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Concours BCE Management /

Gestion /
Économie / Droit
ECT 2018-2019

Sadeq Riad / Yacoubi Oumayma


2
3

Sommaire

I – Partie Management 4
• Apports théoriques 5
• Définitions essentielles 23

II – Partie Gestion 28

III – Partie Economie 43


• Apports théoriques 44
• Définitions essentielles 84
• Chiffres 2019 93

IV – Partie Droit 94
• Articles 95
• Définitions essentielles 124
4

PARTIE MANAGEMENT
5

Apports théoriques

I – Stratégie
Gervais
1) Stratégie = ensemble des operations intellectuelles et physiques
permettant d’aborder une situation concurrentielle.
2) Tactique = Opérations visant à exploiter les liaisons établies entre l’EnT
et le milieu environnant sans les modifier profondément.

Koening
Management stratégique = Démarche au travers de laquelle une organisation
tente de trouver un équilibre satisfaisant entre des éxigences partiellement
contradictoires.

Peter Drucker
1) La finalité principale d’une EnT est la satisfaction du client. Il est le
pilier de l’affaire dans la mesure ou il est le seul à donner du travail à
l’EnT
2) La maximisation des benefices ne peut être la seule finalité de
l’entreprise. La recherche de la satisfaction des salariés et des clients
fait partie des finalités sociales que l’EnT se doit d’intégrer

Commission Européenne
RSE : Integration volontaire de l’EnT de preoccupations sociales et
environnementales à son activité commerciale et ses relations avec les
parties prenantes. 3 dimensions :
- Domaine environnemental : Processus de prod au sens du dev. Durable
- Economique : Investissements socialement responsables
- Social : Bonnes relations avec les partenaires + bonnes conditions

Chandler
1) Management strategique = determination des buts et objectifs d’une
EnT et le choix des actions et allocations nécessaires pour les atteindre
2) La stratégie et la structure ont des impacts mutuels l’un sur l’autre.

Martinet
Métier = Ensemble de savoirs, savoir-faire et compétences que l’EnT combine
afin de proposer une offre adaptée à une demande
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Guy de Boterf
Le metier d’une EnT se definit comme un ensemble de 4 grandes
caractéristiques :
- Un corpus de savoirs et savoir-faire techniques
- Un ensemble de regles morales specifiques à la communauté
d’appartenance.
- Une identité permettant de se definir socialement.
- Une perspective d’approfondissement des savoirs par l’experience
cumulée (Learning by Doing)
-
Alfred Sloan (anciennement à la tete de General Motors)
Introduit le contrôle de gestion et le tableau de bord traditionnel : Document
recapitulatif de l’ensemble des critères retenus par l’EnT pour évaluer ses
performances. Destiné aux responsables qui peuvent analyser les ecarts entre
objectifs et resultats pour decider des actions correctrices.

Robert Kaplan / David Norton


Tableau de bord prospectif
Permet à l’EnT de faire une analyse sous 4 axes pour obtenir les reponses à 4
questions clées :
- Que faut-il apporter aux actionnaires
- Que faut-il apporter aux clients
- Quels sont les processus essentiels à la satisfaction des clients et des
actionnaires
- Comment piloter le changement et l’amelioration

Igor Ansoff

Processus de décision stratégique :


- Décisions stratégiques : Prises par la direction generale / implications
sur le long terme et risques élevés
- Décisions tactiques : Prises par le personnel d’encadrement /
implications sur le moyen terme
- Décisions operationnelles : Personnel encadrant et employés / portée
limitée et risques peu élevés

Stratégies produit / Marché


• Produit actuel / Marché actuel : Specialisation par penetration du
marché
7

• Produit nouveau / Marché actuel : Specialisation par developpement


du produit
• Produits Actuels / Marché nouveau : Specialisation par developpement
du marché
• Produit nouveau / Marché nouveau : diversification

Fusions / acquisitions : Champs d’application :


• Augmenter sa presence sur un marché
• Se doter de nouveaux produits
• S’internationaliser
• Se diversifier

Herbert Simon
Modèle de la rationalité limitée
Processus de decision = Intelligence / Modélisation / Choix / Contrôle
En pratique, plusieurs obstacles interviennent lors de la prise de décision, ce
qui vient limiter la rationnalité de la décision. Le manager ne choisit pas la
meilleure solution, mais la plus adaptée compte tenu de son degré de
d’information / motivation / capacité reelle d’action.

Chan Kim W. / Mauborgne R.


Stratégies d’océan :
- Océan rouge : la competition y est sanglante et concerne des activités
déjà existentes. Difficultés pour trouver des opportunités de croissance
- Océan Bleu : Créer une nouvelle demande dans un espace stratégique
non contesté, plutôt que faire des affronts directs. Cette stratégie
suppose une forte capacité d’innovation.

Schumpeter
1) Theorie de l’innovation et de l’esprit de l’EnT : L’EnT est animé par des
motivations individuelles de réussite, il innove en inventant de
nouvelles combinaisons de facteurs de prod / L’innovation concerne
toutes les modifs apportées dans les pdts, l’organisation, les procédés,
la commercialisation ou le financement / Le profit remunere la capacité
d’innovation de l’EnT
2) 5 formes d’innovation :
- Création d’un nouveau produit
- Satisfaction d’un besoin nouveau
- Amelioration de la qualité d’un pdt
- Conquête de nouveaux débouchés
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- Nouveaux procédés commerciaux / méthodes de production

Ronald Coase
Introduction du concept de « cout de transaction »

O. Williamson
Selon Herbert Simon, les agents ne sont dotés que d’une rationnalité limitée,
tout en se comportant de manière opportuniste. Toute transaction
économique engendre des couts prealables à sa realisation. Ainsi, certaines
transactions peuvent engendrer des couts de transaction plus importants.

Externalisation et partenariats :
Lorsque le produit externalisé constitue un actif specifique. Le risque de
comportement opportuniste augmente, ce qui engendre des couts d’agence.

