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Transport
T rR ao nsport
a d T r a nsport
routier
Maritime
intra-communautaire
Route
36,8 % 45,9 %
Oléoduc
3,2 %
Navigation
intérieure Chemin de fer
3,9 % 10,2 %
Bus et autocar
7,9 %
Deux-roues motorisé
1,9 %
Voiture
73,7 %
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T r a nsport routier
Une mobilité
améliorée
Le secteur du transport routier de l’UE s’est considérablement développé à travers les années au profit du commerce, de
l’économie et de la libre circulation. À certains égards, ses progrès ont été trop loin. De fait, si le volume du trafic augmente,
il en va de même pour les encombrements. Pour une plus grande efficacité, l’UE cherche à assurer le bon fonctionnement
des marchés ouverts et une uniformisation des normes techniques. Elle encourage également le développement d’un réseau
transeuropéen intégré et une meilleure utilisation des infrastructures par le biais de systèmes de transport intelligents.
Marchés ouverts
Le marché intérieur européen du transport routier des marchandises
a été ouvert à la libre concurrence, et l’UE a progressivement mis
en place un ensemble de règles uniformes pour garantir une
concurrence loyale entre les opérateurs de transport routier.
Logistique urbaine
De nouveaux moyens ont été trouvés pour améliorer la durabilité et l’efficacité des livraisons de marchandises en zone urbaine. Grâce à
des véhicules électriques servant au transport des marchandises, les grands camions ne doivent plus accéder aux centres des villes, ce
qui permet une réduction de la pollution atmosphérique et sonore. Les véhicules électriques améliorent la qualité de l’air en produisant
moins d’émissions et, parce qu’ils sont moins bruyants, réduisent également les encombrements puisqu’ils permettent d’effectuer
livraisons de nuit sans déranger les résidents locaux. L’UE finance des projets pilotes dans ce domaine et encourage l’échange de bonnes
pratiques.
Transport intermodal
Grâce à sa flexibilité, sa rapidité et sa capacité à effectuer des livraisons de porte à porte, le transport routier est pratiquement
imbattable sur des distances inférieures à 300 km. Il y a peu de chances que cela change. Toutefois, la technologie, la recherche,
l’innovation et une meilleure logistique contribueront à faire du transport routier à courte distance un mode de transport encore
plus efficace et plus respectueux de l’environnement.
Pour les plus longues distances, les arguments environnementaux parlent en faveur du transport intermodal: la majeure partie du trajet se
fait par voie ferroviaire, maritime ou fluviale, et le transport par route se limite à un court trajet à une extrémité du parcours, ou aux deux.
Plusieurs exemples de solutions de remplacement au transport routier ont fait leurs preuves, tels que les autoroutes de la mer, qui
permettent aux camions ou à leurs remorques d’effectuer une partie de leur traversée de l’Europe d’est en ouest ou du nord vers le sud
sur des ferries spéciaux. Un autre exemple de transport intermodal est en train de prendre forme pour l’acheminement de marchandises
sur l’axe nord-sud à travers les Alpes: les camions traverseront les montagnes et emprunteront les tunnels sur des trains et autorails
spécialement conçus à cet effet.
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T r a nsport routier
L’influence
internationale de l’UE
La politique européenne des transports routiers ne s’arrête pas À travers ses actions de coopération au niveau international, l’UE
aux frontières de l’UE. En effet, l’Union et ses voisins appliquent promeut également ses propres règles sociales dans d’autres
une série de règles communes dans le cadre de l’Association pays voisins d’Europe, ainsi que dans le Caucase et en Asie
européenne de libre-échange (AELE). Un autre ensemble de règles centrale dans le cadre du l’accord européen relatif au travail des
s’applique aux relations de l’UE avec ses voisins, principalement équipages des véhicules effectuant des transports internationaux
en Europe orientale et dans les Balkans occidentaux. Parmi les par route (AETR). Les États membres font partie des 50 parties
pays de l’AELE, on retrouve deux groupes: les pays de l’Espace prenantes à l’AETR. Ce dernier a aligné ses dispositions relatives
économique européen (EEE), à savoir l’Islande, le Liechtenstein à la durée de conduite, aux pauses et aux périodes de repos sur
et la Norvège, d’une part, et la Suisse d’autre part. Les pays EEE la législation actuelle de l’UE. Les pays de l’AETR ont également
participent pleinement au marché intérieur, et la Suisse a passé introduit le tachygraphe numérique, qui est devenu obligatoire en
un accord bilatéral sur les transports terrestres avec l’UE en 2010 à bord des véhicules actifs dans le transport international.
1999. Ce dernier réglemente les conditions sous lesquelles la En outre, l’accord Interbus sur le transport international occasionnel
Suisse peut accéder au réseau interne de transport routier de de voyageurs par autocar ou autobus facilite les services de
l’UE et vice versa. La Suisse s’est en outre engagée à réaliser transport de voyageurs entre l’UE et certains pays tiers.
des progrès considérables en construisant deux importants
tunnels ferroviaires de base sous les Alpes, qui devraient aider
à promouvoir un transfert modal vers le rail et réduire ainsi les
encombrements routiers ainsi que la pollution atmosphérique et
sonore le long des grands corridors transalpins.
T rR ao nsport
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routier
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Tunnel de base Tunnel de base du Tunnel de base
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du Lötschberg (2007) Saint-Gothard (2016) du Brenner (2025) m
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Liaison ferroviaire
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