6-1 Diagramme de Cisaillement Et de Moment: Flexion

Resistance des Materiaux GC, GM, IMB, TOPO
Chapitre6: Flexion Ing. Eric de l’or TCHAMBA 19/06/2022
6-1 Diagramme de cisaillement et de moment

Les éléments élancés qui supportent des charges appliquées perpendiculairement à leur axe longitudinal sont
appelés poutres.
En général, les poutres sont de longues barres droites ayant une section transversale constante.
Ils sont souvent classés selon la manière dont ils sont pris en charge. Par exemple, une poutre simplement
apuiyée est goupillée à une extrémité et supportée par des rouleaux à l'autre, Fig. 6–1, une poutre en porte-
à-faux est fixée à une extrémité et libre à l'autre, et une poutre en porte-à-faux a une ou les deux de ses
extrémités s'étend librement sur les supports. Les poutres sont considérées parmi les plus
important de tous les éléments structuraux. Ils sont utilisés pour soutenir le plancher d'un bâtiment, le tablier
d'un pont ou l'aile d'un avion. En outre, l'essieu d'une automobile, la flèche d'une grue, même de nombreux os
du corps agissent comme des poutres.
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En raison des chargements appliqués, les poutres développent un effort tranchant interne et un moment de
flexion qui, en général, varient d'un point à l'autre le long de l'axe de la poutre. Afin de concevoir correctement
une poutre, il devient donc nécessaire de déterminer le cisaillement V et le moment maximal M dans la
poutre. Une façon de faire est d'exprimer V et M en fonction de leur position arbitraire x le long de l'axe du la
poutre. Ces fonctions de cisaillement et de moment peuvent ensuite être tracées et représentées par des
graphiques appelés diagrammes de cisaillement et de moment. Les valeurs maximales de V et M peuvent
alors être obtenues à partir de ces graphiques. Aussi, puisque le cisaillement et les diagrammes de moment
fournissent des informations détaillées sur la variation du cisaillement et du moment le long de l'axe de la
poutre, ils sont souvent utilisés par les ingénieurs pour décider où placer les matériaux de renforcement dans
la poutre ou comment proportionner la taille de la poutre en différents points sur sa longueur.
Afin de formuler les termes V et Min de x, nous devons choisir l'origine et la direction positive de x. Bien que
le choix soit arbitraire, le plus souvent l'origine est située à l'extrémité gauche de la poutre et la direction
positive est à droite.


En général, les fonctions de cisaillement interne et de moment de x seront discontinues, ou leur pente sera
discontinue, aux points où un changements de charge répartis ou lorsque des forces concentrées ou des
moments de couple sont appliqués. Pour cette raison, les fonctions de cisaillement et de moment doivent être
déterminées pour chaque région de la poutre entre deux discontinuités de chargement. Par exemple, les
coordonnées 𝑥! , 𝑥" , et 𝑥# devra être utilisé pour décrire la variation de V et M sur toute la longueur de la
poutre de la Fig. 6–2. Ces coordonnées seront valides uniquement dans les régions de A à B pour 𝑥! , de B à C
pour 𝑥" et de C à D pour 𝑥#


v Convention de signe de la Poutre
le choix d'une convention de signe étant arbitraire, nous utiliserons ici celle souvent utilisée dans la pratique de
l'ingénierie et illustrée à la Fig. 6–3. Les directions positives sont les suivantes : la charge répartie agit vers le
haut sur la poutre ; l'effort tranchant interne provoque une rotation dans le sens horaire du segment de
poutre sur lequel il agit ; et le moment interne provoque une compression dans les fibres supérieures du
segment de sorte qu'il plie le segment pour qu'il retienne l'eau. Les chargements qui sont opposés à ceux-ci
sont considérés comme négatifs.

Exemple
v Exemple 6.1
Dessinez les diagrammes de cisaillement et de moment pour la poutre illustrée à la Fig. 6–4a.

