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Albert Camus

Bibliographie
sélective
Proposée par la Médiathèque de Saint-Raphaël
Textes d’Albert Camus
Camus, Albert, Caligula, éd. Gallimard, coll. Folio, 1980

Caligula a été représenté pour la 1ère fois en 1945 sur la scène du Théâtre Hébertot. Le
Malentendu représenté pour la 1ère fois en 1944, au Théâtre des Mathurins.

Boulouris : 842.914 CAM C


Mons, Callian : R CAM
Saint-Raphaël textes lus 611 CAM

Camus, Albert, mise en scène de Stéphane Olivier Bisson, Caligula, version


primitive de 1941, Revue Avant-Scène Théâtre du 15 janvier 2011, n° 1296

Saint-Raphaël réserve revues

Camus, Albert, La Chute, éd. Gallimard, coll. Folio, 1998

« Sur le pont, je passai derrière une forme penchée sur le parapet, et qui semblait regarder le
fleuve. De plus près, je distinguai une mince jeune femme, habillée de noir. Entre les cheveux
sombres et le col du manteau, on voyait seulement une nuque, fraîche et mouillée, à laquelle
je fus sensible. Mais je poursuivis ma route, après une hésitation... J'avais déjà parcouru une
cinquantaine de mètres à peu près, lorsque j'entendis le bruit, qui, malgré la distance, me parut
formidable dans le silence nocturne, d'un corps qui s'abat sur l'eau. Je m'arrêtait net, mais sans
me retourner. Presque aussitôt, j'entendis un cri, plusieurs fois répété, qui descendait lui aussi
le fleuve, puis s'éteignit brusquement. »
(4e de couverture)

Saint-Raphaël, Boulouris, Mons : R CAM C


Saint-Raphaël : 194 CAM
Saint-Raphaël textes lus : 610 CAM
Callian : 848,03 CAM
Camus, Albert, Discours de Suède, éd. Gallimard, coll. Folio, 1997

Réunit le discours du 10 décembre 1957 prononcé à Stockholm et la


conférence du 14 décembre 1957 "L'artiste et son temps" prononcée à
l'Université d'Upsal. -
« On aura peut-être été un peu surpris de voir dans ces discours l'accent porté
par Camus sur la défense de l'art et la liberté de l'artiste - en même temps que
sur la solidarité qui s'impose à lui. Cela faisait certes partie de ce que lui
dictaient les circonstances et le milieu où il devait les prononcer, mais il est
certain que Camus se sentait accablé par une situation où, selon ses propres
paroles, «le silence même prend un sens redoutable. A partir du moment où
l'abstention elle-même est considérée comme un choix, puni ou loué comme
tel, l'artiste, qu'il le veuille ou non, est embarqué. Embarqué me paraît ici plus juste
qu'engagé.» Et malgré une certaine éloquence - qu'on lui reprochait également - il se sentait
profondément concerné et douloureusement atteint par un conflit qui le touchait jusque dans
sa chair et dans ses affections les plus enracinées.
C. G. B. »
(4e de couverture)

Saint-Raphaël : 845 CAM

Camus, Albert, L’envers et l’endroit, éd. Gallimard, 1958

« L'envers et l'endroit est le premier livre d'Albert Camus. Il paraît à Alger en 1937.
A la fin de sa vie, Camus verra dans cette œuvre de jeunesse la source secrète qui a
alimenté ou aurait dû alimenter tout ce qu'il a écrit. L'envers et l'endroit livre
l'expérience, déjà riche, d'un garçon de vingt-deux ans : le quartier algérois de
Belcourt et le misérable foyer familial dominé par une terrible grand-mère ; un
voyage aux Baléares, et Prague, où le jeune homme se retrouve ‘la mort dans l'âme’
; et surtout, ce thème essentiel : ‘l'admirable silence d'une mère et l'effort d'un
homme pour retrouver une justice ou un amour qui équilibre ce silence’. »
(4e de couverture)

