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UNIVERSITE DE KINSHASA
Par
V. KANDA NKULA
Professeur ordinaire
Edition 2008
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SOMMAIRE
PREAMBULE
INTRODUCTION
0 3. Objet du cours
I I Généralités
1.4. Inventaire des débouchés dans le domaine des Sciences de la Terre et Conditions
d’accès aux emplois
5.1. Introduction
ESSAI DE CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Cependant l’Université n’en porte pas moins les espoirs des peuples et chacun souhaite
qu’elle réussisse à s’intégrer à la nation et qu’elle participe à ses efforts.
Aussi, peut-on affirmer que l’Université fait partie du patrimoine culturel d’un peuple. Ses
travaux de recherche doivent être orientés vers la résolution des problèmes du peuple.
Il arrive que l’on critique à tort ou à raison certaine aspects de l’application de la science.
D’où la nécessite d’assortir la science d’une éthique. Ne dit-on pas que la science sans
conscience n’est que ruine de l’âme ?
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INTRODUCTION
Parmi les valeurs qui régissent la société moderne. L’éthique vient en première position, et
est considérée comme principe de base.
Il est difficile de parler « éthiques sans un cadre de référence c’est-à- dire en dehors d’un
projet définissant le type de société et le type d’homme à former.
A défaut de ce cadre de référence. Nous pouvons néanmoins viser une société dans laquelle
il existe un pouvoir politique qui valorise l’homme dans son intégralité :
en assurant l’exercice des droits inviolables de l’homme (son bien-être tant matériel
que spirituel, son droit à la démocratie car la démocratie engendre le débat et
l’alternative):
Cette société doit pouvoir nous rendre capables de relever certains défis :
défi de prendre conscience du fait que les potentialités naturelles s’épuisent alors que
la potentialité humaine est susceptible de s’enrichir et dc s’améliorer par l’instruction,
l’éducation et la formation ;
défi de ne pas pratiquer le mimétisme ridicule en singeant les us et coutume des pays
riches tout en méprisant notre identité culturelle (deux exemple. suivre le modèle
japonais du point de vue de la résistance à l’assimilation culturelle: réduire l’usage
des langues étrangères qui peut conduire à l’assassinat culturel)
défi de dire non à la misère inacceptable (la différence existe entre la misère et la
pauvreté valeur) ;
défi d’élaborer des nouvelles règles éthiques en conformité avec nos traditions et les
valeurs universelles pour être en concordance avec nous-mêmes et avec le monde ;
défi de ne pas se fixer comme idéal une société de consommation qui en définitive
est une Société de gaspillage et de suicide.
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Il est bon que dans le cadre d’un cours comme celui-ci nous puissions évoquer ces choses
ensemble car, « lorsque l’on rêve, seul, ce n’est qu’un rêve, mais lorsque nous rêvons
ensemble, c’est le commencement rie la réalité ».
L’intitulé de l’enseignement que nous tentons de développer dans ces pages constitue en fait
un titre hybride couvrant deux domaines complexes à savoir celui de l’Ethique et celui de la
Déontologie professionnelle.
A cet effet, le géoscientifique qui planche sur l’Ethique et la Déontologie professionnelle est à
la croisée des chemins et est tiraillé par des exigences contradictoires : celles subjectivantes
de la philosophie et celles objectivantes de la science. Aussi trois concepts vont-ils retenir
notre attention à savoir l‘Ethique. la déontologie et l’adjectif « professionnel ».
A. Ethique
Ce concept vient du latin « ethicus » et peut être traduit par le mot «mœurs». L’Ethique
désigne donc la science de la morale et un ensemble de prescriptions (règles de conduite)
admises à une époque dans une société déterminée.
Aussi, l’Ethique s’adressant à une Société d’êtres moraux, essaie d’ériger une échelle de
valeurs permettant à l’homme de distinguer le Bien du Mal. Le Vrai du Faux, le Beau du Laid.
L’éthique est ce courant qui est en forte progression aujourd’hui et qui privilégie le souci
d’intégrité et de justice social il s’appuie sur une recherche d’authenticité et de signification
dans les différents actes de la vie.
En d’autres termes. L’Ethique est une capacité propre à juger ses actes et à les orienter vers
les objectifs les plus élevés. De ce point de vue, elle est source de libération :
Enfin, L’Ethique est promotrice du développement et est susceptible de jeter les bases de
l’harmonie, de l’ordre et de la paix.
Il y a lieu de rappeler que l’Ethique, est une partie de la Philosophie. Cette dernière est
généralement définie comme la recherche passionnée de la «vérité», elle est une réflexion
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critique sur l’homme et sur sa situation dans le monde Socrate a dit «l’homme. Connais—toi
toi—mémo ».
B. Déontologie
Mot d’origine grecque « deon» « dei» signifiant devoir ou ce qu’il faut faire. C’est donc l’étude
des devoirs correspondant à telle ou telle profession c’est-à-dire ce qu’il faut appliquer ou
vivre et (ou respecter).
Autrement dit, la déontologie est une science bâtie sur un ensemble de règles qui régissent
les devoirs à remplir dans une profession donnée.
C. Professionnel(le)
Ce qui est relatif à chaque profession Partant une « déontologie professionnelle » appliquée
aux Sciences de la Terre obligerait par exemple le géologue ou le géographe à exercer sa
profession selon les règles de l’art ou mieux à faire la promotion de son métier.
Pour conclure, on peut dire que le privilège de la pratique professionnelle exige une
connaissance professionnelle, une responsabilité professionnelle ainsi qu’une moralité
professionnelle.
La finalité visée est l’amélioration de la qualité du « produit » à mettre sur le marché, les
ressources humaines géologues et géographes.