Exemple
v Exemple 6.2

Exemple
v Exemple 6.4

6-2 Méthode graphique de construction des diagrammes de cisaillement et de moment

v Régions des charges réparties.
À des fins de généralité, considérons la poutre illustrée à la Fig. 6–8a, qui est soumise à un chargement
arbitraire. Un diagramme de corps libre pour un petit segment ∆𝑥 du faisceau est illustré à la Fig. 6–8b


En appliquant les équations d'équilibre au segment, on a
En divisant par ∆𝑥 et en prenant la limite telle que ∆𝑥 → 0 les équations ci-dessus deviennent




v Régions des charges concentrées et Moment.
Le diagramme de corps libre d'un petit segment d’une poutre est illustré à la Fig. 6–10a. Ici, on peut voir
que l'équilibre des forces nécessite


v Régions des charges concentrées et Moment.
Le diagramme de corps libre d'un petit segment d’une poutre est illustré à la Fig. 6–10a. Ici, on peut voir
que l'équilibre des forces nécessite

Exemple
v Exemple 6.5

Exemple
v Exemple 6.6

Exemple
v Exemple 6.7
Dessinez les diagrammes de cisaillement et de moment pour la poutre illustrée à la Fig. 6–13a et 6–14a.

Exemple
v Exemple 6.8

Exemple
v Exemple 6.9

6-3 Déformation en flexion d'un élément droit

Le moment de flexion amène le matériau à l'intérieur de la partie inférieure de la barre à s'étirer et le
matériau à l'intérieur de la partie supérieure à se comprimer.
Par conséquent, entre ces deux régions, il doit y avoir une surface, appelée la surface neutre, dans
laquelle les fibres longitudinales du matériau ne subiront pas de changement de longueur, Fig. 6–18.

A partir de ces observations, nous ferons les trois hypothèses suivantes concernant la façon dont la
contrainte déforme le matériau.
Premièrement, l'axe longitudinal x, qui se trouve à l'intérieur de la surface neutre, Fig. 6–20a, ne subit
aucun changement de longueur. Au contraire, le moment aura tendance à déformer le faisceau de sorte
que cette ligne devienne une courbe située dans le plan de symétrie x-y, Fig. 6–20b.
Deuxièmement, toutes les sections transversales de la poutre restent planes et perpendiculaires à l'axe
longitudinal pendant la déformation.
Troisièmement, toute déformation de la section transversale dans son propre plan, comme remarqué sur
la Fig. 6–19b, sera négligée. En particulier, l'axe z, situé dans le plan de la section transversale et autour
duquel la section transversale tourne, est appelé axe neutre, Fig. 6–20b.




Dans la Fig. 6–21. Notez que tout segment de ligne ∆𝒙 situé sur la surface neutre, ne change pas de longueur,
alors que tout segment de droite ∆𝒔 situé à la distance arbitraire y au-dessus de la surface neutre, se
contractera et deviendra ∆𝑠 $ après déformation. Par définition, la déformation normale le long de ∆𝒔 est
déterminée à partir de l'Eq. 2–2, à savoir,
On Obtient
Sachant que Notez Bien

Déblais et remblais représentent également en termes de métier, les
On a finalement terres extraites ou accumulées d’un terrassement

6-4 La formule de flexion

Une variation linéaire de la contrainte normale, Fig. 6–24a, doit alors être le résultat d'une variation linéaire
de la contrainte normale, Fig. 6–24b. Par conséquent, comme la variation de déformation normale σ, varient
de zéro au niveau de l'axe neutre de l'élément à une valeur maximale σ%&' , une distance c la plus éloignée
de l'axe neutre. En raison de la proportionnalité de triangles, Fig. 6–23b, ou en utilisant la loi de Hooke σ =
Eϵ, et Eq. 6–8, on peut écrire

6-4 La formule de flexion

𝜎()* , peut s’écrire
𝜎()* la contrainte normale dan l’ élément
𝑀 le moment interne résultant
𝐼 le moment d’inertie de la section
𝑐 distance perpendiculaire de l'axe neutre au point le plus
éloigné de l'axe neutre.
En utilisant Éq. 6–9, la contrainte normale à la distance intermédiaire y peut être déterminée à partir
d'une équation similaire à Eq. 6-12.
Nous avons: Notez Bien
Déblais et remblais représentent également en termes de métier, les
terres extraites ou accumulées d’un terrassement
L'une ou l'autre des deux équations ci-dessus
est appelée la formule de flexion.

Exemple
v Exemple 6.11
Une poutre de section transversale rectangulaire et est soumise à la répartition des contraintes illustrée à la
Fig. 6–25a. Déterminer le moment interne M de la section causée par la répartition des contraintes (a) à l'aide
de la flexion formule, (b) en trouvant la résultante de la distribution des contraintes en utilisant les principes de
base.

