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1 – La physique
La physique
La physique peut se définir de la façon suivante :
La physique est la science qui étudie les lois
fondamentales régissant l’interaction de la
matière dans l’espace et dans le temps.
Cette science aura donc pour but de construire des théories
permettant de décrire la nature1. Pour ce faire, il suffit
d’identifier des causes et de prédire leurs conséquences. Si une
expérience permet de faire la démonstration de la relation
https://www.futura-
cause à effet, la théorie peut être acceptée et être utilisée pour
sciences.com/sciences/definitions/mathematiques-
effectuer des prédictions. equation-375/
Cinématique Dynamique
Mécanique Mécanique Mécanique
de la particule du corps rigide ondulatoire
Énergie
Relativité
restreinte
Thermodynamique Mécanique Mécanique
des fluides quantique
Force Force
gravitationnelle électromagnétique Mécanique Théorie des Relativité
statistique champs générale
quantiques
« Disciplines »
Physique des Physique des Biophysique Physique
Géophysique
particules plasmas médicale
… Matières Physique
Électronique Astrophysique …
condensées nucléaire
1
Le terme « physique » vient du grec signifiant « nature ».
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Propriété de la matière et paramètre physique
Pour étudier la physique, il faut identifier des propriétés à la matière et
des paramètres physiques pour la décrire. En mécanique classique,
nous pouvons décrire la matière de façon générale contrairement à la
mécanique quantique où la matière est constituée d’atomes
dénombrables. Les propriétés de la matière permettent de décrire la
matière elle-même et les paramètres physiques permettent de décrire https://www.futura-
l’évolution de la matière dans son environnement. sciences.com/sciences/definit
ions/chimie-atome-1990/
Voici les deux propriétés de la matière les plus connues :
Caractéristique Unité
Théorie utilisée Application Exemple
de la matière physique
Force Des masses Un objet tombe
Masse gramme (g)
gravitationnelle s’attirent sur le sol.
Des charges
Le courant
Charge coulomb (C) Électromagnétisme s’attirent ou se
électrique.
repousse
Voici les deux paramètres physiques associées aux théories physiques de base :
Paramètre Unité
Théorie utilisée Application Exemple
physique physique
Évaluer des Distance
Position linéaire mètre (m) Toutes les théories
distances. Montréal/Hull
Évaluer des Rotation de la
Position rotative radian (rad) Toutes les théories
rotations. Terre.
Évaluer des Temps du
Temps seconde (s) Toutes les théories intervalles de voyage entre
temps. Montréal/Hull
Préfixe métrique
Pour faciliter les calculs en physique, on utilise des préfixes métriques qui représentent des puissances
de 10. Ces préfixes ne sont pas des unités, mais des valeurs numériques :
Préfixes métriques Prononciation Puissance de 10 Exemple
n nano 1 × 10 −9 1 nC = 1 × 10 −9 C
µ micro 1 × 10 −6 5 µC = 5 × 10 −6 C
m mili 1 × 10 −3 32 mm = 32 × 10 −3 m
c centi 1 × 10 −2 4 cm = 4 × 10 −2 m
d déci 1 × 10 −1 3,7 dm = 3,7 × 10 −1 m
1 × 10 0 = 1
k kilo 1 × 10 3 3 kg = 3 × 10 3 g
M méga 1 × 10 6 166 MHz = 166 × 10 6 Hz
G giga 1 × 10 9 2 GHz = 2 × 10 9 Hz
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 2
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Les grandeurs de la physique en mécanique
Les lois physiques et les grandeurs physiques qui en
découlent sont construites à partir des
caractéristiques de la matière, des paramètres
physiques ainsi que des préfixes métriques. À l’aide
d’une formule mathématique, on peut regrouper
plusieurs concepts afin de réaliser une prédiction ou
une conséquence.
s
[τv ] = N ⋅ m = kg ⋅2m
s
• La puissance P en watt : • Le moment d’inertie I en kilogramme
2
[P] = W = kg ⋅3m mètre carré :
s [I ] = kg ⋅ m 2
v v
• La quantité de mouvement p en • Le moment cinétique L en kilogramme
kilogramme mètre par seconde : mètre carré par seconde :
[ pv ] = kg ⋅ m v kg ⋅ m 2
[]
L =
s s
2
Les grandeurs physiques avec une « flèche » seront des concepts vectoriels et celles sans flèche seront des concepts
scalaires.
3
Bien que le moment de force possède les mêmes unités que l’énergie, ces deux concepts sont totalement différent car le
premier est vectoriel et le second est scalaire.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 3
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 4
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 5
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 6
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 7
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 8
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Chapitre 1.2 – La vitesse moyenne et la
vitesse scalaire moyenne
La position
La position est une mesure permettant de localiser un objet dans l’espace.
On utilise un système d’axe afin de gradué notre mesure.
Le temps
Le temps est une mesure permettant d’ordonner une séquence
d’événements non simultanés.
La distance
La distance (ou longueur) est une variation de position entre deux objets.
Les deux positions doivent être simultanées.
Notation mathématique : d = x B − x A
Unité (mètre): [d ] = m
On utilise le ruban à mesurer pour
évaluer des longueurs.
Exemple :
d = x B − x A = (10) − (2 ) = 8 m
Notation mathématique : ∆x = x f − xi
Exemple :
∆x = x f − xi = (10 ) − (4 ) = 6 m
L’intervalle de temps
L’intervalle de temps est une mesure de variation de temps. On peut
évaluer l’intervalle de temps requis pour effectuer un déplacement.
Notation mathématique : ∆t = t f − t i
Exemple :
∆t = t f − t i = (26 ) − (12 ) = 14 s
∆x
Notation mathématique : vx =
∆t
Unité (mètre par seconde): [v x ] = m/s Photo d’une moto en mouvement.
Convention de signe :
Vitesse positive ( v x > 0 ) ⇒ déplacement dans le sens positif de l’axe x
Vitesse négative ( v x < 0 ) ⇒ déplacement dans le sens négatif de l’axe x
Développons notre expression de la vitesse moyenne afin d’obtenir une expression permettant
d’évaluer la position finale :
∆x
vx = ⇒ ∆x = v x ∆t (Isoler ∆x )
∆t
⇒ (x f − xi ) = v x ∆t (Remplacer ∆x = x f − xi )
⇒ x f = xi + v x ∆t (Isoler x f )
⇒ x f = 270 km (Calcul)
Variété de la vitesse
Afin d’illustrer la grande variété de vitesse observable, voici quelques situations :
Vitesse d’une Vitesse avion de Record vitesse Vitesse de la
Vitesse du son :
voiture : ligne : au sol (1997) : lumière :
100 km/h 800 km/h 1228 km/h 340 m/s 3 × 10 8 m/s
( ≈ 27,8 m/s ) ( ≈ 222 m/s ) ( ≈ 341 m/s ) ( ≈ 1224 km/h ) ( ≈ 1,1 × 10 9 km/h )
Dans un graphique de position x(t ) , on peut calculer une vitesse instantanée v x à un temps t donné à
partir de la pente d’une droite tangente 1 touchant le graphique de position à l’instant t. Cette
définition est valide, car la pente d’une droite dans un graphique de position correspond à une
information de vitesse.
1
Une droite tangente est une droite qui touche qu’à un seul point d’un graphique.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation 3 : Une planche à roulettes sur un x (m)
plan incliné. Sur une piste en béton 3
légèrement inclinée (3o par rapport à A C
B
l’horizontale), on lance avec la main une 2
planche à roulettes vers le haut de la piste
(schéma ci-dessous, à gauche). On observe 1
D
que la planche ralentit en montant, puis
redescend en allant de plus en plus vite. 0
0 1 2 3 4 5 t (s)
En plaçant une règle graduée à côté de la piste et en filmant le mouvement, on obtient le
graphique x(t ) ci-dessous, à droite. (On a commencé à filmer un peu après avoir lancé la planche
et on a noté à chaque instant la position du point le plus à droite de la planche). À partir du
graphique x(t ) , on désire obtenir le graphique v x (t ) correspondant.
C
B
A
2 3
0 1 1,8 x (m)
En traçant la tangente au point A, on peut évaluer la vitesse à 1 s. La pente de cette droite sera la vitesse
instantanée de l’objet à 1 s, car la pente effectue le calcul v x = ∆x / ∆t :
⇒ v xA =
(3) − (2,1) (Remplacer valeurs numériques)
(1,8) − (0)
⇒ v xA = 0,5 m/s (Évaluer v xA )
On peut effectuer plusieurs de ces calculs pour tous les temps entre 0 et 5 secondes (faire plusieurs
droites tangentes) et obtenir le graphique de la vitesse en fonction du temps :
1
A
vx (m/s)
0
–1
D
–2
0 1 2 3 4 5 t (s)
(Construction d’un graphique v x (t ) à partir d’un graphique x(t ) et des droites tangentes)
x(m )
Si les deux positions sur la courbe (point ∆x
noir) sont près dans le temps, la vitesse
instantanée (point rouge) sera précise. ∆t
t (s )
x(t )
x(m ) x(t + ∆t ) − x(t )
v x (t ) = lim
x(t + ∆t ) ∆t →0 t + ∆t − t
t + ∆t
x(t + ∆t ) − x(t )
= lim
t (s ) ∆t →0 ∆t
t
Afin d’évaluer la vitesse instantanée à l’aide de la limite, évaluons la position x(t ) et x(t + ∆t ) à
t =5 s :
x(t ) : x(t = 5) = −0,25(5) + (5) + 1,75 = 0,5 m
2
⇒ x(t = 5) = 0,5 m
⇒ v x (t = 5) ≈ lim
(0,4985) − (0,5) (Remplacer valeurs numériques)
∆t →0 , 001 (0,001)
⇒ v x (t = 5) ≈ −1,5 m/s (Évaluer la vitesse)
1
A
On réalise que ce calcul est exact si l’on vx (m/s)
compare notre résultat au résultat du 0
graphique v x (t ) de la Situation 3 (voir –1 D
graphique ci-contre, le point rouge). -1,5
–2
0 1 2 3 4 5 t (s)
Exercice
Exercice A : Vitesse instantanée avec trois Δt. La position (x, en mètre) dans le temps (t, en seconde)
d’une particule est donnée par l’équation suivante :
x(t ) = 12t 4 − 6t
a) Évaluez la vitesse instantané à 4 s lorsque ∆t = 0,1 s .
a) À t = 4 s avec ∆t = 0,1 s :
∆x (3366 ) − (3048)
v x (t = 4 ) = = ⇒ v x (t = 4 ) = 3180 m/s
∆t 0,1
b) À t = 4 s avec ∆t = 0,01 s :
∆x (3078,8) − (3048,0 )
v x (t = 4 ) = = ⇒ v x (t = 4 ) = 3080 m/s
∆t 0,01
c) À t = 4 s avec ∆t = 0,001 s :
∆x (3051,07 ) − (3048,00 )
v x (t = 4 ) = = ⇒ v x (t = 4 ) = 3070 m/s
∆t 0,001
Avec une technique plus avancée (voir 1.13), nous pouvons évaluer la vitesse instantanée exacte à
l’aide du calcul différentiel :
v x (t = 4 ) = 3066 m/s
∆v x
Notation mathématique : ax =
∆t
Unité (mètre par seconde carré) : [a x ] = m/s 2
Une fusée en accélération.
Convention de signe :
Accélération positive ( a x > 0 ) ⇒ accélération dans le sens positif de l’axe x
Accélération négative ( a x < 0 ) ⇒ accélération dans le sens négatif de l’axe x
Situation A : Une planche à roulettes sur un plan incliné : analyse de l’accélération. À partir des
deux graphiques x(t ) et v x (t ) (schéma ci-dessous) associés au mouvement de la planche à roulettes de
la situation 3 du chapitre 1.2, on désire évaluer l’accélération moyenne de la planche à roulette.
1 –1
B B
0 –2
0 1 2 3 4 5 t (s) 0 1 2 3 4 5 t (s)
Utilisons la droite tangente au graphique de vitesse afin d’évaluer l’accélération. Nous pouvons évaluer
l’accélération moyenne à l’aide de deux points sur le graphique de vitesse v x , car le graphique de
vitesse possède qu’une seule droite tangente :
Deux points sur la tangente : v x1 = 1 m/s à t1 = 0 s
v x 2 = −1,5 m/s à t2 = 5 s
∆v x v x 2 − v x1 (− 1,5) − (1)
⇒ ax = = = ⇒ a x = −0,5 m/s 2
∆t t 2 − t1 (5) − (0)
0,4
À partir de la pente de la droite tangente des a x (m/s2)
différentes sections du graphique de vitesse, nous 0,2
pouvons construire le graphique de l’accélération
0
a x (t ) et nous réalisons que le graphique n’est pas
constant dans le temps : –0,2
0 20 40 60
t (s)
x (t ) vx ( t ) ax ( t )
t t
x (t ) vx ( t ) ax ( t )
t t
L’objet ralentit.
x (t ) vx ( t ) ax ( t )
t t
x (t ) vx ( t ) ax ( t )
t t
∆v
a x (t ) = lim x
∆t →0 ∆t
Pente = a x (t ) vx (t )
v x (m/s ) ∆v x
v x (t + ∆t ) a x (t ) = lim
∆t →0 ∆t
t + ∆t v x (t + ∆t ) − v x (t )
= lim
∆t →0 ∆t
t (s )
t
Si l’on évalue l’aire sous la courbe d’un graphique d’accélération a x (t ) entre un temps t i et t f et que
l’on connaît la vitesse v xi au temps t i , nous pouvons évaluer la vitesse v xf au temps t f de la façon
suivante :
v xf = v xi + ∆v x (i → f )
où v xf : Vitesse au temps t f (s) ( v xf = v x (t = t f ) )
v xi : Vitesse au temps t i (s) ( v xi = v x (t = t i ) )
∆v x (i → f ) : Variation de la vitesse entre le temps t i et t f (m/s) ( ∆v x (i → f ) = aire sous la courbe )
Situation A : Une accélération linéaire. À deux secondes, un mobile se déplace à 6 m/s dans le sens
positif de l’axe des x et subit une accélération de 4 m/s2 dans le sens positif de l’axe x. À quatre
secondes, le mobile subit une accélération de 5 m/s2 dans le sens positif de l’axe x. Sachant que le
mobile accélère linéairement, on désire (a) tracer le graphique de l’accélération en fonction du temps et
(b) évaluer la vitesse du mobile à 4 secondes.
∆v x ( 2→4 ) =
(h + H ) B ⇒ ∆v x ( 2→4 ) =
((4) + (5)) ((4) − (2))
2 2
⇒ ∆v x ( 2→4 ) = 9 m/s
Lorsqu’on évalue la variation de la vitesse à partir du temps de la condition initiale, on doit ajouter
cette variation lorsque l’aire sous la courbe est évaluée dans le sens positif du temps (aller vers le futur)
et on doit la soustraire lorsque l’aire sous la courbe est évaluée dans le sens négatif du temps (aller vers
le passé).
Voici une réécriture des deux règles précédentes qui s’appliquent à toute aire sous la courbe :
1) Signe de ∆v x
Si l’aire sous la courbe est positif ⇒ ∆v x > 0
v xf = v xi + (+ ∆v x ) v xf = v xi − (+ ∆v x ) v xf = v xi + (− ∆v x ) v xf = v xi − (− ∆v x )
x f = xi + ∆x(i → f )
où xf : Position au temps t f (m) ( v xf = v x (t = t f ) )
xi : Position au temps t i (s) ( v xi = v x (t = t i ) )
∆x(i → f ) : Variation de la position entre le temps t i et t f (m/s) ( ∆x(i → f ) = aire sous la courbe )
⇒ ∆x = 12,75 m
Évaluons la position x0 à 0 se sachant que l’aire sous la courbe a été évalue de 8 à 0 seconde :
⇒ x0 = (7 ) − (12,75) (Remplacer x8 et ∆x )
⇒ x0 = −5,75 m (Évaluer x0 )
vx (t ) = vx 0 + a x 0t vx 0
pente = a x 0
0 t t (s )
Preuve :
Considérons un objet subissant une accélération constante a x 0 et se déplaçant à t = 0 avec une vitesse
égale à v x 0 . Voici une représentation graphique de la situation :
(
a x m/s 2 ) (
a x m/s 2 )
ax0 ax0
Aire = a x0t
0 t t (s ) 0 t t (s )
⇒ v x = v x0 + a x0t ■ ( ∆v x (0→t ) = a x 0 t et v xt = v x )
x(m ) ax 0 > 0 , vx 0 = 0 ,
x0 > 0
x(t ) = x0 + vx 0t + a x 0t 2
1
x0
2
0 t t (s )
Preuve :
Considérons un objet se déplaçant avec une vitesse v x subissant une accélération constante a x 0 dont la
vitesse à t = 0 est égale à v x 0 lorsqu’il est situé à la position x0 . Voici une représentation graphique de
la situation :
vx (m/s ) vx (m/s ) 1
Aire = a x 0t 2
2
pente = a x 0 a x0t
vx 0 vx 0
Aire = vx0t
0 t t (s ) 0 t t (s )
1 1
⇒ x = x0 + v x 0 t + a x0t 2 ■ ( ∆v x (0→t ) = v x 0 t + a x 0 t 2 et v xt = v x )
2 2
vx = vx 0 + 2ax 0 ( x − x0 ) x = x0 + v x t
2 2
Preuve :
À partir de l’équation de la position, remplaçons certain paramètre afin d’obtenir nos expressions
désirées :
1
x = x0 +v x 0 t + ax 0t 2
2
2
v −v 1 v −v vx − vx 0
⇒ x = x0 + vx 0 x x 0 + ax x x 0 (Remplacer vx = vx 0 + ax 0t tel que t = )
ax 0 2 ax 0 ax 0
x = x0 + x 0 (vx − vx 0 ) + (vx − vx 0 )2
v 1
⇒ (Simplification ax 0 )
ax 0 2a x 0
ax 0 ( x − x0 ) = vx 0 (vx − vx 0 ) + (vx − vx 0 )2
1
⇒ (Isoler terme de vitesse)
2
⇒ 2ax 0 (x − x0 ) = 2vx 0 (vx − vx 0 ) + (vx − vx 0 )
2
(Multiplier par 2)
⇒ 2ax 0 ( x − x0 ) = 2vx 0vx − 2vx 0 + (vx − vx 0 )
2 2
(Distribuer 2v x 0 )
⇒ 2ax 0 ( x − x0 ) = 2vx 0vx − 2vx 0 + vx − 2vx 0vx + vx 0
2 2 2
(Développer le terme au carré)
⇒ 2ax 0 ( x − x0 ) = vx − vx 0
2 2
(Effectuer 2 simplifications)
⇒ vx = vx 0 + 2ax 0 ( x − x0 ) ■
2 2 2
(Isoler v x )
1
x = x0 +v x 0 t + a x 0t 2
2
1v −v vx − vx 0
⇒ x = x0 +v x 0 t + x x 0 t 2 (Remplacer vx = vx 0 + ax 0t tel que ax 0 = )
2 t t
1 1
⇒ x = x0 +v x 0 t + v x t − v x 0 t (Simplifier t et distribuer ½)
2 2
1 1
⇒ x = x0 + v x 0 t + v x t (Simplification)
2 2
v + v
⇒ x = x0 + x 0 x t (Factoriser t,)
2
v x0 + v x
⇒ x = x0 + v x t ■ (Remplacer v x = )
2
v x = v x 0 + a x 0t v x (t ) pour le MUA
v + vx
x = x0 + x 0 t x(t , v x ) pour le MUA
2
Avec l’équation du MUA de la position, évaluons le temps requis pour atteindre la position x = 16 m :
1 1
x = x0 +v x 0 t + ax 0t 2 ⇒ (16) = (10) + (6)t + (− 2)t 2 (Remplacer valeurs num.)
2 2
⇒ − t 2 + 6t − 6 = 0 (Simplifier)
Avant de répondre à notre question, évaluons la vitesse de notre voiture à ces 2 temps :
v x = v x 0 + a x 0t ⇒ v x (t = 1,27 ) = (6 ) + (− 2 )(1,27 ) ⇒ v x (t = 1,27 ) = 3,46 m/s
Ainsi, le temps du 1er passage est 1,27 s, car la vitesse est positive (vers la droite) :
(a) 1,27 s (b) 3,46 m/s
Données de base :
x0 = 0 m v x 0 = 72 km/h ax 0 = −4 m/s2
x = 60 m vx = ? t =?
⇒ v x = −80
2
(Simplification)
⇒ v x = ± − 80 (Appliquer la racine)
⇒ v x ( x ) = ± 8,9 i ( i = − 1 , i 2 = −1 )
⇒ 0 = 400 − 8 x
⇒ x = 50 m
ay = −g
y (m )
(axe y positif vers le haut)
ay = −g
où a y : Accélération verticale dont l’axe y est positif
vers le haut (m/s2)
g : Accélération gravitationnelle (m/s2)
Terre Lune Mars Jupiter
( g = 9,8 m/s 2 ) ( g = 1,6 m/s 2 ) ( g = 3,69 m/s 2 ) ( g = 24,8 m/s 2 )
L’accélération en g
L’accélération peut des fois être exprimée en fonction du g terrestre
( g = 9,8 m/s 2 ). Ainsi, on peut comparer l’accélération d’un objet (pas
nécessairement verticale) avec l’accélération gravitationnelle sur la Terre.
Exemple :
1) Ascension avec une accélération de 4g (39,2 m/s2) dans « l’Orbite » de
La Ronde.
2) L’accélération gravitationnelle à la surface de Jupiter est de 2,53g.
La chute libre
La chute libre est définie comme étant une chute sous l’influence unique de
la gravité. L’étude de la chute libre néglige alors toutes autres influences dont
la résistance de l’air.
Bien que l’on utilise l’expression « chute libre » dans un saut en parachute,
ceci représente un abus de langage dans le cadre de ce cours, car la résistance
de l’air n’est pas négligeable même lorsque le parachute n’est pas déployé.
1
Des informations plus précises seront présentées dans le chapitre 2.2
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation 1 : Une balle en chute libre. Un enfant lance une balle verticalement vers le haut :
lorsqu’elle quitte sa main, elle est à 1 m au-dessus du sol et elle se déplace à 2 m/s. La résistance de
l’air est négligeable. On désire déterminer (a) le temps de vol de la balle, c’est-à-dire le temps écoulé
entre le moment où elle quitte la main et le moment ou elle touche le sol; (b) sa hauteur maximale par
rapport au sol; (c) sa vitesse lorsqu’elle touche le sol.
v y 0 = 2 m/s vy = ? v y0 = 2 m/s
1
a y = −9,8 m/s 2 t =? 0
y = y0 + v y 0t +
1
ayt 2 ⇒ (0) = (1) + (2)t + 1 (− 9,8)t 2 (Remplacer valeurs num.)
