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I- Introduction
→ Analyse mathématique des caract bio d’une personne, destinée à déterminer son identité de manière
irréfutable. Elle repose sur le principe de la reconnaissance de ces caract physiques.
En kiné : étude quantitative de la croissance de l’être humain (masse corporelle, surface corporelle, volume
d’eau, besoins énergétiques) → ces mesures permettent d’estimer l’état de santé d’un individu + problèmes
que ça pourrait apporter à l’individu
• Quantification ou évaluation
Traitement : objectif (pour mesurer = donnée quantifiable) à atteindre au terme d’un certain délai que l’on
se fixe + prévoir délais → vérifier si l’on stagne ou si objectif approche, est dépassé ou atteint
• Perfectionnement de la kiné
Pour progresser et se transmettre, une science a besoin de données mesurables et objectives, la kiné évolue
car des recherches scientifiques qui se font dans ce domaine-là où on va évaluer des prises en charges, du
matériel, méthodes… → évaluer avec des données objectives
Notions importantes
• Mesure
• Champ d’investigation morphologique et fonctionnel
• Utilité de ces mesures (normes, interprétations, individuelles)
Rôle : distinguer ce qui est spécifique à chaque individu → c’est l’évaluation, objectivation du travail du kiné
Avant de mesurer :
Qu’est-ce que je veux mesurer ? Avec quelles techniques ? Instruments ? La population ? Quelles sont les
conditions expérimentales ?
1) Choisir indicateur évolution ou variable témoin !!! conditionne pertinence de mesure, on identifie
le facteur le + significatif de l’état ou des
changements que l’on veut observer
Il faut indicateurs fins valorisant l’action
thérapeutique
2) Choisir instrument de mesure Opter pour l’outil le + approprié à la variable visée
avec des critères de choix comme fidélité, validité,
objectivité, sensibilité
3) Comment mesurer Chaque instrument de mesure fait objet de règles
d’utilisation spécifique destinées à certifier les
résultats qu’ils expriment → protocoles définissant
la méthode d’admin et de cotation
Validité d’un instrument de mesure = capacité à mesurer ce pourquoi il a été conçu. Le bilan de départ et de
fin doit être un reflet de l’état clinique du patient
Fidélité : la dispersion des résultats, un instrument de mesure fiable donne de façon cste les mêmes résultats
lorsqu’il n’y a pas eu des changements réels + essentielle afin de distinguer le « vrai » changement de l’erreur
de mesure + aptitude qu’a un appareil de mesure sans erreur accidentelle
Objectivité : qualité de ce qui est conforme à la réalité, un instrument est objectif si la nature des infos qu’il
fournit et/ou des appréciations qu’il conduit à formuler X dépend de la personne à qui son utilisation est
confiée (repère anat)
Technique obj réalise par plusieurs personnes et doit donner la même chose
Lovette
Sensibilité : capacité à mettre en évidence un phéno, la probabilité qu’un test soit positif sachant que la
personne est malade
X confondre avec « spécificité » (= probabilité qu’un test réalisé sur une personne saine se révèle – soit test
– sachant que la personne X malade)
A) Attitudes
Debout, et dénudés positon naturel puis anatomique avec paume de mains vers l’avant = avoir accès à la
visuelle de toutes les structures anat ant, post
→ Analyse de la statistique de l’individu par rapport à des repères anat → Mise en évidence de défauts
d’attitude, de déformation, de malformation
Ex : Dos, Face, Profil
• De dos (frontal)
Première observation = symétrie du corps par
rapport à un axe ligne fictive qui va diviser le
corps en deux partie égale. Elle passe milieu
occiput, suit la ligne épineuse, par le pli inter
fessier et entre les talons
• De face (frontal) Ligne bipupillaire
