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REPUBLIQUE DU BENIN
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GUIDE PEDAGOGIQUE
SCIENCES DE LA VIE
ET DE LA TERRE
Classe de 2ndes
SDE
Version révisée
La Biologie influence notre vision du monde : Enseigner, dans le sens du présent programme,
chacun de nous acquiert graduellement depuis sa c'est considérer l'élève comme le principal
plus petite enfance une vision personnelle du artisan de son propre savoir et chercher à
monde et de la place qu'il y occupe. Cette inventer les conditions dans lesquelles ce dernier
perception du monde, qui est représentative de peut progresser dans ses apprentissages par sa
notre identité individuelle et nous inspire nos propre activité.
attitudes et notre manière d'agir, détermine le type
d'homme que nous sommes et, enfin de compte, la
société dans laquelle nous vivons. Ainsi les
2.3 Fondements d'ordre épistémologique :
problèmes d'injustice et de préjugés sociaux les
plus graves sont liés à des différences de La connaissance scientifique n'est ni une
comportement entre les races et entre les sexes. La donnée en soi ni nécessairement un reflet
Biologie fournit un moyen d'analyser et de absolu de la réalité.
réfléchir à ces questions complexes qui attendent
encore une solution. L'homme de science n'écarte pas un rideau
pour découvrir une collection de faits
Enseigner la Biologie dans le cadre du présent étiquetés comme on découvre les plantes d'un
programme ce sera donc, d'une part, la jardin botanique, mais il organise les données
promouvoir comme une discipline passionnante immédiates de la perception pour construire
de culture générale et, d'autre part, favoriser des relations. Cette remarque d'ordre
l'émergence future de vocations pour les
épistémologique ne concerne pas seulement le
carrières agronomiques, bio-médicales et autres
dont notre pays a besoin pour son savant dans son laboratoire mais tout usager
développement. des sciences dont, en particulier, l'élève en
situation d'apprentissage. Elle a deux
implications essentielles au plan pédagogique.
2.2 Fondements d'ordre didactique :
Premièrement, elle récuse une certaine
conception de l'éducation scientifique basée
sur l'apprentissage de recettes et l'exercice de dans les problèmes de l'heure. D'où l'intérêt à
la seule mémoire. Seules les connaissances "cadrer notre enseignement dans des
construites à la suite d'une démarche active de contextes historique, sociologique, culturel
l'esprit sont susceptibles d'être réinvesties technologique et environnemental".
dans la vie quotidienne.
Enseigner dans le sens du présent programme,
Deuxièmement, elle justifie l'intérêt que les c'est donc, enfin, donner l'occasion aux élèves
didacticiens des sciences accordent de prendre conscience, progressivement, du
aujourd'hui à ce qu'il est convenu d'appeler bien-fondé et des limites de la démarche
‘’représentations initiales’’, ‘’conceptions expérimentale, de la valeur relative des théories
scientifiques et de la contribution réelle des
naïves’’ ou ‘’préconceptions’’ chez les femmes et des hommes dont les noms sont restés
élèves. En effet, qu'il s'agisse du savant dans attachés à certaines notions ou théories
son laboratoire ou de l'élève en situation scientifiques.
d'apprentissage, la connaissance scientifique
ne vient jamais remplir un vide dans l'esprit
du sujet. Selon l'expression de Bachelard,
‘’elle vient se substituer à une représentation
3. LES DÉMARCHES
initiale’’ que le sujet avait de l'objet ; car nous
Pour rester en cohérence avec les valeurs et les
avons toujours un système explicatif du fondements précédemment énoncés, les cheminements
monde, quel que soit notre niveau de culture à proposer aux élèves doivent résolument tourner le
scientifique. dos au dialogue socratique, à la répétition du discours
de l’enseignant et à la mémorisation d’énoncés tout
faits. Ils s’inscriront au contraire dans une perspective
D'où la nécessité pour l'enseignant de faire
« constructiviste » et seront basés sur la stratégie de
émerger les représentations initiales résolution de problèmes.
communément répandues chez ses élèves afin
d'aider à leur évolution dans le sens de
formulations plus cohérentes et plus 3.1 L’ACTIVITÉ DE L’ÉLÈVE.
conformes à la réalité.
La démarche d’apprentissage se définit comme un
Enseigner, dans le sens du présent programme, processus de croissance et de changement vécu par
c'est s'intéresser aussi aux conceptions dites l’élève, impliquant l’utilisation de ses ressources
naïves des élèves afin de les aider à accéder à des internes en interaction avec l’environnement. Elle
représentations plus rationnelles et plus constitue le cheminement vécu par tout élève en
opérationnelles. situation d’apprentissage.
L’élève apprend mieux :
Le savant qui travaille dans son laboratoire 1°) lorsque les situations d’apprentissage
appartient à une époque dont il partage les qu’on lui propose sont axées sur des
activités (ou tâches) concrètes ;
croyances, les valeurs et les idées.
2°) lorsque ces activités ou tâches s’inscrivent
La science est une entreprise humaine. Son dans des contextes qui lui sont familiers ;
développement comme celui de toutes les
entreprises humaines connaît des moments de 3°) enfin, lorsque la mise en œuvre de ces
ruptures, d'erreurs, de reculs, de succès … activités ou tâches peut lui permettre de
Elle n'est pas constamment en évolution vers remodeler ou de remettre en question ses
la vérité. La connaissance scientifique est représentations antérieures.
donc enracinée dans l'histoire aussi bien que
Un point de départ
Provoqué par le maître ou accepté par le maître
entrant dans le cadre des activités fonctionnelles en
liaison avec
Evaluations
Ces savoirs nouveaux, comment -par auto-évaluation,
vais-je les utiliser dans mon -à l’aide de grilles d’observation du comportement
quotidien ? vont-ils modifier ma des élèves,
manière de penser ou mes -à l’aide d’épreuves de transfert ou de
réinvestissement.
attitudes ?
* Observe pour identifier des données significatives par rapport au problème en étude :
✓ il/elle décrit et nomme ;
✓ il/elle relève des faits ;
✓ il/elle relève des relations dans le temps et dans l’espace ;
✓ il/elle réalise et/ou complète un dessin pour rendre compte de ses observations ;
* Expérimente pour produire des données en relation avec ses hypothèses ;
✓ il/elle manipule, mesure, compte ;
✓ il/elle constate des modifications et relève des constances ;
✓ il/elle conçoit et/ou remplit des tableaux de valeurs ;
✓ il/elle traduit des tableaux de valeurs sous forme de graphes ;
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SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
* Consulte et exploite des documents pour compléter ses propres données ;
✓ il/elle cherche des données complémentaires dans des ouvrages de référence ;
✓ il/elle relève des résultats d’expériences.
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SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
✓ il/elle propose des activités et/ou des questions pour recueillir les représentations
initiales de l’élève par rapport à la situation - problème
✓ il/elle suscite des échanges à propos des représentations des uns et des autres ;
✓ il/elle aide à la confrontation des représentations avec les données de la situation -
problème;
✓ il/elle fait prendre conscience des problèmes et aide à leur formulation ;
✓ il/elle encourage l’élève à imaginer des hypothèses et à proposer des démarches de
vérification ;
✓ il/elle suscite des hypothèses et des propositions de démarches ;
✓ il/elle prend connaissance des productions et suscite des échanges sur ces productions
;
✓ il/elle propose des pistes d’arbitrage aux éventuels conflits ;
✓ il/elle propose des améliorations aux productions des élèves ;
✓ il/elle aide l’élève dans ses activités de production, de collecte, d’organisation et de
traitement des données ;
✓ il/elle guide les activités d’exploration pour la production et/ou la collecte de données ;
✓ il/elle propose des pistes de recherches et, au besoin, retourne à l’élève certaines de ses
questions ;
✓ il/elle suggère des modes d’organisation et de présentation des données ;
✓ il/elle guide dans l’organisation, la présentation et le traitement des données ;
✓ il/elle facilite le retour sur la situation d’apprentissage et aide à l’objectivation des
acquis ;
✓ il/elle suscite le retour sur la situation d’apprentissage ;
✓ il/elle aide à la formulation des acquis ;
✓ il/elle aide à dégager des règles et des principes ;
✓ il/elle propose à l’élève des situations d’application et de réinvestissement ;
✓ il/elle fournit de la rétroaction sur les résultats de l’élève par rapport aux situations
d’application et de réinvestissement.
3.3.3 Troisième exigence: Favoriser l’accès au travail autonome de l’élève dans ses
apprentissages
Pour progresser (à l’école et dans la vie), il ne suffit pas d’avoir des connaissances ; il faut savoir travailler.
Seuls/seules ou en groupe, les élèves doivent apprendre à travailler par eux/elles-mêmes afin d’accéder à
l’autonomie et à la responsabilité.
✓ L’enseignant pour réaliser cet objectif :
✓ combine les activités de classe avec des tâches à accomplir en devoirs de maison;
✓ détermine les activités à conduire en classe ;
✓ détermine les tâches à accomplir en devoir de maison ;
✓ fournit des indications sur les sources d’information à utiliser ;
✓ fournit des indications sur les échéances à respecter et la nature des productions
attendues
✓ vérifie les productions et encourage à l’effort ;
✓ combine les activités à mener individuellement avec les tâches à accomplir en équipe
et celles à réaliser en séances plénières du groupe - classe ;
✓ détermine les travaux à effectuer en recherches individuelles ;
✓ détermine les tâches à accomplir en équipes ;
✓ encourage l’esprit coopératif ;
✓ facilite les échanges à l’intérieur et entre les équipes ;
✓ aide à la mise en commun des productions et à la structuration des acquis ;
✓ encourage l’élève dans sa capacité d’apprendre et le/la soutient tout au long de ses
apprentissages ;
✓ vérifie les productions et encourage à l’effort ;
✓ aide, en cas de besoin, à démarrer une tâche ou à lever un blocage.
