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et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Manuel du Stagiaire
1ère Année
Filière :
Management
hôtelier
(Tronc comun)
Technicien spécialisé
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Version : 29/07/2022
Concevoir un réseau informatique
1
Présentation du module
Ce module représente une compétence générale et constitue l’un des modules transversaux qui
accompagnera le stagiaire durant toute sa carrière dans le domaine. Il est dispensé en début de
premier semestre.
L’objectif de ce module consiste à de faire acquérir les savoir, savoir-faire permettant au stagiaire
d’utiliser les techniques de vente d’une prestation dans le secteur de l’hôtellerie et d’appliquer les
principes de base du marketing en management hôtelier.
C’est l’occasion, pour le stagiaire, d’introduire les concepts clés du marketing et de mesurer
l’importance de ses approches dans l’influence des comportements et la favorisation du succès d’un
projet ou d’une action commerciale.
PICTOGRAMMES UTILISES
TRAVAUX
APPRENTISSAGES PRATIQUES / POUR ALLER
EXPLORATION POINTS À RETENIR
DE BASE ACTIVITÉS PLUS LOIN
D’ENTRAINEMENT
ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE
Objectif : évaluer ses connaissances antérieures
Consigne : Avant d’entamer ce module, réaliser le quiz numéro 0 en cliquant sur ce lien qui mène à
la plateforme
QUIZ 0
EXPLORATION
Objectif : Situer le module par rapport au programme de formation et explorer son contenu
Sources :
Élément de compétence A ;
Webographie.
Consigne : lecture du contenu du fichier 1 et 2 en cliquant sur ce lien qui mène à la plateforme
et préparation de questions de compréhension pour la séance du présentiel.
APPRENTISSAGES DE BASE
Élément de compétence :
A. Caractériser les comportements d’achat
Apprentissages de base :
A1 Associer des motivations d’achat à des options marketing
A2 Caractériser les motivations d’achat
A3. Associer des motivations d’achat à des réactions psychologiques
A4. Associer des motivations d’achat à des options marketing
ELEMENTS DE CONTENU
Introduction
L’objectif pédagogique : introduire les concepts clés du marketing et mesurer l’importance de ses
approches dans l’influence des comportements et la favorisation du succès d’un projet ou d’une
action commerciale
Dans la vie de tous les jours on croise des panneaux publicitaires sur les autoroutes, boulevards des
grandes villes, les moyens de transports publics…Les réseaux sociaux qu’on consulte, les boîtes
emails qu’on utilise, les stations radio qu’on écoute et les chaînes de télévision qu’on regarde sont
inondés de messages publicitaires.
En guise d’activités de loisirs et de divertissement, les gens n’hésitent pas à se déplacer aux centres
commerciaux (en tout cas dans les villes qui y sont dotées) : On dépense de l’argent pour acheter ce
que les « marketeurs » ont développé et mis à notre disposition. On n’exagérera pas en disant que
le marketing fait notre paysage « urbain ».
Le rapport qu’ont les gens, tous les jours avec les produits proposés par le marché, montre l’impact
des actions marketing sur notre vie. Ne vous êtes jamais posé certaines questions : Pourquoi vous
pensez à disposer d’une connexion internet ? Pourquoi beaucoup de personnes cherchent à avoir le
dernier smartphone ? Est-ce que la personne est maîtresse de sa décision d’achat ? Qu’est ce qui
fait que la personne choisit un produit A au lieu d’un produit B ? Qu’est ce qui fait qu’une entreprise
parvient à écouler ses produits sur le marché mieux qu’une autre ?
Le marketing comme pratique et démarche permet de répondre en partie aux questions soulevées
et aide à mieux comprendre les processus et les facteurs qui se mettent en jeu pour chaque
situation.
En travaillant prochainement dans des entreprises hôtelières, vous constaterez que ses opérateurs
sont préoccupés par les problématiques suivantes : Satisfaire les clients, gagner des parts de
marché, rester compétitif sur le marché, réaliser plus de bénéfices. A travers ce module vous
comprendrez comment le marketing, à côté d’autres outils, permet aux dites entreprises de mieux
appréhender ces questions et d’y apporter les solutions adéquates.
Ce module a pour objectifs principaux de vous permettre de :
- Comprendre les facteurs explicatifs du comportement d’achat des consommateurs et les prendre
en considération dans la conception et la vente des produits ;
- Savoir segmenter le marché et choisir sa ou ses cibles ;
- Savoir élaborer une étude de marché ;
- Connaître les composantes du Mix-marketing et comprendre leur incidence sur les performances
de l’entreprise.
En plus d’explications exhaustives des notions des concepts, l’essentiel des étapes de la démarche
marketing vous seront explicitées avec exemples, exercices et études de cas. Des vidéos vous sont
aussi proposées pour mieux comprendre le module.
Séquence 1 : Caractériser les comportements d’achat
Objectifs de la séquence :
• Connaître les concepts clés du
marketing ;
• Connaître et comprendre les facteurs
explicatifs du comportement d’achat
des consommateurs ;
• Connaître et comprendre le
processus d’achat ;
• Connaître la typologie
consommateurs.
• Analyser le comportement du
consommateur.
Avant d’aborder cet aspect fort important il est légitime de comprendre ce qu’est le marketing et
d’avoir une idée sur son évolution ainsi que sur les principales composantes de la démarche
marketing.
Définitions :
Le Marketing peut être défini :
« Comme l'analyse des besoins des consommateurs et l'ensemble des moyens d'action utilisés par
les organisations pour influencer leur comportement. Il crée de la valeur perçue par les clients et
adapte l'offre commerciale de l'entreprise aux désirs des consommateurs. »
« Comme une démarche de l’entreprise visant à créer de la valeur pour ses clients, et à nouer avec
eux des relations durables afin de bénéficier en retour de la valeur qu’ils peuvent lui apporter. »
« Comme la fonction de l’organisation et l’ensemble de processus qui consistent à créer,
communiquer et délivrer de la valeur aux clients ainsi qu’à gérer des relations avec eux afin de servir
l’organisation et ses parties prenantes. »
« Le marketing est à la fois une science et un « art » qui donne l’occasion à une entreprise d’être
rentable et de mieux vendre ses produits que ses concurrents. Le marketing est également un outil
qui assurera la fidélisation des clients, dans un marché très concurrentiel. En fait, l’approche
marketing permet de déterminer les besoins collectifs et humains des consommateurs insatisfaits
pour pouvoir y répondre de façon rentable. »
A voir :
https://www.youtube.com/watch?v=lIvl1syEKfs&t=4124s&ab_channel=StrategeMarketing
https://www.youtube.com/watch?v=xmWk5oAaJdo&ab_channel=StrategeMarketing
•Le client choisit les produits en fonction de leur prix et de leur disponibilité: accroitre
l'efficacité de la production.
L'optique
production
•Le client choisit le produit qui offre la meilleure qualité et les meilleures performances:
améliorer en permanence la qualité.
L'optique
produit
•Vendre le plus possible au plus grand nombre possible de clients:vendre ce que l'entreprise
produit plutot que produire ce qu'elle peut vendre.
L'optique
vente
•Depuis 1950:créer, fournir et communiquer de la valeur aux clients d'une facon plus
efficace que les concurrents.
L'optique
marketing
•Elaborer et mettre en œuvre des programmes, des processus, des actions marketing à large
spectre et reliés entre eux. Le marketing holistique est relationnel, intégré, diffusé en
L'optique interne, orienté vers la performance et socialement responsable.
marketing
holiste
Optique production Optique vente Optique marketing
Offre > demande forte
Contexte
Demande > offre Offre > demande concurrence
Concevoir des produits en
Ecouler des produits à tout
Principe Produire moins cher. fonction des goûts des
prix.
consommateurs.
