais.l\lidi,toute.Groupe, isolé, mas.3àisolé,
toute.Groupe, 6m.mas.
Grandes,
I
vertes,
luisantes.
Grandes, En grappes,
luisantes.
vertes, pourpres.
En grappes, Globuleux,
pourpres. non hérissé.
Globuleux,
non Mai.271.Remarqnable
hériné.Mai. I parlOB
188 fleun
d'un
reuillap
beaucoloris
etpar 1
pourpre.

III
M272-ohioenue, Michaux. -del'Ohio, glabre. | Amérique | Fertile,
sept1' frais. Midi, toute. Groupe,isolé,
mas. | 4à6'». Dentées, foncé. Engrappes,
vert jaunes. Globuleux, non hérissé.Mai. | I

III
||| I || —vel Willcllnow.
glabra,
Pavia I I II
|I!273|-rubra, Michauxi,
vide
n*273. Amériqueseptlr. | 2à6"\ Glabres, Engrappes, hérissé.Mai. | greffer 1|I

IIII
Lamarck. (Oeur). Fertile,
frais. Midi, toute.Groupe, isolé,
mas. pétioles
rougeâtres. rouge Globuleux,
brillant. non 273.
Pourobtenir belles
dele tiges,
on doit

III
—vel Spach. —rouge
Michauli,
Pavia espèce
cette sur marronnierd'Inde.

III
|| | PLANERA, Gmelin. PLANÈRE.
Avril-mai.
I Famille desUlmacées.I

SpachIII
|| 274|aquatica,Gmelin. —aquatique. | Mississipi.| Fertile,
frais,
léger. Est,ombragée.
Massif. | 7à10' Ovales, oblongues, Petites,
coriaces. brunes. Globuleux,
brunnoirâtre.
||I || —vel Michaux.
Omelini,
Planera I I I I
I
|M275|—crenata, carpinifoua,
vide
Desne275.
fontaines. | | Frais,
léger, 4à0'°" Ovales,
crénelées,
vert Petites,
foncé. vertbrunâtre. Globuleux,brunnoirâtre. -mai.I ra.A
Avril rbre
très-rustique,
d'unecroissance
- orme
crénelé, deSibérie,
Zelkoua. Sibérie. tous. T oute. Avenue, massif.

Il
- vel Michaux.
Richardi,
Planera remplace
qui II
l'orme.
avantageusement
||II || —vel MicltIJuz.
carpinifolia,
Planera I I I I

III
| | Omelini, vide
Richardi,n*
vide
n*
2274.
75. I I I I

III
I PLATANUS, Linné. PLATANE, arbre
àmaindé- | I I I Famille desPlatanées.I
| I | acerifolia, vide
n*279. coupée. I I I I I|Ites Platanes
doivent
êtreclassé»parmi
le.III
| 276|-mmeulta, ivilidenofv. -encoin
(feuille). Asie. | Fertile, frais. IToute. Groupe, massif. Enforme decoin,tomenteuses. Réunies
enboules. Globuleux,
pendants.Mai. Les beaux
arbrescultivés;
Un'y parmi
les
III I - vel i PlatauDS
vul,
gari.
sIlabellirolia, plus beaux
arbres cultivés.
iln'yaque leIIII
II I
I 277I-occidentaUs, | I | I Iterrain
| qui
compacte nel eur
convient
pas. II|I

Il
-dOccident,deV irginie. Prof.,
fertile,
frais. 10à 30" Grandes, foncé
vert Réunies
tuisunt. enboules. Globuleux, pendants.Mai. 277. Très-employé
dans laplantation
des

III
II Linné. Amérique
sept1' Toute. Avenue, isolé,
mas.
|| 178 -|| orientali8,
—velPlatan.
vel
Linné.
Platanus
angulata,
vulgaris Spach
Spacl..
vulgaris,
-d'Orient,
I I
commun. IIAsie. |I Fert.,meub.,chaud.
I
I Toute. Av., isolé,gr.mas.
I|
I 10 à25" Palmées,
lobées,vertes. Réunies enboules. Globuleux, pendants.Mai. |
Iavenues. III

I :79— | — —vol palmata,


Platanus Mencl.. -àfouille | 7à10m.Très-échancrées pendants.Mai. | I
—aceriiolia,Oe</oM<atMei!. — d'acer
(érable). Fertile,
chaud.Toute. Groupe, isolé,
mas. àlabase. Réunies enboules. Globuleux,
|| | —vel n'illdtnow.
acerifolia,
Platanus I| I| 280. IIIl

WilldeMtV.
280 — — ioliisvariegatis, CA.wm panachées.
- - àfeuilles | | Fertile,
chaud.Toute, abritée.
Isolé. 5à10m. panachées,
Palmées, jaunâtr.
Réuniesen boules. Globuleux,
pendants. M ai. panachure
peuconstante.
|I || palmata, Geert.
vide
no I I I I
278. I I
|| vulgaris,
vide
n*278.
, |I
|
| 281POPULUS,
— angulata,
viden*2
-flabellifolia,
vide 77.
ne276.
Tourne
fert.
--à PEUPLIER. I Europe. Tout, Avril. Les |
II
I PamiUe desSaUcinée8,
II
|
|
282282|——
183
1 j —
-alha. L inné.
-
acerifoliaI.odlliges.'
aceriiolDiau,
- - nivea,
—vel
hamWeli.
lldenow.
Dllhamel.
Populus
nivea,
-

de
blanc, I
neige,
lollando-,
vpréau.
feuilled't'rable.
Lég«'r,
cotonneux.
|
|
I
|
sauf
arg.
Léger,
et
frais.
frais.
Léger,
fraIs.
c r. Touto.
Touto.
Toute.
'l'otite.
Mass.,
gr.,
Gr.,
gr.,isolé.
Isolô,Isolé,
gr.,
massif.
isolé,
massif.
10
iiiiissif.|
|
à25-».
I 7à10' Lobées,
1
5à15"'

blanchâtres.
clentél's,
Ovales,
blanchâtres.
blanc
de
Ovitles,n i
En
E
c
c
n
hatons
Ovales,blancdeneigedessous.
ege d essotis.
En c En
allongés.
hatons
allongés.
chatons
hatons
Petits,
allongés.
allonges. 1
ovoïcles.
Petits,
ovoides.
etlts,
Petits, o voïdes.
ovoules.
Avril.
Avril.
j
Avril. |
Peupliers
flopialiti
dans
tout
teura.
,eurg
croissent
caiiaclij
les sole avec
humides
qUI b rapidité,
prospère
et as, sur-
le
excepté
sur
leshau-
j|
|I
CADUQUES
,]
———

——_S.
I
III ;
OBSERV!TIONS.
NN
O0
VV CANADA*
LA

/m.
II
ETlaot
balsamique.
dimension
DIMENSION
peuvent
d'une
l'osier.
enduits
GRANDES

IL ses
QUI
f.~
feuilles

FEUILLAGE.flexibles
AATTI, la
'A sont
BOUR«EONS ——
~-~.nchap~.
A8®VARIÉTÉÀRAMeaux
.——.
la 284.
et

la à
pu
belle
feuillage.
dimension
et
grande

son
pittoresque
I j.jeunes
lu
",.

q.'
l'on-

QUI
l'on-pi.
de
les
composition
recouvre
port
d'un
la vigoureui
comme
'mo.
décorative.
DÉCORATIVE.
Pendant&

Vori.
peu
PEU
rameaux
et
ET
pleureur.
délicate
DÉLICATE
~———~'P"ua
la
et
r~.d~R—————.
««.CÉ».
l'abondance

parîieurs.
«« remarquables
VU,E„_,
ressem-
D'ANALOGIE
Myrte.
noire.
(leurs
Épine
les
nommé
Myrte.
boa.0001.
9+MMRN. MBTALM.
Ro8ac6ea.

'Y'" des
CADUQUES
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Remarquable
de dan.
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groupe.
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P'p," de à leurs
BEAUCOUP
gairement
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OBH -,S84'RETNARF»UABLE
0 LES PAR
Cordiformes beauté Arbre
La
Arbre
~,
Variété
Espèce
E'PÈCE
PRUNIER.
saule
du«»•
de
Précocité
celles FaMiUe Noyer.
"bel
hn."FF" 291.
r.uin., le
REMARQUABLEMars. 294. 29O. lIars.
"7-
ceux Arbres 3W.
MARE. avec ,YANT
Q composition
à
*
---------
ÉPOQUE
——————————————— ~a1 Mars. hlars-avril.
Avril-mai. lIars-avril.
lIars-avrii.
llars-avril,
HA^avri,.bleot
Mars-avri!.
FEUILLE.
ASON
AVPI,
Avril.
VISQUEUSE foncé
HACApetites.
AVRII
lIIars. - liai.
M~
IÛIICA.^Mars.
lIars.
"'<"T. Mars, a.grettes.
MARE.
P«AD.MARS- Mars. luin. ~,
globuleuses.
^BRA
MAI.
globuleuses. ,„IN. C.r~,.
ovôldes. "«ires.
n.
I
Caps.es.aigrett..globnleuses. globuleusos.
GLOBULEUSES.
globnleuses.
DE ovoïdes. aigrettes.
cotonneu- globuleuses.
(RAMEAU). aigrettes. globuleuses.
obuleuses.

•N§
FEUILLES FRUITS. Capsules
remplacer
petites. ovoIdes.vert petites. rouges,noires.GLOBULEUSES.turbinés.
rouges,
OVOÏDES. «-M— Petits, À
~,~
ovoïdes.
—————————-—
PRINCIPAUX.PETITS,
les
pend.
psu *««".
20" Petits,
Capsules capsules
Petits,
la Capsnles à
Capsules
baiesg
baies ba,esbai.s
les
baies baies drnpes
CHARNUS,

FLEURS.MU>,
BEAUTÉ
Ca
ramas.,
pend. 6 arrondies,
lâches. velus.
(rameau).
P-. pend.
En
En En
du
En
DRUPES
En
venlâtres.
dans
EN
à loi.
ramassés, peodants.
ALLONGÉS. pendants. —~pendants.pendant allongés,
allongés, solitsires. E,.M,~.
BLANCHES.
LODDIYES L.AM»* ri>>»
dessous. grêles, grêles, solitaires.
solitaires. solitaires. pendants,
CARACLLSHES
Fn vide BAIES VERDÂTRES.

I «
DATONSRchatons cbatons chatons chatons ebatons, chatons ebatons cbatons
chatons CORYNTBES,
A chatons
isolé, Blanches,Blanches, Dlanches,
nebes, POIRIER.

I I
TN En vertes
épis,
D'ORNEMENT
CIJVMJMT 10
EnFN GROUPE.
En En En
des-
„ En En entre
En En En
EN lOI.
Blanebes,
Bla En EN

I-.
M'VERTES- Ovales vertes.


- olive.dentées, vertes. cotonneu-
blanchâtres. vertlonc. vert
PENDANTS,
Iloi-1.
blanches
dessus vertes. dentées. PNBCSC.
glabres. celles VERTES.
IlIIbesconte,. lolioles,
pubescentes. %,ertes.
vert
TACAMAHACA, cendré dent. arrondies, puhesc.
VPN dessous. denl., SOLITAIRES.

I nc à1.
dentées,
foncé ciliées,
dentees, 17
__ CORDIFORM' RR»»»
ÉPIS,
F, „
I
Ovales, ngulaires,
bourgeons Obovales,

|
Cordironnes, lancéolées,
Pétiolées, AIG„ES,
vert bla
298.
Ovales, massif. 7»,.-. Lancéolées,

à5 à : | 7'àn- I,„
-ÎI" Grandes,
dont
Longues,Obrondes,
OVALES
Ovales,
? Tria
PENDANT
«VA,ES, Grande.,
154
,7FOL'OLRA'EN
25"
à
|1AUTEL,B
2O,N 20-,
MACROPHYIIA, 15" 18"' <».». 20,11. 30N. AHOIIGÉT,
6" ,
à
— 1. 4"
TACAMA"
À ASSIT à MASS à R 10 à
âm
à4
116.„, Ovales,

à1
T.,
15'"
UN,,OLÉOS,
iigtiës,
—I 10
15»'. 10"
il 10 15 à
10
à3r. à! à8 groul)e..1

*n •I M I I àI
I

8
-----.,,- MASSIF. 10 •<>
macrophilla,
massif. massif, BLANCHES,
massil.
massil.
G
À R.H.-0
ARBRISSEAUXEMPLOI. '—


groupe. isolé.
Ontariensis,
massif.
R>,0"LFIIKII-IGR., groupe. Groupe,
TOU(E. isolé,
,MM groupe.. gr., Massi N*

n.
Wittdenow. TOULE momelà. A gr.,
SOLIE- isolé, lIassil,
II
nopis. Gr.,
-
Avenue, T MASSIF
no ™
àlassil, Massif.
Isolé, ~,

||
PLANTATION. MASSIF, R TI
GROUPE, Laii(-t;olées,
GROUPE.
EXI'()SITION.
oute. ftlassil,Gr., tout. groupe. LiIUUi,
t.
À Popuius

,
E, RARGILEEL Toute. ANE,«TRE.toute.
toute.
FURO™ toule. touTO.
ABR"ITTÉTN Toute vide toute.

-
TOUTE tout.
,_
frais, Toute. TOUTP Toute. MASSIF,
TOIITFT Tonte. 114, Est, Massif, VIDE
Est, Es,,Est,
POIRIER. Est,

et
Niclàaux

II ,-
FVAIS.
Toute tout ,ELP0PAL»»1 léger.
SOL. tout. 20 humide, vide
frais.
fert.
~~,,
Léger,
Irais,
tout
lertile,
TOUT
PROFOND, Irais,
tout.
'out. tou,
'«UT
..touto.
Ilo>'Rnna,.
TOUTE.
POPUMS LÉGER,
tout. argile vide
sec,
«C.

ï
FRAIS, Lég., Meuble, Léger, Frais,
italica,
H--"—'— Fertile,
sec,
VER "Î''0' L,'"ER' EST,
CD
GRANDS I sanl AmériqueseptJ I I
PEU
no lIeuble, Europe.
'erti,e,
E.,«bri,
blent ^-'-«.FERTILE.

II
YULGAIRES. Humide, AmériqueSeptie
~,~

ï
LIEUPOPUIUS TOUT.
Carotine.

Tout,
fr.
de I I
Canada. Virginie.
argentea, Canada.
Ma.C).
Perse. LFRANCE.
CHMOW-FÉBRIFUGE.
'-. VDLGAIRES I Canada.
GRANDE Populus rope.
Ontario. I vide
Europe.
100. -T^PPW„(DO„BLC)
CYDOMA,
ro.

r
Virginie.
À
feuille. FRAIS,
Caroline, ac Eu
Smith.., (reuille). suisse,
padus,
pruneautier.
]***
«Argil^sableui,
LINNÉ.
noyer
orientalis,
MORT.
F..
SOUPLE. ul, grisard. græca, chapelet; dAthènes.
• noi

-- -I - !-I In- - e
ET d, RYER, PYRUS,
"O™"
blanchissant,argentésuisse,de Populus d'Italie. U»MBLE.
n-
FRANÇAIS
OU
FRAN(:AIS
la
de
291.VE.A.. TEL AQ7
porte-collier,
pyramidal,
tremble,
pendant
'^BHNT, am.I no W
padu8,épine CAM

-E
n o.
poires.
CHA,T"'

Vrt'(3
lie,

||
Loddiges. blancbAtre,Populus TO-. cerasU8, pPTTEPRDTFON

-
RAMEAU sauvage,
ARBRES
o KIO noux, vide

I
-
canescens, -COC°MIUO.RM„R,.
vide
—VEI -- faux

--
fraziriroiia,
béléropby
- épi

I
anguleux, -
N.LOGER, Michaux. - - - -

I
_P0^;!F'C|'AP<',«TI
vide enlé,

à
SYNONYMES,
SYNONYHIES.
VIMINALIS.D
macrophylla, PYRDS.L;M,„ l>yrUII
VIDE
vel
Michaux. Reichenbach. 352.

I -
Smill,.Linné. Poires.
BK mahaleb, KW orieiiiili.,.

0J --IIII II I I I---f I!I-


SALICIROLIA, Mick-aux. Rozier.

-
Kunt

-
£ LÍ1rné. liort.
n- ELACAGNIFOLIA,
Ai/on. viminalla. Linné.
vel IIfcûT'

-
-———————- canadensis, TOURNEFORT.
cerasitera,

I
faitigiata, Hor'.
vol 2U. 285. LINLBIS. cerasifera, Juglans

- I M. viiiosa,
ARGENTEA, 294 295-PYramidalie, 2n. vide

— n-

I
BOTANIQUES,
BOTANIQUES, heterophyUa. 106. norepleno,
ans,canesceD8, n-o.

-
ne
— 289
angulata, MmOniMerap
vide Populus videPopuius
vide pendula, vide vide nOCANDICAN8,
insiUtîa,
is.
in.BPlnoea, PTEROCARYA,
PSEUDACACIA,

- -
PoPulus Prunus
vel vel vi<le

R
tacamahaca, virginiana,

-
POPUIUS candie uncifolia,

286— 189
nivea, vel
- vel
--
a,
avium
PRUNUS,
vide
rubra, A l,„,
liiiiiiII
~!-=
0 I
vel
18i
VEI
I —186 287 288
-
t91
291 II - 40
197
IIIIIII 301
-
199
304303
ho»10C
I II I I
II , III
NOMS
1*
;S

308
308

I
| sinaica,
IQUERCUS,
||

3it| falcata,

|—
328
|| —

324II-—
32-1

-vol
325| —

III I
32i -lyrata,
323II—

I
l> ORIGINE. 1ÊPftOHFIII
I
OBSERVATIONS.
aea IBOTANIQUES,

I—pollweria,

311I| -segilopsea
| -vcl
312I| —
|
3<4| -bicolor,
315I—
316|
317|—
I

-
319| —
|

d'or.1
|
-

320-coccinea,

velQuercus
326II—

vel
I
3M--aurea,
FRANÇAIS
SYNONYMES.

volpirussintiet,Tijoitita.
307

ILIII
IPYRUS
I—persensis
{Suite).

309II--salicifolia,
310| salviætolia,

alba,
vide

chaux.
vel

—vel
nO

Quercus
castaneœfolia,
Catesbyea
chaux.
cerrea
II
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES

n° 53.
vide
sinensis,
I
OUVULGAIRES.

(persica),
Linné.
Linné.

Ilichaiix.
vel
vel

nigra,
nigra,
nïlldmow.
Quercus
— vide
fastigiata,
|| Fennesi,

Il
vide
| tilicifolia,
vide
| laciniata.
vide
macrocarpa,
n*
no
n-
imbricaria,
vide
n*

Quercus
I macrophylla,
Cvide
vide
nigra, nO
obtusiloba,

robutil,
- velQuercus
palustris,

Il

cettevariétélui
Quercus
-
| -—
330I fastigiata,

-

3
3

Persoon.

deCandolle.—
3107.
Tournefort.CHÊNE.
(œgilops),
QllerCU!!
Linné.
austriaca,
313I-Banisterea
vidonO3 18.

30.
3332
32.
ne332.
Jlichatix.
36.
Linné.

(Banisteri),

nïlldellotV. -dedeux
prinos

(cerrus),
318I- -—pinnatiiida,
pinnatitida,
velQuercus
dentata,
discolor,
G..1.
Michaux.
Meyer.—
(Catesbœi),Mi-

Michaux. -àgros
alesby.
3
I
Catesby.
13.
Michaux
1101'1.
macrophylla,
323. —noir
nO

stellata,
dulloi.
Utitié.leurtan
| | racemosa,
—vcl
327|-pedunculata, velQuercus
—atro-purpur.,

afaitdonner
llori.

pyramidal»,
vel
Quercus
331-—foliis-variegatifl,
331I—
-- velQuercus
I| —vel vel
vel
Quercus
Quercus
— Quercus
II
VanH

Horun
-
fils. —àlobe

I Lamarek. —
PLANTATION.
POIRIER
— dePerse,

d'.Tgilops
Olivier. lani.
velani,
-blanc,

àM.
de
Linné. -deCerrus
IVattson. ——denté
rangell/wim.-écarlate.
elongata.
vide
nO3'21.
- enfaux
Itilldertow.
elongata,
rubra
Quercus

-enlyre
(àgland

louté.
couleurs.
feuille
Catesby.

(lobe)
montana.,flar,llal.
CARACTÈRESPRINCIPAUX.|l
LIEUPLANTATION.

(Suite).
dumont Sinaï. I Perse. ILég
àfeuillecotonnouse.
Pollveria,
desaule.
àfeuille
-à feuilledesauge.

(àpetit
Spach. -—-—pinnatifide,
Spac/
n'illdtllow.
austriaca,

(feuille),
fruit,

| Iducuir.
noir

| la Il
desmarais,

IlInombre
t.grand
.Quorcusru.burH,U..nne. IL
j,alustris,.Vich(iitx.
Quercusprinos
—Willtlellow.-pédonculé,
outte.
- -doré
Endlicher.--fastigié,

llort.
Lj
amarek.
fastigiata,
Uort.
Fennesi.
Il'
, Uort.
niicfolia,
laciniata,
Uort.
iioit.
salicifolia,
— —
blanc
à
frisé,
(écorce).
)
(écorce
obtus,
des

IIIIl
IAllemagne.

Il
III
Il
excellent)

chêne
petit

grande
I
gris,
swamps.
roure,commun.
très-pourpre
(feuille).

——àfeuilles
gère, d
gcre,
-

eCI
feuille Il
pyramidal.
IAsie
Ve-

d'Amérique. IÉtats-Unis.
Mi--deM.Banister,

||III
panachées.
M.Fennès,
I
ve-I

IIIl
d'Autriche.
pinnatifide,
(feuille). I

II
|
I
I
chevelu.
gland)

I
l'onneS,
desaule, (1
a
ILég.,frais,
I Russie. Lég.,
ISibérie. Lég,

Virginie.
Europe,
IFertile,
Mineure.
IFertile,
|
États-Unis.
I
I
I
dechâtaignier.IPerse. IFertile,
|
Argileux,
ICanada.IFertile,
Sec,
Italie.Lég.,
Leg.,
Lég.,
ILég.,
Canada. Fertile,
velouté. I| Virginie.|| Frais,

Caroline.Frais,
aquatique.
| États-Unis.
feuille.
I
IIIMarvland.
I
ILég.,
Maryland.
I
sablon.,
I
étoilé. Canada.| Fertile,
Lé-0
ICaroline.IFertilo,

11.lacillié.
IEurope,

|
i

!
Italie.
(feuille).

I
EMPLOI.HAUTEUR.
SOL. EXPOSITION.

fertile.
, frais,

fertile.
Est,
fertile.Est,toute.
frais,
frais,
Est,
fertile.
Est,
fertile.

frais. Midi,

lég.Est,
frais,

meub.
Est,

Est,
FEUILLES.

Massif,
toute. Massif,
toute. Massif,

froid. toute. Gr.,


humide.

sablon.,
Toute.
frais. Est,
pierreux. E .,
midi,
toute,
Massif,
abritée.

toute. Gr.,

Gr.,
groupe.

massif,

abrit.Groupe,
abrit.
Toute. Massif,
tout.
tout.Toute. Massif,
sablon.,

abritée.Groupe,

tout.Eabrit.,
fertile,
| Argilo-calc.,
sec.Est,abritée.
., sablon.,
sec.
léger,
sec.
E st,
Est,
tout. Toute. Massif,
| Argil.,comp.,frais.
Fertile,
Fcrtite,
Toute. Massif,
frais.
frais. Toute,
Fertile,
IFrais,
frais,
Toute,
abritee.
tout.Toute. Isolé,
fertile. Abritée,
II
toute. Massif. I 3à6' Ovales,
I3à5m.
groupe.

groupe.

massif.

., toute.tsotc.gr.,
Toute,abritée.
Isolé,gr.,massif.II
abritée.Isolé,
abritée.Gr.,
massif.
gr., I 10
isolé.
massif,
gr.,

massif.
Isolé,
*ogroupi
toute.Isolé.
e.
5
|
I

massif.
t
tsoté.gr.,
n

croupe.
abritée. I
I

|
isolé.I 4
Ovales,

solé,

I
I

|
4à6111.

I 5à45" Ovales,

I 5à45' Sinuées,
isolé.
1I
haie.I 3à6in. 5lobes
massif,
isolé.
massif,
massif.
Massif,
groupe.
tout.Toute. Massif. |I 10
sablon.,
groupe.
groupe.
|
I
I
|
I 40
|
10à

10
4!.

à25' Oblongues,
40à15m.
à UIII.
frais.Est,abritéo.Isolé,gr.,massif.Oblongues,
| 10 25'

t0a25' Grand.,
massif. <OàM'
à~15»'.
1i5,,-.

b
CARACTÈRES

aiguës,
tomenteuses
gr. II 5à7n'. Lancéolées,
isolé,

oblong.,

aigus,
dessous.
Obovales,
lobes
châtres
à25*".Lancéolées,
10
10
à 12" Longues,
Sinuées,

Oblongues,

vert
pour
<0à~ Oblongues,
I
gr.,
lobes
vertes.
PRINCIPAUX.

dessous-
aiguës,
Lancéolées,

lobesobtus,
rès-g"
randes,

foncé.
vert
vert
roussât.
roussàt.
Cunéiformes,
8àUOI.Oblongues, lobes
Pinnatifides,

massif.

à25" Oblongues,
5à8'». Oblongues,
vert
panach.
FLEURS.

blanchâtres.

vertglauque,
cotonneuses.
Cotonneuses.
rougeâtres.
vertes,
vertcendré
inégaux,
dessous. blan-
dentées,
coriaces,
vertes.
pinnatifides.
pubescentes
dessous.
Ovales-lancéolées,
dessous.
ses
Jaunes

cotonneu-
dentées,
vertes.

dessous.
Jaunes
contournés,

dessous.
très-obtus,
foncé. Jaunes
vert

5
panachees
à 10'
jaune
blanches.C
Encorymbes,
Encorymbesmultiflores.blan-
blanchât.
vertes,
toment.
ches.

verdâtres. Glands
Jaunes

verdâtres. Glands
Jaunes
verdâtres.
gai.Jaunes
vert
J
verdâtres.
aunes
verdâtres.
verdâtres. Glands
Jaunes
verdâtres. Glands
Jaunes
verdâtres.
Jaunes

verdâtres.

clair.Jaunes
foncé.Jaunes

brillant. Jaunes
jaunâtres.
Jaunes
verdâtres.
Jaunes
Jatines
verdâtres.
Jaunes
FRUITS. DE

harnus,
globuleux.
Charnus,
turbinés. Mai. II
blanches.Charnus,
Encorymbes,
Encorymbes, turbinés. Mai.
blanches.Charnus,

gros,

verdâtres. Glands
Jaunes

Glands
.cupulles

ovoïdes,

petits,

verdâtres. Glands
verdâtres.
Glands

verdâtres. Glands
fabrication
verdâtres. Glands
vertes.Jaunes
sinuées,
Oblongues,
pourpre
verdâtres.
verdàtres.
colonn.

pendants.
globuleux.
Glands
Glands
coniques.
moyens,
ovoïdes.
Glands
ovoïdes,
petits,
Glands
verdâtres. Glands
Jaunes
hérissés.
4à4surchaque
doncule.
1à4
moyens,
chaque
ovoïdes,
sur

globuleux.
gros,
ovoïdes.
Très-gros,
ovoïdes,
Glands
cupulles
ovdides,
ovoïdes,
petits.
globuleux.

noir.

Glands
II
FI.ORAISON.
1

Mai. I Avrit-juin.I
gtobuteux.

III
Mai.
I
globuleux. Avril-juin.
Charnus,

I Famille
II Les
1dans
Avril-mai.
|Iqu'on

Avril-mai.

III
Avril.
Avril.
solitaires.
I
Avril-mai.
pé- Avril-mai.
mai.
pédoncule.Avril-mai.

II
courts. Mai. ciné
noirâtres.Mai. I
I
I
|
I
I
|I
I
||

Mai. IIII322.
Mai.
Mai.
turb.Mai.
cupulles
turb.
Moi.
petits. Mai.

328.

oblongs.
L ecolons

Mai.3
foncé

31.P
I
|
Mai. I :127.
pédoncules.
oblongs,
I

I
I
I
aub
chênes

cupulles
Icuir.
Avril-mai.
II 312.

|I 323.
une

316.
Gèle

320.

grand
I0,20
324.
IParis.
I

d
a
un
Mai. etgracieuses
Gèle
ord
de

A
l
desCupulitères.
réussissent
l'intérieur
desvilles.
principalement
C'est
311.
récolte
lanoix
teinture
Très-bel
arbre.
alle.
noire

quelquefois

quelquefois
'eau.
Remarquable
del(30
cent,
écorce

C'est
eson
à40
feuillage

cette

Variété
330.
anachure

I
Ide
n
™0.
oms.
On

àParis.

feuillage
son
àl'automne.secolore
enrouge

àPans;
par

qui
espèce
feuillage
gréable
colonnes.

Elle
a
beau
son
gèle
noirâtre;

peuconstante.
un aspect
ett
I
I

mal||
généralement
espèce
cette
sur
degemployée
extrait
des
pour

coc-
I

I
I
le I
I
II

I
ilseplaît
I
I
|
I
I

I
I
|I

rès-
surII
delongueur,
cent.
argeur). àI
quelquefois

lemeil-
fournit
(orme
forme
de8OD(euillage
coutraste.
I
I
I

|I

III
debelles
forme
ornementale,

agréable
etpitto-
I|
II
|I
II
II
II
I
I

Il
X.
OBSERVATIONS.
PAU

1[suite).
latidiges. j. 332.nn
d.rouge

au
",

rn'II,.
II ° I
Quercitron
teinture

une
de
l'écorce

III
nom
ithus
Quercitron Massif
vénéneuse,
de
espèces
des
nombre
colore
en •
desThérébinthacées.
Q.mcilro. Rhus pourenrcti-
M^«fài'au«oo1,e.
l'automne. ,ot;.
colore
Caroline
bourgeons
du
f~iHa~.e
vin
,.ladu la
de
vif ce
vinaigre.
C.mU.
employés en rougepour
teint-,
"'H"O.

par
et
et employée.
fermentition,
marofluin.
éces-
tuteurs. Massi,
difficile
Légumùneumm.
est
tuteurs.
qu'il
",.,;.
cassant,
p'.
I Wi„
boutures. fleurs
d,m,u.
difficile a. pyramidal
h.O..
belles
Peuplier
ses codante.
blanc-rosé.
constante.

au i,ou

I
de
retire toute
et
employée.desbois
Linné.
Remarquabio Mai-juin
peu
Mai-juin.
Ressemble

de
Panacliure
CADUQUES
321. vert peu Juillet-août. de

r .
).
C '°"°" jaune Feuinw Espèce »roupe

et
hachure

Idu
T„u,e.

| ,
o. FamilL la (d',Ulie,•
par
N
1 (suite).----------
21.
ha.

de se
Chône

-( n. aie.
Découv.,
Miller.
rent,Joillet-août.
"p".
Joillot-août.
351- "hm

des
des multiplie
358.
350.

Il
Avril-mai. Aïril_mai Avril-mai. rougeâtres.
Juillet. POU
Juillel.
iioi
Mai-août.
IJessoli. S'Mai-juinMai-juin.

R Isolé.«
Mai. Mai.
l'automne
Mai.
feuillage
„Rigoureux
Masiliques.
par Isolé, ..iques.

P en
par tout. long., s.hques.

a
motif
cupulle
globuleux. oblongs. Duveteux, habitants
3-19. Blanchâ',os.

eu

courts.
ou
noa
I r,
FRUITS- improductif.
RES toute. espèces graveleux. siliques. siliques.
FEUILLES oblongs. moyens, moyens, oblongs.
peu mamtenirvar^tAse
m rdusses

de C
petits, oblones sessiles, Duveteux foncé
obscur.
soocoope.
SOUCOUpe. Blanchâtres Toute.
E abrit. Glands Glands Glauds Glands GlandsGlands Soovenl Pourpre
ou
maintenir
Gousses
ou
frais,
ou
pu
.ou
l'-ugi-appes,
Gousses blanelios

I
Massif.
ItaJ. ,'ordâtres.
no passe

,
SUMAC. blanches
eT son Mai.juin
!
I
Gousses odor.

E.,
RA pitrc verdâtres.verdâtres. verdâtres.
P'" -j—~verdures. nom
verdâtres.
verdâlres. Sec,
panicules,
au
verdàtres.
rouge.
voi,tlàtres.
verdàtres. rou-.e-ros.

acacia. iv
de
va"^té i»«^es grappes,
blanches,
tout.

,
feuillage
A FI pendula, automna passant
panicules,
particules, grappes,
panicules,
En
8™ppes,
A tout.
CHÊNE, Jaunes Jaones
e
nes
Jau vide

le 1 -
JaunesJaunes
glab.
En
houpoe
En
catiadonsis,
Jaune
En En (¡II En
«a.ro
sili„ues..e8er,
cette
î* w odor
fw-
jaunal.

||I
1*'it

des de frais,
s,
D'ORNEMENT lohées,
vide

•|à5t II I àI1I I|
glab. glab.glab. verte.. -,

noirâtres.
n.
Isole.vertes.
dolle.arrondies. lancéol.
l<rance. crispées.
-,<JeUo liu>,

à
glabres. foncé
non vertes. oboval., lancéol., ovales, petites.
FEUILLES. «raud S-
oblongues, ''enn.,fo)io).obova!., "!ï„ blanches

7
ovilfniiol

ou

|a Ilf
vert saire
rai• lobées,
lobées, obscur.
vertobscur.
vert
0-
lobées, sinuées, foliol. folioles 10I.
>onneCs»f01'01-Ponnoes»folio1- foliol.
»•• folioles panai folioles

fr
Lancéolées fol
--
ROBINIER, étroite'
Ovales, OVides,
Ovales, vert n. 325. Ovales,
vide Années,llennées,nnées,
Penn l-cger, mues,
|» 355
e, à
7™- vient
2
A, 6.<;.,
Peillic-es,
Gousses
Pennées,
,VniM;os

1.
grappes,

I
HAUTEUR. nombrerhine 15»'
5». H5'
3
I ,lI
~'i,-.. 20-,-. ,m' .a*».

I
5m- ,m 4à10>»
5 40 perruque.
CHÊNE, à

I
FFenrr.tiill»
4
Isolé. 333.
10
I II
III
Massif
f.
abritée. 10 Linné.
II
•„ i,2
I vifduI -, à
, 3 à2 10
II ï av. 10 5
à
3massif.
I uin.
'•
III
odor.
Il
massif.massif.
isolé, massi Les

|,
ARBRISSEAUX gr. isolé. isoi.,
•(««.,. groupe. massif. massif. Kn
massif. gr.
EMPLOI.
AN1A1I0N. toute.
gr.,
massif, salicifolia,
montana, gr., isolé, nn^if
Massif sr„ gr., fouille gr.,;
«1
isole,

,1-I
GrOu*oo' sr„

J
isolé, MaiBtf.
Toute. Ilaseil,Jlassif, Massif!
MassirMassif. n..if. Groupe, obovales. ;r
Isolé,
POSITION.
abrit.
Isolé.
abritée.
Gr.,
Gr.,
II dd.
Isolé,
Tonte,
"co-
lui re
semi-ailé.
catiadensis, toute.toute. toute.
toute. JI
350.
Massif, MilSS
blanehcs,
Groupe, Mai-jJ Isol,,

„vr„i,id
i<
M
Massif,

L
quercits
E., toute.
toute.

I, ld'où grand i.
abritée. abritée. abritée.
Toute.
tout.Est, TOlite.
n- Touto.Toute. Toute. Découv., Décou%,
Irh
., Découv.,
, Décotiv.,
DÔCOUV. Découv.,
Linné.toute,Toute. Toute. Tonte.
^, '(suite).
i toute. Toute, Toute
Toute,

L,
I
tout.
frais, l'apprêt siliques.
III olioles
L,EU (rameau>) frais, tout. tout.
veloulé.

II | i, j•
homide. SOC.vif. graveleux.tout. 'oul.
SOI Fertile, lium., IIl
plus
frais.frais. fertile, graveleux. graveleux.
348.
, t0tU. tout.
gr„ppKi tout. ,0uL tout. tout.
frais
tout.
°RI0INE-
Fertile,
vide
Fertile,
<"
no
Fertile, ILéger,
fustetHlius
Découv., rouge
ger,
Sec, LLo.
SOC,
Léger,

I n®
sec.
Léger,
Léger,
s,
r„,• liais,
c
«.W gOr,
Léger, ris,llorl.fr
IIfm
'f'
ri,iS'
fasti»ié
%-er,
ffrais,'ennees,tout.rr
*-,~,ur,
1(
I
ou
T'~
GRANDSa Fertile,
I r ILe' fi.us, [r
Fertile
Sec,
T I
pleureur I."ger, (feuille).

no videI io.
Sept1*'sept','
Floride. Pensylvanie.
sec' Murray. nOBINIA, „va|.,
0cr,
J
l.eger,
VULGAIRES. Lililli.
(feuille),
RHUS,

Plus InL
l~'raiice.

. Japon.
i>
firnlino Virgiiiie.
Gousses legor,

-
Mal Canada. Virgir)ie..1m~>rique
I VULGAIRES. «
*
mer,(lue
QUERCUS, (rameao).
pendant,
pendula,
338.
MU""U..
panachées.
dorelin.
velouté.
UrC',r'ramMU)'
vide
nigra,
jaune, I
cotiuus
I I r gi
..I
Lve">'ï. odoi. 10!i|l-
i)erruque.
corrmnnrw™
fol,„|. Huit.
vide
«indtlle.
angustiloUa,

d^oroba. Deôaîsne'

1101
ET f"
OU
(Ieoille).
«•.„!»
Jatte. rouvre,
lacinié copale à
arbre
épines.
panacliéos.
laisi

-
pleorenr ÍI .Unench.


QUERCUS, feoillo.
rubrab,
à rouge acacia boursouflé

-
OU semi-alata, bois
bois
imbriqué, no
nié-eï sessilo,
vil sans sans

à
FRANÇAIS
FRA~AtS feuilles jaune, fllstet, Virm.
de

I à
Endlicher. porte..ornis, feuilie bullÓ, feuilles

-
I dalis,
lorge rose. iicacia, iiiiiiere,

à: dn -porte-vernis

I
Linné. taatigiata,
Linné.
Le
nliellos arn;it-iiii(c~, eunees,

I|- |I-»I I
pcndant, M.

-), n- II
pcorpre robur
fleur cotigius, inmore,
vol
-- -- — vide à Caîidolle. Le- des LnT,TMTAu, odorata,
\el•

faux
-
de
audits,-
-
il
-

-
MU. nigra, Quercus Osbeekii,
-

IJII- -- - -- II II
-
SYNONYMES. -
amarinte - — - -

I
SYNONYMES. (copalina),
Mieliaiix.
Liiiité.
en— Candolle.

I
ARBRES Loddiges. liort. l.imê.
Spach. Linné ,

I
Endlicher.
Endlicher. Quercus Descainiana) /1.,'

S
Candollc.
Cm.tiolle.

14 —de
pendula, purpurea, Liiiiié.
326.
iml,ricaria, (le Linné. Pseudacacia
-aiu.rpha.loUa, acacia

I
314. Candolle.

BOTANIQUES,
BOTANIQUES,
334.
imhricaria,
vide
vide
330.
no
no 327.
(phellos),
nO
327.
n-
b, variegatis,
Smith.
laciniata,
volutitia,
Quercus
311.
500.
(cotinus
Linné.
Li~uié.
pseudo-acacia,
hispida. 9-„,
L&>l'illevielle.
( de
varlegatls,

-
Queretks copalea de

- - purpurea,
pendula, vide
Quercus vide
videno
discolor,
palustris,
vide
sessiliflora, 11°
Quercus
vel
(cotinus), de
Osbeckii,
vernix,
veruicitora,
10
—vel 11 1
—Decaisnea Util. de
inermia,
inermis,


purpurca,

-
vernicifera,

I --
-- - vel vol
pyramidalis,
pyramidalis,
a, foliie vide
coriaria, typhina,
typhiDa,
348
Kiius
354
|
prinus
phehosea vol velutina,
steiiata, cotinea Rhus 'olUs
333
IK -
- vol
I vel I—
35S
I1
robur velani, -cotinea

344 vol
-—
I — 0.., -- -
(A
I 33333i
336 335
I 338339
340
I 345
346346 349I 3i9 350
350
351
358353357
351
359360
al
jII OBSERVATIONS.
II j I Il

1
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES
r———_————————
l> IIl II
ire ÉPOQUE
!
liai
së |r 01UCINE-IIs0, ——-l--
PLANTATION.
ROBINIA,{suite)ROBINIER,suite.
NOMS
I mm ÉPOQUE PLANTATION. CARACTÈRES
CAnACTi~nES
PRINCIPAUX.
PRINCIPAUX I OBSERVATIONS.I
||

Il
I ë ° IBOTANIQUES,
SYNONYMES.
FRANÇAISOUVULGAIRES. EXPOSITION.
EMPLOI. HAUTEUR.
IIAUTEUH.
FEUILLES. FLEURS. FRUITS. ttHF).On~)SOX.
\- suite.
(suite)ROBINIER, | I

III
I| ROBINIA,
I I

cessa ||
III
I 361I—-monophylla,.Iloi,t. —-àune feuille. I I Frais, léger, l?olé,
abritée.
tout.Toute, I 4à6111.
gr.,massif. Obovales,
vertfoncé. Engrappes blanches. Gousses ousiliques.Mai-juin.I I
II
I 362II—— |I
I 363I——
—volKobinia
uniColiolata,
myrtiiolia,
revoluta,
Hort.iiort. —-àfeuille
Uort. —-revoluté,
demyrte. I
roulé, I
I Frais,
I Frais, léger,
léger,
tout.Toute, ,
abritéeIsolé,
gr
tout.Toute. Massif,
massif. 3à4'
isolé. II 2115" Pennées,
Penn.,
foliol.
petit.,
folioles
foncé.
vert
roulées
en Engrappesblanches. Gousses
I
I
I
I

1
en anneau ousiliques.Mai-juin.

I||I
(fouille). I I anneau. I
II 361—-sophoræfolia, llort. ——àfeuille de sophora. I I Frais, léger,tout.Toute. Massif,
groupe. I I I
-

Il
I 365I— —spectabilis,Hort. — remarquable. I I Frais, léger,
tout.Toute. Isolé,
gr.,m I 5117111.
assif. Pennées,
foliolestrès-grandes.
En blanc
grappes, jaunâtre.Gousses
ousiliques. M I 365.
ai-juin. Arbre à
vigoureux, sansI

III
366 —-tortuosa, |1 épines, le
probablement rameaux
mêmeque |I
Robinia
IIm't. -tortueux (rameau).
—-porte-parasol, Frais, léger,tout.Toute, Massif,
abritée. groupe. 2à4m. Pennées,folioles
ovales. I Utherartu.
I 367I——umbraculiiera, Hort. — boule. I I Frais, léger,
tout.Toute, Isolé,
abritée. avenue. I 1à4' folioles
Pennées, petites,
verte. I I 367.Pourobtenir
deb elles il
tiges,e né-
st I

il
| | pyramidalis, n*
vide 358. del egreffer
de 2 à3mètres
18,50 sur |

Il tomne.
|l| || rosea, vide
nO3 51. | | |
I I | la pseudo-acacia.
Robinia |
- uniColiolata,
vide
no 361.
-
II
I 368 viscosa, Ventellat. visqueux, glutineux. I Caroline.ILéger, Massif,isolé.4
abritée. gr., | a10" Pennées, folioles rosé,
blanc
Engrappes,
foncé. inod. ousiliques. I etàl'au-I
|| | - vel Robinia
glutinosa,
Curtis. | | hum.,tout.Toute, vert Gousses IMai-août. | 368. Fleurit auprintemps
souvent
I I SALIX, desSalicinées.I

Il- III
Tournefort. SAULE. Famille
I
||- -
| I | —vel
|-
I acuminata,
|| 369 acuminata,
|
I 370-acutifolia,
||I 371| —alba, —vel
vide
- velSalix
Salix
-3S1. acuminé,lancéolé |
si-
SmUIt.
lanceolata,
Seiùnge.
Wmdenow.
daphnoides
rilège.
Salix
violacea,
Linné. Hort.
-
acutifolia,
Se-
àfeuille

-blanc.
(feuille).
pointue,
violet.
|
|
Europe. || Humide. Toute. Massif,
I Europe. l
|
|
|
| France. | Humide,
Humide. Toute.

tout. Toute. Isolé,


groupe.
Massif,
groupe.
I
| 2à5m. Acuminées,

gr.,massif.
|
|
I
|
| 10.1
3à5m.

Lancéol.,
15,11.
soyeuses

blanclu\.,
dessus.
Linéaires-lancéolées, En
vertes.

Enchat.,
soyeuses.
sessiles.
Enchatons
c hatons
sessiles.

bract.
jaune
Capsulaires,
Capsulaires,
petits. II
petits.I Avril. Ide
|
Mars-avril.

petits. IMars-avril.
rouille.Capsulaires, | 371.
qui
Arbres
l'eau
ou

Dans
ples
dseans

les
généralement
laisent
sois

terrains
etfau
légers
bord
rais.
I
I
|
I
etfroids
compactes I

III
II 372 -argentea, Ilort. — - argenté,royale. I Allemagne. I Humide, tout. Toute. Isolé,
gr.,mass. | 8à12" Lancéolées,
soyeuses,blanc-
Enc bractésjaunàtres.
hatons, petits.
Capsulaires, Avril. Ion doit
leremplacer
parleSaltx
fragihs. I
||Il I —vel Salix
regalis,
Hort. I I II argenté. II II
|I 373-- | c— mrulea,
vel
Koch.
Salix
cœrulea, — - azuré. | | Humide,tout. Toute. Gr., massif,
isolé. | 8à10" Lancéolées,blanc glauque.Enchatons,
bractésjaunàtres. petits. Mars-avril.
Capsulaires,
Smith. -d'Amandier, brun. IFrance. I| Humide. Toute. Massif, des-Ecnhatons,
bradés petits. Mars. I 374.
jaunâtres.Capsulaires, plusII
II 37&-amygdalea, Liiiîid. osier groupe. I 2à5" Oblongues, vert luisant Lesfeuilles espèce
decette sont

Il
| annularis,vide
nO 3 -6. SUS,blanchâtres
deSSOUS. grandes
etp lus
minces celles
que du S ttian-
.

III
| | aquatica, vide | | | | | dra lequel
avec onleconfond
souvent. |
|I 375| babylonensis,
- vide
aurea, 4303.
n.nO
82.
-
(babylonica)de Babylone.
|I
Orient.
|I
frais. Toute.
|I
dent.,
Linéaires, gai.
vert En chatons, cylin-
oblongs petits.
Capsulaires, I
Mars-avril. I
I | | | Humide, Isolé,
groupo.I 6àI5m. | I
I 3761—-Linné. I I I driques. I
I I -vel annularis, Sertie. —annulaire, crispé,
en anneau, frais. Toute. Isolé,
Humide, groupe.I 5à10111. Linéaires,contournées
en Enchatons,oblongs
cylin- Capsulaires,
petits. IMars-avril.I 3i6.Remarquable
parsesfeuilles
contour- I
|| - | -vel Salix
Sali
xannularis.
crispa.
tire-bouchon. | || |I anneau. driques.
I
nées ens pirale
out ire-bouchon.
I

I
|I 377| cmmlea, —iemina,
vide
Hort.
ri-171. —-féminin (sexe),
pleureur. |I Orient. |I Humide, frais. Toute. Isolé, groupe.| Gà1om,Linéaires, dent., gai. En
vert driques.
oblongs
chatons, cylin- Mars-avril.
II II

I l de
- -detendron |
tout. Toute. Massif. I 5à12m.Ovales, base clia sessiles,
tons petits. Mars-avril.
grisâtres.Capsulaires,

rurinernis,
I 378 caprea,Linné. (lien),
Marceau. Europe. I Humide, cœur,vertEn
engrisât,

Catidolle.
I I I deII
| 379 - àlitlilceaberg.
——
Salix
pendula, Hort.
nigra,Muhlcnberg. —— pendant
(rameau). I I Humide. Toute. Isolé. | 2àîim. somb.dessus, dess. ISalix On
379. legreffe une
sur élevée
tige

I
380 caroliJlensis petits. Avril. caprea.

Il
J'Hc/¿aux. -
(Caroliniana),del aCaroline,
noir. Caroline. abritée.
Toute, Massif,
groupe. | 4à5" Lancéolées, glabres.Enchatons
dent., sessiles. Capsulaires,

|
II |I - vel I | | 6à7' Obov., | II II
petits. Mars-avril.
| 381| - —
cinerea,Linné. cendré,ànervure
rousse. Alpes. | Humide, tout. Toute. Isolé, massif. bractées
vertEnchatons,
dissemblables, noires.Capsulaires,

III
— gr., | I | |

III
vol c,;alix velSalixacuminata,
lIoffmuli. grisâtre.
I - -obovata,
vel
Salix
rulinerois,
deC andollt. , |I

III
I 382 Koch. —obovale (feuille)
aquatique. I | 2à6m Obov., arrond. En sessiles.
chatons petits.
Capsulaires, Avril. I I
|| Humide.
Humido. Toute. Massif. | 2a6"1. ausommet.
l-
II
III 383 —
| - vel Salix
aquatica,
tricolor,van Hort.
Houlte. —-detrois IIIIl
couleurs.
||
Humide,
frais. Toute. Isolé, |
gr.,massif.2à5" Obovales,
et.de
l'ose.
deblanc
panachées sessiles.
Enchatons Capsulaires,
petits.
IMars-avril.
II383.
Mars-avril. Trôs-joiie
variété,
Très-jolie
383.
|Iconstante.
d'une
r variété,
panachure
d'une
II
panachure II

||
I 384|——variegata, I I I

II veldessous.
Avril.

II
Baumgarten. —— panaché
(feuille). Humide,frais. Toute. Isolé,
groupe. 2à5' Lancéolées,minces,pana-En sessiles,
chatons étami- Capsulaires,
petits.
I I crispa, vido
nO376. I chéesdejaune.
chées dej aune. nes
nésàfilets
noiràtres.
noirâtres.
àfilets I I I

qties
II | cuspidata,
vidon-392. |I || ||
| 385 - daphnoldes,
| daphnoides Villa¡'s.
acutifolia,
vide 3
n- 70.
-faux Daphné,
hboisbleu. | Europe. | Humide,
frais. Toute. Massif. | 5à7111, Obovales,
vert
pâle
vert
dessus,
olive En chatons
dessous. noirâtres.
sessiles,
velus, Capsulaires,
petits. J
j
Mars-avril.
|
I
|
|| || decipiens,
vide
no386. |
| |
| |
|
lissa,
vide
no3 08.

Salixlinearis,Forbet.
| 386 I France. I Humide, | 5à15m. t Oblongues, petits. Avril. I I
I -|fragilis, Lillllé. -frNe,cassant, pleureur,
trom- | | frais. Toute,
abritée.
Massif,
groupe. | lusl.
lancéolées,
vert Enchatons,
dessus,glauq.
dessous.
pédoncule
muliforme.
ra- Capsulaires, I
|I
I
[Europe.
387 -
—vel
|| - vel S


decipiens,
alix
Salix
Humide,
grandifolia,
ifoffman.
pendula,
Strillge.
Seringe. t out.
— à
peur.
Toute.
grande M assif,groupe.
feuille. 2à
||
Europe.
|I
6»'.
Humide. Êtroiles,
Est, v ert mat
toute. Groupe, dessus, ||
massif. 3à10'». co- En chatons,
Oblongues,
ques
b
acuminées,
dessous.
ractées
glau-En c jaunât.
hatons,
bractées Capsulaires,
petits.
rouille.Capsulaires,
petits. I
Mars-avril.
Avril.
388.PouII difficile
I
387. surlanature
abritée
Exposition dumdus ol.
idi.
sol. I
lI
I
|| —
velSalix riparia,Willdt'iiow. deSSOUS. I I
du
lanature
I
É,
OBSERVATIONS.
prendre odorantes.
.A,riUmai- les
,.. <.,. pana-
Gapriloliacées.
Cap1'ilollac6g, o„, son de

I à
dao.
dans d„ conformation
——— observations. pour
fertile
fertile
rang
légèrement
"'Hl..t"
très-flexibles.
noirâtre, «I de a<toupTO

Iii
p"m'M
premier Avri,
très-flexibles.
verte.solarborescente. l'eau. la
un 401. sont au
.u
",
a.
de
jaunes,
J., des des ,o.,., décOuP"e
par
Remarquable
CADUQUES demande feuilles placer
p"o~a
bord Rameaux
FamiUe Massif
.variétés u
390. Il
Il forme Les
'194
™ A au
Ma.vril.
397.
mwi',
massifs
Rameau, Avri~ai.
W
mulifor.IOS.-"hI
vannerie.
103. Baies
r..m.
Mai-juin.rameaux.
«».f6UiUa8e*
feuillage. 412.
Caps„, Avril-mai. Mai-juin.
'a
- 398. ses

la u
HORAISON. rs-avri Avril-mai. Avril-mai.
Mars-avril. Avril-mai.
Avri!mai Avril-mai. Avril-mai. n.

I I
!lai-juin.
noirâtres.Mai-juin.
Ma.-ju.n. !lai-juiu,
Mat.-j.u.in.
Mai-juiu.
DF.
Avri,
Avril. C.p,~h~P. Juin. odor.
abritée. noirâtres.
M..ai.-j.u,.
lancé».,
jaune Très-belles
399.
petits. petits. bleuâtres.
blaneh., pars.
bbhlanncchhûâttrroess
"noOtirr.~urrpcs
petits. petits. pelits. petits. pelitq.
petits. poti" petits. petits. ts. petits. ts.
u
noirâtrt«,,s. noiràtres.
~,.~ Bai,s,
blanclààtres.
FEUILLES
FEUILLES Capsulaires, mâlcs
Capsulaires, Capsnlaires,
Capsulaires,
Capsulaires,
peti peli noires noirâtres. iiolriltreï.
Remarquable
Capsulaires, Capsulaires,
E-
PRINCIPAUX.
Capsulaires, CapSulaires, Capsulaires, Capsulaires,
Capsulaires,Capsulaires,
Toute,
Baies,Baies,
corymb.,
KVlo,
llaies,
s, B"a'"i.~s
H«a-"iees
I)Ianclies.
liaie», blanches.
blanches.
les 11
,
soudées.
Oblonguc*, 380.
397. jaune verdàtre.
hractées
bractées dessous.
dressées.
ra- ra- dressées.ra-m- odor.
407.
Baies,
pédonculespédonculesblanch,es.
l'édoncules
KIGIN ôtm,n*
Hattiy.
velu. mâles
chatons,
sessiles,
En
,e,
blancti.,
blanches.
blanches
blanches.
blanelles.
corymbes,

,
oblongs, essiles asiles, corymbes,
evaire
CARACTÈRES
les
raT"
muliformes.
muliformes.
out.blanches. corvmbcs,

A 1
verlcs. "Y'

I II
chatons, s^ corymbes,
Enrliatnnc
n® il noirâtres.
°Fnf.t~t~.
nS chatonschatons chatens, Calons chato..,
dialons, ymbes, cor~,mb., Nlai-juin.
corymbes,
A Serrées, corymbes,
EnEn

-|I à
En
d'or. 1,1
groupe.
EnI7„ „|
En En En En En
EnFamine En EnTTo et de
1
Kn p.11(~.
En En

° w
ORNEMENT vertes. dessous, dessns,
acuminées, grisAlres
blan- cSZZZZ**. blancsdessous. E»
D'ORNEMENT vertes. lustrées.
Ova,e,fe«res,Iusl.e,
jannàtre.
dessus.
dessus.
dessous dent.,
les. corymbes,
Variab,t*'
(le folioles,,,En
vide 5vert

I
lancéolés, vertfoncé ver

4».
roulées 380.
dessous. lIIassif,
lancéolées,
!ancco)ces,
lustréesdessus lancéolés,
glabres,lancéolés,
vert
être),
soyeuses,
linéaires,
dessous.
dessous. jallnAt.
jatinàt. dent.,
pubeSC.
Europe.
MaH„in
découpées.
vido poils \"Orl vert M°"». ol.,s,
D Oblongues Obovales,
Ovales,
~Ova)es, «» glabres,es
Ovales, Ovales go
Lancéolées,
ches
jaunâtres
Ohlongoe"
Lanccol.,
il5.,
I.allcéol.,
-anceo.,

I 5'7Un 7
folioles,
folioles,

il
9 il7 jaune. Dô
foIi
^iniées,
blanc.
noirlires.
f°rmes

I|I I3
Ovales Oblon à
nO 7 6
3
lI
&' „7.. jaune.
, 5 «»-.W„

I
jLj PJ.ANTATION. neirttres.

3a ment
6" 7™.
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IsIrugosa,
| I
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3J7' 3.,,.,. •«a i,6". "4™ Alll

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vs
PLANTATION.
2

t,roupe.
«.groupe.
3 à6
vide groupe.
frais.
I I
:!

groupe.groupe.groupe. groupe.
groupe.pe.
il
3

groupe.
2

C°mmUn-
panachées |2
«'l»nacl,
îil4.
x
blancties.Baies,
Massif..
,

|I
ARBRISSEAUX
>
M"aassssi.f
assi àlassif. Massif soyeuses
lanceolata,
Isolé, 3
Massif, Massif Massif,
ne Elii-liae-d.
Massif,
»
Massif,
grou
blassif, Massif,
,lIIa..if, wsif Massif. Massif. Massif
Baies,
«hir.
Massif
-
AIR lanceolata,

Toute.
Il
Toule. Toute.
videIIumide,

Toute.
abritée.

Toute,
I Toute.
niwr

Touto
Toute.l'ouu,.
Toute. Toute.
M
Toute.
Il abrilée.
feuilles
-
Toute.
abritée.

I
Toule. Toule,
Toute.
M Toute Toule.
Toute. Toute,
Toute.
blanel.es.

fi Touto
fertite. vide frais.Europe.
monandra,
frais. frais. frais. frais.
,f à
humide.
T

Irt;
„umido. Humide.Humide. Ilumide,Humide. Humide.
Humide. lIumide. Ilumide,
lIumide,

nIl IlI
Frais, Humide,

GRANDS
VIT!
LIEU
I
fertile.| Sain
II
n..m
mide.
I
France.
protée.
France.
numide,

All<,m-
I Il I noi —
Tout, Jout.lout.

«"T-b-,
T,
TonI. cor~,nibes,
Tout.Tout.
Tout.
Tout.Tout.

I I
panacliées.
Europe. Europe.Europe. Jute®-varie9atis,

I |
Japon. France. France.Europe. Europe.
de lissa, France. France. Canada.
France. Eurolle.
NOIIIS I
rugueux.
nigra,
vide
feui
lies
de Ifacile-
Moireisan. L
Si'ési'>'
I blanc. de
I
E"ille
de

I ÍI
Linné.
Frais, 378. (rameau)
r<~<'r'~tmn~a")\ reuillc.
ET ,^àfeu
feuilles
feuille -»*».««*. • dicoul)ées. (rameau).
vel -deM.Meyer,pointu.
à

I
(feuille) l'illart. commun.
panachées (feuille).
OU (suite.) nigra,étamines,

à-àn®
i-lJ--
-|
longue doré
ert.
,
fendu
Stiii
étamines.
épines. d"o~ blanc. monstrueux
hétérollhylle,
chanvre. monslrueux

-
FRANÇAIS
Canada feuilles (feuill.),
Jlipoiu laurier persil.

III — I U vol à -,* • —- I


(fruil),

I
SAULE.ambI laurier. d'œ„f,
œuf. SUREAU.
LarejarcÀ-. Canada. fruit
penduia,
ARBRES a«| du LI
aPon-
cinq monandra,rougej
vide trois feUi"e d
jaune
Jaune
'———
—. - MM
-de- )
de
- à
- —
virescens à
trois
-
,]„ nigra,
du
- OARNCFORL.
409.
- lacinié
à
--
marginé -
-

t.
SYNONYMES. 1/orl.
369. Jl'il- noir 1

I II
SmiU,. Sdlllllz. regalis, lo1^®
orgentao-varie- f.aciiiii-es.
MIU".

I
Thunberg. (Meyeriana), --«.•Wta-* aurea.
Linné. nO Ilorl. Loudon. 1.00UI01..

II I -
variegatlo, Friès. S.
S#nith.
no cuspidata,Linné.
Salix Liiiné.

I
388. Salix vide LjmllJ.
409. llori.
laciniata,

) |* I I| -I - I - I- lI| - -I , I - --- - -
BAUX,
399. 394. 40-2.
(laurina),
388.
laurifolia.
381. Unné. ..u.,"longifolia,
lanceolata,
lanceolata, -!
(vitellina, 412. Ilorl. LOlldoll. 112--monstruosa,
vide nO ne
BOTANIQUES,
japonensis,
ne = pentandra, 372.nenHuuath»onnn 398. S,
370.
Ilot heterophylla,
Jeucocarpa,

I nO "011™ 410. ne ucus


JIO vide vide
Smith. Sali*
videdellow. Sa¡;. no vidovol Smithea triandra,
400-tziandira, novide n® vide Ioliis
laeiniata,
n.Salix SAKBD"CCIUib gatlo,
- longifolia,
laurifolia,
Meyerea foliis vol vide Salix
denoiv. Salix
vide n®vide
vido laurea
laneeolata, linoaris,vel vol vide a,
rulinervis, Salix vide monstruosa., laclniata,
marginata,
rxuubwrra vol
resalis, ,,' vol vireseens, nigra,
vltellea
violacea,

I 405
albida,
lanceolata, - - - -
— vol
- - îaciniata, -
-
- vol
;;.
îî\
II I 389

I I
-
39. 391I
4I
03
II I
I
409
I
394 396
riparia, -—
II 398 399 400

I I
40*
II404 405606
I
-
40.
4«0
IL.AI
1
II
II II
II
os -
iI:I
I "SSII-—

Sc/w".
Il etet
Il | —vel

|
I
|
|
I 449
| —
1
II k BOTANIQUES,
°
i43 I
-vel (suite).

II1
I
IIl|dessous.
III IIII
-I
IIIIIIIII||III
II
IIlII
NONISPLANTATION.
CIlS---"'-

|| 4^4-pubescens,
|lIl |I —vel
415I —
Il|! II racemosa,

III
blanc
|

III jaune.
Il | SOPHORA,
I 416|laponenais

417-
448
4<9 BORBUS,

I
I
I 420Iaucupmda,

-
| 421
I 4jj
iU -latifoUa,
423

II
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES CADUQUES

III

*,
(sitrte).II
8AMBUCUS
SYNONYMES.

SambucuideCandolle.
Sambucus
Sambucus
racemosa,
Linné.
vide
I BREPREIRDIA,
nO
vide
virescen*,
no
vulgaris,
vide
4

-vel Styph.
| pendula,

I americanensis,

I

14.
413.
405.
11°

nol,
Hort.

ariaVrantz
— vel
Dts
virescens,
Hookr.
racemosa,

videno211.

jaunâtre.tementàlateintureunecouleur
blanc jaune.
Linné.
(japonica),
ta
Linné.
de
FRANÇAIS
SUREAU
——verdàtre
fon-
Vichaiix. -pubescent
—engrappe

SOPRORÉE,
verte,
umjaponicum,
ob.i.

ana.
CraUegus
Linné.
--
domesticaLinné.
-
-
tandis
-duJapon.
au de
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alisier,
—des
OUVULGAIRES.

Il
(fruit).

Il
(rameau).
Linné.SORBIER,Alisier. léger,
* Michaux.
alouchier.
oiseleurs,
des
domestique,cormier.
II
IIl
—d'Amérique. | Canada.|

| hybrida,Linné. hybride,deLaponie. I Suède. I Léger,


|
(feuille).Amérique

|
l
ORIGINM

Europe.
|

etfruit). I Europe.| Tout.


(Heur

Sophora. |
Japon,

oiseaux. Europe.| Léger,


Europe.
|
Tout.
septle| Lé-er,

| Lég.,
Chine.
Lég.,
LIEU
S0L.EXPOSITION.
SOL. EXPOSITION.

frais,
frais,
frais,
Lég.,

Léger.
Léger,
| Léger,
sec.
tout. Toute.

frais.
Toute.
EMPLOI.

Toute. Massif.
frais. Toute,

frais. Toute. Mass.,


Toute,
aérée.
Toute.
EMPLOI.HAUTEUR.

Toute. Massif.

tout. Toute. Isolé, massif,


Isolé.
tout. Toute. Isolé,
frais. Toute. Massir,

M
groupe.
Massif.

Gr.,mass.,
|
|
I
I
II
I
|
I

I
I
|
I
isolé.4,
2à4m.

4à5'».

G
à

Sà 6" 9à11
4à6"
à12-.
FEUILLES.

5à7folioles,
Massif. I 3à -in,.5folioles,
abritée.
2àoin'.5folioles,

gr. I ttà1om.Imparipennées,
vert

quetenveloppe
lml)aripennées,
Imparipennées,
massif.I 5à6" Imparipennées,

Entières,
isolé.|I Sà10'».9à11folioles,
gr.,
assif. à 9à11
I 5à8»'. Ent.,
f
Ent.,
vert

ovales,
olioles,
dent.,
foncé.
OBSERVATION
CARACTÈRES

vertes. Encorymbes,
dentées,pubesc.
brillant. Engrappes,

panachées,
foliol.,toment.
tomenteuses
glabres. En
petit.,
velues
PRINCIPAUX.
FLEURS.

blanchâtres.
Enpanicules,
blanc

jjaauunnaântrce.

En
dessous.
En
En
vertes.
dessous.En
corymbes,
c

c
Baies,

blanches.Baies,

foncé.Enpanicules,
vert droites,
blanc
rouge

Gousses

blanches.Globuleux,
orymbes,
blanches.Globuleux,
corymbes,
c
blanches.Globuleux,
orymbes,
blanches.Pyriforme,
orymbes,
blanches.Globuleux,
-I
FRrITS.ÉPOQUE OBSERVATIONS.

verdâtres. Mai-juin.
Baies,
verdâtre. rougeâtres. Mai-juin.
écarlate. Mai-juin.

épaisses,
graine
rougevermillon.
pourpres.
rouge
jauneverdâtre.
rougeorangé.
|
I
| 414.
I
I

I
I
I Famille
glabres.Juillet-août.

