Création D'entreprise Au Maroc: Email: 1 Chaine Youtube

Création d’entreprise au Maroc
e Maroc s’est crée un climat favorable à l’épanouissement des
L initiatives internes et externes, par la définition d’une politique
économique et sociale cohérente délimitant les rôles respectifs des secteurs

publics, semi-publics et privés en fonction de leur vocation mais aucunement
dans un esprit de contradiction. Ce qui a amené le Maroc à prendre

conscience et à s’organiser de manière à répondre aux attentes et aux appels
des marocains résident à l’étranger.
Peu importe que l’entreprise soit publique ou privée du moment qu’elle

concourt avec efficacité à la réalisation des projets nationaux fixés par le
gouvernement dans une optique de coordination, dans un esprit de

concertation et dans une démarche d’incitation.
La concertation tire sa légitimité de l’existence d’une complémentarité
dimensionnelle des stratégies du fait que les unités économiques et les

partenaires sociaux font partie d’un système à plusieurs degrés d’unités
Email : m.ne jjari2020@gmail.com 1

Chaine Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCXzVVIqoI0WTGCR9HVorIYg
complexes, privés, semi-publiques ou publiques locales, régionales ou
nationales.
La coordination s’inspire de la nécessité d’intégrer toutes les réformes

requises et tous les objectifs tracés dans une conception claire et cohérente,
car à défaut d’engagement moral de la part du secteur privé, soucieux de

mieux asseoir le développement économique. C’est pour cette raison que les
pouvoirs publics doivent tenir le rôle d’un chef d’orchestre de la politique

économique ; ils doivent être capable de faire jouer ensemble : les chefs
d’entreprise, les services publics, les banques et les organismes de recherche,

aidant ainsi les acteurs à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Enfin, l’incitation vient donner à la concertation et à la coordination les
moyens de passer dans les faits elle prend plusieurs aspects, dont celui lié à la
création du contexte réglementaire propice à l’initiative créatrice, c’était le
cas, avec les avantages incitatifs apportés dans la charte d’investissement

adoptée en 1995 et à d’autre codes sectoriels destinés à encourager les
investissement étrangers sur le territoire Marocain.
L’entreprise est «une structure économique et sociale comprenant une

ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des

biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le
marché) ou non concurrentiel (le monopole)». En outre, elle est par

excellence le corps économique intermédiaire qui établie le lien entre le
consommateur et la recherche scientifique (son environnement

concurrentiel).
L’une des erreurs fréquentes contre laquelle on tâche de combattre, est
de considérer que la création d’entreprises est une collection de « trucs » et

de ficelles techniques qui permettent de se lancer à coup sûr. La création
d’une entreprise est avant tout un phénomène humain et les conseils

techniques judicieux ne remplacent pas les motivations et le
professionnalisme d’un créateur. Ainsi le promoteur vit son entreprise, il la

porte dans son cœur ; c’est le secret de ceux qui ont réellement réussi1.
Les entreprises peuvent être conçues comme un moyen de remède
destiné à pallier un certain nombre de problèmes imputables et inhérentes à la

première opération du développement industriel comme le chômage, le sous-
emplois, l’exode rurale… etc. mais ces entreprises connaissent des problèmes
qui entravent leur développement, et parmi les problèmes on trouve la
mondialisation qui est considérer comme le monstre qu’à côté d’elle, on va

plus entendre la notion des petites et moyennes entreprises dans les pays du
tiers-monde ; ce qui pousse le gouvernement marocaine a implanté un climat
1 Hassan Rifki : comment créer votre entreprise au Maroc: conseils procédure et imprimes ; experdata 1992

de plus en plus favorable pour l’investissement et d’en facilité les procédures
administratives pour la création d’entreprises dans un minimum de temps, et

par la constitution des centres et des agences d’appui à la création et à
l’accompagnement d’entreprises.
C’est pour cette raison, que l’objet de ce mémoire va porter sur :
Partie I : Les étapes de la création d’une entreprise.
Chapitre I : Typologies des entreprises.
Chapitre II : Comment se crée une entreprise ?
Partie II : Les actions engagées par l’Etat pour l’encouragement de

la création d’entreprises.
Chapitre I : Le rôle du centre régional d’Investissement (CRI),
dans la promotion de la compétitivité et la mise à niveau des

entreprises.
Chapitre II : Le rôle de Moukawalati.


Dans cette première partie, chaque jeune promoteur qui a l’intention d’en
créer sa propre entreprise, doit choisir en premier lieu le type d’entreprise pour
procéder à la constitution des pièces nécessaires à la création.
C’est pour cette raison, que nous allons scinder cette partie en deux
chapitres à savoir :
 Chapitre I : Typologies des Entreprises.
 Chapitre II : Comment se crée une Entreprise.
Chapitre I : Typologies des entreprises
Chaque nouvelle entreprise donne un peu plus de vigueur à nos territoires,

entraîne un peu de concurrence et de services au bénéfice des consommateurs,
produit un peu plus de richesse économique. Chaque entreprise nouvelle, c’est

aussi l’emploi de son créateur et en moyenne prés d’un autre emploi dans les
mois qui suivent le démarrage de l’entreprise. D’où l’idée de présenter ce

chapitre en deux sections :
 Section I : Les différents types d’entreprises.
 Section II : Les objectifs de l’entreprise.

Section I : Les différents types d’entreprises
L’existence de plusieurs critères au niveau des types d’entreprises, nous
amène à les regrouper en deux ; d’une part les classifications économiques, et de

l’autre part les classifications juridiques et sociales.
§ 1 : Les classifications économiques :
Les classifications économiques des entreprises ont pour principal intérêt

de permettre des comparaisons entre les pays, les zones économiques ou les
entreprises elles-mêmes.
A- Classification sectorielle selon la nature de l’activité :
Les entreprises peuvent être classées selon leur domaine d’activité, la

classification de Colin Clark distingue les entreprises des secteurs ayant la
même activité principale :
 Les entreprises du secteur primaire : Leur production est
issue de l’exploitation directe du milieu naturel ou de

l’utilisation du cycle naturel : entreprise d’agriculture,
d’extraction minière, de pêche …

 Les entreprises du secteur secondaire : Elles transforment les
matières premières et consommables fournis par le secteur
primaire, comme les industries manufacturières, construction …
 Les entreprises du secteur tertiaire : il recouvre un vaste
champ d'activités qui va du commerce à l'administration, en
passant par les transports, les activités financières et

immobilières, les services aux entreprises et aux particuliers,le
tourisme, l'éducation, la santé et l'action sociale.

B- Classification selon la taille :
Plusieurs critères de taille peuvent être utilisés pour le classement de
l’entreprise, notamment :
a. Le critère du chiffre d’affaire :
C’est un critère qui permet d’apprécier le poids économique d’une
entreprise. Le code des investissements industriels marocains considère comme

P.M.E, toute entreprise dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 7,5 millions de
Dirhams.
b. Le critère de l’effectif employer :
 1 à 10 employer, c’est une petite entreprise.
 10 à 500 employer, c’est une moyenne entreprise.
 500 à 1000 employer, c’est une grande entreprise.
 Plus de 1000 employer, c’est une très grande entreprise.

§ 2 : Les classifications juridiques et sociales :
Les classifications juridiques quant à elles, permettent d'analyser la

répartition des pouvoirs au sein des entreprises et d'étudier les rapports que
celles-ci entretiennent avec leur environnement.
A- Classification selon le statut juridique :
Le critère de la propriété de l’entreprise conduit à distinguer les entreprises

individuelles, les entreprises sociétaires privées, et les entreprises du secteur
public.
a. Les entreprises individuelles :
Sur le plan juridique, l’entreprise s’identifie à son entrepreneur. Il est
personnellement responsable sur tous ses biens, des dettes d’exploitation

contractées vis-à-vis des tiers : ce type porte un grand risque par rapport aux
autres puisqu’elle met en danger le patrimoine privé s’il est question de saisie ou
de vente de l’entreprise. En outre, elle est soumise aux pouvoirs, aux conditions
et aux décisions de la personne à qui elle appartienne.
b. Les entreprises sociétaires privées :
Au-delà d’une certaine dimension en seuil d’activité, toute entreprise doit
revérifier la forme sociétaire pour réunir les capitaux suffisants.
On distingue :

 Les sociétés de personne : les associés sont responsables sur
leurs patrimoines, des dettes de la société en échange de leurs
apports. Les associés reçoivent des parts sociales qu ne

peuvent être cédées à des tiers.
La forme juridique de ce type de société est essentiellement :
1. La société en nom collectif : SNC
La société en nom collectif (SNC) est une société dans laquelle les associés
(au minimum 2) ont tous la qualité de commerçants et sont responsables
indéfiniment et solidairement des dettes de la société. Sa constitution ne requiert

aucun capital minimum. En plus, elles se constitue lorsque plusieurs individus se
réunissent pour effectuer ensemble une activité de production sous la même

dénomination commerciale ou raison sociale.
2. la société en commandite simple : SCS
La société en commandite simple ( SCS ) est une société constituée par un

ou plusieurs associés solidairement responsables, (les commandités), et un ou
plusieurs bailleurs de fonds, (les commanditaires) . La dénomination sociale ne

peut porter le nom d'un commanditaire. Le commanditaire n'est responsable qu'à
concurrence de l'apport promis. Il ne peut exercer aucun acte de gestion même

en vertu d'une procuration.
 Les sociétés de capitaux : la responsabilité des associés est
limitée au montant de leurs apports, par ailleurs, les titres

remis aux actionnaires sont des actions librement cessibles. Il
s’agit :
1. La société anonyme : SA
Très peu usitée en création d'entreprise, la société anonyme (SA) est une
société de 7 actionnaires au minimum. Elle peut être cotée ou non. Les associés
s’unissent en considération de leurs apports pour en constituer le capital
minimum qui est de 300000 dirhams pour une SA non cotée en bourse, et de
3000000 dirhams pour celle qui fait appel public à l’épargne. Dans ce type, la
personnalité des associés passe au second plan. Ce qui importe, c’est l’être
juridique nouveau auquel a donné naissance le contrat de la société, avec la
raison sociale, un domicile, et surtout un patrimoine.
3. La société à responsabilité limitée : SARL
La société à responsabilité limitée (SARL) est la forme de société la plus
couramment utilisée au maroc. Son intérêt majeur est que chacun des associés
(minimum 2 et maximum 100) n'est en principe responsable des dettes de la
société qu'à concurrence de ses apports personnels. Le montant du capital social

est librement fixé par les associés en fonction de la taille, de l'activité, et des
besoins en capitaux de la société.
C. Les entreprises du secteur public : On distingue :
Les offices : se sont des établissements publics industriels ou commerçants

dotés d’une autonomie financière et comptable, et sont gérés selon les méthodes
commerciales.

Les concessions : se sont des contrats par lesquels les pouvoirs publics
délèguent la gestion d’un service public à une entreprise privée.
Section II : Les objectifs de l’entreprise :
Pour avancer dans la vie, il faut fixer des objectifs. Le fonctionnement est
le même dans une entreprise.
Cependant, il faut aussi de la flexibilité pour s’adapter à son

environnement. Si les directives changent, il faut revoir ses stratégies. Cela suffit
à fonder la nécessité d’étudier les objectifs de l’entreprise, des groupes et de la

société.
A. La finalité de l’entreprise :
On peut parler de la finalité de l’entreprise et distinguer trois niveaux de
buts finaux de l’entreprise :
 Finalité primaire (ou de survie) : c’est celle qui se situe au
niveau des mobiles, ou intentions volontaires immédiates.

C’est à ce niveau que les êtres vivants sont mus par la
recherche de l’utilité immédiate et les entreprises par la

recherche de profit.

 Finalité secondaire (ou de développement): c’est celle qui se
situe au niveau de la vocation, du métier, du projet
d’innovation et l’expansion incarnant une intention volontaire

lointaine.
« La plupart des systèmes vivants obéissent à une finalité qui est
l’image que le système se fait de lui-même et de son avenir »2
Cette finalité est normalement la voie qui permet d’assurer
durablement le besoin primaire de survie, et simultanément de

satisfaire différents besoins de développement.
 Finalité tertiaire (ou de contribution émergente) : c’est celle
qui exprime la contribution non voulue qu’un acte puisse

apporter à un niveau supérieur de l’organisation. C’est ainsi
que le désir (primaire) de s’enrichir et la volonté (secondaire)

de développer l’entreprise ont aussi une finalité (tertiaire) qui
est de contribuer ce faisant, à élever le niveau de vie, à créer

l’emploi et à développer les qualifications humaines.
Bref, l’entreprise définie par sa fonction propre et ses finalités diverses, et
analogue à un organisme vivant, ses éléments composants constituant un

système, en ce que leur rôle et leurs fonctions particulières concourent à l’unité
d’ensemble. Quel est alors l’objectif de cet ensemble ?
B. La finalité des groupes :

Outre les pouvoirs externe de l’environnement, parmi lesquels, le pouvoir
des consommateurs, ou « consumérisme » prend une importante plus grande,

trois principaux pouvoirs externes à l’entreprise se posent : le pouvoir juridique
et financier, le pouvoir issu de la compétence et le pouvoir du travail. Chacun de

ces pouvoirs est porté par un groupe particulier. En effet, le premier est pris par
les détenteurs du capital, les seconds par la « technostructure » et le troisième

par les salariés représentés par leur syndicat.
C’est ainsi qu’actionnaires, managers, syndicalistes, ont chacun leur finalité

propre, mais qui est nécessairement soumise aux fins de l’entreprise en tant
qu’unité puisqu’elle dépendent de sa survie et de sa croissance.
La fonction des actionnaires est donc de constituer un patrimoine capable

d’absorber les chocs dus aux risques de conjoncture ou risque d’innovation, la
finalité poursuivie est le maintien et le développement de ce patrimoine, donc la

pérennité de l’entreprise.2
Parallèlement, la fonction des managers et de la technostructure est de
guider l’entreprise à travers la concurrence et du renouvellement technique, la

finalité est en fait la croissance, avec le prestige et les avantages personnels qui
en résultent, c’est donc l’adaptation de l’entreprise au milieu changeant.
Enfin, la fonction du travailleur est évidente, leur finalité est de vivre, de

trouver dans l’entreprise un milieu vital qui ne les opprime pas, elle devient sans
2 : Bruno Lussato : « la dynamique des organisations et les lois qui les gouvernent ».1971

doute, aujourd’hui l’objectif le plus pressant parce qu’il met en jeu l’avenir
même de notre société. Que peut on dire donc de finalité de la création des
entreprises pour la société ?
C. L’intérêt de la création des entreprises pour la société :
L’intérêt pour la création des entreprises et pour l’entrepreneur d’une

manière générale remonte à plusieurs années, je dirai qu’elle remonte peut être à
J.B. Say qui a donné pour la première fois la définition de l’entrepreneur et par
la suite elle a été reprise par les travaux, notamment les plus brillants, étaient
ceux de Schumpeter sur l’esprit d’entreprise et on peut se demander pourquoi

aujourd’hui il y a un regain d’intérêt pour la création d’entreprise ?
Pas de miracle, ce qui contribuera au développement du Maroc, permettra
de créer nouveaux emplois corrigera les différences de développement régional,

donnera un souffle à l’activité économique et fera du Maroc un pays prospère se
trouve sans doute dans le registre de la promotion des investissements et la

création d’entreprise.
En effet, les innovations sont le fait des entreprises et essentiellement les

PME, celle-ci apparaît comme étant une réponse salutaire à toutes ces
préoccupations parce qu’on observe effectivement que les PME apportent une
grande flexibilité, une souplesse à l’appareil économique, parce qu’elles sont
petites, parce qu’elles s’adaptent facilement au petit marché, à des demandes
locales. Par ailleurs, les PME permettent une proportion beaucoup plus
accentuée à l’utilisation des ressources locales. Elles permettent également de
développer un tissu économique par le biais de sous-traitants, en fait la sous-

traitance constitue un tremplin extrêmement important pour le développement
des PME qui constituent à leur tour un levier pour la politique de

régionalisation.
Or, la création d’entreprise ne peut être considérée comme un acte isolé ou

ponctuel. C’est en fait un processus qui commence à partir de l’émergence de
l’idée, et qui s’étend jusqu’à la promotion et le développement du projet crée.
En effet, créer des unités qui seraient exposées à l’échec et à la disparition

est une attitude suicidaire pour l’individu et dangereuse pour la collectivité, car
elle risque de créer un climat d’inhabitation en renforçant la peur de l’échec.
La création d’entreprise suppose donc l’aptitude à développer de nouveaux

projets et l’aptitude à les administrer d’une manière profitable. Il y a dans ce
processus deux phases essentielles qui ne peuvent être dissociées :
La création et la mise en forme.
La promotion et le développement.