Contraintes Développement de la Réalisation du profit.
Pas de vision à long terme.
et limites concurrence.
• Diagnostic externe
ANALYSE DE • - Environnement global
L’ENVIRONNEMENT • - Concurrence
Marketing études • - Mise en évidence des attentes
• Diagnostic interne
CONTRÔLE
• Evaluation des résultats au regard des objectifs
Audit et contrôle marketing
Pour mieux s’y adapter
Pour mieux influencer
MARKTING STRATEGIQUE
Contrôle de
l’efficacité et ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT
correction Objectifs de l’entreprise
Marché (besoins) Segmentation du marché
Concurrence
Choix des cibles Choix du positionnement
Diagnostique interne
MARKETING OPERATIONNEL
La politique du produit
La politique du prix
Résultat Définition Choix du positionnement
du mix
La politique de distribution
Le marché de la demande:
Les besoins et attentes de la clientèle (que veut le client? quand vient-il ?
comment le faire venir?)
La culture et la sous
culture
Les facteurs culturels
La classe sociale
Les facteur sociaux
L'âge et le cycle de vie
Les facteurs influençant la
La profession et la
position économique
décision d’achat
Les facteurs
personnels
La personnalité et le
concept de soi
La mémoire
Les décisions d’achat d’un consommateur subissent l’influence de nombreux facteurs à savoir :
- Les facteurs culturels :
a) La culture et la sous-culture
Ensemble des valeurs, perceptions, désirs et comportements élémentaires enseignés au membre
d’une société par sa famille ou d’autres institutions importantes. Ensemble de connaissances, de
croyances, de normes, de valeur, de traditions acquises par l’homme en tant que membre de telle
ou telle société.
- Groupe géographique originaires d’une même région ;
- Groupes fondés sur une même origine nationale ;
- Groupes ethniques et religieux.
b) La classe sociale
La classe sociale est une notion sociologique qui permet de déterminer un ensemble vaste
d'individus partageant certains critères liés à la position sociale, comme les revenus et la profession,
la zone d’habitat…et hiérarchisés. Les personnes appartenant à la même classe sociale ont tendance
de se comporter de façon relativement homogène dans leurs choix de marques et de produits
(vêtements, meubles, automobile ou loisirs).
Moyenne
Classe aisée inférieure Pauvre
Moyenne Modeste
supérieure
Groupe d'appartenance
Amis , voisins
Famille Clubs Leader Fans
et collégues
on distingue Associations d'opinion
-Proximité -Expertise ;
afféctive;
Famille -Teadace à
-Moindre communqiuer;
d'orientation cohésion que
Parents -Influence sur
la famille ;
les autres.
-Décision
famille de assez
procrétion complexe.
Conjoints et
enfants
b) La perception
Un individu motivé est prêt à l’acion.la forme que prendra celle-ci dépend de sa perception de la
situation.t 3 mécanismes affectent la manière dont un stimulus est perçu :
• L’attention sélective
Processus mental de sélectivité de certains stimuli au détriment d’autres. Comme nous ne pouvons
pas traiter tous les messages de communications auxquels nous somme exposés, nous écartons
inconsciemment la plupart d’entre eux sans leur accorder la moindre attention.
- Un individu a plus de chance de remarquer un stimulus qui concerne ses besoins.
- Un individu a plus de chance de remarquer un stimulus qu’il attend à rencontrer.
- Un individu remarque d’autant plus un stimulus que son intensité est forte par rapport à la
normale.
• La distorsion sélective
C’est le mécanisme qui pousse l’individu à déformer l’information reçue afin de la rendre plus
conforme à ses croyances.
• La rétention sélective
L’individu a tendance à mieux mémoriser une information qui conforte ses convictions.
• La perception subliminale
Elle se produit lorsque le stimulus se situe en dessous du niveau de consommateur. Ce stimulus est
considéré comme subliminal à partir du moment où le sujet testé déclare ne plus être capable de
l’identifier (perception consciente) ou ne sait pas si un stimulus lui a été, ou non présenté
(perception inconsciente).
c) L’apprentissage
Changement dans le comportement d’un individu qui résulte de l’expérience. Les décisions d’achat
sont largement fondées sur l’expérience et les processus d’apprentissage (conditionnement,
observation).
d) Les émotions
La réponse des consommateurs aux stimuli marketing n’est pas uniquement cognitive et rationnelle.
Elle peut également être émotionnelle. L’émotion représente un phénomène complexe, souvent
objet d’étude par les chercheurs en marketing. Une émotion représente un phénomène affectif,
subjectif “expérientiel”, momentané, multidimensionnel, source de motivations, provoqué par des
facteurs exogènes à l’individu, qui interagit avec le processus de traitement de l’information
recueillie en vue d’une expérience de consommation, avec le comportement et avec l’expérience
des consommations.
e) La mémoire
La mémoire est un processus de construction : on ne se souvient pas de tout avec précision ; on se
souvient d’éléments et l’on remplit les trous à travers des connaissances ou des suppositions. On
distingue :
- La mémoire à court terme : un stockage temporaire de l’information
- La mémoire à long terme : un stockage plus permanent.
LES TROIS ÉTAPES DE LA MÉMOIRE
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Marques Marque Ensembes de •Sofitel
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disponibl s considération •Four Choix
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Marketing Management édition PEARSON 14
c) L’évaluation des alternatives
L’individu se sert de l’information pour réduire son incertitude quant aux alternatives et à leur attrait
respectif. Un consommateur ne cherche pas seulement à savoir si le produit est « bon » ou
« mauvais », mais comment celui-ci se compare aux autres sur certaines caractéristiques. Par
exemple, il considérera les attributs suivants :
Chambre d’hôtel : propreté, confort, régime…
Voyage aérien : horaires, destination, service en vol, tarifs…
Tous les acheteurs ne sont pas tous intéressés par tous les attributs. On peut même souvent
segmenter le marché en fonction des attributs recherchés par les consommateurs.
• Les croyances et les attitudes
A traves l’expérience et l’apprentissage, les individus développent des croyances et des attitudes à
l’égard des produits et des marques, qui influencent ensuite leur comportement futur.
- Croyance : élément de pensée descriptive qu’une personne entretient à l’égard d’un objet.
- Attitude : évaluations (positives ou négatives), réactions émotionnelles et prédispositions à
agir vis-à-vis d’un objet ou d’une idée.
• Les modèles de formation des attitudes
Il existe 2 types de modèles à savoir : le modèle compensatoire et le modèle non compensatoire.
Modèles étudiant des processus de
compensation simple ou complexe
utilisés par un individu lors de son
évaluation d’une proposition
commerciale. Certains attributs
positifs pourront alors considérés et
analysés pour être intervenus en
compensation d’attributs négatifs. À
l’opposé, les modèles non
compensatoires portent sur la
considération de règles simples. Si
cette règle n’est pas vérifiée,
l’élément objet du processus Compensatoire
d’évaluation ne sera pas retenu.
linéaire
Modèles de Conjonctif
formation des
attitudes Non
compensatoire
Lexicographique
• L’utilisation du produit
Il est essentiel pour les entreprises d’analyser la manière dont les acheteurs utilisent le produit et
s’en débarrassent. Un facteur clé de la fréquence d’achat est le degré d’utilisation du produit : plus
les consommateurs utilisent le produit, plus ils renouvellent rapidement leur achat. L’entreprise doit
également tenir compte de la manière dont les clients se débarrassent du produit lorsqu’ils ont fini
de l’utiliser.