Carl J. Dahlman
Regroupement des couts de transaction en 3 categories :
1) Couts de recherche et d’information
2) Couts de negociation et de decision
3) Couts de surveillance et d’execution

Prahalad et Hamel
1) L’EnT peut etre representée comme un arbre : Tronc et branches
principals à produits de base. Feuilles et fleurs à pdts vendus aux
clients. Racines à Compétences de base. L’approche traditionnelle se
concentre sur les fruits (vision de moyen terme). La nouvelle approche
se concentre elle sur les racines, elle s’interresse aux ressources et
compétences clés de l’EnT (vision de long terme). Ces 2 visions sont
complémentaires
2) Compétences clés : Celles qui permettent de déployer des ressources
de façon à obtenir un avantage concurrentiel difficilement imitable.
3) Stratégie de mouvement : vision + offensive et volontariste de la
strategie. Les FCS sont perçus comme périssables, et doivent être
régulièrement renouvelés

Freeman
Parties prenantes : individus dont les intérêts peuvent affecter ou être
affectés par la realisation des objectifs d’une organisation. PP primaires (role
determinant quant à la realisation des objectifs) / PP secondaires (role non
crucial pour la survie de l’EnT)
9

Michel Crozier
Theorie des jeux de pouvoir
Les acteurs d’une EnT detiennent un pouvoir sur les autres acteurs car ils
disposent d’une marge de liberté et de négociation. Chacun tente
d’influencer l’autre ou d’echapper à son influence.

Cyert et March
Le fonctionnement d’une EnT peut être decrit comme une coalition d’acteurs
dont les objectifs sont souvent contradictoires. La prise de decision est le
resultat de l’ensemble des pouvoirs exercés par les parties prenantes. Le role
du decideur est de faire converger les opinions structurellement opposés vers
un objectif commun.

McKinsey
« 7S » Les sept dimensions de l’organisation.
Strategie / structure / Système / Style de direction / Ressources humaines /
savoir-faire / Culture d’entreprise
- Multiplicité : traduit la complexité des problèmes d’organisation
- Substituabilité : Certaines variables peuvent en effet se compenser :
Des valeurs fortes permettent d’alleger les systemes, de decentraliser
la structure…
- Hierarchisation : Aucune variable ne peut être considerée à priori
comme le levier le + efficace.
- Interdépendance : Il est difficile de faire un progres significatif sur une
variable sans faire evoluer une autre

Rensis Likert
4 styles de direction :
- Style autoritaire : L’autorité du dirigeant est fondée sur la crainte et le
respect des ordres reçus. Il ne laisse aucune initiative aux employés et
utilise les menaces et les sanctions.
- Style paternaliste : Le dirigeant dispose d’une autorité incontestée
entretenue par des relations de proximité avec ses subordonnés. Le
bien être des salariés est pris en compte
- Style consultatif : Le dirigeant entretient des rapports de confiance
avec ses subordonnés et les consulte avant la prise de decision finale.
- Style participatif : Permettre aux salariés de participer reellement à la
gestion de l’EnT par la prise de participation et l’intéressement au
résultat.
10

Loi sur Les Nouvelles Régulations Économiques (NRE) de 2001


Oblige les EnT cotées à communiquer dans leur rapport annuel les
informations relatives aux consequences sociales et environnementales de
leurs activités

Barney
Pour que l’avantage concurrentiel soit durable, les ressources doivent
repondre à 3 critères : Rares / difficilement imitables / imparfaitement
substituables.

Red Queen Effect


Lorsqu’une EnT introduit une innovation lui conférant un avantage
concurrentiel, les firmes rivales doivent l’imiter pour assurer leur survie.

Bill Gates
« Une EnT qui vend un produit et le livre en 12 heures vend un service »

Triax d’ABELL
Critères de segmentation (DAS) :
- Technologie utilisée
- Type de client
- Type de besoin à satisfaire

Boston Consulting Group (Matrice BCG)


• Vedettes : Apportent des marges importantes avec des potentialités
futures / L’EnT doit conserver our enforcer sa position
• Dilemmes : N’apportent pas beaucoup de liquidités mais possèdent des
potentialités.
• Vaches à lait : Produits rentables mais dont l’interet va baisser dans
l’avenir / Recolter leurs fruits et les reinvestir autre part
• Poids morts : Peu de marge et de potentiel futur.

Modèle PESTEL : Appréhender et évaluer les dimensions principales de


l’environnement.
Permet l’identification de « variables pivot » à Facteurs les plus structurant
du marché / Le croisement des évolutions possibles de ces variables permet
de definir des scénarios d’evolution du marché :
• Politique
• Economique
11

• Sociologique et demographique
• Technologique
• Environnementale
• Légale

Detrie et Ramanantsoa :
• Diversification de placement
• Diversification de comportement
• Diversification de redéploiement
• Diversification de survie

Dunning (Modèle OLI)


• Avantage specifique à vente de licence
• Avantage Spécifique + d’internalisation à exportation
• Specifique / D’internalisation / De localisation (OLI) à IDE

Michael Porter

Analyse du micro environnement


Permet d’identifier l’intensité concurrentielle, conditionnant le potentiel
global de profit et de marge pour les EnT du secteur. Permet aussi de dégager
la nature et l’intensité des forces et acteurs, qui déterminent les structures
concurrentielles d’un secteur.
• Pouvoir de negociation des fournisseurs
• Pouvoir de negociation des clients
• Menace des nouveaux entrants
• Produits de substitution
• Concurrence actuelle
• Role à jouer de l’etat

Avantage concurrentiel
Élément qui différencie fondamentalement l’offre d’une EnT par rapport à ses
concurrents, et constitue donc sa puissance de différenciation

Voie Médiane
Les 3 strategies decrites par Porter (cout / differenciation / focalisation)
semblent ne pas pouvoir être menées de front. Il n’est pas possible de mener
2 strategies à la fois, sous risque de s’enlisser dans la voie mediane,
synonyme de mauvaise rentabilité. Une EnT qui s’y retrouve subit une forte
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pression de la part de ses concurrents ayant choisi une option de façon +


nette.

