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COMITÉ DE PILOTAGE GHSA

Programme d'action pour la sécurité


sanitaire mondiale (GHSA)
Outil d'évaluation national
2e version révisée

01/09/2015
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Outil d'évaluation des capacités dans le cadre du programme d'action pour la sécurité sanitaire mondiale (GHSA)
Au 1er septembre 2015 Objectif du GHSA :

Contexte : L'objectif du processus d'évaluation du programme d'action pour la sécurité sanitaire mondiale (GHSA) vise à mesurer le statut particulier
d'un pays et les progrès effectués dans la réalisation des objectifs du GHSA. Ce projet exige un processus durable et flexible capable d'intégrer d'autres
pays et des visites d'évaluation régulières. Les évaluations GHSA extérieures se font sur la base du volontariat et doivent être effectuées au moins deux
fois pour chaque pays, une première fois pour procéder à l'évaluation initiale et une seconde pour identifier les progrès réalisés. L'outil d'évaluation
GHSA externe mis en place a été développé grâce à une collaboration internationale entre les pays faisant partie du GHSA et des organisations
internationales. Il identifie les principaux indicateurs pour chacune des 11 mesures d'action, ainsi que les objectifs que le pays tente d'atteindre et
d'imposer à long terme. Chaque indicateur de mesure d'action se voit attribuer un niveau de capacité noté de 1 à 5.

Procédure : La première étape de l'évaluation externe est une étude nationale réalisée par le pays grâce aux données collectées sur place et déclarées
pour les divers indicateurs de l'outil d'évaluation externe. Ces informations sont ensuite transmises à l'équipe d'évaluation externe, composée d'experts
internationaux issus des pays faisant partie du GHSA. L'analyse de ces données relevant d'une auto-évaluation au niveau national offre aux membres de
l'équipe une base de compréhension des capacités de sécurité sanitaire du pays concerné. Ces experts spécialisés se rendront ensuite dans le pays pour
mener des discussions approfondies sur les données recueillies localement et participer à des visites des infrastructures et à des entretiens organisés par
le pays d'accueil.

Au terme de la visite d'évaluation, l'équipe d'évaluation émettra un rapport identifiant le statut de chaque indicateur de mesure d'action, ainsi qu'une
analyse des capacités, carences, opportunités et difficultés du pays. Ces informations seront communiquées au pays d'accueil et, avec la permission de
celui-ci, à divers partenaires, afin de faciliter l'aide internationale pour soutenir les efforts de développement du pays, faire part des bonnes pratiques et
des enseignements retirés, encourager la prise de conscience internationale, mobiliser les différents acteurs, et enfin, documenter et orienter
l'intégration du GHSA dans le pays hôte et dans le monde entier.

Format : Les indicateurs sont établis à partir des 11 mesures d'action : Les descriptions des mesures et les diverses activités menées sont décrites dans
un document disponible sur http://www.cdc.gov/globalhealth/security/actionpackages.htm (voir pdf Action Packages) Les niveaux de capacité sont
identifiés par des scores allant de 1 à 5 (le niveau 1 indique que l'implémentation n'a pas eu lieu ; le niveau 5 indique que l'implémentation a eu lieu, est
testée/contrôlée/mise en application et que le pays a un haut niveau de capacité au regard de cet indicateur). Pour chaque indicateur, un pays recevra
un score unique établi à partir de son niveau de capacité actuel. Les questions techniques permettront à l'équipe chargée de l'évaluation de déterminer
le score qui s'impose. La plupart des mesures sont descriptives et qualitatives. Au-delà des réponses fournies, il sera demandé aux pays de fournir une
documentation sur certaines de ces mesures. La documentation et les réponses seront analysées par l'équipe chargée de l'évaluation et feront l'objet
d'un débat lors de l'évaluation externe. Le rapport final contiendra les scores et un rapport détaillé sur les capacités, les carences et les difficultés du
pays. Les résultats de l'évaluation pourront aussi servir à guider l'intégration du GHSA dans le pays concerné.

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Domaine de prévention 1 : Résistance aux antimicrobiens (RAM)
Objectif : Soutenir le travail en commun réalisé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) pour développer un ensemble d'activités intégrées et globales dans la lutte
contre la résistance aux antimicrobiens englobant les domaines liés aux êtres humains, aux animaux, à l'agriculture, à la nourriture et à l'environnement
(soit une approche sanitaire unifiée ou « one-health »), comprenant : a) Un plan national global pour chaque pays pour lutter contre la résistance aux
antimicrobiens ; (b) Renforcer la surveillance et la capacité des laboratoires au niveau national et international conformément aux normes
internationales développées dans le cadre du plan d'action global, prenant en compte les normes existantes, et ; (c) Une amélioration des traitements
existants et une politique de collaboration pour soutenir le développement à long terme de nouveaux antibiotiques, de traitements alternatifs, de
mesures préventives et de diagnostics rapides au sein des lieux d'intervention, incluant des systèmes permettant de conserver les nouveaux
antibiotiques.
Résultat recherché : Une action décisive et globale pour renforcer les activités de prévention et de contrôle des infections pour prévenir l'émergence et
la propagation de la résistance aux antimicrobiens, particulièrement pour les bactéries résistantes aux médicaments. Les pays renforceront la
surveillance et la capacité des laboratoires, garantiront un accès permanent à des antibiotiques essentiels d'une qualité irréprochable, réguleront et
feront la promotion d'une utilisation rationnelle des antibiotiques dans le domaine de la médecine humaine, l'élevage agricole et d'autres domaines
éventuellement concernés, et soutiendront les initiatives en place visant à renforcer les innovations scientifiques et technologiques en vue du
développement de nouveaux agents antimicrobiens.

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Indicateurs
Domaine de P.1.1 Détection de la résistance P.1.2 Surveillance des infections P.1.3 Programmes de P.1.4 Activités de
prévention 1 : aux antimicrobiens (RAM) provoquées par des agents prévention et de contrôle antimicrobien
Résistance aux pathogènes résistants aux contrôle des infections
antimicrobiens (RAM)* Score antimicrobiens nosocomiales (HCAI)
Pas de plan national approuvé de Pas de plan national approuvé de Pas de plan national Pas de plan national
Aucune 1 détection et de notification des surveillance des infections provoquées approuvé pour les approuvé de contrôle
capacité agents pathogènes résistants aux par des agents pathogènes résistants programmes HCAI antimicrobien
antimicrobiens prioritaires aux antimicrobiens prioritaires
Plan national approuvé de Plan national approuvé de surveillance Plan national approuvé Plan national approuvé
Capacité 2 détection et de notification des des infections provoquées par des pour les programmes de contrôle
limitée agents pathogènes résistants aux agents pathogènes résistants aux HCAI antimicrobien
antimicrobiens prioritaires antimicrobiens prioritaires
Des laboratoires désignés Des sites sentinelles désignés opèrent Des établissements Des centres désignés
Capacité 3 conduisent une détection et une une surveillance des infections désignés conduisent mettent en place
développée notification de certains agents provoquées par certains agents certains programmes certaines mesures de
Niveau de
pathogènes résistants aux pathogènes résistants aux HCAI contrôle antimicrobien
capacité antimicrobiens prioritaires antimicrobiens prioritaires
**
Des laboratoires désignés ont Des sites sentinelles désignés ont Des établissements Des centres désignés ont
Capacité effectué une détection et une opéré une surveillance des infections désignés ont conduit des mis en place toutes les
avérée 4 notification de tous les agents provoquées par tous les agents programmes HCAI mesures de contrôle
pathogènes résistants aux pathogènes résistant aux pendant au moins 1 an antimicrobien pendant
antimicrobiens prioritaires antimicrobiens prioritaires pendant au au moins 1 an
pendant au moins 1 an moins 1 an
Des laboratoires désignés ont Des sites sentinelles désignés ont Des établissements Des centres désignés ont
conduit une détection et une opéré une surveillance des infections désignés ont conduit des mis en place toutes les
Capacité sur 5 notification de tous les agents provoquées par tous les agents programmes HCAI mesures de contrôle
pathogènes résistants aux pathogènes résistant aux pendant au moins 5 ans antimicrobien pendant
le long terme antimicrobiens prioritaires antimicrobiens prioritaires pendant au en mettant en place un au moins 5 ans en
pendant au moins 5 ans en moins 5 ans en mettant en place un système permettant une mettant en place un
mettant en place un système système permettant une progression progression permanente système permettant une
permettant une progression permanente progression permanente
permanente
* La résistance aux antimicrobiens des bactéries, notamment la tuberculose résistante aux antimicrobiens, est abordée dans cette section. La résistance
virale, la résistance des agents pathogènes non bactériens et la résistance des vecteurs ne sont pas abordées, sauf si elles sont intégrées dans les
politiques, normes et directives nationales.
** Pour calculer les scores finaux, les capacités doivent être évaluées séparément pour les secteurs humain et vétérinaire, et des mécanismes de
comparaison équitable et de développement de politique commune, sur la base d'une approche sanitaire unifiée (« One-Health »), doivent être mis en
place. Le score final correspond à la moyenne des divers points évalués

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Remarques
 Les agents pathogènes résistants aux antimicrobiens prioritaires peuvent inclure un certain nombre ou la totalité des 7 agents pathogènes
répertoriés par l'Organisation mondiale de la Santé (E. coli, K. pneumonia, S. aureus, S. pneumoniae, Salmonella spp., Shigella spp, N. gonorrheae),
ou plus encore. D'autres agents pathogènes prioritaires peuvent être ajoutés par les autorités nationales, en fonction des besoins du pays.
 Le nombre de laboratoires désignés pour la détection et la notification des agents résistants aux antimicrobiens, de sites sentinelles chargés de la
surveillance des infections liées aux agents pathogènes résistants aux antimicrobiens, d'établissements chargés des programmes PCI et de
centres de contrôle antimicrobien sera défini par les autorités nationales.
 La détection des agents résistants aux antimicrobiens devra être conforme aux normes recommandées, telles que les méthodes CLSI ou EUCAST.
 Chaque activité doit s'appliquer aux secteurs vétérinaire et humain. La portée des activités liées à ces deux secteurs devra être définie par les
autorités nationales.
 Au-delà des contrôles environnementaux tels que la désinfection ou la gestion des déchets, les programmes de prévention et de contrôle des
infections nosocomiales peuvent également inclure des modules de formation, d'audit et de collecte d'informations.
 Le contrôle antimicrobien pourra inclure l'accès permanent à des médicaments de qualité pour le traitement des infections bactériennes, la
mesure des niveaux d'utilisation des antibiotiques, des mises à jour régulières des antibiogrammes locaux pour documenter le traitement
empirique des infections, et des audits-retours auprès des prescripteurs d'antibiotiques afin d'encourager une utilisation adaptée.

Questions techniques :
P.1.1 Détection de la résistance aux antimicrobiens (RAM)
1. Existe-t-il un plan national de tests en laboratoire pour les agents pathogènes prioritaires définis par l'OMS ?
2. Existe-t-il un plan national de détection et de notification des agents pathogènes résistants aux antimicrobiens ? À quelle fréquence le plan est-il
mis à jour et révisé ?
a. Existe-t-il un laboratoire RAM national dans ce pays ?
b. Dans ce pays, combien de laboratoires sont en capacité de procéder à la détection et la notification de la résistance aux antimicrobiens ?
Combien, parmi ceux-ci, sont des laboratoires désignés pour la détection et la notification des agents pathogènes résistants aux antimicrobiens ?
c. Quels agents pathogènes résistants aux antimicrobiens les laboratoires désignés peuvent-ils tester ?
d. Comment les données sont-elles validées ?
e. Les méthodes des laboratoires et la qualité sont-elles contrôlées, par exemple par un organisme externe d'assurance-qualité ?
f. Quels sont les types de rapports émis ? Qui reçoit ces rapports ?

P.1.2 Surveillance des infections provoquées par des agents pathogènes résistants aux antimicrobiens
1. Existe-t-il un plan national de surveillance des infections causées par des agents pathogènes résistants aux antimicrobiens ? À quelle fréquence le
plan est-il mis à jour et révisé ?
a. Combien y a-t-il d'hôpitaux dans le pays ? Combien d'entre eux sont des sites sentinelles chargés de la surveillance des infections d'êtres
humains causées par des agents pathogènes résistants aux antimicrobiens ?
b. Combien de fermes pratiquant l'élevage existe-t-il dans le pays ? Combien d'entre elles sont des sites sentinelles chargés de la
surveillance des infections d'animaux d'élevage causées par des agents pathogènes résistants aux antimicrobiens ?

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c. Combien de ces sites sentinelles sont opérationnels ?
d. Comment les données sont-elles validées ? Quels sont les types de rapports émis ? Qui reçoit ces rapports ?

P.1.3 Programmes de prévention et de contrôle des infections nosocomiales


1. Existe-t-il un plan national pour les infections nosocomiales (HCAI) ? À quelle fréquence le plan est-il mis à jour et révisé ?
a. Combien d'établissements sont impliqués dans le cadre du plan national HCAI ?
b. Quelles composantes du plan HCAI sont-elles implémentées ?

P.1.4 Activités de contrôle antimicrobien


1. Existe-t-il un plan national de contrôle antimicrobien ? Existe-t-il des directives nationales sur l'utilisation appropriée des antibiotiques ? À quelle
fréquence le plan est-il mis à jour et révisé ?
a. Une étude sur la bonne administration des antibiotiques a-t-elle été mise en place ?
b. Combien de centres procèdent à l'évaluation des procédures d'utilisation des antibiotiques ? Comment l'utilisation antimicrobienne est-
elle contrôlée ?
c. Combien de centres souscrivent à la directive nationale sur l'utilisation appropriée des antibiotiques (si le chiffre est connu) ?
2. Une ordonnance est-elle nécessaire pour l'administration d'antibiotiques chez les êtres humains ?
3. Une ordonnance est-elle nécessaire pour l'administration d'antibiotiques chez les animaux ? Dans quel(s) cas une ordonnance n'est-elle pas
obligatoire ?