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SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
GUIDE SVT : 10
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Horaire hebdomadaire : 3 heures de TP cours par ½ classe, une heure et demi pour
toute la classe; 3 heures pour l’élève et 8 heures pour l’enseignant(e)
Durée en semaines
SA1 10 10 10
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SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
SA 2 12 12 12
GUIDE SVT : 12
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
LA CELLULE FONDE L’UNITE ET LA
DIVERSITE DU MONDE VIVANT
1- ELEMENTS DE PLANIFICATION
1.1. Contenus de formation
1.1.2. Compétences
• Compétences transdisciplinaire n°6
Agir en consommateur averti par l’utilisation responsable de biens et services
• Compétence disciplinaire n°1
Elaborer une explication à des faits et des phénomènes naturels en mettant en œuvre les
modes de raisonnement propres aux Sciences de la Vie et de la Terre.
• Compétence disciplinaire n°2
Apprécier les apports des Sciences de la Vie et de la Terre à la compréhension du monde et à
l’amélioration des conditions de vie de l’humanité.
• Compétences transversales
N°1 : Exploiter l’information disponible
N°2 : Résoudre une situation problème
N°5 : Gérer ses apprentissages
N°6 : Travailler en coopération
N°8 : Communiquer de façon précise et appropriée
2- INFORMATIONS ET COMMENTAIRES
GUIDE SVT : 13
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
La matière et l’énergie sont deux constituants fondamentaux de l’univers qui se retrouvent
aussi chez le vivant. Des scientifiques ont analysé la teneur en éléments de la croûte terrestre
et celle de l’organisme vivant. A première vue, la matière vivante est constituée des mêmes
éléments chimiques que la matière non vivante. Les activités proposées dans la présente SA
ont pour but de faire découvrir à l’élève de la seconde la façon dont est organisé le vivant.
Qu’il soit minuscule comme un unicellulaire ou une bactérie ; ou qu’il soit complexe comme
un animal ou un végétal, sont vivants présents différents niveaux d’organisation.
Par dissection et/ou par manipulation, l’élève constatera que :
• L’organisme est un être complet, pourvu de fonctions vitales. Il peut être formé d’une
cellule ou de plusieurs milliards. Ces derniers sont dotés de systèmes ou appareils.
• Un système ou appareil est un groupe d’organes qui accomplissent chacun une
fonction contribuant à l’exécution d’une fonction vitale particulière. Chez les
végétaux, les systèmes sont moins nombreux. Ils se limitent à un système de soutien,
formé de l’ensemble rigide des parois cellulaires, à un système de canalisation servant
au transport de la sève.
• Les différentes parties d’un système ou appareil biologique sont les organes. Chacun
est un ensemble de tissus qui accomplissent une fonction spécifique. L’organe, bien
qu’il soit constitué de tissus différents, est une unité capable d’accomplir une tâche
particulière. Chez les végétaux, les organes existent aussi : les feuilles, les tiges, les
racines, les fruits … sont des organes. Ils sont formés de tissus dont les
caractéristiques sont définies.
• Un tissu est un regroupement de cellules qui ont la même structure et la même
fonction. Chez les végétaux, le xylème et le phloème sont des tissus. Ils se distinguent
des tissus de soutien ou de revêtement par la forme et la structure de leurs cellules. Ces
tissus servent au transport de substances. Ils sont constitués différemment selon qu’ils
transportent la sève ascendante ou la sève descendante.
• La cellule est l’unité de base de la vie. Tout ce qui est vivant est constitué de cellules.
La présente SA est aussi une occasion donnée à l’élève de démontrer en quoi la cellule est le
premier niveau où la vie se manifeste, d’approcher l’étude des phénomènes vitaux et activités
cellulaires, de préciser leur structure et de définir les éléments principaux de sa morphologie.
Pour ce faire il/elle va réaliser des préparations microscopiques de tissus, d’organes animaux
et végétaux. L’observation au microscope optique de ces préparations permettra (à l’élève) de
seconde de reconnaître l’organisation générale d’une cellule, mais aussi de constater la
diversité des cellules. Cette activité portera essentiellement sur l’observation de cellules
vivantes animales et végétales. Elle sera une excellente initiation à la cytologie expérimentale
proposant l’observation d’un matériel courant, d’acquisition et d’interprétation faciles, à
l’aide de techniques simples.
L’emploi de quelques colorations classiques initie à l’histologie, à la détection et à
l’observation des principaux constituants cellulaires (…). Etre initié à penser physiologie en
même temps que morphologie, à distinguer des cellules vivantes ou mortes par le colorant
(rouge neutre 1% colorant vital, eau iodée ou lugol, colorant fixateur)
En microscopie optique comme en microscopie électronique, l’étude de la cellule animale et
de la cellule végétale doit être menée de front car la cytologie comme la biologie moléculaire
ignore cette frontière et les compartimentages.
L’examen d’électronographies fera apparaître quelques aspects de l’ultra structure cellulaire.
Cette étude sera en rapport avec la vie cellulaire c’est-à-dire envisager d’étudier le rôle des
organites cellulaires en liaison avec leur organisation : et il n’est pas question de traiter ici
tous les aspects du fonctionnement cellulaire mais de faire découvrir, à l’élève de seconde, à
partir de quelques exemples concrets, que les divers organites observés dans une cellule ont
des rôles spécifiques et qu’ils participent de manière coordonnée à toute activité cellulaire.
Prendre comme exemple les cellules sécrétrices, cellule pancréatique, …..
GUIDE SVT : 14
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
L’étude d’une cellule au microscope électronique révèle des structures membranaires d’une
grande diversité qui délimitent des compartiments spécialisés : réticulum endoplasmique
granulaire ou lisse, mitochondries, dictyosomes, appareil de golgi, lysosomes, vésicules de
sécrétions, vacuoles, centrosome, centrioles, chloroplastes.
L’électronographie permet de déceler une continuité entre ces compartiments cytoplasmiques
limités par une membrane plasmique. Cette continuité doit être envisagée non seulement dans
l’espace mais aussi dans le temps : un flux de membrane assure une transformation et un
passage progressif de substances d’un compartiment à un autre. Ces éléments apparaissent
ainsi comme des régions différenciées et spécialisées d’un système intra membranaire en
renouvellement constant.
Tous ces organites sont limités par une membrane de type plasmique qui est une membrane
biologique.
Quelles sont les propriétés de la membrane biologique ?
La membrane plasmique limite toute cellule, animale ou végétale. C’est un assemblage fluide
de molécules séparant les milieux intracellulaire et extracellulaire. Au microscope
électronique, elle apparaît toujours formée de deux feuillets sombres séparés par un feuillet
clair. Elle est essentiellement constituée de deux types de molécules : des protéines et des
phospholipides. Cet ensemble moléculaire actif assure des échanges de matière et d’énergie.
La membrane cytoplasmique assure le contact de la cellule avec le milieu extérieur. Elle
intervient de multiples façons : protection, adhésité, réception d’informations exogènes,
transfert sélectif et orienté de métabolites.
3- PROGRESSION SUGGEREE
Contenu Durée Matériel
- Situation de départ
Mise en situation
Activités 1 et 2 2 heures - Consigne
GUIDE SVT : 15
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
- Dictionnaire
Collecte de données par
- Documents relatifs à la théorie
observation, exploitation de
cellulaire
documents pour élaborer une
- Documents relatifs aux
explication à la question
(3 heures développements technologiques
"Comment a été établie et évolué
Activité 3 x 2) + 2 des microscopes et techniques
l’idée selon laquelle « tout être
heures d’étude de la cellule
vivant est formé de cellules » ?
- Colorant vital
- Colorant fixateur
- Microscopes optiques, lames,
Collecte de données par
lamelles colorants, réactifs,
observation, expérimentation et
pinces, matériel frais
exploitation de documents pour
- Documents relatifs aux
élaborer une réponse à la
cellules végétales, cellules
question "En quoi une cellule
animales en microscope optique
constitue t-il une unité de vie ?
-Divers documents sur les
ou A quel niveau d’organisation (3 heures
eucaryotes, les procaryotes, les
Activité 4 du vivant le phénomène de vie x 3 )+ 2
métazoaires, les protozoaires
apparaît en 1er ?" heures
- coupes
-document expérience de
mérotomie
- Divers documents
histologiques d’organes
Structuration des acquis/
végétaux, animaux
niveaux d’organisation de la
- Documents relatifs à l’action
Activité 5 matière vivante 2 heures
coordonnée des cellules d’un
organisme
Collecte de données par
observation, exploitation de - Documents relatifs aux
documents pour construire une cellules végétales, cellules
réponse à la question "Comment animales en microscope
les organites cellulaires (3 heures électronique
Activité 6 contribuent-ils à x 2) + 2 -Divers documents sur les rôles
l’accomplissement des fonctions heures des organites dans la cellule
vitales de la cellule ?"