2 2
⇒ − 4,9t + 2t + 1 = 0
2
(Réécriture)
Solution
1.7.6 Deux fois plus vite.
⇒ v0 = 4,9 m/s
⇒ 4v0 = v0 + 19,6 H
2 2
⇒ 3v0 = 19,6 H
2
2
3v0
⇒ H=
19,6
3(4,9 )
2
⇒ H=
19,6
⇒ H = 3,68 m
Conclusion :
1) Les mouvements selon l’axe x de la bille A et B
y sont identiques, car ils possèdent les mêmes
vitesses initiales.
x
2) Les mouvements selon l’axe y de la bille B et C
sont identique, car ils possèdent les mêmes vitesses
initiales et les mêmes accélérations.
On réalise qu’un mouvement selon l’axe x n’influence pas le mouvement selon l’axe y et vis-versa
dans la chute libre.
Pour résoudre un problème de chute libre en deux dimension, il sera important de décomposer la
vitesse en deux parties : selon l’axe x ( v x ) et selon l’axe y ( v y )
Une situation de chute avec résistance de l’air est beaucoup plus complexe à analyser, car la
résistance dépend de la vitesse ce qui « couple » les équations du mouvement.
ax = 0 ay = −g vy = 0
et v0
y(m) v y 0
où a x : Accélération horizontale selon
l’axe x (m/s2)
vx 0 ay vx = vx 0
a y : Accélération verticale dont
l’axe y est positive vers le haut (m/s2).
vy v
g : Accélération gravitationnelle (m/s2).
x(m)
v 2 = vx + v y
2 2
Relation du module de la vitesse:
Situation 1 : Une balle au bord du gouffre. Une balle glisse à 6 m/s sur une surface horizontale sans
frottement située à 10 m au-dessus du sol. Lorsqu’elle atteint le rebord de la surface, elle se met à
voyager en chute libre. On désire calculer (a) son temps de vol et (b) la distance horizontale
parcourue pendant la chute.
v y0 = 0 y 0 = 10 m v x 0 = 6 m/s x0 = 0 t =?
vy = ? y=0 vx = ? x=?
Évaluons la distance horizontale parcourue : (puisque x0 = 0 , alors x est égal à la distance parcourue)
x = (0 ) + (6 )t + (0 )t 2
1 1
x = x0 + v x 0 t + a x t 2 ⇒ (Remplacer x0 = 0 et a x = 0 )
2 2
⇒ x = 6t (Calcul)
⇒ x = 6(1,43) (Remplacer t = 1,43 s , temps de parcours)
⇒ x = 8,53 m (b) (Calcul)
⇒ v x = 5 m/s (Vitesse en x)
vy vy
tαn (α ) = ⇒ a = tan −1 (Isoler α )
vx vx
y (− 7,41)
⇒ a = tan −1 (Remplacer v x et v y )
vx (5)
α x ⇒ α = −56,0° (c) (Calcul)
vy v
Un ballon de basket-ball est lancé à 45° par rapport à l’horizontale. Le panier se trouve à une distance
horizontale de 4 m et à une hauteur de 0,8 m au-dessus du point où on lance le ballon. Quel est le
module de la vitesse initiale requise pour atteindre le panier?
Données de base :
En y : En x :
a y = −9,8 m/s 2 a x = 0 m/s 2
v y 0 = v0 sin (θ ) = v0 sin (45°) v x 0 = v0 cos(θ ) = v0 cos(45°)
y0 = 0 m x0 = 0 m
y = 0,8 m x=4 m
Équation en x :
x = x0 + v x 0 t +
1
axt 2 ⇒ (4) = (0) + (v0 cos(45°))t + 1 (0)t 2
2 2
⇒ 4 = v0 cos(45°) t
4
⇒ t= (temps de vol)
v0 cos(45°)
Équation en y :
y = y0 + v y0t +
1
a yt 2 ⇒ (0,8) = (0) + (v0 sin (45°))t + 1 (− 9,8)t 2
2 2
⇒ 0,8 = v0 sin (45°)t + −4,9t 2
⇒ v0 = ±7,0 m/s
⇒ v0 = 7,0 m/s
Trajectoire
circulaire
Centre de la
trajectoire
circulaire
Puisque le module de la vitesse v ne change pas, mais qu’il y a réorientation perpétuelle de la vitesse,
alors il y a une accélération a. On remarque que le module de l’accélération est constant, mais qu’elle
est toujours orientée vers le centre de la trajectoire circulaire :
: vitesse ( v )
: accélération ( a )
: variation de la
vitesse ( ∆v = a∆t )
Conclusion : Un MCU nécessite une accélération a pointant toujours vers le centre de la trajectoire
circulaire.
r
2
v
aC = aC v aC
r
r
v
où a C : Accélération centripète orientée vers le centre de la trajectoire circulaire (m/s2)
v : Module de la vitesse de l’objet le long de la trajectoire circulaire ( v ⊥ aC ) (m/s)
r : Rayon de la trajectoire circulaire (m)
Preuve :
Approximons un mouvement circulaire comme étant un
mouvement à vitesse constante v suivit d’un mouvement à
accélération constante a C tel qu’illustré sur ce schéma ci-
contre. Appliquons le théorème de Pythagore afin d’évaluer
une relation entre nos distances r, d et x :
(r + x )2 = r 2 + d 2 (Théorème Pythagore)
⇒ r 2 + 2 xr + x 2 = r 2 + d 2 (Développer carré)
⇒ 2 xr + x 2 = d 2 (Simplifier r 2 )
x2 d 2
⇒ x+ = (Diviser par 2r)
2r 2r
Remplaçons la distance parcourue à vitesse constante d par le produit de la vitesse v et du temps de
parcours ∆t afin d’évaluer la distance x = ½ aC Δt2 (un MUA) :
x+
x2 d 2
= ⇒ x=
(v∆t )2 −
x2
(Isoler terme x et remplacer d = v∆t )
2r 2r 2r 2r
1 v2 2 x2
⇒ x= ∆t − (Réécriture)
2 r 2r
1 x2 v2
⇒ x= a C ∆t 2 − (Remplacer a C = )
2 2r r
Pour que le mouvement approximé converge vers le mouvement circulaire exact, il faut que le temps
de parcours ∆t tende vers zéro. Dans ce cas, le déplacement de correction x à accélération constante
sera petit et le terme x2/2r sera négligeable :
1 x2 1 v2
x= a C ∆t 2 − ⇒ lim x = a C ∆t 2 où aC = ■
2 2r ∆t → 0 2 r
Axe de
mesure x
Trajectoire Trajectoire
circulaire circulaire
Axe de
mesure x
x
0 0 x
La période d’un MCU
La période d’un MCU est le temps requis pour effectuer un tour complet de la trajectoire circulaire
à vitesse constante. La période dépend du rayon r de la trajectoire circulaire et de la vitesse constante v
le long de la trajectoire :
2π r
T=
v
où T : La période du MCU (s)
r
r : Rayon du MCU (m)
v
v : Vitesse du MCU (m/s)
Preuve :
Puisque le mouvement le long d’un MCU peut être analysé comme étant un mouvement à une
dimension, utilisons les équations du MUA pour analyser le temps requis pour effectuer un tour
complet de la trajectoire circulaire à vitesse constante :
1
x = x0 + v x 0 t + a x t 2 ⇒ x = x0 + v x0 t (Acc.le long de la trajectoire nulle, a x = 0 )
2
⇒ x − x0 = v x0 t (Isoler x − x0 )
⇒ (2π r ) = v x0 t (Trajectoire circulaire : x − x0 = 2π r )
2π r
⇒ t= (Isoler t)
v x0
2π r
⇒ T= ■ (Remplacer t = T et v x 0 = v x )
v
Situation 1 : En orbite autour de Mars. La sonde Mars Reconnaissance Orbiter est en orbite
circulaire autour de la planète Mars à 280 km d’altitude. Le Rayon de Mars est égal à 3400 km. La
sonde prend 113 minutes pour parcourir une orbite complète. On désire déterminer (a) le module de
l’accélération centripète et (b) la fréquence.
⇒ r = 3,68 × 10 6 m (Évaluer r)
⇒ v=
(
2π 3,68 × 10 6 ) (Remplacer valeurs numériques)
(6780)
⇒ v = 3410 m/s (Évaluer v)
aC =
v2
⇒ aC =
(3410)2 ⇒ aC = 3,16 m/s 2
r (3,68 × 10 )
6
(a)
Cependant, lorsqu’on sait que l’accélération produit une trajectoire circulaire, on peut décomposer
l’accélération en accélération centripète ( aC ) et en accélération tangentielle ( aT ) :
r r
v v
aT aC aT aC
a a
Voici les trois types de trajectoire circulaire que l’on peut observer lorsqu’il y a une accélération
radiale a r ' : (on suppose que la vitesse tangentielle est constante)
Situation A : Dérapage ou pas? Une voiture prend un virage sur une portion de route circulaire d’un
rayon de 100 m à une vitesse de 20 m/s (72 km/h). Sachant que le frottement de la route sur les pneus
peut produire sur la voiture au maximum une accélération radiale a r ' max = 3,6 m/s 2 , on désire
déterminer si la voiture effectue un dérapage dans le virage.
Pour demeurer sur la trajectoire circulaire, la voiture doit subir une accélération centripète égale à
l’expression suivante :
aC = v 2 / r ⇒ aC = (20 ) / (100 ) ⇒ aC = 4 m/s 2
2
Puisque le frottement peut s’adapter jusqu’à produire une accélération maximale radiale
a r ' max = 3,6 m/s 2 et que l’accélération centripète requise pour demeurer sur la route est égale à
aC = 4 m/s 2 , la voiture va nécessairement déraper vers l’extérieur du virage :
dérapage car a r 'max < aC et 3,6 m/s 2 < 4 m/s 2
1
Il est important de noter que a r ' ≠ d 2 r ' / dt 2 , car cette représentation est dans un plan polaire et non cartésien. Cette subtilité
sera discutée dans le chapitre 1.12c.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 2
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation 2 : Rien ne va plus! On lance une bille sur une piste circulaire horizontale de 50 cm de
rayon. La vitesse initiale de la bille vaut 3 m/s. En raison du frottement entre la piste et la bille, cette
dernière s’immobilise au bout de 1,5 tours. On désire déterminer le module de l’accélération de la
bille au moment où sa vitesse est égale à 0,9 m/s. (On suppose que la bille freine uniformément.)
On peut remarque que le module de l’accélération centripète aC ne sera pas constante, car le
freinage diminue la vitesse v. Lorsque nous avons une vitesse de 0,9 m/s et un rayon de 50 cm, nous
avons l’accélération centripète suivante :
aC =
v2
⇒ aC =
(0,9 )
2
⇒ aC = 1,62 m/s 2
r (0,5)
a C ⊥ aT a = a C + aT
2 2
Puisque : (Module de l’accélération)
aT
v ⇒ a= (1,62)2 + (0,955)2
a (Remplacer val. num.)
aC
⇒ a = 1,88 m/s 2 (Simplifier)
y
Le vecteur position r en coordonnée
r = x2 + y2
polaire est très simple à écrire, car il
nécessite uniquement la distance r entre
fin
l’origine et la position représentée par r et trajectoire
l’orientation r̂ qui elle comprend déjà
l’information de la position angulaire θ. r
y = r sin (θ )
ŷ
On peut faire la correspondance entre une
θˆ r̂ θ début
vecteur position r exprimé en coordonnée trajectoire
cartésienne xy et en coordonnée polaire rθ x̂ x
par les calculs suivants :
x = r cos(θ )
En coordonnée cartésienne En coordonnée polaire
r = x xˆ + y yˆ
r = r rˆ
tel que x = r cos(θ ) et y = r sin (θ )
Il est à noter qu’il est raisonnable d’utiliser la notation « r » pour désigner le concept de vecteur
position, car cette écriture respecte la convention d’écriture « A = AAˆ » tout en représentant le concept
de position par rapport à l’origine d’un système d’axe.
En coordonnée polaire, les vecteurs unitaire r̂ et θˆ ne sont constant dans l’espace et le temps, car ils
dépendent de la position angulaire θ . Ainsi, l’expression du vecteur accélération a prend une forme
plus complexe en raison de l’application de la règle de la dérivée en chaine 1 lors de l’application de
l’opérateur de dérivée total d / dt sur le vecteur vitesse v :
dv d
a= =
dt dt dt
(
d2r d 2θ
v r rˆ + vθ θˆ ≠ 2 rˆ + 2 θˆ
dt
)
car
d rˆ d θˆ
dt
≠
dt
≠0
1
La dérivée en chaine : d ( f (x ) ⋅ g (x )) = g ( x ) df (x ) + f (x ) dg (x )
dx dx dx
d rˆ ˆ d rˆ dθ ˆ d θˆ d θˆ dθ
=θ = θ = −r̂ =− rˆ
dθ dt dt dθ dt dt
Preuve :
À partir des représentations de r̂ et θˆ en coordonnée cartésienne, évaluons la variation de ces vecteurs
unitaires par rapport à position angulaire θ et au temps t :
d rˆ d(cos(θ )xˆ + sin (θ ) yˆ ) d rˆ
= ⇒ = − sin (θ )xˆ + cos(θ ) yˆ
dθ dθ dθ
d rˆ ˆ
⇒ =θ ■ (Remplacer θˆ = − sin (θ )xˆ + cos(θ ) yˆ )
dθ
Nous pouvons exprimer la vitesse radiale v r et la vitesse tangentielle vθ avec deux notations :
Preuve :
À partir de la définition de la vitesse, évaluons la représentation d’un vecteur vitesse en coordonnée
polaire à partir de l’expression de r̂ en coordonnée cartésienne :
dr d (r rˆ )
v= ⇒ v= (Remplacer r = r rˆ )
dt dt
dr d rˆ d du dv
⇒ v = rˆ +r ( uv = v +u )
dt dt dx dx dx
dr dθ d rˆ dθ ˆ
⇒ v= rˆ + r θˆ (Remplacer = θ)
dt dt dt dt
dr dθ
⇒ v = r rˆ + rθ θˆ ■ (Notation : r = et θ = )
dt dt
2
On utilise également la notation ω = θ pour désigner la vitesse angulaire.
( ) ( )
vr
= r − rθ 2 rˆ + rθ + 2rθ θˆ r aθ a
ŷ
où a : Vecteur accélération d’un objet (m/s2) r̂ θ
θˆ début
a r : Accélération radiale selon l’axe r (m/s2) trajectoire
x̂ x
aθ : Accélération tangentielle selon l’axe θ (m/s2)
Objet qui va se déplacer sur la trajectoire en
θ : Accélération angulaire 3 (rad/s2) perdant de la vitesse.
Nous pouvons exprimer l’accélération radiale a r et l’accélération tangentielle vθ avec deux notations :
Preuve :
À partir de la définition de l’accélération, évaluons la représentation d’un vecteur accélération en
coordonnée polaire :
dv
a= (Définition de l’accélération)
dt
⇒ a=
(
d r rˆ + rθ θˆ )
(Remplacer v = r rˆ + rθ θˆ )
dt
⇒
d(r rˆ ) d rθ θˆ
a= +
( ) (Distribuer la dérivée)
dt dt
⇒
a = rˆ
d r
+ r
d rˆ
+ θˆ
d rθ ( )
+ rθ
d θˆ d
( uv = v
du
+u
dv
)
dt dt dt dt dx dx dx
⇒
a = rˆ
d r dθ ˆ
+ r θ + θˆ
d rθ ( ) dθ
+ rθ − rˆ (Remplacer
d rˆ dθ ˆ
= θ et
d θˆ
=−
dθ
rˆ )
dt dt dt dt dt dt dt dt
⇒
( )
a = rˆ r + r θ θˆ + θˆ
d rθ ( ) (
+ rθ − θ rˆ ) (Notation : r =
d r
et θ =
dθ
)
dt dt dt
Effectuons une réécriture de notre expression et appliquons la règle de dérivée en chaîne afin de compléter le calcul
( )
a = rˆ r + r θ θˆ + θˆ
d rθ ( ) (
+ rθ − θ rˆ ) (Équation précédente)
dt
3
On utilise également la notation α = θ pour désigner l’accélération angulaire.
⇒
( ) ( )
a = r − rθ 2 rˆ + rθ + 2rθ θˆ ■ (Regrouper r̂ et θˆ )
En coordonnée polaire, une trajectoire rectiligne en deux dimensions s’exprime grâce aux conditions
r = rθ 2 et rθ = −2rθ
car
( ) (
a = a r rˆ + aθ θˆ = r − rθ 2 rˆ + rθ + 2rθ θˆ)
et nous voulons
a r = r − rθ 2 = 0 et aθ = rθ + 2rθ = 0
ce qui permet d’obtenir
r = non constant et θ = non constant .
si
r ↑ et θ ↑ ,
alors
r ↑ et θ ↓ .
Pour évaluer l’évolution des coordonnées rθ, nous devons déterminer r et θ et non simplement a r et
aθ , car a r ≠ r et aθ ≠ θ ce qui nous donne
aθ − 2rθ
r = a r + rθ 2 et θ =
r
où f ' ( x) correspond à la fonction qui évalue la pente de la tangente en tout point de la fonction f ( x ) .
Exemple graphique :
Exemple numérique :
À la coordonnée x = 4 , la valeur associée
Soit f (4 ) = 7 et f ' (4) = 2 est 7 et la pente à cette coordonnée est 2.
Grâce au calcul différentiel, on peut maintenant utiliser la définition de la dérivée et donner les
définitions suivantes à la position, la vitesse et à l’accélération :
La position : x(t ) unité : [x(t )] = m
unité : [v x (t )] = m/s
d x(t )
La vitesse : v x (t ) =
dt
d v x (t ) d 2 x(t )
L’accélération : a x (t ) = = unité : [a x (t )] = m/s 2
dt dt 2
N.B. Les fonctions de la vitesse et de l’accélération peuvent être évaluées efficacement si l’on
connaît la fonction de la position en fonction du temps, car elles peuvent être obtenues à partir
de l’opération de la dérivée.
(a) On peut appliquer la dérivée par rapport au temps à la fonction x(t ) et obtenir v x (t ) :
v x (t ) =
d x(t )
⇒ v x (t ) =
(
d − 0,25 t 2 + t + 1,75 ) (Remplacer x(t ) )
dt dt
⇒ v x (t ) =
d
dt
( dt
d
dt
)
− 0,25 t 2 + (t ) + (1,75)
d
(Distributivité de la dérivée)
⇒ v x (t ) = −0,25
d 2
dt
( )
t + (t ) + 1,75 (1)
d
dt
d
dt
(Factorisation des constantes)
⇒ v x (t ) = −0,5 t + 1 (Simplifier)
a x (t ) = (− 0,5 t ) + d (1)
d
⇒ (Distributivité de la dérivée)
dt dt
a x (t ) = −0,5 (t ) + d (1)
d
⇒ (Factorisation des constantes)
dt dt
⇒ a x (t ) = −0,5(1) + (0 ) (Évaluer les dérivées)
⇒ a x (t ) = −0,5 (Simplifier)
3 1 1
A A
x (m) vx (m/s) a x (m/s2
2 0 0
1 –1 –1
B B
0 –2 –2
0 1 2 3 4 5 t (s) 0 1 2 3 4 5 t (s) 0 1 2 3 4 5 t (s)
Pour maximiser ou minimiser un paramètre (position, vitesse ou accélération), il faut que leur agent
de variation soit nul (égal à zéro).
Exemple : Un objet atteint une hauteur maximale lorsque sa vitesse est nulle, car l’objet ne peut pas
gagner d’altitude s’il ne possède pas de vitesse vers le haut.
Voici un tableau qui résume les conditions à satisfaire afin de maximiser (max) ou minimiser (min) la
position, la vitesse ou l’accélération :
Paramètre à maximiser ou
Notation Condition à satisfaire
minimiser
v x (t ) =
dx
Position x max ou x min =0
dt
dv
Vitesse v x max ou v x min a x (t ) = x = 0
dt
d ax
Accélération 1 a x max ou a x min j x (t ) = =0
dt
Procédure :
1) Évaluer les temps qui permettent de
satisfaire la condition de maximisation x(m ) xmax
ou de minimisation. xmax
x(t )
2) Choisir le temps qui correspond à la
situation physique à résoudre. t min t2
t1 t max t (s )
3) Évaluer le paramètre à maximiser ou
minimiser à l’aide du temps choisi
xmin xmin
approprié.
: Temps où v x = dx / dt = 0
vx = 0 ⇒ t = { t1 , t min , t max , t 2 }
x min = x (t = t min )
x max = x (t = t max )
1
La dérivée de l’accélération porte le nom de « jerk » avec la notation « j ». Ce concept est utilisé en ingénierie pour
évaluer les variations brutales d’accélération (ex : train, métro).
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 3
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Exercices
Exercice A : La vitesse au 2e degré. La vitesse d’une particule est donnée par l’équation suivante en
m/s: v(t ) = 12t 2 + 2t + 7
Exercice B : La fusée verticale. Une fusée avec propulseur se déplace verticalement selon l’équation
suivante en mètres par rapport au niveau du sol :
y (t ) = 0,2t 3 + 0,1t 2 + 5t + 2
Exercice C : La bille s’immobilise. À quel moment une bille s’immobilise si elle se déplace sur une
table inclinée selon l’équation suivante : x(t ) = −2t 2 + 5t + 3
Exercice D : L’ascenseur en accélération verticale. Un ascenseur s’élève vers le haut selon l’équation
suivante en mètres :
y (t ) = −5t 4 + 8t + 12
⇒ t 3 = 0,4 ⇒ t = 3 0,4
⇒ t = 0,737
Vers 1650, René Descartes 2 formula une explication beaucoup plus simple à la nature du mouvement
en introduisant le concept d’inertie :
Sans influence extérieure, le mouvement d’un objet a tout
simplement tendance à demeurer inchangé.
1
Aristote, un philosophe grec, fut l’élève de Platon et s’intéressa aux sciences physiques, biologiques, astronomiques et
plusieurs autres.
2
René Descartes, mathématicien, physicien et philosophe français, fut le fondateur des principes cartésiens.
3
Sir Isaac Newton, mathématicien, physicien, astronome et philosophe anglais, fut le fondateur de la mécanique
Newtonienne.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
La force
La force représente toute forme d’influence qui agit sur un objet (masse) et qui a pour effet de
modifier son mouvement naturel (repos ou vitesse constante). On utilise dans le système SI le newton
pour mesurer la force qui est représentée mathématiquement à l’aide d’un vecteur.
