I- THEME 

: LE NEPAD

II- THESE : L’IMPACT DU NEPAD DANS LA PARTICIPATION DU

DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE ET A SA RENAISSANCE

Le Nepad est un projet de développement initié par des chefs d’Etats africains. Ce
dernier a été mis en place afin de promouvoir le développement durable tout en participant
activement à l’émancipation politique philosophique économique et culturelle des peuples
africains dans le monde.

1- Le contexte d’émergence du nepad comme projet alternatif de développement

Ici l’auteur nous présente les différents modèles de développement adossés à différente
conception dont l’Afrique a expérimenté en 50 ans. Comme premier modèle nous avons le
modèle dit développeur qui vise à doter les pays qui l’implémente d’un tissus industriel qui
permet de remplacer les produits importés d’investir dans les domaines sociaux, l’agriculture
et les infrastructures ; mais ce dernier connaîtra une crise économique et sera remplacé par le
second modèle intitulé l’état gestionnaire qui tentera également à son tour de faire face à la
monté de la crise, à la transformation de la scène internationale, au poids de la dette et au
déficit structuré des économie par «  l’utilisation des instruments de politiques économiques
visant à assurer la flexibilité de l’économie en y accroissant le rôle des marchés et en
réduisant l’intervention de l’Etat » ( Yoman, 2004 ; 6 ). Ce dernier connaîtra également de
nombreux conflits et sera remplacé à son tour par le lancement de l’initiative Pays Pauvres
très Endetté (PPTE) qui lutte contre la pauvreté par le Cadre de Développement Intégré (CDI)
qui échouera sa mission. Ces trois modèles bien qu’ayant lutté contre la pauvreté en Afrique
ont tous échoué dans leur mission car ils se sont appuyés sur une logique extravertie.

Dès lors, le nepad intervient comme projet de mise en place d’une autre Afrique. Mais
la question qu’on devrait se poser ici est celle de savoir si le nepad peut œuvrer à la faire
advenir et à inventer des voies de développement inédite et de favoriser son insertion
harmonieuse dans la communauté mondiale. Cependant, pour répondre à ces questions il nous
conviendra d’en dégager le caractère novateur, et trouver les faiblesses avant d’évaluer sa
pertinence dans le projet d’une renaissance de l’Afrique.

2- Le nepad vu par Mbele et les autres

Le nepad, ayant pour rôle essentiel la création des conditions endogènes d’acceptations des
contraintes de désendettement et de l’accumulation du capital,est une émanation qui a créé un
nouveau partenariat entre les classe dirigeante d’Afrique noire et les bailleurs de fonds
internationaux afin de promouvoir le développement de l’Afrique. Pour d’autres, ces
instruments sont considéré comme une sorte de cheval de troue du néolibéralisme, car il
entend promouvoir des sociétés politiques axées sur le développement de l’individu la
promotion de l’économie du marché. Pour eux ce dernier ne vise qu’un développement
économique de l’Afrique car il favorise l’insertion des économies africaines dans l’économie
mondiale afin de stopper la marginalisation de l’Afrique. Le nepad de l’identité africaine
n’est donc pas compatible car celle-ci se traduit par des valeurs telles que le refus de la
tyrannie du temps, un rapport différent de l’individu à la communauté, une résistance de
l’industrie de l’individu à l’accumulation des richesses, une insertion pacifique dans
l’environnement. Cet instrument est une identité fictive qui vise à endormir l’esprit de
l’africain en lui faisant croire qu’il suffira du sous dit économique alors qu’il n’est qu’une
autre forme de vol et c’est ainsi que certains affirment, « le nepad n’est qu’un nouveau truc,
un nouveau mythe un discours de politicien, une idéologie qui s’ajoute au théorie dont
aucune n’a jusqu’ici sortie du sous-développement l’Afrique ce dernier serait donc l’affaire
des chefs d’Etats idéologues, avide de propos l’édifiant pour charmer et endormir le peuple. »
(Yaovi soede, 2004 ; 57)

Il est également perçu comme un programme mort-né irréel sans avenir, une nouvelle
stratégie d’aliénation de l’Afrique dans la mesure où il attend tout venant de l’occident.

3- Le nepad un projet d’intégration de l’Afrique dans le système mondiale

- Le Népad : principes et objectifs

Pour promouvoir le développement et l’insertion de l’Afrique sur la scène mondiale, les

africains doivent prendre conscience de leur devenir et avenir. L’objectif majeur ou la priorité
du nepad consiste à faire de l’Afrique un partenaire de choix dans la gouvernance mondiale en
intégrant la dynamique de la mondialisation par l’exploitation de ses richesses mais avec
l’investissement provenant en parti du secteur privé internationale. Cependant cet objectif se
divise en dix secteurs prioritaires qui sont : la bonne gouvernance politique, la bonne
gouvernance économique , l’infrastructure, l’éducation , la santé, les nouvelles technologies
de l’information et de la communication, l’agriculture, l’environnement, l’énergie et l’accès
au marché des pays industrialisés. Ces secteurs prioritaires ont été regroupés autour de cinq
programmes thématiques. C’est donc à travers la scolarisation des filles, la santé et stratégie
de développement qui permettra à l’Afrique d’intégrer au système mondiale, c’est ce qui fait
dire à ces initiatives que « nepad est conçu pour s’occuper des défis actuels du continent
africain que sont l’accroissement de la pauvreté, le sous-développement, la marginalisation du
continent ». Donc le nepad a pour objectif de favoriser l’insertion des économies africaines
dans l’économie mondiale afin de mettre fin à la marginalisation du continent et ceci en
réduisant la pauvreté en envoyant les enfants à l’école, en assurant à tous l’accès aux soins de
santé afin de maintenir un développement durable.

