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BIOMETRIE

I- Introduction

Qu’est-ce que la biométrie ?


Mesure biologique ou mesure des caractéristiques physiques utilisées pour identifier un individu
Ex : déverrouiller son tel avec empreinte, reconnaissance faciale, empreinte rétinienne
Les chercheurs affirment que la manière de s’assoir, nos odeurs… = unique et propre à chacun

→ Analyse mathématique des caract bio d’une personne, destinée à déterminer son identité de manière
irréfutable. Elle repose sur le principe de la reconnaissance de ces caract physiques.

Objectif : rechercher ce qui est propre à chaque individu


La science qui va étudier les carat bio qui sont mesurables chez humain
X confondre avec anthropométrie (= ensemble des techniques qui mesurent ces particularités
dimensionnelles humaines)

En kiné : étude quantitative de la croissance de l’être humain (masse corporelle, surface corporelle, volume
d’eau, besoins énergétiques) → ces mesures permettent d’estimer l’état de santé d’un individu + problèmes
que ça pourrait apporter à l’individu

• Quantification ou évaluation
Traitement : objectif (pour mesurer = donnée quantifiable) à atteindre au terme d’un certain délai que l’on
se fixe + prévoir délais → vérifier si l’on stagne ou si objectif approche, est dépassé ou atteint

• Transfert des résultats


Pour informer les autres membres de l’équipe thérapeutique des progrès obtenus, il faut des résultats
objectifs avec des données chiffrées (milieu hospitalier)

• Perfectionnement de la kiné
Pour progresser et se transmettre, une science a besoin de données mesurables et objectives, la kiné évolue
car des recherches scientifiques qui se font dans ce domaine-là où on va évaluer des prises en charges, du
matériel, méthodes… → évaluer avec des données objectives

Notions importantes
• Mesure
• Champ d’investigation morphologique et fonctionnel
• Utilité de ces mesures (normes, interprétations, individuelles)

Rôle : distinguer ce qui est spécifique à chaque individu → c’est l’évaluation, objectivation du travail du kiné

Morphologiques / Somatiques MESURE Fonctionnelles

Tailles, poids, périmètre Cardio vasculaire, respiratoire,


d’un membre, épaisseur acuité visuelle auditive

Normes Anomalies Sénescence Adaptation à l’effort


Croissance

Évaluation Prédiction Programmation


Comparer à des normes (déjà établis) + évaluer croissance + descellé des anomalies

Avant de mesurer :
Qu’est-ce que je veux mesurer ? Avec quelles techniques ? Instruments ? La population ? Quelles sont les
conditions expérimentales ?

Décisions / bilan : 5 points stratégiques


• Problème du mvt → bilans cliniques
• Projet du patient → approche humaine
• Problématique gestuelle → diagnostic du kiné
• Proposition d’intervention → objectifs du kiné
• Protocole thérapeutique → moyens du kiné
→ Observer, analyser, planifier, agir

Le problème du mvt bilans cliniques pour « l’état des lieux »


• Identifier les causes
Toute source de renseignement est exploitée avec indications médicales (prescription médecin, accès au
dossier), données relatives par le patient (lui poser des questions + très subjectif) et bilans physiques :
examen clinique

• Quantifier les déficits


Objectivement le problème afin d’obtenir une ref de départ
Pourquoi ?
Pour suivi du patient : évaluer la gravité du problème, cibler les objectifs thérapeutiques, affiner le pronostic,
objectiver l’évolution du patient, transmettre aux autres acteurs de l’équipe pluri, évaluer efficacité de
l’intervention thérapeutique
Pour pratique professionnelle : enrichir les bases de données épidémiologiques, évaluer les pratiques
professionnelles

1) Choisir indicateur évolution ou variable témoin !!! conditionne pertinence de mesure, on identifie
le facteur le + significatif de l’état ou des
changements que l’on veut observer
Il faut indicateurs fins valorisant l’action
thérapeutique
2) Choisir instrument de mesure Opter pour l’outil le + approprié à la variable visée
avec des critères de choix comme fidélité, validité,
objectivité, sensibilité
3) Comment mesurer Chaque instrument de mesure fait objet de règles
d’utilisation spécifique destinées à certifier les
résultats qu’ils expriment → protocoles définissant
la méthode d’admin et de cotation

Validité d’un instrument de mesure = capacité à mesurer ce pourquoi il a été conçu. Le bilan de départ et de
fin doit être un reflet de l’état clinique du patient

Fidélité : la dispersion des résultats, un instrument de mesure fiable donne de façon cste les mêmes résultats
lorsqu’il n’y a pas eu des changements réels + essentielle afin de distinguer le « vrai » changement de l’erreur
de mesure + aptitude qu’a un appareil de mesure sans erreur accidentelle

Objectivité : qualité de ce qui est conforme à la réalité, un instrument est objectif si la nature des infos qu’il
fournit et/ou des appréciations qu’il conduit à formuler X dépend de la personne à qui son utilisation est
confiée (repère anat)
Technique obj réalise par plusieurs personnes et doit donner la même chose
Lovette

Sensibilité : capacité à mettre en évidence un phéno, la probabilité qu’un test soit positif sachant que la
personne est malade
X confondre avec « spécificité » (= probabilité qu’un test réalisé sur une personne saine se révèle – soit test
– sachant que la personne X malade)

• Évaluer la gravité des problèmes


Comprendre un déficit → il faut situer la mesure obtenue par rapport à une norme pour déterminer l’écart
entre ce qui est observée et ce qui devrai être → analyser
2 types de ref : normes collectives (grp de comparaison) ou normes individuelles (provenant de la personne
concernée) = choix !!! il arrête ce qui est normale et hors normes
• Si variable met directement pronostic vital : la norme est minimale mtn individu dans un équilibre
viable
• S’il s’agit de la gestuelle, notion relevant autant santé, utilité, aisance, esthétique… Choix parait –
évidant → projet du patient (Ex : force, amplitude art…)