Exemple
v Exemple 6.12
La poutre simplement supportée de la Fig. 6–26a a la section transversale indiquée sur la Fig. 6–26b.
Déterminez la contrainte de flexion maximale absolue dans la poutre et tracez la répartition des contraintes sur
la section transversale à cet emplacement.

Exemple
v Exemple 6.13
Le faisceau illustré à la Fig. 6–27a a une section transversale en forme de canal, Fig. 6–27b. Déterminer la
contrainte de flexion maximale qui se produit dans la poutre à la section a–a.

6-5 Flexion asymétrique

v Moment appliqué autour de l'axe principal



v Moment appliqué Arbitrairement
= +
En appliquant la formule de flexion à chaque composant de moment des Fig. 6–32b et 6–32c, et en ajoutant les
résultats algébriquement, la contrainte normale résultante en tout point de la section transversale, Fig. 6–32d,
est alors 𝜎 la contrainte normale au point considérée
𝑦, 𝑧 les coordonnées du point
𝑀+ et 𝑀, le moment résultant interne
𝐼+ et 𝐼, le moment d’inertie principaux

v Moment appliqué Arbitrairement
= +
En appliquant la formule de flexion à chaque composant de moment des Fig. 6–32b et 6–32c, et en ajoutant les
résultats algébriquement, la contrainte normale résultante en tout point de la section transversale, Fig. 6–32d,
est alors 𝜎 la contrainte normale au point considérée
𝑦, 𝑧 les coordonnées du point
𝑀+ et 𝑀, le moment résultant interne
𝐼+ et 𝐼, le moment d’inertie principaux

v Orientation de l’axe neutre
= +
L'angle 𝛼 de l'axe neutre sur la Fig. 6–32d peut être déterminé en appliquant l'Eq. 6–17 avec 𝜎 = 0 puisque par
définition aucune contrainte normale n'agit sur l’axe neutre. Nous avons
Sachant que 𝑀- = 𝑀 cos(𝜃) et 𝑀+ = 𝑀 sin(𝜃) alors on aura
et

Exemple
v Exemple 6.15
La section transversale rectangulaire illustrée à la Fig. 6–33a est soumise à un moment de flexion
𝑀 = 12𝑘𝑁. 𝑚 Déterminez la contrainte normale développée à chaque coin de la section et spécifiez
l'orientation de l'axe neutre.

6-6 Poutres Composites

Les poutres constituées de deux matériaux différents ou plus sont appelées poutres composites.

6-6 Poutres Composites

Ce nombre sans dimension n est appelé le facteur de transformation. Il indique que la section transversale,
ayant une largeur b sur la poutre d'origine, Fig. 6–36a, doit être augmenté en largeur 𝑏" = 𝑛𝑏 dans la région où
le matériau 1 est transformé en matériau 2, Fig. 6–36e.

6-6 Poutres en Béton armé
Toutes les poutres soumises à une flexion pure doivent résister à la fois aux contraintes de traction et de
compression. Le béton, cependant, est très sensible à la fissuration lorsqu'il est en tension, et donc par lui-
même il ne conviendra pas pour résister à un moment de flexion.* Afin de contourner cette lacune, les
ingénieurs placent des tiges d'armature en acier dans une poutre en béton à un endroit où le béton est en
tension, Fig. 6–37a.

Exemple
v Exemple 6.17
A composite beam is made of wood and reinforced with a steel strap located on its bottom side. It has the
cross-sectional area shown in Fig. 6–38a. If the beam is subjected to a bending moment of 𝑀 = 2𝑘𝑁. 𝑚
determine the normal stress at points B and C. Take 𝐸./ = 200𝐺𝑃𝑎 et 𝐸0 = 12𝐺𝑃𝑎

Exemple
v Exemple 6.18
The reinforced concrete beam has the cross-sectional area shown in Fig. 6–39a. If it is subjected to a bending
moment of 𝑀 = 12𝑘𝑖𝑝. 𝑓𝑡 determine the normal stress in each of the steel reinforcing rods and the maximum
normal stress in the concrete. Take 𝐸./ = 29×10# 𝑘𝑠𝑖 et 𝐸123 = 3.6×10# 𝑘𝑠𝑖

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