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Tout seul......

pas capable
Mots clés : Enseignement, apprentissage, gestion mentale,
autonomie, anxiété.
Résumé :
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles l’apprenant
vit mal ses années d’école. Nous essayerons de présenter les
différentes défaillances de l’approche constructiviste qui
limite parfois les capacités d’apprentissage et
d’enseignement de l’apprenant à l’école. Nous abordons
aussi des pistes de réflexions pour aider ces enfants à mieux
vivre à l’école.

L’attachement, la sécurité, l’autonomie, la confiance en soi


sont les facteurs qui influencent positivement les habiletés
scolaires des apprenants. Ces aspects de la progression se
construisent au fil des expériences vécues dans le milieu
scolaire et familial, l’apprenant construit son bagage, son
vécu à travers l’ensemble des interactions entre le foyer
familial, l’enseignant et les pairs. Ce qui nous suscite à
penser, est ce que vraiment cet attachement et cette
dépendance est toujours fiable et crédible pour réussir le
processus Enseignement /Apprentissage ?
En venant au monde, l’apprenant est plongé dans une
constellation familiale qui a déjà une histoire et des valeurs
qui lui son propre, par ce jeu d’interaction l’enfant à bas âge
cumule à son tours les expériences et les vécus de chaque
membres, plus ou moins positifs à son développement, c’est
avec cet élémentaire bagage que l’apprenant quitte son foyer
familial pour battre le monde scolaire où il va poursuivre son
développement riche en des expériences de toutes sorte et à
partir d’elles il bâtit son savoirs et ses connaissances.
L’apprenant qui arrive à l’école ayant une idée primordiale
que l’apprentissage se base sur l’attachement : apprendre
c’est attacher ; comme les papillons, les enfants apprennent à
déployer leurs ailes si ceux qui les entourent savent les
accompagner tout en gardant une juste distance, ce qui crée
chez l’apprenant l’habitude de penser à deux, de produire à
deux, de réagir à deux… : tisser la nécessité d’avoir quelqu’un
à ses cotés pour pouvoir produire pour le diriger, l’orienter.
Pour l’apprenant l’absence de l’autre crée une perturbation,
un déséquilibre chez son esprit et ne comprend rien non plus.
Cette dépendance de l’autrui (parents, enseignant, pairs)
autour de lui résulte un trouble dans le processus
d’apprentissage, donc l’apprenant apprend à évoluer et à
apprendre en sachant qu’il peut aller chercher de l’aide au
besoin ou autrement dit l’apprenant est immergé dans un
monde de manque d’autonomie. Il profite facilement de ce
qui est donné à lui. Ce processus passif dépourvu de toute
gestion mentale et de toute autonomie catalyse chez
apprenant une anxiété, un cercle vicieux : stress-échec-stress,
qui engendre la sensation de manque de compétence
nécessaire à sa réussite, il panique facilement à l’idée d’une
activité ou d’un test réalisé individuellement parce qu’il est
sur préalablement de son échec ; c’est ce qu’on peut
l’appeler par le stress de performance. Avoir un apprenant
anxieux, qui manque de confiance en lui a tendance à affecter
sa productivité et son attention aux matières scolaires, dans
cette perspective, il est clair que la confiance est à la base des
capacités d’apprentissage de l’apprenant et de sa possibilité
de les utiliser à bon escient.
Ce stress de performance freine le processus
d’enseignement et apprentissage généralement, l’important
c’est chercher des moyens concrets pour baisser l’anxiété, il
existe de différents moyens pour diminuer ce stress.
L’encourager le plus possible à s’organiser seul pour étudier
et pour réfléchir ;
Lui donner des diverses responsabilités pour qu’il comprenne
qu’il est utile et capable dans son monde ;
L’encourager à s’auto-évaluer en termes d’attitudes et de
stratégies utilisées, tant à l’école ou avec ses amis ;
Valoriser la démarche du connectivisme : apprendre en se
basant sur les réseaux sociaux et les connexions qu’y
engendrent tout en restant la personne qui contrôle tout qui
gère tout
Laisser l’apprenant co-construire son monde virtuel éducatif
où il acquiert individuellement son citoyenneté et son
identité numérique.

En guise de conclusion, apprentissage et enseignement


s’inscrivent avant tout dans des contextes où s’ancrent
l’attachement et la confiance en dépit des réalités qui font
parfois obstacles à parfaire ce processus. L’apprenant est
besoin d’un accompagnateur et d’un médiateur et non d’une
personne qui lui dépend complétement comme un porteur
d’espoir.

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