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0. INTRODUCTION
On observe, quantifie et compare les traits des animaux par l’étude de leur aspect
extérieur. L’évaluation de l’extérieur des animaux est une activité déployée par étapes. Tout
premièrement on observe et évalue un animal selon sa conformation corporelle, pour déterminer
son type morpho-physiologique et productif, sa condition corporelle et le tempérament, ainsi qu’en
estimant sa capacité de production zootechnique et le type de production. D’un point de vue pratique
l’étude de l’extérieur estime la capacité des animaux à résister aux conditions d’exploitation à
différents niveaux productifs et reproductifs.
01. Définition
C’est la branche de la zootechnie qui s’occupe de l’étude de l’aspect et la morphologie
externe des animaux sans le modifier.
Un animal domestique est celui qui avait pour l’origine la forêt et perdu le reflex après
avoir été dressé par l’homme pour des fins multiples (production de lait, de viande, des œufs, de
laine, de soie, de graisse, de prestige, du miel …).
Il est vrai que pour mieux élever une espèce animale, l’appréciation commence par
l’aspect externe comme le dit l’adage français : « les plumages font des beaux oiseaux ».
02. Historique .
L’étude de l’extérieur des animaux remonte depuis la création du monde, avec l’histoire
de berger Jacob et de son oncle Laban qui, tous faisaient la sélection des moutons.
Scientifiquement, l'étude de 1'extérieur des animaux domestiques est ancienne comme
le montrent plusieurs auteurs :
De GRISONI (italien), Xénophon (Grec), Véro, Végétius, Virgile et Columella (Romain),
Aboubacar (Arabe).
Bougera (français) est le premier à utiliser l'étude de 1'extérieur chez le cheval.
03. Importance de l’étude externe de l’animal domestique
Cette étude de permet d'établir la valeur économique des animaux, car, il existe une
corrélation positive entre l'extérieur et la productivité :
Du point de vue zootechnie : connaitre l’extérieur des animaux nous aide à apprécier les
animaux qui doivent être destinés à l’exploitation (traction, boucherie, lait, œufs, …).
Du point de vue thérapeutique : connaissant l’extérieur des animaux, le praticien ou
technicien a la facilité de dresser une fiche clinique.
Du point de vue juridique : il aide à reconnaître les propriétaires des animaux qui sont en
divagation suite aux signes particuliers que ces derniers portent.
03. Objectifs du cours
A l’issu de ce cours, l’étudiant sera capable de faire :
L’identification des animaux ;
La détermination de l'âge (par la dentition, cornes, cordon ombilical) des animaux
domestiques ;
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Elles apprécient l’extérieur des animaux par des mesures des différentes régions
corporelles, on peut mesurer les angles, le poids vif à l’aide des instruments adéquats : le zoo mètre
ou 1’hypomètre, le compas, le goniomètre (angle), le ruban métrique, la bascule (poids).
Elle est une méthode qui consiste à attribuer à chaque région une côte. Il existe des coefficients
par lesquels sont multipliées les côtes attribuées. Des tableaux de comptage ont été établis. Le
total des points ne dépasse pas 100%.
Catégories de mesures
On distingue différentes catégories de mesure :
a) Mesure de longueur :
Qui sont réalisées dans le sens antéro - postérieur et parallèlement au plan médian du
corps.
Exemple : longueur de la tête, du tronc, du train antérieur, de la croupe.
b) Mesures de hauteur
Elles sont faites dans le sens transversal et donnent la taille ou la hauteur au garrot, à
la base de la queue, la profondeur du thorax, la longueur des membres.
c) Mesures de largeur
Biles sont faite dans le sens transversal et perpendiculairement au plan médian du
corps. Exemple : la largeur au front, de la poitrine, de la croupe.
d) Mesure des angles
Elles se font au goniomètre. Exemple : l'angle de l’omoplate, l'angle scapulo-
huméral, l'angle métacarpo-phalangien, l'angle coxo-fémoral, l'angle fémuro-tibial.
e) Mesures de conformation
Elles permettent d'apprécier la conformation et le type constitutionnel des animaux. Elles sont
nombreuses.
f) Mesures de masse d'orientation
II s'agit du poids vif, et des différents périmètres (thoracique, croupe ou bassin),
g) Mesures de croissance
Elles permettent d'estimer le rythme de croissance des animaux.
h) Pesée des animaux
Une pratique, importante pour l'appréciation du développement corporel ces animaux.
