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imprégnait la société et les ravages causés par un personnage dominé par ses passions au
sein d’une famille.
Présentation :
- XVIIe siècle, époque de « l’idéal de l’honnête homme », également période
prospérité faux-semblants ; les arts favorisés par Louis XIV cherchent à purger les passions
-Molière grand dramaturge français, acteur et auteur de pièces, dans cette
optique créé la comédie de caractère, purger grâce comique ;
-Le Malade imaginaire : mise en scène d’un personnage excessif, Argan, père de
famille et dont la passion d’être malade l’induit à être manipulé par ses médecins et aussi
par sa femme, avare.
-Dans scène XII, acte III, par habile mise en scène de valet, Toinette, veut prendre au
piège Béline.
Comment cette scène de mise en abîme théâtrale révèle-t-elle les véritables traits de
caractères des personnages ?
Dès 1ère réplique, caricature tragédie : Marques tonalité tragique : alexandrin + accumulation
interjections « Ah » + champ lexical fatalité « Dieu », « malheur » + nombre excessif
d’exclamations = surjeu de Toinette avec sentiments exacerbés mais euphémisme
« accident » laisse percevoir comédie donc parodie tragédie surjouée et feinte
Comique de situation adjoint d’un comique de caractère : contraste entre Béline et Toinette
par stichomythies l.1 à 8. Où alternance affirmations, interrogations (fort caractère Toinette
face à Béline, questionne sa position pour avantager intérêts, caractère « mouvant »)
Béline veut s’assurer de la véracité des propos par la répétition « votre mari est mort » (v.6)
= effet écho, créer un effet comique
Au vers 7, reprise forme tragédie détournée, d’où caricature avec exagération : alexandrin +
interjection tragique « Hélas » + tautologie « défunt est trépassé » effet de martellement
afin de convaincre Béline quitte à une exagération ridicule, ridicule par ton tragique +
surjeu. En outre, « pauvre » (v7) introduit accents pathétiques et élégiaques = émotion
exacerbée de Toinette. La périphrase « pauvre défunt » = Argan déjà défunt permanent
même avant sa mort.
La jubilation de Béline
Rapport de cause à effet par « le voilà », « me voilà » : Béline délivrée de son mari ; « cette »
dépersonnalise mort, comble détachement contraire de réaction attendue amplifiée par
expression liturgique « ciel en soit loué », reprise au fond antithétique avec v1. = contraste
entre les deux emphases joie et tragique/ presque hérésie, diabolise personnage + propos
hyperboliques avec métaphore « délivrée » +contraste entre deux langages= insulte
exclamative « sotte »