Tanneron : 194 CAM

Camus, Albert, L’État de siège, éd. Gallimard, 1991

« Dans la moins connue de ses pièces, Camus raconte l'apparition de la peste


dans une ville maritime, mais les protagonistes ne ressemblent guère à ceux du
roman. «Notre XXe siècle est le siècle de la peur», écrivait Camus en 1946. C'est
le fil directeur de l'œuvre. Qu'est-ce qui peut vaincre la peur, sinon l'amour ?
C'est-à-dire, dans un contexte politique, la solidarité. Car la pièce est une
allégorie de l'Occupation, de la dictature, des totalitarismes. Par là, elle n'a rien
perdu de son actualité. Elle montre en effet comment une collectivité (et non un
individu, comme dans Caligula) réagit face au malheur. Elle est écrite dans un
style lyrique, qui chante l'amour, la solitude de l'homme face à son destin, la
communion d'une cité. »
(4e de couverture)

Saint-Raphaël : 842 CAM


Camus, Albert, L’Étranger, éd. Gallimard, coll. Folio, 1986

“Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le
silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation
que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je
n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président
m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique
au nom du peuple français...
L'étranger est le premier roman d'Albert Camus (1913-1960), prix Nobel de
littérature, auteur de La peste et de Caligula.”
(4e de couverture)

Saint-Raphaël, Boulouris, Callian, Tanneron, Fayence, Montauroux,


Aspé, Mons, Callian : R CAM E
Saint-Raphaël : 840 CAM

Camus, Albert, L’exil et le royaume, éd. Gallimard, coll. Folio, 1987

« Dans les épaisseurs de la nuit sèche et froide, des milliers d'étoiles se formaient sans trêve et
leurs glaçons étincelants, aussitôt détachés, commençaient de glisser insensiblement vers
l'horizon. Janine ne pouvait s'arracher à la contemplation de ces feux à la dérive. Elle tournait
avec eux, et le même cheminement immobile la réunissait peu à peu à son être le plus
profond, où le froid et le désir maintenant se combattaient. »
(4e de couverture)

Saint-Raphaël, Tanneron, Callian, Dramont, Mons : R CAM

Camus, Albert, Lettres à un ami allemand, éd. Gallimard, coll. Folio, 1991

Les quatre Lettres à un ami allemand, écrites sous l'Occupation et destinées à des publications
clandestines, expriment déjà la doctrine de La peste et de L'homme révolté. Elles se placent
sous l'invocation de Senancour qui, en une formule saisissante, avait résumé la philosophie de
la révolte : «L'homme est périssable. Il se peut ; mais périssons en résistant, et si le néant nous
est réservé, ne faisons pas que ce soit une justice !»
(4e de couverture)

Saint-Raphaël : 844 CAM


Saint-Paul-en-Forêt : R CAM

Camus, Albert, L’homme révolté, éd. Gallimard, coll. Idées, 1966

« Le 18 octobre 1951 paraît 'L'Homme révolté'. Caricaturé, trop souvent réduit


à un antimarxisme, l'essai est en réalité beaucoup plus dense et lumineux.
Cohérent, il traduit une pensée arrivée à maturité. Insoumis, souverain, il
exprime le désir de fonder une éthique capable de contenir ou d'éviter une
politique de la démesure et de la haine de l'autre. »
Source : www.évène.fr

Saint-Raphaël 194 CAM H


Saint-Raphaël réserve 194.0904 CAM H
Mons R CAM
Callian : 128 CAM
Camus, Albert, Les Justes, éd. Gallimard, coll. Folio, 1958

Ne pleurez pas. Non, non, ne pleurez pas ! Vous voyez bien que c'est le jour de la
justification. Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous
autres révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffi d'un
bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance.
«Jamais sans doute, dans l'œuvre théâtrale de Camus, l'amour n'avait pris un
visage plus émouvant que dans Les Justes. Entre Kaliayev et Dora, il y a le
malheur d'un peuple...» (Jean-Claude Brisville).
(4e de couverture)