1. Illustrations
Parcours d’achat de l’e-touriste
Lorsqu’on veut créer un nouvel hôtel ou qu’un ancien établissement veut modifier son offre ou
s’ouvrir sur une nouvelle clientèle, l’étude de marché trouve toute sa place. Idem lorsque
l’établissement fait face à une baisse de son chiffre d’affaires et plein d’autres problème.
Avant de détailler la réflexion par rapport à l’étude de marché, il est important de signaler que
l’entreprise dans le cadre de son effort pour comprendre son environnement procède à des analyses
de différentes natures :
• L’analyse du microenvironnement :
Le domaine d’activité stratégique :
Le DAS représente l’espace stratégique sur lequel l’entreprise déploie son activité. Il regroupe les
concurrents spécialistes dans une offre qui répond aux mêmes besoins des clients. Les groupes
diversifiés ont plusieurs domaines d’activité stratégique. Identifier le domaine d’activité stratégique,
c’est identifier le champ concurrentiel de l’entreprise. C’est-à-dire spécifier l’offre de l’entreprise et
la positionner sur un marché, face à des clients précis et face à une concurrence identifiée.
Les 5 forces de Porter :
M. Porter a proposé de considérer l’existence de 5 forces concurrentielles principales auxquelles les
analystes ajoutent une 6ème : celle exercée par les autorités de régulation.
1. Définition et objectifs
Une étude de marché est l'ensemble de toutes les recherches relatives à la distribution de biens et
de services. En d'autres termes, afin de récolter un maximum d'informations sur le client potentiel, il
faudra effectuer une étude sure :
- Le consommateur et son profil ;
- Les motivations qui vont amener le consommateur à acheter le bien ou le service ;
- L’endroit où il peut acquérir le bien ou le service ;
- La taille du marché ;
- Les tendances et évolutions du marché.
Ce sont des données qui permettront, lors de la construction du plan marketing opérationnel, de
réaliser des prévisions les plus fines et les plus réalistes possibles.
Définition du
Recueil Analyse des Présentation Prise de
problème à Plan d'étude
d'information données des resultats décision
résoudre
a) La définition du problème
Le problème à résoudre doit être défini soigneusement, de manière ni trop large, ni trop étroite.
Pour bien cerner le problème et faciliter les étapes ultérieures, il faut commencer par préciser les
décisions à prendre. On peut ensuite définir les objectifs de l’étude en dressant la liste des questions
auxquelles elle doit permettre de répondre.
b) Le plan d’étude
La phase e définition du problème doit normalement aboutir à l’élaboration d’un cahier des charges.
A ce stade, le chargé d’études se trouve confronté à une grande variété d’approches possibles
concernant les sources d’informations, les approches méthodologiques, les instruments de collecte
des données, le plan d’échantillonnage et les méthodes de recueil des informations.
c) Les sources d’informations
• Qu'est-ce que la veille ?
Connue aussi sous le nom de veille stratégique ou technologique, regroupe des techniques de
recherche documentaire et de traitement de l'information permettant la prise de décision pour une
personne ou un groupe de personnes (entreprise, pays). L'essor des technologies de l'internet a
fortement fait évoluer la veille en permettant de collecter et de traiter avec plus de facilité un grand
nombre d'informations. Elle se traduit aussi par l'ensemble des activités liées à L’intelligence
économique*. La veille marketing (qui englobe la veille commerciale et la veille concurrentielle) ;
cette dernière se concentre essentiellement sur le suivi des concurrents actuels et potentiels, sur
l’évolution de l’offre des produits et services sur le marché, du comportement des clients et de
l’évolution de leurs besoins.
Une attitude de veille passive consiste à mettre des alertes sur certains médias (par exemple au
moyen de l’Argus ou d’alertes Google) pour être averti de changements dans l’environnement et «
ne pas se laisser surprendre ». Une attitude plus active consiste d’abord à protéger sa propre
information, pour « éviter des fuites », puis à rechercher de manière proactive et ciblée des
informations stratégiques pour « prendre une longueur d’avance » sur la concurrence et dénicher
des opportunités nouvelles en devançant la concurrence.
* L’intelligence économique : consiste en une démarche visant à rassembler toute information de
l’environnement (opportunités et menaces) utile à l’entreprise.
On distingue 2 sources d’information :
Les informations secondaires : Ce terme désigne les informations déjà collectées une première fois,
à d’autres fins, et que l’on va réutiliser. Elles peuvent se trouver à l’intérieur de l’entreprise ou à
l’extérieur, dans des agences de communication, les associations professionnelles ou les publications
officielles.
Les informations primaires : Si l’entreprise ne trouve pas la réponse à ses problèmes dans les
informations secondaires, il lui faut recueillir directement des informations auprès des
consommateurs, des distributeurs, des vendeurs, des concurrents ou de toute autre source
appropriée.
• L’observation
Cette approche permet d’étudier les comportements des consommateurs lorsqu’ils achètent ou
utilisent des produits. On peut filmer les clients dans les magasins afin d’observer leur trajectoire,
leur vitesse de circulation dans les rayons et leurs interactions avec le personnel de vente. On peut
également utiliser l’observation pour mesurer les émotions ressenties par les consommateurs dans
certaines situations ou face à certaines publicités, en se basant sur leurs expressions faciales.
• Les méthodologies qualitatives
Ces approches consistent à interroger des consommateurs en profondeur afin d’analyser les
croyances, les motivations et les freins à l’achat d’un produit ou d’une marque. On privilégie la
richesse des informations collectées en passant un long moment avec chaque interviewé, quitte à
interroger un nombre réduit. On ne vise pas la représentativité de la population, mais la diversité
des profils et la qualité des informations recueillies. Ces méthodes, inspirées des outils utilisés en
psychologie et sociologie, ont pour objectif de comprendre l’univers psychologique des individus. On
distingue 2 méthodes d’enquête qualitative :
- La réunion de groupe : consiste à réunir 6 à 10 personnes appartenant à la cible visée, pendant
2 à 10, pour discuter d’un produit, d’une marque ou de toute autre entité commerciale. Un
animateur spécialement formé, appelé modérateur, encourage la participation et s’assure que
les thèmes prévus sont abordés. On filme les échanges afin de procéder ultérieurement à une
analyse approfondie.
- L’entretien en profondeur : consiste à chercher, lors d’une rencontre en face à face de longue
durée, les motivations conscientes et inconscientes d’une personne. L’enquêteur est en retrait ;
sa tâche est de faire parler l’interviewer en manifestant son écoute, sa bienveillance et sa
compréhension, il intervient le moins possible, si ce n’est pour relancer le discours de la
personne interrogée. On distingue :
- L’entretien non directif au duquel l’enquêteur intervient très peu et adopte une posture de
neutralité bienveillante.
- L’entretien semi directif au cours duquel il dispose d’un guide d’entretien énonçant les
principaux thèmes à aborder, quitte à relancer certains sujets en fin d’entretien s’ils n’ont pas
été traités. Cette méthode est la plus utilisée en marketing.
• Les méthodologies quantitatives
Très utile pour les études sur les comportements, les connaissances, les attitudes, les préférences et
la satisfaction. Elle repose sur un questionnaire administré en face à face, par téléphone ou courrier.