Chapitre II : comment se crée une entreprise ?
De nos jours, et devant la difficulté de trouver un emploi, certaines
personnes décident de créer leur propre entreprise. Ce genre de pari peut

s’avérer risqué si l’on n’a pas au préalable pris le temps d’étudier ce que l’on
veut faire. Pour permettre toutes les chances de son côté, il faut bien réfléchir et
surtout structurer votre projet ce qui donnera plus de poids à votre idée devant
les banquiers. Ce qui va nous a incité à présenter ce chapitre en deux sections :
 Section I : Les étapes de la création d’une entreprise au Maroc.
 Section II : Les composantes d’entreprise.
Section I : Les étapes de la création d’une entreprise au Maroc
Les étapes par lesquelles passe la création d’une entreprise au Maroc, sont
classées selon les trois grandes phases suivantes :
 Phase de conception.
 Phase administrative.
 Phase de mise en place.
A. Phase de conception :
1. l’identification de l’idée du projet
Tout projet de création d’entreprise commence par une idée. Qu’elle naisse
de l’expérience, du savoir-faire, de la créativité ou d’un simple concours de

circonstance, l’idée prend souvent la forme d’une intuition ou d’un désir qui
s’approfondit et mûrit avec le temps…
<< Une idée c'est 1% d'inspiration et 99% de transpiration >>
Il existe une grande variété de formes d’idées :
Créer son métier (activité connue) :
Ce type de création peut paraître a priori le moins risqué ; puisque dans ce
type l’idée est bien maîtrisée car elle correspond à un métier exercé pendant
plusieurs années. Les règles du jeu sont connues, les compétences techniques à
mettre en œuvre font parti du savoir-faire, bref, on se sent à l’aise. Ceux qui
créent dans un métier qu’ils connaissent bien ont généralement plus de chances
de réussir que ceux qui se risquent dans l’inconnu.
Il convient cependant d’être prudent. Cette voie d’accès à la création

d’entreprise peut donner cependant un sentiment de sécurité factice : le
professionnel est expert dans son domaine, mais ne maîtrise pas forcément les
autres facettes du « métier de créateur » (gestion, commercialisation…etc.) et ne
suit pas toujours l’évolution de son métier de base.
C’est pour cette raison que le créateur doit être en mesure d’appréhender le
marché visé pour pouvoir faire sa place face aux concurrents.
Les nouvelles idées, nouvelles tendances :
Créer une entreprise à partir de nouvelles idées, de nouvelles tendances

nécessite de rester à l’affût de tout ce qui se passe au Maroc ou ailleurs en

matière de nouveaux produits, de nouveaux modes de consommation, de
nouveaux concepts marketing.
L’opportunité pure :
« L’affaire à ne pas manquer » peut se présenter à tout moment, mais pour
la saisir, il faut être à l’affût de l’information. Les opportunités sont souvent

cachées derrière des déguisements et pour les déceler, il convient de se mettre
dans une disposition d’esprit favorable et critique pour pouvoir analyser

rapidement les situations et prendre les décisions adéquates.
L’application nouvelle :
Cela consiste à utiliser une technique, un savoir-faire, un produit connu en

le transposant dans une autre activité, dans un nouveau contexte ou sur un
marché différent.
L’innovation pure :
Il relève d’un exercice plus ardu. Créer un nouveau produit, généralement à

fort contenu technologique, entraîne des besoins importants de capitaux pour
passer à la phase préindustrielle, pour réaliser une étude de marché,

nécessairement approfondie, et pour attendre la réponse du marché. Dans ce cas-
là, les risques se cumulent, mais la rentabilité s’avère normalement bien plus
élevée que dans une activité banale où la concurrence est souvent très forte.
L’idée du projet doit prendre en compte les nouvelles données de
l’ouverture de l’économie marocaine sur les marchés internationaux. La

concurrence étrangère devient de plus en plus sévère, le monde est devenu un
grand marché sans frontières. Le meilleur survivra et le mauvais disparaîtra.
Suite à ces nouvelles circonstances économiques, l’idée du projet doit être
accompagnée d’un effort continu du promoteur, d’une volonté de réussite et

d’une maîtrise professionnelle de l’activité visée. Le professionnalisme reste la
meilleure condition de réussite. Il faut savoir se limiter à ce que l’on sait faire le
mieux et bien. Et pour qu’une idée de projet soit « bancable », il faut qu’elle
obéisse à certaines conditions :
Elle doit être réalisable, rentable et finançable. 3
Qu’elle que soit la nature de l’idée, il faut en évaluer la pertinence. S’il

s’agit d’une idée nouvelle ou novatrice, il sera nécessaire de s’assurer qu’elle
répond à un besoin et que le marché est prêt à accueillir l’innovation en

question. Si l’idée existe déjà, son porteur devra réfléchir aux moyens de se
différencier par rapport à des concurrents déjà installés sur le marché.
Certaines idées sont originales et risquent d’être copiées. C’est pourquoi, il
faut avoir le réflexe de se protéger le plus tôt possible contre la concurrence en

recourant à l’enregistrement de son invention auprès de l’office national de la
propriété industrielle.
2. la cohérence Homme/Projet :
Suis-je bien l’homme, la femme de ce projet ?

Après avoir défini l’idée, cette seconde étape consiste en fait à valider que
vous avez vraiment les qualités, le bagage et le profil en adéquation avec le

projet que vous mener. Il s’agit alors en partant de vous ; de votre formation
initiale, de vos formations continues, de vos passions, de votre historique

familial, de votre expérience professionnelle, de vos compétences, de vos
qualités personnelles, de votre sens de l’adaptation, etc.… de vérifier le réalisme

et la faisabilité de votre projet.
Pour que cette étape de vérification de cohérence Homme/Projet soit

réussie, il faut analyser trois paramètres essentiels :
 A-t-il le temps ? : Pour la préparation du projet et après la date de
création effective.
 A-t-il les moyens ? : Le créateur doit rassembler des moyens
techniques, financiers, humains pour réaliser son projet. De

nombreuses idées restent inexploitées faute de capitaux.
 A-t-il les compétences et la personnalité ? : Les ressources

matérielles ne suffisent pas, puisque la création d’une entreprise
nécessite des capacités pour gérer une entreprise. Au-delà de l’idée

proprement dite, il est nécessaire de savoir diriger une équipe, de
prendre des décisions administratives, de mettre en place des

procédures de fonctionnement, de savoir utiliser des outils et
documents de gestion.
Le créateur prend alors la décision de se lancer dans l’élaboration du projet

de création de son entreprise. C’est la troisième étape, celle qui est la plus

longue et la plus contraignante, au cours de laquelle le créateur prépare et réunit
les éléments essentiels du projet.
3. l’étude de faisabilité du projet :
Même un petit projet a besoin d’être étudié en détail pour s’assurer de
l’existence d’un marché et de rentabilité de l’investissement qui sera fait.
Par ailleurs, toute demande de financement d’un projet n’est réellement

prise au sérieux par un banquier ou un éventuel associé, que si elle est soutenue
par une étude de faisabilité.
L’étude de faisabilité devra répondre lors de sa phase finale aux questions

suivantes :
 Que veut-on produire ?

 A qui allons-nous le vendre ?
 Quels sont les moyens matériels et humains nécessaires ?
 Ou trouver les moyens de financement de notre projet ?
 Quel est le prix de revient de notre produit ?
 A combien allons-nous le vendre ?
 Combien rapporterait l’investissement ?
D'une manière générale, l'étude de faisabilité doit comporter les sept parties
suivantes :
1- Présentation du projet,

2- Présentation des promoteurs,

3- Etude de marché,
4- Etude technique,
5- Etude économique,
6- Etude financière,
7- Etude de rentabilité.
a. Etude de marché :
Elle occupe une place clé dans l’élaboration de votre projet, car sans
clientèle, il n’y a pas d’entreprise possible.
La réalisation d’une étude de marché permet :
De définir avec précision qu’elle sera sa clientèle,
De se positionner face à la concurrence,

Et ainsi, d’adapter son produit ou son service en fonction des
éléments recueillis.
Par suite, l’analyse des attentes de la clientèle combinée à l’analyse de la

concurrence permet :
De définir un niveau de prix acceptable par ses futurs clients,

De déterminer et chiffrer les premières actions commerciales qui
seront nécessaires pour capter sa clientèle,

De fixer un ordre de grandeur de chiffre d’affaire prévisionnel.
Toute la construction de votre future entreprise va s’appuyer sur les
conclusions de cette étape, qui doit vous permettre de :

I. Bien connaître et comprendre votre marché :
On essaye d’ajuster le projet en répondant aux questions suivantes :
 Qu’allez-vous vendre ?
Affinez les caractéristiques de vos produits ou services : spécialisation,

niveau de qualité, avantages, gammes, présentation, finition, conditions
d’emploi, prestations complémentaires, etc.
 A qui allez-vous vendre ?
Dans cette optique, on essaye de cerner la notion de clientèle de tous les

cotés ; son champ de répartition, ses caractéristiques, son domaine de définition
et son niveau de consommation…
 A quel besoin correspond votre produit ou service ?
Analyser les attentes de vos clients : gain de temps, de place, d’argent,

besoin de sécurité, de confort, de nouveauté, etc.
Présenter les avantages que vous allez leur apporter : garantie de qualité, de
technicité, de ponctualité, de souplesse, de délais d’exécution horaires, et

étendue du choix, etc.
 Comment allez-vous vendre ?
Adapter votre mode de distribution aux habitudes de vos clients : achats sur
catalogue, après essai, sur références, après démonstration, à domicile, après

devis, par appel d’offres, etc.

 Quels sont vos concurrents ?
Analyser les atouts (notoriété, ancienneté, accessibilité, publicité, surface
de vente, étendue de la gamme, tarifs proposés, facilités de paiement, etc.), de

vos concurrents directs et indirects.
 Quels sont les moments propices à l’achat de votre produit ou

service ?
 Pour la clientèle que vous visez, votre activité est-elle assujettie à

un calendrier, un planning, ou des horaires particuliers, etc. ?
 La demande est-elle ponctuelle, accidentelle, périodique,
saisonnière, régulière, etc. ?
 Les achats sont-ils programmés, aléatoires, d’urgence, etc. ?
 Où allez-vous implanter votre entreprise ?
Si votre projet consiste à ouvrir un commerce de détail, votre emplacement

sera capital pour la réussite de votre projet. Lorsque vous aurez repéré un local,
n’hésitez pas à passer plusieurs jours dans le quartier, à questionner les

commerçants, à surveiller attentivement le flux des passants, à observer les
commerces concurrents.
 A combien pouvez-vous estimer votre chiffre d’affaires

prévisionnel ?
En recoupant les différents éléments d’informations recueillis, vous devez
pouvoir maintenant évaluer le nombre de clients potentiels sur votre zone

d’intervention et mesurer leur volume de consommation possible afin de bâtir,
en le justifiant, votre chiffre d’affaire prévisionnel.
II. Définir votre stratégie :
Grâce aux connaissances acquises précédemment, cette seconde étape doit
vous permettre de construire l’offre de votre entreprise en validant ou ajustant

certain points-clé de votre projet.
Pour cela, il vous faudra analyser les caractéristiques :
 De la demande, pour répondre au plus prés à ses exigences,

 De l’offre de la concurrence, pour vous en distinguer et mettre en avant
vos atouts.
a) Les caractéristiques de la demande :
L’étude de marché nous a permet de se renseigner sur :
La composition de votre clientèle présumée :
Si votre clientèle présente une diversité suffisamment importante pour qu’il
soit pertinent de segmenter votre offre de services ou de produits, définissez des

couples « produits ou services / types de clients ». Vous devrez alors
déterminer :
 Celui ou ceux qui constitueront vos produits d’accroche,

 Celui ou ceux qui constitueront votre fonds de clientèle,
 Celui ou ceux qui dégageront vraisemblablement le plus de marge.

Sa localisation :

Si votre clientèle est géographiquement concentrée, votre décision portera
sur le choix de l’infrastructure qui vous permettra d’être présent sur les zones
considérées.
Dans le cas contraire, vous devrez choisir les moyens à mettre en place
pour atteindre vos clients potentiels sur une zone élargie : lieu d’implantation,
publicité, présence dans certains salons ou manifestations, site Internet…
b) Les caractéristiques de la concurrence en place :
Votre stratégie commerciale doit également tenir compte des solutions déjà
proposées par la concurrence en place
L’étude de marché peut avoir révéler :
Une concurrence peu développée :
Vous disposez dans ce cas de la plus grande latitude pour prendre vos
décisions, mais cette situation est rare en dehors des créations véritablement
innovantes. Ne négligez pas la concurrence indirecte constituée notamment par
des fournisseurs de produits ou services différents de votre mais satisfaisant le

même besoin, ainsi que par les consommateurs eux-mêmes, en fonction de leur
capacité à auto satisfaire leur propre besoin.
La présence d’un leader :
Vous serez alors sans doute contraint de développer un ou plusieurs

avantages concurrentiels ou de cibler une niche de marché très précise qui vous
distinguera.