Exemple : Albert pousse une boîte
Notation mathématique : force = F
Unité SI (newton) : [ ]
F =N
F = 40 i N
L’inertie
L’inertie est la propriété augmentant la difficulté à modifier le mouvement naturel d’un objet. La
masse est la quantité physique définissant l’inertie dans un mouvement rectiligne. Pour des raisons
historiques, c’est le kilogramme qui est utilisé pour mesurer la masse et non le gramme.
La 1re de Newton
La première loi de Newton s’énonce de la façon suivante :
En l’absence d’influence extérieure, un objet au repos demeure au repos et un objet
déjà en mouvement se déplace en ligne droite à vitesse constante.
À partir de la 2ième loi de Newton, on réalise que l’on peut définir le Newton à partir du kilogramme, du
mètre et de la seconde :
m kg ⋅ m
F = ma ⇒ N = (kg ) 2 ⇒ N=
s s2
∑F y = ma y Fy = F sin θ
La masse du bloc (avec les ventilateurs) est égale à 2 kg. On désire déterminer le module de la force
exercée par chaque ventilateur.
Décomposons nos forces dans le système d’axe xy et évaluons graphiquement la 2e loi de Newton :
y
F2
F2 cosθ ma
θ F2 sinθ
θ F1 sinθ x F1 F2
F1 cosθ
F1 Résolution graphique de ∑ F = ma
⇒ 2 F sin (θ ) = ma x ( F1 = F2 = F )
ma x
⇒ F= (Isoler F)
2 sin (θ )
⇒ F=
(2)(0,3) (Remplacer valeurs num.)
2 sin (45°)
⇒ F = 0,424 N (Évaluer F)
Situation A : Une caisse poussée de tous les côtés. Une caisse de 10 kg est immobile sur une surface
plane. Albert, Béatrice et Clovis pousse sur la caisse simultanément avec des forces différentes en
module et en orientation. Albert pousse avec une force de 5 N orienté à 30o par rapport à l’est,
Béatrice pousse avec une force de 10 N orienté à 150o par rapport à l’est et Clovis pousse avec une
force de 15 N orienté à 240o par rapport à l’est. On désire (a) dessiner qualitativement les trois vecteurs
forces, (b) additionner graphiquement les trois vecteurs et évaluer graphiquement la 2ième loi de Newton
et (c) évaluer le module de l’accélération de la caisse.
(a) Voici les trois vecteurs dessinés : Forces appliquées sur la caisse :
5 FA
240o FB N
30 o
150 o FA O E
30o
S
240o
FB FC 15
150 o
Vue de
haut
10 FC
(b) Voici l’addition graphique de la 2ième loi de Newton : ( ∑ F = ma )
FB
FC
FA + FB + FC = ma
FA
ma
= −5,49 N
Ftot = Fx + Fy =
2 2
(− 11,83)2 + (− 5,49)2 ⇒ Ftot = 13,04 N
Voici la définition de la force gravitationnelle appliquée par un astre, une planète ou une étoile :
Fg = mg A
où Fg : Force gravitationnelle appliquée sur l’objet (N)
m : Masse de l’objet qui subit la force (kg)
Fg = mg a
g : Accélération gravitationnelle que subit l’objet sous
l’influence de l’astre en chute libre ( m/s 2 )
Terre
Preuve :
Supposons un objet subissant uniquement une force gravitationnelle appliquée par un astre. Alors,
démontrons l’expression de la force gravitationnelle à l’aide de la 2ième loi de Newton et de
l’accélération en chute libre à la surface de l’astre :
∑ F = ma ⇒ Fg = ma (Une seule force en jeu, Fg )
Fg = m(− g j )
⇒ (Accélération en chute libre, a = − g j ( a y = − g ))
⇒ Fg = mg ■ (Accélération gravitationnelle, g = − g j )
Remarque :
La force gravitationnelle appliquée par une planète selon un système d’axe xy où y est positif vers
le haut se décompose de la façon suivante : Fg = mg = −mg j
La masse gravitationnelle (utilisée dans la force gravitationnelle) est égale à la masse d’inertie
(utilisée dans la 2ième loi de Newton).
20°
Évaluons l’accélération en x et y à partir de la somme des forces appliquées sur l’Altaïr selon le
système d’axe xy et de la 2ième loi de Newton :
⇒ (2,4 × 10 )cos(20°) = (8 × 10 )a
6 5
x (Remplacer valeurs num.)
⇒ ( ) ( ) ( )
− 2,4 × 10 6 sin (20°) − 8 × 10 5 (1,6 ) = 8 × 10 5 a y (Remplacer valeurs num.)
a = ax + a y
2 2
⇒ a= (2,819)2 + (− 2,626)2 (Remplacer valeurs num.)
mM m
Fg = G
r2 Fg
où Fg : La force gravitationnelle d’attraction ( N )
G : Constante de la gravitation universelle
( G = 6,67 × 10 −11 N ⋅ m 2 kg 2 ) r
m : Masse qui subit la force (kg) M
M : Masse qui applique la force (kg)
r : Distance entre les deux masses M et m (m)
1
Les trois lois de Kepler sont les suivantes : loi des orbites elliptiques, loi des aires et loi des périodes.
2
Plusieurs historiens affirment que Newton avait pris connaisse des travaux de Robert Hooke au sujet du facteur 1/r2 avant
de publier son ouvrage sans y faire référence puisqu’il était en compétition avec lui.
3
La constante G fut déterminée grâce aux résultats de l’expérience de Cavendish (pendule de torsion, 1793). À l’époque de
Newton, la force gravitationnelle n’était pas évaluée en newton et la constante G était égale à l.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 3
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Le champ gravitationnel
En physique, un champ représente une zone d’influence dans l’espace susceptible d’appliquer une force
à distance sur un objet. Puisque la force gravitationnelle est justement une force à distance, on peut
définir un champ associé à la force gravitationnelle.
Voici l’équation permettant d’évaluer le module du champ gravitationnel g produit par une masse M à un
endroit P de l’espace situé à une distance r de la masse M. Cette équation s’applique uniquement pour les
objets sphériques de masse volumique uniforme :
M P
g =G
g
r2
où g : Le champ gravitationnel radial vers M ( N /kg)
G : Constante de la gravitation universelle
( G = 6,67 × 10 −11 N ⋅ m 2 kg 2 ) r
M : Masse qui produit le champ gravitationnel (kg) M
r : Distance entre M et le point P (m)
Remarque : Évaluer le champ gravitationnel est équivalent à évaluer l’accélération en chute libre d’un
objet à un endroit donné (champ g surface de la Terre : 9,8 N/kg ).
Preuve :
Évaluons l’expression du champ gravitationnel g à partir des deux expressions de la force
gravitationnelle que nous avons.
mM mM
Fg = mg ⇒ G = mg (Remplacer Fg = G )
r2 r2
M
⇒ g =G 2 ■ (Simplifier m)
r
( ) (6,42 × 10 )
23
M
g =G ⇒ g = 6,67 × 10 −11 ⇒ g = 3,71 N/kg
r2 (3397 × 10 )
3 2
(a) Puisque la masse est une caractéristique de l’objet qui subit la force, elle ne dépend pas de son
environnement. Ainsi :
masse : 90 kg
(b) Le poids est le synonyme de la force gravitationnelle qui dépend du champ et de la masse qui subit
la force. Ainsi :
le poids : Fg = mg = (90 )(3,71) = 333,9 N
4
L’axe n’est pas aligné en raison du frottement des marées.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 6
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Le vecteur déplacement à partir de deux positions
Un vecteur déplacement rAB pour passer d’une coordonnée
y (m) A
A à une coordonnée B peut être évalué à partir de deux
vecteurs positions rA et rB . Le module de rAB permet
rA rAB
d’obtenir la distance rAB entre les deux coordonnées et
l’orientation de rAB ce vecteur permet d’obtenir le sens du rB B
déplacement r̂AB :
rAB = rB − rA rAB − rA x (m)
où rAB : Vecteur déplacement pour passer de la coordonnée A à B.
rA : Vecteur position de la coordonnée A.
rB : Vecteur position de la coordonnée B.
Le vecteur orientation r̂
Le vecteur orientation r̂ permet d’obtenir le sens d’un
déplacement sans considérer le module de celui-ci. Il est
important de ne pas confondre ce vecteur avec la notion de
déplacement r et de distance r. Cependant, toutes ces
notions sont reliées mathématiquement par l’équation
suivante :
r
rˆ = et r = r rˆ
r
où r̂ : Vecteur unitaire orientation.
r : Vecteur déplacement entre deux coordonnées.
r : Distance entre deux points ( r = r ).
Considérons la Terre à l’origine du système d’axe xy. Ainsi, on peut facilement évaluer le vecteur
unitaire r̂ désignant l’orientation de la force gravitationnelle :
rˆ = sin (30°) i + cos(30°) j
⇒
(
)
g = − 1,35 i − 2,34 j × 10 −3 N/kg
( )
⇒ Fg = − 0,99 i − 1,72 j × 10 20 N (a)
⇒ g= (− 1,35 × 10 ) + (− 2,34 × 10 )
−3 2 −3 2
mg
∑ F = ma où F + mg + n = 0
Évaluons la force normale à l’aide de la 2e loi de Newton :
∑ F = ma ⇒ F + mg + n = ma (Remplacer ∑ F )
⇒ F + mg + n = 0 (Remplacer a = 0 )
⇒ − F − mg + n = 0 (Décomposition des forces en y)
⇒ n = F + mg (Isoler n)
⇒ n = (20 ) + (5)(9,8) (Remplacer valeurs numériques)
⇒ n = 69 N (Évaluer n)
Comme dans le cas de la force normale, la tension ne peut pas être évaluée à
l’aide d’une formule directement, car elle dépend de la situation. La tension
pourra seulement être évaluée à l’aide de la 2e loi de Newton. Lorsqu’un la T1 T2
tension doit dépasser une valeur critique pour satisfaire la situation en jeu, la
corde peut alors briser.
Dans le corps humain, les muscles jouent le rôle de force de tension, car ils se a=0 mg
comportent comme des cordes (on ne peut pas pousser avec un muscle).
Symbole : T
Unité SI (newton) : [T ] = N
Situation B : Quand on est deux, ça va deux fois mieux. Un bloc de 50 kg est déposé sur une surface
horizontale sans frottement. Lorsqu’Albert pousse horizontalement sur le bloc avec une force de 10 N
et que Béatrice tire le bloc à l’aide d’une corde, le bloc accélère au rythme de 0,3 m/s2. On désire
évaluer la tension appliquée par la corde sur le bloc.
∑F x = ma x ⇒ F + T = ma x (Remplacer ∑F x )
⇒ T = ma x − F (Isoler T)
⇒ T =5 N (Évaluer T)
∑F x = ma x ⇒ F − f = ma x (Remplacer ∑F x )
⇒ f = F − ma x (Isoler f)
⇒ f = 34 N (Évaluer f)
mg T
∑ F = ma où T + mg + n = ma
Développons notre 2e loi de Newton selon l’axe x afin d’obtenir l’accélération a x du bloc :
∑F x = ma x ⇒ T cos(30°) = ma x (Remplacer ∑F x )
T cos(30°)
⇒ ax = (Isoler a x )
m
⇒ ax =
(4) cos(30°) (Remplacer valeurs num.)
(2)
⇒ a x = 1,73 m/s 2 (Évaluer a x )
Développons notre 2e loi de Newton selon l’axe y afin d’obtenir la normale n appliquée par le sol sur
le bloc :
⇒ n = 17,6 N (Évaluer n)
Voici le schéma des forces de la Décomposition des forces selon Résolution de la 2e loi de
situation : l’axe x et y : Newton graphiquement :
y ma
a x f
n f n
f
y mg sinθ θ mg
x mg
mg cosθ n
30° θ
mg
∑ F = ma
où mg + n + f = ma
Développons notre 2e loi de Newton selon l’axe x afin d’obtenir l’accélération a x du bloc :
∑F x = ma x ⇒ f − mg sin (θ ) = ma x
f − mg sin (θ )
⇒ ax =
m
⇒ ax =
(6) − (2)(9,8)sin ((30°))
(2)
⇒ a x = −1,9 m/s 2
Le bloc accélère à un rythme de 1,9 m/s2 le long du plan incliné vers la gauche (qui est dans le sens
négatif de l’axe x).
P.S. Pour obtenir la normale à la surface n , nous devrions résoudre la 2e loi de Newton selon l’axe y
tel que
∑F y = ma y ⇒ n − mg cos(θ ) = 0 où a y = 0 .
Fr = ke
où Fr : Force appliquée par le ressort (N)
k : Constante de rappel du ressort (N/m) Ressort pour suspension
de voiture.
e : Module de l’étirement ou de la compression du ressort (m)
e = 0 ax = 0
1) Lorsque le ressort possède sa longueur
naturelle
⇒ le ressort n’applique pas force
0 x(m )
e ax
2) Lorsque le ressort est comprimé Fr
⇒ le ressort pousse
−e 0 x(m )
e ax
Fr
3) Lorsque le ressort est étiré
⇒ le ressort tire
0 e x(m )
e e
−e 0 x(m ) 0 e x(m )
Le dynamomètre
Le dynamomètre est un outil qui permet de
mesurer une force appliquée sur un objet à l’aide
de la déformation d’un ressort. F(N) F(N) F(N)
0 0 0
1 1
Puisque la déformation d’un ressort idéal est linéaire, 2
mg
a =0 mg
∑ F = ma où Fr + mg = ma
Évaluons la constante du ressort à l’aide de la 2e loi de Newton appliquée sur la masse m = 0,2 kg :
∑ F = ma ⇒ Fr + mg = ma (Remplacer ∑ F )
⇒ Fr + mg = 0 (Remplacer a = 0 )
⇒ Fr − mg = 0 (Décomposition des forces en y)
⇒ Fr = mg (Isoler Fr )
⇒ ke = mg (Remplacer Fr = ke )
mg
⇒ k= (Isoler k)
e
⇒ k=
(0,2)(9,8) (Remplacer valeurs numériques)
(0,44 − 0,30)
⇒ k = 14 N/m (a) (Évaluer k)
⇒ e=
(0,5)(9,8) (Remplacer valeurs numériques)
(14)
⇒ e = 0,35 m (Évaluer e)
Pour évaluer la longueur du ressort, utilisons l’équation L = L0 ± e en utilisant le signe positif pour
l’étirement :
L = L0 ± e ⇒ L = L0 + e (Équation en étirement)
⇒ L = 65 cm (b)
Pour obtenir le vecteur déformation du ressort eB selon la particule PB, nous pouvons soustraire la
longueur naturelle L0 du ressort au vecteur déplacement d AB par le calcul
eB = d AB − L0 êAB .
d
eB = d AB − L0 AB d AB
eB = d AB − L0 êAB ⇒ (Remplacer eˆAB = )
d d AB
AB
L
⇒ eB = d AB 1 − 0 (Factoriser d AB )
d AB
Ainsi, on obtient la force que le ressort applique sur la particule PB par l’équation
FB = −k eB . ■
Utilisons la notation suivante afin préciser qui applique la force et qui subit la force :
FAB ≡ FA applique force sur B A
FAB
où FAB : Force que l’objet A applique sur l’objet B (N). B
A : Lettre désignant une référence à l’objet A.
B : Lettre désignant une référence à l’objet B.
Lorsqu’un objet A applique une force sur un objet B, l’objet A va subir également
une force de même module, mais dans la direction opposée. Cette force sera
appliquée par l’objet B.
À chaque fois que l’on fait un bilan de force sur un objet A et un objet B, toutes les forces concernant
ces deux objets se retrouveront en paire que l’on nomme « paire action-réaction ». Ils sont facilement
identifiable, car ils porte le même nom d’identification et les indices de source et cible sont inversés
(ex : n AB et n BA ). Dans l’exemple précédent, les forces FAB et FBA forment une paire « action-
réaction ».
3) L’objet qui applique la force sur le patineur doit être nécessairement la bande, car le patineur ne
peut pas s’auto-pousser (se pousser lui-même).
4) La bande pousse sur le patineur, car le patineur pousse sur la bande. C’est l’action-réaction qui
explique l’origine du mouvement du patineur.
aA aB
A
FBA B
FAB
mA > mB
Situation A : L’action-réaction à trois objets. On désire identifier toutes les forces appliquées sur les
trois objets de la situation suivante :
Albert pousse une Boîte sur un Tapis rugueux.
A
B
FB sur A
FA sur B
fT sur B
mAg mBg
nT sur A
nT sur B
nA sur T nT m g nB sur T
T
a=0 v =0 a = 0 ou a ≠ 0
n fs n fc
v
mg mg
Le frottement cinétique
Expérimentalement, le frottement cinétique est proportionnel à la force
normale n appliquée par l’objet qui produit le frottement et aux deux types a = 0 ou a ≠ 0
de surfaces en contact. Plus la force normale sera grande, plus le frottement
cinétique sera grand. Ce frottement s’applique seulement si l’objet subissant
n fc
le frottement est en mouvement par rapport à sa surface de contact : v
fc = µcn mg
Ainsi, selon le module et l’orientation des autres forces appliquées sur un objet, la force de frottement
statique va s’ajuster entre les valeurs suivantes pour satisfaire ∑ F// surface = 0 :
0 ≤ fs ≤ µsn
f (N)
F < μs n F > μs n
fs(max)= μs n
fc = μc n
immobile en mouvement
Voici le schéma des forces de la Décomposition des forces selon Résolution de la 2e loi de
situation : l’axe x et y : Newton graphiquement :
y
n f n
x fs
y fs
mg sin θ θ
x
mg mg cos θ mg
θ mg
n θ
a=0
∑ F = ma
f s + n + mg + = 0où
Développons notre 2e loi de Newton selon l’axe y afin d’obtenir la normale à la surface n :
∑F y = ma y ⇒ n − mg cos(θ ) = ma y (Remplacer ∑F y )
⇒ n − mg cos(θ ) = 0 (Remplacer a y = 0 )
⇒ n = mg cos(θ ) (Isoler n)
⇒ n = (2 )(9,8) cos(27°) (Remplacer valeurs numériques)
⇒ n = 17,5 N (Évaluer n)
Développons notre 2e loi de Newton selon l’axe x afin d’obtenir le coefficient µ s lorsque le frottement
statique est sollicité au maximum ( f s = f s µax = µ s n ) :
∑F x = ma x ⇒ f s − mg sin (θ ) = ma x (Remplacer ∑F x )
⇒ µ s n = µg sin (θ ) (Remplacer f s = µ s n )
mg sin (θ )
⇒ ms = (Isoler µ s )
n
⇒ µs =
(2)(9,8)sin (27°) (Remplacer valeurs numériques)
(17,5)
⇒ µ s = 0,508 (Évaluer µ s )
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 3
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 4
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 5
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 6
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 7
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 8
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Chapitre 2.5b – Le frottement en mouvement
Le frottement sur une surface non immobile
Lorsqu’une surface n’est pas immobile, un objet doit accélérer au même
rythme que la surface pour demeurer immobile par rapport à elle. Voici
un exemple où la force de frottement peut contribuer à garder un objet B f
immobile par rapport à une surface en accélération :
La surface : A A
L’objet étudié : B
Situation où un bloc B est déplacé grâce au
Force qui permet à B d’accélérer : le frottement frottement.
1) Le frottement statique :
L’objet B reste immobile par rapport à la surface A.
L’objet B accélère au même rythme que l’objet A.
2) Le frottement cinétique :
L’objet B est mobile par rapport à la surface A.
L’objet B accélère moins efficacement que l’objet A.
Pour choisir parmi ces deux scénarios, il faut calculer deux types d’accélération à l’aide de la 2e loi de
v v
Newton : ( ∑ F = ma )
µsn
• Accélération statique maximale: f s (max) = µ s n = mB a statique max
( a statique max
= )
mB
µn
• Accélération cinétique : f c = µ c n = m B a cinétique ( a cinétique = c )
mB
1) Si a A < a statique max
alors accélération statique ⇒ aB = aA
N.B. Cette règle est un cas particulier. Il faut l’adapter s’il y a plusieurs autres forces en jeu.
Réalisons le diagramme des forces avec une solution graphique qualitative à la 2e loi de Newton :
v v
Diagramme des forces Solution graphique : ( ∑ F = ma )
v
v v ma
F a
v v v
mg mg n
v v y
n fs v v
x F fs
v v v v v v v
∑ = ma
F ⇒ f s + mg + n + F = ma
∑F y = ma y ⇒ n − mg = ma y (Remplacer ∑F y )
⇒ n − mg = 0 (Remplacer a y = 0 )
⇒ n = 882 N (Évaluer n )
∑F x = ma x ⇒ f s + F = ma x (Remplacer ∑F x )
⇒ (µ s n ) + F = ma x ( f s = f s max = µ s n )
ma x − F
⇒ µs = (Isoler µ s )
n
⇒ µs =
(90 )(1,25) − (20 ) (Remplacer valeurs numériques)
(882)
⇒ µ s = 0,105 (Évaluer µ s )
On peut en toute simplicité décrire trois types de frottement de traction sur les roues d’un véhicule :
La traction de propulsion :
La force de frottement appliquée sur les roues est de type
statique et elle est orientée vers l’avant afin d’augmenter la
vitesse de translation de la voiture. Ce frottement va nuire
à la rotation vers l’avant de la roue, mais la force du
moteur va compenser cette résistance.
La traction de freinage :
La force de frottement appliqué sur les roues est de type
statique et elle est orientée vers l’arrière afin de diminuer
la vitesse de translation de la voiture. Ce frottement va
nuire à la diminution de la vitesse de rotation de la roue,
mais la force du système de freinage va compenser pour
cet effet.
Le freinage en glissement :
La force de frottement appliquée sur les roues est de type
cinétique et elle est orientée vers l’arrière afin de diminuer
la vitesse de translation de la voiture. Puisque le système
de freinage bloque la rotation de celles-ci, il n’y a plus de
rotation. Ainsi, les roues ne font que glisser sans rouler sur
la surface de contact. Ce type de frottement est à éviter, car
il endommage les roues en provoquant une usure
prématurée.
Évaluons la force de frottement statique requise pour obtenir l’accélération de 9,30 m/s2 :
∑F x = ma x ⇒ f s = ma x
⇒ f s = (1300 )(9,30 )
⇒ f s = 12090 N
Évaluons la force de frottement statique maximale f s (max ) entre les pneus et le sol :
f s (max ) = µ s n ⇒ f s (max ) = µ s (mg ) ( n = mg car la surface est horizontale)
⇒ f s (max ) = (0,9 )(1300 )(9,8)
⇒ f s (max ) = 11466 N
Le frottement de roulement
Le frottement de roulement correspond au frottement qu’une surface applique sur un objet non
parfaitement rigide lorsque celui-ci est en mouvement translation et de rotation sur la surface. Le
module de la force dépendra de plusieurs facteurs dont la rigidité de l’objet et mouvement et de la
surface. Pour se doter d’un modèle simple, nous pouvons réduire l’expression du module de la force de
frottement de roulement à l’équation suivante :
fr = µr n
où f r : Module de la force de frottement de roulement (N).