II- Examen Morphologique (généraux)


Première impression du patient → examiner (pied à la tête) = se faire une première constitution du patient

A) Attitudes
Debout, et dénudés positon naturel puis anatomique avec paume de mains vers l’avant = avoir accès à la
visuelle de toutes les structures anat ant, post
→ Analyse de la statistique de l’individu par rapport à des repères anat → Mise en évidence de défauts
d’attitude, de déformation, de malformation
Ex : Dos, Face, Profil

• De dos (frontal)
Première observation = symétrie du corps par
rapport à un axe ligne fictive qui va diviser le
corps en deux partie égale. Elle passe milieu
occiput, suit la ligne épineuse, par le pli inter
fessier et entre les talons
• De face (frontal) Ligne bipupillaire
Ligne bitragale
Épaules au même niveau, lignes des épaules
inclinées vers dehors, rétrécissement au niveau Ceinture scapulaire
de la tailles, points de contacts entre les
membres inf : cuisse, genou, mollets, malléoles Ligne bimamelonnaire
int et talons
Ceinture pelvienne

Vérification de la symétrie du corps par rapport


à un axe de symétrie frontale qui passe par nez, Ligne bistoïlydienne
lombilique, entre G et entre les malléoles

Plan sagittal, profil droit et gauche à regarder

→ Attitude en vue latérale


• Regard et bord inf mandibule horizontaux
• Cou droit
• X exagération des courbures
• MS tombe presque perpendiculairement le long des flancs à partir du
coude, ils se portent très légèrement en avant,
• Contour an thorax oblique en avant depuis l’échancrure sternal
jusqu’à la ligne des mamelons ensuite vertical avec le léger retrait
niveau pubis

• De profil (sagittal)
Posture idéale doit rester ligne de gravité qui passe par tragus
oreille, milieu bord ext de l’acromion, mi-distance entre bord
ant et bord post thorax, milieu GT, tubérosité du condyle ext F,
légèrement en avant de la malléole latérale avec fil aplon
Si déséquilibre, alors le fil applon ne passe pas par ces points là
Flèche cervicale

Plan scapulaire

Flèche lombaire
Posture normale de profil
Plan fessier

Verticale tangente au point post (fil applont arrière ou


contre un mur)
Point de contact avec tangente post avec sommet
courbure dorsale (plan scapulaire - TC) + sommet
courbure sacré (fesse) = alignés
Suivant la statique du patient : occiput, talons = X
normal
→ Mesurer à horizontale chez adulte, flèche lombaire
(L3) doit être de 4-6cm et flèche cervicale (C6) de 6-
8cm → déformation verticale + vérification courbure
Si + grand = exagération courbure ≠ aplanissement

→ Attitude asthénique = débilité mental (patho)

Ados / enfant = pseudo asthénique


• Musculature faible
• Courbures vertébrales exagérées
• Thorax aplati
• Enfoncement poitrine entre les moignons des épaules saillants en avant
• Minceur du cou
• Saillie du bas ventre du faiblesse musculaire (=ptose abdominal)
• Musculature des membres peu dev

Déficience qui peut se corriger mais attitude souvent rencontrée

B) Le système musculaire
• Volume → masse musculaire bien dev = « robuste »
• Tonicité → diff type de tonus,
Fond : se relâcher
Postural : éviter qui s’écroule

Test avec palpations


C) La peau et le tissu graisseux
• Bonne état de nutrition = Lisse X grasse X luisante,
élastique + légère couche de graisse sous cutanée
• Coloration de la peau : pigmentation, vascularisation,
liée circulation capillaire (rouge bleu = stase aux
doigts et orteils)
• Distribution de la graisse variable selon les régions
• Peut faire varier les formes ext

D) Le cou
Femme (effet que non car épaules tombantes) < Homme dépend du dev des trapèzes

E) Le thorax
• Robuste et ample avec une puissante musculature, squelette solide, souvent en signe de robustesse
• Aplati : souvent en signe de faiblesse

F) Le ventre
Altération morphologique possible
• Par insuffisance musculaire (ptose abdominale car trop lâche alors descente organe)
• Par accumulation de graisse sous-cutanée
• Par 2 pheno (hypotonie et surcharge graisseuse combinée chez obèses)

G) Les membres (= dev)


• Musculature MI > MS (dépend du sport) → sèche (x gras)
• Pieds plats
• Asymétrie entre côté D & G = inégalité de dev dû neuro (paralysie) ou patho, sport unilatéral
• Inégalité de dev
→ Genou : Plan frontal (valgus = dérivation vers int physio jusqu’à ces 2 ans – varus = ≠ de 3 à 6ans physio
asymptomatique si ne diminue pas = problème ou angulat° 20°) – Plan sagittal (recurvatum = hyper
extension excessive G – flexum = impossibilité de se mettre en Ext tjs Fx avec très mal verrouillage =
anormal)

H) Le bassin
Antéversion → bassin part en avant, cambré = naturel chez H mais + ou - accentué chez des personnes et
risque de pincement lombaires = neuro sciatique / crural avec problème du dos
Rétroversion → pubis vers avant
III- Mesures anthropométriques (= bon marché + évalue bcp de paramètres)

→ Mesures somatiques (= dimension, proportion corps humain)


= rapide, facile, peu de matériel, patient passif
Conditions :
• Précisions (technique et point de repères) et cœff d’erreur (marge incertitude, comparaison)
• Choix des repères anat >>>> précision

A) La taille debout (= stature)


Avec une toise/curseur perpendiculaire, entre le plan des pieds et le sommet de la tête
Position du sujet : verticale, bras le long du corps tête horizontale, plan du regard horizontal
3 points d’appui post : talons, fesses, dos, + si possible tête
Précision : + ou – 3mm avec même examinateur, 1cm entre relâché et redresse, 1 à 2 cm entre le matin et
le soir (effet pesanteur des disques), 1 à 3 cm entre taille debout et taille couché (effacement des
courbures)
Facteur qui influence la taille : hérédité, sexe, conditions mésologiques (milieu aisé > milieu pauvre,
alimentation, ouvrier < étudiants même âge, patho, climat), augmentation séculaire (siècle en siècle + en +
grand), variations physiologiques, sénescence