La connaissance du poids vif a une grande importance pour établir les valeurs économiques et de
reproduction. On utilise la bascule ou la balance. La pesée se fait à la naissance ou
périodiquement en fonction du but. Le poids vif peut se déterminer par la barymétrie. Elle
s’effectue comme suite :
𝑳𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒙 𝑷é𝒓𝒊𝒎è𝒕𝒓𝒆 𝒕𝒉𝒐𝒓𝒂𝒄𝒊𝒒𝒖𝒆
𝟓𝟎
L'erreur est de plus ou moins 15 kg pour les bovins.
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Format corporel
II est fonction de la taille et de la longueur du corps. Il peut être :
Haut : si la taille au garrot dépasse la longueur du tronc.
Carré : si les deux dimensions sont égales. C’est-à-dire, hauteur = longueur.
Rectangulaire : si la longueur dépasse la taille.
Lorsqu'on combine la taille, la longueur et la largeur du tronc, on distingue trois types
morpho productif :
Type brévimorphe : format court et large, c’est-à-dire, la taille inférieure, mais large.
Exemple : les taurins et ovins à viande.
Type mésomorphe : intermédiaire, c’est-à-dire la taille égale à la largeur. Exemple : les
bovins à productions mixtes,
Type Dolichomorphe' : forme longue. C’est-à-dire, individu à la taille plus longue par
rapport à sa largeur. Exemple : races de course, de viande.
II.3. LES CARACTERISTIQUES DES ANIMAUX DOMESTIQUES
Les caractéristiques des animaux sont représentées par le phénotype et le génotype. Le
génotype représente la production zootechnique et le phénotype représente l’apparence externe de
l’animal (la couleur, les cornes, les poils ...).
Les conditions zootechniques (génotype)
On distingue cinq types de production zootechnique : condition de le production ;
condition de travail ; condition d’engraissement ; condition d'exténuation (surexploitation);
condition d’exploitation.
Couleur des animaux domestiques (phénotype)
Pour plusieurs races d'animaux' domestiques, la couleur est un caractère de race
(caractère ethnique). La couleur est déterminée par les pigments dont on distingue trois
catégories :
1°/ Mélanine : qui détermine la couleur noire chez les animaux. On parlera de mélanisme quand
il y a la répartition des pigments noirs sur les corps des animaux. C’est-à-dire l’animal
présente une robe noire. Tandis que l’albinisme est l’absence de pigment noir sur la peau
des animaux.
2°/ Phéomélanine : qui donne la couleur rouge chez les animaux. C’est-à-dire, les animaux
présentent une robe rouge sur leurs corps.
3°/ Hypochrome : qui donne la couleur jaune chez les animaux. C’est-à-dire, sur tous leurs
polis, les animaux présentent la robe jaune.
En Zootechnie, on distingue :
Les couleurs simples : blanche, noire', rouge, jaune, ... ;
Les couleurs combinées ou composées (tachetées, pie).
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Constitution robuste
Elle est caractérisée par :
Un squelette gros et dense ;
Une peau grosse, élastique et dense avec des poils courts ;
Un tissu conjonctif bien développé ;
Une faible fonction de production et une production aussi réduite.
La constitution robuste compacte est caractéristique des animaux à production mixte et
est caractérisée par des formes intermédiaires. Elle s'associe avec un type physiologique digestif
et un tempérament lymphatique. On distingue : robuste compact et robuste ameubli.
