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Manuel du stagiaire
2ème Année
Filière :
Gestion des entreprises
Option :
Commerce & Marketing
Technicien spécialisé
Introduction
Vous en êtes au début de votre deuxième année de formation en gestion des entreprises option
commerce et marketing. Il vous faut maintenant passer à l’action. Première étape pour l’action,
appliquer les techniques de vente et de négociation.
Durant cette formation et pour cette compétence, c’est principalement en appliquant les
techniques de vente et de négociation que vous recevrez votre formation pour l’application des
diverses techniques enseignées.
Ce cours s’effectuera par la dispensation de notions technologiques et surtout par des
applications et des démonstrations pratiques en ateliers.
La pédagogie variera d’une journée à l’autre :
- Démonstrations
- Enseignement traditionnel des concepts de base
- Apprentissage à l’aide de logiciels et de documents numériques
- Activités e-learning
- Discussions de groupe
- Travail individuel en atelier
- Laboratoires en pratique
- Remue-méninges
- Travail d’équipes et rencontres collectives
- Partage en groupe
- Accompagnement individualisé
- Surtout et surtout, par des applications pratiques en ateliers.
Durant les périodes en atelier, la méthodologie utilisée sera très différente. Le stagiaire devra
se référer quotidiennement au plan de module afin d’être proactif dans la planification et
l’acquisition de tous les éléments de compétence qui seront acquis. Après chaque séance, le
stagiaire devra compléter le rapport approprié demandé par son formateur.
PICTOGRAMMES UTILISES
ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE
Objectif : évaluer ses connaissances antérieures
Consigne : Avant d’entamer ce module, réaliser le quizz numéro 1 en cliquant sur ce lien qui mène à la
plateforme
QUIZZ 1
EXPLORATION
Objectif : Situer le module par rapport au programme de formation et explorer son contenu
Consigne : lecture du contenu du fichier 1 et 2 en cliquant sur ce lien qui mène à la plateforme et préparation
de questions de compréhension pour la séance du présentiel.
APPRENTISSAGES DE BASE
ELEMENTS DE CONTENU
I- DÉFINITIONS :
1) LA PROSPECTION :
La prospection regroupe l‘ensemble des actions qui vise à identifier et contacter de nouveaux clients
potentiels et à chercher à les transformer en clients réels (prospection-vente).
La prospection est une démarche active, continuelle et obligatoire. Elle ne peut pas être gérée
indépendamment de l'action commerciale globale.
la prospection de la clientèle
• La prospection des clients consiste à utiliser l'ensemble des techniques du
marketing et de la vente pour identifier de nouveaux clients potentiels (suspects,
prospects et clients inactifs), et les transformer en clients actifs réels.
Cette recherche est faite pour connaître les caractéristiques particulières et les possibilités de fournisseurs
d'un bien ou d'un service. La démarche est alors en général différente, mais s'associe également de visites et
de rencontres en vue d'évaluer leurs offres et d'y faire appel le cas échéant. Cette forme de prospection est
tout autant stratégique pour l'entreprise pour éviter des ruptures d'approvisionnements, rechercher de
solutions toujours plus compétitives….
2)LE PROSPECT :
Un prospect est un client potentiel de l‘entreprise. Une action de prospection consiste donc à entrer en contact
avec des individus qui ne sont pas encore clients de l‘entreprise.
Dans certains contextes, on considère comme prospects des individus ayant déjà exprimé un intérêt pour
l‘offre.
On distingue : le prospect chaud, le prospect froid, le contact commercial et les suspects.
POURQUOI PROSPECTER ?
Il faut prospecter car :
Prospecter est nécessaire pour compenser les problèmes de régression du portefeuille de clients
actifs.
Une entreprise doit développer une stratégie commerciale de conquête afin de faire face aux crises
économiques et d'éviter de stagner sur un marché stagnant,
La conquête de nouveaux clients est essentielle pour une entreprise, afin d'augmenter et de maîtriser
ses marges,
Les actions de prospection permettent de remotiver l'équipe commerciale.
La fonction essentielle de la prospection est de faire connaître la société, de détecter des projets, de
familiariser les acheteurs potentiels avec un produit, ainsi qu'avec ses distributeurs locaux, etc.
PLANIFIER ET ORGANISER SA PROSPECTION :
Les tournées commerciales ne s’abordent pas à la légère : elles se préparent, se planifient selon un
calendrier et l’ensemble des actions à entreprendre ; et, une fois réalisées, font encore l’objet d’un
Reporting.
Multipliez toutes ces tâches par le nombre important de visites réalisées dans la semaine ou dans le mois, et
le risque de s’y perdre augmente.
Comment s’organiser au mieux pour mener une stratégie commerciale cohérente, et gagner du temps ?
On sait qu'une vente sur un prospect coûte 3 fois plus cher qu'une vente sur un client.
Il est alorslégitime de commencer sa prospection par les anciens clients ou clients
reconnus inactifs.
la location de l'emplacement, ce n'est pas gratuit. C‘est aussi une source plutôt lucrative si elle est bien
exécutée par les commerciaux...
D) Le parrainage : On demande des adresses de connaissances à notre client avec qui on va prendre
contact de sa part. c‘est un excellent ratio vente, car la confiance est presque acquise... Mais il faut prévoir de
petites récompenses pour le parrain quand même.
E) Le prescripteur : Un petit contrat moral ou écrit avec un professionnel qui vous recommande à ses
clients.
F) L'envoi de courrier ou publicité : Des envois en gros sur des communes entières, et les gens
reçoivent la petite publicité chez eux. Quand on voit le ratio de retour, c'est presque devenu inintéressant
comme source...
G) Le mailing : Même principe que par voie postale, sauf que c'est par ordinateur... Il faut envoyer
plusieurs mails pour espérer des retours.
H) Les Comités d'Entreprises ; CE : un petit stand dans les Comités d'Entreprises, avec une offre
promotionnelle pour les employés de la société, et le tour est joué.
LES MOYENS DE LA PROSPECTION :
Pour conquérir de nouveaux clients, une entreprise peut faire appel :
Un fichier
bien qualifié
Une bonne
Un préparation Une
organisation
débriefing
parfaite
Un tableau
Un suivi des
de bord
actions
complet
III- Prise en compte de la localisation de ses cibles pour faire d’une pierre deux
coups :
Le commercial terrain passe beaucoup de temps sur la route en visites clients, autant perdre le moins de temps
possible dans sa voiture.
Le tableau de bord, constitue un premier outil de travail, doit aider à optimiser les déplacements pour atteindre
facilement ses objectifs.
On a donc besoin d’un tableau de bord géographique, qui permet de visualiser la localisation des clients et
des prospects, mais aussi de sélectionner une zone au lasso et d’extraire la liste des clients et prospects à
visiter, avec leurs coordonnées et toutes les informations nécessaires.
On optimise ainsi les déplacements lors des tournées commerciales en obtenant immédiatement la liste des
prospects ou des clients qui se trouvent dans la même zone géographique qu’une visite déjà planifiée.
IV- Plus de perte de temps en Reporting :
Plus le Reporting sera vite fait, plus on aura de temps à consacrer à la stratégie commerciale. Alors on
s’assure de disposer d’un tableau de bord interactif, connecté à la base de données et à la CRM, qui suit les
actions commerciales menées en temps réel (clients visités, marge réalisée, chiffre d’affaires total réalisé…).
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On disposera d’une vision en temps réel de sa performance. Quant au manager, il suivra les résultats et peut
venir en aide si besoin, sans que vous fournir trop d’efforts en Reporting.
V- Construction de la fiche client :
La fiche de client est l‘instrument qui permet au vendeur de connaître à fond son client pour mieux lui vendre
ses produits, bien ou services. Elle guide l‘action du vendeur en clientèle.
C‘est un document de synthèse qui doit permettre de situer son client à tout moment. Ce document est conçu
pour pouvoir être consulté rapidement avant la visite. La construction s‘effectue en deux étapes :
L‘identification comporte :
La raison sociale ;
L‘adresse, le ou les numéros de téléphone, le numéro de télex, le code postal ;
Les jours de visite, les jours de fermeture ;
La catégorie professionnelle (segmentation) ;
L‘appartenance éventuelle à un groupe industriel ou financier ; à un centrale ou un groupement d‘achat ;
L‘indice de fréquence de visite (segmentation) et le numéro éventuel de circuit de visite, les structures, les
activités et les développements :
Ils recouvrent :
La structure de décision d‘achat :
A cet égard il est indispensable de s‘interroger sur les « 5 Qui » :
Qui décide ? (Qui prend réellement la décision ?).
Qui prescrit ? (A l‘intérieur, à l‘extérieur de l‘entreprise cliente).
Qui achète ? (Qui est l‘acheteur en titre ?).
Qui paie ? (Qui inscrit la dépense et l‘affecte à quelle masse budgétaire ?).
Qui utilise ? (Qui consomme ? Qui revend ?).
Les domaines d‘application ou d‘utilisation de la catégorie de produits, de services ou de
biens que l'on vend ;
Le potentiel accessible, c‘est à dire la part de chiffre d‘affaires que l‘on estime pouvoir conquérir chez
ce client à court terme (deux an) ;
Les solutions actuelles (produits, références, parc de matériels, équipement) ;
Les évolutions des chiffres d‘affaires total et par domaines d‘applications ou par familles de produits.
On peut également assigner à la fiche une fonction d'interprétation de ses résultats sous forme de ratios
(nombre de commandes par visite, nombre d'affaires moyens par visite, nombre de lignes par commande,
nombre de kilomètres parcourus par visite, progression du chiffre d'affaires de l'année par rapport à l'année
précédente, etc.).
On devine ainsi la richesse que peut atteindre une fiche participant à cette conception.
Le fichier client regroupe toutes les informations concernant les clients en un même endroit, physique ou
virtuel.
Il peut être élaboré sous différentes formes suivant les besoins et les moyens du vendeur.
C'est un élément essentiel de toute activité. Il est distinct par nature des autres fichiers de l'Entreprise pour
mieux remplir sa fonction commerciale pure.
Le fichier doit être : mis à jour, fiabilisé, structuré et bien pensé pour intégrer des critères de sélection, des
données utiles au suivi des relances.