La science est une activité propre l’homme. C’est un effort pénible, dur, ascensionnel qui
porte l’homme au-dessus de lui-même et le rend capable d’humaniser ci d’harmoniser son
milieu par un acte suprême d’union avec lui chaque science engendre une vérité qui nous
permet de saisir une face de la réalité du monde Pour qu’il y ait science, il importe que tout
homme capable fasse ou refasse l’expérience d’une rencontre génératrice de vérité avec
une face du monde la vérité est une création de l’homme par sa rencontre avec le monde.
D’après DESCARTES, c’est dans le doute que l’homme trouve sa vérité indiscutable, d’où
l’adage « à chacun sa vérité».
Aussi, toutes les disciplines scientifiques sont autant de moments d’efforts qui convergent
tous vers le mouvement plus général qui nous pousse à la connaissance de l’univers.
D’où les Sciences de la Terre sont des disciplines plutôt attachantes qui offrent des voies
privilégiées vers deux des plus anciennes aspirations de l’homme compréhension de I’
univers dans lequel il vit et maitrise de son milieu.
Avec le recul, l’on s’aperçoit que le principal facteur de stimulation des études géologiques
conventionnelles fut le besoin très intensifié d’exploitation systématique des substances
minérales de base une grande échelle. Discipline de raisonnement et d’observation, la
géologie est une science de synthèse dont le contenu dépasse les frontières nationales: en
tant que telle, elle est de valeur universelle les temps géologiques exprimés en Ga et Ma
sont les plus longs ; les fossiles, témoins de changements jalonnant l’évolution de la
biosphère, de l’atmosphère et de l’hydrosphère, illustrent à suffisance ces intervalles
géochronologiques appelés: éons (de 500Ma à 2.5Ga). ères (200Ma à 1Ga), périodes
(plusieurs dizaines de Ma), étages.... de l’Echelle Stratigraphique Internationale.
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Quant à la géographie, elle est et reste une science de l’espace, l’espace en tant
qu’expression de l’actuel. C’est une discipline reconnue comme l’une des porteuses de
culture civique et de préparation à la vie active et responsable dans les divers secteurs de
direction des affaires et de la politique.
Les voies majeures de la géographie peuvent être regroupées dans trois modules:
une géographie coloniale née à l’époque des empires qui traduit des articulations
entre la métropole et les territoires d’outre – mer ;
Pour saisir le pourquoi des Sciences de la terre, il est bon que nous appesantions un
moment sur rapport de ces sciences a la vie et au cadre de vie, leur contribution à une
politique d’aménagement du territoire et leur rôle décisif dans l’approvisionnement en
matières minérales de base.
La géologie et la géographie sont bel et bien des Sciences dc la Terre or la terre est la
nourricière et la protectrice des hommes. Ces deux disciples dans certains de leurs aspects
conduisent à une bonne gestion de notre patrimoine commun, le « sol » (amélioration de sa
composition, lutte anti—érosive. drainage ou. irrigation des terres incultes).
Enfin, le rôle des Sciences de la Terre dans le développement économique d’un pays est
indéniable. Comme on le sait le grand enjeu de la géologie reste les matières minérales de
base, essentielles au développement industriel et au développement économique en
général. La géologie a pu montrer qu’il y a une gestion rationnelle des ressources mondiales.
Aujourd’hui, la géologie étend le limites du domaine ouvert à la prospection et a l’exploitation
des ressources : fond océanique, talus et marge continentaux, sous-sol profond des
continents, etc. selon un adage « Les océans sont la jeunesse du monde alors que les
continents en constituent la mémoire ». La géologie a montré aussi que l’on peut procéder à
une récupération optimale des ressources souterraines en améliorant les techniques
d’extraction et de traitement de ces minerais. De même, la mise en commun de l’information
géologique et son stockage de façon accessible permettent d’accéder au ressources
(métaux, matériaux, énergie) à moindre coût.
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1.1. GENERALITES
Par vocation on entend une aptitude spéciale ou un penchant pour une profession donnée.
En effet, le «connais-toi toi-même » de Socrate n’est pas seulement la clef de la morale, il
est aussi celle de toute vocation. Etre appelé à quelque chose, c’est se voir marqué un
chemin à soi, dans l’ampleur de la voie humaine.
La vocation de l’Homme est de soumettre en lui la nature à l’esprit : si bien qu’avoir une
vocation c’est avoir l’obligation du parfait. Mais en tout état de cause, la vocation emplit nos
ressources, elle ne les crée pas.
Cette vocation particulière vise l’aptitude à être formé de manière à pouvoir exercer dans le
domaine des Sciences de la Terre. Aussi, parler de vocation dans ce domaine, c’est penser
à des dizaines voire des centaines de jeunes étudiants qui veulent faire du travail de
géoscientifique leur vie professionnelle.
A ce sujet, il y a lieu de s’interroger à présent sur ce qui pousse les étudiants à embrasser
les études en Sciences de la terre.
Les motivations sont nombreuses et varient d’un étudiant à un autre. A titre d’exemples,
nous mentionnons les cas ci-après:
Un jeune qui a grandi dans un environnement « minier » est plus enclin à s’orienter
vers les études géologiques et minières.
l’observation, le gout à la vie plein air (forêt, brousse,…), le goût des voyages, la condition
physique, l’aptitude à être « bon berger » ou meneur d’hommes.
Ces préalables étant acquises, l’appelée doit passer par une période de l’information,
laquelle doit contribuer à la réussite professionnelle dans la mesure où elle vise à modeler
des êtres « bien dans leur peau », à développer l’aptitude à la communication, à faire
acquérir la capacité de contact positif avec autrui.
Des hommes créatifs à même d’imaginer des solutions nouvelles dans des sociétés
en crise ;
Qu’il soit développé chez l’étudiant géographe ou géologue les qualités d’adaptation
et la capacité à assimiler en cours de carrière des techniques et méthodes
nouvelles ;
Qu’il soit développé d’une façon générale les aptitudes fondamentales nécessaires
aux géoscientifiques praticiens, plutôt que l’acquisition pure et simple de la
connaissance proprement dite.