Ligne bitragale
Épaules au même niveau, lignes des épaules
inclinées vers dehors, rétrécissement au niveau Ceinture scapulaire
de la tailles, points de contacts entre les
membres inf : cuisse, genou, mollets, malléoles Ligne bimamelonnaire
int et talons
Ceinture pelvienne
• De profil (sagittal)
Posture idéale doit rester ligne de gravité qui passe par tragus
oreille, milieu bord ext de l’acromion, mi-distance entre bord
ant et bord post thorax, milieu GT, tubérosité du condyle ext F,
légèrement en avant de la malléole latérale avec fil aplon
Si déséquilibre, alors le fil applon ne passe pas par ces points là
Flèche cervicale
Plan scapulaire
Flèche lombaire
Posture normale de profil
Plan fessier
B) Le système musculaire
• Volume → masse musculaire bien dev = « robuste »
• Tonicité → diff type de tonus,
Fond : se relâcher
Postural : éviter qui s’écroule
D) Le cou
Femme (effet que non car épaules tombantes) < Homme dépend du dev des trapèzes
E) Le thorax
• Robuste et ample avec une puissante musculature, squelette solide, souvent en signe de robustesse
• Aplati : souvent en signe de faiblesse
F) Le ventre
Altération morphologique possible
• Par insuffisance musculaire (ptose abdominale car trop lâche alors descente organe)
• Par accumulation de graisse sous-cutanée
• Par 2 pheno (hypotonie et surcharge graisseuse combinée chez obèses)
H) Le bassin
Antéversion → bassin part en avant, cambré = naturel chez H mais + ou - accentué chez des personnes et
risque de pincement lombaires = neuro sciatique / crural avec problème du dos
Rétroversion → pubis vers avant
III- Mesures anthropométriques (= bon marché + évalue bcp de paramètres)
B) La taille assis
Avec une toise, entre le sommet de la tête et le plan des ischions sur un tabouret tel que le sujet ait les
cuisses à horizontale, les jambes pendantes, le dos contre toise
Mesure longueur du buste = tête + cou + tronc
C) Longueur des MI
Objectifs : évaluer la longueur des MI pour les comparer entre eux et vérifier l’éq latéral du
bassin
Longueur exacte impossible à déterminer par les procédés anthropométriques courants
Pq ? extrémité sup (bord sup, tête fémoral) n’est pas accessible directement → choix entre
diff repères + ou – proches
• Méthode clinique directe : mètre ruban avec longueur « réelle » (1) EIAS – malléole
médiales ou lat et la longueur « apparente » (2) ombilic – malléole médiale
• Méthode clinique indirecte : planchettes (5mm) diff MID et MIG avec ces planchettes
on compense déficit au niveau du bassin
• Rx : donnée les plus précises
Longueurs : cuisse (= interligne art G à EIAS) & jambe (interligne G au sommet de la malléole
tibiale)
D) Longueur des MS
• Distance comprise entre l’acromion et l’extrémité du majeur
• Envergure (distance entre nos deux majeurs)
• Longueur du bras : bord ext de l’acromion à interligne art séparant la cupule radiale du condyle
huméral
• Longueur de l’avant-bras : de l’interligne à l’extrémité de l’apophyse styloïde du radius
E) Les périmètres
= traduisent dev os, muscle et tissu graisseux sous-cutané
Pour un âge donné, largeur des os similaires d’un individu à l’autre >>> diff observée dépendent de la
musculature et tissu adipeux
Peuvent servir à caract état de nutrition général + évolution // à celle du poids + influence de la pratique
d’exo de force
𝑃 𝑜𝑠𝑠𝑒𝑢𝑥
Σ = IO (indice osseux)
𝑇 𝑑𝑒𝑏𝑜𝑢𝑡
H = 45 et F = 44
IO < 43 = ossature faible
43,5 < IO < 46 = ossature moyenne
IO < 46 = ossature forte
F) Le poids
• Rapport étroit entre poids – performance physique
• Stabilité du poids = indice de bonne santé chez adulte
• Permet d’apprécier le dev et la maturation de la croissance
• Facteur de risque des maladies cardio-vasculaires
La technique :