Utilisé régulièrement, et donc réellement utile et pratique avec un historique sérieux de la relation client
Il existe sur le marché de nombreux logiciels de gestion de clientèle. Toutefois, les clients peuvent être
enregistrés manuellement sous forme de fiches individuelles dans un classeur, dans un tableau Excel ou à
l‘aide d‘un logiciel de base de données.
Quel que soit l‘outil de suivi utilisé, le fichier est indispensable à la gestion stratégique de l‘entreprise. Il
permet entre autres de :
Trouver rapidement les informations concernant vos clients,
Connaître leurs goûts en termes de produits ou de prestations,
Repérer les « bons clients »,
Repérer les bons prescripteurs, etc.
Tout ceci a pour but de faire les bons choix en termes de communication, d‘action de fidélisation de la
clientèle, d‘orientation de production, .........
Exemples d‘informations plus ou moins utiles dans un fichier client:
Référence client. Raison sociale de l‘entreprise. Nom – Prénom - poste des interlocuteurs. Coordonnées diverses. CA
mensuel. CA cumulé. Date de 1er contact. Prescripteur. Nombre de prescriptions de ce client. Etc...
LA NATURE DES VISITES :
1- Les visites de « Prise De Commande » :
Elles sont pour un vendeur moins prioritaire que les négociations avec les clients. Selon l‘activité du vendeur
et ses objectifs il peut choisir d‘organiser différemment son activité. Par exemple, il privilégie la prise de
commande par téléphone, fax, Minitel, catalogues, etc., pour être plus disponible pour la prospection et les
entretiens de vente.
2- Visite de PROSPECTION :
Le mot l’indique : rencontre un prospect (non encore client). Le but est de sonder son degré de "suspections"
d'obtenir des informations (fiche de prospection à compléter) de renouveler la visite selon une gradation des
objectifs sans dépasser la limite au-delà de laquelle on perd son temps.
Ces visites sont préparées par le vendeur pour l‘année et les cadences dépendent de la qualité des clients.
3- Visite de RELANCE :
"Relancer" un client sur un devis, une idée précédemment lancée, une offre proposée. Ne pas confondre
relance et suivi de client sans but précis.
4- Visite d‘ÉTUDE :
C'est l'obtention d'informations, l'analyse d'un problème préalable à un devis ; on ne "vend" pas, on étudie,
on s'informe pour faire une offre.
5- Visite pour VENDRE :
Toute visite a pour but plus ou moins final de vendre, mais la connaissance exacte de l'objet d'une visite évite
la dispersion dans les objectifs. Ici, il s'agit de négocier, d'obtenir une commande plus ou moins préparée ou
opportune.
6- Visite de SUIVI ou de ROUTINE :
Sans but précis, d'opportunité : elle doit conduire à faire évoluer quelque chose, ne pas laisser aux
interlocuteurs une impression de perte de temps, de ne pas être concrétisée par un suivi quelconque,
d'inopportunité.
Visite suite à RÉCLAMATION :
Toute réclamation de quelque importance du client nécessite une visite du vendeur. La réclamation se traite
spécifiquement, non comme une visite de vente avec une approche précise.
7- Visite de DÉMONSTRATION :
C'est celui dont l'objectif est de démontrer un produit ou service. Toute l'action est centrée sur la démarche
spécifique de la technique de démonstration différente de la négociation vente.
8- Visite d‘INFORMATION :
La démarche est inverse de celle habituelle du vendeur. Dans certains cas, on a besoin d'informations précises
pour compléter une fiche, obtenir des renseignements préalables à une action spécifique. C'est souvent aussi
la démarche du vendeur désirant créer un climat favorable à son action future pour l'établir sur des bases plus
solides.
Dans le cas cité ci-dessus, le vendeur s'informe ;
On peut aussi classer dans cette typologie la démarche inverse où le client a demandé une information : celle-
ci doit être donnée sans provoquer une action pressante du vendeur pour "vendre". C'est souvent une
démarche toute en finesse et en psychologie qui conduit le vendeur à proposer au client de l'informer sans
plus, sans chercher, pour le moment, à argumenter, négocier, obtenir l'accord ; cette action venant plus tard.
9- Visite client à PROBLÈME :
Tout vendeur responsable de son secteur et de sa clientèle peut être tenu de visiter un client qui présente un
problème à l'entreprise : défaillance de paiement, relance sur facture, litiges de tous ordres.
On pourrait allonger cette liste de toutes autres considérations tenant à la nature du contact avec le client ou
prospect.
Pourquoi ces spécifications ? Le désordre engendre la diversification des objectifs. Si on prend la précaution
de "typer" les visites à effectuer, on enclenche un processus de productivité et d‘efficacité certain :
Quel est l'objectif précis de cette visite
La connaissance du produit permet de donner confiance au client qui peut se rendre compte de
la compétence du vendeur. Elle est indispensable au vendeur qui veut trouver précisément et rapidement
le produit adapté aux besoins exprimés par client et par là même éviter de manquer des ventes par
ignorance des articles à proposer.
Toutes les caractéristiques extérieures (couleurs, dimensions, poids, taille) du produit doivent
vous être connues, ainsi que son appellation, sa marque, son label, et aussi sa composition et
les procèdes de fabrication.
Les qualités du produit qui lui confèrent certaines conditions d’utilisation et commodités
d’emploi, ainsi que les défauts de ce produit afin de conduire rationnellement l’argumentation
de vente et de répondre aux objections que soulève l’acheteur.
La technologie proprement dite des produits doit être approfondie au maximum, elle permet
au vendeur de maîtriser son savoir-faire et renforcer sa crédibilité.
L’ORGANISATION DE LA VENTE :
Un vendeur bien organisé se débarrasse de bien des soucis dans la mesure où chaque chose est à
sa place, immédiatement accessible et disponible pour soutenir son action commerciale : voiture propre
et bien rangée, documents en place dans le porte-documents,matériel de présentation en bon état de
marche. Il faut ajouter qu‘un homme qui montre une organisation exemplaire, vend mieux que par de
grands discours.
LE PORTE-DOCUMENTS :
Le porte-documents doit-il être très plat, ou au contraire de grande capacité comme un sacde
médecin, ou encore n‘est-il pas préférable d‘utiliser une valisette du type de l‘attaché-case ?
Sans vouloir faire un inventaire-type du contenu du porte-documents, il faut penser que pour
utiliser au mieux les temps morts et les imprévus quand on est en déplacement, celui-ci doit contenir ce
qu‘il faut pour pouvoir travailler seul, n‘importe où, sans avoir rien à demander.
A cet effet, nous recommandons qu‘il contienne :
- Des feuilles de papier ;
- Un ou deux stylos et des recharges ;
- Des feutres de couleurs ;
- Un crayon, une gomme ;
- Une calculette et des piles neuves,
- Une règle à calcul ;
- Une agrafeuse et des agrafes ;
- Un tube ou un bâtonnet de colle ;
- Un canif et des ciseaux ;
- Des épingles, des trombones.
LE MATÉRIEL DE DÉMONSTRATION :
Faut-il rappeler qu‘un matériel de démonstration doit être complet et en parfait état de marche ?
Ce rappel n‘est pas inutile dans la mesure où a assisté à des tentatives de démonstrationsqui se soldent
par un échec du client et dans la confusion du vendeur parce qu‘il manquait de petits détails
indispensables pour le bon fonctionnement du matériel.
Dans une démonstration, le petit détail oublié se venge, disent les vendeurs chevronnés.
Avant de se rendre chez le client le matériel de démonstration doit être vérifié et bien essayé.
Il est utile, dans la mesure où la taille du matériel le permet, de le placer dans une valise conçue,
elle cache le matériel au client : le vendeur peut alors organiser son entretien de vente,
Pratiquer toutes ses démarches de la vente et ne présenter son matériel qu‘au moment opportunen
ménageant ses efforts sur le « plan de démonstration ». Sinon, le client sera attiré par le matériel et
focalise son attention sur celui-ci, n‘écoute pas le vendeur et l‘empêche de manœuvrer.
LE TÉLÉPHONE :
Nombre de représentants consacrent leur journée à prendre des rendez-vous et à recevoir les
appels de leurs clients qui savent qu‘ils peuvent les joindre ce jour-là. Le téléphone devient alors le
centre d’une organisation fonctionnelle.
Si l‘on peut se préparer lors de l‘émission de l‘appel téléphonique, il n‘en va pas de mêmeà
l‘occasion de la réception d‘un appel et il convient d‘avoir ce qu‘il faut sous la main :
L‘appareil téléphonique sera placé à gauche pour ceux qui écrivent de la main droite (et à
droite pour les gauchers).
On aura pensé au bloc-notes et au crayon (préférable au stylo à bille qui risque de sécher),
Tenir à portée de main la documentation qui permet de répondre sur-le-champ,
L‘agenda indispensable pour fixer un rendez-vous ?
LA VOITURE :
Il n‘est pas superflu de recommander qu‘une voiture de représentant soit propre en
permanence. La propreté extérieure de la voiture, l‘état de l‘habitacle, le rangement du coffre, outrequ‘ils
font partie du confort du travail de l‘homme sur la route, impressionnent toujours favorablement le client
qui raccompagne le vendeur à son véhicule.
En ce qui concerne l‘organisation des documents et du matériel ou des échantillons placésdans
le coffre, il vaut mieux utiliser des casiers de rangement.
LES DOCUMENTS DE SUIVI DU CLIENT :
« Mes clients, je les ai tous dans ma tête. »
Il est vrai que ce vendeur, à force de visiter les mêmes clients, finit par avoir en tête beaucoup
d‘informations à leur sujet. Mais cette information est-elle complète ? est-elle pertinente ? est-elle
précise ?
Ceux qui ont choisi les métiers de la vente ont une sainte horreur de la paperasserie. Ils estiment
qu‘ils ne sont pas rémunérés pour faire un travail administratif et que leur fonction se justifie plutôt par
la prise de contact avec les clients et les prospects pour les convaincre et développer ainsi le chiffre
d‘affaires de la société qui les emploie.
LE PRINCIPE :
L‘application de quatre principes permet de concevoir des documents réellement opérationnels :
La fiche de client, le dossier de client et le compte rendu de visite doivent être construits avec
la participation de l‘équipe de vente (ou au moins avec la collaboration de quelques
représentants disposant de quelque crédit auprès de leurs collègues quand la force de vente est
importante). L‘avis du « terrain » est essentiel si l‘on considère que ces documents constituent
pour le représentant les outils de gestion de son portefeuille de clientèle.