µ r : Coefficient de frottement de roulement.
n : Module de la force normale qu’applique la surface sur l’objet en mouvement (N).
Exemple :
Objets déposés l’un sur l’autre.
A
B C
H
B
A
5) Décomposer la 2e loi de Newton (force et accélération) dans le système d’axe xy tel que
∑F x = ma x et ∑F y = ma y .
⇒ − T3 + T4 = mC a x (Décomposer en x)
− T3 + T4 = mC a x ⇒ − T3 + T4 = 0
⇒ T4 = T3
T1 = T2
La tension appliquée aux deux extrémités de la corde est de même module si la masse de la corde
est négligeable. Cela s’applique uniquement lorsqu’il y a seulement deux forces en action sur la corde.
Remarque : S’il y a trois forces et plus d’appliquées sur la corde (ex : 3 objets touchent à la corde),
la tension ne sera pas uniforme sur l’ensemble de la corde. La conclusion précédente
ne peut donc pas être utilisée.
Selon nos systèmes d’axe xy et x’y’, on peut décomposer les forces et accélérations afin d’obtenir les
équations suivantes :
Pour A : ∑F x = n − m A g cos(θ ) = m A a xA ⇒ n − m A g cos(θ ) = 0 (1)
Puisque nos blocs sont rattachés par des cordes, les modules des accélérations sont égaux. Ainsi, nous
avons
a A = a B = aC = a et qui correspond à a yA = a y 'B = a y 'C = a
En additionnant les équations (2), (3) et (4), nous pouvons obtenir une nouvelle équation qui nous
permettra d’isoler a correspondant à l’accélération de chacun des blocs (accélération du système) :
⇒ [T1 − m A g sin (θ ) − f c ] + [− T1 + m B g + T2 ] + [− T2 + mC g ] = [m A a ] + [m B a ] + [mC a ]
(2) (3) (4) (2) (3) (4)
⇒ − m A g sin (θ ) − f c + m B g + mC g = (m A + m B + mC )a (Factoriser a)
− m A sin (θ ) − m c m A cos(θ ) + m B + mC
⇒ a= g (Isoler a)
m A + m B + mC
m B + mC − m A (sin (θ ) + m c cos(θ ))
⇒ a= g (Factoriser mA)
m A + m B + mC
Attention :
Cette équation n’est valide que pour une accélération positive. Si la combinaison des masses donne
une accélération négative, l’équation ne sera pas bonne, car le frottement ne sera pas appliqué dans
la bonne direction.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 4
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation 4 : Un bloc plaqué contre un autre. Considérons la y
A
situation représentée sur le schéma ci-contre. En poussant sur le bloc
A avec une force horizontale H suffisante, on réussit à faire en sorte B x
Selon notre système d’axe xy, on peut décomposer les forces et obtenir :
Puisque nos deux blocs sont toujours en contact, ils accélèrent au même rythme :
a xA = a xB = a
⇒ H = (mA + mB )a + f A (Factoriser a)
⇒ H = (mA + mB )a + (m c nA ) (Remplacer f A = µ c nA )
Pour évaluer l’accélération a, nous pouvons utiliser les équations (4) et (3) :
− mB g + f AB = 0 ⇒ − mB g + (m s nAB ) = 0 (Remplacer f1 = µ s n1 )
mB g
⇒ a= (Isoler a)
m s mB
g
⇒ a= (Simplifier mB )
µs
Nous avons la solution générale suivante que l’on peut évaluer avec les deux expressions précédentes:
H = (mA + mB )a + m c g (mA + mB ) ⇒ H = (mA + mB ) + m c g (mA + mB ) (Remplacer a = g / µ s )
g
ms
1
⇒ H = (mA + mB )g + m c (Factoriser (mA + mB )g )
ms
1
⇒ H = ((6 ) + (2 ))(9,8) + (0,3) (Remplacer valeurs num.)
0,5
⇒ H = 180,3 N (Calcul)
2.6.10 Frottement versus gravité, prise 2. Deux blocs de même masse sont reliés ensemble par une
corde qui passe sur une poulie (schéma ci-dessous).
B
Le bloc A est soutenu par un plan incliné à θ = 30° par rapport à l’horizontale. Les coefficients de
frottement sont les mêmes pour toutes les surfaces en présence. Les blocs sont initialement immobiles
et on les lâche. (a) Pour quelle valeur minimale de µ s les blocs demeurent-ils immobiles? (b) Que vaut
le module de l’accélération des blocs si µ s = 0,25 et µ c = 0,2 .
Solution :
Avec la 2e loi de Newton :
Pour A : H + m A g + n A + n BA = m A a A
Pour B : m B g + n B + n AB + nCB = m B a B
Pour C : mC g + nC + n BC = mC aC
Pour C : ∑F x = n BC = mC a xC ⇒ n BC = mC a xC (3)
P.S. Les équations en y ne sont pas utiles au problème, car il n’y a pas de frottement.
À l’aide de la 3e loi de Newton, nous avons les relations suivantes entre nos forces normales :
n AB = n BA et n BC = nCB
De plus, nous trois masses accélèrent dans la même direction avec le même module :
a xA = a xB = a xC = a
n BC = mC a (3)
H
⇒ a= (Isoler a)
(m A + m B + mC )
⇒ a=
(2,4)
(0,4 + 0,1 + 0,3)
⇒ a = 3 m/s 2
Le bloc A est soutenu par un plan incliné à θ = 30° par rapport à l’horizontale. Les coefficients de
frottement sont les mêmes pour toutes les surfaces en présence. Les blocs sont initialement immobiles
et on les lâche. (a) Pour quelle valeur minimale de µ s les blocs demeurent-ils immobiles? (b) Que vaut
le module de l’accélération des blocs si µ s = 0,25 et µ c = 0,2 .
Solution :
Avec la 2e loi de Newton :
Pour A : ∑ F = m A g + TA + fA + n A = m A a A x droite y haut
Pour B : ∑ F = m B g + TB + f B + n B = m B a B A : x’y’ B : xy
Pour B :
∑F x = −TB + f B = m B a xB ⇒ − TB + f B = m B a xB (3)
∑F y = −m B g + n B = m B a yB = 0 ⇒ − mB g + nB = 0 (4)
Puisque la tension a la même valeur partout sur la corde et que nos deux objets possèdent la même
masse :
T A = TB = T m A = mB = m
(a) La valeur minimal de µ = µ s pour que les deux blocs soient immobiles implique a = 0 :
µ s (1 + cos(θ )) − sin (θ )
0= g ⇒ 0 = µ s (1 + cos(θ )) − sin (θ )
2
sin (θ ) sin (30°)
⇒ µs = ⇒ µs = = 0,268
1 + cos(θ ) 1 + cos(30°)
(b) Le module de l’accélération peut s’évaluer s’il n’y a pas de friction statique ( µ = µ c ) :
Force centripète :
aC
Force gravitationnelle
v
mM
( Fg = −G 2 rˆ ) Fg
r r
Force centripète :
aC r
Tension (T ) et force
T
gravitationnelle ( mg )
v
Force tangentielle :
mg
Force gravitationnelle
aT
( mg )
Puisque la trajectoire est circulaire, nous avons une accélération centripète aC dans le plan du
mouvement :
T = ma ⇒ T = maC (Décomposition selon l’axe r ' et a = aC )
v2 v2
⇒ T =m (Remplacer aC = )
r r
v=
∆x
⇒ v=
(2π r ) (Remplacer ∆x = 2π r et ∆t = T )
∆t (T )
2π (0,5)
⇒ v= (Remplacer valeurs numériques)
(3)
⇒ v = 1,05 m/s (Simplifier)
T =m
v2
⇒ T=
(2)(1,05)2 (Remplacer valeurs numériques)
r (0,5)
⇒ T = 4,41 N (Simplifier)
∑F y = n − mg = ma y = 0 ⇒ n = mg (Isoler la normale)
Décomposons nos forces selon l’axe r’ où f s aura un rôle de « force centripète » :
v2 v2
∑ Fr ' = f s = mar ' = maC ⇒ f s = m (Remplacer aC = )
r r
2
⇒ (µ s n ) = mv (Remplacer f s = f s (max ) = µ s n )
r
mv 2
⇒ µ s (mg ) = (Remplacer n = mg )
r
2
v
⇒ µs = (Simplifier m et isoler µ s )
gr
∆x 2π r 2π (0,5 / 2)
Donc : v = ⇒ v= = ⇒ v = 1,05 m/s
∆t T (1,5)
Ainsi : µ s =
v2
⇒ µs =
(1,05)2 ⇒ µ s = 0,45
gr (9,8)(0,5 / 2)
Évaluons la vitesse tangentielle du bloc après 4 secondes à l’aide des équations du MUA :
v x = v x0 + a x t ⇒ v x = (0 ) + (0,2 )(4 ) ⇒ v x = 0,8 m/s
Évaluons l’accélération radiale requise (ici égal à accélération centripète) pour permettre au bloc de
demeurer sur la trajectoire circulaire :
v2
a r ' = aC ⇒ a r ' = (Remplacer l’accélération centripète)
r
⇒ ar ' =
(0,8)2 (Rempl. valeur num dont un rayon r de 1,3 m)
(1,5 − 0,2)
⇒ a r ' = 0,4923 m/s 2 (Évaluer l’accélération radiale)
Puisque c’est uniquement le frottement qui permet de générer l’accélération tangentielle, évaluons la
partie tangentielle du frottement statique :
f x = ma x ⇒ f x = (5)(0,2) ⇒ fx =1 N
Puisque c’est uniquement le frottement qui permet de générer l’accélération radiale, évaluons la partie
radiale du frottement statique :
f r ' = ma r ' ⇒ f r ' = (5)(0,4923) ⇒ f r ' = 2,4615 N
mg
⇒ n= (1) (Isoler n)
cos(θ ) − µ s sin (θ )
⇒ n=
(1200)(9,8) (Remplacer valeurs numériques)
cos(20°) − (0,8)sin (20°)
Appliquons la 2e loi de Newton selon l’axe r’ afin d’évaluer la vitesse sous la forme de v 2 :
v2 v2
⇒ f cos(θ ) + n sin (θ ) = m (Remplacer a r ' = aC = )
r r
v 2 = ( f cos(θ ) + n sin (θ ))
r
⇒ (2) (Isoler v 2 )
m
v2 =
r
( f cos(θ ) + n sin (θ ))
m
v 2 = ((µ s n ) cos(θ ) + n sin (θ ))
r
⇒ (Remplacer f s = f s (max ) = µ s n )
m
⇒ v2 = n
r
(µ s cos(θ ) + sin (θ )) (3) (Factoriser n)
m
⇒ v 2 = (17656 )
(50) ((0,8) cos(20°) + sin (20°)) (Remplacer valeurs numériques)
(1200)
⇒ v 2 = 804,7 (Calcul)
µ s cos(θ ) + sin (θ )
Équation générale : v 2 = gr (À partir de (3) et (1))
cos(θ ) − µ s sin (θ )
Exercices
2.7.1 Une trajectoire le long d’une table horizontale. On attache un bloc de 2 kg avec une corde
à un crochet fixé au centre d’une table à air (frottement négligeable). On fait tourner le bloc sur une
trajectoire circulaire dont le rayon vaut 0,5 m. (a) Si le bloc fait 10 tours par minute, quelle est la
tension dans la corde? (b) Si la corde peut supporter une tension maximale de 5 N avant de se rompre,
quel est le nombre maximal de tours par minute que peut faire le bloc?
2.7.3 La tension au point le plus haut et au point le plus bas. Une balle de 0,5 kg attachée à une
corde de masse négligeable tourne sur un cercle vertical de 50 cm de rayon. Au point le plus haut du
cercle, elle se déplace à 2,44 m/s; au point le plus bas du cercle, elle se déplace à 5,06 m/s. Calculez
le module de la tension dans la corde à ces deux endroits.
Circonférence de la trajectoire :
C = 2π r = 2π (0,5) = 3,14 m
Période du mouvement :
nbtour 1 min 10 1 1
f = * = = 0,167 s −1 ⇒ T= = =6 s
min 60 s 60 f (0,167 )
Vitesse tangentielle :
C (3,14 )
v= = = 0,524 m/s
T (6)
Accélération centripète :
v 2 (0,524 )
2
aC = = = 0,549 m/s 2
r (0,5)
(a) Tension dans la corde :
T = FC = maC = (2 )(0,549 ) ⇒ T = 1,10 N
T = FC = maC = m
v2
⇒ v=
Tr
=
(5)(0,5) = 1,118 m/s
r m (2)
Évaluer la période :
C C (3,14 )
v= ⇒ T= = = 2,810 s
T v (1,118)
(b) La fréquence :
1 1 0,356 tours 60 s
f = = = 0,356 s −1 ⇒ f min = ∗
T (2,810 ) s min
⇒ f min = 21,35 tours/min
La force permettant de corriger la direction du satellite lui permettant de demeurer sur l’orbite
circulaire est la force gravitationnelle :
mM
Fg = G 2
r
Cette force joue le rôle d’une force centripète : ( ∑ Fr ' = ma r ' , selon l’axe r’)
mM v2 v2
Fg = maC ⇒ G = m (Remplacer Fg et aC = )
r2 r r
M v2
⇒ G = (Simplifier la masse m)
r2 r
GM
⇒ r= 2 (Isoler r)
v
On remplace cette expression de la vitesse dans notre équation précédente et nous pouvons évaluer le
rayon de l’orbite :
GM GM GMT 2
r= 2 ⇒ r= = (Remplacer v)
v 2π r
2
4π 2 r 2
T
GMT 2
⇒ r3 = (Isoler les termes r)
4π 2
1/ 3
GMT 2
⇒ r = (Isoler r)
4π
2
( )( )
6,67 × 10 −11 5,98 × 10 24 (24 ∗ 60 ∗ 60 )2
1/ 3
⇒ r =
4π 2
⇒ r = 4,225 × 10 7 m
Situation 1 : Le poids apparent d’Albert. Albert a une masse de 90 kg. On désire déterminer son
poids apparent dans les situations suivantes. (a) Il vient de sauter d’un plongeon et il n’a pas encore
touché la surface de l’eau. (b) Il est debout sur le sol. (c) Il est dans un ascenseur qui se déplace vers
le haut et qui freine au taux de 2 m/s2. (d) Il est dans un ascenseur qui se déplace vers le bas et qui
freine au taux de 2 m/s2.
y
n ∑ = ma
F ⇒ n + mg = ma
mg
x
Selon l’axe y : (on suppose que l’accélération positive ay est orientée vers le haut)
∑F y = ma y ⇒ n − mg = ma y (Évaluer ∑F y )
⇒ n = m(a y + g ) (Factoriser m)
aC r′ v 2
n ⇒ n = m + mg (Isoler n)
r
v2
⇒ n = m + g (Factoriser m)
mg r
(25)2
Ainsi : n = (90 ) + (9,8) ⇒ n = 1257 N
(150 )
L’apesanteur
La sensation de la gravité se fait par le biais de notre perception de notre poids apparent (force
normale) ce qui dépend de notre environnement :
On se sent « lourd » lorsqu’une surface nous applique une force normale n > mg .
On se sent « léger » lorsqu’une surface nous applique une force normale n < mg .
Lorsqu’il n’y a pas de surface pour nous appliquer une force normale, En apesanteur
cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de gravité. Sans surface pour annuler a=g
la force gravitationnelle, un corps peut tomber en chute libre avec une
accélération égale à g .
mg
n=0
Un objet qui effectue une telle chute est en apesanteur, car il croît « ne
pas sentir » la force gravitationnelle. C’est ce qui se produit lorsqu’un En apesanteur, le corps
objet est en orbite autour d’une planète. L’objet tombe sans arrêt vers la humain tombe au rythme du
sol occasionnant une force
planète et la force gravitationnelle ne fait que réorienter le vecteur normale nulle.
vitesse pour former une trajectoire circulaire.
Si l’on veut un jour peupler une autre planète, il faudra trouver un moyen de transport produisant une
« gravité artificielle » égale à 9,8 m/s2. Plusieurs films de science fiction ont déjà exploré le sujet :
2001 Odyssée de l’espace (1968)
Mission vers Mars (2000)
Le vaisseau spatial et l’habitacle en rotation 1 :
La stratégie utilisée est de faire tourner un habitacle cylindrique du vaisseau à une vitesse précise
afin d’utiliser la force normale (rôle d’une force centripète) pour donner l’illusion de la présence
d’une force gravitationnelle. Ainsi, la force normale ne lutte pas contre la force gravitationnelle, mais
sert à produit l’accélération centripète.
Dans le jeu de science fiction Halo 2, on image la création d’une pseudo planète en forme d’anneau
(ring world) qui maximiserait la surface habitable d’une planète conventionnelle. Pour produire une
« gravité artificielle », l’anneau aurait une vitesse de rotation relativement faible, car le rayon de
l’anneau serait très grand.
1
Les images ont été tirées du film Misson to Mars.
2
Les images ont été tirées du jeu Halo, Xbox
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 3
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation A : L’habitacle des astronautes. Une fusée spatiale possède un habitacle pour astronaute
en forme de cylindre de 8 m de rayon. Quelle est la période de rotation de l’habitacle pour générer
une « gravité artificielle » semble à celle de la Terre.
Sur Terre, la présence de la force gravitationnelle nous permet d’évaluer la force normale de la façon
suivante :
∑ F = ma ⇒ n + mg = ma (Appliquer la 2ième loi de Newton)
En apesanteur, nous pouvons considérer uniquement la force normale étant responsable du maintient
de l’astronaute dans son habitacle en rotation :
∑ F = ma ⇒ n = ma (Appliquer la 2ième loi de Newton)
Selon l’axe r’ :
v2
∑ Fr ' = n = maC ⇒ n=m
r
(Remplacer aC = v 2 / r )
On utilise la force normale sur Terre comme référence à obtenir dans l’habitacle : ( n = mg )
v2 v2
n=m ⇒ (mg ) = m (Remplacer la valeur de n par mg)
r r
v2
⇒ g= (Simplifier m, la masse de l’astronaute)
r
⇒ v = gr (Isoler v)
r
⇒ T = 2π (Simplifier r)
g
⇒ T = 2π
(8) (Remplacer valeurs num.)
(9,8)
⇒ T = 5,68 s (Évaluer T) P.S. Ça ne tourne pas vite.
Solutions
Ainsi :
mg + n = ma ⇒ − mg = −maC
v2
⇒ g=
r
⇒ v = gr = (9,8)(200)
⇒ v = 44,27 m/s
⇒ v = 159,4 km/h
Fx = ma x
∆v
Fx = ma x ⇒ Fx = m x
∆t
∆v x ∆v ∆x
⇒ Fx = m ⇒ Fx = m x
∆t ∆t ∆x
⇒ Fx ∆t = m ∆v x ∆x
⇒ Fx ∆x = m ∆v x
∆t
⇒ Fx ∆x = m v x ∆v x
La résolution spatiale de la 2ième loi de Newton mènera au théorème de l’énergie cinétique, car
l’application d’une force sur une distance correspond à un transfert d’énergie cinétique K portant le
nom de travail W :
1
K f = Ki + W où K = mv 2 et W = Fx ∆x (force constante)
2
Le pendule de Newton est un très bon montage pour illustrer la
pertinence de ces deux théorèmes :
Le théorème de la quantité de mouvement permet
d’expliquer le nombre de bille en mouvement après une
collision entre les billes.
Le théorème de l’énergie cinétique permet d’expliquer
l’évolution de la vitesse des billes en fonction de leur
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:
hauteur. Newtons_cradle_animation_book.gif
Pendule de Newton
Situation 1 : Bille sur une rampe Situation 2 : Pendule oscillant dans la gravité
y (m ) y (m )
v=0 v=0 v=0 v=0
clou
v=0 v=0
v v v v
v = vmax v = vmax v v
v = v max
Malheureusement, Galilée ne fut pas en mesure de définir une grandeur physique constante
indépendante du temps et du chemin valide pour l’ensemble des positions occupées par un objet en
mouvement.
L’énergie
L’énergie est introduite en 1845 par le physicien britannique James
Prescott Joule et représente une grandeur physique constante en tout
temps pour un système donné. Selon Joule, l’énergie est présente dans un
système sous plusieurs formes et elle se transforme sans perte.
1) Énergie de mouvement
Énergie cinétique : Énergie associée à un objet en mouvement. Plus l’objet se
rapidement, plus il y a d’énergie emmagasinée sous cette forme. Plus l’objet est
plus il y a d’énergie emmagasinée sous cette forme
Ex : Voiture en mouvement
2) Énergie potentielle
Énergie potentielle gravitationnelle : Énergie des liaisons gravitationnelles e
masses. Lorsque les masses s’éloignent, l’énergie de liaison augmente et lors
masses s’approchent, l’énergie de liaison diminue.
Ex : L’énergie gravitationnelle Terre-Lune
Énergie électrochimique : Énergie des liaisons électriques entre les atomes et les
molécules. Lorsqu’il y a reconfiguration (réorganisation) des atomes ou des
molécules, il y a dégagement d’énergie (exothermique) ou absorption d’énergie
(endothermique).
Ex : combustion, explosion, réaction chimique, etc.
3) Énergie de radiation
Le travail
Le travail W est le processus de transformation de l’énergie causé par l’application d’une force F sur
un objet effectuant un déplacement s. Seule la composante de la force qui est parallèle au
déplacement ( F cos θ ) effectue un travail. La composant de la force perpendiculaire au déplacement
( F sin θ ) n’effectue pas de travail :
W = F s cos(θ )
et W = ∆E F
où W : Le travail effectué par la force F (J) θ
∆E : Variation d’énergie causée par le travail (J)
F : Module de la force qui effectue le travail (N)
s : Déplacement sur laquelle la force est appliquée (m) s
θ : Angle entre l’orientation de la force et le déplacement
J = [W ] = [F ][s ] = N m =
kg m
Unité (Joule) : 2
m = kg m 2 /s 2
s
Énergie cinétique
L’énergie cinétique est l’énergie associée à l’état de mouvement
d’un objet. Elle dépend du module de la vitesse v de l’objet et de la
masse m de l’objet : v
v
1 2 vy j
K= mv vx i
2
v = vx + v y
2 2
où K : Énergie cinétique de la masse en mouvement (J). m
m : Masse de l’objet en mouvement (kg).
v : Module de la vitesse de l’objet (m/s).