Constitution débile
Elle apparaît au .sein des animaux qui été surutilisés. Exemple : Les races spécialisées
pour le lait, la laine, la vitesse, les œufs.
Constitution grossière
Elle est opposée à la constitution robuste. Tous, les animaux ont un squelette
développé mais peu consistant, à gros os mais facilement friables. La peau est grosse et sans
élasticité. Le tissu conjonctif est très développé et les poils grossiers. Les animaux ont un
tempérament lymphatique et une production faible.
Aspects ou éléments extérieurs de constitution
Ils peuvent être groupés en trois catégories : l’habitus, la complexion et le tempérament.
1) L’habitus ou les particularités de formes externes
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Sortes d’encolure
Encolure droite ou pyramidale : à des bords rectilignes.
Encolure rouée : à flexion ventrale bord supérieur concave
Encolure de cygne : longue, grêle (petite) et rouée au sommet, bord supérieur bombé.
Encolure de cerf (Gabaji) : bord supérieur concave et inferieur convexe
Encolure penchée ou penchante : bord supérieur surchargé des tissus inutiles
Point de vue direction : encolure verticale, horizontale, oblique.
Point de vue attache : l’encolure doit être plaquée ou greffée avec harmonie.
Point de vue volume :
Encolure grêle (petite) qui convient pour le cheval de course
Encolure épaisse confer le cheval de trait.
Point de vue longueur : consiste à mesurer de l’atlas jusqu’au garrot.
III.3. LE TRONC
Est une partie massive du corps où s’attachent la tête et les membres, pour former le thorax et
l’abdomen.
L’étude externe du tronc compte des régions ci-après :
Région supérieure : Région du garrot, du dos, des reins et de la croupe
Région du thorax : poitrail, côtes et hypochondres.
Région abdominal : région de flanc, de ventre, de l’aine, de mamelles, de testicules, du
fourreau et de la verge.
Garrot : c’est le bord supérieur de l’épaule. Il doit être saillant, sec, net et sans tare ou défaut.
Dos : partie allant de l’épaule jusqu’au bassin (croupe) : il doit être incliné légèrement en arrière,
musclé.
Rein : (région lombaire) est une visière se trouvant dans la région lombaire, situé à la partie inferieur
de la colonne vertébrale. Il doit être court large souple et vacillant pendant la marche (bon
pour le monument de la truie en chaleur)
Croupe : partie qui s’étend des reins jusqu’à la base de la queue. Elle doit être longue et large.
Poitrail : c’est la partie situé entre l’encolure et les membres antérieurs. Il doit être large et
musculeux.
Cotes : doivent être ni longues, ni plates mais oblique en arrières
Ventre : c’est la partie inferieur de l’abdomen où l’on trouve l’estomac. Il doit être moyennement
volumineux.
Flanc : partie qui s’étend de l’hypochondre jusqu’aux hanches. Il doit être court arrondi de haut en
bas, on doit noter des mouvements respiratoires lents et agités.
L’anus : doit être saillant et fermé.
Testicule : doit être volumineux, pendant et mobile dans leurs enveloppes.
Aine : c’est l’espace entre deux membres postérieurs.
Foureau : Il doit être fermé et ample sans être trop volumineux pour éviter les bruits des grenouilles
pendant la marche.
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La première chose à savoir est que le cheval a une croissance continue de ses dents.
Autour de la dent on distingue la couronne clinique qui est la partie visible de la dent et la couronne
de réserve qui s’étend de la gencive à la racine. La croissance continue de la dent lui empêche
d’avoir un réel collet dentaire (à l’inverse de l’homme).
Une dent est composée de 3 éléments :
L’émail qui est constitué de 95 à 98% de matières inorganiques. La très petite quantité d’eau
rend cette structure très fragile et cassante. L’organisme ne sait pas la régénérer.
La dentine ou ivoire est composée de 70% de matières inorganiques, 20%de matières
organiques et 5% d’eau. On distingue deux sortes de dentines. La dentine primaire forme la
structure de la dent tandis que la dentine secondaire forme des tubules dans la dentine primaire,
afin de régénérer la structure de la dent lorsqu’il y a des lésions. La sensibilité de la dentine est
très faible chez le cheval.
