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CADRES D’ANALYSE DES THÉORIES DE LA FIRME

Théorie de la rationalité limitée

1. L’accès à l’information : le décideur ne dispose pas de toutes les informations nécessaires à la prise de
décision.

2. Le traitement de l’information : le décideur ne peut pas traiter la totalité de l’information disponible et


ses capacités cognitives limitent sa capacité d’appréhender les situations complexes.

3. Le décideur est influencé :


- Les valeurs du décideur, ses buts individuels influencent ses décisions bien plus que la logique du problème
à traiter.
- L’homme de toute manière n’a pas de préférences claires, hiérarchisées, mais plutôt des aspirations
variables selon les moments.
- Le décideur ne cherche pas à maximiser les conséquences de ses choix mais est plutôt en quête d’un niveau
minimum de satisfaction dans un cadre organisationnel contraignant.

Modèle de décision de la poubelle

Est-ce-que la décision semble être définie comme la rencontre fortuite, lors d’une circonstance
particulière, de problèmes, de solutions possibles et de décideurs plus ou moins concernés ?

Interroger les 4 relations suivantes :

Cognitions et préférences des individus → Comportement des individus lors de situations de choix

Comportement des individus lors de situations de choix → Choix et actions de l’organisation

Choix et actions de l’organisation → Réponses de l’environnement

Réponses de l’environnement → Cognitions et préférences des individus

Théorie comportementale de la firme


Coalitions
Buts et négociations
Contributions et rétributions
Stabilité et allocation des ressources
Résolution des conflits
- Rationalité locale
- Niveau minimum de satisfaction
- Traitement séquentiel
Incertitude
Slack
Apprentissage organisationnel

1
Théorie de la cybernétique

La cybernétique est un processus d’échange d’information par lequel machines et individus


s’engagent dans une activité autorégulatrice qui permet de maintenir un état stationnaire souhaité.

Interroger les 4 phases suivantes :


- Perception
- Rattachement aux normes
- Actions correctives
- Remise en question des normes (double boucle)

Théorie des droits de propriété

Possession des droits de propriété ?


Dimension aliénable et partionable des droits de propriété et efficience
correspondante ?
Intérêts individuels des actionnaires ?
Intérêts individuels du dirigeant ?
Apports marginaux du Directeur et des autres agents ?

Modalités d’exercice du droit de contrôle des salariés et de gestion des biens par
le Directeur ?
Facteurs d’incitation pour le dirigeant et rendement résiduel ?

Théorie de l’agence
Principal
Agent
Tache incombant à l’agent
Pouvoir d’action et/ou de décision de l’agent
Divergence d’intérêt
Incomplétude du contrat
Asymétrie d’information
Risque d’opportunisme (ex ante et ex post)
Risque de sélection adverse
Moyens de surveillance actuels et souhaitables
Moyens d’incitation actuels et souhaitables
Coûts d’agence

2
Théorie des conventions
Situation d’incertitude
Intérêts d’acteurs contradictoires
Interactions sociales
Accords mais incomplets
Une convention est un ensemble de repères :
- les énoncés (plus ou moins officiels) et les principes supérieurs
- les personnes (présence, attitude, comportement)
- les objets (présence, potentialité, intégration)
- l’espace et le temps

Théorie des parties prenantes

1. Identifier exhaustivement les parties intéressées qui se considèrent affectées par les activités et
produits de l’entreprise ou capables de les affecter ;

2. Identifier, comprendre et hiérarchiser les attentes de ces parties intéressées ;

3. Estimer la capacité de chaque partie à influencer (positivement ou négativement) les


performances de l’entreprise ;

4a. Déterminer les contradictions entre exigences et trouver des solutions.

4b. Déterminer les nouvelles politiques et objectifs en fonction, d’une part, des ressources et
compétences de l’entreprise et, d’autre part, des facteurs et acteurs pouvant avoir le plus d’impact
sur les performances de l’entreprise ;

5. Déterminer des indicateurs (quantitatifs et/ou qualitatifs) permettant de communiquer


périodiquement à ces parties intéressées les actions de progrès dans le cadre de la politique définie
et les résultats obtenus ;

6. Développer une communication adaptée aux attentes pour chaque partie intéressée et en
particulier les comptes rendus conformes aux exigences légales et réglementaires ;

7. Développer des relations de partenariat avec les parties intéressées ;

8. S’assurer du degré de satisfaction des parties intéressées.

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