« il y a deux voies de survie pour l’homme : la lutte et l’adaptation. Et l’adaptation est souvent
la plus efficace ».
Dans la nature, l’eau cède au couteau sans que le couteau ne puisse la trancher ; elle est
donc invulnérable parce qu’elle cède.
Si nous figurons parmi les peuples dits pauvres c’est parce qu’il nous manque une attitude et
surtout une volonté d’accomplir, d’appliquer et d’enseigner à nos enfants un certain nombre
de principes de base qui sont notamment :
L’intégrité ;
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La responsabilité ;
le désir de dépassement ;
la ponctualité.
Avant de pouvoir analyser les valeurs éthiques universelles, il est bon de jeter un regard sur
les tendances supérieures de l’homme.
Le terme « tendance » désigne une puissance intime qui oriente le moi ver un objet
spécifique. La tendance est différente de l’Instinct, car ce dernier est rigide alors que la
tendance est plastique (la plasticité est la propriété à être modifiée sous l’influence de
certaines stimulations du milieu ambiant).
Les tendances sont qualifiées de supérieures à cause de l’élévation de leur objet sur
l’échelle des valeurs.
A tire d ‘exemples, nous pouvons citer l’instinct de conservation qui pousse l’Homme à
manger et b boire alors que les tendances à la gourmandise et à l’ivrognerie sont plutôt des
dépravations. Il y a aussi l’instinct de reproduction qui conditionne l’acte génital, alors que les
tendances à l’impudicité sont des vices. Dans cet ordre d’idées, les tendances la coquetterie,
à la tendresse, à la volupté des yeux sont des moyens.
Règle morale constituent des garde-fous vis-à-vis des tendances inférieurs ; la moralité étant
une victoire de l’esprit sur la nature (la vie morale étant inséparable de la nature). Le Monde
est représenté par la nature alors que l’homme c’est l’ensemble constitué par l’Esprit et la
Nature c’est-à-dire la Chair).
Aussi, les valeurs éthiques sont liées à l’exercice de la profession de géoscientifique comme
à tout autre domaine de la science. Cependant, quel que soit le secteur scientifique
concerné, le combat pour l’ordre éthique est un combat pour la vérité, pour la liberté, bref le
combat pour l’homme.
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Il est établi que le savoir – faire pour culminer dans le savoir – être. Donc du géoscientifique,
on exigera :
A.2. la créativité
Le géoscientifique doit être à même de revoir ses hypothèses, de distinguer les; déductions
des réalités
Un géoscientifique doit être un homme ayant une bonne dose de culture, un homme de
dialogue, un peu poète, un peu philosophe.
1° Disponibilité
C’est la disposition à réviser ses cadres de références, à faire preuve d’adaptabilité (par
exemple en cas de mutations ou d’expatriation).
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2° Liberté - responsabilité
3° Rentabilité
4° Compétitive
Elle s’exerce surtout entre les entreprises « rivales » dans la recherche et le gain de
marchés. En effet, la société actuelle utilise la compétition comme ressource pour augmenter
la productivité, l’efficacité et le rendement.
La compétition est une forme de lutte beaucoup plus raffinée qui oblige l’homme au combat,
elle est devenue l’un des grands mobiles de l’activité humaine. L’instinct de compétition nous
pousse à dépasser les autres, à les déclasser, les vaincre sinon à les abattre.
5° Organisation rationnelle
Elle doit se faire sentir dans la programmation des activités à réaliser, dans le respect de la
parole donnée ainsi que le respect des rendez-vous pris.
2° Fidélité et discrétion
Elles exigent que l’on soit attaché aux intérêts de l’entreprise que l’on soit fidèle dans les
moindres choses, fidèle à la vérité. L’aspect professionnel doit être Préservé.
3° Ponctualité et régularité
Ces valeurs couvrent le respect de l’heure et le respect des engagements. L’exactitude est la
politesse des rois ». La société japonaise est forgée sur le respect du temps. « Time is
money » disent les Américains.
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4° Dignité et Fierté
Elles débouchent au respect du soi-même quand on s accepte et que l’on s’assume, elles
excluent la prostitution intellectuelle.
La pudeur est un souci permanent de pureté. Ces deux valeurs s’opposent à toute sorte
d’impudicité en tout temps et en tout lieu.
6° Bonté et sociabilité
7° tolérance et pardon
La tolérance nous amène à subir l’autre (ses pensées. ses actes bons ou mauvais) sans
jamais le blesser (en le ménageant). Nous apprenons à céder à l’autre quand la
susceptibilité est en jeu (deux amours propres confrontent).
L’Homme tolérant doit savoir plier comme le roseau sous la force du vent que de défier la
tempête et être déracine comme le chêne.
L’exemple de la tolérance nous est donne par l’eau qui cède au couteau sans que le couteau
ne puisse la trancher ; elle est invulnérable parce qu’elle cède. Le pardon s’oppose à la
rancune ; il est une « puissance qui libère ».
Signalons enfin que les valeurs éthiques d’ordre moral rendent un homme hautement
crédible dans la société.
1° Liberté
Un homme libre est celui-là qui est libéré du déterminisme de la nature et des contraintes
socio-politiques brimant les libertés fondamentales.
Une liberté d’initiative qui s’exerce dans le choix et conduit l’homme à opter le bien;
Une liberté de pouvoir qui suscite une action exempte d’obstacles et qui amène
l’homme à atteindre le bien.
Le droit à la liberté est plus difficile à exercer que la soumission à l’esclavage. Le prix de la
liberté peut aller jusqu’au sacrifice suprême. Mais toute liberté se paie d’une contrainte.
2° Justice
C’est l’harmonisation des devoirs et droits en vue de l’harmonisation des rapports sociaux
(exemple justice distributive).