Le cément est composé de 45% de matières inorganiques, 45%de matières organiques et
10%d’eau. Il permet de maintenir la dent dans son alvéole.
La pulpe est un réseau tissulaire permettant d’alimenter la dent. Elle contient les vaisseaux
sanguins et les nerfs. Elle se localise dans le canal radiculaire. Les molaires peuvent en avoir 2 à 3
par dent.
Comme nous l’avons dit, les dents du cheval ont une croissance continue, excepté pour
les canines.
C’est le mécanisme de synthèse et de dégradation du cément qui permet à la dent de s’adapter à sa
croissance continue.
Le cheval adulte possède 40 dents :
12 incisives (6 supérieures et 6 inférieures) dont le rôle est de prendre et de couper les aliments
à ras. En partant du milieu de la face vers l’externe, on distingue la pince, la mitoyenne et le
coin.
4 canines appelées également dents de hongre ou dents d’étalon. Elles ne sont pas toujours
présentes chez les mâles et très rarement chez les juments (les juments possédant des canines
sont dites Bréhaignes). Elles servaient de moyen de défense chez l’ancêtre du cheval moderne.
Actuellement elles n’ont plus de fonction.
12 prémolaires
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12 molaires. Le rôle des prémolaires et des molaires est de broyer très finement les particules
alimentaires.
III.5.1. Evolution des dents au cours de la vie du cheval
Voici un récapitulatif de l’apparition et la chute des dents de lait, et l’éruption des
dents d’adultes en fonction de l’âge. Ce sont des valeurs moyennes qui peuvent varier d’un individu
à un autre.
Pour plus de clarté, voici un schéma représentant les mâchoires du cheval avec les
différentes appellations de chaque dent :
Comme les humains, les chevaux ont d'abord une dentition de lait qui tombe pour laisser
la place aux dents définitives ; la croissance de ces dernières va continuer pendant toute la vie du
cheval, à raison de 4 à 5 mm par an environ.
III.5.1. Ordre d’apparition des dents
Age
approximatif du Mâchoire inférieure Mâchoire supérieure
cheval
10 jours pinces (lait) pinces (lait)
1 mois mitoyennes (lait) mitoyennes (lait)
10 mois coins (lait) coins (lait)
1 an molaires 1 (définitives) molaires 1 (définitives)
2 ans molaires 2 (définitives) molaires 2 (définitives)
pinces (définitives) pinces (définitives)
2 ans ½
prémolaires 1 (définitives) prémolaires 1 (définitives)
2 ans ½ - 3 ans chute des dents de lait chute des dents de lait
3 ans prémolaires 2 (définitives) prémolaires 2 (définitives)
mitoyennes (définitives)
mitoyennes (définitive)
3 ans ½ prémolaires 3 (définitives)
molaires 3 (définitives)
molaires 3 (définitives)
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De plus, à 6 ans, les pinces sont "rasées" : elles ne présentent plus de cavité centrale. Les
incisives inférieures ont une coupe triangulaire.
A 8 ans, plus aucune incisive ne présente de cavité centrale. Une tâche brune, nommée "étoile
radicale" apparaît sur les pinces devant l'émail central.
A 10 ans, le "signe de Galvayne" (sillon sombre) apparaît sur l'extérieur des coins, tandis que
toutes les dents possèdent une étoile radicale.
A 14 ans, le signe de Galvayne apparaît jusqu'au milieu des incisives externes, l'étoile radicale
a désormais une forme ronde.
A 18 ans, le signe de Galvayne apparaît jusqu'aux trois-quarts des coins, les incisives sont
triangulaires.
A 20 ans, tous les coins sont recouverts du signe de Galvayne. Les incisives ne sont plus tout
à fait contiguës.
A 25 ans, le signe de Galvayne disparaît dans le haut des coins.