Une concurrence diversifié :
Vous devrez mesurer les atouts de votre offre face à ceux mis en avant par
la concurrence et réfléchir à la façon dont vous vous présenterez pour vous

démarquer des autres.
III. Choisir vos actions commerciales :
Une fois votre offre construite, vous devrez organisez la force de

proposition de votre entreprise : prévoir les relations avec les futurs clients et
décider des actions à mener pour favoriser ces relations.
L’ensemble des moyens qui permettent d’agir sur un marché peut être
classés en trois catégories :
 Ceux qui visent à attirer le consommateur vers le produit. Ils

relèvent de l’action publicitaire.
 Ceux qui visent à pousser le produit vers le consommateur. Ils
relèvent de l’action promotionnelle.
 Ceux qui visent à établir un contact direct avec le consommateur.
Ils relèvent des actions de prospection ou de relance.
Si vous vous adressez à un prestataire spécialisé, il est fondamental que
vous vous impliquiez dans cette étude en y participant au moins en partie. En

effet, la maîtrise de l’information est un élément majeur de succès pour un chef
d’entreprise et c’est sur le terrain que vous apprendrez à la rechercher et à

l’utiliser dans le cadre de vos futures décisions stratégiques.
b. Etude technique :

Cette partie de l’étude de faisabilité permet de traiter les volets qui se
rapportent au local l’exploitation, aux équipements de production et aux moyens

humains nécessaires. Ce qui revient à :
 Définir les caractéristiques du local d’exploitation,

 A identifier le matériel d’exploitation,
 De connaître les types de matières premières et fournitures

consommables nécessaires en quantités et qualités, ainsi que leurs
localité, leurs prix d’achat et moyens de paiement,

 A identifier les besoins en personnel par profil et par niveau de
qualification.
c. Etude économique :
L’étude économique aboutit à l’évaluation chiffrée de l’ensemble du projet
selon les hypothèses retenues dans l’étude technique. C’est à partir de cette
étape que le promoteur dispose d’une estimation complète de son chiffre
d’affaire. Ainsi, les dépenses et les ressources seront étudiées et argumentées.
 Analyse des dépenses : les dépenses sont constituées par tous les
frais indispensables à la réalisation du projet.
 Analyse des recettes : les recettes du projet proviennent des ventes

prévisionnelles.
d. Etude financière :
L’étude financière permet d’une part d’identifier les ressources de

financement et d’autre part de savoir si le projet envisagé peut dégager des

bénéfices suffisants pour rembourser les dettes contractées et rémunérer le
capital investi.
Cette étude détermine donc les modalités de financement. Elle détaille la
part du financement propre et celle qui proviendra des crédits. C’est à ce niveau
que se calculent les intérêts et s’élabore le plan d’amortissement des emprunts.
Il s’agit après d’établir un compte de produits et de charges prévisionnel
réparti sur la durée de remboursement du crédit d’investissement, si l’entreprise

fait appel à un financement bancaire.
e. Etude de rentabilité :
Durant cette phase, on étudie le projet pour s’assurer de sa viabilité. C'est-à-

dire compte tenu des hypothèses retenues, l’affaire mérite-t-elle d’être réalisée.
Par ailleurs, les points clef dans cette phase sont le calcul du seuil critique de
chiffre d’affaire et le taux de rentabilité interne du projet.
B. Phase administrative :
A. Les formalités de constitution d’une entreprise :
Les formalités administratives ont été considérablement simplifiées avec de
la mise en place des guichets d’appuie d’aide à la création d’entreprise, auprès

desquels sont déposées les différentes documents nécessaires à la création.
C’est dans ce sens qu’on va essayer de présenter les formalités de
constitution d’entreprise dans ce tableau :

N° Formalités E.I S.N.C S.C.S S.A.R.L S.C.A S.A
1 Demande de certificat négatif * * * * *
2 Rédaction et signature des * * * * *

statuts
3 Réunion de l’assemblée * *
générale constitutive
4 Souscription et libération du * * * * *
capital
5 Dépôt des fonds auprès d’une * *

banque
6 Enregistrement du capital, du * * * * *
P.V de constitution et des
statuts
7 Inscription à l’impôt des * * * * * *
patentes
8 Déclaration d’existence * * * * * *
fiscale
9 Immatriculation au registre de * * * * * *
commerce
10 Inscription d’une publicité * * * * *
légale
11 Remise du dossier de création * *

à la banque
12 Affiliation et immatriculation * * * * * *
à la C.N.S.S
13 Constitution du dossier de * * * * * *
crédit
1. Demande de certificat négatif : cette certificat est délivré par la

délégation du ministère de commerce et de l’industrie, atteste que le nom
de l’entreprise n’appartient à aucune entreprise déjà existante.

2. Rédaction et signature des statuts : une fois que toutes les vérifications
réalisées, la phase de création juridique de la société peut réellement

commencer ; elle conduira dans un premier temps à la signature des
statuts de la société. Puisque après cette signature que l’entreprise peut en

servir à l’ouverture d’un compte bancaire.
3. réunion de l’assemblée générale constitutive : pour la société anonyme,

l’assemblée générale constitutive nomme les premiers administrateurs de
la société, le commissaire aux comptes et fixe leurs rémunérations.

Concernant les autres types de société, nomme le ou les gérants et fixe
leurs rémunérations.
4. /5. souscription et libération du capital et dépôt des fonds auprès de
la banque :
a) Cas de la S.A.R.L : Les fonds provenant de la libération de la totalité

des parts sociales sont déposés au nom de la société dans les huit jours

de leur réception, par les personnes qui les ont reçus dans un compte
bancaire bloqué.
b) Cas de la S.A : les fonds provenant des souscriptions en numéraire
sont déposés au nom de la société, dans un compte bancaire bloqué. Le

dépôt est effectué en donnant à la banque la liste des souscripteurs en
indiquant les sommes versé par chacun d’eux. Ce dépôt doit être fait
dans un délai de huit jours à compter de la réception des fonds.
6. Enregistrement du capital, du P.V de constitution et des statuts :

l’enregistrement du capital est une opération qui se fait auprès du service
d’enregistrement et du timbre du siège social de la société. Les documents

requis pour l’enregistrement du capital sont les statuts de la société et le
procès verbal de l’assemblée générale constitutive dûment signés,

légalisés et timbrés par les associés et établis en nombre suffisant pour les
utilisations administratives ultérieures.
7. Inscription à l’impôt des patentes par l’intermédiaire du centre

régional d’investissement : l’inscription au rôle de l’impôt des patentes
se fait auprès de la subdivision des impôts de la ville dont dépend le siège

sociale de l’entreprise.
8. Déclaration d’existence fiscale par l’intermédiaire du centre régionale
d’investissement : selon les nouvelles dispositions fiscales, la déclaration

d’existence fiscale se fait au même temps que l’inscription à l’impôt des
patentes. Cependant, le contribuable doit souscrire une déclaration

d’existence suivant le modèle fourni par le service de la T.V.A.

9. Immatriculation au registre de commerce par l’intermédiaire du
centre régional d’investissement : le registre de commerce est un

répertoire officiel des entreprises commerciales, précisant leurs formes
noms, leurs formes juridiques, leurs objets et leurs début d’activités. Il

existe un registre de commerce au siège de chaque tribunal de première
instance et un registre central pour tout le royaume.

10.Inscription d’une publicité légale : après l’immatriculation au registre
de commerce, la constitution de la société fait l’objet d’une publicité au

bulletin officielle dans un journal quotidien national d’annonces légales et
cela dans un délai qui ne dépasse pas 30 jours.

11.remise du dossier de création à la banque :
12.Affiliation et immatriculation à la C.N.S.S par l’intermédiaire du

centre régional d’investissement : l’affiliation à la C.N.S.S est
obligatoire pour toutes les sociétés et pour l’entreprise individuelle ayant

des salariés autre que l’exploitant. Ce qui entraîne automatiquement
l’immatriculation de ses salariés au m^me organisme.

13.constitution du dossier de crédit : après la mise en place juridique de
l’entreprise, et après avoir opté pour la formule de financement la plus

approprié au projet, le promoteur prépare un dossier de demande de crédit
qui doit comprendre certains documents et pièces pour être déposés

auprès d’une agence bancaire ou un siége de la banque choisie par le
promoteur.
C. Phase de mise en oeuvre :

a. Installer l’entreprise

Cette phase d’installation de l’entreprise consiste à effectuer un certain
nombre de démarches qui permettront de démarrer l’activité dans les meilleures

conditions possibles. A ce stade, le premier objectif doit être de concrétiser les
contacts pris avec la clientèle, tels que pressentis ou établis lors de l’élaboration
du projet, de façon à :
Obtenir le plus rapidement possible ses premières

commandes,
Organiser son outil de production en conséquence.
Il est par ailleurs indispensable d’observer un certain de nombre de

principes de gestion et de mettre en place des outils, appelés indicateurs, qui
permettront de contrôler la montée en régime de l’entreprise et ainsi d’éviter ou

corriger des dérapages.
b. Les premiers mois d’activité :
Durant les premiers mois d’activité, le créateur va découvrir et se

familiariser avec un nouveau monde, celui de l’entreprise et de son
environnement, et mettre en œuvre les moyens et procédures qui permettront de

contrôler l’efficacité commerciale et administrative de l’entreprise.
Enfin, tout dirigeant d’entreprise est amené à prendre un certain nombre de
décisions d’ordre fiscal, comptable et social.
Pour éviter de se laisser surprendre, pour être en mesure de dialoguer avec

les administrations concernées et de procéder aux formalités qui s’imposent, il

est indispensable de comprendre les principes de base qui régissent la fiscalité et
la gestion des entreprises.
Section II : Les composantes d’entreprise :
Créer sa propre entreprise est un travail qui demande beaucoup de
préparation et surtout une forte motivation.
Après qu’on a présenté tous les aspects de création d’entreprise dans la

première section, on va passer ainsi à voir les différentes composantes de
l’entreprise.
A. La recherche du nom de l’entreprise :
Le nom de l’entreprise représente le premier contact entre celle-ci et sa
clientèle. Personne ne peut acheter chez une entreprise qui s’appelle par
exemple : « Société des prix les plus chers », « entreprise la méchante »…
La recherche du nom doit se faire de manière réfléchie tout en tenant
compte des éléments suivant :
Le nom doit être simple à retenir ;
Le nom doit être compatible avec l’activité de l’entreprise ;

Le nom doit offrir une signification commerciale positive et
refléter une image de sérieux.
B. Les associés :

La société est définie par la loi marocaine comme étant : « un contrat par
lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leurs

biens ou leur travail ou tous les deux à la fois, en vue de partager le bénéfice qui
pourra en résulter ».
Ainsi, il n’y a pas de société entre des associés qui conviennent de ne pas
partager que les bénéfices, et que les pertes sont uniquement à la charge de l’un
d’eux. Cette philosophie de la société prend l’association d’une sensibilité
extrême, d’où la nécessité de savoir s’associer et se dissocier sans aucun

problème.
Par ailleurs, l’association devrait éviter le plus possible un partage égale du
capital, car cette situation introduit un blocage en matière de prise de décision,

en cas de crise de confiance entre associés.
C. L’apport d’un associé :
L’apport d’un associé peut être fait selon les quatre formes suivantes :
Apport en numéraire : sous forme d’argent en espèce ou chèque.

Apport en nature : sous forme de biens tels que ; terrains,
constructions, matériel, stocks de matières ou de marchandises
etc.…
Apport en industrie : sous forme de connaissances techniques ou
de savoir faire.
Apport en crédit commercial : sous forme de portefeuille de
clientèle.
D. Le siège social :

Le siège social n’est pas forcément le local ou s’exerce effectivement
l’activité de l’entreprise. Aucune restriction n’existe au choix du siège social,

l’habitation du promoteur peut servir comme siège social de l’entreprise.
Vis-à-vis l’administration, le siège social est le lieu de domicile de

l’entreprise, l’imposition est faite à cette adresse.
Conclusion de la première partie :
Au cours de cette première partie, nous avons illustré les différentes étapes
de la procédure de création d’entreprise, sachant au préalable les différents types

d’entreprises qu’un créateur peut préférer sur une autre forme.
Il serait donc utile aux porteurs de projets de création d’entreprises de
s’initier à la procédure administrative de la création d’entreprises.
Notre confrontation aux pratiques nous a permis de reconnaître la

possibilité de réduire le temps de création d’entreprises à vingt quatre heures
pour répondre aux attentes des porteurs de projets.
Le créateur est maintenant devenu un chef d’entreprise : l’activité a
démarré. Il doit appliquer des méthodes rigoureuses de gestion pour contrôler le

développement de son activité.




Pour détecter les projets et encourager la création de nouvelles activités, il
est nécessaire de fédérer et de coordonner les initiatives des acteurs concernés et

de capitaliser leurs expériences. Dans ce but, l’Etat reconnaît l’intérêt d’une
structure tête de réseau ayant pour mission la coordination des actions de

promotion, la sensibilisation à la création d’entreprise an Maroc et l’animation
d’un observatoire de la création d’entreprise.
Afin de favoriser l’émergence de nouvelles activités créatrices d’emploi et

la création ou la reprise d’entreprise, il apparaît nécessaire, dans une logique
territoriale, d’une part de favoriser les réseaux d’appui aux porteurs de projet et
aux entreprises créant de nouvelles activités, et d’améliorer d’autre part la
capacité des créateurs à gérer leur entreprise par un suivi personnalisé et une
formation spécifique.

L’encouragement à la création d’entreprises suppose une connaissance
approfondie des obstacles à la créativité et du comportement des créateurs, et

une mobilisation permanente en termes de promotion et de sensibilisation.
L’Etat en sa tête sa majesté décide de confier à un organisme tête de réseau, la

coordination des efforts, de promotion et la gestion d’un observatoire de la
création d’entreprises.
D’où l’idée de répartir cette partie en deux chapitres comme suite :
 Chapitre I : le rôle du Centre Régional d’Investissement

(CRI), dans la promotion de la compétitivité et la mise à
niveau des entreprises.

 Chapitre II : le rôle de moukawalati.
Chapitre I: Le rôle du Centre Régional d’Investissement (CRI), dans la
promotion de la compétitivité et la mise à niveau des entreprises
La création et le développement des centres régionaux d’investissement

initiés par le discours royal du 9 janvier 2002 sur la gestion décentralisée de
l’investissement adressé au premier ministre. Ils sont placés sous la

responsabilité des Wallis des régions. Ceux-ci ont, par ailleurs, bénéficié de
nouvelles prérogatives à cet effet.
Ces centres sont parmi les mécanismes que les pouvoirs publics ont veillé
à mettre en place pour le développement de l’investissement tant à l’échelon

national que régional. Le rôle des CRI, qui sont au nombre de seize, ne se
limite pas à la mission traditionnelle du guichet unique, mais englobe des

missions plus larges telle que la mise à la disposition des opérateurs
économiques de données et informations à caractère économique qui puissent

aider à valoriser les potentialités des régions où ils opèrent. Ce qui nous incite à
présenter ce chapitre en trois sections :
 Section I : Présentation de la région de Fès et problématique de la

compétitivité.
 Section II : Le rôle du Centre Régional d’Investissement.
 Section III : Bilan d’activité.
Section I : présentation de la région de Fès et problématique de la
compétitivité.

A. Présentation de la région de Fès-Boulmane :
Née du découpage régional de 1997 et située au Centre Nord du pays, la
région de Fés-Boulmane s’étend sur 20 000 Km2, soit 2,8% de la superficie

totale du Maroc. Elle comprend 1 552 000 habitants, soit 5,1% de la population
du royaume.
La densité moyenne de la population de la région est de 81 hab./Km2, avec

un taux d’urbanisation de l’ordre de l’ordre de 70% (Maroc : 51%). Sur le plan
administratif, la région Fés-Boulmane est composée de trois préfectures (Fès Al

Jadid Dar Dbibagh, Fès-Médina et Zouagha Moulay Yacoub) et deux provinces
(Sefrou et Boulmane).

La région de Fès-Boulmane est manifestement caractérisée par la diversité
des ressources naturelles offrant des opportunités de développement et un cadre

idéal pour investir : un tissu économique tourné vers l’avenir, un territoire
attrayant et accessible et une agglomération active.
Disposant d’une superficie agricole utile de 350 000 ha, soit 18% de la
superficie totale de la région, Fès-Boulmane dispose dans le domaine agricole

des atouts naturels qui lui permettent un éventail de production variée.
L’industrie est le deuxième secteur important dans l’activité économique de
la région. Avec ses 568 établissements industriels, la production industrielle

locale a participé en 2001 à hauteur de 4% dans la production nationale, a
génère 3% du PIB, a investi prés de 4% de l’investissement national et a

employé 6% de l’effectif global national.
Capital de l’artisanat, Fès recèle un patrimoine inestimable de métiers
traditionnels qui renforcent la singularité de l’identité culturelle de la région tant

au niveau national qu’au niveau international.
Le tourisme a toutes les potentialités pour constituer une véritable industrie

de services locomotives du développement de la région. Fès-Boulmane
s’individualise par son patrimoine naturel, historique et culturel ce que lui a

permis d’être nominée capitale de culture mondiale en même année où elle fête
ses 1200 ans sous le slogan « Les marocains fêtent leur histoire, 12 siècle
dans la vie d’une royaume ».
Forces et faiblesses de la région de Fès-Boulmane

Forces Faiblesses
Une position géostratégique
favorable:
Un manque d’accessibilité de
Fès fait partie d’une région agricole l’hinterland, notamment en matière de
et pluvieuse desserte ferroviaire, de réseaux
routiers et autoroutiers…
Positionnement géographique et
accès stratégique Peu de « couloirs » est/ouest à
l’échelon national mais aussi
Fès est identifiée comme la porte
européen.
vers l’oriental, les pays de l’UMA et
vers l’Europe, par le port de Nador. Pas de rayonnement suffisant des
villes de la région.
Une proximité avec Rabat :
Proximité des centres de décision Peu de sièges sociaux, peu de centres

de décision : Fès est comme une sorte
« d’annexe de production de
Casablanca»
Une culture industrielle forte Un tissu économique vieillissant
Un potentiel industriel important. Dominance du secteur textile

Une maîtrise des risques industriels. confection.
Une main d’œuvre qualifiée Obsolescence du Parc industriel et

abondante et bon marché. faiblesse de transfert de technologie.
Concurrence internationale et
nationale.
92 % de nos exports vers L’UE :
France : 38 %
Espagne : 23 %
GB : 20 %
Dépendance de 3 pays !!! 82 % de

nos exportations.
Un savoir-faire
2 Universités, écoles & instituts Une faible connaissance du territoire

vis-à-vis de l’international.
Une structure de formation en

décalage avec les besoins de
l’économie.
Un manque de mise en réseau et de

lieux d’échanges et de concertation
des différents acteurs.