3 types de balances + dévêtu au max + précision est d’environ ½ kilos
Pour obtenir une précision de 200grammes → contrôle journalier effectuer au même moment dans les
mêmes conditions (au lever, à jeun, avec la toilette par ex)
Interprétation :
Formule de Lorentz (+ utilise car calcul diff sexe + prend en compte taille = + précis mais X age ni morpho)
H : P = T – 100 – (T-150) / 4 F : P = T – 100 – (T-150) / 2,5
Un compartiment regroupe
composition corporelle en lien
avec leur f° indé de leur loca ou
compo chimie
Triglycéride
Calcium
Pour estimation de la compo corporelle
• Plis cutanés → estimer taux de graisse corporelle, soulève/pince entre pouce index
- pli bicipital = peau est pincée dans sens longueur biceps, à mi-distance entre pointe l’olécrane et celle de
l’acromion, face ant bras
- pli tricipital = idem mais sens longueur triceps en regard face post bras
- pli sous-scapulaire = 2 travers de doigt sous la pointe omoplate, le pli cutané est formé et orienté en haut
et en dedans = angle 45° avec horizontale
- pli supra-iliaque = mi-distance entre rebord inf des côtes et sommet crête iliaque, sur ligne médio axillaire
= pli verticale
Comment ? avec pince spé calibrée (= adiposomètre), opérateur entrainé, att 5sec, 3 lectures et faire une
moyenne, somme des 4 plis = introduite dans équations prédictives en f° âge, sexe = estimer densité
corporelle puis reporter dans tableau spé (sexe/age)
• Balance impédancemètre
= mesure résistance du corps au passage d’un courant électrique de faible intensité
Recommandations = X fait effort intense 48h avant, X ê sous influence médicaments
susceptibles de modif comportement physiologique, limiter prise de boisson avant (thé, café,
alcool, cigarette), X femmes enceintes, porteurs de pace maker/prothèses métalliques →
mesure debout ou couché
Avantages : requiert peu explications et résultats en qql sec / Inconvénient : peu fiable
Précision : % erreur +/- 5%
• Pesée hydrostatique
= densité corporelle basée sur Poussée Archimède + comparaison poids normal avec poids dans eau
Équation de Siri : %MG = (495/Densité) – 450 car D et MG = cste
• BOD POD
= pléthysmographie par déplacement air + sujet assis en tenue de bain dans machine en forme
d’œuf
• SCAN DEXA
= densitométire osseuses (année 80) utilisation rayon X à basse et haute énergies avec une très faible
irradiation + permet mesure masse grasse, densité osseuse, masse osseuse et masse musculaire,
comparaison des deux côtés, graisse viscéral (++ maladies cardiovasculaire)
Avantages : exact et qql min / Inconvénients : peu pratique ++€
Précision : % erreur +/- 1,8%
L’obésité
1milliard adultes sont en surpoids parmi lesquels 300 millions sont obèses, 42 millions (- 5ans), UE 15 à
30% enfants excès de poids, Amérique du Nord + de 30%
→ Accumulations anormale ou excessive de graisse corporelle (risque pour la santé, maladie, cancer,
diabète type 2, patho pulmonaire) IMC plus utile pour surpoids ou obésité mais pas précis à cause
sexe/âge
Adulte : IMC > 25 → surpoids et IMC = 30 ou + → obésité
Enfant def diff = variations physiologiques de l’adiposité au cours de la croissance tout à fait naturel X
permet de def une valeur unique de ref, OMS recommande utilisation des courbes IMC en f° âge
→ BALANCE ÉNERGÉTIQUE
Entre apport (alimentaire) et dépense (métabolisme de base, activité physique, digestion = thermogenèse)
Les conséquences
• Dév diabète type 2 : excès de poids et tour de taille ++ facteur de risque (H > 102cm et F > 88cm)
• Maladies cardiovasculaires et HTA x3 chez obèse (élévation anormale TA repos) : excès de poids +
graisse abdo
• Troubles veineux : excès graisse cuisse et ventre empêche sang remonter vers <3 (jambes lourdes,
œdèmes, varice et flérite)
• Maladies rénales : excès poids s’accompagne maladie qui touche les reins (diabète ou maladie