- Microscopes optiques, lames,
Collecte de données par
lamelles colorants, réactifs,
observation, expérimentation et
pinces, matériel frais
exploitation de documents pour
- oignon, pétales de fleur
élaborer une réponse à la
(3 heures colorée
question "Comment la cellule se
x 2) + 2 - eau distillée
Activité 7 procure-t-elle des substances
heures -documents relatifs aux
nutritives nécessaire à son
modalités des échanges
fonctionnement ?"
cellulaires/nutrition
Structuration et intégration des
acquis pour élaborer une réponse
à la problématique d’ordre 3 heures
Activité 8
scientifique
Hétéro-évaluation proposée aux
Activité 9
élèves
GUIDE SVT : 16
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
Objectivation des savoirs
Activité 10 construits et de la démarche
suivie
Activité 11 Réinvestissement des acquis
4- DEROULEMENT
Situation possible de départ :
Origine de la théorie cellulaire" C’est en 1662 que le
botaniste anglais Robert HOOKE, examinant la surface d’un
Le soin des brûlés morceau de liège coupé net, le trouva poreux. Une tranche fine
Après bien des essais chez l’animal, la technique de lui apparut, au microscope, toute perforée. Par analogie, il appela
culture de peau a été adoptée chez l’homme par cellules, les comportements observés. Il retrouva la même texture
Gregory Gallico et Nicholas O’Connor à Boston et par dans la moelle de sureau, de roseau et d’autres végétaux. Plus
Michel Faure à Lyon dans notre laboratoire. Dès tard des naturalistes, étudiant au microscope les organes animaux,
l’arrivée d’un brûlé grave, lors des premiers soins, une observent un cloisonnement interne et parlent de saccules, de
petite biopsie de deux centimètres carrés est prélevée vésicules. Mais le terme de cellule devait prévaloir… En 1839,
et fournit les quatre à six millions de cellules Schwann publie un célèbre mémoire sur l’analogie de structure
épidermiques nécessaires à la réalisation des cultures. des plantes et des animaux"
Après 24 ou 25 jours, de très larges surfaces de Hatier ORIA Biologie Terminale D
feuillets épidermiques déjà GUIDE
assez bien
SVTdifférenciés
: 17
sont disponibles au laboratoire. On doit donc les
décoller du fond des boîtes de culture pour faire agir
une enzyme, la dispase et on place les lambeaux sur
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
Tâche
Elaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de la situation problème
Procédure
Exprimer sa perception et/ou ses interrogations sur les faits évoqués par la
situation de départ
Construire des réponses aux questions soulevées par la situation de départ en
utilisant l’observation, l’expérimentation ou l’exploitation des documents
Structurer ses acquis en utilisant les concepts et le vocabulaire adéquats
Utiliser les connaissances construites pour porter une appréciation sur quelques
applications biomédicales des propriétés de la membrane plasmique.
5-Cheminement
■ EXPRIMER SA PERCEPTION
SITUATIO
MISE EN
Activité 1 :
Les élèves échangent entre eux leurs représentations et interrogations sur les
faits évoqués par la situation de départ.
A cette occasion ils ou elles s’exercent à :
N
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SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
conflit cognitif chez les élèves.
■ CIRCONSCRIRE L’OBJET D’ETUDE
Activité 2 :
Les élèves passent de leurs représentations à la formulation d’une
problématique.
A cette occasion, les élèves s’exercent à :
- confronter leurs représentations ;
- relever les éventuels points de divergence ;
- formuler des questions de recherche issues de l’analyse précédente.
L’enseignant ou l’enseignante fait un bref commentaire des idées exprimées puis
s’appui sur les éventuelles contradictions pour expliquer l’intérêt de développer
de nouveaux apprentissage sur le thème.
Une discussion collective sur les différentes idées en présence conduit à la
formulation d’un certain nombre de questions précises et dignes d’intérêt
auxquelles il faut construire des réponses.
Par exemple :
• Comment a été établie la théorie cellulaire ?
• En quoi une cellule constitue-t-elle une unité structurale du vivant ?
• Quelle est le rôle de la cellule dans l’organisme et dans quelles conditions
assurent-elles ce rôle ?
• Quel est l’impact des progrès dans la survie de l’humanité ?
GUIDE SVT : 19
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
• les noms de savants ayant participé à la naissance et à l’évolution de la
théorie cellulaire
• le développement de la science et de la technologie à ces époques
- établir des relations de cause à effet entre :
• le développement de la science et de la technologie et la naissance de la
théorie cellulaire
• le développement de la science et de la technologie à ces époques
- établir le lien entre
• les grandes étapes et les noms de savants attachés à ces étapes
- effectuer une synthèse sur
• le fonctionnement général de la science
• l’énoncé de la théorie cellulaire.
GUIDE SVT : 20
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
chimique et les activités métaboliques de toutes cellules.
Tout vivant est formé de cellules et des produits de l’activité de
ces dernières.
* Hooke et Leeuwenhock sont des précurseurs de la théorie cellulaire
* Schleiden et Schwann sont les fondateurs de la théorie cellulaire
Activité 4 :
Les élèves exploitent des faits d’observations, des résultats d’activités
pratiques de laboratoire et des informations tirées de divers documents pour
élaborer une explication à la question "En quoi une cellule constitue-t-elle
une unité structurale du vivant ?".
A cette occasion, les élèves s’exercent à :
- réaliser :
• des coupes minces dans divers organes végétaux
• des préparations microscopiques
- relever la présence de cellule dans :
• divers tissus animaux et tissus végétaux
• diverses coupes colorées d’organes animaux et végétaux
• divers organismes animaux et végétaux
• divers organismes unicellulaires
• diverses bactéries
- relever des ressemblances des et différences entre :
• cellules végétales et cellules animales
• cellules animales et protozoaires
• cellules bactériennes et cellules végétales
- identifier des propriétés :
• propriété des colorants fixateurs
• propriété des colorants vitaux
• propriété du vivant chez la cellule
- dégager des caractéristiques :
• caractéristiques de cellules animales
• caractéristiques de cellules végétales
• caractéristiques de cellules bactériennes
• caractéristiques des unicellulaires
- décrire des expériences
- expérience de mérotomie
- effectuer une synthèse sur la mérotomie
L’enseignant ou l’enseignante met à la disposition des élèves le matériel frais, les
protocoles de manipulations et diverses informations pour la mise en œuvre des
observations à faire.
L’exploitation didactique des productions individuelles et de groupe conduit aux
idées suivantes :
• la cellule est une unité de vie
• la cellule animale et la cellule végétale sont bâties selon un même plan
d’organisation. On distingue dans toute cellule animale ou végétale :
la membrane cytoplasmique qui entoure toute la cellule et définit
un compartiment intracellulaire et un compartiment extracellulaire.
GUIDE SVT : 21
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
Le cytoplasme, comportant différents organites
Le noyau, indispensable à la vie de la cellule
La cellule végétale diffère cependant de la cellule animale par les caractères
suivants :
la membrane cytoplasmique est doublée extérieurement d’une
paroi squelettique rigide,
le cytoplasme contient des plastes
la présence de grosses vacuoles, occupant presque tout le
cytoplasme
• on distingue deux types cellulaires :
+ les cellules eucaryotes, possédant un noyau
+les cellules procaryotes, n’ont pas de véritable noyau
• toutes les cellules procaryotes ont en commun trois composants :
une membrane plasmique qui sépare la cellule de son milieu et
régule les entrées et sorties de substances,
un ou plusieurs nucléotides qui constituent le matériel héréditaire
du cytoplasme sans organite.
• Toutes les bactéries sont des organismes unicellulaires procaryotes. Certaines
possèdent des filaments chlorophylliens.
Activité 5 Structuration des acquis des activités précédentes
Les élèves prennent appui sur les acquis des activités précédentes pour
structurer les connaissances notionnelles relatives aux niveaux
d’organisation de la matière vivante ou niveaux d’organisation biologique.
A cette occasion ils ou elles s’exercent à :
- rappeler les questions objet de recherche étudiées
- rappeler les connaissances notionnelles construites au cours des activités
précédentes
- sélectionner des connaissances notionnelles pertinentes au regard de la tâche de
structuration à effectuer ;
- faire la synthèse des informations sélectionnées en distinguant l’essentiel de
l’accessoire ;
- formuler clairement les notions suivantes :
* tous les êtres vivants sont constitués de cellules. Certains ne possèdent qu’une
seule cellule : ce sont des organismes unicellulaires encore appelés protozoaires.
Les autres sont pluricellulaires : ils sont composés de plusieurs millions et de
milliards de cellules. Ce sont des organismes pluricellulaires ou métazoaires.
• chaque organisme pluricellulaire, animal ou végétal, est un assemblage de
types cellulaires différents, remplissant chacun une fonction particulière
• les cellules spécialisées d’un même type forment un ensemble appelé
tissu. Différents tissus peuvent participer à la constitution d’un organe.
Ainsi, les cellules d’un organisme pluricellulaire ne sont pas toutes
identiques. Elles sont très différentes les unes des autres.
• La cellule est la plus petite unité du monde vivant.
• La cellule est constituée de molécules organiques qui sont
fondamentalement les mêmes pour tous les organismes vivants.
Activité 6
Les élèves exploitent des faits d’observations, des documents pour construire
une réponse à la question « Comment les organites cellulaires contribuent-ils
aux fonctions vitales de la cellule ? »
GUIDE SVT : 22
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
A cette occasion ils ou elles s’exercent à :
— relever des ressemblances
• Présence de réticulum endoplasmique (lisse granulaire) de dictyosome/
appareil de golgi, de vacuole/lysosome, de ribosome/polysome, de
mitochondries… dans le cytoplasme de toute cellule animale ou végétale.