1 2
K f = K i + Wtot tel que K= mv
2
où K f : Énergie cinétique finale de l’objet (J).
K i : Énergie cinétique initiale de l’objet (J).
m : Masse de l’objet en mouvement (kg).
v : Module de la vitesse de l’objet (m/s).
Wtot : Travail total effectué sur l’objet par plusieurs forces (J).
vx f + vx i vx f + vx i
⇒ W = m (v x f − v x i ) ( vx = et ∆v x = v x f − v x i )
2 2
1 1
⇒ W = mv x f − mv x i
2 2
(Distribution)
2 2
1
⇒ W = K f − Ki (Énergie cinétique : K =
2
mv x )
2
⇒ K f = Ki + W ■ (Isoler K f )
Situation 3 : La vitesse finale du bloc. On désire utiliser le théorème de l’énergie cinétique pour
calculer le module de la vitesse finale du bloc dans la situation 2.
Rappel : m = 2 kg , vi = 0 et W = 16 J
⇒ v f = ±4 (Isoler v f )
Voici le schéma des forces de la Décomposition des forces selon Résolution de la 2e loi de
situation : l’axe x et y : Newton graphiquement :
y a y fc
v ma
n
x n F
F F sinα n
a α x mg
fc
f F cosα
mg
mg F
∑ F = ma
où F + f c + n + mg = ma
Développons notre 2e loi de Newton selon l’axe y afin l’expression de la normale n appliquée par le
sol sur le bloc :
∑F y = ma y ⇒ n + F sin (a ) − mg = ma y (Remplacer ∑F y )
⇒ n + F sin (α ) − mg = 0 (Remplacer a y = 0 )
⇒ n = mg − F sin (α ) (Isoler n)
Avec l’expression de la force normale n, on peut évaluer la force de frottement cinétique pour ainsi
évaluer l’expression du travail effectué par la force de frottement cinétique :
• Force fc : fc = µc n ⇒ f = µ c (µg − F sin (α )) (F toujours inconnue)
⇒ W f = −5 f
⇒ WF = 4,33F
Le produit scalaire
Le produit scalaire entre deux vecteurs A et B se définit se la façon suivante :
A ⋅ B = A B cos(θ ) = Ax Bx + Ay By + Az Bz
où A = Ax i + Ay j + Az k , B = B x i + B y j + B z k et θ est l’angle entre les deux vecteurs
Situation
Graphique
Force F constante sur le déplacement s .
Fx (N )
F
F cos(θ )
θ W
x(m )
xi xf
s s
Lorsque la force n’est pas constante, l’équation précédente n’est plus valide et le calcul de l’aire sous la
courbe devient nécessaire. Pour ce faire, il suffit de couper la surface W en petits rectangles de travail
dW et additionner
le tout à l’aide d’une intégrale. Le travail infinitésimal dW correspond au travail de la
force F effectué sur un déplacement infinitésimal ds .
W = ∫ dW
Équation de base :
Équation vectorielle :
( dW = F ⋅ ds )
W = ∫ F ⋅ ds
Équation selon l’axe x : xf
( dW = Fx dx ) W = ∫ F dx
x = xi
x
Fx (N)
4
i
ii iii
0 iv
x (m)
–4
1 2
Aire d’un carreau : 2 N × 0,2 m = 0,4 J
(a) Travail de xi = 1 m à x f = 2 m
(b) Travail de xi = 2 m à x f = 1 m
W2→1 = −∑ W = −(Wi + Wii + Wiii + Wiv ) = −(0,1) − (0,4) − (0,6) − (− 0,1) ⇒ W2→1 = −1 J
W = ∆K
où W : Travail effectué sur l’objet par la force F (J).
∆K : Variation de l’énergie cinétique de l’objet (J).
Preuve :
Appliquons le calcul du travail effectué par une force F long de l’axe x entre la position xi et x f à
partir de la 2ième loi de Newton :
∑ F = ma
⇒ F cos(θ ) = ma cos(θ ) (Multiplier par cos(θ ) , θ : Angle entre F et l’axe x)
⇒ F cos(θ ) = ma x (Projection sur l’axe x, a x = a cos(θ ) )
dv x
⇒ F cos(θ ) = m (Reformulation de l’accélération, a x = dv x / dt )
dt
dv dx
⇒ F cos(θ ) = m x (Multiplie par 1, 1 = dx / dx )
dt dx
dv
⇒ F cos(θ ) = m x v x (Remplace v x = dx / dt )
dx
⇒ F cos(θ ) dx = m v x dv x (Multiplier par dx )
xf vx f
⇒ ∫ F cos(θ )dx =
x = xi
∫ m v dv
v =vx i
x x (Intégrale avec borne : xi à x f et v x i à v x f )
vx f xf
⇒ W = ∫ m v dv
v =vx i
x x (Remplacer W = ∫ F cos(θ )dx )
x = xi
vx f
⇒ W =m ∫v
v =vx i
x dv x (Factoriser la constante m l’intégrale)
vx
v 2 x n +1
f
⇒ W = m x ∫ x dx =
n
(Résoudre l’intégrale : )
2 v x i n +1
1 1
⇒ W = mv x f − mv x i
2 2
(Évaluer l’intégrale)
2 2
1
⇒ W = ∆K ■ (Remplacer K = mv 2 et ∆K = K f − K i )
2
∆K = − (40 × 10 3 )(15)
1
⇒
2
(Remplacer valeurs num.)
2
⇒ ∆K = −4,5 × 10 6 J (Calcul)
Évaluons l’expression du travail effectué par le système de freinage sur une distance s indéterminée.
Utilisons l’expression du travail W à l’aide de l’intégrale selon l’axe x :
xf xf
∫ (− 200 x − 5 x )dx
s
⇒ W = 3
(Borne : xi = 0 → x f = s )
x =0
s s
⇒ W = −200 ∫ x dx − 5 ∫ x 3 dx (Distribuer intégrale, factoriser const.)
x =0 x =0
s s
x2 x4
⇒ W = −200 − 5 (Résoudre l’intégrale)
2 0 4 0
s2 s4
⇒ W = −200 − 0 − 5 − 0 (Évaluer l’intégrale)
2 4
⇒ W = −100s 2 − 1,25s 4 (Simplifier)
− 100 ± 2,251 × 10 7
⇒ Y= (Simplifier)
2,5
⇒ Y = {− 1938 , 1858} (Solutions de Y)
Exercice
3.1.X Forcer au cube. Un mobile contraint de se déplacer le long d’un axe x subit une force donnée
par Fx = −5x 3 , où Fx est en newtons et x est en mètres. (a) Déterminez la formule qui permet de
calculer le travail effectué par la force sur le mobile lorsque ce dernier se déplace de la position initiale
xi à la position x f . (b) Que vaut ce travail si le mobile se déplace de xi = 2 m à x f = −1,5 m .
xf
W = ∫ F ⋅ ds ⇒ W = ∫ F ⋅ dx (Déplacement selon l’axe x de xi à xf)
x = xi
(∫ − 5x i )⋅ (dx i )
xf
⇒ W = 3
(Remplacer F = −5 x 3 i et dx = dx i )
x = xi
xf
⇒ W= ∫ − 5x
3
dx (i ⋅ i ) (Isoler le produit scalaire)
x = xi
xf
⇒ W = ∫ − 5x (Calculer i ⋅ i = 1 )
3
dx
x = xi
xf
⇒ W = −5 ∫x
3
dx (Sortir la constante de l’intégrale)
x = xi
⇒ W = 13,67 J
N.B. Le travail est positif, car la force (direction –x) est dans le même sens que le déplacement
(direction –x)
1 2 1
Wr = kei − ke f
2
2 2
où Wr : Travail effectué par la force du ressort (J).
k : Constante du ressort (N/m).
ei : Déformation initiale du ressort (m).
e f : Déformation finale du ressort (m).
Preuve :
Rappelons l’expression de la force d’un ressort Fx en Rappel : Fr = −ke
fonction de son étirement x :
e = xi
Fx = −kx Fr i
Fx
0 xi x(m )
Aire d’un trapèze :
xi xf ef = xf
A=
(h + H ) L
Fr
−kx i W x 2
−kx f
0 x f x(m )
Évaluons le travail effectué par le ressort qui correspond à l’aire sous la courbe du graphique de force
en fonction du déplacement ayant la forme d’un trapèze :
(− kx − kx f )(
Wr = aire sous la courbe ⇒ Wr = x f − xi )
i
(Aire du trapèze)
2
⇒ Wr = −
k
(xi + x f )(x f − xi ) (Factoriser –k / 2)
2
⇒
k
(
Wr = − x i x f − x i + x f − x i x f
2
2 2
) (Effectuer le produit)
1 2 1
⇒ Wr = kxi − kx f ■
2
(Simplification)
2 2
1 2
K f + U r f = K i + U r i + Wautre tel que Ur = ke
2
où K i et K f : Énergie cinétique initiale et finale de l’objet (J).
U r i et U r f : Énergie potentielle du ressort initiale et finale (J).
k : Constante du ressort (N/m).
e : Déformation du ressort (m).
Wautre : Travail total effectué sur l’objet par les autres forces (J).
Preuve :
À partir du théorème de l’énergie cinétique, séparons le travail effectué par le ressort et le travail
effectué par les autres forces afin d’y inclure un terme d’énergie potentielle du ressort :
K f = K i + Wtot
⇒ K f = K i + Wr + Wautre
1 2 1 2 1 2 1
⇒ K f = K i + kei − ke f + Wautre (Remplacer Wr = kei − ke f )
2
2 2 2 2
1 1 2
⇒ Kf + ke f = K i + kei + Wautre
2
(Isoler termes finaux et initiaux ensemble)
2 2
1 2
⇒ K f + U r f = K i + U r i + Wautre ■ (Remplacer U r = ke )
2
Le travail de la force conservative du ressort
La force du ressort est une force conservative, car elle établie le lien suivant entre le travail Wr qu’elle
effectue et la variation d’une énergie potentielle ∆U r :
Wr = −∆U r
où Wr : Travail effectué par la force du ressort (J).
∆U r : Variation de l’énergie potentielle du ressort (J). ( ∆U r = U r f − U r i )
⇒ Wr = −∆U r ■
Situation 2 : Bloc et ressort. On suppose un bloc de 0,3 kg et que sa vitesse initiale est nulle lorsque
le ressort est comprimé de 20 cm (le bloc est attaché au ressort). On désire déterminer le module de la
vitesse du bloc lorsque le ressort est étiré de 10 cm. La constante de rappel du ressort est de 40 N/m.
2 2
⇒ K f = 0,6 J (Évaluer K f )
1 1
⇒ mv f = 0,6 (Kf =
2 2
mv f )
2 2
2 × 0,6 2(0,6 )
⇒ vf = = = 4 (Isoler v f )
m 0,3
⇒ v f = ± 2 m/s (Évaluer v f )
Wg = mgyi − mgy f
Preuve :
Considérons un bloc qui effectue un déplacement s le
long d’un plan incliné sous la présence d’une force y
gravitationnelle mg constante. Évaluons l’expression
du travail Wg effectué par la gravité sur le bloc en yi θ
considérant que le travail calculé sera positif, car le s
H
déplacement sera vers le bas du plan incliné du plan et θ
yf
que la force gravitationnelle est orienté vers le bas
(travail positif lorsque le déplacement et la force sont mg
dans le même sens) :
⇒ W g = mg ( y i − y f ) (Remplacer F = mg )
Remarque :
1) L’expression U g = mgy est valide seulement si l’axe y est dans le sens contraire de la force
gravitationnelle. Ex : Axe y vers le haut, champ gravitationnel vers le bas.
2) L’énergie potentielle gravitationnelle dépend du système d’axe (où est situé y = 0 ).
3) La physique de la gravité se manifeste uniquement lorsqu’il y a une variation de l’énergie
potentielle gravitationnelle.
Preuve :
À partir du théorème de l’énergie cinétique, séparons le travail effectué par la gravité et le travail
effectué par les autres forces afin d’y inclure un terme d’énergie potentielle gravitationnelle :
K f = K i + Wtot
Wg = −∆U g
où Wg : Travail effectué par la force gravitationnelle (J).
∆U g : Variation de l’énergie potentielle gravitationnelle (J). ( ∆U g = U g f − U g i )
Preuve :
À partir du calcul du travail Wr du ressort et de la définition de l’énergie potentielle du ressort,
établissons un lien entre le travail et la variation de l’énergie potentielle :
Wg = mgy i − mgy f ⇒ Wg = U g i − U g f (Remplacer U g = mgy )
⇒ Wg = −∆U g ■
Selon le système d’axe que nous avons choisi ( y = 0 au sol), évaluons nos données de base :
mvi = m(12 ) ⇒
1 1
• Ki =
2 2
K i = 72m
2 2
• U gi = mgy i = m(9,8)(10 ) ⇒ U gi = 98m
1 1
• Kf = ⇒ Kf =
2 2
mv f mv f
2 2
• U gf = mgy f = m(9,8)(0) ⇒ U gf = 0 J
K f + U gf = K i + U gi + Wautre ⇒ K f = K i + U gi − U gf (Isoler K f )
mv f = 72m + 98m − (0 )
1
⇒
2
(Remplacer les expressions)
2
v f = 72 + 98 − (0)
1 2
⇒ (Diviser par m)
2
⇒ v f = 340
2 2
(Isoler v f )
Nous allons prendre la vitesse positive, car nous voulons évaluer le module de la vitesse :
v f = 18,4 m/s
Remarque : Cette vitesse n’est pas décomposée en x ni en y. C’est le module de la vitesse qui a été
évalué.
La géométrie du pendule
Le pendule est un problème de physique ayant une
géométrie particulière, car la masse du pendule effectue
r'
une trajectoire circulaire avec une accélération non y θ g
constante. Puisque la gravité est responsable du
changement du module de la vitesse, on peut évaluer la L
hauteur du pendule T ar '
y = L(1 − cos θ )
x
tel que x = y = 0 lorsque θ = 0 (le point le plus bas du
pendule) pour évaluer l’énergie potentielle gravitationnelle
0 ax θ
U g = mgy dans le théorème de l’énergie cinétique. mg
y = L − L cos(θ )
⇒ y = L(1 − cos(θ )) ■
⇒ yi = 0,2632 m
v f = (9,8)(0,2632 )
1 2
⇒ (Remplacer valeurs numériques)
2
⇒ v f = 2,271 m/s (Évaluer v f )
⇒ T − mg = maC (Remplacer)
⇒ T = m(aC + g ) (Isoler T)
v2
⇒ T = m + g ( aC = v 2 / r )
r
(2,271)2
⇒ T = (0,2 ) + (9,8) (Remplacer val. num.)
(0,40 )
⇒ T = 4,539 N (Évaluer T)
Preuve :
Effectuons le calcul du travail de la force de frottement en considérant que la force normale n’est pas constante
tout au long des déplacements ds :
W f = ∫ f c ⋅ ds ⇒ W f = ∫ (− µ c n sˆ ) ⋅ ds (Frottement cinétique f c = − µ c n sˆ )
⇒ W f = − m c ∫ mg cos(θ ) ds ( ds = sˆ ⋅ ds et n = mg cos(θ ) )
⇒ W f = − m c mg ∫ dx ( dx = ds cos(θ )
⇒ W f = − m c mg∆x ■ ( ∫ dx = x )
Solution
3.4.6 L’angle maximal d’un pendule.
Système d’axe : Prenons l’axe y vertical vers le haut avec y = 0 à la position où la balle est le plus
bas dans sa trajectoire circulaire.
1 1
⇒ mv f + mgy f = mvi + mgy i + Wnc
2 2
2 2
1
⇒ mgy f = ( v f = 0, y i = 0, Wnc = 0 )
2
mvi
2
2
1 vi
⇒ yf =
2 g
1 (1,5)
2
⇒ yf =
2 (9,8)
⇒ y f = 0,115 m
Puisque la corde possède une longueur de 0,5 m, nous pouvons évaluer l’angle de la corde par rapport à
la verticale à l’aide de la position y f = 0,115 m :
cos(θ f ) = 1 −
yf
⇒
L
⇒ θ f = 39,65°
E f = Ei + Wnc
tel que E = K +Ug +Ur et Wnc = ∫ F ⋅ ds
1 2 1 2
Rappel : K = mv , U g = mgy et U r = ke
2 2
Exemple :
Un système composé de deux blocs A et B oscille
sous l’action de la déformation d’un ressort tel
qu’illustré sur le schéma ci-contre. On considère que
qu’il y a du frottement de contact entre le bloc B et le
plan incliné.
Pour appliquer le théorème de l’énergie cinétique
avec énergie mécanique, nous allons devoir évaluer
11 termes d’énergie différents tel que
E f = Ei + Wnc
Voici les données de notre situation en lien avec le choix de notre système d’axe pour le bloc A et B :
Données générales
y(m)
mA = 0,5 kg mB = 2,0 kg Wa = 0
0,3
y(m)
Configuration initiale Configuration finale B
0,3
y iA = 0 y iB = 0,3 m y f A = 0,3 m yf B = 0 0
30 cm
A
v iA = 0 v iB = 0 vf A = v vf B = v 0
mA v fA + mB v fB = (mA + mB )v 2 = (0,5 + 2 )v 2
1 1 1 1
• Kf =
2 2
⇒ K f = 1,25v 2
2 2 2 2
• U gi = mA gy iA + mB gy iB = (0) + (2)(9,8)(0,3) ⇒ U gi = 5,88 J
⇒ K f + U gf = K i + U gi ( U rf = U ri = Wa = 0 )
⇒ v 2 = 3,53 (Isoler v 2 )
⇒ v = ±1,88 (Calculer v)
Selon le système d’axe que nous avons choisi ( y = 0 au sol), évaluons nos données de base :
Nos données de base : ( y = L0 + e ) Système d’axe :
y (m)
y i = 0,2 m yf = ? v=0
yf
vi = 0 vf = 0
0,25
ei = −0,05 m ef = 0
0,2
0
avec m = 0,5 kg et k = 800 N/m
K f + U rf + U gf = K i + U ri + U gi + Wa (Conservation de l’énergie)
⇒ y f = 0,404 m (Isoler y f )
À mi-chemin, alors que la caisse se déplace à 3 m/s, Albert tombe essoufflé et Béatrice demeure seule
pour pousser sur la caisse : elle maintient une force constante F = 500 N parallèle au plan. On désire
déterminer le module de la vitesse de la caisse en haut de la pente.
∑F y = ma y ⇒ n − mg cos(α ) = ma y (Remplacer ∑F y )
⇒ n − mg cos(α ) = 0 ( ay = 0 )
⇒ n = mg cos(α ) (Isoler n)
⇒ n = (100 )(9,8) cos(15°) (Remplacer valeurs numérique)
⇒ n = 946,6 N (Évaluer n)
⇒ f = 284,0 N (Évaluer f )
• Ki =
mvi
=
(100)(3)2
2
⇒ K i = 450 J
2 2
mv f
2
(100)v f 2
• Kf = = ⇒ K f = 50v f
2
2 2
• U gi = 0
K f + U rf + U gf = K i + U ri + U gi + Wa (Conservation de l’énergie)
⇒ K f + U gf = K i + Wa ( U rf = U ri = U gi = 0 )
⇒ K f + U gf = K i + (WF + W f ) ( Wa = W F + W f )
⇒ 50v f = 71,8
2
(Calcul)
⇒ v f = 1,436
2 2
(Isoler v f )
⇒ v f = ±1,20 (Résoudre v f )
3.4.16 Un ressort pour freiner la descente, prise 2. À l’exercice 3.4.15, quelle serait la compression
maximale du ressort en présence d’un coefficient de frottement cinétique de 0,4 entre le bloc et le plan?
(Utilisez la même constante de ressort que celle trouvée dans l’exercice 3.4.15.)
En construction …
Système d’axe : Prenons l’axe y verticale vers le haut avec y = 0 à la position initiale du bloc (en
haut).
1 1 1 1 2
⇒ mv f + mgy f + ke f = mvi + mgy i + kei + Wnc
2 2 2
2 2 2 2
1
⇒ mgy f + ke f = 0 ( y i = 0, ei = 0, vi = 0, v f = 0, Wnc = 0 )
2
2
1
⇒ ke f = −mgy f
2
2
2mgy f
⇒ k=− 2
ef
et e f = 0,2 m
En construction …
GMm
Ug = −
r m
où U g : Énergie potentielle gravitationnelle entre M et m (J).
M : Masse qui produit le champ gravitationnel (kg).
m : Masse qui subit l’influence du champ gravitationnel (kg).
G : Constante de la gravitation universelle ( 6,67 × 10 −11 N ⋅ m 2 kg 2 ). r
r : Distance entre la masse M et m (m). M
Convention : Lorsque r = ∞ , U ∞ = 0
Remarques :
L’énergie potentielle gravitationnelle est toujours négative ( U g < 0 ). Le signe négatif dans la
définition de l’énergie potentielle gravitationnelle est très important, car cela signifie qu’il y a une
attraction entre les deux masses M et m.
L’énergie potentielle gravitationnelle ne dépend pas d’un système d’axe, mais uniquement de la
distance r qui séparent les deux masses.
Lorsque la distance entre les deux masses est très petite, l’énergie est très négative.
(r petit ⇒ peu d’énergie potentielle, donc Ug très négatif)
Lorsque la distance entre les deux masses est très grande, l’énergie tend vers zéro.
(r grand ⇒ beaucoup d’énergie potentielle, donc Ug près de zéro et négatif)
rf
⇒ W = ∫ F ⋅ dr rˆ
r = ri
(Remplaçons dr = dr rˆ )
rf
Mm G mM
⇒ W = ∫
r = ri
−G
r2
rˆ ⋅ dr rˆ (Expression de la force : F = −G 2 rˆ )
r
rf
dr
⇒ W = −GMm ∫
r = ri r2
rˆ ⋅ rˆ (Factoriser les constantes)
rf
dr
⇒ W = −GMm ∫
r = ri r2
(Produit scalaire : rˆ ⋅ rˆ = 1 )
− 1 x n +1
rf
⇒ W = −GMm ∫x =
n
(Résoudre l’intégrale : )
r ri n +1
−1 −1
⇒ W = −GMm −
(r ) (r )
(Évaluer l’intégrale)
f i
GMm GMm
⇒ W = − − (Simplifier)
r r
i f
GMm GMm
⇒ W = − − − (Intégrer le signe négatif à la définition
ri r f
GMm GMm
⇒ W g = U gi − U gf (Remplacer U gi = − et U gf = − )
ri rf
• U gf = mgy f = (0,4)(9,8)(0) ⇒ U gf = 0 J
• ∆U g = U gf − U gi = (0 ) − (7,84 ) ⇒ ∆U g = −7,84 J
• U gi =−
GMm
=−
( )( )
6,67 × 10 −11 5,98 × 10 24 (0,4 )
⇒ U gi = −25007264,89 J
ri 6380002
• U gf = −
GMm
=−
( )( )
6,67 × 10 −11 5,98 × 10 24 (0,4 )
⇒ U gf = −25007272,73 J
rf 6380000
Conclusion :
Lorsqu’il y a un petit déplacement dans un champ gravitationnel relativement constant, l’expression
U g = mgy est assez précise et donc valide.