Un cadre de vie favorable:
 Un tissu associatif diversifié et Manque d’harmonie entre les

développé. différents acteurs.
Une qualité de vie correcte. Un tissu social déconnecté du tissu

économique.
Un crédit « sympathie » du territoire Un manque de stratégie d’alliances
Une image positive du territoire, Avec d’autres régions, d’autres pays,

perçue comme « terre de européens ou non.
civilisations » notamment pour la
science et la culture.
Un patrimoine universel.
B. Problématique de la compétitivité à Fès :
Riche de son histoire multiséculaire, Fès jouit du prestige de son statut de
ville impériale, ayant contribué au rayonnement des sciences et de la culture. Par

sa médina, classée patrimoine universel, la ville de Fès est au carrefour de

multiples courants porteurs de projets dans le but de participer au
développement de la ville en particulier et la région en général.
La compétitivité relève de plusieurs facteurs :
SUCCES
Grappes compétitives
Entreprise
compétitive
Infrastructure économique
Forte et adaptée
Performance
Ciblage
des marchés
Partenariat public -privé

Effectif

La notion de l’offre & de la demande est désormais

dépassée
Indicateurs de développement :
Le Maroc économique est en marche :
Un PIB qui augmente de 5.5% en 2003 ;

Une épargne qui augmente de 5.4% ;
Des investissements et des prêts privés étrangers qui atteignent 22
milliards de DH ;
Un déficit budgétaire limité à 3.6% ;
Un excédent de la balance de paiement de 3.6% ;
Des avoirs extérieurs : 14 milliards ;
Hausse des recettes touristiques de 5.5%.
Toutefois cette dynamique ne ravive pas les feux de l’économie par la
transformation des ressources financières en investissement et ce pour une

meilleure compétitivité.

Constat
Une sous utilisation de ces ressources ;

Une décélération des crédits ;
Des difficultés d’accès aux financements ;
Une mise à niveau très lent ;
Une compétitivité faible.
Le secteur industriel de la ville de Fès en chiffres
610 Unités soit 8% au niveau national ;

29 000 Emplois soit 6% au niveau national ;
7 milliards de DH de Production soit 4% au niveau national ;
380 millions de DH d’Investissement soit : 4% au niveau national ;
2 milliards de DH d’Exportation soit 4% au niveau national ;
2.2 milliards de DH de valeur Ajoutée soit 3% au niveau national.

Evolution de l’Emploi (milliers)
Fès Maroc
1990 23.3 414.1
1995 22.5 453.6
1998 24.4 490.2
2000 28.4 495.6
2004 29.0 475.6

Dans cette période c à d entre 1990 et 2004 le taux de croissance annuel
concernant tout le Maroc est de +1.8% et de +2.2% pour la ville de Fès.
Evolution de la Production (milliards)
Fès Maroc
1990 3.9 103.5

1995 5.2 130
1998 5.8 150.2
2000 6 151.6
2004 7 178.5

L’évolution de la production durant la période 1990-2004 s’est augmentée
de 5.2% pour le Maroc et de 4.8% pour la ville de Fès.
Evolution de la valeur Ajoutée (millions)
Fès Maroc
1990 307 6556

1995 382 7860
1998 372 9558
2000 355 11561
2004 1000 11169

La valeur ajoutée est progressée de 7.1% pour le Maroc tandis que sa
progression est passée à seulement 0.3% pour la ville de Fès.
Analyse Diagnostic
Cette dernière décennie, la Wilaya de Fès a perdu en compétitivité

industrielle par rapport au reste du pays.
L’emploi est le seul à connaître une évolution positive.
La valeur ajoutée croît dans les mêmes proportions que la moyenne du
Maroc, mais Fès régresse de la 5ème à la 10ème position.
50 unités industrielles ont connu des difficultés.
Dont 38 ont cessé leur activité soit une perte de 5000 emplois.
Pour la même période (1998-2005), création de 6200 nouveaux emplois.

D’où la nécessité de sauvegarder l’existant tout en encouragement les

nouveaux investissements.
Par la mise à niveau du secteur

industriel et l’appui aux entreprises en
difficulté
pour une meilleure compétitivité

Secteur de l’artisanat, un secteur exportateur en baisse!!!!!
Évolution des exportations des produits artisanaux en milliers de

dirhams
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
1999 2000 2001 2002 2003

Chute vertigineuse des exportations de 38% en 4 ans (de 36 à

22 MDH)
50 MDH d’exportations indirectes (Achats de touristes).
Section II : Le rôle du Centre Régional d’Investissement :
Extrait du discours de sa majesté à l'occasion de la lecture de la lettre
royale du 09 Janvier 2002
"Afin de mettre en terme à la multiplication et à la complication des

mécanismes juridiques et administratifs à l'origine de l'avortement de beaucoup
de projets d'investissement nationaux et étrangers, notre lettre vise-t-elle

justement à simplifier les procédures administratives pour l'investisseur.
De fait, celui-ci trouvera à sa disposition, pour créer son entreprise ou
développer ses investissements un responsable et interlocuteur unique, un espace

également unique et situé plus prés de lui, ainsi qu'un formulaire unique".
A. Le Centre Régional d’Investissement : qui sommes-nous ?

Conformément à la lettre Royale adressée au Premier Ministre le 09 Janvier
2002 relative à la gestion déconcentrée de l'investissement, le Centre Régional

d'Investissement est crée sous la responsabilité du Wali de la région et assure
deux fonctions essentielles: l'aide à la création d'entreprises et l'aide aux

investisseurs.
1- Les missions
Les principales missions du Centre, telles que définies par la lettre Royale
sont :
L'aide à la création d'entreprises: Le guichet d'aide à la création

d'entreprises centralise l'ensemble des administrations concernées
par la création d'entreprises. C'est l'interlocuteur unique de toutes
les personnes qui veulent créer une entreprise. Par ailleurs, le CRI
met à la disposition des créateurs d'entreprises un conseiller en
formalités qui, avec ou sans rendez-vous, les aide à constituer leurs
dossiers, traite immédiatement ces derniers et les transmet aux
services concernés.
L'appui aux investisseurs: Le guichet d'aide aux investisseurs traite
les demandes d'autorisations et actes administratifs nécessaires à la
réalisation des projets, étudie les projets de convention à conclure
avec l'Etat, et procure aux investisseurs les informations utiles pour
l'investissement dans la région de Fès-Boulmane.

Outre ces deux missions, le CRI est chargé de:
La promotion et la communication des opportunités

d'investissement dans la région de Fès-Boulmane.
La protection des investissements existants dans la région.
La maîtrise de l'environnement économique relatif à
l'investissement.
Outre les activités relatives aux missions précitées, le Centre exerce aussi
des activités de contrôle et de suivi des projets réalisés .
2-Les services
Dans son action d'appui aux investisseurs, le CRI offre une panoplie de
prestations et de services dans le souci de mieux répondre aux attentes des
investisseurs et aux exigences de la compétitivité des entreprises :
Information Action
régionale
Etude
Partenariat Coopération
L’action du CRI de la Région Fès-Boulmane vise à apporter une

contribution aux efforts menés par les opérateurs publics et privés en vue d’un
développement équilibré. Il s’agit d’une action d proximité qui englobe

différents volets :
Aide à la création d’entreprises.

Etude d’évaluation du potentiel économique de la région.
Suivi et promotion des infrastructures d’accueil.
Appui aux investisseurs durant les différentes phases
d’identification, de conception et de réalisation de leurs projets.
B. L’action du CRI dans la promotion et l’amélioration de la

compétitivité des entreprises à Fès
1- Guichet d’aide à la création d’entreprises :
Le guichet d’A.C.E. constitue l’interlocuteur unique de toutes les personnes

qui veulent créer une entreprise ; il a pour mission d’effectuer en un lieu unique
et au moyen du formulaire unique toutes les déclarations auxquelles le créateur

d’entreprise est tenu par les lois et les règlements en vigueur, dans les domaines
juridiques, fiscal, administratif et social, relatifs à la création d’entreprises.
Il centralise l’ensemble des administrations concernées par la création
d’entreprise à savoir :
L’OMPIC pour le certificat négatif.

Le tribunal de Commerce (TC) pour le registre de commerce.
Les services d’impôt et d’enregistrement pour la patente, TVA, IS
et IR.
La CNSS.
Guichet d’Aide à la Création d’entreprises : accomplir les

formalités de création
CRI

Le guichet d’aide à la création d’entreprises est compétent pour la
création des entreprises individuelles, des sociétés commerciales «SA, SARL,

CNC… » et des groupements d’intérêt économique…
Ainsi et conformément aux dispositions du décret n° 2-02-350 du 17 Juillet

2002 approuvant le formulaire unique de création d’entreprises, le CRI par la
biais du guichet d’aide à la création d'entreprises , met le demandeur, en

possession des attestations délivrées par les administrations précitées plus haut.
a- Le Formulaire Unique :
Le Formulaire Unique est un document approuvé par Décret n°20-2-350 du

Joumada I 1423 (Juillet 2002, B.O n° 5030).
Il regroupe l’ensemble des déclarations et formalités prescrites par la

législation et la réglementation en vigueur en vu de la création d’entreprises.
Le Formulaire Unique est un imprimé, dûment rempli par l’intéressé,
accompagné des documents justificatifs exigés par les lois et les règlements en
vigueur. Il constitue une demande d’inscription à la patente, une déclaration
d’immatriculation au registre du commerce, une déclaration d’existence fiscale

et une demande d’affiliation à la CNSS.
Il est à signaler par ailleurs, que le CRI a mis à la disposition des créateurs
d’entreprises un conseiller en formalités qui :
Reçoit les demandes.

Aide à constituer le dossier.

Aide à renseigner sur le formulaire unique.
Traite immédiatement le dossier et le transmet aux services
concernés et en assure le suivi.
b- Remise du Bulletin de Notification :
Frais de création
Formalités Frais Observation

Etablissement de Frais de recherche Paiement sur
certificat négatif 30,00DHS place contre reçu
Timbre quittance
20,00DHS
Frais attestation
100,00DHS
Timbre fiscal 2 de
0,50DHS
Total
151,00DHS
Immatriculation du RC 150DHS Paiement par

chèque ou espèce

sur place contre

reçu
Dépôt des statuts Taxe judiciaire Paiement par
200,00DHS chèque ou espèce
sur place contre
Timbre
reçu
20,00DHS
Parution du Bulletin 4.00DHS pour la ligne
officiel (BO)
25,00DHS pour BO légalisé
15,00DHS pour BO non

légalisé
NB : En cas de paiement par chèque, ce dernier doit être certifié.
Une fois toutes les démarches de constitution sont entreprises, le CRI met à
la disposition du pétitionnaire un bulletin de notification des identifiants de son
entreprise comportant :
Le n° de registre de commerce.
Le n° de la patente.
Le n° d’identifiant fiscal.
Le n° de la CNSS.
c- Formalités après constitution :

Le créateur d’entreprise est tenu à :
Demander les autorisations administratives, auprès des autorités

locales, avant le démarrage de son activité.
Assurer la déclaration auprès de l’Inspection du Travail.
S’abonner aux réseaux téléphoniques et à la poste.
2-Guichet d’aide aux investisseurs :
Le Guichet procure aux investisseurs toutes les informations utiles pour

l’investissement régional ; étudie toutes les demandes d’autorisations
administratives ou prépare tous les actes administratifs nécessaires à la

réalisation des projets d’investissement dans les secteurs industriel,
agroindustriel, minier, touristique, artisanal et d’habitat.
Le Centre Régional d’Investissement a pour principales tâches, en plus de

celles déjà annoncées de :
Jouer le rôle de facilitateur permettant aux promoteurs de réaliser

leurs projets dans les meilleures conditions.
Examiner les différentes procédures administratives relatives à
l’acte d’investir et de faire des propositions de simplification de
ces dernières.

Faire des propositions d’amélioration de l’attractivité de la région et

faire preuve d’initiative pour l’amélioration du système incitatif au
niveau régional.
Travailler pour le maintien, la construction et le développement de
l’investissement existant et pour la mise à niveau du tissu
économique de la région.
Participer à la mise en place d’un climat d’investissement
concurrentiel et à l’adoption des mesures de nature à accroître la
compétitivité et la diversité de l’économie de la région.
Proposer une méthodologie permettant de dénicher et de mettre en
valeur toutes les potentialités et opportunités d’investissement au
niveau de la région.
Mettre en place un système de veille économique permettant de
capter et d’explorer au niveau régional, national et international, les
différents projets d’investissement pouvant intéresser la région.
Par ailleurs, le CRI de Fès-Boulmane a mis en place une base de données

par filière avec des fiches de projets, à la disposition des investisseurs potentiels,
et ce pour les aider à monter, finaliser et concrétiser leur projet d’investissement.
Le CRI joue aussi un rôle prépondérant dans le soutien et l’amélioration de

la
La mise à niveau du secteur industriel un choix stratégique
compétitivité des entreprises à Fès et on peut le résumer comme suit :

L'entreprise compétitive aura besoin :
D'un cadre juridique et réglementaire adéquat,

D'un environnement financier sain,
D'une infrastructure modernisée,
D'une administration réformée
Et surtout d'un capital humain performant.
La mise à niveau est liée :
A l'investissement technologique et financier,

A la dimension humaine
Et à la nécessité de s'adapter aux changements qui accompagnent le
processus de mondialisation.
Section III : Bilan d’activité :
Etant initialement conçu pour l’aide à la création d’entreprises et l’appui
aux investisseurs, le CRI Fès a su assumer pleinement ces deux missions à

travers l’adoption d’une démarche évolutive et permanente perfectionnement et
de services.
Au-delà de ses deux missions de base le CRI Fès a pu, incontestablement,

s’imposer en tant que fédérateur des acteurs de la région et stimuler de synergies
entre ses partenaires. Son action s’inscrit aujourd’hui dans le cadre d’une

dynamique de stratégie de développement sectorielle, qui aujourd’hui anime
l’ensemble des projets et chantiers de la région de Fès-Boulmane.
Dans ce sens, étant conscient de l’importance des potentialités énormes de
la région Fès-Boulmane dans les différents secteurs économiques, et dans la

perspective de l’inscrire dans le cadre du « Plan Emergence », le CRI a piloté
l’élaboration d’un Plan de Développement Régional Industriel. Ce plan

s’additionne à deux autres, à savoir, le PDRT (Programme de Développement
Régional de Tourisme se Fès) & le PDRA (Programme de Développement

Régional de l’Artisanat de Fès).
Cette stratégie de développement régional sera consolidée davantage par un
quatrième programme relatif au secteur agricole & l’agroalimentaire. Le CRI

pilote actuellement son élaboration.
Elle devra permettre de cerner l’ensemble des secteurs clés de la région à
travers une vision de développement globale et coordonnée.
A. Guichet d’aide à la création

d’entreprises
L’activité du guichet d’aide à la

création d’entreprise au titre de l’année 2007
a été marquée par une progression notable de
l’ensemble de ses indicateurs de rendement.
En effet, le volume des visites à ce

guichet s’est accru et atteint une moyenne de
30 personnes par jours. Il a délivré 2 327
Certificats négatifs (+10%* ) et a permis la
création de plus de 1 005 entreprises
(+36%* ).
ChaineLe secteur: https://www.youtube.com/channel/UCXzVVIqoI0WTGCR9HVorIYg
Youtube des services et la forme
juridique « SARL » dominent au niveau des
créations réalisés avec respectivement une
part de 64,4% et de 50%. Ces entreprises

B. Guichet d’aide aux investisseurs :
Quant au guichet des investissements,

il a également enregistré une amélioration
de ces indicateurs. Dans ce sens, le nombre
de projets instruits par le CRI Fès et ayant
reçu l’avis favorable a atteint 167 projets
(+14%), ces projets correspondent à un
volume
Email d’investissement
: m.ne évalué à 9
jjari2020@gmail.com 73
003,5Mdh (+124%), ils permettront de
créer quelques 23 727 emplois (+200%).