III.5.3. Chute des dents déciduales :
Les Pinces de lait tombent à plus de 2 ans
La table dentaire du cheval s’use de 2 à 3mm par an. La surface d’occlusion (zone où les
dents se touchent) d’un jeune cheval est entièrement recouverte de cément. Avec l’usure elle
disparait et laisse apparaître les surfaces irrégulières des dents. Ces irrégularités vont permettre un
broyage très efficace des aliments. Après avoir percé, il faut 6 mois aux dents permanentes pour
venir en occlusion.
La dent de loup (canine ou crochet) ou dent de défense se place en avant de la première
prémolaire. Elle possède rarement une racine et n’a plus sa fonction de défense comme chez
l’ancêtre de notre cheval. Avec le temps les incisives s’aplatissent et prennent une forte inclinaison
horizontale.
Les molaires supérieures possèdent 3 racines tandis que les inférieures n’en possèdent
que 2. Les premières molaires sont inclinées vers l’arrière et les dernières sont inclinées vers l’avant.
Ceci permet d’avoir une importante pression des dents, augmentant la résistance de la table dentaire.
De plus l’accolement étroit des dents diminue le risque d’infection des alvéoles.
A 7 ans la position des incisives inférieures se modifie et tend vers l’horizontal. Les coins
inférieurs ne sont plus en occlusion qu’à 50% avec leurs homologues. Il se forme alors une queue
d’Aronde vers 9 à 10 ans. A 12 ans les incisives supérieures réalisent le même mouvement et la
queue d’Aronde disparaît. Ce phénomène se reproduit vers 16 ans puis vers 20 ans.
Avec l’âge, les incisives passent d’une forme ovale à une forme triangulaire. Un jeune
coin est plus large qu’il n’est long. A partir de 10 ans cette proportion s’inverse.
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Les aplombs dans l'espace comprendre l’importance des aplombs, il faut les dissocier
dans l’espace. On les observe sur :
Le plan frontal (en rouge) : en regardant les membres de face ;
Le plan horizontal (en jaune) : en se plaçant dans l’axe du cheval et en regardant le sol, au-
dessus du membre (c’est une « vue d’avion »).
Des défauts d’aplombs pourront ainsi être repérés, tels que les valgus et varus (de face),
les brassicourts, les longs jointés (de profil), les cagneux (du dessus)… L’angulation du pied lui-
même est primordiale.
La difficulté est de repérer tous les défauts. En effet, il arrive qu’un cheval ait
des déviations sur plusieurs plans à la fois (frontal, sagittal et horizontal). Ces déviations peuvent
être soit acquises, soit congénitales.
III.5.3. Les sortes des aplombs
Le positionnement du cheval pour apprécier ses aplombs est très important. Il doit bien se
tenir d'aplomb (sur ses 4 pieds) et être correctement arrêté, sur un terrain plat et de préférence à
l'extérieur. On obtient l’aplomb de profil et l’aplomb de face.
Pour l'apprécier de profil, se positionner à 5-6 mètres de lui, bien perpendiculairement à son
corps.
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Quand le membre subit une rotation à partir de l'articulation coxo-fémorale vers l'extérieur,
on obtient un membre panard. Ceci s'accompagne de grassets et de pieds divergents, alors
que les pointes des jarrets convergent. Lorsque la rotation a lieu en dedans, c'est un postérieur
cagneux. Les grassets et bouts de pieds convergent tandis que les pointes de jarrets divergent.
Déviations rotatoires
Membre panard : la pince du pied pointe vers l’extérieur, c’est une rotation latérale.
Membre cagneux : la pince du pied pointe vers l’intérieur, c’est une rotation médiale.
Déviations angulaires
Valgus : déviation latérale (vers l’extérieur) d'un segment du membre, par rapport au segment
immédiatement proximal à lui.
Varus : déviation médiale (vers l’intérieur) d'un segment du membre, par rapport au segment
immédiatement proximal à lui.