Documents ou preuves du niveau de capacité


• Versions datées des plans de détection/notification de la résistance aux antimicrobiens, surveillance des infections causées par des agents
pathogènes résistants aux antimicrobiens, programmes HCAI et programmes de contrôle antimicrobien
• Exemplaire des rapports mesurant :
 la proportion d'agents pathogènes résistants aux antimicrobiens parmi les échantillons ou les isolats
 les résultats de la participation à une série d'évaluations qualité internationales externes (EQA) du laboratoire de référence national
 l'incidence des infections provoquées par des agents pathogènes résistants aux antimicrobiens dans les sites sentinelles (respectivement au
sein de la communauté et contractées dans les hôpitaux)
 la proportion d'établissements adhérant aux bonnes pratiques dans le cadre du plan HCAI (si elle est connue)
 le pourcentage d'antibiotiques administrés à bon escient (si une étude existe)
• Documentation du processus de contrôle, notamment des agences et secteurs participants

Glossaire :
Centres désignés : Établissements ou organisations qui sont impliqués de manière régulière dans les programmes de contrôle décrits

Références :
Recommandations OIE du plan d'action RAM global de l'OMS
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Domaine de prévention 2 - Maladies zoonotiques
Objectif : Comportements, politiques et pratiques minimisant la transmission des maladies zoonotiques vers les populations humaines.
Critères de mesure : Identifier les cinq maladies/agents pathogènes zoonotiques constituant les plus grandes menaces de santé publique et renforcer les
niveaux de surveillance existants pour les zoonoses prioritaires.
Résultat recherché : Mise en œuvre de mesures et de modèles de comportement, de politiques et de pratiques pour minimiser le « débordement », la
transmission et l'émergence généralisée de maladies zoonotiques vers/depuis les populations humaines avant le développement d'une transmission
interhumaine importante. Les pays développeront et intégreront des cadres de travail opérationnels à partir de normes, de règles internationales et de
modèles existants ayant réussi, qui détaillent les actions nécessaires pour promouvoir les approches « One Health » au regard des politiques, pratiques
et comportements qui pourraient minimiser le risque d'émergence et de transmission de maladies zoonotiques.

Indicateurs
Domaine de Maladies Score
prévention 2 : zoonotiques* P.2.1 Systèmes de surveillance en place pour les
P.2.2 Vétérinaires
maladies/agents pathogènes zoonotiques prioritaires
Les services de santé publique du pays disposent de
Aucune capacité 1 Aucun système de surveillance zoonotique existant
vétérinaires dans moins de 40 % des districts
Le pays considère les maladies zoonotiques comme une Les services de santé publique du pays disposent d'un
Capacité limitée 2 priorité de santé publique, mais n'a pas mis en place de personnel vétérinaire formé en santé publique dans 40 à
systèmes de surveillance zoonotique animale 59 % des districts
Le pays considère les maladies zoonotiques comme Les services de santé publique du pays disposent d'un
Capacité
3 une priorité de santé publique et a mis en place des personnel vétérinaire formé en santé publique dans 60 à
développée
systèmes de surveillance pour 1 à 4 maladies et agents 79 % des districts
Niveau de pathogènes zoonotiques
Le pays considère les maladies zoonotiques comme Les services de santé publique du pays disposent d'un
capacité**
4 une priorité de santé publique et a mis en place des personnel vétérinaire formé en santé publique dans plus
Capacité avérée systèmes de surveillance pour au moins 5 maladies et de 80 % des districts
agents pathogènes zoonotiques
Le pays considère les maladies zoonotiques comme Les services de santé publique du pays disposent d'un
une priorité de santé publique et a mis en place des personnel vétérinaire formé en santé publique dans plus
Capacité sur le 5
systèmes de surveillance pour au moins 5 maladies et de 80 % des districts et prévoient de poursuivre les
long terme agents pathogènes zoonotiques, en vue d'une formations vétérinaires
progression constante

* En référence aux infections zoonotiques entre animaux et humains


** Pour calculer les scores finaux, les capacités doivent être évaluées séparément pour les secteurs humain et d'élevage animal, et des mécanismes de
comparaison équitable et de développement de politique commune, sur la base d'une approche sanitaire unifiée (« One-Health »), doivent être mis en
place. Le score final correspond à la moyenne des divers points évalués.

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Remarques
• L'indicateur fait référence à la capacité de surveillance des maladies zoonotiques animales pour le pays.
• Les systèmes de surveillance des maladies zoonotiques animales doivent inclure :
o des systèmes existant dans plus de 80 % des districts du pays (considérés comme « nationaux »
o des rapports réguliers pour la direction de la santé publique.
• Des liens entre le Ministère de la Santé et le Ministère de l'Agriculture pour promouvoir l'échange des informations Un lien doit être créé au
niveau régional et local pour une identification efficace, une évaluation des menaces potentielles de santé publique et l'implémentation de
mesures de contrôle
• Le Ministère de l'Agriculture (ou une autre agence concernée) peut fournir une estimation précise de la population animale du pays et sa
répartition par district
• Un indicateur vétérinaire peut aussi être utilisé (voir rapport PVS de l'OIE du pays concerné) afin de documenter l'évaluation du
développement des compétences du personnel (détection 5)

Questions techniques :
Questions relatives au contexte
1. Quelles maladies zoonotiques constituent les principales priorités de santé publique dans le pays ?
2. Existe-t-il une politique « one health » formalisée dans le pays ?
3. Au cours des 2 dernières années, un exercice a-t-il été organisé ou un événement réel s'est-il produit, notamment dans les ministères de
la Santé et de l'Agriculture, ayant pu permettre de répéter et tester les compétences du personnel de santé publique et de santé
publique vétérinaire, en vue de répondre à un événement zoonotique ?
a. Veuillez décrire l'exercice ou l'événement réel
b. Quelles sont les principales leçons retirées au cours de cet exercice/événement ?
4. Comment sont établies les estimations de la population animale dans le pays ?
a. À quelle fréquence ces estimations sont-elles établies ?
b. Quel(le) service ou agence est-il(elle) responsable de l'établissement de ces estimations ?
5. Pouvez-vous dresser la liste des maladies zoonotiques pour lesquelles il existe des politiques de contrôle ayant pour objectif de réduire la
transmission d'une maladie zoonotique aux populations humaines ?
a. Veuillez décrire les progrès effectués dans la mise en œuvre de ces politiques
b. Existe-t-il un plan pour encourager la notification des maladies animales ? (peut inclure le versement d'indemnités)
c. Existe-t-il un plan qui s'attaque aux facteurs pouvant décourager les fermiers/propriétaires de signaler les maladies animales ?
(Un manque de connaissance du processus de notification, des indemnités trop faibles, une stigmatisation sociale, etc.)

P.2.1 Systèmes de surveillance en place pour les maladies/agents pathogènes zoonotiques prioritaires
1. Le pays a-t-il mis en place un mécanisme d'identification des maladies zoonotiques prioritaires posant un risque de santé publique ?
2. Le pays dispose-t-il d'un système de surveillance des populations animales concernées ?
3. Veuillez décrire les partenariats entre les ministères de la Santé et de l'Agriculture concernant la détection des maladies zoonotiques et
la réponse associée
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a. Les rapports de veille situationnelle et les rapports sur les risques de flambées de maladies circulent-ils entre les agences ?
4. Existe-t-il des liens entre les laboratoires de santé publique et les laboratoires de santé animale ?
a. Existe-t-il un processus d'échange d'échantillons entre les laboratoires de santé publique et de santé animale ?
b. Quels sont les éléments déclencheurs qui vont faire qu'un échantillon fera l'objet d'une communication entre les laboratoires de
santé publique et de santé animale ?
c. Existe-t-il un processus de communication des rapports de laboratoire entre les laboratoires de santé publique et de santé
animale ?
d. Ces rapports sont-ils communiqués régulièrement ou uniquement lorsque des zoonoses sont découvertes ou suspectées ?
5. Décrivez les rapports produits à partir des systèmes de surveillance des maladies zoonotiques animales
a. Quels ministères reçoivent les rapports produits à partir des systèmes de surveillance des maladies zoonotiques
b. Comment les systèmes de surveillance des maladies zoonotiques animales sont-ils reliés aux systèmes de surveillance des agents
pathogènes humains ?
c. Existe-t-il un ou plusieurs mécanismes pour mobiliser des équipes de riposte interagence dans le cas d'une suspicion de flambée
zoonotique ?
d. Existe-t-il un processus de communication des rapports de surveillance entre les laboratoires de santé publique et de santé
animale ?
e. Comment les systèmes distinguent-ils les maladies émergentes des maladies endémiques ?

P.2.2 Vétérinaires
1. Décrire la formation de santé publique proposée au personnel vétérinaire dans le pays
a. Décrire quelle formation est proposée au personnel de santé publique du pays pour assurer le contrôle d'une maladie
zoonotique chez les populations animales
2. Les vétérinaires participent-ils au programme de formation en épidémiologie du pays, ou à une formation équivalente ?
3. Quelle est la population animale actuelle dans le pays, en prenant en compte les animaux d'élevage et les animaux de ferme ?

Documents ou preuves du niveau de capacité


 Liste des agents pathogènes zoonotiques prioritaires pour la santé publique
 Descriptions des systèmes de surveillance zoonotique existants
 Rapport PVS de l'OIE du pays concerné
 Rapport d'analyse des écarts PVS de l'OIE du pays concerné

Références :
Outil PVS de l'OIE
Auto-évaluation RSI la plus récente envoyée à l'OMS

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Domaine de prévention 3 - Biosûreté et biosécurité

Objectif : Un système national de biosûreté et de biosécurité impliquant l'ensemble du gouvernement est mis en place pour s'assurer que les agents
pathogènes particulièrement dangereux sont identifiés, isolés, sécurisés et surveillés dans un nombre minimal d'établissements, conformément aux
bonnes pratiques ; une formation à la gestion des risques biologiques et une campagne de sensibilisation ont été menées pour promouvoir une culture de
responsabilité partagée, réduire les risques de double usage, limiter la prolifération biologique et les risques d'utilisation délibérée, et s'assurer de la
sécurité des transferts des agents biologiques ; et une législation sur la biosûreté et la biosécurité, une certification des laboratoires et des mesures de
contrôle des agents pathogènes spécifiques à chaque pays ont correctement été mises en place.
Résultat recherché à l'échelon national : Mise en œuvre d'un programme de supervision national global, durable et juridiquement viable pour les
questions de biosûreté et de biosécurité, notamment au regard d'une utilisation, d'un stockage, d'une élimination et d'un contrôle des agents pathogènes
présents dans les laboratoires effectués de manière sûre et sécurisée, et mise à disposition d'un nombre minimum d'établissements de recherche, de
diagnostic et de biotechnologie, etc. à l'échelle du pays. Création d'un groupe d'experts en gestion des risques biologiques disposant de l'expertise globale
pour former différentes personnes dans leurs établissements respectifs. Mise en place renforcée et durable des bonnes pratiques en gestion des risques
biologiques grâce à des supports de formation uniformisés. Promotion des diagnostics rapides sans utilisation de cultures en tant que composante de la
politique de gestion des risques biologiques. Le transport des substances infectieuses sera aussi pris en compte.

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Domaine de prévention 3 : Biosûreté Indicateurs
et biosécurité
P.3.1 Un système 1 – Aucune Aucun élément de système national de biosûreté et de biosécurité n'est en place.
gouvernemental capacité
2 – Capacité Certains éléments (mais pas l'ensemble) du système national de biosûreté et de biosécurité sont en place. Le pays :
de biosûreté et limitée 1. Lance tout juste le processus de surveillance et de développement d'un suivi et d'un inventaire actualisé des agents pathogènes
de biosécurité est présents au sein des établissements qui conservent et traitent des toxines ou des agents pathogènes dangereux, et de ce qu'ils
en place dans les abritent.
établissements
humains,
2. Développe une législation globale de biosûreté et de biosécurité au niveau national, mais celle-ci n'est pas finalisée.
vétérinaires et 3. Développe une certification des laboratoires
agricoles 4. Développe des mesures de contrôle des agents pathogènes, notamment des normes pour le confinement physique et la
manipulation opérationnelle, et des systèmes de signalement des failles de sécurité
5. N'a pas regroupé les toxines et agents pathogènes dangereux dans un nombre minimum d'établissements.
6. N'emploie pas de diagnostics excluant la culture d'agents pathogènes dangereux.
7. N'a pas implémenté de suivi de contrôle, ni de mécanismes d'application.
3 – Capacité Un système de biosûreté et de biosécurité national est en cours de développement ; le pays :
développée 1. Finalise le processus de soutien à une surveillance active et de suivi des informations, et recense les agents pathogènes dans les
établissements stockant ou traitant des toxines et des agents pathogènes dangereux
2. Finalise le développement et l'implémentation d'une législation nationale globale sur la biosûreté et la biosécurité
3. Finalise le développement et l'implémentation d'une certification laboratoire
4. Finalise le développement et l'implémentation de mesures de contrôle des agents pathogènes, notamment des normes sur le
confinement physique et la manipulation opérationnelle, et des systèmes de signalement des failles de sécurité.
5. Débute le regroupement des toxines et agents pathogènes dangereux dans un nombre minimum d'établissements.
6. Débute la mise en place d'outils et de ressources pour encourager des diagnostics excluant la culture d'agents pathogènes
dangereux.
7. Débute l'implémentation d'un suivi de contrôle et de mécanismes d'application.
4– Un système de biosûreté et de biosécurité national est développé, mais n'est pas viable sur le long terme ; le pays :
Capacité avérée 1. Réalise de manière active un contrôle et maintient un inventaire des agents pathogènes au sein des établissements qui
conservent et traitent des toxines ou des agents pathogènes dangereux.
2. Est en train d'intégrer une législation globale en matière de biosûreté et de biosécurité au niveau national.
3. Est en train d'instaurer une certification des laboratoires
4. Est en train d'intégrer des mesures de contrôle des agents pathogènes, notamment des normes pour le confinement physique et
la manipulation opérationnelle, et des systèmes de signalement des failles de sécurité.
5. A finalisé le regroupement des toxines et agents pathogènes dangereux dans un nombre minimum d'établissements.
6. Utilise des diagnostics excluant la culture d'agents pathogènes dangereux.
7. Est en train d'implémenter un suivi de contrôle et des mécanismes d'application.
5 - Capacité sur Un système de biosûreté et de biosécurité national sur le long terme est en place ; le pays :
le long terme 1. Est en conformité avec les points un à six de la section « Capacité avérée », plus : Les ministères ont mis à disposition les
financements et apporté le soutien politique nécessaires à l'implémentation d'un système national global de biosûreté et de
biosécurité, intégrant la maintenance des établissements et des équipements.