Objectifs et intérêts de la mesure contrôle :


• Contrôle dev et croissance
• Mesure de réf pour d’autres mesures corporelles
• Évaluation de l’involution vertébrale
• Recherches anthropométriques sur influence du milieu, de l’alimentation, de l’hérédité, relation
entre taille et réussite sportive

Mesure de la taille en couché : (-2ans selon OMS car


enfant plus grand de 7mm que debout) en DD + maintenir
jambe sur la toise avec une main et déplacer la partie
mobile avec l’autre + appuyer doucement sur G pour
étendre les jambes aussi loin que possible sans faire mal

B) La taille assis
Avec une toise, entre le sommet de la tête et le plan des ischions sur un tabouret tel que le sujet ait les
cuisses à horizontale, les jambes pendantes, le dos contre toise
Mesure longueur du buste = tête + cou + tronc

Objectifs : quantifier le dev du tronc par rapport à celui du corps en entier

Indice skélique de Manouvrier = (longueur MI/Taille assis) x 100 = + 84 à 96%


(Longueur MI = taille debout – taille assis)
→ Pour classer les individus en macroskèles (individus sup 95/96% = MI long) et brachyskèles (inf 83/84% =
MI court)
Indice cormique = (taille assis/taille debout) x 100 = + 51 à 53% (proportion de notre corps)
→ Pour classer les individus en brachycormes (inf 51% = buste court et MI long),
métriocormes (norme, H de Vitruve) et macrocormes (sup 53% MI court)

C) Longueur des MI
Objectifs : évaluer la longueur des MI pour les comparer entre eux et vérifier l’éq latéral du
bassin
Longueur exacte impossible à déterminer par les procédés anthropométriques courants
Pq ? extrémité sup (bord sup, tête fémoral) n’est pas accessible directement → choix entre
diff repères + ou – proches
• Méthode clinique directe : mètre ruban avec longueur « réelle » (1) EIAS – malléole
médiales ou lat et la longueur « apparente » (2) ombilic – malléole médiale
• Méthode clinique indirecte : planchettes (5mm) diff MID et MIG avec ces planchettes
on compense déficit au niveau du bassin
• Rx : donnée les plus précises
Longueurs : cuisse (= interligne art G à EIAS) & jambe (interligne G au sommet de la malléole
tibiale)

D) Longueur des MS
• Distance comprise entre l’acromion et l’extrémité du majeur
• Envergure (distance entre nos deux majeurs)
• Longueur du bras : bord ext de l’acromion à interligne art séparant la cupule radiale du condyle
huméral
• Longueur de l’avant-bras : de l’interligne à l’extrémité de l’apophyse styloïde du radius

E) Les périmètres
= traduisent dev os, muscle et tissu graisseux sous-cutané
Pour un âge donné, largeur des os similaires d’un individu à l’autre >>> diff observée dépendent de la
musculature et tissu adipeux
Peuvent servir à caract état de nutrition général + évolution // à celle du poids + influence de la pratique
d’exo de force

Cuisse En-dessous du pli fessier, partie la + large


Mollet Au niveau de plus fort dev
Bras Au niveau du relief le + marqué
Bras (coude fléchi) Pendant contraction max biceps
Avant-bras Partie la + large, sous art du coude
Poignet Épiphyses radiale et cubitale
Genou Milieu de la rotule
Cheville Des 2 malléoles

𝑃 𝑜𝑠𝑠𝑒𝑢𝑥
Σ = IO (indice osseux)
𝑇 𝑑𝑒𝑏𝑜𝑢𝑡

H = 45 et F = 44
IO < 43 = ossature faible
43,5 < IO < 46 = ossature moyenne
IO < 46 = ossature forte

F) Le poids
• Rapport étroit entre poids – performance physique
• Stabilité du poids = indice de bonne santé chez adulte
• Permet d’apprécier le dev et la maturation de la croissance
• Facteur de risque des maladies cardio-vasculaires

La technique :
3 types de balances + dévêtu au max + précision est d’environ ½ kilos
Pour obtenir une précision de 200grammes → contrôle journalier effectuer au même moment dans les
mêmes conditions (au lever, à jeun, avec la toilette par ex)
Interprétation :
Formule de Lorentz (+ utilise car calcul diff sexe + prend en compte taille = + précis mais X age ni morpho)
H : P = T – 100 – (T-150) / 4 F : P = T – 100 – (T-150) / 2,5

Formule de Creff (Inconvénients : morpho subjectif + X sexe)


Morpho « Gracile » : P= (T - 100 + Age / 10) x 0,9 x 0,9
Morpho « normale » : P= (T - 100 + Age / 10) x 0,9
Morpho « large » : P= (T - 100 + Age / 10) x 0,9 x 1,1

Formule de Monnerault-Dumaine (ossature poignet, X sexe, X morpho)


P = (T – 100 + 4 x circonférence du poignet / 2)
Formule de Broca (bcp marge erreur…) : P = T – 100

Formule de Bornhardt : P = (T x tour de poitrine) / 240

Indice de masse corporelle (IMC ou indice de quetelet) : 𝑃⁄𝑇 2


= Permet d’évaluer les risques liés au surpoids chez l’adulte (diabète, maladie cardiovasculaire), de faire
état de sa corpulence et de son état de santé mais X co son poids idéal

Les abaques = table de calcul, tableau en colonnes simplifiant les calculs

Facteurs qui influencent le poids :


• Age
• Sexe
• Hérédité
• Milieu
• Augmentation séculaire
• Suralimentation précoce
• Psychisme
• Sédentarité