II.4.3.2. Aplombs des membres antérieurs
Vue de profil
Profil : La verticale abaissée du milieu du bras passe par le milieu de pied en étant tangentielle au
poignet (la face antérieure du carpe). Si elle tombe en avant, le chien est sous lui, si elle tombe en
arrière, il est campé.
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vue de face
Face : La verticale partant de la pointe de l'épaule doit diviser également l'avant-bras, le poignet,
le canon et le pied. Les deux membres doivent être dans des plans aussi parallèles que possible. On
remarque :
Membre Cagneux : Les poignets et les coudes sont déviés en dehors, les canons et pieds en
dedans.
Membre Panard : Les coudes sont serrés au corps, les canons et les pieds sont en dehors. La
panardise et la cagnardise peuvent commencer à tous les niveaux du membre.
Serré ou ouvert devant : Les membres antérieurs sont obliques et convergent ou divergent
de leurs extrémités. A ne pas confondre avec étroit ou large, situation où les membres sont
parallèles. Si seuls les poignets sont en dedans, on parle de genoux de bœuf, s'ils sont incurvés
en dehors de la ligne d'aplomb, le chien est dit cambré. On a des aplombs en forme de lyre
quand on a une convexité vers l'extérieur.
Le signalement comprend : le sexe, la race, le service, l’âge, la taille, la robe, l’espèce, la marque
particulière et la signature si possible.
Il existe deux sortes de signalement : signalement civile et signalement militaire.
a) signalement civil
L’ordre à suivre et à respecter est :
Espèce – sexe – race – service –âge – taille – état de la queue – robe – marque particulière –
signature.
b) Signalement militaire
Marche à suivre :
N° matricule – Nome du propriétaire – sexe –âge – taille – état de la queue – robe – marque
particulière – date – signature
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L’ultime (mission) destiné de tous les bovins, c’est l’abattoir. On distingue quatre
types de bovins en se basant de leurs productions, à savoir : les bovins du type de viande,
du type de trait, du type de lait et les bovins du type mixte.
IV.1.1. Bovins du type viandeux
On choisit l’animal qui donne du lait pendant toute l’année. Cette finalité (le lait)
n’est qu’une vocation féminine ;
L’animal doit avoir un bassin développé, la peau fine, le corps long et les poils courts.
IV.1.4. Bovins du type mixte
L’âge chez les bovins peut être déterminé par la formule dentaire, soit par la table
dentaire
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La tête
Une tête ni trop longue ni trop courte avec un front large et plat.
Des mâchoires inférieure et supérieure larges et bien proportionnées.
Des yeux bien situés dans leurs orbites.
La tête et le cou doivent être tenus haut, mais sans excès
Une tête tenue basse peut signaler :
Des épaules trop droites
Des problèmes de démarche ou mobilité mauvaise.
La poitrine
Elle représente une zone d’accumulation de gras
Une grande quantité de peau à cet endroit peut
indiquer une prédisposition à un engraissement
excessif
Un taureau devrait présenter une distribution
mince et uniforme de son gras
Les épaules
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Les membres avant devraient former une ligne droite partant de la pointe
des épaules jusqu’au milieu des onglons en passant par les genoux.
Erreurs :
• Genou en arrière
Trop en arrière par rapport à l’axe normal du membre. Position qui entraîne
les pieds vers l’avant, favorise l’inclinaison des pâturons et répartit la pression sur
l’arrière des pieds
Les pieds et membres avant sont :
Pieds tournés vers l’extérieur ;
Genoux rapprochés et orientés vers l’extérieur ;
Membres avant déplacés vers l’extérieur pour ensuite être ramenés vers l’intérieur ;
Pieds tournés vers l’intérieur ;
Genoux plus éloignés et orientés vers l’intérieur ;
Membres déplacés vers l’intérieur pour ensuite être ramenés vers l’extérieur
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Les paturons
Côté
Sole
Face
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Lors de l’achat d’une chèvre ou des moutons, il faut de préférence choisir des
jeunes animaux et de vérifier l’âge par les dents. Pour cela il soufi d’ouvrir la bouche et de
regarder les nombres des dents, car on connait il y a les dents de lait et les dents adultes.