E = K +U
où E : Énergie totale du système (J)
K : Énergie cinétique totale du système (J)
Le système Terre-Lune possède une
U : Énergie potentielle totale du système (J) énergie totale négative.
Dans un système à deux corps massifs, l’énergie potentielle gravitationnelle des deux masses M et m
est toujours négative. Il y a donc trois scénarios possibles pour le bilan de l’énergie qui produisent des
trajectoires différentes :
Bilan de Comparaison
Type de trajectoire Exemple
l’énergie K et U
E<0 K < U Fermée Système Terre-Lune
E=0 K = U Ouverte à l’infini Vitesse de libération 1
Pour quitter la liaison, la masse m doit acquérir une énergie externe afin que le système puisse satisfaire
E ≥ 0 . Un moteur pourrait jouer ce rôle permettant au système d’augmenter son énergie totale via un
travail non-conservatif Wnc . C’est grâce à cette technique que l’on peut envoyer des satellites dans
l’espace.
1
La vitesse de libération sera présentée dans la situation 2.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 4
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation 2 : La vitesse de libération sur la Lune. De la surface de la
Lune, on lance une balle vers le haut. On désire déterminer le module
de la vitesse minimale qu’elle doit posséder pour ne jamais retomber.
La Lune a une masse de 7,35 × 10 22 kg et un rayon de 1738 km.
Donnée de base :
mM 1
ri = rLune U gi = −G Ki =
2
Initiale : et mvi
ri 2
Finale : rf = ∞ U gf = 0 et K f = 0 car v∞ = 0
( ) ((7,35 × 10 ))
22
⇒ vi = 2 6,67 × 10 −11 (Remplacer valeurs num.)
1,738 × 10
6
Vitesse de libération
La vitesse de libération vlib correspond à la vitesse initiale minimale que
doit avoir un objet situé à une distance r d’un corps très massif de masse
M (comme la Terre ou le Soleil) afin de pouvoir s’en éloigner jusqu’à une
distance infinie ( v∞ = 0 ) :
2GM
v lib =
r Fusée en décollage
Sur Terre, cette vitesse est égale à 11,2 km/s. À cette vitesse, le frottement de l’air est très important.
C’est pour cette raison qu’on ne peut pas uniquement lancer de la Terre un objet ayant comme
destination l’espace. Il faut le propulser graduellement (voir image ci-contre).
Libération du Soleil depuis la Terre : ≈ 42,1 km/s
Libération de la Lune depuis la Lune : ≈ 2,4 km/s
Libération de la voie lactée depuis notre système solaire : ≈ 1000 km/s
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 5
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 6
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 7
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 8
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Chapitre 3.7 – La puissance
La puissance
La puissance fut introduite par le mathématicien et ingénieur écossais James
Watt lors de ses recherches sur l’amélioration de la machine à vapeur.
Puissance moyenne
S’il y a variation d’énergie sur un intervalle de temps donné, on peut calculer la puissance moyenne de
la façon suivante :
∆E
P=
∆t
où P : Puissance moyenne (W).
∆E : Variation de l’énergie (J).
∆t : Intervalle de temps (s).
Si la variation d’énergie est associée à un travail, il est possible d’évaluer la puissance moyenne associé
à ce travail. Il ne faut pas perdre de vue que le travail est justement un processus de transformation de
l’énergie :
W
P=
∆t
où P : Puissance moyenne (W).
W : Le travail effectué (J).
∆t : Intervalle de temps (s).
Rappel : E f = Ei + W ⇒ W = E f − Ei = ∆E
On désire déterminer la puissance moyenne associée au travail effectué par Albert sur le bloc entre
t = 2 s et t = 4 s .
F (6 )
⇒ ax = = (Isoler a x et remplacer les valeurs num.)
m (3)
⇒ a x = 2 m/s 2 (Calculer a x )
⇒ W = 72 J (Calculer W)
Évaluer la puissance :
P=
W
⇒ P=
(72) (Remplacer les valeurs num.)
∆t (4 − 2)
⇒ P = 36 W (Calculer P )
La puissance instantanée
d E (t )
Si le taux auquel l’énergie se transforme n’est pas
constant, la puissance moyenne ne sera pas exacte. Si dW
l’on connaît l’expression de l’énergie en fonction du P= ou P=
temps E (t ) , nous pouvons faire le calcul :
dt dt
P = F v cos(θ )
v
où P : Puissance instantanée associée à la force F (W). F
F : Force qui effectue un travail (N). θ
v : Vitesse à laquelle la force est appliquée (m/s).
θ : Angle entre l’orientation de la force et la vitesse
Avec la définition du produit scalaire, on peut réécrire l’équation précédente de la façon suivante :
P = F ⋅v
⇒ v x (t = 4) = v x 4 = (0 ) + (2 )(4 ) = 8 m/s
Le Kilowattheure
Le kilowattheure est une unité fréquemment utilisée dans la vente
d’énergie électrique, comme chez Hydro-Québec. Il est important de
réaliser que le kilowattheure n’est pas de la puissance, mais de la
puissance multipliée par du temps, ce qui donne une unité d’énergie.
Compteur électrique
⇒ ∫ dE = ∫ P dt
E = Ei t =ti
tf
⇒ E f − Ei = ∫ P dt
t =ti
tf
⇒ W = ∫ P dt
t =ti
La quantité de mouvement
La quantité de mouvement est une mesure de l’état de mouvement d’un objet ayant une
v
vitesse de translation v et une masse m. On définit classiquement1 la quantité de
mouvement de la façon suivante :
v v v
p = mv v
v p
v
où p : La quantité de mouvement associé à un objet ( kg ⋅ m/s )
m : La masse de l’objet (kg)
m
v
v : La vitesse de l’objet (m/s)
v
1 v mv
En mécanique relativiste, la quantité de mouvement est égale à p = .
1− v2 / c2
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Preuve :
À partir de la 2ième loi de Newton, appliquons une force durant un intervalle de temps
v v
(impulsion J ) afin de produire une variation de la quantité de mouvement p :
v v
v v v dv v dv
F = ma ⇒ F =m (Remplacer a = )
dt dt
v v
⇒ Fdt = m dv (Multiplier par dt )
v v
⇒ Fdt = d (mv ) (Distribuer m dans la dérivée)
v v v v
⇒ F dt = d p (Remplacer p = mv )
v v
⇒ F∆t = ∆p (Relaxer notation d → ∆ )
v v v v v
⇒ J = p f − pi (Remplacer J = F∆t )
v v v
⇒ p f = pi + J ■ (Réécriture)
Situation A : On pousse une boîte. Une boîte 2 kg ayant une vitesse initiale de 2 m/s selon
l’axe négatif des x est poussée à l’aide d’une force de 5 N selon l’axe positif des x pendant
3 secondes. On désire déterminer la vitesse de la boîte après 3 secondes de poussée.
2
C’est plutôt sous cette forme qu’Isaac Newton a énoncé sa 2ième loi.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 2
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Preuve :
À partir de la 2ième loi de Newton, effectuons une réécriture de cette loi introduisant la
v
notion de quantité de mouvement p :
v
v v v dv v v
F = ma ⇒ F =m (Définition de l’accélération, a = dv / dt )
dt
v d (mvv )
⇒ F= (Entrer la constante m dans la dérivée)
dt
v dpv v v
⇒ F= ■ (Remplacer p = mv )
dt
ti tf
∆t t (s )
tf
(selon l’axe x)
Jx = ∫ F dt
t =ti
x
J x = Fx ∆t tf
v v
(vectoriel)
J= ∫ dt
F
t =ti
p2
K=
2m
où K : L’énergie cinétique de la particule (J)
p : La quantité de mouvement de la particule ( kg ⋅ m/s )
m : La masse de la particule (kg)
Preuve :
À partir de l’expression de l’énergie cinétique, introduisons la référence à la quantité de
mouvement :
1 2 1 2m
K= mv ⇒ K= mv (Multiplier par m / m )
2 2 m
1
⇒ K= (mv )2 (Réorganisation des termes)
2m
p2
⇒ K= ■ (Remplacer p = mv )
2m
3
Lorsque la particule voyage à une vitesse de l’ordre de la vitesse de la lumière (≈ 3×108 m/s), alors
l’expression classique doit être adaptée à la mécanique relativiste.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 5
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 6
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 7
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 8
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Chapitre 3.10b – La conservation de la
quantité de mouvement
La collision
Lors d’une collision entre deux objets,
puisque les objets ne peuvent occuper le
même espace au même moment, il se
produit des forces de contact entre les
objets que nous avons nommées forces
normales. Ces forces de nature
électrique peuvent être appliquées
pendant de très court intervalle de temps.
Ces forces permettent aux objets
de ralentir, s’immobiliser ou changer http://pages.videotron.com/sellig0 http://www.foozine.com/photo/automoto/3844-
1/ saviezvous/saviez1.html petit-carambolage/
de direction. Une balle de golf se Un carambolage représente plusieurs
déforme à la collision. collisions à plusieurs corps.
Puisque la force normale est difficile à étudier, car elle est non-constante pendant la durée de
l’impact et qu’elle est habituellement difficile à mesurer, la 2e loi de Newton ( F = ma ) semble être un
chemin difficile à prendre pour résoudre un tel problème.
Une force externe est une force appliquée sur un objet d’un système dont la source de la force ne fait
pas partie du système. Il n’y a donc pas d’association de paire action-réaction avec ces forces. Ce sont
les forces externes qui sont responsable de la propulsion du système par la 2e loi de Newton
( ∑ Fext = msys a ).
Exemple : Le système de bloc A et B frotte contre le sol et est tiré par une corde.
Forces internes de somme nulle :
nBA
A mA g f AB + f BA + nAB + nBA = 0
f AB f BA Forces externes de somme nulle :
nAB
T mA g + mB g + n = 0
B
n Forces externes résiduelles :
mB g f c + T = (mA + mB )a
fc
(supposant que les blocs A et B restent collés)
Preuve :
Considérons un système à deux corps A et B. Appliquons la 2e loi de Newton dans la condition où la
somme des forces externes est égale à zéro afin de démonter la conservation de la quantité de
mouvement dans une telle situation :
dp A dp B
∑ FA = dt et ∑ FB = dt (2e loi de Newton sur A et B)
dp A dp B
⇒ ∑ FA + ∑ FB = dt + dt (Créer le système en add. nos deux éq.)
(FA ext + FBA ) + (FB ext + FAB ) = dt + dt dp A dp B
⇒ (Remplacer ∑ F = Fext + Fint )
dp dp
⇒ FBA + FAB = A + B (Supposer FA ext = 0 et FB ext = 0 )
dt dt
dp dp
⇒ 0= A + B (3ième loi Newton : FAB = − FBA )
dt dt
⇒ dp A + dp B = 0 (Indépendante du temps, simplifier dt)
⇒ ∆p A + ∆p B = 0 (Différentielle relaxée, d → ∆ )
⇒ ( p B f − p B i ) + ( p A f − p A i ) = 0
( ∆p = p f − pi )
⇒ pA f + pB f = pA i + pB i (Séparer terme initial et final)
⇒ ∑p
A ,B
f = ∑ pi
A ,B
■ (Remplacer par une sommation)
⇒ v xB f = −1 m/s (Évaluer v xB f )
2 2
K i = (0,5)(4) + (1,5)(6)
1 1
⇒
2 2
⇒ K i = 31 J
2 2
1 1
K f = KA f + KB f ⇒ Kf = mA v A f + mB v B f
2 2
2 2
K f = (0,5)(11) + (1,5)(1)
1 1
⇒
2 2
⇒ K f = 31 J
2 2
Parfaitement
inélastique Oui Non Oui
(sous catégorie)
N.B. Lors d’une collision inélastique, l’énergie cinétique initiale n’est pas perdue mais prend une
forme autre qu’en mouvement (ex : chaleur, déformation permanente d’un objet, bruit, émission
de lumière).
• C : Carabine • v xC i = 0 • vx C f = ?
• D : Dart • vx Di = 0 • v x D f = 1000m/s
KC f =
1
mC v C f
2
⇒ KC f =
1
(4)(5)2 ⇒ K C f = 50 J
2 2
= (0,02 )(1000 )
1 1
KD f = mD v D f
2
⇒ KD f
2
⇒ K D f = 10000 J
2 2
Nous avons 200 fois plus d’énergie cinétique dans le dard que dans la carabine.
Avec la conservation de la quantité de mouvement selon l’axe x, nous pouvons déterminer la vitesse du
groupe cube + balle après l’impact en utilisant la collision parfaitement inélastique :
∑p xf = ∑ pxi ⇒ p xC f + p xB f
= p xC i + p xB i (Développer éq.)
⇒ mC v xC f + mB v xB f
= mC v xC i + mB v xB i ( p x = mv x )
⇒ (mC + mB )v x f = mC v xC i + mB v xB i ( v xC f = v xB f = v x f )
⇒ ef =
2 ((0,02) + (2))(7,92)2 (Remplacer, vi = v x f )
(500)
⇒ e f = ± 0,503 m (Évaluer e f )
Pour satisfaire cette équation vectorielle, il faut que : v xB f = −0,964 m/s et v yB f = 0 m/s
(a) Notre rondelle B se déplace vers l’ouest à 0,964 m/s. ( v B f = −0,964 i m/s )
Kf =
1
mAv A f
2
+
1
mB v B f
2
=
1
(0,5)(4)2 + 1 (1)(0,964)2 = 4 + 0,48 ⇒ K f = 4,48 J
2 2 2 2
(b) Nous avons perdu 14,25 − 4,48 = 9,77 J ce qui représente 9,77 / 14,25 = 0,686 = 68,6 % de l’énergie
cinétique initiale.
3.10.12 Deux rondelles rebondissent l’une sur l’autre, en deux dimensions. Deux rondelles
entrent en collision sur une surface horizontale. Immédiatement avant la collision, la rondelle
A, dont la masse est de 500 g, se déplace à 3 m/s vers l’est et la rondelle B, dont la masse est
de 800 g, se déplace à 4 m/s vers le sud. Immédiatement après la collision, la rondelle A se
déplace à 2 m/s vers le sud. Déterminez (a) le module et l’orientation de la vitesse de la
rondelle B immédiatement après la collision et (b) le pourcentage d’énergie cinétique perdue
lors de la collision.
En construction …
⇒ y = 0,025 m
Déterminons la vitesse du système balle + bloc après l’impact par conservation de l’énergie : (prenons
y = 0 au point d’impact entre la balle et le bloc)
E f = Ei + Wnc ⇒ K f + U gf = K i + U gi + Wnc
1 1
⇒ mv f + mgy f = mvi + mgy i + Wnc
2 2
2 2
1
⇒ mgy f = mvi ( yi = 0, v f = 0, Wnc = 0 )
2
2
⇒ vi = 2 gy f = 2(9,8)(0,025)
⇒ vi = ± 0,7 m/s
⇒ vi = 0,7 m/s
Utilisons la vitesse après l’impact pour évaluer la vitesse initiale de la balle avant l’impact par
conservation de la quantité de mouvement : (prenons l’axe x positif vers la droite)
∑ p f = ∑ pi ⇒ pballe f + pbloc f = pballe i + pbloc i
⇒ vballe i =
((0,01) + (5))(0,7 )
(0,01)
⇒ vballe i = 350,7 m/s
La cinématique de rotation s’applique lorsque tous les Translation pure Rotation pure
éléments d’un corps tournent autour d’un même point de C
référence et effectuent la même rotation angulaire (voir ∗
∗
∗
schéma B) comme par exemple un tourne-disque en rotation. ∗ ∗
1
La 2ième loi de Newton en rotation est présentée dans le chapitre 4.7.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Axe de rotation et position angulaire
Lorsqu’on fait tourner un corps rigide autour d’un axe de rotation, les points situés sur le corps ne vont
pas tous effectuer le même déplacement :
Rotation du corps Translation du corps
Translation de la Terre sur une orbite
autour d’un point fixe du autour d’un point
circulaire et révolution sur elle-même
corps quelconque
(rotation orbitale et spin)
(rotation spin) (rotation orbitale)
Rotation spin
Rotation spin de la Terre
du Soleil 24 heures/tour
25 jours/tour (centre)
34 jours/tour (pole)
Rotation orbitale
de la Terre
365 jours/tour
Puisque tous points de l’objet effectuent des trajectoires circulaires, on réalise que sous une rotation
simple (spin ou orbitale) autour d’un axe, tous les points subissent la même variation de position
angulaire ∆θ que l’on mesure à l’aide d’un système d’axe angulaire :
Position angulaire Position angulaire
initiale : θ = 0° finale : θ = 30°
P
P θ
axe axe θ =0
o a x (t ) = a x o α (t ) = α
o v x (t ) = v x 0 + a x t o ω (t ) = ω0 + α t
1 2 1
o x (t ) = x0 + v x 0 t + axt o θ (t ) = θ 0 + ω 0 t + α t 2
2 2
o
2 2
v x ( x ) = v x 0 + 2 a x ( x − x0 ) o ω 2 (θ ) = ω0 2 + 2α (θ − θ 0 )
Preuve :
La preuve est identique à la démonstration des équations du MUA en appliquant la correspondance
suivante :
x →θ vx → ω ax → α
Situation 1 : Un disque tourne en ralentissant. Un disque tourne sur lui-même avec une vitesse
angulaire initiale de 20 rad/s. En raison du frottement, son mouvement de rotation ralentit au taux
constant de 4 rad/s2. On désire déterminer combien de tours il effectue avant de l’arrêter.
En utilisant la formule ω 2 (θ ) pour un RUA, on peut évaluer la position finale angulaire du disque :
L = rθ ⇔ Circonfére nce = 2π r
À partir de cette relation, nous pouvons associé la cinématique de translation selon un axe x circulaire
avec la cinématique de rotation selon un axe θ de la façon suivante en imposant la contrainte
x = θ = 0 à l’origine :
• x = rθ
dx d dθ
• vx = = (rθ ) = r = rω
dt dt dt P
x
dv x d dω r θ
• ax = = (rω ) = r = rα
dt dt dt θ= 0
axe P0
où x : Position tangentielle (m)
v x : Vitesse tangentielle (m/s)
a x : Accélération tangentielle (m/s2)
Situation 2 : Un disque qui tourne de plus en plus vite. Un disque de 30 cm de rayon est initialement
au repos. À partir de t = 0, il est entraîné par une courroie qui lui imprime une accélération angulaire
constante de 2 rad/s2 (l’axe de rotation du disque est au centre). On désire déterminer (a) la vitesse
d’une particule située sur le bord du disque à t = 3 s ; (b) la longueur du trajet parcouru par une
particule située à mi-chemin entre le centre du disque et le bord entre t = 0 et t = 3 s.
⇒ ω = 6 rad/s (Évaluer ω )
⇒ (∆θ ) = ω 0 t + 1 α t 2 (Remplacer ∆θ = θ − θ 0 )
2
1
⇒ ∆θ = (0 )(3) + (2)(3)2 (Remplacer valeurs num.)
2
⇒ ∆θ = 9 rad (Évaluer ∆θ )
a C = rω 2 v
r
v
où a C : Accélération centripète (m/s2)
r : Rayon de la trajectoire circulaire (m)
ω : Vitesse angulaire (rad/s)
Preuve :
Évaluons l’accélération centripète en cinématique de rotation à partir de son expression en cinématique
de rotation :
2
v2 (rω )
aC = ⇒ aC = (Remplacer v = v x = rω )
r r
⇒ a C = rω 2 ■ (Simplifier r)
2 2
⇒ a= (rω ) + (rα ) 2
(Remplacer a C = rω 2 et a x = rα )
⇒ a = r ω4 +α 2 ■ (Simplification)
Une roue à mesure est un instrument qui mesure des déplacements en effectuant
un comptage des tours effectués par la roue durant sa rotation. La distance
parcourue d est alors le nombre tours N multiplié par la circonférence de la roue Une roue à mesure
2π r ( d = 2π r N ).
r ∆x CR
∆x = 2π r
Pour se convaincre, effectuons une rotation de 60o d’un corps autour de l’axe z situé à deux endroits
dans le plan xy :
Schéma initiale : θ z = 0° Rotation axe 1 : θ z = 60° Rotation axe 2 : θ z = 60°
Axe
y Axe rotation 2
rotation 2
∆θ z
z x
Axe ∆θ z
rotation 1
Axe
rotation 1
Dans les deux cas, le corps a bel et bien effectué une rotation de 60o autour de l’axe de rotation z et le
corps possède le même état de rotation qui est θ z = 60° .
Le corps possède une position angulaire θ z unique par rapport à un axe de rotation z.
Le corps possède une vitesse angulaire ω z unique par rapport à un axe de rotation z, car
ω z = dθ z / dt et θ z est unique.
Le corps possède une accélération angulaire α z unique par rapport à un axe de rotation z, car
α z = dω z / dt et ω z est unique.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 7
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation A : La vitesse d’un bout de pneu. La roue R d’une voiture se déplace sans glisser selon
l’axe x à la vitesse v xRS = v par rapport au sol S. La roue possède un rayon r et tourne à la vitesse
angulaire ω . On désire évaluer l’expression de la vitesse selon l’axe x d’un bout de pneu P en fonction
de son positionnement angulaire θ par rapport (a) au centre de la roue R et (b) par rapport au sol S.
Selon le référentiel de la roue, la roue est immobile et tous les bouts de pneu tournent à la même
v
vitesse angulaire ω . Représentons graphiquement le vecteur vitesse v dans un système d’axe xy à
l’aide d’un angle θ :
Avec v = rω :
θ θ θ θ
θ v
v v v θ ω
ω ω ω
v v
v = rω cos(θ )i
v
v v v v v v − rω sin (θ ) j
v = rω i v = − rω j v = − rω i
θ = quelconque
θ = 0° θ = 90° θ = 180°
(a) Voici l’expression de la vitesse d’un bout de pneu P selon l’axe x en fonction de l’angle θ dans le
référentiel de la roue R :
v xPR = rω cos(θ )
(b) Selon le référentiel du sol, la roue se déplace à vitesse v xRS en même temps qu’elle effectue des
rotations à vitesse angulaire ω . À l’aide de l’addition des vitesses relatives en une dimension, nous
pouvons évaluer la vitesse d’un bout de pneu P selon l’axe x à partir de la mesure effectuée dans le
référentiel de la roue R :
v xPS = v xPR + v xRS ⇒ v xPS = rω cos(θ ) + v xRS (Remplacer v xPR = rω cos(θ ) )
4.1.7 De moins en moins vite. Un disque tourne sur lui-même dans le sens anti-horaire à
24 rad/s. En raison du frottement, il ralentit à un taux constant. Après avoir fait 10 tours
sur lui-même, il ne tourne plus qu’à 18 rad/s. (a) Déterminez α ? (b) Combien de tours
supplémentaires le disque fera-t-il avant de s’arrêter?