G) Superficie corporelle (1,7m2)


Domaines d’utilisation
- Grands brulés (score de Baux = âge et superficie si >100 50% de mourir) → pronostic vitale
- Oncologie calcul des posologies des traitements, médoc
- Ref pour diff paramètres fonctionnelles, métabolisme de base, volume cardiaque…

Table de Berkow Table de Lund et Browder pour ref des brulures


IV- La composition corporelle
= eau (60/70%) + graisse + protéines + os → Si anomalie de répartition = dénutrition, œdèmes, obésité…

Un compartiment regroupe
composition corporelle en lien
avec leur f° indé de leur loca ou
compo chimie

+ précis, pour comprendre orga des diffs constituants et


niveaux interconnexions + tissu = approche quantitative

Triglycéride

Eau, os, organe


Ensemble liquide sans leur partie
interstitiel + plasma Poids
protéine
grasse
+ eau
Ensemble cellule
organe et muscle
avec leur liquide

Calcium
Pour estimation de la compo corporelle
• Plis cutanés → estimer taux de graisse corporelle, soulève/pince entre pouce index

- pli bicipital = peau est pincée dans sens longueur biceps, à mi-distance entre pointe l’olécrane et celle de
l’acromion, face ant bras
- pli tricipital = idem mais sens longueur triceps en regard face post bras
- pli sous-scapulaire = 2 travers de doigt sous la pointe omoplate, le pli cutané est formé et orienté en haut
et en dedans = angle 45° avec horizontale
- pli supra-iliaque = mi-distance entre rebord inf des côtes et sommet crête iliaque, sur ligne médio axillaire
= pli verticale

Comment ? avec pince spé calibrée (= adiposomètre), opérateur entrainé, att 5sec, 3 lectures et faire une
moyenne, somme des 4 plis = introduite dans équations prédictives en f° âge, sexe = estimer densité
corporelle puis reporter dans tableau spé (sexe/age)

PCM = poids actuel – (poids actuel x % graisse)

Avantages : simple et cout faible


Limites : diff voire impossible chez sujets avec obésité sévère, X compte tissu adipeux partie inf corps et a
tendance à sous-estimer obésité gynoïde (graisse sur MI), estime mal tissu adipeux profond donc a
tendances à sous-estimer obésité viscérale
Précision : % erreur +/- 3,5% selon équations

• Balance impédancemètre
= mesure résistance du corps au passage d’un courant électrique de faible intensité
Recommandations = X fait effort intense 48h avant, X ê sous influence médicaments
susceptibles de modif comportement physiologique, limiter prise de boisson avant (thé, café,
alcool, cigarette), X femmes enceintes, porteurs de pace maker/prothèses métalliques →
mesure debout ou couché

Avantages : requiert peu explications et résultats en qql sec / Inconvénient : peu fiable
Précision : % erreur +/- 5%

• Pesée hydrostatique
= densité corporelle basée sur Poussée Archimède + comparaison poids normal avec poids dans eau
Équation de Siri : %MG = (495/Densité) – 450 car D et MG = cste

Avantage : très précis, variable sur / Inconvénients : X pratique, ++ €, X personnes hydrophobes


Précision : % erreur +/- 2,7%

• BOD POD
= pléthysmographie par déplacement air + sujet assis en tenue de bain dans machine en forme
d’œuf

Avantages : facilité emploi, très précis, X invasif / Inconvénient : ++€


Précision : % erreur 2,2 à 3,7%

• SCAN DEXA
= densitométire osseuses (année 80) utilisation rayon X à basse et haute énergies avec une très faible
irradiation + permet mesure masse grasse, densité osseuse, masse osseuse et masse musculaire,
comparaison des deux côtés, graisse viscéral (++ maladies cardiovasculaire)
Avantages : exact et qql min / Inconvénients : peu pratique ++€
Précision : % erreur +/- 1,8%

L’obésité
1milliard adultes sont en surpoids parmi lesquels 300 millions sont obèses, 42 millions (- 5ans), UE 15 à
30% enfants excès de poids, Amérique du Nord + de 30%

→ Accumulations anormale ou excessive de graisse corporelle (risque pour la santé, maladie, cancer,
diabète type 2, patho pulmonaire) IMC plus utile pour surpoids ou obésité mais pas précis à cause
sexe/âge
Adulte : IMC > 25 → surpoids et IMC = 30 ou + → obésité

Enfant def diff = variations physiologiques de l’adiposité au cours de la croissance tout à fait naturel X
permet de def une valeur unique de ref, OMS recommande utilisation des courbes IMC en f° âge

• Graisse abdominale pose ++ problème


= localisée péri-viscérale (entouré viscère) ou abdominale → prédisposition aux complications cardio-
métaboliques + facteur de risque de maladie/infection aussi importante que excès de masse = obésité
androïde (masse graisseuse sur abdomen) X quantité qui est importante mais sa localisation
H = 102cm et F= 88cm
Mesurer ? plan horizontale à = distance entre bras des côtes et crête iliaque + ajuster mètre ruban sans
comprimer tissus mous serrer + périmètre abdominale est mesuré à 0,1cm près fin expiration

Facteurs de risque de l’obésité


- comportements alimentaires
- Mode de vie sédentaire → travail, loisir avec écrans, internet = X dépense
- Stress → comportement inadaptée comme grignotage, compulsions alimentaires (deuil, chômage…)
- habitude de vie familiales → préparation, partage des repas
- conso alcool → fréquemment, apport calorie, stimulation de la faim
- manque de sommeil
- faible apport calcium

→ BALANCE ÉNERGÉTIQUE
Entre apport (alimentaire) et dépense (métabolisme de base, activité physique, digestion = thermogenèse)