Contrairement aux méthodes qualitatives, l’objectif est de rassembler des informations généralistes
à l’ensemble de la population grâce à un large échantillon de personnes interrogées, en limitant le
temps par chaque répondant pour traiter les questions posées. Les résultats observés sur
l’échantillon sont ensuite analysés en établissant l’intervalle de confiance avec lequel on peut
raisonnablement les généraliser. Les
enquêtes sont réalisées directement par les entreprises ou confiées à des sociétés d’études. Le
responsable marketing combine souvent les méthodologies qualitatives et quantitatives car leurs
avantages et leurs faiblesses sont en partie complémentaires
• Le face-à-face
L’enquêteur peut poser un grand nombre de questions et compléter les réponses par des
observations sur les réactions non verbales du répondant. L’entretien peut se faire à domicile, sur le
lieu de travail, dans la rue ou à proximité d’un point de vente ; il peut avoir lieu dans une salle pour
faire goûter des produits ou étudier les réactions à des visuels. Mais cette méthode est onéreuse et
exige une grande compétence de la part de l’enquêteur. Il faut obtenir la coopération de
l’interviewé, puis gérer la relation pendant l’entretien qui peut durer de quelques minutes à
plusieurs heures. Une rétribution, monétaire, ou plus fréquemment sous forme de cadeau, est
souvent donnée à la personne interrogée en remerciement de sa collaboration.
• L’enquête postale
Permet de contacter des individus qui refuseraient d’être interrogés en face à face, ou dont les
réponses seraient fortement influencées par les enquêteurs. En revanche, on ne peut poser que des
questions relativement simples, le taux de réponse est en général faible et les délais relativement
longs.
• Collecter l’information
Une fois le plan d’étude défini, il faut collecter les données. Cette étape est généralement la plus
coûteuse et la plus sujette aux erreurs. Certaines personnes contactées peuvent être absentes ou
refuser de répondre. Il peut survenir des biais du fait de l’interviewé, qui peut donner des réponses
évasives ou erronées, ne serait-ce que pour en finir avec l’entretien, ou de l’enquêteur qui, même à
son insu, peut générer certaines réponses du fait de son âge, de son sexe, de son comportement ou
de son intonation. Dans les études internationales, il faut prendre des précautions pour s’assurer de
la cohérence des informations collectées. Souvent on ne peut pas comparer directement les
réponses fournies dans différents pays car, selon la culture du répondant, il aura tendance à
privilégier les extrêmes ou, au contraire, les valeurs intermédiaires.
h) L’analyse des résultats
L’analyse consiste à dégager la signification des résultats obtenus. Pour les études quantitatives,
cette phase repose sur des traitements statistiques. Il s'agit de calculer des indicateurs sur
l'échantillon étudié et de les extrapoler par des méthodes statistiques à la l'ensemble de la
population. On commence par analyser les réponses recueillies sur chaque variable par des calculs
de fréquences, de moyennes et d’écarts types. Il s’agit alors de mettre en évidence les relations
significatives entre plusieurs variables, et d’établir des liens de causalité et des typologies.
Pour les études qualitatives, le matériau recueilli est traité au moyen d’une technique appelée
analyse de contenu, dans laquelle on met en relation les propos tenus et les mots employés sur un
même thème par les différentes personnes interrogées et l’on établit des liens entre les thèmes. Afin
que les résultats soient le plus parlants possible pour les responsables marketing, on intègre à
l’analyse correspondant à des citations des personnes interviewées. L’étude de données qualitatives
peut s’appuyer sur des logiciels d’analyse automatisée des données textuelles, qui facilitent la
comparaison entre les discours tenus et aident à caractériser le langage employé par la cible visée.
i) La présentation des résultats
Cette étape consiste à rédiger un rapport présentant les principaux résultats et recommandations. Il
faut éviter de noyer le commanditaire de l’étude sous un flot de chiffres et d’analyses statistiques,
mais, au contraire, lui montrer en quoi les résultats réduisent son incertitude quant à la décision à
prendre. Les sociétés d’études ont un véritable rôle de consultant : elles doivent traduire leurs
analyses en recommandations quant aux décisions à prendre. Pour bien cerner le profil des
consommateurs étudiés, les entreprises ont de plus en plus recours à des personas, c’est-à-dire des
personnes imaginaires incarnant la cible visée en termes de profil sociodémographique et
psychologique. Ce sont des archétypes. On leur donne un prénom assorti d’un portrait-robot avec
biographie simplifiée, photos, images. L’objectif est de mieux cerner les consommateurs visés en les
rendant le plus réel possible afin que les responsables de l’entreprise comprennent réellement leur
cible et intègrent son point de vue dans leurs décisions.
j) La prise de décision
Cette dernière étape dépend de la confiance des responsables marketing dans la fiabilité et la
validité de l’étude réalisée. C’est pourquoi il est essentiel qu’ils soient conscients des limites de la
méthodologie employée. La check-list ci-après résume les caractéristiques d’une bonne étude.
Guide de TP / TP1
QUIZ 2
POINTS À RETENIR
https://www.youtube.com/watch?v=lIvl1syEKfs&t=4124s&ab_channel=StrategeMarketing
https://www.youtube.com/watch?v=xmWk5oAaJdo&ab_channel=StrategeMarketing
https://www.youtube.com/watch?v=fcn-gLbVnmk&ab_channel=StrategeMarketing
https://www.hcp.ma/downloads/Enquete-Nationale-sur-la-Consommation-et-les-Depenses-des-
Menages_t21181.html
https://www.youtube.com/watch?v=1Flfnug8rg8&t=34s&ab_channel=MounaHilmi
https://www.youtube.com/watch?v=amo6DNeLotQ&ab_channel=MounaHilmi
APPRENTISSAGES DE BASE
Élément de compétence :
C. Caractériser le mix marketing
Apprentissages de base :
C1. Expliquer la fonction de chacun des éléments d’une stratégie de mix marketing
Politique
produit/service
Politique
communicatio Mix Politique
n marketing prix
Politique
distribution
PRICE
PLACE PROMOTION
7 P’s
MARKETING PHYSICAL
PROCESS
MIX ENVIRONMENT
PRODUCT PEOPLE
2. La politique de produit
a) Définition
La planification marketing commence par la formulation d’une offre susceptible de répondre aux
désirs des clients visés. Ceux-ci la jugeront en fonction de trois éléments : les caractéristiques et la
qualité du produit, la qualité et la combinaison des services, et, enfin, le prix.
On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y satisfaire un besoin. Un
produit peut être un bien tangible, un service, une expérience, un événement, un lieu, une
personne, une organisation, une idée, ou se composer d’une combinaison de ces différents
éléments.
b) Les composantes du produit
On peut distinguer 3 niveaux de l'offre produit :
• Au niveau fondamental
Se trouve le bénéfice central que le client achète en regard du problème qu’il se pose : le client d’un
hôtel achète du repos et du sommeil. La tâche du responsable marketing n’est pas de vendre des
caractéristiques produit, mais des bénéfices clients.
• Le produit générique
Est le noyau entouré de toutes ses caractéristiques. Une chambre d’hôtel contient un lit, une chaise,
un lavabo.
• Le produit attendu
Correspond à l’ensemble des attributs que l’acheteur s’attend à trouver dans le produit : un hôtel
doit être propre et son personnel accueillant.
• Le produit augmenté
Représente la totalité de ce que l’entreprise offre pour répondre aux attentes du client et même les
dépasser. C’est en général à ce niveau que se situe la différenciation par rapport aux produits
concurrents.
• Le produit potentiel
Qui comprend toutes les améliorations et transformations envisageables. C’est à ce niveau que les
entreprises cherchent de nouvelles manières de satisfaire leurs clients.
d) La classification du produit
• Le lancement
est une période de faible croissance correspondant à l’introduction progressive du produit sur le
marché. La courbe de profit, révèle un bénéfice négatif, en raison des dépenses importantes
effectuées pour lancer le produit.
• La croissance
Est caractérisée par une pénétration rapide du produit sur le marché et un accroissement substantiel
des bénéfices.