Chaîne de valeur
Permet de repérer les activités permettant de créer de la valeur
- Activités principales : Contribuent à la création de valeur / À
internaliser
- Activités de soutien : Complètent les activités primaires / possibilités
d’externalisation
Ne jamais externaliser les activités à l’origine d’un avantage concurrentiel.
Les activités sont imitables, les liens entre activités le sont difficilement :
- Optimiser les fonctions
- Optimiser les liens inter-fonctionnels
- Optimiser les liens inter-organisationnels

Stratégie génériques (Business)


- Domination par les coûts (avantage concurrentiel prix / Guerre des prix
/ Economies d’echelle / Effets d’experience / Non adaptée aux PME)
- Différenciation (Donner au pdt un aspect unique et rendre son offre
difficilement comparable / Sophistication : par le haut / Par le bas :
epuration du pdt / De rupture : changement du standard de l’offre)
- Focalisation (Attaquer une partie etroite d’un secteur activité /
concentration sur une « niche » de marché / Permet de se protéger de
la concurrence qui à peu à gagner à investir le segment concerné)

Stratégies Corporate
Stratégie d’ensemble déterminant les activités de l’organisation et fixant des
applications stratégiques concernant l’ensemble des DAS :
• Spécialisation / Recentrage : Se séparer de certaines activités et
maintenir seulement celles à l’origine d’un avantage concurrentiel.
1) Avantages : Correction d’une diversification excessive / Meilleure
coherence strategique et organisationnelle / Recherche d’une
position forte sur le marché / Economies d’echelle / Developpement
de l’experience sur un domaine précis / Concentration des
ressources
2) Limites : Vulnérabilité en cas de defaillance du secteur / Rigidité
organisationnelle et manque de reactivité / Barrières à la sortie
3) Recentrage : Offensif ou défensif
• Diversification : Elargissement du portefeuille d’activité
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1) Diversification concentrique : Conservation de liens avec l’activité


d’origine / recherche de synergies, economies de champs
2) Diversification conglomérale : Rupture avec la base initiale d’activité
/ recherche d’une repartition des risques.
3) Avantages : Repartition des risques / Synergies / Maitrise de
nouvelles competences, technologies, metiers… / Flexibilité
4) Limites : Dispersion des ressources et competences / Complexité de
gestion / risque d’échec / Couts élevés / Perte d’identité
• Intégration : Intégrer de nouvelles activités complémentaires aux
activités existantes :
1) Integration en Amont : Fournisseurs
2) Integration en aval : Clients
3) Avantages : Beneficier des profits réalisés à chaque stade de la
production / Maitrise de la qualité / Maitrise des
approvisionnements, débouchés / nouvelles technologies
4) Limites : Investissements lourds / Risques organisationnels /
Difficultés de coordination / Perte d’identité / Frein au
developpement du metier de base
• Internationalisation : S’inscrit dans un mouvement d’intégration
fortement amplifié depuis 1945 :
- Ouverture des frontières
- Emergence de nouveaux poles de croissance
- Reduction des couts et temps de transport
- Homogeneisation de la demande internationale
Modalités :
1) Exportations : Directe / indirecte / associée
2) Distribution : Signature d’accords inter-entreprises
3) Implantation : IDE à création ou rachat d’EnT
4) Entreprise mondiale : standardiser la prod pour s’adresser au marché
mondial
Stratégies :
1) Internationale : Lorsque les pdts exportés ne necessitent pas une forte
adaptation à la demande locale
2) Multidomestique : Adapter les pdt à la demande locale / filiales
autonomes et independantes
3) Globale : Vision mondiale du marché / Necessite une part de marché
importante / Unification des gammes de pdts
4) Transnationale : Recherche d’economies d’echelle + forte adaptation à
la demande locale / Risques organisationnels élevés.
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Avantages : Conquete de parts de marché / diminution de couts / gains


fiscaux et de change / fidelisation
Limites : Moyens financiers / risques politiques et economiques / cadres
legaux differents / couts d’apprentissage / instabilité des taux de change

Edith Penrose
Theorie des ressources
Une ressource est un actif que l’EnT possède et qu’elle mobilise pour sa prod
- Ressources tangibles : Humaines / physiques / financières
- Ressources intangibles : Technologiques / organisationnelles /
mercatiques

II – Gestion Des Ressources Humaines (GRH)


Depuis 1971
Formation du personnel à obligation légale

Frederick Taylor
La motivation est fondée sur le gain.
L’homme travaille pour percevoir un revenu. Le salaire au rendement est
donc un moyen d’inciter le travailleur à augmenter ses résultats.
à Reduction de la relation de travail à un simple echange monétaire : Cette
approche ne prends pas en consideration d’autres critères de motivation tel
que la passion pour le travail.

Elton Mayo
La motivation est fondée sur des facteurs psychologiques.
Les conditions de travail et la dynamique du groupe contribuent à motiver les
salariés.
• La repetition des taches provoques fatigue et problemes
psychologiques.
• S’interesser aux ouvriers provoque un gain de motivation et d’intérêt
pour le travail.
• Importance des relations interpersonnelles : La dynamique de groupe
est un facteur de motivation

Abraham Maslow :
La motivation est fondée sur la satisfaction de besoins hiérarchisés.
Les individus tentent de satisfaire leurs besoins les uns apres les autres. Pour
motiver un salarié, il faut donc satisfaire ses besoins primaires mais
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également ses besoins supérieurs, en lui confiant par exemple des


responsabilités.
Besoins
physiologiques

Besoins de sécurité

Besoins d'appartenance

Besoins d'estime

Besoins d'accomplissement

Frederick Herzberg
La motivation repose sur 2 axes : Les facteurs d’hygiène et les facteurs de
motivation :
• Facteurs d’hygiène : Salaire / conditions de travail / sécurité…
Satisfaction nécessaire pour éviter la demotivation mais influencent
peu sur la motivation.
• Facteurs de motivation : Responsabilité des taches / Reconnaissance de
la hierarchie / Evolutions de carrière / Autonomie de decision :
Veritables leviers de developpement et de motivation
Facteurs d’insatisfaction à Politique de superision / Mauvaise remuneration
/ Mauvais climat interpersonnel / Mauvaises conditions de travail

Victor Vroom
Theorie des attentes : Un individu ne fournira des efforts que si cet effort lui
permet d’obtenir une recompense et que celle-ci est valorisante à ses yeux.
Si l’une de ces 3 attentes est absente, il y’à demotivation :
• L’expectation : Probabilité que le salarié porte sur ses chances de
réussite compte tenu de ses capacités
• L’instrumentalité : Probabilité pour un salarié qu’un effort permette
d’accéder ou non à une recompense
• La valence : Valeur attribuée par le salarié à la récompense.