C’est la capacité de prendre des décisions après un examen personnel de la situation. Elle
se caractérise par une prise de responsabilité, un choix (politique, syndical, philosophique...)
qui conduit à l’engagement.
4° Responsabilité professionnelle
Elle se concrétise par l’amour de son métier et se traduit par les affirmations telles que
« j’assume mes actes » ou « mes actes me Sont imputables »
5° Impartialité
Elle se traduit par toutes formes de discrimination (racisme, tribalisme) dans les choix à
opérer (élections, promotions, engagements…).
6° Egalité
L’égalité exclut les préjugés. La Charte des Droits de l’Homme proclame que « Tous
hommes naissent égaux » les conditions existentielles font que les hommes naissent
Inégaux ; l’inégalité de naissance résulte des dispositions et aptitudes
7° Ecoute de l’autre
Cette valeur permet de rendre un jugement sans parti pris. Elle favorisé l’harmonie au sein
d’un groupe.
8° acceptation de la sanction
L’examen des valeurs éthiques de démocratie nous amène à affirmer que l’autorité doit
plutôt prendre sa source dans une véritable supériorité intellectuelle, technique et morale.
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La valeur d’un individu doit être appréciée aussi bien du point de vue de l’absolu que du
point de vue social. L’adoption des valeurs éthiques de démocratie aboutit à l’établissement
d’une société d’hommes libres, créatifs et organisés harmonieusement.
I. Bonne foi
Cette valeur oblige à agir strictement pour le compte de ses clients en qualité de mandataire
ou d’agent de bonne foi.
2° Publicité
Elle doit Etre faite de manière à maintenir la dignité de la profession il est contraire au bon
usage de se faire de la publicité en vantant ses propres mérites en des termes trompeurs ou
d’une façon qui manque de dignité.
DESSIN
b) Débouchés du géographe
1° Services publics:
METTELSAT;
Parcs nationaux;
Musées:
PNUE, PNUD), UNESCO, FAO, OUA, ONU, UNICEF. USAID. OMM. CPGL, Banque
Mondiale, Croix Rouge, etc.
Dans une situation idéale, l’accès à l’emploi est facilité par l’existence d’un contact suivi
entre l’Université en tant qu’institution formatrice et le monde de travail comme système
utilisateur.
Dès l’instant où la vocation vers les Sciences de la Terre est confirmée et la formation
adéquate acquise, le diplôme constitue bien sûr le premier critère pour accéder à un emploi.
Sur le plan pratique; la procédure à suivre par le candidat à la recherche de l’emploi est la
suivante:
parcourir les annonces d’offre d’emplois dans les journaux ou aller prendre des
renseignements à la source;
Il y a lieu de signaler que certaines entreprises organisent des tests psycho – techniques ou
simplement des interviews pour sélectionner des candidats. Il est donc souhaitable de se
familiariser avec les différents types de tests.
Etant donné l’importance que revêt la constitution d’un dossier, nous allons nous pencher
notamment sur la composition de la lettre d’accompagnement et l’élaboration d’un curriculum
vitae.
a. Lettre d’accompagnement
Elle est adressée à l’employeur en réponse à une annonce ou pour se renseigner au sujet
des emplois disponibles. Dans le même ordre d’idées, cette lettre peu avoir comme finalité
de solliciter une entrevue ou encore demander à l’employeur de vous mettre sur la liste
d’attente des candidats au cas où il n’y a pas d’emplois disponibles.
Pour être efficace, la lettre de demande d’emploi doit inclure les points suivants :
une description de votre niveau d’études et de votre personnalité qui ont un rapport
avec le poste et l’organisme ;
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Nous donnons ci—après quelques recettes pour améliorer le contenu de votre lettre.
A ce sujet, il y a lieu de se renseigner sur les habitudes de chaque organisme (il peut s’agir
du Président Directeur Général, du Directeur Général, du Directeur Chef de Service, du
Directeur du personnel ou Directeur des Ressources humaines).
b) Il faut veiller au style et tout faire pour éviter les fautes d’orthographe.
e) Bannir certaines expressions ou tournures des phrases telles que votre candidat, votre
futur employé, je voudrais apporter une pierre à la reconstruction de notre pays,…
f) Bien mentionner votre adresse et vous assurer que toute correspondance vous adressée
pourra vous parvenir.
h) Certains détails méritent d’être aussi précisés : à partir de quand êtes—vous disponible
pour débuter, pour quelle raison avez-vous abandonné le dernier emploi, comment avez-
vous su qu’il y a vacance d’emploi, pourquoi voulez- vous faire partie de l’organisme,…
b. curriculum vitae(C.V)
Dans l’élaboration d’un C.V. il y a des choses à savoir, des choses à observer et des choses
à éviter.
a) Le CV est votre histoire personnelle, il est un inventaire général de tes études et postes
déjà occupés, il vise à faire remarquer vos performances.
C) Le C.V. doit être rédigé dans un style positif et présenter votre passé sous un jour
favorable.
les études;
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l’expérience de travail;
e) Le C.V. peut être chronologique (mettre les activités récentes en tête de liste), narratif
(sous forme d’une histoire continue), centré sur les fonctions occupées (plutôt que sur les
écoles ou les employeurs), mixte ou de «votre cru » (ex. cas des artistes qui mettront en
exergue la créativité et l’originalité).
b) Choisir des personnes de référence sérieuses ainsi que les recommandations éventuelles
des personnalités du domaine connues par l’employeur et contractables par lui.