C. Guichet d’appui à l’innovation :
En outre, les services du CRI ont été renforcés par la mise en place d’un
guichet d’appui à l’innovation. Ce guichet constitue une interface idoine pour

l’accueil, l’orientation et l’accompagnement des projets innovants. Il bénéficie

des outils et mécanismes développés par le réseau européen « EBN » et mis à la
disposition du CRI.
A travers ce guichet le CRI a pu traiter 10 projets à caractère innovant. Ils
ont pu bénéficier de son accompagnement suivant la nature de leurs besoins et le

stade de leur évolution.
Dans un souci de promouvoir la recherche et l’innovation, une convention
de partenariat tripartite a été signée entre le CRI de Fès-Boulmane, l’INRA et

R&D Maroc. Elle a pour objet d’établir et de développer un partenariat entre les
trois parties signataires pour apporter un appui à l’investissement et à la

promotion des PME et donner une forte impulsion aux PME dans le domaine de
l’agriculture et de l’agroalimentaire notamment à l’échelon de la région de Fès-

Boulmane.
D. Promotion & appui à la création d’entreprise :
1- Programme « Moukawalati »
Par ailleurs, le CRI en sa qualité de secrétaire de comité régional st de

président de la commission de sélection, assure un suivi et un accompagnement
permanents du programme « Moukawalati ». A ce jour, 69 séances de sélection

ont été organisées à son siège, au niveau desquelles 512 projets ont été traités et
étudiés par la commission de sélection. Parmi ces projets 300 ont été

sélectionnés et 88 projets ont reçu l’avis favorable de la banque dont 40 projets
ont déjà entamé leur activité.
Dans le cadre d’une mission de promotion et d’information, le CRI Fès, et
faisant suite à une série d’opérations de sensibilisation sur le programme initiées

au profit des jeunes étudiants et diplômés de la région Fès-Boulmane, a lancé le
12 Novembre 2007 une large compagne d’information.
Cette compagne a concerné dans une première étape 06 établissements de

formation privés et 02 facultés. Mais elle devra s’étendre sur les autres
provinces de la région en vue de toucher les zones éloignées. Plus de 280

étudiants ont pu assister à ces séances de sensibilisation, qui ont constitué un
rendez-vous incontournable pour la familiarisation des jeunes avec ce

programme, l’éclaircissement de ses différents aspects et notamment la
vulgarisation de l’acte de création d’entreprise.
2-Comité Régional Pour la Création d’Entreprises (CRPCE)
Le Comité Régional Pour la Création d’Entreprises a été créé à l’initiative

du CRI et de la Fondation Banque Populaire pour la Création d’Entreprises,
suite à la signature d’une convention de coopération en 2004.
Ce comité a pour objectif d’animer le milieu régional associatif et

entrepreneurial par l’organisation de manifestations pour la promotion de
l’esprit d’entreprise parmi la population de la région (tables rondes, conférences,

rencontres). En plus, de l’accompagnement des porteurs de projets sélectionnés

suivant un système normalisé (tests, jury, appel à projets) et le suivi après
création des entreprises projetées en vue de leur pérennisation.
Le bilan de cette opération se présente comme suit :
Plus de 300 dossiers de projets reçus.

44 projets sélectionnés pour bénéficier des avantages
d’accompagnement, de coaching et de financement.
31 dossiers sont en cours d’accompagnement pour la création
définitive.
13 dossiers ont pu être intégré dans le cadre du programme
« Moukawalati » pour bénéficier de l’ensemble des avantages
prévus par ce programme.
13 entreprises ont effectivement démarré leur activité.
Accompagnement en cours du texte.
Il est à signaler que Mr. Le Wali, président du CRPCE, avait reçu dans le
cadre d’une cérémonie de célébration la première promotion des porteurs de

projets. Ont assisté à cette cérémonie l’ensemble des partenaires de l’opération.
Les candidats ont assurés de tout l’appui et le soutien des partenaires locaux.
E. Des projets structurants :

En outre, le CRI pilote aujourd’hui la mise en œuvre d’un ensemble de
projets et programmes structurants de la région Fès-Boulmane à l’image : du

PDRI Fès, de l’espace Fès Shore, du projet d’aménagement et du
développement de la zone Sud Ouest de la ville de Fès, de la nouvelle zone

industrielle prévu à Ras El Ma (700Ha) et de l’espace intégré de Magasins Et
Aires de Dédouanement de Fès.
Dans la perspective de Positionner Fès et sa région comme une destination

Offshore et un pole de délocalisation et de relocalisation d’activités Offshoring,
conformément à la stratégie mise en place dans le cadre du Programme de

Développement Régional Industriel de la Région de Fès-Boulmane (PDRI), un
projet Fès Shore Park est en phase d’élaboration. Il consiste en la réalisation et

mise en œuvre d’une zone dédiée aux activités Business Process Offshoring
lancées dans le cadre du programme Emergence.
Ce projet mobilisera un investissement de 425 000 000 DH sur une
superficie de 14Ha extensible sur 22Ha. Il permettra de créer quelques emplois.
F. Promotion, marketing territorial et communication
Le CRI de part sa mission de promotion de l’investissement et d’animation
de l’environnement économique régional, a organisé à un ensemble de

manifestations. Et ce aussi bien sur le plan régional, que national et
international. Lors de ces manifestations le CRI a mis en avant les atouts et
richesses de la région ainsi que le potentiel de son territoire.
Dans ce sens, le lundi 28 Mai 2007, le Ministère de l’Industrie, du
Commerce et de la Mise à Niveau de l’Education Nationale et l’enseignement

supérieur, l’ANA PME et la CGEM ont organisé une rencontre régionale sur
l’innovation à la ville de Fès, sous le thème « l’innovation : levier

incontournable de la compétitivité des entreprises ». Cette journée était riche en
discussions sur la base des exposés des experts de la valorisation et de

l’innovation et sur la base des témoignages faits par des entreprises innovantes
et des chercheurs porteurs de projets de valorisation de la recherche scientifique.
En outre, le mardi 4 décembre 2007, le CRI de Fès-Boulmane et l’Institut

National de la Recherche Agronomique ont organisé en collaboration avec
l’Association Marocaine pour la Recherche & Développement, un séminaire sur

l’offre de l’INRA en technologies pour la promotion de l’investissement et la
création des PME, au Palais des Congrès de Fès.
L’objectif était de :
Vulgariser les résultats de recherche de l’INRA et de développer les

technologies qui s’y rapportent.
Promouvoir l’investissement dans le domaine de l’agriculture et de
l’agroalimentaire et dans les recherches y afférentes.

L’année 2007 a été particulièrement marquée par le renforcement des
supports d’informations relatifs à la promotion de la région de Fès-Boulmane.

Chapitre II : le rôle de Moukawalati
Le plus grand problème qui affecte la population jeune du Maroc est
absolument le chômage qui touche la population.
Afin de lutter contre ce phénomène, le gouvernement Marocain a crée des
guichets d’appui à la création d’entreprises « Moukawalati » sur tout le territoire

national ; ainsi que des agences de promotion de travail « ANAPEC ».
L’objectif étant de créer 30 000 petites entreprises afin de répondre à
l’insertion de 200.000 jeunes diplômés à l’horizon 2008, l’Etat a adopté une

démarche volontariste en y mettant les moyens, 300 MDH pour
l’accompagnement des créateurs d’entreprise et 300 autres millions au titre des

avances accordées aux jeunes promoteurs pour l’amorçage.
Dans cette optique, on va scinder ce chapitre en trois sections :
 Section I : Qu’est ce que Moukawalati ?

 Section II : Le rôle de Moukawalati
 Section III: Les différents partenaires stratégiques et obstacles

encourus.
Section I : qu’est ce que Moukawalati ?
82
Moukawalati est un programme ambitieux pour encourager les très petites

entreprises (TPE); mise en place, afin d’accompagner les porteurs de projets de
TPE, le programme national d’appui à la création de 30000 TPE d’ici 2008 en

accompagnant les jeunes créateurs par un système innovant de guichet unique.
A. Objectifs et missions :
Le programme Moukawalati vise à créer 30.000 entreprises à l’horizon
2008, et donner aux jeunes l’opportunité de monter leurs projets à travers des
facilités octroyées par l’Etat dans le cadre d’octroi des crédits à hauteur de
250.000 DH.
1- Objectifs :
Il existe deux objectifs stratégiques :
La création effective d’entreprises viables 30.000 TPE.

La pérennisation des entreprises créées.
Ainsi que, Moukawalati au nombre de 60 guichets facilite l’accès au crédit,
car toutes les personnes qui passent par son circuit peuvent bénéficier de deux
mesures importantes au niveau du financement :
83
Avance sans intérêts représentant au maximum 10% de

l’investissement et dans la limite de 15.000 DH remboursable sur
six ans dont trois de grâce.

La garantie de votre crédit par l’Etat à hauteur de 85%, cette
garantie est déléguée aux banques ce qui fera que leurs délais de
réponse seront beaucoup plus courts puisque les dossiers ne doivent
pas remonter à Rabat pour être traités.
2- Missions :
Les missions du programme Moukawalati porte sur :
84
Contribuer à la réduction progressive du taux de chômage

moyennant l’appui à la création des petites entreprises génératrices
de richesses en adéquation avec les spécificités régionales et à

assurer la pérennité du tissu économique régional.
Assurer la pérennité progressive du tissu économique régional par

un dispositif de suivi des entreprises créées au cours de la période
critique de démarrage.
B. Procédures et formalités :
Se sont des simples procédures que le porteur du projet, doit suivre pour
qu’il bénéficie des aides proposés par le guichet Moukawalati.
1- conditions d’accès :
Les personnes éligibles qui peuvent bénéficier de ce programme, doivent
avoir ces conditions :
Cibles :
Les diplômés lauréats de la formation professionnelle;
Les diplômés de l’enseignement supérieur;

Les bacheliers.
Conditions :
Etre de nationalité marocaine;
85
Etre âgé entre 20 et 45 ans;

Porteur d’un projet d’un montant d’investissement supérieur ou
égal à 50.000 DH et inférieur ou égal à 250.000 DH ;

Deux personnes peuvent s’associer portant ainsi le montant de
l’investissement du projet à 500.000 DH.
Et là ci-dessous certains statistiques à propos des porteurs de projet au

niveau des conditions d’accès :
Avantages mis en place :
Accompagnement pré et post création des jeunes porteurs de

projets ;
Prise en charge par l’Etat des frais d’accompagnement à hauteur de
10.000 DH par projet;
Garantie à hauteur de 85% du crédit bancaire;
Avance sans intérêt représentant 10% de l’investissement et dans la
limite de 15.000 DH remboursable sur six ans dont trois de grâce.
86
Les guichets de « Moukawalati » sont l’interlocuteur unique du porteur de

projet et l’appuient dans le montage de son dossier de financement et le
développement de son projet.
2- Parcours du porteur du projet :
Afin que le dossier du porteur du projet soit promulgué par la banque, il lui
faut passer par plusieurs étapes pour décrocher l’emprunt.
a. Accueil et inscription du porteur du projet :
L’inscription au programme d’appui à la création d’entreprises peut se faire

auprès d’un seul guichet accueil choisis par le porteur du projet, ce guichet
devient alors son unique interlocuteur.
Des explications sont alors fournies au porteur de projet, elles portent sur
les différentes étapes de ce programme.
Si le porteur de projet décide de se présenter à Moukawalati, il remplit

alors un dossier de condidature et ses informations sont saisies au niveau du
système d’information de Moukawalati.
b. Présélection du candidat :
Le guichet ayant assuré l’inscription, procède à une présélection des
candidats suite à :
87
Un entretien approfondie standard afin d’évaluer sur une base

rationnelle les différentes aspects requis chez le candidat pour la
création d’entreprise.
A l’issu de cet entretien, un récépissé est remis au candidats présélectionnés
pour servir de :
Accusé de réception de candidature et justificatif de la

présélection ;
Convocation à la journée de préparation pour l’entretien de

sélection organisé au sien du guichet.
NB : les personnes ayant été écartées au niveau de la présélection

peuvent se représenter devant le guichet (ou à un autre) après une
durée d’un mois.
c. Sélection définitive :
Les dossiers des porteurs de projets ainsi présélectionnés sont alors orientés
vers le Comité Régional afin de procéder à leur sélection définitive.
Suite à cette opération, les dossiers des candidats sont consignés au niveau
du secrétariat du comité avant d’être transmis aux guichets d’Appui à la

Création d’Entreprises.
NB : les personnes ayant été écartées au niveau de la sélection

peuvent se présenter devant le guichet (ou à un autre) après une
durée de trois mois.
88
Pour en bénéficier de toutes les mesures que présentes Moukawalati aux

porteurs de projets, le candidat doit passer par une présélection et une sélection,
l’objectif n’est pas de vous passer des examens, ce sont juste des entretiens pour
que l’on s’assure que vous êtes motivés et surtout que vous savez ce que vous
voulez.
Section II : le rôle de Moukawalati :
Les guichets d’appui à la création d’entreprise (Moukawalati) ont été
conçus pour aider et initier les porteurs de projet qui présentent leurs dossiers,
dés l’inscription jusqu'au la mise en œuvre de leurs entreprises sur le marché.
A. Accompagnement du porteur du projet :
Le candidat sélectionné est alors accompagné selon trois phases.
Il est à signaler que tout abandon délibéré ou exclusion d’un candidat dans l’une
des phases ci-dessous ne donne à aucun retour pour bénéficier du programme.
Phase d’accompagnement n° 01 :
Description de l’accompagnement :
 Etude de marché : elle se fait en trois temps
a) Formation théorique groupée au sein d’un même guichet :
L’objectif est de doter les candidats des outils pratiques (Canevas,

Questionnaires) pour effectuer leurs études de marché.
89
b) Enquête sur le terrain : Chaque candidat se déplace sur le terrain

pour collecter les informations sur son projet selon les canevas qui lui
ont été fournis.
c) Compilation et rédaction : Dans le cadre d’ateliers collectifs, les

candidats se rassemblent au sein du guichet pour compiler et rédiger
les données collectées relatives à l’échelle de marché.
 Etude technique : elle se fait en trois temps
a) Formation théorique groupée au sein d’un même guichet :

L’objectif est de doter les candidats des outils pratiques (canevas…)
pour effectuer leurs études techniques.

b) Enquête sur le terrain : Chaque candidat se déplace sur le terrain
pour collecter les informations sur son projet selon la démarche qui lui
a été inculquée.
c) Compilation et rédaction : Dans le cadre d’ateliers collectifs, les

candidats se rassemblent au sein du guichet pour compiler et rédiger
les données collectées relatives à l’étude technique.
 Formation Managériale : Il s’agit formation interactive d’incitation
aux techniques de management. Elle se fait manière collective.
 Formation Administrative et financière : Il s’agit d’une formation
collective pour la maîtrise des aspects administratifs et financiers

de base. A l’issu de cette formation, le Business Plan du candidat
doit être finalisé.
90
 Simulation de Business Plan : Chaque candidat présente son
Business Plan au sein du guichet afin d’améliorer les performances

de communication du candidat avant la remise du dossier à la
banque pour financement.
Phase d’accompagnement n°02 :
Description de l’accompagnement :
 Rectification du Business Plan : Cette étape intervient lorsque la
banque exige des rectifications au porteur de projet.
 Aide au démarrage : Cette étape peut prendre plusieurs formes, elle ne

doit signifier en aucun cas que le guichet intervienne pour orienter le
porteur de projet pour le choix de fournisseurs.
Les démarches visant le démarrage de l’entreprise donnent lieu à un plan
d’action, qui est suivi par le guichet.
Phase d’accompagnement n° 03 :
Description de l’accompagnement
 Diagnostics suivis de recommandations et de plans de mise en œuvre :
Ces diagnostics doivent porter sur l’ensemble des activités de
l’entreprise et non seulement les aspects financiers.
91
 Mise à disposition éventuelle d’informations sur des opportunités de
marchés : Ceci consiste à mettre à la disposition des entreprises

accompagnées par le guichet, les informations relatives aux appels
d’offres, à l’externalisation, à la sous-traitance…
Ce fut une expérience enrichissante. Les accompagnateurs ont appris à

vérifier la viabilité et le réalisme du projet ainsi que la constitution d'un Business
Plan. C'est grâce à cette formation que nous pouvons aujourd'hui distinguer d'un
bon d'un mauvais projet.
B. Formation du porteur de projet :
Dans cet axe, il existe deux objectifs :
Objectif stratégique : Faire de l’insertion des chercheurs d’emploi
une action d’accompagnement de la dynamique de développement

économique.
Objectif opérationnel : Améliorer l’employabilité de 50.000

chercheurs d’emploi à l’horizon 2008 ; les jeunes diplômés dont
l’insertion nécessitent une formation de qualification ou de

reconversion.
Deux types de formation sont arrêtés dans le cadre de ce programme :
92
Les formations contractualisées ou à la carte : leur objectif est de

répondre à des besoins en recrutements précis, exprimés par des
employeurs. Leur gestion est assurée par l’ANAPEC.