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P.3.2 Formation 1 – Aucune Aucune formation ou plan de biosûreté et de biosécurité n'ont été mis en place.
et pratiques de 2 – Capacité
capacité Le pays a mis en place une évaluation des besoins en formation et identifié les besoins de formation de biosûreté et de
biosûreté et de limitée biosécurité, mais n'a pas encore implémenté de formation globale ou de programme de formation commun.
biosécurité 1. Déficit global de connaissances parmi le personnel de laboratoire sur les bonnes pratiques internationales dans le domaine
de la biosûreté et de la biosécurité en termes de sûreté, de sécurité et de conduite responsable.
2. Le pays n'a pas encore établi de formation académique sur le long terme dans les institutions chargées de former le
personnel détenant ou travaillant sur des toxines ou des agents pathogènes dangereux.
3 – Capacité Le pays a mis en place un programme de formation avec un programme commun ; a lancé la mise en œuvre :
développée 1. Le pays a mis en place un programme de formation dans la majorité des établissements détenant ou travaillant sur des
toxines ou des agents pathogènes dangereux.
2. Une formation sur la biosûreté et la biosécurité a été délivrée auprès du personnel de certains établissements (mais pas
l'ensemble des établissements) détenant ou travaillant sur des toxines ou des agents pathogènes dangereux.
3. Le pays développe, mais n'a pas encore intégré, un programme de formation des formateurs en matière de biosûreté
4. Le pays développe une formation académique sur le long terme pour le personnel détenant ou travaillant sur des toxines ou
des agents pathogènes dangereux.
4– Le pays a mis en place un plan de formation avec un programme commun et un plan de formation des formateurs :
Capacité avérée 1. Le pays dispose d'un programme de formation dans tous les établissements détenant ou travaillant sur des agents
pathogènes dangereux ou des toxines.
2. Une formation sur la biosûreté et la biosécurité a été délivrée auprès du personnel de tous les établissements détenant ou
travaillant sur des toxines ou des agents pathogènes dangereux.
3. Le pays est en train de développer un programme de formation des formateurs
4. Le pays a mis en place une formation académique sur le long terme dans les institutions chargées de former le personnel
détenant ou travaillant sur des toxines ou des agents pathogènes dangereux.
5. Le pays a une capacité limitée pour assumer les points évoqués ci-dessus.
5 - Capacité sur le Le pays dispose d'un plan de formation à long terme avec un programme commun et un plan de formation des formateurs. Le
long terme personnel est testé au moins une fois par an et des exercices portant sur les protocoles des risques biologiques sont effectués :
1. Le pays est en conformité avec les points un à cinq de la section « Capacité avérée » et dispose de financements et de
capacités pour mener les éléments ci-dessus sur le long terme.
2. Une évaluation des besoins et des rappels de formation sont réalisés chaque année
3. Une formation aux procédures de riposte d'urgence est réalisée chaque année

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Remarques :

Questions techniques :
P.3.1 Un système gouvernemental de biosûreté et de biosécurité est en place dans les établissements humains, vétérinaires et agricoles
1. Contrôle et développement de manière active d'un inventaire des agents pathogènes au sein des établissements qui conservent et traitent des toxines ou
des agents pathogènes dangereux.
a. Le pays dispose-t-il d'un suivi des lieux et des établissements détenant des toxines et des agents pathogènes dangereux ?
i. L'inventaire des agents pathogènes et des toxines a-t-il été identifié ?

2. Implémentation d'une législation globale en matière de biosûreté et de biosécurité au niveau national.


a. Le pays dispose-t-il d'une législation et/ou de réglementations sur la biosécurité ? Ont-elles été intégrées ?
b. Le pays dispose-t-il d'une législation et/ou de réglementations sur la biosûreté ? Ont-elles été intégrées ?
c. Veuillez fournir une copie de la législation nationale, des réglementations ou des cadres de travail dans le domaine de la biosécurité et une copie
de la législation nationale, des réglementations ou des cadres de travail dans le domaine de la biosûreté pour le pays concerné.
i. Veuillez décrire comment ces informations sont transmises aux laboratoires de ce pays au niveau régional.
ii. Les réglementations et/ou directives de biosécurité sont-elles suivies par les laboratoires au sein du pays ? Et les réglementations et/ou
directives de biosûreté ?
iii. Décrivez les activités de contrôle de biosécurité. Décrivez les activités de contrôle de biosûreté.
iv. Un organisme tiers a-t-il évalué la biosécurité dans les laboratoires nationaux ? Qu'en est-il de la biosûreté ?
1. Quand ?
2. Les recommandations issues de l'évaluation de la biosécurité ont-elles été mises en œuvre ? Et qu'en est-il de la biosûreté ?
v. Quels types de laboratoires nationaux nécessitent une certification ?
vi. Existe-t-il des conditions de certification/normes de santé et de sécurité communes pour tous les laboratoires certifiés ? Si oui, quelles
sont-elles ?
vii. Comment cette certification des laboratoires est-elle contrôlée dans le pays ?
viii. Un financement adapté, ainsi qu'un soutien et un renforcement, sont-ils disponibles pour soutenir les programmes/initiatives de
biosécurité au niveau ministériel ? Et qu'en est-il de la biosûreté ?
ix. Au niveau des scientifiques, existe-t-il un mécanisme de supervision de la biosécurité quant à la recherche à double usage et la
responsabilisation des codes de conduite ? Ceci peut prendre la forme d'un comité de biosûreté ou un autre type de comité d'examen

3. Implémentation d'une certification des laboratoires et de mesures de contrôle des agents pathogènes, notamment des exigences pour le confinement
physique et la manipulation opérationnelle, et des systèmes de signalement des failles de sécurité.
a. Sécurité physique : des mesures de sécurité adaptées sont-elles en place pour minimiser l'élimination inappropriée ou la dissémination possibles
d'agents biologiques (vols, tremblements de terre, inondations) ?
b. Sécurité des informations : le contrôle de l'accès aux informations sensibles (inventaire des agents et toxines) a-t-il été formalisé sous la forme de
politiques et de procédures adaptées ?

13
c. Sécurité du transport : des procédures de transport sûres et sécurisées des cultures, prélèvements, échantillons et d'autres matériaux
contaminés ont-elles été établies et suivies ?
d. Sécurité du personnel : un mécanisme a-t-il été mis en place pour déterminer quels membres du personnel sont habilités à accéder aux agents
pathogènes sensibles ?
e. Pratiques de biosûreté et de biosécurité dans les établissements détenant ou travaillant avec des agents pathogènes dangereux :
i. Les programmes de gestion de la biosûreté et de la biosécurité et les documents d'accompagnement spécifiques aux sites concernés
(manuels, procédures opérationnelles standard, documents de travail, données recueillies) incluent-ils des plans de biosûreté, de
biosécurité, de riposte et d'urgence face aux incidents (par ex. explosions, incendie, inondation, exposition du personnel, accident ou
maladie, déversement important) ?
ii. Les rôles et les responsabilités associés à la gestion de la biosûreté et de la biosécurité sont-ils définis et documentés (responsable de
la biosûreté, directeur de la sécurité) ?
iii. Les risques en matière de biosûreté et de biosécurité ont-ils été évalués et répertoriés ?
iv. Les mesures de contrôle de la biosûreté et de la biosécurité sont-elles décrites dans le plan d'action ?
v. Existe-t-il des mécanismes pour s'assurer que le personnel est qualifié et compétent (par ex. bonnes pratiques) en termes de gestion
des ressources humaines (par ex. vérification des antécédents de formation et d'emploi, entretiens de performance réguliers,
validation des formations, programmes de tutorat, autonomie dans le travail) ?
f. Un système a-t-il été mis en place pour réaliser des audits des laboratoires ?
i. Si c'est le cas, les audits sont-ils réalisés régulièrement ?
ii. Quel organisme réalise ces audits ? Un organisme gouvernemental ou externe ?
iii. Quels types de laboratoires sont soumis à ces audits ?
g. Les laboratoires disposent-ils d'une accréditation ISO ? Si c'est le cas, de quelles accréditations ISO ces établissements disposent-ils ?
h. Certains laboratoires nationaux disposent-ils d'autres accréditations significatives ? (Centre de collaboration de l'OMS, laboratoire de référence
de l'OIE, laboratoire de référence/centre de collaboration de la FAO)

4. Regroupement finalisé des toxines et agents pathogènes dangereux dans un nombre minimum d'établissements.
a. Le pays a-t-il envisagé de regrouper les agents pathogènes et les toxines dans un nombre minimum d'établissements et si oui, cela a-t-il été fait ?
i. Si ce n'est pas le cas, ce regroupement a-t-il été envisagé ?
b. Les échantillons d'agents pathogènes dangereux ont-ils été regroupés dans un nombre minimum d'établissements ?

5. Utilisation de diagnostics excluant la culture d'agents pathogènes dangereux.


a. Le pays utilise-t-il des tests diagnostics éliminant le besoin de cultures d'agents pathogènes dangereux ?

6 Implémentation de mécanismes de supervision et d'application, et mise à disposition, par les ministères, des financements nécessaires à la mise en
œuvre d'un système national global de biosûreté et de biosécurité.
a. Existe-t-il des mécanismes de supervision, d'exécution et d'attribution de la législation, des réglementations et/ou des directives relatives à la
biosécurité ? Et qu'en est-il de la biosûreté ?
b. Le pays dispose-t-il de financements pour ces activités ? La source de financement est-elle durable ?
14
P.3.2 Formation et pratiques de biosûreté et de biosécurité
1. Le pays dispose d'un programme de formation dans tous les établissements détenant ou travaillant sur des agents pathogènes dangereux ou des toxines
a. La formation sur la biosécurité est-elle en place dans tous les établissements détenant ou travaillant sur des agents pathogènes dangereux ? Et
qu'en est-il de la formation relative à la biosûreté ?
b. Un programme commun est-il utilisé pour la formation en biosécurité dans tous les établissements détenant ou travaillant avec des agents
pathogènes dangereux ? Et qu'en est-il de la biosûreté ?

2. Une formation sur la biosûreté et la biosécurité a été délivrée auprès du personnel de tous les établissements détenant ou travaillant sur des toxines ou
des agents pathogènes dangereux.
a. Votre pays procède-t-il à des évaluations des besoins de formation sur la biosûreté et la biosécurité ? À quelle fréquence ?
b. Quelle est la fréquence de formation du personnel sur les procédures de biosécurité ? Qu'en est-il de la biosûreté ?
c. À quelle fréquence le personnel fait-il des tests ou exercices sur les procédures de biosécurité ? Qu'en est-il de la biosûreté ?
d. Comment ces exercices sont-ils contrôlés et évalués ?
e. Ces exercices comportent-ils un processus de documentation des réalisations et des points à améliorer ?
f. Des plans d'actions correctives sont-ils en place ?

3. Le pays est en train de développer un programme de formation des formateurs


a. Le pays dispose-t-il d'un programme de formation des formateurs dans les domaines de la biosûreté et de la biosécurité ?

4. Le pays a mis en place une formation académique sur le long terme dans les institutions chargées de former le personnel détenant ou travaillant sur des
toxines ou des agents pathogènes dangereux.
a. Les institutions académiques du pays ont-elles mis en place des programmes de formation sur la biosûreté pour le personnel suivant une
formation pour travailler avec des agents pathogènes ?

5. Le pays dispose d'un financement et de capacités pour la formation en biosûreté et en biosécurité.


a. Le pays dispose-t-il de financements pour ces activités ? La source de financement est-elle durable ?

Documents ou preuves du niveau de capacité :


 Documentation sur les échantillons d'agents pathogènes dangereux détenus dans le pays
 Établissement, promulgation et application de toute législation nationale pertinente en matière de biosûreté et de biosécurité
 Des agents de biosûreté certifiés sont présents dans tous les laboratoires susceptibles de manipuler des agents pathogènes dangereux
 Le document établissant la politique de gestion des biorisques et de biosûreté dans un établissement est une déclaration écrite signée et revue chaque année
 Adhésion à jour à une Association de biosûreté régionale ou internationale
 Rapport PVS de l'OIE du pays concerné (également intégré au domaine de prévention 2 - Maladies zoonotiques)
 Rapport d'analyse des écarts PVS de l'OIE du pays concerné (également intégré au domaine de prévention 2 - Maladies zoonotiques)
 Rapport de mission de laboratoire PVS de l'OIE du pays concerné

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Glossaire :
 Biosûreté : La biosûreté en laboratoire décrit les principes, technologies et pratiques de confinement mis en place pour éviter une exposition non
intentionnelle à des agents pathogènes et toxines, ou leur dissémination accidentelle.
 Biosécurité : La biosécurité en laboratoire décrit les mesures de protection, le contrôle et la responsabilité associée aux matériels biologiques de
valeur au sein des laboratoires, ainsi que les informations associées à ces matériels et à la recherche à double usage, afin de prévenir un accès non
autorisé, la perte, le vol, un usage abusif, un détournement ou une dissémination intentionnelle.
 Toxines et agents pathogènes dangereux : Ils sont définis par la Liste des agents pathogènes humains et animaux et des toxines réglementés à
l'exportation (http://www.australiagroup.net/en/human_animal_pathogens.html)

Domaine de prévention 4 - Vaccination

Objectif : Une campagne nationale efficace de diffusion des vaccins, avec une portée nationale, une distribution efficace, un accès aux populations
marginalisées, une chaîne du froid adaptée et un contrôle qualité permanent, capable de répondre aux menaces de nouvelles maladies.
Critères de mesure : Au moins 95 % de la population d'un pays âgée de quinze mois avec au moins une dose de vaccin contre la rougeole,
comme le montrent les enquêtes sur la couverture vaccinale ou les données administratives.
Résultat recherché : Une protection efficace grâce au succès et au maintien de la vaccination contre la rougeole ou d'autres maladies à tendance
épidémique à prévention vaccinale (MPV). La vaccination contre la rougeole est mise en avant car elle est largement considérée comme un indicateur clé
au niveau de la vaccination générale contre les MPV. Les pays identifieront et cibleront également la vaccination des populations à risque face à d'autres
MPV à tendance épidémique de portée nationale (par ex. choléra, encéphalite japonaise, méningococcie, typhoïde et fièvre jaune). Pour certaines
maladies transmissibles du bétail à l'homme, comme la maladie du charbon ou la rage, la vaccination animale doit être aussi être prise en compte.