Solution
4.1.7 De moins en moins vite.
Informations de base :
ω 0 = 24 rad/s θ 0 = 0 rad α =?
2π rad
ω = 18 rad/s θ = 10 tours × = 20π rad t =?
tour
Informations de base :
ω 0 = 18 rad/s θ 0 = 0 rad α = −2,01 rad/s 2
ω = 0 rad/s θ =? t =?
⇒ θ = 80,60 rad
Pour maintenir un équilibre statique, nous pouvons affirmer que v = 0 et ω = 0 sont satisfaites lorsque
le corps est initialement immobile. Pour satisfaire a = 0 , il suffit d’appliquer la 2ième loi de Newton
( ∑ F = ma ) et d’imposer que la somme des forces est égale à zéro :
∑F = 0 ⇒ a=0
y
Rappelons que pour la 2ième loi de Newton, l’endroit
où les forces sont appliquées n’a pas d’importance.
F (= mg) x
Pour satisfaire α = 0 , l’endroit où les forces sont
mg
appliquées sur le corps prend de l’importance. Voici
une situation où a = 0 est respectée, mais α ≠ 0
(voir schéma ci-contre) ∑F x = 0 et ∑F y = 0 , mais la règle
tourne autour de son extrémité gauche
Vue de côté
Question sur la disposition d’une porte :
charnière
1) Pourquoi mettre une poignée de porte
F
à l’extrémité des charnières? r axe r θ
2) Pourquoi tirer la poignée poignée
perpendiculairement à la porte?
axe de rotation
Vue de haut
A. 180° B. C.
F 90° F
axe axe F axe
r r r
Conclusion :
1) Plus la poignée est loin de la charnière, plus la force est efficace à ouvrir la porte :
τ ∝r
2) Seule la situation C est efficace. Ainsi, plus la force appliquée F est perpendiculaire à r, plus la
force est efficace à ouvrir la porte :
τ ∝ sin (θ )
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 2
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Moment de force selon l’axe z
Le moment de force τ z mesure l’efficacité d’une force F à modifier l’état de rotation d’un corps dans
le plan xy autour d’un point de référence. Le module du moment de force τ z est égal à la distance r
dans le plan xy entre le point de référence et l’endroit où est appliquée la force F multiplié par le
module de la force F projeté dans le plan xy et multiplié par le sinus de l’angle θ entre r et F dans le
plan xy.
Lorsque toutes les mesures sont définies dans le plan xy, le moment de force τ z est égal au produit de
la distance r avec le module de la force F et le sinus de l’angle θ entre r et F :
τ z = ± r F sin (θ ) y
z
F
où τ z : Moment de force selon l’axe z ( N ⋅ m ) θ
r : Distance dans le plan xy entre le point de référence z x
et l’endroit où est appliquée la force (m)
r
F : Force qui effectue le moment de force projetée
poinτ de
τz
dans le plan xy (N)
référence
θ : Angle dans le plan xy entre r et F
± : Sens de la rotation selon l’axe z que produirait le
moment de force sur le corps
Puisque l’expression τ z permet uniquement de mesure l’efficacité d’une force F à faire tourner un
corps autour de l’axe z, il est important de mesure r dans le plan xy. Cette mesure correspond également
à la distance
entre l’axe de rotation z passant par le point de référence et l’endroit où est appliquée la
force F . De plus, il faut également prendre uniquement la composante dans le plan xy de la force F
pour mesurer l’efficacité du moment de force à tourner autour de l’axe z :
Vue en perspective :
r = rorigine sin (α )
Vue de haut Vue de côté
(plan xy) (plan xz)
F = Forigine cos(β )
z Forigine z axe z
θ = 90° y τz z
ou F F r
τz β
x x tz
r F z y
θ = 90° r
x α rorigine y poinτ de
θ = 90°
point de
référence
référence
N.B. Puisque dans cette section, toutes les forces qui appliqueront un moment de force pertinent à la
rédaction d’une solution sont uniquement appliquées dans le plan xy, la rigueur de la définition
générale du moment de force selon l’axe z ne fera pas partie de notre étude.
Pour sauver du calcul, identifiez les forces que vous ne pouvez pas évaluer directement grâce à la 2ième
loi de Newton et choisissez le point de référence à l’endroit où ces forces sont appliquées. Les moments
de force associés à ces forces seront égaux à zéro, car r = 0 :
Puisque τ z = ± r F sin (θ ) , alors r = 0 ⇒ τz = 0
∑τ z =0 ⇒ τ A +τ B +τ C = 0
⇒ (0,45FA ) + (− 19,49) + (0) = 0
⇒ 0,45 FA = 19,49
⇒ FA = 43,3 N
On peut même maintenant évaluer la force exercée par les charnières sur la porte :
En x : FxC = 15 N FA
FC
En y : FA + FyC = 25,98 ⇒ FyC = 25,98 − FA
axe 60°
⇒ FyC = 25,98 − (43,3)
FB
⇒ FyC = −17,32 N Vue de haut
α y mg
nS
nS
α mg nM
x
f
τn = 0 τ f = 0
αxe S
∑F x =0 ⇒ f − nM = 0 ∑F y =0 ⇒ nS − mg = 0
⇒ (µ s nS ) − nM =0 ⇒ nS = mg
⇒ µ s nS = nM
µ s nS = nM ⇒ m s (mg ) = nM
⇒ nM = m s mg
⇒ τn = 0
nM
S
⇒ τ n = µ s µgL sin (β )
M
∑τ z =0 ⇒ τ n + τ f + τ mg + τ n = 0
S M
sin (α ) = µ s sin (β )
1
⇒ (Simplifier par mgL )
2
⇒ α = tαn −1 (2µ s )
où A × B : Produit vectoriel entre A et B .
A : Module du vecteur A
B : Module du vecteur B
θ : Angle entre le vecteurs A et B .
n̂ : Vecteur unitaire orientation
et A = Ax i + Ay j + Az k
B = Bx i + B y j + Bz k
Selon x : Selon y :
T cos(α ) + Fx = 0 (1) − Mg − mg + T sin (α ) + Fy = 0 (2)
2) ∑τ =0 ⇒ τ M +τ m +τT +τ F = 0
mgL
• τ m = −rm mg sin (90°) = −(L / 2 )mg ⇒ τm = −
2
+ TL sin (α ) = 0 + T sin (α ) = 0
mgL mg
∑τ = −MgL − 2
⇒ − Mg −
2
(simplifier L)
T sin (α ) = + Mg +
mg
⇒
2
m g
⇒ T = M + (3)
2 sin (α )
⇒ T = 245 N
⇒ Fx = −(245) cos(30°)
⇒ Fy = (M + m )g − T sin (α )
Nous pouvons évaluer le module de la force appliquée par la charnière et son orientation :
F = Fx + Fy =
2 2
(− 212,2)2 + (24,5)2 ⇒ F = 213,6 N (réponse)
tan (θ ) =
Fy
=
(24,5) ⇒ θ = 6,58°
Fx (212,2)
(vers le haut par rapport à la gauche)
Un triangle homogène lancé dans la gravité. Un plongeur effectue un saut avec de la rotation.
1
Exemple de corps ayant un axe de rotation imposé : porte et charnière.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Densité de masse
La densité de masse est une mesure de masse moyenne par unité de longueur L, de surface A ou de
volume V. À partir d’une géométrie particulière, on peut évaluer la masse totale m d’un objet grâce aux
équations suivantes :
La position moyenne
Pour évaluer la position du centre de masse, il faut évaluer la moyenne des positions des masses en
utilisant la masse comme facteur de pondération. Plus il y a de masse à un endroit, plus le centre de
masse sera près de cet endroit.
Afin de déterminer comment on peut évaluer une position pondérée par une masse, nous allons faire
une analogie avec le calcul d’une moyenne générale dans un cours de physique.
Situation 1 : La moyenne pondérée de deux examens. Dans son cours de physique, Albert a obtenu la
note de 80% au premier examen, qui vaut pour 15 points ; il a obtenu la note de 88% au deuxième
examen, qui vaut 25 points. On désire déterminer sa moyenne pour le cours.
N =
P1 N 1 + P2 N 2
⇒ N =
(15)(80%) + (25)(88%) ⇒ N = 85%
P1 + P2 (15) + (25)
∑ mi xi ∑m y i i
mtot = ∑ mi
N
xCM = i =1
yCM = i =1
i =1
mtot mtot
∑m x i i
(5)(0) + (4)(1) + (3)(2) = 0,8
Le CM selon x : xCM = i =1
= m
m tot (12)
3
∑m y i i
(5)(0) + (4)(2) + (3)(0) = 0,667
Le CM selon y : y CM = i =1
= m
m tot (12)
Schéma :
2 2 2
C B C B
1 ∗ ∗ x (m)
1
1 CM
∗ x (m)
x (m)
1
∗A 2 3 1 A 2 3
1 2 3
Pour trouver le centre de masse du triangle, nous pouvons découper ce triangle en trois tiges. Nous
allons évaluer le centre de masse de chaque tige et les considérer comme des masses ponctuelles.
Puisque les tiges sont homogènes, le centre de masse de chaque tige sera au centre géométrique de la
tige :
Tige A : LA = 3 m x A CM = 1,5 m
µA = µLA = 3µ y A CM = 0 m
Tige B : LB = 2 2 + 2 2 = 8 = 2,83 m x B CM = 2 m
µB = µLB = 2,83µ y B CM = 1 m
µC = µLC = 2,24µ y C CM = 1 m
∑µ x
i = A,B,C
i i
(3µ )(1,5) + (2,83µ )(2) + (2,24µ )(0,5) = 11,3µ
xCM = = ⇒ xCM = 1,4 m
µ tot (8,07 µ ) 8,07 µ
∑µ y
i = A,B,C
i i
(3µ )(0) + (2,83µ )(1) + (2,24µ )(1) = 5,07 µ
y CM = = ⇒ y CM = 0,628 m
µ tot (8,07 µ ) 8,07 µ
Pour résoudre ce problème, on peut considérer la masse d’un trou comme étant une masse négative.
Plaque sans trou : (masse positive)
• mplaque sans trou = rLLe = rL2 e = (2700)(4) (0,1) ⇒ mplaque sans trou = 4320 kg
2
∑m x i i
(4320)(2) + (− 305,4)(2,71)
• xCM = i =1
= ⇒ xCM = 1,946 m
m tot (4014,6)
N
∑m y i i
(4320)(2) + (− 305,4)(2,71)
• y CM = i =1
= ⇒ y CM = 1,946 m
m tot (4014,6)
Le polygone de sustentation se
construit en reliant tous les points du
corps en contact avec la surface par un
segment de droite.
*mCM
g
CM
n
PS
n
*
mg
PS
Pour demeurer en équilibre, la gymnaste doit positionner son Pour retrouver l’équilibre, le coureur devra déposer sa jambe
centre de masse au-dessus de sa main afin que les moments de droite pour agrandir son polygone de sustentation afin que son
force associés à mg et n puissent s’annuler. centre de masse soit au-dessus du polygone.
1 1
xCM =
m tot ∫ x dm et
y CM =
m tot ∫ y dm
En construction …
http://www.flickriver.com/groups/scie
nceofbaseball/pool/random/
L’énergie cinétique K est par définition l’énergie associée au mouvement d’un corps. Lorsque celui-ci
effectue une translation, l’énergie cinétique dépend de l’inertie de translation qui est la masse m et du
module de la vitesse v au carré :
1 2
K= mv K
2
où K : Énergie cinétique de translation (J) m
m : Masse de l’objet (inertie de translation) (kg)
v : Vitesse de l’objet (m/s)
v
Lorsqu’un corps effectue une rotation à vitesse ω autour d’un axe, le corps est en mouvement et
possède une énergie cinétique. Puisque l’ensemble du corps se déplace avec une vitesse angulaire
commune ω , on peut définir une énergie à partir de cette vitesse. L’inertie de rotation I pour cette
expression d’énergie n’est pas uniquement la masse m car l’énergie possède comme unité le joule
( J = N ⋅ m = kg ⋅ m 2 /s 2 ).
K=
1 2
Iω ⇒ [K ] = 1 Iω 2 (Évaluer les unités)
2 2
kg ⋅ m 2 kg ⋅ m
= [I ] 2 ( [K ] = et [ω ] =
1 rad 1
⇒ 2 2
= )
s s s s s
⇒ [I ] = kg ⋅ m 2 ■ (Simplifier)
i =1
où I : Inertie totale du système de masse ( kg ⋅ m 2 )
mi : Masse ponctuelle i (kg)
ri : Rayon de la trajectoire circulaire de la masse ponctuelle i (m)
N : Nombre de masses ponctuelles dans le calcul du moment d’inertie
Preuve :
Considérons un corps rigide de masse totale m constitué de N v3
éléments de masse mi effectuant une rotation autour d’un axe de r3
m3
rotation à une vitesse angulaire ω . Il est important de préciser que ω
l’ensemble du corps tourne à une vitesse ω , mais que chaque r1
élément mi se déplace à une vitesse vi et à une distance ri de l’axe r2
m1
de rotation. Évaluons l’inertie totale du corps à partir de la v2 m2
définition de l’énergie cinétique : v1
axe rotation
N N
1 1
K = ∑ Ki ⇒ K = ∑ mi v i (Remplacer K i = mi vi )
2 2
i =1 i =1 2 2
N
K = ∑ mi (ri ω i )
1
⇒ (Remplacer vi = ri ω i )
2
i =1 2
N
1
⇒ K = ∑ mi ri ω i
2 2
(Simplifier)
i =1 2
N
1
⇒ K = ∑ mi ri ω 2 (Vitesse angulaire commune, ω i = ω )
2
i =1 2
N
1
⇒ K = ω 2 ∑ mi ri
2
(Factoriser les constantes dans la sommation)
2 i =1
N
1
⇒ K = ω 2 ∑ Ii (Inertie d’une particule ponctuelle, I i = mi ri )
2
2 i =1
N
1
⇒ K = I ω2 ■ (Remplacer I = ∑ I i )
2 i =1
Moment
Géométrie Situation Schéma
d’inertie
Cylindre creux de rayon R
tournant autour de son axe M I = MR 2
de symétrie
R
Cylindre axe
Cylindre plein de rayon R 1
tournant autour de son axe M
I= MR 2
de symétrie 2
R
axe
M
Coquille sphérique mince de 2
R I= MR 2
rayon R tournant autour de
son centre 3
Sphère axe
2 2
(
I = mR 2 = 5,03 × 10 5 (3)
1 1 2
) ⇒ I = 2,26 × 10 6 kg ⋅ m 2
2 2
(
K = Iω 2 = 2,26 × 10 6 (52,36 )
1 1 2
) ⇒ K = 3,10 × 10 9 J
Situation 2 : Le moment d’inertie de deux particules reliées par une tige. Soit le système formé
par une balle A de 1 kg reliée à une balle B de 2 kg par une mince tige homogène T de 3 m de
longueur dont la masse vaux 0,5 kg. Le diamètre des balles est négligeable par rapport à la
longueur de la tige. On fait tourner le système autour d’un axe perpendiculaire à la tige qui passe
par la balle A. On désire calculer le moment d’inertie du système par rapport à l’axe de rotation.
• I B = mR 2 = (2 )(3) ⇒ I B = 18 kg ⋅ m 2
2
T
I T = mL2 = (0,5)(3)
1 1
•
2
⇒ I T = 1,5 kg ⋅ m 2
3 3
⇒ I = (0 ) + (18) + (1,5)
⇒ I = 19,5 kg ⋅ m 2
∑τ z = I zα z
où ∑τ z : Somme des moment de force selon l’axe z ( N ⋅ m ) ( τ z = ± r F sin (θ ) )
Iz : Moment d’inertie de l’objet par rapport à l’axe de rotation z ( kg ⋅ m ) 2
Preuve :
Considérons une particule de masse m qui subit une y
accélération tangentielle aT grâce à une force F sur une
F
trajectoire circulaire de rayon r. Appliquons la 2ième loi de z x
Newton selon l’axe tangentiel afin d’exprimer cette loi à
θ
Point
l’aide de la notion de moment de force τ z , d’inertie de référence
aT
rotation Iz et d’accélération angulaire α z . Remarquons que r
l’angle entre r et F dans le plan xy est égal à θ :
∑ = ma ⇒ F sin (θ ) = maT
F (Force selon l’axe tangentiel : F// = F sin (θ ) )
1
Lorsque le moment d’inertie I n’est pas constant durant une rotation, il faut apporter quelques modifications à cette
équation. Ce sujet est traité dans le chapitre 4.X2.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Le choix du point de référence en dynamique de rotation
Pour utiliser la 2e loi de Newton en rotation selon l’axe z
( ∑τ z = I z α z ) , il faut choisir un point de référence dans le
plan xy pour déterminer la position de l’axe de rotation z autour
duquel le corps va tourner. Ce choix va influencer les moments
de force τ z et le moment d’inertie I z du corps.
De plus, le choix du point de référence doit satisfaire les contraintes physiques du problème afin que
la 2e loi de Newton en rotation ait un sens physique. Il est inutile d’évaluer la 2e loi de Newton en
rotation autour d’un point de référence si le corps ne peut pas physiquement tourner autour de ce point,
car l’accélération angulaire obtenue dans une telle situation sera inapplicable.
Le point de référence utilisé pour évaluer l’accélération angulaire α z du corps devient alors la
coordonnée du centre de masse du corps.
Rotation liée :
Un corps est en rotation liée lorsqu’il y a une ou plusieurs
contraintes physiques imposées au corps.
Le point de référence utilisé pour évaluer l’accélération angulaire α z du corps doit alors être situé sur
l’axe de rotation imposé du corps.
Situation 1 : Une tige tourne autour d’un poteau fixe à l’aide d’une force.
Choix valide Choix invalide
Axe situé sur le poteau Axe pas situé sur le poteau
F F
axe
axe
axe axe
axe axe axe
Comme les cordes ont des masses négligeable et qu’elles ne glissent pas sur le cylindre, elles
transmettent intégralement ces forces au cylindre. On désire déterminer l’accélération angulaire du
cylindre.
Schéma vue de haut : Schéma des forces : Résolution graph. : ( ∑ F = ma ) :
Vue de haut TA
A TA
r TB
axe N
F
O E r axe F
30°
B
S
TB a=0
Nous avons ici une rotation liée. Nous pouvons alors évaluer le moment d’inertie du cylindre tournant
autour de son centre de masse : (voir table inertie chapitre 4.4)
Iz =
1
mR 2 ⇒ Iz =
1
(12)(0,2)2 ⇒ I z = 0,24 kg ⋅ m 2
2 2
Nous avons trois forces d’appliquées sur le cylindre. Évaluons le moment de force associé aux trois
forces. Le point de référence sera le centre du cylindre (axe de rotation) :
• τ A = ± rA FA sin (θ A ) = −(0,2)(6)sin (90°) ⇒ τ A = −1,2 N ⋅ m
∑τ z
= I zα z ⇒ τ A + τ B + τ F = I zα
Selon notre système d’axe angulaire, le cylindre tourne avec une accélération angulaire de 2,5 rad/s2
dans le sens horaire.
Appliquons la 2e loi de Newton sur le bloc de masse mB selon l’axe y positif vers le bas :
∑ F = ma ⇒ mB g + TB = ma B ⇒ mB g − TB = mB a yB (1)
Appliquons la 2e loi de Newton sur le cylindre de masse mC selon l’axe y positif vers le bas sachant que
le cylindre n’effectue pas de translation : ( a C = 0 )
∑F = 0 ⇒ TC + mC g + F = 0 ⇒ TC + mC g − F = 0 (2)
Évaluons nos moment de force appliquées du le cylindre par rapport au centre du cylindre :
• τ TC = ± rTC TC sin (θ ) = +(R )TC sin (90°) ⇒ τ T = RTC
C
∑τ z = I zα z ⇒ τT +τ F +τ m
C Cg
= I z α zC (Remplacer ∑τ z )
Puisque nous deux objets sont reliés entre eux par une corde qui ne glisse pas sur la cylindre, nous
pouvons relier l’accélération de B et l’accélération angulaire de C de la façon suivante :
α T = rα ⇒ a yB = Ra zC (4) (Remplacer r = R et aT = a yB )
⇒ mB gR − mB Ra yB = I z a zC (Distribuer le R)
, ⇒ mB gR = I z α zC + mB R 2α zC (Réunir termes en α zC )
mB gR
⇒ α zC = (Isoler α zC )
I z + mB R 2
⇒ α zC =
(2)(9,8)(0,2) (Remplacer valeurs num.)
(0,24) + (2)(0,2)2
⇒ a zC = 12,25 rad/s 2 (Évaluer α zC )
Évaluons la vitesse du bloc mB après une chute de 30 cm à l’aide des équations du MUA :
v y = v y 0 + 2a y ( y − y 0 ) ⇒ v y = (0 ) + 2(2,45)((0,3) − (0 ))
2 2 2 2
⇒ v y = 1,47
2
⇒ v y = 1,21 m/s
Situation 2 : Roue qui glisse sans rouler sur une surface avec frottement.
Exemple : Une roue qui glisse sans tourner en bloquant la rotation des roues par un système
de freinage.
Frein à disque sur une moto Frein à disque sur une voiture
Situation 4 : Roue qui roule sans glisser sur une surface avec frottement, avec moment de
force appliquée sur la roue.
Exemple : Utiliser un pédalier afin de faire tourner le pneu arrière d’une bicyclette.
Le pédalier applique une force résultant nulle sur le centre de
masse. ( ∑ Fmoteur = 0 )
ω L’accélération de translation a CM est propulsée par le
t moteur
frottement f s ( f s = ma CM ).
a aCM vCM
L’accélération de rotation α est propulsée par le moment de
mg n force produit par t moteur , mais ralentie par le moment de force
f statique
produit par f s ( τ moτeur − τ f = I CMα , τ moτeur > τ f ).
Situation 5 : Roue qui roule sans glisser sur une surface avec frottement, avec moment de
force appliquée sur la roue comme freinage.