Si l’animal à 8 dents de lait (son âge maximum est moins de 15 mois et c’est l’âge préféré
pour acheter une jeune femelle pour la reproduction.
Bien que les bœufs, les moutons et la chèvre, on la même formule dentaire, mais
il se marque une légère différence dans la reconnaissance de l’âge par la table dentaire.
Cette différence se situe sur :
Hyperrondité :
Un surnombre des dents du chez les moutons au ressortissement de plusieurs
dents dû à une égalité de la table dentaire.
Le manque d’espacement :
A la vieillesse chez les moutons il n’y a pas d’espacement entre les dents, mais
présent chez les bovins.
V.3. ROBE DU MOUTONS
a) Constitution du pelage
Les moutons comprennent deux sortes des poils :
Le poil excessivement fin : sont (de) les poils qui couvre la grande partie du corps.
Le Poils ordinaire : sont les poils qui revêtent la tête et les extrémités du jarret.
b) Etendu de la toison
Elle varie selon les races.
Exemples :
1) La toison manque chez les moutons soudanais.
2) La toison est en forme d’un manteau pour les moutons danois. Généralement la tête est
les extrémités en sont dépourvu.
c) Nuance des toisons
Une nuance représente les différentes couleurs que peuvent présenter une toison
ou laine. Ses couleurs sont : noirs, blanche et rouge.
La couleur blanche est plus estimée chez les moutons.
Le corps du porc est couvert des soies. Les robes du porc offre les nuances
suivante : blanche, noire, grise, rouge et jaune.
6.2. SORTES DES PORCS
Morphologiquent, il y a deux (2) types des porcs : type rustique et type amélioré.
Les caractéristiques sont les suivantes :
a) Type rustique
Il est voisin au sanglier ;
La tête est longue ;
Le profil antérieur est rectiligne ;
Les membres sont longs ;
Le dos est convexe (la partie inférieur est petite) ;
Le tronc est aplati.
b) Type améliorée
Son corps est prêt de la terre
La ligne de dessus est à peu près rectiligne
La tête est légère.
Les oreilles sont larges longues et tombante.
3
𝐼𝑛𝑐𝑖𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒 (𝐼) = ;
3
1
𝐶𝑎𝑛𝑖𝑛𝑒(𝐶) ;
1
4
𝑃𝑟é𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 (𝑃𝑀) = ;
4
3
𝑀𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 (𝑀) =
3
Hormis ses dents à l’état adulte il y a apparition de deux autres dents de part et
autre de la mâchoire inférieur appelé croc.
Son évolution sera détaillée dans la période chronologique.
b) reconnaissance par la table dentaire
Cette reconnaissance est aussi appelée âge chronologique. Elle peut s’évaluer rarement
chez les porcs, car il peut être (tué) abattu tout jeune pour la boucherie (6 – 7 mois). Cette
reconnaissance de l’âge des porcs connait 3 périodes d’évaluation dentaire :
1ère période : éruption de dents de lait
15 à 20 jours après la naissance il y a sortie des pinces dans la mâchoire inférieure de la
naissance, il y a la présence de coins et a trois (3) mois il y a éruption de toutes les dents
lactéale.
2ème période : éruption des dents adulte au définitive.
Il y a apparition de coin et les canines définitives à partir de 8 à 9 mois. Les pinces
définitives apparaissent à partir d’un an. L’éruption de toutes les dents définitives finies à
partir de 14 mois sauf les mitoyennes définitives qui apparaissent à 18 mois à 20 mois fini
l’éruption des autres dents définitives.
3ème période : Usure des dents adultes et allongement de croc
Les pinces inférieures sont nivelées à partir de deux ans. Il y a la sortie de croc
hors la gencive à partir de deux ans.
