Le principe au sein de la SAS est la libre cession des actions.
Cependant les statuts peuvent décider de la non-cessibilité de ces actions (inaliénabilité) ou de leurs cessions mais avec agrément et octroi de droit de préemption OU encore de leur cession forcée.
La cession avec agrément
En effet, les statuts peuvent prévoir que toute cession sera soumise à agrément. Cette soumission de toute cession à agrément déroge aux règles d’agrément communes à toutes les sociétés par actions. Mais cependant avec aussi la possibilité d’octroi d’un droit de préemption. Dans ce dernier cas de figure, les associés peuvent vouloir réserver à certains associés seulement ou à tous les associés, la possibilité d’acheter, par priorité, toutes les actions dont la cession est envisagée.
La cession forcée d’actions
L’inaliénabilité des titres dans la SAS
En effet, les statuts de la société peuvent prévoir l’inaliénabilité (à travers une clause d’inaliénabilité) des actions ou des valeurs mobilières donnant accès au capital. Il faut donc remarquer que l’insertion de cette clause est facultative. Mais lorsque les associés décident d’y recourir, ils doivent respecter le délai légal. Cependant pendant une durée limitée qui est de 10 ans (durée maximale). Les clauses d’inaliénabilité peuvent prévoir d’autres conditions de l’inaliénabilité. Qu’est-ce qu’une clause d’inaliénabilité ? C’est une clause qui empêche les associés (ou seulement certains parmi eux) de céder leurs actions pour une certaine durée.
Quel est l’intérêt de telles clauses ?
L’intérêt principal des clauses d’inaliénabilité est de contrôler les mouvements de titres au sein de la société et empêcher l’arrivée de nouveaux investisseurs pendant une certaine durée pour maintenir une certaine stabilité dans la SAS.