• Présence de membrane plasmique dans la structure des différents
organites cytoplasmiques
— relever des dissemblances
+absence de chloroplaste chez les cellules animales
+absence de centrosomes (centriole) chez la plupart des cellules végétales
+ fonctionnement du microscope optique et du microscope électronique
— établir des relations structure/fonction
+ ultra structure chloroplaste – photosynthèse
+ ultra structure mitochondrie- centrale énergétique
+ ultra structure centrosome--mouvement cellulaire
+ réticulum granulaire synthèse de substance protéique
+ appareil de golgi-vésicules golgiennes emballage et transport de substances
secrétées
— effectuer une synthèse
— formuler clairement les notions en rapport avec l’ultrastructure et le rôle des
différents organites de la cellule.
L’enseignant ou l’enseignante introduit une discussion sur les limites du
microscope optique et montre la nécessité de poursuivre l’étude de la cellule en
microscopie électronique. Il ou elle met à la disposition des élèves des
électronographies accompagnées de consignes.
L’exploitation didactique des productions d’élèves conduit aux idées suivantes :
• La membrane cytoplasmique apparaît formée de deux feuillets sombres
séparés par un feuillet clair.
• La membrane plasmique est un assemblage de molécules de
phospholipides et de protéines
• Dans cet assemblage, les molécules de phospholipides et de protéines se
déplacent latéralement : la membrane plasmique a une structure fluide.
• Sous cette membrane se trouve le hyaloplasme où figurent en suspension
des inclusions très diverses et différents organites.
° Les chloroplastes sont des organites cytoplasmiques qui existent dans les
cellules des végétaux chlorophylliens, renfermant chlorophylle
L’enveloppe comporte une membrane externe et une membrane interne qui
délimitent l’espace inter membranaire ; l’enveloppe isole le stroma du
hyaloplasme. Dans le stroma baignent des thylakoïdes de deux types : des
thylakoïdes qui s’étendent dans le stroma, des thylakoïdes amples formant les
grana, Les membranes de thylakoïdes isolent des espaces intrathylakoïdes.
• Le noyau est limité par deux membranes plasmiques qui constituent
l’enveloppe nucléaire.
• Le réticulum endoplasmique est un assemblage de cavités
intercommunicantes limitées par des membranes de type plasmique.
• L’appareil de golgi est constitué de plusieurs empilements de saccules
aplatis. Un empilement de saccules s’appelle un dictyosome. Les
membranes des saccules ont une structure et une composition analogue à
celles de la membrane plasmique.
Ces organites cytoplasmiques sont limités par une membrane plasmique. Ils
définissent ainsi des compartiments intracellulaires distincts.
GUIDE SVT : 23
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
Toutes ces structures entourées de membranes correspondent à des
compartiments internes du cytoplasme.
Activité 7
Les élèves exploitent des faits d’observations, des documents et des résultats
d’activités pratiques de laboratoire pour expliquer « Comment la cellule se
procure-t-elle des substances nutritives nécessaires à son fonctionnement ? »
A cette occasion les élèves s’exercent à :
— identifier les modes de nutrition de la cellule
la dialyse
l’osmose
l’endocytose (phagocytose, pinocytose))
l exocytose
— relever des ressemblances et des différences entre :
diffusion/ osmose
osmose /dialyse
transport passif /transport actif
phagocytose /pinocytose
endocytose /exocytose
— établir des relations structure fonction
architecture de la membrane cytoplasmique (fluide) et endocytose
architecture moléculaire de la membrane cytoplasmique et osmose
architecture moléculaire de la membrane cytoplasmique et dialyse
— établir des relations de cause à effet
gradient de concentration et dialyse
gradient de concentration et osmose
gradient de concentration et transport actif
— effectuer une synthèse
— formuler clairement les notions construites
L’enseignant ou l’enseignante met à la disposition de l’élève des supports
documentaires accompagnés de consignes. Il ou elle suggère une progression
dans la mise en œuvre des manipulations et dans l’exploitation des documents et
résultats d’observation. Il ou elle précise la durée à chaque étape de la
progression.
L’exploitation didactique des productions de groupes conduit aux idées
suivantes :
• L’osmose est le passage net de l’eau à travers la membrane plasmique, du
milieu le plus riche en eau vers le milieu le moins riche en eau
• L’eau migre par osmose à travers la membrane plasmique, en fonction de
son gradient de concentration
• Le passage de certains ions et de certaines molécules organiques à travers
la membrane se fait avec consommation d’énergie : ce sont des transports
actifs.
Ces transports se font toujours à l’encontre du gradient électrochimique ou du
gradient de concentration.
Les passages de certaines molécules à travers la membrane se font sans
consommation d’énergie : ce sont des transports passifs.
La dialyse est un phénomène de diffusion qui se traduit par le passage d’ions ou
de molécules en solution, à travers une membrane artificielle ou à travers une
membrane plasmique en fonction de son gradient de concentration4
• Les cellules effectuent des échanges incessants avec leur milieu de vie.
GUIDE SVT : 24
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
Elles y prélèvent substances minérales et substances organiques
indispensables à leur croissance et à leur développement, elles y rejettent
leurs déchets, et parfois des substances qu’elles synthétisent.
• Ces échanges cellulaires sont conditionnés par l’organisation moléculaire
de la membrane plasmique. Ces passages de substances à travers la
membrane se font par divers mécanismes consommant ou non de
l’énergie : transports actifs, osmose, diffusion libre, diffusion facilitée
La membrane étant une structure fluide, celle-ci peut cependant se déformer de
façon à pouvoir engloutir ou expulser des particules volumineuses : ces
phénomènes sont respectivement appelés endocytose et exocytose .
➢ L’endocytose est un processus par lequel seulement une petite région de la
membrane cytoplasmique s’invagine pour former une petite vésicule
membranaire complètement scellée ; laquelle se retrouve ensuite dans le
milieu intracellulaire. On distingue :
- La pinocytose : l’entrée non spécifique de petites gouttelettes de liquide
extracellulaires contenant du matériel dissout dans une vésicule
d’endocytose.
GUIDE SVT : 25
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
Activité 9
Les élèves démontrent chacun ou chacune leur niveau de maîtrise des
connaissances et des habiletés en s’appuyant sur les situations d’hétéro
évaluation à eux proposées par l’enseignant ou l’enseignante.
Ils ou elles exécutent, selon le cas des tâches complémentaires de consolidation
ou d’enrichissement proposées à la suite de l’évaluation par l’enseignant (e)
Propose aux élèves des situations d’évaluations des apprentissages centrés
explicitement soit sur les habiletés, soit en partie sur les connaissances et les
techniques.
Propose à chaque élève, selon sa situation, des tâches de consolidation ou
d’enrichissement.
Il ou elle fournit à chacun l’aide et l’assistance nécessaire en fonction de la tâche
à exécuter.
■ OBJECTIVER LES SAVOIRS CONSTRUITS ET LES
DEMARCHES UTILISEES
Activité 10
Les élèves s’expriment chacun/chacune sur les bénéfices qu’ils ou elles ont
pu tirer des diverses activités et portent une appréciation sur les démarches
et stratégies utilisées.
L’enseignant (e) les aide à :
se remettre en mémoire la problématique de départ
examiner le cheminement suivi au regard de cette problématique
exprimer ce qu’il ou elle a retenu par rapport à chacune des questions de
la problématique initiale ;
exprimer ses besoins complémentaires d’aide et/ou ces nouvelles attentes.
L’enseignant (e) recense les besoins et attentes exprimées, en vu de leur
intégration aux activités complémentaires de consolidation et d’enrichissement à
proposer après la phase évaluative.
GUIDE SVT : 26
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
- présenter le dossier et recueillir les amendements de leurs pairs et les
remarques de l’enseignant pour l’améliorer
Activité 12
Les élèves mènent une discussion sur l’impact des progrès dans la survie de
l’humanité.
GUIDE SVT : 28
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
L’endocytose est un processus par lequel
• Le noyau est limité par deux membranes seulement une petite région de la membrane
plasmiques qui constituent l’enveloppe cytoplasmique s’invagine pour former une
nucléaire. petite vésicule membranaire complètement
• Le réticulum endoplasmique est un scellée ; laquelle se retrouve ensuite dans le
assemblage de cavités milieu intracellulaire. On distingue :
intercommunicantes limitées par des - La pinocytose : l’entrée non spécifique de
membranes de type plasmique. petites gouttelettes de liquide extracellulaires
• L’appareil de golgi est constitué de contenant du matériel dissout dans une
plusieurs empilements de saccules vésicule d’endocytose.
aplatis. Un empilement de saccules - La phagocytose est un mécanisme
s’appelle un dictyosome . Les d’incorporation de grosses particules
membranes des saccules ont une comme des bactéries ou des débris
structure et une composition analogue à cellulaires. Ce procédé dépend à la fois de
celle de la membrane plasmique.
Ces organites cytoplasmiques sont limités la capacité de la membrane
par une membrane plasmique. Ils cytoplasmique de se déformer mais aussi
définissent ainsi des compartiments de la participation de protéines recepteurs
intracellulaires distincts .Toutes ces présentes à la surface de la membrane qui
structures entourées de membranes ont pour fonction de se lier
correspondent à des compartiments internes spécifiquement à des molécules présentes
du cytoplasme.