Assurez-vous que ces personnes sont disposées à répondre aux demandes de l’employeur
et qu’elles présentent des garanties d’honorabilité, de moralité et de compétence.
d) Veiller à la date de votre C.V. (pas de C.V. de l’année dernière pour une demande de
cette année). Ne pas oublier de signer le C.V.
e) Si vous recevez des lettres de refus à votre demande, prière d’examiner sévèrement voire
C.V. Faites-vous assister par quelqu’un d’expérimenté dans l’élaboration de votre C.V.
a) Le C.V. ne doit pas être trop long, soyez bref et précis (plus ou IflOins deux pages
constituent déjà une bonne moyenne)
b) Cependant, le C.V. ne doit pas être d’une brièveté excessive escamotant la description
des fonctions assumées.
d) Le C.V. n’est pas un document où vous devez vous montrer trop modeste ni vous sous-
estimer ni vous excuser.
e) Le C.V. ne doit pas contenir des intervalles (des périodes) non expliqués susceptibles de
provoquer des questions de la part du lecteur.
les détails personnels sont: nom, adresse, n° tél., état civil, date et lieu de naissance.
Nationalité (taille, poids, santé pour certains emplois).
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Les activités et intérêts, il s’agit des clubs auxquels sous appartenez, les sports
exerces, les postes auxquels on vous à élu, les organisations professionnelles.
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Il y a lieu de noter que les exigences du patron (employeur) vis—à—vis d’un cadre de
commandement expérimenté rie sont pas les mêmes qu’envers un agent subalterne ou un
simple débutant.
L’on insiste de plus en plus sur l’humanisation des rapports enfle l’employé et l’employeur,
sur le culte du travail bien fait (travail assidu et continu) comme facteurs de développement
de l’entreprise.
A) Au niveau du terrain
Dans le domaine des Sciences de la Terre, le terrain se prépare il exige une bonne
organisation de base et des moyens matériels suffisants.
A l’aide des documents (dont les cartes administratives, topographiques, géologiques ...)
l’homme de terrain doit pouvoir se localiser avec précision de manière à pouvoir loger toute
observation qu’elle soit d’ordre géologique, géomorphologique ou simplement géographique.
Il est exigé de l’homme de terrain une gestion orthodoxe du matériel de terrain (véhicules,
matériel de prospection, matériel de camping. cantine pharmaceutique, matériel fluvial,
provisions alimentaires, armes à feu. etc).
A titre illustratif, nous donnons ci-dessous quelques articles qui complètent l’équipement
personnel de terrain (la liste n’est pas exhaustive) :
carnets de terrain;
papier calque;
porte-cartes imperméable;
ruban à mesurer ;
appareil de photos;
scintillomètre. podomètre;
B) Au laboratoire
Le travail de laboratoire couvre notamment la cartographie (élaboration des cartes sur base
des observations réalisées sur terrain), les analyses sédimentologiques, chimiques et
géochimiques, pétrographique, minéralogiques, métallographiques et minéralurgiques.
C) Au bureau
Ayez toujours l’habitude de rédiger des mémos sur toute rencontre de service. La
géoscientifique doit maîtriser l’expression écrite c’est-à-dire l’art de la rédaction géologique
ou géographique ainsi que l’art de présenter des exposes ou communications scientifiques
(l’expression orale).
Du point de vue du style, il est toujours conseillé de s’inspirer des rapports antérieurs
approuvés par l’entreprise.
Pour illustrer notre propos, nous allons prendre en compte à titre d’exemple quarte cas.
L’objectif visé est aussi bien quantitatif que qualitatif (quantité et qualité de la matière
produite) ;
Quand bien même la recherche scientifique peut être tolérée, mais la publication des
résultats de recherche est subordonnée à un accord préalable de la haute direction;
Enfin, il convient de signaler que dans la plupart de nos sociétés minières en pleine crise, il
sera demandé au géoscientifique d’utiliser convenablement les moyens disponibles (moyens
de bord) pour obtenir un maximum de rendement
b) Au sein Service public tel que le Bureau d’Etudes et d’Aménagement Urbain (BEAU)
Les services du géoscientifique sont attendus dans la direction de géologie, dans les
services spécialisés tels que la Cellule Technique de Coordination et de Planification
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Le géoscientfique interviendra notamment dans l’application des textes tels que le Code
Minier.
d) Au sein d’un Service géologique art sens large ou d’un Institut Géographique
- A un cadre, il est communément dit que ses intérêts s’identifient à ceux de l’entreprise.
Aussi un cadre n’a pas le droit de participer à des grèves ou tout mouvement à caractère
revendicatif II doit veillé à faire respecter le règlement de l’entreprise.
travailler sur base d’un dossier bien préparé (puiser des renseignements a des
sources sûres)
Dans une entreprise, il coexiste deux aspects contradictoires quant au monde d’organisation
du travail:
d’une part, tout est codifié ; organisé, planifié; les responsables n’ont que peu
d’initiative à prendre;
il est curieux c’est-à-dire qu’il a un esprit ouvert aux phénomènes extérieurs, il est
réfléchi et analyste des faits, des événements et des hommes.
Il se rappelle des faits grâce à sa mémoire qui stocke les informations et les idées
qu’il utilise an moment opportun ;
4. S’il y a une solution, soyez sûr d’être incapable de la trouver tout seul
10. Si vous échouez au troisième essai, regrettez d’avoir voulu changé quelque chose et
recommencez le cycle en partant de la règle numéro 1.
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Pourquoi désire-t-on être informé? Le besoin d’être informe est motivé par :
Remarque
Dans les pays en voie de développement, l’IST’ est une ressource que l’on n’a ni le droit
d’ignorer ni de gaspiller. Comme on le sait les PVD sont caractérisés par la rareté de
l’information tant sur les connaissances acquises que sur les résultats de la recherche en
plus il y a aussi rareté de l’information accumulée dans l’exécution des projets de
développement.
Cette situation des PVD se justifie entre autres par les faits suivants:
o l’absence de l’IST qui pousse les PVD à refaire les travaux de recherche déjà
accomplis.
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Du point de vue de l’utilité, l’acquisition d’ l’IST permet une mise à jour dans son domaine de
spécialisation ; elle permet aussi de faire le point avant de lancer un nouveau projet.