Mai-juin.
Mai-juin.
Mai. |I
écarlate.
|I
|

Mai-juin.
M
|
I
|
ai-juin.
I
Les
tement
A
S.
planter

àla
près
des

teinture
moment
Isamaturation
Famille
ruisseaux.

deaLégumineuses.
jeunes
boutons
àfleurs
donnent
couleur
une
produit
verte,
unbeau
|
|
|
II

direc-
«tandis
vernis
jaune.
desRoMcéew.
|
||
I
I
|
II
I
|
II
|
I
|

IIII III
Perso». — àlargesfeuilles,
deFontai- sec. Toute. Isolé, gr.,massif. lobées, grises, En
velues. corymbes,
blanches.Globuleux, rougeorangé.Mai-juin.

allia, Il
|| || nebleau.

les
dechêne.
àfeuille Europe.|| Léger, frais. Toute. Massif, groupe. I 6à8" Découpées, vertes. Encorymbes, blanches.Globuleux,
rougepourpre. Mai-juin.|
426I--torminaUs,

vide
| 425 Smith.
quercifolia,
Crautz. — frais. Toute. Massif. I 5à10'». Entières, lobées,vertes. En corymbes,
blanches.Ovoïdes,bruns. | I

Tilleuls
-torminal, Europe. Léger, Mai-juin.

supportent
desbois.

dessous. Il
Généralement n®431.
I STYPHNOLOBIUM, vide I I I

I
I I II TILIA,
4
n* 46. Linné. TILLEUL. I I Famille desTiliacées.I
III|II Ila taille,sont-ils bien
employés II
II
I
| europea,vide
|I 4*7
II
I
428 vide
europea,

—vel
— II
ameticana,
vide
si-435.
I argentea,Desfontaietes.
II
436.
pendula,
Tilia
o. 436.
argenté,àfeuilleronde. I Hong° rie. IFrais,
Hort.——pendant(rameau),pieu- Frais,tout.Toute.Isolé.
Ventewt.
rotundifolia,
tout. Toute. Isolé, gr.,massif.
I
| 8à10" Cordiformes,
I blanches toment.
dessous.
5à6m. Cordiformes,toment.
Encimes,
dessus,
dessus.
jauneverdâtre.Turbinés, proémin.
acôtes | la4*7.
Juillet-août.
I le
aussi
plantation
coloris
souvent
Très-belle
espèce
argenté par
son
beau
pour
desavenues. | I|
port
II
et |I
feuillage.
deson
U9
Il saill. reur. | | | côtes non I Juin-juillet.I

llllll
dessus, vertpâleEncimes,
jauneverdàtre.
Turb..ine.s,
a.co.
tesnon 11.Juin-juillet.
| sa.

|I llort.Il
10ioII8I
| floribunda,
.1/.lirongniart. Europe.| Frais, I 5à6m. Vert I I

Il
-floribond. tout. Toute. Massif, groupe. foncé, plus pâle Encimes,
dessous. jauneverdâtre.
Turbines,
àcôtesnonsaill.Juin-juillet.

III
I i30I| glabra,
| —velTiliamacropbylla,
vide 435.
no I I II
II 431II -heterophyUa,

Il
Ventenal. - àfeuille variable, feuille.
àgrande Ohio. Humide, frais, abritée.
tout.Toule, groupe. 8à10». Deforme
Massif, variable,
grandes. • verdâtre.
Encimes,
jaune Turbinés. Juillet-août. 43i.
Laplu,
belle
espèce
du
genre.
—vel Tilia Michaux.
alba, I II III
| 432intermedia, Hat/ne. - d'Europe. Europe. Frais,
intermédiaire, tout. Toute. Isolé, gr.,massif.8àIOn.,Vert gai dessus,pâle Encimes,
dessous. jaune verdàtre.Ellipsoïdes,
àcôtes
très-saill. I
Juin-juillet.

II
III
| ||I —vel Tilia
europea,
Smith. I dessus,pubesc.dess.Encimes,
jauneverdàtre.Turbin., II III
433 laxiflora, Michaux. - lâche
àfleur serrée). Etats-Unis.
(peu Frais,
tout. Toute, groupe. 8à10". Vertes
Massif,
abritée. àcôtesnonproémin.Juillet-août.
I —vel Tilia Alton.
puhescens, I I I

III
I macrophylla,
vide
n*4431.
«° I
-
-vel | 434I neglecta,
vide
miuophylla,
vide
mollis, n*
436. .0.
isolé,dessous.
Spach.
I
-négligé. Amériqucseptle tout. Toute.
Frais, Massif. T'a9<».
Vertes,
pubescentes
I
dessous.
Encimes,
jaune verd,à,
I
tre.Turbinés,hcôtes
saillantes.
Juillet-août.|
II
II|

II 43gDigra, ficrkhatiseit. -noir(rameau), d'Amérique. Canada. Frais,


tout. Toute,
abritée. vertes, Encimes,
glabres jauneverdâtre.Turbin., non
àcôtes proémin.
Juillet-aoù
Tilia Linnt.
americana, I | I dessous. I II
| | —vel l'enknal.
glabra,
Tilia | I

- —velTiliamollis,
|| | -platyphylla,
vide
parvifolia,
n.410.
Scnpoli. large delioliande,Hollande,
feuille, | Frais, tout. Toute. Av.,
léger, isolé.10
massif, à20'».Arrond.,
", Arroit(I.,
dent.,
(lent.,pubescentes.
Encimes,
jaune
verdâtre.Turbinés,
àcôtessaillantes. |
Juin-juillet. |
| 43g| vel
I| Spmeh.
| 438 -vititolia,
'l'ilia Desfofitaines.feuille
eurolbea.
I 437-foliievariegatin, flort. — — -—
molle.
àfeuilles
panachées.
àfeuille (levigne.
I
|
Léger,
|
Frais, to.ut.Toule,
léger, Isolé,
abritée.
tout.Toute. Massif,
frais,
groupe.
gr.,
isolé.
I
6.8" Ianach,.,esdeblanc
Cordiformes,
jaunàtre.
lobées, Encimes,
vertes. j.iune
verdàtre.Turbinés,
àcôtessaillantes.
I
Juin-juillet.
II
I
Hort.
] sou-
planta- ~-=r~
àplanterstirlesroutesouavenu«. couverts P~.
la
planta-
papillon
papillon d.,.Id.
pyramidu. son
son pyramidale. Léoumineuses.
Ulmacées.
1Jlmacées. de nodosités.
Mars-avril persistant
P-L
FLORAISON.OBSERVATIONS.
OBSERVATIONS.
OBSERVATIONS. la d.loisant. dimension et rougeAtre. ——t.

CADUQUES ,„in.joilll!t
pour

des la
VertPS'
.n.
recherchéis
&belles
étalés.
pour
sont
de rameaux
formant
la
U
par
par
"*»«<».,
,Remarquable
forme
la
de
chargé
afrectant
tronc
étalés
abondante.
abondante
.bond.
rameaul écorce
l,onguement

lage à o~
longuement
Pari,

des
des
souvent
recherché»
Famille
sont
Variété à
Variété
Variété
Espèce
iu àArbre
Aoboa
aàpubescence
re
pubMcence
p'-,,,, àVariétéFeuil„
Feuillage
r Famille
Oèle ]PamMe

-
OrMes ha

'-
». M~-~'-"
Les vorL "7.448. '149- du
feuillage.
445555.
460.461. 4«4
d.
d'une 49ft. 4486«
469. 1'70.
Í!'POO"E
(suite)ÉPOQUE
zszzjh sont
routes.

à 6 àf5 à | "-
Juin-juillot. blars-avril. Uars-avril.
blars-avril. l.
«ars-avri.. Mars-avrilavril.
niiars-avril.
hlarq-avril. Mars-avril
blars-avril. Secs,.ai.ecircu.aire.
lIIars-avri1.
blars-avril.
blarg-avril.
Mars-avril Juin-juillot.
lIIars-avril.
luisant. Mmaarrss--aavvrriil
ormes
chenille
donl.,

de
saillante,.

duveteux.
Le.circulaire.
Mars-avril.
de» «.***—*
nn aiire.
fliars
Engoussesousiliquesétroites.
FRUITS.

uni.,~,
Oblong.,
circulaire.
8«>
circulaire.
circulaire. circulaire. circulaire. circulaire.
circulaire. circulaire. circulaire.
rireu
lire circulaire.
circul'"re-
circulaire.
FEUILLES
côtes
et

,
aile circulaire.
à la
rCuIa,re- aile
aile ailo aile aile aile aile aile aile ailo circul aile
° ailo


0~,
Ovoidos,
Tn-7- Secs, àecs, à il à à à à à il aile à à
Secs, Socs, Secs, Secs,Secs,à
s
Secs, Secs, Socs,
aile
Secs, Secs, Secs,

1
Turbines,
ÎPLEINS.
verdâtre. Cl•5".avenues
par
rougeâtre. rougeâtres.
rougeâtres.
rougcJtres. rougeâtres.
rougeâtres. roug.,.Secs,
ombelliformes. rougeâtres.---------
rougeâlre.

i,
-~.

jauue 31i eâtres.


rougeAlres.
tres. rougeâtres.
jaune rougeâtres. hanches.

A jT II 6
°à2, , S'3
—— jauneattaqués rougm
bouq., bouq., bouq., bouq.,
bouq.,
433.
verdàtre. masstf. jaune bouq.,
des
,^
cimes, bouquets, s^ST bouquets,bouquets,
bouquets,
bouquets,
A JUM En
———'
Sec petits peLits Petits petits
petits
bouquets
bouquets,
bouq., peiiu 8raPPes»

ORNEMENT
jaune blanc.
En
rougeâtre
Isolé.
t,on
dentées,
En En F-n En En En En
vert>e,e, sombr.
EnEn En bro
En
rubr-<>i,ien»40i.

rudes. pu.
En En
bi-dentées.
463.
1,1
vert » brill. luisant. res*
D'ORNEMENT EFUTTL
Q1 FEUILLES. de
verges.
vertes.aiguës.
Avenue,
blanc. 'e,.tes.
lisses,
Schuliz.
vertes.
noirâtre. VWUs-
irr.gu,.
dc"'S'^u1'
vert rudes,épaisses,
pu- dessous.
bi-dentées,
cordiformes,
cimes, jaune vertdécoup., de dentées,
ladoiées, dentées, bi-denteos,
dessous. vert "rrt
macul. oblongues, vent
:::: à'tes, dents

I frisées, dents bordéea pourpre petit., •


dent., Cordiform.., oblongues,

5-5
moan)',,ienrcur-
abritéo.
v«r„„c- dent., iifoiinL»<,
D'ORIGINE.

En dessous. foncé,
dessous. Oblongues, Oblooguos,
,
Obloogues. à
a peu
Oblongues,
Ob.ongues,
x
i som
Cordirormos,

n
bouquets,
Ovales,Oblong., Oblong.,^s, Grandes, Grandes, bescentos sombro.
Cordiformes, nvales, Oblong.,

I
élites,
n.ik„. En
dessous.
Vert Incisées, Orales,
Trio

Il
Crépues, 7à
Toute.
IIAUTliUlt.

LT«-* à 9" „„., 1oà30"> 5.


,0"' ft.
iH5». 0",
10.
,il
12»..

rfII I
8W. lOm,lOm.
8' 6m. 40-'i2fl">*0a20. °no à
en r
5-.

> dentées,Est, loà


5
à8 1
à5 <0 f,
5
»1L 8 il s, à4° 40 à à6 40à

——^ EMPLOI.•
res -
*>»«»•
7 massif.
oblongues,
massif.
avenue. frais.avonue.massif.
Lefeer,
massif.
40",

à6
tais.
groupe
groupe. groope. 460.
isolé.
isolé.
l.DOtdl"
¡;mupe. isolé.
ARBRISSEAUX
nNt
vide
TTITLT
Arrel-.6 ~,
gr.,
asoif.
Isolé, Alassit,
Frais-lé~ AI Ovales, 447- Isolé,
Isolé,
Massif,
Massif. Groupe,
hlassif. Massif,
Il. S.,
mmaaS-s
lIIassif.Isolé, Isolé. Massif. gras.
M~.fMassif
mass., M.^
403.
Massif. Mnssif,
vide Massif.Massif. Mass.,
gr.,

L a8•I
Gr.,
Toute. Isolé, Toute.
abritée.
EXPOSITION.
pror.,
tOUle. toute. Toule.abritée.
10'». Léger, clil., abritee.
ï,lJen°45T
l'in,.,..
abritée. ab,ntee-
Massif,groupc. Toute.
(feuille).Toute.
Toute.
m;"ophyu.,.,,,,,,,.
Es', Est, list,
Toute.
Toule. Toute.loute. "«mni«il.
Toute.Toute. le-
e. Toute. TTou,te,Toute.
.l.'out. rugueux. Toute. Midi, -,i
Touto.
frais.
mollir-lia, no
rouge,
Tlout
h""* III
Toute,
n«irais.
tout. »,1

I I
léger.

£
toul.
tout. Miss'f>a\enue.
frais.
frais tout.

-
Lég., frais.
frais. frais. UUIIIM,.
frais. tout. léger.

I
(suite).
L, léger, prof., frais,
léger, frais. Tilleul. fertile.
80 feuille frais.frais. frais.t. frais. frais,
frais, frais,

I
° frais,
i., I
tLec.~eerr.ttoouut

|Frais, Lég., Prof., Léger, Léger, lé-ertoutvido lé» laeduiiculata,


*„*.

à- -I «ï, .,I |
Léger, Léger,
Léger, JRer-
Léger, Leger, Léger, llrofond,

I
Léger, Prof,
pubescens,

L
UtSf:;:: Lég,'r,
I I I jaune,
1
vide Prof.,

„ II
-U3.
Virginie. toute.
GRANDS h-—
petite Amériqueseptl- Europe.
'°" Léger,„prroof
Est bescenlcs

l
États-Unis. Japon.

-I- ,IIa-----à--«u- -
crépu. abritée
feuille, |«II
Caucase. pleureur. États-Unis.
IF"rope-
maculé panachées. pleureur. Canada.
frais.
frais.I —I Chine,
RES.
vuLr.A^ bois, Pleureur.
prof.,
(fcoille),
pmmWal
pédonculé.
1101".
tortillard.
rastigiata, L^ée0„
plettreur. I III
N AI
LG ,)recox" os'"d'ens.feuillescommun.
panachées.
-Stl'i.
Bouleau.(feuille). (rameau),
Michaux. montagno. peduncuiata,
-
ET VU
TILIA
OU ou des (feuille).
(feuille). Lég.,
(ranieau),
pyramidal.
de
) (fonille). (rameau), lUOll,f°"a' pyramidal.
cris",' (feuille(rameau),
iIIeslarR« Ulillus
iloe-t.
-~rouge.gras. (rameau),
U'm. Sibérie.
vide

FRANÇAIS
ebançais maeulé
( —
pendantcbampêtre,
d'Amérique.
IVirginie.
iIIe
incisé
marginé U^is. diffus,
modiolina, -no.
fastigié, VIRGILIER.
(bois).

-::
feu
feu

IIA.I- |- --I-,i--I -
Dégaine,.- tronqué ORME lacinié pondant
Tih. - --
à Ch"i"n«e
RBRES 100
Ilort - -
pendant
na,n'
nO

|
Brongniart. -

-
=:::™:;=r»rr
- de ed"
lnIva>
d - - -
-Pendant — - \'itlc pumila,
I :

,,'
SYNONYMES.
synonymes, WaU-r. Ilort.
variegatis,
— jaune
Wildenow. Léger, 1101'1.
Michaux. lIort.
[lori. «-#„«
flort. rugona,
Bylvertrts, pumila,
pumila, Li.é.
lIorl. tortusux
--py-na^s.^, Linné. .lu,™.Rafinesque.
I/orl. Tournefort. lIorl. fontaines.

II I- I 4I. | —
Spach. pendula, variegatis, flori.parvifulia, Ilichaitz.
Lamarck.

°SII IIII- -p
americanensis, Ilori. Ilori.
betulæfoUa, Uhnus
PyramidaUs, -#»,««»». Ilort.
h.
filbotaniques,
BOTANIQUES,
precox,
maculata, Uluiusfoliis laclniata, rubra, 461.
457.mil laougiata,pumila,

I
uiu.U8 ~~:a
456
vol46| pendula,
margmata, pendula, 468.

- -
cam_tris, -incisa, nO noS Ites
tJ"c:!
-- -tr=cata,alata,
ULMUS,
vei— crispa, vide
vide
M-
montana, no lutea,
VIRO^IA,

- - -- ---
vol

II - —
vitle


Ulollifolia,
458 vel404
ioWa veiUlmus
II 69
mOdiolina, 8inen8i«.

S z I uo 441
II
442

I
4U446 445
U- U9450 153454456 «•
I
U8 451
-
-458460463
460 I

vol
I -
I663 466
I
Afifi
-
-

467
rugolla, lutea,

470 ni
vol
Cladrastis

I II I IIII
ARBORETUM -gr- -9

DEUXIÈME SECTION

ARBRES
ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT

A FEUILLES PERSISTANTES ET DITS CONIFÈRES


ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX D'ORNEMENT A FEUILLES PERSISTANTES
I II
——
--------------
oroi
~S~—————~~

III
I
ABIES,
Ia ° IBOTANIQUES,
ABlES.
I—

II 503I—

Il I - vol
I
I|

-| -
--
|I
II

6V1).
|
Il
I 501-amabilis.
II I —vel

--
1I
III
---

|1II
n*

I—
II 502II-balsamea,
Il I -canadensis.

|| 507|-Fraserea
|||| || —vel
|| | —vel

|||
508
| 509|- -glaucn,
|
II
I 510| rière.
||
|
|
|
|
|
||
511
|
~.———

Il
(vide
Albertiana,
Uwray

|
I
-
I
t)
nèse.|
NOMS

801).

|II504|-cephaloniensis

||
Il
(Viden-663).
505

I|506
-
—-
l.mk.
-----
SYNONYMES.

|| —vol

-
PLANTATION.

(vidoil0504).
-amabills,

bracteata,

I - —Abies
—vel

I| - —Reginio

| —velAbies
I
—————————-~
FRANÇAIS
OU

Picea
llort
Apollitiis
l.ink
vel
Picea
LIEU
SAPIN.
I—WRn,IN
VULGAIRES.

Forbes.
(vide

l'icea

Lillk.

cillciensis

Siebold

- vel
|| —glauca,

| —hudsonia,
| —khutNw,
|—
|| —
|1 || -monstruosa,
1 512|-nobilie,

-
nO
,UiUe,'.
bracteata,
Michaux
llort
gracilis,

-Clallhrasilialla,
II -- Douglasii,
1 | -- Ungeltnauni,
II| —lirma,
110"
Linilley
Loudon
dumosa,
deCParry
excelsa,
dumosa,llort
(vide
(vide
nO

(Fraserii),
Pieca
Picea

Picea

dt
| —jezoensis,

nigra,
C
Fraserea,
ooeruleol,

Rose
liort.
Fraserea
llort
(vide
hudsonensis
Carrière.
Abies
llort
-Gordonea (vido11°
-----_.-

1'•IS0LEXPOSITION.
——————-——

—al,,lia,M.,i.ch.aux(.vi.d.en°b,.o.l,.).Il
laudon.
amabilis,
;,14).
halsamea,
etArnott.
Lotidoti.
nO

llaa(
poloponesica,
(vido
(vide
ivide
nD
(vide
.andolle
(vide
nO
8

.10.
(cilicica),
751).
u-8n-03).
nO
6
04).
805). —
(cephalonica),
Apollinis,
Lieik.
llort.
Aiuelite,

6660).
59).
64).

--
-Les
——— ---

Lindley.Frasoréen,
Loudon. -bleuâtre
glauca,
nO508).

(Gordoniana),

Siebold
Il°
Ijnidon
llort.
(hudsonica),
llocs.
hudsollicn,

GOrdoli.
grandis,
lasiocarpa.
Goi-tioli.
-hispnnica,
etZuccnrini
6'7-1).
(vide
Lindley
lasiocarpa,
n"~n).
Loudon
Menziesii, Lindley
microsperma,
llort
Michaux
n- m
etGordon
(viden-
(vide
(vide
L(vide
nOnO (
0
-
- -
III
III
Abies
—gracieux.

-balsamique,
Loudon.
Ilookei-

de
-
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

Deaumier
àbractées.

delaCéphalonie,

-delaCilicie.
Carrière.

elZuccarini.-ferme, robuste.

Car-deM.Gordon,

Lindley
/.alllbmy(vide
(viden-5
no 5
09).
(vide
).
(vide
75).
616).
n"
567).
el
00).

678). noble.
indley.
-III
- --------~-_----------------

ont

d'Apollon,
laReine-Amélie,
duPélopo-
I
CARACTÈRES
FEUILLES. cônes
I IIAUIREUR.
EMPLOI.

III II
| Améripue
I

Céphalonie.

| Asie
PRINCIPAUX.
FLEURS. érectés

borie Argileux,

deGilead.I Amériqueseptle
ICalifornie.

dehi.Fraser. | Caroline. Argileux,

III
l

Il
(feuille). |
abaie
d'Hudson.

deVancouver.
grandis,Lipidley.élancé, grandissime. Californie.
|
||
I
|
|
|
| Californie.
||

|
|
|
|
I
II
I
I
I
-

(droits)
FRUITS.I,K
I
etles
OBSERVATIONS.
ILOÏÏSON.
planes
frais. Toute. Isolé.
I Argileux,
frais. Toute. Massif,
I Argileux,
frais. Levant. Isolé.
I Argileux,
frais. Levant. Isolé,

I Argileux,
Mineure.

| Japon. I Argileux,
etcanaliculées.
feuilles

frais. Abritée. Isolé,


frais.Abritée. Isolé,
Argileux,
frais.
frais.
Argileux,

I Argileux,
I
Argileux,
I
I
I
I
frais.

| Californie,Argileux,
Abritée.
Abritée.
Isolé,
gr.,
Isolé,
gr.,

frais. Toute. Isolé,


II

I IkO
I
isolé.II 10
gr.,

groupe. taà20" Linéaires,

frais. Abritée. Isolé,


groupe.
I
I 12
I

massif.
gr.,
m
m
|
les
50". Vert

à12" Vert

| 8à12" Trollq"
I

I
assif.
I
I
I
2à3"-.

groupe.I 50à60m.Largenté
frais. Mi-soleil.Isolé,
Isolé,
Mi-soleil. groupe.
II
I
I
I
I
I
I
45à50'
foncé

foncé

à15" Larges,

groupe.I| 25à 30'Lin., longues


foncé,
I 8à12"Recourbées,
assif.
|I
Larges,
vert
dessous.
deux
dessus,
dessous.
glauques
dessus,
dessous.
I 30à40" Longues de0"',07,
dessus,
lignesEnchatons,

glauque
vertgai Enchatons,
dessous.
glauques
sombre. Enchatons,
vert

relevées,
deSS.,
vert foncéEnchatons,
glaUCOSCent.
dessous.

do011103,
lignée
de

inéaires,

groupe. 50à60". Linéaires,


vert
Étroites,
b l.

longues,
e
échallcr.,
vert
n
dvert
ess.
solitaires.Cylindriques,

pédonculés.

foncé.Enchatons,
bieuàtre.
vert
très-glauq.
foncé,
En
En
chatons,
c hatons,

dessus,Enchatons,
luisant
dessous.
vert

épaisses,
clair.

gai. Enchatons,
vert
dressés,
solitaires.Cônes
Enchatons, cylindriques.
solit.,
solitaires.Cônes dressés,

dressés,
Cônes
solitaires.

dressés,
Cônes
base.
arrondis

Cônescylindr.,
pédonculés.
Enchatons,
pédonculés.
Cônes
pédonculés.
Cônes
pédonculés.

Cônes
pédonculés.

pédonculés.
unpeu

ovoïdes.
dressés,

cylindriques.
dressés,
Cônes
pédonculés.
Enchatons, dressés,

dressés,
Cônes cylindriques.
I
résineux.Avril-juin.
I
I
Avril-juin.
I
I 503.
résin.Avril-juin.
I
résineux.Avril-juin.

|
|
ovoïdes. Avril-juin.
dressés,
Cônes
|
II
II
II
II
qu'il
| arbres

|
| 505.
àla Avril-juin.

I
|
|

| 508.
ovoïdes. Avril-juin.
dressés,
I|
|
Avril-juin.
sur
|
Avril-juin.
|
||
résineux.Avril-juin.
|
I
I
|
|
|
Avril-juin
Gèle
est
501.Espèce

temps.

courb.Avril-juin.
quelquefois
jeune.

Gèle

Très-bel
509.Arbre
lesol.

II
| 5is.Arbre
au

remarquables
p

leur
par port

quelquefois

rustique. |
arbre
étalées,
àbranches

superbe
II
lors-
rintemps,
I
I
I
II

desI|
très-polymorphe,
formant
élégant
et

auprin-
àParis

couchées
I

|
|
I
||

surtout
etrustique,
|
|
|
l|
|I
|
||
|
||
|
|
|
|
|
|
|

sous.réunis.
1 | —vol Picea l.ondon.
nobilis, Ilor>qu'¡¡
estgreffé. |
1 513|- -glauca, lloi-1. - -glauque (feuille). I Californie. Argileux,
frais. Toute. Isolé,
groupe. 50à60" Linéaires,glauque.
vert Enc hatons,
pédonculés. Cônes
dressés, |
Avril-juin.
cylindrique-, 513.Variété
plus
vigoureuse
etp lus
ius- |
| 514- -robusta, | I Itiquequeletype. |
l'eileh. — -robuste. Californie. Argileux,
frais. Toute. Isolé,
groupe. o0à60".
fctioites,
contourn.,
vertgai. En chatons,
pédonculés. dressés,
Cônes Avril-juin
cylindriques. 514. Variétérustique
plus letype.
que

--
|| || —vel amabilis,llort. | I I
20 I| II
1| 515 | —Nordmannea, Spach. — doM.Nordmann. || Géorgie.I Argileux, frais. Toute. Isolé, groupe. à35" Linéaires,
planes,
vertfoncéEnchatons, rougeÙtres. coniques.Avril-juin.
dressés,
Cônes | 515. etbel
Grand
régulière.
forme
d'une
arbre très- ||
air, — vel Nordmannoana,
l'icoa Ijoudon. luisant.
1 | -numidiensis (numidica), de -delaNumidie. | Kabylie.| Argileux, frais. Toute. Isolé, groupe. 15 à20' Nombreu., glauq. Enchatons,
larges,vert dressés,
Cônes
rougeatres. |
gris Avril-juin.
réunis,
Lannoy. | | cendré. | |
|| || -oriontilJjs,
Poirret(vido
nO 680). -I)ectiti(; || II II Cônes
rongeatros. Avril-juin.
cylindriques,
dressés, | Très-répandu les
dans Vosges. |I
(enpeigne),
argenté,
à Europe mrridlp Argileux,
frais. Touto. Massif, isolé. 20à40' Vert luisant, endes- Enchatons,
glauque 517.
| 517| — pectinata,
—vol
nhius
l)eCandolle.
taxifuiia,Dexfontaina. feuille de |
d'If,deNormandie, I
gr.,
I I II
| pinus
| - peltlpollesica, l.illlll'.
l'icen, Lorraine. | | I
|518| - piclita, llamje
(videno 5 04). | I I I 1
Forbe* (vido
nO 5 20). 20à25' Longues,
-pindrow. Spach.—Pindrow,àfeuille 'Icntée. | Himalaya.Argileux, frais. Est,
abritée. groupe.
Isolé, inégales,
vertes.
Enchatons,
dentél's, dressés,
Cônes
rougmitrl's. vio- Avril-juin.
ovoïdes, Gèle
sis.
Végétation
à desaI
àParis
quelquefois
précoce. cause
I
Iniques.
«° S
olà
z .QI

gig

520

-,

|
I
IIABIES,

--
I

-
524I —
-
I —vel

l
I
IIIII
BOTANIQUES,

I —vel

II
II
"Il
II
Link
pinsapo,

bour
I| —Reginm

II
Poiret
rubra,

tsuga,
I —vel
11°

- I IILéger,llir,,r
528
0nCta'
53* -

535

|
539

I541|
I vol

'IieUi.
jaumÎtre.-
-
Tliuya

jiltitiàti-e.
534
I

-
-
— ~—- -

(vide
-sibiriensis

II
Abies
I —spectabilis,
II—taxifolia,

II
IIII
Siebold
et

I —Wittmalluiana,
I|ARAUCARIA,
522imbricata

Il
-

525-meldensis,
-5S7
v..1 -
'l'hn)'
5îf.
vel

-I|Eeidliche?-.
vol
I BIOTA,

aurea,

vel
538| arrventea
III
Chamln-ay.II I
-

1
n*

—Webbea^Vebbiana)
008).

llort
Pavon

I
Colymbea

|Endlicher.ILIIII
ARTHROTAXIS,
I selaginoides,
Arth,
I —yucatan,

orièn^Us
Tl«
682).

lloi-1.

tartariensis

533- I variegata
-- j
I CEDRUS,
-
Link.
atlantensis
(;ol'tlon
africttit,

llort
fastigiata,
- - robustallort
)
SYNONYMES.

Forbes.
pichta,
llort
(videno

llort.
Desfontaines521)
Z(vide11°

(vide
(vide

llort.
cupressoides,
nO
nO
NOMS

(suite). SAPIN.
lloissiee-
Abies
SiehoUl
-polita, Z
deChambray.
hispanica,
iiccmini
etllort
Amollie, (vide
(vide
nO
C
n'
504).

uccarini
-

Gordon.

no;~15).
(vide
536—velCedrusafricana,(iordon.

de
indica,
Cedrtis
—compacta,
81).
(sibirica),Lede-

517).
(ville
Lindley.
spectabilis,
Abies
I —Williamsonii,
Scwberg 6880).
06).


(tarlarica),
v^egâtal0°'i-aentea,
argentea,
^aurea Carrière.panaché

tanaSa), -

Carrière.
craasifoliaCarrière.—— feuilleà
II
FRANÇAIS

Jussieu. ARAUCAIRE.

cuprossoides,
llort
(vide
Don.
no
I,au'son.
.EmWcter.
111«
llort.
609).

I -
OU

deSibérie,

—deM.Webb.

-imbriqué,
Carrière.
imbricata,
523variegata,llort.panaché(feuille). Chili.
Don. ARTHROTAXIDE.
(vido
Don. nO524).-forme

-
orielltalis,
duChili
III
I-
————

- - doré(extrémité,
--tri.'s-élégant.
nain,
-
-- de

-
c

-
ompacte.
-pendant

panaché
1)anaclié

CÈDRE.
del'A,las,
III
--argenté
crtrn'trf. - - fastigiù
robuste.
-
---

VULGAIRES.

Il
I!L
-.-
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

IIII
rameau).
5,8 IintermediaCarrière. inlerinédiaire.Léger, chaud. Toute.
elegantissima, 5.10).

(rameau).
Tarlarie,
duNépaul.
doblanc
deblanc
dejaune
d'Afrique.
I
LIEU

àpoix.Sibérie.
OBIGIN
DORIGINE.

d'Espagne. | Grenade.
-Pinsapo,
Argileux,
I

Himalaya.
I

((feuille).Léger,

(rameau).
compacte
épaisse.
à

||
(feuille).

(rameau). I
Algérie.
I
E* SOL.

I Argileux,

frais.Toute.

Argileux,

Chili. |del.ruv

deSelaginelle. Tasmanie.

BIOTÉ, Arbre
deMo™*,
devie.
I

hybride. flFrance. I Léger,


I.i/me.
del'Orient, dolaChine. Asie,
de

Chine.
Clline.-,
Asie,
Léger,
Léger,

Léger,
Léger,
PLANTATION.

,fert.,
être
sans
bruv.,

I debruy.,
- EXPOSITION.

frais. Abritée,

Massif,

frais. Est,

fr., Est,
hum.
fort.,
être
sans
fr.,
hum.
E

drainé,Est,
frais.
siliceux,

chaud.M
léger,chaud.
toute.

abritée.Isolé,
st,
abritée.Isolé,

abritée.Gr.,

idi..so.é.gr.,
«Mi.
Toulc.
chaud. Toute. Massif,
chaud.
challlJ.
531 ——pèndula,c!i>7*/rre.--pendant(rameau).Léger,chaud.Toute.G,,isolé,massif.2 Ovales,
nana, Carrière. —
Toule. Isolé,
Tloouutie
t.
dlaud. Toute. Gr.,
chaud. Toute. Massif,
chaud.Toute,
feuille).Léger,ciiiitid.
(feuille).
I
Sec,calcaire.
abritée.
Totite,
chaud. Toute,
Léger,
lsolé,
iibritée.
iibritée.
Toule..solé,

30 40»'.Courtes,panachéesdeblancEn hat.,pourpres,

| Sec,

|
calcaire. Toute,
Sec,
,
Sec,calcaire.
I Sec,
Sec,
abritée.
calcaire.Tuute. Isolé,
Toute. Isolé,
calcaire.Toute. Isolé,
calcaire.
Toute.
I
EMPLOI.HAUTEUR.

I 20
gr.,massif.
Isolé,
I
gr.,isolé.10à18».Long.,

abritée.Isolé,
I

groupe. 2511

gr.,massif.20
groupe.

isolé,

Isolé,
Massif,
massif.

gr-,
I

I
I
I
10
FEUILLES.

coriaces,
à25'».Droites,

epa.sses,

30111.
vertpAle,
médiane,
nerv.

Linéaires,
gai.
vert

à25»'.Ovales,
à15»'.

massif.3àS-.
groupe-
I 3G
lancéolées,
foncé.
vert
foncé,
Vert

luisant.

t . Opposées,

gr.,isolé. 1III.Opp.,imbriq.,
groupe.©pp., imbriq.,
Isolé,
gr.,massif.2a4». Opposées,
.é.groupe.

c.
groupe.
Isolé, à
à
massif.2il4"
iso.é.
groupe. 1àS™.Hétréeies
gr.,massif. Vert
,r.,massif.
isolé,
aiguës.

-r.,massif.8il,10" Panachées
isolé,
gr„massif. 30à40».Cour,es,
30à101" Courtes,
Courtes,

40 Hi" (ilauq.,
gr.,massif.5à 10" Inégales,
gr.,massif.
I 10
gr.:massif.
Isolé, |
gr., m assif.
10
à15'».Grosse
10à15" Inégales,
à15'
de
panach.

I 5à10"Imbnqueesenspirale,
———'—
CA

j
nACTEnES PRINCIPAUX.

glauq.
vert

aUnchatons.
foncé.
vert

foncé.Fleurs
vert
jaunàt.Fleurs
vert
pointues. Fleurs
Opp.,imbriq.,vertfoncé.
4-. Ovales, a

verdûtres.
1)an~ictiées

panach.

l.ong.,acuminM
vert
Fleurs
iguë.
Heurs
ausommet. Fleurs
panach.
jaunit., deblanc.

vert-gris
Fleurs
dejaune. Fleurs
cendré.

(leblanc
de blanc

dressées.
courtes,
épaisses
etdroites.
FLEURS.

Enchatons,
rougeàtres.

Enchatons,
bi-dontées,
planes,

Enchatons,
piquantes,
aune.

aiguës,
linraircs,
linéaires,
blemilre.
vert
»«<»"Opp., inibriq., vertfoncé.
obtus.

vert

Heurs
Fleurs
Klours
dressés,

fcnchatons,

monoïques.
monoï
ques.
monoïques.
Cônes

Unes

Cônes
coniq.,

solitaires.
Cônes
FI\UITS.

dressés,

dresses,

foncé.Cônes
pourpre dressés,
viotet.

solitaires,

petits,

monoïques. Strobiles
monoïques. Strobiles
monoïques. Mrobilcs
monoïqi

eliat.,
cendré,.1,'it
vert-gris
ues.
Fleurs
monoïque, Slrobiles

En(cetiat.,

doblanc.Enchat.,
Enchat.,
Enchat.,
etdressées.
courtes
gaifoncé.
Enchat.,
En
ver(làtros.
liotirl)res,
.onesdresses,
ha!.,

obtus,

obtus,
chat.,
I
Strobiles
brun

allongés,

Strobiles
monoïque,

monoïques. Sirobiles
Fuchat., pourpres,
Ci)iies
gris
verdàtres.
verdéÎtres.
pourpres,
1)ourl)res, (:ôiies
Cônes

Cônes
solitaires.
obtus,
solitaires.
obtus,
solitaires.
FJOQUE

pourp.
obtus,

globulaires.

petits,
polils,

charnus.
allongés,
petits,
charnus.
allongés,
charnus.

allongés,

verdi,res.
')

charnus.

charnus.
allongés,
Cènes
,

Avril-juin.
cylindriques,

I
Avril-juin.
cylindriques.

Avril-juin.
I

Avril-juin.
foncé.

Mai-j
lerminaux.
terminaux.
1—
l'iiiver.
arobilesi.6eaillesin.briq.
Mai-juin.
U
I

Avril-juin.

Mai-juin.
Mai-juin.
spl.er.ques.
Mai-juin.
S.robilesallongés,
monoïqucs. Strobiles irrégul.Mai-juin.
allongés,
Mai-juin.
Mai-juin.
Mai-juin.
St.obitesa)tongés,charnus.
monoïques. Slrobiles charnus.
allongés,
Mai-juin.
dressés,
519.

52-1.
I

uin. 525,
Mai-juin.
des
Mai-juin. Forme

-risroux. Split.-octob.
dressés,
roux.
solit.,
Cônes
solitaires.
obtus,
Cônt's
solitaires.
brun
solit.,
brun
brun
solit.,
brun
solit.,
Cônes
solit.,
Cônes
solitaires.
obtus, brun
solit.,
Cônes brun
roux.ISl'pt.-octob.
gris
dressés,
dressé:'!,
violacé.
violacé.I

violacé.
violacé.
b.II
Sept.-octob.
cS™ep»
Jui)!et-sept.
II
Juillet-sept.
IJuillet-sept.
violacé.
Juillet-sept.
Juillet-sept.
violacé. |
OBSERVATIONS.

Très-bel

aai.

522.
Gôle

Gèle

Les
baies

I| 530.

saute

5M.
t.-o/^cttorwk
ou
arbre.

quelquefois
printemps.
àParis,

quelquefois

1I
àParis.

Assezrustique.

feuilles
deviennent
abris.
presque
employépour
detrès-beaux

Forme
irrégul.
531.
un
buisson

Espèce

~n.Arbre
M
Remarquable
par
pleureur.

grisroin.Scpt.-oclob.

etses
*.

formant
compacte.une
5-10.
IJuillet-sept.
I5-11.
Variété
variété
Cette
d'Italie.
buissons

ai-juin.

U*.
I
I

auI|I
surtout

co-

ladisposition
I

rouges
I
former

IlI
trôs-compacte.
deses
I
1

etrustique.
très-vigoureu«

feuil.
feuil-
beau
remarquabtep.rson
pendants.
rameaux

lente.
àvégétation
très-
pyramide
duPeuplier
al'aspect
î IIIII
io.l

-
NOMS
LIEU
s 'Q
,\;)

550|—

557
558
-
-I
,KH).Ifoncé.
I o«|I
aas
!)45— —
M6
M8I
--
--

553I - —

II
--
I
IIi)BOTANIQUES,
IIII CEDRUS
LIEU

543|| -deodora
544I -libanensis

II —vul
555| —

|I|
556I——
vol
glauca,
547— -pendula,

,'Ùti.
I filiformis,
-Fortunea


vol
552-pedunculata,
I
T ION.
(sltite).

Pinus
decidua,

Zuccarini.
—virginiana.
à
—"
viridis,

Siebold
Knijihl
Cepli.
CO~'t/tt.

variegata,
obtusa,Siebold

56. - andelyensis,
56:!--variegata,

bruyère.
| COLYMBEA.
I - imbricata,
|I

|
I 564| —japonensis

||
I I
I
Il

Carrure.
I
I1 I--—
I
I
I
—vel
I
Kitight. —
det'Imm'iray
indica, (vide
ceilrus,

(vide

fastigiata,
—vol
| CBAMÆCYPARIS,
|
554| -Boursierea
caislle.
-Dutkaensis,
vel
nft

III
etZllccm.ini.
pisifera,Siebold
559I—-aurea,
560-sphæroidea,
-I —vel
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

origine. SYNONYMES.FRANÇAIS--------
——"

(libani),Barelier.
Linné.

etZllcca7'ini.

Carrière
CRYPTOMERIA,
563-elegans, l'eileh.

Cupressus
565--dacrydioides,

CUPRESSUS,
I 568II caUtorniensii3
finmorninn
- vel
(vide
nO

Carrière. - —caduc
Cm"'iè,'e.
Kiaight. -
Ilort
CEPHALOTAXUS,
| et
549|-drupacea,
(videnO638).
Il
IlIII
viridis,Carrière. vert
-

Siebold
etZiicea--dl'upacé
550).
nO
(Fortunei),
--
filiformis,
robusta,lIoi-l,. robuste.
Siebold
Hooker.
Kiaiglit.
etZIlC--pédonculé
Carrière. —-fastigié
Siebold.
Koriana,
Poilocarpus
Spach.
(Boursierii),
Cupressus
Spaclt.
Thuyopsis
De-—
I.awsonniana,
Ilort
decussata, (vide
no -

Linné.
thuyoides,
Cupressus

(japonica),
Japonica,

I 567IGUNNINGHAMIA,R.lirown.
- chinensis,
Linné
-oblus,
Carrière. —-dorélfeuille).
Spllch.
Endlicher. ----panaché
Carrière. des

522). I
Don.

fils. --faux
Carrière.

Ii.llrown.-de
dH(californie
- Kowensis,
Cupressus
| disticha,
Linné
elegans,
(vide
Ilort
(vido n"
a),
|
Tournefort.ICYPRÈS.
),1-—
(californica
lio>-#.
':M).
i)"iH).
569 excelsa,Scott.—élevé. Guatémala.
nO
I IIII
OUVULGAIRES.frpnrvpp

III -vert.sec,calcaire.
CÈDRE (suite).
duLiban.
-—pendant
glauque

CÉPHALOTAXE,

CHAMiECYP

ilurray.
75-1).deNutka.
près

delde

I
(fruit).
-deM.Fortune.
(fruit).
(rameau).

deM.Boursier.

"'¡&clle,'.
borrealis,
Carrière. I- - panaché
Arbre
1I-porle-pois.
Il
ARIS,Cyprès
deterre.
I

(feuille). I
LIEUIPLAN
1)'0n1

Asie
AT
PLANTATION.

(feuille).I|Sec,calcaire.
(feuille).
(rameau). Sec,calcaire.
(feuille).
If tête.I
I
Minoure.

IChine. I Chaud
——

| Japon. | Chaud,
|

ICalifornie.
|
| Amérique
I
I
|

dusoleil. IJapon. II Calcaire,


-formeglobuleuse
I thuva. Andclys.

CRYPTOMERIE.
élégant.
Don.| -duJapon.
dacrvdium.
566--Lobbea(Lobbii),//or<.--deM.Lobb.Argilo-siliceux,
CUNNINGHAMIER.
laChine.

KKew.
aCalifornie>,
de
de
laCalifornie,e\
IIl
(feuille).
I
(fruit)

III
I
faux

||Il
I
Japon.

I|
lég.,

IJapon.

Chine.

ICalifornie.
|
———

Sec,
I Sec,
| Sec,

|
IChine. I Chaud

Chaud
Chaud,
Toute. Isolé,
calcaire. Toute.
calcaire. Toute.
Toute.
calcaire. Toute.
Toute.

etléger. Ombragée.
etléger. Ombragée.
et l éger.
lég.,
lég.,

I Calcaire,
lég.,

I Calcaire,
sept1*
|
Ombragée.
fert.Ombragée.
fert. Ombragée.

tout.Est,

lég.,tout.Est,
Ca)c.)ire,)ég.,tout.

I|
I

I
Fert.,
lég.,
Calcaire,
lég.,
I Calcaire,
lég.,
I Calcaire,
septle
Amérique lég.,
lé-.,
Fert.,
calcit

Argilo-siliceux,
| bruyère.
|IJapon. | Argilo-siliceux,
tout.Est,
tout.
tout.

bruyere. E"ombr.,
Argilo-siliceux,
bruyère.
.brl,ye.
tout.
I Lég.,
ro-

cale
calcaire,
toute.
abr.,
Est,
Est,
toute.
abr.,
toute.
Est,
abr.,
tout. E.,midi,

de E.,ombr.,
de Est,
Argilo-silic.,
frais,

aire,lout.Est,

1Lég.,calcaire,tout. Est,toute. Isolé,


CAUACTEUES
CAR

Gr.,
ACTE
EMPLOI.IIAUTEUn.FEUILLES.
SOL. EXPOSITION.

Isolé,
toute.

Toute. inlassit'
tout. 'l'otite.
ire. Est.tr.-abritéc.
tsoh',

"|
de Est,abritée.Isolé,
de
l\ES PRINCIPAUX.

isolé,
Gr.,
isolé,
Gr.,
isolé,
Gr.,
Gr.,
PiUNCIPAUX.
FLEURS. 1

gr.,massif.
I
I

massif.
massif.
massif.
massif.
isolé,
isolé,

toute. Isolé,
II

gr.,massif.

Isolé,
groupe.
Isolé,
gr.,massif.
Isolé,
gr.,
Isolé,
toute.

abr. Isolé,
abritée.Isolé,
Aérée,
, toute.I

toute. Isolé,
tout.Est,
loute.
m
groupe.
Massif,
toute. gr.,
|
I
10à15' Courtes,

I
assif.
II

gr.,massif.<2
gr.,massif.
solé,
massif,
gr.

massif,
20à2;)" Long.,
I 5à 12' Courtes,
| 20à25" Long.,
| 5à10' Long.,
|
I
I
I
15

I 4à10m.Distiques,

h 15,11.
(i
à 8"

I 20à30"
|
|I
I
I
I12

8
- OBSERVATIONS.
FRUITS. défiorIison

solit.,
vert
vert
à20" Longues,

10à15m.Alternes,
6à8m.
massif.5à7m. Alternes,
I

I 25à30m.
I
|
liné.,

Allern.,
I 6à8m. Distiques, larges,

Panachées,
Ovales,
|I 6à7" Ovales,

gr.,isolé. 3a8". Squamiformes,


Massif,
groupe. 7à10" Panach.
I
I
I
gr.,massif.5à10' Longues,
abr. Isolé,
gr.,massif.
à15»'.Courtes,
à

gr. I 10a<2'
I
|
15»'.

15»'.
vertgaiEnchatons,
acumin.,
foncé. Enchat.,
vert
sombre. Enchat.,
vert
argenté.
glauque,
glauque,
vert
argenté.
foncé,

jaunâtres.
20à25"Squamiformes,
ovales,
panach.,
isolé. 20à25" Squamiformes,

Subulèos,
Vl'It

10à12 Acuminées,

groupe.I 20à30".Subulées,
roux.
Rapprochées,
En

vertes.
glaucoscentes.
jaune
vert
d'or.
glauq.
aiguës,

gai.
vert
Falciformes,
vert
brillant.
c

foncé.Enchat,
vert
foncé
vert dessus,
deSSOUS.
glauques
gai
vert
épaisses,
épaisses,

Squamiformes,

I 20à30m.Squamiformes,
I
groupe.II 10
vert
fonc.
vert
Enc
obtus,
pourpres,
hat.,
Enchat.,
luisant.
Enchat.,pourpres,

sphér.,
Enchat.sphér.,
hatons,
fonc.Enchatons,

vertbleuâtre.Enchatons,

brillant.Enchatons,
vert
Enchatons,
Enc
foncé.Enchatons,
Enchatons,
jaunâtres.
deblanc,

vertes. Enchatons,
molles,
tendre.
vert En c
Cônes
solitaires.
Cônes
verdât.
Cônes
verdât.
pourpres,
verdât.
pourpres,

monoïques.
hatons,
monoïques.
monoïques.
monoïques.

monoïques.
hatons,
monoïques.
Enchatons,
En
En
c
c
monoïques.
hatons,
monoïques.
hatons,

Enchatons,
glauc£'scenl£'s.
glaucescentes.

glauque.Enchatons,
vert
monoïques.
monotqucs.

monoïques.
-'-
solit.,
brun

cylindr.,
Cônes
vert
cylindr.,
cylindr.,
verdat.Cônes
pourpres,
verdâl.Cônes

jaunât.Drupacés,
vert
vert
jaune.
vert
gai.Enchatons,
rouge
Drupacés,
jaunât. rouge
Drupacés,
roux
solitaires.Drupacés,

rougeatres.

monoïques.
Strobiles
solit.,
Strobiles
Strobiles

Strobiles
glauque.
glauque.
vert
vert
dressés,
gris
glauque.

globuleux.

solit.,
Strobiles
solit.,
ovales,
Cônes
cylindriques. aplatis.

S^trobiles
htrobdes
|

brun. Sept.-octob.
brun. Sept.-octob.
brun.

brunâtres. Mai-juin.
Strobiles

Strobiles
solitaires,
globul.Mai-juin.
|
Septembre.
|
arrondis. Juillel-aoûl.
solitaires.Druparés,
j
arrondis. Juillet-août,
I

Mai-juin.
globuleux. Mai-juin.
brunâtre.Mai-juin.
vert
Mai-juin.

solitaires. Avril-juin.
Strobiles
Strobiles
solit.,
II
II
II
violacé.Juillet-sept.
cylindr.,glauque.
vert I

II
Sept.-octob.
I
Sept.-octob.
|
Sept.-octob.
|
Sept.-octob.
roux. Sepl.-octo
b.

II
II
I
I
I
|
5-u.
sols

I 550.
les

III
I 554.
|
I
I

I 562.
I
I

Avril-juin.
brunâtres.
Avril-juin.
brunâtres.
Mars-mai.

petits.Mai-juin.
petits. Mat-jum.

sphoriques.Mai-juin,569.
Strobiles
1
I

I
Arbre
argileux
compactes.

Espèce
autres.
supportant

Espèce

IesCleur
IIl'automne

Avril-juin.
brunâtres.
BeMr8
| son Arbre
563.
port

vanété
566.
Ilégèrement
|
3sT
Ilogloavec
rustique.
| I.es
del
Cyprès
I 568.
a
excepté
très-rustique,

mieux

très-remarquable

très-délicate.Il
Variété

ryptoméries
redoutent
feuillage

rustique
teinté
de r

végètent
plupart
Idégage une
Espèce
Gèle
revêt
remarquable

dont

mal
une
par
feuillage,
etdseon

le
àl'automne.
ouge
phi
esTmais
l'Araucarier,
dans
froisse
lorsqu'on
l'actes; les
espèces
des etv
|
lesII
dans
I
|
|

queII
lesoleil

etrustique.

II
II
I

|
|
|
|

11I

Il

Ilestplus
lessols

à Paris.
quelquefoil
com-
I
|
I

I1
l'humidité.
A
I
I
rou-III
teinte
l'élégance
de
II
est II|
feuillage

herbacées
parties
ariétés,
très-agréable.
odeur
très-rustique.
ils'en
I
I
|
Il I
I
III
IÉPOQUE
"SIIl
r
III
s°r
oJNOMS

III
-
-T-!
I
I
1 570ICUPRESSUS
-vol II
PLANTATION.
NOMS
IIS°IIBOTANIQUES,

I
CAnACTËIU~S
PLANTATION.
SYNONYMES.
F»ANC
AISOU


I - vel
C
VULG
ARACTERES
yES.I
AIH

iastigiata,
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES
PHINf.1PAUX.
PtHNCtPAUX.
(suile). CYPRÈS
deCandolle.
Cupressus
Cuprossus

Ksttile).
f.istigié,commun,
Targioui.
pyramidatis,
A.
Liane.-panaché
sempervirens,
D'o°iu'r'i*NN

pyramidal.
|I
Perse. Léger, I
||
I
LIEU
-- UAUTEUIL
EK* SOI..EXPOSITION.
EMPLOI. FEUILLES.

tout. Toute. Isolé,


|
I
II
15
gr.,massif. à25' Acuminées,
FLEuns.

terne. linchutons,
vert monoïques.
FRUITS.

Strobiles
arrondis.
,,K •'i-opvisosi.
I
OBSERVATIONS.

Mai-juin. Isio.Employé
I pour
II
cimetières.
les
I

I
|

|
I 571I- —variegata, I I I Panachées
dej aune. I I

II
Isolé, 7à8m.
Endlicher. -—funèbre,
II 572— llort. (feuille). Perse.
IChine. I Léger, Léger, tout. Toute. groupe. I 12 I0:2.Arbre
Mai-juin. I
funebris, pendant(rameau). tout. Toute. Isolé, gr.,massif. vertgrisblemil.
à15" Oecusées, petits,
Inebat., nombreux.
Strobiles
petits. très-pittoresque,
les
Chinois
en
I| I| —vel Stnuiit.
l'endula,
Cuprossus ICalifomie. I Léger, II ornl'nt leurs
tombeaux. II
gr. I 2à5m. Imbriquées,
isolé, vertes. En chatons, oblongs. Mai-juin.
jaunâtres.Strobiles

Il
573Gowenea (Goweniana),
Cor-—do lordGowen. calc.,tout.Toute. Massif,
don.
-
|| 574| Rartwegea
rib'e.
(Hartwegii),
Car-—do M.Hartweg. ICalifomie. I Léger, tout.Toute. Massif,
calc., gr. 5à10' Acuminées,
isolé, vertes. Enchatons,ovoïdes. Stiobiles
oblongs. Mai-juin. | I
I| || —vel Cupressus fiat-livey.
macrocarpa, I Léger, II II
575 -horizontalis,Ililler. -horizon
laI. Asie Mineure. tout. Toute. Massif, gr. 6à 15' Imbriquées,
isolé, vertes. En chatons,
monoïques. Strobiles
agglomérés.Avril-juin.

1
I
I| I| - vel I |I |I

|
n,Linné.—pendant
sempervirens,
CUl're!\Sus
-—variegata, I I Léger, groupe.II 4àfi' Imbriquees,

||
|| 57.. |— pendula,A"diberl. —-panaché pleureur.
(rameau), tout. Touto. Isolé, vertes.
de
Panachées
blanc
jaunâtre.
577 Carrière. (feuille). Léger, tout. Isolé,
abritée.
Toute, groupe. 4à5m.
||I |I— —

I
rehgiosa,
—japonica,vide
nO5568.
G4. |I || |I | I
| 578|-kewensis, vide
11° élégant. I Mexique. I Léger, I 15à25' AiguUs, I I

Il IIIet
— Knightea llort. -do1\1.
(Knightiana), Knight, cale.,
tout.Est,
toute, gr.,massif.
abr.Isolé, vertes. Enchatons,
monoïques. Strobiles
petits. Avril-juin.
II I - vel Ilorl.
ologaos,
Cupressus II |I I
| 579| -Lambertea tout. Toute. Massif, gr. 20à2onl.épaisses,
isolé, vertes. Enchatons,
ovoïdes. Strobiles
oblongs. Mai-juin. I 5;9. I

570.
(Lambertiana), -(leM.Lambert, fruit. Califomie.
àgros Léger, avec espèce,
leTrès-holle
Ctipreaus confondue
souvent
liat-twegea. I
Carrière

II
II |
I 580|—-violacea, — vei
Cupressus llort.
macrocarpa, | | I | |I
cap-riire. —-violaeé (écorce). I I Léger, tout. Toute. Isolé, gr.,massif.10à20m.Épaisses, d'unbeauvêt
t. 580. àécorce
étalés
Rameau* violette.

etcompacte»I
||II | — Lawsoniana,
vide 5t.
5 I | | |

| I II
n* | I Léger, tout. Est,toute,abr.Massif.10ii15m. Lancéolées,
vertes.Enchatons,
jaunâtres. Strobiles petits.Mai-juin. I 581. AParis. I|

III
|) 58,1
-lusitaniensis,
|| —vol
,,¡iller. -deLusitanie,
tlePortu-il,
degoit.| |
calc.,
I | Gèle
quelquefois

forme12unepyramideétroite
llort.
Uhdeana,
Cuprossus

|| 583.|Il
,"iè"e. 582—-Lindleyea Cflr- —-deNLit)dley.
(Lindley), I. I Mexique. | Léger, toute. Isolé,
tout.Est,
cale., gr..massif. Acuminées,
glaucesecntes.
Enchatons,
jaunâtres.Strobiles
gros
etglobuleux. I
Avril-juin. I

I II
Inde.

III
I Inde. I I Mai-j I
uin. 583. I
k.
583
(
II584 — vel—
-triatis,
Cupressus
Mac
Cai-i-iire.
Carrière. -—-triste.
NabeaMac //ou.
triste.
ICalifornie.
Léger,
I Léger,
tout. Est, abr.Massif,
toute, gr. 4ilij Ovales,
isolé,
I 4à8»' Distantes,
glaucescentes.Enchatons,
jaunâtres.Strobiles
petits.
uin.1t'eu
et f orme
espèce
Cette
une
ilavue.
astable
quelquefois
gèle
étroite
pyramide et
c
àParis,
ompacte,
|l
| || —macrocarpa, Nabiana),—de M. Mac Nab. tout.Toute. Isolé,
calc., gr.,massif. Enchatons,
glaucescentes. jaunâtres. Strobiles
engrappes. Avril-j

III
vidon°5*4. || || ||
| | - macrocarpa, I l
|
|I
pendula,viden°
| -— vide
nO
nepalensis,
vide
|I- pyramidalis,
5*79.
n°585.
vidono
| |
I |I I l
|| || -- religiosa,
viden-
a,v
sempervirenside
nO5570. || ||
| -— 11,
sempervirens
vide
nO *75. | I l
|I |
I Népaul. |I Léger, |

|
thuyoides,
viden"500. I 585. Paris. Il
| 585 -torulosa,
| -Uhduana,
I)oit.
vide 581.
-torulcux,tressé,du
Népaul. | |
cale.,
tout.Toute, Isolé,
abritée. gr.,massif.
|
1i,20"
5 Imbriquées,
grisâtre.
vert Enchatons,
monoïques. Strobiles
bruns. Mai-juin.
I
oile à
quelquefois
l
no
| I|
|I 586|1-biloba,
|
GINKGO, Kwmpfer. GINKGO,
UI/né. — àdeux
arbre
lobes,
40ccus.
aux
àfeuille
d'Adiante. | Chine. I Léger,profond. abritée.
Toute, Isolé,
groupe.I 15 à 20' Caduques,
très-grandes.Enchat.,
au-dessous
des
feuill.
P ulpeux,
|
jaunâtre.Avril-juin.
vert
I
I II
|

-
I
— vel allialltiifolia,
Salisburia Sinillt. | | I à-Ir»" Caduques, II III
5^7
I 588 —pendula, — —laciniata,
llort. — -lacillié
(ft-iiille). I I Léger,profond. abritée.
Toute, groupe.I 10
Isolé, laciniées.
llort. —— pendant (rameau),
pleureur. Léger,profond. abritée.
Toute, Isolé,
groupe. 6à71".Caduques,
très-grandes.

I|
1 589|_ -variegata, (feuille), | I Léger, profond. abritée.
Toute, groupe.I 6à7'». Caduq.,
Isolé, dejaune.
panachées I

Il
1/ott. ——panaché

|||
I
590— —bacciformis,vide
|590-andensis
IJUNIPERUS,
| - alpm.i.
(andina),
MilenO
Linne. GENÉVRIER.
015.
Nuttal.
—des Andes.
|I
Chili. Léger,
I
II n°001.
cale., abritée.
tout.Toute, Massif, |
gr. I 8à15' Petites,
isolé, vertglauque, Enchatons,
ovoïdes. tilobuleux, foncé. Mai-juin.
brun
I
I
I
IIl

Il
harhudotisis, vidono501. || II l
| - lledfordiana,
ville

I|IIvolJuniperus
|I n"fiU. |I |I
591- - toute.Massif. | 15à20' Linéaires, I IIl

IlIl
bermudensis (hermUfliana), duUermUiles. Bermulll's. Léger, tout. Abritée,
calc., clair. Enchatons,
vert terminaux. turbinés. Mai-juin.
Globuleux,
I jjijj-californiensisUn",!.
delaCalifornie. ICalifornie. ILéger,
calc.,
tout. Abritee, massif.I 10 I 592. àParis. II
vide»°018.
(californica),
— touto.Isolé, a12' Étroites,
vertes. Enchatons,
arrondis. Galbules
solitaires. Mai-juin.
I Gèle quelquefois
I| — caucasica,
I
I
ijcjucedrea —
I Carrière.
I—fanariensts.vidtnoM:!
oanariensis,Kniijht.
(cedrus), Webb. -CÙllr_c (forme,
|
du).ITénérilTe. ILéger,
I
tout. Massil,
abritée.
Toute,
I
I
gr. I 2a5" Nombreuses,
isolé, glauques.Enchalonslerminaux. Galbules Avril-juin.
pruincux.
I
I II
I
- 1 59i cbinensis, UI/llé. - deChine. | aspect
j C.hine.Léger, calc.,tout.Toute,abritée. isolé. j 5a6™.
Massif, jOpposées, glauque.Enchatons,
vert
rouge
ovuïtlt's. Galbules,
glaucescents.
Avril-juin. J j|l
«2
- Il
I
-
(
II
Il
oiii
ïsU—

l
I
597 —

I
LIEU
Il
611| —

613-
6" —
lll
I| IIII III
———
I
I —d.urnosa,

III
I
1
* I BOTANIQUES,
°

595II—
JUNIPERUS
cinerea,
596 communia,
III—
598I- —suedensis

las.
- —
II —

dealbata,
601 dealbata,
I I
602drupacea,
603-excelsa,no
|
604- -—
605- —

III
| 606
607-lm|—
don
vel

vide
600|-daourienais

-excelsa,
I|I——

1608I-gigantea,
609
-
— vol
Carrière.
- velJuniperus
stricta,


vide
cracovica,

620.
rière.

vide 6

| —himalayellsis,
610 Japonensis
|
I | -lycia,

I I|I —vol
I 617
648 -
I II —vel

I —
6'5-nana,

| I-oblonga,
II II - vol
614-oxycedrea
II-
-
I
625
| I —
I

rière.


vel
vide
6t!-I macrocarpa,
dal.

I -vol
vel
— vide
6!0-occidentalis,

622 -echinolormii3,
—oxycedrus
vel
nO

pyramidaus,
variegata,
-l'ortunoi,
Daccida,
greme,
-gracilis,
I —vel

II vide

lyciensis
I I—procumbcns,
(/011.
vel
LIEU
5

30.
Él'OQUL.,II
-p———suite).
NOMS
SYNONYMES.

98.
llort.
thurifera,
Linné. I-commun.
(suecica),
Juniperus
599I—-variegata-aurea,
(daourica),
Loiulon.
Labillardière.
vi•d,en®
Willdellow.—
pyramidalis,
llort.
I
Carrière. ——dressé,
FRANÇAIS
(suite). GENÉVRIER
-cendré.

Lolt-——deSuède,
llort.
cracovica,
Car-—-panaché
Pal- -delaDaouric.
I
London. -blanchâtre.

--pyramidal.
Carrière.
Carrière.
Schlechiciadal.
vide
nO63-1.
Kitight.
- volJunipcrus
pyramidalis,
Roelz.
Endlicher. -grèle,
Artiirotaxis

Il
llort.
Yucatan,
I
I
Ifort.
himalayensis,
Juniperus

I
llort.
——
——

ii-(103.Car--duJapon.
(japonica),
procumhens,
Juniperus
variegata,
lusitanica,
vido
n°0
Carrière.
32.
n-6Sibt/W,.p.
25.

IJïlldenoll'.
646—-canadensis,
hemisphaerica,
oblonga,
619I—-pendula, Loiidoit.
n" G19.
lIooker.
Juniperus
-oOllhora,vide
(oxycedrus),
Il y,
Dodoriif.
ilo?-t.
ohlonga,
Juniperus
llort.
dealbata,
II
Siebold.

Schlechten-

alpina,
Juniperus Gmuiicliaud.
Cflmère.
Iliebe,.steill. -oblong
il'
Fischer.
caucasiea,
Juniperus

Kiiight.
623Irulescens,Carrière.roussàtre.
oïycedrus
Juniperus
phoenicienais(phœnicea).
| Linné.

Juniperus
lycia,
oxycedru.,(
blanchâtre.
63a. à drupe.
drupacé,

pyramidal.
panaché
-flasque,
- odorant.

—-panaché.II
velJuniperussabinoldos,llumboldl. I Mai-juin.|Ir.iô.Forme
pyramidalis,
mexicanensis,
-à gros
Carrière. I- -pyramidal.
fruit.

II
-duMexique,
-nain,desAlpes.

Il
Carrière.I—-duCanada.forme).
(
II
hémisphérique
1I
Il
II
——pendant,

I
-(lel'occident.
n"(537. Linné.oxY('Ùdre,
-

y,/.nninrcA:.

lycia
lycia,
vide 010.
1\°
),Lou-
Iiiiiié.
-de
-
l aPlu'nirit'.
-deLycie.
||Il|
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

OUVULGAIRES.t: |

pyramidal.
deCracovie.
d'or.
jaune

(feuille).
àrameau

II
Europe. Léger,

|I
Europe. ILéger,
I
ILéger,
1Léger,
Sibérie. | Léger,
I
Amériquesept1"
Amériqueseptl.
Syrie. | Léger,
del'Himalaya. j Syrie, Léger,
élevé,

lâche. Mexique.Léger,

gracieux.

Il
I
—gigantesque. IIInde. ILéger,
I
|
I
|
|

IJapon. ILéger,
I

IEurope. ILéger,
I I
Sabine. Mexique.Léger,
fausse
Europe. Léger,
Canada. Léger,
Sicile.Léger,
duCaucase.Tauride. Léger,
(cônes),
pleureur. I
I
IAmériquesept1,
I
piquant. Sicile. Léger,
clldre
--formedehérisson. Mont
II

I
Asie
I

I
M ineure.
Lycie.
PLANTATION.
SOL. EXPOSITION.

tout. Toute. Isolé,


tout. Toute. Massif,
tout.

calc.,

Léger,
I.gel',
| Népaul. | Léger,
Mexique.Léger,
tout.

cale.,
I Léger,

Léger,

Léger,

Etna. Léger,

Léger,
Toute.
tout. Toute. Massif,
Léger,
tout. Abritée,
cale.,tout.Toute. Massif,
tout.Toute,
calc.,
cale.,
Léger,

II |
tout.Toute. Isolé,

cale.,
tout.
Léger,
abritée.
tout.Toute,
calc.,
tout.Toute. Massif,
caIe.,
cale.,tout.Toute. Isolé,
tout. Toute, abritée.
tout.Toute. Isolé,
tout. Toute. Isolé,
EMPLOI.HAUTEUR.