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Ces documents doivent être simples, ce qui ne signifie pas nécessairement qu‘ils seront
dépouillés.
Si ces documents sont consultés par d‘autres personnes (chefs de produits, gestionnaires
commerciaux, directeurs commerciaux et des ventes) il faut les associés à leur élaboration, en
les priant de justifier la nécessité impérieuse de tel recueil d‘information.
Avant de faire imprimer ces documents il est préférable de réaliser un cadre provisoire que
l‘on fera tester par tout ou partie de l‘équipe de vente, afin d‘éviter des insuffisantes et des frais
inutiles.
La fiche de client est l‘instrument qui permet au vendeur de connaître à fond son client pour
mieux lui vendre ses produits, bien ou services. Elle guide l‘action du vendeur en clientèle
C‘est un document de synthèse qui doit permettre de situer son client à tout moment. Ce
document est conçu pour pouvoir être consulté rapidement avant la visite.
La construction s‘effectue en deux étapes :
Recensement de toutes les informations pertinentes qui doivent y figurer.
Dessin de la disposition des rubriques sur la fiche.
Recensement des informations pertinentes :
Les informations qui figurent sur une fiche de client peuvent être regroupées en deux
éléments principaux : identifications, structures
L‘identification comporte :
La raison sociale ;
L‘adresse, le ou les numéros de téléphone, le numéro de télex, le code postal ;
Les jours de visite, les jours de fermeture …etc.
Les structures :
La structure de décision d‘achat : A cet égard il est de s‘interroger sur les « 5 Qui » :
Qui décide ? Qui prescrit ? Qui achète ? Qui paie ? Qui utilise ?
On peut également assigner à la fiche une fonction d'interprétation de ses résultats sous
forme de ratios (nombre de commandes par visite, nombre d'affaires moyens par visite, nombre de
lignes par commande, nombre de kilomètres parcourus par visite, progression du chiffre d'affaires
de l'année par rapport à l'année précédente, etc.). On devine ainsi la richesse que peut atteindre une
fiche participant à cette conception.
D'une manière générale, il est souhaitable que l'actualisation de la fiche de client s'effectue
le plus près possible de la visite au client. D'autre part la durée de vie d'une fiche de client n'excède
guère trois à cinq ans.
Fiche du client
Raison social…………………………..………………………………………………………………………………………...
Adresse ……………………………………………………………………………………………………………………………
Tél.:…………………………………………………………………………………………..........................................
Tél
ex………………................................................................................................................................
N° code tournée…………………………………………………………………………………………………………………
N° code fiche…………………………………………………………………………………………………………………….
Fréquence/visite…………………………………………………………………………………………………………………
Nom de l‘acheteur……………………………………………………………………………………………………………..
Adresse livraison………………………………………………………………………………………………………………..
Jour de réception ………………………………………………………………………………………………………………
Jour de fermeture………………………………………………………………………………………………………………
Adresse facturation ……………………………………………………………………………………………………………
Avance………………………………… Reliquats…….……………………………………………………………………..
Conditions règlement…………………………………………………………………………………………………………
Observations Particulières…………………………………………………….…………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………............................................
…………………………………………………………………………………………………............................................
…………………………………………………………………………………………………............................................
…………………………………………………………………………………………………............................................
…………………………………………………………………………………………………............................................
Mouvement produits
Années Montant Clients Année en Quantités Montant
Achats cours
2010 Produit A
2011 Produit B
2012 Produit C
2013 Produit D
2014 Produit E
Produit F
Produit G
relevés M N P R
Sté A
Sté B
Notre Sté
Sté C
Sté D
LE FICHIER COMMERCIAL :
Le fichier client regroupe toutes les informations concernant les clients en un même
endroit, physique ou virtuel. Il peut être élaboré sous différentes formes suivant les besoins et les
moyens du vendeur.
C'est un élément essentiel de toute activité. Il est distinct par nature des autres fichiers de
l'Entreprise pour mieux remplir sa fonction commerciale pure. Le fichier doit être :
Mis à jour,
Fiabilisé,
Structuré et bien pensé pour intégrer des critères de sélection, des données utiles au
suivi des relances.
Affirmer
Dramatiser Argumentation
Confronter Démonstration
Conseiller Convaincre Confrontation Réponse aux
Faciliter objections.
Guider
Ajuster
Rééquilibrer Conclure Conciliation Conclusion
Adapter Prise de congé.
Individualiser
Mettre au point une tactique de la visite avec un plan d‘entretien, des arguments et
réponses aux objections.
DYNAMIQUE ET CRÉATIF :
Il doit être homme de réflexe, prenant des décisions et agissant rapidement.Résistant à la frustration et à la
lassitude, il est constamment à l‘écoute et sait saisir lesopportunités.
Il est capable de gérer l‘imprévu.
Il est Créatif càd, il est générateur de solutions réalistes.Il
s‘adapte et accompagne le changement.
LE LANGAGE CORPOREL :
Un vendeur doit adopter une attitude engageante, adapter et utiliser une gestuelle dynamique
pour séduire, capter l‘attention, inspirer confiance, affirmer sa personnalité et en fin decompte entraîner
l‘adhésion.
L‘analyse du langage corporel s‘applique aussi envers l‘interlocuteur, lequel émet en
permanence des signaux. (Tout ce qui l‘entoure, tout ce qu‘il fait n‘est pas gratuit !).
Le vendeur négociateur doit décoder ces signaux afin d‘ajuster sa tactique de négociation.
LA GESTUELLE :
La gestuelle est le second langage des commerciaux. Grâce aux gestes, le vendeur peutexprimer la vie, la
spontanéité, l‘enthousiasme, l‘affirmation…….
Pour suggérer ou persuader, le vendeur doit avoir des gestes naturels, précis, mesurés, vifset
calmes à la fois, mettant en valeur ce qu‘il affirme, ce qu‘il montre et ce qu‘il démontre.
Les gestes du vendeur doivent prouver sa disponibilité et son attention : car la disponibilitéest un
atout majeur de séduction, parce qu‘elle donne confiance.
De même que le vendeur doit exploiter l‘espace qui l‘entoure avec aisance, tout en évitantles
gestes raides de défense, les gestes agressifs, saccadés et mal rythmés.
L’ATTITUDE
Par son attitude, le vendeur communique l‘énergie ou l‘ennui, l‘intérêt ou l‘apathie. Ainsiun vendeur
négociateur doit adopter une attitude engageante qui inspire confiance et en même temps affirme sa
personnalité.
LES MIMIQUES :
Les mimiques sont des expressions produites par les mouvements du visage et de la tête. Elles traduisent
indirectement des émotions et des sentiments (attention). Elles donnent aussi plusde relief à une situation
d‘écoute.
Bien souvent, un mouvement de sourcils en dit mieux qu‘une analyse approfondie.
CULTIVER LE REGARD :
Au cours d‘un entretien de vente, le premier contact avec le client s‘établit par le regard, cequi
justifie son importance.
Pour influencer, suggérer et conserver l‘attention, le vendeur doit regarder soninterlocuteur avec
chaleur et sincérité : car son regard lui permet ainsi de ponctuer ce qu‘il dit.
En effet, un regard fuyant (orienté alternativement vers le sol ou le plafond ou de gauche à
droite) traduit un manque de concentration et constitue un signe d‘inefficacité.
Par contre, un regard figé ou crispé (orienté en permanence vers un point fixe) déroute et
met mal à l‘aise.
En fin, un regard agressif manifeste une certaine brutalité.
Donc, le vendeur négociateur doit cultiver le regard « magnétique » agréable, franc, ouvert ;un
regard expressif et persuasif qui amplifie la signification de la parole.
AVOIR LE SOURIRE :
Dans la vente, le sourire permet de créer la sympathie et la détente.
Le vendeur négociateur doit sourire mais pas avec un sourire exagéré. Le sourire doit être le relaisd‘un
état intérieur il est le signe d‘une attitude heureuse, d‘un enthousiasme et d‘un désir de rendre service
qui se lit dans les yeux : car on achète la qualité d‘un sourire autant que la qualité d‘un produit.
Le vrai sourire exprime à l‘interlocuteur que le vendeur est content de le rencontrer, content de
vendre ses produits, content de faire son métier.
Et puis, le sourire éclaire le visage et donne aussi de la gaieté à la voix.
En fin, le sourire est contagieux...
Un vendeur doit varier autant que possible l‘intonation de sa voix, en insistant avec le tonde la
conviction sur certains mots, sur certaines affirmations, et en marquant des temps d‘arrêt (nécessaires à
la réflexion).
ENRICHIR LE LANGAGE :
Si certaines attitudes et certains gestes engagent mal le dialogue, un langage inadapté contribue
largement à créer un climat peu propice à la négociation.
Les mots ainsi que les expressions de style que le vendeur utilise sont des instruments qui
participent à la conviction de l‘acheteur. Ils sont autant de stimuli qui déclenchent chez l‘acheteurdes
réflexes positifs ou négatifs selon le cas.
Le vendeur doit donc adapter son langage l‘acheteur afin d‘en être compris et de créer une
impression favorable.
En fait, un langage mal adapté engendre des impulsions négatives chez l‘interlocuteur telles
Que la méfiance, doute, agressivité ou lassitude (sentiments contraires à l‘action).
CE QU‘IL FAUT
ÉVITER
CE QU‘IL FAUT
FAIRE
Choisir un vocabulaire adapté à l‘interlocuteur,
Tourner le discours vers l‘interlocuteur. Placer ce dernier au centre du débat.
Parler au présent (seul le présent rend les propositions, les résultats ou les solutions
accessibles).
Frapper l‘imagination. Susciter chez l‘interlocuteur des associations de pensées familières,
des images frappantes et représentatives de son cadre de vie ou de travail.
Utiliser un vocabulaire original expressif qui touche les mobiles d‘achat de l‘interlocuteur.
Au lieu de « ce produit n‘est pas cher... » Dire « pour son prix, ce produit vous apporte... »
Employer un langage positif qui stimule et incite à la confiance, dynamise et incite à la
résolution ; fait réfléchir et incite à la détermination ; fait agir incite à la collaboration et à
l‘achat.
APPRENTISSAGES DE BASE
ELEMENTS DE CONTENU
La
préparatio
n de la
vente.
La prise
La prise de
de contact.
congé.
La
La
découverte
conclusion.
du client.
L’argumentatio
n.