Cyert et March
16

L’entreprise est une coalition d’acteurs dont les intérêts sont divergents. La
culture, en renforçant l’implication des acteurs, peut contribuer à réduire ces
divergences.

GPEC
Gestion anticipative et préventive des ressources humaines, en fonction des
contraintes de l’environnement et des choix stratégiques

Effet GVT (Glissement vieillesse technicité)


Grilles d’anciennetés + promotions

Effet Noria
Nouvelles compétences pour le même effectif. Remplacement des seniors par
des effectifs plus jeunes et dynamiques

Gary Becker
Capital humain
La formation du personnel est une forme d’investissement en capital humain
à Elle permet aux employés d’accroitre leur productivité et favorise
l’adaptation et la flexibilité des individus face aux défis à relever.

III – Mercatique
Kotler
Marketing : « ensemble des techniques et etudes d’applicatioon qui ont pour
but de prévoir, constater, susciter, renouveler ou stimuler les besoins des
consommateurs, et adapater de manière continue l’appareil productif et
commercial aux besoins ainsi determinés. »

Kotler / Dubois / Manceau


Definition du Marketing axée sur le besoin et l’échange
Mécanisme économique et social par lequel individus et groupes satisfont
leurs besoins et désirs au moyen de la création et de l’échange avec autrui de
produits et de services de valeur

Lendrevie / Lévy / Lindon

Definition axée sur le marché


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Ensemble des methodes et moyens dont dispose une organisation pour


promouvoir, dans les publics auxquels elle s’intéresse des comportements
favorables à la realisation de ses propres objectifs

Positionnement
Choix strategique qui cherche à donner à une offre une position crédible,
différente et attractive au sein d’un marché et dans l’esprit des clients

Pierre Louis Dubois


Tendances de l’évolution Marketing :
• Elargissement : Il n’est plus qu’une fonction dans l’EnT. Des sa création,
il s’étend à l’ensemble de l’organisation
• Professionnalisation : Dans tous les domaines : Merchandising /
techniques / logistiques / efficacité des mesures publicitaires… Les
professions du Marketing sont de + en + spécialisées.

Al Ries et Jack Trout


Le positionnement consiste à apporter des reponses concretes à 3 questions :
• Qu’allons-nous apporter de specifique au consommateur ?
• En quoi notre produit peut-il être jugé différent des autres par la cible ?
• Quelle promesses allons nous faire à l’acheteur ?

Colbert et Fillon
Analyse de la structure du marché (Segmentation)
Analyse systematique des différents vouloirs d’achat et pouvoirs d’achat qui
composent le marché de reference de l’EnT
à Permet de déterminer le degré d’homogénéité de la demande, et fonder la
décision de segmenter ou non le marché

Kotler et Dubois
Conditions pour une segmentation efficace :
• Homogène
• Mesurable
• Substantielle
• Durable
• Accessible

Henri Joannis
Motivations d’achat
• Motivation hédonique : satisfaction d’un besoin personnel
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• Motivation oblative : Satisfaction du besoin d’un tiers


• Motivation d’auto-expression : Image de soi que l’on dégage par l’achat

S. Freud
Les besoins sont largement inconscients. L’individu reprime de nombreux
desires lors de son developpement et de son acceptation progressive de la vie
en société. Ces desirs sont présents mais difficiles à maitriser.
à Par conséquent, le comportement d’achat individuel est complexe et peut
correspondre à la mise en jeu de facteurs + ou – profonds.

Maslow
Les besoins n’ont pas la même importance. Un individu cherche d’abord à
satisfaire le besoin le plus important

Herzberg
L’EnT doit identifier les causes de satisfaction de ses clients et les incorporer
dans son offre. Elle doit aussi eviter les mecontentements de l’acheteur
potentiel.

Centre de Communication Avancé (CCA)


Critères psycho-graphiques de distinction des consommateurs :
• Flotteurs : fort degré d’individualisme
• Prescripteurs : marqués par un esprit collectif
• Enracinés : isolés et défavorables au changement
• Surfeurs : Profitent des plaisirs de la vie
• Surviveurs : sentiment d’exclusion permanent

Roberto Verganti
Design-driven innovation
Regime de signification des pdts porté par le design
3 etapes : Ecouter / Interpreter / Diffuser
à Permet la création de produits porteurs d’un sens radicalement nouveau.

Bastien et Kapferer
Conceptions du Marketing de luxe :
• Luxe par authenticité de l’experience (Rolls Royce)
• Luxe créatif de niche (Issey Miyake)
• Luxe des valeurs sûres reconnues (LV, Porsche)
• Luxe d’affirmation de soi (Chivas, Mercedes)
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IV – Structures et organisation
Henry Mintzberg

Mécanismes de coordination :
• L’ajustement mutuel
• La supervision directe
• Standardisation des procédés de travail
• Standardisation des résultats
• Standardisation des qualifications et du savoir
• Standardisation des normes
Ces mecanismes ne sont pas exclusifs, mais complémentaires

Elements de base d’une configuration structurelle :


- Centre operationnel
- Sommet stratégique
- Ligne hierarchique
- La technostructure
- Le support logistique
- L’idéologie

Sept Configurations structurelles :


• L’organisation entrepreneuriale : Structure simple qui se compose d’un
centre opérationnel et du chef d’entreprise qui coordonne le travail et
contrôle l’activité par supervision directe
• L’organisation mécaniste : Structure centralisée avec une ligne
hiérarchique hautement développée. Division du travail avec une
standardisation poussée des procédés de travail. (les fonctions de
support et la technostructure y jouent un role important)
• L’organisation divisionnalisée : Centre opérationnel constitué de
divisions spécialisées et autonomes. Le pouvoir est délégué du sommet
stratégique aux responsables des divisions / Le sommet stratégique
spécifie et contrôle les resultats que chaque division doit atteindre.
• L’organisation professionnelle : (Cabinets d’expertise, agences de
pub…) Structure décentralisée reposant sur des opérateurs
professionnels / Le centre opérationnel est composé de divisions
spécialisées, autonomes dans leurs activités / Le mode de coordination
est la standardisation des qualifications / La technostructure et la ligne
hiérarchique ont un role tres limité
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• L’organisation innovatrice (adhocratie) : (Centres de recherche…)


experts spécialisés dans des metiers distincts qui collaborent par
ajustement mutuel / Le travail s’effectue au sein d’équipes pluri-
disciplinaires dans lesquelles se mèlent des specialistes du support
logistique, opérateurs et managers
• L’organisation missionnaire : L’idéologie joue ici un role tres important,
elle mobilise les membres de l’EnT et standardise leur comportement /
Les unités sont décentralisées mais soumises à de puissants contrôles
par les normes et la culture
• L’organisation politique : La coordination se fait par des jeux de pouvoir
informels entre individus et groupes.