Un exemple de rupture épistémologique : le nepad

Le nepad est considéré comme un outil pouvant œuvrer à la renaissance de l’Afrique visant à
réduire le décalage constant entre les immenses possibilités du continent et la redressions
constante du niveau de vie de ses populations. Ce dernier est originaire du plan « oméga » de
monsieur Abdoulaye Wade, président de la république du Sénégal et d’autre du MILLENUM
of African Programm des présidents Sud-Africains Nigérian et Algérien qui étaient deux
plans de relance de l’Afrique avec pour principe LUSAKA ( Zambie) en Juillet 2001, la NIA
(nouvel initiative africaine) qui donnera naissance à Abuja au nepad. Ce projet est initié par
des leaders ou chefs politiques africains décidés à faire de l’Afrique un partenaire mondiale et
à sortir du sous-développement. Pour BABISAKANA, la misère en pente du continent
s’explique par la pauvreté de certains dirigeants africains d’une certaine époque. Le nepad
étant donc l’aspiration essentielle à de meilleures conditions de vie , décline comme tradition
d’une volonté fortement affirmé et d’une détermination franche des dirigeants de mettre en
des changements pour classer leur pays sur la voie du développement durable.

4- appel à un nouveau partenariat

L’auteur pose l’idéal d’un nouveau partenariat pouvant aider les africains à mieux
s’unir dans la résolution des problèmes qui minent leur continent. Il nous propose ainsi les
conditions de faisabilité d’un partenariat nouveau. Pour lui, le principe du partenariat repose
sur une forme de complicité dans l’élaboration de projets initiés de commun accord, sur la
nécessité d’un partage d’activité entre les partenaires et donc nécessairement d’une
coopération. Il est impératif d’après lui qu’il y ait volonté commune, entente réciproque
chacun gardant sa place et sa spécificité en jouant son rôle selon les conversations.
 5- Du nepad à la renaissance de l’Afrique

La renaissance de l’Afrique est perçue ici comme une nouvelle époque dans l’histoire d’un
peuple ou d’un groupe de peuple et c’est ainsi que parlant d’une renaissance on fera allusion à
une modernisation de l’Afrique dans le but de libérer l’Afrique de l’emprise occidentale.
Celle-ci vise un renouveau démocratique, économique, culturelle et scientifique capable
d’aboutir à la sécurité, la stabilité et à un développement durable de l’Afrique. La renaissance
de l’Afrique repose entre les mains des africains eux même car pour espérer une place dans la
gouvernance mondiale, ils doivent tout d’abord croire que cette renaissance est possible et
réalisable. Il faudrait également briser le mythe de l’exception africaine et rejeter l‘afro
pessimisme en favorisant une reprise en main par les africains de leurs propre destin et c’est
ainsi que Jean Marc Ela dit : il s’agit pour l’Afrique de rester « fidèle à sa tradition
d’indocilité à sa mémoire d’insoumission, à sa culture de vie qui est fondamentalement refus
de mourir .» la renaissance de l’Afrique autant que le nepad, est caractérisé par
l’augmentation des échanges économiques internationaux, la diminution du pouvoir et le rôle
des Etats.

III- CONCLUSION, INTERET ,VALEUR

a- Conclusion

Cet article proposé par Charles Romain Mbele dans son ouvrage Essai sur le post
colonialisme en tant que code de l’inégalité, avait pour thème le Nepad. L’auteur à travers ce
texte nous montre comment le nepad peut participer au développement et à la renaissance de
l’Afrique. Pour lui, ce dernier intervient comme projet de mise en place d’une autre Afrique
car il vise à rattraper le retard qui sépare l’Afrique des pays développés et à l’intégrer sur la
scène mondiale par l’exploitation de ses richesses.

b- Intérêt et valeur

Ce texte nous dégage une fois de plus dans la recherche anthropologique car, il nous montre
que l’homme est le seul capable d’y remédier au problème de sous-développement. Ce texte a
également un intérêt historique , car il nous fait part de l’histoire de l’Afrique et enfin il est
d’intérêt didactique car il soulève le problème de sous-développement qui mine l’Afrique
actuel.

IV- LIMITE DE L’ARGUMENTATION

 - L’auteur ne s’attarde que sur les points positifs du Nepad
- Répétition des mêmes arguments
V- RECAPITULATION

En conclusion, nous pouvons dire que le Nepad est un instrument fondamental pour la
résolution des problèmes africains ; mais disons également que pour éradiquer à la pauvreté
dans laquelle l’Afrique se trouve, les Africains doivent eux même placer leur pays
individuellement et collectivement sur la voie d’une croissance d’un développement durable
tout en participant activement à l’économie et à la vie politique mondiale.