De nombreux spécialistes de la relation client s’accordent à dire que la prise de contact conditionne à 80 % les
chances de réussite d’une vente et se joue dans les 20 premières secondes.
Et comme on l’entend souvent, vous n’aurez pas une seconde chance de faire une bonne première impression.
D’où l’importance de bien préparer votre prise de contact, en vous renseignant sur le client et en consultant
toutes les données consignées dans le CRM par exemple.
Nous vous livrons ici les étapes de la prise de contact, des conseils et les erreurs à éviter. Parce que pour
conclure, il ne faut pas rater son introduction.
La prise de contact, premier rendez-vous commercial entre le vendeur et le client potentiel, représente la
phase de démarrage, l’amorce des échanges commerciaux.
C’est une phase critique et déterminante car elle est la première des étapes de la vente.
Par conséquent, elle conditionne la réalisation des suivantes, qui sont :
La recherche des besoins,
L’argumentation,
Le traitement des objections,
La négociation,
La conclusion,
Et finissant avec la prise de congé.
Traditionnellement, elle est effectuée en face à face ou au téléphone, mais elle peut aussi être amorcée :
Par l’envoi d’un e mailing personnalisé,
Sur les réseaux sociaux,
Par l’intermédiaire d’un chat bot, qui redirige vers le bon responsable commercial, etc.
Un entretien de vente se prépare en amont. Il n'est pas question d'arriver les mains dans les poches et
d'improviser. Rares seront ceux qui repartiront avec une commande en adoptant un tel comportement. En
effet, il est primordial de bien connaître son sujet, son client, ses concurrents, etc. pour espérer remporter
rapidement une vente.
Être à l'écoute de son interlocuteur est essentiel pour comprendre ses besoins et devancer ses
exigences afin de pouvoir adapter son offre et faire mouche...
Il faudra également savoir répondre aux objections, négocier pour enfin déclencher une vente. Pour parfaire
la relation et fidéliser son client, un suivi régulier sera ensuite indispensable...
I- LES ÉTAPES DE LA PRISE DE CONTACT :
Saluer,
Se présenter,
Identifier l'interlocuteur et sa fonction,
Remercier d'être reçu,
Présenter la société,
Justifier la visite,
Entrer dans l'univers professionnel de l'interlocuteur.
L'accueil : première étape de la vente
S'agissant d'une visite de prospection , l 'objectif est de prendre contact - faire connaissance.
Attention : les premières minutes sont très importantes pour la suite de l'entretien. Le vendeur construit son
crédit personnel.
Les premiers mots, les premiers gestes peuvent être décisifs.
Les premiers mots vont soit favoriser un climat de confiance, soit générer une certaine méfiance chez la
personne en face du commercial.
On parle de "premiers gestes", car 70% du message perçu par un interlocuteur est transmis par le langage
non verbal.
Adieu la poignée de main molle, le regard fuyant, une tenue vestimentaire négligée, une voix hésitante ou
bien trop mielleuse. Le maître mot est de demeurer cohérent avec soi-même. Et c'est déjà beaucoup.
Comment amorcer le dialogue ?
Commencer par se présenter en étant bref et efficace, mais détendu, souriant. En retour, l’interlocuteur se
présentera également.
Enchaîner en présentant sa société, toujours avec cet impératif d'efficacité. Eviter les grands monologues. Le
vendeur est là pour résoudre les problèmes de son client potentiel en apportant les solutions adaptées. Sa
façon professionnelle de prendre contact le positionnera immédiatement comme un interlocuteur crédible,
digne de confiance.
Dans certains cas, il est nécessaire d'accrocher son contact. C'est le moment de sortir le "teasing" conçu lors
de la phase de préparation après s'être renseigné sur son prospect. Les bases sont alors jetées pour une visite
productive et dans l'idéal... lucrative.
Adapter son comportement. Si le commercial a la chance d'être reçu dans le bureau de son interlocuteur, il
peut observer son environnement et en tirer de précieuses informations. Est-il très organisé, pointilleux ? Un
bureau plutôt désorganisé, une pile de dossiers mal rangés sur un coin de table... Est-ce le signe d'une certaine
nonchalance ? Dans le premier cas, la présentation - comme pour la suite de l'entretien - doit être parfaite,
rigoureuse. Dans le second cas plus vivant, spontanée.
D’une prise de contact en face à face, chez le client ou à l’occasion d’un salon,
Ou encore d’une prise de contact par email,
Ses objectifs sont de :
Briser la glace, faire connaissance ;
Mettre le client dans les meilleures dispositions pour poursuivre l’échange et vous donner l’occasion
d’exposer les enjeux de la vente ;
Décrocher un rendez-vous commercial plus tard, s’il n’a pas le temps tout de suite ;
Faire une bonne première impression, génératrice de ventes voire de recommandations à l’entourage ;
Créer un climat propice à la vente et à une relation client durable sur le long terme, en somme.
III- Quelques principes fondamentaux
Voici trois principes qui en disent long sur l’importance de la prise de contact et son caractère stratégique
dans la vente et la relation client.
La règle des 4 X 20
Pour une prise de contact en face à face, cette règle synthétise l’importance des :
20 premiers gestes : adoptez une attitude à la fois calme et positive, pour inspirer confiance ;
20 premiers centimètres : faites une entrée dynamique mais en gardant une bonne distance pour ne
pas brusquer le client ;
20 premiers mots : polis, positifs, percutants, utilisez un vocabulaire simple et un ton clair ;
20 premières secondes : tout est dit, ce sont les premières secondes qui ont le plus d’impact, le client
commence déjà à se faire une opinion sur vous.
Les 4 A
Quels que soient le lieu où les circonstances de l’entretien de vente, les 4 A rappellent les 4 fondamentaux
de la prise de contact :
L’Apparence du commercial, propre, soignée, simple,
L’Attitude : professionnelle et respectueuse, entre autres,
L’Accroche : impactante mais pas agressive,
L’Accord du client, conclusion réussie de la prise de contact, si tous les éléments précédents sont
respectés.
L’effet de Halo
L’effet de contamination, ou effet de halo, est un concept reposant sur le principe d’influence de la
première impression, dont la qualité favorise la perception et l’efficacité des échanges suivants.
IV- Étapes clés de la prise de contact
Une bonne prise de contact se décompose ainsi :
Étape 1 : L’introduction
Vous vous présentez et vous vous assurez de parler à la bonne personne.
Étape 2 : L’entrée en matière
Vous basculez, tout en contrôle, de l’introduction chaleureuse à l’entretien de vente, en indiquant
la raison de votre présence ou de votre appel.
Étape 3 : Le déroulé
Vous expliquez la structure de l’échange que vous envisagez, comme la présentation d’un produit,
suivie de l’offre d’un échantillon à tester puis la planification d’un rendez-vous pour recueillir l’avis
du client.
Étape 4 : L’intérêt
Il s’agit, en une phrase d’accroche commerciale efficace, de résumer le bénéfice client. Pourquoi
doit-il vous accorder du temps ? Quels avantages va-t-il en retirer ?
Étape 5 : Le timing
Annoncez combien de temps l’échange va durer, pour rassurer le client pressé et lever ce frein
récurrent.
Étape 6 : L’accord
Obtenez le feu vert du client, son consentement, avant de poursuivre l’entretien ou de caler un autre
rendez-vous.
V- Les outils d’une bonne prise de contact
Il existe plusieurs outils qui permettent d’optimiser, de personnaliser et de suivre la prise de contact et la
prospection commerciale de vos prospects.
🛠 Exemple d’outil :
monday.com CRM est une solution CRM complète et ultra-intuitive qui vous aide à gérer votre processus
commercial de A à Z. Grâce à ses fonctionnalités de prospection intelligentes et personnalisables, vous ne
ratez aucune opportunité commerciale, votre prise de
Kestio est une plateforme tout-en-un d’accompagnement à la vente. En collaboration avec son équipe
d’experts certifiés, vous définissez ensemble votre pitch d’appels en adéquation avec vos besoins. L’équipe
vous accompagne également dans la création de votre fichier de contacts et la réalisation d’appels de
prospection.
Lors d‘un premier entretien, surtout s‘il Avoir avec soi une documentation
n‘est pas précédé d‘une prise de rendez- générale des produits, le ou les tarifs, le
vous par téléphone, se présenter les bras carnet de bons de commandes, le toutbien
chargés de documentations et rangé dans une mallette.
d‘échantillons.
« Je suis représentant de la société X et je « Bonjour madame, prénom + nom, Sté
voudrais voir votre directeur. C‘est pour X. Je désire rencontrer votre directeurpour
une offre de service ». lui présenter mon entreprise,pensez-vous
qu‘il pourra m‘accorder quelques
instants… ? Pouvez-vous m‘indiquer son
nom… voilà ma carte de visite ».
Se vautrer dans un des fauteuils de la salle Choisir le siège le plus proche du poste
d‘attente et se plonger dans la lecture des d‘accueil, de façon à recueillir des
revues mises à la disposition des visiteurs. informations souvent précieuses sur
l‘entreprise, sur ses fournisseurs,
simplement en tendant l‘oreille… cherche
parmi les revues la plaquette de
l‘entreprise.
Attendre son interlocuteur plus d‘1/4 En cas d‘attente trop longue, expliquer à
d‘heure en prospection directe et plus de la secrétaire que vous avez d‘autres
20 minutes en cas de visite programmée engagements et convenir avec elle d‘une
sur rendez-vous (sauf si votre interlocuteur date pour une entrevue ultérieure.
vous demande de l‘excuser pour son
retard).
Avec votre interlocuteur, commencer à Amorcer le dialogue avec votre
parler le dos tourné, tout en refermant la interlocuteur une fois la porte refermée,
porte de son bureau. et face à lui.
Se diriger vers lui en regardant le sol et lui Aller vers lui en souriant, avec un regard
tendre mollement la main. franc. Lui serrer la main fermement et
brièvement, tout ne se présentant.
Rester trop près de lui, à l‘intérieur de son Une fois la poignée de main donnée, se
Élément de compétence C : Découvrir les besoins des clients, présenter et Argumenter l’offre de l’entreprise
APPRENTISSAGES DE BASE
ELEMENTS DE CONTENU
Il y a :
Ce que l'on veut dire Ce que l'on dit
Dans un court laps de temps, il faut identifier son interlocuteur. Pour cela, le vendeur le fait entrer
dans une grande catégorie psychologique, qu'il ne pourra affiner qu'au cours de relationsplus durables.