Masahiko Aoki
2 formes d’entreprises :
• Entreprise « A » (Américaine) : Specialisation des taches en fonction de
standards pré-etablis / Coordination par la hierarchie / Separation
entre les taches d’execution et de conception.
• Entreprise « J » (Japonaise) : Division du travail souple et flexible /
Rotation des taches / Coordination selon des principes non
hierarchiques
à L’EnT J est jugée plus efficiente

Paul Lawrence et Jay Lorsch


Theorie de la contingence
Plus l’environnement est incertain et stable, + l’EnT à intérêt à mettre en
place une structure souple et faiblement formalisée.

Joan Woodward
Lien entre structure et technologie adaptée
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise structure, tout dépend de la technologie
utilisée

Alfred Chandler
Lien entre stratégie et structure
Un changement important de stratégie equivaut souvent à une
remodelisation de la structure, et réciproquement.

Henri Fayol
Structure hierarchique
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Repose sur l’unité de commandement. Un subordonné ne doit avoir qu’un


seul chef.
• Organisation simple et efficace jusqu’à une certaine taille
• Peut devenir une structure bureaucratique ou l’initiative des
subordonnés est trop limitée

Frederick Taylor
Structure fonctionnelle
Repose sur la compétence des membres de l’entreprise.
L’EnT est decoupée en grandes fonctions confiées à des spécialistes.
Un subordonné à plusieurs chefs et la direction générale assure la
coordination.

Michael Hammer / James Champy


Démarche de reconfiguration (reengineering)
Remise à plat complet de la structure :
• Abandon des principes organisationnels classiques : specialisation et
decoupage fonctionnel de l’EnT
• Favoriser les besoins de la clientèle : Organiser l’EnT selon le processus
operationnel du travail, allant de la conception à la distribution au
client.

Michel Crozier
Les resistances au changement sont normales en raison de la divergence
d’intérets des groupes au sein de l’EnT, qui freinent le changement pour
conserver leur marge de liberté et de pouvoir :
• La nouvelle organisation peut mettre en cause l’activité, les conditions
de travail, et le devenir de l’emploi
• La reussite du changement suppose que les resistances au changement
soient vaincues par des actions de communication

Larry Greiner.
Toute organisation traverse des phases de croissance et des periodes de crise.

A chaque periode de croissance correspond une crise qui lui est propre
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Phase de Periode de
croissance crise

Phase de Crise de
créativité leadership

Phase de Crise
direction d'autonomie

Phase de Crise de
coordination bureaucratie

Phase de
Crise de controle
décentralisation

Crise de
Phase de
saturation
collaboration
psychologique

V – Systèmes d’information
Mc Kay
L’information est ce qui change une représentation

Robert Reix
Système d’information
Ensemble organisé de ressources materiels / logicielles / personnelles /
données / procédures permettant d’acquérir / traiter / stocker et
communiquer l’information.

Modèle de Venkatraman
Co-alignements possibles entre SI et Stratégie :
• Alignement par recherche d’adéquation : Cas le plus courant / Achat
d’ordis suite à une vague d’embauche
• Pour développer un potentiel technologique
• Pour développer un avantage concurrentiel basé sur la technologie
• Développer un avantage concurrentiel basé sur les SI
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Définitions essentielles

• Stratégie : La création d’une position unique et valorisante


impliquant un ensemble différents d’activités .(M.Porter)
• D.A.S : Sous-partie de l’organisation de l’entreprise à laquelle il
est possible d’allouer ou de retirer des ressources de manière
indépendante et qui correspond à une combinaison spécifique
de FCS .
• F.C.S : Elément à caractère humain ,technologique , ou
commercial que l’entreprise doit maîtriser pour réussir son
activité .
• Métier : Ensemble des compétences distinctives permettant à
l’entreprise de satisfaire une offre sur le marché .(Prahalad et
Hamel)
• Les avantages concurrentiels : Ensemble de privilèges dont
dispose l’entreprise et qui proviennent de la maîtrise d’un FCS .
• Modèle VRIN : D’après ce modèle , l’avantage concurrentiel
doit être valorisé , rare , inimitable et non substituable .
• La capacité stratégique : C’est l’ensemble des ressources et
compétences dont l’entreprise a besoin pour survivre .
• L’environnement de l’entreprise : Ensemble des facteurs
extérieurs susceptibles d’influencer l’entreprise positivement
ou négativement .
• Diagnostic interne : Permet d’estimer la capacité stratégique de
l’entreprise à s’adapter aux opportunités et menaces et à
développer un avantage concurrentiel .
• Finalité : But poursuivi pour le long terme , c’est un objectif
qualitatif , il guide l’action de l’entreprise .
• Ressources : Actif que possède l’entreprise et qu’elle peut
utiliser pour créer des biens et services pour les vendre sur un
marché .
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• Compétences : Capacités à déployer ses ressources de manière


optimale .
• GRH : Ensemble des mesures (politiques , procédures …) et
d’activités (recrutement,formation..) impliquant des RH et
ayant pour objectif d’améliorer l’efficacité et la performance
des individus et de l’organisation .
• GPEC : Approche globale qui anticipe les besoins de l’entreprise
en personnel . Elle permet une meilleure adaptation dans le
temps entre les besoins et les ressources disponibles .
• Mercatique : Ensemble des techniques et outils qui ont pour
but de prévoir , constater , susciter , renouveler ou stimuler les
besoins des consommateurs et adapter de manière continue
l’appareil productif et commercial aux besoins ainsi déterminés
(Kotler)
• RSE : Intégration volontaire par les entreprises de
préoccupations sociales et environnementales à leurs activités
et leurs relations avec leurs parties prenantes .(Commission
Européenne )
• Innovation : Appliquer une invention ou une idée nouvelle dans
un domaine industriel , commercial , social ou organisationnel .
• Entrepreneur (Shumpeter) : Entrepreneur qui innove et qui
prend des risques .
• Stratégie d’océan rouge : Stratégie qui concerne une activité
déjà existante .
• Stratégie d’océan bleu : Consiste à fuir la concurrence en
s’intéressant à d’autres activités .
• Gouvernance : Ensemble des mécanismes permettant de
contrôler et de réguler le comportement des parties prenantes .
• Parties prenantes : Individu ou groupe d’individu qui peuvent
influencer ou être affectés , directement ou indirectement ,par
les décisions prises dans une entreprise . (Friedman)
25