• La maturité
Marque un ralentissement de la croissance, le produit étant déjà présent chez de nombreux clients
potentiels. Le bénéfice atteint son niveau maximal, puis commence à décroître en raison des
dépenses marketing engagées pour soutenir le produit face à la concurrence.
• Le déclin
Se caractérise par une diminution des ventes et des bénéfices.
Tous les produits ne suivent pas nécessairement une courbe en S. Certains croissent très rapidement
au début, ignorant ainsi le lent démarrage caractéristique de la phase de lancement. D’autres
connaissent un déclin quasi immédiat.
Exemples atypiques
Dans la réalité, des produits connaissent des cycles de vie très atypiques et donc très éloignées de la
courbe de cycle de vie théorique. En voici quelques exemples :
- Echec : les ventes de décollent pas, et le produit est rapidement retiré du marché. C'est le cas
de nombreux nouveaux produits de grande consommation qui sont rapidement retirés des
rayons des grandes surfaces s'ils ne rencontrent pas rapidement une demande suffisante.
- Apprentissage long : certains produits peinent à trouver leur marché. C'est le cas par exemple
de la TV couleur, les consommateurs ayant attendu que leur TV noir et blanc sont hors d'usage
pour la remplacer par un téléviseur couleur. Dans de tels cas, les entreprises doivent patienter
et prendre le temps d'éduquer les consommateurs à la consommation, à l'usage de ces
nouveaux produits.
- Feu de paille : c'est le cas des Gadgets, des jeux pour enfants comme les Pokémons. L'adoption
du produit est rapide, mais les consommateurs s'en lassent également très vite.
- Feu de paille avec marché résiduel : c'est le cas généralement des jeux de société, comme le
Monopoly.
- Introduction manquée : c’est un phénomène très intéressant, car la démarche marketing est
primordiale pour accompagner le lancement de certains produits et faire en sorte qu'il
rencontre son marché. Ce peut être un produit dont la cible a été initialement mal définie ou un
produit qui doit attendre que le marché mûrisse, que des produits complémentaires soient mis
au point pour le valoriser.
3. Cycle de vies particulières
On distingue 3 types de produits appartenant à cette catégorie :
- Le style est une expression distinctive née dans un domaine particulier ;
- La mode correspond au style dominant ou populaire à un moment donné. C'est le cas des
trottinettes ;
- Le gadget est un article qui attire très vite l’attention, se diffuse immédiatement et disparaît
presque aussitôt.
Illustration : cycle de vie d’un hôtel
Description Objectifs stratégies Prix Distribution Promotion
Soit
l’établissement
commence avec
des prix bas, soit il Très peu de
commence avec ventes directes. Promouvoir
Encourager les des prix élevés Collaborer avec l’établissement
Phase de test, le clients à tester le mais alors, il faut des tours grâce au
Lancement
service arrive sur service et essayer que le service opérateurs et des budget
le marché. Peu d’augmenter la arrive à se agences de commercial. La
de clients. Cette demande. distinguer de ce voyages connus promotion doit
phase peut durer Promouvoir et qui est sur le qui reflètent bien être ciblée en
de 5 à 10 ans. construire l’image marché. Il faut L’image du fonction de la
de l’établissement. beaucoup de service. Un bon clientèle à
promotion et faire référencement1 atteindre.
des tarifs est important.
promotionnels
pour favoriser le
premier essai.
Si l’établissement Continuer à
est parti avec des faire beaucoup
Fidéliser les clients prix bas il essaie de de promotion.
Commencement
Grosse (cartes de fidélité, les faire grimper L’établissement
de la vente
Croissance
1
Le référencement :
Description Objectifs stratégies Prix Distribution Promotion
Relancer un Se baser sur la
nouveau cycle tout réputation,
Garder les canaux
Diminution du en arrêtant les ancienne, de
les plus
Déclin
• Stratégies gammes
2 stratégies de gestion de gamme sont envisageables :
- On joue sur la largeur de gamme en multipliant les lignes de produits et en réduisant le nombre
de variétés proposées. On est alors dans des stratégies dites généralistes.
- On joue sur la profondeur de gamme : sur quelques lignes de produits, on propose un nombre
important de références différentes (on se spécialise).
- Orientation de la gamme
Illustration
Le groupe occupe une position unique dans l’industrie hôtelière avec des offres allant de l’hôtel
économique au très haut de gamme. Il compte 3 700 hôtels répartis en 14 enseignes divisées en
quatre catégories : la catégorie économique, avec Ibis, Adagio Access, Formule 1 et Hotel F1,
représente 221 000 chambres ; le milieu de gamme avec Novotel, Mercure et Adagio, 175 000
chambres ; le luxe et haut de gamme avec Sofitel, Pullman, MGallery, Grand Mercure et The Sebel,
avec 69 700 chambres ; et la catégorie multimarque, avec des participations dans des concepts
comme le Mama Shelter, 5 000 chambres. La chaîne Ibis, la plus rentable d’Accor, a été déclinée en
trois marques : Ibis, positionnée sur le confort et la qualité du sommeil ; Ibis Style, au style pop, avec
des prix tout compris et des offres familles ; Ibis Budget, axé sur le confort au prix le plus
avantageux. La chaîne Hotel F1, leader des hôtels low cost en France, propose une offre
standardisée à 19 € tout compris : les hôtels se trouvent sur les grands axes routiers, près des
aéroports ou des gares ; les toilettes et la salle de bains sont sur le palier ; des distributeurs
automatiques de snacks et des micro-ondes sont mis à disposition pour se restaurer. À l’inverse,
pour séduire les clients les plus fortunés en quête d’authenticité, Accor a développé la franchise
McGallery qui propose des hôtels atypiques dans des lieux singuliers. Ainsi, l’hôtel historique Royal
St Georges Interlaken, dans le canton de Berne en Suisse, offre un panorama unique et des
prestations d’exception comme le survol du plus grand glacier des Alpes en hélicoptère.
Source : Étude marketing du groupe Accor Hotels 2016
Dans le tableau page suivante, nous recensons les différentes lignes du groupe, les enseignes qui les
composent, ainsi que les produits correspondants.
b) La politique du service touristique
L’objectif pédagogique : définir et classer les services touristiques, identifier leur différence des
biens tangibles, déterminer la nouvelle réalité du touristique et sa qualité.
c) Définition
Un service est une activité ou une prestation soumise à un échange essentiellement intangible et qui
ne donne lieu à aucun transfert de propriété. Un service peut être associé ou non à un produit
physique.
Les services peuvent aller de services financiers fournis par les banques, ou les services fournis par
les sociétés de l’information, aux services associés aux équipements industriels ou aux technologies.
d) La classification des services
L’offre d’une entreprise comporte un élément de service qui peut être plus ou moins important. Sur
ce critère, on distingue cinq situations :
L’offre se limite à un bien tel que la lessive ou les yoghourts,
sans qu’aucun service n’y soit attaché.
Compte tenu d’une telle diversité, il est nécessaire d’introduire des distinctions complémentaires.
On peut distinguer :
Lavage automatique de voitures, distributeurs automatiques...
Les services fondés sur un équipement :
Oppose les services aux particuliers et aux entreprises. Celles qui s’adressent aux
deux clientèles, comme les loueurs de voiture ou les compagnies aériennes,
La nature de la clientèle : développent une approche marketing distincte pour ces deux segments.
Les objectifs de l’entreprise de services (à but lucratif ou non) et son statut (privé ou public)
permettent, en les croisant, d’identifier quatre types de services nécessitant des stratégies
Les objectifs: marketing distinctes. On ne fait pas de la même façon la promotion d’une clinique privée et
celle d’un hôpital public.