Aussi, grâce à l’informatique, des techniques nouvelles sont apparues permettant ainsi de
faire l’économie des bibliothèques exhaustives. Ces techniques sont basées sur l’existence
de banques de données contenant un grand nombre de références documentaires
auxquelles l’utilisateur accède grâce à un terminal (constitué d’un clavier, d’un écran et d’un
téléphone).
Comme on le sait, l’industrie minérale joue un rôle énorme dans l’industrie et l’économie
moderne ; d’où le géologue minier doit établir des relations entre la compréhension des
phénomènes économiques et les connaissances scientifiques appliquées.
Une base de données adéquate sur les ressources minérales disponibles est indispensable
pour pouvoir évaluer d’une manière aussi précise que possible, les possibilités futures en ce
qui concerne les méthodes et le calendrier d’exploitation de ces ressource minières non
renouvelables.
Du côté géographique, les données sont aussi variables il s’agit des données
météorologiques, démographiques, des données sur l’utilisation du sol, de l’énergie, sur la
qualité de l’air ambiant, sur la structure urbaine.
Signalons enfin qu’un géoscientifique doit pouvoir s’intéresser à d’autres domaines tels que
la géologie extra-terrestre, la géologie marine, la géoéthique, etc.
Certaines informations à caractère confidentiel ne peuvent être livrées sur la place publique
qu’après certains détails (de 5 à 10 ans). Un travail conçu et rédigé de manière collective
doit être sanctionne par une publication collective.
Tout au long de ce chapitre, il est question de suivre le géoscientifique dans les méandres
de sa profession en essayant de mettre en exergue les réflexes caractéristiques qu’il doit
développer face à certains problèmes concrets.
Pendant la chasse aux indices, le géologue minier doit se faire seconder par un prospecteur.
La tâche du géologue est de coordonner toutes les informations en vue d’établir une vue
géologique d’ensemble du secteur (carte géologique à grande échelle 1/50.000 ;
1/200.000) ; en outre, il oriente le prospecteur en le précédant sur le terrain, puis il suit pour
tirer parti de ses observations, de ses fouilles et de ses résultats afin décompléter la carte
géologique.
Rappelons que la cartographie géologique vise à établir les types de roches existant
(lithologie, stratigraphie, tectonique, ...) ainsi que les possibilités de trouver au milieu de ces
roches des gisements de minerais de valeur.
Le géologue est un éclaireur, il procède d’abord par prospection visuelle tout en pensant aux
structures favorables.
Comme on le voit, le géologue doit avoir une grande conscience professionnelle il doit avoir
une vision claire des démarches et procédures qui aboutisse à la démonstration d’un
gisement.
Le géologue procédera d’abord au levé très précis des affleurements (échelles 1/5000,
1/1000), au creusement des tranchées (2m de profondeur), au creusement de petits puits
(70 cm de diamètre, 3m de profondeur). Grâce aux tranchées et aux puits, on rencontre ainsi
des passes minéralisées.
C’est au cours de cette phase que ne l’on peut même installer des chantiers et faire le plan
d’urbanisme (prévoir les installations de surface tels que les maisons, les écoles, les terrains
de jeux etc.).
L’on insiste que le géologue fasse un bon diagnostic de roches et procède à une évaluation
visuelle soignée des teneurs afin de minimiser les coûts des analyses.
Enfin le géologue doit avoir à l’esprit que l’exploitation d un gisement vise avant tout la
réalisation d’un profit c’est-à-dire un bénéfice financier
des ressources en eau par une bonne gestion et ce, y compris les océans et le zones
côtières.
L’aménagement des sites exige l’élaboration des projets les plus adaptés ayant comme
supports des cartes thématiques susceptibles d’orienter les opérations de reboisement (et
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Il convient de signaler qu’un urbanisme non maîtrisé constitue un danger même pour la
politique d’autosuffisance alimentaire. En effet les bidonvilles et zones de squattérisassions
constituent des dangers pour le développement économique et social des pays du tiers
monde. Il existe une articulation entre l’aménagement du territoire et la construction.
l’aménagement des villes à besoin des géologues pour les forage d’eau;
N.B.: En Afrique au sud du Sahara, à l’époque coloniale, la construction a tiré des leçons de
l’architecture autochtone en prenant en compte les raisons climatiques (chaleur) et les
raisons techniques (qualité des matériaux de construction locaux: pierres, briques, chaux, ...)
et des produits importes (ciment, béton armé). Signalons en outre que l’action de
construction fait de la communauté le « propre acteur de son développement ».
En liaison avec l’aménagement régional, il y a lieu d’insister sur l’utilisation des cartes
géomorphologiques détaillées. Celles-ci permettent :
la figuration précise des formes de relief selon leur nature et leur âge ; les données
nécessaires sont à caractères morphologiques, structural, morphogénique,
chronologique ;
Remarque : Dans les régions à dépendance minière, on devrait mettre en place une politique
de conversion économique en vue de permettre aux populations locales de vivre décemment
après épuisement des gisements.
Deux aspects doivent retenir notre attention dans l’é1iboration d’un rapport la préparation et
la présentation
Dans ce genre d’entreprise, un supérieur exerce son pouvoir suivant trois modes :
par les ordres qu’il donne lesquels doivent être simples, clairs, brefs, oraux ou écrits il
y a lieu de s’assurer que le subordonné à compris et qu’il a les moyens d’exécution,
qu’il connait les techniques ou instruments à utiliser.
par les rapports qu’il reçoit lesquels rendent compte de l’exécution d’un ordre,
sollicitant des nouvelles instructions, présentent des suggestions.
par les inspections qu’il passe en vue de vérifier les travaux effectués, examiner le
bien-fondé des rapports, entrer en contact avec le terrain.
Aussi, dans une entreprise industrielle, le géoscientifique sera jugé selon ses rapports.