Le besoin est le fondement de l‘activité économique. Il naît d‘un état de tension et demanque
à l‘égard d‘une satisfaction considérée comme générale.
La typologie la plus connue est celle d‘ABRAHAM MASLOW, qui distingue cinq niveauxde besoins :
DE RÉALISATION
DE SOI:
s‘accomplir
pleinement et
complètement
que possible.
D‘ESTIME:L‘homme
veut être estimé par
soi-même et être
reconnu par les autres.
D‘APPARTENANCE:L‘homme vit en
société et ressent le besoin, de
façon plus ou moins aiguë, de se
situer par rapport à un groupe de
pairs ou de référence
SÉCURITÉ:L‘homme a besoin de protéger, de
protéger celles et ceux dont il a la
responsabilité. Il veut aussi assurer la
protection des biens dont il est propriétaire ou
dont il a gardé.
LES MOTIVATIONS :
Dans le domaine de la relation commerciale, le vendeur devra comprendre le «
Fonctionnement » de son client, c‘est-à-dire identifier les raisons qui les poussent à agir (les
motivations) ou celles qui, au contraire, l‘empêchent d‘agir (les freins).
Les motivations rationnelles :
Les motivations irrationnelles :
Tout l’art du vendeur réside dans sa capacité à capter ces informations, les digérer instantanément, noter les
points saillants sur son outil de prise de notes pour l’utiliser le moment opportun tout en continuant d’écouter
son interlocuteur.
L'art du questionnement
La conduite des échanges repose sur l’utilisation de questions ouvertes et fermées. Chacune avec des objectifs
qui lui sont propres.
Les questions ouvertes pour faire parler le client potentiel sur :
Le contexte
L’environnement
Ses pratiques d’achats
Son organisation
La concurrence
Ses clients
Ses attentes
Ses critères de choix
Le processus de décision
Pour explorer en profondeur ce que dit le client.
Les questions fermées permettent :
De s’assurer d’avoir bien compris,
D’insister sur un point précis pour en faire prendre conscience à son interlocuteur,
D’obtenir une réponse claire. Il s’agit alors d’une question de contrôle.
En termes de communication pure, les questions fermées contribuent à recentrer le débat sur le sujet
souhaité. Le vendeur est tenu de maîtriser l’entretien même s’il est en position d’écoute. Il mettra tout son
art dans un guidage intelligent de son contact au fil des signaux captés et des informations à rechercher. Le
vendeur se meut à ce stade en véritable enquêteur.
L’empathie : la posture gagnante du vendeur durant l’exploration
Qu'est-ce que l'empathie ?
Il s'agit de la capacité à se mettre à la place de son client pour ressentir ses émotions, comprendre ses réactions,
ses positions.
Pourquoi l'utiliser ?
L'empathie facilite le recueil de précieuses informations permettant de faire basculer les ventes à son compte.
Un autre objectif est de montrer son intérêt et sa compréhension vis à vis de la situation de son client potentiel.
Ce qui revient, pour le commercial, à prouver qu'il est là pour aider son client à résoudre son problème. Un
pas important dans le processus de vente.
Comment faire ?
Se centrer totalement sur son contact. S’intéresser à ce qu’il dit, le relancer, demander des précisions. Voire
même se "synchroniser" physiquement. Attention, il n'est pas question d’essayer de le manipuler. L'honnêteté
du vendeur doit transparaître.
Autre arme du vendeur : le silence. Contrairement ce que l'on pourrait penser, savoir se taire pour écouter est
très difficile. Surtout pour un vendeur ! Pourtant, bien utilisé, le silence pousse le prospect à s’exprimer.
Une fois les présentations d’usage effectuées et la découverte des attentes réalisée, le commercial doit prendre
l’initiative de faire une proposition.
La phase Convaincre constitue le corps de la négociation-vente elle consiste à utiliser à bon
argumentaire, à faire éventuellement une démonstration et à répondre aux objections en particulier
concernant le prix.
L‘argumentation, ne tend qu‘un seul but : CONVAINCRE
Convaincre c‘est amener quelqu‘un par preuve ou par raisonnement à reconnaître l‘utilité d‘une solution
Convaincre ne procède pas du hasard mais d‘une parfaite argumentation
L‘argumentation est une technique élaborée du discours qui a pour but d‘obtenir une décision
sans offrir à l‘acheteur le temps nécessaire d‘une longue réflexion. Elle doit suivre la phase de
découverte préalable de l‘acheteur en aucun cas elle ne doit la précéder.
1er préalable : L‘acheteur potentiel doit donc être suffisamment identifié (bonne connaissance
des aspects techniques, mais aussi psychologiques)
2ème préalable : Un climat de confiance réciproque doit régner entre les deux interlocuteurs. «
Le courant doit passer ».
DÉFINITIONS :
L‘argument : ensemble de mots, de phrases, de raisons explicatives que le vendeur soumetà
l‘acheteur dans le but de l‘influencer et de le convaincre d‘acheter son produit ou son service. On
distingue les arguments généraux (relatifs à la société) et les arguments spécifiques (relatifs auproduit).
L‘argumentaire est l‘ensemble d‘arguments complets, sélectionnés, individualisés et
personnalisés en fonction de l‘interlocuteur (acheteur potentiel) et présentés dans un ordre logique et
cohérent qui en facilite la compréhension.
L‘objectif: il s‘agit de vendre un produit ou un service, plus concrètement obtenir la signature
d‘un bon de commande. Mais si c‘est généralement le cas en ce qui concerne la commercialisation des
biens de consommation courante, il en va différemment pour les biens industriels ou les biens élaborés.
En ce domaine on « achète davantage un fournisseur qu‘un produit». L‘objectif est donc d‘engendrer un
changement d‘attitude du client envers l‘entreprise. On «vend» alors l‘entreprise avant le produit.
(Besoin de sécurité) Il en est de même lorsqu‘on recherche un référencement auprès d‘une centrale
d‘achat.
L‘argumentaire de vente : ensemble d‘arguments destinés à entraîner l‘adhésion de
l‘interlocuteur.
L‘argumentaire de revente : ensemble d‘arguments destinés à aider les revendeurs dans leurs
entretiens de vente (grossistes - concessionnaires - prescripteurs - transformateurs - installateurs-..).
CIDE SEPTEMBRE 2022
P a g e | 44
Cette étape exige un changement d’attitude radical car c’est le moment où le négociateur s’engage et dévoile
son jeu. À ce stade, les manipulations ne sont pas rares (propositions incomplètes, floues, délibérément
exagérées, voire factices, bluff, etc.).
Lorsqu’elle est conduite sans artifice et de manière constructive, cette proposition initiale correspond à
l’hypothèse réaliste la plus favorable pour le vendeur et qui satisfait globalement les besoins et les attentes
du client (tels qu’ils ont pu être découverts lors de la phase précédente).
Cette proposition exige de faire preuve d’affirmation de soi pour être ferme et clair sur ce que l’on propose ;
les comportements conciliants doivent faire place à une attitude conquérante. Promettre une offre créatrice
de valeur en réussissant à créer une identité vis-à-vis du client, limite le nombre des objections potentielles
formulées, facilite leur traitement et permet d’accélérer la conclusion de l’accord.
Afin de présenter une solution personnalisée et argumentée à son interlocuteur, le négociateur doit s’appuyer
sur l’offre de son entreprise. Il doit démontrer que celle-ci est susceptible de satisfaire l’autre partie en
répondant à ses besoins et ses attentes. Cet ajustement s’opère à travers trois dimensions :
la prestation elle-même : il s’agit de démontrer que le caractère unique du produit/service (qualité, prix,
innovation, etc…
Ce n’est toujours pas facile de convaincre durant une négociation commerciale qu’une solution offerte est
la meilleure sur le marché… Quels arguments mettre en avant ? Comment construire son discours pour avoir
de l’impact et amener son prospect à faire confiance ?
A- Qu’est-ce qu’un bon argumentaire de vente ?
1- Argumentaire de vente : définition
La définition d’un argumentaire de vente est simple : c’est l’ensemble des arguments de vente qui
présentent le CAB (Caractéristiques, Avantages, Bénéfices) :
Le client roi
Définition / Typologie :
C’est le client le plus connu des professionnels du commerce. Il est sûr de lui et ne fait aucune concession. Le
client roi est souvent persuadé d’être votre meilleur client, pense que tout lui est dû et que c’est normal. C’est
le client le moins facile à gérer.
Comment reconnaître ce profil ?
Le client roi vous appellera à tout moment de la journée / soirée / week-end / vacances. Pour lui c’est “normal”
que vous soyez à sa disposition et s’offusquera si vous ne l’êtes pas. Il emploie souvent la première personne
du singulier et l’impératif pour s’exprimer.
Le client anxieux
Définition / Typologie :
C’est le type de client qui a peur de faire une erreur qui lui coûtera cher et pour lui, chaque situation présente
un danger. Il a peu confiance en lui et peut paniquer très rapidement. Le client anxieux a souvent un 6e sens
pour détecter ce qui ne va pas, ce qui ne pourrait ne pas aller ; il peut facilement s’arrêter sur une succession
de détails. Il compare, prend son temps. Il utilise souvent le conditionnel.
Comment reconnaître ce profil ?
Le client anxieux vous posera de nombreuses questions pour être sûr de bien comprendre et d’avoir des
engagements de votre part. Il vous dira des phrases comme :
“Vous êtes sûr du résultat ?”
“Et si ça ne fonctionne pas, que se passe-t-il ?”
“Est-ce une grosse prise de risque ?”
“Est-ce que ça ne va faire trop d’éclairage dans un seul même endroit ?”
Tempérament commercial à adopter :
Détectez chaque point de doute et de préoccupation ;
Montrez-lui des signes de confiance, valorisez-le et encouragez-le ;
CIDE SEPTEMBRE 2022
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Faites des feedbacks réguliers pour rappeler que tout est ok et concluez avec des phrases comme
“Voici le chemin que nous avons déjà parcouru. C’est déjà une belle étape !”
Faites preuve de transparence, réexpliquez plusieurs fois de différentes manières s’il le faut : “Après
avoir fait un bilan sur les actions menées, les étapes qui restent à mettre en place sont…”
Rassurez-le sur la fiabilité, la simplicité d'utilisation du produit/service, la garantie.