• La variabilité
Un service est éminemment variable selon les circonstances qui président à sa réalisation. Un repas
préparé par le chef exécutif sera peut-être plus réussi que s’il est confié à l’un de ses assistants.
Même dans le premier cas, la qualité du repas variera selon l’humeur et l’inspiration du chef. La
variabilité des services est une source de risque pour les entreprises de services, les conduisant à
mettre en place des dispositifs pour favoriser une certaine uniformisation.
Illustration : gestion d’une nuit dans un hôtel
• La périssabilité
Les services ne se gardent pas. Toute place non vendue dans un avion est perdue. La périssabilité d’un
service n’est pas problématique si la demande est stable. Quand elle fluctue, elle pose en revanche des
questions sur l’ampleur des prestations à fournir, comme pour les trains, insuffisants en période de
vacances scolaires, en partie vides à d’autres dates. Plusieurs stratégies permettent de synchroniser
l’offre et la demande dans le domaine des services.
Ø Du côté de la demande :
- Prendre des réservations pour favoriser la planification de la demande, comme le font les hôtels
et les restaurants ;
- Proposer des tarifs différents afin de faire basculer une partie de la demande aux heures
creuses. C’est ce que font les voyagistes pendant les périodes scolaires, les bars en happy hour
et les restaurants en dehors des heures habituelles de repas. Le yield management est la forme
la plus aboutie de tarifs différenciés car il adapte les tarifs au taux de remplissage du service ;
- Offrir des prestations aux heures creuses. La chaîne McDonald’s met en avant ses petits
déjeuners, et les restaurants Flunch offrent des avantages (comme un gâteau d’anniversaire)
pour les repas du soir. Pour désaisonnaliser ses activités, la station de ski propose des offres
spéciales et des promotions ;
- Proposer des services complémentaires afin d’occuper la clientèle en attente. Ainsi certains
coiffeurs permettent de regarder la télévision et de jouer à des jeux vidéo en attendant de se
faire couper les cheveux (wait marketing) ;
- Commercialiser au dernier moment les places non vendues à un prix très avantageux. De
nombreuses entreprises utilisent Internet pour faire de telles offres de dernière minute.
Ø Du côté de l’offre :
- Employer du personnel supplémentaire pour les périodes de pointe. C’est ce que font les clubs
de vacances en période de vacances scolaire ;
- Réduire le service à l’essentiel en période de pointe ;
- Accroître la participation du client, par exemple en utilisant les bornes ;
- Partager les services pour éviter que le personnel ne soit peu occupé pendant les périodes
creuses en lui faisant assurer d’autres types de services.
Illustration : les nouvelles spécificités du service hôtelier
La technologie au service de l’excellence
La technologie change profondément les règles du jeu.
- La banque, par exemple, est radicalement transformée par la multiplicité des actions que l’on
peut réaliser sur Internet ou sur son téléphone mobile et les guichets automatiques.
- Les pompes à essence en libre-service,
- Les bornes d’enregistrement des passagers dans les aéroports
- L’achat sur internet se substitue à de nombreuses interactions en face à face.
Ces prestations automatisées n’améliorent pas toutes la qualité du service, mais elles accroissent sa
fiabilité et sa rapidité tout en réduisant les coûts. La technologie constitue une source de
productivité en rendant les employés plus efficaces.
Il faut toutefois faire attention à ne pas perdre en qualité de contact avec le client et à garder un
certain degré d’adaptation à la demande de chacun, autrement dit à privilégier le « high touch » au «
high-tech ».
Exemple :
Amazon parvient ainsi à gérer les clients de manière personnalisée en cas de problème sans établir
de contact direct avec un employé40. Pour bien intégrer les différents modes de contact avec la
clientèle, il faut analyser les opérations pour lesquelles le personnel est le plus efficace et celles où
les machines sont plus performantes. En outre, certaines entreprises ont observé que les
consommateurs sont parfois réticents ou éprouvent des difficultés à utiliser les technologies de
libre-service..
A retenir
Spécificités du produit hôtelier :
- Le service touristique ne fait pas partie des besoins physiologiques. Il est donc plus difficile de le
vendre et il faut un effort marketing supplémentaire.
- On vit grâce à la saisonnalité et donc il est difficile de maintenir la rentabilité en période creuse.
Il faut développer le tourisme de loisirs et de business.
- Il s’agit d’un service périssable non stockable. Ce fait a donné naissance à des techniques de
gestion spécifiques comme le yield management.
- Le service touristique est fort dépendant de l’environnement (économique, naturel, climatique,
politique et culturel).
- Il y a une proximité entre le client et le prestataire de service.
- On constate un décalage entre l’achat et la consommation du produit.
- Le produit sous forme de forfait : Ça génère des revenus dans d’autres départements.
Cependant, ça demande une meilleure organisation afin de calculer le prix des packages.
- On achète une image parfois différente de la réalité (une chambre à 50m de la mer mais
l’établissement ne précise pas qu’il y a une autoroute qui sépare la chambre de la mer).
- L’appréciation du service touristique est très subjective.
- Il est tributaire des moyens de transport. Cela implique d’office un déplacement du client.
- La qualité est variable d’un pays à l’autre.
- Il s’agit d’un ensemble hétérogène (ex : restauration, hébergement, croisière, transport, séjour
de découverte, cures, thalassothérapie…).
- Le touriste attend une consommation extérieure d’un niveau de satisfaction au moins égal au
niveau de satisfaction obtenue dans son univers familier.
- La notion d’hospitalité : établir une relation chaleureuse, considérer le client comme un hôte,
prévoir les attentes matériels et affectives (l’éloignement du domicile crée souvent un malaise).
• La prise du pouvoir des clients
L’ère du digital a changé les relations clients. Ceux-ci ont des attentes plus précises et plus
complexes. Pour les services accompagnant les biens tangibles, par exemple, ils demandent souvent
que ces services soient vendus séparément, avec un prix distinct pour chaque prestation. Ils
apprécient aussi d’avoir un seul interlocuteur et non pas un prestataire pour la livraison, un autre
pour le service après-vente, etc. Plus encore, Internet permet aux clients d’exprimer largement leur
mécontentement – ou leur satisfaction − en informant le monde entier par un simple clic.
Traditionnellement, 90 % des clients mécontents racontent leur mauvaise expérience à un ami.
Désormais, ils la partagent aussi avec des inconnus.
Exemple : quand United Airlines casse une guitare…
Lors d’un vol United Airlines, la guitare à 3 000 dollars du chanteur canadien Dave Carroll a été
considérablement abîmée, exigeant 1 200 dollars de frais de réparation. Ce dernier a alors créé une
vidéo humoristique intitulée « United breaks guitars » autour d’une chanson qui racontait son
expérience malheureuse. Comme l’explique le refrain : « United, tu as cassé ma guitare Taylor.
United, tu es d’une grande aide. Tu casses, tu devrais réparer. Tu es responsable, reconnais-le.
J’aurais dû choisir une autre compagnie aérienne ou prendre ma voiture parce que United casse les
guitares ». La vidéo a été vue 11 millions de fois sur YouTube. La compagnie aérienne a réagi en
versant 1 200 dollars à une association choisie par le chanteur. Elle utilise désormais l’incident dans
ses formations à destination des bagagistes et des personnels en charge du service client
f) La politique de prix
1. Définition
Le prix est une variable spécifique du marketing-mix, la seule à apporter un revenu alors que les
autres constituent une source de dépenses. Le prix communique la valeur que l’entreprise souhaite
conférer à sa marque et à ses produits. Bien conçu et de qualité, un produit peut donner lieu à un «
prix premium » et générer une bonne rentabilité. Les nouvelles réalités économiques ont néanmoins
conduit de nombreux consommateurs à réévaluer les prix qu’ils acceptent de payer, incitant les
entreprises à revoir leurs stratégies de prix.