Massif,

Toute. Isolé,
tout. Toute. Isolé,
tout. Toute, abritée.
tout. Toute. Massif,
calc.,

n®022.
vidoisolé,
Léger,
silic
Léger,
,
I
isolé,
I5à10" Petites,
gr.,massif.
gr. II 2à6' Piquantes,
isolé,
isole,
gr.

tout.Toute. Massif. I Sà10 Vert


tout. Toute. Massif,
tout. Toute.
Léger,
tout. Abritée,
Abritée,
toute.
tout. Toute. Isolé,
tout. Toute. Isolé,
tout. Toute,
gr.,
Isolé,
groupe.
Isolé,
L~oié,
toute.
Isolé,

abritée.
I
I
I

groupe.| !;

gr.,massif.
Isolé.

tout.Toute.. Isolé,
l'ale..
tout.Toute.

tout.
silic.,
tout.
Toute.
Toute.
|| ||
massif,
Isolé,
tout.Toute. Isolé,
eall'.,
Massif,
Massif. à3-.
1
I
I
I
massif. Ii1WIll.
gr.,massif.
massif.
II
I

I
2a4111.
gr. II 2à5' Larges,
groupe.I 2a4 Panachées
toute.Isolé,
I
gr. I Ià2m. Opposées
isolé,
I
gr.,massif.10à15 Epaisses,
Isolé,
tso)é,gr.,
abritée.
ahritée.

I1î>à2:>»».
.

groupe.I 1à3m. Longues,


Isolé,
I
vert

Longues,

gl.avec
isolé.I 10à20"\ Opposées,

I Iii,:t Piquantes,
|I
I
I

I
|
Ià3' Panachées
groupe. 2à5" Longues,
groupe.I 2à4" Opposées,
Isolé,
massif. !;¡.'10"
IIà2»'. Vertes,
massif.
gr.,rocher.
I
massif.I Ià2»'. Contournéos,
massif. Ià3™.
groupe.
Isolé, I2|à
isolé.I Hàlii' Imbriquees,
gr.,
I
gr. i 2à3-. Etroites,
I
groupe. 2à3". Étroites,
massif.
I
I

I
Courtes
O,iO¡.O,!;OIll.
et
CARACTERES
FEUILLES.

glaucescentes.
dejaune.
encroix,
Épaisses,
vertes
ligne
vert
8à 15" Rapprochées,
0 Panachét's
¡,10"
5à1 Panachées
Squamiformes,
5à8m. Épaisses,
vert
Petites,

vert

vert
vert
Longues,
vert
avec
là-'».. Piquantes,

letites,
Ne
PRINCIPAUX.

cendrées. Enchatons
vertes.
blanchatres.
PR1 11)AUXIOBSERVATIONS.
FLEURS.

tendre. Enchatons
dejaunâtre.

bande
vert
Étalées,
vert
Étalees,
, vert
lendre.
clair.
vertes.
piCf.,
é

vertglauque.
Rapprochées,
vert g li
arrondis. Galbules
Enchatons

vertes. Enchatons
glauq.En
lignées
ovoïdes. Galbules
Enchatons
tigoéesgtauq.
foncé.Enchatons
vert

glauques.
debblanc
cie tanc
vertes.

vertes.
vertes.
Enchatons
très-glauque.
jaunâtre.
jaunâtre.
En c
ovales. Galhules

jaunâtres.Galbules

Enchatons
très-glauque.
tres-gtauque.
En
glaucoscent. c
Enchatons
farinacée.
brillant.Enchatons
vert
En
blanchâtre.
En
chatons
c

Enchatons
glauque.
j.,vert
troites.
extrèm.glauques.Enchatons

auque.
En
E
chiat,
l'ha
n
FRUITS.

axillaires.Galbules

hatons
glauque. Enchatons
Enchatons
Enchatons
brun. Galbules
rouge

écailleux.Galbules
arrondis. Galbules
jaunâtres.Galbules
terminaux.
noir
axillaires.Globuleux,

Galbules
globuleux.

axillaires.Galbules
hatons
ovoïdes.
ovoïdes. Galbules
ovoïdes. Galbules
ovoïdes. Galbules
hatons
axillairf's.

ons
tons
jaumilrl's.
tr(-s.
terminaux.
G
glauques.

vert
Galbules
noirs.
noir
albules

(;~ill)ules
al,b,
ax.lla.res.G,, ul,
esrouge

axillairt's.Galbules
rouge
(;albtiles
( ialbult's
Gitibtiles
Galbnll's
J~
II
II
foncé. Avril-juin.

II
bleu-pruineux.

II
violacés. Mai-juin.
globuleux.Mars-mai.
solitaires. Avril-j
noir
|

III
II
III
Mai-juin.I

glaucescent.
turbinés.

rougeâtre.
violacés.

oriingi~.
orange..

fiitive.
efauve.
1-oli-0
rouge
I
I
Avril-juin.
I

I
Mars-mai,

Mai-juin.

Mat-juin.
I
I
Avril-juin.

Avril-juin.
bleuâtres. Mai-juin.
Avril-juin.

i621.
.M.a.i-j.um.
3lai-juin.

brillant.Mai-juin.
Avril-

vnli
-•
j
juit).
fau%-e.Avril-j
tfauve.
t-oti-,,e
rouge
ui•
n.
598.
dants.

601.
uin.60'2.
foncé. Avril-juin.

spliériques.Mars-juin.
solitaires. Avril-juin.
solitaires. Mai-juin.
solitaires. Avril-juin.
Galbules
II
II
|

I
I

Avril-juin.
uiti.
ooi.

n'a

I
III
I
I
I
|
Variété

Son
002.

I oai.
Son
Bien
Bien
rien

«or>.
coo.
607.
1 009.
GMe
àrameaux

feuillage
feuillage
que

Forme

t;i.Forme
fin.

c'est
unjoli
Rameaux

decit)
tortueux

exhale
exhale
une
mangeable,
quemangeable,
d'agréable

une
Variété
00;;.
ladrupe
augoM.

belle
quelquefois
Trôs-bei
Gûle
àParis.
arbre.
quelquefois
aParis.

buisson.
buisson,
couchés

ette
surlesol.

espèce
doc(atlo,
IIl'Imile
naire.
Variété
6-22.
q«qu'on
II

etpen-

dés-
odeur
dufruit
ladrupe

pyramide.
délicate.

onextrait
osl)ùce
cette extrait
médecine
utilisôo
en
très-naine.
véten-
-s.II
I 65

I
II

II

I
II

-
,
I — --SOL.

,II le
I 630——
I
II

I -
I
II
]I o»a BOTANIOUFS,

I 626-prostata,

II 62S--recurvata,

I 63,1-repens,

Isous
II 632-—sabina,
I 633——
ÏS

I63làaplimrica,
1 635—
II
II
11I
I 639 —
--
S

027

629

636

638—
JUNIPERUS

-
-

II 640--glauca,
-



vel

vel

I 641——gossainthanensis,
II

IIsousle
I 642
I
I 644—
II
I 645--—
III
1
I 647—
I 648—

bour. III
I
II
650
650

II
— —

fi;)1.
643—

—velI.arix

II 652 —vel
I
1'¡è
-vel

—vel
-
I 646-Europenais

re.
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

lli?i,soo;i.
vol
Juniperus
pseudo-sabina,
pyramidalis,
viilo
nO
Juniperus
—densa,
religiosa,
vel
-repanda,
.Milier.
vide
rigida,
Carrière.
Royle.
nO
S¡ebold
Linné.
1
sabiiie,(le
Juniperus
variegata,
- Litidley.
sabinoldes,
vel
vide

tetragona,
—vel
nO
Junipcrus
squamata,
—vel
Don.
Juniperus

Junil'crus
humilis,
—pendula,
LARIX,
l.arix
vol
Pinus
pendula,
larix
vel
dahllrica,
— vide
dollr.
velPi
nus
pendula,
Griffithea
649—Japonensis,
mierorarpa,
larix
tout/Olt.
*_
SYNONYMFS.
(sitittli.
.Vuliai.
repolis,
Fischer.
007.
lIamillolt.
Hui
rcpamla,t.
excets.-I,
Juniperus
vide 28.
n-0elZllccttl'il/i.
20.
l'KANC'


couché,
—fausse

-
raide
lusitanica, -panaché.
Carrière.
O U.

8cltleclttendlll.
I 637—thuriiera,Linné.-porte-encens.
Juniperus
- thurifera,vido
uvifera,
vido nO
ii-t
oophora,
93.Allllzr.
5i;;a.
Virginiensis(virginiana),
vel
Cedrus
virginiana,
chamberyensis
£./««</.
llort.
(cham-
ber)aynii),C~t'?'«'rc.
Cm'"Ù:,'e. - -glauque.
-

Car- - -dumont
Bet!fllrtliana,
Loddiges. lIu/'I,
Carrière. -- —
Liiii.-.
americanensis,

^îrillithiana),

--- leptolopis,
-
I siberiensis
Ktempfcrii,
vide
vidu
microcarpa,
pendula,vido
vide
Tnrczanuiow.
LIBOCEDIRUS,
I 651—Chiliensis,
—vel
-Donea
-
Tiiuia
Ilahllrka,
MÉLÈZE.
Michaux.—
l'orbe*.
rubra,
Ilai-shail.
pCllllula,

larix,
Salisbwy.

Linné. —
Laieson. —
Iloo-—
-

Carrière. —du.lapon,
¡.,O.
11"
0|<t.
flO
nO,¡II. Lede-—do
n°(siberica),
015.

Endlieher.
(Doniana),
653 tetragona,
—vel

Tbuia
Juniperus
Don.
clillunsis,
Endlieher.
llooker.
Doniana,
duChili.

Kmtiirher. quatre
uvifera,
Iltlll,
*

renversé

IIl
sabine.
recourbé
toutiu.
--saCI'I'.
(feuille).

spliéi-ique
llort. écailleux,
Portunei,
Wallieh.
dumosa,
I

—àquatre


I
(cône).

angles,

doVirginie
~—————-
AISOUVILGA1HFS.
GENÉVRIER (suite). I
(rameau).

l
buissonneux.

tiossainlhall.I
-humble,nain.
pendant
d'Amérique,
,
- pondant
deCan--d'Europt'.
(Furopea),
pendant
(rameau),
I J)OU

II

I
I
II

rameau).
carré
Europe.

(cèdre).
--deChambl;ry. I

pleureur.
cône.
àpetit
pleureur.
(rameau),

pleureur.
(rameau;,
deMGrillith.
.
àécaille

Sibérie,
'cône
mince

- deM.Don..W.-Zélande.
ilnglt,,,,
carré
(rameau.
I

I
II
I
LIEt: |

IIChine.
I
II
|I

I
ICINL.

I Amériquesept1,
IAltaï. II
(rameau). IHimalaya.
Thihet.
I Himalaya.

Canada.

Himalaya.

I
I
II
I Léger,
II

IJapon. 1Léger,
II

I Léger,
I
Népaul.
Mexique.
Léger,
II
Léger,tout.
II

Lt"g"",
) I Japon. | Léger,

deDaourie. Sibérie. I Léger,

I Chili. Frais,
I
I
Chili. Frais,
Léger,
Loyer,
Léser,
I Léger,
I tout.
II
Europe. I Léger,

I Leger,
I calc.,
II

Europe. ILéger,
1 II|ILé-or,
II

I
I
I

I
cale.,
cale.,

tout.

Léger,
cale.,

calc.,
Léger,
tout.

tout.

tout. Toute.

I Léger,
Léger,
I Léger,
----------
PLANTATION.

tout.Toute.
tout-. Abritée,

Toute,

Toute.
tout. Abritée,
calc.,

- I lotil. Toute. Massif,


-\méri')uebor
I Léger,
I Léger,
Toute.
——~————-
EXPOSITION.

tout.Toute. Isolé,

toute.
Abritée,

tout. Toute. Massif.


I'
abritée.
tout,. Toute. Massif.

6'
tout. Toute. Isolé,

tout. Toute. Isolé,


frais,
I Léger,
I frais,

I
tout.

nomdoSapin
Nord,
toute.

frais, tout.Nord,

perm.,
perm.,
I Frais,
EMPLOI.

Massif,
rocher.

Massif,
toute.
Abritée,
toute.

tout. Toute. Hocher,


cale.,
isolé.

Hocher,
massif.

Massif,
groupe.
Massif.
toute.
Massif.

Isolé,
tout.Toute. Massif,
tout.Toute. Hocher,
calc.,

abritée.
massif.>

gr.,
toute.Isolé,
tout.Nord,
toute.Massif,
tout.Nord,
frais,
frais, tout.Nord,
i

gr.,
toute.Isolé,
Il.\UTEljH.FElJII.I.ES.

rocher. !à2" Opposées,

massif.0,50
0,50

solé.
groupe.

groupe. 10
Isolé,
toute.Massif,
tout.Nord,
Irais,

toute.Milssii'
tout.Nord,
frais,

silic.Toute,
perm..
Massif.

groupe. 15
aerée.Isolé,
silic.Toute,
groupe. 12
aérée.Isole,
à
1à2"
massif. 5àS'Ternées,
Isolé,
1-,

massif. !'»0

20
2

Ià4'

S"1.

à40»'
"
groupe. «à10'Opposées,
Massif,

Ha8" Ternées,
vert
Opposées,
vert
vert
Ternées,

Panachées
de
jaunâtre.
Hà10" Opposées,vert
Larges,
vert
2hV". Opposées,
3a8'

Ternées,
isolé. «à10' Couchées,
gr.,

groupe. 2à6' Imbriquées,


Massif,
10àI!»' Caduques,

10à15' Caduques,
gr.,massif.
groupe. 15à20 Caduques,

groupe. Ii.i,W"
aérée.Isolé,
silic.Toute,
f
vert

gr.,isolé. sà15' l'i(|uantes,


gr.,massif.

vert

isolé. 20à30' Caduques,


CAKACTKttKS

glaucescent.
sombre.

grisâtre.
\l'I't
vertes.

vert
àI1".Opposées,

très-glauque.
vert
ilI1". Distantes,
vertdomer.
vert
Caduques,

vert
vert
clair.
courtes,

vert
à12" Caduques,
vertes.
vertes.
courtes,
clair.
clair.
foncé.
longues,vert

linéaires,
;.¡I10" Caduques,

à30' Acuminées,
vert

Ovales,
vertpâle
Fnchatons

grisâtre. Enchatons

glauque. Enchatons
vert sombre. Enchatons

foncé. Enchatons
oncé. En

En

En
c
foncé. Enchatons
Squamiformes,
vertes.

ternées,
Couchées,
vert
vertes. Fn
argenté.
c
glauque. Enchatons

Chatons

vertes.Enchatons

clair. Fn
P
1 F"EUHS. -M —
11111
HINCIPAUX.
N(-.1lAUX.

terminaux.

ovoïdes.
hatons

ovales.
hatons
ovales.
M

verdatre.
jaune

écailleux.
hatons
cl. Fnchatons

chatons
FRUITS. ,,K

axillaircs.Galbules
noirâtres. Mai-juin,

Galbules
noir».
jaunâtres.Galbules
Enchatons rouge
axillaires.Galbules

Galbules

Cônes

écailleux. Cônes
Chatons

Cônes
jaunâtres.Cônes
bleuâtres.

petits,

verdatres.(:i)tles
Cônes

cylindriques.
vertes.Fnchatons
épaisses,
h25'».Imbriquées,
argenté. Fnc
terminaux.
hatons
rouge
Avril-juin.
pourpre.Mai-juin.
solitaires. Mai-juin.
ovoïdes. Galbules
violacés. Mars-mai.

violacés. Avril-juin.
ovoïdes. Galbules
Galbules
ovales,
ovoïdes. Galbules
violet
ovoïdes. Galbules
Enchatons roux

arrondis. Galbules
chatons violet
rouges. Mai-juin.
foncé. Avril-juin
brunâtre.Mai-juin.

foncé. Mai-juin.

Avril-juin.
Mai-juin.

violacé.

grisâtres.
solitaires,
arrondis.Mars-mai.
ovales,

0ovoides.
petits,
Petits,

solitaires. Avril-mai.
Strobiles
solitaires. Avril-mai.
Strobiles
Strobiles
cylindriques. solitaires.
OBSERVATIONS.
frfcPlOUn'-ilTLlî
FLOttAlSOX.

GW.
Les

02«.

032.
Le

012.

violacés.Mars-avril.
dressés,
rameaux

suc
secouchent

àport
Arbrisseau

propre,
résineuse,
tique
propriétés
oat.
Le

o:w.
feuillage
sacouleur
Gèle

os».
Le
039.

Très-jolie
Larix
Lu
du
siljon

on.
aété
Mars-avril.

0:,2.
ord
ot

grefTée
o-w.
bio.

vo*itles.i~lars-avril.
Mars-avril.

LoL
Gèle
Avril-mai.
«53.
Gèle
sur
ou
donne
emménagogues
pendant
verte
quelquefois

bois
enEurope
de
pour
bien
decette

variété.
l'arbre
anest
ilaime
il
sition
ilars-avril. la
ime
u
dem
llumière,
umière,

rrès-bello
s
n
le

letype,
quelquefois
Gèle
espèce
Cette
deSapita
noni

ibocedrus
grands
arbres,
est

redoute
ilaimel'air
quelquefois
surlesol.

très-gracieux.

huile
empyreuma-
à.cette

ilParis.

cette
Aport
Variété
espèce
fabriquerdes
espèce
espèce

ontagne
grand

m.

et
&Paris.
par
air,
perméable.
ol

variété,
des
connues.
conserve
l'année.
toute

estimporté
crayons.
très-élégant.

excel-
air,
l'expo-

lorsqu'elle
à3surtout
dehauteur.
àParis.
connue

à Paris.
quelquefois
au
connuo auJapon
d'or.
àdtliitls

des
levoisinage
lalumière.
IlII
OBS
sS
||
|lI
--
I 658

I I]

II
|
— ——
I PICEA.
I lit»
--
«
EIIVATIOINS.
IangulairesL et
S® BOTANIQUES,

II I
"Q

Illlll
503.II
Illlll
I 655 cærulea,
-

Il656
les
Illlll
1
,.IIIII
H
t. Il III
II
III
I| 660I - excelsa,
|I | 661

II
II—

Illlll

IIIIII -velPicea
| 663 Clambrasüea
I| |
|III I -velAbies
|IlI 66-i

IlII||III
i Illlll
665

II
II
-

—^
I EPICEA,Pesse,Sapinette.
SYNONYMES.

volAbicsallia,
— I I
Ç54alba,Linck.
—blanc,
FRANÇAIS

sapinette

| -"01Abies
- -
I| 657 nana, Carrière. --nain,
- -
||| | || -amabilis,

I
pendula,
-balsamea,
||| I || -bracteata,
I 659-elegalltissima,
-

Illlll
Illlll
| 660 excelsa,
vel
aurea,
I 66.*--candelabrea,
--
-

I 667|- - monstrosa,

II
|nere.
I
||
I6aI
--
II

III
II 668
--
Il 672—
I 673
vel
|

|| vol
674

AbiesII
|I | | - vel

50".
-||IIl|I IIIIIIIIII
I676 —microsperma,

teux.
I677 —morinda,
II
|I
|
||

I |
vel

I
S,

II
I
1cônespendants.
III
1101'
intermedia,

du
vide
Engelmannea
—vel
nO
vide
nO
Abies

Abies

tenuifolia,
-| --Fraseri,
| |
675 —Menziesea
vide

|
11°

| | Loiltioli.
— —
jezoensis,
II
Ullck.
Abies
excelsa,
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

I
° ORI,,INI-SOL.

III IIII
OUVULGAIRES.

IlIII I à20"
Michaux.
blanche.Canada.

Il
Ca",'ièl'l!. - —
vide
na5 01.
50'2.
vide
nO
II
661.

ticliant

siliana),
||--dumosa,
vel
Abies
excelsa
fructu-rubro,
IJ 666I- - intermedia,
loile.
IJnnc.
ahies,
-velPCarrière.
inus
H»>
ort.
olegantissima,

Carrière.
lloi

Carrière.—microsperme,
Linck.
—morinda,

- velAbics
vide
meaux
I-nigra,Lillck.
III678
-- Michaux.
nigra,
679 Doumetea (Doumetii),
—Nordmanniana,
Il
ri-
| -nobilis,
680-orientalie,
| —vi.lo
I| —vol
- —
I 682I—rubra,
683
Pinus
Atiios
vel
Abies
|
|
I.
monstrusa,
mucronata,

II
I OnSEnVATIONS.
Lesont

(Engelmanni),
Linck.Pan-i/.
Engelmanni,

(Clambra-
Carrière. —

à
lIorl.
Clamhrasiliana,

I
-
lesfeuillestétragones
Frais,substantiel.

I
Cm'"iè"e. - bll'mitro,
glauca,

II -

élevé,



Toute,

intermédiaire.
pendant

élevè,

Ca"riè,.e. —-buissonneux.
Hort.
dumosa,
Carrière.—- —
commun.

Carrière.- —mucroné,
669 nana, Carrière. - - nain.
670 -
671--pyramidata, -

I51i•àIi-IIIl10'
IIII1
pendula,Ca"l'iè,'e.

~I.l\Ienzies.

meaux
III
larme

sont
Linné.
orientalis,
Il
III
Glauceseentes-violacees.
/'O¡'-;I'I'.
orientalis,
llort.
Wittmaimiana,
I 68. poUta,Carrière.
Sieholdet
- velAbiesrubra,
—velAbiespolila,
Linck.—rouge,
-
Zuccariiti.|
--
Carrière. —

II |
Carrière.I I
(Menziesii),—
|
sont
|
II
employés,
vido
——
il»
| II
-noir,sapinelte

III
de
Gia.
pen(J¡lIIt

I
— àfeuille
Cm'l'iè,'('. - - panaché
variegata,
Illlll II oiô.
jezoensis,Siéhold.
Abies l'île

employés,
demiel. Himalaya.
AbiesKliutrow,Jjoudon.
I678 —nigra,Linck.—noir,sapinette
noire.ICanada.
au
iloir(,. Canada.
deM.

II 515.
Doumet. I
II
Carrière.- -——monstrueux.
Il
doré,panaché

II
Il
(rameau),

II
II
L/nSsoN.
J)1)n1t~Di

I gr.,isolé. 10
aérée.Massif,

bleue.ICanada. IFrais,
sapinette

dejaune.
(en
candélabre f orme
de).
Clambl'asil.II
-delord

fruitII
II
II
Il
II
rouge.
I
pleurcUl',
(rameau),

-deM.Engelmann. IMont,

Il
pleureur.
Panachure
ténue.
et
Jézo.
(feuillr). |
Japon.
Car-—deM.Menzies.

Frais,substantiel.

Canada,àII la
IFrais,substantiel.

III
IIIl
|

Frais,

IFrais,

del'Oi,ietit,(leil.NN'ittiliiinti. | Crimée. Frais,

poli,
sapinette
àécaille
lisse. I Japon.
rouge.Amériquesept1*'
I
I
I
intermédiaire. I Frais,
I
|
|

Californie.s
IFrais,
I

ubstantiel.
substantiel.
Frais,
substantiel.

IFrais,
rocheus.
I Alpes. IFrais,
Frais,
IFrais,
I
I
I
I

subslantiel.
substantiel.
IFrais,
| Frais,
substantiel.
Frais,
suhstantiel.
substantiel.
Frais,
I Frais.
Toute,
Frais,substantiel.

IToute,aérée.Massif,
fabri-substantiel.aérée.
Toute,

substantiel.

Frais,
I
Toute,

substantiel.
Frais,substantiel.
Toute,
Toute,
Isolé,

aérée.
Massif,

aérée.Massif,
aérée.Massif,
aérée.
Toute,

gr., massif.
,

Toute,
substantiel.
IFrais,
aérée.Massif,

Toute,
substantiel.
Toute. ~Iassif,
tout. | TO\lII'.

substantiel,

IFrais,
substantiel.
Frais,
suhstantiel.
Frais,
I
|

abritée.
Toute,
I
I
abritée.
Toute,
abritée.
Toute,
Toute,
abritée.
abritée.
Toute,
IToute,
substantiel.
|
slIbstantiel.
abritée.
abritée.
Toute,
abritée.
Toute,
abritée.
Toute,
aérée.
Toute,
IToute,
Massif,
aérée.

IToute,aérée.Isolé,massif,gr. 20à40'IComprim.,

10à20'Vert
groupe.

groupe.
groupe.Wà
20il30"
EXPOSITION.

aérée.Groupt"
Toute,
substantiel.
IRochers,
aérée.
Toute,
abritée.
Toute,
I
aérée.Groupe,

11
Abritée. IIsolé,
suhstantiel.
substantiel.
Frais, aérée.
Toute,
rochers.

gr.,isoll'.
Massif,
gr"

Isolé,

Massif,

Massif,
abritée.
isolé.

groupe.

groupe.
I
I
I
CAHACTÈHES
PRINCIPAUX.
FEUILLES.FLEURS.FRUITS.
EMPLOI. HAUTEUR.

Vertglauquo,

gr.,isolé.10à15" Vertes,
I 1)116"1.
isoles. 1à2" I Distantes,
groupe.I 2a:;' Nombreuses,
Isolé,
I

I ::!O
I
massif.10à15"Comprimées,

gr.,isolé. 6àRIII.Grosses,
Massif,
Massif,
groupe.
Isolé,
Isolé,
groupe. 8
gr.,massif.
Isolé,
gr.,
Isolé,
isolé.
I longs,sessiles.
Cônes
gr., isolé. 20
à10'
I 10
| 20

vertes.IEnchatons
àpetitegraine. Japon. Frais,substantiel.Toute,aérée.Massif,groupe.sà12'Acuminées,
vertglaucescent.
I20à25"-.I\ertes,glauques,
groupe. IEnIchatons
argentees.

clairluisant.

20" Vertes
Recourbées,
à pétiole
pale.
vert
rouge
pétiole
I
I
I

I
En

tomen-
rouge
I
à25"
groupe.| Hà10' Vertes,
argentées.

bleuâtres,
Vertes,
glauques,

à40 Nomhl'I'uscs,
20i.,~O"
groupe. 3à4' Vert
massif.I I" Courtes,
Isolé,

gr.,
Massif, isolé.
1
I
massif. I" Courtes,
Isolé,
I ilà15"
|

1
Nombreuses,
fonce.
foncé,
4à<i' Rapprochées,
panach.
vert
vert

Longues,
inégalés,
I 2à3" IDistantes,
I
groupe. I' Grosses, Distantes,
Courtes,
Belle rustiqueespèce.
axillaires.Avril-juin.
à 25»'. L ongues,
Isolé,gr.,massif.sàI5-.Comprimées,vertg
vert

dressés.Cônes,

ICônes
violacés. longs,
Cône»,
jaune-roux

I
-"1'0')1'1'

Enchatons

argentées.
l'arinacées.
étalées,
vert

vert
gtauq.
glauq.,
vert arg.

vert

roussâtre.
étalées,
vert
I 4àt;lII.ILongues,
foncé.
I
dejaune.
foncé.
II I
foncé.
vert
I
vertes.
nombreuses,

\ertfoncé
à12' Longues,
foncé
panachées
vertes.
mucronees,
vertes.
vif.

vertargenté.
lougebrun.
IEnchatonsovoïdes.IA\iil—juin.
Ibis.Kspèce
acuminés.
foncé.

dressés. I Encônes
Enchatons

ovoïdes.
chatons
I
I En
axillaires.En
tomen-Enchatons
I
c
c
I

longs.

ônes
acuminés.
ônes
I
vertes.
En

En

Illisallt.
dejaunâtre.
risâtre,luis. I
En
foncé. Enchatons
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E
cylindriques.

Enchatons

argenté.Enchatons

II
sesfeuilles.
longues,veI'lEEn chatons

c
n
hatons
chatons

Enchatons

IIAvril-juin.
Enchatons
Avril-juin.
espèce.
etrustique

| Trt.&-belie
très-rustique.
Les
Cônes

cylindriques.
cylindriques.
Enchatons
I
I
cytindriques.
nchatons
I
cylindriques.

chatons

chatons
I

I
I
I

I
I
cylindriques.
longs,

Cônes

Cônes

cylindriques.

cylindriques.
I

cylindriques.
I
solitaires.

Avril-juin.

elliptiques.
A
I
II

Avrit-juin.
I
ra- 1
jeunes
es.pt.ee
àrameaux
C
au
I
pendants.
jeunes
Les
-X
l

vril-juin,
I
I
a

681.
I
ra-I
fabri-
anada,

Rspèco
««.
sessiles.

petits,

Cônes
Cônesallongés,
allongés,

Cônes

Cônes

Cônes
Avril-juin.«5».Espèce

ohlongs. Avril-juin,
Cônes

jaunâtres.

jaunâtres.

rougeâtres.

jaunâtres.
Cônes
Cônes
cylindriques.

bièl'e

connue
de3llpill.

auJapon
qllllltiit
desaP,n tigre.
E»pi.co rouge
àécorce
sous
le
I
I
I
I
I
nom
|
tomenteux.
I
I
I 656,
ovales. Avril-juin.

ovales. I
Avril-juin.
uin.I IWO.
Avril-juin.
jaunâtres.
Avril-j
|
|
I
Avril-juin.

Avril-juin.

I ,no.
Avril-juin.
jaunâtres. Avril-juin.
jaunâtres. Avril-juin.

Cônes
allongés. uin.
Mai-j
|
|
Variété
65i,

iGO.
La
cet.
ses
663.

'm,
cri.
peu
Forme

plus
plus
lielle
genre.
Redoute
Forme
coi.
un
Forme
un
Variété
b
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«J3.
etlaplus
helle
lesoleil
feuilles. qui
I
I

très-rustique.

vigoureuse.
unjoli
buisson

vigoureuse. I
Variété

variété
d'un
S'élôve
Variété
ouI

très-vigoureuse.
peu
Il
II
III
II
arrondi.
II

constante.II
I
I
II
II
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III
espèce
rustique
brûle
étalé. Il
buisson
uisson
arrondi.
très-vigoureuse.
très-vigoureuse.
Il
III
etnoircit
II
II
|

I
II
Il
II

II
il
I

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très-pittoresque.
aspect
enpyramide
compacte. Il
II
I

I
'v-

III
PIN.
LIEU

W
"———
,~

II 9.
1N0MS

SJMBm

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-

-,•
I
; IIIII|
I40,¡à',
IIIIII

I
mtBBBSi

I
-Pinus-
I
1 IIII

)!BBB--,.

|
vel
III
25'
raides

velPinus
,(
NOMS

I nigra,
I
Hovs.—d'Autriche,

I
:;'>~er,.L

1'

:.rani*,
Benthamea ~et

<
"—vélPinus
m~t•Bougea
velPinus
~jj~jSBJI——
-
Jtg~SN!
I
Montana,

II
I
ID'ORIGINE. - --- ftPriOlTF
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-"1'
^-yélPinusnoir:

.,\.;. ,',

I
Linck.
,v~lPinQS
,-,--,'
Ehrenberg.
;'7,:,~';>
Bançksea
Pinns

caiifôMc~,
Lam•
I
viridis",

sontIréunies.
~-:-

~—~
Ehrenbergea
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-'Kootschy.
il III
do

LUick.
'1.l1gra,

hndsonica,

Il'
(Benthamiana
Iiar'~f1ei/t--'
':'¥!:.

t ,
MtSS!BoursiqteajBoursierii),
Royloana,
(Bungeana),
~idon<''!05.
Napoléon,
CtËfpmtoa,
——

.-..i.i.-'u
-cembïoides,
Pin"»
-CSoulterea Vide
Mort.
macrocarpa,
't

r,%,Igiani;'vid
detnaiftpra,nO

~——
tf
a
Siebold
I I
(Ehrenbergii),
Vertgtauquc.
éleve,duNépaul.
monoptiylle, unefeuille.
tjStjSSBEB!

Fenzlea (Fenzlii),
velPinusHeldreichi,
--Fremontêa
aj~jjsNt)
E~ndi.icher'. ,
^—yelPinus
,monl.
-",Gerardea
monophylla,
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX
LIEU

palustris,

(Rancksiana),

IIII

II
——vert.t
n.717.Don. —de
:( Coulterj),
Lindley.
etZucca- —
PLANTATION.

Miller.
—Ayacahuite, tablas.
Lam-debl.Bancks.
Zam6~<.
)
Car-

'-

Lindley.
Zisec
,
II
—deM.Bentham.
deM.Boursier.
a-debl.Bunge.
'-'~
Simon. !'",
~fHe
E.
oeinbra,Linné,—cémbro,
n'"74C.
* :
à
vertes.
>'
M.Coulter,
à fleur
—deM.Ehrenberg.

Ant,

Torrey
(Gérard
et dehl.Fenzi.
/.1(11".
(Fremontiana),
etFri-
iana),
Wal-—
-deM.
-
I
————-
SOL.EXPOSITION.
OUVULGAIRES.
TANIQUES,SyjONYMES.FRANÇAIS

àgros
serrée.

Frémont.

deM.Gérard.
fruit
j————
-—————

Mexique.Frais,
I Amériquesoptle

Sibérie.
S'bé
ILéger,
I Californie.
}
ILéger,
I
Californie.

Sibérie. ILéger,
(cône).,
IJapon. ILéger,
Japon. Léger,

I
———
FEUILLES.FLEURS.FRUITS.
EMPLOI.HAUTEUR.

I III

substantiel.
I
Népaul. Léger,

IAsieMineure.
ICalifornie.

Himalaya.
Léger,
| Léger,
ILéger,
I
Léger,
I
——

calcaire.'
siliceux.
Léger,
I Chine. ILéger,
calcaire.
:—————
DEFLORAISON.

substantiel.
Abritée,
OBSERVATIONS.

I
toute.
I
Autriche. Léger,calc.,tout.Toute.Massif,groupe. 80à25m. 2feuilles,long,

tout. Toute. Gr.,


Substantiel,
Sb 1tout.Toute.
T
Massif,
Très-abritée.

siliceux.

alvier deSibérie.IISibérie. ISubstantiel,


Toute. I
Toute. Massif,
Toute.
I

siliceux.Toute. IMassif,
calcaire.
Abritée,
i' I
groupe.
Massif,
groupe.

isolé,
Gr.,isolé,

toute.Massif,

calcaire.Abritée,
siliceux.
I
Toute. Massif,
substantiel.
I
Toute. Massif,
substantiel.
toute.
Toute.
I
groupe.15
IMassif, I
I

massif.
II
massif.10
DITSCONIFÈRES
cationCARACTÈRES
del'oncro

6
3o
,

à8m.
Il

G lé .f à20' ISfeuilles,
I
t.

groupe.15à20" 2feuilles,
IMassif,
groupe. I 10

I 20
à 15,n.

groupe.f5à:25"3feuilles,
toute.Massif,
Abritée, groupe.40
I
groupe.8à10n\
gr.,
isolé.
gr.,
IMassif,
I groupe.

I
Massif,

siliceux.Toute. Massif,
groupe.

groupe.
I
isolé. 40
I 10
I
30à40in.
Chine.
PRINCIPAUX.

c.,
25-,,.I 3feuilles,lon,-,ti*esde2Oà3Oc.,
de
vert
vert
à30m.5feuilles,
très--lauque.
I vert
8

2feuilles,
3fouilles,

vert

5feuilles,
vert
.111

àHi" 2feuilles,
5 raides. 5feuilles,
¡.iOm.5fouilles;
I
I à20" I2feuilles,
5a)0' 3 fcuiU.,
I10à15m.3feuilles,
à
brillant.
sombre.
long.
long,
vertfoncé.
long.
l,vertvif.
12
vertsombre.à 2c., Enchatons
delOà
de

long,
I 3feuilles,

long,

long.

raides.
long,
2 à4c.,

de6à.10
glauque.
long,
de
d6.tO
de'!O
glaucesccntes.
long,
de

long.
tourmentées.
1 0
à

do10

long,
En
de42à48c., Enchatons
de3à6c., Enchatons
brillant.
droites,vertpâle.Enc

c., Enchatons
6à10c.,
à30c., Enchatons
de8à10c., Enchatons
15c.,
les
souvent feuill.
chatons

à12c., Enchatons
vert
grosses, glauq.

de1à015
En

cr, En
r'
violacés. Cônes
Eneliatoiis
bleuâtres. Cônes
ble~àtres.
12c., Enchatons -" -
Cônes
bleuâtres.Cônes
chatons
violacés. Cônes
violacés. Cônes
coniques. Cônes
hatons

,
Cônes
ovales.
dressés,

pâle. Cônes
jaune
terminaux.Cônes
cylindriques.
Cônes
blanchâtres.
Enchatons

ovoïdes. Cônes

chatons
C
fasciculés.
chatons

Cônes
cylindriques.
foncé
solitaifCs.
longs,
!ongs,
blanchâtres. pendants,
sessiles,
longs.
droits,

-
recourbés.

ovdides.

II
I

cylindriques.
dressés,
J 684.
Avril-mai.

résineux.Avril-juin.
longs,
ovoïdes.

puis
dressés,

arqués.
nombr.,
ônes
I Céle
I 685.
solitaires.Avril-mai.
I
Avril-juin.
cylindriq.
:-, I 686.
Avril-mai.
I
Avril-mai.
¡
I
Avril-mai.
cylindriques.
II
Avril-mai.

Avril-mai,

A
brill.
bruns,

obtus. Avril-mai.
ovoïdes,
I
Avril-mai.
pendants. I«e«»
I
I 6»iT
Avril-juin.

Avril-juin,
de
Gèle
Très-bel
Espèce
Espèce
687.
688.

En
cfigures
des
I 693.
I694.
i.I
Avril-mai.
Côlneslongs,ovales.
dub
696.

I
I
I
vril-mai.
ette
espèce
ristes,

La
ois
de
A4vr*iil-ma•
c
O

donnent
rustique.

I 700.Espèce
aParis.
àParis.
quelquefois
Très-belarbre
foncé. arbre
délicate.
Espèce
féuillage
rustique.

très-rustique.

Suisseerdans
estemployé
n.
oudesanimaux
mange

espèce,
lenomdeRàdes
Très-belle
vert
v~rt
ààfeuillage

le^roi,
pour
Tendus
lesam
très-rustique.
Espèce
suieprovenant
arbre
et est
dCM
dreencre
à
employée
tiès.~
très-
très"

lebpjs-1
sculpter
aux

la
laquelle
oi

très-rustique.
:
tou-
YA
•=
;

..,
delacombusUon
fabri-
lesin-
;;
Pltu.Très-

III1gai.
-voi,tes,| |II I
'lich.'
bagifenensis,. - n:7.14. vertfoncé.
))?!~S)- jxalepeàsis vide -' Ai-—d'Alep, I I l' ; I I 701. sont
espèce ,~
dun
,,
feuilles
de cette

ve,.-t
(alepensis), deJérusalem. Europe ménd. ; calcaire.
Léger, Toute. Massif, groupe.10 à15' I2feuilles, long,deHà15c., Enchatonsbleuâtres.Cônes pédonculés. Avril-juin. Les
très-glauque
dans leur
jewiesse,
ata,noezl. ,-~on.
ducône).I Mexique. ILéger, vert foncé.
I 30à40"8feuittes,tong.de~0a<2c., I
Avril-mai.
vert
- ,
"-' ,-(Hartwegii)—deM.
Hartwegea
rapprochées.
(écailles
- recourbé
llarlwcg Mexique. I
substantiel.
Léger,
Abritée,
toute.
I
Massif,
Très-abritée,
substantiel.
groupe.
Massif,
groupe. <0a15'
vertglauque.
5feuilles,
long,
de2à030
Enchatons
c., Enchatons
Cônes
cylindriques.
Cônes
cylindriques.
recourbées.
àécailles
allongés. Avril-mai. I 703. Gèle àParis. .,
quelquefois
H
r
t
velPinus
a
-Liîidl1
variabilis,
budsoqlcài
BtjS~~j inicrçpsea

toiiibaiites,
velPinus
ey-
goldrelchi,
|
vide
vide
Lambert.
vert
:-•-^1aalgnia,
,~yel'Pi'nus Il
no
IIItordues,
698.
687.
1)0
(inops),
liort.
vert
Solander.

glauque.
monteroyensis,
variabilis, vertgai.rustique.
pauvre,
I.Rlllbel-l.
Douglas. —remarquable,
III
cliétif.
foncé. Pans.
deMonterey.
I I
Caroline.Léger,
IIlCalifornie.Léger,
I
calcaire.Toute. Massif,
siliceux.
Toute.
Isolé,gr.,massif.
I
rocher. 5à10' 2feuilles,
I20à30m. 3fouilles, tordues,
long,
long,
de6h10c., En
gai.
vert
violacés. Cônes
chatons
do8à15c.,Enchatons nombreux.
Cônes
pendants.Avril-juin.
étalés,
ovoïdes. I705.Très^bei
Avril-mai.
I 704. Espèce
rustique.
arbre,
àcroissance
gelant "~;
-, ~,
rostreinte.quoiqu^
-. -.'','--:-.
qu^quafois â?

Douglas
—'velPipus californica,llort. I
- I I I 4' I
koraensis,SieboldetZucca-—deCorée. Corée. Substantiel.Toute.Massif. 3à
,,,inÎé I I
5feuilles,long,do8à10c.,
Il denlées.
alternes. Cônes
EncEnchatons
hatons longs,
ovales. Avril-mai.
solitaires.Cônes--ovales,
cônc~ovates,
EnchaLonssoiitairM.
I 706.Espèce
106. très--rustique.
très-rustique.
dressés.Avril-juin.
dressés. Avril-juin. ,;'-:
Làmbertea (Lambertiana) — B VCl'los,
fouilles,
long.
dc8 lt-10
c., cylindriques. A vrit-juin.
~os.&p&eetres.vigoureuse;onMeHTMt
, deM.Lambert. Californie. Toute. Massif,
substantiel.
Frais, gr.,
isolé. 30à50' Enchatons Cônes
blanchâtres. un saç
propre,
nutritif.
X !
———

,..
\U .4,
•IR
mode

doii
,,
(sitile).
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OBSERVATIONS.
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0.
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Pinus

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"Mp"t
ayant
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,".1,,,.,.,,
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TR^TIQUE.
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.,. villes.
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.~O.E~cetr~-rustique.
ii les
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dans
mal
très-rustique.
-.-est
"p"" Jeune.de
espèce

,A
cette
lorsqu'il LE
baietièe

~.c-e.stpnncipa.emcntd.
detérébenthine.

ili-.in.
FOURMT
.pri.nci.pa.lement
très-rustique.
espèce

i
,<
à ESP,C0 la
Gèl. Î-(;- Gèl. Belle
D.U, IL.p'" ", Végète Espèce estextrait Espèce
^*«*
vert Paris cette

[»l. 717. Il.excelsa. m.


v.don.WO.
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721.I22.
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conformation
«••.ORAISON.
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W,™.,AVRI,M„,
A%'i-il-juin.
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i.
Avril-mai.
——
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i.ma A\n)-ma). A%,ril-iiiiii.
nil-mai.vril-mui. ()»'
W

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U'•"-.u.nd.n.Avr.t.ma..
I-mai. Avril-mai.
A%-ril-mai. i.
'i:~0.
AVRIL-MAI.
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IMIMAII
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CONIFÈRES

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macrocarlla,
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maritima,
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vide l'nuis noviilo

vido parvifiora,
PEIIICIIINS,
vide C<M»1'
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vido orientalis,
palus!ris,-P«RS^8IB

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SYNONYMES.

III
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I - vol
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||||74|
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I 743|—-vel

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III
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III
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I -vol
I! 745|— argentea,

pendants.
mitle."C
749
||| || - vol

Il
III
|PSEUDOTSUGA,

IIII
I

M | -PODOCARPUS.

| I157.
-
vol

rubra,
| —vel
-Sabinea
Dunal.
serotina,

— nivea,
-

"I
I

OUVULGAIRES.
FRANÇAIS
(sitite).
Pinus
|| - resinosa.
vido
I 734I—rigida,Miller.—raide.
nO

Solander.
Royleana,
vide

Pinus
vel

PSEUDOTSUGA,FAUXTSUGA.
(l/I'I/.
Lefeuittage
||

/loit. |
II 753—
I
|I

|I
755
des
752|- -—

lo
|

-
-
-
dubia,

757 quarroaa

| 754-juniperoides,
—vel
nO689.
Michaux.
Pinus

Linné.
I
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

'n'()Ult.;INt:.
LIEU
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(pyrenaiea),
7M5.
—ngensis.\idcn<'7n.

(Sabiniana),

Pinus
vel
Michaux.
(strobus),
I- - argelltea,
nana, vitle
1/01". 7
no
llort.

/,<.
-

liaguestensis,
Pinus
fastigiata,
rubra,
vel

tuberculata,

| —Koraiana,
I 750I Kæmpferea
|
-— vel
viilo

vide
| PSEUDOLARIX,
I.arix

1';11
Rétinosporcs
vel

Ohama
nO
(Ucda),
I)oit
variabilis,
vide11°

prend
Carrière.

leptoclada,
7M) -pseudo-squarrosa
La-

Loitilopi.
Loddigesi.
Pinus
reslnosa. —
Domjlas.
PIN(Sltitc).

l.apeyronse.
petiicillus,

(Sallzmanni),
llorl.
pyrenaica,
Pinus
monspeliensis,

K.
Carrière. - -blanc
Pinusstrobus

-Sieiv(»ji.
sylvestris
Ca,.,.iètc.
Carrière.
Pinus
jV.,
Linné.

n-553.

une
DOlIglasii.
Allies Carrière. —
iastigiata,

Isolé,Cham<Kcyparit
dessous.tie
vel
Tlmia
ericoious,
vide
oricoitles,757.
11°
Cm'ri/Jre.
ryparis
-
decussata,
Zuccarini.
Üll'ih'c.
-
- velItetinospora
B^arroaa
"1.le
sfluarrusa.
,
squarrosa,
sîvboltf.
-
| Russellea(IUisselliana),/.fW/<')/
dosPyrénées,

résineux,
delord
rouge.
ltussell.
-doM.Sabine.

-Svl%-estre,
IIori.
tortuosa,

llartweji.
californica,
l'inlls

Gordon.
(Ka»mpferi),
Foi

——

faux

-
-
Drs{ollillilltS.
rigensis.
- tortuosa,


en

-torclie,
-

FAUX
(;01'-
Carrière.
tune. FAUX
Ivicnipfori,
M
des

rouge,
de
forme

TSUGA.

fastigié,

douteux.
gené\Ti.
llo,t. faible
-fallx
Il
pinceau.
I
I France
I
|

I
|
|
I
-deàl.Saltzmanti. | France
Saltzmann.
—tardif.
Liullé. -Strobus,
——
argentea,//«•!.
il-brgouUtera,Cai-rière.
| sylvestris, —
nain.

-
dulord
odoriférant.
Strobe,
nain.
(leneige.
porte-parasol.
--ciite.,
||
|
I
|
Weymouth,

|
|
d'Écosse.
forêts,

pyramide.
deRiga.
I
|
|
mérid'
I
|
I PCllsylvanio.
I
|

Californie.
mérid"

Caroline.

àl'encens. | Virginie.Léger,
tuberculé,
rugueuse.
àécorce

ÉLÈZE.
1Californie.

- deM.l\iPmpfel'. Chine. ISubst.,


I
I
|
|
ttats-Unis.
|
États-Unis.
|
|
l'I.AM'.VTION.

ILéger,
-"'-.
S0L EXPOSITION.
I
I Léger,

Léger,
Amt;riquest'ptle
| Mexique.
I
Léger,
| Léger,

Léger,
| Léger,

| Europe. Léger,
Léger,
Léger,

I cale.,
ILéger,
|
Russie. Léger,
I
Léger,

Catifornic.
depyra-ICalifornie.
enforme

Japon?
Léger,
(rameaux).Jap,n.Leger,p..I.ra.
StllJarrosa. | Japon.L
|
|

éger,
calcaire.

siliceux.
calcairo.
| Substantiel.Abritée,
I

silic.,

erm.
Toute.

T oute.
Toute.
- .---
tnnnrrHUOUh
toute.
siliceux.Toute. Massif,
calcaire.Toute. Massif,

siliceux.
silic.,
subst.
silic.,
subst.
silic.,
Léger,
Toute.
Toute. Massif,
Toute.
subst.Toute,
silic.,
subst.Toute.
abritée.
tout. Toute. Massif,

calc.,
calc.,
tout.
tout.
Toute.
Toute.
tout.Toute.
frais.Toute. Massif,
silic.,

frais,
----
EMt'LOLttAUTEUK.FEUtLLES.

frais.Toute. Massif,

perm. Tr.-aér.,

frais. Toute,
Siliceux,
|| Silicellx,
frais. TOlite,

ibei-iii.lout.
fi-iiis,
frais, p
.s,
Inlls,
rude,raboteux.Japon.Léger,frais,perm. Abritée. Isolé,
Xnccarini.
eriroides, | I
erm.
Toute,
loute,
perm. '['
mont.
KIIlis l'IlINCll'Ai
0AHACT

Isolé,

aérée.Isolé,
aéree.Isole,

e,abritée,
abritée.
loute,
abrite*.
abritée.
l 'l'
tLEUHS.

Massif,
groupe.

Massif,
gr.,
Massif,

Massif,

Isolé,
isolé.
groupe.
Massif,
groupe.

iIsole,
Isole,
5àl.'»'

10

isolé.| 20
gr.,
gr.,iso)e.

groupe.

groupe.|

Isolé,
groupe.
|

|
20
à
à
2;)"
25"
2feuilles,

I 20à30'ifeuilles,

)~a20' 2feuilles,

|
groupe. 5a8"
Isolé,
|

1
12111.

à4'

2à5'
isolé. 20à30" 2feuilles,
gr.,
groupe.

gr.,

lgr.,
2'
ll.ei
IMn»
groupe.
groupe.
|

gr.,massif.
Isolé,
I

1
I
2a5'
groupe.|| 5à10'2feuilles,
Isolt.,
Massif,gr.,
isolé. 5à15'

groupe. 8à10' 3feuilles,

gr.,massif.30à-i;. Étalées,
vert

isolé.I| 20à30' 3feuilles,


vert

I 10à15' Caduques,
I

groupe.|I 20à30' Nombreuses,

.w.locher.
|
i.,.
a
, g,rrronu„pne.
Isole, I
|I

groupe. 14-. Opposées,


|
long,
tclair.
voi

3feuilles,
long,
foncé.
vert
2feuilles,
long,
sombro.
vert
long,
a40' 3feuilles,long,
de

de

glauque.
vert
vert

de
vert
vert
vert
long,
clair.
3feuilles,
| à50' 5feuilles,
gr.,isolé.30
long,
étalées.
mer.
:jfeuincs,bng.de3a5c.,-na.
5feuilles,

long,
8

1
à15

à
2

de1à215

long,
de

long,
demer.
1

de
blanchâtre.
courtes
5feuilles,
à
2

et
"lauCOSCent.
vert
-feuilles,
vert
2feuilles,

vert

Courtes,
Opposées,
1 aV» \ertgl.auque
aQm, Opposées,
gris

long,

clair.

vert
glaïKJUO
àG
c

14
c
.,

.,

argenté.
glauque.
long,
glauque.
Vert
de 4a8c.,
deJ5a20
raides,

molles,

courtes,
vert

coriaces,
raides,
vertgai.
vert
argenté.
el.
En

En
c

do8à20c., Enchatons
c
de18a25c. Enchatons
de1a525c., Enchatons
c., Enchatons

15
c
de1à012
c.,
.,

inégales.
Enc

de4à8c., Enchatons
Enc
hatons

c., Enchatons

couleurrougeoubrunpendantl'hiver,
dessus,
grisâtre
de.-SOUS.
gl.
dessous.
gl.
I
sessiles.

agglomérés.
hatons
sessiles.
blanchâtres.

hatons

foncé.Enchatons
vert

clair.Enchatons
vert
nombreux.

composés.
longs,
Cônes

Cônes
Cônes

sessilt's. Cônes

hatons
c., Enchatons
Cônes
cylindriques.
Cônes
blanchâtres.

cylindriques.
Cônes
Cônes
cylindriques.

Cônes
agglomérés.

)
11
recourbés.

longs,
longs,
Cônes
cylindriques.
acuminés.
longs.
Cônes pendants.
ovoïdes,

pédoncules,

petits,
très-petits.

pendants.
solitaires.Cônes
Enchatons
ÉPOQUE
FnUITS. MKH.OH\)SO\.
mUtTS.

A
|
I
I 733.
Avril-mai.

ovales. Avril-mai.
I Espèce
|
II
I
I
|I
vril-mai.
I
I 736.
Avril-juin.
I 7:n.
Avril-juin.
allongés. Avril-mai.

ovoïdes.
|
|
II
Avril-juin.
allongés. Avril-mai.

inclinés. Avril-mai.
Avril-mai.

cylindriques.Avril-juin.
Cônes
obliqués,

Cônesoblongs.
Avril-mai.
pendants.

I
I
| TIO.
|
|
I
I
II

Avril-juin.

Avril-mai.
I
|
II
I
I
I

I
TU.

j51.

|I

|
II
OBSEIIVATIONS.

Gèle
Très-belle

I Très-belle

150.
Forme
, 1

très-vigoureuse.

quelquefois

e espèce
Il.Dcette
.|térébenthine.

Del
Très-bel
àParis.
espèce.

un
espèce.
très-joli
Remarquable
feuillage.

àtige
arbre

51.Tr,%s-bel
751.
-~

753,

| 755.
|
I
|
Très-bel
arbre,
arbre.

| Lefeuillagedes
de
Forme

Onvend
j
buisson.
lecoloris
par

olis
deson
dela
onextrait

etàrameaux
droite

prend
Rétinospores
buissons.

fréquemment
lejgoelada
Relinospora
splioeroidea
'51.
et
Gèlo
s a
v
spf.œrolCuavariété.
anété.
quolquefoil
àParis.
quelquefois
Gèle àParis.
une

lenom
sous
laChainiecyparis
IIj'¡H.
en
a.
I

I
I
II|
NOMS

I|

-
I
II
I
II | —
I
I de
III vel
I
"
I

Il 7581—

I| 760|-—
I 761I- —
I I
I 763
I 7(;i

I
III-
I 7()7
III
OIISERVATION-S.
Inon.cine
61.
|
ES

III
I

||I
III
I
l'IU
I S°IBOTANIQUES,

III
n°SOI».

III
adscendens,
| 759I——
N
SYNONYMES.
SALISBURIA.
SEQUOIA.SEQUOIER.

||
SEQUOIA.
II—gigantea,
vide

tout.
|lII 765II- - vel
|
||| | | — 7
CI

vide
I
|

llorl.
f)(i
l'Ali
FRANÇAIS

II
|- —
I

|| 7K# —adpressa,

|lotit.
;70 —
II
M
||I
tout.
|||||| 7^9

I 771I| —
| |--
| 772| —-—vel

X.
PLANTATION.CAIt.VCTÈK
r

II
OU\LLGAHU:S.

SEQUOIER,
—pyramidata,

il
hlimidt
702 ——fastigiatum,
| I | - vol

I-TAXUS,
I—
|

|II
-


-
II
III
sempervirens,

7(>2.
—velTaxodium
adpressa,
vol
| TAXODIUM,

.1
Séquoia
denudatum,
vel
vide
distichum,

nanum,
-pendulum,

vel
|I - -argentea,l'axus
vel
aurea,
velTaxus
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES

nO —
Richard.
I--IIAUTOU.
EMPLOI.
SOL. IMPOSITION.

viiloI 11"7.7.1.III Endlicher.-loujours


sempervirens,
---
FEUILLES.

//or/. - - blanche.
Carrière.
pyramidiita,
Richard.

disticha,
Cupressus
denudatum,

Taxod.
II
distique
l.imié.
Carrière. --dénudÜ
Taxodiumdenudatum,
Kniyht.
aiiscendens,
pressé
TAXODIER.

cyprès
I
vert.
(rameau),

(feuille),cyprès
dela

(.arrière. - -intcrmédiaire. |
intermedium,
Carrière. - - nain.
(;al'rière, - -pendanl
Taxodium
tuberculatum,
-sempervirens,
sinense,
vide
vide

llorl.
baccata,
705.
11°
Tourne
Linné.
llorl.—
sinenso,
Carrière.
n"758.
fort.
—tubercule
IF.
-baccien,
Carrière. - -pressé
brevifolia,
Taxus
llorl.
I.out/oll. - -argenté
nlegaMissima, doré
Carrière.
llorl.
variegata,
Dowastonea(l)owastonii)
-
Carrière.
pendula,
——
- —
(rameau).
(écaille).

(feuille
(feuille
deM.Dowaston,
pendi
ant.
e.
I
l.aml.ert.III Subst.,léger,irais.
àpointe

chauve,
Louisiane.
(rameau).
——fastigié,àrameau

I
commun. | Europe. ICompacte

panachée).
àbranche
llorl. ——dressé(rameau). Compacte
|
I
Califorllie.

|
I
IIIISiliceux,
I

(rameau). IJapon. ICompacte


|I
panachée).
|
||
1
|
Sul»stleger,

Moride. ISiliceux,
|
I
dressé. Siliceux,
llroiiyniart.
I
I
Abritée,

humilie.
Siliceux,
hlliuidc.
Silie.,
frais.
li'ger,
Stil)-,I.,

II',-fr.,
Siliceux,
Siliceux,
Siliecux,

tout.
ICompacte
tout.
ICompacte
| tout.
Chine. Compacte
tout.
Abritée,
frais. toute.
toute.

hUllld,'.
I

Toute. Isolé,
très-frais,
trè»-lrais,
Toute.
très-frais, Toute. Isolé,
loute. Isolé,
très-frais.
Toute. Isolé,
très-frais.
très-frais.
Toute.
Toute.
très-frais.

tout. ,
IHm"I."
perm"',
Toute.

Toute.
perm1,1''
,
perm1,1*'
,
perm11
,
II
(iroupe,

Massif,
abritée,
Toute,
dIOUlbrO.
Toute. Isolé,
Toute. Isolt"
l
Isole,
solé,
Abi-iti~(~,
toute.
g
gr.,
Isolé,

Isolé,

Isolé.
Croupe,

Toute. Massif,
m
roupe.
groupe.
I
assii. 30
10a
a(»0m.
20

gr.,massif.1•>a20'Caduques,
groupe.
gr.,massif.
I
I
I 3a10" Caduques,
I
groupe.II 0à 15" Caduques,
groupe. 2à4' Caduques,
massif.
massif. ij

i?f'te,sr. 0à10' Long,


3
Isolé,
groupe.
I
groupe. à4" Vert
h
Vertesdessus,
Courtes,

Cadu

4a s' Caduques,
10-.
ilà10™.

gr. I 6à15' Longues


isolÚ,

I 3à4" Vert
I
groupe. 3àS"1.
ovales,

pies,

Caduques,

do
vert
vert
vert
_---
FLE

vertbtanchat.

verttendre.
variables.
vert clair.
clair.
tendre.
clair.
Caduque<:,vertc)air.

foncé
vert

do1i>
clair.
ns.FUUITS.

Enchatons
ÉPOQUE

dess. Enchatons
glauques
ÉPOQUE

terminaux.
Strobiles
jaunâtres.

à20,n/vertPulpeux,rougeclair.
dessus.
.">
àlO1",
foncé

de20à3o',vert
Long,
vertfoncé.
panaché
foncé
strié
doblanc.
dejaune.
foncé.
Pulpeux,
rouge

Pulpeux,
I
I
I 758.
solitaires. Avril-juin.
I 1;-~
I
| Los
Strobilesoblongs,sphériques.
OBSERVATIONS.

lacs
| 760.
Avril-juin.

I ~<>3.
| decordes
I
I
I
I
|
Avril-juin.
I
|
clair. Avril-juin.
II
I
I
I 771.
vineux.Avril-juin.
rouge Isoau.
II
SM.
Gèle
8Gèlequelquefois

Taxodiers
etdes
IIàl'automne
I
I
pris
Le
;
variété

Forme
dont

un
les
àParis.

réussissent
rivières. au
fouillage
ilntoombe
lhiver.
bienbord
secolore

ramules
pendantes.

gracieux
desI
enrougeâtre
généralement
qu'a-

laforme
ont

etélégant
arbris-

jjO,11
Tallis
erecta,Loudon. perm,,l,,Toute.
7-;2 erecta, I.OIU/OII. Comp1'per».l'l,,lout.
Toute. Isolé, groupe.II 3ii4" Vert très-foncé.

III
| Etroites, I

I
falquees,
) | ——
773
-vel
|||| ||_——
774 |III tout.perm'-,
-
ericoides,
vel
Taxu<
fastigiata,
velTaxus
llorl.
Loudon.
T:uushvh"rnka,
——
— —
livliL-rnii'a,
:~a5"
de
àfeuille
fastigié,
T:5.
bruyère.
d'Irlande.
lIookc'I'.
llookcr.
tOUl.
Comp.tctcperm'-,
CompacteICompacte
perlnM•
, Toute. isolé,
Toute,
Isolé,
Isolé,
groupe.
groupe.
II
Ia3"
!j
o lX" Éparscs,
ià8"' ifparses,
vert
pointues.
foncé.
II

III abritée, tsoté, jaunâtre.Panachéesdebt.mc-jaunatre.

|
—variegata. ——panaché (feuiHe). perm1'1"Toute,
abritée.
Toute, Isolé, | 3à5"' groupe.Panachéesdeblanc- 775.variété
Variété
peuvigoureuse.

l'air.
groupe.
;.
—velTaxus
à | C.ompacto| tout. , II I
| 77»»
bau-ata
I - -\'eITaxush)'hrhlavario¡;ata,/IlIrl.
subglauceseens, — — fiuit jaune. perm1,1'', I

Il
Toute. Massif, gr.,isole. 3a Vertfoncé, contournées. claii.
Pulpeux,
jaune A\ril-juin.
| 777|- tructu-luteo, - glauca,
Lositinit.
Carrière. ——glauque (feuille). | I tout. | I

de
7îg

18-2. |
I
| 778
| 770
louffre
I
II|
|
-
II -
—intermedia.
quelquefois
- —monstruosa.
l,
I
à
I 10"
horizontaUs,

Parisdel'aridité
KI/if/M,
Carrière. -— -intermédiaire.
(branche).
horizonlal..
Comp"
perm1'1',tout.
Comp"perm1,1",tout. Toute.
Toute.Isolé,gr.,massif. 4àVertbleuâtrefoncé.
Massif, isole, gr. Jia Wrt fonce,extreinité
rougeât.
I
I

1
780I— Carrière. - — monstrueux. | | Comp"perm1,1',tout.
Toute. Massif, | 4ilii"1. Verttonce. 1
pyramidalis, , .1' groupe.

||| | I
II78*,,-
rière.
,i-
I —Boursierea
I—vol| Taxus
lo"1.
Compacte perm1'1'
our:-I('I'II,
I.inlloviaiia,
l
Ires-a- britee.
Car-- deM.Boursier. Calilonue. Isole,
I tout.
Il,
gr.,
eperm' massif. ri1
iIsoile-
)1'11('1'.
P, l'I's-a ua--
inassi-tr,..1"", Vert
,ijr.,
| a ,) l
:'0.',gr.,mas:,1i.) v>e,i
..1
nu'.
Ifoncédessus,
Formo
I l'air
1
unebellepyramide.
del'aridité

771.
htmon.
|I
783 lotit.
| -—canadensis,
brevifolia,
vide
si-Ililldenow. — du C anada.II | Amérique
sept1' 1
(feuille). Compacte perm1,1', Toute. Massif, gr.,
isolé. | aàu'Vert pâle, j dessus.
aunâtre I

Il
| 784 variegata, Carrière.- - panaché Toute. Isolé, groupe.| 3à4" Panachees dejaune pale. I
|I ——
|| - elegantissima,
\idcn°7 ti9. I I| tout. || II
I | -- hyherniea,

vide
11°
ville
variegata, jj:ï.
11° | I |
|I || —Lin'tteyann.Yiden':~. | I || II
I | -montana,
Miclieli,
vide
vitten°j j:J.
rie803. | I
I1 | - nucifera, vide KOI.
11° I | | I
I |
| -- pendula,
vide
ns771. I II
variegata,
vide
Il"
Ll£iU
«S

II
I
IlIII
15:1.
iô.

Il
Il
788—
789—

798
II
IlIII
——

-
790I—

I|
791I —
79tI—
793

-
799I—
800

810
|

I —
I

804I—

807
I 808I—
-

I
III
s —-__*-—————_
s.ë
;;;¡

Il
S° BOTANIQUES,
,vide
THUIA
Linnr.

'-'-

795I --—
|— —

-

n°521.
—aurea,


—-
vel
-hybridn,
Lobbii,
786-Meindesea

—nana,

I-Wareana,
I—
-
L'oiuoise
NOMS
SYNONYMES.
HUN
DAISOU
THUIA,
-asplemifolï;i,
vide
chilonsis,
vido
Donialla,

.1
785-gigantea,

vidouo
-—liliCormis,
vido
ericoillcs,
vido

lacte-virens,
ITORREYA,
grandis,
1I 801II - vol
I
I 803I —
803
— taxiiolia,
vol
TBUGA,
TSUGA,
Tnxus
II —BrowneaII
Arbre
191.
(>51.
11°
653.
11°
581.
Nuttal,
Libocedrus
—vido
vido
~~os.
vol
n® 525.
11°

Tliuia
-nepalensis,
I.obbii,
videno
argentea,
- llorl.
582.
787 occidenUUq,occidental,
llorl.
dumosa,
vide
11°
Carrière.
Thuia
vel
—pendula,
—robusta,
vol

vel

797 —variegata,
occidontalis
— Gordon. ——
Thuia
-orieiitillig.
794 —plicata,
Waroann,
—variegata,
dllmosa,

asploniiroliil,
Thuia
variegata,
— vo] AVaroana
Thuia
vido
Waroann, n°
vido
horealis,
vide
796II-dolabrata,

1
191.
11°
variegata,
ITHUIOPSIS,
vide
no
Siebold
llorl.
variegata,
94.
195.
Siebold
tiudle,1j.
Arnolt.
Fortune.
myristica,
llooker
—nuciiersi,
Siebold

canadensis,
805II—-gracuis,
— vol
806II-Hookerea
—vei
II - vel
Abics
/ils.
I LIEUI
VULGAIRES.
I

Toirey.
docurrons,
1(Menziosii),
86.