16
Domaine de Indicateurs
prévention Vaccination Score P.4.1. Couverture vaccinale (rougeole) dans le
P.4.2 Accès et diffusion du vaccin au niveau national
4: cadre du programme national
Moins de 50 % de la population du pays âgée de
Aucun plan n'est mis en place pour la diffusion nationale du vaccin
quinze mois a reçu au moins une dose de vaccin
OU des plans ont été ébauchés pour fournir des vaccins dans tout le
contenant la rougeole, comme le montrent les
Aucune 1 pays aux populations ciblées, mais ils n'ont pas été mis en
enquêtes sur la couverture vaccinale ou les données
capacité application ; un approvisionnement et des prévisions inadaptés
administratives ; le plan est mis en place pour
conduisent à des ruptures de stock régulières en vaccins, au niveau
améliorer le niveau de couverture, en particulier
central ou des districts.
grâce à des activités de vaccination supplémentaires
50 à 69 % de la population du pays âgée de quinze Une procédure de chaîne du froid commence à voir le jour pour la
mois a reçu au moins une dose de vaccin contenant diffusion des vaccins, mais elle n'est disponible que dans moins de
2 la rougeole, comme le montrent les enquêtes sur la 40 % des districts du pays OU la diffusion du vaccin (respect de la
Capacité
couverture vaccinale ou les données administratives ; chaîne du froid) est disponible pour moins de 40 % de la population
limitée
le plan est mis en place pour couvrir 95 % de la ciblée du pays ; un approvisionnement et des prévisions inadaptés
population dans les 5 prochaines années, avec des conduisent à des ruptures de stock occasionnelles en vaccins, au
activités de vaccination supplémentaires prévues niveau central ou des districts
70 à 94 % de la population du pays âgée de quinze La diffusion du vaccin (respect de la chaîne du froid) est disponible
mois a reçu au moins une dose de vaccin contenant dans 40 à 59 % des districts du pays OU la diffusion du vaccin
Capacité la rougeole, comme le montrent les enquêtes sur la (respect de la chaîne du froid) est disponible pour 40 à 59 % de la
Niveau de 3
développée couverture vaccinale ou les données administratives ; population ciblée du pays ; l'approvisionnement et les prévisions
capacité le plan est mis en place pour couvrir 95 % de la conduisent à zéro rupture de stock en vaccins au niveau central et à
population ciblée dans les 3 prochaines années quelques ruptures de stocks occasionnelles au niveau des districts
La diffusion du vaccin (respect de la chaîne du froid) est disponible
95 % de la population du pays âgée de quinze mois a dans 60 à 79 % des districts du pays OU la diffusion du vaccin
Capacité reçu au moins une dose de vaccin contenant la (respect de la chaîne du froid) est disponible pour 60 à 79 % de la
4
avérée rougeole, comme le montrent les enquêtes sur la population ciblée du pays ; l'approvisionnement et les prévisions
couverture vaccinale ou les données administratives conduisent à zéro rupture de stock en vaccins au niveau central et à
de rares ruptures de stocks au niveau des districts.
La diffusion du vaccin (respect de la chaîne du froid) est disponible
dans plus de 80 % des districts du pays OU la diffusion du vaccin
95 % de la population du pays âgée de quinze mois a
(respect de la chaîne du froid) est disponible pour plus de 80 % de
reçu au moins une dose de vaccin contenant la
la population ciblée du pays ; des mesures pour atteindre les
Capacité sur 5 rougeole, comme le montrent les enquêtes sur la
populations marginalisées sont en place par le biais de pratiques
le long terme couverture vaccinale ou les données
culturellement adaptées ; la diffusion du vaccin a été testée par le
administratives ; le pays a maintenu son niveau de
biais d'une campagne nationale de vaccination ou des exercices en
couverture depuis au moins 5 ans
conditions réelles ; l'approvisionnement et les prévisions ne
conduisent à aucune rupture de stock

17
Remarques :

Questions techniques :
Questions relatives au contexte
1. Veuillez préciser s'il existe d'autres vaccinations importantes hors de portée du Plan d'action global de vaccination de l'OMS (par ex. choléra,
encéphalite japonaise, méningococcie, typhoïde, fièvre jaune, etc.)
2. La perception du public sur la question des vaccinations est-elle surveillée ? Les campagnes de vaccination prennent-elles en compte les
problèmes de perception ?

P.4.1 Couverture vaccinale (rougeole) dans le cadre du programme national


1. Le pays dispose-t-il d'un programme ou d'un plan de vaccination au niveau national ?
a. Quelles maladies à prévention vaccinale sont couvertes par ce programme ou ce plan ?
b. Veuillez dresser la liste des taux cibles de couverture pour chacun de ces vaccins
c. Le plan d'action national de vaccination du pays s'aligne-t-il sur le Plan d'action global de vaccination de l'OMS ?
d. Le plan national prend-il en compte les zoonoses présentes dans le pays ?
e. La vaccination est-elle obligatoire ou volontaire ?
2. Quels programmes ou mesures sont mis en place pour encourager/aider la population à se faire vacciner ?
3. Quels facteurs découragent/gênent la vaccination ?
4. Veuillez décrire les systèmes mis en place pour évaluer la couverture vaccinale
a. Existe-t-il un suivi du pourcentage de la couverture ROR et DTP au sein de la population ?
b. Quels bureaux ou agences sont impliqués dans la surveillance de la couverture vaccinale du pays ?
c. À quelle fréquence la couverture vaccinale est-elle mesurée ?
d. Quelles sont la source et la qualité des données utilisées comme dénominateur dans les estimations de la couverture vaccinale ?
e. Quels systèmes sont en place pour mesurer la qualité des données de couverture ? f.
5. Existe-t-il un support spécifique (financier ou en personnel) pour la collecte et le traitement des données ?

P.4.2 Accès et diffusion des vaccins au niveau national


1. Veuillez décrire comment le réseau national assure le respect de la chaîne du froid nécessaire pour la diffusion des vaccins à l'échelle du
pays :
2. Quels sont les mécanismes et la structure mis en place pour assurer un approvisionnement durable qui garantira le succès du programme.
3. Veuillez décrire la (ou les) campagne(s) de vaccination les plus récentes ou les éventuels exercices en conditions réelles autour de la
distribution/l'administration de vaccins dans le pays
4. Existe-t-il un support spécifique (financier ou main-d'œuvre) pour la diffusion de la vaccination ?

Documents ou preuves du niveau de capacité : Références :


Programme élargi de vaccination (PEV) de l'OMS

18
Programme de l'OMS pour l'éradication de la rougeole et de la polio - Plan d'action global de vaccination de l'OMS

Détection 1 - Réseau national de laboratoires

Objectif : Biosurveillance en temps réel via un réseau national de laboratoires et des diagnostics efficaces s'appuyant sur des lieux d'intervention et des
laboratoires modernes.
Critères de mesure : Un réseau national de laboratoires capable de mener de manière fiable au moins cinq des 10 tests clés sur des échantillons de virus
correctement identifiés et collectés, transportés de manière sécurisée vers des laboratoires agréés depuis au moins 80 % des districts du pays.
Résultat recherché : Une utilisation efficace du réseau national de laboratoires capable de détecter et d'identifier en toute sécurité et de manière précise
les agents pathogènes à l'origine de maladies épidémiques, qu'il s'agisse de menaces identifiées ou nouvelles, issues de toutes les parties du pays. Un
déploiement étendu, une utilisation et un développement à long terme de tests et d'équipements de diagnostic modernes, sûrs, sécurisés, abordables et
adaptés.

19
Détection 1 : Indicateurs
D.1.1 Tests en D.1.2 Système de référence et de D.1.3 Diagnostics efficaces et modernes exécutés sur les lieux d'intervention et
Réseau national de laboratoire pour la transport des échantillons en laboratoire
laboratoires détection des
maladies prioritaires
Niveau Le réseau national Aucun système n'est mis en place Aucune preuve d'utilisation de diagnostics rapides et précis exécutés sur les lieux
de de laboratoires n'est pour le transport des échantillons d'intervention et en laboratoire. Aucune stratégie de hiérarchisation des
Aucune 1 pas capable
capacité entre les districts et les laboratoires diagnostics spécifiques n'est documentée.
capacité
d'effectuer le nationaux, en dehors des
moindre test clé. transports organisés à l'improviste.
Le réseau national Le système est organisé pour le Une capacité de diagnostics en laboratoire minimale existe, mais aucune stratégie
de laboratoires est transport des échantillons vers les de hiérarchisation des diagnostics spécifiques n'est documentée. Les diagnostics
Capacité 2 capable d'effectuer 1 laboratoires nationaux depuis effectués sur les lieux d'intervention sont utilisés pour les maladies prioritaires du
limitée
à 3 tests clés moins de 50 % des districts du pays pays
pour les diagnostics avancés
Le réseau national Le système est organisé pour le Les stratégies de hiérarchisation des diagnostics spécifiques sont documentées,
de laboratoires est transport des échantillons vers les mais pas totalement mises en œuvre. Le pays est compétent dans les techniques
Capacité 3 capable d'effectuer 4 laboratoires nationaux depuis 50 à diagnostiques classiques, à savoir la bactériologie, la sérologie et le PCR, dans
développée à 6 tests clés 80 % des districts du pays pour les certains laboratoires, mais dispose d'un nombre limité de processus d'orientation
diagnostics avancés et de confirmation. Le pays utilise des diagnostics sur les lieux d'intervention pour
les maladies prioritaires du pays et pour au moins 1 autre maladie prioritaire.
Le réseau national Un système est en place pour le Le pays dispose de stratégies de hiérarchisation des diagnostics spécifiques
de laboratoires est transport des échantillons vers les documentées et pleinement fonctionnelles, un réseau national de diagnostics
4 capable d'effectuer laboratoires nationaux depuis au d'orientation et de confirmation des échantillons, avec au sommet l'utilisation de
Capacité
au moins 7 des 10 moins 80 % des districts du pays techniques moléculaires ou sérologiques dans les laboratoires nationaux et/ou
avérée
tests clés pour les diagnostics avancés régionaux. Le pays utilise des diagnostics sur les lieux d'intervention
conformément aux stratégies de hiérarchisation des diagnostics spécifiques pour
les maladies prioritaires du pays
Démontre une Capacité avérée, plus transport des Le pays dispose de capacités à long terme dans l'utilisation de techniques
« capacité avérée » ; échantillons vers/depuis les autres moléculaires et sérologiques modernes, dans le cadre d'un réseau national de
dispose de réseaux laboratoires de la région ; le diagnostics d'orientation et de confirmation des échantillons. Le pays utilise des
nationaux transport des échantillons est diagnostics rapides et précis sur les lieux d'intervention conformément aux
Capacité 5 d'approvisionnemen financé par le budget du pays hôte stratégies de hiérarchisation des diagnostics spécifiques. Le pays mobilise
sur le long t et d'assurance également de manière formelle d'autres laboratoires de référence pour profiter
terme qualité, avec un de capacités d'analyse dont il ne dispose pas, afin de venir compléter lorsque c'est
financement nécessaire les stratégies diagnostiques nationales pour au minimum 7 des 10 tests
provenant de dons clés exigés pour les maladies prioritaires. Le pays est capable d'inscrire
limité indépendamment cette capacité dans la durée (20 % maximum de dépendance
aux financements par les dons).

20
** Pour calculer les scores finaux, les capacités doivent être évaluées séparément pour les secteurs humain et d'élevage animal, et des mécanismes
de comparaison équitable et de développement de politique commune, sur la base d'une approche sanitaire unifiée (« One-Health »), doivent être
mis en place. Le score final correspond à la moyenne des divers points évalués.

Remarques
• Les indicateurs font référence à la capacité des laboratoires nationaux du pays.
• Le réseau national de laboratoires doit inclure :
o La capacité d'effectuer au moins cinq des dix tests clés identifiés par les Réglementations sanitaires internationales.
o La capacité de transporter les échantillons rapidement et en toute sécurité vers les laboratoires nationaux depuis au minimum 80 % des districts
du pays pour les diagnostics avancés ;
o La capacité d'exécuter des analyses diagnostiques de niveau plus élevé dans les laboratoires nationaux, ou par le biais d'accords avec les réseaux
régionaux afin d'assurer la disponibilité des tests.
• Les tests clés peuvent inclure des tests prioritaires locaux déterminés par des agents pathogènes clés particuliers au pays, sur la base des priorités
de santé publique nationales

Questions techniques :
Questions relatives au contexte
1. Lequel des 10 tests clés le pays est-il en mesure de réaliser ?
2. Veuillez décrire la structure du réseau de laboratoires, notamment le nombre de laboratoires au niveau local, au niveau des districts et au
niveau national.
a. Combien existe-t-il de laboratoires de référence et pour quels microbes ?
b. Les médecins locaux ont-ils l'habitude de travailler avec un réseau de laboratoires ? Existe-t-il des consignes nationales pour les
médecins quant au type de tests microbiologiques à appliquer pour des syndromes spécifiques comme les pneumonies sévères, les
diarrhées sévères ou lorsqu'une méningite est soupçonnée (par exemple)
c. Quels types de systèmes existent pour communiquer les résultats du laboratoire aux praticiens ? Quel est le délai ?
d. Quel pourcentage de la population a accès aux services de laboratoire pour les 10 maladies prioritaires ?
3. Les laboratoires nationaux disposent-ils d'une certification ?
a. Si oui, selon quelles normes ?
b. Les directives et protocoles du système de gestion de la qualité sont-ils respectés et utilisés par les laboratoires de santé publique et
de santé animale ?
c. Existe-t-il un organisme national supervisant les plans de Contrôle interne de la qualité et d'Évaluation externe de la qualité (EQA)
pour les laboratoires de santé publique, à tous les niveaux ?
d. Tous les laboratoires font-ils partie du programme EQA (évaluation externe de la qualité) dans le cadre des tests qu'ils réalisent, afin
de détecter l'une des 10 maladies prioritaires ?
4. Comment les données des laboratoires sur les maladies zoonotiques sont-elles communiquées entre les laboratoires de santé humaine et
de santé animale ? Les deux systèmes de données sont-ils interopérables ? (veuillez consulter les questions associées au domaine de
prévention 2 - Maladies zoonotiques)
21
5. Des équipements de protection individuelle (EPI) sont-ils mis à disposition du personnel de laboratoire ?
a. Comment est assuré le suivi des stocks d'EPI dans les laboratoires ?
b. Veuillez décrire les procédures de formation pour l'utilisation des EPI dans les laboratoires nationaux
6. Quelle formation de biosécurité/biosûreté est proposée au personnel des laboratoires ? (veuillez consulter les questions techniques associées
au domaine de prévention 3 - Biosûreté et biosécurité)

D.1.1 Tests en laboratoire pour la détection des maladies prioritaires


1. Existe-t-il un ensemble d'algorithmes de diagnostics au niveau national consacrés à la performance de tests de laboratoire clés qui a été
harmonisé avec les normes internationales (OMS, CLSI, OIE) ?
2. Combien des tests clés liés aux 10 maladies prioritaires sont-ils implémentés de manière efficace sur l'ensemble du réseau de laboratoires
hiérarchisé ?
a. Parmi les tests ne pouvant être réalisés, existe-t-il des plans et des calendriers mis en place pour atteindre ce niveau de capacité d'ici à
l'année prochaine ?
b. Existe-t-il des accords officiels avec des laboratoires d'autres pays pour assurer des tests spécialisés non disponibles dans le pays ?
3. Les laboratoires disposent-ils de l'équipement nécessaire (sur la base des tests correspondant à leur niveau dans le réseau hiérarchisé de
laboratoires) pour effectuer les tests de laboratoire clés ? Les contrats d'entretien en place pour les équipements clés et l'entretien préventif
sont-ils régulièrement mis en œuvre ?
4. Comment le pays assure-t-il la standardisation des tests ? Les laboratoires nationaux envoient-ils des échantillons pour valider les tests de
laboratoires locaux/régionaux ?