• Contre-pouvoir : Groupement organisé agissant pour limiter le


pouvoir d’un décideur .
• Stratégie de domination par les coûts : Elle consiste pour une
entreprise à dominer le marché en baissant au maximum ses
coûts unitaires . (stratégie Business )
• Stratégie de différenciation : Stratégie qui fonde l’avantage
concurrentiel d’une firme sur la spécificité de son offre
reconnue et valorisée par le marché .(Stratégie business)
• Stratégie de Concentration : Consiste à attaquer une partie
d’un secteur d’activité ( zone géographique , produit , clientèle
) pour une adaptation optimale aux besoins des clients .
(Stratégie business )
• Stratégie de spécialisation : Consiste pour l’entreprise à
concentrer tous ses efforts sur un DAS unique . (Stratégie
corporate)
• Stratégie de diversification : Consiste à acquérir des savoir-faire
multiples de façon à pouvoir exploiter des métiers différents ,
sans relation technique ou commerciale entre eux .(Stratégie
corporate)
• Intégration verticale : Forme de diversification qui consiste à
intégrer de nouvelles activités complémentaires aux activités
existantes .
• Internationalisation : Stratégie d’extension d’une entreprise
au-delà de son marché national .
• Croissance : Processus de développement à long terme . Celui-
ci peut concerner l’augmentation des moyens d’actions et la
taille de l’entreprise .
• Croissance interne : Processus endogène qui traduit la création
par l’entreprise elle-même , de nouvelles unités productives ,
comme de R et D .
• Croissance externe : Processus exogène qui traduit
l’augmentation de la taille ou la modification des
26

caractéristiques d’une entreprise par regroupement ou


association avec d’autres entreprises .
• Les alliances stratégiques : Accord conclu entre deux ou
plusieurs entreprises concurrentes qui choisissent de mener à
bien un projet , programme … en coordonnant les
compétences , les moyens et les ressources nécessaires .
• Les partenariats : Elle peut se définir comme une politique de
coopération entre plusieurs partenaires disposant de potentiels
complémentaires et désireux de concrétiser une synergie .
• Styles de direction : Correspond à la manière d’exercer le
pouvoir et la façon pour un dirigeant d’établir les relations avec
ses substituts .
• Le recrutement : Processus par lequel l’entreprise se procure le
personnel dont elle a besoin .
• La rémunération : Représente la valeur totale des paiements
directs et indirects versés aux employés .
• Etudes marketing : Ces études doivent permettre d’obtenir des
informations dont la finalité est de réduire le risque de
l’entreprise face à un avantage incertain .
• La segmentation du marché : Consiste à découper la demande
en sous-ensembles formés d’acheteurs ou de consommateurs
dont les caractéristiques sont homogènes .
• Le positionnement : Choix stratégique qui cherche à donner à
une offre (produit, marque ou enseigne)une position différente
crédible et attractive au sein d’un marché et dans l’esprit des
clients .(Landrevie , Levy , Lindon)
• Produit : Le produit est un bien ou un service offert sur le
marché de façon à y’être remarqué , acquis ou consommer en
vue de satisfaire une besoin . (Kotler)
• La gamme : Constituée par l’ensemble des produits qui
remplissent la même fonction , sont vendus aux mêmes
groupes de consommateurs , sont commercialisés par les
27

mêmes circuits de distribution ou correspondant à une même


zone de prix .
• L’image de marque : Représentation mentale que se font les
consommateurs de cette marque .
• Alliances de marque : Partenariat entre deux marques pour
concevoir et commercialiser un nouveau produit dans le but
d’intensifier leur impact .
• Le positionnement : Place occupée par le produit ou la marque
dans l’esprit des clients .
• Politique de marque de distributeur : Cette stratégie consiste
pour un distributeur à apposer sa marque sur un produit
fabriqué par une entreprise tierce .
• Politique de distribution : Englobe principalement le choix de la
stratégie et des modes de distribution utilisés .
• E-marketing : La mise en place d’une stratégie cohérente pour
un site internet ou toute campagne de promotion sur internet .
• Information : Ce qui change une représentation d’une
connaissance . (Mc kay)
• Communication : Processus par lequel l’information passe d’un
émetteur à un récepteur .
• PGI : Progiciel dont l’objet est de satisfaire les besoins de tous
les services de l’entreprise . Il est composé de plusieurs
modules interdépendants et paramétrables .
• Système d’information : Ensemble organisé de ressources
matérielles , logiciel , personnel , données et procédures
permettant d’acquérir , de traiter , stocker et communiquer les
informations .
28

Partie Gestion
29

Formules

I – Soldes intermédiaires de gestion

TFR

+ Vente de marchandises
-Achat revendus de Marchandises
= Marge commerciale
+ Production de l’exercice
• Production vendue
• Production stockée
• Production immobilisée
-Consommation de l’exercice
* Achats consommés de Matieres et fournitures
* Autres charges externes
= Valeur Ajoutée
+ Subventions d’exploitation
-Impôts/taxes
-Charges de personnel
= EBE
+ Autres produits d’exploitation
-Autres charges d’exploitation
+ Reprises d’exploitation/Transfert de charges
-Dotations d’exploitation
=Résultat d’exploitation
+Résultat financier
=Résultat courant
+ Résultat courant
-Impôts
=Résultat net
30

CAF (Méthode additive)