189..
Don-

etZuccarini.
nucifora,
Taxus
Arnolt.
montnnn,
Carrière.
-~-~
a l'encens,
devie.
Arbre


llol'l.
Carrière. —-l'obustc,
Hort.

llorl.
I
1101'1. — palHwhé.


I

doM.Menzies.

— —
-nain.
à
Marshaf. —-occidental,
—Vervaenea(Vervaeneanaj,
velThuia
vide
I
520.
11° I llootli.
AVaroana,
——de
I

etZucc. THUIOPSIS,
555.elZucc.—

laiteux,

KœmJlfr,'" d'if,
TSUGA,Sapin.
C(t.?»?,ièi-c.TBUGA,
(Brunoniana),
- —velAbioscanudcnsis,
Carr.—
Cairière. -duCanada,
Cui-ridi-e. —
caiiadonsis

Abios
Sieboldea
Val
IWELLINGTONIA,
809 -gigantea,
- — vol
810 -aureo-compacta,
gracilis,

IAndley.
M
llorl.
(Hookcriana),
Abics

--volSoquoiagisantea,
Carr.
tara
Albortiania,

I¡mllie/,,'
y.

Lindley.

i III 1 tipi,Loul.
(Sieboldii),

,IIII( Isolé,
AbieS
tstiga,

I
rameaux

M.

enforme
Fortune. ——panaché
blanc
TORREYER,
--odorant,
grand,

grôle,
deM.
NCllbe'TY.
AVilliamsonii,
I -Mertensea(Mertensiana),Cltl'l'. de
M
——————
III
Il
SOL. EXPOSITION,
EMPLOL

III
pendants.I
ilfouillos
Vorvaiine.
Don.—plissé. Amérique

- Légcr,
fauxthuia.
dodolabre
lairo
(feuille).
Il
I
panach.

III
Il
I

III|1I
I
verdAtre. Chine.
élevé,
I
muscadier.
porte-noix.
-nucifOre,
àfeuilles
llorl. - IIlonlagnes.
—volAbiosdumosa,l.outlon. I llléable.
Michaux.
cèdre
I
I
ARBRES ET GRANDS ARBRISSEAUX DITS CONIFÈRES
PLANTATION.
I
CAUACTEBES PUINCIPAUX.

Japon.
des
puant,
Sai)iii.
de M.BrowlI,
I

doNuttal. I Californie.
gigantesque,
ÉPOQUE
_*~——'"——~~————"""———""—'***~

I Californie.

IIIILéger,
|

Floride.

Hembock-Spruce.
ctlilé.
llooker,
deM.
Mertens.
.
Carr. —dcM.Sicbotd..hpon.
Sieboltl
etZiice.
WELLINGTONIER.
I
I

-gil-!:antpsl\lw. I Californie.
Soquoiagigantoa,kndlieher.
Carr.—— compactedoré I
I

I
--------
FEUILLES.
HAUTEUR.

I Lé.;er,

I Léger,

duCanada. ICanada.IILéger,
panachées
àfeuilles

III
deblanc.
I II
siibst.,

Léger,
Léger,
Sibérie. I Léger,
subst.,
subst.,
subsl.,
Léger,
subst.,
subst.,
Légor,

Léger,
sOptCllt'"
Chine
Californie.
silie.,
l'iats,
I Fmis, tout.

bor1'ISiliceux,
Amérique
I Cntifornic.
Williamson.
tout,
ISiliceux,
I tout,
méable.
IISiliceux,
I Californio.
tout,
méable.
Siliceux,
~iH<-pux,tout,pcr-
I
tout,
I incable.
I niéahle.
ISiliceux,
liel,
) I Silic.,subst.,tout.
(rameau
1
PKtNCtPAUX.
IOBSERVATIONS.
----------
FLEUHS.FHUtTS ÉPOQUE

tout.Toute. Isolé,

subst.,
tout.Toute. Isolé,

subst.,
tout.Toute.
tout.

subst.,toutToute,

oudedo- I Japon. LÓg!'l"


(feuille). II
SUbEt.,

I Léger,
I
T oute.
tout.Toute,

abritée.
toutToute,

tout.Toute.

ILosTsuga
substan-
Est,

VCrtO,
per-Aérée,
I
I
I

tout.Toute. Massif,

Les
toute,
tout. Toute. Isolé,
is,tout. Touto. )so)c,gr.,
Fra
Frais,
I Nèpaul. ISiliceux,
buissonneux.
tout.

II
tout,
tOUtO.
per- Aérée,
dúcoII-
dÙcolI-
toute.
Verte,
décou-
per-Aérée,
toulr
verte,
décou-
per-Aérée,
toute.
verte,
Aérée, décou-
verte,
Toute,
toute.
loin.
aérée.
OBSERVATIONS.
fl,OIlAISON.

gr.,

Isolé.
Isolé.
tout.Toute. Massif,
Isolé,
abritée.
tout.Toute. Isolé,
groupe.

Isolé,groupe.
Isolé,
abritéo.

lout..Touto. Isolé,
silic.,
silic., abritée.
tout.Toute,
Isolé,

|
toute.|1
gr.,
gr.,
abr.Isolé,

ontlesfcuilles,,lanos
Toute.

per-
Aérée,
décou-
Isolé,

M
gr.,

Isolé,

Isolé,
m
m

m
I
I
II
massif.

haies,
gl'.
I4"

1
I

II
il
gr.,massif.Io

assif.
assif.
gr.,massif.
massif.

otles
assif,
assif.

isolé,
gr.
I

gr.I 15
massif,
Isolé,
gr.
massif,
massif,
Isolé,
Isolé,
massif,

massif,
I
20à40m.

I 4à'12"
I

I
6
8

15
h

à
Courtes,

I 3à 6" Vert
gr. 3à10' Vert
isolé,
I
I

H;III.
à•10»'.
I (5à
V
C
vert

Courtes,

Vert
Vert

à25m.Vert
gr.II 5à10»'.Courtes,
massif,
Isolé,
40"».
gr.I laà30»\ Vert
gr. 5iil0" Vert
brillant.

vert

foncé,

IlI
foncé.
foncé.
1à3' Panachées
gr.,massif.5à42' Vert
borlB Léger,subst.,tout.Toute.Massif,isolé,gr. 8à10"Vertclair,En chatons
foncé

teintées
foncé.

dejaune
jaunâtre

dessus,
ertes
oriaces,
pâle.
dessus,

ligne
vert

deux
gai,
vert
gl.dess.

I 5à8'" Panachc('sdejauneb)anc))atre.
groupe.I 5à8'
|

gr.~a30' Vertes
massif,
groupe.I
Isolé,
Panachéesdejaune

dessus,
Panachees
blanchâtre.

deblanc.
bl.
foncé.
ertjaunâtre.

gai.

clairdessus,
foncé
d ess.

5a8"Ve)-Lfuncéb)-H)ant.Kchatons
(ià10»'.
I Sà"25"Vert
méablc.VOI'tC,
I
gai
Vert dessus,
vert
rosé
dess.

glauq.
dessus,
clair dess.
1
Enchatons

brillant. Enchatons

derougeât.Enchatons

En

En
En

En
c

En
c
terminaux.

terminaux.

terminaux.

hatons

dess. Enchatons
blanchât.
terminaux.

terminaux.

hatons

Enchatons

gl.dess. Enchatons
lignes

pendantes,
Longues,
1
vertes.
glauq.
En
Strobiles

jaunâtres.

chatons
l Enchatons
dess.
lig.gl.dess. Enchatons
dessus,

tiondoits'oxécutoronaoût-septembre.
gr. I 25ÜI()(I" Vertl'once
ouvert
glaucescent.
dejaune.
Enchatons
solitaires.

Strobiles

Strobiles

Strobiles
solitaires.

Strobiles

solitaires.
Strobiles
solitaires.
axillaires.
hatons
axillaires.
n axillaires.Ovoïdos,
subglobulcux.
Drupes
vertes
Drupes
Drupacés
axillaires.
chatons

axillaires.
chatons Cônes
l,Cônes

terminaux.
Cônes
solitaires.

Cônes
et j
II

etjaunâtres.
vertes

br,un.
gris

clair.
brun
I
II

Avril-juin.

dressés. Avril-juin.

dressés. Avril-juin.
II
I 185.
II

Avril-juin.

solitaires. Avril-j

Strobiles
subglobuleux.
uin.I
I186.
I
I
I
II

Avril-juin.
Avril-juin.
aunâtres.
Avril-mai.
Avril-mai.
herbacé.Avril-mai.
vert
ovales-elliptiques.

ovoïdes,
Avril-juin.
I1 iso.

de.Je.dolong.Avril-juin.
Avril-juin.

Avril-juin.
petits.Avril-juin. |I soi.
Cônes
solitaires.
brunâtres.Avril-juin.
petits,
Cônes
solitaires.
I
II
I
I
I '795.
I
I
II
II
II
I
I
I ;09.
I
II
I
Arbre

Iculles
II

II

II
|
doitIs'oxêcutor
tioll
Avril-juin
pendants.
solitaires,
|
magnifique.

Végétation
rapide.

Forme
une

Variété
195.
Iconstante.

GOlo
très-compacte.
pyramide

délicate
etàpanachure
pauachure

quelquefois

805.
Belle

809.
¡\Parb.
Très-rustique.
soo.

lesfouilles
Tstiga
ont
pondants.

variété.

Gèle
peu

i,lancs

quelquefois

on
al'ans.
etles

aO\\l-seplembre.
Trôs.bol
arbre, latransplanta-
dont
ARBORETUM

TROISIÈME SECTION

ARBRISSEAUX ET ARBUSTES
A FEUILLES CADUQUES
|
II III
OtJ
l m
~S

I183
I

Il
|
I

I
I"*
II 855I—
|(î
Il°S--I BOTANIQUES,

IIIIl
I 858I-ferox,

Lieind.
-vel
II I —vol
|I

Spach.
|

I
II

II
Il
Il
II 865—
-
I 866

II868
I
|I | —
i
I

I 856I-arborescens,
I
II

III
l||| II —vel
II

II 860I- Jubata,
||

I
III Il
867
I

I 861II-- pygmea,

»
IIII
III II
|II II —vel

Il
|| I —vel

|I| I —vol

III
|| I-vide

—vel

I
VSYNONYMES.
CAPPARIS,
I - spinosa,
l CARAGANA,

I —vel
II —vol
I 857I-—chamlagu,

n'on
FRANÇAIS

—frutescens,
I —vol
859I-grandiDora,
I —vol

862- spinosa,
ICASSIA,

IIsus),Loiseleur.IlI
II 863I-marylandensis

Il ICEANOTHUS,
I 864-americanensis

I 869alpensis
I
I -vel

II870 caerulea.
|I
II
||
|I
|
|
|I
II—
874nigra,
CERAS
II- vide


I| - vel

I 872-tragram,
1(;

altagana,

digitata,

nO

I Fontanesius,
III
1NE.

vide

Lamarek.III
I CASSINE.
10iO.

--glahra,
t

n-
Chamœcerasus
IGHAMJECERASUS,
|I
—vol
—vel
|I—fruticosa,

I —vel
|I —vel
873—-grmdmora,
1
|
II
8de
n*
,Vr.
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES A FEUILLES CADUQUES
NOMS miJ PLANTATION.
OUVULGAIRES.!

Poirier.

62.

Robinia
microphylla,

dica),
vide

vide
Dr.
nO
S,mel..
intermedia,
interm
ovata, t
I
---+-------..U_--

Liiiiii;. CAPRIER,
Umu*.
UmnrvL CARAGANIER.
microphylla,
-velCaragana
Lamarek.
sibirica,
Caragana
Rohinia
vide
argontca,nO

Linné.
807.
diPursh.
l'
1.(1
Htiy.
Linllé.
caragalla,

IIISibérie.II
950.
Lamarek.
Robinia
vide

I
n°8
chamlagu,
58.
Candolle.
digitata,
Caragana
à (leur.
Rohinia
Poirier.
Robinia
no
Robinia
8 55.

Desfoeilaiiies.
Ceanothus

1. Il
Fontanesius,
US,Jussieti. CERISIER.
06-120.

Il
- chamœcerasea
-

(Chamæcera-
fruticosa./VrMou.

1Il
IIl
(alpigena),
I.onicera
Lonicera
vide
n-
Ledebourii,
vide
Delarbre.
Lonicera
II-- pyrenaica,
vide
tartarica,
I- japonica,
vide
CHJENOMELES,
nO
vide
Liiidley.
Calycanthus
,
|
Linné.
Dflarbru.
alpigena,
Delarbre.
cærulea,
8
n-
microphylla,
vide
ne
68.
11003.
Linné.
004.
Linné.
nigra,
11006.
n* 005.
Lindley.
n-894-002.
CBIIiONANTHUS,
-AItACT
--_----
--————1
ISOL.EXPOSITION.EMPLOI.
altagana.
1IIlII'('k
, — arborescent,

—chamlagu,
L'ilé)-ilie)-.
—frutescent,
Lamarek.
frutescens.
Linllé.
tleCaudolle.
Paillis,
juhata,
-|
liitberslein.
grandiflora, —
deCandolle.| —pygmé,
fowx,
Caragana
Linné.
Lillné.
Cassia
Linné. —épineux.
pygmea,
deCandolle.
ICASSIER,
(Marylan-
Salisbwy.
rofloxa,

CÉANOTIER.
on

aspalathe.
grande
àcrête,
barbu.
nain.

casse.
-du11aryland.

-d'Amérique.
(Americanus),
-
-

-
glabre.
-intermédiaire.
ovale,

des
de
M.
ÙltKS
-------_.-_---.~-
--------

HAUTEUR.

-decharnseccrisicr,
CHAMÆCERISIER.
Alpes.
llort. -bleu(afruit).

Limllel/. CHIMONANTIER.
Nées.
fragrans,
Meratia
-
Il
Il
-noir(àfruit).

Il
faux

(tleur).
odorant
Linné. -¡. grandes
præcox,
Liiidiey. -
I.
épineux,™,,!,,™,,.France

1"
I
I

II

fleurs. I
I
Desfontaines.

I
I» H NCIPAU\.
--"---~---_.-
- -.-----------.--
—--OBSERVATIONS.
FEU11.LES.

Cale.,
IDahourio.
arbro. I Sibérie. I Sec,

dolaChine. Chine. I Sec,


I
Sibérie. Sec,
FLEURS.

I Soc,

Géorgie. Léger,
I
I
Sibérie. Léger,
Dahourie.Léger,

IAmériq.
I tout.
Sibérie. Léger,

sept1"'1Léger,

Virginie. Tout,
| Amériq.
01
Aé.
'r'

I
I
|
sept,"Tout,
rlq.sept" Tout,
Virginie.

cerisier.
I
I
Sibérie. Calcaire,
I
France. USg.,
France. | Lég.,

France.

Japon.
I
|
I
FRUITS

l«i.-rr.loger.

léger,
léger,
léger,
léger,
Tout,

pkw.,

Lég.,
sec.

sec.
sec.

sec,
i'.POQ..Uh

Midi,
I

Ici. Toute,

pierr.,

Léger,
fr"
I Léger,
d
tout.

b
e
T

Est,
rllY,
AfiONS.
ÉPOQUE OnSEItV

abritée. Massif.

tout. Toute. Massif. I 1m


léger,
frais,
sec,

toute.Massif.
sec. Mi-omb.,
Mi-omb.,
toute.Massif.
Mi-omb.,
toute.Massif.

tout.Toute. Massif.

midi. Massif.
I
tout. TOillo. Massif. I 3à6".16-18
loger,
léger,
tout. Toute. Massif.

tout.Toute. Massif. II 0m60.


tout.
marécag.,
sec,tout.
Toute.
Toute. Massif. I 0,30
Toute.

frais. Toute. Massif,


Massif.

groupe.
I
Massif. 0,50
II
I
I
I
I

I
I
4à2™.Arrondies,

I 5il•». 8-12
I
II
tout. Toute. Massif. II 4à2-\Zi-0
léger,
II

toute.Massif. I07-.Ovales,
Mi-omb.,
I
|
I
I
I
I
I
I

midi. Massif. |I 4à2m.


tout.Toute,
pierr.,

oute. Massif.
I|
I
I
I
|I
I
I
1
4"
folioles,

4-5folioles,

0,50
I 0,50
I
I
à8-10
4-5

hl" 4-5
à2»'. 4-8

46-'9
à2" 16-19
à2'"
ovales.
4-5 fol.
folioles,

l 1hl1Eb"
glabres.,
1à7" Ovales,
1à4-.

4" Ovales,

à2"
| II
Oblong.,
Ovales,

Ovales,

abritée.Massif. I 4à3m. Lancéol.,


I
I
abritée.Massif. I à3m. Lancéol.,
fr.,debruy.Est,
|II
pubescenles.
, nOIres..
l
vert-Kli»l.|U».
Axillairos,
"labres. Jaunes.
folioles,

folioles,
velues.

II
En
glabres. D'abord

II
f

rEngrappes,
Juin-aoûl'
pubescentesen
glabres.
nOIres..
3à4m. Oblongues,

aiguiis,
dess.
CtiteS,

glabres. En
En
blanches. Baies

ascicules,

ovales. Axillaires,
folioles,

II
oblong.

II
folioles,
cunéiformes.
Jaune
vif.
lancéolées.Blanches
glabres. Petites,
folioles,
glabres.

II
foliolcs,
lancéolées.
lancéolées.
folioles,

II
jaunes.

jaunes,

jaune

jaunes.
Solitaires,

,bl,anch,
1<.11
ît"
grappes,
blanches.
grappes,

glabres.Ja„„c
pubescentes.

Ovales-oblongues,
velues.

coriaces,
cs,anc

ombelles,

aune

R
puis

vif.

teintées

jaunes.

Engrappes, jaune

rougcStre.

Jaune
luisantes.
rougea
Jaunatres.

pâle.
ose
re.
vif.

es.Enbaies,

lCS.

rougeâtrc.
luisantes.Grandes,
cor., j
jaune
blanch.
longues,

blanclies. En

rougeâtro.
ovales.
Gousses.
Gousses.

rouges.Gousses.

Gousses.
Gousses.
rougeAtro.
Gousses.
Gousses.
Gousses.

Gousses.
11

noires.jJuUi,n
En

En
En

En
b
b

b
ba.
noires.
blanches. Enbalcs,
EnaICS,
En
4n

baies
i es,
n

rouges.
aies,
n aICS,
|
Mai-juillet.

II
I
Avril-juin.
Avril-j

n-adoOUût1,
oires.

rugelS. J\'1'1
aies,
ub.

aies,
f
leu oncé.

noires.
|

|
UID

noires. IJuin-seot
baies,
ales,

>rru8

'Ilil

«*es
ao I
Jnin-mAt
I
Avril-mai.

IR65-
|
Famille
fi;;
Famille
uin. sôo.
I
des
Avril-juin.
|

I 859
| Juin-juillet.
Ibants

Avril-juin.
Avril-juin.

Avril-mai.
-mal.
Avrit-mai.
-mal.
VrI
I
I
Mars-mai.
II
I
|
Déc.-mars.
I
I
Déc.-mars.
Connu
Uusses

Famille

Espèco

I Famille
I
Avril-mai.
I
Famille

Famille
desCapparidées.
houton
l,1.0
Ietausel est
connu

Arbuste

I Famille
Juillet-sept.
àfleur
sous

lede
etIsous nom
nom

élégant
etchargés
auvinaigre
leconfit
deC
desLégumineuses.
vArbre

desRhamnées.
âpre.

au.
Sibéri,.
lobinier
pois

àrameaux
retom-
fleurs
denombreusesjaunes.

desLégumineuses.

confondue
souvent
Ame)'icantllsi8
('((11101/11/8 avec

desRosacées.

desCapriioUacées.

desCalycanthées.
Arbuste
s':a.
laneige.
même
fleurissant
l'hiver
le

sous
I|II I
I*11
SÇJ
--
CI:
»
si

884
885

886
|

888—
889

II
oksont
>=

III
——-———LIEU PLANTATION.
1IBOTANIQ*

879 - vel


880
|-
882

|
III
Il
—acuminé.
887
888I—
III
849.
877I| cruenta,

||
-

ICORNUS,

890 —irigida
I
-
SOL.
peragut.!I

vel
876| -arborescens,
I
—vel

883I paniculata,
883| —
I-
|—

I-vel
pa^giii
UES,
CLERODENDRUM,
874I| Bungeum
ICOLUTEA,
- vol

vide
- volgarica,
CORCHORUS.
II —vide
878CORIARIA,
n-989.

vel

myrulolia,

I-variegata,

891| -tomentosa,
892I
893

894|
-
I
I—


| —


n*
Il
I —floridensis
nO
vide

Tourmfort.
petàcriate
- vide
vel
wan
velCortius
| -stolonifera,
I—vel
COTONEASTER,|
vide
paucillora

portanttout
aiiinis
-frigida.

| —rotundifolia,
ICYDONIA,
|I— vide
n-

895- -aurantiaca,
1
vel
vide

Pyrus
vel
-----
8~5.
n-

in

III
2'
I
(Alepica),
Pocockii,
Colutea
Linné.
Colutea
hirsuta,
Aitoii.
vel
|| - hirsuta, Colutea
vide
n* 88T7.
oriontalis,
|| - Pocockii vide
16.
11°

•*Linnc.

Corntis

Cornus
racomosa,
vide
-rugosa, n*
rugosa,
»
I
SYNONYMES.
Lomé.
(Bungei),
Clerodondrum

| | mais
875Ialepenais
Linné.

(Horida),
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

------ _)————
2'
Steudel.

Lamarek.
.-11(011.

fieiiiina,

l'hiverde
I1à
Mespilusaflinis,DOIi.
I acuminata,
,
vel-blespilus
Mespilus
vl'l acuminata,
Liiidli-y.
Wallicll.
lïallich.
890 —laxillora, tomenteux.
Don.

deCandolle.—
no
Coronillaemerus,
CORONILLA,
M
849.
Linné.
edik.
lamarek

I

III
FRANÇAIS

deM.Bunge.
IJUllgf.
fœtidum,
-d'Alep.

sanguin

I
Lob.

Tottrnefort. CORONILLE.
— peu

III
nombreux
—àfleur
p
OUVULGAIRES.
ARBREDUCLERGÉ,

BAGUENAUDIER.
-arborescent,
Holh. -sanguin,
Lamarek.
orientalis,

(rameau).
panaché

COTONEASTERFamUle
fruits
I
-

I.imlley. - lomenteux.
Mespilus
vel ci
vuloarisindieu
Mespilus
vel
melanocarpa,
CRATJEGUS,
vide 1
i

39.1;':1
nO
53-154:
Japonensis
aurantiaca,
ocarpa,

813.
</<•
à
Caivlollc.

'Il
vulgaire,
/.unir.
cotoneaster,
Ledebour.
Linné. I

Tournefort.COGNASSIER
Japonica),/V/'Sooh.
Thunberg.
japonica,
llop-1. - -
1101'1.
—du
fruit
Il
Il

(feuiHe).
anaché
(feuille).

floribond,

III"!
des

rouges.
voisin,
voisin,
lâche.
—froid,
des

noir.

Japon.
¡,illd/I'!I,oriii)~,é
japonica,
Cliivnimiele*
jardins.

(ueur).
(fleur).
orangé
II
I

1I

I
LIElJ

IChine. I Fertile,

I Europe. I Cale.,
I
faux-sene.
enarbre,
d'Orient.
I

velCoriariavulgaris,Nissol. Il Ima enrepoussedenouvellesauprintemps.


velCormis
rXissol.
CORIAIRE,
»•,•àfeuille
CORNOUILLER
Nissol.
,'u~garis,
Curiarla
879 albalinné—blanc(fleur). Amériq.
- I stolonirera,
I 3'
à
Vichaux.arrondi
Linné.
-
Redoul.

FamilledesCornées.
demvrte.

-——deSibérie.

l'Héritier —paniculé
881.
Lamarek.
racomosa,
n-883.
,i
I Europe

France.
Népaul.Frais,léger.Toute.Massif,rocher.
utinnu,Hiio;u
Loddiyrs.
acuminata, N'epaul. NépauL Frais,
duNepaul.
neiges. INe,
Alpes.
commun. | France. I Frais,

Japon.
Japon.
Jii
i)Oil.
I
France. Cale.,
l
Europe. I Cale.,

I
——_

| Fertile,
mérid1*

septle Fr.,gravel.,tout.Toute,
I Sibérie. Fr.,
(feuille). Virginie.IFr.,gravel.,
|
aeidir|nPi/in
l'lIériticr. paniculé
norme. |
IlFloride.Fr.,gravel.,
) (fleur). Népaul. I Humide,
(fleur
IEurope. IHumide,
Humide,

Fortile,

paul. II Frais,
INépaul. Frais,
Frais,
————

gravel.

léger.
EXPOSITIOK.

léger. Midi,

gravel.,
mi-omb.
tout.T
tout. Toute,
mi-omb.
tout.Toute,
mi-omb.

Toute.
Toute.

Midi.

léger. Toute. Massif,


léger. Toute. Massif,
léger. Toute. Massif,
léger. Toute. Massif,
léger. Toute. Massif,
II Frais,
léger. Toute.

Lég.,fert.,debruy.
Toute,
Lèg.,fl'rl.,debruy.
l.
i ~
g.,flrt.,
(le
b ru>
mi-omb.
Toute,
mi-omb.
NOMS
est. Massif. I 1à
léger. Très-abrit.,

Massif.

Massif,
I ji
Massif.2a Ovales,
mi-omb.
oute, Massif.
Massif. I 2
I

I
tout. Toute. Massif. I 2' 12-18
crav.,
tout. Toute. Massif.
cray.,
crav.,

.1
I
I
tout. Toute. Massif. I 1à2"10-15
I
I
I

groupe.

rocher.
rochor.
rocher.

Massif,
iiii-oilli).
4
rocher.
Massif, 1

groupe.
Massif,
l~iiissir,
groupe.
FEUILLES CADUQUES

I 1à3"

I
,rotii)e.
1
A
(,AHACTEHKS PHINCII)¡\UX'
——————_
EMPLOI.HAUTEUR.

abritée.Massif. I 4à2" Ovales,

I 4
Massif. | 2à5' Crispées,
gravel.Toute. Massif. I 5à6'». Ovales,
gravel. Massif.
I
I 1à3'"
à3,1,

I 4à2'" 7-lt

Ià2' Oblong.,
rocher. 1a2«"
rochrr.
I
I1il1"»0. Ovales,
rocher.
Ià1"'50. Ovales,
I

0,50¡,
FEUILLES.

Cordiformcs,

folioles,
2à4' 7a12fol.,
pubescentes.
glauq.
endessous.
fol.,obovalcs,

glabres.

pubescentes
2111.Ovales,
Uondes,
dessous. Encorymbes,
blanches

vertes,
en

panachées
dessous.
blanchâtres

blanches

Ovales,
dessous.
glauque.En
vert
endessous.

panach¡"es
Ovales,

folioles,

l'¡)O.Ovales,
0,50it
0,
de

vert
j
de aunât.
j

clair.
En

E
aunâl.
En
c

cn
Inesse*
FLEURS.

dentées. Enpanicules,

Engrappes,

glauq. Rouges,
,
,

orvmbe,

Jaunes
et

dessous.Encimes,
velues
obtuses. Iloses,
ohtuses.
¡,2" Elliptiques,
arrond.,
endessous.
arrond.,
endessous.
b

Peliles,
cotonneuses
cotonneuses

glabres.Rouge
dentées,
dentées,
50. 0%,illes,
.t1,,,
~io Ovales,
l"'50. glabres.
gliII)res.
(leiltées, U
roses.

blanc
orymbl',

Ovales,acuminées,velues.Roses.Globuleux,rouges.Avril-mai.
I 1àlm50.Ovales,
II 1à2" Lancéol. endesslls.
tomenl.
Laineuses,
dessous.
pubescentes
Encorymhes,
roses,
hlanc
Petites,

vif.
llodge
oüge
orangé.
FRUITS. IiORAISONi

jaunes. Gousses,
Engrappes,petites,
tachées
jaunes.

verdâtres.Capsules
Engrappes,

orymbes,
Encorymbes,

En

pubescentes.
En
ombelles,
panicules,

c
verdâtre.
blanc

runes.

blanc
verd<ilre.

rose.
blanche
,

blanches.Drupes,
blancverdâtre.
blanches.Drupes,
blanchâtres.
blanches.Charnus,

orvmbe,
blancverdâtre.
monospermes.

bleues.
bteucs.
Drupes,
Globuleux,

Drupes,
Drupes,

Rouge
pourpre

cramoisi.
velues.Globuleux,
duveteuses.
Roses,
rosé.
blanc
rose. ii
, II
—————-

rougeâtres.Mai-sept.
Gousses
en
dejaune.Gousses.
bateau. Juin-août.

noirâtre.
pourpre

Gousses.
I Famille
Juili.-août.

Mai-août.

bleuâtres. Mai-juillet.
Drupes
bacciformes. A
rouges. Avril-mai.
blancs.
I
I
I

Juin-août.
Juin-aoùt.

I
rouges. Avril-juin.
Sphériques.
Sl)lii~ri(Ities.
rouges.
Globuleux,
rouge
,.iGlobuleux,
noir.

Pyriformes,
verdâtres.
Pyriformes,
venlâtres.
I

I
I
I
Mai-juillet.

Avril-mai.
tiRS.
routes. Avril-juin.
vel. Spitériqties,
cS.p.he.r.
tquc-:,
rouges. A4
K74.
I 870.
I
I

I 880.
vril-mai.
I 88).
Juillet-août.
Juittet-août.
|I
Juin-juillet.

noirâtre.
Juin-août.
I
I

vr-)!)-j-m-n.
Avril-mai.
brun. Avril-juin.

IlI
Fév.-juin.
Fév.-juin
1«'i~%,
vei-ilàtres.
i-ift)i,iiies,
11% .-j
tiiti
I
I
II
Avril-juin.
I
I
j.
A
0'-0.
I Famille

Les
OBSERVATIONS.

Les
edesVerbénacées.
Paris,
arlS,
couvrir
fruits
es
l'lilards.
Juin-juillet.
I
II

Famille
818.Les

MI.

I 881.
rUI

Écorce

Écorce

Famille

portant
tout
Arbuste

I Famille
I1
II
I
es er naces. I
on
on
le

très-connus
ddoit,
pied

des

d'un
OIt.

beau

des
Cotoneasters
sont
l'hiver
dans
surtout
de
vert
vessicuieux,
vesslcu
enfants
saJjeu-
feuilles
sèches.
desLégumineuses.

desCoriariées.
tigesgèlent
ilenrepousse

d'un
denquelquefois

beau

vif.
rouge

desLégumineuses.

Rosacées.
de
très-jolis
denombreux
très-vigoureux,
8U-

rougeatre.
rougeAtre,
vert
eux, le
sous nom de

àParis,
ouvelles
auprintemps.

corail.
rouge
très-grand.
Feuillage
Feuiltage

arbustes
fruits
rouges.

desRosacées.
I
II
III896

|
--
IL898 -flore
IL899 —

| 903I—
--
|| 900|——

|| 904|—
II

| 911I—
L|
I
I

|
NOMS

|| 901 —gigantea,
|| 902 —
I

- III
||
| 905|-elongata.
|| 906I—
II
I|

III
907
908
!I —III|
IIISE BOTANIQUES,
L'.IIIIC.IM:.
(suite.)
CYDONIA

||
897- —flore
I——LASTIGIATA,

III
LEROY.

|| 909|—PURPUREA,
||| 910|| —

I
I
I—
|| | - volgaricus,
|

||

|
|
III
9)5 —
-
II —vol
t.
CYTISUS,
|

IDAPHNE,
|| 912I—ALPENSIS,
|| 913|-altaiensis.

III
|||| 914|I-mezerea

IL
IL
IL
IL
| 920|-- scabra,

|Ititea,vide
I
|
| IL
Japon.
IL

| —VEL

|| —VOLI.ONICERADIERVILLEA,
'l'illi.
1 —
|

1I
922
VEL

||
||I ---J |----------------.--
IL )|IJ( SVNONEMPLOI.
SOL.EXPOSITION.

II
vide
YMLIS.
——FASTIGIÉ.
Lomion. ---¡, Heur
albo,

11
flore

II
11
||
III
FLORE
IDEUTZIA,

| n,IIin2.
| 916I—canescens,

|I
I
III
| - SCABRA,
| Tourne
| 921|-arborea.

III
| —vel
I 924| -grandiflora.
I
II
I
| —vel
| —
I
I—
vel
D
s
foliis
rosea,
155-101.
11°
BIFLORA,
capitata,

I
—vel

9
no
vide
nO

fl ALBO,

||| 9<7I—crenata,S«'<'«M.

vido
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

blanche.
FITAN
N.ANTATION.
HAUTEUR.

albo-pleno,

L'HÉRITIER.
Jiicqit-iii.

taibel.
FALCATA,
I| —hirslltus,
I| ——vol
U'ALDSTEIII
VIDE
hirsuta,
nigricans.

-SUPINUS,
-
VIDE
vol
I-TRIFLORUS,
00
1.
11°
LINNÉ.
Cytisus
Linné.

triflora. 90I.
CL

l'/léritia.
CYTISUS
VIDE

VILLOSUS,
VIDE 007.
11.
849.
Linné.
LINNÉ.
Pallas.

TLTUNBERY.
- velLKMTZIA
||—- vel

des
DVUTZIA
- flore
|||| 918| —corymbusa,

Famille
pleno,
gramliflora,
vide
| DIERVILLEA
| 4'
|I IJNNÉ.IL
|I —vel

----
Ç ISFOU
Le)-o!i.

LINNÉ.
slIpillUS,
CYTISUS
CYTISUS

/'VIN
ET.
villosus,

IT.
|
-

DROWN.
CORYMBOSA,
LLORT.
SCABRA,
C.ARACTÈLLLJS
FEUILLES.

emi-pleno,LOHF/O»
variegatis,
Hor
llort.
Linné.
llort.
——
-
-—

ÀDEUX
LAMNRCK.
hirsutus,

(les

-
fleur
-

DAPHNÉ,

etZllccarini.
920.
11°
THUNBERG.
EUTZIA
91*7.
11°

Siebold
Weigolia
canadensis.

'III
| DIERVILLEA
—vel

III
LUTEA,
9U | VELDIORVILLEATOURNEFORTII,

à
- velWeigelia
Weigelia
multiflora,
vide
III
L'ILL
LEURS.

fleur

I
FLEURS,

ethï- -allongé
Waldstein
KITAIBEL. -
/.ft<))<t'-ct.
trillorus, -.noir,
JACQUIN. - pourpre
LINNÉ. —
SESSILIFOLIA,
|

-del'Allai.
Ullné. -bois
(mczereum),
Ib'
LLORT. - -a fl \'11
DEUTZIER.
SIEBOLD.—BLANCHÂTRE
—crenete.
LLORT.—- Àfleur

Capriioliacées.
vide
9)9| -gracilis.Sicbolti
916.
11° -grèlo

GRANDILLORA,

LLORT.duCanada.
arborea,
WILLDENOW.
CANADENSIS,
Diervilloa LLORT.
L'IIRSH.
ELZUCCA-
llort.
multiflora,
Diervillea llort.
floribunda.

II
NCIPAUX.
VULGAIRES.

pleine
semi-pleino.
àfeuilles

LAURÈDE.
FLEUR
gcntil.
L>K

blanche.
panachées.
-giganl('sque.
rose
CYTISE.
(lfeur).

IL

BLANCHE.

plcine.
(ramrau).

(Dicrvilla), DIERVILLIER.
(Ol't.
etZuccatiui. —EN
del'Inde.
scabre,
LLORT.

arbre.

—FLORIBOND,

Zuccarini. grande
llort.
grandillora,
Weigelia
coru'nsis,
n°923.
Thunbtnj.
fleur.
I
I
I
I
J
FRUITS FIPOOL'II

I
OBSERVATIONS.
FLORAISON. S. I

BI/LORE. I Hongrie.ICalcaire,

(rameau).

IL
falciforme,
enfaux.

àl'pi.
(Oour).
ÀFEUILLES
IL
SOSSILES,
JARDINIERS.
àtrois
IL
fleurs.
| Europe

FRAIS,

(ÉCORCE). Japon. Léger,

|
I
Japon.
|

|
L.ég.,fert.,dohruy.
Lég.,

méridt.'
Frais,
| Hongrie.| Calcaire,
I I
Hongrie. Calcaire,

| Piémont.|Calcaire,
I Autriche.ISec,
TRIFOLIUM
DESIlalie. Sec,
I Europe ISec,
MÉRID1,

I Léger,
| Sibérie. | Fmis,
LÉG.,
France. I Frais,

I
I
| Léger,
I
Japon. LÉG.,

Canada.
MICHAUX.

|
|
|
I
Japon. Humide,

I
(le
I Lég.,fort.,debruy.
I Lég.,fert.,
deb

sec,
ruy.
| Lég.,fert.,debruy.
Lég.,fort.,debruy.
I

meuble,
LÉG.,
MOTIF).
l, '1'u
MEUB.
LÉG.,EST,
MEUB.

frais,
Léger,

HUMIDE,

I Frais,
Frais, ferlile,

| JAPON.I FRAIS,
TRÈS-FLORISSANT.

Il I|
Chinp.
II
I
I
,.
E
;
COGNASSIER(suite.)
Lég..fert.,debruy.TOUTE,
mi-omh.
Toute,
mi-omb.
Toute,
mi-omb.
Toute,
T
mi-omb.
oute,
mi-omb.
Toute,
mi-omb.
Toute,
mi-omb.

ST.
Massif,
Massif,
Massif,

tout.TOUTE. Massif,
cale.,
sec.

tout.
sec,
Toute,
frais. Toute,
frais. Toute,

T
mi-omb.
mi-omb.
mi-omb.

oute,
tout.TOUTE,
calcaire,
tout.TOUTE,
CALCAIRE,
tout.TOUTE,
calcaire, 1
mi-omb.
OMBRAG.
OMBRAG.
OMBRAG.

MI-OMBRE.
Est,
MI-OMBRE.
EST,
MI-OMBRE.
, '1

tout.Toute.

tout.TOUTE,
fertile, MI-OMB.
A

groupe.
Massif,
Massif,

Massif.

l'rassif,

Massif,

tout.Toute,mi-omb.

FERTILE,
TOUT.

fertile,
Frais, tout.
TOUTE,MI-OMB.

l 'otilt,,
I
groupe.
groupe.
FEUILLES CADUQUES

I0,50
I 0,50
groupe.
I 0,50
groupe.
Massif,
Massif,

rocaitte.
Massif,
rocaille.
Massif,
rocaitto.
MASSIF,
'1 ,1'

tout.Toute. Massif. 0,50


ROCAILLE.
tout.TOlite. Massif. | O,50
frais,

tout.Toute. Massif. | 0,50


frais,
Massif.
Toute. Massif. 0,50
sablollll.

MASSIF.

Massif.
iiii-oiiil).

I
I 0,50
| 0,50
I 0,50
.11 0,50
|
I
|
À1M50.
0,50À1"\
0

II 0,50

|
|

II
|
MASSIF.I IÀ2M OVALES,
||
à
,îi0
à

À
!
1
à1'
I 1à2" Oblongues,
groupe.
groupe.
!

1M.

À2"

Massif. II tÀ2'». OVALES,


——
Ovales,
dentées,
OVALES,
Ovales,
dentées,
Ovales,

LANCÉOLÉES,
cabres. Rougn
dentées,
glabres.Blanc
glabres.
dentées,
1all,150.Ovales,
glabres.
panachées
Ovales, de

!I 1™. Foliotécs,velues.Axillaires,
rocaille.
| 1M. Ovales,
II
Massif. | 1IL

groupe.

Massif.
|

II
I
1M50.
Massif. I 1M. TRÈS-VELUES,
I|
1»'.
Massif. I 4M. 3folioles,

|
Massif. I| la2m. 3FOLIOLES,
vertes,
elliptiques,
FOLIOLÉES,

TOMENTEUSES.
ÀI1". LANCÉOLÉES,
ÀI"1.
LANCÉOL.,
À1'" LANCÉOL.,
0"')''III 1 1GLAUQ.
u1
À2M.Lanceot.,

OVALES,
END1

LANCÉOLÉES,
à2M.OVALES,

OVALES,
B
Roses,
jallnÙl.
Rouge
glabres.
dentées, Uouges.
oblongues. Roses,

endessous.
velues
PUBESCENTES.

pubescentcs.
3foliotes,
OBOVALES.
Foliolèes,
velues.
foncé.
rosé.
lanc
rosé,

Jaunes.

En
lancéolées.Hoses
EN
é

BLANCHÂTRES,
glauques.Ulanches.
GLAUQ.
ENDESSOUS.
ESSOUS.
echancrecs,
rlHks,
crénelées,
À2M.OVALES,
À2M.OVALES,
piteuses.
crénelées,
pileuses.
pilcuscs.
dentées,

cordiformes,

| 1à2'». Elliptiq.,
|
|
|
doubles.
semi-doubles.
orangé.

ODORANTES.
BLANCHES,
1)1
EN
EN
1 ODORANTES.
1

THYRSES,
BLANCHES.
Enthyrses,
Enthyrses,
vertes. Enpanicules,

vcrtes.BLANC,
OBLONGUES,
GLABRES.

FONCÉ. ROSES
VERT
LAVÉ

vertgai.Grandes,
dentées,
blallch.,
blanches.

DE
PYRIFORMES,

Pyriformes,
solitaires.

jaunes. Gousses.
velues.Terminales,

pis,
jaunes.

Pédicollées,

jaunes,

blanches.

ROSE
ETDE
VERDÀTRES.
Pyriformes,
verdàtres
verdàtres.
Pyriformes,

Gousses.
Gousses.
jaunes. Gousses.

odorantes.
Gousses.
etpourpres. Gousses.
jaunes. Gousses.
grappes,
Axillaires,
JAUNES. Gousses.

Drupes,
1)'

JAUNE.
odorantes.Haies
Jaunâtres,

DE
LAVEES POURPRE.

enpilllicules,
roses.

|
petites,
inodores. Drupacés.
Violacées,
odorantes.Baies,
I

arrondies.
rouges.
BAIES,BLANCHES.
I
FÉV.-JUIN.
I
Fév.-juin
I
Fév-juin
I
Fév.-juin.
I
Fév.-juin.
I
verdatres.Fév.-juin.
I
Fév.-juin.
I
I
Mai-juin.
I

blanches. Capsulaires. Mai-juillet.


thyrses,
Capsutaires. Mai-juittet.
doubles.

coriaces.
I
I
I
Famille
Mai-juillet.
|
Mai-juin.
Mai-août.
I|
MAI-JUILLET.
MAI-AOÛT.
Mai-juittet.
|
MAI-JUILLET.
II
I

Avril-juin.
|
Mai-juin.
Mai-juillet.

Mai-juin.
|
Mai-juin.
I
I
I
MAI-JUILLET.
Mai-juittet.
II
MAI-JUILLET.
I
Avril-juin.

I
008. de
Lors
IDEVIENNENT

Pamille
911.
DOL^RRO7VBTS^
q~te
I'01111
I
I
I
|
Mai-Juillet.
|
t

leur

Quelques
ccaruus
CAMILLE

919.
DES

Espèce
Ifleurit
I |
I

desLégumineuses.

desThymélées.
étyniologistps
"°M
tlért\'3It
I
I
I
I
|
|
I
I
|
|

dessiccation,
NOIRÂTRES. || les

eparosersans. |
PHILADELPHÉES.

dtrès-jolie,

Famille
ans
une
I

I|
fleurs

||
|
II

prétendu
ont

||
I
L
|
|
|
tle.tlntlzarl¡Oll;
nom
|
L
|

|
lorsqu'elle
surtout
chaude.
serre

desCaprifoliacées.
||L
I
|
L
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|
IL

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II

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I

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I
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|
I

II
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III
I|
LIt Il i Ii| I11
I
NOMS
III
|
|
I
--(suite).
In
-:--- --
1\1
III I —vol
--
Il I —vol
I 927I—
II I —

feuilles.
tu
926

Il IEVONYMUS,
;\

ri
sec I HOTAMOUES,

| 928-americanus,
|| 9)0| -europeaus,
Il | —vel
|| 931|—-var.

III
Il
-
Il
934

1Foritinei,

II
||

-|I|vel
|
I

I
940—

|
x
11929I-atropurpureus,
0
SYNONYMES.

III —vel
I 932I———pendulus. —
|||| 933|_ —
|| 935|-latifolius,
I|| II| —vel

Ilichx.
936

| I 1I

|| | —vulgaris,
-
-
N.
———

IEXOCHORDA,
I| 937|-grandmora,
.!
i:.
I,
1-
OUVULG
FHANTAIS

té.
DIERVILLA
I 925-rosea,Lindl.
\,
DIERVILLIER(suite).I!il
NT\TI
ouïe,
SPI

Weigelia
alba,
—vel
llort.
Fpoori'-
n^—-
AVeigelia
amabilis,
Weigoiia

Evonymus
—|——
S. I
AIKK

alha,
L.
L.

vol grandiflora,
|| I —velSpiræa

|| --vel
-
vel

I 943|-æthnensis,

I
I
I
I
- vel
I
vel
et sur
Amelanchier

Il
FONTANESIA,
||II 938| Fortunel,

I| |I - velSpartium
les
Spartium
alhus,
Cytisus
I 941—alba.Lamk.
- —sec
| 945 —monosperma,

vel
—vol —
I 948I —
| —
vel

—vel
Carr.
939-phylliraeoides,
videnoValtl.
Buspensa,
Forsythia
Forsythia
vel
FOTHERGILLA,
I 942I-alnifolia,

Spartium
III I
| —vel

II ,
GENISTA,

r
L.
Fothergilla
L.
De.
Afriq.
| |I 3"
-vel
quefrais.
p
Ketama
| 9i6 —scoparia,Lamk.
vol
Sarothamnus
Cytisus
i-
l.i/lk,
||
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

lindl. -rose.
rosea,
llort.
aambilis,
1101'1.

Jacq.
carolinensis,
L.vulgaris,
Evonymus
fructualbo.
variegatus.
| -Hamiltonianus,
Ilill.
Evonymus

Il
verrucosus,
Miller,
vide
Wall.
Marsh.

europams,
lius,Scop.
no930.

llook.

Mn

L.

sur
Lamk.
Fort.
racemosa,


àfleur
-ilfleur
FUSAIN.

-d'Europe.
Mill. -ilfruit
——
—-de
-
latifo-
var.
-
I

Lindl. EXOCHORDA.
flook. — à
à

Labill. FONTANESIA.

ort.
Fortunei,
Siebohlii,
Syringa
I 941|-viridissima, Undl.
1101'1.
Thunb.
suspensa,

,
tlbum,
Oardeni,

i •II
les
album,
sept1'
—à/Jil'.
cethnonse,
pelousos
tnfoliolees.
| laleialesou
|| | mes
ou
à l.ink. |
scoparius,
scopariuui,L.
— L. Spartium
9"7 sibirlca,
Genista
tinctoria,L.
velSpartium
t.nctorium,
gracieuse.
blatictie.

d'Amérique.
àfleur noir

blanc.
à rameau

-(teFortune.
Labill. -àfeuille

stantietetfrais.
—Fortunei,viden°940.
9-10.
—à

l)e*f.

dans
junceus,
monosperma,
Spartianthus
Il
scoparius,

les
de
ou
l
fleurblanche.
panachée.
feuille
latiiilton.
àlarge feuille.
-verruqueux.
grande fleur.

deFilaria.

rameaux
-¡\feuille

'Etna.
pendants.

plates-bandes.
être
les
l.itik.
—àfruitmonosperme.
Uohs. —àbalais.
IIVININ.
et
tinctoria,
secquefrais.
III I
EU

I
I
|

I
Chine,
Chine,
I Chine,

|
Japon.
Japon.

Amériq.
pourpre. IAmériq.

| Chine,
j

plates-bandes.
III
Syrie.

Chine,

Il't's-vel'le. IChine

Desf.
FOTHERGILLA.
àfeuille d'aulne.

| paniculées. I*>ar'•
GENÊT.

III I
,
I Amériq.

IMont
I
1

Europe. Cale.,
Europe.

| Europe
| Europe

IChine
, |
pendant. I Europe. ICale.,
Europe.
| Indes

Etna.
|
———

IFrais,
I Frais,
I Frais,
Japon.

IFr.,
S('ptl.,.
!Fr.,
sept1'.

Cale
Cale.,
| Cale.,
orient'
I Cale.,
mérid1'-.
|
orientl.

I Cale.,
septent1'

| Léger
Japon.

Japon.
ILég.,

|
1
SOL. IMPOSITION.
KM

fort.,
fort.,

fert.,
fert.,
lég.

léger.Toute,
frais,
frais,
frélis,
frais,
frais,
frais,
frais,
Cale.,
léger.
léger.

etchaud.
pl.

Léger,
I Léger,
boréale.

I Gale.,
I| sec
mérid1'
Europe
sec
léger.

léger.

frais,

que

fiais.

unpeu
sept1,.L<-g.,fr.,debruy.

lég.,
que

Kur.méditer.Cale.,lég..plutôtChaude.

tel,lllill;lles.
I var.Isibirica,
deSibérie.
|I
Rares,simples
mérid"
Europe | Cale.,

| Sibérie. | Cale.,
—tinctorial. Europe.Cale.,lég.,plutôtToute.
)——

Toute,
lég. Toule,
fort.,

debruy.Toute,
debruy.Toute,
mi-omb.

mi-omb.
mi-omb.

Est-S.
léger.Est-S.
T

fertile.
<1A

mi-omb.
mi-omb.
Toute,
mi-omh.
!t'gPI'.Toute,

Tout.,surt.)cS.
fr.

plutôt
frais.

sec
lég.,

lég.,
sec
C
,suit,
Tout

Toute,

sub-Toute,

haude.

Mass.
IIACT

etterm lIales.
lég.Toule,
mi-omb.
mi-omb.
Massif,
groupe.
Massif,
groupe.
Massif,
groupe.

Massif,
groupe.
Massif,
groupe.
Massif.
Massif.
mi-omb.
Toute,
mi-omb. 2
Massif.
Massif.

Massif.
leS. Massif.

mi-omb.

mi-omb.
Mass.,
pi.
Massif,

Massif.
Mi-ombragée.

Mass.
seaux
lé-'.,plutôtChaude. Mass.
Cale.,
ou
a

l
el
gr.,
I
I

|
|

ieux
ttoresques.
groupe.
|
pieds

outrifoliolées.
Toute. qm_»
plutôt

frais.
plutôtToute.
que
II
Massif,
|
|

I
A
MIIKS ,~~\, -'

II
I
|I

||
printaniers.Peut
pelouses
oupieds
dans
isol.
i

2
FEUILLES CADUQUES

FETILLES.FI.EUItS.FKUITS.no.disox
PLOI. IIAUTEUH. III':

à2m.

à4'
OBSERYÀT10XS.
t'I.OII,USO'l;.

I la2' Oblongues-aiguës.
Oblongues-aiguës.
I la2" Oblongues-aiguës.
I

2à4' Ovales-lancéolées.
2à4"

Massif. | 2à4m. Largement


mi-omb.
oute,
mi-omb.
Massif.

mi-omb.
Toute, groupe.
Massif,
| t'"

)'"a)"'u0.
4'
Ovales-lancéolées.
Massif. | 2àV". Ovales-lancéolées.
2à4' Ovales-lancéolées.
Lancéolées,

(buiss.;.
,
dentées.

Ovales-lancéolées.

Lancéotées-aigues,

Iiif'oO.Lancéolées.

oupiedsisol. 2à3"Souvent
frais. spicitormes
Mars,
oupieds

Massif,
isol.

groupe.
2à51".Linéaires-lancéolées.

2 ,i"
2à4m

0'"o0
àV".

isoi. à5m. Presque


1à2111.

IOn,'iO
groupe. O'!!)àp". Simples,
châtres.
;
Ovales-arrondies
celles
celles
sternes
rameaux
trilobées.
des
Hose
Kose

souvent
| 1à2,n. Oblongues-lancéolées.

Ovales-aiguës.

entière5,
nulles,
nulles,
Presque
blan-J

nulles.Blanches,
lanches,odorantes,en
PRINCIPAUX.|

clair

Blanc
engrapp.
l'once,
laires
Blanc

Elliptiques-lancéolées.
I 2à4' Ovales-lancéolées,
unpeu

Blanc

formes

Vert
Yert

Jaunes.
en

verdàtre.
Blanc
verdàtre.
Blanc
Blanc
Blanc
ovales-aiguës.
verdatrc.
verdàtre.
verdàtre.
Blanc
verdàtre.
Purpurines.

en
gai.Blanches,
vert

Blanches,

aunes,
en
ou Blanches,
entières
Ii
grappes
carné,
axillaires
jaunâtre.
aiguës.Purpurines.

grappes
axill.
outerminales.

jaunâtre.
jaunâtre.

Jaunes.
O\t\les-al'l'ondies;
desJiltiti(~s.

odorantes,
en

grapp.
é pis.
à2loges.
Capsulaires
axillaires
à2loges.
axil-Capsulaires
etterminales.
engrapp.Capsulaires
etterminales.
Capsulaires.
Capsulaires,
Capsulaires,

spici-
rouge
Capsulaires,
rouges.
Capsulaires,
rouges.
purpurins.
Capsulaires,
Capsulaires,
IN»»
Avril-juin.
Avril-juin.
à2loges. Avril-juin.

rouges. Avril-juin.

vif. Avril-juin.
rose
purpurin.
Capsulaires,
rose

Capsulaires.
I

I
vifàlama-Avril-juin.
Capsulaires,
blancs.
I
|
|

Capsulaires. Jtiillel-aoùt.
Capsulaires. Juillet-août.

Capsulaires.

Capsulaires. Fl;\'f.-avril.

Capsulaires.

paniculées.
très-nombreuses.
enpetitesgrappes Gousses.

linéaires. Jaunes,
at' Simples,
linéaires. Jaunes,
mes
g

elen
rapp.
Gousses.

Gousses.
etterminales.
spici
grappes
terminales.
engrappes
elterminales.
for-Gousses.
spicifor-Gousses.
Avril-juin.

Juillet-aout.
plantéisolément
Gousses.
I
I

II
O-2Ô
IIpeuvent
l'oauté,

I Les
Avril-juin.
tout
fruits
Avril-juin.
I
Avril-juin.
|
Avril-juin.
Avril-juin.
I
II
I
Avril-juin.
I
plus

Mai-juillet.

Févr.-avril.
Fé\T.-avril.
I
I
|
|

Avril-mai.

I
|

Mai-juillet.
II
qui
0\1
et920.
rivaliser
lenombre

Famille
Fusains
leur
sec
moins

Famille

Famille
Les


| N°
Mai-juillet.
Mai-juillet.
|
|
Mai-juillet.
Forsythias
fleurs
Peu
avec

ahontlantes

I L'espèce
Lespèce
orner
pour

I Famille

Famille
oii.
les
oio.

nO
les

F.st
l
et
ces

olorent,
foncé,
fleurissants
d'arbustes
Diervilliers
'élégance
de pour
leurs

desCélastrinées.
afeuilles
introduction
caduques
les
dans
maturité,
àla
selon en
l'espèce.

desSpiréacées.

desOléinées.
sont
qui

(9lieux
-10
1-10

l'un
pelouses
Craint
denos
tout
convient

plus
Mre
oudans
lefroid
par
sedévelúppent

11pittoresques
et
la
flours.

doivent
àsur-
leurs
jardins j
rouge

leurs
remarquables

jolis

sous
les
avant

spécialement
accidentés.

desHamamélidées.

desLégumineuses.
arbris-
planté,isolémenl
plates-bandes.
les
de:
leclimat
II
LIEU
-L
-
I

.:-
II
||
laires.
se
I-
IIII
-vel
,
I
I
Il
°

ll l
-
III-
|
II

il
I
I
ÉPOQUE
.11fil NOMS

Il I --vol
I

954

II956| - —
I
IIl L.BALESIA.

I
II SYNONYMES.
SLL
I II9491
II
BOTANIQUES,
| BALESIA,
SOL.

II IHAMAMELIS,

| -
D'ORIGINE

HAUMODENDRON,
I 950I- argenteum,

velKetmia
I —
vel

, -virgiblana,
951
I 952u**elloitum',
II IHELWINGIA,
» || |
I
I
953 I —

| 957——paaoniaf.Horus,
i l 958 —
Ml |
959- —
| 960I- totu!s
fI 961iI vmdegatue,

III
OBSERVATIONS.
FMANÇAtSOUVULGAtRES

Il
Il
Scop.
L.
syrlaçus,
L.
DC.
Caragana

Il
Tltutàb.
HELIANTHEMUM,
Cistus

,arborea.
vel
Il 955—var.m~emonenorus,7/or<.
| monstrosus
-
Hort.
FISQB.
(Ilalodendron),
DC.
Lamk.-
argentea,
Robinia
Halodendron,
L.
L.

umbellatus,
Willd.
rusciflora,
Willd.
- velOsyris
IHIBISCUS,
L.

KETMIB.,
japonica,
L.

llllll
M/fIncl.,
Ketmia
syriaca,

Bpeciosus,
Hort.
albus,

-

II
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

FRANÇAIS*OUVULGAIRES.
SYNONYMES.
HALESIA.
HALIMODENDRON.

deVirginie.
Afill. BËLIANTBÈMB.
eliti.àfleursenombelle.
HELWINGIA.
- àOeursde

deSyrie;
—à
plenus,- àfleurs
F ragon.

fleurs

flort. - - àfleurs
Hort, —-à fleurs
purpureusplenus»

lloi,l.
—-àOeurs
— -
|II
d'anémone.
pleines.

ilOeurs
|I

|
FEUILLES CADUQUES
LIEUPLANTATION. CARACTÈRES

argentées. Sibérie. Sec,


àfeuilles

IRIAMAXELIS.
CARACTÈRES

IVirginie.I Lég.,
|

I Japon.
|
IFrance. I Siliceux,

enarbre. I Orient. I Lég"


Ketmie
IOrient. ILég.,
I |
| Orient. Lég.,
I
depivoine. I| Orient. I Lég.,
pleines,

vert.
blanches.
| Orient. Lég.,fr.,
pourpres.
I
I
I
élégantes. IOrient. I Lég.,fr.,
PRINCIPAUX.
EXPOSITION.EMPLOI.HAUTEUR.FEUILLES.FLEURS.FRUITS DEFLORAISON.

Floride. Lég.,fr,,dobruy.

fr.,

Cale.,
d

lég.,
o
b ruy.

fi'"fert.,

IOrient. ILég.,fr.,fort.,
I I
I Orient. I Lég.,
Mi-ombragéo.

toutToute.
fr.,fert.,
Massif,

calcaire.Chaude. Massif,

i-ombragée.

frais.Chaude.
groupe.

Massif,
sec. Chaude. Groupe,

Groupe,

Massif,
tout.Toute. Massif,
tout.Toute. Massif,
fr.,fert.,
tout.Toute. Massif,
fr.,fort.,
ferl.,
tout.
fort.,
T oute. Massif,
tout.Toute. Massif,
tout.T outo.
I
I

I
groupe.
||

et
groupe
groupe
|
A

| Env.
rocaille.
I
|
rocaille.
|
<a2'Ovates-acuminées.

I 4à2mb0.
groupe.
|

et| 4à3m.
groupe
plate-bande.
2à4'

Env.

etII 4à3™.
groupe
plate-bande.
et
groupe
plate-bande.
groupe
plaie-bande.
Massif, et
groupe
plate-bande.
à
I
|
0n,50.
Obovales,

Alternes,
I 1à3" Alternes,
I
plate-bande.
etII 4à3n>. Alternes,
plate-bande.
H)anc

cordées
àlabase.
J

Ovales-lancéolées.

ovales-dentées.

a Alternes,
| 4à3m. Alternos,
etI 4à3'». Alternes,
I 4à3" Alternes,
I
PRINCI

aunes,

Grand.,
ovales-dentées.

ovales-dentées.
ovales-dentées.
ovales-dentées.
PAUX.

pur,engrappes

Trifoliolées. Rose-lilas,
axit-
engrappes

engropp.

axillaires,
fasciculées.
foncé. Blanches,
Linéaires,
011150. vert en
sessiles

grappes
liformes.
Insignifiantes,
blanc

axillaires
rouge
violet.
Grand.,
ovales-dentées.
rouge
Grand.,
rouge
violet.
pourpre
Grand.,
ovales-dentées.
et
ombel-

ettermin.,
axillaires
rouge
Grand.,
foncé.

foncé.
t
et ermin.,
etpleines,
axillaires
purpurin.
etpleines,
axillaires
et
axillaires
rosées.
Grand.,
p
axillaires
Grand., leines,
etpleines,
axillaires
blanc
PUI',
etpleines,
Capsulaires.
Capsulaires.

verdât.Capsulaires.
EPOQUE

Capsu)airesadouxaites.
axil- Capsulaires

axill. Gousse.
àdeux
I
OBSERVATIONS.

AvrH-mai.
ailes.Avril-mai.
I Famille
I
Juin-juillet.
II

Capsulaires. Juin-août.
Capsulaires.

Capsulaires. Juin-août.
Capsulaires.
Capsulaires. Juin-août.
Capsulaires.
I
Mai-juillet.

|
Juin-août.
Capsulaires. Juin-août.
|
I
I
I
I
I
Juin-août.
I
I
I
|
Juin-août.
I
FamMe

| Famuled'on

I Famille
|
Mai-juin.
|
I Famille
|
Juin-août.
I
I
desStyracées.
desLégumineuses.

Famille
ces
IIornements
riétés
Icitai
ig
desCistinées.

desAraliacées.

desMalvacées.
arbrisseaux
des
sont
charmant.
l'undes
jardins.
On
indiquées,
plus
peut,
des
composer
j
beaux
les
avec va-
massifs
d'un

I
|I |I- Ilort. ——àfeuilles panachées
deblanc fr.,rert.,tout.
Toute. Massif, etI 1
groupe Alternes,
ovales-dentées.
Grand., etpleines,
axillaires Capsulaire. Juin-août. |
de
jaunâtre
et plate-bande. rougeviolet.
I IHORTENSIA
vide
oputoides
n,964.
Aaw~
opuloides
Lamk} I I

-velHortensia Il
| I—rosea, Dtsf.,
vide
no9 64. I
| | -speciosa.Ptl'S.,
vide
no964. I

||I

bruyère,ja
| | HYDRANGEA, L. HYDRANGEA, HORTENSIA. | I I Famille desSaxifragées.
| 962|-arborescens, L. —arborescent. IAmériq.septl".I Léger,sablonneux,
Mi-ombragée.
Massif,
groupe. I 4'"à4mo0. ovales-obtuses.
Opposées, Les :
fertiles les Capsulaires. Juin-août.
blanc-rosé; |
| vel
Hydrangea
frutescens,
Mccllcl..
IIlI | I fr.,dobruyère. | stériles:
TOSCS. I

Il

rosea,
—velHydrangea
vulgaris,
ilich. I I

Desf.
| 963|— Azizai,
Siebold. -Azizai. I I
Japon. Léger,sablonneux, Massif,
Mi-ombragée. groupe. < "'a~50. Rosées,
Oppos.,ova)es-aigu8s,dcnt.
encyme
aplatie. Capsulaires. Juin-juillet.
| II—frutescens,
Mieneh., |I II

Il Hort.,
glauca, vide
vide 9
nO
910. 62. fr.,de bruyère,
|I 964— -Hortensia, nO
DC. - Hortensia. I Chine. I Léger, | 4,Nà4n,b0.
Oppos.,
ovales
aiguës,
dent. Toutes
stériles, Capsulaires. | N-
Juin-juillet labeauté
connaît
lemonde
I -velHortensia sablonneux,
Mi-ombragée.
Massif,
groupe. I on
roses,c y
m e Iot 904.
Tout
| I —vel opuloides,
Lamk. fr.,de bruyère. arrondie. àsept. etl'élégance
del'Hortensia.
|| II —vel HortensiaDes
rosea,f. II
Hortensia Pers.
speciosa,
SIIlilll. I
|| — vel
II-hortensis, bortensis,
Hydrangea II II
videnO
964.
I 965|— Impératrice
Eugénie,
Japonica,
Sieb. vide
no907. -duJapon. I Japon. Roscs,encymocorymbiformo:Capsulaires. Juin-juillet|
— I.éger,sablonnoux,
Mi-ombragéo.
Massif,
groupe. I < "'a<"'o0.
Oppos.,o\'a!cs-aiguHs,dont.
| 966|—-Uore I I fr.,debruyère.
Léger,sablonneux,
Mi-ombragée. I fertiles.
lescentrales àsept.II
allbo,
flort. -àOeurblanche. IJapon. groupe.Env.
Massif, 4m. Oppos.,
ovales-aiguës,
dont.Blanches. Capsulaires. Juin-juittet
|
I 9671——
| vel
- Hydrangea
rosa llorl. ——àfleurs
alba, bleues. I Japon.
Léger,
fr.,dobruvèro.
sablonneux, I àsept.I|
| | —velflorib.
«urein,
Iloe,i. — - I Mi-ombragéo.
Massif,
groupe. Env.4m.
Oppos.,
ovales-aiguës,
dont. Rose-lilas. Capsulaires. Juin-juillet j
-
|| 968 macrocephala, Eugénie. -à
H.Impératrice
llort.
Hort.,
alba, vide 960. - - grosses I Japon.
inflorescences. Léger,
fr, de
sablonneux, Mi-ombragéo.
fr.,debruyère.
I4m
groupe.
Massif, à4"'o0. Oppos.,
ovales-aiguës, sléril.,
dent.Tout.,
une
ros.,
grosse
cymo
réun.
en
pr,spliér.
Capsulaires.
SOpt.
Juin-juillet
àsept.I
rosa no
fI2
II
I
as
si
gS
M
sse
a BOTANIQUES,
----
.J.,.—'I
LIEUIl'- 1Ifrtpinunyrtbi?
III -----..--

SYNONYMES.
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES
NOMS
"-.----

FRANÇAIS OU
—_ —-———-
..-----------"--
———
VULGAIRES.
-----------"
LIEU
i)ofi1Ci
--

1xk.
PLANTATION.
————
SOL. EXPOSITION.
go~ EMPLOI.
EMPLOt.
A

I HAUTEUR.
IIAUTEUR.
FEUILLES CADUQUES

FEUILLES.
CAHACTÈRES PRINCIPAUX.
DI!ÉLOQUE
FLEURS. FI.ORAISON. I
------ OnSERVATIONR.

||III
IHYDRANGEA l I

I
(suite). HYDRANGEA (suite).