Le prix ne se résume pas à un chiffre apposé sur une étiquette. Il peut prendre des formes variées et
remplir plusieurs fonctions. Les loyers, les péages, les retenues et même les salaires composent le
prix payé pour certains produits et services. Le prix est également constitué de plusieurs composants
: pour l’achat d’une voiture neuve, le prix affiché est aménagé en fonction des rabais ; pour l’achat
d’un billet d’avion, le prix peut être exprimé en nombre de « miles » liés au programme de
fidélisation.
2. Les stratégies de prix
Après avoir analysé son marché, l’entreprise de production de services doit définir sa stratégie en
termes de prix. Trois stratégies sont envisageables :
- L’écrémage (put out pricing) : le prix est fixé volontairement haut (au-dessus de ceux de la
concurrence à de manière à donner une image de qualité afin de pratiquer les margées élevées.
- La pénétration (Stay out pricing): le prix est fixé volontairement bas afin de rentrer en force sur
la marché et d’accroitre rapidement ses parts de marché.
- L’alignement (me too pricing): les prix sont fixés aux alentours de ceux de la concurrence afin
d’éviter la guerre des prix.
La stratégie de prix retenue se fait en lien avec les éléments du plan marketing. Ainsi un prix élevé
doit s’accompagner d’une qualité sans reproche et d’un positionnement haut de gamme. En effet,
les prix des différents services d’une gamme doivent être cohérents en fin de ne pas désorienter le
client. Ils doivent être en lien avec la cible, c.-à-d. avec un ensemble d’acheteurs potentiels, que l’on
cherche à conquérir et /ou fidéliser par des actions marketing. Ils doivent également respecter le
positionnement souhaité par l’entreprise, c.-à-d. la position qu’occupe chaque produit dans l’esprit
des consommateurs (prix, image ; caractéristiques…) par rapport à celle des concurrents. Chaque
prix doit donc être perçu comme convenable pour une majorité de consommateurs : c’est le prix
d’acceptabilité.
3. Fixer les prix dans un monde digital
La technologie a entraîné des évolutions profondes dans la manière dont acheteurs et vendeurs
interagissent. En effet, Internet permet aux acheteurs de comparer les offres et aux vendeurs de
pratiquer aisément la discrimination tarifaire.
Ø L’élasticité-prix :
Source : https://www.alternatives-economiques.fr/courbe-de-demande/00045409
• e > 1 (en valeur absolue) exprime une modification de la demande plus que proportionnelle
au changement de prix ;
• e > –1 signifie que la demande diminue (ou augmente) dans la même proportion que le prix
augmente (ou diminue), une faible hausse de prix provoque alors une chute plus que
proportionnelle de la demande ;
• e = 0 le facteur n’a pas ou n’a que très peu d’influence sur la demande ;
• e < 1(en valeur absolue) La demande varie en sens inverse du prix
En réalité, il faut distinguer :
- L’élasticité-prix de la catégorie et de la marque. L’élasticité-prix d’une catégorie de produit
traduit la capacité du consommateur à s’en passer, tandis que l’élasticité des marques reflète
l’acceptation de changer de marque. Dans la grande consommation, par exemple, l’élasticité-
prix des marques de beurre est relativement élevée (5,32 %), beaucoup plus faible pour les
colas (1,24 %) et le riz (0,61 %).
- L’élasticité à court et long termes. Les clients peuvent changer immédiatement de fournisseur
suite à une hausse de prix, puis revenir ensuite à leur marque préférée ; l’inverse peut
également se produire. On ne peut donc analyser immédiatement l’impact d’un changement de
prix sur la demande.
Il existe des calculs d’élasticités différents. Élasticité demande/prix, Élasticité demande/volume,
Élasticité croisée.
Lien Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=CVh11C0c0sM&ab_channel=StrategeMarketing
Eq/p = Dq/q / Dp /p
- Le prix differencié
Cette pratique consiste à proposer plusieurs prix pour un meme bien ou service afin de s’adapter à la
diversité des situations de vente, comme les quantités ( propositions d’un tarif pour des groupes), la
région, le moment de consommation, la saisonalité, l’affluence de la demande et le canal de
distribution. ( voir le yiel management)
Exemple le happy hour.
- Le prix négocié
Le prix peuetre négocié entre l’offreur et le demandeur , souvent sur la base d’un nombre de
facteurs y compris les engagements de volume et les conditions du marché local, national et
international. Exemple le contrat d’allotement annuel.
- Le tout compris le packaging
- Le prix forfitaire
Il consiste à appliqeur un prix pour la vente d’un ensemble de biens ou de services, à un prix moindre
que la somme des prix unitaires de chacun des ces elements. L’objectifs d’une telle pratique est
d’inciter le client à dépenser davantage en inclunat des prestations qu’il n’aurait pas forcement
consommées.
• Définitions
- Canal de distribution : ensemble des organisations interdépendantes qui interviennent dans le
processus par lequel les produits ou services sont mis à disposition des consommateurs et des
utilisateurs.
- Réseau : système de partenariats et d’alliances créé par une entreprise pour approvisionner,
enrichir et distribuer son offre.
- Circuit de distribution : ensemble des intervenants qui prennent en charge les activités de
distribution pour un produit ou un service donné. Ensemble des organisations indépendantes
qui interviennent dans le processus par lequel les produits ou les services sont mis à disposition
des consommateurs et des utilisateurs.
• Les canaux de distribution
On classe principalement les canaux de distribution en trois catégories : direct, court ou long.
- Canal de distribution indirect : passe par un ou plusieurs intermédiaires. On distingue entre 3
niveaux :
Ø Canal de distribution long : le produit ou bien le service passe par plusieurs distributeurs ou
grossistes avant d’atteindre le détaillant puis le client final.
Ø Canal de distribution court : le produit ou le service passe par un seul grossiste avant
d’atteindre le détaillant puis le client final.
- Canal de distribution direct ou canal ultra court : ne comporte aucun intermédiaire entre le
producteur et le détaillant qui vendra lui-même au consommateur final.
- La distribution multicanale : De nombreuses entreprises privilégient aujourd’hui une
distribution multicanal fondée sur l’utilisation simultanée de plusieurs canaux de distribution.
Une telle politique capitalise sur la complémentarité des différents canaux. Elle permet de
toucher différentes cibles et des clients situés à différentes étapes du processus d’achat. La
multiplicité des canaux offre quant à elle des services différents : la praticité des grandes
surfaces multi produits afin de faire son achat à l’occasion d’autres courses, les conseils des
vendeurs dans les boutiques, la souplesse de l’achat en ligne, la visibilité du catalogue. Elle
permet également de multiplier les points de contact avec un même client et de renforcer la
relation. Les clients qui font appel à plusieurs canaux de distribution passent plus de temps à
faire leurs achats que ceux qui recourent à un seul canal. Ils sont souvent plus rentables,
achètent davantage et utilisent intensément les différents canaux. Pour eux, chaque canal n’est
pas un substitut à l’autre : ils se renseignent sur le web avant d’aller en magasin – ou l’inverse –,
ce qui multiplie les occasions d’achat et les expériences avec la marque, développant ainsi la
fidélité.
• Choisir un canal de distribution
1.Étudier les besoins et désirs des clients. Les attentes des clients relèvent en général de cinq
dimensions :
- Le volume unitaire souhaité,
- Le délai
- L’endroit.