cardiovasculaires)
• Cancer : F ++ cancer utérus, ovaires et seins après ménopause H cancer prostate → F/H cancer
colon, vésicule biliaire
• Douleurs ostéo-articulaire : surcharge pondéral, art portantes masses + importante pour se
déplacer
• Apnée sommeil + troubles respiratoires + cycle menstruelle + hypogonadisme ( - sperme)
Conséquences éco
• Situation de maladie → ++ € sécurité sociale
• Cout de nbr tentatives d’amaigrissement (personnel)
Lipides de réserve
= graisses emmagasinées dans les cellules des tissus adipeux, tissu adipeux protégeant les divers organes
int contre traumatisme, grosse partie = tissus sous-cutanées adipeux qui se déposent sous la surface de la
peau, non essentiels au fonctionnement immédiat de l’organisme
Diff entre F et H → lipides carat du sexe (5 à 9% masse totale du corps), proportion de lipides de réserve
est sensiblement équivalent d’un sexe à l’autre, quantité totale de lipides constitutifs, 4x + important chez
F que chez H → pour enfant/embryon et système endocrine
Seins = 4,4% masse totale des lipides corporels et 12,5% du total des lipides caract du sexe
Sinon localisés dans tissus adipeux de la région génital et de la ½ inf corps
% min de graisse
Masse corporelle min = 3% de lipides constitutifs chez H et 12% chez F
Masse min (femme) = (D/33,5)2 x 0,111h avec D = somme de huit diamètre osseux (biacromial, thorax, bi
trochanter, G, chevilles, coudes, poignets) et h = taille
Sportif
- Masse maigre est important pour toutes les activités qui nécessitent de la force, de la puissance et
de l’endurance musculaire, masse maigre X souhaitable chez athlètes d’endurance
- Masse grasse : faire attention taux de graisse influence négativement performance chez sportifs
dynamiques que ceux statiques
Adiposité optimale (% masse grasse optimale chez sportif = poids de forme) dépend du sport car effort pas
le même et X même métabolisme, variabilité individuelle/très personnel, H = 9 à 13% et F = 12 à 23%
pouvant ê élargie jusqu’à 28% selon la discipline
V- Croissance et sénescence
→ Croissance prénatale = phase la + spectaculaire de la croissance, 1er trim : très rapide puis ++ 2nd
trimestre : vitesse 2,5cm/semaine à son max + dépend principalement de la corpulence et du statut
nutritionnel de la mère
→ Croissance au cours de l’ados = lente augmentation du taux hormones sexuelles, filles 6mois avant
garçons et poussée de croissance fille 2ans avant ce qui explique que H > F
F = bourgeonnement mammaire
G = augmentation volume des testicules
Croissance terminée quand soudure des épiphyses
Thyroïdiennes = thyroïde est une glande endocrine située base cou, accolée à la trachée en forme de
nœud papillon avec 2 lobes réunis par un isthme + indis à la croissance + accélère vitesse croissance
épiphyse + action synergique avec GH
HS = testostérone et œstrogène
Synergie avec la GH et augmentent la production de GH et donc celle d’IGF1 + déclenchent pic croissance
et accroissement vitesse de maturation des cartilages de croissance puis leur ossification + puberté
précoce = soudure prématurée des cartilages de croissance → risque de petite taille définitive
Suivi croissance = essentiel car reflète l’état de santé, enregistré et faire objet de contrôle régulier (prise de
poids, taille, périmètre crânien)
3. Caractères biométriques
Poids, taille, périmètre crânien
→ Sénescence
= vieillissement soit processus complexe et multifactoriel (physio et psycho) + résultant des effets de
facteurs génétiques et de facteurs enviro (orga subit des choses en f° lieu, comportement, job) + lent et
progressif qui doit ê distingué des effets des maladies (passées, séquelles ou actuelles)
→ Vieillissement physiologique