IlIII
969I—-variegata, I 1"' 50.Oppos.,
1 Ilorl. ——-tlfeuilles panachéesI I
deIJapon. I Léger, sablonneux,Mi-ombragée.
Massif,
groupe. ovales-aiguës,
dent. Roseclair. I
Capsulaires. Juin-juillet
970-nivea,
I -vul
971I-Otaxa,
|
"lie".
—vel

972II-paniculata,
H ydrangea
Sieb.etZucc.
Sieb.
Uori.
glauca,
Walt.
radiata,
Hydrangea

etZIlCC. —
— -
-Otilxa.

à(leurs
blanc
àfeuillesd
et e

II
vert.
IAmériq.
blanches.
I

paniculées. IIJapon. I Léger,


fr.,
sept'1. L<'ger,de bruyère.
I fr.,debruyère.
IJapon. I Léger, sablonneux,
fr.,debruyère.
sablonneux,
Mi-ombragée.
sablonneux, Massif,
Mi-ombragée.
Mi-ombragée.
groupe.
Massif,
groupe.
Massif,
groupe.
I Env.
I
I
I
|
4'
Env.
I Env.
Oppos.,

I 4,n.Opl)os.,
ovales-acumin.,
dent.Fertiles
ovales-acumin.,
4m.Oppos.,
elli
dent.Tout,
ets
dispos.,
stér.,
tériles,
rose
etgroupées
cyme
nées.Blanches,
I)ti(liies-.Icti
mi
blanches,
encymes
cl.
en
o
aplaties.
b
u
une
arrondie.
Capsulaires.
leuàt.Capsulaires.
v
tout.
presque
aste
stér. Capsulaires. Juin
àsept.

Juin
I
Juin-juitlet
àsept.II
-juillet
àsept. Iraison Plante
971. d'un
grand
| toujoursetcertaine.
-juillel
effet
etd'une
abondante flo-

Il
973-Iquercifolia, Barlr. fr.,
I Floride. I Léger, d b
e ruyère. àsept.II
-Üfouilles

III
dechêne. sablonneux,Mi-ombragée.
Massif, Env. Opposées, Blanches.
lobées-anguleuses. Capsulaires, Juin
à-Juillet

Il
M««.,
vide 9io. I I fr.,debruyère. groupe. sept.I
radiata,
97i-I serrata,
— DC. n° -h feuilles
serrées. I Japon. Massif,
Mi-ombragée. I Env.
0'"50Oppos., Les stériles
rosées,
lesf ort. Capsulaires. Juin-juillet
I Léger,sablonneux,
I fr.,debruyère. groupe.I elliptiq.-lancéolées.
—velHydrangea Sieb.
Thunbergi, et plus foncées. àSept.I
| —Thunborgi, Z'<cc.
Sieb.ZllCC.,
vide914.
nO I
975-I virens,Thunb. et -àfeuilles
vert
clair. IJapon. Léger, Mi-ombragée.
Massif, I Env. i™.Oppos., Blanches, aplaties. Capsulaires. Juin -juillet
I I sablonneux, groupe. I ovales-lancéolées. en cymes
-vulgaris,
Niela.,
vide
no902. fr.,dbe ruyère. àsept.I
IHYPERICUM, L. MILLEPERTUIS. Famille desHypéricinées.
976II—Androsaemum, L. — Androsreme. I Europe. Lég., sabl., Massif. II Env.
frais.Mi-ombragée. 4" Oppos.,ovales-aiguës, Jaunes,
presq. en paniculées.
grapp. noirâtres.
Bacciformes, I
Juillet-août.
- volAndrosaemum
|I—Bartramicum, Mill,
vide
Ail-
officinale,
971. -deKalm.
no I I
coriaces. II
I
977| —kalmianum, L. Amériq.
septl". Lég.,frais,dcbruy.
Mi-ombragée.
Massif. Env.
1™.Opp., semi-persistantes.
lin., Jaunes, paniculées. Capsulaires. Juillet-août.

III
engrapp. II
978-prolmoum,- L. Bartramicum,
Hypericum
vel Mill.
-prolifique. I Amériq.
septl".Ug.,frais,debruy. Mi-ombragée.
Massif. 1 Oppos.,
Etiv. lin.,
presq.
persist.Jaunes, paniculées.
engrapp. Capsulaires. Juillet-août.
IILEX JESTIVALIS, vide I
n°4060.
I—principes,vide 1060.
nO I I I I
IINDIGOFERA, L. INDIGOTIER. I FamiUe desLégumineuses.

III|lI |I
979 -alba, Deslie. - hfleurs
blanches. I Chine. I Lég.,
I I sabl., frais.C haude. Massif. I Env.
I 0m80. composées-i
Opposées, mpari-Bla nchés,
eng rappes
axillaires Gousses. |
Juillet-août.
I

||
-velindigofera
docora lion.
alba, pennées, lancéolées.
àfoliol. etspiciformes. Gousses.
980- decora,
I - décora Lindl. - décoratif. Chine. I Lég.,
I sabl.,frais.Chaude. Massif. I Env.
I 0,n80.Oppos., Rose
compos.-imparipen- tendre,
laires engrappesaxil- I
Juillet-août.
I
alba, nO
vide919. lancéolées.
àfoliol.
nées, etspiciformes.Gousses.
981 -IDosua, lIamilt. -Dosua. I I
I Népaul. I Léger, frais. Chaude. Massif -
etplate
bande.
I
I 4à2m.Opp.,comp.-imparipen.à
de
pairesfoliol.
8-15Rose
ovales-aig.et
foncé, denses
engrappes
dressées.
I
Juillel-août.
I
982II—-var. rainor,
llort. —-nain. I Népaul. I Léger,
I frais. Chaude. Massif
et -
plateI Env.
0"'80. p. Rose
Opp.,coinp.-imparip.à8-l5 purpurin. Gousses. I
Juillet-août.
bande. I II
|IITEA, L. ITÉA. I I ovales-aiguës.
foliol.
depet. FamilledesSaxilragées.
1 983| -virginiana, L. — deVirginie.
I
Amériq.
sept1'
Lég.,fr.,debruy.Mi-ombragée.Massif.
Env.
I1".
Alternes,
oblong., dentées. Blanches, réunies
petites, en

I
Capsulaires. M.u-juiHet.

:I
| grappesspiciformes. I

Il es.
JASMINUM, L. JASMIN. FamilledesJasminées
II- chrysanthemuin,
984-lruticans,
985-humile,
— vel
936--nudiflorum,
L.
L.noxb.,
Jasminum
floit.,
italicum, vide
vide

110
n0
988.
italicuin,
llort.
-ligneux,
-humble.
985. -nudiflore.
Liiidi.
jaune. I Europ.mérid~.
Jasmin
I
Europ. I Léger,
mérhil,'.
I
IChine. I.('ger,
Léger,
calcaire.
calcaire.
calcaire.
Toute,
N.
exe.Massif,
Toute,
nord
ex-
cepté.
Toute,
nord
cepté.ex-
Massif,
I
haie.

haie.
III
haie. 0"»80
Massif, |
I
Env.1'
à4™.Alternes,
0-80à4"
à3folioles
à
Opposées,3
ovales.
folioles
ovales.
Jaunes.
A)te)nes,simp)escua3fu).o\.

eUi
Jaunes.
Jaunes, avant
apparaissant les
Bacciformes. Mai-juillet.
Bacciformes. Mai-juillet.
Bacciformes.
I
I
Févr.-avril.
|I
I N®osiî. l'un
etEst
t¡¡lIiers
tuiliers
l~s
es dts
plus les
plus
arbustesprin-
florifères.
Rorifères,

Il I l,'II I
-officinale, Juin-sept.
987
988-revolutum,
— vel
L.
Ker.
Jasminum Rozb.
chrysanthcmum,
-blanc,
-
Jasmin
triomphant.
onicinatAsie.I
I Indes
orient'
I léger,
L
calcaire.Toute,
éger,
calcaire. Toute,
nord
ex- 2'
nord Mass.etgarnit.des
cepté.ex-Massif.
<a4' Opposées,
mursettreillag.
I 4 à
CCpté.CCS,OVateS-acuminées.
àii-7
Alternes,
àii-7f
fol.
ovales.
olioles
coria-
Blanches,
J
très-odorantes.
odorantes.
aunes,
Uill'ciformcs.
Uacclformes.
JUillet-sept.
I
II- triumphans,
—velJasminum
Ilot
t.,vide
nO
110/
triumphaOll,
988. I II
KETMIA ARBORE A, vide
1)1)
95-1.
I— Syriaca,
vide
n®9ii. | I j |
|
II
I
I
I

|
I
si
Ias:;;;¡QaBOTANIQUES,

III

-I
||

I
II
BOTA\tQUES,

I 990——foliis
II
|| 991—-Dore
I
|l
I
I 992—
I

--
1006
-

I 996-formosa.
l||
II
I 997—
|| 999
| 1000
--\'el


|| 993—-var.rubra.
|| 991——-violacea.
I
vol

—indica,
indica,
vel

LESPEDEZA,
|| 993—bicolor,

LIGUSTRUM,


califot
||I 998--Ibota.
-vulgare,

-
LONICERA,
| 1002—iberica,
-
1003
ItOOi - vel
I

I1007— vel
—vol

1009 ——-rubra
vel
| 1005—pyrenaica,

| 1008——var.ora,
-
I 1010-Xylosteum,
I

I| 1012—
I
I
I -1014
I|
LYCIUM,
|I <0t)bairbarum,

— vel
S
NOM
SYNOKYMES.
KERRIA, DC.
II 989—japonica,D(..—duJapon. Japon.
Corohorus
U ublls
pleno,
LAGERSTRŒMIA,
Lamk,\
chinensis.
L.L.

Turcz.
LEYCESTERIA.
Wall.
nicum,
Sieb.
ovamolium,
vel

MACROTHYRSWS
COLOR,
MELIA,
- L.
L.

Azedaracb.
MYRIGARIA,
101:; -germanica,
I —vel
L.
llieb.
Xylosteum
Ledebourii,
L.

Lagorstrnnnia
I.
idon9o92.
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

n1)n

I
Thunb.
japoniclls,
japonicus,

Latta
k.
cliinensis,

Mich.

L.-
1NL

—de
-(le
——à


-
Tournf. TROENE.
Ilort.,
vide
liassk.
998.
11°
californicum,
Ligustruin
leucocarpum,
| 4001——variegatum,
Ilori.
1101'
t
l

I
KERRIA,

Ilort. ——àfeuilles

Chaimucerasus
- vel
-
L.
llieb. -
ihericum,
Eschsch.
Chamœcerasus
—microphylla, /101'
Ledehollrii.
microphylla,

-(lcause
Caprifolillm
vel
Chamii'cerasus
1006-tatarica,
tatarica,
Ilort.

I de
1.11
Ilot
Cliamz~~coras~as
nana,lloi-1.
grandiflora.
L.
I.
pyrcnaica,
L L. —de

—velChamœcerasusXylosteum,Mnlik.
L. vide
DC.
ouroproum,
sinense, part.,
Lamk. tin
101-2.

DIS-.-i.lcnt,
I.yi-ium
1013-Trewianum.
Spach,
L.
Dcsv.
Desv.
Tamarix
m:
ouropmum,parI.
-
-
do

——à
—-

OU/Hlm. - deTre\v.

MYRICAIRE.
viden°1039.

L.
germanica, II
dps

MÉLIA.



PLANTATION.GAUACTÈRES PRINCIPAUX.
LIEUI°°,U(,lN'*
FHANÇAISOUVULGAIRES.
SYNONYMES. L'oir.r
}(~
SOL.

Ilort. —-i. feuilles


variegatis,
EXPOSITION.

CORÈTE. I

| panachées
ctdevcrt.

a fleurs

II
— fleurs
LESPÉDEZA.

II
àfleurs
Wall. LEYCESTÉRIA. I

II
élègant.

-Ibotzi.
-àfeuilles
— -

)II
rouges.

bicolores.

ovales.
fruits
blancs.
niltre

II
d'Ibérie.

II
Leùcbour.
ntl/el. -i. petites

dede
l'élégance
IIIk
,
pyrenaicum,
cause
panachées
etdve ert.
CHÈVREFEUILLE.

feuilles.

leursfleurs
desPyrénées.

~leélégance
Tartarie.
tat.,irica,.Ilmiik.
01, —— -
blanches.
atleurs
nain.
grandes
haies.
LYCIET.
— desjardins.
-delaChine.

Azédarach,
fleurs

Lilas
d'Allemagne.
des
III11AUTEUU.
EMPLOI.

—àfleurpleine. Japon.
LAGERSTRÉMIA.
'Itide.
l'Inde.

II
I
I
deblanc
I
I
|
I

dejau-

rouges.
|
I
I
|I

l
I
|
FEUILLES.

Jilpoil.

Chine.
| Chine. lé¡;.,
I
violettes. Chine. Lég.,fr.,
I
1Fleuve

I
IJapon.

I
Amour.

I Europe. Lég.,
I Europe. Lég.,
| Europe.

Ibérie.

etdedela
leursfleurset
Californie.
I Sibérie
I

la
t'vrenëes.
|I

I
I Sibérie.
Europe.

I Europ.
1
mér1'
Afriq.
Asie.

Indes. I Indes. Lén.,


I
II
1 Il
————<ÉPOQUE
FIILIT

Lég.,
cale.,
Lég.,

Lég.,
Lég.,
orient1*
S.l>K

calc.,

calc.,

I.ég.,
fr.,
Lég.,fr.,de
de
fI'.,

Léger,
| Népaul. Léger,

Lég.,
Japon. Lég.,
de

fr.,

Lég.,
I Sibérie. Lég.,
fr.,
Lég.,

et te"
septont1'.
I Europe. Lég.,
KI.OIUISON.
ÉPOQUE

frais.T

frais.
T

bru'y.Sud.
debruy.Sud.
sablonneux.
frais.

fr.,calcaire.
fr.,calcaire.
fr.,c
fr.,calcaire.
I-ég.,fr., calcaire.

calcaire.
fr.,calcaire.
Lég.,fr.,calcaire.
Le", fr.,calcaire.
Sibérie. Lé".,
Sibérie. Lég.,
fr.,calcaire.
fr.,calcaire.
fr.,
fr.,

I.ég.,

| Europe. Lég.,
I
c
calcaire.

° l'l'.,

.-tpi.lor.lincooKos.
fr.,
sabl.,
oute,

surtout.

bruy.Sud.
b ruv. S

Chaude.
Chaude.

Chaude,
Toute,
alcaire.
I
OBSERVATIONS.

mi-omb.
surtout.

mi-omb.
oute,
surtout.

ud.

mi-omb.
Toute,

Toute,
calcaire.
|||
11
I

Massif,
mi-omb.
frais.Toute,
Massif,

Massif,
Massif,

Massif,

Massif.
mi-omb.
Toute,
mi-omb.
Toute, Massif.
A

groupe.
Massif,
groupe.
groupe,

II
Massif,

Plate-bande.
Massif.
1
I

Massif. I Env.
Toute,mi-omb.
Massif. I Env.
mi-omb.
Toute,
mi-omb.
Toute, Massif,
mi-omb.
Toute, Massif,
mi-omb.
Massif,
mi-omb.
Toute,
alcaire. Massif,
mi-omb.
Toute,

Toute. Haies
calcaire.
Toute. Haies
fr.,calcaire.

Chamie.
calcaire.
frais.Toute.
3'
groupe.
groupe.
groupe.
haie.
Massif,

etlieux
cident.
FEUILLES CADUQUES

I Env.
I

|I

etpittor.
l'ident.
Toute. Haies
fr.,calcaire.

Massif,
|I
1

II1à2m.
pl.-bande.
pl.-bande.
I 1"'à
I
à

Massif. II Env.O"'ISO.
m.-om.
mi-omb.
Toute, Massif,
mi-omb.
groupe.
Massif,
mi-omb.
Toute,
haie.
Massif,
huit'.
|
2'

à
1"

Env.

groupe.2à3'Oppos.,
I
I
I

I 4à2" Alternes,
I
|
Massif,?).-bande,
pl.-bande. la 2"
I
Alternes,

Oppos.,

l,nr>0.
Env.1"

V". Opposées,

2"
1m.
I

2a Oppos.,
Env.0m80.
| 2à3" Oppos.,
I
I
I
2à3"

ac-I 2à3" Alternes,


ac- 2a3' Alternes,
etlieux
t'IpiUor.
etlieuxac-| 2à3" Alternes,

I
FLEURS.

ovales,
Alternes,
ovales,
ovales,
dentées.
dentées.
dentées.

Oppos.,ov.-arrondies,
aiguës,
ov.-arrondies,

Alternes,
à3fol.
Opposées,

Opposées,
I 2à3m. Opposées,
haie. I| Env.
211
3.
aiguës.
Ià2m. Oppos.„ov.-arrondies,
J
Jaunes,
J

l
Bouges,
aiguës.
ov.-aiguës,
ovales-aig.,
parfois
ovales-aiguës.
2à3"\ IOpposées,oval.-obi.,

lancéolées.Blanches,

Opposées,
ovales-aiguës.
Oppos.,
oblong.-acuminées.
-1" Opposées,

Oppos.,

isote.3aH"A)t<'rneshi-pt'nnt''es.:)foHt'!.
Massif.
I
I Env. t'
simples,
aunes,

aunes,

engrapp.
Violacées,
Rose-violet,
dent.,
formes.

Blanches,
aiguës.Ulanchcs,
lancéolées.Blanch.,
Opposées,
lancéolées.Blanch.,en
en
en
formes.

Jaunes,

obovales-lancéolées.
Im.Oppos.,
ovales-acuminées.
ovales-acuminées.
Oppos.,
Blanches,
l'ose.
Rose

Bose
ovales-acuminées.
ovales-elliptiques.

lancéolées. Violet

ovales-
largement
g
en

foncé.
Jaune
axillaires.
simples,
pleines,

loses,
eng

grappes

Dlanchùlres.
lavées
elliptiques.Blanc-rosé.

terne.

clair.
Violet
ovales-lancéolées. foncé.
do

àpeine
clair.
Blanches.
ovales-acuminées.lloses.

foncé.
Violet
rouge.
Capsulaires.
axillaires.
axillaires.

rapp.
paniculées.

en
Blanc-rosé,
sinueuses. nales.
grapp.

grappes.
rapp.
grapp.
tIIIIII
Capsulaires.

paniculées.
Capsulaires.

Bacciformes,
thyrsi-
Maiaoût.
Capsulaires. Mai-août.

noirs. Juin-août.

Bacciformes.

III
Bacciformes.

de Bacciformes,
lavées rouges.

Bacciformes. Mai-juin.
Bacciformes,

Li)as,odorantes,enpanicu)es.
dentées.
(tentées.
ovales-aiguës,
Linéaires-lancéolées.
Hose
clair, enépis
rouges.

rouges
I
I
I
I No
Mai-août.

Sept.-octob.
Isous
Capsulaircs. Sept.-octob.
engr.paniculées.
spici-Gousses.
engrappes Uacciformes.
termi-
I
Capsulaires. Sept.-octob.
I
Juillet-août.
I
I

nacciformes. Juin-juillet.
engrappes. Bacciformes.
Bacciformes,
thyrsiform. noirs.
Bacciformes,
thyrsiform. blancs. Juin-août.
I N-
Juin-août.
I
I
Juin-août.
I
|
I
I
Mai-juin.
Mai-juin.
Bacciformes. Mai-juin.
Mai-juin.
rouges. Mai-juin.
Bacciformt's,
Bacciformes. Mai-juin.
Bacciformes.
I|

Mai-juin.
Mai-juin.

ouorangés.
Baccifor.,
rouges
Baccifor.,
I
I
I
I
I
I

Juin-août.
Juin-août.
ouorangés.
rouges. Juin-août.
Bacciformes,

Bacciformes.
terminaux.
JuiHet-scpt.
Capsulaires.
I
I
I
I

I
I
Famille

991.

le
Ioumieux
Se

Famille

I
N"
ioo«
Murée
p
Imi-ombragéesj
| Être
Famille
climat
I Famille

Famille
Juillet-aoôt.
I
de
desSpiréacées.

laît

utilisés

P
surtout
ses
àgarnir
les
aux
longs
desLythrariées.
aris,
1
1

chaude
exposition
une
enorangerie.||
l'hivernage
desLégumineuses.
desCaprifoliacées.
Famille Oléinées.I
Est
998.
massifs
des

réguliers.
leplus
leTroène utilisé
pour

desCaprifoliacées.

a1009.
deleur

Famille
n»mou
des
nement

Famille
Arbustes
floraison.

desSolanées.|
accidentés
lieux

desM
I
II
|
|
expositions
peuvent
rameaux
les
murs, etc.I
I
treillages,
I
K'")92:\99t.Arbustescharmantsexigeant,
|

I
|
II
|
|
I

||
A ||

l'or-||
M0i3.TrcVconvenabies
pour
|
J
I
|
I
|
I
|
I|

indispensables
I|

oupittoresques.

éliacées.
~oton.oolosouvontsoustectimatdeparis.
Juin-août. I
I
Famille desTamariscinées.
I
|

|
|
|
|
I

|
I|
I
I
||
|
I
-
I «*«
I S

||1022
'II|II
l|I-LI
I||1018
Il
a
|
S
102-)
| 1023
| 1021
| 1025
| 1026
I 1027
|
-
|

-
EU
IIONONIS,
|
L.L 1I 1

° I BOTANIQUES,
Q-Q

II 101G
I
PJEONIA,L.

I|Il
--vel
IIion| -Moutan,
IIII terminales.II
NOMS

Sin/s.
/)„».
Pa-onia
- velPwotua
I —Moutan, Sims.
|02l|————Caroline
|||||02()
1019
| ————Bérénice

|- - -
|- - -
I— —

-

-
------
——

Don.
————
volOiionisptirlittrei,
ONONIS, BUGRANE.
FRANÇAIS
SYNONYMES.

arhorea,
COli
en

(Fortune).

——Ducd'Aumale

-
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES
OIISERVATIONS.
Famille
BUGRANE.———

arbre.
l'S.VARIÉTÉS
.-IIU/ (Modeste
papa\eracca,
—alba-lilacina
————athlète(Mouchelet.) Chine,
des
——

Chine,

Colonel
de
Comte
Confucius

(>RI(,I>h,|
J)0nie;1 E.
OUVULGAIRES.

—volOnonispurpurea,Mill.
III PIVOINE.
-
------------------

REMARQUABLES:I
Guérin).
Japon. I
Japon.
Christine(Burdin).Chine,Japon.
Flandres
|
Chine,
Léger,
(Btii,(Iin
Cliristitie
Malcolm
)
(Fortune).
Chine,
Japon.
Léger,
-----
PLANTATION.
PLAVtATtOX.
OBSERVATIONS.
Légumineuses. I
1
SOL.EXPOSITION.

Japon.
Léger,
frais.Toute.
frais.Toute.
Léger,
Ciiiiie,
Chine,
(Donkelaer).
(Fortune). Chine,
(Guérin). I
Japon.
Japon.
—————————
EMPLOI.

Léger,calr.,
frais.Toute.
Mass.,
Mass.,
frais.
JIII)OII.
Chine,
Japon. L
L éger,
I Léger,
Japon.Léger,
Chine,
CARACTÈRES
CA

Toute.
frais.
Mass.,
gr.,plate-b. |
PHINCIPAUX.
FEUILLES.H.EUISS.FRUITS.JhI^Ison.
HAUTEUR.

Massif,
gr.,plale-b.
0,n">0à
gr.,
bande.

gr.,plate-b.0n,:i0àlmi>0.
(llort.ital.)Chine,Japon.ILéger,frais.Toute.Mass.,gr.,plale-b.0mo0à
I
riais.
Toute.
Toute.
frais.Toute.Mass.,
Mass.,
frais. Toute. Mass.,
gr.,
plate-
à1mi>0.
O-'.iO
Í;1)(

0
'()LF
1

«n30à1,,,ji0.

2foispen.,àseg.,
|
P'iO.
Mass.,gr.,p!ate-)).
, frais. Toute. Mass.,
,éger, ')'"50a)"0.
gr.,plate-b.
plate-b.
gr.,
0"',i0

plate-b.
|
à1'"o0.
0'"50
gr.,plate-b. II0m:i0
à1m50.
«—iiOà
2fois
A

pennées,
2foispeu.,àseg.,
à

incis.-dent.
2fois
2fois
ùI'"iiO.
l'-'oO.
0-:>0
à1'"oO.
pen.,àseg.,
2fois
2fois
pen.,
2fois
pen.,àseg.,
2fois
pen.,à
2lois
seg.,
FEUILLES CADUQUES

Très-grandes,
segments
incisés-dentés. blanc taché
purin
àla
FamilledesLégumineuses. II
derouge
hase. pur-

Plein.,bl.puràongl.carm.
incis.-dent.
pen.,àseg.,
incis.-dent.
saumoné
Pleines,
Pleines,
àseg.,incis.-dent.
incis.-dent.
incis.-dent.
violet
Pleines,
vif.
saumoné
Pleines,
Pleines,
blanc
pen.,àseg.,incis.-dent.
vif.
carné.
clair.
rouge
Pleines, foncé
rose
Pleines,
Mauve
pen.,àseg.,incis.-dent.
vif.
tendre.
Folliculaires.
semi-pleines,

incis.-dent.Pleines,blanc-lilas.Folliculaires.
ln,;>().2foispen.,àseg.,incis.-dent.
Folliculaires.
Mai-juin.

lilastendre. Folliculaires.MMai-juin.
Pleines, ai-juin.
Mai-juin. I
Folliculaires.
Folliculaires.
I

I
Folliculaires. Mai-juin.
Folliculaires. I
Mai-juin
|
Famille

Mai-juin.
I
Mai-juin.
I
vif. Folliculaires. Mai-juin.
carminé
Folliculaires. Mai-juin.
Folliculaires. I
Mai-juin.
ion.
Ornement
I<lins
I
I
par
excellence
d'agrément. des
jar-
I
desRenonculacées.
I
I

I
|
I
I
|
I
I
I
I

I
| 1028|I— — - - Duchesse
d'Arenberg. Chine,
Japon.
I Chine, Léger,
Léger, frais. Toute.
Mass.,
frais. Toute. Mass., gr.,plate-b. Folliculaires. I
| 1029
IIII— - -— --
-- —
Élisibetli
fragrans
(Casoretti)
maxima(Kœnig).
Japon.
Chine,
Japon. Léger,frais. Toute.
gr.,
Mass.,
plate-b.
gr.,
plate-b.
0»'50
à1"'o0.
0'»ii0
àImo0.
2fois
pen.,à
2fois
seg.,
incis.-dent.
Pl.,
carné
Pleines,
tr.-gr.,
pen.,àseg.,incis.-dent.
tendre.
lilas,
ponc.-carm.
vif. Folliculaires.
Mai-juin.
Mai-juin. I

II
I 1030 Léger,
frais. Toute. Mass., gr.,
plale-b.I0"T»0
àl-IiO.2l'ois
pen.,
àseg.,
incis.-dent.
Pleines, tendre. I
Folliculaires. Mai-juin. I
| ----- Mail.Stuart
1031— - Louise —
Mouchelet
Lawplakoy).
(David).
laetea
(MoucheloL,.
Chine,
Japon. IChine,
Japon.ILéger,
frais. Toute.
Japon.Léger,
frais.Toute.
Mass., I()mij0
gr.,plate-b. ii1mi>0.
Mass.,
gr.,
2fois
pen.,
plate-b.
aseg.,
incis.-dent.
0»'o0à
I'»ii0.
2fois
rose
Pleines,
blanc
pur.
Plein.,
peu.,àseg.,incis.-dent. carné,
rose saumoné.
I
Folliculaires. Mai-juin. I
Folliculaires. Mai-juin. I I

des
1032 Chine,

IIIk, II
I | frais. Toute. Mass.,
gr.,
plate-b. 0"'50à2foispen.,àseg.,
incis.-dent. foncé. Folliculaire?. Mai-juin.
purpurin
Pleines,

Famille
| 1033 - - — Osiris
(Fortune). Japon.Léger,
Chine, àl'»ii<). amarant.Folliculaires. Mai-juin.
Pl.,bl.carné,àongl.
-Présid. Japon.
Léger, frais.Toute.
Mass.,
gr.,plate-b.
0»'i»0 2foispen.,
àseg.,incis.-dent.

Rhamnées.
|-
1031 -- -- Brongniart
Plol!.
Guérin).
Chine,

1.0
| -Ilitizii frais.Toute.
Mass.,gr.,plate-b.0'»:;<> à2loispen.,àseg.,incis.-dent. Pleines, foncé. Folliculaires. Mai-juin.
amarante
1033 - purpurca(Fortune). IChine, Japon.Léger,

I
I vif. Folliculaires. Mai-juin.
I 1036— -- -- (ilort.
itil). Japon.Léger,
Chirie, frais.Toute.
Mass.,gr.,plate-b. Ià0"'o0à
0"C,0 l'»50. 2foispen.,àseg., Pleines,
incis.-dent. carminé

II
1037
— -Van (CasoreLti).I Chine, 2fois Pleines,
cerise
pen.,àseg.,incis.-dent. vif. Folliculaires. Mai-juin.

Il
llouUei Japon.Léger, frais. Toute. Mass., gr.,plate-b. 1M,:j0.
I IPALIURUS, Tournf, ARGALOU. I FamilledesRhamnées. |
II I| —aculeatus,vide
nl1G 0.18. I méridl'. II Calcaire, I 1 Petites,
jaunâtres. Arrondis, ',-
secs,aités. Juin-juillet. II
australis, œrtn.—austral, épine duChrist. Europ. léger.
Chaude. Massif, haie. I 2àS"" Alternes, ov.-dent.
entières,
I 1038 I- - vel
II
PAVIA.
II - vel aculeatus,
Paliurus
Khammis 1"
Pdliurus, I1
1
II II

II Il
- velZizyphus W'illtl.
Paliurus, 1

Famille |
I IPAVIA, | | Famille desH ippocastanées. |I
II - 1039
I—
DC.
macrostachya,
edulis,
vide1039.
nO -h De. épis.
gros
I
Amériq.sI ept1-. ITout
I
lég.,Toute. Massif.
terrain
I àii-7fol.Blanches,
palmées,
1à3'». Opposées, engrappes spici- Capsulaires
lisses. Juin-juillet. I II

cepté.IIl,rt-'coc'1^('°leurfloraison.I
I I

| liaeflora,llort. frais. ovales-Ianccol.,


ai¡!.,
dent. formes
ïameuses.
II — vel .îCscuius
parvidora,
Wall.

ccpte.
II — vel Pets.
macrostachya.
jlîsculus I1 I1
! -- vel
I I
|I jCliine,Japon.Calcaire,léger.
vel Poil.Spach.
Macrothyrsus
discolor,

II
I II

cepté.
Pavia
edulis, I I
PERSICA, Tournf. PÊCHER. FamilledesRosacées.1
I 1040 decamcllia.
àfleur chine, Japon. Toute, ex-Massif,
nord groupe. 2à I lancéolées,
Alternes, dentees.Pleines,
rougepurpurin. Drupe*. A\ril-mai. 1 p^Cïl'abondance
°rëIùlî>i^
Spar 0 I
l êttet
i>da
| - vulgaris Mill. var.camel-- commun, etrdo
emarquahles
s;tiits ab c tliaa

Pnrsh., II
I liæDora 1/01'1. Il>.
c(' prccoclté
l eur
floraison.
I1041| - vel Amygdallis
Mill.chinensis,
var.ivar.
l.alb. - -hfieUl'
I
pleine. I Chine,
blanche Japon.
IICalcaire,
léger. Toute, 2 |
groupe. a51el.Alternes,
ex-Massif,
nord dentées.
lancéolées, Pleines.hlanches.1 Drupes.Avril-mai.
nrupes- V\•rI'iimi.< Ii
| | vulgaris
pleno, llort. Il
1042 vulgarisMill. var.dian-- ilfleui,d'(i-illet. I Chine,
Japon. ICalcaire,
léger.Toute,nord
ex- Massif,
groupe. I 2à5' Alternes, dentées.
lancéolees, Doubles, strie,rouge. Drupes.
blanc iit,s. Avril-mai.
Di,ti A\.rit-mai.
| | thiflora, llort. I cepté. I I
I| I-ispahensis,
- velAmygdalus
sinensis,
TllOllin. var. I2à3m. Alternes, Drupes. Avril-mai. Ii
-- ICalcaire, groupe. dentees.
lanceolées, rosées.
Doubles,

t I
1043 d'Ispahan. l'erse. léger. Toute,nord
ex- Massif,
I| | —vel Amygdalus
sinensis,
var. | II depurpur.,Drupes.Avrd-ma).• I|
| 1044vulgaris var.versicolor, - versicolore I| Chine,
-ilfleur Japon. | Calcaire,
léger. Toute, ex- Massif,
nord groupe. I 2à3m. Alternes, dentees.
lanceolees, Pleines,
bl.strié
I
cepté.
SBRINGA. llort.

-
I
I 1045
Blanches,[ | - vel
PHILADELPHUS,

IIll
I -calitornieus,
ties-odoian
-vol
versicolor.
Amygdalus
L.
lielith.
Pliiladeli,lius
I> 1046 vcworuonuaturiiuus
I I - vel
o,L.
Lewisii,
-ticCalifornie.
—commun.
Voettcli.
suaveulons,
Syringa
|
I Californie.
| Chine,
Japon.
I
ICale.,
e»,en
lég.,frais.Toute,
mi-omb.
ICale.,lég.,frais.Toute,
Massif,
mi-omb.
groupe.
Massif,groupe.
I 1
*.i.,:-.,s.
à2'
I1à2"Opposées,
ovales-aigucs.
Opposées, n)anch..s,
ovales-acuininces.
en
grappes
gral'pl's
l.khe*.
grappes
rameuses. r<
Capsulaires. Mai juin.
i,.: i|
Juin.
|1
I
FamilledesPhiladelphées.
en
||eâ°s|
III
ÉPOO-U
I 00

Il
i

Il 4047
I 4048
C,
IIIIlIII
II 5Sa-IBOTANIQUES,NOMS
-
OBSERVATIONS.
Il
FRANÇAIS
SYNONYMES.
II IPHILADELPHUS

Schrad.
OU |-
VULGAIRES.

Il
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES
PLANTATION.
I°t°RIG SOL. EXPOSITION.
(suite.) SERINGA
coronariuavar.nanus,
II-Iloribundus,
- Schrad.,
vide
Alill.
nO —

II
EMPLOI.

- nain.
1053.-doGordon.
(suite.)
CARACTÈRES
PRINCIPAUX.
I HAUTEUR.FEUILLES.FLEURS.
Chine,
I Amcriq.
Japon.I
J^loiÏÏN.
FRUITS.

Cille.,
I Cale.,
16g.,frais. Toute,
mi-omb.
Massif,
groupe.
I
I
A

On,50
FEUILLES CADUQUES

à4m.
I 4à3m. Opposées,
Opposées,
ovales-acuminées.
Blanc., ,
très-od
Blanc.,
en g
très-od.,en
r.,
ram.Capsulairos. Juin.
gr.,ram. Ciipsulaires. Juin-juillet.
OBSERVATIONS.

I Famille
I Nos
IImais 1046,
10,1'7
t

desPhiladelphées.
Arbustes
etlois.
toujours
rechorchés.
anciens,
surtout l'or-
pour

|I|
Gordonianus,Lieadl. sept1". lég., frais. T oulo,
mi-omb.
Massif,
groupe. ovalos-acuminées. nomont bosquets.
des
II
I .40&9
II
I 1050
II
Il II —
I
I vol
I inodorue,
Willd.,
I-granrtillorus.
—hirsutus,Nuit.—à
-
Il
vide
Philadelphus
L.
nO
Schrad.
trinervius,
II
105U. feuilles

II
— àfleurs
inodores.
veH'hi)adetphusgrandiftorus,W<fM.
|
hérissées. I Amériq.
Amédq.
|
sept1'ICale.,
septle.
Cale.,
lég.,frais.Toute,
lég.,frais.Touto,
mi-omb.
mi-omb. I
Massif,
groupe.
Massif,
I
I 4à2. Oppos.,ovaJ.-oblong.,
I
groupe. 4à3' Oppos.,
largem.
ov., a
aiguës.
Blanches,
iguës.
inodores. Capsulaires. Juin-juillet.
Blanches,
inodores. Capsulaires. Juin-juillet.
1

Il
II-
Il —vel Philadolphus
laxus, , |I I
I|| !II —vel Philadolphus
non
Lilvil. Scitrad
spociosus,
I 4051
|||| II——
— velSyringa Mœneh.
inodora,
latiioliuB,ScAr<ï<<.

Il II
—atargesfeui!)es. Amériq.sept' Cat<-.,t6g.,frais.Toute, mi-omb.
Massif,
groupe.
I
I 4àii"1.Oppos.,
I
oval.,
acum.,
pubesc. inodores. Capsulaires. Juin-juillet.
Blanches,
I I

II lI
velPhiladelphus Lilldl.
speciosus, II | I
—vol Philadelphus
verrucosus,
Schrad.
|||| II- laxulI,

II
—pubérulent.IAmériq.sept'0.
Schrad.,
vide
no 1 050.
-

Il Il
Pitrsii.,
Lewisii, vide
n*1 045. | I I | II
I 4052 I —Mexicanus, Schlec/tld.- duMexique. I Mexique sept.IICale., lég.,frais.Chaude. Massif,
groupe. I Env. 0m60. ovales-aiguës.
Opposées, Blanches. Ca"psulaires. I
Juin-juillel.

s,Michx.
I 4053 I-pubescons, I I Capsulaires.Juin-juillet.

i
Lois. pubescentes. Amériq.
-il feuilles septle.Cale., lég.,frais.Toute,mi-omb.
Massif,
groupe. 4à3"*. Oppos.,ov.,-aiguos,
pubesc. inodores.
Blanches,
|||| II - volphiladelph. Schrad.
floribundus, II

el Il
Lindl.,
speciosus, vide
I ||| |I— nO
Schrad.,
spociosus, vide1 051.
10t9.
050. | | |I
— nO
II 4054
1-Zeyheri,
vide
Schrad.,
-trinervius,
Sc/wad. nO1 de Zeylier.
PINCKNEYA.
I Amériq. I
septl".Cale., lég.,frais.Toute,mi-omb. à I
Massif, 4 2ni. Oppos.,
groupe. ov.,arr.,
àlabaso.Blanches, inodores. Capsulaires. Juin. I
FamilledesRubiacéep.

Il
PINGKNEYA, L.C.Rich. I
II 4055
PLATYCRATER, -
1—pubpgbens,
enàlichx.Sieb. Zucc.PLA pubéruient. Lég.,frais,de TER.
bruy.
TYCRAM i-ombragée.
Massif. Env.1111. ovales-lancéolées.
Opposées, Blanches,
en g rapp. Capsulaircs.
rameuses. Juin-juillet.
Famille
desSaxifr âgées.
I 4056 Il-arguta, I I I : Capsulait
os. | I

Il
ovales-lancéolées,
Opposées, Do2 les
s tér. Juillet-août.
II Sieb.
IPOINCIANA,
elZucc.
L.
àfouilles
(lentées-serrées.
POINCILLADE.
sept1.
1Japon Lég., Massif. I
fr.,debruy.Mi-ombragée.
I
Env.0n,80.
denteléos. ; sortes
grandes
petites
roses,
(centr.),
lesfert.
etinsignifianles. I Famille desCésalpiniées.
I 4057 I -GilHesii,[look. deGillies. Buenos-Ay3
ros. Légor,frais. Chaude. Massif,
groupe. I 4à2". Alternes, à
composées, foliol.,
Jaunerougeàtre,
grandes,
en Gousses. Juillel-août. NMOSTCraint
lefroid leclimat
sous de
I Paris; leMidi,
dans rustique
etdune

- I
I I —vel Gmsalpinia
Gilliesii,
Vall. I obi
liongues. grappes
potttes, terminali
es. est,
élégance
rare

IIIl
I I I I Famille
POTENTILLA, L. POTENTILLE. desRosacées.
III 4058 I Eur, I Mai-juin. 1

II
- L. Altern.,à
3-5-7
foliol.
ov.-obl.
Jaunes. Akènes.

des
I 4059 :Lmticoma,
I -tloribunda, ligneuse. méridle.
I Amériq. frais.
Léget-,
I Léger, Chauùe. Massif,
groupe. I 4mEIlv.4 1
-Ooribonde. a 3-5-7 folioles, Akènes. Mai-juin.

II
Pitrsh. sept1". frais. Chaude. Massif, I etplus.Alternes, Jaunes.

I Famille
groupe.

Rosacées.
1061.
poil
UOS-so~?etises.
poilues-soyeuses. |I Famille

vide
I

pndifolius, PRINOS, L. desIliciné^es.


desIlicinées.

nO
APALANCHE.

Familledes
I 4060 I -deciduus, DC. àfeuilles
caduques. États-Unis. Lég.,
l','.,
d b
o l'uy. Massif.
Mi-ombragée. Ià2»'. Alternes,
oblong.-lancéolées. blanc
Petites, jaunâtre. Baccifuriiies,
purpurins. Juin.

Rosacées.
|| II —vol kstivalis,
Ilcx A.<tM)t. — I|
—vol Ilcx
prinoides,
Ait. | | rouge bnHant. |
Juin.
I I -
4061—verticillatus, L. àfeuilles verticillées. I
Amériq. sept'». Lég.,fr.,debruy.Mi-ombragée. Massif.4h2m.Allorn., oval.-lanc.,
dentéos. Petites, blanc jaunâtre. nacciformes, brillant.
rouge iJuin.
|
I
I 4062
-
I
IPRUNUS,
I 4063-spinosa,
L.
Carr.
var.Il.pleno,
PRUNIER.
L. -épineux,
-
pleine. II Europe. I Calcaire,
àfleur léger. Touto. Mas. gl'.pL-bande.
Mas.
gr.pl.-bande.I 2a4m.I
2il l.
Alternes,
lancéolées. Blanches,
ovales
Alternes, ouoblong., Roses,
nomb.,pleinos.Drupe.
semi-pleines. IMaisavril.
Mars-mai. I
I
1071.
triloba, U ndl. hfeuilles
lobées. Chine. frais.
Calcaire, Toute. I^61éffants

l
I - velAmygdalopsis
Lindloyi, | I lobées.
rarement
PTÉLEA. FamilledesZanthoxylées.
II1064PTELEA, L.
I
I 4065
l.-triloliata,
—Rétama
RHAA MNUS, L.
noiss.,
monosporma, vide
no915.
-àtrois
NERPRUN.
-ilfeuilles
II
folioles,
orrne
deSamarie.

d'aulne.
Amériq.scptle.Calcaire, frais. Toute. Massif. || 2à4»'. Alternes,

frais. Toute. Massif.


I
Env. 4'». Alt.,
à3folioles

ovales-aiguës
dentées.
B)ancvcrdatre,insigni(.antes,
laneeol.
engrappes
blanc
Petites,
Sccs,ai!.-s.
corymbiforilies.
verdàtro.Drupaces. Mai-juin.
I Famille
I
Famille desRhamnées.
—alnifolia, I Amériq.
septK Calcaire,
II
-vol vol
Lhéril.
itliamiius
franguloides,
Ilicljx.I I Ilill.
—desAlpes. Europe.Calcaire, frais. I 2"
I Toute.Massif. 4à
ta I
Alt,.,ov.-crénel. vertfoncé.Petites,blancverdàtre.Drupaces. Mai-juin. II

Il
II 4066 - IJ.
alpina, Frangulalatifolia, Massif, I
-cathartica, L. -purgalif. I Eur.
méridl". Calcaire,frais. Chaude. 2111. arrond.
Opposées, foncé.
vert blancverdàtre.
Petites, •ailamaturue.
Drupac.
noirs •. Mili-juiii.
|I 4067 — curullatüs,
lIorl.,
vide
no blanc
Petites, verdàtre. »,! blai-juin.
i«ailamaturité.
Drupac.rougcàt. I 1I
I| 4068 Frangula, L. -Bourgènc. Europe. Calcaire, Massif.
frais. Mi-ombragéo. Ià3'». Alternes,
ovales-aiguos.
|I
volFrangula
Alnus,
Ilill. I 1
—Cranguloldos,
vid6
nO1056.
=
.;
Ia||11IlI!
I , III!
0*
a-—1
S—NOMS
<069

Il
1070

<071
1

-III
'Il
1074
^075

II
4076
1077

I
1078

Il
Il
1079
4080
4081
1082

4084
——^

III
1078.
iide
|
,1073

Il
I

I
4085

Il
1086
4087

III
1088
4089

- Il
4090
-var.
4094

II

I - vel
——-
1.(suite).I
——
| ORIC!NE
| -latitoUa,
II - vol

II —vel

'IlIlIl'
Il
4083

Il' |
I—

II—
I

neo,-llort.
4093
4091
4095

-
I—
I—

I
v
É

-
|
-tinctoria,

2m.
IRHODOTYPUS,
4072-kenioïdes,
RIB

no
I - --var.
I- amerieanum,
I —vel
I —vol
-
II—
I—
II —vel
I —
I—

|—
1089.
| aureum,


OBSERVATIONS.
-
I-- sempervirens,

II ES,

-
Khamiius

L.
alpinum,
vel

cereum,
dioicum,
Bavum,

-vel
II Menziesii,

ar.


a
I-odoriferum,
| orientale,

Lhcrit.
Rhamnus
L.,
Paliurus, vide

Ribes

I -multillorum,
IIJnigrum, — vel
-vol

vel

—vel

11°
H7,
Sieb.

Iloelich.
L.
pumilum,
Mill.,
Pitrbh.
Rillos
Dougl.
Muettcli,
nerl.
floridum,
vel
vide
Lhérit.
Ribes
vel
Ribes
Ribes
fragrans,
-Gordonianum,
I-glandulosum,
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

1038.
llort.,
vide
clKn*
Sieb

dioicuin,
Ribos

uva-crispa,
lacustre,
malvaccum,
Ribes
Ribes

Ribes
prostratum,
II -vel —vel

speciosnm,
I —
II — vel
Ribes
Ribes
recurvatum,
rubrum,
II —vel
W.
Poir.
Pursh.
Henth,vide

ceriiolium,
niveum,
vel
vel
-
Lindl.
n#

Grossularia
Koel.,
Ribes
palmatum,
vide
Des'.
Desf.,
pensylvanicum,
I1-petræum,
vide
Wulf.
1
vitifolium,
L.
7/0)
cucullntus,
it.

I/ort.
vide
no
toc/d.
fragrans,
Ribus
palmatum,

Iloe

nO

Lalllk,
Lhêrit.
Miclix.,
L. vide
8anguineum,
Ribes

- à var.
flore
- ———— var. fleur
flore
pleno.
albo,
a
—élégant.
Ribos
vol
—vel
Pursh.
t.

etZncc.
etZucc. -àport

Des,.
n°1073.
Mill.
americanum,Lamk.
pensylvanicum,
recurvatum,,Vichx.
Lodd,
.-lit.,
Gordoniamim,
Grossularia,
-
vide
no

L.
1
etSMM,
-fuelisioid-ls,.Ilol. 0'75.
vide
Lem.
no

Spach.
vulgaris,
Grossularia DC.
091.
etKit.

Horl.
-

hybrldo
llort. Alaternus
somjiervirens,

j—
-
alarges
1069. —tinctorial.

—lacustre.

Tausch.
urceolatum,
9.

SfHlcll.
nivea,
1087.
c.
odoriferum,
n*1nO
vide
K
0*5.
1
Kit.
carpathicum,
Ait.
glandulosum,
triifdum,
Vichx.
n°1078. -à
Pursh.
Spach.
sanguinea,
Calobotrya Bentli.
malvaccum,
trosangui-
Californie.
fuchsioidcs,
Ribes
I stamioeum,
Mol.
ymi
stamineum,
vide
Soaith, nO
III
BOTANIQUES,SYNONYMES. FRANÇAISOUVULGAIRES. SOL.EXPOSITION.EMPLOI.
!
RHAMNUS hybrida, [ (sitite).
L hër. NERPRUN

RBODOTYPUS.
GROSE
— des
-
deKerria.
ILLIER.
Alpes.
nain.
—àfleurs
àOeurcoult'urdecire.
àfleurs
del

-deNleiizies.
-multiflore.
-noir,
——

d'Orient.
ocll.
078.
des
supposé
feuilles.

dorées.

jaunes.
aFloride.

cassissier.

àfleurs

III
—despierres.
-à rameaux

-
I
fleur
llort. -var.àfleur
var.
fleurpleine. à
R
etalpina. |
1 LIEU I

Amériq.
I Amér.

d'Érable.
feuilles
blanches.
I
1
septlc.
sept'0.
Amériq.
duNord.
Amériq.
septl..
Amér.
duNord.

I Canada.ICale.,
I Californie.
I

I
Croatie.
II Europe

couchés. I| Amériq.

blanche.
fleur
à
rouge
pourpre.pleine.
I

sept'*.
Amériq.
I Orient,
I laya.
I
Hima-

sept1*.

I
Calcaire,lég.,frais.Chaude.Massif,groupo.
etStssc.
th.
Spach.
staminca,
Robsonia 1095.

I
--

| Fruncc. I Calcaire,
hamnus
Açores. I Calcaire,
| Hongrie.ICa!caire,
I Japon. I Cale.,
|
I
I
|
Alpes. l Calcaire,
I

Alpes. Calcaire,
I
frais.

Calcaire,
| Calcaire,
ICalcaire,
I

tourb.,
I Cale.,
Calcaire,
PLANTATION.

frais. Toute,
frais.

frais.
II Calcaire,
septle.
Calcaire,
frais.

I Calcaire,
|
.-

Toute.

frais. Toute,
frais. Toute,
frais.
Calcaire,
I Calcaire,
frais. Toute,

1095. deCordon.Calcaire,frais.'foute,mi-omb.Nlassif,groupe.
Lei)&.

-
deGordon.
épineux. | Europe. ICale., sec e f
t
mi-omb.

Toute,

Toute,
frais.
à

mi-omb.
Toute.

Toute.
ta
ta
A

Massif.

Massif,

mi-omb.

à
Toute,mi-omb.
rais.
Massif.
Massif,
Massif,
frais. Toute. Massif.
Calcaire,

frais. Toute. Massif.


I Calcaire,
frais. Toute. Massif,

G.rouge. I Europe. Calcaire,lég.,frais.


grappes,
pourpre. 1 Amériq.
Catcaire,
tég.,
Calcaire,
lég.,
frais.
frais.
I

I
groupe.I
FEUILLES CADUQUES

Massif. I Env.
chaude.
mi-omb.
Massif,
groupc.1
Massif. I Env.

Massif.
II
I

II
,
-'----'

Massif. I 1à3m.
frais. Toute,mi-omb.
fr.,debruv.Bonne. Massif. I 1à2,n. Opposées,
mi-omb.
Massif,
Toute,mi-omb.
sous
Massif.
I

Env.0m50.
| 1à 3"Altcrnos,

1
à
I Env.
secetfrais.Chaude. Massif. II Env.

I
I
I

rocaille.

Toute. Massif,
T oute.
Calcaire,lég.,fruis.
groupo.
Massif,
groupe.
Toute. Massif,
groupe.
groupo.1
I
I
I0m4i
II
2m.
2,11.

0'",50'

frais. Toute. Massif. I| 1à3" Altern.,


II
JIll.
frais. Toute. Massif. I 1à2m. Alternes,
2m.

Toute. Massif. II 1à2' Alternes,


sept,e.Calcair(>,lég.,frais.
Toute. Massif,
groupe, II
FEUlLLES.

I 1à3m. Semi-persistant.,
sec. Chaude. Massif. I 1à4m. Grandes,

Altern.,
I'».Altern

Altern.
CARACTÈRES

lobées-dentées.

t' Alt.,
Ait.,

3" Alt.,
à3lobes.
sub.-arrond.
Alt.,
ovales
cord
iform.
à3-5
-aiguës,
HAUTEUR.

oblong.-aig.

Ovales-crénelées.Petite?,

|I 1à2" Alternes,
bois.
I

lobées.
à5lob.
Petites,
elliptiques-aiguës.

ovales-dentées.
ovales-lancéolées,
lobées-dentées.
Alternes,
Jaune

dent.Blanc

oval.-aiguës
à3lobes.Rouge

lobées-dent.
ovales,
ov.-cordéesà
dentées.
quinquélobées.
Alternes,
cordiform.,
cordiform.,
1à3" Altern.,
pet.
prof1
cordif.,
cord
iform.,
glanduleuses
et
larges-ovales,
1"1. AIt.,
Etiv.
Alternes,
I à0n,50.lobées-dentées.

1à3" Alternes,
I 1à3m. Alternes,
I 1à3' Alternes,
I 1à3'». Alternes,
presque
blanc
Petites,

blanc

Petites,
ovales-lancéolées,

Blanc

dent.,
irrég.,

lancéol.

ovales-aig.,
PRINCIPAUX.
-----

blanc
Petites,

foncé
Jaune
FEUILLES.
FLEURS.

verdâtre.Drupacés.
blanc
verdâtre.Drupacés.

verdâtre.Drup.,

blanc
jaunâtre.Baies.
jaunâtre.
foncé;
engrappes
ciformes,
lob. Blanc
pendantes.
rosé.
oudoré.
jaunâtre.

jaunâtre
5lob. Penchées,rouge
Verdât.,
aiguës.
long.
en grap.
verdâtre.
Blanc
verdâtre. Baies,
lob. Blanc
Blanches,

Purpurines,

trilob.Blanc
ovales-aig.,
à5lob. Blanches,
ovales-aig.,
ovales-aig.,
à5lob.
ovales-aig.,
à2m. Alternes,
engrap.,

jaunâtre,
à5lob. Rouges,en

Purpurines,
à5lob. Rouges,
en
pleines.
1
pend.
Baies,

Baies.
clair. Baies.
purpurin.
Baies.
pend.

engr.pendant.
Blanchâtres,
arrondies,

engrappes.
grappes
Baies.
pendantes.Baies.
verdâtre. Baies.
dent.Blanc
odorantes.
FLEURS.
FRUITS.

noirs
solitaires. Drupacés.
Blanches,

Baies.

noirs.

Baies.
Baies.

Baies
rouges

pend.Baies.
engrappespend.
grappes Baies.
Rouge-écarlate.Baies.
arrond.-cunéiform.
purp.,
pend.Baiesroug.
---
FRUITS.

Mai-juin.

orangé. Avril-mai.
jaune
spi-Baies,
rosés.
Baies. j
noirâtres. Avril-mai.
Baies,

dejaune.Baies.
mélangé

Mai-juin.
Mai-juin.
Mai-juin.
Mai.
Mai-juin.
Mai-juin.
jMai-juin.
1
Mai-juin.
Mai-juin.
OBSERVATIONS.

Juin-juillet.

Juin-juillet.
àlamaturité.

Avril-mai.

Les
Avril-mai.
Avrit-mai.

Avril-mai.
n»»

Avril-mai.
oublanches.
Avril-mai.
pruineuses.
Avnt-mat.
Avril-mai.
Avril-mai.
Mars-avril.
DEH^mson

Famille
desRhamnées.

Famille
Mai-juillet.
Famille
(\0
1
desRosacées.
desGrossulariées.
073.
Arbrisseau
femelles
baies
Avril-mui. rouge
1075,

n»iooô.
dioique;
succèdent,
d'un après
1077,
10*59
l'ornement
tuent obligé
aux

et1091
des

u,froid
Craint
fleurs
lafécondation,
tendre. des
consti-
bosquets.

dimatdo~
leclimat
te
sous de
-n1|III;
IIIIII
IIl®*
s.—LllîiU—11^——
III ARBRISSEAUX ET ARBUSTES FEUILLES CADUQUES A

ii
NOMS PLANTATION.CARACTÈRESPRINCIPAUX.I
IIII
kC BOTANIQUES, I FRANÇAIS
SYNONYMES. OUVULGAInES.
L. à
I.,~ SOL. 1EXPOSITION.
n'oilic.1,~\ 1 .----
EMPLOI.
EXI"OSITION.
ENIIII.01.
---HAUTEUR.
IIAUTEUII. [------
FEUILLES.
.'EUILLES. 1 FFRUITS.
FLEURS.
FLEURS.
1----- OBSERVATIONS.
RUITS.ÉPOQUE I
[Suite.)GROSEILLIER(suite).
Il FamilledesGrossulariées.DE
fl-ORAlSON.
II IRIBES

||
|l
Famill
d G sul .,

III
II 1096 tenuillorum, Liiidl. - petites ueurs. Atiiériq.
sept".Calcaire,
lég.,
frais.Toute Massif, groupe.I 1à3m. Alternes, ovales-trilobées. Jaunes,
odorantes. Baies jaunâtres. Avril-mai.I

III ,
l|I II- urceolatum, Tauneli.,
viilo
u®1 083. II
|| I-- vitifulium, uva D(:.,
crispa, vide
lloit., no
vido 1
no
080.
1083. I l II I

cipales
IIII

I
I IROSA, L. ROSIER. I Famille desRosacées.
III
I 1097 I-alba,
-alpina,L.
L. -blanc. I I
Europe. Calcaire, lég., !Touto. Massif,
frais. groupe. I
| 2à3" Alternes,
lioles compos.,à5-7f o-Blanches,
ovales-arrondies.
semi-pleines. Bacciformes. I
Mai-juin.
I

..,
I 4098
iiicrmis,Mill. -desAlpes. | Europe. I Calcaire, lég.,
frais. T oute. Massif,
groupe. I Ià2' Alternes, à5-11
compos., fo-Roses,simples. Bacciformes. | N0
Juin-août. 1098. employé
Fort auxenvirons
de
—volRosa
IIl I | Holeselliptiques-aiguës. | Paris pour le
ornerborddes
massifs
d'arbus-

III
vei Cmntz.
I—benglialensis,Pers.,\idon°1114.
rupestris, | | | I tes avoisinant
les
grandes
allées
dans
les
jar-
II Rosa
11 I I| dins Même pour
paysagers.
et1101.rcmarfluo les

I
I--canina,
bifera,
Pers., 1107. -deschiens, | nOO 1100
I 1099 L.videnU églantier I Europe. ICalcaire,lég.,
commun. frais.Toute. Massif, groupe.I 1à3' Alternes,
| compos.,à5-7f o-Blanc
carné,
simpl.,
en bouq.
Bacciformes. Mai-juin.I
II itoo -
II —vol L.
carolina,
£111'111'.
corymbosa,
Rosa
-delaCaroline I Ameriq.sept'
I
Catcaire,icg.,frai*.
Toute. Massif,| groupe. I
1'"à1m50. lioles
Alt.,
ovales-aiguos.
comp.,
à5-9fol.ellipt.Rouges,simples,
bouquet.
en Bacciformes. Mai-juin. |
II

I
1
Ilol I—cinnamomea, —vol Rosa Duros. -Cannelle.
virginiann, | |

III
L. Europe. Calcaire,
lég.,
frais.Toute. Massif,
groupe. < "'50a2'Att.,comp.,a!)-7fo).oMong.
Roses,
enbouquet. Bacciformes. Mai-juin. Tousces
possible, Rosiers
plantésdevront
dans
les Hre.
autant
massifs que
avoisinant,
I 4102-centifolia, —vol L. liorkhaus.
fraxinifulia,
Rosa I Orient. ICalcaire, Idans les
jardins lesallées
prin-

I
-cent-feuilles. lég.,frais.Toute. Massif, groupe.1112. Alt., comp.,à5-7fol.
ovales. Roses,
semi-pleinos
oupleines.
Bacciformes. Mai-juillet. pittoresques,
|-- Iloi,t causo dol'élégance
quelques-uns oudelàa
même,
pourront
flours
deleurs
I 1103 var.burgundiaca,
- caryophyllea, Iloit*. ditr osier-millet. | Orient. | CalcHlre,lég.,
frais. T oute. Massif,
groupe. t'"50. Alt.,
comp.,
à5-7fol.
ovales. Grandes,
semi-pleines,
blai-juillet.
Bacciformes. Mai-juillet.
Ipereltance utiilés

1113.
4404 —— roses, persls ancode
c leur
eurfloraison,
o Au
raIson,
0u1 15 S
||
-
| 1406- — 1105
|| —vol
1100.var.
- maxima,
muscosa, Ait.
Desf.
unguiculata,
Rosa Redoui. -
-


ditrosier
ditrosier
des
I|
Peintres. Orient.
I
Calcaire,
lég.,
| Orient. Catcairc.tc~.,frais.Toute.
frais.. Massif,
Toute. Massif, groupe.
groupe.
I|
1m50
à2.
| 1à2" Ail., Alt.,
comp.,
comp.,
à5-7
à5-7
fol.
fol.
ovales.
panachees
Roses,
ovales.
Roses,
doblanc.
pleines.
pleines.
Bacciformes.
Bacciformes. Mai-juillet.
|Ipour
Mai-juillet. surtout
1102
qui
ceux
à1100,
plates-bandes;
l'ornement
des tels
correspondent
1107,
1109,
1113 net
aux
etum.
sont
1097, I

Il
I4107|I- corymbosa, — moussu.
Klii
h.,vido
Ilill. 11* | Syrie. Calcall'C, fraIs.Toute. Massif,
leg., | 2n\Alt., comp.,à5-7fol.ovales.Blanches, semi-pl., Bacciformes. Mai-juillet. 1
damascena, —de Damas. groupe. enbouq.

III
I | - vol nosa Pers.
hifera, I
II II- diversifo'.ia.lVn/.,
vido 1114. I II

||
nO

III
, *I
III
II - ferox,
Inu'r,
vide
II- fraiinifolia, n" II

III |III/mi
Borkhuus.,
vide 1 101.

1llort.
nO

Il
I 1108 | -— Desf-,
glauca, vide no1111. — | France. Calcairc,lég.,f..ais. I| |
gallica,
L. deProvins. Toute. Massif, groupe. 1m50.Alt., comp.,
à5-7fol.
ellipt.Rose oupourpre. Bacciformes. Mai-juillet.
vif

--
I
-
I ,1109 -
I-incrmis, ,
.l/i//
vide
kamschatica,
1098.
11°
Iw&ra,Sieb. lwara. I Japon.Catcaire.teg.,frais.
| Toute.
Calcaire,lég.,frais.
Touto.
Massif,
groupe.
Massif,
t'"50.
| 1à2'
Alt.,
comp.,
Alt.,
àfol.
comp.,
à5-7
ellipt.,
fol.
rug.Rose
ellipt.Rose
vif,
semi-pleines. Bacciformes. Mai-juillet.
Mai-juillet.
I|
|

l| - I 4440 Vent. - duK amschatka. groupe. vif. Bacciformes.

098.
rubrifolia,l'ill. - àfeuilles
rouges. Alpes. | Calcaire,lég.,frais.Toute. Massif, groupe. | 2" Alt., comp.,à5-7fol.
ovales.Rouge ourosevif. Bacciformes. Mai-juillet. |

III
I11-12I —vel Desf.
glauca,
Itosa I I|
- -rubiginosa,
—volRosadiversifolia,Voit.
.11.13
L.
| rugosa,7liiiiib. rugueux.
- rubigineux, églantier
odorant.| Europe. | Calcaire,
| Japon. | Calcaire,
frais.Toute. Massif,
lég.,
lég.,frais.
Toute. Massif,
groupe.
groupe.
| 1à3m. Alt.,
| 1m. Alt.,
comp.,à5-7
odorantes.
comp.,
fol.obov.,Rose
àfol.ellipt.,
rug. Rose
enbouquet.Bacciformes. Mai-juillet.
clair,
foncé,pleines. Bacciformes. Mai-juillet.
|
|
II I

I|
I - vel
I41U I| —rupcslris,
I - vel
Rosa
Crunts,
-semperfiorens,
Rusa
Lawr.
ferox,
\j,le
n"
Citrl. -toujours
l'ers. àfleurs
bengbalensis,
fleuri,
rosier | Chine. | Calcaire,
duBengali'. lég.,
frais.Toute,
N.
exe.Massif,
groupe. OmaO Alt.,comp.,
à1m. à3-5fol.ov.-lanc.
Roseclair,
simples
ousemi-pl.
Bacciformes. Mai-octob.
I
I
I|
III:;var.viridiflora, | Chine. Calcaiu', lég.,
frais.Toute,
N.
exe.Massif,
groupe. | 0m50à1' Alt.,comp., à3-5fol.ov.-lanc.
Verditres,
plus pl. Bacciformes. Mai-octob.
oumoins
I41.16 I - vel Rosa L
llort. — vertes.
viridiilora,
| --spinosissima,
| France. | Silic., frais.Toute,
léger, N. |
exc.Massif. | 0m60. Ait., à5-11 folioles, simples. Bacciformes. Mai-juillet.
Blanches, | nie.Arbrisseau

Il dentées.
| très-épineux. | compos., | n« plus
curieux
quejoli.
u'))!u!cutat.it)cn<'not. petites, arrondies.
presque

pourl'ornementoulagarniture
II II- viridiilora,
llort.,
vido1
n" 115. II
I-

c<wdoslieux
Ituroz.,
lirgilliana, vide
nO1100.
RUBUS, L. RONCE. Famille desRosacées.
IIl17I—discnlor, Ileihe, fl.pl I I
L.,var. il.vide

1117.

|| - fruticosus. var. plen. -communo pleines. Europe. Calcaire,


àfleurs lég.,fraisToute. Massif, rocaille.Ià2" Blanch.
ouros.,
très-doubles. Mai-octob. | NOl par
àim.Arbrisseaux
1111 excellence
II IIIdaeus,
- vel
Ruhusdiscolor,
L. Il ri/if,
var.
fl.pl.- Framboisier. I Europe. I Calcaire,
lég.,
frais.T oute,
N.surt. Massif. Ià2" Alt.,à3-5 fol.
ovales-dent.
Blanches,
engrappes. Mai-octob.
Iaccidentés .oupittoresques
et
4 ..r,lieux
des
demi-om gés.
I ii48
I)OI'gl.àI)Ianc.
I
4H9I-laciniatus, lJïlltl. àfeuilles
lacittiées. Europe Calcaire, lég., N. rocaille.111i"1.
surt.Massif,
frais.Toute, Rose
vif. Mai-octob. I
I 4120 leucodermis,
leuccdermia,Dotigl. — àépidennoblanc. I Amériq.
sept1'.CIII(~iifrais. Toute,
Calcaire, N.
surt.Massif. Ià2" Alt., à3-5 foi.
fol. ovales-laticéol.,
ovales-lancéol.,
Blanches. Blaiielies.
Bacciformes,
rosePâte.Juin-aoùt.
pâle.
Bacciformes,
roso Juin-août. 1
I 442| occidentalie, L. --odorante.
duCanada. I I N.
frais. Toute, I
surt.Massif. I Ià2" Alt., à3-5 fol.
ovales. Blanrhes. j pourpre Juin-août.
Bacciformes,noir. I
I4122 | odoratus, L. I Amériq.
sepllt..
Amériq.
sept1' ICaJcairo,
frais.
CaJcilirc. N.
Toute,surt. Massif. Ia2" Alt.,
a 5lobes(lentes. Roses,grandes, l,
odorantes. Juin-août. I
IIUIspectabilis, Ptirsh. -l'!éganl('. I Amériq.
sept1*. I Cale.,
fr.,debru N.
y. Toute, surt.JMassif. | lm. Ail.,à Ait.,
-~ llo.,e.~;.
Roses.
3-5lobesovales-aiguës.
lob"o%,al(~s-aigtiës.
t3-ii Jum-août.
Juili-aoùt. |
1
.------
IlI1 II I

LIEU ARBRISSEAUX ET ARBUSTES A FEUILLES CADUQUES
—- ——

III
1PLANTATION.
III Il LlEU—
I ——
lis,.
————

III
NOMS CARACTÈRES
PRINCIPAUX.
-

II
!
1: -
SYNONYMES.
---
n'ORIGINE.
n'ORIG1NE*
OUVULGAIRES.
FRANÇAIS SOL. EXPOSITION.
---
1 EMPLOI. .---
HAUTEUR. 1
FEUILLES. FLEURS.
ÉPOO-UEOBSERVATIONS.
—mmm ———————————
FRUITS. ÉPOQUE
BOTANIQUES,
I] ISAROTHAMNUSSCO- I I

III
PARIU8,tr<Mt~vidcn''946.
| | SOLANUM, L. SOLANUM. I Famille desSolanées.
| 1124 | -glaucophyllum, | | ,

1
Dcsf. -àfeuilles glauques. Cale.,
fr de b ruy.C haude. Massif. Env. ovales-lancéolées,
1'».Alt., glauq.
Bleu
clair,
engrappe. Bacciformes,
noirs. Juillet-sept. N"1124et1 Exigent,
125. leclimat
sous
1125 - Ranthoneti,Carr. -deRanlhonet. Chine,Japon.Cale.,fr.,dobruy.Chaude. Massif. Env. 0-80.Alt.,
ovales-lancéolées,
ondul.
Bleu
violet. Bacciformes. Juillet-sept. deParis,
l'hivernage
enorangerie.