D.1.2 Système de référence et de transport des échantillons


1. Le réseau de référence des échantillons est-il documenté pour chacun des tests nécessaires à la détection et la confirmation de l'étiologie des
10 maladies prioritaires ?
2. Existe-t-il des preuves de l'existence d'un système de référencement fonctionnel ? Par exemple, des données sur le nombre
d'isolats/échantillons soumis au laboratoire de référence national pour les maladies clés, par tranche de 100 000 habitants.
3.
4. Veuillez décrire le système de transport des échantillons depuis les laboratoires de district vers les laboratoires de référence et les laboratoires
nationaux.
a. Des procédures opérationnelles standard sont-elles en place pour la collecte, le conditionnement et le transport des échantillons ?
b. Le transport des échantillons (par ex. des contrats avec des transporteurs) est-il appuyé par le ministère de la Santé ou des
partenaires ?
5. Le pays hôte participe-t-il à un réseau régional de laboratoires ?

D.1.3 Diagnostics efficaces et modernes exécutés sur les lieux d'intervention et en laboratoire
1. Existe-t-il un plan pour améliorer la disponibilité des diagnostics sur les lieux d'intervention au niveau des sites cliniques du pays ?
2. Le ministère de la Santé/Agriculture dispose-t-il dans le pays de processus de production et/ou d'acquisition des produits et réactifs nécessaires
à la réalisation des tests clés de laboratoire ?
22
Documents ou preuves du niveau de capacité
• Un plan stratégique des laboratoires nationaux définissant la hiérarchisation du réseau de laboratoires
 Politique des laboratoires nationaux
 Liste documentée des 10 maladies prioritaires et des 3 syndromes clés pour l'amélioration ciblée de la prévention, de la détection et de la
réponse
 Certificats d'accréditation des laboratoires nationaux et/ou résultats d'évaluation externe de la qualité (EQA) au cours des 6 mois précédents
pour les tests clés
• Procédures documentées de référencement des échantillons pour la détection/confirmation des 10 maladies prioritaires
• Plan pour le transport sécurisé des échantillons dans tout le pays

Références :
Règlement sanitaire international : What Gets Measured Gets Done (inclut la liste des 10 tests clés) http://wwwnc.cdc.gov/eid/article/18/7/12-0487-t2

Glossaire :
 10 tests clés : définition dans les notes de bas de page de la mesure d'action
 « Système » de transport : collecte appropriée des échantillons et préservation de l'intégrité des échantillons ; inscription dans une procédure
opérationnelle standard
 Système de transport « ad hoc » : pas de procédure opérationnelle standard sur la manière de transporter l'échantillon
 Rapide : Test diagnostique effectué et résultat obtenu dans les 12-48 heures ou en temps opportun pour déclencher et orienter les mesures de
contrôle
 Moderne : Méthodes moléculaires et cellulaires nouvelles capables d'identifier rapidement et précisément les pathogènes, en permettant un
gain de temps et une réduction des coûts.

23
Détection 2/3- Surveillance en temps réel
Objectif : Renforcement des systèmes de surveillance fondée sur les événements et les indicateurs de base, ayant la capacité de détecter des événements
importants affectant la santé publique, la santé animale, et la sécurité sanitaire ; amélioration de la communication et de la collaboration entre les secteurs
et entre les niveaux d'autorité régionaux, nationaux et internationaux vis-à-vis de la surveillance des événements d'importance en rapport avec la santé
publique ; amélioration des capacités régionales et nationales d'analyse et de liaison des données depuis et entre les systèmes renforcés de surveillance en
temps réel, incluant les systèmes de notification électronique interconnectés et interopérables. Ceci peut inclure des données de tests épidémiologiques,
cliniques, de tests de laboratoire et de tests environnementaux, des données sur la sécurité et la qualité des produits et des données bio-informatiques ; et
l'avancement dans la conformité aux exigences sur les principales capacités de surveillance conformément aux critères des réglementations sanitaires
internationales et de l'OIE.
Critères de mesure : La surveillance d'au moins trois syndromes clés indiquant des urgences sanitaires éventuelles, effectuée conformément aux normes
internationales.
Résultat recherché : Un système opérationnel de surveillance de la santé publique capable d'identifier les potentiels événements préoccupants pour la santé
publique et la sécurité sanitaire, ainsi que des capacités régionales et nationales d'analyse et de liaison des données depuis et entre les systèmes renforcés
de surveillance en temps réel, incluant les systèmes de notification électronique interconnectés et interopérables. Les pays devront soutenir l'utilisation de
systèmes interconnectés et interopérables capables de relier et d'intégrer les données de surveillance multisectorielles, et d'utiliser les informations en
résultant afin d'améliorer leur capacité et leur rapidité de détection et de riposte face aux menaces biologiques émergentes.
Une capacité de base est nécessaire à la surveillance fondée sur les indicateurs (y compris syndromique) ainsi qu'à la surveillance fondée sur les événements,
afin de soutenir les activités de prévention et de contrôle, et le ciblage des interventions à la fois pour les maladies infectieuses établies et les menaces de
santé publique nouvelles et émergentes. Une capacité de surveillance forte va permettre la détection rapide de l'émergence d'agents pathogènes
relativement rares ou qui n'ont pas encore été décrits dans certains pays.

24
Indicateurs
Surveillance en temps D.2.1 Systèmes de surveillance fondée sur D.2.2 Système de notification électronique en temps réel
Détection Score
réel les événements et les indicateurs interconnecté et interopérable
2/3 :

Aucun système de surveillance fondée sur Aucun système de notification électronique en temps réel
Aucune capacité 1 les événements ou les indicateurs n'existe interconnecté et interopérable n'existe
Système(s) de surveillance fondée sur les Le pays développe un système de notification électronique
événements et les indicateurs prévu dans un en temps réel interconnecté et interopérable pour ses
Capacité limitée 2
délai d'un an systèmes de surveillance de la santé publique ou
vétérinaire
Système(s) de surveillance fondée sur les Le pays a mis en place un système de notification
événements OU les indicateurs en place électronique interconnecté et interopérable pour ses
Capacité développée 3 pour détecter les menaces pesant sur la systèmes de surveillance de la santé publique ou
santé publique vétérinaire. Le système n'est pas encore capable de
Niveau de communiquer les données en temps réel.
capacité **
Système(s) de surveillance fondée sur les Le pays a mis en place un système de notification
événements et les indicateurs en place pour électronique en temps réel interconnecté et interopérable
Capacité avérée 4 détecter les menaces pesant sur la santé pour ses systèmes de surveillance de la santé publique
publique et/ou vétérinaire. Le système n'est pas encore entièrement
assuré sur la durée par le gouvernement hôte.
En plus de ses propres systèmes de Le pays a mis en place un système de notification
surveillance, le pays utilise son expertise électronique en temps réel interconnecté et interopérable
pour aider les autres pays à développer des pour ses systèmes de surveillance de la santé publique et
Capacité sur le long 5 systèmes de surveillance, et fournit des vétérinaire, qui est soutenu par le gouvernement et
terme données correctement standardisées à capable de communiquer des données avec les acteurs
l'OMS et l'OIE pour les 5 dernières années, concernés conformément aux réglementations du pays et
sans avoir besoin d'aide extérieure aux obligations internationales.
conséquente.

25
Surveillance en
Détection Score D.2.3 Analyse des données de D.2.4 Systèmes de surveillance
temps réel
2/3 : surveillance syndromique
Aucune Pas de rapports concernant la collecte de Aucun système de surveillance
1 données syndromique n'existe
capacité
Rapports sporadiques concernant la Lancement de système(s) de
collecte de données, avec du retard surveillance syndromique prévu durant
Capacité
l'année ; les politiques/législations
limitée 2
sont en place pour permettre la
surveillance syndromique
Communication régulière de données, Système(s) de surveillance
Capacité avec un certain retard ; équipes ad hoc syndromique en place pour détecter 1
3
Niveau de développée mises en place pour analyser les données à 2 syndromes clés indiquant une
capacité urgence de santé publique
Rapport annuel ou mensuel ; fonctions Système(s) de surveillance
Capacité confiées à des experts pour l'analyse, syndromique en place pour détecter 3
avérée 4 l'évaluation et la communication des syndromes clés ou plus indiquant une
données urgence de santé publique
Communication systématique ; équipe En plus de ses propres systèmes de
dédiée en place pour l'analyse des surveillance, le pays utilise son
Capacité sur le 5 données, l'évaluation des risques et la expertise pour aider les autres pays à
long terme communication des données développer des systèmes de
surveillance

Remarques :
• L'indicateur fait référence à la capacité de surveillance du pays.
• La surveillance en temps réel devra inclure :
o la capacité d'effectuer la surveillance d'au moins 3 syndromes clés indicatifs d'une urgence de santé publique ;
o la capacité de fournir des rapports et des données aux décideurs de haut niveau en matière de santé publique du pays, ainsi que des informations aux
programmes de mise en œuvre des contrôles à des niveaux inférieurs ;
o des liens entre les laboratoires et les autres systèmes d'information afin de fournir une vision complète de la surveillance.
• La surveillance fondée sur les événements consiste en la saisie rapide et organisée d'informations sur les événements qui présentent un risque potentiel
pour la santé publique. Ces informations peuvent être des rumeurs et d'autres rapports ad hoc transmis via des voies officielles (par ex. les systèmes de
notification périodique établis) et des voies informelles (par ex. les médias, le personnel de santé et les rapports des organisations non gouvernementales)
et peuvent compléter la surveillance syndromique traditionnelle.
26
Questions techniques :
Questions relatives au contexte
1. Le pays dispose-t-il d'une liste de maladies à déclaration obligatoire ?

D.2.1 Systèmes de surveillance fondée sur les événements et les indicateurs


1. Décrire la surveillance fondée sur les événements mise en place dans le pays
a. Décrire les sources utilisées par les systèmes de surveillance fondée sur les événements et les mécanismes de collecte des données (papier,
fax, e-mail, téléphone ?)
b. La surveillance fondée sur les événements existe-t-elle à un quelconque niveau régional ?
c. Décrire le(s) système(s) de surveillance basé(s) sur les indicateurs et les mécanismes de collecte des données
2. Décrire les systèmes/efforts de validation des données et d'assurance qualité

D.2.2 Système de notification électronique en temps réel interconnecté et interopérable


1. Comment le personnel de santé publique est-il formé sur les systèmes de surveillance des maladies ?
2. Comment le personnel clinique est-il formé en ce qui concerne la notification des maladies à déclaration obligatoire ?
3. Le personnel de santé au niveau régional et/ou national a-t-il les compétences nécessaires pour analyser les données de surveillance et les
transformer en informations pouvant déclencher/étayer des actions ?
4. Comment le pays exploite-t-il les systèmes de notification électronique pour les maladies à déclaration obligatoire pour la santé humaine et
animale ?
5. Ces systèmes sont-ils répartis entre les secteurs, ou sont-ils indépendants ?
6. Si aucun système électronique de notification n'existe dans le pays, est-il prévu de mettre en œuvre une notification électronique dans le futur ?
7. Décrire les rapports faits à l'intention des niveaux régionaux et locaux
8. Décrire les rapports faits à l'intention des acteurs nationaux et régionaux
9. Décrire les rapports faits au public

D.2.3 Intégration et analyse des données de surveillance


1. Décrire comment les données de laboratoire alimentent les systèmes de surveillance
a. Le système de surveillance collecte-t-il des données de laboratoire en temps réel/en continu qui sont connectées aux systèmes de santé du
ministère de la Santé ?
b. Des formulaires standardisés (électroniques ou autres) sont-ils disponibles pour collecter ces données ?
c. Le ministère de la Santé communique-t-il les données de laboratoire à d'autres ministères ou agences ?
d. Existe-t-il un mécanisme centralisé pour intégrer les données des rapports de cas cliniques et les données des laboratoires microbiologiques
cliniques ou de référence ?