Comme on le sait, résultat il sen travail. Le destinataire du rapport c’est évidemment le chef
hiérarchique qui peut être le chef de service, le chef de Département, le Directeur,… et ce,
jusqu’au Chef de l’Etat.
b. Table des matières (reprenant les chapitres et paragraphes, les pages, les figures et
tableaux)
e. Exposé du problème
f. Bases théoriques
g. Description de l’appareillage
h. Mode opératoire
i. Résultats
m. Annexes
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n. Bibliographie
Quant au genre de rapport, il peut s’agir d’un rapport d’avancement (intermédiaire ou final),
périodique, spécial.
Le rapport d’avancement est un compte rendu d’une tache particulière de durée limitée, il
comprend deux étapes :
le rapport intermédiaire qui donne l’état d’avancement des travaux, les difficultés et
problèmes rencontrés (matériaux, personnel, crédits). Il se termine par des
conclusions couvrant les prévisions budgétaires, la durée des travaux, le programme
de travail pour la période suivante
le rapport final qui contient l’objet de la mission, la synthèse des travaux accomplis,
une vue d’ensemble sur les résultats obtenus, la revue des conclusions et
recommandations finales.
Le rapport périodique concerne les missions de durées illimitées. Il contient la partie routine
(avancements réalisés, échantillons prélevés, analyses effectuées, main-d’œuvre utilisée),
les commentaires (discussion des tableaux), les résultats (chiffrage des réserves), les sujets
spéciaux (de manière à rendre les rapports attrayants et concrets). Il est recommandé d’y
joindre des annexes (plans, coupes, cartes).
Le rapport spécial porte sur un sujet conjoncturel et est destiné à attirer l’attention des
instances supérieures sur un sujet particulier.
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séparer l’observation des faits de leur interprétation utiliser les termes descriptifs ;
dresser aussi tôt que possible le plan du rapport à élaborer à ce sujet, il y a lieu de
note’ qu’il n’existe pas de plan passe-partout ;
commencer à rédiger aussi tôt que possible de manière à s’apercevoir a temps des
lacunes, des points à modifier, des hypothèses à contrôler ;
choisir l’ordre qui permet de présenter les choses clairement et d’en tirer logiquement
des conclusions convaincantes ;
être clair, concis, concret, car le rapport n’est pas un roman policier aussi il y a lieu
d’éviter l’argot ou le jargon technique ; on n’a pas besoin d’éblouir le lecteur. Le
maximum d’informations doit être donné sous forme de graphiques ;
Conserver toujours les copies des rapports dont on est auteur (chose vivement
conseillée).
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5.0. INTRODUCTION
Le terme « emploi » couvre ici le travail rémunéré qui fait partie des activités dites
économiques.
L’expression « créateur d’emplois » s’applique à quelqu’un qui devient son propre maître à
ce titre, il est employeur c’est-à-dire qu’il engage et utilise les salariés ou il est entrepreneur
c’est-à-dire l’homme qui prend des décisions dont dépend la direction où s’engage une
entreprise privée.
Les emplois dont il est question dans ce chapitre sont ceux des Petites et Moyennes
Entreprises (PME) et du secteur non structuré ou informel En effet, au niveau de
l’Organisation Internationale du Travail (OIT), à la 86ème session de la Conférence
Internationale du Travail tenue à Genève en 1998, il a été adopté une recommandation
concernant les conditions générales pour stimuler la création d’emplois dans les petites et
moyennes entreprises. Cette recommandation incite les Etats membres à adopter des «
mesures appropriées, adaptées aux conditions nationales, en vue de reconnaître et de
promouvoir le rôle fondamental que les PME peuvent jouer en ce qui concerne la promotion
du plein emploi, productif et librement choisi ». Par ailleurs, ladite recommandation met en
lumière, notamment la contribution des PME à l’élargissement des possibilités d’exercer une
activité rémunératrice ainsi qu’à l’accroissement des investissements.
En outre, la croissance économique moderne ne peut s’expliquer que par une amélioration
du rendement plutôt que par un accroissement de l’effectif de la main-d’œuvre et de la
quantité de capital matériel utilisé (la main d’œuvre et le capital matériel étant les facteurs de
la production des biens et services).
Les PME du secteur des Sciences de la Terre devront faire appel aussi bien aux travailleurs
à col blanc (employés des bureaux) qu’aux travailleurs à col bleu (travailleurs manuels).
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D’après KUZNETS, les conceptions générales liées a l’ère économique moderne peuvent se
résumer en trois mots:
sécularisme: prépondérance accordée à la vie sur cette Terre (un système de valeurs
qui réserve une place importante aux succès de l’économie au sein d’une structure
acceptable d’institutions sociales) ;
égalitarisme: négation de toute différence innée entre les êtres humains (à l’exception
de celles que révèlent les activités humaines).
Aussi pensons-nous que le géoscientifique créateur d’emplois est tenu a intérioriser ces
valeurs et à les traduire en actes tout au long des cheminements de ses actions de
développement.
A. Généralité
Dans le secteur non formel qui comporte un créneau important des activités à valeur
marchande, ou dans le secteur des PME, l’initiative de création d’une micro-entreprise est
généralement assimilé à un mode d’auto-emploi.
Notre société congolaise est confrontée à des maux divers qui sont la conséquence d’une
situation de pauvreté accentuée.
Rappelons que la pauvreté est un état de carence matérielle de ceux qui sont privés du
minimum vital, et de carence morale de ceux qui sont persécutés par l’égoïsme de certains
dirigeants.
Le chômage réel (absence d’emploi) ou déguisé (emplois sous rémunérés) est l’une des
sources de la pauvreté.
Le seul combat qui vaille la peine est le combat pour le développement humain intégral,
susceptible de faire reculer la misère au profit de la possession du nécessaire.