à la surface d’un objet volumineux
• L’osmose est le passage net de l’eau à
comme une bactérie.
travers la membrane plasmique, du
milieu le plus riche en eau vers le milieu - L’exocytose est un procédé de sortie qui
le moins riche en eau permet à la cellule d’expulser dans le
• L’eau migre par osmose à travers la milieu extracellulaire de grosses
membrane plasmique, en fonction de molécules comme par exemple certaines
son gradient de concentration protéines fabriquées par la cellule. Lors
• Le passage de certains ions et de
de ce processus des vésicules contenant
certaines molécules organiques à travers
la membrane se fait avec consommation les produits de secretion migrent vers la
d’énergie : ce sont des transports actifs. membrane cytoplasmique et s’y
• Ces transports se font toujours à abouchent. Lors de ce contact, la
l’encontre du gradient électrochimique membrane lipidique des vésicules se
ou du gradient de concentration. fusionne à la membrane cytoplasmique
• Les passages de certaines molécules à leur permettant ainsi de déverser leur
travers la membrane se font sans contenu dans le milieu extracellulaire.
consommation d’énergie : ce sont des
transports passifs. • Les cellules effectuent des échanges
incessants avec leur milieu de vie. Elles y
• La dialyse est un phénomène de
prélèvent substances minérales et
diffusion qui se traduit par le passage
substances organiques indispensables à
d’ions ou de molécules en solution à
leur croissance et leur développement,
travers une membrane artificielle ou une
elles y rejettent leurs déchets, et parfois
membrane plasmique en fonction du
des substances qu’elles synthétisent.
gradiant de concentration
• Ces échanges cellulaires sont
• La membrane étant une structure fluide,
conditionnés par l’organisation
celle-ci peut cependant se déformer de
moléculaire de la membrane plasmique.
façon à pouvoir engloutir ou expulser
Ces passages de substances à travers la
des particules volumineuses : ces
membrane se font par divers mécanismes
phénomènes sont respectivement
consommant ou non de l’énergie :
appelés endocytose et exocytose .
transports actifs, osmose, diffusion libre,
diffusion facilitée.
GUIDE SVT : 29
CYCLES DE LA MATIERE ET FLUX
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
GUIDE SVT : 30
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
3- INFORMATIONS ET COMMENTAIRES
GUIDE SVT : 31
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
l’écologie est l’étude de toutes ces inter- relations complexes considérées par DARWIN
comme les conditions de la lutte pour la vie.
L’enseignant/l’enseignante devra aider à approfondir les relations alimentaires qui existent
entre les êtres vivants rencontrés. Pour cela, il faut non seulement établir le réseau alimentaire,
mais chercher à comprendre pourquoi le premier maillon des chaînes alimentaires est
toujours un végétal chlorophyllien ; ce que devient la nourriture consommée par un être
vivant (voir autotrophie).
Il faut également établir un bilan des entrées et des sorties et évaluer le flux d’énergie qui
passe d’un maillon à un autre le long des chaînes alimentaires. A cette étape de la SA, non
seulement ils/elles comprendront mieux l’organisation trophique d’un écosystème, mais
ils/elles disposeront aussi d’un remarquable moyen de comparer entre eux les différents
écosystèmes, à l’aide d’une unité commune : le Kilojoule.
Ces aspects très importants du fonctionnement des écosystèmes constitueront l’essentiel de
cette S.A.
L’autotrophie
On se limite à la photo autotrophie pour le carbone.
La mise en évidence de production de matière organique, de dioxygène et les conditions
générales de cette production (CO2 lumière, pigments) peut être menée grâce à des
expérimentations classiques. La nécessité d’un approvisionnement en carbone conduit à en
rechercher la source dans le CO2 atmosphérique, et donc à l’observation des échanges et des
structures mises en jeu. La feuille est présentée comme un lieu de synthèse de matières
organiques (dont le siège est le chloroplaste), en communication avec l’atmosphère par les
stomates, approvisionnée en eau et en sel minéraux par la sève brute et qui peut
éventuellement exporter ses productions par la sève élaborée. L’élève est ainsi conduit à
replacer l’activité photosynthétique du chloroplaste dans le cadre d’un schéma général du
fonctionnement du végétal.
Limites (ne sont pas exigibles)
Les caractéristiques cytologiques des tissus rencontrés, à l’exception de celles
du parenchyme chlorophyllien.
La notion de facteur limitant
Les mécanismes de fonctionnement des stomates
Les mécanismes de l’absorption racinaire
Les mécanismes de la circulation des sèves
Les pigments foliaires sont extraits. Leur séparation permet de mettre en évidence leur
diversité. On compare le spectre d’action de la lumière sur la photosynthèse et le spectre
d’absorption de la lumière par un extrait brut de pigments foliaires pour mettre en évidence le
rôle de ces pigments, et amener à la notion de « pigments photosynthétiques ».
Limites (ne sont pas exigibles)
La connaissance des différents pigments autres que la chlorophylle.
La structure moléculaire des pigments.
L’étude des mécanismes biochimiques de la photosynthèse est volontairement restreinte. Elle
se limite à faire comprendre que l’équation bilan de la photosynthèse résulte en réalité de
deux processus complémentaires et simultanés. L’exigence de ces deux processus peut être
montrée grâce à des expérimentations rappelant les travaux de Hill.
On se limite aux explications suivantes pour les deux phases de la photosynthèse :
La phase photochimique comprend la capture des photons, l’oxydation de l’eau et la
production de dioxygène, ainsi que la synthèse de molécules intervenant dans le
métabolisme : ATP et coenzymes réduites (RH2). Cet ensemble de réactions est présenté
globalement comme un « système d’oxydoréduction » qui se déroule au niveau de thylacoïdes
GUIDE SVT : 32
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
où sont localisés les pigments photosynthétiques des protéines et enzymes impliquées dans
les réactions d’oxydoréduction. A ce niveau, l’ensemble des photosystèmes et autres
transporteurs d’électrons doit être simplifié à l’extrême sous la forme « complexe protéines
pigments photosynthétiques ». L’action de la lumière sur cet ensemble, d’où découle la notion
de photosystème, sera réduite à l’indication d’une absorption de lumière par les pigments.
Cette absorption constitue un apport énergétique initial nécessaire à la réalisation des
réactions d’oxydo-réduction ultérieures. Aucune quantification thermodynamique, aucune
notion s’appuyant sur les potentiels d’oxydo-réduction, aucun mécanisme moléculaire ou
atomique associé à l’absorption des photons ne sont attendus. L’existence de deux
photosystèmes et le détail des photosystèmes ne sont pas au programme.
En ce qui concerne la phase photochimique, on se limite à dire qu’elle consiste en
l’incorporation du CO2 dans la matière organique au sein du stroma et que cette incorporation
s’accompagne d’une réduction qui utilise les coenzymes réduits et l’ATP produit par la phase
photochimique. On illustre la fabrication de matière organique par la production de glucides.
Le cycle stromatique de réduction photosynthétique du carbone se limite à une symbolisation
de l’accepteur de CO2 sous la forme C5P2, et des réactions ultérieures sous une forme
semblable (formation de C3P). Les noms de composés ne sont pas au programme à
l’exception du ribulose 1-5 bisphosphate (C5P2), du phosphoglycérate (PGA) et du triose
phosphate (C3P). Les composés intermédiaires nécessaires au bouclage du cycle de réduction
photosynthétique du carbone ne sont pas à étudier. On se limite à indiquer qu’une partie des
trioses phosphates formés sert à la régénération de l’accepteur initial C5P2 en consommant de
l’ATP. L’autre partie des trioses phosphates sert à la synthèse de glucides. Aucune donnée
quantitative sur le fonctionnement du cycle n’est attendue. La conversion du glucose en
amidon n’est pas à détailler
Au bilan, la photosynthèse apparaît donc comme une voie d’entrée du carbone oxydé et de
l’énergie solaire dans la biosphère.
Un regard sur une carte des végétations du Bénin permet de situer rapidement votre ville dans
un biotope, qui sera alors défini par une zone de végétation (forêt, savane,…). Toutefois nous
observons des variations de paysage dans notre environnement immédiat, certains sont
façonnés par l’activité humaine (champ de culture, défrichage) mais dans certains cas l’action
de l’homme est faible et le paysage peut être qualifié de naturel. Nous constatons souvent que
la végétation varie sur des distances de quelques kilomètres, voire quelques centaines de
mètres ; pour le vérifier il suffit de comparer la végétation
Ces paysages locaux doivent être le point de départ d’étude écologique qui permettra de
mettre en œuvre les techniques de terrain pour mieux caractériser les composantes du paysage
et d’étudier leurs dispositions.
Les résultats qualitatifs et quantitatifs, que les élèves vont recueillir/collecter seront alors les
bases de réflexion les conduisant à une bonne compréhension du milieu choisi (agro
système/écosystème naturel).
GUIDE SVT : 33
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
3- PROGRESSION SUGGEREE
Contenu Durée Matériel
Activités 1
Mise en situation 2 heures - Situation possible de départ
et 2
- Carte régionale du Bénin
Collecte de données par - Compte rendu de la sortie
observation, expérimentation et (3 heures - Documents fournissant des
Activité 3 ou de recherche documentaire x2) + 2 données sur les facteurs physico
pour construire la notion heures chimiques de milieu
d’écosystème. - Documents relatifs aux réseaux
trophiques dans divers écosystème.
Collecte de données par - Documents relatifs à la nutrition
observation, expérimentation et minérale des végétaux verts
recherche documentaire pour -Documents relatifs aux ressources
élaborer l’explication à la nécessaires à la production végétale
Activité 4 question "Pourquoi le premier - Divers documents sur l’étude
maillon d’une chaîne alimentaire (3 heures quantitative et qualitative de la
ou d’un réseau trophique est x3) + 2 production primaire dans un
toujours un végétal heures écosystème naturel et un agro
chlorophyllien ?" système.