Changement anat et physio + diminution capacités fonctionnelles de l’organisme + débutent plusieurs
années avant apparition des signes ext (vers 40ans premier signe → mort) + vieillissement diff inter-
organe/interindividuel
→ Changements structuraux
Au niveau métabolique et cellulaire et de la répartition des compo corporelles peuvent modif le
fonctionnement de l’orga mais aussi l’apparence corporelle d’une personne (visible ou non)
Les cellules
Longévité précise (= ne divise pas indéfiniment et décroit) + perdent certains éléments comme ADN et ↗
en tissus graisseux et fibreux → vers vieillissement et meurent + (cellule du foie par ex) perdent peu à peu
leur aptitude à remplir leurs f° + diminution de la capacité fonctionnelle des cellules + noyau cellulaire perd
sa f° de multiplication cellulaire et de réparation des tissus + nbr diminue de 30% de 20ans à 70ans
Réduc taille à partir de 40ans perte de taille (1cm par an) car raccourcissement colonne vertébrale causé
par un amincissement des vertèbres dorso-lombaires par ostéoporose (50ans) + arthrose + disque interV
vont perdre propriétés = perte de leur hauteur + posture + cavité thoracique diminue de volume cote se
déplace vers avant + interaction de diff facteurs (âge/sexe/race et enviro) + plus marqué chez F que H car
ménopause
Peau : renouvellement épiderme ralentit + derme s’amincit + perte élastine + peau sèche et cassante +
perte du tissu graisseux sous-cutané + rides
Cheveux : perte s’accélère avec processus involution + changement apparence (- épais, - fort, gris baisse
activité mélanocyte) + calvitie avec prédisposition hormonal, hérédité
Ongles : croissance ralentie, apparition stries longitudinales et cannelures + diminution circulation au bout
des doigts provoque épaississement ongle plus sec et cassant (++ pied)
Diminution des f° physiques = corps ralentit avec marche et mvt lent et démarche hésitante + atteinte des
systèmes périphériques avec baisse réflexe et coordination motrice, vitesse de réaction + puissance
physique diminue (= baisse de la force musculaire)
= phéno pluridimensionnel
• Compo sensori-discriminative : méca neurophysiologiques qui permettent le décodage de la qualité
de la douleur, sa durée, intensité, localisation
• Compo comportementale : ensemble manif verbale ou non, cs ou incs, observable chez la personne
qui souffre de manif non verbales/verbales/physiologiques
Chaque compo doit ê prise en considération afin de mieux comprendre le phéno de la douleur
→ Caractéristiques de la douleur
Aigue Chronique
Aide au diagnostic Dure depuis 3 à 6 mois
Disparait avec traitement étiologique Envahissante
Néfaste Invalidante
Anxiété Dépression
Méca générateur
- Nocioceptif
- Neuropathique
- Psychogène
Rythme méca = max en fin de journée calmée par le repos X réveil nuit provoquée par la mobili
Rythme inflammatoire = nocturne, art, raideur matinale diminuant avec la mobili
Douleur psychogène
Uniquement ou principalement causées par des facteurs psycho, émotionnels et/ou comportementaux
Sémiologie douloureuse atypique : exam clinique du patient normal, explorations complémentaires – et
confirmée par bilan psychopathologique significatif
Traitement : antidépresseurs, anxiolytiques et techniques psychologiques
Les multiples compo et expressions douloureuses nécessitent une prise en charge pluri et interdisciplinaire
→ Évaluation de la douleur
Peu importe le site de la douleur, exam doit préciser
- Profil évolutif
- Topographie
- Type de douleur
- Intensité
- Facteur de soulagement et d’aggravation
- Manifs associées
- Impact sur la qualité de vie
→ Outils
• Interrogation du patient douloureux
Rassembler toutes infos sur son vécu/historique → !!! qualité de la relation avec le patient
Que doit-on demander ?