Saint-Raphaël, Seillans, Callian, Mons : 842 CAM

Camus, Albert, Le Malentendu – suivi de Caligula, éd. Gallimard, 1958

« Rêvant de faire fortune et d'aller vivre au soleil, Martha et sa mère assassinent pour les
dépouiller les clients de leur auberge. Le frère de Martha, parti depuis vingt ans et revenu
incognito, sera leur dernière victime : quand elles découvrent qui elles ont tué, les deux
femmes se suicident. D'un malentendu, Camus a fait le sujet d'une «tragédie moderne». Le
malheur y vient moins de l'aveuglement, propre aux tragiques grecs, que d'une éperdue
volonté de bonheur soutenue par une énergie capable d'aller au crime. Déjà mise au jour par
Le Mythe de Sisyphe, l'absurdité de la condition humaine donne au Malentendu d'étranges
résonances, moins proches des tragédies d'Eschyle, parfois, que du théâtre d'Ionesco. »
(4e de couverture)

Saint-Raphaël : 842 CAM

Camus, Albert, La mort heureuse, éd. Gallimard, 1971

« […] En 1938, Albert Camus abandonne son premier roman, La mort heureuse,
pour commencer à rédiger L'étranger. Ce premier projet romanesque, publié à
titre posthume, est riche pourtant de descriptions lumineuses de la nature et de
réflexions anticonformistes. Le héros, Mersault, recherche désespérément le
bonheur, fût-ce au prix d'un crime. Son parcours est nourri de la jeunesse
difficile et ardente de Camus ; ses choix et ses pensées annoncent les récits et les
essais à venir. »
(extrait de la 4e de couverture)

Saint-Raphaël, Callian, R CAM M

Camus, Albert, Le mythe de Sisyphe – essais sur l’absurde, éd. Gallimard, coll. Folio,
1994

«Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide.» Avec cette formule
foudroyante, qui semble rayer d'un trait toute la philosophie, un jeune homme de moins de
trente ans commence son analyse de la sensibilité absurde. Il décrit le «mal de l'esprit» dont
souffre l'époque actuelle : «L'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le
silence déraisonnable du monde.»
(4e de couverture)

Saint-Raphaël, Aspé, Tanneron, Seillans : 194 CAM


Fayence : 190 CAM
Camus, Albert, Noces – suivi de l’Été, éd. Gallimard, coll. Folio, 1980

« Je me souviens du moins d'une grande fille magnifique qui avait dansé tout
l'après-midi. Elle portait un collier de Jasmin sur sa robe bleue collante, que la
sueur mouillait depuis les reins jusqu'aux jambes. Elle riait en dansant et
renversait la tête. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une
odeur mêlée de fleurs et de chair. »
(4e de couverture)

Saint-Raphaël, Mons, Seillans, Fayence : R CAM C


Fayence : 844 CAM
Callian : 844 CAM

Camus, Albert, Noces à Tipasa, in Les Beaux Jours, lu par Isabelle Carré, éd. De vive
voix, 2001

Saint-Raphaël textes lus : 610 ANT

Camus, Albert, Œuvres complètes, tomes 1 à 4, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la


Pléiade, 2008

Chaque tome regroupe plusieurs œuvres d’Albert Camus.

Saint-Raphaël réserve patrimoniale : 848 CAM 01, 02, 03 et 04

Camus, Albert, La peste, éd. Gallimard, coll. Folio, 1992

Oran, dans les années 1940. Le docteur Rieux est témoin de l'apparition de rats dans les
rues. La ville est mise en quarantaine, pour ne pas exporter la peste. Dans cette
atmosphère pesante des rues oranaises, le docteur Rieux va lutter contre le fléau.