D.2.4 Systèmes de surveillance syndromique


1. Décrire les systèmes de surveillance syndromique qui sont en place dans le pays
o Décrire les différents syndromes et agents pathogènes qui sont détectés et rapportés
27
o Décrire combien de sites participent à chaque système de surveillance
o Décrire comment les données sont validées
o Décrire tous les systèmes de surveillance syndromique éventuels qui utilisent des rapports électroniques
o Décrire les rapports qui sont produits par chaque système de surveillance et la manière dont ils sont utilisés par les décideurs associés à la
santé publique. Ces rapports sont-ils communiqués à d'autres ministères du pays ?
o Veuillez décrire tous les liens existants entre les systèmes au niveau national

Documents ou preuves du niveau de capacité


• Échantillons des rapports de surveillance utilisés par les décideurs associés à la santé publique du pays
• Listing des syndromes clés indiquant une urgence de santé publique
• Projets d'amélioration de la surveillance syndromique
• Projets de développement ou d'amélioration de la surveillance fondée sur les événements
• Rapports OIE (Système mondial d'information sanitaire - WAHIS)

Références :
 Guide OMS pour l'établissement de la surveillance fondée sur les événements
http://www.wpro.who.int/emerging_diseases/documents/docs/eventbasedsurv.pdf
 Règlement sanitaire international (2005). Inclut des listes de maladies ayant « ...démontré une capacité à causer un impact sérieux sur la santé
publique » http://whqlibdoc.who.int/publications/2008/9789241580410_eng.pdf
 Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'OIE - Section 1
 Manuel des tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux terrestres de l'OIE http://www.oie.int/en/international-standard-setting/terrestrial-
manual/access-online/

Glossaire :
 Surveillance en temps réel : Collecte, regroupement et évaluation des données de santé publique et/ou vétérinaire de façon quotidienne ou au
plus hebdomadaire
 Interopérable : Caractéristique selon laquelle les systèmes et les équipements peuvent échanger des données et interpréter les données
échangées. Pour que deux systèmes soient interopérables, ils doivent être capables d'échanger des données puis de présenter ces données de
façon à ce qu'elles soient compréhensibles par l'utilisateur (définition de la Healthcare Information and Management Systems Society).

28
Détection 4 - Notification
Objectif : Notification rapide et précise des maladies, conformément aux exigences de l'OMS, avec la coordination consistante de l'OIE et de la FAO.
Résultat recherché : Les pays et leurs points focaux RSI nationaux, leurs délégués OIE, et leurs points focaux WAHIS nationaux auront accès à des outils comprenant
les bonnes pratiques, les procédures types, les modèles des rapports de notification, ainsi que des supports de formation, afin de faciliter la notification rapide à
l'OMS (dans les 24 heures) d'événements qui pourraient constituer une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)/ainsi que la notification à l'OIE
des maladies répertoriées, et ils seront en mesure de répondre rapidement (dans les 24 ou 48 heures) aux communications de ces organisations.

Indicateurs
Détection Notification Score
D.4.1 Système de notification efficace à l'OMS, la FAO et l'OIE D.4.2 Réseaux et protocoles de notification du pays
4:
Aucun point focal RSI, délégué OIE et/ou point focal national Le pays ne dispose pas de protocoles ou de processus de
Aucune WAHIS n'a été identifié et/ou le point focal/délégué identifié notification à l'OMS, l'OIE ou la FAO ; ne prévoie pas
capacité 1 n'a pas accès aux kits de formation et de bonnes pratiques d'établir dans un délai d'un an des protocoles de
fournis par l'OMS, l'OIE et la FAO. notification
Le pays dispose d'un point focal RSI national, de délégués OIE Le pays a lancé des procédures de développement et
Capacité 2 et de points focaux nationaux WAHIS ; le point focal/délégué d'établissement de protocoles, de processus, de
limitée identifié a accès aux kits de formation et de bonnes pratiques réglementations et/ou de législations concernant la
fournis par l'OMS, l'OIE et la FAO notification, qui seront mises en œuvre d'ici un an.
Le pays a démontré sa capacité à identifier une USPPI Le pays a établi des protocoles, des processus, des
potentielle et à en notifier l'OMS, par le biais d'un exercice ou réglementations, et/ou des législations relatives à la
Capacité d'un événement réel, et de même l'OIE en ce qui concerne les notification à l'OMS et aux processus de coordination
3
développée maladies zoonotiques concernées multisectoriels en réponse à une USPPI potentielle, ainsi qu'à
Niveau de l'OIE en ce qui concerne les maladies zoonotiques concernées.
capacité
Lors d'un exercice ou d'un événement réel, le pays a Lors d'un exercice ou d'un événement réel, le pays a signalé
démontré sa capacité à identifier une USPPI potentielle, et à rapidement une USPPI potentielle à l'OMS, et de même à
Capacité
4 en notifier l'OMS dans les 24 heures, et de même l'OIE pour l'OIE pour les maladies zoonotiques concernées, en
avérée
les maladies zoonotiques concernées conformité avec les normes nationales et internationales
dans les districts ou régions spécifiques.
Le pays a démontré sa capacité à signaler rapidement à
Le pays a démontré sa capacité à identifier une USPPI l'OMS une USPPI potentielle depuis le niveau local au
potentielle, et à en notifier l'OMS dans les 24 heures, et de niveau national et international, et de même à l'OIE pour les
5 même l'OIE pour les maladies zoonotiques concernées ; et a maladies zoonotiques concernées (lors d'un exercice ou
Capacité sur le
mis en place un processus multisectoriel pour évaluer les d'un événement réel) ; le pays dispose d'un processus
long terme
événements potentiels à signaler durable pour le maintien et l'amélioration de ses capacités
de notification et de communication, et ses mécanismes de
communication sont appuyés par une documentation
établie (par ex. protocoles, réglementations, législations.)

29
Remarques :
- Tous les pays n'auront pas rapporté à l'OMS une USPPI potentielle, et de même à l'OIE pour les maladies zoonotiques concernées
- REMARQUE : toutes les réponses aux questions devront prendre en compte les maladies humaines et zoonotiques

Questions techniques :
D.4.1 Système de notification efficace à l'OMS, la FAO et l'OIE
1. Quel ministère ou bureau du pays a-t-il été identifié et notifié auprès de l'OMS comme point focal RSI national ?
a. Le point focal RSI national est-il actuellement opérationnel ?
b. Existe-t-il un point de contact OIE opérationnel ?
c. Les problèmes de sécurité alimentaire d'origine microbiologique sont-ils rapportés via le RSI et à l'OIE ?
d. Existe-t-il un mécanisme assurant l'échange d'informations entre le point focal RSI national et les points de contact OIE lorsque
nécessaire (par ex. pour les maladies zoonotiques) ?
e. Veuillez décrire la formation que les personnes en charge du PFN RSI/point de contact OIE ont reçue pour ce rôle spécifique
f. Veuillez répertorier les ministères que ces points focaux représentent vis-à-vis de l'OMS/OIE, et préciser qui communique via le PFN
(par ex. ministère de la Santé, ministère de l'Agriculture)
2. Quels sont les mécanismes de prise de décision de la part des autorités de santé publique, de santé animale et de sécurité concernant la
notification ?
3. Veuillez décrire si le pays possède des critères de notification multilatéraux régionaux ou bilatéraux avec les pays voisins. Si oui, spécifiez
lesquels.
4. Quelque chose limite-t-il les performances du PFN RSI ? (Peut inclure la qualité et la rapidité des informations reçues, les obstacles causés
par la coordination avec d'autres niveaux et secteurs, etc.)
a. Le PFN RSI utilise-t-il les mécanismes informels de consultation avec l'OMS prévus par l'article 8 du RSI ?
b. Le PFN RSI utilise-t-il les mécanismes d'échanges bilatéraux avec d'autres PFN RSI ?

D.4.2 Réseaux et protocoles de notification dans le pays


1. Veuillez décrire l'exercice (ou l'événement) le plus récent ayant pu tester les systèmes du pays pour identifier et notifier une urgence de
santé publique de portée internationale (USPPI) potentielle.
a. Comment l'événement de santé a-t-il été identifié ? Quels systèmes de surveillance étaient liés ?
b. Comment les décideurs de santé publique et les autres dirigeants ont-ils été consultés lors du processus de décision ?
c. Quels ministères ont été impliqués dans l'exercice ou l'événement ? (Ministère de la Santé ? Défense ? Agriculture ?)
d. Si le pays n'a pas encore effectué la notification d'une (USPPI), veuillez identifier tout projet existant de le faire dans l'année à venir
2. Le pays a-t-il adopté des lois ou d'autres politiques relatives aux procédures et/ou approbations pour la notification d'une USPPI potentielle
à l'OMS ? Le cas échéant, veuillez décrire les parties impliquées dans les approbations ainsi que les étapes d'approbation majeures. Si
possible, fournissez une copie des lois ou politiques pertinentes
3. Le pays a-t-il des procédures opérationnelles standard en place pour l'approbation et la notification d'une USPPI potentielle à l'OMS ?

30
Documents ou preuves du niveau de capacité :
 Rapports OIE (Système mondial d'information sanitaire - WAHIS)
 Rapports du RSI à l'Assemblée mondiale de la Santé
 Législations, protocoles ou autres politiques relatifs à la notification à l'OMS, à l'OIE ou à la FAO.
o Système mondial d'information sanitaire (WAHIS)
Références :
 Annexe 2 OMS RSI
 Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'OIE - Section 1
 Décision de l'Union européenne 1082/EU/2013, Système d'alerte précoce et de réaction

31
Détection 5 - Développement du personnel
Objectif : Un personnel composé de médecins, de vétérinaires, de biostatisticiens, de chercheurs en laboratoire, de professionnels de l'élevage et d'au moins un
épidémiologiste terrain qualifié (ou équivalent) par tranches de population de 200 000 personnes, en mesure de coopérer régulièrement dans le cadre des
procédures RSI et PVS concernées.
Résultat recherché : Activités de prévention, de détection et de riposte menées de manière efficace et durable par un personnel compétent, coordonné, ayant fait
l'objet d'une évaluation et issu de divers secteurs

33
Indicateurs
Détection Développement D.5.2 Programme de formation en
Score D.5.1 - Capacité d'épidémiologie de
5: du personnel épidémiologie de terrain ou autres formations D.5.3 Stratégie pour le personnel
terrain
appliquées en épidémiologie en place
Aucune formation en épidémiologie de terrain ou
Aucune 1 Le pays ne dispose pas de capacités Aucune stratégie en place pour le
aucun programme de formation appliquée en
capacité d'épidémiologie de terrain personnel de santé
épidémiologie en place
Aucune formation en épidémiologie de terrain ou Une stratégie existe pour le
Le pays dispose de capacités
aucun programme de formation appliquée en personnel de santé, mais elle n'inclut
2 d'épidémiologie de terrain au niveau
Capacité épidémiologie en place dans le pays, mais le pas les professions de santé publique
national pouvant conduire des
limitée personnel participe à un programme organisé (par ex. épidémiologistes,
investigations pour les secteurs
dans un autre pays via un accord existant (à un vétérinaires et personnel de
humain et animal
niveau basique, intermédiaire et/ou avancé) laboratoire)
Le pays dispose de capacités
Un niveau de formation en épidémiologie de Une stratégie existe pour le
d'épidémiologie de terrain au niveau
terrain (basique, intermédiaire ou avancée), ou personnel de santé publique, mais
Capacité 3 national et dans moins de la moitié
un programme comparable de formation elle n'est pas examinée, révisée
développée de ses juridictions au niveau régional
appliquée en épidémiologie est en place dans le régulièrement ou mise en place de
pouvant mener des investigations
Niveau de pays ou dans un autre pays via un accord existant façon cohérente
pour les secteurs humain et animal
capacité Le pays dispose de capacités
d'épidémiologie de terrain Deux niveaux de formation en épidémiologie de
Une stratégie de personnel de santé
disponibles au niveau national et terrain (basique, intermédiaire et/ou avancée),
4 publique a été établie et mise en
Capacité dans plus de la moitié de ses ou un ou plusieurs programmes comparables de
place de façon cohérente ; la
avérée juridictions au niveau régional, et formation appliquée en épidémiologie sont en
stratégie fait l'objet d'un examen,
parfois au niveau local, pouvant place dans le pays ou dans un autre pays via un
d'un suivi et de rapports annuels
mener des investigations pour les accord existant
secteurs humain et animal
Le pays dispose de capacités Trois niveaux de formation en épidémiologie de La « capacité avérée » a été atteinte,
d'épidémiologie de terrain intégrées terrain (basique, intermédiaire et avancée), ou la rétention du personnel de santé
au niveau national et dans toutes ses un ou plusieurs programmes comparables de publique est suivie, et des plans sont
Capacité sur le 5 juridictions au niveau régional, et formation appliquée en épidémiologie sont en en place pour fournir une formation
long terme
disponibles au niveau local, pouvant place dans le pays ou dans un autre pays via un continue ainsi que conserver et
mener des investigations pour les accord existant, avec un financement national promouvoir le personnel qualifié au
secteurs humain et animal durable sein du système national

34
Remarques
• L'indicateur fait référence à la capacité du personnel de santé publique du pays.
• La planification du personnel de santé publique devra inclure :
o une indication des épidémiologistes, des biostatisticiens, des spécialistes des systèmes informatiques, des vétérinaires et d'autres professionnels de santé
publique ; o une indication des formations qui ont été offertes au niveau national ou sont disponibles pour le personnel via une entité partenaire ;
o la description des programmes de formation sur le long terme disponibles pour augmenter le vivier de professionnels de santé publique qualifiés dans le pays.
• Niveau basique de formation en épidémiologie de terrain : pour le personnel de santé local, cela consiste en un nombre d'heures de cours limitées réparties sur
3 à 5 mois de travaux sur le terrain dans le but de développer les compétences nécessaires pour mener une détection rapide des flambées, ainsi que des ripostes
de santé publique et une surveillance de santé publique.
• Niveau intermédiaire de formation en épidémiologie de terrain : pour les épidémiologistes de niveau intermédiaire, elle consiste en un nombre d'heures de
cours limitées réparties sur 6 à 9 mois de travaux sur le terrain encadrés, dans le but de développer les compétences nécessaires pour effectuer des recherches
sur les flambées, ainsi que des études épidémiologiques planifiées, et des analyses et évaluations de la surveillance de santé publique.
• Niveau avancé de formation en épidémiologie de terrain : ciblant au niveau national les épidémiologistes de niveau avancé, elle consiste en un nombre limité
d'heures de cours réparties sur 24 mois de travaux sur le terrain encadrés, dans le but de développer les compétences nécessaires pour effectuer des recherches
sur les flambées, des études épidémiologiques planifiées, des analyses et évaluations de la surveillance de santé publique, des communications scientifiques ainsi
que des prises de décision pragmatiques contribuant au développement de programmes efficaces de santé publique.
• Le développement du personnel est un élément transversal, et beaucoup d'autres aspects de la mise en œuvre du GHSA dépendront d'un nombre adéquat de
professionnels de santé publique

Questions techniques :
D.5.1 Capacité d'épidémiologie de terrain
1. Décrire les capacités d'épidémiologie de terrain actuelles du pays :
a. Décrire les programmes de formation des épidémiologistes de terrain. Qui assure cette formation ?
b. De quelle façon les capacités d'épidémiologie de terrain sont-elles suivies dans le pays ?
2. Décrire la manière dont les épidémiologistes aux niveaux national, régional et local communiquent de manière régulière. Existe-t-il des connexions de
communication normalisées entre ces niveaux ?
3. Décrire comment les épidémiologistes aux niveaux national, régional et local communiquent lors de la flambée d'une maladie infectieuse. Existe-t-il des
connexions de communication normalisées entre ces niveaux durant les flambées ?
4. Combien d'épidémiologistes de terrain qualifiés sont disponibles pour effectuer des investigations dans tout le pays ?
5. Chaque district (ou autre division administrative similaire) dispose-t-il de capacités d'épidémiologie de terrain ?