A deux (2) ans et demi le croc sorte de lèvre chez le mâle. Leur développement ne dépasse
pas trois centimètre par an chez le mâle et ont une poussé constante.
A partir de 3 ans, on remarque que la connaissance de l’âge chez les porcs devient difficile
et sa valeur marchande diminue comme reproducteur.
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La poule Wyandotte est la race la plus représentative du type de crête frisée, mais
il existe un bon nombre de races portant cette crête, comme la Hambourg, la Sebright, la
Barbue d'Anvers, la Java, la Redcap, etc...
Crête double :
Crête noix :
La crête en noix, ou crête en coussin ou encore crête en
bourrelets est une petite crête en forme générale de
boule, plus ou moins aplatie. Elle peut être formée d'un
simple bouton de chair ou bien de bourrelets repliés sur
eux-même. Cette crête est plutôt situé vers l'avant de la
tête.
Les principales races portant cette crête sont la poule de Soie, la Orloff, la Chantecler, ainsi
qu'un certain nombre de combattants (combattant Malais, Shamo, Kulang par exemple)
Crète en papillon
Cette crête (aussi appelée crête en papillon) est plutôt
spéciale et tape-à-l’œil ! Si l'on veut faire simple, on dirait
qu'il s'agit de deux crêtes simples assemblées l'une à
l'autre et partiellement inclinées à l'horizontale. Il peut y
avoir de petites pointes ici et là partant un peu dans tous
les sens qui donnent un air unique à chaque crête. Le
nombre de crétillons peut varier fortement.
Crèt
La crête à cornes est tout bêtement composée de 2 pointes
de chair, qui peuvent être légèrement courbés (surtout chez le coq), associées de manière
à former un V plus ou moins élargi, située plutôt vers le haut du crâne. L'inclinaison de la
crête par rapport à la tête peut varier, les cornes étant souvent assez droites, mais pouvant
également pencher plus vers l'arrière ou même pointer vers l'avant.
On retrouve ce type de crête chez des races françaises
comme la flèche, le Merlerault ou bien la Crèvecoeur, mais
également chez l'Appenzelloise huppée, qui est Suisse, la
Brabanter (Hollande), la poule Sultane (Turquie) ou bien
encore la Cornuta di Caltanissetta (Italie).
b) les barbillons
Cette reconnaissance peut s’effectuer soit par les plumes, soit par l’éperon.
a) La reconnaissance de l’âge des volailles par les plumes
Par les plumes, il est difficile de reconnaitre l’âge des volailles. Mais chez les
jeunes volailles, la dernière plume tombe vers l’âge de 6 mois. C’est-à-dire le
renouvellement des plumes se fait après 6 mois.
La mue chez les oiseaux en général, et chez nos poules en particulier, n’est pas
une maladie, mais un phénomène physiologique normal qui leur permet de renouveler
leurs plumes une fois par an. Ce changement de plumage, a lieu en général en fin
d’été/début d’automne.
Pendant la mue et cette perte de plumes, le système de reproduction de la poule
est en repos complet. Cela lui permet de moins consommer d’énergie, et de faire des
réserves de calories pour affronter l’hiver.
En règle générale, les poules adultes à partir de 18 mois, muent une fois par an,
mais certaines peuvent muer deux fois en un an et, plus rarement, une fois en deux ans.
b) La reconnaissance de l’âge des volailles par l’éperon
A partir de 6 mois, l’éperon ou ergot apparait comme une proéminente conique
couverte de la peau. Par la palpation, on peut sentir qu’il est mobil et mou ;
Entre 6 mois à 12 mois, l’ergot apparait comme une proéminente aigüe. L’éperon ou
ergot a une vitesse de croissance de 2 Cm chez le mâle et 1 Cm chez la femelle.
Exemples :
1) Monsieur MASHINI Daniel a un coq mesurant 5 Cm d’éperon, quel est son âge ?
2) Une maman au marché vend une poule dont l’éperon mesure 4 Cm de long, quel est
son âge ?
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ISP – Kikwit, Inédit
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