Démontrez, garantissez, prouvez ce que vous dites
Positionnez-vous en expert, en conseiller et pratiquez l’insight selling => proposez-lui des
témoignages clients
Guidez le client doucement mais fermement vers la solution.
Le client râleur
Définition / Typologie :
C’est un client démotivé, bougon et nostalgique d’un temps révolu (qu’il n’a peut-être même pas connu !).
Sa passion ? Radoter sur des histoires anciennes. Il connaît tout, a déjà tout vu, tout fait, tout entendu. Vous,
lui apprendre quelque chose ? A ça jamais !
Le client râleur rejette souvent la société de consommation. Il n'aime pas les vendeurs et ne passe par eux
“que parce qu’il est obligé et qu’il ne peut pas faire autrement”.
Il se valorise au travers de sa différence, de son anticonformisme et développe une certaine capacité à
critiquer. Il emploie de nombreux termes négatifs.
Comment reconnaître ce profil ?
Il vous dira des phrases comme :
“La dernière fois qu’on a externalisé cette partie, ça a échoué”
“Je fais appel à vous car je n’ai pas d’autre solution”
“Avant on le faisait nous-même et c’était beaucoup plus rapide”
“Ça fait 20 ans que je suis dans le secteur, c’est pas vous qui allez m’apprendre ça”
“J’avais déjà installé un système d’éclairages moi-même et c’était parfait, mais il n’existe plus
maintenant et je suis obligé de faire appel à une entreprise”
Tempérament commercial à adopter :
Recentrez régulièrement le client ;
Changez de sujet si le client va trop loin ;
Donnez-lui raison ;
Proposez-lui des solutions originales et alternatives. Faites lui comprendre et ressentir qu’il est un
client unique, que vous lui construisez donc une offre rien que pour lui ;
Restez à l’écoute de ses besoins car oui, vous lui êtes indispensable !
Impliquez le client dans toutes vos actions : plus il se sent concerné et plus il donnera son avis... Et
devra forcément dire oui quand il sera d’accord ;
Faites-lui dire des vérités implacables avec lesquelles il est forcément d’accord ;
Veillez à obtenir régulièrement son accord, sinon vous risquez de perdre tout le travail accompli
jusqu’ici.
Le client indécis
Définition / Typologie :
Le client indécis ne sait pas ce qu’il veut, il hésite. Il recherche la meilleure solution à son besoin, sans savoir
vraiment de quoi il a besoin. Il prend son temps. Il souhaite être conseillé, obtenir une expertise avant de
prendre sa décision finale. Le commercial est indispensable à la vente : le client indécis est souvent au début
de son parcours d’achat, il a besoin d’avancer dans sa réflexion et d’être challengé.
Comment reconnaître ce profil ?
Il vous posera des questions qui n’auront pas forcément de lien entre elles, restera vague et n’hésitera pas à
décaler vos échéances :
“Est-ce que le prix en vaut la peine ?”
“Qu’offrent les autres concurrents ?”
“On se voit après les vacances, on n’est pas pressé”
“Je ne suis finalement pas disponible pour notre rendez-vous, on se voit à un autre moment”
Tempérament commercial à adopter :
La découverte commerciale est primordiale. Vous devez écouter attentivement le client et lui poser
des questions pour le faire avancer dans sa réflexion, lui faire comprendre l’importance de son choix
et l’urgence de la décision ;
Priorisez les questions ouvertes en entonnoir pour définir son besoin précis ;
Ecoutez-le, offrez-lui des alternatives et essayez de le guider pour qu'il prenne la bonne décision ;
Prenez le temps nécessaire et apportez-lui de la sécurité ;
Positionnez-vous en apporteur de solution, en expert et en conseiller
N’hésitez pas à lui parler de possibilité de remboursement ou annulation s’il n’est pas satisfait du
produit / service ;
Le client compréhensif / convivial
Définition / Typologie :
Le client compréhensif parle avec souplesse et emploie des termes positifs. Il est empathique. Avec lui, les
petits écarts sont tolérables et le relationnel que vous entretenez est important. Il s’agit sûrement du type de
client le plus clément que vous aurez.
Comment reconnaître ce profil ?
Vocabulaire positif, visage ouvert, expressif et souriant, il plaisante facilement. Vous l’entendrez sans
surprise vous dire des choses comme :
“C’est normal”
“Je comprends bien”
“Je suis tout à fait d’accord sur ce point”
“Pas de problème, je comprends bien que la livraison mette du temps. Je serai sur place ces jours-ci,
appelez-moi quand vous êtes disponible pour m’installer tout le système”.
Tempérament commercial à adopter :
N’abusez pas de sa patience et faites les choses dans les règles, il peut être un excellent client sur le
long terme ;
Créez un climat détendu, ce client a besoin d’une relation sereine ;
Ne le pressez pas de questions ;
Le client méfiant
Définition / Typologie :
C’est un interlocuteur qui peut vous tourner le dos sans explication. Il peut vous demander des documents,
des preuves à tout moment et a tendance à prendre une décision hâtive.
Comment reconnaître ce profil ?
Il vérifie toujours tout derrière vous, vous demandera régulièrement des éléments très précis :
“Vous êtes sûr ?”
“Comment pourrais-je en avoir le coeur net ?”
“Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?”
“Avez-vous des preuves tangibles ?”
“Je ne sais pas si je peux vous faire confiance”
“Et si le système dysfonctionne, qui dois-je contacter ? Est-ce que je serai dépanné dans les 24h ? Y
a-t-il une garantie ?”
Il vous demandera de justifier vos arguments commerciaux avec des données réelles et chiffrées, des preuves
écrites et des documents officiels.
Tempérament commercial à adopter :
Soyez précis dans chacun de vos arguments (temps / prix / conditions etc.)
Préparez votre discours / pitch à l’avance : dans le cas contraire cela se verra et s’il vous sent
incertain, le client méfiant risque de se tourner vers votre concurrent directement ;
A chaque rendez-vous, établissez des prévisions de vente chiffrées et montrez en quoi votre produit /
service servira au développement de son business. Les chiffres vous aideront à appuyer vos
arguments, ils ont même indispensables ;
Les premiers contacts sont essentiels et si vous arrivez à le convaincre une fois, il y a de grandes
chances de le fidéliser ;
CIDE SEPTEMBRE 2022
P a g e | 51
Ne vous déstabilisez pas devant son agressivité => forgez-vous un mental d’acier ;
Préparez votre rendez-vous ;
Reformulez son problème pour être sûr d’avoir bien compris (et d’avoir tous les éléments)
Faites-lui une proposition et soyez attentif à valider sa satisfaction
Travaillez sur une bonne communication pour être sûr que tout est compris de chaque côté ;
Adoptez le bon ton : restez calme, amical et empathique. Ne haussez pas le ton il partira au quart de
tour. Ne manifestez pas votre peur.
Le client pressé
Définition / Typologie :
Il est impatient, veut une réponse rapide et se montre peu souple. Le client pressé accorde peu de temps aux
conseils du commercial et veut que ça aille vite.
Comment reconnaître ce profil ?
Il enverra beaucoup d’emails, vous appellera dès qu’il le peut et n’hésitera pas à employer les termes :
“urgent”
“haute importance”
“à traiter rapidement”.
“Installez moi le système rapidement, je dois démarrer vite mon activité”
Tempérament commercial à adopter :
Soyez rapide, précis, efficace ;
Faites des concessions ;
Allez droit au but ;
Profitez de sa rapidité de décision pour tenter de l’upsell ou du cross-sell !
Soignez votre relation client, c’est un client souvent fidèle et régulier (car une fois satisfait, n’a pas le
temps de chercher ailleurs)
Le client négociateur / économe
Le client économe serre son budget et est très attentif à tous les petits détails. Méticuleux, il ne laissera rien
passer au hasard. Il a fait des études précises sur le marché et cherche le meilleur prix. Il est à l’affût des
discounts et des remises. Il tentera de négocier, de marchander chaque détail afin de se sentir gagnant.
Comment reconnaître ce profil ?
Il adoptera souvent le conditionnel et cherchera la faille dans votre argumentaire commercial. Il abordera
rapidement la question du prix :
“Combien ça coûte ?”
“Faut-il rajouter des coûts supplémentaires ?”
“Si je retire cette partie de l’offre, à combien le prix reviendrait ?”
Le problème du client “Je-sais-tout” vient du fait qu’il pense tout savoir… Ce qui n’est évidemment
pas possible. Impliquez-le client dans toutes les prises de décisions pour qu’ils se rendent compte des
tenants et aboutissants ;
Utilisez des questions fermées pour éviter qu’il s’étende sur les sujets ;
Faites-le se sentir important en valorisant sa connaissance (“Vous avez raison, c’est vrai que vous
connaissez bien le secteur à ce que je vois”) ;
Prouvez-lui que vous avez les compétences pour réaliser le projet qu’il a en tête ;
S’il est vraiment trop insistant, demandez-lui d’exécuter certaines tâches du projet pour qu’il se sente
utile ;
Le contrat commercial est très important afin de définir les tâches et les missions et peut être
nécessaire pour le rappeler à l’ordre s’il va trop loin. Il peut être une preuve pour vous protéger si
besoin.
On a maintenant toutes les typologies de clients en main. En fonction de chaque type de client, on adapte son
ton, ses arguments et le suivi commercial.
Scanner Moi : les Profils Clients
Et pour plus d’efficacité, utilisez la méthode CAB + P (Preuve) : votre client peut vérifier lui-même le bien-
fondé de vos arguments, vous lui fournissez la preuve concrète.
Exemple d’argumentaire de vente avec la méthode CAB + P :
Caractéristiques : Il est en métal et ses poignées sont amovibles.
Avantages : Très résistant et il ne prend pas de place une fois rangé.
Bénéfices : Il peut facilement trouver sa place même dans les plus petits rangements.
Preuve : Voyez comment vous pouvez en empiler plusieurs sans risquer de les abîmer. D’ailleurs, l’entreprise
X en est tellement satisfaite qu’elle a renouvelé une commande pour sa filiale en Espagne.
Etes-vous satisfait ?
Pouvons-nous poursuivre ?
Cela vous convient-il ?
S’il vous fait part d’une zone d’ombre ou d’une incompréhension, traitez-la immédiatement ! Sinon, vous
risquez de perdre l’attention du prospect préoccupé par cet élément.