Les conséquences
• Dév diabète type 2 : excès de poids et tour de taille ++ facteur de risque (H > 102cm et F > 88cm)
• Maladies cardiovasculaires et HTA x3 chez obèse (élévation anormale TA repos) : excès de poids +
graisse abdo
• Troubles veineux : excès graisse cuisse et ventre empêche sang remonter vers <3 (jambes lourdes,
œdèmes, varice et flérite)
• Maladies rénales : excès poids s’accompagne maladie qui touche les reins (diabète ou maladie
cardiovasculaires)
• Cancer : F ++ cancer utérus, ovaires et seins après ménopause H cancer prostate → F/H cancer
colon, vésicule biliaire
• Douleurs ostéo-articulaire : surcharge pondéral, art portantes masses + importante pour se
déplacer
• Apnée sommeil + troubles respiratoires + cycle menstruelle + hypogonadisme ( - sperme)

Conséquences psycho et sociales


• Manque de confiance en soi
• Discrimination et gène sociale
• Frein pour certaines activités (sportive…)
• Problème de déplacement

Conséquences éco
• Situation de maladie → ++ € sécurité sociale
• Cout de nbr tentatives d’amaigrissement (personnel)

Lipides constitutifs (graisses)


= indis au fonctionnement cellule + moelle osseuse, poumon, foie, <3, rate, muscles, intestins et tissus
riches en graisse du SNC

Lipides de réserve
= graisses emmagasinées dans les cellules des tissus adipeux, tissu adipeux protégeant les divers organes
int contre traumatisme, grosse partie = tissus sous-cutanées adipeux qui se déposent sous la surface de la
peau, non essentiels au fonctionnement immédiat de l’organisme

Diff entre F et H → lipides carat du sexe (5 à 9% masse totale du corps), proportion de lipides de réserve
est sensiblement équivalent d’un sexe à l’autre, quantité totale de lipides constitutifs, 4x + important chez
F que chez H → pour enfant/embryon et système endocrine
Seins = 4,4% masse totale des lipides corporels et 12,5% du total des lipides caract du sexe
Sinon localisés dans tissus adipeux de la région génital et de la ½ inf corps

% min de graisse
Masse corporelle min = 3% de lipides constitutifs chez H et 12% chez F
Masse min (femme) = (D/33,5)2 x 0,111h avec D = somme de huit diamètre osseux (biacromial, thorax, bi
trochanter, G, chevilles, coudes, poignets) et h = taille

Sportif
- Masse maigre est important pour toutes les activités qui nécessitent de la force, de la puissance et
de l’endurance musculaire, masse maigre X souhaitable chez athlètes d’endurance
- Masse grasse : faire attention taux de graisse influence négativement performance chez sportifs
dynamiques que ceux statiques
Adiposité optimale (% masse grasse optimale chez sportif = poids de forme) dépend du sport car effort pas
le même et X même métabolisme, variabilité individuelle/très personnel, H = 9 à 13% et F = 12 à 23%
pouvant ê élargie jusqu’à 28% selon la discipline

V- Croissance et sénescence

→ Croissance prénatale = phase la + spectaculaire de la croissance, 1er trim : très rapide puis ++ 2nd
trimestre : vitesse 2,5cm/semaine à son max + dépend principalement de la corpulence et du statut
nutritionnel de la mère

→ Croissance au cours de la petite enfance = période où vitesse de croissance se modifie rapidement et


après la naissance, vitesse de croissance X dépend stature pondérale de la mère mais celui de l’héritage
Vitesse de croissance
= 20cm/an des premiers mois
= 10-12cm/an 1an
= 10/13 cm/an 2°année

1an = taille augmentée de 50% et poids a triplé


→ Croissance au cours de l’enfance
Vitesse moyenne de la croissance diminue
= 7,5-10cm/an au cours de la troisième année de vie
= 5-6cm/an de 3ans à la puberté
Un fort ralentissement à 2cm/an peut se produire pendant un certain temps avant la poussé de croissance
de l’ados
= Modif rapides des proportions corporelles MI grandit plus vite que le tronc mais MI + tronc > tête

→ Croissance au cours de l’ados = lente augmentation du taux hormones sexuelles, filles 6mois avant
garçons et poussée de croissance fille 2ans avant ce qui explique que H > F
F = bourgeonnement mammaire
G = augmentation volume des testicules
Croissance terminée quand soudure des épiphyses

Facteurs influençant la croissance = dev somatique de l’enfant dépend :


- Facteurs endogène ou intrinsèques → paramètres génétiques (taille et poids) et endocriniens
(hormones croissance staturale/thyroïdienne/sexuelles agissent sur maturation)
HC = somatotropine ou GH, synthétisée par notre cerveau, régulation de la sécrétion de la somatotropine,
f° de la somatotropine → sécrété par cellules endocrines (= somatotropes) = sécrété pulsative X
continue >> circulation sanguine hormone variable F) heures journée car réguler par sommeil, repas… et
enfant synthétise quotidiennement d’avantage de somatotropine que les adultes

Rôle = favoriser croissance et multiplication des cellules


Au niveau chondrocytes, la multiplication est directement stimulée par la somatotrophine >> croissance
cartilage activée
Au niveau cellule du foie, stimule synthèse IGF

Thyroïdiennes = thyroïde est une glande endocrine située base cou, accolée à la trachée en forme de
nœud papillon avec 2 lobes réunis par un isthme + indis à la croissance + accélère vitesse croissance
épiphyse + action synergique avec GH

HS = testostérone et œstrogène
Synergie avec la GH et augmentent la production de GH et donc celle d’IGF1 + déclenchent pic croissance
et accroissement vitesse de maturation des cartilages de croissance puis leur ossification + puberté
précoce = soudure prématurée des cartilages de croissance → risque de petite taille définitive

- Facteurs exogènes et extrinsèques → paramètres nutritionnels carence vitamine ou protéines qui


peut retarder croissance, psy (manque affection, endroit moins favorables), sociaux (diff taille
classe modeste et pauvre), liés à des maladies

Suivi croissance = essentiel car reflète l’état de santé, enregistré et faire objet de contrôle régulier (prise de
poids, taille, périmètre crânien)