B. Structure d’action
Dans la plupart des pays en voie de développement, la démission de l’Etat, son incapacité à
assumer ses fonctions régaliennes ont amené la Société Civile à engager la lutte contre la
situation de sous-emploi, de misère, d’injustice et d’inégalité, ce qui conduit à la naissance
de nombreuses organisations permettant à la population de se prendre en charge.
II s’agit des:
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coopératives qui se débattent pour faire accéder les citoyens aux biens de
consommation de base; la devise des coopératives et mutualités étant « Tous pour
chacun, chacun pour tous »
mutualités qui cherchent des stratégies pour protéger les personnes contre les
risques, maladies et surtout l’incapacité de travailler
Les ONG de développement sont des structures locales d’appui, constituées d’un noyau de
professionnels capables d’orienter les associations (comme les organisations émanant de la
population) et de les aider à résoudre leurs problèmes techniques, administratifs juridiques et
opérationnels.
Le schéma généralement adopté par les ONG comprend l’acquisition des connaissances et
compétences, l’acquisition des moyens financiers et matériels, la réalisation des activités
rémunératrices et de l’auto-prise en charge.
À cette liste des organisations, il y a lieu d’ajouter la naissance des PME dans le secteur non
structuré.
A côté de ces structures conjoncturelles, nous pouvons mentionner les Bureaux d’Etudes
(Ingénieurs conseils) qui sont aussi des micro-entreprises.
Le géoscientifique créateur d’emplois sera surtout intéressé par les ONG, PME et Bureaux
d’Etudes. Leur champ d’investigation s’étalera notamment sur le « Small scale mining », les
technologies appropriées du domaine géologique et minier, la protection de l’environnement,
l’urbanisme et l’habitat.
organiser des séjours sur terrain dans les zones exclusives de recherche ;
Mais d’ores et déjà, il y a lieu de signaler l’existence des contraintes qui bloquent souvent
l’expansion des micro-entreprises génératrices d’emplois, ce sont notamment:
l’absence d’une culture d’entreprise (par exemple l’absence d’une mentalité et d’une
pratique dc crédit remboursable) ;
1° Analysez vos motivations. Qu’est-ce qui justifie votre initiative ? Sachez donc ce que vous
voulez.
o Cultivez-vous l’entente?
4° Trouvez un créneau valable selon l’adage « Il faut se lancer dans le beau métier au bon
moment ».
5° Ayez une idée réaliste. Vote idée est-elle réalisable? Décrivez – la (l’entreprise, le service
à rendre, le produit à mettre sur le marché ...)
7° Abordez les questions financières. Combien d’argent vous faudra-t-il? A combien d’argent
estimez-vous les frais de démarrage ? Qu’avez-vous en mains Quel est votre capital de
départ?
comptabilité de l’entreprise;
1° Projet
Un projet est une action ou activité que l’on envisage de réaliser à un moment donné et dans
un milieu bien déterminé. Cette action est la matérialisation de la solution que l’on a
identifiée pour résoudre un ou des problèmes qui se posent.
2° Micro-projet
Un micro-projet est une toute petite action souvent simple à réaliser que l’intéressé met en
œuvre pour satisfaire ses besoins. La taille d’un micro-projet peut être très variable selon la
structure qui le finance et le type de groupes cible. La taille conditionne la hauteur du
financement à mobiliser.
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3° Micro-crédit
N.B. : La satisfaction des besoins des bénéficiaires appelle d’une part l’acquisition des
compétences et d’autre part, la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers.
Les points ci-après devront retenir l’attention de l’initiateur dans l’élaboration d’un micro-
projet réalisable et bancable:
1° Informations générales:
Intitulé du micro-projet;
Sigle ;
Lieu d’exploitation;
Nom du responsable;
Adresse du responsable;
Structure d’appartenance ;
Organisation d’appui;
Groupe cible ;
Date de démarrage ;
Financement demandé
3° Objectifs:
objectif général;
4° Bénéficiaires du micro-projet:
indirects.
5° Organisation:
technique ou matérielle: quels matériels, outils de travail? pour quoi faire ? où seront-
ils installés?
administrative: brève description des postes utiles pour réaliser les objectifs du micro-
projet ; qui fait quoi, quand, où et comment?
matériels;
humains;
financiers.
7° Planification:
Expliquer comment les actions vont se suivre dans le temps, à quel moment elles
vont se produire (jour. semaine, mois, année): indiquer les responsables de chaque
action;
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8° Budgétisation:
prévision des recettes (quantité des produits à vendre, services à vendre, coût
unitaire, prix de vente total);
9° Rentabilité du micro-projet:
Prévision des recettes moins budget de fonctionnement moins amortissements égal bénéfice
brut d’exploitation (positif).
Le Comité d’Approbation des Dossiers «C.A.D.» peut accepter le dossier, classer le dossier
pour une nouvelle étude, retourner le dossier pour un approfondissement.
b) Infrastructures
Main d’œuvre,
c) Géologie
structure, configuration ;
teneur en minerais ;
d) Exploration
équipement minier ;
méthode d’exploitation ;
gestion de l’eau ;
transport ;
alimentation électrique ;
relations professionnelles ;
plan de fermeture.
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e) Environnement
f) Analyse du marché
g) Analyse financière
dépenses d’équipement;
plan de trésorerie;
coûts d’investissements;
études de sensibilité ;
h) Questions juridiques
Droits et propriété;
Besoins fonciers;
Rôle de l’Etat.
Les statuts élaborés doivent être déposés avec une lettre d’accompagnement au Ministère
de la Justice selon le nombre d’exemplaires exigés. Le Ministère délivre une autorisation de
fonctionner et plus tard le dépôt sera sanctionné par un arrêté ministériel ou un décret
présidentiel. Des documents complémentaires pourront être nécessaires (licences,
assurance, ...).
objet et durée;
assemblée générale;
50
dispositions financières;
dissolution-liquidation ;