IIIIII
II I —vel I

Il
I I Solanum llorl.
japonicum,
I I Famille desRosacées.
I SORBUS, L. SORBIER.
II 1126 -
II —vel
Chameemespilus,
Aronia
Crantz. - Petit
Péri.
Cliamiemespilus,
Néflier. Alpes. Cale., fr.,debruy. C haude. Massif. Env.1™. A ovales,
lt., dentel.
coriaces, Blanc
carné,
en bouquet. Mai.
II
I | — vel
Aria llost.
Chamnnuespilus, L. | I
—velMespilusCliamiemespilus,
I ISPARTIANTHUS JUN-
CEUS, Link, vide n°946. I
I

11*1
| ISPARTIUM JETHNENSE, I
vide
Div., n°943.
I I—album, Dtif.,
videnO9 44. I
II II—scoparium, L.,viden*9918. II

Il
— Roth,
tinctorium, vide
no 48.

io' vido- surtout.


I I SPIRÉE. I Famille desSpiréacées.

-
- SPIRJEA,
acutifolia, L.
Willd.
II
II1127 —velSpiriea -àfeuilles
aiguës. Sibérie. Meuble,
frais. mi-omb.
Toute, Massif. Env.
1". Alternes, Blanc
lancéolées-aiguës. jaunâtre,
en agrégés.
petitesFolliculaires Avril-mai.

||III
llort.
sibirica, I I surtout. I corynibiformes.
cimes II
I I-altaica. Pall.,
videno1 142.
I
«M 11-12.
I-amoetia, Ifoi-r.,
vide
aquilegifolin,
S,sirsl-remarquable.
Billiardii, IAXIII.,
attiensis,
no11140.
Smit".
videno
nO150. -à feuiHcs
califorllica.1101'1,videno1148.
Iloi
t.,vide n-1 139.
d'Aria. Ameriq.sept".
Himalaya.
frais. Toute.mi-omb.
Mcubtc, surtout.
Toute,mi-omb.
Meub.,fr.,debruy. Massif.
I
Massif. | Env. 1"'50.Alternes,
Env.50. A)ternes,ov.-aigucs,dentees.
ov.-aiguës,dentées.
1"1.Alternes,
Env. ov.-lanc., Roses,
dentées. encimes
corymbiform.
agrèges.Juin-août.
agrégés.
FotHcutaires
Folliculaires
B)anches,enpanicutespyram.
Dlanches,enpaniculespyram.
II
agrégés.Juillet-août.
Folliculaires
I

III
surtout.
Surtout. I IIN°1130.
1130
- -
callosa,Tlumb.calleuse. Chine,
Japon. M euble,
Trais. Toute,
mi-omb.
Massif. Env.)™.
Alternes,ov.-aiguës,
dentées.
Roses,
enrimes agrégés.Juillet-août.
aplaties. Folliculaires
ous
Doit
participer
esjardins.
les
tous jar
,ns'
àl'ornement
de
II1131 -
| -cana, velW aldsl.
Spirœa et -
Pla?4clà.
p..
Kit.
Fortumoi, blanchâtre. |
Eur.
|
Meuble,
occident'-.
surtout.
surlout.
frais.Toule,mi-omb.Massif,
bord.,
roc.
|
|
Env. Alternes,
0,1150. petites,
ov., Blanches,
incanes. encorymbes
lâches. Folliculaires
agrégés. Juin
-juillet.
Juin-juillet.
I surtout.
-
H3i canescens,
Icantoniensis,D.Don"
Lotir.
- àfeuilles
incanes. llimalaya. Meuble,
frais. Toute,
mi-omb.
surtout.
Massif. | 0-60.
Knv. Alterncs,
tées,
den-
cunéiformes,
pubescentes.
B lanches,
en grapp.
corymb. F olliculaires
agrégés.
agrégés.Mai-juin.«M- |
élégance
d'une excep-
4433 -deCanton. Japon.Meuble,
Chine, frais. Toute, mi-omb.
Massif, IȈ."50. Allernes,
groupe. lancéolée?,dentées. engrapp.
Blanches, corymb.Folliculaires
| | —vel Spiriea Iloxb.,
corymbosa, non | | surtout.
I
II
-I velSBar.
pirma lanceolata,
Poir. I
II
I — vol
vel llort.
piltowiensis,
Spiriea Lilldl.
I I — volSpiriea
Reevesiana,
Spiraia llorl.
spcciosa, I
- —
chamædryfoUa,
'il/d.,
-carpinirolia, videL.
nO1143. -a feuilles agrégés.Mai-juin.

Il
obovales,
Alternes, Blanc
incisées- terne, Folliculaires
engrapp.arrond.

IlI
Toute,mi-omh.
Massif. Delà*-.

III
I 1131 I —vel dePetit-Chène.
I Sibérie. I Meuble,
frais. I dentées. I
Spirma Fisch.
lfexuosa, surtout.

/,.,
II II-coirymabosa,
— Raf.
Jacq.,
chamsedryfolia, vide
1101151. IAmériq. I
sept1'.Meub.,fr.,
deb ruy. II
-chamædryrolia,
Koch,
vide
nO 1115.-àfleurs Alternes, agrégés.Juillet
vif,encorymbe. Folliculaires
Rose
ovales-oblongues, août.
I
1135
T' —volSpiriea
I-corymbosa, cratiegifolia,
Lillk.

vide
encorymbe. I I Touto,mi-omb.
surtout.
bordure.
Massif, I
I
Env.
0-80. incisées-denlées. I
I

I n®1151.
Roxb.,
vide 1
no 133.
«M
--cratœgirolia,
crenata, Lillk,
vide 1135, -àfeuilles
nO crénelées. Sibérie. Meuble, frais. Tonte, mi-omb.
Massif. E.v~-. Alternes, ov.-lanc,
dentéos.
Blanches,engrapp.corymbif. agrégés.Mai-juillet.
Folliculaires
II II —vel Spiræa non llorl. —
Nicoudiertii, I I surtout.
les massifs d'arbustes exigeantl'ombre
I
etla
I
I 1137 Thunb.,
-crenata, IAlpes I Meuble, Blanches,
enpetits
corymbes. Folliculaires
agrégés.3lai-juin. N*
113'7.
Desplus
convenables
pour
border
-decumbens,
- vel
Koe".
Spiriea à décombants.
rameaux
non llchb.,non I
Oeiuosa, d'Autric.
I frais. Toute,
ini-omb.
surtout.
surtout,
Bordure,
rocaille.I
En\O"'!O.
Alternes,
petites,
rondiesou
ovales-ar-
cunéiformes. Iterre
deb ruyère.
"elSpirœa Oexuosa,Ik1lb., I IV»à1"'50.Alternes,
Massiî. Iméaires-oblongues,
Rose agrégés.Juillet-août.
spicif. Folliculaires
engrapp.
foncé, qu'elle
setrouve
dans
unsolconvenable.
| -Douglasü, -deDouglas.
| 1138
1
I H39
- -— vel
var.
vel
J/ook.
Spirœa-
BilUardii.
8piræa
llori.
Nobleana,
'Zl
flort.-var.deBiUiard.
Regeliana,
|
I
Amériq.
sept»".1 Meuble,
deb
lôper,
IMeuble,
fr., Toute,
ruyère.
surtout.
debruyère,
mi-omb.
surtout.
fr., Toute,
.éger, mi-omb.
I
Massif..»kit* Alternes,
denlées.
«osefoncé,
linéaires-oblongues.
formes
engrappes
spici-
rameuses.
Folliculaires
agrégés.J uillel-aoùt.
II
qu'elle
t
se dans
rouve sol
un convenable.
cOD"enable.

li I- olimia, - velllorl.,
Spiriea
lpiroet 1101'1,
llort.
nillianlii,
liilliardii,
no1148.
vide
surtout. I
\\OA

Il
I| S
I
II 1140

II
||

III

i|
III
Il 1

|I|I I
IL1142
M | —vel
II

I 4145

|Ij
-
|
I
IIII| IIIIII
- III ||
Ilot
1
L.
|| —
l
0
|l|
I
||flexuosi,

III
1
tsurtout.
'u--'
III
II«£I

|| —Fortunci,

t.

||1 1149

III
I 1150
|I| —

I 0
1
?

)
1 1151(
1144
I

M I|| —lanceolata,
-
HU 1143

IIII
|| | ——velSpirœa

I I|I
IM I| —vel

I
|||| || —
1146| -opüMoUa,

I|
-

; coupé,
L.nez
| 1157
|
I
ïI|
--"—————

SPIRMA,

-

vol

—vel
-

|||| || - pikowiensis,

1
| 4447
||lt48 II—

mi-omb.
vel
-.-- do1bruyère.
Spiraa
expansa,
floxuosa,
Fiseh.,

Kil.

L.

salicitoua,
| —vel
-
I -"01

use —pinnata,
I
1
—vel
sorbitoua,

II «52—tomentosa,/,.
|

1|!|chiers;
|

bradées,
vide
I

n-
||
| 1154
1153

|
1159.
I —
"-.-., 1.
NOMS

Wall.
Fisch.,
l.iiull..
lui hypericitoua,
| -lævigata,

| -latitoua,
Lindleyana,
L.

II
Spirœa
Spirœa

trilobata,
153 -trilobata,
| - vol
| —
I vel

|
L.,

| STYRAX,
1158 -otticinaus,
SYMPHORICARPOS,
|I
1159
I—

L.

Poir.,
vide

vide
Wollo
Spirœa
Lindieyana,
I média, -
no
I
SYNONYMES.
aiiiœna,
vido
vilovide
Plancli.,
grandiflora,
)Motr.
(suite
n°1131.
n*1131.
1n°
131.
0 37.

Pall.
altaica,
Bork-liaeis.1
Laxm.
atajensis,
133.
carpinifolia,
il-all.
Sclunidt. moyenne.
Spirœa vide
Hort.,
Nicomlierlii.
llort.,
Nohleana, vide
Hort.,
| -prunifolia,
Monxrh,
pinllata,
Sieb.
Regi'liana,
Ilott.,
Reevesiana,
L.
v
nO
vide
vide
vide

llort.II
nO

catirornica.
Spirœa
S
Spirœa
| -liibiricll,
L.

vide
L.
Spirœa
! -ulmifolia,
eximia,
llort.,
vide
- velSpirœa
I thalictroïdes,
- velSpirlPa
I -Thunbergi, Hl.
Spirroa
n,
L.
Scop.
Spirœa
STAPHYLEA,
I «5:;I-colchica, Stev.

-mexiratius,
montanus,
L
|
des
—volSpirœanepalensis,llort.IIII
zC BOTANIQUES,
Famille
SPIRÉE.~——-

\n'illd.
Waldst.
oblongifolia,
11140.
nO
et
etiammdryfolin,
llort.,
—nepalensis,
Koch.
136.
1138. àfeuilles
nO
1133.
110
etZeice.
ido

Lieidi.,1
vide 138.
no
l,—
1149. àfeuilles

n°1127. -à feuilles
pinnata,Itoetlcli.
Pall.
cronata,

1

|
TlnAnb.,

L.
tliloha.

Il.8.Kth.
non
1

—tomcntouse.
trilobée.
153.

Jacq.|1-
cliamœdryfolia,
L.

1
1
I|
FRANÇAIS

étalée.

1133. -àfeuilles
:
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

Spiréacées.
mi-ombr.
-àfeuilles
-
-deLindl('y.
OUVULGAIRES.

Mai-juin.
deMillepertuis.
-lisses.

-à largesfeuilles.

d'obier.

Il
deprunier.
desaule.

Léger,
I Eur.
|
I
I
|
|

|
|
LIET]

Amériq.
E
D'0R1GINSOL. EXPOSITION.

llimalaya.Meuble,

Hongrie.

Amériq.

|
|
Ilimalaya.Meubl.,
I
|

|
sept1*.
|

desorbier. I Sibérie. || Léger,


-à feuilles
Pall. -doThunberg.
aquilegifolia,

|
depigamon. Sibér.,

-tl'ilobée.
frais.
d'orme.
àfeuilles
STAPHYLIER.
-delaColchide.
L.—àfeuillespinnéesfauxpista- Europo
trifolia, —àtrois
1
Toumf. ,\-officinal.
folioles.
ALIBOUF1ER.

DiU. SYMPHORINE. I
velsyinphoricarposmexicanus,
H60 —parviflorus,De>f.,vidon#1101. perles.
t161|Ivulgaris,
— j
tlieli. —

vulgaire,
velSympiioricarposparviflorus,Deif.
£
desmontagnes. «M. |I
|
Toutes,
|
I
I
Daoui-ie.
|
| Japon. Lég.,

Imérétie.Léger,
mérid.Léger,
Amérique
I Europe
mérid.
léger,

I Meuble,
occidentle.
I Sibérie. | Meubl.,
|
|
I
seplle. Meubl.,

sept.|Lég.,
Mexique
Amérique
sept.
fleurs.| Amérique
ouàpetites
léger,
Meubl.,
léger,

Meubl.,
| Japon. | Meubl.,
léger,
léger,

|
sept.Lé.-..,
Amérique
surtout
I Sibérie. |
|
Sibérie. | Léger,
I
PLA

, frais.
frais.
Li'ger,
sc~t.Léger,
| Lég.,
frais.
fr..

IILég.,
sept.|ILég.,
d e
b
NTAT

fr., Toutes,

frais.Tmi-omb.
léger,
léger,
frais.

léger,
T
outes,
outes,
mi-omb.
frais.Tmi-omb.
outes,
frais.Toutes,
frais.

ta
T

Toutes,

frais. Toutes,
frais. Toutes,
Léger,
fI',do
mi-omb.
bruy.Toutes,
fr.,debruv.Toutes,
Massif.
frais.
ION.
EXPOSITION.

surtout

mi-omb.
outes,
mi-omb.

rais.Toutes,
frais.

mi-omb.
| Sibérie. Meubl.,léger,frais.
Toutes,
surtout

surtout
ml-omh.

Env.
ml-omh.
Toutes,
mi-omb.
EMPLOI.
EMPLOI.

Massif,
surtout

Surtoutmi-om-

ruy.

pierreux,
C
bragées.
frais.Surtoutmi-om-
bragées.

haude.

fr. Toutes
pierreux,
bord.,

Massif.
Massif.
Surtoutmi-om-

haudcs
surtout.

surtout.
roc.
MassIf. Env.
surtout
0™50.
Massif.
surtout
I
Massif. || Env.
surtout
mi-omb.
Massif. || Env.

rocaille.
Massif,
A

HAUTEUR.

Massif. I Env.

Massif. I| Env.1n,etpl.
surtout
Massif.
surtout

Massif.
surtout
| Env.
|
|
0m80.

Env.
Massif. | 2à3m. Alt.,
surtout
Massif.
surtout

Massif,
surtout
luiomb.
surtout
11 bustesfleurigsants.
mi-omh.
Massif.
I
|

|
Env.

| Env.

| Env.
|

1
En
|
I

Massif. | Env.
fr. Toutes,chaudes
pierreux,
Massif. Env.
fr. Toutes,chaudes
Do
FEUILLES CADUQUES

4»'.

2m.
Im.

0m60.
0m50.
011,60.

v.

|ovales-lancéolées.
HAUTEUR.

,1"Altornrs,
V" Alternes,

Alt.,

|I 1m.Alternes, obovales,
Alternes,

Alterneg,
Alternes,
CA

obov.-oblong.,
ouplus
Alternes,oumoins
glauques.
dentées.
tr.-grand.,
ov.-lancéol.,
oblongues,
dentées.

ev.,
nACT
~———~~———~-.
FEUILLES.1
F

entières
dentées.
lancéolées,

ovales-lancéolées
ou

lancéolées-dentées.

4m.Alternes,
Alternes,

4à 2" Opposées,
Massif.Do4àianccotées.
3m.Opposées,
}Iasslf. lées-aiguës.
Massif.
Do
| De
Ià3m
1à3m.

| Env.
|
composées,
lancéolées,
Alternes,
Alternes,
Alternes,arromlies-lobées.
| Env.Om50.
ovales,
menteuses.
Alternrs,
Alternes,

pinnées,
Opposées,
I.nign¡".
Alternes

1 Opposées,
1m.
1m. Opposées,
Im.Opposées,
à
àfoliole.,
dentées.
arrondies
lesobtuses. ouo

dentées,
ÈRE
EUILLES.

Rose
('lIipt.-Iancéolées.
S PRINCIPAUX.
FLEUIIS.

clair.

Blanches.
Blanches,
entières, engrappes

Blanches,
en
hfol. Blanches,
comp.,
aiguës,

lobées,
dont.

dentées.
linéaires-lancéol.
2"Alternes,
envastes
Blanches,en
incisées-

Blanches,
Blanc
en
pur,
Roses,

Blanches,
bova-

ovales-
à3folioles
3folioles

ovales-aiguës.

ovales-aiguës.
g

Blanches,
litiéaires-lincéolées.
to-Rouges.
Blanches.
arrondies-lobées.
oval.-lancéol.,
Blanches.
dent.Blanches,

Blanches,
lancéo-

Petites,
ovales-acuininces.
ovales,
endessous, |
Roses,
panicul.

grapp.

rapp.
corymbif.
pleines.
engrapp.
spiciformes.

engrapp.
engrapp.
Blanches,
panicul.

ongrappes
arrondies.
presque

engr.pendantes.
gr.
en
Blanches,
àfolioles en

Blanches,
en
gr.
Blanches,

g
en

rappes
terminales.

ongrapp.
glabr.Blanches,
glauques
arrond., mant
asill.

rosoblanchâtre,
fasciculées,
ou

ongromérules
dolongues
gr.
FRUITS.U^IionMsoN
FLEURS.—————-
FRUITS. 1KI"-C.lLli

Folliculaires
agrégés.

Folliculaires
Folliculaires
agrégés.

agrégés.
spicif.Folliculaires
Folliculaires
panicules.
grapp.arrondies.
I
agrégés. Mai-juin.
II

agrégés. Juin-août.
Folliculaires
agrégés.

Folliculaires
agrégés.

Folliculaires
Mai-juin.

Mai-juin.
II

Juin-jui11et.

Mai-juin.
|
|
II

agrégés. Juill.-août.
|
Mai-juillet.
|I
I
I
II

Folliculaires. Juin-juillet.
arrond.Folliculaires.Mai-juin. ||
Folliculaires. Mai-juin.
très-nombreuses.
Folliculaires.
Folliculaires.
Folliculaires. Mai-juin.
Folliculaires.

Capsulaires.
pendantes.
pendantes.Capsulaires.
gr.pondantes.

Bacciformes.

axill.,
enlongues
Baccif.
terminales. blanc
for- Baccif.
grappes,
pur,
purpur.,
C
Mai-j

!
Capsulaires.
foholeslancéo-Blandu's,engr.pendantos.Mai-juin.
1
uin.
II

Juin-juinet.
|
|I
| N*

Mai-juin.
I|

Capsulaires.

Nlili-juillet.

1
rouges. 1Juillet-août,
Bacciformes
Juill.-août.
persistant.
Juill.-août.
persistants.
|
|

|
i
II
| N-1
OBSERVATIONS.

n°1dans
planter
jardin,
144.

Spirécs
xisoler

iin.Est
| Spirées.
1131,
1146
sur
les
leslieux
les
pittoresques.

dominantes

slIJlo
apsulaires.Avril-mai.
Avril-mai. |

nage

|
|
Mérite
1152.
||répandu.

I Famille
dans
tans
sil,le
!
les
les

Famille
NoiExige,
pplus

l'une
toujours
et1dans
148.
-Sont

à t,imus

massifs
missifs

enorangnie.
I Famille

x»«nco
e'ouses,
ou

massifs

s£8"-irr
dsd'ê'
a
visibles
df'S

belles
plus
des
lesteujours
les
d'ar-

trre
eplus

desStaphyléacées.
(l'arhustes
Mill-JUID.
àfleurs
d'arbustes

desStyracéei3.
sous
notre climat,
desCaprifoUacées.

aucunmassifNedoivent
1101.
etd'arbustes.
àOeurs

l'hiver-

manquerdans
LIEU
ÉPOQUE
II!
OBSERVATIONS.
-
4163
4164
1
I I
Ss.-i
gs

| I
f
II
- r.
--.-'.--.NOMS
z° BOTANIQUES,

||
SYNONYMES.

le- I I
I SYBINGA,

-
iI
-chinensis,
II -dubia,
1162
vel
W'illd.,
Pers.
vide
! Emodi,Wall. des monts
vel
--inodora,
Syringa
Noench,
joBikea,
vide
Jacq.
DO
OUVULGAIRES.
FRANÇAIS

L.
nO
-
n-I
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES
LIEU PLANTATION.
ft1C.1NE.

Willd.
chinensis,
Syringa
OW.
Rich.
rothomagensis,
LILAS.


lI
ceux,surtout
1 169. -Varin,
EMPLOI.HAUTEUR.
SOL. EXPOSITION.

L.deRouen.
Émodis
l'Himalaya.
deHongrie.
ou

|II||||
CARACTÈRES
FEUILLES.

II
de | Indes
Lilas
PRINCIPAUX.
FLEURS.

Chine?
ceux, lé-
oriental.
I Hongrie.I Tout,
FRUITS. ÉPOQUE

surtout
Tout,
ger
argilo
et
lég.
et
u
u
n
p
n
-
OBSERVATIONS.

sili-
peu
'l'out,arg.-sil..surt.
eu
fr.
midaUX.
Toute.
Toute,
sud
Massif,
groupe.
sur-Massif,
tout. groupe.
I
I
A FEUILLES CADUQUES

respondent des arbustestrop


2à4"'
I 2a4m. Opposées,
surt.Toute. Massif. I| 1à2m. Opposées,
arg.-sil.,
lég. fr.
de connus
Opposées,
qu'ilsoit pour
ici
ovales-lancéolées.
grandes,
lancéolées.
foncé.
ovales-aiguës,
Violet
foncé,
Blanches,
ovales- en
vertVramidaux.
iolet
en thyrsespyra-
thyrses
intense,
pyram.
enthyrses
Capsulaires.
besoin Avril-mai.
py-Capsulaires. Mai-juin.
I FamiUe
I
rappeler
II
qu'it
Iqu'ils
Capsulaires. Juin-juillet.
Les uea.
n°«
soit
desOléinées.
ueo,
besoin
de
jouentr
dans
uea.
les
inoemt i.cor-
connus
appeler
ici
le
plantations
pour
grand
rôle
décoratives.

III
| | etunpeu |
I Env.4"1.Oppos.,
largement I
— deFortune. IChine. Tout, unpeu frais.Toute. Massif. cordées.Lilas
clair,inodores. Capsulaires. Avril-mai.

IIII1
4466 oblata,Fort.
-persica, Perse. I Tout, i I

||Il
L. — dePerse. surt.Toute. Massif,
arg.-sil., groupe. à301.
Opposées,
lancéolées-aiguës.
PurpurincJair,
enlongs thyrs.Capsulaires. Avril-mai.
H67 --
| var.
| --var.
var.aalba, .--
lba,HortIl0rt. —— ààfleurs
Reursblanches.
lég.
et
lég.
u peu
n
blanches.Tout,arg.-sil.,surt. Toute. Massif,
etunpeu
f r.
fr. groupe.
I
| 2à310.Opposées,lancéolées-aiguës.
Blanches,
en longsthyrses.Capsulaires. Avril-mai.
j
I
1168
1<68 I— var.llaciDiata,
aciniata,
rothomagensis,
Hort.
Hort.
vide
Rich., ne 1
--à
162.
feuilles
—— laciniées.
laciniées.
àfeuilles |I Tout,
I lég. arg.-sil.,
et u
surt.Toute.
peu
n fr.
Massif,
groupe. I 1à2'». Opposées,
plusou
lancéolées-aiguës,
moins
Rose
incis.-dent.
purpurin, en l ongs
thyrs.Capsulaires. |
Avril-mai.
I
4169 I-suaveolens, vide
goench, nO1046.I —commun. | Asie |
Mineure? Massif, II 2à4" Opp., ovalec-cordiformes.
Violet thyrses
py-Capsulaires. III
Avril-mai.
— vulgariB, L. Tout,arg.-sil.,
surt.Toute. groupe. | rouge,
ramidaux. en
4470var.alba,Hort. lég.
et u npeufr.
- -àReurs blanches. | | Tout, surt.Toute. Massif,
arg.-sil., groupe. | 2à4' Opp.,
|
ovales-cordiformes.
Blanches,
enthyrsespyramid. Capsulaires. Avril-mai. |
I|I
4474---purpurea, | lég.
etu npeufr. | 2à4" Opp.,

IIIIlIIIl||
- - -violet surt.Toute. Massif, ovales-cordiformes. bleuâtre,
Violet th.pyram.Capsulaires. Avril-mai.

III
lIori. (Lilas
bleuâtre Tout,arg.-sil., groupe. | en
deMarly). lég. fr.
ITAJIAIUBCUS GALLICUS, I | I etunpeu I I
I Lamk, vide n84473. I I
I Famille
Pamille desTamar1scinées.
amariscinées.
TAMABIX, L. TAMARIS.
-delaChine. | | groupe,
haie. 1à8m. Alternes, Rosées,
squamiformes. enpanicules.Capsulaires. Juillet-sept. |
4172 | obineume,

Lour.
Tamarix
vel Sieb. I -deFrance.
japonica, | Chine,Japon.| Siliceux,à
frais.sous-sol Toute. Mass., | N-
1172,
IlAet1175
taillés. nedoivent
pasêtre
U73 - gallica,L. | mérid.
France SiJic.,
àsous-solfr.Toute. groupe,
Mass.,haie. 2à3m. Alternes,
squamif.,
aiguës. Rosecarné, en panicules. Capsulaires. Juillet-août.
I —vel Lamk.
gallicus,
Tamariscus I | | I I
II- gertnanica, L.,
vide
nO1015. II II
1174 -
-indica, Sieb.,
japonica, vide
JVilid. DO1112. -de l Inde. | Himalaya. | Silie.,
àsous-solfr.Toute. Mass., |
haie.
groupe,I 2à5" Alternes,
squamif., fonc.
vert Roseclair,en vastes panic.C apsulaires. |
Juillet-août.
Pall.,
taurica, videno1 115. I ||
4475 —
Itetrandra, Pall. -àiétamines. | |
Orient. Silic., àsous-solfr.Toute. Mass.,
groupe, |
haie. 2à4"
I
Alternes,
squamif.,
vert
fonc.Rose carné,en épistrè,
s-all.
C apsulaires. Avril-juin.
I
—velTamarix Pall.
taurica,
| VIBURNUM, L. I VIORNE. I Famille desGapriloliacées.

||||
|
H76-acerifoUum, L. -àfeuilles d'Érable. | Amérique |
septArgilo -calcaire, I
Toute. Massif. | 1à3' Opposées, lob. Blanches,
ovales-aiguës, engrapp. corymbif.Bacciformes. Juin-juillet. |
I-dentatum, | Amérique meuble
| Argilo etfrais. | 4à2m. Opp., ||
4477 L. — àfeuillesdentées. sept. -calcaire, Toute. Massif. Blanches,
oval.-acumin.,dentées. enpetits corymbes.Bacciformes. Mai-juin.
| | Japon, meuble
| Argilo etfrais.Toute. | ||
1478 || -Keteleeri, Carr. -deKeteleer. ||
Chine.
|| meuble -calcaire, Massif. || Env. 4" Opp., oval.-oblong., Blanc.,
velues. lesextérieures
stériles.
Bacciformes. Mai-juin.
||
etfrais.
1179 — Lantana,L. - commune, Viorne
mansienne. Europe. Argilo - calcaire, Toute. Massif. | 1à3" Opp., ovales-oblong.,
velues.Blanches,en corjmbes. Bacciformes,
noirs
àlamalur.Mai-juin.
| || || meuble etfrais. | |Ne
| -macrocephalum, Toute. Massif. || Env.
1180 Fortune.-à grosses inflorescences. Chine,
Japon. Arg.-cale.,
meuble 11".Opp.,
ovales-oblongues.Blanches, toutes stériles,
en Mai-juin. 1180.
Boule
de
neige
chinoise
etjaponaise
et
f rais,
de b ruy. grossesgrappes arrondies. Iàinflorescences
abondantes
etvolumineuses.
1484 | pyraolium, Poir. —àfeuilles dePoirier. Amérique| |
sept.Argilo -calcaire, |
Toute. Massif. | De4à3" Opp.,ov.-aiguës,brill.
vert B lanches,
engrappescorymb. Bacciformes. Mai-juin. |
|| | Europe. | Argilo meuble etfrais. | De4à 3" Opp., ||
1182 | Opulus, L. -Obier; - calcaire, Toute. Massif. | ov.-Iobées,
àlob.
aigus. B lanches,
lesstériles
développées.
très-Bacciformes. Mai-juin. |
4183— | Europe. | Argilo meuble etfrais. | 2à4m. Opp., |
|
— sterilis,Hort. - Boule deneige,
Rose
deGueldre.
| | meuble- calcaire, Toute. Massif,
groupe. |
Blanches,
ov.-lobées,àlob.aigus. en corymb. arrond. Mai-juin.
|
etfrais.
VITEX, L. GATILIER. Fmmm* desVerbénacées.
|— L. agneau-chaste,
arbre | Europe | Calcaire, | 2à3m. Opp., clair, panic. Charnu. Juillet-août. I
1|4184
4185
| agnus-eastus,
—var.incium,
- vel
«86———latMoliUB,fyor<.
Ilort.
llort.,
-laciniatul, n*vide
Hort.
laciniatus,
Vitex
1 185.
-
-
-
commun,

-
aupoivre.
à
àlargesfeuilles. Europe
|
incisées. | Mongolie.
feuilles
|
mérid.

mérid.
|
ICalcaire,
|
|
léger. Chaude. Massif,
léger. Chaude. Massif,
Calcaire,
léger.1Chaude. Massif,
groupe.
groupe.
groupe.
|
| 2Opp.,
|
|
|
digitées,
digitées,
aiguës.
céolées,
àfol.l
lan-Lilas
àfolioles
ancéol.,
incisécs-dontces.
2à4' Opp.,digitées,
Lilas
lar- Lilas
àfolioles
luncéoléos-aiguils.
gemeilt
clair,
en
en
clair,
vastes
vastes
envastes
panic. Charnu.
panic.Charnu.
Juillet-aoùt.
Juillet-août.
|
|
|
|
NO~is
° -----"-.------
S-
Gfi
«S




vide
NOMS
»S© BOTANIQUES,
SYNONYMES.
WEIGELA
no924.
Thunb.,
coraonsis,
vide
Horl.;
floribunda,
vide
—grandiOora,
99M

nO
HOI'.,
vide
nO
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

D0
OUVULGAIRES.
FRANÇAIS
ARBOREA,
1101'1.,
"ido
nO
canadonsis, 922.l.
23.
24.
LIEU
(),()ftIC.
R1GIN
IN
E.
E.
11 ,--
'-/--
PLANTATION.
I'L~,N'fAT10N.
SOL. EXPOSITION.
A

FEUILLES.
HAUTEUR.
EMPLOI.
FEUILLES CADUQUES
CARACTÈRES
PRINCIPAUX.
llitiNCIIIAUX.
FLEURS.
I m
FRUITS. DFPOQU
E -----,
OBSERVATIONS.
FLORAISON.
—_———————————-————————

ZANTHOXYLON, L. CLAVALIER. desZanthoxylées.


Famille
-fra:dneum,
4187 L. —àfeuilles
defrône. Amérique léger,
fr.
sept.Calcaire, composées
Chaude. Massif. 2à5». Alternes, de5-9
41folioles
ovales-aiguës,
fasciculées.
ou Vordâtres,
petites, Capsulaires. Mai-juin.
ZIZIPRUS PALIURUS, dentelées.
Willd.,
vide
n°4038.
ARBRISSEAUX

ARBORETUM

A QUATRIEME
FEUILLES

PERSISTANTES
ET
SECTION

ARBUSTES
1
I
I
I
I

o
|
gs
I C———~——
gz~
as

4212
4243
4244

4216
4217
U18
I
I

4219
4220
4224

Ui4
BLADHIA

I 4227

U3t
-
-
BUDDIjEIA,
I-globosa,
IBUPLEVRUM,
-
NOMS
BOTANIQUES,
BOTANtQCËS,

Thlmb"
BONJEANIA,
I-hirsuta,
BUDDLEIA,

I fruticosum,

:1etdojaune,||
I
| BUXUS,
1215-balearica,
ReM.

| -sempervùens,
|
|
|
|
| -
L.
88.

Laiiak.

Tournf.
Lamk.
mierophylla,

III-crispa,
Sieb.
| - -angustifolia,

| - -suffruticosa,
| - -variegata
|
--- Hart.

1|lée.svisqueuses.
I —

||
1I- —
U!8I -var.
4229 1—


vel
Prunus
vel
Prunus
—vel
-IIllicifolia,

<Ïi5—Laurocerasus,Lo<s.
-
IjUi6 —
—vel
Padus
vel
-var.
vol
cerasus
vol

U30 -var.variegata,

4232

I
4233
1
I
-IlusitaDica,
—vel
I1 -—vel
I CISTUS,
I -laurdouus,
4234

4235
ICNEORUM,
,
Harloyia
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

--\-———~————.
SYNONYMES.
SYNONYMES.

lIort.
Ilort.
l/ort.

var.Colchica

I -var.macrophyUa,

l.ois.
Padus
Padus
vel
Tournf.
I| -ladaniferua,

I-triCOCCUID.
L.
L.
L.
L.
LIEU 1::.
Ol'VULGA1UES
FIIANCA1S

- BUPLÈVRE.
Tourn
L.
f.

argentea,

Mill.
caroliniana,
OUYULGAtUES
FHANÇAtS

JAPONICA,
vident
Rchb. BONJÉANIA.
L. BUDDLËIA.

BUDDLÉIA
- àfleurs
ligneux,
BUIS.
-


-—
41222 aurea,flori.àfeuillespanacliées

1
||
ICERASUS,
I et868.

L.
un | -carouniana,
viden"
Micit.
406,420

Willd.
sempervirens,
des

Ilorl.
Nuit.caroliniana,
Laurocerasus

Mill.
Laurocerasus,
1"
Laurocerasus,
Prunus
angusWolia,lIort.
velues.
àfeuilles
en

àfeuilles

Ilorl. - -
salicirolia,
Hort.
capensis,non
Horl. - - -
lIort. - - àlarges
latifolia,
tète.
oreille
Baléares,
à petites
L.etZucc. —commun.
buis
de
de
feuilles.

—-à feuilles

de-lieux.
-laurier-cerisier,
dier.
àfeuilles
de

Hort. ———àfeuilles

Borkh.
lusitanica,
Nœnch.
eglandulosa
L.
lusitanica,
Prunus
——variegata, Horl.
l

deLusitanie,

CISTE.
Azarero.
gai,
- - àfeuilles
-ladanifère.
- à feuilles
1CNÉOPTUM,
J- — à trois
b

!I
IIIIl
III
III
II
lièvre.

I|l
i
LIEU. PLANTATION.

étroites.
aColchide.
I ————

lalion.

étroites. ||
crispées.
feuilles
à bordures. |
- - àfeuilles panachées
etdeblanc.
etdojaune.
CERISIER.
delaCaroline.
devert

fouilles. |
1101'1.—- -àtrès-grandes
I
I
I

panachées.
laurier

panachées.||

delaurier.
COUELÉE.
|

j
devert|

I
|

feuilles.
,
OR1<,1Nt' T.S0LEXPOSITION.
H_~CARACTERES
EMPLOI.

Eur.

| Eur.
| Baléares.
Japon.

JAmériq.

| Amér.
| Caucase
laurier-aman-
|
I
|
|
I
|
|
|
|
|
|

Euroi).

coques. JEurope
I
I
mérid1*.
I
IChili. I Meuble,

mérid".
PRINCIPAUX.
FilCILLES.
HAUTEUR.
go~EXPOStTtON. EMPLO!.

| Subst.,
méridu.
|

I léger

mérid.

|
|

méridl,
|
FLEURS
------
HAUTHUB.

Sablonneux.

Cale.,
I Europe. ICale.,
| | substantiel.
| Cale.,
| substantiel.
| Cal'.,
| Cale.,
|
| Cale.,
| Cale.,
I
l
f
et
| Siliceux,
n.-ouest.
rais.

| Argilo-silic.,
|
|
|
FRUITS
Ft;UtLLES.

lég.,frais.
meubl.,
Cale.,
fr.

Argilo-silic.,

mi-omb.
| Argilo-silic.,
|
|
del'ortu-| Portugal.| Argilo-silic.,
l
|
méridle.
Europ. | Siliceux,
l>KFLPOOUE
FLEURS.

Chaude.

Toute.
Chaude.
substantiel.
Chaude.
substantiel.
Toute,
Toute,
substantiel.
Toute,
substantiel.
substantiel.
substantiel.
môme
l'ombre.
Toute,
Toute,
Toute,

| Calcaireousiliceux,
septl".
môme
l'ombre.
même
même

Toute,

frais.
| Argilo-silic.,
N.
A

Massif.

Massif,

frais. Toute. Massif. || 4à2"'


frais.Toute,
surt.
Toute,
frais.

Toute,
frais.

frais.
ou
N. Massif,
oumi-ombr.
surt.
oumi-omb.
frais.Toute,
I Argilo-silic.,
| Argilo-silic., ou
frais.Toute,
ou
surt.
Toute,
frais.Toute,
| Argilo-silic., Toute,

Siliceux,sec.Chaude.
*
gr.,

N. Massif,
surt.
surt.
N. Massif,
mi-omb.
FEUILLES PERSISTANTES

OBSERVATIONS.
RUtTS.

groupe.
Massif,
groupe.
Massif,
groupe.
à Massif,
même
l'ombre. gr., I
à Massif,
l'ombre.
même
à gr.,

à Massif,
gr.,
l'ombre. gr-,haie.
I
I
I

|
à Bordure. | Etiv.
|

gr.,haie.
N. Massif,
mi-omb.
surt.
N. Massif,
oumi-omb.
surt.
N. Massif,
oumi-omb.
surt.
oumi-omb.

I
|

N. Massif. I 0.,,5,3
I
|
Env.
Chaude. Massif. I 4à2" Opposées,
| 4à21".
|
| 2
4m.

à5m.
1"
Env.
haie. 4à5'OppOîees,
haie.|| 4à2"\Opp.,
gr.,
haie.
Massif, | 4à2m.
Opp.,

011,50.

à Massif, | ta 3m. Opposées,


l'ombre.

|exc.Massif.2à5™
I

gr.,haie. 2à5" Alternes,


| 2à5' Alternes,
|
|
haie. 2à5" Alternes,
gr.,
groupe.
gr.,haie.
|
||
|
I
2à5"

N. Massif. || 1à2' Alternes,

Il'e:l,
[

Alternes,
obI.,
à3folioles
veiues

obI.,
presque

Opposées,
haie.| 4à3,n. Opposées,

etpl. Alternes,

ovales,
etpl. Allornes,

roulés
àbords

Altornes,
| 4à2ni. panach.
plus
ou

dans
ovales-
——
Petites,
etblanchiit.nées,
lancéolées-aiguës,
rugueuses.
Alt.,obi.,vert
Opposées,
glauque,semi-
oblong.,obtuses.
spatul.Petit.,
oblongues. Petites,
linéaires-oblongues.
Opp.,
oblongues,
ondulées.
oblongues.
en

ondulées,
dentées-épineuses.
haie.|I 2à51". Alternes,
en
oblongues.Petites,
en
oblongues.Petites,
blanchâtres,
engrapp.
Petites,
jaune
Petites,
persistantes. régulières.
jaun.,
Petites,
en

Petites,
ovales-lancéolées,
foncé,
vert
àI.,.Alteriies,
luisant. dressées.
éti-oitementlancéol.,
endessous.
ovales-lancéolées.
largement
lancéolées.
ovales-
ovales-lancéolées,
très-grandes.
devert
moins

môme
vert
etdeblanc
jaunâtre.
vert-gai,
dentées,
COriaCCS.
point

Massif.Env.4"\Alternes,cordiformes-lancéo-
sec. 1Chaude. Massif. Env.
Calcaire, iAlternes,
0"'60.
peu
forme
ou
que
odor.

dressées.
ovales-lancéolées,
Petites,
ovales-lancéolées,
Alternes,

isqlieuses.
peetpanachées
letv"
sec. Chaude. lancéolées.Grand.,blatieli.,maculéesde Capsulaires. Juin-juillet.
de etdeblancjaunâl.
purpurin
ou
foncé,
encapitules
jaunes,
Petit.,
jaun.,
en
odor.
I|
Gousses.
car-
arrondies.
réunies
arrondis.
ombelles
eng
englomér.
jaunâtres,
glomérules.
jaunâtres,
Petites,
jaunâtres,
glomérules.

ovales-lanc.,aiguës.
jaunâtres,
jaunâtres,
englomérules.

blanches,
Petites,
Capsulaires. Juin-juillet.
Akènes.
lomér.
Capsulaires.
Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
odorantes,
Capsulaires. Mai-juin.
odorantes,
glomérules.
Capsulaires.
odorantes,

Capsulaires. Mai-juin.
odorantes,
glomérules.

engrappes.
blanches,
dressées.
blanchâtres,
Petites,

blanchâtres,
Petites, engrapp.
dressées.
blanchâtres,
Petites,
dressées.

|
engrappes
engrapp.

engrapp.
blanchâtres,
Petites, engrapp.

btanchâtres,
dressées.
engrapp.

àlabase

Petites,
coriaces.
linéaires,
des
Capsulaires. Mai-juin.
odorantes,

Drupacés,
noirs.

Drupacés,
Drupacés,

Drupacés,

pétai.
I

|
|
|
|
|
Mai-juin.
|
|

noir. Mai-juin.
pourpre
noirs.

noirs.
Drupacés,
noirs.
Drupacés,
Drupacés,
noirs

noirs.

Blancpur.Capsulaires.
blanchâtres.
Mai-juin.
|
|
|

Mai-juin.

Mai-juin.
Mai-juin.
I|

Mai-juin.

Juin-juillet.
Capsulaires,
|
|
|I
|
I|

I
I
|
I Famille
I
Juin-août.
|
Famille
I Famille
Juillet-août.
|
I Famille
|
Mai-juin.

I Famille
I
Mai. || No,

I|

1Juillet-août
à 3 coques. J
I
!
N'est

climat

II
I
N"
desLégumineuses.
desScrofularinées.
pastrès-rusttquesousteclimatdeparis.
desOmbellifères.

12'23

12-27.
| pèco.
|
|
I NM229.
desBuxacées.

desRosacées.

Plus

Famille
Nol1233
| do
mat et
exemple,
le
1
Plong
Famille
le
rustiques
aris.Peu sous
dePet1224.

rustique
que
letype
deras-

Variété àtrès-grandes
reuilles.vigoureuse,

desCistinées.
234
aris,doivent
d'un
être.
àbonne
plantés
mur,
au m
lecli-
sous
exposition,
par
idi.
desRhamnées.
CI:IlIILIEU
io«J«INOMSPLANTATION.
~3
°

I
l|
II

II
III
Ii

1236
<237
1238
1239
1240-
II

1247
I 4218
1249
I
|
I
1 LIEU
OBSERVATIONS.

III|I
1251
1252
1253
42S-i
I |—
11
||Il
S BOTANIQUES,
IGOTONE
I-acuminata,
-
-
| -lrigida,

||
I-lanata,

Icrenulata,
1241
1242

ÉPINE.
1243

1245
4246
| - vel
|

I
-
rotundgoua,

|I —vel

Il
Il
I—

III ËPHÈDRA
||l
III
U55

US7

I 1258
III
|J 1259
I 1260
Jj
||II
II
1256-——
-—
pubescentes.
buziloUa,

1| -Boyleana,
I-simonnu,
I
1244-thyniffoua,
I
CRAT
I —vel
|| —vel

|| etses
-
I —vel
| —vel

DAPHNE,


| —vel

-
-
Wall.
C.

uva
var.

—vel
|I-glabra,
Koch,
crenulata,vide
Wall.
Lindl.
-microphylla,

videnOI
-Cneorum,
var.
I -coUina,
I -indica,
I -vel
I—

reBexa,
II vel

V

L.
L.
variegata,

Lamk,
Ilit
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

SYNONYMES.
ASTER,
Lindl.
nO

Lindr.,
ursi,

Storb.
Ilort.
Liiidl.
£ GUS, L.
Mespilus
Thunb.,
vide
Pyracantha,

et
Mespilus
no
1

vide
IVall.

Ilorl.
erloti
Sm.
Daphne
Daphne
Gren.

odora,
L.
Laureola,
I-olæoides.

Il
[J..vide
pontica,
Thunb.,
odora,
IELEAGNUS,
|| —pungens,
vide
Hort.,
vide
Hort.,
triflora,
vide
Dcsne.
Eloagnus
vel
I -variegata,

EPBEDIRA,L.
| -distacbya,
L.
| -monontachya,
ERIOBOTRYA,
I-laponica,
no

DO
Rleagnlls
-marginata,
marginata,
N

245.
I
FRANÇAIS
Medik.GOTONÉ
-

-à grandes
-
1241. feuilles
n*
microphylla
Cotoneaster
uva Lindl.
ursi, var.

Don.
crenulata,
Pers.
-deRoy
-

C.Kocla.
Pyracantha,
Cotoneaster Spaeh.
vulgaris,
Pyracantha

Lamk.j
olamides,

11 Thunb.
1
de

--var.truct.luteo. - - —à fruit
S

9Uà915. IDAPHNË.

j
j
le.

àfeuilles

C.Kocli.
crenulata,
Cotoneaster
Spacli.
crenulata,
Pyracantha
320.
L.
Pyracantha,
I
I
OUVULGAIRES.
ASTER.
de
feuilles

-boisjoli,


-des

1251. -Pontique.
1252.
no
L.
1
no 255.
1255.
pungens,
llort.
Hort.
triflora,

ilort.

L.
Liiidi.
I
V

CHALEF.

-à deux

Lindl. BIBASSIER.
buis.
feuittes.
àfouilles
Wall. -à petites

||Il àfeuillescrénelées.

laineuses.
feuilles.
rondes.

imons.
dethym.

—Buisson-ardent.

jaune.
thymélée
àfeuilles
—— etdeblanc
-de erlot.
collines.
-odorant,

blanc
des

del'Inde,
-Lauréole.
III
1
I

I
|

I
D'ORIGINE.
°

Nol1248
II
de
panachées

jaunâtre.
- - dejaunâtre.
àfeuille
panachée

épis.
-à unépi.
-duJapon,néflier
vert
jaunâtre.
|I

delaChine.
I
,OR,GINt'

acuminées. Népaul. I Meublo,


àfouilles

Himalaya.
Indes
I Indes

Himalaya.
I
|I
I Europe
|
I
I
llimalaya.Meuble,
INépaul. I Mouble,
I
| Népaul. I
I
I
I

Alpes.Europe. Meuble,
|
I

aucentre
Meuble,
Alpes
duDau-
I
mérid.
Europe
I
SOL. EXPOSITION.

Meuble,
Népaul. I siliceux

Meublo,
I siliceux
Meuble,
orient.Meuble,
orient.
Népaul. Meublo,
Meuble,
I
|I
mérid.
calcaro-si-

| Mouble,
| siliceux
Meuble,

ot
| phiné. | frais,
I Italie
I Inde
I
mérid.
etChine.
I Meuble,
I Meublo,
I
I Europe. I Meuble,
I I
I Caucase.IMeuble,
|

rameauxréflécliis.Japon. Meuble,
Ilorl. I ——var.
iloi-1. marginées
àfeuillos do
I
|
| Europe
mérid.
I Europe
| frais,

orient.
I
|
et

calcaro-
siliceux
frais,
léger
| frais,
I
de

de
frais,

Meuble,
et
EXI'OSITION.

Toute,
etfrais. OtN.
liceux
calcaro- Toute,
frais.etN.
calcaro-
siliceux
calcaro-
siliceux
et
calcaro-
Toute,
etfrais.etN.
Toute,
frais. etN.
etfrais.etN.
calcaro-
siliceux
etf
calcaro-
siliceux
I Meuble, calcaro-

Roxb.
siliceux
calcaro
siliceux
et
calcaro-
siliceux
f

calcaro-
Toute,
rais.

frais.
léger
debruy.
Meuble,léger
léger
frais,
debruy.
frais,léger
dob
et

et
bruy.
et

bruy.
léger
debruy.

léger.

| Meuble,
| Meuble,
et
etN
surt.

Toute,
0.
surt.
0.
surt.
surt.
Toute,
O.
surt.
O.
surt.

Toute,
rais.
Toute, N
et
.
surt,
Toute,
etfrais.etN.
surt.
Toute,
etfrais. etN.
-

0.et
Toute,
etfrais.surtout.

surtout.
debruy.Toute. Massif,
Toute.
Toute,
Toute.
et Toute,
ruy.
léger et Toute,
Toute,

j
N.

N.
surt.
II
A

EMPLOI.

Massif,
Massif,

O. Massif,

0.
O. Massif,
surt.
.
O.etS.Massif,
etfrais.surtout.
S .

Massif,

ombr.Massif,

léger. Chaude. Massif,


léger. Chaude. Massif,
Meuble,
Chaude.
II
Massif,
I
rocaille.
I
I

I
IIAUTEUR.

rocaille.
0. Massif,
Massif,
Massif,
I
I
I Env.
rocaille.
I
I
rocaille.
I
rocaille.
I
II
rocaille.
O. Massif,
Massif,

rocaille.
I

I
II
rocaille.
0.etS. Massif,
rocaille.
Massif,
rocaille.
j
rocaille.
Massif,
surt. Massif,
ombr.Massif,
|
rocaille.
I

groupe.

léger. Chaude. Rocaille. || Env.


léger. Chaude. Rocaille.|| Env.
duJapon.IIJapon.|inetibol Toute. Massif,
etprofond.
ta
En".
Env.

I Env.
rocaille.
I
I
rocaille.
I

II
Env.

I Env.
rocaille.
Massif, I
1'
lm.

I1".
Env.
Env.

0m50.
Env.
1'

2'
II
FEUILLES PERSISTANTES

| 1à3" Alternes,
rocaille.
1m.
1'
Env.
FEUILLES.

Alternes,

Alternes,
Alternes,
im.

variétés,1251 1252:
Env.
Env.

I Env.
rocaille.
|
I
II

I|
|
|
0m40.
Env.
0m80.
Env.
I Env.
I Env.
rocaille.
I
I Env.
rocaille.
I
0m40.
0,n40.
0n,80.
0m80.
011180.
Alt.,
Alt.,

groupe.2àbill. Alternes,
groupe.2à3" Allernes,
2à3'

groupe, 5m. Alternes,


CARACTÈRES

ovales-aiguës.
Alternes,
oblongues.Blanches.
Alternes,

ovales-arrondies.
ovales-arrondies.
Alternes,
très-petites.
ovales-aiguës.
Alternes,
Blanc

ovales-lancéolées.
2m.Alternes,
Alt.,

oblongues.
Alternes,

obtuses,
talliqUO etd'un
en
obtuses,

Nulles,
O"'tiO.
éclat
dessous.
etd'un
tallique
Alternes,
obtuses,
-
ovales
etd'un
tallique
éclat
endessous.

remplacées
gaines
0,n80.Nulles,
mé-
FLEURS.

Blanches.

mol-Blanches.
ovales-aiguës,
lement
ovales-aiguës.
Alternes,
Blanches.
oblongues-obtuses.
Blanches.
rosé.
Blanches.
Blanches.
oblongues-lancéol.,
Alternes,

Alternes,
Blanches.
lancéol.-crénelées.
Blanches.

ovales-lancéolées.
Blanches.

Blanches.
linéaires-spatulées
Rose
linéaires-spatulées.
Rose
linéaires-spatulées.
Alt.,
Alt.,
Alt.,
clair,
foncé,
Rose
Rose
linéaires-lancéolées.

Vert

lancéolées,
éclat
endessous.
en
foncé,
vineux,
Rose
obovales-elliptiques.

jaunâtre

Axill.,
mé-
|
PRINCIPAUX.

bouquet.
enbouquet.
en

en

Axillaires,
ovales-lancéolées,
mé- châtres.
i
AxIl.,
ovales-lancéolées,
Drupacés,
Drupacée,

Drupacés,

bouquet.

bouquet.

réfléchies,

réfléchies,

pardesEnchatons.
membraneuses.
pardesEnchatons.
remplacées
gaines
gatncsmembranouscs.
membraneuses.
Blanches,
ellipt.-lancéolées. on
Drupacés,

B
Lr
FRUITS.

rouges.
rouges.
rouges. Avril-mai.
Drupacés,
rouges. Avril-mai.
Drupacés,
Drupacés,
rouges.
rouges.
Drupacés,
rouges.
Drupacés,
rouges.
rouges. Avril-mai.
Drupacés,
Drupacés,
rouges.

Drupacés, vif.
rouge
jaune-orangé.
enbouquet.Bacciformes. Avrit-mai.
acciformes.
Bacciformes.
Bacciformes.

Bacciformes.

blan-Drupacés,
réfléciiies,
maturité.
Drupacés,
blancliàtres.
maturité.
blanchâtres.
maturité.
orangé
jaune
Drupacés,
I
ÉI)()()UE'
FLORAISON.
I Famille
I onnepeut,
Avril-mai.
I
I
Avril-mai.
I
I
I
I
I
Avril-mai.
I
I
Avril-mai.
I
cailles
1241.
ployer
feuilles

II
Avril-mai.

Mai-juin.

1
|
I
Avril-mai.
|
I

Avril-mai.
Avril-mai.
n*"

|I
I Famille
|
I|

Avril-mai.
enbouquet.Bacciformes. Avril-mai.
vineux,
en bouquet.Bacciformes. Avril-mai.
Verdâtres,
obovales-lancéolées.
Avril-mai.

àla Octobre.
orangé
jaune
àla Octobre.
orangé
jaune
àla Octobre.

Bacciformes. Mai-juin.Famille
Bacciformes. Mai-juin.
Drupacés,
gr.paniculées. jaunes. Novembr.
print.|
et
II
Juin-juillet.
I
|
|I
Juin-juillet.

I
I
I
|
|
I
I
|
et
les
desRosacées.
pour

Famille
Plantes

I Famille
II
II
|I
||
|I
Famill
ladécoration
lieux
acotonéasters,
utres
buiiformes
1236,
1237,
IM,
les
des
et1240,1241,
qui

desRosacées.
ro-
accidentés,
ne
p as
em-
espèces
surtout

desThymélées.
trts-élegantea.
à
correspondent
aux
1242,
1243
et

desÉléagnées.

Famille
d Gnétacées..
des

da
Gétacées

des-R,osacées.
Rosaoées.
,ÉPOQUP.
I
I

I
I III IIIII
OBSERVATIONS.
|S
00s

Il
n,
||4264
I I--
I 1265
4166

||
I 4267
|I
I 1268
II
III
I 4270
I 1271
| 1272

||||
|| | —

|1274
EUPHORBIA,

1263

| 1275
|I
|

||-
I
I

||||--
|I
1269

U74
|

1276

| 1278
I 1279
EURYA

928.

|—
-
Hort.,

II 1262-anguatiloUus,

I 1280 -feros,
|
I 1282
4283
|
I 1281 -tmetu
vide
EVONY.US,

—fimbriatus,
-
1266 ———
Japonicus,

-vel
IHARTOGIA
I Ilord.,
ILEX,

| -tmotu

4284 -sermUloUa,
1285 —-vadegata
--
I4286 varlegata
L.

- - - argenteus,
I—- -aureua,
- -
-nanue,
-
-Eurya
I| - -- vel
Bieb.
I -radicans,
I -val
|| IFABIANA,
-
I 4273 imbricata,
GARRY
-elliptica,
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES
NOMS
EUPHORBE.
EUPBORBIA,L.EUPHORBE.FamilledesEuphorbiacées.
S'9 BOTANIQUES,

II 1261- Characias,
SYNONYMES.

MICROPHYLLA,
n°1269.
Tour,.,.,

lIort.
macrophynue,

Sieb.
Bvonymus
-viridis

Dougl.
—elliptica,

L.vide
||"77| —angustifolia.
Dougl.
llort.

Fadyeno-elliptica,
Garrya
Thureti,
macrophylla,
Carr.,
—Thureti, videu*
no4226.
Willd,,
-AquiloUum,L.
| -var.contorta,
1—--coea»UoUa,
vel
vide

lIort.
albo,
Thur.
Carr.
Endl.
12*75.
CAPENSIS,

no1
Ilort.

llop,l.
lutoo,
--latispina,Ilort.
289.

flort.

llort.
alba,
FRANÇAIS

Pursh. —àfeuilles
Wall. ——
Thunb. —duJapon.
1 var.anguaUtoUus,
argenteus, -liort.
Hort.——
characias.

vide FUSAIN.
-fimbriées.
fimbriées.

- - àfeuilles

etZucc. -àtiges
viridis
variegatis,
— multiflora,
Ruiz
multiJlora,HorI.
IIort.
Hort.,
Ruiz
A, Lindl.
vide
-
nO
etPav. FABIANA.
et
d

-àfeuilles
—à

Ilort. ——
-


deT

HOUX.
v
—- àfeuilles
e
II
étroites.
L.
OUVULGAIRES.

pIII
III
àfeuillespanachées
étroites.
àfeuilles
panachées
ert.
panachées
etdejaune
Ilort. —-à très-grandes
Hort. —-àtrès-petites
microphyllua,
Hort.
microphylla,
-nain.
IlI
ates-an
|

deblanc
foncé. |I
feuilles.|
es.I
I LIEU

II
| Amér.
| Indes
|I

elliptiques. Catifornie.
feuilles
huret.
àtrès-grandes

-commun.
— — àfeuilles
Hort. -à feuilles
catamiata.
iiex Ilort.
—-à houxfeuilles
—-à fruit
—-à fruit
—-à larges
— —a
Il
||||
feuilles.

||||||
contournées.
épaisses. I
hérisson.
blanc.
jaune.
épines. I
feuilles
dentées.
à feuilles
lutea,Ilort. - àfeuilles
panachées
deblanc.
panachées
dejaune.
I Amér.
|

|
|

|
très-épineuses,
|
|
|

|
|
|
|
N.
0.
|

feuilles. Japon. Meuble

||
|
radicantes. | Japon. | Meuble,
àfeuilles
1211.—— etdeblanc.
etPav. àfeuilles
Il
panachées
devert

aiguës.etdisp.enlongschat.pend.
GAIRIRTA.
|IIl
-
n'ORIGINE.SOL. EXPOSITION.

unpeuvelues.
Il septent.
Calcairo,

I Meuble,
| Meuble,
orient.
|l
Japon. Meuble
II

II
deblanc deblanc
Meuble
Meuble
|IMeuble
I
|
Caucase.| Meuble,
IJapon. I Meuble,
|
imbriquées.I Chili. I Meuble,
I

|
lég.
lég.

Meuble,

IMeuble,
|

| Europe. | Cale.,
| Cale.

I Cale.
| léger
I

|
et

etfrais.

Meuble

deb
PLANTATION.

fr.Toute.

etfrais. Toute.
frais,
ruyère.
lég.
lég.

léger. Toute,
Meuble,
léger.
léger.

ou
léger
ou
léger
I Cale.ou
léger
siliceux,
etfrais.

etfrais.
ou
Cale.
siliceux,
etfrais.
ousiliceux,
léger
| Cale, etfrais.
ousiliceux,
léger
I Cale.etfrais.
ousiliceux,
léger
Cale,
I Cale,
I
etfrais.
ous
léger
etfrais.
ousiliceux,
léger
| Cale.
etfrais.
ou
léger
1

Massif,

|
A

EMPLOI.

Massif.

gr.,haie.
etfrais. Toute. Massif,
etfrais. Toute. Massif,

N.surt.Massif.
Toute,
N.surt.Massif.
Toute,
N.
surt.Massif.

Toute,
siliceux,
etfrais.
Toute,
siliceux,
Toute,
Toute,
ch. Massif,
surt.
surt.
ch.

surl.
Toute,
surt.
Toute,
Toute,
iliceux, surt.
ch.
surt.
Toute,
Toute,
siliceux,
etfrais.
Massif,

Massif,
surt.ch.
FEUILLES PERSISTANTES

léger. Chaude. Rocaille. Env.Om80.

gr.,haie.
gr.,haie.
Massif,
et Toute. Massif,rocaille.
etfr. Toute. Rocaille. Env.
etfr. Toute. Rocaille. I Env.

baie.
gr.,
groupe.
ch. Massif,
Toute,surt. groupe.
groupe.
ch. Massif,
surt.
ch. Massif,
haie.
gr.,
haie.
gr.,
HAUTEUR.

I Env.
etfr.Chaude. Massif. II 1à3m. Ovales-lancéol.,
etfrais.Toute.
Meuble etToute.
etfrais.Toute.
frais.
Massif,
Toute.
haie.|
gr., I 1à2" d'un foncé.

|I
I

I
I
haie.gr.,
Massif,
gr.,assif,
M

|
I
|
I
I

|
1à2»'.

1à3m.
I 1à3' Alternes,
1à3m.

léesetépineuses.
|
|| à5"'et

I 1à5m. Ait.,
|
| 4àam
I Ià5"'
là àép.pluslarg.
mais
groupe. 5m. Altern.,
ch. Massif,
Massif,
groupe.
ch. Massif,
surt.
ch.
groupe.
Massif,
groupe.
|
| 1à5nl.
I 1à5"1.
|I
|
FEUILLES.

oblong.
1m.Linéair.,
ment
vert
et

étroites.
Alternes,

pl. Alternes,
<a3-". Alternes,
I Ià5' Alt.,
en
v
CARACTÈRES

ert
foncé.
aiguës,
dentées.
Ovales-obtuses,
coriaces,
1a haio. 1à2"\Ovales-obtuses.
Ov.-lancéol.,
<a~. Ovales-obtusos.Blanc
1à2'». Largement
gr.,roc. 1à2m. Petites,
|
I Env.

léger. Chaude.Massif. || 4à3m. Très-petites,


II
I
0m30.
Om50.
0m50.
1

feuillées
unpeuvelues.etterminales.

foncé. Blanc
vert

ovales-obtuses.
ovales-obtuses.
Linéaires,
Ovales-obtuses,

Alternes,
inég.
Ovales-obtuses.

coriaces,
elliptiques-
coriaces,
elliptiques,

ovales-aiguës,
contournées.

dessous.
etpl. Ait.,
comme
etpl. AIt.,
comme

AIt.,
dans
dans
comme
étroites
Alt,comme
4à5m. Ait.,
dans
ondu-
ett

Vert

Blanc
Blanc
intense. Rouge
vert
dentées.

par
gue
Dioiq.,
elliptiques-
entières,
endessous.
blanches

roulées
ovales-aiguës,

etdont.
dans
dans
comme
en
les
Dioïq.,
Dioïq.,
les

Petites,
letype. Petites,
letype.Petites,
letype,Petites,
P
scie.
letype. Petites,
letype. Petites,
m
les
m
PRINCIPAUX.
FLEURS.

erminales.

jaunâtre.
jaunâtre.
fine-Blanc
verdâtre.
et Blanc
verdâtre.
Blancverdâtre.
verdâtre.
verdâtre.
verdâtre.
vineux.

l eur
réunion
grappe
m âles
sont

âles
en

blanches.
Petites,
Petites,
ovales-elliptiques, blanches.
Petites,
ov.-aiguës,charnues. blanches.
chatons.

blanches.
blanches.
Mai-juin.
àlabase.
blanches.
blanches.
blanches.
etites,
blanches.
blanches.
FRUITS.

Capsulaires.
Capsulaires.
DE

Capsulaires.
FLORAISON.

Juin-juillet.I
Capsulaires.

IIII
IIII
I

enchatons.Bacciformes. Mars-avril.
âles
Bacciformes. Avril-mai.