Si vous ne pouvez pas lui répondre lors de l’entretien, rassurez votre prospect : vous traiterez en priorité son
interrogation et vous lui apporterez une réponse dans les meilleurs délais. N’oubliez pas de le noter pour vous
en rappeler...
Le prospect a validé régulièrement vos arguments commerciaux ? Difficile pour lui de se rétracter et de
prétendre que votre offre n’est pas satisfaisante.
5. Présentez une synthèse de la solution
Comme le début du rendez-vous, les dernières secondes sont primordiales. Ce sont elles dont va se rappeler
le prospect.
D’abord, reformulez point par point vos échanges que vous venez d’avoir avec le prospect pour :
lui montrer que vous l’avez compris et écouté.
le mettre en confiance.
Enfin, synthétisez votre offre en quelques mots pour laisser le prospect réfléchir et entamer ouvrir sur la phase
de négociation.
Attention, présenter de manière complète votre offre peut prendre du temps. Pour éviter de perdre l’attention
de votre prospect, sélectionnez vos arguments de vente pour faire une présentation synthétique de votre
offre (1 à 2 min).
Grâce à cette approche :
Vous évitez de sur-argumenter et d’ennuyer votre prospect avec un monologue soporifique contre-
productif.
Vous allez droit au but.
Vous suscitez l’envie du prospect en ne dévoilant pas tout.
Vous savez ce qui l’intéresse le plus. Il vous indique lui-même les points qu’il souhaite voir
développer.
Pour conclure une vente, il ne suffit pas de proposer un bon argumentaire commercial. Pendant et après votre
argumentation de vente, votre prospect vous posera sûrement des questions.
Il vous faudra passer à l’étape suivante : la négociation commerciale. Et là aussi, mieux vaut être préparé !
Rien ne vaut une bonne préparation à la négociation pour réussir à conclure la vente.
Un bon argumentaire de vente se prépare et s’adapte en fonction des besoins, des motivations et de la situation
du prospect. Lors de l’entretien commercial, faites un bon diagnostic pour réaliser une bonne argumentation
de vente. Amenez votre prospect jusqu’à la phase de négociation commerciale en dialoguant avec lui de
manière constructive ! Et pour aller plus loin, n'hésitez pas à consulter notre catalogue de formations
commerciales pour vous perfectionner.
L‘accord conditionnel
«C‘est trop compliqué pour Traiter l‘objection en trois temps :
moi » 1- Admettre l‘objection.
« Je comprends tout à fait votre 2- Contre argumenter.
point de vue… » 3- S‘assurer que le client a été sensible au contre
« Aussi, je vous rassure tout de argument et obtenir son approbation.
suite, lors de la mise en service
L‘affaiblissement
« Le coffre est trop petit »
« C‘est vrai, il peut vous
paraître un peu moins grand Reprendre l‘objection en affaiblissant sa portée
que celui de votre voiture
actuelle, cependant il a une
capacité équivalente… »
La reformulation
« C‘est salissant »
« Si je comprends bien, vous
Reformuler l‘objection sous forme d‘une question
souhaitez savoir si l‘entretien
est facile, c‘est bien cela, n‘est-
ce pas ? »
La contre question
«Vos délais sont trop longs »
«Savez-vous pourquoi nous Retourner l‘objection sous la forme interrogative.
avons trois semaines de
délai ? »
Dévaloriser l‘objection.
Couper la parole aux clients,
Contredire les clients.
Persister dans une attitude d‘obstination et de défi.
Vouloir diriger l‘entretien d‘un bout à l‘autre par un fastidieux récit d‘affirmations sans
écouter le client.
Critiquer ouvertement la concurrence.
Apporter des éléments de réponse sans avoir la compétence requise.
Se «démobiliser» face à une objection prétexte, le bon remède est de sourire en continuant
d‘argumenter ou de questionner.
APPRENTISSAGES DE BASE
ELEMENTS DE CONTENU
Tout d’abord, commençons par quelques techniques bien connues pour conclure une vente :
Sortir un document contractuel ou un bon de commande dès le début du rendez-vous pour préparer
l’interlocuteur à signer,
Noter par écrit les points d’accord au fur et à mesure de la discussion, afin d’aboutir à un document
quasi-contractuel,
Procéder à une validation point par point, afin d’obtenir une série de « oui ».
A présent, abordons quelques techniques alternatives pour conclure positivement une vente.
1) La technique de conclusion d’entretien de vente « directe ».
La technique de conclusion d’entretien de vente « directe » consiste à résumer au client le contenu de
l’entretien pour lui proposer de signer. Il s’agit d’une argumentation logique dont le but est d’arriver
naturellement à un accord. C’est une technique de conclusion d’entretien de vente qui peut être utilisée
lorsque le client semble prêt à s’engager.
« Pour résumer notre entretien, … »
« Je vous propose donc de… »
« Que pensez-vous de ma proposition ? »
9) La technique de l’excuse.
La technique de l’excuse peut être utilisée lorsque que la vente semble ratée. Il s’agit de présenter ses
excuses au client pour ne pas avoir réussir à lui proposer une solution correcte. Le but est de l’amener à
culpabiliser quelque peu et à avouer les réelles causes de son refus. Ainsi la discussion pourra reprendre avec
plus de franchise et de proximité.
10) La technique de conclusion d’entretien de vente « mise en garde ».
La méthode de la mise en garde peut s’utiliser quand le client semble hésitant. Cela consiste à rappeler au
client le risque qu’il prend à ne pas acheter le produit tout de suite, par exemple en lui donnant un exemple
qui donne à réfléchir.
« Vous savez, il y a encore eu un cambriolage la semaine dernière dans un quartier près d’ici. »
11) La technique de la conclusion « effort ».
Il s’agit de demander au client une action ou un « effort », notamment dans le cas d’une vente longue. Par
exemple, lui demander de vous faire une liste des points qui ne lui conviennent pas.
LA PRISE DE CONGE
Il faut savoir terminer une vente, c‘est un moment important car c‘est la dernière impression que
l‘on va donner au client, si la vente n‘a pas été effectuée cela ne va pas laisser uneimpression favorable
à l‘opposé.
Il ne faut jamais oublier que c‘est la dernière impression qui compte. Quelle que soit l‘issue de
l‘entretien positive ou négative, le vendeur doit laisser une bonne impression.
Un client n‘est jamais totalement gagné, ni totalement perdu. L‘attitude du vendeur ne doitpas
trahir ses sentiments personnels (exubérance, désappointement, agressivité, précipitation...). Dès
l‘accord obtenu, le vendeur ne doit paraître ni surpris, ni triomphant. Il doit rassurer le client sur la qualité
de sa décision en lui déclarant notamment qu‘il n‘aura qu‘à se louer de ses services...
Notons qu‘une négociation réussie est une négociation où les deux parties peuvent dire «
J‘ai réussi ma négociation. »
LES OBJECTIFS DE LA PRISE DU CONGE :
Préparer le terrain pour une prochaine visite,
Laisser une image positive de soie et de l‘entreprise, quelque soit le déroulement de
l‘entretien,
Quitter l‘interlocuteur.
LES TECHNIQUES DE LA PRISE DU CONGE :
Toujours avoir l‘initiative de la prise de congé pour ne pas avoir l‘air de s‘éterniser chez
l‘interlocuteur,
Prendre un rendez-vous pour la prochaine visite,
Remercier l‘interlocuteur de son accueil,
Inutile de remercier pour la commande prise, il est même déconseillé de continuer à parler du
produit pour éviter toute nouvelle objection qui risquerait de compromettre la vente,
Laisser une carte de visite lors du premier contact,
Saluer et rappeler le prochain contact,
Une fois la vente est conclue, il serait judicieux de lancer quelques pistes pour voir si le client
peut être intéressé par un autre produit sous couvert d‘une question anodine, le vendeur peut
tester la réaction du client et envisager une nouvelle visite pour un produit précis.
3. Dans tous les autres cas, il convient de prévoir la date et l‘objectif suivants (remise de
documentation, présentation de devis, démonstration, etc.), car c‘est toujours au vendeur que
doit revenir l‘initiative de la relance.
LA VENTE ADDITIONNELLE
Un accord gagnant-gagnant (Win Win en anglais) est un accord par lequel chaque partenaire se
préoccupe aussi de l‘intérêt de l'autre, d'une façon également favorable à son propre intérêt. Il ne
s'agit pas de rechercher le meilleur compromis de partage des gains, mais de trouver un accord qui
augmente les gains de chacun.
Un jeu gagnant-gagnant est conçu dans ses règles de telle façon que ce mode de pensée soit
favorable. Cette approche ne repose pas tant, alors, sur la philanthropie des partenaires, que sur un
type de stratégie adapté aux règles et étudié notamment par la théorie des prix.
APPRENTISSAGES DE BASE
ELEMENTS DE CONTENU
La vente ne s‘arrête pas à la fin de la visite, le travail du commercial se poursuit dans la voiture et / ou au
bureau ou à son domicile pour :
Analyser l‘entretien, quelle que soit son issue :
• Favorable : comprendre ce qui a d‘obtenir ce résultat pour en tirer des renseignements ?
• Défavorable : se repasser le ― film ‖ de l‘entretien, essayer de découvrir ce qu‘a déplu a
l‘interlocuteur, à quel moment, pourquoi…
Effectuer le travail administratif découlant de l‘entretien, et traiter administrativement la commande,
Techniques utilisées : Compléter sa fiche client, rédiger un rapport de visite
L‘APRÈS VENTE :
L‘expression « service après–vente » (SAV) est utilisée d‘une manière très restrictive dans le langage courant,
elle correspond bien souvent à la prestation offerte par un fournisseur à son client à propos de la maintenance
et de la réparation des produits.
L‘après-vente pour un vendeur a une autre signification ; c‘est un service dont le but principal est la
fidélisation du client, en effet le « coût de départ » d‘un ancien client peut être très élevé, et tout entreprise à
intérêt a investir dans des actions de fidélisation de clientèle.