Saint-Raphaël, Boulouris, Fayence, Dramont, Tanneron, Montauroux : R CAM P


Saint-Raphaël : 840 CAM
Saint-Raphaël textes lus : 610 CAM

Camus, Albert, Le premier homme, éd. Gallimard, coll. Cahiers Albert Camus, 1994

« En somme, je vais parler de ceux que j'aimais », écrit Albert Camus dans une
note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au
moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains « gardent
l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de
maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée ».
(extrait de la 4e de couverture)

Saint-Raphaël, Callian, Agay, Tourrettes, Boulouris, Fayence, Montauroux,


St Paul-en-Forêt : R CAM P
Chamfort, Sébastien Roch Nicolas de, textes regroupés par Revnaud Geneviève,
préface d’Albert Camus, Maximes et pensées - Caractères et anecdotes -: produits de la
civilisation perfectionnée, éd. Gallimard, coll. Folio Classique, 1982

Saint-Raphaël : 844 CHA

Faulkner, William et Sussmann, Julien, Requiem pour une nonne - Le dernier


exemplaire, adapté par Camus, Albert, éd. l’Avant-Scène, coll. L’Avant-Scène Théâtre n°
407, 1968

Albert Camus a rédigé la préface de Requiem pour une nonne.

Saint-Raphaël : 802.2 FAU

Grenier Jean, Les îles, préface d’Albert Camus, éd. Gallimard, coll. L’Imaginaire, 1977

Les grandes révélations qu'un homme reçoit dans sa vie sont rares, une ou deux le
plus souvent. Mais elles transfigurent, comme la chance. A l'être passionné de
vivre et de connaître, ce livre offre, je le sais, au tournant de ses pages, une
révélation semblable. Il est temps que de nouveaux lecteurs viennent à lui. Je
voudrais être encore parmi eux, je voudrais revenir à ce soir où, après avoir ouvert
ce petit volume dans la rue, je le refermai aux premières lignes que j'en lus, le
serrai contre moi et courus jusqu'à ma chambre pour le dévorer enfin sans témoins. Et j'envie,
sans amertume, j'envie, si j'ose dire, avec chaleur, le jeune homme inconnu qui, aujourd'hui,
aborde ces îles pour la première fois...

Saint-Raphaël : R GRE I

Bandes dessinées adaptées des œuvres d’Albert Camus :

Ferrandez, Jacques, l’Étranger, éd. Gallimard, coll. Fétiche, 2013

Jacques Ferrandez adapte le roman l’Étranger d’Albert Camus en bandes dessinées. À


paraître en avril 2013.

Bientôt disponible dans nos rayons

Ferrandez, Jacques, l’Hôte, éd. Gallimard, coll. Fétiche, 2009

Jacques Ferrandez adapte la nouvelle l’Hôte d’Albert Camus en bandes dessinées.


Résumé : Daru, jeune instituteur français né en Algérie, vit dans son école au coeur des hauts
plateaux. Un jour d'hiver, le gendarme Balducci lui confie un prisonnier arabe en lui donnant
l'ordre de le convoyer jusqu'à la ville voisine pour le livrer à la justice. Daru refuse mais le
gendarme s'en va en lui laissant le prisonnier.

Saint-Raphaël : BD FER
Textes sur Albert Camus
Bey, Maïssa, L’ombre d’un homme qui marche au soleil : réflexion sur Albert Camus,
éd. Chèvrefeuille étoilée, 2006

« Je regarde la photo de Camus désormais figé dans une éternité noire et blanche et voici ce
qu'il semble me dire :
- « Je me présente à vous aussi démuni que dans mon enfance. Je me rêve beau et généreux.
Humain surtout. Ni voyant, ni prophète. »
« ... En écoutant Maïssa je retrouvais mon père. Pas un écrivain célèbre, non, mon père, un
être humain avec sa solitude, son courage et ses déchirements.
Et c'était une femme, algérienne, qui dans sa solitude et ses déchirements avait eu le courage
d'une si lumineuse intelligence. »
Catherine Camus
(4e de couverture)

Bientôt disponible dans nos rayons

Boone, Danièle, Albert Camus, éd. Veyrier H., 1987

Saint-Raphaël Réserve 800.92 E CAM B

Camus, Albert, textes rassemblés et présentés par Marin, Lou, Écrits libertaires (1948-
1960), éd. Indigène, 2013

Bientôt disponible dans nos rayons

Camus, Albert, textes regroupés par Jacqueline Lévi-Valensi, Camus à Combat :