1. Historique et profil évolutif = ancienneté de la douleur, mode de début + circonstances apparition
(spontanée, secondaire, intervalle entre cause et la survenu, notion accident de travail…) + mode
évolutif (douleur chronique stable ou douleur paroxystique avec période d’accalmie +/- longue)
2. Topographie de la douleur et sa systématisation (où il a mal) = point de départ, trajet, irradiation,
siège max (il montre et nous avec vocab anat rempli dossier) + faire dessiner par le patient sur un
sch anat + distinguer douleurs localisées, multifocales ou diffuses, les douleurs sup ou profondes,
douleur dont le territoire varie dans le tps seulement ou avec traitement
Douleur projetée = sensation douloureuse sur site autre que la zone où réellement lieu d’activation des
nocirécepteurs viscéraux → patient a mal mais le déclencheur stimulé : les nocirécepteurs viscéraux ne
sont pas au bon emplacement
Ex : MS gauche (bras) = problème cardiaque ou lombaire/épaule = foie = convergence des afférences
nocirécepteurs viscéraux et cutanés sur un seul faisceaux ascendant médullaire qui va vers le cortex et
donne info au cerveau or les infos peuvent se mélanger entre viscère ou cutanées → Cortex n’arrive pas à
distinguer et donc « cutanée » selon lui
3. Type de douleur = préciser caract qualitative + quand description spontanée imprécise = proposer
qualificatifs classiques d’une patho donnée et graduer la présence et intensité
4. Intensité = pas de corrélation stricte entre intensité de la douleur et la gravité des lésions (pas de
présupposition d’une douleur car douleur est perso) = évaluer intensité d’une douleur (traitement
antalgique, évolution spontanée, efficacité du traitement prescrit)
• Échelles comportementales = hétéro évaluation, évaluer la douleur de patients ayant des diffs
d’expression verbale basée sur expression corporelle à l’état de repos ou en rép à un stimulus
douloureux
Ex : échelle Doloplus = évaluation dans sa globalité 10 items réparties en 3 catégories (0 1 2 3 = score) +
dimension somatiques, psychoM et psychosociale + mesure douleur chronique chez un patient âgé non
communicant ou qui présente des troubles cognitifs sévère → cotation pluridisciplinaire
Échelle Algoplus = hétéro évaluation douleur aigue chez un patient âgé non communicant ou qui présente
des troubles cognitifs sévère → dépistage, éval patho aigue (fracture), accès douloureux transitoires,
douleur provoquée par médoc ou traitements médicaux → Chaque items « oui » = 1 pts (même expression
du visage et du bruit)
ECPA (communicante et X communicante) = hétéro évaluation douleur aigue chez un patient âgé basé sur
expression visage, posture, comportement, relations avec 8 items (0 à 4) et 2 temps d’observation
Observations
• Expression faciale = mvt front, yeux, sillon naso-labial, bouche
et langue + crispation du visage : front plissé et sourcils
froncés, lèvres pincées, sillon naso-labial marqué, langue
tendu, bouche grande ouverte + trémulations menton + stade
plus ultime : visage violacé et crispé avec paupières
contractées
• Motricité du corps = hypertonie des membres ou du tronc + contraction des extrémités + attitude
en triple Fx MI + trémulations fréquentes + réflexe de moro spontanée ou exagéré + agitation >>>
mvt MI ou de la tête
→ Échelles d’hétéro-évaluations
• Néonatal facial coding system (NFCS)
Douleur aigue/soins de nouveau-né → 18mois
Analyse des expressions faciales du nouveau-né à terme et prématuré
4 items : contraction des paupières, froncement des sourcils, accentuation du sillon naso-labial, ouverture
bouche
• FLACC (Face legs activity cry consobility) modifiée (validé puis modif)
De la naissance à 18ans (validée de 2mois à 7ans) + 5 items comportementaux simples : visage, jambes,
activité, cris, consolabilité
• CHEOPS
De 1 à 7ans douleurs post-opératoire ou par les soins avec items corporels (torse, mains, jambes…) + outil
utilisé pour coter intensité de la douleur provoquée
Abs douleur = 4 et à partir de 8 = traitement antalgique jusqu’à 13
EN + EVS