Appliquons la 2e loi de Newton sur le cylindre de masse m selon l’axe x et y afin d’obtenir nos deux
relation en lien avec l’accélération a x et a y sachant que a y = 0 :
∑τ z = I zα z ⇒ τ mg + τ n + τ f = I zα z
Selon l’axe z :
• τ mg = ± rmg mg sin (θ ) ⇒ τ mg = ±(0)mg sin (θ ) ⇒ τ mg = 0
α T = rα ⇒ a x = Ra z (4) (Remplacer r = R et aT = a x )
I α I zα z
⇒ mg sin (θ ) − z z = mRα z (Utiliser (3), f = )
R R
I zα z
⇒ mg sin (θ ) = mRα z + (Regrouper termes avec α z )
R
I
⇒ mg sin (θ ) = mR + z α z (Factoriser α z )
R
mR 2 + I z
⇒ mg sin (θ ) = α z (Dénominateur commun)
R
mgR sin (θ )
⇒ αz = (Isoler α z )
mR 2 + I z
⇒ αz =
(12)(9,8)(0,2)sin (50°) (Remplacer valeurs num.)
(12)(0,2)2 + (0,24)
⇒ a z = 25,02 rad/s 2 (a) (Évaluer α z )
Pour satisfaire cette situation il faut que la force de frottement f génère l’accélération angulaire α z .
Évaluons la force de frottement requise à partir de l’équation (3) :
R f = I zα z ⇒ (0,2) f = (0,24)(25,02) (Remplacer valeurs num.)
⇒ f = 30,02 N (Évaluer f)
⇒ µ s = 0,3971 (Évaluer µ s )
Exercices
4.7.2 Le temps pour faire un quart de tour. Une tige mince homogène de 5 kg dont la longueur est
de 2 m peut tourner autour de son centre. Si elle est initialement immobile et qu’on lui applique un
moment de force de 10 N⋅m, combien de temps prendra-t-elle pour faire un quart de tour ?
4.7.3 Une accélération plus grande que l’accélération de chute libre. Une tige
mince homogène de 2 kg, dont la longueur est de 50 cm, est fixée à une de ses
extrémités par une charnière; elle tombe en pivotant sous l’effet de son propre poids P •
Inertie de la tige :
Iz =
1
ML2 ⇒ Iz =
1
(5)(2)2 ⇒ I z = 1,667 kg m 2
12 12
2 2 2
π
⇒ t2 =
6
⇒ t = 0,724 s
Iz =
1
ML2 ⇒ Iz =
1
(2)(0,5)2 ⇒ I z = 0,1667 kg m 2
3 3
Évaluons le moment de force exercé par la force gravitationnelle par rapport au pivot lorsque la tige
fait un angle θ = 30° par rapport à l’horizontale :
τ mg = ± r F sin (θ ) ⇒ τ mg = + r (mg )sin (θ ) ( F = mg )
⇒ τ mg = 4,244 N m
∑τ z = I zα z ⇒ τ mg = I zα z
⇒ (4,244) = (0,1667 )α z
⇒ a z = 25,46 rad/s 2 (a)
Une roue qui roule sans glisser sur une surface de contact permet à
celle-ci d’effectuer une translation et une rotation. On peut évaluer
l’énergie cinétique de la roue de deux façons différentes selon la
façon que l’on interprète la rotation de la roue :
Moto unicycle électrique
1) Rotation de la roue autour de son centre de masse et translation du centre de masse par rapport au
sol. Le centre de masse définit un axe de rotation mobile.
Énergie cinétique :
ω
1 1
K= mvCM + I CM ω 2
2
2 2 CM *
1 1 vCM
= mvCM = I CM ω 2
2
où K translation et K rotation
2 2
Inertie de rotation ( I CM ) et énergie cinétique de rotation K rotation par rapport au centre de masse,
car le corps tourne à une vitesse angulaire ω .
Inertie de translation (m) et énergie cinétique de translation K translation , car le centre de masse est en
mouvement à vitesse vCM .
2) Rotation de la roue autour du point de contact au sol. Ce point de contact définit un axe de
rotation fixe.
Énergie cinétique :
ω
1 2
K= Iω
2 CM *
L’inertie de rotation (I) est maximale et il y a énergie cinétique de rotation K rotation , car le corps
tourne à une vitesse angulaire ω .
Il n’y a pas d’énergie cinétique de translation, car le corps tourne autour d’un axe fixe situé au
point de contact au sol.
Il faut imaginer l’axe de rotation se déplacer au rythme du centre de masse de la roue pour sans
accorder à cette translation une énergie cinétique de translation.
P.S. Dans les deux cas, le corps tourne avec la même vitesse angulaire ω quel que soit la position de
l’axe de rotation (voir chapitre 4.1 pour la démonstration).
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 1
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Énergie cinétique d’un corps en rotation
L’énergie cinétique K d’un corps en rotation peut être évaluée par rapport à un axe de rotation fixe ou
par rapport à un axe en mouvement passant par le centre de masse du corps :
1 2 1 1
K= Iω K= I CM ω 2 + mvCM
2
ou
2 2 2
où K : Énergie cinétique du corps (J)
I : Moment d’inertie du corps par rapport à un axe de rotation fixe ( kg ⋅ m 2 )
I CM : Moment d’inertie du corps par rapport à son centre de masse ( kg ⋅ m 2 )
ω : Vitesse angulaire du corps (rad/s)
m : Masse total du corps (kg)
vCM : Vitesse de translation du centre de masse du corps (m/s)
En d’autres mots, on peut visualisé l’expression de l’énergie cinétique grâce au schéma ci-dessous :
1 2 1 1
Iω I CMω 2
2
mvCM
2 h 2 2
ω ω
ω
axe
m *
CM
= vCM CM h
*
m + m *
CM
Preuve :
Considérons un corps de moment d’inertie I tournant sur lui-même par rapport à un axe fixe quelconque
à une vitesse angulaire ω . Utilisons le théorème des axes parallèles pour mesurer l’énergie cinétique K
par rapport à un axe de rotation passant par le centre de masse CM situé à une distance h de l’axe
précédent :
K=
1 2
2
Iω ⇒ K=
1
2
( )
mh 2 + I CM ω 2 (Théorème axes parallèles : I = mh 2 + I CM )
1 1
⇒ K= mh 2ω 2 + I CM ω 2 (Distribution)
2 2
m(hω ) + I CM ω 2
1 1
⇒ K=
2
(Réécriture)
2 2
1 1
⇒ K= mvCM + I CM ω 2 ■ (Vitesse centre de masse : vCM = hω )
2
2 2
Alors :
1 2 11 2 2
K= Iω ⇒ K= mL ω (Remplacer I )
2 23
1
⇒ K= ML2ω 2 (Calcul)
6
K=
1 1
mvCM + I CM ω 2
2
vCM
2 2
m * CM ω
1 L/2
où I CM = mL2 (voir table d’inertie)
12
L 1 L
vCM = rω = ω = Lω
2 2
Alors :
2
1 1 1 1 1 1
K = mvCM + I CM ω 2 ⇒ K = mL2 ω 2 + m Lω
2
(Remplacer termes)
2 2 2 12 2 2
1 1
⇒ K= mL2ω 2 + mL2ω 2 (Calculs)
24 8
1
⇒ K = ML2ω 2 (Calculs)
6
x
50°
⇒ a x = 5 m/s 2 (Évaluer a x )
Évaluons la vitesse de translation du centre de masse v x après avoir parcouru une distance de 1,6 m à
l’aide des équations du MUA :
v x = v x 0 + 2a x ( x − x 0 ) ⇒ v x = (0 ) + 2(5)((1,6 ) − (0 ))
2 2 2 2
(Remplacer valeurs num.)
⇒ v x = 16
2
(Calcul)
⇒ v x = 4 m/s (Évaluer v x )
Puisque le cylindre roule sans glisser, on peut évaluer la vitesse angulaire ω associée à une vitesse de
translation de 4 m/s : ( vCR = v x )
K=
1 1
mvCM + I CM ω 2
2
⇒ K=
1
(12)(4)2 + 1 (0,24)(20)2
2 2 2 2
⇒ K = 144 J
• U gf = mgy f = (12)(9,8)(0) ⇒ U gf = 0
et
Le point de
contact change toujours et la force de frottement
statique f n’a pas le temps d’être appliquée sur un axe
n
Wf = 0 déplacement s , car la roue roule sans glisser. Ainsi, le f Mg
frottement ne produit pas de travail extérieur ( W f = Wnc = 0 ).
Le frottement statique ne fait que transformer l’énergie
cinétique de translation en énergie cinétique de rotation.
Preuve :
Considérons un corps qui subit une force F parallèle à un
F τ zF
déplacement s le long d’une trajectoire circulaire de rayon r ce qui
x(m )
génère un travail W. Réécrivons l’expression du travail en fonction
r s
du moment de force associé à la force F et à la rotation ∆θ du
corps par rapport à l’axe de rotation : ∆θ
W = F ⋅s
⇒ W = F s cos(0°) (Force F parallèle au déplacement s)
⇒ W = F (∆x ) (Remplacer s = ∆x )
⇒ W = F (r∆θ ) (Relation linéaire-angulaire : x = rθ et ∆x = r ∆θ )
⇒ W = (rF )∆θ (Réécriture, regrouper rF )
⇒ W = rF sin (90°)∆θ (Angle entre et est de 90o)
⇒ W = τ ∆θ ■ (Moment de force selon l’axe z : τ z = ± r F sin (θ ) )
Puissance en rotation
Lorsqu’une force applique un moment de force τ z parallèlement à l’axe de
ωz
rotation d’un corps tournant à une vitesse angulaire ω , celle-ci génère une y
puissance égale à l’expression suivante :
x τz
P =τz ω z
où P : Puissance généré par le moment de force (W)
τ z : Moment de force perpendiculaire au plan de rotation ( N ⋅ m )
ω : Vitesse de rotation du corps ( rad )
Preuve :
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 6
Note de cours rédigée par Simon Vézina
À partir du travail en rotation W, évaluons la puissance en rotation P en effectuant une variation dans le
temps du travail :
= (τ z ∆θ )
dW d
W = τ z ∆θ ⇒
dt dt
⇒ P=
d
(τ z ∆θ ) (Définition de la puissance : P = dW / dt )
dt
⇒ P =τz
d
(∆θ ) (Suppose τ z constant durant dt infinitésimal)
dt
⇒ P =τz ω ■
Exercice
4.8.2 L’énergie d’une sphère qui descend un plan incliné. Une sphère pleine de 15 cm de rayon dont
la masse est égale à 5 kg est initialement au repos en haut d’un plan de 10 m de longueur incliné à 20o
par rapport à l’horizontale. Elle roule sans glisser jusqu’en bas du plan. (a) Calculez son énergie
cinétique totale lorsqu’elle arrive en bas du plan. (b) Quelle est l’énergie cinétique de rotation
lorsqu’elle arrive en bas du plan? (c) Combien de tours sur elle-même a-t-elle fait en descendant le
plan?
Solution
4.8.2 L’énergie d’une sphère qui descend un plan incliné.
Moment d’inertie d’une sphère plein par rapport à son centre de masse :
I CM =
2
MR 2 ⇒ I CM =
2
(5)(0,15)2 ⇒ I CM = 0,045 kg m 2
5 5
⇒ K f = 167,58 J
2 2
I CM ω f + m(rω f )
1 1
⇒ Kf = ( v = rω )
2 2
2 2
1 1
⇒ Kf = I CM ω f + mr 2ω f
2 2
2 2
1 1 2
⇒ K f = I CM + mr 2 ω f
2 2
Kf
⇒ ωf =
1 1 2
I CM + mr
2 2
⇒ ωf =
(167,58)
1
(0,045) + 1 (5)(0,15)2
2 2
⇒ ω f = 46,13 rad/s
I CM ω f = (0,045)(46,13)
1 1 1
K CM rot = I CM ω 2 ⇒ =
2 2
K CM rot f
2 2 2
⇒ K CM rot f
= 47,88 J
x = rθ ⇒ θ=
x
=
(10)
r (0,15)
⇒ θ = 66, 6 rad
Lz = ± r p sin (θ ) et p = mv
où L z : Moment cinétique de la particule selon l’axe z ( kg ⋅ m 2 /s )
r : Distance dans le plan xy entre le point de référence et la particule (m)
p : Module de la quantité de mouvement de la particule dans le plan xy ( kg ⋅ m/s ou Ns )
θ : Angle dans le plan xy entre r et p
± : Sens de la rotation selon l’axe z du moment cinétique
Lz = Iω z
où Lz : Moment cinétique de l’objet en rotation autour de l’axe z
passant par le point de référence ( kg ⋅ m 2 /s )
I : Inertie de l’objet en rotation autour de l’axe z passant par
le point de référence ( kg ⋅ m 2 )
ω z : Vitesse angulaire de rotation de l’objet autour de l’axe z (rad/s)
Preuve :
y
Développons à partir de la définition du moment v//
cinétique L z d’une particule une expression pour le z x Lz v
Point
moment cinétique faisant intervenir la notion de
l’inertie de rotation I et de la vitesse angulaire ω z :
référence
r θ
L z = r p sin (θ )
⇒ Lz = r (mv )sin (θ ) (Remplacer p = mv )
⇒ L z = m r v sin (θ ) (Réécriture)
⇒ Lz = m r (v // ) (Remplacer v // = v sin (θ ) )
⇒ L z = m r (r ω z ) (Remplacer v // = rω z )
⇒ L z = m r 2ω z (Réécriture)
⇒ L z = Iω z ■ (Remplacer I = mr 2 )
d Lz
tz =
dt
où τ z : Moment de force appliquée ( N ⋅ m )
dLz : Variation du moment cinétique ( kg ⋅ m 2 /s )
dt : Temps écoulé durant la variation du moment cinétique (s)
Preuve :
À partir de la définition du moment cinétique d’une particule, appliquons la dérivée par rapport au
temps de chaque côté de l’équation afin de faire intervenir la notion de moment de force τ z :
L z = ± r p sin (θ ) L z = ± r p sin (θ )
d d d
⇒ (Appliquer la dérivée )
dt dt dt
d Lz
= ± r sin (θ )
dp
⇒ (Factoriser constante)
dt dt
d Lz
⇒ = ± r sin (θ ) F (2ième loi de Newton : F = dp / dt )
dt
d Lz
⇒ =tz ■ (Moment de force : τ z = ± r F sin (θ ) )
dt
⇒ ∑L zf = ∑ Lz i
conservation du moment cinétique
Cette situation est physiquement acceptable, car il y a conservation du moment cinétique en l’absence
de moment de force extérieur :
Lz i = Lz f
I i ω i = (3,6 )(8)
1 2 1 1
K= Iω ⇒ Ki = ⇒ K i = 115 J
2 2
2 2 2
K f = I f ω f = (1,6 )(18) ⇒
1 1
2 2
K f = 259 J
2 2
Évaluons à l’aide du principe de conservation de l’énergie le travail Wnc effectué sur le patineur entre
la situation avant et après : ( E = K )
E f = Ei + Wnc ⇒ (259) = (115) + Wnc (Remplacer valeurs num.)
⇒ Wnc = 144 J (Évaluer Wnc )
Le patineur effectue un travail de 144 J pour rapprocher ses bras et sa jambe près de lui ce qui se
transforme sous forme d’énergie cinétique. Ce travail est cohérent, car les forces des bras et de la jambe du
patineur sont orientées dans le sens de l’accélération centripète.
⇒ L z i = 0,375 kg ⋅ m 2 /s (a)
x = (0 ) + (5)(0,4 ) + (0)(3)2
1 1
x = x0 + v x 0 t + axt 2 ⇒ ⇒ x=2 m
2 2
Évaluons la distance r entre la position du point de référence (position initiale au sol) et la position
finale du ballon :
CM
v
r= R +x 2 2
⇒ r= (0,05) 2
+ (2)
2
r *R
*
⇒ r = 2,000625 m
x
Évaluons l’angle θ entre r et p à la position finale :
tan (θ ) =
R
⇒ tan (θ ) =
(0,05) ⇒ θ = 1,43165°
x (2,000625)
Évaluons le moment cinétique selon l’axe z du ballon à 0,4 s : ( r = 2,000625 m )
L z = ± r p sin (θ ) ⇒ L z = (2,000625)(7,5) sin (1,43165°)
⇒ L z i = 0,3749 kg ⋅ m 2 /s (b)
Il y a conservation du moment cinétique, car le moment de force extérieure total t z ext exercé sur le
ballon est nul puisque la gravité est annulée par la force normale et le frottement est inexistant, car le
ballon roule à vitesse constante. Ainsi, une trajectoire rectiligne à vitesse constante respecte la
conservation de moment cinétique :
∑L zf = ∑ Lz i
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 5
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation 2 : Une boule percute une tige. Une petite boule de mastic de 20 Vue de haut
g percute l’extrémité d’une tige mince homogène immobile de 120 g dont la
longueur est de 1 m ; la tige peut tourner autour d’un axe fixe vertical
perpendiculaire à elle-même passant par son centre. La boule frappe la tige 3 m/s
avec une vitesse horizontale perpendiculaire à la tige dont le module est égal
axe
à 3 m/s (voir schéma ci-contre); après l’impact, la boule reste collée à la tige.
On désire déterminer la vitesse angulaire de la tige immédiatement après
l’impact.
⇒ L z i = 0,03 kg ⋅ m 2 /s (Évaluer Lz i )
Évaluer l’inertie de la tige tournant sur un axe passant par son centre :
IT =
1
mT LT
2
⇒ IT =
1
(0,12)(1)2 ⇒ I T = 0,01 kg ⋅ m 2
12 12
⇒ (I B ω zB f ) + (I T ω zT f ) = Lz i (Remplacer L z = Iω z )
⇒ I B (ω z ) + I T (ω z ) = Lz i ( ω z = ω zB f = ω zT f )
⇒ (I B + I T )ω z = Lz i (Factoriser ω z )
⇒ ω z = 2 rad/s
Il est important de préciser que la force exercée par l’axe de rotation sur la tige n’est pas nulle, mais
qu’elle n’applique aucun moment de force par rapport à l’axe de rotation puisque r = 0 . Cette force
permet par contre de satisfaire la conservation de la quantité de mouvement pi = p f = 0 sur la tige, car
la tige n’effectue pas de translation avant ni après la collision.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome A Page 6
Note de cours rédigée par Simon Vézina
Situation A : Une toupie jouet qui tourne. Albert fait tourner une manivelle
toupie de 350 g initialement immobile autour de l’axe z en
poussant contre une manivelle ce qui applique un moment de z
force sur la toupie (voir schéma ci-contre). Lorsque la manivelle
est complètement enfoncée, Albert tire dessus ce qui n’influence
pas la rotation de la toupie. Par rapport à l’axe z, l’inertie de
rotation de la toupie est égale à 0,006 kg ⋅ m 2 .
On désire déterminer la vitesse angulaire finale de la toupie sachant qu’Albert pousse trois fois sur la
manivelle et que le moment de force en newton-mètres en fonction du temps en secondes appliqué sur
la toupie est représenté à l’aide du graphique ci-dessous :
tz ( N⋅m)
0,3
0,2
0,1
t (s)
0
0 0,5 1 1,5 2
À partir de la 2ième loi de Newton en rotation selon l’axe z, développons une équation permettant
d’utiliser la notion de moment de force non constant :
d Lz
tz = ⇒ t z dt = dLz (Isoler dL z )
dt
t Lz
⇒ ∫t
t =0
z dt = ∫ dL
Lz = Lz 0
z (Appliquer l’intégrale de t = 0 → t )
t
⇒ [Lz ]LL z
z0
= ∫ t z dt (Résoudre l’intégrale selon L z )
t =0
t
⇒ Lz − Lz 0 = ∫ t z dt (Évaluer l’intégrale selon L z )
t =0
⇒ L z = ∫ t z dt (Toupie immobile à t = 0 : L z 0 = 0 )
t =0
∆L z 2 =
((0,1) + (0,015)) (0,75) = 0,09375 kg ⋅ m 2 /s
0,1
2
3ième
poussée : t (s)
0
∆L z 3 = (0,3)(0,25) = 0,075 kg ⋅ m 2 /s 0 0,5 1 1,5 2
⇒ L z = 0,25625 kg ⋅ m 2 /s (Évaluer L z )
Évaluons la vitesse angulaire finale à partir de la définition du moment cinétique d’un corps :
L z = Iω z ⇒ (0,25625) = (0,006)ω z (Remplacer valeurs num.)
Exercices
4.9.3 Un enfant saute sur un tourniquet. Dans un parc pour enfants, un enfant de 30 kg court à 4
m/s vers un immobile et saute tangentiellement sur le rebord. On assimile l’enfant à une particule et
le tourniquet à un disque (cylindre) homogène de 3 m de rayon dont la masse vaut 150 kg. (a)
Quelle est l’énergie cinétique initiale de l’enfant? (b) Quelle est la vitesse angulaire finale du
tourniquet? (c) Quelle est l’énergie cinétique finale du système composé du tourniquet et de
l’enfant?
4.9.4 Un enfant saute sur un tourniquet, prise 2. Dans la situation de l’exercice 4.9.3, une fois
que l’enfant a sauté sur le rebord du tourniquet, il se déplace vers le centre du tourniquet et se met
debout en plein centre. (a) Quelle est la nouvelle vitesse angulaire du système? (b) Quelle est
désormais l’énergie cinétique du système? (c) D’où provient la différence entre les énergies
cinétiques trouvées en 4.9.3(c) et 4.9.4(b)?
K = (30 )(4 )
1 1
K = mv 2 ⇒
2
⇒ K = 240 J
2 2
I t = (150 )(3)
1 1
I t = MR 2 ⇒
2
⇒ I t = 675 kg m 2
2 2
⇒ ωf =
I eω e i (270)(1, 3 )
=
(I e + I t ) (270) + (675)
⇒ ω f = 0,381 rad/s
2 2 2
⇒ K = 68,59 J
L f = Li ⇒ Le f + Lt f
= Le i + Lt i
⇒ I e f ωe f + I t f ωt f
= I e iωe i + I t iωt i
⇒ I t ωt f
= (I e i + I t )ω i ( Ie f
= 0, I t i = I t f
= I t , ωe i = ωt i = ωi )
(I + I t )ω
⇒ ωt f
= e i
It
⇒ ωt =
((270) + (675))(0,381)
f
(675)
⇒ ωt f
= 0,533 rad/s
K=
1 2
2
Iω ⇒ K=
1
(
I + It
2 ef f
)ω f
2
=
1
2
((0) + (675))(0,533)2
⇒ K = 95,88 J
L’enfant effectue un travail avec ses muscles pour se déplacer vers le centre du tourniquet. Cette
force est dans le sens de l’accélération centripète.