Structuration des acquis
Activité 5 production primaire et
3 heures
photosynthèse
- Documents relatifs à l’illustration
de la matière organique comme
Collecte de données relatives à source d’énergie
la productivité secondaire et au ( 3 heures - Documents relatifs aux processus
Activité 6
transfert dans les réseaux x2 ) + 2 de libération d’énergie
trophiques. heures - Documents relatifs aux transferts
de matière et d’énergie dans divers
écosystèmes
Collecte de données par
- Divers documents permettant
exploitation de documents pour (3 heures
Activité 7 d’établir la notion de cycle de
expliquer le cycle du carbone et x2) + 2
matière
l’influence de l’homme heures
Structuration et intégration des
Activité 8 3h
acquis notionnels
Objectivation des savoirs
Activité 9 construits et des démarches
utilisées
Réinvestissement des acquis
Activité 10
dans la résolution des problèmes
et 11
de vie courante
GUIDE SVT : 34
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
4- DEROULEMENT
Situation possible de départ Ce jour là, le petit Bombou n’était pas renté tôt à la
maison. Comme d’habitude, après les travaux
champêtres, il est resté pour marauder les mangues. A
Une des caractéristiques de l’agriculture moderne son arrivée à la maison, il n’y avait plus rien à la
est l’accroissement considérable de la cuisine. Ses frères avaient déjà mangé la petite pâte que
productivité des agro systèmes, et tout leur maman a préparée. Ce fut là, la chance du petit
particulièrement des rendements obtenus dans les Bombou. Dans la nuit, tous ceux qui avaient goutté à
« grandes cultures », riz, maïs, etc. cette délicieuse pâte à la sauce de graine ont commencé
Les causes de cette amélioration sont par souffrir de colique chronique suivie de
nombreuses. Aux progrès de la mécanisation et vomissement et de diarrhée. Transportés à hôpital, la
des techniques culturales s’ajoutent aujourd’hui maman et trois des frères de Bombou meurent.
de très nombreux facteurs d’amélioration (emploi L’autopsie des cadavres et l’analyse des déchets de pâte
d’insecticides, des fongicides, d’herbicides, de raclée au fond de la marmite montra que la mort des
fertilisants, sélection de semences …) résultats membres de la famille de Bombou était due à la
de la recherche fondamentale. présence de produits insecticides que leur père avait
Toutefois, ces inventions justifiées pour utilisé pour traiter le champ de coton contigu à celui du
améliorer la productivité et rentabilité doivent ce mais que la maman a utilisé pour préparer la pâte.
pendant être menées avec discernement.
BIOLOGIE-GEOLOGIE Régis DEMOUNEN.
Tâche
Elaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de la situation problème
Procédure
Exprimer sa perception et/ou ses interrogations sur les faits évoqués par la
situation de départ
Construire des réponses aux questions soulevées par la situation de départ en
utilisant l’observation, l’expérimentation ou l’exploitation des documents
Structurer ses acquis en utilisant les concepts et le vocabulaire adéquats
Utiliser les connaissances construites pour porter une appréciation sur les
différents types d’actions que l’homme exerce sur l’environnement.
GUIDE SVT : 35
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
5-Cheminement
■ EXPRIMER SA PERCEPTION
Activité 1 :
Les élèves échangent entre eux leurs représentations et interrogations sur les faits
évoqués par la situation de départ.
A cette occasion ils ou elles s’exercent à :
- exprimer chacun et chacune sa perception des faits évoqués
- établir des relations entre les faits évoqués et leurs acquis antérieurs
-échanger sur leurs perceptions relatives
L’enseignant les aide et les encourage à s’exprimer tout en étant attentif ou attentive
aux idées et opinions qui pourraient lui servir d’appui pour créer un conflit cognitif
MISE EN SITUATION
Une discussion collective sur les différentes idées en présence conduit à la formulation
d’un certain nombre de questions précises et dignes d’intérêt auxquelles il faut
construire des réponses.
Par exemple :
QUESTION DE LA PROBLEMATIQUE
Activité 3Construction de la notion d’écosystème sur la base d’exploitation de
deux milieux naturels
A cette occasion les élèves s’exercent à :
GUIDE SVT : 36
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
- réaliser des outils de travail :
• le tube de mesure de la couverture de frondaison
• le clinomètre/hypsomètre
• le disque de Secchi
• un herbier
• etc ;
- réaliser des relevés :
• des plantes qui habitent le milieu étudié de manière quantitative (nombre,
développement…) et de manière qualitative (différentes espèces présentes dans
le milieu)
• des animaux qui habitent le milieu étudié de manière quantitative (nombre,
développement…) et de manière qualitative (différentes espèces présentes dans
le milieu)
- effectuer des mesures :
• mesure de la couverture de frondaison (la quantité de feuillage au dessus d’une
portion de terrain)
• mesure de la couverture végétale (végétation qui pousse sous les arbres comme
les herbes, les fleurs sauvages, les plantes grimpantes…)
• mesure de la hauteur des arbres du milieu ;
• mesure du diamètre des arbres du milieu ;
• mesure de la température de l’eau, de l’air
• mesure du pH de l’eau
- établir des relations entre différents relevés pour
• indiquer la répartition verticale des végétaux ou stratification (organisation
végétale)
• définir la ou les associations végétales caractéristiques du milieu
• caractériser le milieu étudié/établir le peuplement végétal du milieu
- établir des relations de cause à effet entre
• facteurs climatiques (température, pluviosité, luminosité, humidité
atmosphérique) et répartition des êtres vivants du milieu, leur mode de vie et
leurs comportements
• facteurs édaphiques (texture, structure porosité, perméabilité et capacité de
rétention en eau d’un sol, pH du sol…), la répartition des êtres vivants, leur
mode de vie et de comportement
• facteurs biotiques et répartition des êtres vivants dans le milieu étudié
- formuler clairement les notions à construire :
Biotope, biocénose, écosystème, agro système, facteurs biotiques, facteurs abiotiques.
GUIDE SVT : 37
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
abiotiques déterminent les caractéristiques du milieu et interviennent dans
l’organisation des êtres vivants.
• Une biocénose est un biotope en fonctionnement constitue un écosystème
• Un écosystème est un système biologique, composé de l’ensemble des espèces
animales et végétales qui habitent un même milieu.
• Un écosystème présente :
- une organisation spatiale (organisation verticale et une organisation
horizontale) liée aux conditions et aux interactions multiples existant entre les
individus qui l’habitent
- une organisation fonctionnelle basée surtout sur les relations trophiques
• Un agro système est un milieu cultivé par l’homme pour la production de
végétaux qui seront non seulement source d’aliments mais aussi de matière
première et d’énergie ;
• quelque soit le milieu, tous les animaux se nourrissent en mangeant d’autres
animaux ou plantes. Il s’établit ainsi un rentable réseau de relations que les
écologistes appellent réseau trophique ;
• une chaîne alimentaire est une suite d’êtres vivants dans laquelle chaque
individu mange celui qui le précède.
Activité 4 :
Les élèves collectent des données par observation, expérimentation et/ou
recherche documentaire pour élaborer l’explication à la question "Pourquoi le
premier maillon d’une chaîne alimentaire est toujours un végétal
chlorophyllien ?"
A cette occasion, les élèves s’exercent à :
- réaliser des mesures :
• mesure de la quantité de dioxyde de carbone absorbée
• mesure de la quantité de dioxygène rejetée
- identifier des propriétés :
• propriétés des pigments chlorophylliens
• des indicateurs colorés
- relever des ressemblances et des différences entre :
• nutrition minérale des végétaux verts et végétaux non-verts
• sève brute et sève élaborée
• productivité d’un écosystème naturel et d’un agro système
- établir des relations propriétés fonction :
• propriétés des pigments chlorophylliens et absorption des radiations lumineuses
- établir des relations structure fonction :
• Structure des chloroplastes et photosynthèse
• Structure des feuilles et échanges gazeux chlorophylliens
- établir des relations de cause à effet entre :
• Teneur du milieu en CO2 et photosynthèse
• Présence de lumière et photosynthèse
• Fertilité du sol (constituants chimiques, circulation de l’eau dans le sol,…) et
photosynthèse
• Photosynthèse et production primaire
• Photosynthèse et source de dioxygène atmosphérique/moléculaire
- effectuer une synthèse :
• L’enseignant ou l’enseignante aide les élèves à : se mettre en mémoire la
GUIDE SVT : 38
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
problématique en étude
• mettre en œuvre les indications d’une fiche technique
• manier du matériel de façon aisée et sécuritaire
• relever les données expérimentales pertinentes au regard de la question en étude
• distinguer les résultats d’une expérience des conclusions ou inférences qu’on en
tire
• mettre en relation différents résultats obtenus dans des conditions différentes et
dégager des constantes
• développer le sens de la rigueur et de la précision lors de la formulation des
notions à construire.
L’exploitation didactique des productions de groupes conduit à la formulation des idées
suivantes :
• les végétaux chlorophylliens, premier maillon des chaînes alimentaires, font la
synthèse de substances organiques à partir de substances inorganiques simples
puisées dans le milieu : l’eau, les sels minéraux, le dioxyde de carbone
• cette production de matière organique, par photosynthèse, constitue la
production primaire
• la photosynthèse ou assimilation chlorophyllienne réalise la conversion de
l’énergie lumineuse en énergie chimique
• l’eau, les sels minéraux, le dioxyde de carbone sont les matières premières à
partir desquelles les plantes chlorophylliennes font la synthèse de leur propre
matière
• le dioxyde de carbone est donc la source de carbone de la matière organique
produite par le végétal
• la lumière constitue la source d’énergie utilisée par les végétaux chlorophylliens
pour effectuer la synthèse de matière organique
• la productivité d’un écosystème dépend non seulement des facteurs climatiques
mais également des ressources en sel minéraux et de la quantité de chlorophylle
disponible pour capter la lumière
• la productivité primaire d’un écosystème est la quantité de matière végétale
produite par unité de surface et de temps
• les végétaux chlorophylliens sont autotrophes. Ils sont le siège de réactions
chimiques qui, à partir du CO2, de l’eau et d’ions minéraux, aboutissent à la
synthèse de molécules organiques (glucides, lipides, protides) en présence de
lumière.