Les techniques utilisées :
a) Assurer soit même la livraison ou rendre une visite au client pour la mise en route ou le moins,
téléphoner au client après la livraison pour s‘assurer que tout est en ordre,
b) En termes de comportement de la part du vendeur, l‘après-vente signifie :
• Au départ ; une vente de qualité c‘est-à-dire à l‘issue de laquelle les deux parties ont trouvé un bénéfice
commun,
• La culture de l‘image de marque de l‘entreprise, de la qualité des produits,
• La vente d‘autres produits pour augmenter la dépendance du client envers l‘entreprise.La qualité du
service client et l’efficacité d’un SAV comptent aujourd’hui parmi les premiers facteurs de satisfaction des
clients. En effet, plus que jamais une bonne organisation permet de tisser des interactions de confiance avec
ses clients et donc de le fidéliser.
La façon dont sont prises en compte les attentes des clients, influe directement sur l’image de l’entreprise et
permet de se différencier de ses concurrents.
Ainsi, un service client qui n’est pas à l’écoute de ses clients et qui manque de réactivité va droit dans le mur,
avec des répercussions qui menacent directement le développement de l’entreprise.
La construction d’une relation durable avec les clients est une mission clé de l’entreprise.
L’une des meilleures façons pour atteindre les clients, consiste à effectuer un suivi (un suivi post-achat, un
suivi des clients réguliers, etc) et permettre ainsi d’améliorer la satisfaction client.
En ci-après, quelques actions intelligentes testées pour un suivi client après-vente, qui aident à fidéliser la
clientèle et à améliorer les chances de créer des ventes répétées.
1- Être réactifs et transparents auprès des clients
Les consommateurs ont besoin d’être sûrs de leur choix lorsqu’ils décident d’acheter sur un site internet ou
en magasin. Ils souhaitent être conseillés, il faut donc être présent pour eux, dès leur arrivée, pour mieux
comprendre ce dont ils ont besoin, la meilleure stratégie est de savoir qui ils sont.
Par exemple, vous pouvez proposer à vos nouveaux visiteurs sur un site un quiz de personnalité. Il a pour
objectif de mieux connaître les goûts et préférences des futurs clients, mais surtout, de les conseiller sur les
produits présents sur le site internet en fonction de ce qu’ils aiment.
L’expérience client est optimisée et le parcours d’achat facilité.
Être réactif, c’est aussi être présent sur plusieurs canaux de contact (email, SMS, chat…) afin d’être
facilement joignable. Et donc, être transparent.
Pour cela, il faut rendre le service client accessible : numéro de téléphone, adresse email ou physique de
contact… les clients doivent pouvoir joindre le commercial facilement afin qu’il réponde à leurs
interrogations. Cela favorisera la confiance envers la marque.
2- S’assurer que le suivi client est en omnicanal
Lorsque le client souhaite accéder au service client, il ne veut pas perdre de temps. Il souhaite avoir la réponse
à sa question rapidement. Il peut donc être amené à utiliser divers canaux.
Par exemple, votre client peut commander sur votre site internet, puis utiliser votre application mobile pour
régler son achat et récupérer sa commande en magasin. Lorsqu’il demande une information, il ne doit pas
ré-exprimer son problème. Vous devez être en mesure de pouvoir lui répondre sur l’ensemble des canaux de
votre parcours client, en faisant appel à l’historique de ses requêtes.
Le client souhaite un suivi en omnicanal, avec une relation client harmonisée et cohérente entre les
différents canaux qu’il utilise.
Plusieurs canaux s’offrent à vous : téléphone, email, chat, réseaux sociaux, mobile… Vous devez être présents
partout, à chaque moment clé du parcours client
3- Demander l’opinion de ses clients pour améliorer les relations
Les consommateurs se souviennent toujours des entreprises ayant un service client de qualité, alors il faut
s’assurer d’en avoir un de premier ordre. Mettre en place des processus de suivi à l’aide des questionnaires
intelligents.
On peut savoir instantanément si les clients sont heureux avec les produits et déclencher des actions
automatiques en fonction de leurs réponses.
On doit également s’assurer que le client a bien reçu son produit et lui fournir toutes les informations
nécessaires sur sa livraison. Ce type d’attention démontre que l’on est soucieux réellement de ses clients et
que leur confiance en est primordiale.
Lors d’un suivi, il est toujours bon de demander à ses clients ce qu’ils pensent d’un produit.
Les clients se sentiront valorisés grâce à l’intérêt porté à leur avis. Leur engagement avec la marque
augmentera indéniablement. C’est la première étape pour construire une relation durable.
4- Maintenir une relation personnalisée avec chaque client
Le meilleur moyen de personnaliser la relation avec ses clients est de bien les connaître.
Lorsque on interagi avec ses clients, il faut s’assurer de se souvenir de leur nom et des échanges précédents
avec eux. Pour cela, le CRM doit être enrichi en continu. Par exemple, vous pouvez vous référer à leur dernier
achat et leur poser des questions à ce sujet.
Le client doit se sentir proche du commercial, de l’entreprise.
5- Donner de la valeur aux interactions client
Si on a une base de données client complète, ce genre de suivi peut être facilement automatisé.
En B2C, l’envoi d’emails lors d’événements particuliers mettant en vedette quelques offres et réductions
pertinentes vous donneront l’occasion de maintenir le contact.
Par exemple, si vous connaissez la date d’anniversaire de vos clients, envoyez-leur une réduction ou un petit
cadeau. Ils seront ravis de cette attention.
De même en B2B, l’équipe commerciale souhaite établir des relations plus étroites avec les clients actuels.
Chaque fois qu’elle entre en contact avec un client, elle doit apporter de valeur ajoutée. Cela peut être
des informations sur les nouveaux développements dans son industrie, un article intéressant qui correspond
aux intérêts du client ou une courte présentation sur les nouveautés de l’entreprise.
6- Récompenser les clients ambassadeurs
Accorder à ses clients des promotions spéciales ou des rabais s’ils recommandent l’entreprise à leur famille
et amis. Ce suivi aidera à construire un réseau stable de clients basé sur la confiance et la loyauté.
7- Mesurer la satisfaction client en continu
Suivre la qualité du service permettra d’augmenter la connaissance client car on saura quels sont les défauts
et qualités de sa relation client. Mais surtout, on pourrait s’adapter facilement aux besoins de ses clients et
leur fournir un service très efficace.
Le suivi via la mesure de la satisfaction client, doit débuter dès le premier contact avec la marque. Après
l’achat, il doit être effectué régulièrement afin que le client ressente que l’on accorde de l’importance à sa
relation.
Le suivi client est simple, coûte une fraction de temps et, s’avère être essentiel pour créer des relations clients
utiles et durables.
IL FAUT ÉVITER :
1 - Les expressions qui dévalorisent le client.
Comme vous êtes dans mon secteur…,
Comme je passais près de chez vous…,
Comme vous dirigez une petite entreprise…,
Vous avez mal compris ce que j‘ai dit,
J‘ai l‘impression que je me suis mal fait comprendre,
Tous les clients disent la même chose.
Chaque prospect, chaque client, quel que soit son potentiel, doit avoir le sentiment d‘être le plus
important de l‘entreprise. C‘est pourquoi il convient de la valoriser et de lui montrer tout
l‘intérêt qu‘on lui porte.
La prise en charge
L’erreur de beaucoup d’entreprises est de confondre prise en charge et traitement de la réclamation. La prise
en charge est l’analyse immédiate d’un problème et la reconnaissance de celui-ci. La meilleure prise en charge
sera même la prévention des sources de conflits en identifiant déjà les plus courantes et en les anticipant :
Réservations : overbooking, erreurs de placement.
Mets : manque d’originalité, présentation maladroite, fraîcheur, hygiène, cuisson, lenteur, erreur de
commande, tromperie sur l’appellation
1 : Les attitudes à éviter
Ne pas rabaisser le client :
Client: « Je vous signale que le canard mulard qu’on m’a servi n’était pas assez cuit ». Chef de rang : « Vous
ne savez-pas ce que ce canard se sert saignant » Ce genre d’attitude aggrave la situation, la majorité des
clients trouvent difficile de se plaindre, beaucoup n’osent pas. Ne faites rien qui puisse leur montrer qu’ils ne
devraient pas le faire.
Ne pas avoir d’attitude apathique :
Client « Monsieur, je suis très déçu par ce restaurant », Chef de rang « désolé monsieur, j’ai des clients qui
m’appellent ». Un tel état d’esprit de « ça m’est égal » ne fera qu’empirer le problème.
Ne pas rejeter la faute sur un collègue ou service :
Client « mon plat était froid », chef de rang « c’est la cuisine, ils sont incapables de nous fournir des plats
chauds ». Le client n’a pas la solution et vous donnez une très mauvaise image de l’établissement.
Ne pas se disputer avec le client :
Client « je trouve qu’il n y a rien à manger dans l’assiette », Chef de rang « les portions sont normales, tous
les restaurants du monde servent des portions similaires » Peu importe de savoir qui a raison ou pas, le but
est de trouver une solution, pas de savoir qui a raison.
Ne pas considérer la réclamation du client comme une attaque personnelle :
Client « c’est vraiment n’importe quoi le service dans ce restaurant », Chef de rang « depuis 10 ans que je
fais ce métier, je crois savoir ce que j’ai à faire». Le client qui se plaint à vous ne se plaint pas de vous, inutile
de vous mettre sur la défensive.
2 : Les attitudes à adopter
Occupez-vous d’un seul client à la fois et isolez le plaignant.
Évacuez vos propres émotions, opinions, elles pourraient vous empêcher d’écouter le client.
Ne soyez pas hypocrite, le client est sincère, vous devez l’être aussi.
Laissez le client s’exprimer, donnez lui le temps nécessaire.
Reformulez ce que dit le client afin de lui confirmer la compréhension de son problème.
Maintenez un contact visuel avec le client.
Exprimez vos regrets et parlez plus bas et plus distinctement
Le traitement de la réclamation
Grâce à une carte ou un compte fidélité, les clients sont récompensés au bout d'un certains nombres d'achats
ou lors- qu'ils atteignent un montant cumulé d'achat. Ainsi, plus le client consomme, plus l'entreprise le
remercie en cadeaux et avantages divers. Un moyen efficace d'encourager la dynamique d'achat et de montrer
au client la reconnaissance de l'entreprise.
Certaines continuent d'opter pour l'envoi d'un magazine papier. En tirage limité, cette publication valorise le
client et montre que l'entreprise l'a identifié comme fidèle et s'intéresse à lui.
Les sites internet des entreprises favorisent aussi la relation client. En effet, les espaces personnels sont très
utilisés par les internautes et permettent de mettre à disposition des informations, des fiches conseils, etc.