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PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
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SUPERIEUR EDUCATION
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FILIERE : PHYSIQUE
NIVEAU : III
GROUPE : 6
ENCADREUR : M. KOYE
I- INTRODUCTION
VI- CONCLUSION
VII- REFERENCES
INTRODUCTION
L’homme est naturellement un être qui cherche et qui veut comprendre le vivant, et ce, à la fois
pour satisfaire sa curiosité naturelle mais aussi pour mieux la maitriser. Cependant, cette curiosité
qui caractérise l’homme n’est pas toujours bonne à nourrir. La définition et l’application de l’Ethique
au domaine de la recherche scientifique et plus précisément dans la science physique pose un
problème de façon criante aujourd’hui du fait de l’accélération prodigieuse de possibilités
technologiques concrétisées grâce au progrès de sciences expérimentales et de retombées de plus
en plus déterminantes pour l’être humain et sa manière de vivre. De nouveaux moyens techniques
dépassent largement le statut de simples outils prolongeant ainsi donc l’activité physique et
intellectuelle du corps et de l’esprit et placent l’humanité devant un nouvel horizon de possibilités
n’incluant désormais plus que satisfaction de ses besoins, ses désirs ou de ses ambitions d’ordre
personnel, sociale, mais aussi la modification radicale de son mode d’être humain et d’être social.
Alors, qu’est-ce que l’Ethique ? Et qu’est-ce que l’Ethique Physique ou naturelle ? Existe-t-il une
différence entre Ethique et recherches scientifiques ? Enfin, quelle répercussion a l’Ethique sur les
recherches scientifiques ? Tout au long de ce travail, nous essayerons de répondre à ces questions.
II- DEFINITION DE L’ETHIQUE
L’éthique dans les recherches scientifiques est nécessaire, pour garantir que la démarche
concourt à une science de qualité, protectrice, honnête et crédible. C’est à cette
condition que la science peut contribuer au développement de notre société dans ses
valeurs que dans les progrès techniques.
Les relations entre la science, la morale et l’éthique, ont fait l’objet d’intense débats
et de controverses depuis l’essor de premières écoles de philosophie. L’éthique de
sciences physique permet donc aux chercheurs de prendre leurs responsabilités
collectives de scientifiques envers la société. Par exemple, vers 1957, quelques
années après la guerre froide, dans la foulée naquirent les conférences Pugwash pour
la science et les affaires mondiales qui ont joué un rôle capital pour éviter le
déclenchement d’une apocalypse nucléaire.
Science, Recherche et Ethique sont tous trois domaines qui ont un seul et même objectif :
l’amélioration des conditions de vies. Ces améliorations concernent tout ce qui nous entoure
et tout le monde : que ce soit l’espèce humaine, la faune ou la flore. La science permet
l’apparition de nouvelles technologies, la recherche permet le progrès de la médecine, et
nous donne de l’espoir pour la lutte contre les maladies.
Le but premier de la science (plus précisément, la science physique) est de s’approcher
rationnellement de la vérité de la nature et le technique propose de les maitriser, et
l’éthique elle, recouvre la réflexion sur ce qu’est « l’action bonne » et les valeurs qui la
fondent.
Objectivement, la connaissance (science) est celle issue d’un consensus entre les
membres d’un groupe. On parvient donc à se mettre d’accord en formulant à l’aide de
langage une description que l’on estime correspondre à la réalité ; cette description est alors
dite « VRAIE ». L’éthique quant à elle, est aussi une science mais qui prend pour objet
immédiat, les jugements d’appréciations sur les actes qualifiés « BONS » ou « MAUVAIS ».
IV- LES ENJEUX DE L’ETHIQUES PHYSIQUE
L’éthique ne constitue pas un blocus pour les recherches scientifiques et les sciences physiques ou
naturelles ; mais au contraire permet un vrai progrès des valeurs d’une part, et, lorsqu’elle touche le
vivant, il est cependant important de discerner la singularité de chaque objet par la conscience.
L’éthique a pour objet de guider l’action scientifique en vue d’un résultat positif pour l’humanité
toute entière. Ainsi, pour délimiter la curiosité aussi grande de l’homme studieux, il est nécessaire de
l’encadrer par les lois éthiques là où, par excellence, les recherches scientifiques peuvent s’exprimer.
L’éthique permet dans ce cas, de donner la liberté de choisir puisqu’elle donne les éléments de
réflexion pour prendre la meilleure décision, et par la voie de comités consultatifs par exemple,
d’avertir lorsqu’elle estime que le recherche s’engage dans une voie qui peut être nuisible pour le
bien commun.
CONCLUSION