D.5.2 Programme de formation en épidémiologie de terrain ou autres formations appliquées en épidémiologie en place
1. Existe-t-il un programme de formation en épidémiologie de terrain ou d'autres formations appliquées en épidémiologie standard dans le pays ?
a. Le programme de formation en épidémiologie de terrain cible-t-il les membres actuels du personnel de santé publique ? Les étudiants ? Les
deux ?

35
b. Veuillez fournir des données sur le nombre de personnes ayant suivi une formation en épidémiologie de terrain dans le pays
c. Veuillez décrire le programme de tutorat pour les résidents ayant suivi une formation en épidémiologie de terrain
d. Existe-t-il un partenariat avec d'autres pays dans la région pour l'envoi mutuel de personnes ayant suivi une formation en épidémiologie de
terrain en cas d'urgence ?
2. Veuillez donner une description des programmes de formation à long terme disponibles pour augmenter le vivier de professionnels de santé publique
qualifiés du pays
a. Pour les médecins (santé publique et/ou soins cliniques)
b. Pour le personnel infirmier (santé publique et/ou soins cliniques)
c. Pour les vétérinaires (santé publique, agriculture, et/ou cabinets privés)
d. Pour les biostatisticiens
e. Pour le personnel de laboratoire (santé publique et/ou soins cliniques)
f. Pour les professionnels de l'élevage

D.5.3 Stratégie pour le personnel


1. Veuillez décrire quels métiers sont inclus dans la stratégie pour le personnel (épidémiologistes, vétérinaires, personnel de laboratoire, médecins,
infirmières, autres)
2. Quel est le nombre d'années moyen que le personnel de santé a effectué au sein du ministère et/ou des instituts nationaux ?
a. L'attrition est-elle une cause de préoccupation pour les systèmes nationaux de santé publique ? (Elle peut être causée par le vieillissement des
employés, le départ du personnel ou autres raisons)
3. Comment la stratégie pour le personnel est-elle mise en œuvre et suivie ?
a. Si possible, fournissez une copie de la stratégie
b. Si possible, fournissez une copie du rapport de suivi de la stratégie
4. Existe-t-il des programmes incitatifs visant à conserver le personnel de santé publique actuel au sein du pays ?
a. Veuillez décrire les efforts faits pour conserver le personnel de santé publique en place
b. Existe-t-il des programmes incitatifs pour des métiers spécifiques ? (Par exemple, médecins, infirmières, vétérinaires, biostatisticiens, personnel
de laboratoires ou professionnels de la santé animale)
5. Comment le personnel de santé publique national est-il financé dans le pays ?

Documents ou preuves du niveau de capacité


• Échantillon du programme de formation d'épidémiologie de terrain mis en place dans le pays
• Stratégie pour le personnel de santé publique, si disponible
• Rapports annuels basés sur la stratégie pour le personnel

Références :

36
Réponse 1 - Centres d'opérations d'urgence
Objectif : Les pays disposeront d'un Centre d'opérations d'urgence (EOC) de santé publique fonctionnant selon des normes communes minimales ; en
maintenant des équipes d'intervention rapide multisectorielles compétentes et opérationnelles, et des réseaux de laboratoire de biosurveillance et des
systèmes d'information en « temps réel » ; et un centre d'opérations d'urgence composé de personnes qualifiées capables d'activer une intervention d'urgence
coordonnée dans un délai de 120 minutes après identification d'une urgence de santé publique.
Critères de mesure : Documentation montrant qu'un EOC de santé publique satisfaisant aux critères ci-dessus est fonctionnel.
Résultat recherché : Une coordination efficace et un contrôle amélioré des flambées, démontrés par une réduction des délais entre la détection et la réponse, et
une baisse du nombre de cas et de décès.

37
Centres Indicateurs
Réponse Score R.1.1 Capacité à activer les
d'opération R.1.2 Procédures et plans opérationnels du Centre R.1.3 Programme pour les opérations
1:
s d'urgence opérations d'urgence d'opérations d'urgence d'urgence
Aucune procédure identifiée n'a
été développée pour déterminer Aucun(e) plan/procédure EOC pour une structure
Aucune
1 quand activer les opérations de gestion des incidents (ou équivalent) n'est en
capacité Aucun exercice n'a été effectué
pour les situations d'urgence place
sanitaire
Des plans/procédures EOC décrivant les structures
de gestion des incidents (IMS) ou une structure
équivalente est en place ; le plan décrit les
Capacité 2 Un point de contact EOC est éléments structurels et opérationnels clés pour les
limitée Un exercice sur table a été effectué pour
disponible 24h/24, 7j/7 pour rôles de base (comprenant la gestion ou le
tester les systèmes et les prises de décision
diriger les réponses commandement des incidents, les opérations, la
planification, la logistique et la finance)
Un exercice fonctionnel a été effectué pour
En plus de satisfaire aux critères de « capacité
Le personnel EOC est formé à la tester les capacités d'opération mais l'EOC
limitée », des plans EOC sont en place
Niveau gestion des urgences et aux n'a pas encore été activé pour une réponse.
Capacité pour les fonctions incluant la science de la santé
de 3 procédures standard d'opération Le système n'est pas encore capable d'activer
développée publique (épidémiologie, domaine médical et
capacité de l'EOC de santé publique, et une action d'urgence coordonnée dans un
autres domaines d'expertise), la communication au
est disponible lorsque nécessaire délai de 120 minutes après identification
public et la liaison avec les partenaires
pour une réponse d'une urgence sanitaire.
En plus des activités de En plus de satisfaire aux critères de « capacité L'EOC a activé une action d'urgence
« capacité développée », une développée », les plans EOC suivants sont en coordonnée ou un exercice dans un délai de
Capacité partie du personnel dédié de place : concept des opérations ; formulaires et 120 minutes après identification d'une
avérée 4 l'EOC a reçu une formation et est modèles de collecte, communication et briefing urgence sanitaire ; cette réponse a fait
capable d'activer une réponse des données ; descriptions des postes et aide- intervenir les fonctions d'opération, de
dans les 2 heures mémoire pour les postes fonctionnels de l'EOC logistique et de planification.
En plus des activités de En plus de satisfaire aux critères de « capacité
« capacité avérée », des avérée », des plans de réponse sont en place et En plus de satisfaire aux critères de
5 exercices sont effectués 2 fois comportent des niveaux de réponse échelonnés « capacité avérée », une évaluation bilan a
Capacité
par an ou plus pour tester avec des besoins en ressources pour chaque niveau été menée, et un plan d'action corrective a
sur le long
l'activation des centres et des procédures pour acquérir des ressources été élaboré puis mis en place.
terme
d'opérations d'urgence supplémentaires
Remarques

38
• L'indicateur fait référence aux opérations d'urgence sanitaire du pays.
• L'EOC devra inclure :
o des systèmes d'information pour mettre en contact les décideurs en matière de santé publique avec les sources de données pertinentes ;
o un équipement de communication ;
o un personnel formé capable de coordonner une réponse à une urgence
• Les plans d'opérations d'urgence devront être élaborés de façon à être évolutifs et flexibles, pour répondre aux menaces de maladies émergentes.
• Des exercices devront tester la capacité des systèmes d'opérations d'urgence et du personnel à coordonner une réponse large qui touchera plusieurs
communautés, en impliquant une coordination multisectorielle.
• Des exercices fonctionnels devront avoir lieu de façon annuelle ; des exercices pratiques, des exercices sur table et des simulations supplémentaires pourront
venir compléter les exercices fonctionnels.

Questions techniques :
Questions relatives au contexte
1. Veuillez décrire la structure physique de l'actuel centre d'opérations d'urgence (EOC) au niveau national, s'il y en a un
a. S'il existe un EOC, veuillez fournir un plan du bâtiment ainsi qu'une description de son équipement.
b. Quelle est la capacité totale en personnel de l'EOC ? Existe-t-il un plan pour intégrer du personnel supplémentaire, si nécessaire ?
c. L'EOC dispose-t-il d'une source d'alimentation électrique fiable ?
d. L'EOC dispose-t-il d'une structure de communication fiable ? Celle-ci inclut-elle Internet, une messagerie électronique et une ligne téléphonique ?
e. L'organisation est-elle en mesure de convoquer des membres des ministères et d'autres partenaires au niveau national et multinational, si nécessaire ?
2. Lors d'une urgence, existe-t-il un processus pour échanger les données et les recommandations scientifiques avec les décideurs politiques et les dirigeants
nationaux ?
3. Existe-t-il une commission multisectorielle ou un département multidisciplinaire de réponse à une urgence de santé publique/animale ?
a. Ceux-ci combinent-ils des experts en matière de sécurité, de santé publique, de santé vétérinaire, de la faune, et d'autres experts ?
b. Cette équipe a-t-elle reçu une formation à la communication au public ?
c. À quelle fréquence ces groupes se réunissent-ils pour discuter des questions transversales ?
4. Comment les entités régionales gèrent-elles les activités de réponse aux urgences ?
a. La santé publique joue-t-elle un rôle, ou cela relève-t-il d'une activité de défense civile ?
5. Comment les localités gèrent-elles les activités de réponse aux urgences ?
a. La santé publique joue-t-elle un rôle, ou cela relève-t-il d'une activité de défense civile ?
6. Existe-t-il une ligne téléphonique d'urgence que les personnes/cliniciens peuvent appeler pour demander de l'aide face à une maladie d'origine inconnue ?
a. Existe-t-il un système comparable pour les maladies animales ?

R.1.1 Capacité à activer les opérations d'urgence


1. Décrire les scénarios ou déclencheurs de l'activation de l'EOC. Existe-t-il plusieurs niveaux d'activation de l'EOC ?
a. Qui décide du changement de niveau ?
40
2. Veuillez décrire les rôles du personnel identifié pour assurer les fonctions de l'EOC
a. Existe-t-il une couverture 24h/24, 7j/7 pour les opérations d'urgence ?
3. Veuillez décrire comment le personnel de l'EOC a été formé aux principes relatifs aux opérations d'urgences
a. Quelles formations les équipes d'intervention ont-elles reçues ?
b. Existe-t-il un programme de formation pour le personnel de l'EOC ?
c. Existe-t-il un programme de formation aux opérations d'urgence pour le personnel assurant les fonctions de l'EOC ?
d. Comment le personnel de renfort est-il identifié ? Des formations pour le personnel de renfort sont-elles disponibles en amont d'une réponse ?
Des formations « juste à temps » sont-elles disponibles ?

R.1.2 Procédures et plans opérationnels du Centre d'opérations d'urgence


1. Veuillez décrire les procédures qui sont en œuvre pour les opérations d'urgence
a. À quelle fréquence ces procédures sont-elles mises à jour ?
b. Comment les rapports sur les procédures sont-ils conservés et distribués ?
c. Existe-t-il une procédure en place pour la prise de décision ?
2. En cas d'urgence de santé publique nationale, qui fait office de gestionnaire d'incident au sein de l'EOC ?
3. Décrire la disponibilité/dissémination des supports de sensibilisation à la situation et des rapports auprès des différents groupes cibles

R.1.3 Programme des opérations pour les situations d'urgence


1. Veuillez décrire les exercices ou activations des opérations d'urgence sanitaire qui ont été effectués durant l'année écoulée
a. Veuillez décrire les exercices fonctionnels qui ont été effectués au cours de la dernière année
b. Veuillez décrire les exercices sur table qui ont été effectués au cours de la dernière année
c. Veuillez décrire toute activation d'urgence au cours de la dernière année
d. Veuillez fournir une synthèse de tout projet d'amélioration, compte rendu d'actions ou rapport sur les « enseignements retirés » résultant de
ces exercices ou activations
e. Combien de fois le centre d'opérations d'urgence a-t-il été activé durant les 5 dernières années ?

Documents ou preuves du niveau de capacité


• Plan du bâtiment de l'EOC, et inventaire de l'équipement disponible
• Plans de formation du personnel d'opérations d'urgence
• Plans d'exercice, incluant un plan d'évaluation et d'action corrective si disponible
Fournir le plan d'activation de réponse à une urgence, comprenant par ex. la liste des membres du personnel des opérations d'urgence et leur rôle

Références :
OMS EOC NET : http://www.who.int/ihr/eoc_net/en/

40
Réponse 2 - Collaboration entre les autorités de santé publique et les autorités de sécurité
Objectif : En cas d'événement biologique d'origine délibérée suspectée ou avérée, un pays doit être à même de fournir une réponse rapide et multisectorielle, et
d'avoir la capacité de coordonner les services de santé publique et les forces de police, ainsi que de fournir et/ou demander une assistance internationale efficace
et en temps opportun, y compris pour enquêter sur les événements d'utilisation alléguée.
Critères de mesure : Preuve d'au moins une réponse durant l'année écoulée qui coordonne efficacement les services de santé publique et les forces de
police, OU un exercice formel ou une simulation impliquant les autorités de santé publique du pays et les forces de police.
Résultat recherché : Le développement et la mise en œuvre d'un mémorandum d'entente (MoU) ou autre cadre similaire, décrivant les rôles, les responsabilités et
les bonnes pratiques pour échanger des informations pertinentes entre les personnels de santé humaine, de santé animale, de police et de défense. La validation
du MoU se fera via des exercices et simulations périodiques. En collaboration avec la FAO, l'organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), l'OIE,
l'OMS, les États parties de la Convention sur les armes biologiques ou à toxines (et lorsque approprié l'unité d'appui à son application), le Mécanisme du Secrétaire
général de l'ONU pour enquêter sur des allégations d'emploi d'armes biologiques ou chimiques (UNSGM), et d'autres organisations régionales et internationales
pertinentes, les pays développeront et appliqueront des systèmes modèles pour conduire et soutenir des enquêtes criminelles et épidémiologiques conjointes,
dans le but d'identifier et de répondre aux incidents biologiques suspectés d'être d'origine délibérée.

