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La prise de décision :
Théorie de décision :
La prise de décision consiste à transformer les idées et les objectifs des individus en action
stratégiques, c’est un processus cognitif ou pas, visant à la sélection d’un type d’action parmi
différents alternatives.
On distingue les décisions : Autoritaire, Majoritaire, Minoritaire, Unanimité (tout est d’accord),
Consentement (opposition justifiée), Consensuelle (Analyse et étude)
Théorie cognitive : insiste sur l’importance des connaissances et des compétences de l’individu, sur
le rôle de l’apprentissage actif, et les buts de l’activité ; dans la prise de décision.
** le biais cognitif : méthode d’élimination, par faussement logique, des décisions alternatives. (Lors
d’une quantité d’informations importante, et temps limité)
La décision : choisir une solution parmi plusieurs possibilité ; tout décideur doit assumer les
conséquences et le risque de sa prise ou pas de la décision.
Selon H. Simon :
La rationalité absolue : capacité cognitive illimité ; selon la vision néo-classique, l’agent rationnel
dispose d’une parfaite connaissance permettant de prendre les décisions optimales.
Rationalité limitée : l’agent ne dispose que des moyens conduisant à une décision adéquate ou
satisfaisante non pas parfaite et optimale. (Selon la théorie de décision, Simon 1960)
Types de décisions :
- Programmés : routinières.
- Non programmés : incertaine, complexe, risquée
La prise de décision : mise en concordance des solutions préexistante avec des problèmes ; fruit de
confrontation des flux de solutions, de problèmes, participants, et opportunités.
La firme : une coalition interactive de groupes, saisis dans des structures internes, orientés vers des
objectifs conflictuels.
** la finalité générale de la firme n’est pas donnée mais négociée en permanence par ses membres.
Quasi-résolution des conflits : Par rationalité local (décisions par service grâce aux délégations),
traitement séquentiel des problèmes (hiérarchisation).
Recherche d’une problématique : choisir une solution qui a permis de résoudre la problématique.
On distingue entre les décisions Stratégiques (à LT), Tactiques (à MT), Opérationnelles (à CT).
La contingence :
L’entreprise doit s’adapter à son environnement externe (Clients, Fournisseurs, Concurrents...), ainsi
que ses contraintes internes (Objectifs…).
Selon Burns & Stalker aucun type d’organisation n’est supérieur ni pure, on sera toujours face à une
structure mixte.
Stratégie : détermination des buts et objectifs à MT et LT, les moyens et les ressources pour en
atteindre.
Henry Mintzberg :
Ecole économique :
Théorie des coûts de transactions :
Coûts de transactions : coûts d’un échange économique, on distingue les transactions de marché
(par système de prix) et les transactions de la firme (par coordination hiérarchique).
Ronald Coase définit la firme comme nœuds de contrat, un système particulier de relations
contractuelles.
Oliver Williamson repose sur la rationalité limitée de Simon, et les comportements opportunistes
(asymétrie de l’information, aléa morale), pour définir les hypothèses de comportement des
individus :
Une relation d’agence est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (principal) engage une
autre personne (agent) pour exécuter à son nom une tâche quelconque qui implique délégation d’un
certain pouvoir de décision à l’agent.
**On considère une firme est un nœud de contrat, et on nie le rôle de la hiérarchie, tout acteur au
sein d’une entreprise poursuit ses propres intérêts qui diverge de la finalité de la société. Alors on
doit les inciter à considérer l’objectif de l’entreprise, par le biais de l’allocation des droits de
propriété.
La firme : un ensemble dynamique de compétences, comme les êtres vivant, les entreprises subit des
transformations permanentes.
Selon la théorie évolutionniste, la maximisation des profits n’est pas l’objectif d’une entreprise, mais
d’abord de survivre, alors on s’intéresse à l’innovation, adaptation, apprentissage, et auto-
organisation.