Bacciformes,
rouges.
Bacciformes,
rouges.
Mai-juin.
Mai-juin.
rouges.Mai-juin.
Bacciformes,
rouges.Mai-juin.
Bacciformes,
blancs. Mai-juin.
Bacciformes,
Famille
Capsulaires.Printemps.I
| Famille
I
I
Mai-juin.
Capsulaires. Juin-juillet.
|
Juin-juillet.
Iront

Capsulaires. Juin-juillet.
Capsulaires.

formantCapsulaires Mai-juin.
éricoïdes.Solitairesetaxillaires,
unel
feuillée.
on-
blancb. B acciformes.
I
Capsulaires. Juin-juillet.
Juin-juillet.
Capsulaires. Mai-juin.|
I
I

|
I
|
I
|
Le f

I Famille
| n»
| ànos
|I
Mars-avril.

I FammUle

jaunes. Mai-juin.
Bacciformes,
Bacciformes,
rouges.
Bacciformes,
rouges.Mai-juin.
rouges.Mai-juin.
Bacciformes,
rouges.Mai-juin.
Bacciformes,
|

|I
|I
|I

|
I
|I
|

desEuphorbiacées.

121:.

<

j
desCélastrinées.

usain
du

Ne
hivers
Famille
J apon
dans
toujours
Juin-juillet.1plates_bande8.
et
s variétés
es des
lacomposition

desSolanées.I
peut
peu
des
survivre
enpleine
rigoureux.
Garryacées.

desIUcinées.
I

I
II
I
|
|I
entre-
mas-

lI
I
|
lI

|
terre,
|
|
|
I
|I
|

l
I
i2T8«.t,trôs-vraisombiabiement,ia
rustique
des dehoux
variétés
plus
ordinaire.
-|||III
I
SBOTANIQUES,
lllll
BOTANIQUES,SYNONYMES.

Il

II
|
Q
r,

II1287
II I—
I U88
II
Il
I 1289
!I 1290
- 1288

||II cornuta,
I 1291
II 1292
||||| || —vel

|||
1294| —
III
|
| 1295
|
| 1296
I

1293
j
I

|

FRANÇAIS
SYNONYMES.
ILEX,
I—balearica,

I| —Cassine,
1——
| —vol
I
l

-Dahoon,
| -dipyrena,
| iurcata,
|—
|||| || -latilolia,
||| | || - myrtifolia,
-IIIvol
| 1298
| 1399
1297
-

opaca,
| -Perado,
-
vol
vel
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

OUVULGAIRES.
OUVULGAIRES.
NOMS
FRANÇAIS
L.(Siiiie.)

var.
—"el

vol

-Tarajo,
lion.,
calamistrata,
Mill.,
caroliniana,
Caseine,

lIex
llex
Ait.

Liiid.
| - Cunninghami,
vide
vide

Hort.,
Wall.
-
| - -var.Uguatrina,
Wall.

Thunb.
llort.,
laurifolia,
| -- ligustrina,
vide
EII.,
vide
tatttt,
maderensis,
| -microcarpa,
Wa/i„
Ait.
Ait.
Un
no
no

no
n*
1
Ait.

vide
1218.

no
888.
Nill, —
caroliniulla.
llcx
Ilex llort.
lanrifolia,

Etl.
ligustridn,
IIcx

1
vide
Lindl.
vide

Tarao.
llort.
Cunninghami,
ilex
tort.

288.
1292.
HOUX
Des/.desBaléares,
eassiné..
llorl. - —var.
angustifolia,
Willd.
angustirolia,
Walt.
myrtirolia,
etPaxi.
1 293.
Ilort.
-cornu

-
ÉPOQUE
houx
cassiné.

-Dahoon.
-var.

||||
-fourchu.
-àlarges
no1298. -à petits
no1289.

maderensis,
Sieb.
Lamk.
-opaque.
-Perado,
n0R1GIN

Il
Il
(.«.«.).

II
Il
léger
feuilles.

fruits.

, houx

|Il|||
I..jI1
E
Ults-Unis.
étroites.
àfeuilles
C
|
I
I
I
|

|
|
FEUILLES PERSISTANTES
LtËUPLANTATION.CAHACTEHESPUINCIPAUX.

doMalion. IIBaléares.IICale.
ale.ou

I Chine
I boréale.
I

III
deCunningham. | NépauI. ICale,

I
|
I lé»er
I
États-Unis.
I

États-Unis.

||||et frais.épineuses.
àfeuilles
deT roëne.| États-Unis.
I
j
I
Cale.
ICale,

I léger
I
| Chine. I Cale.
Japon. Cale.
I
| Chine. | Cale.
|
|
deMadère.ftladere.
| léger
|
États-Unis.
Madère.ICale.
Cale.

Japon. | Cale,
|

ousiliceux,
léger
siliceux,
etfrais.
etfrais.
ousiliceux,
léger
léger
Cale,
léger
I Cale. ou
et

et
léger
léger
f

et
f
f
rais.
ousiliceux,
etfrais.
ousiliceux,
etfrais.
s iliceux,
rais.
ousiliceux,
rais.
ousiliceux,
etfrais.
ousiliceux,
légeretf rais.
ousiliceux,
etfrais.
ousiliceux,
léger
ou
et
s
léger
f
Toute,

rais.
iliceux,
etfrais.
ousiliceux,
surt.
Toute,
surt.
Toute,surt.
Toute,
surt.ch.
Toute,
suri.
Toute,
surt.
Toute,
Toute,

Toute,
ch.

surt.
Toute,

surt.
Toute,
Toute,
ch.
surt.
surt.
Toute,
ch.
|
|
A

ch. Massif,

Massif,

Massif.
surt.ch.
Massif,
I 1à5"'et
groupe.
I
I
I
I
ch. Massif. I 4à3' AU.,
I
I Env.
I V".
groupe.
I
ch. Massif. | Env.
I Env.
groupe.
ch. Massif,
surt.
groupe.
ch. Massif,
groupe.

Massif.
ch. Massif,
|
I
|
I Env.
|
|
|

groupe.
Massif,
groupe.
ch. Massif,
surt. groupe.
I
|
|
|

|
1
à2"

Env.
pl. AIt.,

1'
peu

Alt.,

1m.AU.,

1m.
I 1à2" Alt.,
Alt.,
Alt.,

I1".AIl.,
ou
planes,
ovales-aiguës,
épineuses.
ch. Massif. I la3m. Ait,ovales-lanc.,
I
dentées.

oblong.-aiguës,
épineuses.
oblongues,
nent

petites,
aiguës,
1à3m. Alternes,
ondulées
2à4m. Altern.,
non
et
arrond.,
d
àdents
tronquées
oitelles
sommet,
par se
très-grandes,
épineuses.
au
Petites,
linéaires-lancéolées.
oblongues,
base,
Alt.,
vert
tronquées
ausommet.
clair.
Petites,

termi-

épineuses.
entées.
grand.,
ov. o
~a2"Ancrnes.tt.-grandes,
ovai.-
u
épineuses.
dent.,
1-'It
U1TS.

blanches. Bacciformes,
Petites,
blanches. Bacciformes,
blanches. Bacciformes,
àla Petites,
obtuses blanches. Bacciformes,
Petites,
linéaires-lancéolées.
blanches. Bacciformes,
lancéolées-pubescentes,
blanches.
Petites,
blanches. Bacciformes,
Petites,
blanches. Bacciformes,
Petites,
longues.
2pointes
blanches. Bacciformes,
nonPetites,
ellipt.,

blanches.
Petites,
ovales-arrond.
peuPetites,
ovales-aijiuës,
I>K
DR

rouges.

rouges.
Bacciformes,
rouges.
purpurins.
rouges.

Bacciformes,
blanches. Bacciformes,
blanches. Bacciformes,
Petites,
blanches. Bacciformes,
Petites,
ovales-
rouges
I II
II
OBSERVATIONS.
FLORAISON.
) I
FLORAISON.
I Famille
Mai-juin.
rouges.
Juin-Juillet.
1
rouges. Juin-juillet.
I
rouges. Juin-juillet.
I
Juin-Juillet.
|
I
Juin-juillet.

orangé.
rouge
rouges.
II
Juin-juillet.
I
Juin-juillet.
|
rouges. Juin-juillet.

Mai-juin.
I
|
Juin-juillet.
|
I
Juin-juillet
|
rouges. Juin-juillet.
I I
I
I
desllicinées.I
I
I
|

I
I
I
I
I
|
I
|
|
|
|
||
I
|
|
|
I
|
|
|

I
| 1300 | -vomitoria, | États-Unis. léger
| Cale, et f rais. elliptiques.
III Ait. émétique. ousiliceux, Toute, ch. Massif. 4h3111.
surt. | Alterces,ovales-oblongues, blanches. Bacciformes,
Petites, rouges. Juin-juillet.
| ||
ILLICIUM, L. BADIANE. légeretfrais. crénelées.
desMagnoliacées.
Famille
| 1301 | -floridanum, L. -delaFloride. | |
Floride. Meuble, siliceux, Nord. Massif. Env. 4m. lancéolées-
épaisses,
AILernes, exhalant
Purpurines, forteSecs,
une enétoile,
odorants.
Avril-mai. | ||
|| || | | debruyère. éliguës. odeur. | |
JASIIINUII REVOLUTUM, | I | I l
viden°988.
I
I 1225.
Ker.,
ILAUROCERASUS
GARIS, Hort.,vide
VUL-
n° I I I
II

| 1302-—
LAURUS,7ouritf.
L.
nobiUs,
nobilis,L.
LAURIER.
- noble,
laurier
noble,
Il
d'Apollon,
laurier laurier
|
| Europe
laurier
d'Apollon, Europe
médi-
|
I Argilo-silic.,
lég. |I |
Massif. 2àGm. Alternes, Dioïques,
ovales-lancéolées,blanc
verdàtre.Drupacés,
noirs. Mai-juin.
| Famille
| IPans*l
abnd
desLaurinées.I
à1305.
1302 de|
unmur"leclimat
Exigent,
leclimat
de

|| | — | terranéenne. Chaude. Pans,


l'abn
d'un sous
| 1303 | —-var.angustifolia, sauce. | Argilo-silic., ondulées. mur. ||
Ilort. étroites.
àfeuilles lég. Chaude. Massif. |I 2à6" Alternes) |
llort. —- àfeuilles
lancéolées.Dioïques,blanc
verdàtre.Drupacés,
noirs. Mai-juin.

III
|| || —vel salicirolia,
l.aurus | I | I| I|

Il
1304——var. Hort. —- crispa, crispées. Argilo-silic.,
lég. Chaude. Massif. | 2à6' Alternes, Dioïques,
ovales-lancéolées, blanc
verdàtre.Drupacés,
noirs. Mai-juin. | |
| 1305
|
|—-var.
| —Iialicirolia, à
latilolia,
Hort.,
vide
IIort. - feuilles
n81303.
larges. || | Argilo-silic.,
| lég. Chaude. Massif. || 2à611).Alterncs,
ondulées
oucrispées.Dioïques,
lancéolées.
ovales- blanc
largement verdàtre.Drupacés,
noirs. Mai-juin. |
I
I
I
I
||
| 1306
|
ILAVANDULA,
|| —pyrenaica,
|— -vera,
| - vel
L.,
Spica,
DC.
DC.,
var.
L.1306. LAVANDE.
vide
Lavandula
no
a,vide
n*1300. -naie.
L.,
spica,var.
a |l Il I| | Europe
mérid. | Calcaire,
léger. Chaude. bordure.
Rocaille,
II
|I Env.O"'80.
Opp.,linéaires,
blanchâtres,
très-odorantes. SpicifO)
bleuâtres,
Petites,
m~S.
engrapp.Akènes.

III
Juin-août.
I
|
FamilledesLabiées. I
I
I
||I

Il
— vel
Lavandula DC.
pyrenaica, I
I I LIGUSTRUM, Tournf. TROENE. I l
|| || - californicum,
llort.,
viden*998. I | Chine, | Tout I
groupe. 2a4m, Opp., | I
1307 I —Japonicum,
vel
Thunb.
Spach.
ligustrinum,
Ligustrum
— duJapon. I Japon. | etterrain,
frais.
meub.Toute. Massif, ovales-acuniinées.Blanches,
engr.panicu
ées. Drupacés,
noirs. Juillet-août.
|| —
|j—liBIIstrinum,
Simch.,
vide
n*1 307. I
|t |) |
! —ovalifolium, llstkrl.,
vide
n*M. t t i | |t|)
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES A FEUILLES PERSISTANTES
ol w..----NOMS
-p I1,1Kl)I
———
I ARBRISSEAUX ET ARBUSTES
IIIl PLANTATION.
|t- A FEUILLES PERSISTANTES
CARACTÈRES PlUNe1PAUX. ™
Il
I||
I M
"SiIl —— I I t
LIEU
°"I0INE- SOL. I OBSERVATIONS.
Q BOTANIQUES, SYNONYMES.
8\'NONY~IES. FRANÇAIS
FI\ANÇAlS "UI.GAlnE~
OUVULGAIRES. EXPOSITION.
SOI.. EXPOSrIl0N. EMPLOI. HAUTEUR.
llAUTEUH. FEUILLES.
FEUILLES. FLEURS. FRUITS. DF FI.ORAISON.
ÉPOOUE
II I PHOTINIA,
I Lindl. PHOTINIA. I I
I Famille desRosacées. Il
II
développement. Alt., Blanches,
envastescorymbes.
ov.-lanc.,dont.-spinesc.

IIII
I 1328--serratffolia, Dcvie. — très-dentées. Japon.
àfeuilles Chine. Meuble,
silic.,
fr. Nord. Massif, Ià3»'
groupe.<a5'"ctp:us. Drupacés. Janv.-févr.
| No L'un
1329.den grands
os arbrisseaux
Il
4329 serrulata, Lindl. - serrées.
àfeuilles Meuble,
silic.,
fr. Nord. Massif,
groupe. Blanches,
ovales-lancéolées,
Alternes, enl arges
corymbes. Drupacés. I les
Janv.-févr. plusremarquables. II
-vol
Cratoegus
glabra,
Thiitèb. rougeàtres l'entier
avant

IIlI
II l I développement. |I Famille
L.
11245.
225.
PRIROS, APALANCBE. desD Il
icinées.

Il
I | -glaber,L. - glabre. | Amér. | Silic.,
boréale. fr.,dob ruy. T oute,
N.
surt.Massif. I Env. V». Alternes, Blanches.
ovales-lancéolées. noirs.
Bacciformes, |
Mai-juin. I
4330
|IPRUNUS | |

III
CAROLINIA-

II
II n°1223. 1 I I

III
NA,Mill.,vide

Il
l|II II—Laurocerasus, L.,
videnO II |I I I
I I— L.,
lusitanica,
vide
no1vide
231.
W'illd., I I
— sempervirens, no1 223.
LATA, Spach, CRENU- I

fr.
PYRACANTHA | I
vide

II I- vulgaris, Spach,
vide 1246. I

III
| | RAPHIOLEPIS, n* | I I |I Famille
RAPBIOLÉPIS. desRosacées.|
III -ovata,
4331
1331 I—ovata Lindl.
*
Lindl.
Lindl. àfeuilles
— ovales.
ovales.
àfeuilles Japon.
| Silic.,
fr.,deb ruy. Toute,
surt.
0. Massif. I Env. 1Alternes,largement
ovales
ou Blanc
rosé,
en g rapp.
dresséesDrupacés. Avril-Mai.
|
I
iIll
| RHAMIQUS, N
et . coriaces.
obovales, p
et aniculées.
||l
I 4332
|||
-Alaternus, L.viden-1065.NERPRUN.
ims.,
-Alalerne. IEurope
l mérid.l Argilo-calc.,
ou s
meub.
iliceux
et
N.
Toute,surt.Massif, haie.
gr., I âk4nl et
p l. Alternes, blanc
dentées.Petites,
ovales, jaunâtre. Drupacés, I
noirs. Juin-juillet.
|
desRtuunnées.
Famille Rhamnées.
||
I

-
| 4333 | -var.angustifolius, lIorl. —àfeuillesétroites. | | Argilo-calc"meub. Toute,
N. gr.,haie.I2à4m
surt.Massif, etpl. Alternes, dentées.
lancéolées, blanches.
Petites, Drupacés. Juin-juillet. ||
— |I || ousiliceux etfr. | I|||
|I 4334--var.folilsvarieg. ar- - — àfeuilles
panachées
deblanc Argilo-calc.,meub. Toute,
N. gr.,haie.
surt.Massif, I 3S à4ni môme
etpl. Alternes, formeque blanches.
le Petites, Drupacés. Juin-juillet.
| | | |
I | |
ousiliceuxetfr.type.
gentis, Ilori. etdevert. ousiliceux
etfr. lype.
- balearieus.
I 4335
I
I --var.
ilop-t.
f
var.oUis
i varieg.
oliis
—— tels,Ilori. lu-
varieg.--
lu-à— -
feuillespanachées
Horl.,viden81336.
panachées
hfeuilles dejaune
dej aune|I Argilo-calc.,meub.
I ousiliceux Toute,
N.surt.Massif,
gr.,haie.2à4-1
| etpl. même
Alternes, forme le
que Petites,
blanches. Drupacés. |
Juin-juillet. |

Il des
4336vol Rhamnusbalearicus. etd e
vert. et f r. type.

l
| 2à4m | I

Labiées.
- -Var-rotunditoUus,llort. Petites,
blanches. Drupacés. Juin-juillet.

Famille
gr.,haie. Alternes,
ovales-arrondies.
I Argilo-calc.,meub.
etfr.
siliceux
N.
Toute, surt.Massif, | etpl. I | I|

II
cormieus, OU

||Familledes
I Eschschz. —deCalifornie.. I Californie. 1Argilo-calc.,meub. I oblongues. Petites,blanches. Drupacés, I
Juin-juillet.
rougeàtres.
rougeâtres. II
I 1337 Toute,
N. groupe. 1h31». Alternes,
surt.Massif,

II
| - vel Rhamnusoleirolius.
llook. | I OU siliceuxCi
fr. I I il
I
I
| 4338
I

I|
-
I- oleifolius,
I

1339Iaculeatue,

RUSCUS,
I SALVIA,
Ilook.,
| ROSIIARINUS,
vide
ofiieinalis,
L.
Touriif.
L.
L.
nO
L.
1337.
ROMARIN.
-officinal.
PIRAGON.
- commun,fragon
III
l
I||
| Europe
des
mérid. | Calcaire,

épineux.Europe. Argilo-silic.,
léger. Chaude. Massif,
frais.Nord,ombr.Massif,
IFamille
rocaille.
rocaille.
I
| Env.
011150
|I
1m.Opposées,
à011\80.Rameaux
linéaires. Bleu

très-aiguës.
ovales,
(feuilles)
clair,
engrapp.
Liliacées.I
axill. Akènes.
insignifiantes.
Blanchâtres, Bacciformes,
rouges. Mai-juin.
I
Juin-juillet.
|I
FammedesLiliacees.
II FamWe
Famille
desLabiées.
I

4340 SALVIA, —
L.
ofiieinalis,
L.
SAUGE.
SAUGE.
-officinale. mérid.
Europe Calcaire,
léger. Chaude. Rocaille. Env.
0-60. O blanchit.,
pposées, oblong.- Akènes. Juin.
I | SUJEDA, | lancéolées. || Famille
desChéDopodées.
Ghénopodées.
Forskh. BUÉDA. | |I
| 43ii|-Iruticosa', Léger, | verdât., Akènes. Juin-juillet.
| rocaille. C semi-cylindriq.
harnues, Peu

|Il
ForsA/i. —frutescent. mérid.
Europe siliceux. Toutes. Massif, Env.
1"'20. a pparentes, en
|
I
-odorant.contournées
I| - vel rruticola.
Saisoia L. |
fr., I
étroit,
grappes etfouillées. |
| Famille II
||
Silic., debruy. N ord,
ombr. Massif. Env. 0 m60.Alternes, ovalos-lancéolées, Dioïques,odorantes,
blanc Bacciformes. Avril-mai.
desSkimmiées.
- SKIMMIA,
1312 fragrans, T/wnb.
Lindl?
SKIMMIA.
Japon. Silie., fr., debruy. Nord,ombr. Massif. contournées verslesommet.Dioïques, odorantes,
jaunâtre,
blanc Bacciformes.
paniculées.
Avril-mai.
||
1343 lanonica Japon. | Env. lesommel.
vers engr.
blanches,
Très-odorantes, Bacciformes,
rouges. Avril-mai.
--i. Thunb — duJapon. Silic.,
fr.,
dob ruy. N ord,
ombr.Massif. om60. Altornes,
ovales-lancéoléosai- en

-ioblata,-llort.,Ivide
II1344 I I - feuilles panachées.
I
|I gulls, ondulées.grappes
unpeu dressées. ||
-varlegata, Silic.,
fr.,deb ruy. Nord,
ombr.Massif. Env.
0»'60. Alternes, letype
et Très-odorantes,
blanches,
en Bacciformes,
rouges. Avril-mai.

rameusesspiciformes.
UU -—— variegata, Ilort. —àfeuilles
panachées. comme
- panach. etdoblanc.
devert dressées. |
taiS Laureola,Zucc.
Ii
Ii nie
|
Ill
n-
oblata,
i-Veitchil,
1347.
Lindlnon
Carr.
Hort
-Lauréole.
feuilles
encoeur.
I Indes
|I
orient. | Silic.,
Japon. Silic.,
fr.,dobruy.Nord,
fr.,debruy.Nord,
ombr.Massif. II Env.
ombr.Massif. Env.
on,G0. Alternes,
non
0-60.Alternes, obovales,
grappes
Dioïques,
ovales-lancéolées,
coriaces.
Dioïques,
presque
coriaces. cites,
sessiles,
jau- Bacciformes. Avril-mai.
très-odorantes,
dressées.
engrappes
nes, blan- Bacciformes. Avril-mai.
odorantes,
engr.thyrsiformes.
|
|
I
II tw—vel
Skimnria Hort,
oblata, Lindl,
non
- doN.V eitch. Japon. Silic.,
fr.,
deb ruy. Nord,
ombr.Massif.
I
Eiiv.
011,60.Alternes, Dioïques.
obov.-elliptiques. blanches,
engrap. Bacciformes.
I
Avril-mai.
I
II:
iôj
cn
IIII
Hort.*
::II.~

4349
I
4350

4354

4353
I

4355
4356
4357
4358
4359
---

4360

4364
4362
-
-

I
LIEU
"g- —ÉPOQUE
——————-
S° BOTANIQUES,
IULEX,
I-eumpeaus,
43&8
var.

4352smpçmmm,
I
I -Tinus,
I
IYUCCA,
- -
-

L.

vel
I -Ilaccida,
vel
tlexilie,
I-—
I
-vel
Ilutmomm,
I
II — vel
—vel
OU
FRANÇAIS
SYNONYMES.
L.
L.
florib.
hybernicus,
II —vel
- strictus,
IVIBURNUM,

Hort.

4354--var.rotundifoUum,
L.
I albo-spica,
angustitoUa,
Carr.
Yucca
IIglaucescens,
Haw.,
vide
Carr.
Y
Carr.
penclula,
Sieb.
Yucca
Yucca
I-stricta,
Hort.,
tenexa, vide
Sims.
ITmouluma,
n*
Carr.
NOMS

plenis.
Hort.
strictus,
Ulex
Hort.,
vide
1Imacrocephalum,
1350.
n*
L.
LIEU
VULGAIRES.
D'
0BIG

ia55.
vide
Hort.,nO
Pursh.
Hort.
albo-spica,
Yucca
II- angustifolia,
Hort.,
vide
nO
-

,
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES

AJONC.
-d'Europe,

Fort. VIORNE.
-
-
à

-à grosse
-à rameaux
-Laurier-Tin.
Hort. - - —
YUCCA.

1857. -àfeuilles
Haw.
giaucescens,
n*18U. -àfeuilles
angustifolia,
ucca
flloriosa,
L.
japonicà,
gort.,
vide
no
Hort.
13W.

Hort.
japonica,
Hort.
raResa,
marin. Europe. Tous,
jonc
pleines.
fleurs
fastigié.Europe.
ajonc
d'hiver,

à feuilles

- àfeuilles
rondes.

étroites.
Basques.
lfexibles.
-glorieux.
- jaunâtre.
-àfeuilles
1360. -àfeuilles
réfléchies.

roides.
-deTrécul.
Amér.
Amér.
Tous,

ger
ger

septent.
Amér.
septent.
Amér.
Amér.
Amér.

Amér.
Amér.
PLANTATION.

surtout
surtout
Tous,

etfrais.
pendants. Népaul. Argilo-calcaire,
etfrais.
Cale,
mérid.
Europe ou
Cale,
s
ou

Cale,
septent.
meuble
Cale.
ou
meuble
Cale.
ou
Cale,
septent.
Cale,
septent. ou
Cale,
septent. ou

Cale,
septent.
etl
silie.,
EMPLOI.
SOL. EXPOSITION.

iliceux.
siliceux.

ou
silic.,
éger.
HAUTEUR.

Chaude.
silic.
silic.Chaude.

N.
lé- Toute,
FEUILLES.

silic.Chaude. Massif,
surtout
Massif,

lé- Toute. Massif.


inflorescence.Chine. Argilo-calcaire,
exc.Massif.
Chaude.

maisChaude. Massif,
etléger.
silie.,
meuble
mais
etléger.Chaude. Massif,
ousilic.,
meuble mais
etléger.
silic.,
meuble
s

meuble
Cale.
septent.
meuble
Chaude.
haie.
Massif,
gr.,

Massif,
maisChaude. Massif,
etléger.
ilic.,
meubleet
mais
léger.
C haude. Massif,

maisChaude. Massif,
ousilic.,
etléger.
maisChaude. Massif,
ousilie.,
etléger.
A

CARACTÈRES
FLEURS.

à
rocaillo.
Massif, I


FEUILLES PERSISTANTES
PRINCIPAUX.

2m.

Env.

roc.Env.
groupe, 0m80.
roc. Env.
groupe,
groupo,
roc.
0m80.

roc. Env.
groupe,
groupe,
roc.
0m50.
Env.
4m.

roc. Env.
groupe, 0m60.
roc. Env.
groupe,
FRUITS.

rocaille.4à2m. Alternes,

4m.Opposées,
Env.
4m.

en
DI!

linéaires,
Alternes,

pointe

Env.4metpl.

puis
OBSERVATIONS.
OBSERV
DEFLORAISON*
FLORAISON.

linéaires,
rocaille.4à2m. Alternes,
ATIONS.

pointues.
Jaunes,
pointues.
linéaires,
pointues.

ovales-obtuses.
4m.Opposées,
dent.,
vert
Opposées,
gr.,haie. 4à2m. Opposées,
Chaude. Massif,

maisChaude. Massif, roc.Env.


groupe, 0m60.
gai.

presque

Lancéolées,
roides,
très-piquante.
Lancéolées,
étroites,

Lancéolées,
dressées,
piquantes.
Lancéolées,
peuroides,
jaunâtre.
Lancéolées,
vertgai,

Lancéolées,
étroites,
etàbords
molles
2m.Lancéolées,
axillaires. Gousses.
axillaires,
Jaunes,

Blanches,
capitules
ovales-obtuses,
Blanches,
ovales-oblongues.
Blanc

terminées
rosé
ment,

Blanc
avant
puis
Blanches,

nicule
dressées,
Blanc

vertJaune
dressées,

dressées,
pleines.
axillaires. Gousses.
Jaunes,

stériles,
toutes

pyramidale.
pur,
filamenteuses. pyramidale.
Lancéolées,
réfléchies.Blanc pur,
pyrainidale.
Blanches,
fermes, en
pyramidale.
pâle,
Blanches,
réfléchies. pyramidale.
Blanches,
filament.
très-fermes,
etpiquantes. cule
sées
en
sphériques.
encorymbe.Bacciformes,
l'épanouisse-
blanc en
corymbes.pur,
arrondies. encorymbes.

jaunâtre,
envaste
panicule
envaste

envaste
pyramidale.
en

pyramidale.
dres-Blanc
jaunâtre,
noirs.
Bacciformes,
noirs.
Bacciformes,
noirs.

pa-Capsulaires.
Capsulaires.
panicule
envaste Capsulaires.
panicule
vaste Capsulaires.
Capsulaires.
panicule
Capsulaires.
panicule
vaste
Capsulaires.
panicule
envaste
pani-Capsulaires.
envaste
pyramidale.
Été.
Été.
Été,
Famille
Janvier-mai.
Janvier-mai.
Janvier-mai.

Mars-avril.

autom.
Été.
Été,
autom.

Été,
autom.
Été.
N#
Mai-juin.

par
desLégumineuses.

desGapriloliacées.
Famille
1851.

Janv.-avril.
Janv.-avril.

Été.

volumineuse

Famille
Nos
13t5
Bouie^ie-noige.

desLiliacées.
à1352.
-Plantes
dehaut
excellence.
ment
orne-
ARBRISSEAUX

ARBORETUM

DE
CINQUIÈME
TERRE

DE
ET SECTION
BRUYÈRE

ARBUSTES
0II
Il

IIII
II
IIC3*ûI11)
I Co
|

]Il4364
| 4365
|| I —vol
I 4366
|| volLyonia
-| | | calyculata

||| | 4367

-vel ||| 4375

| 4379
|
I
|I

--
4
|||| || —vel
NOMS
IIIIIIasIBOTANIQUES,

|I | | canadensis,

||I II -coriacea,
|
||| | I| —vol

|||II1370
1368
||II| |-floribuncla,

372
|| | || montana,

||| |I —vel
4376

||| | || —vel
I 4378

I 1380
I
|
||
||
| 1381

| 4383
ORIGINE*
SYNONYMES.
I1 I ANDROMEDA,
II I -arborea,
I 1363

I
OUVULGAIRES.
FRANÇAIS

4369 vel
4370
4374
|| |1 lucida,
I

| 43"I -poUfolia,

I
-
-
|||| 4373 -velLyonia

|| ——

|l | -pulverulenta,
| 4377


—vol
I-axillaris,
—vel


|| | || rosmarinifolia,
L

-vol

-
I iormosa,
-
L.

Desl.
vel
LIEU
IIII
yoniaII
Il
IIII
II
Leacothc
—vel

—vel
Lyonia

vel

| totragona,
| —vel
I ARBUTUS,
II alpina,
I—
I
L.
L.
Oxydendrum

Andromeda

L.,
Dabœci,
Zenobia
vel
|I-hypnoïdes,
Don.
arborea,
I —--var.malor,Ilort. |

| —vel

I-crispa,
vol

nO
Leucothoe
Loucothoe
L.

IIIIl
Hort.
major.,
I-calyculata.

Il
Cassandra
calyculata,
var.
1361.
Hort.
vide
nO1

Mariana,

IIIIIIl
Salisb.,
panieulata,

L.
vide

Cassiope

vido
nO
IVilld.

Andromeda

andrachnoïdes,
buxifolia,
Stock.,
| integrifolia,
| salicifolia,
| U L.
nedo,
|I 1382 var. crispa,
vido
Sims.,
|| mucronata,
1


1
vide
fils, no
vide
Dexv.,
procumbens, no
vido
nO
lIofflll.,
vide

-var.integruolia,
— vel
—vel
Arbutus
à
1
nO
1
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES DE TERRE DE BRUYÈRE
II
Don.
III
llll
III
llll
DC.I
Sol. arboreum.

Il
axillaris,

Il III
axillaris,
Sol.,

calyculata
gustifolia,
—vol
A
Ait.
it.
Cassandra

III
Andromeda
lucida,
Leucothoe
vide
nO
Lindl.,
dealbata, vide
nO
Pursh.
M'ail.
formosa,
Pieris
L.
-velLaink.,
Cassiope
llariana,vide
14. no
var.
Latnk.
DC.
coriacea,
1417.

llll
DC.
floribunda,
Don.

III
||
llll
Don.
hypnoïdes,
DC. |
(Mariana,
Don.
417.
Nuit.
paniculata.
ligustrina,
Lyonia DC.

Idonos
Rhododcndrum
-var.

llll
IANDROMÈDE.
I -enarbre.
|
var.
Don.
calyculata,
Rehb.|
I
-àfleurs

| calveulée.

|||l
angustifolia.
Ail.,y

llll
315.
de
| -crispée.
|
Don. feuilles
angustifolia.

polifolium,
latifoUa,
—-var.rosmarinitoua,
Andromeda
vel
Andromeda
Zenobia
verulenta,
speciosa,
- vel
Don.
Miclt.
Zenobia
Scop.
Ait. I——
Hort.
canadensis,

III
Don.
tetragona,
Tournf.
387.
1383.
H
1 M.
:187.
385.
Ilorl. -
lloffria.
crispa,
|
|

rosmarinifolia,
Pwsh.
Lindl.
dealbata,
Don,
speciosa,
Purl/h.
vide
nO
Don.
speciosa,
pul-
var.
1370.| —

|
I
à
1377. floribonde.
I

-
-
àfleurs
LIpUPLANTATION.CARACTÈRES PRINCIPAUX.III
I

coriaces.

—brillante.
-à port
1368. | -duMaryland.

paniculées.
àfouilles
plus
DC. —-deromarin.
Bartr. | -pulvérulente.
de

| -cruciée.
|

crispa,floffyps.,videnodonosIiiversrigoureux.
L., nO1IJnk.
386.

llort. - - —
Sims.
integriColia.
Arbutus
p

ARBOUSIER.
—hport

—commun,
ouliot.
larges.

élégante.

arbousier
fraisier
en
feuilles
I
I

IAmérique
axillaires. I| Amérique
| Amérique
I
I

I
| Caroline,

I
demousse. I Europe

I
I
I
sept.I

Amérique

| Amérique

Amériq.
|
I

sept.

I ride. I tourbeuse.
II Géorgie.I Silie.,
Népaul. Silie.,
septle.

septle.

I Europe
I

d'Andrachné. |IOrient. De
I
II
comestible,
arbre.
entières.
II
crispées. Europe
I Europe
I
soi,. 1EXPOSITION.
SOL.

Silic.,
fr.,
I Silic.,
sept.
|
do

I tourbeuse.
ISilic.,
I tourbeuse.
I Europe. I Silic.,
II fr.,
|I Europe. |I tourbeuse.

|
Europe. Silic.,
IAmériq.
I
I Amériq.
I
sept1'

septle.
|

I Silic.,
boréale.
I

mérid.
mérid.
I Europe
| mérid.
De
De
De
b
tourbeuso.
tourbeuse.
sept.Silic.,
ruv.

fr.,debruy.Domi-ombrag.
tourbeuse.
Silic.,
fr.,

| Silic.,
dob ruy.
I tourbeuse.Domi-ombrag.
sept.

Iaiguës,
f
de
II tourbeuse.
Silic.,
r.,
b
dobruy.
OBSERVATIONS.
1-'~XIIOSI'l'ION.

Demi-ombrag.
fr.,debruy.Demi-ombrag.

fr.,debruy.Demi-ombrag.
I tourbeuso.
I Silic.,
Flo- fr.,debruy.

fr.,de
lJrllY.
tourbeuse.
Cr.,
Silic.,
I Floride. I Silic.,
Demi-ombrag.

Demi-ombrag.
debruy.Demi-ombrag.
aiguës,persistantes.
tourbeuse,
tourbeuse.
fr.,debruy.Demi-ombrag.
tourbouso.
fr.,debruy.Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
ruy.
fr.,debruy.
fr.,debruy.Demi-ombrag.
tourbeuse.
Silic.,
fr.,

I Silic.,
d
I tourbeuso.
e
b

fr.,do
tourbeuse.
ruy.

fr.,debruy.Demi-ombrag.
tourbeuse.

hruy.

bruv.
bruy.
bruv.
sablonn. Chaude
Omb,
rasee.
- HAUTEUR.
E~IPLOI.
EMPLOI.IIIAUIFI"~Uit.
I
I
Massif.I De
I

Massif.

Massif.I
Bordure.
Massif.
I
Massif.
Bordure.
Demi-ombrag.

Bordure.
II
I Env.
I
II

etdemi- Massif.I Do
I
Massif. IEnv.
I
I
I
II
Env.

Bordure.Env.
Bordure.Env.
Demi-ombrag.
I
II

Massif. Env..1

Massif.II Env.
bruy.Demi-ombrag.

etdemi- Massif.I Ià5'"


Chaude
sablonn.
ombragée.
etdemi- Massif.I 1à5m
Chaude
sablolln.
sablonn.
ombragée.
ombragee.
351-1.Altcm.,
Massif.I 0"'50a0'"60
Massif. 0"'60a0'"80
II
Massif. IEnv.
II
I
Massif.|I Env.

E
0n,C0.

0m60.

1'

I 0m30.
|I
I
I Env.
I
I
I
I
I
II
I
I
Massif.I| tài»'"
Chaudeetdemi-
1'
obi.,
Alternes,
obi.
Altern.,
Altern.,
et
santés

Altern.,

l»>otplus.
| Env.
I Env.
0m20.

4" Alternes,
caduques.

0m30.
Altern.,
nv.0'"30.
II 0'"30.

Alt.,

1à3m.AIt.,
acum.,

persistantes.
coriaces,
ov.-oblong.,

elliptiq.,

Altern.,
Altern.,
ou
acumi-

linéair.-obl.,

Altern.,
I RI. Alternes,
dessous,
1' Ali.,
enov.,
petites,

Alternes,
I etpl. serrées
ov.,

ohlong.,
————"————
FEUILLI'TS. FLEURS.
FEUILLES.

caduq.Blanches,
ouov.-'ancéol.,
laires
persistantes.
nées,coriacos,
décrois-
ellipt.-obl.,

linéair.,
crisp.,
lancéol.-aig.,
dressées.
RlanJies,
en grappes
laires
dressées.
Blanches,
ersistantes.
axill.,

Blanches,
pers.
ovales-acuminées,
Alternes, Blanc
persistantes.
coriaces,
obi.,
0"'o0.Alternes, persistantes.
lancéolées,
grandes,
persistantes.
aiguës,
linéaires-aiguës,
persistantes.
bri(llIées,
Alternes,
ovales,caduques.
rosé,

Blanches,
Rose
clair,
im- Blanches.

Blanches,
obov.-lancéolées,
persist.
Ait.,persist. Rose
Rose

persistantes.
linéair.,
ovales,
glauques
persistantes.

dessous,
Rose

glauques
crénelées,
persistantes.
triquètres.

oblong.-lancéolées,
etpl.Alternes,
ondulées
et
etpl. Alternes,
p
piile,
en
pâle,
T

onpaniculo. Capsuiaires. Juin


Blanches,
en grappes
axil-
pendantes.

pendantes.
axill.,

axillaires.

engrappes

Dlanches.
|

|
Capsulaires.

axill.Capsulaires.
engrappes I
II
FRUITS. IDE

|
FLOllAISON.
I)E

axil-Capsulaires. IJuin-juillet.
n«1304,
| Capsulaires. | Juin-juillet.
I

| Capsulaires. Mai-juin.

| Capsulaires. Mai-juillet.
panic.
| Capsulaires. Avril-mai.
| Capsulaires. Mai-juillet.

tormin.Capsulaires. Mai-juillet.
enpanic.

engrappes
pâle,

llll
|
axill.Capsulaires. Mai-juillet.
grappes
axill.Capsulaires. Mai-juillet.
axill.Capsulaires.
engrappes
engrappes.| Capsulaires. | blai-juillet.
en Blanches,

II
ongrappes.ICapsulaires. Mat-ju<))et.
Blanches,
axillaires. Capsulaires. Mars-mai.
Blanches,

enpaniculo. Bacciformes,
Blanches,
persistantes.

Blanches,
etpersistantes. pes
ersistantes.
ohlong.-lancéolées.
rougeâtres.

engrap-Bacciformes,
pendantes,
paniculées. |
pendantes,
Ulanchos,
ovales-arrondies,paniculées.
pes
Blanches,
pes
pendantes,on
grap-
paniculees.
rougeâtres.
engrap-Bacciformes,
rougeûtres.
| Bacciformes,
j
I
FLORAISON.

I
juillet.
I| 13T7
1365,
|
I
I
Févr.-mars.

Capsulaires. JFévr.-mars. |
I
|

II K°
! Fév.-avril.

I Oct.-janv.
|
| Oct.-janv.
rougeâtres.Oct.-janv.
j
I

I
I
I
I
Mai-juillet.
I

Juin-juillet.

I
I
I
|
!
!
OBSERVATIONS.

Famille

jolies

Paris.
II Nol1371
desÉricacées.I

et1378.
plantes.

Craint
1369.

être,
doivent
prement

Famille
No
vante
etses
lefroid

comme
dites,

desÉricacées.I
Moins
1380. rustique
variétés,
quique
I

I
et 1I
Robustes
I
I
I
|
I
|
|

de|I
leclimat
sous
II

espèces
délicates
Ces
et1379.plantes
les
cultivées
Iethivemées en
p
alpines
ots
ou
e
châssis.
sous
n pro-
|
|

I
|
|I
|I
terrines,

sui-II
l'espèce
souffrent
|
|
|
|
I
I

elles-mêmes
rigoureux. I
hivers
|
I
I
|

I
|
I
I
I
|
Q
gS
IIII*1
':

1 1388
|
.c
II IARBUTUS
II 4384-Unedo,
I
I 4385
II I —vel
II I Uva-ursi,
I
II 4386
Il
*

| : I AZALEA.
| 1389
|| U90I—-vel
-vel
|
I
~——"
BOTANIQUES,

|| 1387-uva-ursi,
Il | - vel
||Ij |I - vel
|

||| |I arborea,
1391
|| |I —vel
-
| 1392
|Il1395-glauca,
||| II —vel
-
SYNONYMES.

|| tI I| indica

I|

I||I
|
-
I 1396mouis,

| 4398
| 4400
| 4401
|
II
4399

|I 4402
I
I
4403

I 1404

|I 4405
II
II
4406
4407
I U08
--
NOMS
OU

I Mort.


III
"'--
[

III
FRANÇAIS

I —vel

|| 4397-nudiflora,
I —vel
V

III
Pets.
I-alpina,

III
I-amcena,

I—-var.
|| 1393 -var.cuprea,
|| 1394 1
-

*
I

I—-salicilolia,

I
1—-var.alba,
1
1 —

I pontica

-
-
-
I -pontica,
I - vel
°
ULGAIRES.

Arbutus

vol

nO
1
L.,
I ARGTOSTAPHYLOS,

-vel
vide
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES DE TERRE DE BRUYÈRE

d'orkine

Arbustus
I —-anguautolia,
vel

[look.

lacea.

—var.
crocea,
lulgida,
Lanik.
Azalea
Mich.
alba,

L.,
L.

391.
II procumbons,
II-sinensis, R
vincoisa,
I viscosa,
nO
I-erectue,
CALLUNA,
| vtùgaris,
II - vel

II —vel
II——
I ——
-

var.
L.,
L.
LIE

à
Rhododendrum
-var. flore
1.vide
-calendulacea,

n*
ieb.
non

vide
Lodd.
L.,var.
1395.
I BRYANTBUS,
Lindl.

Salisb.
Brica
alba,
Brica
var.rosea,
vel
Brica
-var.
vel
ScarW,
,U
°RU'IN
1)' E*

(suite).

ne1387.
Spreng.
Spreng.
I
var.quercilolia,
lIort.
Hoffm.
salicifolia,

L.
alpina,
Arbutus
Stock.
buxifolia,
Arbutus L.
Uva-ursi,
Desv.
procumbens,
Arbutusflort.Paris.-

amcenum,
pleno,
1457.
ne
ilich.
L.,var.
pontica,
Azalea
Sims.
Lodd.
Ilook.
L.,
viscosa,
Rhododendrum
Lndl.,
lIook,
ledifolia,
vide
vide
Poil.,
Svide
liliiflora, n*1ne

Rhododendrum
var.
var.
Ait.
coccinea,
rubra,
L.
ne1
var.
1478
478.
1Bl.
418.

Curt.
Lodd.

hododendrum

L.
vulgaris,
Ilort.
vulgaris
*--
PLANTATION.
'————

Don.
glaucum.

Pent.,
calendulacea,
var.

vide
-152.
-
glauca,

TOI'I'.
nudiflorum,

Don.
Oavum,
Rhododendrum

Swetl.
sinense.
Alich.,
glauca vide

Ilort.
alba,
- - ———"

ARBOUSIER
-comm.
-
Gai. ARCTOSTAPRYLOS.
desAlpes.
-raisin

AZALÉE.
-gracieuse.
Platieli.
Hort. —-àfleur
-
calendu-


souci.
calendulacoum,
Rhododendrum
Torr.
—--àfleur
-
à
glauque.

-àfeuilles
-
Il
àfeuilles
-

Il
Il
d'ours.

àfleur
nRHii
-- NE.

molles.
nudiffore.
—--blanche.

— -rouge.
-pontique.
II
Il
-delaChine.
-


-
visqueuse.

Gmel. BRYANTHE.

Salisb. CALLUNE.
-dressée.
vulgaire,
-i,
Ilort. - - - rose.
vulgaris
llort.
vulgaris
Brica
Ilorl.
rosea,
Scarlii.
var. -
Ilort.
Famille
coccinée.

||IlIl
Il
bruyère
fleurs

-deScarl.
--
(suite).

dosaule.
I
dechêne. Europe
I
I Europe
I
I
I
I Europe
I Europe
I
étroites. I Europe
feuilles

pleine.

safranée. II
cuivrée.
fleur
brillante.
I
I Amériq.

commune.
blanches.
I

I
I
I

I
I
I
mérid.
I De
I Do
mérid.
I
I
I
boréale.
I De
EMPLOI.
SOL. EXPOSITION.

bruv.
bruy.

bruy.
I Frais,
boréale.
I
I Frais,
boréale.
I Chine. I Frais,
I
sepllp.

I Fr.,
I Frais,
I

I Japon. I Fr.,
I Amérique
sept.

I Chine. I Silic.,
I Amériq.
septle.

Origine
I

I Europe. I De
I
I
I
,
Silic.,
Si
I Silic.,

Silic.,

I Frais,
incertl".

I Do
j———————
HAUTEUR.

sablonn.
sablonn.

sablonn.
debruyère
sablonneuse.
debruyère
sablonneuse.

tourbeuse.
Frais,
——
CARACTÈRES
FEUILLES.
PRINCIPAUX.
FLEURS.FRUITS.

Chaude
ombragée.

debruy.Demi-ombrag.
tourbeuse.
IFrais, debruy.
I tourbeuse.
I Fr.,debruy.
I Fr.,de
do
bruy.
b
debruy.,Demi-ombrag.
tourbeuse.

debruy.
I Frais, debruy.,
II tourbeuse.
fr.,
I Silic.,
orient.
I Europe
de b
,

ruy.
I fr.,debruy.Demi-ombrag.
Bordure,
Chaudeetdemi-
ombragée.
Bordure,
Demi-ombrag.

Bordure,
Demi-ombrag.

debruy.Demi-ombrag.
DDE

I
I
I
I

Massif. II Env.
1111
I 0n,30
rocaille.
I Env.
rocaille.
I
I Env.
I 0m30.
rocaille.

Massif. II Env.
tourb.Demi-ombrag.
Massif.
Demi-ombrag.
fr.,debruy.Demi-ombrag.
lie.,fr.,
dob ruy. Massif.
Demi-ombrag.
Massif.
Demi-ombrag.

fr.,debruy.Demi-ombrag.
fr.,

bruy.
bruy.
I Debruy.
I De bruy.
de b ruv.

dobruy.Demi-ombrag.
tourbeuse.
sablonn.
sablonn.
sablonn.
sablonn.
Demi-ombrag.
III
Massif..1
Demi-ombrag.

Bordures,
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
II
Massif. I Env.
—^ÉPOQUE
Massif. <a!)"'etpt.
etdemi-
ombragée.
etdemi-
Chaude II
Massif.
I

I Env.
Massif. II 4m
I
I
Massif. II Env.
et
I

Bordure. I| Env.

massifs.
Bordures,
Bordures,
Demi-ombrag.
II
massifs.
massifs.
Bordures,
massifs.
II
I
OBSERVATIONS.

Massif. I| 0n,40à0n,b0.
I
Massif. I0n,40
Massif. I Env.
Demi-ombrag.

Massif. II Env.
tourb.Demi-ombrag.
tourb.
ruy.
tourb.
D Massif.
emi-ombrag.
Massif.
Demi-ombrag. I Env. Env.
II
EIFLortitisoil.
FLORAISON.

1m.

Im.
1m.
Alternes,
à5metpl.Alternes,

à40" Alt.,
0m30.
oblong.-lancéolées,
inégalement

Altern.,

1m. Alternes,

II'
0m80.
Env.

Env.
glauq.
dentées.
très-étroites.

obov.-aiguës,
Alt.,
obov.,
entières,

obov.,
entières
Allern.,
Alternes,
à0mii0.
Altern.,
obi.,

Alternes,
Alternes,
Blanches,
pes
Blanches,
pes

Roses,
persist.

plusétroites,

pubesc.,

obi.,
Blanc
etpersistantes.
obov.-ellipt.,

caduq.Jaune

pubesc.,
obi.,
pubesc.,
obi.,
1m.Alternes,
cad.
pubesc.,
cad.
ohlonguos-aiguës,
endessous,

obi.,
Alternes,
1m.Alternes,
1™.Alternes,
Env.
V".
1m.
Alternes,
Alternes,

t' Alternes,
plus.

0m30.

0m50.
II Env.
I Env.
Alternes,

Alternes,
Env.0"'50.
Alternes,
linéaires,
Alternes,
0"'50.
Alternes,
Om;)O. linéaires,
rosé,
tites
persist.Rouges,
grappes
obov.-elliptiques.
Rougos,
plus

Blanch.,

cad. Rouge
pubesc.,
oblong.-aig.,
cad.
d 1)
brique,
Rougel"
foncé,
cad. Blanches,
oblong.-aig.,
oblong.-aig.,
cad.
oblong.-aig.,
etplus.Alternes,
cad.
Rouge
Rouge
cad. Jaune
obl.-lancéol.,

Jaunes
elliptiques-aiguës,
oblongues-ovales-
caduques.
aiguës,

linéaires,
Altemes, obtuses.Roses,

Rose
obtuses.
linéaires,

Rose
obtuses.
linéaires,
Rose
obtuses.
en

en
en

engros
engrap-Bacciformos,
pendantes,
paniculées.
pendantes,en
paniculées.

Blimches,
caduques. penchées,

oumoins
orangé,
cad. Jaunesafr.,
Jaune
Jaune gr.
caduq.corymbiformes.

écarl.,
caduques. ou encorym.
pubescentes,
Blanches,
visq.,

carné,
Blanches,
obtuses. en
en

foncé,
foncé,
corym.
visqueuses,
en

corymbe.
corymbe.
encorymbe.
écarlate,
clair,
plus
foncé,
en
en
b
rougeâtres.
rougeâtres.
grap-Bacciformes,

terminales.
grappes
penchées,
en
Bacciformes,
enpetites
Bacciformes,
petites
terminales.
grappes
enpe-Bacciformes,
penchées,
terminales.
grappes
corymbiformes.
semi-pleines.
foncé
engrap.
engrap.
cuiv.,
en
ou
corymbif.

corym.
grap.
orangé, corym.
II
II
II
Capsulaires. Mai-juin.

II
Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
grap.

Capsulaires.
Capsulaires.
corymbe.
corymbe.
oumoins

encorymbe.

corymbes.
enpetits
Capsulaires.
I

Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.

Capsulaires. Mai-juin.
I Famille
I
Oct.-janv.
I
I
Oct.-janv.

II
I
I Famille
I
noirs. Avril-juin.
I
I n®
rouges. Févr.-avril.
I
I

I
I

I^II
des
rouges. Févr.-avril.
I
I
ouen Capsulaires. Juin-juillet.
solitaires
Capsulaires. Juin-juillet.
Capsulaires. Mai-juin.

I
I
I

I
1

Avril-mai.
Mai-juin.
Cap'ulaires
Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
ou Capsulaires. Mai-juin.
clair
corymbe.
I
I
j
I
|
I
I
I
|
I
I

III
spicif.Capsulaires. Mai-juillet.
grap. I
il
aveciequei
MaiJ'uin

III
spicif.Capsulaires. blai-juillet.
grappes
spicif.Cdpsulairos. Mai-juillet.
engrap.
spicif.Capsulaires. )Iai-juillet.
engrap. |
1

Famille
Nolm.
Imassif
Ne-
Ipour
I
1391
la
Rc
desÉricacées.I

desÉricacées.I

387.
végète
tapis
d'une admirablement

N®i39«.Joii
arbuste
loquel
a"ec il
blance.a

Famille
IIPamiUe
bien
etf
verdure.|
perpétuelle

desÉricacées.|
ien
n'est
composé
de ette
à1403.
seront
beauté
élégant
plus
Azalée
et
d s
e a
v
toujours
nombreuses.
fleurs

distinct
du
I

I
I
I
I

|
|
|
orme
I
I
|
qu'un
II
ariété.
I|
recherchés
coloris
etlecurieux deleurs

n1®402,
qUillque
quelque
cependant ressem-

desÉricacées.
d®8^ricacées*
desÉricacées.
||

III
|I

I
|
I
I
I

II
||
Il
II
I
|
|
|
|
I
I|II

IIII

|I
I---l-IIr
I
~S
se

I 1411
I 1412
-

II 1409
Il 4410
-
:Iit.o
I
|
II I —vel
I
,
1IIII£°\oAI

II | FOLIA,

|
SSINOMSIl.IKUPLANTATION.
t.
|—
|—
)) 0RII1i)GIN
-
- CAMELLIA,L.CAMELLIA.
BOTANIQUES,

n®1412.
!-Japonioa,
I maliflora,
I-oleifera,
rosœilora;
Sasanqua,
I GASSANDRA
II I calyculata,

II I tetragona,
L.
Don,
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES DE TERRE DE BRUYÈRE

oricinl'rI
SYNONYMES.
FRANÇAIS

vide
Abel.
Hook.
LIEU
OUVULGAIRES.

Thunb.
Camellia
Don,
Don,
vide
vide
CA88IOPEHYPNOIDE8,
| Don,
n"
n°4371.
Don,
vide
L.
nO
1
Don.
maliflora,
ANGUSTI-
vide n°4367.
366.

1379.


duJapon.
-oléifère.
à fleurs
Il
IlI
deRosier.
Sasanqua.

Il
Il II
Il
il
acumillécs,
Il
II
IJapon. I De
I
I Chine. I Do
IChine?

I
Japon.
|
| Do

I
De
-----
bruy.
sublonll.
bruy.
bruy.
sablonn.
sablonn.
bruy.sablonn.
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
SOL.EXPOSITION.

Massif.I Do
I
Massif.I De
Massif.I Env.
Massif.

I
I
Env.
4à.'S'».
EMPLOI.

Alternes,
1' Alternes,
1'
coriaces,
PRINCIPAUX.
HAUTEUR. I I
CARACTÈRES

ovales-
dentelées.
ovales-aiguës.
Alternes,
ovalcs-oblongucs.
I
I
|
FEUILLES.

Solitaires,
1àîim. Ait.,doiitictil. Solitaires,
Solit.,
Solit.,

II
II
II
simp.,
simp..
FLEURS.

simp.,
simp.,
blanc
petites,
11
ÉPOQUE
FRUITS. DEFLORAISON.
FRUITS. DE

purp. Capsulaires.
rouge
pur.
!

Capsulaires.
roses. Capsulaires.
petites,
II
blanch.
I
Capsulaires.

I
OBSERVATIONS.I

IMars-mai.
1 Fév.-mars.
|
FLORAISON.
|

Févr.-avril.
I Févr.-avril.
I
I
I

I
|
Famille
I n-»
IParis,
ou c une
ore
desTernstroémiacées.
à1412.
uos» Exigent,
exposition
l'hivernage
eno
sous
abritée
duf leclimat
roid,
ou
rangerie.

desÉricacées.I
m de
I
I
I
I|
ieux
I
I
I
I
I
I
I
|
I

III
CLE TURA, CLETHRA. Famille
| 1413 | -acumriinaita, Jlicli. -acuminé. I Amérique sept.I Fr,debruv.tourb. Demi-ombrag. Massif.II Env. 4' Alt., caduq.,
lancéol.-aiguë;. Pet., bl.,enpaniculo
term. Capsulaires. I Mai-juillet. | |

Il
I 4414 | -alnifoUa, L. — d'Aune.
àfeuilles I Amérique sept.I Fr,debruy. tourbDomi-ombrag. Massif. 2'" ept lus.Alt.,
caduq.,
obov.-aiguës. Petites, blanches,odor.,
en I Juillet.|
Capsulaires. |

-vel
||II |I —var.
| 1415 | -tomentosa,l'ers.,
incana, vide
nO
Ait.,
pubescens,vide 1
ne 415.
1415. -tomenteux.
Lamk.
I
I Amérique sept.
I
| Frais, debruy.
I
Demi-ombrag. Massif.
|
I
I 4"1 etp
I grap.
I
obov.-aiguës,
caduq.,
lus.AIt., Petites,
Spicif.
etpaniculées.
odorantes,Capsulaires.
blanches,
I
I Juillet.| No
I
Arbuste
1414. très-Qorifère.
|
I|

Il
cletiira
ainifolia
var. pubescens, I I tourbeuse. I blanches I
endessous. engrap. spicif.,
panicul. I | |
II I —vel Ait.
Clethra Pers. I I I I |
in;ana,

Il
I I CYRILLA, L. CYRILLE. I I
|
| I1416 - racemillora,L. - àfleurs
engrappe. 1Amérique sept.I Frais, debruy. Demi-ombrag. Massif. I 1'"etplus.AIt., persist.,
o\'
.-lancéolées. Dlanches, en spicif. Capsulaires.
grappes, I Mai-juillet. | |
|I|I I
|||| 1417 DABŒCIA,
| -poutolia, Don.
Doit.
DABŒCIE.
-àfouilles
de P outiot. IEurope. I De
tourbeuse.
bruy.tourb. D | Bordure.
emi-ombrag.
II
I Env. 0n,40. Altornes,
persist., lâches.
|
elliptiq.,
II
Il
Rose penchées,
purpurin, en *
I
I Mai-juillet.
Capsulaires.
| Famille
| Nol 1417 u
et
desÉricacées.||
is. plantes.|
jolies
Fort

II
I vel I

Il
|||| |I — Andromeda
Dabœci,
L. I blanches
endessous.I grappes spiciformes I|
—volAndromeda Salisb.
montana,

||
vel Dabœci,
Erica L.DC. | I |
|| || |1 — velMenziesia
Dabœci, || || || || II || || I|| |
||l —

Il IMai-juillet.
| 1418 I -var. —vel Menziesia
polifolia,
Juss. àfleurs I I De bruy. tourb.Demi-ombrag. I Env. Allernes,
persist., elliptiq., Blanc pur,pench., engrap.Capsulaires. | |

II
alha,Ilort. blanclies. Bordure. II 0m40. | spiciformes II |I |
| | EPIGJEA, ÉPIGÉE. blanches
end essous. lâches. Éricacées.|
Swap-tz. Famille des

| |I|I|
I 1419 | -repens, L. ranipante. I Amériquesept. | Frais, debruy.Demi-ombrag. Bordure.Env.0'"20. Alternes,
ovales-cordées. Blanccarné,odorantes. Capsulaires. I Mai-juin. | |
I I BRUYÈRE. tourbeuse. I É ricacées. I
ERICA, L. Famille des

I|l
III | | 1420
| j 1421
| arborea,
-
L. —
-
enarbre.
carnée.
I
I
Europe
mérid. I
I
De
neuso
De
sablon-
bruyère
etfraîche.
sablon-
bruyère
Chaude. | Massif.I Do
|
Demi-ombrag. Bordure.
I
I Env. 0n,40.
par
3-4,
.à13m.Verticillées
Verticillées
par4, l
linéair.
inéaires.
B
I nie.laneh.,
Roses,
nombreuses,
enpa-
allongée,
pyramidale
unilaté-
Capsulaires.
Capsulaires.
I
I
|
Avril-mai.
Avril-mai.
| N*
1420.Peu àParis
rustique etplus
au1|
| Nord.M6meromarquepourtesn<"H30,1431,
| 1432
et1 434. |

||
carnea,
1..;J acq. Europe
orient. engrappes
-| vel—velEricacarneaalba.
|
||
I —vel
JI —vel herbacea,
Erica
GypsocallisL.
Don. —
carnea,
|
|
blanches. I Europo
| neuse
|I et f raiche.
neuseetfraîche.
| I
|I raiesett erminales. I
|I Avril-mai.
|
||
I|
| ||
—-ovar.

II
1422
carnoa, var. alha,lIort.
ccidentalis,DC" ville - à fleurs orient. De sablon-
bruyère Demi
ombrag. Bordure. Env.0m40. Verticillées
par
4,linéaires. Blanches,
en unilaté- Capsulaires.
grappes I |
I ||
Erica alba.
carnea neusoetfraîche. etterminales.
raies

|l|| Icarnea,
| 1423
| 1424
| 1425
var.occidcntalis,
I -ciliaris,
I—-var.
| ——var.
L.
alha,
DC.,

lIo,.t.
vide
-ciliéo.
- —àfleurs
f)C. - -deWatson.
blanches. Eur.
|
I Eur.
I
occidentle.
occident'
|
I Debruyère
I beuse
Debruyère
beuse
etf
I Debruyère
tour-Demi-ombrag.
etfraîche.
tour-Demi-ombrag.
raîche.
Bordure.
|
Bordure.0,"20à0,,,30.
|
| 0"'20a0'"30.
I0'"20
Verticillées
par
planes,
3-4,
ciliées.
Verticillées
par3-4,
planes,
ciliées.
ovales.Rose
ovales,
carné,
Blanches,
lâches. Capsulaires.
engrap.
engrappesIÙches. Capsulaires.
|
IJuill.-sept.
|
IJuill.-sept.
|
|
I
|
|
|
1
||
I
I|
||
|
|
tour-Demi-ombrag.Bordure. | à0m30. Verticillées ovales, lâches. Capsulaires. IJuill.-sept.

Il
Wataonii, I Eur.
occident". par3-4, Roses,engrappes
| |1427|
I
4426-cinerea, L. -cenùrée. Europe. De
beur-e
etfraîche.
bruyère
sablon- Demi-ombrag.Bordure. I 0m30h0mii0. planes,
ciliées.
Verticillées
par3, l inéaires. Roses,
enpanic. term. Capsulaires.
spicif. I
|I
Juin.-sept.
|
|
||
I|
||
I|||
1 — - var. à
alba,Hort. - fleurs
blanches. De
etfralcllO.
neuse
bruyère
sablon- Demi-ombrag.Bordure. 0 "'30a0'"50.
Verticillées
par
3, l inéaires. Blanches, ppici-
enpanicule Capsulaires. Juin.-sept.
| I
-à neuse
etfraîche. | formeterminale. ||
| 1428
|
|t
I
1| —-var.atropurpurea,llort.
DC.,
corsica,
j1 Dabœci,L.,
herbacca,
h.,
lugubris,
vide
vidonO
vido
143t.
Il''
1-117.
n*1n°
Salisb.,
vido421.
1431.
foncées.
fleurs De
neuse
et
sablon-
bruyère Demi-ombrag.
fratche.
Bordure. |
||
|
01,130
à011,50.
Verticillées
par
3,linéaires.
II
Rosefoncé,
ciforme
enpanicule
spi-
terminale.
II Capsulaires. j| Juin.-sept.
||
|
|
|t
||
|
I|I|
II
I
ÉPOQUL;
OBSERVATIONS.
®S
1-1
~g

Il

DG.
-

||
- IlIII
| 1ERICA,

|
2
-

14.15

-
III
Il
9
I I -vel
-4431

- vol

||
IIII
III
II!
-

III
I
-
velErica

I1432

Il
III
II —

I I muttiuora.
U33 scoparia,

Il

1443

III I III
4444

III
1446

I
| 4447
1448
I1449
4U9
II
S ° IBOTANIQUES,

occidenhlis.
IU30 luaitanica,

II

I

I
NOMS

II
SYNONYMES.

II
Makayi,

II
II
II
c
vol
!-multiflora,
OUVULGAIRES.
FRANÇAIS
L.(suite).
liook.
Erica

Brica
—vol
I I polytrieliifolia,

IIatricta,Aii(li,.

1436
U37
| —vol
I - nIBrica

| | —vel

Il
I| I| —

f'urs'i,
-

|n°
I I vagans,

I-axiUaires.
II
II
I| I| vulgarift,

I II humilis,
IIII
tetralix,L.
--vair.alba,

III
vagana,

tapis,
| KALMIA,
41-12
Iglauca,
-


1.
—Var.
| GAULTHERIA,
I1438-Nummulariæ,
'L-
var.
arnea,

L.
Erica
DC.,
non

procumbens,

IGYPSOCALLIS

II
| ITEA,
NE
4444 Virginica,

vide
vel
L.
-angustiioUa,
latiloUa,
1445 -var.alba,llort.
II polifolia.

-
- vel
DC.
corsica,
Erica

1..,
vllort.,
ido
alba,
Var.
Var.
rosea,

nc.

L.
Wang.,
lI-rosmarinifolia,
-"ci
LEDUM,
I I busifolium,
Kalmia
L.
1..
nummularioides.
vêtCauttheria [JOli,
vide
Catiltheria
A, Don,
L.
vide
L.

angtistifolia,
1
nO
L.,
vir.
Ait.
nO

vida
no
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES DE TERRE DE BRUYÈRE

Rudolph.
polytrichifolia,
-moditeirtanea,

FC.
multiOora,
ville
1vide
nO

num.

l.ot/d.
Ledum

L.1—451.
latifoUum,
nO
CAR-
n"4421.
PLANTATION.
.1 LIEU —————_
——————— *~"-——"——~————~
SOL. EXPOSITION.
BRUYÈRE
duPortugal.
L. occidentalis,
var.
carnea,
lugubris,
Salisb. multiflore.
L.,non
Brica
DC.,
vide
L.vide
ramulosa,
Viv.,
1
nO
DC.
DC.,
varans, non
431.
Siilitb.,
vide
L.
no1430.
n"1434. —
roide.

Com's.—
L.,
var.
angustjfolia,
l'urih.
marinifolia,
liertj.,
|I-Canadense,
vide
lalifolium,
DC.
desmarais.
dense,
Ait.
palustre,
L.
I
latifolium.
Ai'.,var.
II-—palustre,
vide
II
à balais.
Viv. -quaternée.
ramulosa,
llai,t.
1432.
si-
405.
nO
llort.,
vido
llort.,
Scarli,
Sulish.,
vide
vide
11400.
n" 407.
n°1408.
-
vagabonde.

