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Etymologie :
composé du latin "alter« : autre et "mundus", univers,
avec le suffixe –isme servant à former des mots correspondant à une attitude, un
comportement, une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie.
L'altermondialisme a connu une phase de médiatisation importante autour des années 2000,
lors des manifestations contre les sommets du G8 (Gênes, 2001) et par la tenue de forums
sociaux mondiaux (Porto Alegre, 2001) en alternative aux forums économiques mondiaux de
Davos. Le choc de la crise financière mondiale de 2007 a donné un écho certain à ce courant
protestataire.
La nébuleuse altermondialiste est très diverse dans ses échelles d'action, du local au global, et
divisée dans ses propositions.
LE MOUVEMENT ALTERMONDIALISTE
Dans le cadre de la mondialisation libérale, qui se fait au profit des pays les plus développés,
servie par les grandes institutions internationales que sont l’OMC, le FMI ou la Banque
Mondiale, émerge une multitude d’organisations non gouvernementales (ONG). Ces ONG
militent pour un autre monde et un modèle de développement qui n’exclurait pas les plus
défavorisés.
Sur quelles positions et sur quelles propositions se fondent les altermondialistes ? Comment
ces mouvements sont-ils relayés à l’échelle régionale ?
Il leur était demandé d’importer moins, d’exporter plus et de diminuer les salaires, ce qui
relevait d’une méconnaissance totale des situations économiques locales. Au milieu des
années 1990, ce mouvement de contestation contre le libéralisme se développe en Europe et
aux Etats-Unis dans un contexte d’augmentation du chômage, de multiplication des contrats
précaires et d’essor de la pauvreté.
Depuis, il se tient chaque année et met à son ordre du jour un large panel de sujets comme la
lutte contre la pauvreté, le développement durable, les droits de l’homme, l’hégémonie
culturelle occidentale, les rapports entre politique et démocratie…
Le mouvement altermondialiste prône la lutte contre le travail des enfants dans les pays
pauvres et contre la spéculation internationale. Il préconise l’effacement de la dette des pays
du Sud, le renforcement des actions pour le respect de l’environnement et la taxation des
transactions financières.
Des institutions internationales comme l’UNICEF (le fonds des Nations Unies pour
l’enfance), l’UNESCO (l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la
culture) ou l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé) s’associent à cette volonté de
changement et émerge petit à petit l’idée d’une gouvernance mondiale.