éditoriaux et articles d'Albert Camus 1944-1947, éd. Gallimard, coll. Cahiers Albert Camus,
2002

« Entre le 21 août 1944 et le 3 juin 1947, Albert Camus est rédacteur en chef et éditorialiste à
Combat. C'est la totalité de ses 165 articles - signés, authentifiés, ou légitimement attribuables
- qui est ici recueillie, présentée et annotée.
[…]
Les articles de Camus à Combat font entendre la voix passionnée d'un écrivain face à
l'histoire, d'un homme épris de justice, de liberté, de vérité, obstinément soucieux d'introduire
la morale en politique, et d'exiger le respect de la dignité humaine ; une voix qui continue à
résonner dans la conscience contemporaine. »
(extrait de la 4e de couverture)

Saint-Raphaël : 848 CAM


Camus, Catherine et Mahasela Marcelle, Albert Camus : solitaire et solidaire, éd.
Lafon, 2009

La fille d'Albert Camus raconte son père, de l'Algérie de son enfance au prix Nobel. Des
photos de famille, des images d'Algérie, des articles de journaux, des manuscrits, des affiches,
des scènes de théâtre forment cet album souvenir.

Saint-Raphaël : B CAM
Cazenave, Elizabeth, Albert Camus et le monde de l'art, 1913-1960, éd. Ateliers
Fol’Fer, 2009

Étude sur les relations d'A. Camus avec le monde de l'art et en particulier
avec les artistes de la villa Abd-el-Tif en Algérie, qui accueillit de 1907 à
1962 97 pensionnaires. L'auteure retrace ainsi les premières chroniques
artistiques de l'écrivain dans Alger étudiant et Alger républicain et présente
une série d'artistes qu'il eut l'occasion de côtoyer.

Saint-Raphaël : 709 CAZ


Saint-Raphaël Réserve patrimoniale : 709 CAZ

Chabot, Jacques, Albert Camus - "la pensée de midi", éd. Edisud, 2002

Écrivain du Sud, Camus l'Algérois l'est de naissance ; il l'est plus encore par sa pensée qu'il
qualifie lui-même de pensée de midi. Solaire, mais tragique, elle exprime sa révolte contre
l'absurde et le nihilisme qui sont de mauvaises pensées nordiques, issues de la dégénérescence
de l'idéalisme allemand versions hégélienne et marxiste en philosophie de l'Histoire. La
pensée de midi se réclame, au contraire, de la Nature contre l'Histoire ; elle maintient, tout en
l'adaptant à sa lutte contre la déraison démesurée du monde moderne, la sagesse grecque
antique de la juste mesure en toutes choses.
(extrait de la 4e de couverture)

Saint-Raphaël : 840 CAM

Djemai , Abdelkader, Camus à Oran, éd. Michalon, 1995

Saint-Raphaël : 840 CAM

Forest, Philip, Camus : L'étranger, La peste, Les justes, La chute, éd. Marabout, 1992

Œuvres d’Albert Camus expliquées par Philip Forest.

Saint-Raphaël : 840 CAM

Guérin, Jeanyves, Albert Camus : portrait de l'artiste en citoyen, éd. Bourin F., 1993

Saint-Raphaël : 840 CAM

Guérin, Jeanyves, Dictionnaire Albert Camus, éd. R. Laffont, coll. Bouquins, 2009

« Cet ouvrage, rédigé par une équipe internationale de spécialistes, permet de mieux situer
l'importance de l'œuvre et de la pensée d'Albert Camus (1913-1960) dans son temps et dans le
nôtre. Intégrant les travaux critiques et historiques les plus récents, il entend
ne pas dissocier l'artiste méditerranéen, le penseur moderne, le moraliste
classique et le citoyen responsable. Il ouvre des portes multiples sur une
œuvre qui est à la fois déjà intemporelle et toujours actuelle. »
(extrait de la 4e de couverture)