Courbe de croissance avec le principe du percentile


- Les percentiles permettent d’ordonne les sujets,
classer des premiers aux derniers mais sans spécifier
distance entre eux
- Le percentile 50 = médiane
Notion âge physiologique = 4 critères
1. Degré ossification squelette
Naissance = os principalement composé de cartilage souple puis
durant la croissance il est remplacé par os solide à partir des
centres ossifications
Enfant = 300 centres ossifications qui à travers leur fusion selon un
schéma = 206os à l’âge adulte
Ados = encore du cartilage
Adultes = 206 os très ossifier
Fusion des points ossification selon un sch temporel précis

2. Age éruption dents


Dent se dev et sortent de la gencive suivant sch temporel >>> observation émergence des dents définitives
en place ou terminant leur formation en dessous des dents de lait

3. Caractères biométriques
Poids, taille, périmètre crânien

4. Dev caractères sexuels 2nd


= caractère après la puberté F = 8 et 13ans avec poussée des seins, dev pilosité, apparition des
menstruations, accélération croissance
G = 9 et 14ans avec augmentation volume testiculaire et dimensions verge, apparition érections et mue
voix

→ Sénescence
= vieillissement soit processus complexe et multifactoriel (physio et psycho) + résultant des effets de
facteurs génétiques et de facteurs enviro (orga subit des choses en f° lieu, comportement, job) + lent et
progressif qui doit ê distingué des effets des maladies (passées, séquelles ou actuelles)

OMS = 65ans et plus


Déf sociale = âge de cessation d’activité pro + taux d’équipements et de services destinées aux PA = 75ans
Âge moyen dans les intuitions gériatriques = +/- 85ans

→ Vieillissement physiologique
Changement anat et physio + diminution capacités fonctionnelles de l’organisme + débutent plusieurs
années avant apparition des signes ext (vers 40ans premier signe → mort) + vieillissement diff inter-
organe/interindividuel

→ Changements structuraux
Au niveau métabolique et cellulaire et de la répartition des compo corporelles peuvent modif le
fonctionnement de l’orga mais aussi l’apparence corporelle d’une personne (visible ou non)

Les cellules
Longévité précise (= ne divise pas indéfiniment et décroit) + perdent certains éléments comme ADN et ↗
en tissus graisseux et fibreux → vers vieillissement et meurent + (cellule du foie par ex) perdent peu à peu
leur aptitude à remplir leurs f° + diminution de la capacité fonctionnelle des cellules + noyau cellulaire perd
sa f° de multiplication cellulaire et de réparation des tissus + nbr diminue de 30% de 20ans à 70ans

Les tissus : les muscles


Tous les tissus de l’organisme s’atrophient + détérioration du tonus musculaire + perte de
puissance/force/endurance/agilité + poids total des muscles diminue de moitié entre 30 et 70ans
Vieillissement muscles proviennent = atrophie des fibres musculaires et ↗ gras int tissu musculaire +
muscles perdent le + de force sont ceux des avant-bras

Changement : lig se calcifient, surface cartilagineuse s’érodent + art – souples/résistant + processus de


réabsorption du calcium subit déséq + ostéoporose + perte dents → limitation mvt

Réduc taille à partir de 40ans perte de taille (1cm par an) car raccourcissement colonne vertébrale causé
par un amincissement des vertèbres dorso-lombaires par ostéoporose (50ans) + arthrose + disque interV
vont perdre propriétés = perte de leur hauteur + posture + cavité thoracique diminue de volume cote se
déplace vers avant + interaction de diff facteurs (âge/sexe/race et enviro) + plus marqué chez F que H car
ménopause

Peau : renouvellement épiderme ralentit + derme s’amincit + perte élastine + peau sèche et cassante +
perte du tissu graisseux sous-cutané + rides

Cheveux : perte s’accélère avec processus involution + changement apparence (- épais, - fort, gris baisse
activité mélanocyte) + calvitie avec prédisposition hormonal, hérédité
Ongles : croissance ralentie, apparition stries longitudinales et cannelures + diminution circulation au bout
des doigts provoque épaississement ongle plus sec et cassant (++ pied)

Diminution des f° physiques = corps ralentit avec marche et mvt lent et démarche hésitante + atteinte des
systèmes périphériques avec baisse réflexe et coordination motrice, vitesse de réaction + puissance
physique diminue (= baisse de la force musculaire)

Modif compo corporelle =


- poids → augmente fortement puis se stabilise et diminue un peu à la sénescence
- ↗ (75ans) et redistribution masse grasse → ↗ proportion de compo corporelle et 80 ans = inflexion
masse grasse
- diminution masse maigre :
• Diminution eau corporelle totale → Eau = 60% corps chez
20ans or 50% chez 70ans

• Sarcopénie → phéno diminution masse muscu avec fonte


musculaire avec altération (innervation et densité cap) et
diminution force musculaire → fibre contraction rapide
type 2 (= - endurante mais + volumineuse, + puissante) nbr
et diamètre diminue → facteur hormonaux, faible apport
alimentaire, facteurs (âge/sexe/race et enviro) mais on
peut refaire du muscle

• Ostéopénie et ostéoporose → fragilité de os par


diminution densité minérale osseuse (déséq entre
ostéoblaste et ostéoclaste = destruction que de
reconstruction) peut se dev stade évoluer =
ostéoporose = pathologie & masse minéral
osseuse diminue des 30-35ans + éventuelle
apport en calcium et vitamine D
VI- Évaluation de la douleur
= très subjectif et ressenti du patient → expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une
lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes par le patient

= phéno pluridimensionnel
• Compo sensori-discriminative : méca neurophysiologiques qui permettent le décodage de la qualité
de la douleur, sa durée, intensité, localisation