Les formations qualifiantes ou de reconversion : visent à
améliorer l’employabilité des chercheurs d’emploi à travers des

formations d’adaptation dans les filières à fort potentiel de création
d’emploi ; il s’agit notamment d’accompagner les grands chantiers

de modernisation, des nouveaux métiers mondiaux du Maroc et
d’exploiter le potentiel que recèlent les différentes régions du

Royaume. Leur gestion est assurée par les comités régionaux
d’amélioration de l’employabilité.
Formations à la carte:
Cibles Objectifs Eligibilité

Chercheur Acquisition de compétences Chercheurs d'emploi, inscrits à
d'emploi permettant d'occuper un l'ANAPEC titulaires d'un
emploi identifié. baccalauréat au moins ou lauréat
de la formation professionnelle.
Employeur Recrutement de profils peu Entreprises ou groupement
disponibles sur le marché de d'entreprises marocaines ou
l'emploi et amélioration de étrangères, associations
l'encadrement de l'entreprise. professionnelles locales,
régionales ou sectorielles.
Opération Connaissance des besoins du Etabilssements publics et privés de
93
de marché de l'emploi en vue formation professionnelle ou

Formation d'une meilleure adaptation de d'enseignement supérieur; cabinet
ses propres programmes de de conseil en formation.
formation.
Coût de la formation:
Elle est fixée à quarante Dirhams (40 DH) au maximum par heure et par
participant. Toutefois, des tarifs préférentiels inférieurs peuvent être arrêtés en
commun accord avec les opérateurs de formation.
La formation doit être réalisée dans un délai d'une année au maximum. La
contribution maximale pour cette formation est de 10.000 DH par bénéficiaire.

Cette contribution peut être supérieure à 10.000 DH sans dépasser le plafond de
24.000 DH par candidat dans les cas suivants:
Entreprise nouvellement créée (moins d'une année d'existence à la

date de la demande);
Entreprise opérant dans l'un des nouveaux métiers (métiers du

programme Emergence, TIC…);
Entreprise nationale ou étrangère réalisant un projet d'investissement.
Formations qualifiantes ou de reconversion:
94
Cibles Objectifs Eligibilité

Chercheur Adapter le profil aux besoins Inscrits à l'ANAPEC, titulaires au
d'emploi du marché et faciliter moins d'un baccalauréat ainsi que
l'insertion dans la vie active. les diplômés de la formation
professionnelle.
Opérations Meilleure connaissance des Etablissement publics et privés de
de besoins du marché de formation professionnelle ou
formation l'emploi en vue de mieux d'enseignement supérieur; cabinets
adapter les programmes de de conseil en formation.
formation.
Coût de la formation:
Appel d'offre: Pour un appel d'offre lancé par le Comité Régional

d'Amélioration de l'Employabilité sur la base de cahiers de charges
précis, la contribution à la formation qualifiante ou de reconversion

est fixée à trente Dirhams (30 DH) au maximum par heure et par
participant (y compris les taxes si l'opérateur est éligible à la TVA).

Appel à projet: Pour des appels à projets ouverts ou projets
déposées par les opérateurs de formation la contribution sera de

trente six Dirhams (36DH, y compris la tranche insertion) au
maximum par heure et par participant (y compris les taxes soi

l'opérateur est éligible à la TVA).
95
Toutefois, des tarifs préférentiels peuvent être négociés avec les opérateurs
de formation.
Cette formation doit être réalisée dans un délai d'une année au maximum.
La contribution moyenne pour cette formation est de 10.000 DH par bénéficiaire
(y compris les taxes si l'opérateur est éligible à la TVA). Cette contribution peut
être supérieure à 10.000 DH sans dépasser le plafond de 18.000 DH par candidat
(y compris les taxes si l'opérateur est éligible à la TVA) dans les cas suivants:
Formation dans l'un des nouveaux métiers (offshoring, TIC, …etc);

Anticipation des besoins en formation pour des projets
d'investissement régionaux ou sectoriels.
Section III: les différents partenaires stratégiques et obstacles encourus.
A. Partenaires stratégiques:
1. Banque populaire:
Une convention de partenariat pour l'accompagnement des porteurs de

projets à la création d'entreprises a été conclue, jeudi à Rabat, entre l'ancien
ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle et la Fondation de la

Banque Populaire pour la Création d'Entreprises (FBPCE).
En vertu de cette convention, qui s'inscrit dans le cadre du programme
national d'appui à la création d'entreprises "Moukawalati", la Fondation de la

Banque Populaire s'engage à accompagner 100 candidats annuellement durant la
période allant de 2006 à 2008, en leur offrant une formation portant sur les
aspects théorique, technique, administratif et financier jusqu'à la constitution
définitive de leurs entreprises.

96
La FBPCE s'engage également à créer 11 guichets sur le plan national dans

le cadre du même programme afin de motiver les jeunes, leur permettre de créer
leurs entreprises et de tirer profit des mesures incitatives prévues dans le cadre
du programme "Moukawalati".
Pour la part , du directeur général de la FBPCE, Nourddine El Omari, a

indiquer que la conclusion de cette convention vise à accompagner le
programme national d’appui à la création d’entreprises, dans la perspective
de contribuer aux efforts de lutte contre le chômage des jeunes diplômés.
A travers cette convention, a-t-il dit, la fondation veillera à encadrer et
accompagner les jeunes porteurs de projets en leur fournissant les ressources

administratives, financières et techniques nécessaires pour leur permettre
de mener à bien leurs projets.
2. ANAPEC:
L'ANAPEC est un réseau d'agences régionales et locales modernes,

fonctionnelles et de proximité (74 agences à l'horizon fin 2007):
Conformément aux directives Royales, le gouvernement a placé le chantier

de promotion de l'emploi et de lutte contre le chômage, comme l'une des
priorités nationales.
Pour faire face à cette problématique, le gouvernement dispose d'une

stratégie globale cohérente et intégrée, qui s'articule autour de deux axes majeurs
d'intervention:
97
Une politique économique génératrice de richesses et d'opportunités

d'emplois, à travers le lancement de grands chantiers de
développement et de modernisation, visant l'édification d'une

économie saine, forte et compétitive.
Une politique active de promotion de l'emploi, une politique

volontariste et concertée qui prévoit l'insertion de 200.000 personnes
à l'horizon 2008 à travers :
 L'appui à l'auto emploi par la création de 30.000 petites
entreprises, générant 90.000 emplois à l'horizon 2008, à travers le

dispositif Moukawalati.
 La promotion de l'emploi salarié dans le cadre des deux
programmes phares IDAMJ et TAAHIL générant 105.000

insertions à l'horizon 2008.
Par ailleurs, et pour améliorer la gouvernance du marché de l'emploi, et
dynamiser la fonction d'intermédiation, il a été procédé à la restructuration de

l'ANAPEC, outil de l'Etat pour la mise en œuvre de ces différentes mesures.
B. Obstacles:
98
Le programme marocain visant la création de petites entreprises connaît

actuellement quelques difficultés liées au rythme de traitement des dossiers par
les banques t au fait que les candidats ne présentent pas des projets bien ficelés.
Sur les 10.000 dossiers déposés, prés de 2.000 sont définitivement
sélectionnés par les différents comités régionaux. Prés de 1.100 porteurs de

projets sont actuellement en cours de formation, tandis que 360 jeunes ont déjà
terminé leur stage et n'attendent que le transfert de leurs dossiers auprès des
banques.
Mais le rythme de traitement des dossiers par les banques s'avère long selon
bon nombre de jeunes qui risquent d'attendre trop longtemps. Sur les 114
dossiers déposés auprès des établissements bancaires, une dizaine a été
approuvée. Les banques ne semblent pas encore avoir totalement adhéré à ce

programme.
Théoriquement, les banques ont vingt et un jours pour se prononcer sur un
dossier. Mais, ce délai n'est pas encore respecté.
Le premier projet s'inscrivant dans le cadre de Moukawalati a vu le jour en

octobre 2006 à Tanger, lorsque Ahmed El Janati, père de deux enfants, est
devenu patron de sa propre entreprise, un atelier de haute couture traditionnelle.

Licencié en biologie, il aurait voulu intégrer l'Education Nationale, mais le sort
en décida autrement. Pour parvenir à joindre les deux bouts, il commença à

travailler dans le petit atelier de son père.
99
Originaire de Taounate, El Janati est parti pour Tanger en 1996. Il s'est

inscrit au guichet Moukawalati de la Chambre de Commerce, d'Industrie et de
Services le 1 août 2006, et a bénéficié d'un financement de 30.000 dollars.
Pour réussir le programme Moukawalati, il est indispensable que les
banques changent leur façon de traiter les dossiers et le rythme avec lequel elles
traitent les dossiers de projets pour ne pas créer certaine contradiction entre les
discours et la réalité, sachant que le taux de rejet est d’ailleurs de 64%. Ce qui
l’explique un banquier : « il ne suffit pas de présenter un dossier bien

structuré pour avoir une affaire viable et le système, échaudé par
l’expérience du Crédit jeunes promoteurs, ne fait pas confiance aux

structures de suivi. Un entrepreneur qui ne maîtrise pas un métier risque
fort de se planter, même s’il est formé en matière de gestion ».
Conclusion de la seconde partie :
Dans cette partie on a abordé deux chapitres, le premier parle du rôle du

CRI dans la création d'entreprises et le deuxième sur celui du Moukawalati.
Le rôle du Centre Régional d’Investissement (CRI) est d’offrir aux
entreprises et aux jeunes entrepreneurs l'opportunité de création d’entreprises

ainsi que le renseignement sur l’avancement des autorisations administratives. Il
permet aussi la préparation des conventions d’investissement, l’étude des

demandes d’affectation des terrains domaniaux et la recherche de locaux en cas
d’expansion, et les services de développement personnalisés tels que les
100
informations de base (les lois, la réglementation douanière, le coût des facteurs

de production, l’offre des zones industrielles).
Moukawalati est un programme gouvernemental, ce dernier a mis en place
des guichets pour permettre aux diplômés de la formation professionnelle, des

bacheliers et de l’enseignement supérieur, de bénéficier d’une offre intégrée.
Elle accompagne les porteurs de projets pendant 3 phases majeures :
Avant la création de l'entreprise,

Pendant la phase critique de démarrage, business plan.
Pendant 12 mois après la création de l'entreprise.
101
102
103
104
Fiche technique du projet
Mission :
Notre mission est la satisfaction d’une clientèle jeune aimant le sport de
glisse et plus précisément les Rollers. Nous lui offrons donc un lieu où il pourra
s’exprimer dans ce sport ou encore un lieu où il pourra apprendre à mieux le
pratiquer.
Nous tenons également à satisfaire un besoin de distraction par diverses

manifestations, allant du concours au simple fait de pratiquer en toute sécurité
les Rollers.
Objectifs :
Notre objectif premier pour ce projet et de pouvoir susciter un intérêt

croissant pour ce type de besoin, en effet le besoin semble être latent puisqu’il
n’existe aucune autre entreprise qui puisse proposer au Maroc un tel produit.
Nous voudrions pouvoir incorporer un style de vie chez les jeunes qui va dans le
même sens que notre projet.
D’autre part, il est important pour la société de s’agrandir et de s’implanter
dans d’autre région du Maroc. Ainsi nous nous ne réduirons pas seulement à
offrir un lieu où les patineurs peuvent jouer mais aussi un lieu de spectacle, et ce
par des représentations et des concours. Pour ce faire la piste disposera de
105
gradins pour le public mais aussi d’un endroit découvert avec des pistes
d’acrobaties.
Les créateurs :
Benaddi Anas étudiant en 4eme année gestion option GFC.
Saoudi Adil en 4eme année commerce option marketing.
La localisation :
Dans une première étape le projet sera établi pour la ville de Casablanca,
près du parc Sindibad, néanmoins rien n’empêcherait de le faire dans d’autre
ville comme Tanger ou Rabat par exemple du moment que la ville regorge de
jeune susceptible d’acheter le produit.
Raison sociale :
Nous l’avons appelé "Le Printemps" parce que justement ce sport qui nous
vient des Etats Unis et qui fait ses preuves en Europe mais aussi au Maroc est un
sport de saison chaude, de plus la saison fait allusion au renouveau de la vie et
de pratique de sport.
Statut juridique :
La société sera au départ une S.A.R.L. mais peut être une S.A.
ultérieurement
Sources de financement :
L’essentiel du financement devra se faire par le biais d’une banque.
Les banques choisies pour un tel projet sont :
106
 BMCE
 BCM
 SGMB
La raison de ce choix s’explique par le fait que chacun de nous dispose de
contact plus ou moins important dans chacune de ces banques.
Les apports personnels :
ANAS BENADDI : 160.000,00dhs
ADIL SAOUDI : 100.000,00dhs
Avec un nouvel associé ABDELMOUTALIB ABBADI, cousin de
SAOUDI ADIL disposant d’un terrain de 3000 m². Ce qui constitue pour la
banque une garanti assez convaincante.
A. L’idée de projet :
Le projet à été proposé par Anas Benaddi suite à une visite d’un des
membres de sa famille aux U.S.A., de plus à travers de nombreux reportages

télévisés, essentiellement sur TV5B et 2M, qui mettent en avant la vulgarisation
de tel projet, soit par le biais de retransmissions de concours "Paris Bercy, palais
omnisports" ou encore de simple documentaire.
Mais aussi on voit de plus en plus dans les rues, dans des centres
commerciaux et même dans des hypermarchés (Marjane) beaucoup d’adeptes.
L’idée est donc venue à partir de là, avec un souci de canaliser ces
potentiels dans un projet, d’où l’idée d’ouvrir un parc (une partie couverte et une
107
autre en plein air) répondant au besoin de sécurité mais surtout d’atmosphère

particulière.
B. Marché cible :
Le marché pour ce projet est essentiellement les jeunes mais cependant on

espérerait intégrer un plus grand nombre de clientèle. Du jeune à l’adulte et
pourquoi pas les tous jeunes enfants venus avec leurs parents ou encore venus
pour apprendre grâce au cours qui seront donnés.
Les prix devront être assez accessibles à certaines heures. Une
segmentation, à la suite de l’étude de marché, est essentielle.
Pour l’instant on peut déjà dégager 4 grands axes :
1- Le grand public venu pour s’amuser.
2- Les familles.
3- Les enfants venus pour apprendre.
4- Les spectateurs lors des grands événements.
Le marché :
La concurrence : Aucun concurrent direct n’existe cependant on peu

intégrer pour la concurrence indirecte un nombre assez important d’entreprises.
Toutes les entreprises de divertissements, Les clubs sportifs sont susceptibles

d’être des concurrents.
D’après une étude très simple dans notre entourage nous avons pu constater
qu’une partie de plus en plus grande de jeunes enfants, âgés de 6 à 18 ans, sont
des adeptes de ce sport. Malheureusement il n’existe pas de parc où le pratiquer,

108
alors qu’après nos questionnements il s’est révélé que tous ont répondu
favorablement à l’idée d’un parc de Rollers.
D. Construction du projet :
Pôles et attributs Coordonnées systémiques Explication
1) Le pôle
Identitaire
LE PRINTEMPS Le printemps reflète la

 La raison qualité du service, la
sociale convivialité de l’endroit
ainsi qu’une hospitalité du
personnel.
Ain Diab Casablanca

Premièrement on choisi
(prés du parc d’attraction Casablanca vu l’intérêt que
Sindibad)
portent ses habitants à ce
Localisation sport, deuxièmement on a
opté pour Ain Diab car on ne
peut trouver un terrain
d’une superficie de 2700 m2
109
au centre de ville.
99 ans (quatre-vingt dix-neuf

ans)-
 L’âge
Une PME (effectif de 17

 La taille
personnes)
 La nationalité Une entreprise marocaine

La SARL se situe à mi-
chemin entre les sociétés de
personnes et les sociétés de
capitaux. Elle accorde une
place importante à la
 Le statut SARL personne des associes et
présente un caractère plus
fermé que les sociétés de
capitaux. Les associes ne
sont pas commerçants et leur
responsabilité reste limitée
110
au montant de leurs apports.