Saint-Raphaël : 840 CAM

Huster, Francis, Albert Camus, un combat pour la gloire, éd. Le Passeur, 2013

« Albert Camus, le héros de ce Combat pour la gloire, n'a jamais écrit une
ligne de ce récit. J'ai pris sa peau et sa voix pour lui rendre hommage, et le
coucher sur papier par la plume de son vrai stylo Parker - que Catherine
Camus m'a fait l'honneur de m'offrir au soir de la première des neuf cent
soixante-trois représentations de La Peste.
Chaque soir dans ma loge, en France comme à l'étranger, de Paris à Monte-
Carlo, de Genève à New York, de Lausanne à Fort-de-France, de Bruxelles à
Washington ou Boston, sur un calepin noir, perdu et retrouvé plusieurs fois,
j'ai écrit ce qui m'étreignait dans la peau de Rieux et celle de Camus à la fois.
Vous allez donc lire, ou plutôt entendre, ce que j'ai noté non pas à sa place, mais en place de
lui. Ici. Sur les planches du théâtre. Le lieu du monde où il a été le plus heureux. Là où il sera,
à jamais, vivant. Pour que vous puissiez enfin partager avec lui, par l'au-delà, son combat
pour la gloire. »
F. H.
(4e de couverture)

Bientôt disponible dans nos rayons

Judt, Tony, Retour sur le XXe siècle: une histoire de la pensée contemporaine pour en
finir avec l'ère de l'oubli, éd. Flammarion, coll. Champs, 2012

Recueil d'essais de l'historien britannique (1948-2010) qui y exprime deux préoccupations


dominantes : la responsabilité des intellectuels ; la place de l'histoire récente dans une ère
d'oubli. Il y est question d'Arthur Koestler, d'Hannah Arendt, d'Albert Camus, d'Eric
Hobsbawm, de la défaite de la France en 1940, de la Roumanie post-communiste, d'Israël, du
demi-siècle américain...

Saint-Raphaël : 909.82 JUD

Lebesque, Morvan, Camus par lui-même, éd. Seuil, coll. Écrivains de toujours, 1963

Saint-Raphaël réserve : 840 CAM

Lenzini José, Albert Camus, éd. Milan, coll. Les essentiels, 1995

« […]
La vie et l'œuvre d'Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957, sont
indissociables. Son parcours est ici présenté à travers ses créations littéraires
(essais, romans, théâtre) et son travail de journaliste. De L'Envers et l'Endroit au
Premier Homme, publié à titre posthume, en passant par La Peste, les écrits de
Camus témoignent de l'absurde du quotidien auquel les hommes sont
confrontés. Offrir des pistes de lecture, susciter une découverte plus complète, tels sont les
objectifs de cet ouvrage. »
(extrait de la 4e de couverture)

Saint-Raphaël : 840 CAM


Aspé : 800.92 LEN

Lenzini, José, L’Algérie de Camus, éd. Edisud, coll. Les chemins de l’œuvre, 1998

« Cette « longue liaison qui sans doute n'en finira jamais » est la trame de sa vie, de son
œuvre et de ses engagements. Une liaison toujours heureuse, parfois difficile et contradictoire.
Mais une liaison souvent menacée du fait de l'histoire et de la tuberculose que Camus devra
assumer sa vie durant. Fardeau de la souffrance et de la mesure, cette maladie lui impose de
vivre dans la précarité de l'instant conjugué à un futur toujours aléatoire. »
(4e de couverture de Lenzini, José, L’Algérie de Camus, éd. Edisud, 2010 )

Callian : 910.965 CAM

Lenzini, José, Les derniers jours de la vie d'Albert Camus, éd. Actes Sud, coll. Bleu,
2009

Le 3 janvier 1960, Albert Camus quitte sa maison de Lourmarin pour rejoindre la capitale en
voiture. Ce voyage est pénible pour l'écrivain qui a des difficultés à mener à terme Le premier
homme, est préoccupé par la guerre d'Algérie et reste marqué par la polémique qui a suivi la
publication de L'homme révolté. Récit évoquant ce voyage qui lui coûtera la vie.

