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Les mécanismes micro économiques des instituions de marché

On va se concentrer sur une dimension en coût de transactions, et surtout les transactions de marché.
On va cibler les mécanismes de gouvernance des marchés  réduction des cts de transac afin
d’augmenter la confiance entre les agents, ce qui permettrait d’avoir moins de perturbations dans les
échanges, on réduit les couts d’opportunité.

L’objectif de ce chapitre et démontrer qu’il n’y a pas qu’un seul type de mécanisme de gouvernance
(formel ou informel) qui fonctionne et que cela dépend du contexte des échanges et du marché mis en
place.

Mécanismes de gouvernance de marché = institution de marché = Règles/Informations/Sanctions

Ces règles provoquent un « commitment » de la part des acteurs, il y a très peu d’incertitude quant à
l’engagement du respect des règles. Si chacun suit les règles de ces institutions alors on va voir un
mécanisme d’« Enforcement » , elle va être assez respectées pour s’imposer.

1-Le problème fondamental : confiance et transactions


Toute transactions de marché requiert de la confiance, ce sont des échanges de droits de propriété qui
relèvent de la qualité des biens, donc d’une certaine transparence à son encontre afin que le climat de
confiance soit optimal. Cette garantie doit se traduire par un contrat afin de fixer prix, délais de
livraison, recours, paiements … S’il n’y a pas assez de garanties proposées à l’information il y aura
alors une asymétrie d’informations qui provoquera un climat hostile, une sélection adverse et donc
moins de transactions.

Il y a différentes manières de créer un climat de confiance nécessaire à la transaction (Normes


morales, échanges réguliers ou dans un réseau, contrats, normes légales, ou une internalisation (quand
les transactions de marché sont trop risquées(exemple du sous-marin : quand on veut créer un système
d’armement pour le dit sous-marin on préfèrera internaliser la fabrication et le R et D de cette partie
car il serait trop risqué de mettre les plans sur le marché (O-Ring de Kremer-notion de maillon faible
qui baisse la qualité générale du bien complexe)), la solution est d’internaliser les transactions, c’est-à-
dire de créer une organisation qui aura des règles sous lesquelles vont se passer les transactions))

Mécanismes de gouvernance de marché = institution de marché = Règles/Informations/Sanctions

Ces règles provoquent un « commitment » de la part des acteurs, il y a très peu d’incertitude quant à
l’engagement du respect des règles. Si chacun suit les règles de ces institutions alors on va voir un
mécanisme d’« Enforcement » , elle va être assez respectées pour s’imposer.

Trois familles de dispositifs de gouvernance des CT de marché : fisrt party, second party et third party
Ces dispositifs seront plus ou moins efficaces selon la fréquence des échanges, la complexité des biens
échangés ou la nature des échangeurs.

2-L’ananlyse des institutions du marché comme jeux stratégiques


Le marché et les transactions de marché est un contexte particulier d’interactions stratégiques
(~théorie des jeux), on a au moins deux agents impliqués et expliquer leur décision jointe.

L’institution dans le contexte de th des jeux est une règle de comportement des acteurs dans un état
d’équilibre du jeu, on est dans un équilibre de Nash car aucun joueur de souhaite sortir du jeu car cet
équilibre est socialement optimal. Mais elle peut être sous optimale socialement comme dans le
dilemme du prisonnier.
Equilibre de Nash = tout vecteur de stratégies (une par joueur) consistant en la meilleure réponse
individuelle aux stratégies des autres joueurs.
C’est un équilibre stable car il n’y a pas de sorties individuelles de cet équilibre.
Coopère Ne coopère pas
Coopère 2 ;2 0 ;3
2 ;2 3 ;0
Ne coopère pas 3 ;0 1 ;1
0 ;3 1 ;1
Dans ce jeu là on se retrouve dans une situation on l’équilibre de Nash se fait sur une non coopération
mutuelle qui est sous optimale socialement.
Il faut trouver un système qui change l’équilibre de Nash pour aller vers l’optimum social, c’est là
qu’interviennent les institutions.

Exemple avec le jeu à 1 période / sans coopération / sans informations (Aoki, 2001) …

First party : Code moral (Aoki 2001)


Coutume, code moral, partage de valeurs … La coutume conduit à l’internalisation de codes moraux
de comportement, il y a au gain associé à la triche un coût moral. Si le cout moral est supérieur au
surprofit de l’opportunisme alors on va déplacer l’équilibre en place vers une situation de coopération.
La limite de cela n’est possible que dans un contexte ou tout le monde partage les mêmes valeurs, il y
a une incertitude des valeurs morales de l’autre, aussi il n’y a pas de mécanismes externes d’exécution.

Second party : Relation de long terme


Le jeu de Bazaar (Aoki, 2001) = jeu non coopératif répété
Afin de limiter les risques entre des agents qui n’ont pas les mêmes jugements de valeurs on peut
essayer d’installer une relation d’échanges de long terme.
Cette relation s’inaugure avec un investissement de départ (G) et s’entretient par la répétition de la
transaction, ainsi a chaque fois que la transaction réussie, la probabilité que ça réussisse à l’avenir est
grande.
La sanction s’installe s’il y a tricherie et alors on perd la transaction et les transactions future ainsi
qu’une perte de réputation.
La condition pour que l’équilibre s’oriente vers H/H (honnête / honnête) c’est que la valeur présente
des gains de la coopération répétée moins l’investissement initial G soit supérieur à la valeur présente
des gains de la non-coopération
Les avantages sont que l’on a une efficience statique, les échanges répétés sont une solution simple et
peu chère au problème de la confiance, en particulier lorsque les mécanismes d’exécution centralisées
sont absents.
L’efficience est dynamique aussi, par rapport au fait que les transactions passées assurent le bon
déroulement des transactions futures.
Si j’ai des besoins diversifiés ce système fonctionne de moins en moins bien dans le temps, car si ‘l’on
étends a de nouveaux produits alors on se retrouve a devoir étendre son réseau.

Voilà pourquoi les mécanismes plus complexes se sont développés, les « third parties »

4-Third Parties – Réseaux et règles dépersonnalisées


Les avantages de ces mécanismes sont qu’ils sont attribués à une forte possibilité d’exécution des
règles et que c’est un mécanisme adapté à l’extension du réseau d’échanges.
Il y a différents third parties, les internes au groupe par exemple, qui est un réseau interne qui partage
de l’information et qui ne font les transactions qu’a l’intérieur du réseau, on peut y compter aussi tout
les contrats internes à une organisation.
Les externes au groupes, eux fonctionnent sans régularité des échanges, sans code moral, il y a donc
besoin d’un système de justice commerciale, de juge, de lois, de contrats ou même de Mafias, qui est
un système de règle, qui remplace les règles de l’Etat ou comble un vide de règle

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