Donc c’est la forme le plus
adaptée à notre taille
2) Le pôle
téléologique
Qualitatif :
 Les objectifs
Notre objectif pour ce projet et Qualité du service,
de pouvoir susciter un intérêt atmosphère conviviale, et
croissant pour ce type de notoriété.
besoin, en effet le besoin
semble être latent puisqu’il
n’existe aucune autre entreprise
qui puisse proposer au Maroc
un tel produit.
Quantitatif :
A court terme on estime que le

nombre de clients sera de 36000
par an. A long terme, on prévoit
une clientèle constituée Grâce à une politique de
uniquement d’abonnes. fidélisation par l’offre d’un
service individualisé.
111
Entreprise de services offrant

un sport et un moyen de
distraction.
 L’objet /
vocation
Développer un esprit
d’appartenance à l’entité
convergeant avec le projet de
l’entreprise
Politique de gestion des

ressources humaines basée
sur la motivation.
 Les valeurs /
culture
112
3) Le pôle spatial
 Les acteurs
Concurrents Directs : projet de création futur Ce projet a été aborde dans

d’un parc de patinage de rollers un article du journal
à casablanca. l’économiste paru en mois
de janvier 2000.
Indirects : tout autre entreprise

offrant un sport ou moyen Ces concurrents sont
d’attraction. constitués essentiellement
des cinémas, des clubs de
sports… Mais ils restent
sans influence directe sur
notre future activité.
Directe : La totalité de notre

clientèle sont les jeunes Il peut s’agir de personnes
utilisateurs ou désireux individuelles, de groupes de

Clients
d’apprendre le Rollers. Il peut personnes ou de familles. Ils
s’agir de personnes auront pour cela une
113
individuelles, de groupes de multitude d’offre.

personnes ou de familles. Ils
auront pour cela une multitude
d’offre.
Indirectes : Les clients indirects

pourront être des élèves d’une
école ou d’un lycée ou encore Ainsi nous avons donc
les personnes d’une association envisagé de contacter et

ou les employés des sociétés. d’offrir aux classes des
promotions pour un
abonnement d’un groupe.
Les relations qui nous unissent

avec ce partenaire sont les
déclarations d’impôts.
Etat
- Terrain. (apport en nature)
- Constructions. La gestion de cette ressource
- Matériels de bureaux. sera confiée au responsable
- Matériels informatiques. Marketing car vu la nature
114
- Matériels de restauration de notre activité toute

(snack) information externe risque
 Les ressources :
- Matériels d’animation d’avoir une influence
considérable sur notre
(musique)
entreprise. De ce fait le
Matérielles responsable Marketing doit
- Installations de climatisation
être informé sur tout
changement externe.
Nos inputs informationnels

sont :
- D’ordre général : les

informations médiatiques :
journaux, programmes
télévisés..
- D’ordre spécifique : une
cellule d’intelligence
économique.
Informationnelles
- Apports personnels en
numéraire :
Adil Saoudi : 100000 DH
115
Anas Benaddi: 160000 DH.
- Dettes à long terme.
Financières
 Les structures
 Le processus Voir diagramme de circulation
116
4) Le pôle pilotage
 La gestion Offre d’un produit spécialisé et Croissance et expansion

stratégique personnalisé, avec une future.
multitude de produits ciblés.
Acquérir par ce, une
Une segmentation par type de
notoriété.
clientèle (jeunes, apprentissage,
groupe, famille, achalandage).
Stratégie d’image de marque.

En plus une stratégie
d’expansion future notamment
sur d’autre ville (Rabat,
Marrakech, Tanger).
Politique achat :
Acquérir en premier lieu du

strict minimum.
 La gestion
fonctionnelle Financer notre stratégie
d’expansion d’un aménagement
en pleine aire ultérieurement.
Politique production :
117
Ventes du service, voir

diagramme de circulation.
Politique de GRH :
Formation, recrutement ;…
Politique commerciale :
Produit : nous offrons un

service accompagné de
périphériques comme la
location, la restauration et le
cadre d’ambiance.
Prix : nos prix sont adapter et

ciblé selon les segments
Patinage, locations, cours
prédéfinis. Il existe un
restauration, concours,
abonnement et les tarifs hors compétitions.
abonnement.
Communication : Nos
campagnes de publicité seront Selon les modalités, elle sera
surtout axées sur les journaux et en fonction du jour de la
la radio. Nous envisageons semaine, du statut du client,
également d’opérer à quelques
118
actions promotionnelles. de la durée.
Distribution : la distribution se Insertion dans les journaux,

fera par voix directe. radio Medi 1, promotions et
concours.
D. Politique stratégique :
Notre stratégie s’articule sur une spécialisation dans notre créneau avec une
perspective d’expansion au niveau du site, par l’aménagement d’une partie non
couverte, mais aussi au niveau d’autre ville du royaume. Et ce sur une plus
longue période.
119
Nous envisageons aussi d’assoire une certaine notoriété et défendre notre

position face à l’arriver de nouveau entrant. Un développement assez prononcé
sur la qualité du service personnalisé.
a) Politique achat :
Nos achats ne sont pas très important, seule la construction du club l’est.
On disposera de matériel informatique et logiciel pour la gestion du projet.
Puisque notre stratégie est un agrandissement il faudra pouvoir dégager des flux
important pour pouvoir financer notre extension sur un espace en pleine aire et
sur d’autre ville. Nous ne pensons y arriver qu’après au moins deux années le
temps de pouvoir juger de l’opportunité et la faisabilité de la stratégie.
b) Politique production :
Notre projet se présente sur une surface de 2604 m², soit 40 m X 62 m, avec
une piste praticable de 1000m² (50 X 20 mètres), où seront disposé plusieurs
équipements de glisse, des rampes et autres. On disposera de tables autour de la

piste et d’un espace de 10m sur 62, où l’on montera et démontera les gradins qui
seront acheté après la seconde année d’exercice. Pour l’instant l’espace servira
de stock du matériel. (Voir schéma en annexe)
Pour la gestion de la production du service on se référera au diagramme
circulaire ci dessous.
120
Il faut distinguer entre clients abonnés et non abonnés. Nous avons pour
cela organisé un système qui facilitera le décompte de la clientèle. En effet pour
chaque abonnée une carte magnétique sera attribuée. Elle sera présentée à
l’accueil qui pointera l’heure de l’entrer grâce à un logiciel. Ce qui nous
permettra de pouvoir étudier chaque cas séparément en distinguant ses

préférences au niveau des horaires du temps passer de son comportement au sein
du club. Ainsi nous pourrons adapter notre offre individuellement.
Les opérations seront enregistrées dans une base de donnée pour la

comptabilisation des recettes.
L’ensemble du système informatisé sera relié en réseau jusqu’au serveur

administratif.
Pour de ce qui est des non abonnés, ils prendront un ticket de droit d’entré à
l’accueil qui sera également délivré par le logiciel.
Dans une seconde étape, pour ceux désireux de louer du matériel, à savoir
les Rollers, ils les prendront a comptoir près de l’administration. Une
comptabilisation des entré et des sorties de chaque matériel se feront sur le

même logiciel.
Le guichetier prendra tous les tickets pour le contrôle en fin de journée.
Pour de ce qui est du snack, il aura les même conditions, et devra

enregistrer les repas et autres commandes sur leur PC. Tout le système sera
centralisé par le serveur de la direction qui contrôlera et donnera les accords sur
les décisions prises.
121
Un registre général comptabilisera le coté financier et les flux de clientèle, afin

que le club puisse disposer tout au long de son existence d’informations sur le
comportement de ses clients.
c) Politique de gestion de ressources humaines :
d) Politique de rémunération :
Année1 Année2
122
Brut Brut Brut B

Effectif Mensuel Annuel effectif Mensuel A
Personnel Administratif
Manager 2 7 000 168 000 2 7 000
Assistante de direction 2 2 500 60 000 2 2 500
Employés
Cuisiniers 2 2 500 60 000 2 2 500
Disc jockey 1 2 000 24 000 1 2 000
Moniteur 2 1 600 38 400 2 1 600
femmes de ménages 3 1 200 43 200 3 1 200
Agent de sécurité 2 1 800 43 200 2 1 800
responsable matériel 2 1 800 43 200 2 1 800
Gardien 1 1 600 19 200 1 1 600
Total 17 499 200 17
Total Charges sociales
(30%) 149 760
A1 A2
Frais de personnel 499 200 499 200
Charges sociales 149 760 149 760
Total frais de personnel 648 960 648 960
123
Notre politique de rémunération reste inchangé durant les deux premières

années pour le reste du personnel, cependant nous offrons des avantages en
nature à notre personnel, comme par exemple des abonnements gratuits pour 3
membres de leur famille.
Le recrutement se fera sur la base d’entretient par les créateurs à la suite d’une
insertion dans les journaux. Les contrats de travail seront tous des CDI
Nous envisageons également de former le personnel ainsi que des
augmentations salariales de 5% a partir de la deuxième année (redressement de

la situation financière.
e) Politique commerciale :
Produits :
Les principaux produits de l’entreprise sont :
 L’abonnement au club : il concerne 3 types d’abonnement
- Une carte loisirs pour un mois où l’abonné a le droit d’entrer à sa

guise durant un mois sans payer d’autre droit, il devra cependant
s’affranchir d’un minimal s’il veut entrer sur la piste

- Une carte saison de trois mois avec les mêmes modalités que
pour la première carte

- Une carte fidélité de six mois, toujours avec les mêmes
conditions.
124
 Les invitations : Elle concerne les non abonnés, qui désirent entrer au
club, soit de manière exceptionnelle, soit parce que le statut d’abonné ne

leurs semble pas intéressant
 L’apprentissage : surtout destiné aux enfants qui désirent apprendre
sans trop de danger. Un moniteur qu’ils se chargeront de payer donnera

des cours et les enregistreront dans des compétitions.
 La location : La location de Rollers pour ceux qui désirent, d’abord,

apprendre avant d’en acheter.
 La restauration : une manière de garder la clientèle le plus possible au
club et les inciter à consommer plus de produits.
Prix :
produit Prix majoration

Carte loisir 150 10 DH demi-journée
Carte saison 250 10 DH demi-journée
Carte fidélité 400 10 DH demi-journée
Non abonné 25 DH demi-journée
Location 20 DH
Cours 30 DH
Avec nos actions promotionnelles, certaines offres se verront réduite de 5 à

10%
125
Nous ferons également des prix spéciaux en fin d’année pour l’inscription d’un
groupe d’une école, d’une association, d’une entreprise etc. A hauteur de 10 à
15% selon l’importance du groupe et du choix opté.
Communication :
Médias Budget année1 Budget année 2

Journaux 2% du CA 2% du CA
Radio 2% du CA 3% du CA
Affiche 1% du CA 1% du CA
Promotion des ventes 1% du CA 2% du CA
Banderole 1% du CA 1% du CA
Les journaux seront principalement Le Journal, L’Economiste et une revue
pour jeune.
La radio sera Medi 1 et la station 103.1 de Casablanca.
E. Validation du projet :
Etude d’opportunité commerciale et environnementale
Concurrence :
Direct/Indirect :
126
- Directe : Il n’existe aucun concurrent direct cependant un parc

d’attraction vient de lancer le même projet, qui n’ouvrira que l’année
prochaine. Ce concurrent (KARTING) à commencer par un karting à

Casablanca. Il dispose donc d’une certaine notoriété et d’un savoir-
faire dans le domaine. De plus il est situé à proximité de notre projet.

Malgré sa présence on peut penser qu’il ne pourra absorber toute la
demande vu que la population est assez large. Mais aussi vue que notre
club se spécialisera essentiellement dans le patinage en Rollers, d’où
une focalisation de nos efforts, et que notre offre est destinée à

plusieurs besoins, à savoir de patinage, de cadre agréable familial et
d’apprentissage, nous dégageons ainsi un avantage concurrentiel.
D’autre part notre présence sur le marché entant que Club nous
permettra de développer chez notre clientèle un esprit d’appartenance.
- Indirect : Nos concurrents indirects sont tous les clubs de sports qui
s’adressent à une cible identique. Ainsi nous pouvons compter les
clubs de Tennis, de Foot Ball et d’arts martiaux. Or ils n’ont pas une
influence considérable sur notre activité, vu que nous offrons un
service différencié et personnalisé. On peut ajouter à cette concurrence

indirecte l’influence de tous autres moyens d’attractions ou de loisirs.
Citons comme exemple :
 les cybers.
 les cinémas : Dawliz, Lynx, Rif, Rialto
 les parcs d’attractions : Yasmina, Sindibad
Actuelle/Prévisible :
127
- Actuelle : Tous les concurrents actuels de notre Club sont considérés

comme des concurrents indirects.
- Prévisible : D’une part nous savons que le KARTING ouvrira l’an

prochain d’après un article paru dans l’Economiste. Nous pouvons
également penser qu’il se présentera de nouveaux concurrents après

l’ouverture du club, vu que le marché s’avère porteur.
Clientèle :
Directe/Indirecte/Potentiel :
- Directe : la totalité de notre clientèle sont les jeunes utilisateurs ou

désireux d’apprendre le Rollers. Il peut s’agir de personnes
individuelles, de groupes de personnes ou de familles. Ils auront pour

cela une multitude d’offre. Nos prévisions sur cette clientèle se
résument ainsi :
clientèle Année 1 Année2

Individuels 10.000 16.000
Groupes 7.200 9.200
Familles 2.250 2.875
Abonnés 1 mois 200 250
total 37.000 50.500
On donne une moyenne de 2,5 personnes par groupe et 4 personnes par
famille.
128
- Indirectes : Les clients indirects pourront être des élèves d’une école
ou d’un lycée ou encore les personnes d’une association. Ainsi nous
avons donc envisagé de contacter et d’offrir aux classes des

promotions pour un abonnement d’un groupe. Nous pouvons encore
passer des partenariats avec des associations des banques ou des

offices comme l’ONE.
Nous prévoyons des abonnements suite aux actions promotionnelles et de
ventes directes.
Clientèle Année 1 Année2

groupes personnes groupes personne
Lycée 20 300 35 700
Société 20 60 40 120
Association 5 20 8 32
Offices 30 120 50 200
Total 75 500 132 1052
- Potentielle : On l’estime la clientèle potentielle à un surplus de 10%
de l’effectif prévu et ce par des efforts en communication.
Etat :
- Fiscalité : S’agissant d’une entreprise nouvellement créée, elle

bénéficiera outre d’une exonération de l’impôt sur les sociétés de 3
ans, d’une exonération fiscale de 3 ans conquérant l’impôt des
129
patentes et la taxe urbaine pendant les 5 premières années. La taxe

d’édilité représente quant à elle 10% de la valeur locative.
F. Etude de Faisabilité
a) Faisabilité technique
Terrain :
Le projet sera installé sur un terrain situé à Casablanca (Ain Diab) d’une
superficie de de3000 m² dont 2700 m² exploitable et le reste pour une expansion
future. Le terrain constitue l’apport en nature d’un associé Mr

ABDELMOUTALIB ABBADI, l’apport est estime à 3000000 DH soit 1000 DH
le m².
Construction :
La construction sera confier à la société ICARE, le local comprendra : (voir

plan aux annexes)
- bâtiment en préfabriqué.
- Un snack.
- Un comptoir de location de matériels de patinage.
- Des toilettes pour les clients.