• Compo affectivo-émotionnelle : tonalité désagréable, agressive, pénible, diff supportable avec


parfois états émotionnels comme anxiété ou dépression

• Compo cognitive : ensemble des processus mentaux susceptibles d’influencer la perception et R°


comportementales, cette compo permet de comprendre la cause ou les mécanismes, de savoir
communiquer les infos nécessaires à l’entourage et au médecin pour obtenir soulagement +
comparer épisode actuel à des situations vécues antérieur + pouvoir anticiper éventuel
soulagement

• Compo comportementale : ensemble manif verbale ou non, cs ou incs, observable chez la personne
qui souffre de manif non verbales/verbales/physiologiques

Chaque compo doit ê prise en considération afin de mieux comprendre le phéno de la douleur

→ Caractéristiques de la douleur

Aigue Chronique
Aide au diagnostic Dure depuis 3 à 6 mois
Disparait avec traitement étiologique Envahissante
Néfaste Invalidante
Anxiété Dépression
Méca générateur
- Nocioceptif
- Neuropathique
- Psychogène

Douleur par excès de stimulation nociceptive


= + fréquente
Activation système transmission mess nociceptif par stimulation excessive des récepteurs périphériques
mis en jeu par des processus lésionnels, inflammatoire, ischémiques ou par stimulations méca importantes
Traitement = antalgiques ou anti-inflammatoire

Rythme méca = max en fin de journée calmée par le repos X réveil nuit provoquée par la mobili
Rythme inflammatoire = nocturne, art, raideur matinale diminuant avec la mobili

Douleur neuropathique ou neurologique


Consécutives à des lésions SNP ou SNC
Caract cliniques évocatrices, siègent en particulier dans des territoires cutanés où la sensibilité est
supprimée ou réduite
Méca : déséq entre les influences des fibres afférentes inhibitrices et excitatrices au profit de ces dernières
Douleurs X calmées par antalgique ou morphine >>>> antiépileptique ou antidépresseur
Continues : brulure superficielle, mal délimitée, sensation profonde
Paroxystiques : décharges électriques, éclaires brèves
Dysesthésies : fourmillement, picotement

Douleur psychogène
Uniquement ou principalement causées par des facteurs psycho, émotionnels et/ou comportementaux
Sémiologie douloureuse atypique : exam clinique du patient normal, explorations complémentaires – et
confirmée par bilan psychopathologique significatif
Traitement : antidépresseurs, anxiolytiques et techniques psychologiques

Les multiples compo et expressions douloureuses nécessitent une prise en charge pluri et interdisciplinaire

Motif principal de la prescription d’actes de kiné = douleur et ses conséquences fonctionnelles

→ Évaluation de la douleur
Peu importe le site de la douleur, exam doit préciser
- Profil évolutif
- Topographie
- Type de douleur
- Intensité
- Facteur de soulagement et d’aggravation
- Manifs associées
- Impact sur la qualité de vie

→ Outils
• Interrogation du patient douloureux
Rassembler toutes infos sur son vécu/historique → !!! qualité de la relation avec le patient
Que doit-on demander ?
1. Historique et profil évolutif = ancienneté de la douleur, mode de début + circonstances apparition
(spontanée, secondaire, intervalle entre cause et la survenu, notion accident de travail…) + mode
évolutif (douleur chronique stable ou douleur paroxystique avec période d’accalmie +/- longue)
2. Topographie de la douleur et sa systématisation (où il a mal) = point de départ, trajet, irradiation,
siège max (il montre et nous avec vocab anat rempli dossier) + faire dessiner par le patient sur un
sch anat + distinguer douleurs localisées, multifocales ou diffuses, les douleurs sup ou profondes,
douleur dont le territoire varie dans le tps seulement ou avec traitement

Douleur projetée = sensation douloureuse sur site autre que la zone où réellement lieu d’activation des
nocirécepteurs viscéraux → patient a mal mais le déclencheur stimulé : les nocirécepteurs viscéraux ne
sont pas au bon emplacement
Ex : MS gauche (bras) = problème cardiaque ou lombaire/épaule = foie = convergence des afférences
nocirécepteurs viscéraux et cutanés sur un seul faisceaux ascendant médullaire qui va vers le cortex et
donne info au cerveau or les infos peuvent se mélanger entre viscère ou cutanées → Cortex n’arrive pas à
distinguer et donc « cutanée » selon lui
3. Type de douleur = préciser caract qualitative + quand description spontanée imprécise = proposer
qualificatifs classiques d’une patho donnée et graduer la présence et intensité
4. Intensité = pas de corrélation stricte entre intensité de la douleur et la gravité des lésions (pas de
présupposition d’une douleur car douleur est perso) = évaluer intensité d’une douleur (traitement
antalgique, évolution spontanée, efficacité du traitement prescrit)

→ Échelles d’autoévaluation unidimensionnelles


= Estimation globale de l’intensité + simple et facilement renouvelable + infos comparables pour un patient
donné + permettent de standardiser l’évaluation = unidimensionnelle et quantitatif

• Échelle numérique (EN)


Patient côte sa douleur de 0 à 10 avec « 0 = abs » douleur et « 10 = douleur max imaginable »
Bon instrument pour routine clinique + X support + possibilité de préciser intensité douleur dans diverses
activités
• Échelle verbale simple (EVS)
Score de 0 à 4/5 ou plusieurs catégories d’adj descripteurs
Peu sensible et – précise que EVA, diff à comprendre et à comparer car que 4 qualificatifs + diff à utiliser
chez patients ayant de diff de communication + personnes âgées !!