Résultat
-Produits calculés
* Reprises d’exploitation
* Reprises financières
* Reprises exceptionnelles
+Charges calculées
• Dotations d’exploitation
• Financières
• Exceptionnelles
-Produits exceptionnels sur operations en capital
-Quote part
+Charges exceptionnelles sur operations en capital
= CAF

CAF (Méthode soustractive)

EBE
+Autres produits d’exploitation
-Autres charges d’exploitation
+Transfert de charges
+Produits financiers (sauf reprises)
-Charges financières (sauf dotations)
+Produits exceptionnelles (sauf reprises / reprises sur subvention
d’immobilisation / Produit exceptionnel sur operations en
capital)-Charges exceptionnelles (Sauf dotations / Charge excep.
Sur operation en capital)
-Participation au résultat
-Impot sur les bénéfices
= CAF
31

II – Ratios

Ratios d’activité

Taux d’intégration = Valeur Ajoutée / Production de l’exercice

Productivité du facteur travail = Prod, VA, CA / Effectif, Heures,


Masse Salariale

Productivité du facteur capital = Prod, VA, CA / Heures machines,


Investissements en valeur

Ratios de partage de la VA

Part des salariés = Salaires et traitements + Charges sociales +


Participation au résultat / VA

Part des actionnaires = Dividendes / VA

Taux d’epargne = CAF / VA

Part de la banque = Charges d’intérêts / VA

Part de l’entreprise = EBE / VA

Ratios liés à la CAF

Capacité de remboursement = Dettes financieres à long terme / CAF

Ratios de profitabilité

Taux de marge = Marge Commerciale / Cout d’achat des


marchandises vendues

Taux de marque = Marge commerciale / Vente de marchandises


32

Taux de marge brute d’exploitation = EBE / CA

Taux de marge bénéficiaire nette = Résultat net / CA

Rentabilité financière = Resultat net / Capitaux propres

Rentabilité des ressources stables = Resultat d’exploitation /


Ressources stables

Rentabilité brute d’exploitation = EBE / Immobilisations nécessaires


à l’exploitation + Besoin en fond de roulement

Autonomie financière = Capitaux propres / Dettes financières

Ratios de structure

Indépendance financière = Capitaux propres / C. propres + Dettes


financières

Couverture des capitaux investis = Ressources stables / Emplois


stables + BFRE

Financement des immobilisations = Ressources stables / Emplois


stables

Ratios de rotation

Délai crédit client = (Créances clients / CA TTC) * 360

Délai crédit fournisseur = (Dettes fournisseurs / Achats + autres


charges externes TTC) * 360

Délai de stockage des marchandises = (Stocks / Achats de MP +


Variations de stock) * 360
33

Délai de stockage des produits finis = (Stock de produits finis /


Production vendue + Stockée) * 360

Effet de levier

Rentabilité financière = ( Rentabilité eco + (Rentabilité eco. – Taux


d’intérêt)*Dette/Capitaux) * (1 – Taux d’IS)

III – Bilan Fonctionnel

Emplois Mts Ressources Mts


I – Emplois stables I – Ressources stables
• Immobilisations (en valeur • Capitaux propres
brute ) • Subventions
1) Incorporelles • Provisions
2) Corporelles • Dettes financières, sauf
3) Financieres 1) Concours bancaires
• Valeur d’origine des biens 2) Intérêts courus non échus
en Crédit-Bail 3) Primes de
• Charges à répartir sur remboursement des
plusieurs exercices obligations
4) Solde créditeur de
banque
• Amortissements et
provisions
• Valeur nette des biens en
credit-bail
• Amortissement des biens en
credit-bail
II – Actif Circulation / Exploitation II – Passif Circulant / Exploitation
• Stocks et en cours • Avances et acomptes reçus
• Avances et acomptes • Dettes fournisseur
• Fournisseurs débiteurs • Clients créditeurs
• Clients et comptes • Dettes fiscales et sociales
rattachés (sauf IS)**
• Autres creances • Autres dettes d’exploitation
d’exploitation • Produits constatés d’avance
• Charges constatées d’exploitation
d’avance d’exploitation • Provisions d’exploitation
• Effets escomptés non • TVA à décaisser
échus*
34

III – Actif Circulant / Hors III – Passif Circulant / Hors


Exploitation Exploitation
• Autres créances HE • Intérêts courus non échus sur
• Capital social, appelé, non emprunts (2)
versé • Dettes fiscales et sociales
• Valeurs mobilières de (IS)**
placement • Dettes sur immobilisations
• Charges constatées • Dettes diverses HE
d’avance HE • Dividendes à payer
• Intérêts courus sur prets • Produits constatés d’avance
HE
• Provisions pour risques et
charges HE

IV – Trésorerie Passive
IV – Trésorerie Active • Soldes créditeurs de banque
• Disponibilités (4)
• Concours bancaires courants
(1)
• Effets escomptés non
échus***

Dotation d’amortissement = (Valeur d’origine – Valeur résiduelle / Durée de


contrat) * (durée d’amortissement)

Valeurs mobilières de placement = Si facilement cessibles à Tresorerie Active

Produits / Charges constatées d’avance à à considerer comme Exploitation


sauf enoncé contraire

Autres creances / dettes à à considerer comme HE sauf enoncé

Dettes fiscales et sociales à Exploitation / sauf IS / Impot benefice

IV – Equilibre financier

Fond de Roulement = Ressources stables – Emplois stables

Besoin en fond de roulement = Actif circulant – Passif circulant

Trésorerie nette = Tresorerie active – tresorerie passive

Trésorerie nette = Fond de roulement – BFR


35

V – Choix d’investissement

Flux net de trésorerie d’un projet

Elements 0 1 … n
+Produits d’exploitation (CA) V V V
-Charges Variables V V V
=Marge sur couts variables V V V
-Charges d’exploitation fixes V V V
-Dotations aux amortissements V V V
=Résultat d’exploitation V V V
-Impot sur les sociétés V V V
=Résultat net V V V
+Dotations aux amortissements V V V
=CAF Supplémentaire V V V
-Cout d’acquisition V
-Variation du BFR V V V
+Recuperation du BFR V
+Valeur résiduelle nette V
=Flux net de trésorerie V V V V

Elements 1 … N
Chiffre d’affaire
BFRE
Variation du BFR (1) – BFR (0) BFR (n) – BFR
BFRE (n-1)