Activité 5 : Structuration des acquis des activités précédentes
Les élèves structurent les connaissances notionnelles des activités précédentes
pour préciser le niveau trophique des animaux de quelques écosystèmes.
A cette occasion les élèves s’exercent à :
- récapituler/rappeler les connaissances notionnelles construites au cours des activités
précédentes
- sélectionner des connaissances notionnelles pertinentes au regard de la tâche de
structuration à effectuer
- faire la synthèse des informations sélectionnées en distinguant l’essentiel de
l’accessoire.
L’enseignant ou l’enseignante met à la disposition des élèves des documents
accompagnés de consignes pour établir divers réseaux alimentaires et préciser le niveau
trophique de ces quelques animaux.
L’exploitation collective des productions individuelles des élèves conduit aux idées
GUIDE SVT : 39
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
suivantes :
• quelque soit le milieu, tous les animaux se nourrissent en mangeant d’autres
animaux ou des plantes, c’est-à-dire en consommant de la matière organique.
• Les plantes vertes croissent sans consommer de matière organique. Elles
fabriquent leur matière organique. La matière organique ainsi produite est
source de matière pour les consommateurs primaires puis pour les
consommateurs secondaires…
• Dans un écosystème, des organismes appartiennent au même niveau trophique
lorsqu’ils sont séparés des végétaux producteurs par le même nombre de
maillons
• Chaque étape ou maillon de la chaîne alimentaire constitue un niveau de
consommation, ou niveau trophique
• Un même animal peut occuper plusieurs niveaux trophiques différents dans des
chaînes alimentaires différentes d’un même écosystème
• Au sein d’un écosystème, on distingue trois catégories d’organismes vivants :
les producteurs : ce sont les végétaux chlorophylliens
les consommateurs : ce sont les animaux. Selon ce qu’ils mangent, on
distingue :
+ les consommateurs de premier ordre, qui se nourrissent directement aux dépens des
producteurs
+ les consommateurs de deuxième ordre, qui se nourrissent des consommateurs de
premier ordre
+ les consommateurs de troisième ordre
- les décomposeurs : ce sont les bactéries, les champignons…. Ils dégradent les
matières organiques provenant de l’ensemble des catégories précédentes et fournissent
à nouveau au milieu des éléments minéraux qui vont être repris par les producteurs
• chaque être vivant a un rôle trophique déterminé : producteur, consommateur,
ou décomposeur.
L’enseignant ou l’enseignante, après cette brève récapitulation sur l’organisation en
niveaux trophiques d’un écosystème, introduit et assume une discussion autour de la
question "Comment les consommateurs de divers niveaux utilisent-ils la matières
organiques prélevée chez les organismes de niveau précédent ?"
Activité 6
Les élèves exploitent des documents pour construire une réponse à la question
« Comment les consommateurs utilisent-ils la matière organique prélevée sur des
êtres vivants ? »
A cette occasion les élèves s’exercent à :
— se remettre en mémoire la problématique en étude
— relever des ressemblances et des dissemblances entre
• aliments consommés par les animaux de niveau trophique différents
• compositions chimiques de ces aliments
• nature chimique de ces aliments
— établir des relations de cause à effet :
• relation entre l’alimentation des phytophages et leur croissance
• relation entre l’alimentation des zoophages et leur croissance
• relation entre la consommation d’aliments organiques et la capacité à effectuer
un travail
— établir des liens entre les connaissances antérieures et les connaissances nouvelles
construites :
• relation entre nutrition, respiration et production d’énergie
GUIDE SVT : 40
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
— communiquer les résultats par l’entremise de phrases écrites, de symboles, de
graphique en :
• utilisant le schéma pour rendre compte de la circulation de matière entre les
niveaux trophiques
• construisant un paragraphe explicatif sur comment les consommateurs utilisent
la matière organique comme matières premières pour la fabrication de leurs
tissus et comme source d’énergie.
L’enseignant ou l’enseignante met à la disposition des élèves les supports
documentaires indispensables accompagnés de consignes précises. Il ou elle fournit
aide et assistance, suggère une progression dans l’exploitation des documents.
L’exploitation didactique des productions de groupes conduit à la formulation des idées
suivantes :
• on désigne par production secondaire, la masse des tissus vivants élaborée par
des consommateurs
• un animal grossit, augmente sa biomasse. Il produit sa propre matière. Cette
production est cependant différente de celle des végétaux verts: il s’agit d’une
transformation de matières organiques et non d’une synthèse à partir de
matières minérales. Par opposition aux végétaux chlorophylliens autotrophes,
les animaux et les végétaux non chlorophylliens sont dits hétérotrophes
Les matières organiques d’origine vivante ingérées par les animaux sont
digérées. Au cours de la digestion, ces aliments sont transformés en nutriments
sous l’action des enzymes digestives.
Dans chaque cellule, en présence d’oxygène, les nutriments sont dégradés et
libèrent de l’énergie.
-1g de glucides fournit une énergie de 17KJ
-1g de protides fournit une énergie de 17KJ
-1g de lipides fournit une énergie de 38KJ
• la respiration correspond à une consommation de matière organique et
d’oxygène, avec libération d’énergie.
• la biomasse fabriquée par les organismes chlorophylliens fournit aux animaux
une certaine quantité d’énergie puisqu’elle est constituée de glucides, de lipides
et de protides.
Toute l’énergie contenue au niveau des producteurs n’est pas totalement
transférée au niveau des consommateurs. Au cours de chaque transfert sont
perdus de nombreux Kilojoules
• la matière organique consommée est utilisée de trois façons :
+ une partie permet l’accroissement de la biomasse ; c’est la matière assimilée ou
production secondaire. L’animal produit sa propre matière. Il grossit, augmente sa
biomasse.
+ une partie est perdue dans les déchets c’est la matière non assimilée
+ une partie est convertie en énergie : c’est la matière dépensée. (Les mouvements, le
maintien de la température corporelle et d’une façon générale le fonctionnement des
organes nécessite de l’énergie. Cette énergie provient de la matière consommée).
• le rapport production secondaire/matière consommée est appelé rendement de
production
• le transfert de matière d’un niveau trophique à un autre s’effectue avec un
rendement de production faible (de 1 à 10%)
• la production secondaire, ou variation de la biomasse des consommateurs est la
production disponible pour le niveau de consommation suivant.
• l’équilibre production-consommation est essentiel au fonctionnement de
GUIDE SVT : 41
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
l’écosystème.
• la matière organique (édifiée) fabriquée par les producteurs et transmise de
mangés aux mangeurs dans les chaînes alimentaires, est le support de l’énergie.
• des producteurs autotrophes aux consommateurs ultimes d’ un écosystème est
traversé par un flux d’énergie.
• toute l’énergie contenue au niveau des producteurs n’est pas totalement
transférée au niveau des consommateurs. Au cours de chaque transfert sont
perdus de nombreux Kilojoules
• la production et la consommation de matière correspond respectivement au
stockage et à la transformation de l’énergie solaire.
• l’énergie circule en même temps que la matière : on dit que l’écosystème est
parcouru par un flux d’énergie.
• La production primaire représente en moyenne 1% de l’énergie solaire reçue
• A chaque niveau de consommation, on observe une diminution importante du
flux de l’énergie.
• toute l’énergie circulant dans l’écosystème provient de l’énergie fixée par la
photosynthèse.
• la somme des flux d’énergie, perdue par respiration, accumulée dans
l’écosystème et exportée, est rigoureusement égale à l’énergie fixée par
photosynthèse au niveau des autotrophes.
• la production primaire constitue la source qui alimente en énergie et en matière
les différents niveaux de consommation.
• l’énergie nécessaire à la vie des consommateurs comme à celle des producteurs
est libérée par la respiration et les fermentations.
• le rendement d’assimilation dépend pour beaucoup de la qualité des aliments
consommés par les animaux (les aliments d’origine animale sont mieux
assimilés que ceux d’origine végétale).
• le rendement écologique de croissance (permet d’évaluer l’efficacité d’un
niveau trophique). Il est le rapport entre ce que les consommateurs d’un niveau
trophique donné mettent à la disposition du niveau suivant et ce qu’ils
prélèvent dans la production du niveau précédent.
GUIDE SVT : 42
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
s’accroit et se reproduit ; c’est ce qui différencie le monde vivant du monde inerte.
Les systèmes vivants, c’est-à-dire les organismes, mais aussi les écosystèmes, sont
particulièrement adaptés à la transformation et aux échanges d’énergie.
La vie résulte donc d’un équilibre complexe entre des forces de structuration et de
destruction (les facteurs énergétiques), des forces de compétition et de coopération (les
relations trophiques), et des contraintes liées au milieu physico-chimique (les facteurs
édaphiques et climatiques).
Activité 8
Les élèves démontrent leur niveau de maîtrise des connaissances et habiletés en
s’appuyant sur les situations d’hétéro évaluation à eux proposés par l’enseignant
ou l’enseignante.