Saint-Raphaël : R LEN D

Lottman, Herbert R., Albert Camus, éd. Seuil, 1978

Saint-Raphaël : B CAM
Fayence : R CAM
Seillans : B 840 CAM

Luppé, Robert de, Albert Camus, éd. Universitaires, coll. Classiques du XXe siècle

Seillans : B CAM

Marrey, Baptiste, Albert Camus, un portrait, éd. Fayard, 2013

Bientôt disponible dans nos rayons

Mattéi, Jean-François, Citations de Camus expliquées, éd. Eyrolles, 2013

Bientôt disponible dans nos rayons


Mattéi, Jean-François, Comprendre Camus, éd. Max Milo, 2013

Bientôt disponible dans nos rayons

Nicolas, André, Albert Camus ou le vrai Prométhée, éd. Seghers, coll. Philosophes de
tous les temps, 1969
Saint-Raphaël : 194 CAM
Montauroux : B CAM N

Onfray, Michel, l’ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus, éd.


Flammarion, coll. Grandes biographies, 2011

Parcourant de façon détaillée la vie et l'oeuvre d'A. Camus, M. Onfray entreprend


de réhabiliter la pensée de l'écrivain pour le présenter à la fois comme hédoniste,
libertaire, anarchiste, un anticolonialiste hostile à toutes les formes de
totalitarismes. Il salue ainsi une vie philosophique qu'il juge exemplaire remettant
notamment en cause les critiques formulées par Sartre.

Saint-Raphaël : 194 ONF


Fayence : R CAM B

Oudart, Jean, L'Étranger "Albert Camus", éd. Bordas, 1984

Saint-Raphaël : 840 CAM


Saint-Raphaël réserve : 840 CAM

Rey, Pierre-Louis, Camus, éd. Gallimard, coll. Découvertes, 2010

En appendice, choix de témoignages et documents. - Bibliogr. des oeuvres de et sur A. Camus


p. 121-122. Index. -

Saint-Raphaël : 840 CAM


Roblès, Emmanuel, Camus, frère de soleil, éd. Seuil, 1995

Saint-Raphaël : 840 CAM


Tanasse, Virgil, Albert Camus, éd. Gallimard, 2010

« […] Parce qu'il a choisi la révolte plus que la révolution, Albert Camus
(1913-1960) nous a laissé une œuvre toute de netteté et d'« affirmation
visible », éclairée par le soleil de son Algérie natale. Toujours à l'écoute des
événements de son temps, il n'a jamais oublié de rappeler à l'homme ses vraies
valeurs. Acteur de son époque, il n'a jamais cessé de raconter la beauté du
monde. Essayiste, dramaturge, romancier, journaliste, il a obtenu en 1957 le
prix Nobel de littérature. Porteur d'un humanisme sans illusion ni mensonge,
il croit en la puissance de la vérité. Raisonnant avec son cœur, il n'en cultive pas moins une
conscience exigeante. Refusant tous les dogmes, il plaide pour une innocence de l'homme et
un monde solidaire. En un mot, il est plus que jamais notre contemporain nécessaire, et son
œuvre nous parle d'aujourd'hui. »
(extrait de la 4e de couverture)

Bientôt disponible dans nos rayons


Todd, Olivier, Albert Camus, une vie, éd. Gallimard, 1996

Saint-Raphaël : B CAM

Vircondelet, Alain, Albert Camus, fils d’Alger, éd. Fayard, 2010

La vie d'Albert Camus envisagée sous l'angle de sa ville natale, Alger. A partir de documents
rarement exploités, notamment la correspondance de l'écrivain, A. Vircondelet révèle la part
obscure et algérienne d'A. Camus, sa douleur de l'exil, sa nostalgie d'un pays devenu lieu
mythique de refuge et de consolation.