- Un bureau pour l’administration.
- Un comptoir avec une baie vitrée pour le Disc jockey.

- Comptoir d’accueil.
La valeur totale de ces constructions est estimée à 3000 000 DH.
130
D’autre part, la décoration du local qui sera confiée à des professionnels,

s’élève à 100.000 DH.
Ces constructions devront être amorties sur une période de 20 ans.
Matériels de bureaux :
 Deux bureaux «Directeur» complets.

 Deux bureaux «assistant » complets.
Amorti sur 5 ans, le prix de ce mobilier est de 30500 DH.
Ces bureaux nécessiteront une installation téléphonique de 4000 DH

composée de
 3 téléphones fixes
 1 poste opérateur
 une machine de télécopie
Matériels informatiques :
 Quatre ordinateurs (dont un muni d’un système de pointage).
 Deux imprimantes.
Le matériel informatique est estimé à 40000DH et sera amortis sur une

durée de 4 ans.
Matériels de restauration (Snack) : (voir DEVIS)
131
 Machine à café 2 groupes.
 Plaque chauffants Gaz.
 Friteuse S/meuble électrique 15L.
 Hotte aspirante 60cm.
 Comptoir vitrine réfrigéré.
 Réfrigérateur vitré.
Ce matériel est d’une valeur de 48.600 DH. Il sera amorti sur une durée de
5 ans. Plus autres fournitures (plats, tasses, verres..) d’une valeur de 10.000 DH
seront amortis sur 2 ans.
Autres matériels :
 Matériels de musique de 20.000DH.
 Installation de climatisation de 30.000DH.
 100 Rollers pour la location d’une valeur de 500 DH la paire (50.000
DH).
Ils seront amortis sur 5 ans.
b) Faisabilité juridique :
b.1) Présentation juridique
Raison sociale : Le Printemps
Forme juridique : S.A.R.L.
Date de création : 2000
Objet social : Club de Rollers

132
Capital social : 3260000 DH
Formalités administratives pour la constitution de la S.A.R.L.
 Le certificat négatif a pour objectif de donner une raison sociale
à la société, son inscription se fait au registre central du

commerce.
 La rédaction des statuts est faite soit sous seing privé ou par acte
notarié. Ils doivent mentionner la forme juridique, sa raison

sociale, son siège social…
 La déclaration à la patente se fait sous la direction des impôts et
est nécessaire pour l’immatriculation au registre de commerce.
 L’immatriculation au registre de commerce : la demande est
déposée par les représentants légaux auprès du tribunal de

première instance.
 La publicité des statuts et leurs dépôts : une copie de l’acte doit
être déposée par les représentants légaux auprès du tribunal de

première instance et un extrait est inséré au bulletin officiel et
dans le journal d’annonces légales.
 L’autorisation pour le local se fait à la préfecture.
 Le recrutement du personnel se fait par une déclaration
d’existence à l’inspection du travail et une affiliation à la

C.N.S.S.
 L’ouverture d’un compte à la banque (ce n’est pas obligatoire mais

nécessaire).
133
 L’inscription au service de postes et télécommunication.

c) Faisabilité Financière
Statut Année 1 Année 2

abonné 1 mois 30000 200000 37500 250000
abonné 2 mois 37500 150000 37500 150000
abonné 3 mois 60000 150000 60000 150000
non abonné 240000 400000
location 450000 500000
cours 15000 15000
Snack 175000 175000
C,A, 1007500 500000 1225000 550000
Total 1507500 1775000
Immobilisations Taux A1 VNA1 A2 VNA2
frais Préliminaires 50 000 20% 10 000 40 000 10 000 30 000
Construction 3 100 000 5% 155 000 2 945 000 155 000 2 790 000
installations techniques 158 600 20% 31 720 126 880 31 720 95 160
Mobilier de bureau 30 500 20% 6 100 24 400 6 100 18 300
matériel de bureau 4 000 20% 800 3 200 800 2 400
Matériel Informatique 40 000 25% 10 000 30 000 10 000 20 000
Total 3 383 100 - 213 620 3 169 480 213 620 2 955 860
134
Amortissement des dettes à long terme (taux de 12% et durée de 10 ans)

Modalité d'amortissement : amortissement constant avec 2 ans de différé
Année Capital du Intérêts Amortissement Annuité
1 3 500 000 420 000 0 420 000
2 3 500 000 420 000 0 420 000
3 3 500 000 420 000 437 500 857 500
4 3 062 500 367 500 437 500 805 000
5 2 625 000 315 000 437 500 752 500
6 2 187 500 262 500 437 500 700 000
7 1 750 000 210 000 437 500 647 500
8 1 312 500 157 500 437 500 595 000
9 875 000 105 000 437 500 542 500
10 437 500 52 500 437 500 490 000
TOTAL 2 730 000 3 500 000 6 230 000
Analyse des indicateurs financiers :
135
2001 2002
Financement permanent 6649415 6701145
- Actif immobilisé 6169480 5955860
= Fond de Roulement Fonctionnel 479935 745285
Actif circulant 0 0
- Passif circulant 22480 30500
= Besoin de Financement Global - 22480 - 30500
FRF 479935 745285
- BFG - 22480 - 30500
= TN 502415 775785
Structure 2001-2002 :
FRF
+ TN
BFG +
-
136
Pour les deux années le FRF est positive suite à l’excédent des ressources
permanentes sur les emplois permanents autrement dit les immobilisations de

l’actif sont financées par les ressources stables du financement permanent. Le
besoin en fond de roulement est positif (c’est une ressource en fond de

roulement) s’ajoute au FRF pour dégager une trésorerie nette positive. Ces fonds
dégagés constituent une trésorerie active pour faire face aux frais généraux
d’exploitation.
137
138
n guise de conclusion, on peut affirmer que la création d'entreprise pose

E
des problèmes. Il n’y a surtout pas assez d'initiatives, le gouvernement
est conscient de ces insuffisances et compte inverser la tendance. Pour cela, une
batterie de mesures est prévue afin d'insuffler une nouvelle dynamique à la

croissance économique.
A cet effet, le ministre des Affaires Economique Générales a présidé deux
réunions avec le Ministre des Finances, le Ministre de l'Industrie et du
139
Commerce, la CGEM, La fédération de la PME et l'agence national de la

PME…
Quand on interroge des étudiants sur leurs projets, la plupart répondent
qu’ils optent pour le salariat. C’est dire que l’esprit d’entreprise a toujours fait
défaut dans notre environnement. Mais il semble que la situation est en train de
changer grâce, notamment, au rôle des CRI et du programme Moukawalati. Et

très certainement, le projet du gouvernement de contribuer à la création de 30
000 TPE (très petites entreprises), dans les trois ans à venir, va sûrement
intéresser nombre d’entre eux. Mais, il faut bien le dire, il ne suffit pas d’avoir
une idée et/ou des moyens pour réussir; 40 à 60 % des entreprises créées
meurent avant l’âge de cinq ans. Par conséquent, il importe de bien s’y préparer
avant de sauter le pas, d’autant plus que la société est très dure à l’égard de ceux
qui ont échoué. Pour ce faire, il y a un certain nombre de questions que l’on doit
se poser avant de se lancer. Il ne s’agit pas ici de freiner les ardeurs des uns et
des autres, mais juste de baliser le terrain.
Le capital minimum de 100.000 DH exigé pour la création d'une SARL
était jugé élevé, ce montant a été mené à 10000 DH en 2005. Par contre
beaucoup de porteurs de projets basculent encore dans l’informel pour la simple
raison que le taux d’imposition reste trop élevé.
140
L'accès au financement pose également un problème. L'état des lieux fait

apparaître un déficit d'informations sur le dispositif existant et l'insuffisance des
garanties présentées par le créateur d'entreprises.
A cela s'ajoute la forte centralisation des outils, conduisant à l'absence

d'implication des acteurs locaux. Sur ce registre, on propose de renforcer les
structures d'appui pour être en mesure d'accompagner l'entrepreneur dans la

préparation de son business plan et la présentation d'un projet bancable. Autre
mesure, la création de synergies entre ces réseaux d'accompagnement et le

financement. Rappelons que les organismes ayant pour mission
l'accompagnement à la création d'entreprises sont nombreux : CRI, chambres

des commerce, délégations du Ministère du Commerce et d'Industrie, la maison
des jeunes entrepreneurs… Malgré cette profusion, des promoteurs éprouvent

des difficultés à recueillir l'information nécessaire et ne reçoivent pas toujours
l'assistance indispensable pour concrétiser leur projet. Pour cela, il est impératif
d'améliorer la qualité et l'offre des services de ces structures sur l'ensemble de
territoire, le Maroc ne se limite pas à Casablanca ou Rabat. Il s'agit aussi des

démultiplier ces structures en associant fortement les collectivités locales.
Enfin, un dernier conseil :" Ne restez surtout pas isolé "
Se mettre à son compte est une aventure ; il y a cependant des moyens de la
rendre moins périlleuse. Avant de vous lancer, prenez le temps d’analyser en

profondeur votre projet et fixez-vous des objectifs précis. Qu’il naisse de
141
l’expérience, du savoir-faire ou de la créativité, tout projet de création

d’entreprise commence par une idée.
De même, pour qu’une création d’entreprise soit réussie, il faudrait en plus
de la bonne constitution des étapes de création, un bon flaire chez le jeune

promoteur puisque, c’est lui le seul qui peut réussir son entreprise ou la tuer.
C’est pour cela qu’on trouve, dans la plupart des entreprises réussies, un
bon gérant qui vit à travers elle ; et qu’il lui faudra avoir avant tout un penchant
de risque et d’aventure pour qu’il puisse mener son entreprise à survivre et à
s’accroître dans un environnement marqué par une concurrence acharnée, par

une mondialisation qui frappe sur toutes les portes des pays sous développés et
que ce n’est que les grandes entreprises qui vont persister sur le marché.
142
 Les Livres :
Comment créer votre entreprise au Maroc : conseils procédure et

imprimes par : RIFKI H. Ed : Experdata 1992 Paris.
La dynamique des organisations et les lois qui les gouvernent:

LUSSATO B. Ed: 1971
143
Stratégie pour la création d'entreprise : création, reprise et

développement par PAPIN R. Ed : DUNOD : 1989-1993 Paris.
Création d'entreprise, dimensions théoriques et données

Marocains par : BENTALET M. Ed : ISCAE-2000.
 Les moteurs de recherche :
www.google.com
www.yahoo.fr
 Les sites de recherche :
www.apce.com
www.crifes.com
www.lavieeco.com
www.marocentrepreneurs.com
www.Moukawalati.ma
www.entreprendre.ma
144

Création D'entreprise Au Maroc: Email: 1 Chaine Youtube

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Création D'entreprise Au Maroc: Email: 1 Chaine Youtube

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Création d’entreprise au Maroc

e Maroc s’est crée un climat favorable à l’épanouissement des

L initiatives internes et externes, par la définition d’une politique

économique et sociale cohérente délimitant les rôles respectifs des secteurs

dans un esprit de contradiction. Ce qui a amené le Maroc à prendre

des marocains résident à l’étranger.

Peu importe que l’entreprise soit publique ou privée du moment qu’elle

gouvernement dans une optique de coordination, dans un esprit de

La concertation tire sa légitimité de l’existence d’une complémentarité

dimensionnelle des stratégies du fait que les unités économiques et les

Email : m.ne jjari2020@gmail.com 1

complexes, privés, semi-publiques ou publiques locales, régionales ou

La coordination s’inspire de la nécessité d’intégrer toutes les réformes

car à défaut d’engagement moral de la part du secteur privé, soucieux de

pouvoirs publics doivent tenir le rôle d’un chef d’orchestre de la politique

d’entreprise, les services publics, les banques et les organismes de recherche,

Enfin, l’incitation vient donner à la concertation et à la coordination les

cas, avec les avantages incitatifs apportés dans la charte d’investissement

investissement étrangers sur le territoire Marocain.

L’entreprise est «une structure économique et sociale comprenant une

Email : m.ne jjari2020@gmail.com 2

biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le

marché) ou non concurrentiel (le monopole)». En outre, elle est par

consommateur et la recherche scientifique (son environnement

L’une des erreurs fréquentes contre laquelle on tâche de combattre, est

de considérer que la création d’entreprises est une collection de « trucs » et

d’une entreprise est avant tout un phénomène humain et les conseils

professionnalisme d’un créateur. Ainsi le promoteur vit son entreprise, il la

Les entreprises peuvent être conçues comme un moyen de remède

destiné à pallier un certain nombre de problèmes imputables et inhérentes à la

mondialisation qui est considérer comme le monstre qu’à côté d’elle, on va

tiers-monde ; ce qui pousse le gouvernement marocaine a implanté un climat

Email : m.ne jjari2020@gmail.com 3

de plus en plus favorable pour l’investissement et d’en facilité les procédures

administratives pour la création d’entreprises dans un minimum de temps, et

C’est pour cette raison, que l’objet de ce mémoire va porter sur :

Partie I : Les étapes de la création d’une entreprise.

Chapitre I : Typologies des entreprises.

Chapitre II : Comment se crée une entreprise ?

Partie II : Les actions engagées par l’Etat pour l’encouragement de

Chapitre I : Le rôle du centre régional d’Investissement (CRI),

dans la promotion de la compétitivité et la mise à niveau des

Chapitre II : Le rôle de Moukawalati.

Email : m.ne jjari2020@gmail.com 4

Email : m.ne jjari2020@gmail.com 5

 Chapitre I : Typologies des Entreprises.

 Chapitre II : Comment se crée une Entreprise.

Chapitre I : Typologies des entreprises

Chaque nouvelle entreprise donne un peu plus de vigueur à nos territoires,

produit un peu plus de richesse économique. Chaque entreprise nouvelle, c’est

mois qui suivent le démarrage de l’entreprise. D’où l’idée de présenter ce

 Section I : Les différents types d’entreprises.

 Section II : Les objectifs de l’entreprise.

Email : m.ne jjari2020@gmail.com 6

Section I : Les différents types d’entreprises

L’existence de plusieurs critères au niveau des types d’entreprises, nous

amène à les regrouper en deux ; d’une part les classifications économiques, et de

§ 1 : Les classifications économiques :

Les classifications économiques des entreprises ont pour principal intérêt

A- Classification sectorielle selon la nature de l’activité :

Les entreprises peuvent être classées selon leur domaine d’activité, la

même activité principale :

 Les entreprises du secteur primaire : Leur production est