• Échelle visuelle analogique (EVA)


Ligne horizontale ou verticale
Sensible, reproductible, fiable et validée
- Côté malade : 2 repères identifiables aux extrémités de la ligne
« pas de douleur » ou « douleur max »
- Côté soignant : précision multinumérique (0 à 100 mm)

• Thermomètre d’intensité de la douleur


Échelle autoévaluation + mesure chez patient adulte X communication + graduée de 0 à 10 : 6 visages +
couleur rouge d’intensité croissante >>> augmentation en intensité de la douleur

5. Facteurs de soulagement et d’aggravation = parfois nécessaire de les suggérer au patient comme


lors activité physique, facteur alimentaire, hormonal, climatique, psycho
6. Signe d’accompagnement = manif associée à la douleur + larmoiement, sécrétion, attitude
antalgique, limitation de la mobilité
7. Conséquences sur la qualité de vie = impact d’une douleur et persistance sur le comportement d’un
patient + insomnie, fatigue, modif de l’humeur, moral, appétit, facteurs physiques et pro

→ Autres échelles utiles


• Échelles multidimensionnelles = adj qui analysent plus particulièrement les compo sensorielles et
émotionnelles + répercussion de la douleur sur un plan affectif et sensoriel
Ex : Mc Gill Pain questionnaire (MPQ) ou questionnaire douleur Saint-Antoine (QDSA)
Ce type de questionnaire peuvent être réitéré à condition que les intervalles entre les évals = X trop
courtes
Permet de mesurer efficacité de la thérapeutique sur chacune des dimensions sensorielles et
émotionnelles
X indiqué en cas de douleur intense, extrême fatigue, ou chez patient niveau socio culturels trop bas ou
dont le fr = X langue maternelle = dépend degré aptitude verbale et demande bonne coopération du
patient
Échelles inadaptées à la médecine d’urgence en raison du nbr important d’items à recueillie, à utiliser dans
le cadre d’une évaluation de douleur chronique → complexe à manip
Remarque : version longue validée et version abrégée X validée

• Échelles comportementales = hétéro évaluation, évaluer la douleur de patients ayant des diffs
d’expression verbale basée sur expression corporelle à l’état de repos ou en rép à un stimulus
douloureux
Ex : échelle Doloplus = évaluation dans sa globalité 10 items réparties en 3 catégories (0 1 2 3 = score) +
dimension somatiques, psychoM et psychosociale + mesure douleur chronique chez un patient âgé non
communicant ou qui présente des troubles cognitifs sévère → cotation pluridisciplinaire
Échelle Algoplus = hétéro évaluation douleur aigue chez un patient âgé non communicant ou qui présente
des troubles cognitifs sévère → dépistage, éval patho aigue (fracture), accès douloureux transitoires,
douleur provoquée par médoc ou traitements médicaux → Chaque items « oui » = 1 pts (même expression
du visage et du bruit)
ECPA (communicante et X communicante) = hétéro évaluation douleur aigue chez un patient âgé basé sur
expression visage, posture, comportement, relations avec 8 items (0 à 4) et 2 temps d’observation

→ Douleurs neuropathiques = DN4


- Probabilité d’une douleur neuropathique
- 4 questions réparties en 10 items à cocher
- + 1 pour chaque « oui » et 0 chaque « non »
- Douleur neuro si le score = ou > à 4/10

→ Évaluation de la douleur chez enfant


!!! ambiguïté car les symptômes du stress et angoisse se confondent avec ceux douleur
Certains ont la conviction que l’enfant est anxieux mais X souffre
Efficacité thérapeutique doit faire la distinction nette entre douleur et anxiété
Évaluer = comprendre ce que l’enfant éprouve + instituer relation non anxiogène

0 à 4ans Utiliser échelles d’observation comportementales


4 à 6ans Essayer auto-évaluation avec échelle de visages et
confirmer si nécessaire par hétéro évaluation
6ans et + Enfant peut en général s’évaluer lui-même

Observations
• Expression faciale = mvt front, yeux, sillon naso-labial, bouche
et langue + crispation du visage : front plissé et sourcils
froncés, lèvres pincées, sillon naso-labial marqué, langue
tendu, bouche grande ouverte + trémulations menton + stade
plus ultime : visage violacé et crispé avec paupières
contractées

• Motricité du corps = hypertonie des membres ou du tronc + contraction des extrémités + attitude
en triple Fx MI + trémulations fréquentes + réflexe de moro spontanée ou exagéré + agitation >>>
mvt MI ou de la tête
→ Échelles d’hétéro-évaluations
• Néonatal facial coding system (NFCS)
Douleur aigue/soins de nouveau-né → 18mois
Analyse des expressions faciales du nouveau-né à terme et prématuré
4 items : contraction des paupières, froncement des sourcils, accentuation du sillon naso-labial, ouverture
bouche

• Premature infant pain profile (PIPP)


Douleur aigue du nouveau-né prématuré = très objective + niveau basal avec fréquence cardiaque à
prendre en même temps
7 items : 3 comportementaux + 2 physiologiques + 2 contextuels

• DAN (douleur aigue du nouveau-né)


Douleur aigue du nouveau-né à terme et prématuré (3mois)
3 items comportementaux : visage, mvt, pleurs
Utilisation simple et fiable

• FLACC (Face legs activity cry consobility) modifiée (validé puis modif)
De la naissance à 18ans (validée de 2mois à 7ans) + 5 items comportementaux simples : visage, jambes,
activité, cris, consolabilité

• CHEOPS
De 1 à 7ans douleurs post-opératoire ou par les soins avec items corporels (torse, mains, jambes…) + outil
utilisé pour coter intensité de la douleur provoquée
Abs douleur = 4 et à partir de 8 = traitement antalgique jusqu’à 13

→ Échelles auto-évaluations = dès que possible (info ++ pertinente)


Évaluation de la douleur par enfant lui-même → possible et fiable à partir de 6ans
EVA = outil de ref de l’évaluation de l’intensité de la douleur
Entre 4 et 6ans : utiliser 2 échelles d’auto-évaluation diff = résultat + fiable

EN + EVS

• Échelle des visages


Utilisée en milieu pédiatrique mais valide et fiable chez adulte et le sujet âgé
6 visages exprimant une douleur d’intensité croissante
Laisser enfant montrer le visage qui décrit le mieux ce qu’il ressent >>> convertir dans la cotation

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