41
Collaboration entre les Indicateur
Réponse autorités de santé
Score R.2.1 Les autorités de santé publique et de sécurité (par ex. forces de police, contrôle des
2: publique et les autorités
frontières, douanes) collaborent durant un événement biologique suspecté ou confirmé
de sécurité

Aucun cadre juridique, partenariat, protocole, mémorandum d'entente ou autre accord n'existe
Aucune capacité 1
entre les autorités de santé publique, de santé animale et de sécurité

Des points de contact et des déclencheurs de notification et d'échange d'informations ont été
Capacité limitée 2
identifiés et échangés entre les autorités de santé publique, de santé animale et de sécurité

Un mémorandum d'entente (MoU) ou un autre accord (par ex. protocole) existe entre les
Capacité développée 3
autorités de santé publique et de sécurité dans le pays, et il a été formellement accepté
Niveau
de
capacité
Au moins 1 réponse à une urgence de santé publique ou un exercice durant l'année écoulée ayant
Capacité avérée 4 impliqué des échanges d'informations entre les autorités de sécurité via le MoU officiel ou un
autre accord (par ex. protocole)

Les autorités de santé publique et de sécurité échangent des rapports et des informations sur les
événements représentant une préoccupation commune, au niveau national et régional, via le
Capacité sur le long
5 MoU officiel ou un autre accord (par ex. protocole) ; les autorités de santé publique et de sécurité
terme
entreprennent un programme de formation conjoint dans le but d'orienter, d'instruire et
d'institutionnaliser les connaissances du MoU ou d'autres accords

42
Remarques :
La collaboration multisectorielle est primordiale pour engager une réponse efficace à une urgence sanitaire. Les autorités de sécurité peuvent inclure les forces de
police, les agents de contrôle des frontières, les forces de défense ou encore les douanes. Une collaboration multisectorielle efficace doit aussi inclure des
inspecteurs de sécurité alimentaire ainsi que des autorités de santé animale.

Questions techniques :
R.2.1 Les autorités de santé publique et de sécurité (par ex. forces de police, contrôle des frontières, douanes) collaborent durant un événement biologique
suspecté ou confirmé
 Existe-t-il un mémorandum d'entente ou un autre accord entre les autorités de santé publique et de sécurité au niveau national ?
o Quelles autorités de sécurité sont couvertes par le mémorandum d'entente ou un autre accord ? Les forces de police ? Le contrôle des frontières ?
Les douanes ? Les inspecteurs de la sécurité alimentaire ? Autres ?
o Sinon, existe-t-il un mémorandum d'entente ou un autre accord entre les autorités de santé publique et un autre secteur (agriculture, défense,
affaires étrangères) qui pourrait être utilisé comme modèle d'accord capable d'encourager l'échange d'informations et la collaboration lors des
situations d'urgence ?
o Existe-t-il des accords entre les autorités de santé publique et de sécurité à un niveau infranational ?
 Des formations ont-elles été données conjointement (au niveau régional ou national) incluant à la fois les autorités de santé publique et les autorités de
sécurité, abordant les questions de l'échange d'informations et des réponses/enquêtes conjointes ?
 Des procédures opérationnelles standard ou des accords sont-ils en place pour coordonner la réponse conjointe à des urgences sanitaires et autres
urgences, sur des sites officiels tels que des points d'entrée dans lesquels à la fois les autorités de santé publique et les autorités de sécurité ont des
responsabilités ?
 Des procédures opérationnelles standard ou des accords sont-ils en place pour une évaluation de risques partagée/conjointe lors d'événements affectant à
la fois la santé publique et la sécurité ?
 Existe-t-il une législation en place permettant au gouvernement de détenir/mettre en quarantaine tout individu présentant un risque pour la santé
publique ?
 Comment les événements biologiques ou les autres événements de santé publique potentiels liés à des intentions délibérées sont-ils identifiés dans le
pays ? Veuillez indiquer tout plan ayant été rédigé concernant les réponses à de possibles événements biologiques
 Les experts en santé publique impliqués dans les réponses aux urgences sont-ils en lien avec la convention sur l'interdiction des armes biologiques (BTWC) ?
 Le pays a-t-il participé à un exercice, une simulation ou une réponse pendant l'année écoulée qui a impliqué à la fois des dirigeants des autorités de santé
publique et des dirigeants des autorités de sécurité ? Le cas échéant, veuillez décrire l'exercice, la simulation ou la réponse.
o Décrire toute action corrective ayant été recommandée portant sur la façon dont l'organisation de santé publique doit collaborer avec les autorités
de sécurité
 Des rapports informatifs sont-ils régulièrement échangés entre les organismes de santé publique et une quelconque autorité de sécurité dans le pays ? Un
mécanisme est-il en place pour encourager l'échange de rapports ?
o Quels types de rapports sont-ils régulièrement échangés entre les entités de santé publique et les autorités de sécurité ?
o Quels types de rapports sont-ils régulièrement échangés entre les autorités de sécurité et les entités de santé publique ?
43
 Un programme d'enquêtes conjointes spécifique au pays est-il en place pour former les entités de santé publique et de sécurité en matière d'enquêtes
conjointes ?
 Décrire comment le gouvernement national est connecté à Interpol. Quel ministère est-il chargé d'interagir avec Interpol ?

Documents ou preuves du niveau de capacité :


Des procédures opérationnelles standard ou des plans de réponse aux urgences qui incluraient des rapports à caractère informatif à l'intention des autorités de
sécurité régulièrement échangés avec les autorités de sécurité

Références :
 Cadre opérationnel OMS-OIE pour la bonne gestion de l'interface homme-animal : Regroupant les outils de l'OMS et de l'OIE pour l'évaluation des capacités
nationales/ http://www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Media_Center/docs/pdf/WHO_OIE_Operational_Framework_Final2.pdf
 Code sanitaire pour les animaux terrestres de l'OIE - Législation vétérinaire - Chapitre 3.4 :
http://www.oie.int/index.php?id=169&L=0&htmfile=chapitre_vet_legislation.htm

44
Réponse 3 - Contre-mesures médicales et déploiement du personnel
Objectif : Un cadre national pour transférer (envoyer et recevoir) des contre-mesures médicales et des personnels de santé publique et médicaux entre les
partenaires internationaux au cours des urgences sanitaires.
Critères de mesure : Preuve d'au moins 1 réponse à une urgence sanitaire durant l'année écoulée au cours de laquelle le pays a envoyé ou reçu des contre-mesures
et du personnel médical en accord avec des protocoles rédigés au niveau national ou international, OU un exercice formel ou une simulation démontrant ces effets.
Résultat recherché : Les pays disposeront des processus légaux et réglementaires ainsi que des plans de logistiques nécessaires au déploiement et à l'accueil
rapides du personnel sanitaire et médical transfrontalier lors des urgences. Une collaboration régionale assistera les pays dans le but de surmonter les obstacles
de nature légale, réglementaire et logistique occasionnés par le déploiement de personnel sanitaire et médical d'un pays à un autre.

45
Indicateurs
Contre-mesures
médicales et R.3.1 Un système est en place pour
Réponse 3 : R.3.2 Un système est en place pour envoyer et
déploiement du Score envoyer et recevoir des contre-mesures
recevoir du personnel de santé lors d'une urgence
personnel médicales lors d'une urgence de santé
de santé publique
publique
Aucun plan national de contre-mesures n'a Aucun plan national de déploiement de personnel
Aucune capacité 1 été rédigé. n'a été rédigé.

Des plans rédigés décrivent un système Des plans rédigés décrivent un système d'envoi et
Capacité limitée 2 d'envoi et de réception de contre-mesures d'accueil de personnel médical lors des urgences
médicales lors des urgences sanitaires sanitaires

Un ou plusieurs exercices sur table ont été Un ou plusieurs exercices sur table ont été
effectués pour faire la démonstration de effectués pour faire la démonstration des prises de
Capacité développée 3
l'envoi et de la réception de contre-mesures décision et des protocoles pour l'envoi et l'accueil
médicales lors des urgences sanitaires de personnel médical lors des urgences sanitaires

Au moins 1 réponse OU un exercice formel Au moins 1 réponse OU un exercice formel ou


Niveau de capacité ou simulation durant l'année écoulée dans simulation durant l'année écoulée dans lesquels du
Capacité avérée 4
lesquels des contre-mesures médicales ont personnel médical a été envoyé ou accueilli par le
été envoyées ou reçues par le pays pays

Le pays participe à un partenariat régional


ou a conclu un accord formel avec un autre Le pays participe à un partenariat régional ou a
pays ou une organisation internationale qui conclu un accord formel avec un autre pays ou une
définit les critères et les procédures d'envoi organisation internationale qui définit les critères et
Capacité sur le long
5 et de réception de contre-mesures les procédures d'envoi et d'accueil de personnel
terme
médicales, ET a participé à un exercice ou médical, ET a participé à un exercice ou une
une réponse durant l'année écoulée pour réponse durant l'année écoulée pour s'exercer au
s'exercer au déploiement et à la réception déploiement et à l'accueil de personnel médical
de contre-mesures médicales

46
Remarques :
 Si le pays dispose d'un stock de contre-mesures médicales, il ne lui sera pas demandé de fournir une liste ou un formulaire

Questions techniques :
R.3.1 Un système est en place pour envoyer et recevoir des contre-mesures médicales lors des urgences sanitaires
1. Le pays dispose-t-il d'un plan en place pour identifier les procédures et les prises de décisions relatives à l'envoi et la réception des contre-mesures
médicales lors des urgences sanitaires ?
a. Le plan aborde-t-il les questions réglementaires relatives à la réception de médicaments ou d'équipements provenant d'une source internationale ?
b. Le plan aborde-t-il les questions logistiques relatives à l'envoi, la réception et la distribution de contre-mesures médicales lors d'une urgence
sanitaire ?
c. Le plan aborde-t-il les questions de sécurité qui pourraient se poser vis-à-vis de l'envoi/la réception/la distribution de contre-mesures médicales
lors d'une pénurie ?
2. Le pays a-t-il mis en pratique des plans d'envoi ou de réception de contre-mesures médicales durant l'année écoulée ?
a. Le cas échéant, veuillez décrire l'exercice pratique et les résultats obtenus.
3. Le pays dispose-t-il d'un stock de contre-mesures médicales réservées à une utilisation nationale lors d'une urgence sanitaire ?
a. Le pays est-il capable de produire des antibiotiques, des vaccins, des équipements et du matériel de laboratoire, ou autre ?
4. Le pays a-t-il passé des accords avec des fabricants ou des distributeurs afin de se procurer des contre-mesures médicales lors d'une urgence sanitaire ?
Veuillez préciser
5. Le pays participe-t-il à un accord régional/international d'approvisionnement en contre-mesures ? Veuillez préciser
6. Le pays participe-t-il à un accord régional/international de partage de contre-mesures ? Veuillez préciser
7. Le pays participe-t-il à un accord régional/international de distribution de contre-mesures ? Veuillez préciser
8. Des ressources et du personnel dédiés sont-ils identifiés pour assurer la logistique relative à la livraison et à la réception des contre-mesures ?
9. Des ressources et du personnel dédiés sont-ils identifiés pour assurer le suivi et la distribution des contre-mesures ?
10. Le pays dispose-t-il d'un plan de préparation à une pandémie abordant la question des contre-mesures ? Veuillez préciser
11. Le pays dispose-t-il d'un plan, d'une procédure ou d'une disposition légale pour l'acquisition de contre-mesures destinées aux animaux ? Veuillez préciser
12. Le pays dispose-t-il d'un plan, d'une procédure ou d'une disposition légale pour la distribution de contre-mesures destinées aux animaux ? Veuillez préciser

R.3.2 Un système est en place pour envoyer et recevoir du personnel de santé lors des urgences sanitaires
1. Le pays dispose-t-il d'un plan en place pour identifier les procédures et les prises de décisions relatives à l'envoi et l'accueil de personnel médical lors des
urgences sanitaires ?
a. Le plan aborde-t-il les questions réglementaires et de certification relatives à l'accueil de personnel médical provenant d'une source
internationale ?
b. Le plan identifie-t-il des normes et des critères de formation pour le personnel de santé qui sera envoyé ou accueilli lors d'une urgence sanitaire ?
c. Le plan aborde-t-il les questions de responsabilité relatives à l'usage de personnel médical lors d'un déploiement international ?
d. Le plan aborde-t-il les questions de sécurité du personnel de santé lors d'un déploiement international ?
47
e. Le plan aborde-t-il les questions de financement du personnel de santé lors d'un déploiement international ?
f. D'autres secteurs (par ex. autorités de sécurité, santé animale) sont-ils inclus dans les plans d'envoi et d'accueil de personnel lors d'une urgence ?
2. Les plans de renfort de personnel lors des activations de réponse aux urgences sanitaires incluent-ils les éléments déclencheurs entraînant la sollicitation de
personnel d'autres pays ?
a. Des procédures et du matériel de formation ont-ils été développés pour orienter le personnel arrivant dans l'organisation ?
3. Le pays a-t-il mis en pratique des plans d'envoi ou d'accueil de personnel médical durant l'année écoulée ?
a. Le cas échéant, veuillez décrire l'exercice pratique et les résultats obtenus.
4. Le pays participe-t-il à un accord régional/international de déploiement de personnel tel que l'accord OMS-GOARN ? Veuillez préciser
a. Des politiques et des ressources sont-elles en place pour assurer que les institutions et les réseaux techniques soient en mesure d'être des
partenaires actifs du Réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie (GOARN) ? Veuillez préciser
b. Le pays dispose-t-il d'un plan de préparation à une pandémie ou d'un autre plan de préparation aux urgences abordant les déploiements de
personnel ? Veuillez préciser

Documents ou preuves du niveau de capacité :


 Plan de déploiement de contre-mesures
 Plan de déploiement de personnel
 Plan de préparation à une pandémie (le cas échéant)
Références :

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