- Le choix, qui correspond à la largeur de l’assortiment du distributeur.
- Le service.
1. Préciser les objectifs et les contraintes
2. Identifier les options possibles
- La nature des intermédiaires
- Le nombre de points de vente (La distribution intensive. La distribution exclusive La
distribution sélective.)
3. Les responsabilités et les engagements de chacun
a) Les stratégies de distribution
• La stratégie push
Stratégie de promotion utilisant la force de vente et la promotion des ventes pour apporter le
produit au consommateur via les canaux marketing. Elle consiste à utiliser la force de vente et les
distributeurs pour promouvoir le produit auprès du consommateur final. Cette approche est fondée
sur la mise en avant des produits dans les points de vente au moyen de têtes de gondole,
d’animations en magasin, de conseil des vendeurs, de publicité sur le lieu de vente et d’opérations
promotionnelles. On l’adopte généralement pour les catégories de produits pour lesquelles les
clients changent souvent de marque, font leur choix en magasin, comprennent mal les attributs du
produit et/ou procèdent par achat impulsif.
• La stratégie pull
Elle repose sur la communication, et en particulier la publicité, pour développer chez le
consommateur une préférence pour la marque. La communication provoque un achat planifié.
L’objectif est atteint si le consommateur exige le produit indépendamment de la manière dont celui-
ci est disposé, ou même de sa présence dans le point de vente. Cette approche paraît pertinente
pour les catégories de produits qui suscitent une forte implication et une forte fidélité, lorsque les
consommateurs perçoivent de grandes différences entre marques et lorsque le choix de la marque
précède celui du point de vente.
g) La e-distribution
La révolution digitale touche tous les clients, particuliers et entreprises, et les achats sur mobile se
multiplient. La vente en ligne enregistre une forte croissance. Selon le centre monétique
interbancaire, à fin juin 2018, les cartes marocaines et étrangères ont réalisé 31,3 millions
d’opérations de paiement, en hausse de 27,5% par rapport à la même période en 2017. Ces
opérations ont généré un montant de transactions de 18 milliards de DH, en progression de 21%.
Avec la reprise du tourisme, les cartes étrangères réalisent des augmentations plus fortes, de 33,4%
en volume et de 27,2% en valeur. Mais leur part dans le total des transactions se limite à 14% en
volume et à 35% en valeur. Les secteurs d’activité qui comptent le plus d’opérations de paiement
sont :
- Les supermarchés (19%)
- Les hôtels (17%)
- Le prêt-à-porter (9,9%)
- Les restaurants (9,8%)
- Les stations-service (5,9%)
- Les bazars (4,3%)
- Le secteur médical (3,1%)
- Les magasins de mobilier (2,9%)
- Les compagnies aériennes (2,5%)
- Les magasins d’appareils électroniques (2,2%)
a) Le m-commerce
Il existe davantage de téléphones mobiles que d’ordinateurs personnels dans le monde. Les
smartphones permettent de se connecter à Internet et de procéder à un achat où que l’on soit –
même en mouvement. Les tablettes se développent encore plus rapidement, elles représentaient
plus de 70 % du m-commerce en 2017.
Le développement de l’e-commerce et du m-commerce modifie les comportements des
consommateurs et les pratiques marketing, tout en posant des problèmes éthiques en particulier liés
à la géolocalisation des clients. Il faut également travailler sur la complémentarité des canaux en
ligne et hors ligne.
Le m-marketing
Lien YouTube :https://www.youtube.com/watch?v=OIgPHJlY2Ds&ab_channel=StrategeMarketing
L’e-commerce
Lien YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=i8GofKnae4E&ab_channel=StrategeMarketing
Le marketing digital
Lien YouTube: https://www.youtube.com/watch?v=X4FVO_nZn5w&ab_channel=StrategeMarketing
j) La politique de communication
La communication de l’entreprise correspond à l’ensemble des informations qu’émet une entreprise,
volontairement ou non, à destination de différents publics. Le système de communication peut se
présenter à la manière suivante :
Sur quoi
Qui est à communiquer? A qui est
l'origine du destiné ce
message? Comment message?
communiquer?
a) Définitions
• La communication commerciale ou marketing
La communication marketing correspond aux moyens employés par une entreprise pour informer et
persuader les clients actuels et potentiels, directement et indirectement, et leur rappeler les
marques, les produits et les services qu’elle commercialise.
- La communication sur le produit, qui met en avant les caractéristiques du produit ;
- La communication sur la marque, qui porte sur l’image et les valeurs de la marque ;
- La communication institutionnelle (ou corporate), qui est essentiellement tournée sur
l’entreprise et doit permettre de valoriser l’entreprise et son image.
Exemple : communication commerciale du groupe Accor
En octobre 2015, AccorHotels et la société gestionnaire de l'enceinte sportive Paris Bercy ont signé
un contrat de naming* pour 10 ans renouvelable pour 5 ans. Le palais des sports de Bercy s’appelle
désormais AccorHotels Arena. Accor versera chaque année 3,35 millions au titre du «naming».
*Naming : nouvelle forme de sponsoring qui consiste à donner à une infrastructure sportive, le nom
d'une société partenaire. Généralement, ces contrats sont de longue durée.
• Le marketing viral (le bouche à oreille et le buzz)
Marketing qui favorise la bouche à oreille électronique en incitant les consommateurs à diffuser par
Internet des informations sur l’entreprise.
• Le Média
Ensemble des supports qui relèvent d’un même mode de communication (par exemple, la presse).
• Le mix de communication
Le budget doit être réparti entre les différents outils de communication. Les entreprises diffèrent
beaucoup dans la façon dont elles effectuent ce choix, même à l’intérieur d’un secteur donné. Ainsi,
dans le domaine des cosmétiques, Avon met l’accent sur la force de vente tandis que Lancôme
privilégie la publicité. La figure 19.4 présente la ventilation des efforts de communication des
annonceurs français. Il convient de s’interroger à chaque fois sur les outils les plus efficaces pour
atteindre les objectifs poursuivis.
• La mesure des effets de la communication
La direction de l’entreprise a besoin de connaître les effets et la rentabilité des opérations réalisées.
La communication est trop souvent présentée comme un poste de dépenses. Or, les responsables de
la communication doivent évaluer avec soin ses effets, de façon à mieux justifier les investissements
réalisés et à prendre de meilleures décisions en la matière. Il existe pour cela des méthodes plus ou
moins sophistiquées. Par exemple, le recours à des marchés tests permet de comparer des
échantillons de consommateurs exposés et non exposés à une opération de communication afin
d’en dresser le bilan. D’autres techniques cherchent à mesurer le retour sur investissement de la
communication en tenant compte à la fois de ses effets à court et long termes.
c) Les outils de communication les plus utilisés
Elle qui apporte son soutien aux populations en grande précarité à travers trois axes d’intervention :
Savoir-faire local (soutenir le développement économique par la valorisation du savoir-faire local),
Formation et insertion (favoriser la formation et l’insertion de jeunes en difficulté), Humanitaire et
urgence (aider des populations en grande précarité et répondre à des catastrophes humanitaires).
Accor a été également mécène de la COP 21. L’objectif est d’affirmer une image d’entreprise
sociétale, engagée dans le développement durable. Nous retrouvons sur le site Accor des
informations concernant la RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) avec notamment PLANET 21
Source : http://www.cop21.gouv.fr/partenaires/entreprises-et-mecene s/
• Le marketing direct :
La vente
individualisée
Le marketing Le
en ligne télémarketing
Les clients et
les prospects
Les kiosques
interactifs Le mailing
Le marketing
par catalogue
Guide de TP / TP2
QUIZ 3
POINTS À RETENIR