Il ou elle exécute, selon le cas, des tâches complémentaires de consolidation ou
d’enrichissement proposées à la suite de l’évaluation par l’enseignant (e).
L’enseignant (e) :
• propose aux élèves des situations d’évaluations des apprentissages centrés
explicitement, soit sur les habiletés, soit en partie sur les connaissances et les
techniques
• propose à chaque élève, selon sa situation, des tâches de consolidation ou
d’enrichissement
• fournit à chacun l’aide et l’assistance nécessaire en fonction de la tâche à
exécuter.
L’enseignant (e) recense les besoins et attentes exprimées, en vu de leur intégration aux
activités complémentaires de consolidation et d’enrichissement à proposer après la
phase évaluative.
■ REINVESTIR SES ACQUIS DANS LA RESOLUTION DE LA
PROBLEMATIQUE D’ORDRE ENVIRONNEMENTAL SOULEVEE PAR LA
SITUATION PROBLEME.
Activité 10
Les élèves cherchent les conséquences des différents types d’actions que l’homme
exerce sur l’environnement.
GUIDE SVT : 43
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
*amélioration de la production agricole
*etc.
- rechercher les conséquences ou dangers de ces différents types d’actions sur
l’environnement (pollution, effet de serre, désertification).
- inventorier des solutions possibles permettant de limiter les inconvénients pour
l’homme lui-même et pour l’avenir des écosystèmes et de la biosphère toute entière.
- choisir une solution qu’ils/elles peuvent mettre en œuvre.
- arrêter de réaliser la solution à partir d’un plan d’action.
-présenter le dossier et recueillir les amendements de leurs pairs et les remarques de
l’enseignant pour l’améliorer
L’enseignant ou l’enseignante fait rappeler les faits de la situation de départ qui ont
conduit à la formulation de la problématique d’ordre environnemental « Comment
l’homme doit gérer les écosystèmes et rester en harmonie avec l’environnement ? »
Il ou elle introduit et anime une discussion sur les autres types d’action que l’homme
exerce sur l’environnement. A partir des questions soulevées par les élèves et des
besoins d’informations exprimées, l’enseignant ou l’enseignante propose à la classe de
s’engager dans une élaboration de dossier. Il/elle met à la disposition des élèves une
copie de la fiche méthodologique (voir annexe).
Activité 11
Les élèves élaborent et exécutent le plan d’action retenu.
Organiser une campagne de salubrité en vue de l’assainissement de
l’environnement d’une source d’eau (lac, marigots, rivière,…)
Ou
Organiser une campagne de salubrité en vue de l’assainissement des égouts de son
quartier.
Par exemple
Pour élaborer et exécuter le plan d’action, l’enseignant /l’enseignante les aide à
exploiter la fiche méthodologique annexée à la première situation d’apprentissage.
GUIDE SVT : 44
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
GUIDE SVT : 45
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
• Un écosystème est un système biologique qui intègre une biocénose et son biotope.
• Un agro système est un milieu cultivé par l'homme pour la production de végétaux qui
seront non seulement source d'aliments, mais aussi de matières premières et d'énergie.
• La biocénose est constituée par l'ensemble des êtres vivants animaux et végétaux qui
peuplent l'écosystème.
• Le biotope constitue l'espace occupé par la biocénose. Dans ce biotope, les facteurs
abiotiques (facteurs climatiques, facteurs édaphiques) déterminent les caractéristiques
du milieu et interviennent dans la répartition des êtres vivants.
• Biotope et biocénose réagissent l'un sur l'autre pour former un système écologique
plus ou moins stable.
• Les végétaux verts fabriquent la matière organique consommée par les autres êtres
vivants : ce sont les producteurs.
• On appelle biomasse la masse de matière vivante qui constitue les êtres vivants à un
moment donné et en un lieu donné
• Les facteurs abiotiques interviennent dans la répartition des êtres vivants d'un milieu.
Les facteurs abiotiques déterminent les caractéristiques du milieu.
• Les êtres vivants sont adaptés aux conditions du milieu dans lequel ils vivent.
• Biotope et biocénose sont deux composantes inséparables qui réagissent l'une sur
l'autre pour former un écosystème. La température et la pluviosité sont les facteurs
écologiques qui déterminent des grandes formations climatiques constituant les
biomes.
• Un biome est une unité géographique caractérisée par la forme de vie de la végétation
climatique.
• Les chaînes et les réseaux alimentaires permettent de préciser les relations trophiques
dans les écosystèmes.
• Les pyramides des nombres et des biomasses illustrent de manière simple la
répartition des êtres vivants en fonction de ce rôle.
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SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
L’alimentation de la production primaire
GUIDE SVT : 47
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- L’amélioration de la productivité par la voie des facteurs internes : elle peut être
obtenue par la création d’espèces ayant les qualités recherchées et la création de
variétés ou d’espèces nouvelles. Les outils au service de ces objectifs sont la
reproduction sexuée, la multiplication végétative et la culture in-vitro.
* la reproduction sexuée : on choisit des parents qui, par croisement contrôlé, donnent
naissance à un descendant appelé hybride.
* la multiplication végétative et la création de clones
Un clone est une population de végétaux tous issus d’un fragment d’un même individu ; ils
ont tous les mêmes caractères génétiques.
Ainsi, chez certaines espèces, après sélection des individus performants, il est possible
d’obtenir un grand nombre d’individus dans un délai réduit par rapport à celui de la
reproduction sexuée.
Le bouturage peut être, à l’inverse, un complément.
• La culture in vitro : chez les végétaux supérieurs, il est possible d’obtenir, par culture
d’un fragment d’organes (tige, feuille, bourgeon…) ou même d’une cellule, la
régénération d’une plante entière, conforme génétiquement à la plante mère.
Après avoir réussi l’amélioration de la production de la biomasse, il est nécessaire, d’une part
de mener une lutte permanente contre de très nombreux parasites ou ravageurs, pouvant
occasionner des prélèvements ou des dégâts considérables, d’autre part de gérer avec soin les
milieux, pour éviter une dégradation du sol, soit par érosion, soit par épuisement.
❖ Les techniques de lutte
Certaines techniques culturales (préparation du lit de semences, binage…) participent à cette
lutte.
Elles sont toutefois insuffisantes et doivent être complétées par des moyens chimiques,
biologiques et génétiques.
- Lutte chimique
Des progrès considérables ont été enregistrés avec l’apparition et l’utilisation des produits
chimiques ou pesticides, spécifiques contre :
• les mauvaises herbes adventices : les herbicides ;
• les champignons parasites : les fongicides ;
• les insectes : les insecticides
• les rats : les raticides.
- Lutte biologique
C’est l’utilisation d’organismes vivants ou de leurs produits pour empêcher ou réduire les
pertes ou dommages causés par les organismes nuisibles.
• Utilisation des agents pathogènes (bactéries-virus) : ils sont sans danger pour
l’Homme et l’environnement, mais très sélectif vis-à-vis des parasites.
• Utilisation des champignons parasites : ils sont spécifiques et provoquent des
épidémies chez le ravageur.
• Utilisation des pièges : ils attirent le parasite grâce à une phéromone.
• Utilisation d’un prédateur ou d’un parasite du parasite.
- Lutte intégrée
L’objectif de cette lutte est de faire appel à toutes les méthodes qui assurent une défense
efficace des espèces cultivées, rentable économiquement, et qui préservent l’équilibre du
milieu.
- Lutte génétique
GUIDE SVT : 48
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
La création d’espèce ou de variétés nouvelles plus résistantes aux pressions du milieu est
recherchée par hybridation (reproduction sexuée) et surtout par génie génétique
(modification du patrimoine héréditaire).
. / Notion de pollution :
Fort utilisé de nos jours, le terme de pollution désigne l'ensemble des rejets de composés
toxiques libérés par l'homme dans l'atmosphère, mais aussi les substances qui, sans être
vraiment dangereuses dans l'immédiat pour les organismes vivants, exercent tout de même
une action perturbatrice sur l'environnement.
Elle peut se faire en fonction de divers critères dont aucun n'est entièrement satisfaisant. Par
exemple :
- on peut considérer le milieu dans lequel sont émis les polluants ou bien le milieu Où
ils exercent leurs effets.
o On peut grouper les agents polluants suivant leur nature
: chimique, biologique, physique, esthétique.
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SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
GUIDE SVT : 50
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
5- Présenter le dossier.
Le dossier forme un tout. Rangez-le dans une "chemise" cartonnée sur laquelle vous écrivez le
titre, votre nom et date. Choisissez un titre, "choc".
présenter sur une page le plan de votre dossier ;
un sommaire facilitera la lecture ;
insérez dans le plan chacun des documents sans oublier de le situer, d’en indiquer
l’origine, de le commenter (un titre clair ou une phase courte). N’hésitez pas à
critiquer le document, à montrer ces qualités, ces insuffisances.
Vérifiez toujours que le document correspond bien à l’idée que vous voulez
développer.
Enfin le dossier, proposer une courte conclusion rappelant, par exemple, les idées
essentielles que vous avez utilisé pour constituer ce dossier et les références
bibliographiques.
- présenter le dossier et recueillir les amendements de leurs pairs et les remarques de
l’enseignant pour l’améliorer
GUIDE SVT : 51
SVT guide classe de 2nde DIP SPPE 2009
Quoi faire ?
Qui va le faire ?
Avec qui le faire ?
Avec quoi le faire ?
Comment le faire ?
Pour qui le faire ?
Quand le faire ?
Où le faire ?
Coût de l’opération ?
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