Saint-Raphaël : 840 CAM

Les Rencontres méditerranéennes Albert Camus, Audisio, Camus, Roblès, frères du


soleil, éd. Edisud, 2003

« Dès 1936, Edmond Charlot, alors âgé de vingt et un ans, crée à Alger sa première librairie «
Les Vraies Richesses » Il publie pour la première fois Albert Camus, avec L'Envers et
l'Endroiten 1937 et Noces en 1939. Suivront Audisio, Roblès, Clot, Giono, Garcia Lorca,
Gide, Roy, Kessel, Vercors, Bernanos, Clancier, Temple... Alors que la France est occupée, il
devient à Alger à l'éditeur français numéro un du Monde libre. En 1944, il installe sa maison
d'édition à Paris, où des difficultés financières l'obligeront à renoncer.
En 1965, il est chargé de mission au Centre culturel français d'Alger, puis nommé attaché
culturel à lzmir, et enfin directeur du Centre culturel de Tanger.
À partir de 1980, il se retire avec sa compagne Marie-Cécile Vène à Pézenas (Hérault), Où il
continue de s'occuper de livres et d'édition.
Au-delà de l'extrême diversité des ouvrages qu'il a publiés (plus de 300 titres), Edmond
Charlot témoigne, dans sa démarche, d'un profond attachement à la Méditerranée. »
(4e de couverture)

Saint-Raphaêl : P 840 REN

Les Rencontres méditerranéennes de Lourmarin, Albert Camus et les écritures


algériennes, éd. Edisud, 2004

À partir de la problématique et de la critique de l'œuvre d'Albert Camus, des intellectuels


algériens ont entrepris une démarche de réhabilitation de son œuvre, la considérant désormais
comme faisant partie du patrimoine culturel de leur pays.

Saint-Raphaël : 840 CAM


Les Rencontres méditerranéennes de Lourmarin, Albert Camus et l’Espagne, éd.
Edisud, 2005

« Les XXIes Rencontres méditerranéennes Albert Camus 2004 s'inscrivent


dans la connaissance de l'œuvre et de la personnalité de Camus, des origines
espagnoles (plutôt levantines que castillanes) et des influences reçues,
présentes dans l'œuvre de création (Carnets, pièce de création collective :
Révolte dans les Asturies, et dans L'État de siège, par exemple), comme dans
l'oeuvre d'adaptation et de traduction La Dévotion à la Croix, de Calderon de la
Barca et dans Le Chevalier d'Olmedo, de Lope de Vega. Ses nombreux articles
(déjà en 1938 dans Alger républicain) et prises de position en faveur de
l'Espagne - publiés dans Combat, dans Preuves, dans Témoins - traduisent une
volonté d'engagement au service de la liberté de penser, de croire, de défendre
des convictions respectueuses de la dignité de l'être humain. […] »
(extrait de la 4e de couverture)

Saint-Raphaël : 840 ALB

Albert Camus : 1913-1960, éd. Edisud, 1981

Bibliothèque de l'université de Nice. Exposition réalisée dans le cadre du Festival


international du Livre. 8-14 mai 1980.

Saint-Raphaël réserve : 843.91 CAM

Collectif, Pourquoi Camus ?, éd. P. Rey, 2013

« Albert Camus aurait eu cent ans aujourd'hui... Comment parler de cet homme aux multiples
appartenances, aux multiples visages et aux multiples contradictions ? Les chemins qui nous
mènent à lui sont sinueux, chacun est balisé par le rapport personnel que nous entretenons
avec l'œuvre du romancier, philosophe, essayiste, journaliste, dramaturge.
Dans cet ouvrage collectif, vingt artistes, écrivains, professeurs, magistrats, journalistes
racontent chacun «son» Camus. On découvre, parmi ces riches contributions, un Camus
caché, insaisissable, silencieux sur la guerre d'Algérie ; un joueur de football, imprégné de
l'esprit d'équipe et d'amitié ; un citoyen engagé politiquement, conscient que la justice ne va
pas sans la révolte ; un Camus tellement actuel qu'il aurait pu voir venir les printemps arabes
de 2011 ainsi que le mouvement des Indignés espagnols ; un Camus journaliste, modèle
insurpassable ; un jeune garçon ayant tant souffert d'une cruelle pauvreté qu'il la restituera
plus tard de manière inoubliable dans Le Premier Homme...
[…]»
(extrait de la 4e de couverture)

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