Katii. GAULTBÉRIE.
1439.
rt'
-—————_——
HAUTEUR.
EMPLOI.

Salisb.-delaMéditerranée.
I

I
|
CARACTÈRES
FEUILLES.
(sllile). I
1Esp.

I Europe
II
II

II
|
I
I
I
1
II
-Nummulaire. Népaul. bruyère
huniilis,Solisli.petitesU39.
—procumbente.
velGaultheriallummulariu¡iles,DolI.
procumbente.
1-138.

ros-

Cana-
var.

I | serpyllifolium,IJièr.,vidon°1451.
II tliymifolium, Don,
| thymifolium, vide

Ijinik.,
ITÉE.
- deVirginie.
KALMIA.
rosmarinifolia,
-146.

1413.
Kaimia
poiifuiia,
-glauque.
Wang. -«.llarges

DC.,
Canadense,

n°1450.
vide
-

-
-
étroites.
—àfeuilles

feuilles.

àlar-es
—des
Forme
grappe
IIll
Il
blanches. I
àllcurs
à feuilles
LÉD ON.
no1450. -(luCanada.

feuilles.
marais.
I
PRINCIPAUX.
FLEURS.

Espagne.

Europe
Europe
Europe.
France.
I De
I De
etPortug.
I
I que
I De
mérid.
II

mérid.
Corse,
etc.

blitnelies. IEurope. I Debruyère


àfleurs
I
I

I
I
I
I

detrès-<5ksgants
axillairCS.
PLANTATION.CARACTÈRESPRINCIPAUX.
FRUITS. DF.

Do

De

IDe

toutsousbois.
sept.De
Amérique

IÉtats-Unis.

Amérique
sept.
| Amérique
I
deromarin. Amérique

II
I
sept.

Amérique
Amérique
sept.
|
b

IDebruyère

I
I
I
|

I
I
FLonAISON.

beuse
sept.Dberuyère
Amérique
De
De
b

sept.Debruyère

IDo
sept. bruyère
De
D
b

b
e
sablon.
ruyère
tourb.
bruyère
Debr.plutôttourb.

II De
rnérid.
Sabl.
etfraie.
bruyère
sablon.

bruyère
bruyère
I| bruyère
|
De
II
sablon.
sablon.

bruyère
tourb.
tourb.
sablon.
I
Demi-ombrag.

I
sablon.
bruyère
sablon.

etfraîche.
tourb.
ruyère
tourb.
ruyère
I Debruyère tourb.
tourb.
tourb.
Bordure.
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
VMassif.

1Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
Massif,
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
I Env.
Env.Im.
Massif. I De
I
I
Massif. I Env.
Demi-ombrag.
I
II

bordure.
Bordure.
Demi-ombrag.
I
|

bordure.
Massif,
I
I
I
I
I
Bordure. 1I Env.
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.

Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
| Demi-ombrag.
I

tourb.
ruyère
III Debruyèrotourb. Demi-ombrag.
I
I

I
III
I
Massif.
Massif.
Massif.
I
I
Massif. I| Env.
tour-Hemi-ombrag.
0nfi0elpl.

|
Massif. I1à2'"
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.

Demi-ombrag.

Europeseptent.
tourb. Demi-ombrag.
Massif.
Milssif.
I

Massif. I Env.
I
I
0M,30.

0m50.

Massif. IEnv.<"'ctp).
Env.

1,
tiv.
0m40.

O'MO.
I

II

0"'ii0.

tapis. 0111)0.Obov.,
Bordure,

0m80
Vert,

Alternes,
etp l.
pari,
1a2" Verticillées

Vertic.

Vert.
lin.
par

par

par3-4,
Vertic.
I 0,1140.Verticillées
I
|
Bordure. Env.
I
ou
0'"40.Vertic.

Presquo

là2'"etpl. Alt.,
Massif. Env.0'"80.

II
Massif. I Env.
I
etpl. Alt.,

Env.
Euv. 1'
1'"
«M,G0.
I

I
ou

4-5,
o
3-4,
erticilléespar4,linéaires.Roses,engrappes

par4,lin.,
par
Verticillées
I
I
I
I
I
par
4
4-5,

ovales,
poilues
v.-obl.

lin.,obtuses.

lin.,

endessous.

I
Rose

très-pet.
obtuses.
l
,
linéaires.

persistantes.
aiguës,

I1".Alternes, oblong.,

coriaces,
Alternes,

t' Alt.,
dentées.
ovales-oblongues.
Altern.
ouo pposées,

ellip.-obl.,
blanchâtres
Alternes,
en deSSOUS.
clair,
linéair.Roses,
Roses,

Roses,

Rose
inéaires
eng

Blanches,
entières,
Blanc

Blanc
Rose
étroites,
Roses,
e)Hpt.-aiguc-.
coriaces,
Blanc
ellipt.-aigui's.
Blanc
oblongues-linéaires.
rap.

verdâtre,
Jaune
longues
foncé,
belles
Roses,
linéaires-oblongues.
par
4,lin.oulin.-obi.
Roses,
lâches.
nombreuses,
cules
allongées.
presque
engrappes
unilatérales.
engrappes
Verticillées.
latérales,
grappes.
en petites
terminales.
engrappes
Blanches,
engrappes
Verticillées.

engrappes
carné,

Blanches,
rosé,

en
pur,
en

enc
intense,
endessous. rymbiformes.
glauques en
corymbes
rosé,
en

Blanches,
tomenteuses-
Atternes,e)tiptiq.-ob!ongues.
litiéiiii-es. Blanches,
Altertiee,
c
Capsulaires.
presque

presque

en Capsulaires.Mai-juin.

termin.
engrappes
presque Capsulaires.
I Famille
Capsulaires.Juin-août.
I
enr.ani- Capsulaires.Juill.-oct.
I
Capsulaires.Janv.-mai.
Janv.-mai.
I
l
I -.
Capsulaires.Sept.-oct.
I
I
|
I
om- Capsulaires.Juill.-août.
|

|
I
|
Capsulaires.Juin-août.
termin. Capsulaires.Juin-août.
Mai-juin.
|

I
I Famille
axill. Bacciformes.Juin-juillet.
penchées,
petites
axillairl's.

engrap.
orymb.
en Bacciformes.
grap. Bacciformes.

latér.
grappesco-
termin.
encorymb.
orymb.
latér.

encorymbes
Rtanchos.encorymbesterm.
elliptiq.-oblongues.
Blanches,
encorymbes term.
I
Mai-juillet.

I
Capsulaires.Mai-juin.
I
K"n:M.
Jnin-juillet.

Capsulaires.Juin-juillet.
term. Capsulaires.Juin-juillet.

Capsulaires.Mai-j
IIII
Capsulaires.Mai-juin.

term. Capsulaires.Mai-juin.
Capsu)aires.Mai-juin.
encorymbes. Capsulaires.Mai-juin.
uin.
I
desËricacées.II

desÉricacées.I

Forme

I Famille
termin. Capsulaires.Juin-juillet.
|

I Famille
I
II
I
II

I
detr&s-~gants

Famille
des
àmo.
ro(OI
1142
rivaliser
les
avec
l'élégance
Capsulaires.Avril.-juin. des
Ë
É
fleurs.
(apis,
II
I
I
lI

sur-
I
I
|
I
|
|
|
|
I
|

sur-

desSaxilragées.
ricacées.
d'arbustes
Peu
Kalmias
pourla

desËricacées.I
I

peuvent
beauté
et
II
I
I
|I
1
I
II
I
I
I
I

I
III
II
II
II
I
|1I
III
I1"
Il
II
I!
|I

|
I
|
-.
II------I
III
DOIi..
III
Il'
1450.
Il'
I U50

III
l
|l| M

Il'
1363.
Il
III
-'--
IIr°D'ORIGINE
r*~
oiii

|| | || —
I

1*1
Swartz.
vol

|||
Il
Il
Il
I

III
I

IIIl
||

I
I
|
I
I
I
1155.
I
| 1454
-

I| 1455
||
I
I
------
IBOTANIQUES,

| 1456

IIIl
|I
|| —vel

I 1452-procumbens,
|

III
I
I
|I
||

III
Il
I
|
I
|
I
I

I
I 1453
Il
| var.
II
Il
noIl
II
II
II
I
I
Il
III
II
| - vel
I LYONIA

II
IIII
|| —
I
II

I LEUCOTHOE

I



| —vel

4457-arbo.-eum,
445s -var album,
| 1459
NOMS

vol

vide
Lodum
451I| -serpylUloUum,
vel
Lodum

DC.,
Mariana,
I LOISEIiEURI


|| calyculata,
|| ligustrina,
IMENZIESIA
I Swarlz,
| Daboeci,
| pohrolia,

II
I OXYCOCCOS,
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES DE TERRE DE BRUYÈRE

lHOPHTLlUM,I'm. LEIOPBYLLUII.

I
Ilhlixiioliiirn,
I
Ell.

— talllk.,
|| thymifolium,

RIS,Don,
Don,vide
thymifolium,
vido
vide
vido
coriacea,
DC.,

Don,
Mariana,

DC.,

I —macrocarpus,
I - vol
nO
vido
nO

vido
vide
Nuit.,
paniculata,

Vaccinium
I OXYDENDRUM

desÉricacées.
l'EU.,DC.,
PERNETTY
Imueronata,
Arbutus
| PHYLIJODOCE,
| cærulea,
Gren.
|| -tasiloUa,
vol
vel
I1PIERIS
vident
370.
| RHODORA,

||
et
nO
nO
lierg.
buxifolium,
thymifolium,
Lodum
Leiophyllum
vol Lamk.
thymifolium,
De.

11368.

Desit.
ARBOREA,
llvhb.,
DC.,vide
no
no

Pers.
nO
Uiêr.
serpyllifolium,
1450.
AXILLA-
n°1364.
llort.,
major, vidonO1365.
312.

macrocarpum,

A,Gaud.
Gatid.

T.I deII
| amoenum,
ARBO-
vide

Planch.,

| - -var.pUDiceum,
n°1363.

cærulea.
klenziesia
Phyllodoco
vel

lIlIl|Il
FORMOSA,
Duham.
I-Canadenais,L.
L.f.
mucronata,

L.
cierulca,
Andromoda
vel Pall.
taxifolia,
Gren.
cærulea, et

Khodora,
Hhododondrum
| RHODODENDRUM,
vide1389.
Sm.no
l.Wall.
arboroa,
Azalea
vol
G

A,Desv. LOISELEURIE.

1
L.
procumbens,
Azalea

366.
1137-2.
vido
373.
1373.
nO
CJERULEA,
vide
vido
JIUlS,nO
vide
nO
1 -117.
1417.
Pers.
Don,
—à
I

à feuilles

tiges

PERNETTYE.
-
Salisb. PHYLLODOCÉ.
C
SaUsb. otl>\,
vido
nO i lb5.

Don.

od,.,
Don,
RHODORA.
-


LIEU

dobuis.

couchées.

CANNEBERGE.
Ait.-
à fruits.
gros
I
SYNONYMES.

I Amoriquo
I
deserpolet. I Amérique
à feuilles
IIl
I

I
I
fraîche.
I Enrope

mucronées. I| Magellan.
àfeuilles

à feuilles
d'if.

duCanada.
IJ. ROSAGE.

bruy.plutô.t enarbre.
- àfleurs
1101'1. ponceau.
III
I Pyrén.
PLANTATION.

sept.
PRINCIPAUX.
FRANÇAISOUVULGAIRES.
SOL. EXPOSITION.

boréale.

Amér.

| centr.I Terre

I Amériq.
|
||
| Indes
blaiielies. I Indes
orient.
orient.
EMPLOI.

sept.Il Debruyère
I Debruyère

ITerre
| et

boréale.I
de

Terre
I tourb.

| tourb.

septlr.l'erre
I
II
I
FEUILLES.
IHAUTEUR.
tourb.

tourb.

bruy.sabl.

debruyère
etfraicho.

Famille
I Terre debruyère
etfraîche.

I debruyère
tourb.

(lebruy.

T.debruy.
tourb.que
| T.dobruy.
tourh.
que
tourb.
que
|

Hemi-ombrag.
Bordure,

Demi-ombrag.
Bordure,

Demi-ombrag.

Demi-ombrag.
Bordure.

nemi-ombrtlg.
Massif.

Demi-ombrag.
etfraiche.

tour.Demi-ombrag.

Dem-i-ombi
silic.
silii-
c
T.dcbruy.ptutot
silic.
Massif.
I Env.
massif.
I
I Env.
massif.
I
I
I

I
I

|
I
Bordure. Env.

I
I

bordure.
Massif,
I
|
01,110.

0n,15.

Env.

I Env.

|
I
|
Massif.
0"'60.

duNépaul,quisonttoutesremarquablesàdes
Massif. || 1à3m
plutôtDemi-ombrag.
Massif. I 1à3mctpl.
plutôtDemi-ombrag.
Demi-ombra.
Massif.
CARACTÈRES

0"'40.Allorncs,

Opp.,

C"'20.
obovalos,

Alternes,
oblongues,

ov.-obtuses,

Alternes,
persistantes.

0"'50a0'"60.
Alternes,
FLEURS.

porsist.

persist.

ov.-aiguës,

|I 0,n30.Alternes,

I
I Env. Alternes,
Blanches,

persist.

persistantes.

ovales,

ept l. Aiteriies,
Alternes,
<aJ'"ctp). Alternes,
|
|
encorymbes
porsist.Blanches,
encorymbes

Roses, grap.
enpot.

axillaires.
Roses,
oblongues-obtuses,

Blanches,

caduques.

lancéolées,
lancéolées,
axillaires.

Violet
bleuâtre,
linéaires-oblongues,

Violet
clair,

persist.Rouge
enomb.

enpetites

éearlale,
en
persist.Ulanclll's,
lancéolées,
persist.Rouge
grap-
terminales.
pes

corymbe.
FRUITS"DEFLORAISON.

Bacciformes,
rouges.

Bacciformes

Capsulaires.

ra;,'.
I

term. Capsulaires. Mai-juin.


I
I
I
|

I
|

I Famille
torm. Capsulaires. Mai-juin.
OBSERVATIONS.

I Famille
1
termin. Capsulaires. Mai-juin.
I

|
No
1-152.
| cultivé

I Famille
I
Juin-août.

I Famille
I No
Juin-août.
|

term. Capsulaires. Juin. I| K"


|
|

Mars-avril.

I
|
ta
facile;
lui
sont

I Famille
I
I Famille
IN«»M57
Capsulaires. Avril-juin.
|
depur- Capsulaires. Avril-juin.
ponctuées
pUrll\,
cncorymbe.
corymbe.
ponceau,
en
j
Capsulaires. Avril-juin.
le
Ne
desÉricacées.I

desÉricacées.I
vientbien
que
ethiverné
enpots

desVacciniées.

desÉricacées.I

Plante
1455.
cuhure

mérite
coratives.
colles
dos
Il'hiver
ou
de
en
-
|

arbrisseau.||
Très-joli
1454.

pet
rare d'une

desÉricacées.I
a1482.
Point
sur Bngcénéral,
es
espèces
de
aupen
besoin
n'est
plantes
lesespèces
différents,
| titres
réclament
cgo
I
I
I
|I

estI|
lorsqu'il
cbâsais.
sous I
I

peu|I
etunaculture
ots
indispensables.

desÉricacées.I
I
I

I
|
I

l'hiver,
bri ||

d'insister
éminemment
unabri
roupe,
rintemps,
| dopréférenco
orangeries
oudes
pots
qui
dé-
et II
del'Inde
l'hiver.
lfeurissent
élevées
être
peuvent
l'ornement
pour
d'hiver.
jardins des
|
|
lI
|

I
NOMS
ccde

l|

I] 1460
I
II 1461
|I| 1462
III
| 1463
| 1464
III
|| 146S

||| -
| U66
I1
ISolIl Il|l 1IIII
I S" 1BOTANIQUES,
I]
I

| I 1467
|| 1468
|||
|||
|| 1470

|II1473
I
I 1474
|||
I

||
-
III-
II
II-
|I

«
|
|
I
-
RHODODENDRUM,

l
|I-barbatum,
| -calophyUum,

H7&
| -Campbellim,
|
| -Catawbiense,
| -Caucasicum,

1469
|
| ciliatum,
III)| -Dahuricum,

1481
I 1482

| 1485
| 1487
||
j1 4488
-|—
I Hi5 hirsutum,
I U76Rodgsoni,
-
I| U77Javanicum,
I H78ledifoUum,

I 1480
|
I —vol
II —vel
I U79 maximum,
t
| -Dalhousiæ,
Ui,'-Falconeri,
44-j2-lermgineum,
|
|—
| fiavum,-var.


I I1Il
I-arbor.Sm.var.roseum,
I Lindl.
I-azaleoïdes, Desf.
G.Don.
Torr.,
caiemiuiacoum,

Doit,
"ido
formosum,

I| polifolium,

I 1483-Bohea,
I 1484
|
| —
I sinense,
I THEA,
nO

Hook.
I—-var.album,
I nudifiorum,
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES DE TERRE DE BRUYÈRE

SYNONYMES.
L.(suite).ROSAGE

vido
Nuit. nO

Pall.
| —fjtinmaantntiia —nain.
-
lIook.
L.

1401.
Wall.
lormosum,
| glaucum.
-
DoII,
Wall.
vide
nO

Scop.,
ponticum,
I-punctatum,

I VACCINIUM,
| Uguatrinum,
| macrocarpum,
| i486IgyrUllus,
I - Ditidum,
I| —vol
L.
1

Don.
indica
azalea
azalea
vol
L.

vide
L.
Sweel,

| -viridis,
L.
L.
L.
vide
n*
f .

305.
L.. hérissé.
f.
lIook.

nO
nO
And,..
FRANÇAIS

1391.—
-
-

Lilllil.
alba,
ledifolia,
azalea Poit.
liliifiora,
Ilort.
Torl'.,
vide
11374.
307.

1102.

L.
Mich.
vide
Ail.,
Andr.
—Pensylvanicum,
I| punetatum,
lappek.,
n*

Lamk.
vide
llord?,
Sprengeli,
no
vido
1
nO
Bou.
en
à port
barbu.
-àbeau

Àllich. -deCatawba.
—duCaucase.

cilié.
II

àfleurs
arbre

-delaDaourie.
lIook.f.—deladyDalhousie.
/look,f.
L.
-deFalconer.

Ilo?-I. —-àfleurs
album,
ferrugineux,

-brillant.


brillant.

—élevé.
——
du

THÉ.

|1
LIEU
feuiIJage.
llook.f.—deladyCampbell.
I
dD—————
'oORrkI(,i
OUVULGAIRES.
(suite).

||||
roses.
d'azalée.

I||Il il
—deHodgson.
Bennet. —deJava.

Pont.
-ponctué.

-vert.
AIRELLE.
-àport
1453. -Myrtille.
deT roëne.
Il
|
I

|||l|| cultivé
||||11 IlIII
Il
III
IlI
des
Rosage

tourb.

||I||lI IIIII
III
Il |I
? -dePensylvanie. | Amériq.
llort.
Sprongeli.
Vaccinium
490.
1481.
luisante.
,NEE

I Indes
I
I Patrie

en
Népaul.
I Indes
| Indes
| Amériq.
| Caucase
| Alp.
| Indes

| Indes

Il
|
Alpes.

| Indes
|
I
*

orient.
Alpes
suisses.
Himalaya.
| Indes
deLedon. | Chine. | T.debruy.
àfeuilles

Famille
I
I
| Amériq.
|
blanches. Amériq.
àfleurs I
| Asie
I

I
|
I
Mineure.

IChine.
T.

|
|
orientlr..

Seplle.
septle.
II
|
———

IT.dobruy.
orient.
I tourb.
incortl".
T.debruy.
tourb.
I tourb.d
orient.Td. obruy.
I
| T.dobruy.
sept".

|
d'Autriche.
orient.

orient.
|
| Alpes. | T.tourb.
| |
blanches. | Alpes. | T.dobruy.
d
.
e
tourb.
orient.T.debruy.
tourb.
tourb.
sept.I T.dobruy.
tourb.
T.debrny.
tourb.
| T.debruy.
| Sibérie. IT.tourb.

eb
que
que
bruy.
que
que

dobruy.
tourb.
| T.debruy.
tourb.
Ilimalaya.T.dobruy.
d e
b
tourb.
ITtourb.
tourb.ruy.
T.debruy.
tourb.
T.debruy.
tourb.
T.debruy.
tourb.
I tOUrb.

| T.debruy.
| Caroline.T.tourb.
I tOUrb.
Chine. || Terre

tOUlb.
États-Unis.
sept1'.
Amériq.
septle.
|
|
| Europe.| Terre
I
Terre
Terre
Terre
Terre
PLANTATION.
SOL. EXPOSITION.
go~.

plutôt
silic.
plutôt
silic.
plutôt
silic.

plutôt
que

que
que
T.debruy.
T.
tourb.
d
I tourb. o
que
bruy.
que
silic.

plutôt

plutôt

que
debruy.
que
D

plutôt
silic.
silic.
sablonneuse.
sablonneuse.
debruyère
sablonneuse.
sablonnouso.
tourbeuso.
|
1

plutôtDemi-ombrag.
que

que
silic.
plutôtDemi-ombrag.
quesilic.
plutôt
silic.
plutôt
que
-
Demi-ombrag.
D
Demi-ombrag.
plutôtDemi-ombrag.
silic.
plutôtDemi-ombrag.
que silic.

Demi-ombrag.
silic.
D
InlPLOI.HAUTEUR.
EMPLOI.

Massif.
emi-ombrag.

emi-ombrag.
plutôtCemi-ombrag.
que

que
s ilic.
plutôtDemi-ombrag.
que silic.
plutôtDemi-ombrag.
silic.
ruy.
plutôt
que silic.
plutôt
qUOsilic.
D
D
I
Massif.
I

I
De

| Massif.| Env.
emi-ombrag.
plutôtDemi-ombrag.
que
que
silic.
plutôt
plutôt
Demi
silic.
I
Demi-ombrag.
silic.
silic.

silic.
plutôt
Demi-ombrag.
II
Demi-ombrag.
I
Demi-ombrag.
silic.
HAUTEUR.

I 1à31,
Massif. De

Massif.I Env.

Bordure.
|

Massif.I1-liiv.

Massif.
| Massif.| De
Massif.
I Massif.| De
Demi-ombrag.
|

[FamilledesTernstroémiacées.
plutôtDemi-ombrag.

Demi-ombrag.
I Massif.
Demi-ombrag.

etfruiclio.
Demi-ombrag.
|
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
Demi-ombrag.
|
I
| Env.
II

Massif.Env.
Massif.
Bordure.
||

|
Massif.| Env.

Massif.I Env.
Massif.| Env.
|
et

1à31".
Massif. De~a3'AU.,
Massif.
I
lia 3me

Massif. Env.1 Alt.,


I
I
Massif.| Env.

Massif.| Env.
|
Massif. Do
|
Massif.| Env.
emi-ombrag.
|
Massif. Env.
emi-ombrag.
Env.

De
1
I
1

| Env.
|
1

t
p

Env.
1
)1.

1'
A

Ait.,

l.

011,50.
ombrag. Mass'f. De.1à2m.Alt.,
I Massif.| Do
I">.

à
à3"
3m.
à3"
lternes,
1à2" Altern.,

1' Alt.,

0"'20.

1™.
1à2m.Alt.,
0m50.
011,30.
Alternes,

I à2' Alt.,

,
Alt

t"AIL,

t
0n,80.
0mi>0à
0m60.
0m50.
I 0"'80.
m
FEUILLES.

obl.-lancéol.,

ovales,
Alternes,
grandes,
CARACTÈRES

elliptiques,
~~————~~—————
1

persist.
ov.-lancéol.,

ciliées.
Rose
persist.
Rose
très-long.
oblong.-ov.,
Alt.,
subelliptiq.
obl.-lancéol.,
arrondies-obtuses.
ov.-lancéol.
Alternes,
1m.Alternes,
Massif.|| tIltetplus.Alt.,
plus
Alt.,
obtuses,

Alternes,
caduques.
souvent
obov.-elliptiq.,
tr.-graïul., |
tendre,
petits
Rouge

Rouge
ouobov.Blanc

Rose
obtuses.

ovales-lancéolées.
Alternes,
plus
rose,
ciliées.Roses.
ov.-aiguës,
ov.-obl.,
ciliées.Roses.
semi-persist.,

IBlanches.
obtuses.
lancéolées,

ovales-acuminéos.
I Roses.
obov.-elliptiq.
Roses.

ellipt.-lancéolées.
Alternes,
I

ohlongues-Iancéolées.
Alt.,

Ait.,ob.
Alternes,
Alternes,
Alternes,
dentées
-lancéol.,
etpersistantes.
ou
I encorymbe.

violet.
Blanches,
obov.-ellipt.
Roses,
ovales-lancéolées.
en
PRINCIPAUX.
----
FLEURS.

en
clair,
corymbes.
foncé,
grandeur,do
Très-grandes,
Rouge
coriaces. ponc.,
m

foncé.
Jaune
Blanches.

elliptiq.-oblong.-aiguës.
Ait., Rosées,
elliptiq.-oblong.-aiguës.
en
Blanches,
Pourpre
ovales-lancéol.-aiguës.

caduques.
lancéol.,
ovales-aiguës.
obovales-aiguës.
Alternes,
plus
en

foncé.
OBSERVATIONS.
corymbe.
odorantes,

oins
ponct.

amples.
Blanches,

jaunâtre,
Blanc
carné.
Blanc
1Blanches.
lancéolées-aiguës.
en
en
moyenne
blanches,
corymbe. en
macul.

de
ponctué
violet,
C

C
intense,
FRUITS.

apsulaires.
Capsulaires.
Capsulaires.
encorymbes.Capsulaires.

apsulaires.

Capsulaires.
Capsulaires.

grappes.
Capsulaires.
DB
ÉPOQUE
I
I OBSERVATIONS
."LORAISON.
I Famille
Avril-juin.
I
I N°
Mai-juin.

depurp. Capsulaires. Mai-juin.


| MGI.
|I
Mai-juin.
|
Mai-juin.
|
|
I
l\lai-juiIJet.
depurp. Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Fév.-mars.
Capsulaires. Mai-juin.
petites. Capsulaiies. Mai-juin.
assez
ombelles. Capsulaires. Mai-juin.
enombelles. Capsulaires. Mai-juin.
Blanches,
|
|
I
| No
|
1
|
|

Mai-juin.
Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
Capsulaires. Mai-juin.
Carsulaires. Mai-juin.

corymbes. Capsulaires. Mai-juin.


corymbes. Capsulaires. Mai-juin.
|
I|

Mai-juin.
encorymbes.Capsulaires. Mai-juin.
Purpurines,

axillaires. Capsulaires. Avril-juin.


Blanches,
oblong.-elliptiques.
tm. Alternes, Blanches,
axillaires. Capsulaires. Avril-juin.
noirs. Mai-juin.
Bacciformes,
Blancrosé.Bacciformes,noirs.
|
|
I|
I
|
|
II
I|
I|

)Iai-juillet.
Bacciformes. Mai-juin.
Bacciformes. Mai-juin.
I
II
I
|I
I
I|
I|
I
|
I
|I
I
I
II
II
des

1461.
des

Espèce

Doit
être,

PamiUe
ÉÉricacées.

d6S
des
ricacées.

très-florifère.

malgré
son
ethiverné
pots
d'origine,
lieu
châssis.
sous

VacoWées.
accinié®8-
ao»S— ^-
«g NOMS
aBOTANIQUES,
S°Q
Q SYNONYMES.

VAGGINIUM,
FRANÇAIS
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES DE TERRE DE BRUYÈRE

OUYl'IX.
——
L. (suite). AIRELLE
1489-uuginosum,
L.
LIEU

-deslieux
(suite).
PtANTATION.

uliginoux. Europe
boréale.
1 EMPLOI.
AlUES. 1>OIlKilNE. SOL. EXPOSITION.

Terre
———iOBSERVATIONS.
Hemi-omhrag.
tourbeuse.
CARACTERES
F S.i,e
1
PRINCIPAUX.

Uorlluro.Env.
1
11AUTEUB. FEUILLES.FLEUUS. HUIT

Alternes,
0"'u<>. obovées,
caduques.
Blanc
carné. Bacci
iio«aison

forme-,
¡.'II('"
)lJl;

noirs. Mai-juin.
Famille
desVacciniées.
U90-Vitis-ldæa,
L. -dol'Ida. boréale.
Europe Demi-ombrag.
tourbeuse.
Terre 0'"20.Alt.,
norduro.Env. obov.,
coriac.
etpersist.Blanc
rosé,
enpetites
grapp.
LI Bacci
Bacciformes
formes
rouges. Mai-juin.
~lai-
jtiiii.
vel
Vaccinium Lnmk.
punctatum,
1491——-variegata,llort. àfeuilles boréale.
panachées. Europe tourbeuse.
Terre Demi-ombrag.
Bordure.
Env.0m20. Altern.,
obov.,
panachées
do Blanc
rosé,
enpetites
grapp. Bacciformes,
rouges. Mai-juin.
jannâtre.
etdeblanc
vert
ZENOBIAFLORIBUNDA,
DC.,vide
n°1369.
Don,
speciosa,
vide
nO1318.
- var. Don,
vide
pulverulenta,
n,1377.
ARBRISSEAUX

ARBORETUM

SARMENTEUX

OU
ET
GRIMPANTS

ARBUSTES
-
SIXIÈME

SECTION
a

à,-6»
IIII
Ili I
EU
III I I
Famille
ÉPOQUE II
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES SARMENTEUX OU GRIMPANTS
NOMS ) I — SP
CAHACTÈnE
lUNC1PAUX.
OBSERVATIONS.
Famille
IIIIII
0ES
*

IL
PLANTATION.
I! LILHU'II
ë»-S SYNONYMES.
01BOTANtQUES,
S° BOTANIQUES,
FRANCIS ou" NE.
OUVULGAIRES.
FRANÇAIS
SYNONYMIES.
SOL.EXPOStTtON.HAUTEUR,FEUtLLES.FLEURS.FRUITS.DEFLOBAtSOf).
ÉPOQUE FRUITS.

II
I |

III
IAKEBIA, DONC. AKÉBIE. I
desLardizabalées.
1492-quinata, Dcne. -11cinq
fouilles. I Japon. ILlige.., silic.Chaude.I 4ÀGM
frais, ET a5foliole
PL.Ait.caduques, OVALES. Monoïques,
engrappes,
LILAS-VIRIEUX.
BACCIFORMES,
OBLONGS, Mai. I
VIOLACÉS. I

III II
I IAMPELOPSIS BIPINNA-
TA,Ilich., vide n*t606.
II || quinquefolia, Mich.,
vide 1612.
11°
Sieb.
etZucc.,
tricuspidata, vide 161a.
no

III II
I | ARAUJA, Brot. ARAUJA. desAsclépiadées. I
I 1493-albens, G.Doia. - blanchâtres.
àfleurs I Brésilsept. I Léger,
frais,
silic.Chaude. I 6Me t
p ovales-acuminées,
lus.Oppos., en
persist.Blanches,cymes
dichotomes. Folliculaires. I
Juin-août. No 1493. unabri
Exige lefroid.I
contre
I I —vel Physianthus Dot.
albens, Reg.

II
-I IARISTOLOCHIA, I

III
II
Tournf. ARISTOLOCHE. Famille desAristolochiées.
1 I pubera, -
Koempteri, Willd. deKæmprer.
llot-I.,
nonII.
TH.,
vide
no1 197.
IJapon. IARG., SILIC.,
frais.MI-OMBR. I 6M E PLUS.
T ALT.,
CORDIFORMES,
TRILOBÉES. AXILL.,
SOLIT.,
TRÈS-IRRÉG.,
JAUNÂTRES.
CAPSULAIRES. I
Juin-juillet. I
196 --Sipho, [j.
I 1495 I sempervirens, -toujours I Europe Chaude.II 1Â3M. ALT., Axill.,
jaunâtres. I
tI I Llllh'. - verte.
Siphon. ICalcaro-siliceux.
mérid.
IÉtats-Unis. ARGILO-SILICEUX,
FR. Toute. | 8'"
E PLUS.
T
CORDÉCS-HASTÉES,
Ait.,
VERT
BRILLANT.
cordiformes.
arrondies Axill.,
solit.,
enforme
jaunes
depipe.
et
Capsulaires.
noirâtres,
Capsulaires.
Juin-juillet.
Juin-août. N-
Imenteux L'un
1496.
les
de
nos I
arbrisseaux
sar-
populaires. |I
plus
II 1497 I-tomentosa, -tomenteuse. 1 I I I

II
Sims. ÉTATS-UNIS. ARGILO-SILICEUX,
FR. Chaude. CM ET PLUS. ALT.,
CORDIFORMES,
BLANCHÂTRES. AXILL.,
SOLIT.,
BLANCjaunâtre. Capsulaires. JUILLET-AOÛT.

III
M | - vol llort.
A.pubera, R.Br.
non
ATRAGENE, DC. ATRAGÈNE. IFamille desRenonculacées. I
I Europe. ICalc.-silic.,
fr., de Toute. I Env. I I

II
L. desAlpes. 2' Oppos.,
trifol.,
àsogments
dentés
ou Bleu
clair.,
axill.,
etlong.
pédonc.Akènes. Mai-juillet.

III
4&98.
1alpina,

-vol
II |I florida,
U99-sibirica,
-vol
C1ematis
alpina..IJill.,
Pers.,
vide
L.
Clewatis
1515. —
11°
sibirica,
DOSibérie.
|
I Sibérie
I bruy.
ICalc.-silic.,
orient.
| bruy.
|
fr., deToute. I 2à3"». OPPOS.,
|
incisés.
TRIFOL. dentées.BLANC
ÀFOLIOLES PUR,
AXILL.
ET LONG,
PÉDONC. Akènes.
I
I
MAI-JUILLET.
|
I
I
I
I | BERCBEMIA, Aeck. BERCHÉMIE.
IL I Famille desBhamnées. I

11
II 1500 I —volubilis, DC. -àtigovoluble. I I
États-Unis. I
Chaude.I 4À5' Ait.,
Argilo-calcaire. arrondies
ovales ou lancéolées.
BLANC
VERDÀTRC,
ENP ANICULO. purpurins.
Drupaces, Juin-juillet. NO1500.
peu deII
leclimat
rustique
sous
II | —vel Rhamllus
volubilis,
L. IParis.
|| | —velZIZIPLIUS volubilis,
WILLD.
II | BIGNONIA, L. BIGNONIE. I Famille desBignoniacées. I

III
II 1501 | -capreolata, L. -grimpante. I I
Etats-Unis. Toute,
Argilo-caleaire.N.surt. I 5À 10'».Opposées. Rouge-orangé,
vineux. Capsutaires I I

III
|| || grandiflora, Tliiinb.,
videnO1 503.
t1 || radicans, J.,vide
ilo1501.

II
—var. llort.,
pracoz, vide
nO1505.
—var.
BRUNICHIA.
Uort.,
sanguinea, vide
n''1506.

III III
I | BRUNICHIA, Banks. I Famille desPolygonées. I
1 1502 I— cirrhosa,Willd. —àvrilles. | |
États-Unis. Cale, lég. Toute.
ousilic., | 3àGlU. A lt.,
ovales-aiguës. Blanc
verdâtro, petites
en grappes. Akènes. I
Juin-juillet. I

II
I ICAMPTIS, I I I I FamilledesBignoniacées. I
I NIA,L.pLotir., BIGNO- CAMPTIS,
à BIGNONIE.

III
I art.
I —
1| 1503
|I
adrepens, Lotir. — grandes fleurs. Chine,Japon.
Argilo-calcairo. Toute. II 6à8M. Opposées, composées
de9-H
folioles jaune
Grandes, ongrap.Capsulaires.
rougeâtro, | No.
Juill.-oct. à1506.
1503 très-
rustiques,
plantes I

II
—vel
Bigimma
grandiflora,
Tliuiib. ovales
dentées. terminales
paniculees. Iornementales touj
toujours
etpartant
ours I
rechorchées.
I 1501 | - velTecoma
| -radicans, Seem. Delaun.
grandiflora,
-radicant; | Toute. | 81l'10"'etpl.
°pPo'5,'es,
formées
de9-11folioles
Grandes, term. Capsulaires.
engrap. Juill.-oct.
jasmin
deVirginie.| États-Unis.| Argilo-calcaire. rouges,

III
I | —vel Bignonia
radicans,
L. dentées.
ovales | |
| I —vel
II- var. || —vel
Tecoma
praecox,
radicans,
iloi-t.
liignonia
Jim,
radicans,
L.,
var.
prm-- —précoce. | Argilo-calcüire.Toute. 8à1011,
et
1 )1.O ppos.,
compos.,
àfol.
oval. Grandes,
dentées. foncé,
rouge on ter.
grap. Capsulaires. I
Juin-juillet. I
|I || —vel cox,
lloi
1.
Tecoma t. JIUS"
radicans,
Ilot var.
prm-
I 1506 cox,
I- - sanguinea,
|| || - vel
iloi,t. purpurines.|
- - àfleurs | Argilo-calcaire.
Toute. 8¡1101ll elpl. Oppos.,
compos., oval.
àfol. dentées.
Grandes,
rouge ter. Capsulaires.
engrap.
purp., I
Juill.-oct. I
Bignonia L.,
radicans,var.
san-
|| || - vel Ilot
guinea, t.
Tocoma Juss.,san-
radicans,
llort. var.
guinea,
I CAPRIFOLIUM HORTENSE,
| I I LAMK., vide
| querciuum,
11"1557.
LLORT.,
VIDE 1558.
110
I
I
NOMS
I

I
III

|I
a| II
| 1508

~)j!.
|I

|I1515
——
CELASTRUS,
ICELASTRUS,
I
CELASTRUS,
I

I Veitchii,

III

Il -
II 4509

||I 1515

III
et
1509
I 4510
| 1511
15
l-e
II 4513

III
L.
bipinnata,
Royioana,
III
l'es.,
hederacea,

faire
robusticité.
nOpeut

I
||III
I llort.,

aztirea,

III
1498.
00/1,
IIIIalpina,
I Mill.,

à
L.
PLANTATION.
arbres.
CISSUSAMPELOPSIS,
|a|,~III
°
SI— G'"

III
II Les
P.
lloi-t.,vide
azurea
balearica,

||

III
<t
vide
CLEMATIS, nO

III
et

| barbenata,
| - vol
I-—

lI —florida,
| - florida,

IIIIII
I 1517- -—var.
Il
1516- -—var.
I 1518-Fortunei,
II
I

1M0.
1520

III
I 4519—glauca,
-
vol
vol

I 1522-lanuginosa,

-
I 1525
II
I
II

|I
I
-
1528
I 15JI)
III
I 1523—-var.
|
CÉLASTIRE.
CÉLASTRE.
BOTANIQUES,

L .CËLASTRE.
"ideno1612.
orientalis,
WilUl.,
vido

On Il
I tricuspidala,
Sieb.

calycina,
|| - vel

45,1.1
-
C.
I -cirrhosa,
L.
crispa,
aiguës,
Xucc.,

longue
vidonO
Ilicti.,vide

||
III
e
r
etplus.SYNONYMES.
Gr.,
reaudesarbres,aiguës,dentées.
Il llort.,
n-vido
L.
1525.
vido

III aussi,aumoins
D.
anemonwflora,

I
1611.
1617.

iio1527.
grandiflora,
iloi-t.,
nvide

vide
calycina,
—vel
Ait.
Ait.

L.
I-cylindrica,
flava,
I-Flammula,

Thunb.

var.Veitchii,
-montana,
—vol
I 1526-orientalie,
-vol
I 1527 patens,
| -
vol
C.
Famille
FRANÇAIS

Famille
vido
vide
sont
1613.
Clématites
durée
-

Tlllmb.

A/oore.
Willd.
- velMeciatis
Hendersoni,
I 1521-Jackmanni,
I

III
lIo,.t.
1101'1.
Liiidl.

lIami/(.
C.Roije,
L.
fltvt.
vel
- C. C.
vel
-- - Helena,
var.A

parexcellence
lano1527.
o1509.

2
III rOUgO.
IParaille
CARACTÈRES
doiitées.
des
OUVULGAIRES.

les
pour
des
1C0C.
n°des
reau

grimper.
Edgeev.barbue.
Iloylt.
C.nepalensis,
bicolor,
1101'1., 1
no 516.
C.b;ilearica,
I —campaniilora, Rich.
DC.
parviflora,
I.illdl.,
-—à
àgrind

|I etplus. 1535 IIl


cœmlea, vide1
no
Sims.
.I/œllch,
vide
527.

D.Don. —
anemonwflora,
nepalcnsis, vide
nO 1
Iloetich.
DC.,
parviflora,vide
no
etDeiie.
llorl.
azurea,
C - Liiiiii.
508.

III

grand
ci]
Brot. —àfleurs
à

leur
arbustes
de
l'ornement
CLÉMATITE.

plupart d'entro
calyce;
%,ce;

-àvrilles,
-à feuilles
C.
-III
des
des
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES SARMENTEUX OU GRIMPANTS
PRINCIPAUX.
Célastrinées.
ÉPOQUE
Célaatrinées.
1613. IIIIII
des
C.
enpetites
II

Il
crispées.
—cylindrique.
L.no1526. -odorante.
grandiflorc.
grandinore.
florida, - -bicolore.
Atrageno
bicolor,llort. —
llort.
Hioholdii,
c.Standishii,
llort. —-deStandisli.
-(leFortune.
-glauquo.
Spach. -deIlenderson.
sibirica,
-deJackmann.
-laineuse.
Iloi-1. —-neurs
pallida,
lloi-1. —des

llorl.
granriiflora,
Ca-rtalea,
mella,
lloi-1.
llort.
1
-àfleur
pâles.
-doVeitch.
montagnes.
—d'Orient.
étalée.
|
sarmenteux
detout
elles, à
l|
II
cequi
leur
I Népaul. ICalcaire,
I Minorque.
Baléares.
Baléares.
I
|
I Europe

Japon.
|
léger.
ICalcaire,
I
léger.
cloches. Portugal.Calcaire,
léger.
ICalcaire,
mérid.
I Amérique
I Amérique
I Europe
I
léger.
ICalcaire,
sept. léger.
sept. léger.
Calcaire,
ICalcaire,
mérid. léger.
IJapon. Calcaire,
Japon. Calcaire,
IJapon. ICalcaire,
IChine. ICalcaire,
I
I

|||
I

IChine. ICalcaire,
I
I Chine,

I
|
|I
|
Japon.
I Himalaya.
j

I
IJapon. ICalcaire,
|
|I
Chaude.

1m Chauùe.
léger.
|

Chaude. 5àGn*
I
Chaude.I 5",

léger. Chaude.I 1m
léger.

ICalcaire,
ICalcaire,
Chauùe.I 1m

léger. Chaude.I 2à3m


e
11aI
b,* *1SOL.EXPOSITION. HAUTEUR.FEUILLES.FLEURS.FRUITSDKFLOnAISO;<<'
— Petites,verdâtres,engrappes.Caps.,jaune-orangé lamaturité.
1.1EU ouovales-
.-Alt.,oblongues-ovalcs,
FRUITS. DV~

t
p lus.

léger. Chaude.I 1à2" Oppos.,


ICalcaire,
léger.
ICalcaire,
I Caucase.ICalcaire,

ICalcaire,
Calcaire,
Chaude.
JMai-juillet.
OBSERVATIONS.
FLORAISO»I.

3m. Oppos.,
cad.,àfol.
etpl. Oppos.,
Chaude. 6à8nl
persist.,
etpl. Oppos.,
etplus.Oppos.,
etpl.Oppos.,
Chaude.I 6il8'"
Chaude. 2à3m. Oppos.,
Chaude.I 3m
tantôt

etplus.Oppos.,
léger. Chaude.II 1à21". O,pos.,
léger. Chauùo.I 5iletlil. Oppos.,
Sibérie. Calcaire,

I la2' Oppos.,
I
léger. Chaudo. 1à2' Oppos.,
Calcaire,
léger. Chaude. 10,,,
léger. Chaude.I 5àG'"
I etpl. Oppos.,
léger. Chaude.II 1»»
|
léger. Chaude. 1"'ctp)us.
léger. Chaude. 1RI
I

découpées.
àfolioles
caduques,

cad.,
caduques,
etplus.Oppos.,caduques,
ou

décomposées.
Oppos.,
cad.,
2-3
cad.,
2-3
cad.,
Oppos.,
cad.,

etpl. Oppos.,
2-3
2-3
fois
f ois
fois
verdâtre.
Jaune
Grandes,
laciniées.

simplesoutern.,
simplesou
simplesou
etlil. Oppos.,
cad.,
tern.,
cad.,
penchées,

décomposées.
tantôt

fol.
tern.,à
àfol.
tern.,
tern.,h
tritern.
caduques, à
glauques.segm.
entiers,
léger. Chaude.j 2à3'"etpl.Oppos.,
cad.,
blanc,
nombreuses,
à3folioles.Petites,

ov.

àfol.trilob. Gr.,
comp.,
trifol.,
àfol.
ov.aiguës.
tern.,
rose
à3folioles. Grandes,
persist.,
comp. ternées.Petites,

ov.aiguës.
ov.aiguës.
tern.,

tritern.,
glaucescents.
cad.,
etplus.Oppos., tern.

cad.,
Oppos.,
etplus.Oppos.,
tern.
cad.,
incisées.
àfol.
àseg.
ou3fois
ternées.

on3fois
tern.
ou3fois
ternées.
ternées.
pées

ov.Gr.,
en

pre
Bleu
p
àfol.ov. Grandes,
foistern.,
Akènes.
pointillé
clair. Akènes.
penchées,
rose
Grandes,

blanc
sol.,
pétaloides
Grandes,
ov. Grandes,
fol.
blanc

bleu
velouté.
Bleues,
Blanc
étal.,
dediam.)
pur,

Terni.,
Akènes.

blanches.Akènes.
violacé.
solitaires,
ciincCS,
Blanches,
simples, àodeur
axillaires
hleu-violet.
et
suave
et
naicules. group-
i
Akènes.
n-Akènes.
Akènes.
bl.jaunâtre.Akènes.
solitaires,
verd.,
violet.

violet,
terminaux.
allon.Très-grandes
ov.
àétamines
violacées.

enbouq.
à 0.12),
(0.10
très-gr.,
clairetplus
plus
odorantes.
Blanches,
inclinées,
Jaunâtres,
entiers,
solit.,
bleuos.
Term.,
solit.,
Term.,
(12-15

très-gr.

très-gr.,
solit.,
puisblanc
Akènes.
Akènes.
pleines. Akènes.
blanches,
inclinées.
Jaunâtres, Akènes.
ou Akènes.
axill.
pour-Akènes.
cont.Akènes.
grandes.Akènes.
très-grandes. Akènes.

oupanic.
axill.
Akènes.
Akènes.
12), Akènes.
(O.IOàO.

pâle. Akènes.
bleu
très-gr.,
pur.
blanc
verd.Akènes.
III
I
II
III
I Mai-sept.
I Mai-sept.
|

I Famille

IIJanv.-mars.
II

I Mai-sempt.
I
I

I
I
Sance

pour

se
Iplus
I
I
I Juill.-sept.
I
I
Juin-juillet.

Mai-juin.
|
I Mai-juillet.
I
I
|
I
Mai-juillet.
|
I
Mai-juillet.
I
Mai-juillet.
I
IJuill.-sept.I
|
IJuin-juillet.
|
I
Juin-juillet.
IJuin-juillet.
j |
do

Itouffes
Juin-juillet.

Juin-juillet.
Hiver. I
Juin-juillet.
II
IJuin-juillet.
I
Juin-juillet.
l

former,

N-
sphériques
1508,
îsos,
Nol 1509
1509

L'une
1514.
dues;
elle

K"
ledoit
floraison.
Nod
développent
I Nol
Avril-sept. sur
de
d'un

des
àsa
oit
à1518,
1515
1541

Belle
1525.
t
bel
et15U,
511.

espèces
les
I
I
Célastrinées.
I
I

desRenonculacées.
ours

treillages
HeursElles
10doivent
parfois
floraison;
peut,

rusticité
être
pas
des
remarquables
rameaux
à1524,
1520
les
pour aux
àl'élé-
odorantes
elles
àdéfaut
ceolonnes
oudàl'aide ad
uteurs
et

on
1527
fleurs.
à la
I

ledoivent
demurs,
àorner,
les
I
|
||

de |

répan-
abondanto
taillée,
car
les f1531
anciens.
|
I
||
utiliser
effet. |I

etsplus
oc,
des
lefroid.
Redoutent

leurs
à1531
espèces
correspondent
II

les|I

clématite.
etrobuste
I
II
I
II
|
|

I
I
I
I|
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
II
I
|
||l I IlIIIII I
I IIIIII
II licII°I
|||ï|
V
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES SARMENTEUX OU GRIMPANTS
PLANTATION.CARACTÈRES
I I PRINCIPAUX.
I

pIII frais.II
|
i,'«,io,ne.
NOMS

II|
SOL.EXPOSITION.
BOTANIQUES,LIEU SYNONYMES.
HAUTEUR.
SOL. EXPOSITION.
FFRANÇAIS OUFRUITS
EUILLES.FLEURS. VULGAIRES.
DEFLORAISON.
I
ÉPOQUE
OBSERVATIONS.
FLEURS. FRUITS. DE FLORAISON. I
|I| I I I desRenonculacées.
4530
-
CLEMATIS
I- patents, var.
(siiiie.) CLÉMATITE
Louisa,
Ilorl. II [suite.)
Calcaire,léger. Chaude.I 41,1
| clplus.
Oppos.,
cad.,
tern.ou3fois
ternées.Terminal.,
solit.,
très-grand.,
blancAkènes. I Famille
Juin-juillet.
|
I
|

cu
I 4534 - Sophia, | | | jaunâtre,
àanthères
purpurines. I I
I| | sibirica, Ilort. Calcaire,
léger. Chaude.I v»etplus. Oppos.,
cad.,tern.ou3foisternées.Torm.,
solit.,
très-gr.,
blanchâtres,
Akènes. Juin-juillot.
Vill.,
vide nO1 499. liserées
de violet.
I i53t | --Viorna,
Mort.,
Sieboldii,
L.
L.
vide
no1516. —Viorne.
- | Amérique ICalcaire,
r.
ICaroline.|Calcaire,lét-I Cliaude. Oppos.,
| 4à5m cad.,composées. Clochif., pend.,
ép.,
rouge
àl'extér.Akènes. I
Juin-sept.
I
I
I
I 4535
4533
|- -
453-i
II14536
4536
I
4537

-
———
virginiana,
| -vitalba,
—var.
L.
flor. -
I viticella,L. viticello.
p leno,
var.flor.pleno,
purpurea,
-àfleurpleine.
llort.—
Uort.


deVirginie.
à
——
brûlante;
fleur p
herbe-aux-gueux.
leine.
àfleurpourpre.
I Europe
|
I
sept.
| France. | Calcaire,
ICalcaire,
mérid.
I Calcaire,
léger.
léger.
Chaude.
Chaude.
léger. Chaude.I 3à4m
Calcaire,
16à8m e
e
léger. Chaude. 3à4'"etpl. Oppos.,
t
p
et
léger. Chaude.I| 3à4"etpl. Oppos.,
t
p
p
l.
l.
l.
Oppos.,
cad.,
OppOSe
cad.,
Oppos.,
trifoliolées.
à3-a
cad.,
cad.,
cad.,
h7-9
à7-9
Blanches,
foliolescordiformes.
à7-9fol.ovales. De
fol.ovales. Demoy.
fol.ovales. Dem
dioïques,
Nombreuses,
moy.
oy.
gr.,rose
enpaniculos.
verdàtres,
gr.,nomb.,
bleu
gr.,pleines,
onpanic.
Akènes.
Akènes.
clair. Akènes.
bleuclair.
pourpre. Akènes.
Juin-sept.
I
Juin-août.
I
Juin-août.
I
Juin-août.
I
Juin-août.
I
I
I
I

I
II4538 | —-- - -plena, /lort. ——— - pleine. | | Calcaire, léger. Chaude. | 3à4'"etpl. Oppos., cad.,à7-9fol.ovales. Dom oy.
gr.,rose pleines.
pourpre, |
Juin-août. I
I 4539 | —- -violacea, 1101'1. — - - rougeviolet. | | Calcaire,léger. Chaude. | 3à4'"etpl. Oppos., cad.,à7-9fol.ovales. Dem oy.
gr.,rouge. Akènes. |
Juin-août. I
I 4540 | ———-plena, Ilorl. ——— - pleine. | | Calcaire,léger. Chaude. I 3à4"* et p l. Oppos.,
cad.,
à7-9fol.ovales. Dem oy.
gr.,rouge,pleines. |
Juin-août. I
II 4541 |—- venosa, Ilort. —- - bleues veinées.| ICalcaire,léger. Chaude.I 3à4m etpl. Oppos. cad.
à3fol.ellipt.
ouovales.Grandes,
viol. veiné
rose, plusfoncé.
Akènes. |
Juin-août. I
I
I 4542
III
I COCCULUS,
I-carolinue,
l | velMenispermum
IIl
l I CYNANCHUM

I 4543
TUM,
1I I DECUJIARIA,
I -barbara,
DC.
DC.
Carolinum,
-vel — virginicum,
L.,vide
L.
L.
IIIII
L.
COCULUS.
-
Uort.
de

DËCUMARIA.
EREC-
n*1571.
l aCaroline. I Amérique ICalcaire,
sept.

I Amérique
léger,un Chaude. I 3à5" Alt.,
cad. cordées
ovales, àlabase. verdàtres,
Petites, insignifiantes.
Drupacés,
rougesàlamaturité.
'I
I Famille
Juin-juillet.

I
I Famille
des M énispermées.

desPhiladelphées.
I
I
I
I
I
I
—grimpant. sept.|Ilumeux, frais. Mi-ombragée. | 1à2' Oppos., ovales-oblong.
persistantes, Blanches,
odorantes,
engrappes. Capsulaires. I
Juillet-août. I
III | GLYCINE CHINENSIS, I l I
I Sinis.,
vide
no4620.
| I I frutescons. L-,
vidon"1619. I I 1 I
| | HEDERA, L. LIERRE. I FamUle desAraliacées. I
II 4544 | —colchica, C.h'oc h. —dola Colchide. | Caucase.|Tout, surtout cale.Toute. ,1à211\
etp l. Altcrn.,
persist.,
coriac.,
cordiform.
Verdàlres,
petites,
onombelles. noires
Baies àlamaturité. Sept-oct. | Nol à1551.
1544 les
sont les
plus
Lierres |
I | cordifolia,
Uort.,
vide 1
no 551. | I etUnpeu f rais. | | distincts
l
et es remarquables.
plus I
III
| 4545 | —Hélix, L. -commun. | France? | Tout, surtout calc.Toute. | atteint àla Altcrn.,
porsist.,
cor.,cord.
plus
ou Verdàtros,
petites,
enombelles. Baies àlamaturité. Sept-oct.
noires | |

||III
| | etunpeu frais. | cime des pl. moins lobées.. | I
1516| -var.chrysocarpa, | | | gr. arbres. | |
lIort. —-à fruits jaunes. | cale.Toute. | 2à3'"etpl. Alter., plusoumoins
persist., enombelles.
petites,
Verdàtres, àlamaturité. Sept-oct.
jaunes
Baies
M)
I 1547

| —- digitata, digitées. |
| Tout, surtout
etunpeu
ITout, frais.
cor.,
lobées.
àlamaturité. Sept-oct.
|
|
|
|
liort. —-àfouilles cale. 2à3'"etpl. Aller., cor.,
persist.,
digilées. Verdatres, petites,ombelles. noires
Baies

||
M) surtout Toute. en
II | - - -IoWa - | | etunpeufrais. I | |

III
|| 4548 argenteis,1101"1.- —argentées. | | | |
cale.Toute. I2à3"'etpl. Alter.,cor., deVerdatres,
panachées
persist., petites,ombelles. àlamaturité. Sept-oct.
noires
Baies | |
| Tout,
etu
surtout
n
p eu
frais. vertetd e
b lanc. en | |
I 4549 | —- touis aureis,ilort. - - -dorées. | | Tout, surtoutca!c.Toute. II2à3'"et pl. Aller., cor.,persist.,
panachées
doVerdàlres,petites,
en ombelles. àlamaturité. Sept.-oct.
noires
Baies | 1
etu npeuf rais. vertetd e
j aune. | |
| 4550 | —- -hibernica, 1101'1. -d'Irlando. | | Tout, surtout catc.Toute. | 8et1)1. Aller., cor., persist., intense
vert et Verdàtres,
petites,
enombelles. àlamaturité.
noires
Baies Sept.-oct.| |
4551 | I etunpeu frais. I plusoumoins lobées. I |
| | —— - — Regnoriana,
vol
Hodura
llort. —duCaucase.
Ilorl.
cordifolia,
Toul, s urtout
et I Tout,cal. Toute.
frais.
surtout
un pou |
cal.Toute. 8'"etplus.Alter., , cor.,persist
cordiformes
aiguës.
très-grandes petites,
Verdatres, enombelles. àlamaturité. Sept.-oct.
noires
Baies |
|
|
|
I | HOLBŒLLIA, Wall. HOLBŒLLIA. I Famille desLardizabalées. I
|
|
-
| 4552-latifoUa, Wall.
vol stauntoma
| KADSURA,
latifoha,
flort.
-àlargesfeuilles. I I
Népaul. Subst. quoique
debruy
etfrais,
I
légerChaude.I 6à8'" ept l. Alt.,persist.,
à3-5fol.
ov.-lancéol.
Monoïques,
axill.
grappes
très-odor.,
vord.. en Bacciformes. Sept-nov. I
| N-
15-W.
Exige
I FamiUe
lin
a bri
l'hiver. ||
l|
Il

III
Juss. KADSURA. desSchizandrées.
|
| 4553
|
|I4554
| - japonica,
- var.
t
L.
ol.varieg.
—du
- -
Japon.
àfeuilles
panachées
de
vert
Japon.
1 I etf
quoique
Subst.
debruy.
rais,
quoique
Subst.
ICh.
léger
I
léger
etmi-omb.
Ch.
etmi-omb.
I 4à2" Ait.,
|
4'"e pt lus.AIt.,
persist.
cor.,
cor.,
ovales-lancéolées.
porsist.,
ovales,
panachées
Unisexées, axillaires
petites,
brunâtres.
solitaires,
Cnisexées,
et Charnus.
axillaires
petites, et Charnus.
Été.
Été.
I N»
I
1533
Iclimat et1 551.
deParis.
Peu le
rustiques
sous |
I
|

L.|Inigra,
| | jaunàtre. | I etfrais, | |

| |—f.vel
etblanc dovertetdojaune.

Thwxb.,nonA.
debruy. solitaires,
brunâtres.
|
I|
4555
4555
M I à -I
| LONICERA,
I| aureo
DC.,
baleariea,
L.
llort.,
reticulata,
vide
—brachypoda,
brachypoda,
viden41150.
1567.
n*
CHÈVREFEUILLE.
L.—h Oeul's.lfeurs.
petites
petites
I
I
I
|
I
I
Japon. | Substant.,
léger
bien
f
el
I
I
que
rais. I
|
I
I
Toute. I| 3ài>'" etpl.Oppos.,persist.,
ovales-oblongues. odorantes.Baies.
jaunâtres,
1Axill.,
I
Mai-juillet.|
des
Famille Capritoliacées.
II
||
I
D
g:
II

il
III
13fi

1556
1557
— Il —
seORIGINE.
S||—
ILONICERA,
I —vel
I

.1560

1562
4563

1564

4565
1566
4567

4568
4569
1570

1571

4572

I
-
-
I —vel
I—-var.
1558

III
III
I-coidusa,
1561-Brovinft,
| -etrusca,
|

Il
—vel

I -chinensis,

III
II -vel
-| Bava,
| Frazeri,
| flexuosa,
| -glauca,
I hirsuta
1I-implexa,

| |
I vel

1577.
I

III
1 III
NOMS
——"———
BOTANIQUES,
SYNONYBIES.

—vel

L

vel
-vel
aureo

DC.

Lodd.,
1| -Iragrantissima,
vel
L.
— llort.

—vel
II japonica.L.
1I-macrophylla.

Il
I|I|II
ARBRISSEAUX ET ARBUSTES SARMENTEUX OU GRIMPANTS

SYNONYMES.
FRANÇAIS
FRANÇAIS

L.
Caprifolium,
Caprifolium
eroeum,
1I—-fol.vmïegatis,
1559

Santi.

L.
L.
Andr.,
L.japonica,

Wats.

vide

Thunb.,
Tlllmb.,
nigra,
no

vide
Baton,
Ait.
Andr.,
llook.
non
II odoratissima,
-
L.,
Hort,
Periclymenum,
I-pubescens,

IIIIl
L.hirsuta,
IIARSDENIA,
| -erecta1n.Br.
L.
Eofon.

| IIENISPERIIUII,

III
I-canadense.
II carolinum.

I PLEXA,
L.
L.,
vide

| sagittifolia,
073-coerulea,

1574 -var.Neumannii,

1575-græca.I PERIPLOCA,
L.
L.
LIEU
OUVULGAIRES.

Thunb.,
japonica,
. LMd.
L.flexuosa,
llort.,L.,
corymbosa,
D'O
OUVULGAIRES.
L.(suite.)
I —-var.reticulata, Ilort.
Hort.
reticulata,
hortonse,
Ilort.
unllk.

non
vide1564.
Sims.non ne —jaune.
Ilot-I.,
corymbosa,
Hort.non
Frazeri,
Hort.,
vide
ne11504.
563.
L.

-
Thunb.


And".
PLANTATION.
RIGINE. SOL.
SOL. EXPOSITION.
CHÈVREFEUILLE
-&%feuilles
commun,
-veIL.Caprifol..var.quercinum,llor'. I
Ilort. ——àfeuilles
duJapon.
Hort. non -deBrown.
—Étrusque.
delaChine.

Paxt. -très-odorant.
llort.
odoratissima,
no1570. -à
DC.
vide
Thunb.,
japonica, non
*
balearica,
ne1vide
560.
Andr.,
vide
vide
Siveel.

no

R.Br.
- velCynanchum
| IIECLATIS
Spach,
vide

no
Hort.,
virginicum,
IMULHENBEGKIA
1
vide
Meisn.,
Drgnt.,
Meitn.,
PASSIFLORA, vide

L.
ne
1

L.
erectum,
SIBIRICA,
n°1519.

vide
n*
1
-

563.
555.
glauque.
rameaux

-à grandes
ne1565. -desbois.
-
(suite.)
réticuléer..
C.g rimpant.
deeliéne. I
-àfeuilles

II
panachées.

Il
feuilles.

pubescenl.
IIARSDÉNIE. I

1578.
ne1516.
-à tige
dressée.

Tournf.MÉNISPERME. |
542.
ne1542.
vide
I nummulariifffolia,
COM-
no
-duCanada.

Juss. PASSIFLORE. I
àfleurs
bleues.
Ilart. -deNeumann.
PÉRIPLOCA.
- delaGrèce.
I
I
I

I
II

Europemérid.
I-
CARACTÈRES
HAUTEUR. FEUILLES. 1

| Japon. | Substant.,
I
I
Amér.
Europe
IChine,

1Amériq.
I
mérid.
Japon.

septlc.
I

I
IDouteux.ISubstant.,
|
IAmérique
I
entrelacés. I Europe
I

I
sept.
mérid.

Amérique
II|^gef
IAmérique

I Amérique

I
|
I
PRINCIPAUX.
/'-.-
FLEURS. 1
FLEUIIS.

ISubstant.,
I
I léger
Substant.,
I léger
ISubslant.,
léger
ISubstant.,
I léger

etfrajg
sept.

mérid.
j Europe
I

I
I
Orient. Subst.,

sept.
|

I
et
léger
tent. Substant.,
sep
I léger

frais.
et
Substant.,
léger
I léger
et
ISubstant.,
et
ISubstant.,

IIII
léger

léger
| Calcaire,

sept.Substant.,
léger
I France. ISubstant.,
| léger
et
1:)

léger
et

ISubst.,
f
bien
bien
bien
bien
f

f
f

ISubstant.,
———
FRUITS.

que
etfrais.
que
etfrais.
que
etfrais.
que
rais.
unpeu
etfrais.
funpeu
rais
rais.
unpeu
rais.
unpeu
etfrais.
Toute.
Toute.

Toute.
Toute,
Toute,
unpeuToute,
Toute,

unpeuToute,
etfrais.
ISubstant., unpeu
etfrais.
léger

unpeu

quoique
Toute,

unpeuToute.
l'ais.
Toute,
unpeu surtout
etfrais. mi-ombr.

lég.Toute,

quoique

etc. PtutôHëg.quosubst.
Pérou,

I
I
I 1à2"etpl. Oppos.
|
I
| 4à6m.
Toute. II 4à6n\Oppos.,
I
I 4à6m.
ch.I 3à4m. Oppos.,
surt.
ch.II 2à 3m. Oppos.,
surt.

surt.

Toute,
ch.
|
ch.| 3à5m. Oppos.,
surt.
|
ch.I| 3à4" Oppos
surt.

ch.I| 2à3m. Oppos.,


surt.
ch.I| 2à3m. Oppos.,
surt.
légère. Chaude.|I 2à3"». Oppos.,

I
surt.
Toute,

surt.
ch.

lég.Toute. I 4à5m

Chaude.
Ptutôttég.quosubst.

Tout. )
Chaude.
Chaude.
I
I

I
ch.I 2à3'"

I
2à3m.
| 3il5'
I
Oppos.,

2à3m.
——
persist.
clair
cad.,plus
Comme
de
le
dans
vert
etd
etplus
réticulées
Oppos.,
caduques,

pubesc.,
ou
petites,

moins
mais
type,
e
j aune.

somi-persist.,
cordif.
oucatl.,
presque

etpl.Oppos.,

etpl. Alt.,

8a10"'etp).Alt.,
8a<0'"ctp).Alt.,
|4à6">elpl.
caduq.,
blanchâtres.

cad.,

persist.,
vert
dejaunâtre. A
ovales-oblongues.
Roug.
incisées.
Roug.
panachées
ovales-oblongues.
caduques,
caduques,
pubescentes.
largement
ovales.

I 3à5m. Oppos.,semi-persi8t.,ovales-aiguës,
pubesc.
,

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