Base amortissable = Valeur d’origine – Valeur résiduelle

Taux d’actualisation

Cout moyen des capitaux investis = (Cout des fonds propres * Capitaux
propres) / (CP + Dettes) + ((Cout de la dette * Dettes) / (CP + dettes))*(1-T)

Valeur actuelle nette (VAN)

VAN = -Investissement initial + Cash Flow1 ( 1 + t)…+ CFn (1+t^n)

Indice de profitabilité (IP)


36

IP = 1 + VAN / Investissement initial

Taux interne de rentabilité (TIR)

Taux VAN Interpolation Linéaire


T1 M1 (VAN > 0)
T2-T1 / TIR-T1 = M2-M1 / 0-M1
TIR 0
T2 M2 (Van < 0)

Durée de récupération (DRCI)

0 1 2 3
FNT -3000 2000 3000 4000
FNT cumulés -3000 -1000 2000 6000
DRCI
3000 à 12 mois
1000 à X
X = 4 mois donc DRCI = 1 an et 4 mois

VI – Choix de financement des investissements

Financement par emprunt


Cout réel de l’emprunt = Cout nominal * (1 – T)

Remboursement pour amortissement constant


Date Capital en Amortissement Intérêts Annuités Capital en
debut de du Capital fin de
période période
1 E V
2 V
n V 0

0 1 2 … n
Emprunt +
Amortissement - - - -
Intérêts - - - -
Economie d’impot / Charges d’intérêt + + + +
FNT de financement
37

Remboursement par annuités constantes

Emprunt = a * 1 – (1 + Taux)^ -n / Taux

Annuité = Montant de l’emprunt * Taux d’intérêt / 1 – (1 + Taux)^(-n)

Date Capital en Amortissement Intérêts Annuités Capital en


debut de du Capital fin de
période période
1 E V
2 V
n V 0

Trouver l’amortissement de l’amortissement de l’année n :

Ap = An ( 1 + taux ) ^ (p-n)

Date Capital en Amortissement Intérêts Annuités Capital en


debut de du Capital fin de
période période
1 E 0 V V E
2 E 0 V V E
n E E V E+V 0

Financement par Crédit-bail :


0 1 2 … N N+1
Economie sur depense d’investissement +
Depot de garantie -
Redevances C-B - - - -
Economies d’IS sur redevances + + + +
Levée de l’option d’achat -
Recuperation du depot de garantie +
Economie d’IS sur Dotation +
d’amortissement
Déseconomie d’IS sur Dotation - - - - -
d’amortissement
FNT de financement

Economie d’IS sur redevances = Redevances * IS


38

Deseconomie d’IS sur dot. D’amortissement = (Montant de l’emprunt /


Durée d’exploitation) * IS

Economie d’IS sur dot. D’amortissement = (Valeur residuelle / Durée


d’exploitation apres fin de contrat) * IS

VII – Evaluation des stocks

CMUP après chaque entrée

CMUP = Dernier Stock en valeur + Dernière entrée en valeur / Dernier stock


en quantité + Dernière entrée en quantité

CMUP de fin de période

CMUP = Cout du Stock initial + Entrées de la période en valeur / Stock initial


en quantité + Entrées de la période en quantité

VIII – Analyse des coûts

Charges de la comptabilité analytique d’exploitation = Charges incorporable +


charges supplétives – Charges non incorporables

Méthode des centres d’analyse

Tableau de répartition primaire

Charges Clés de Montants Section Section Section Atelier Atelier Distribution


indirectes répartition Etude Admin. Approv. 1 2
Achat de MP Taux
approximatifs
Impôts Bases
imposables
Charges de Effectifs
personnel employés
Total
Répartition
primaire
39

Etude Admin Approv Atelier 1 Atelier Distribution


2
Total V V V V V V
repartition
primaire
Repartition %
section
etude
Repartition %
section
Admin.
Total 0 0
repartition
secondaire
Nature de Kg Unité Heure 100 euros
l’UE acheté produite de MO de vente
Nombre * * * *
d’UE
Couts de V V V V
l’UE

Methode ABC (Activity Based Costing)

Cout de l’inducteur = Montant / Nombre d’inducteurs

Activité Nature Montant Nombre Cout de


d’inducteur d’inducteurs l’inducteur
Reception Nbre
d’approv.
Stockage Nbre de
references
Entretien Nbre de
produits

Cout attribué = Nombre d’inducteurs * Cout unitaire de l’inducteur


40

IX – Détermination des coûts

Cout d’achat = Prix d’achat + Charges directes d’achat (transport, assurance…)


+ Charges indirectes

Elements Qte PU M
Prix d’achat
+ charges
directes
+ charges
indirectes
= Cout d’achat

Fiche de stock
Elements Qte PU M Elements Qte PU M
SI Sortie
Entrée SF
Total Total

Cout de production = Cout d’achat des matières + Charges directes de


production (MOD…) + Charges indirectes de fabrication

Cout de revient = Cout de production + Frais directs de distribution + Frais


indirects de distribution

Résultat analytique = Ventes (CA) – Cout de revient

X – Les coûts partiels

Couts variables = CV unitaire * Qte produite

Tableau de résultat différenciel


Produits A B C TOTAL %
Chiffre
d’affaire
Couts
variables
Marge sur
couts
variables
41

Charges
spécifiques
Marge sur
Charges
fixes
spécifiques
Charges
fixes
communes
Resultat

Seuil de rentabilité

SR en valeur = Charges fixes / taux de marge sur couts variables

SR en valeur = CF * CA / Marge sur couts variables

SR en volume = Charges fixes / Taux de marge sur couts variables * Prix


unitaire

SR en volume = CF / Marge sur cout variable unitaire

Date du seuil de rentabilité

DSR = (Seuil de rentabilité / CA) * 360j

Marge de sécurité

MS = CA – SR

Indice de sécurité

IS = MS / CA

Levier opérationnel

LO = ( Variations du résultat / Résultat ) / ( Variations du CA / CA )


42

Resultat

RT = ( Prix de vente – Charges variables )*Qté – Charges fixes

XI – Coût Marginal

Sans changement de structure des charges

Cout Marginal = Cout variable Unitaire

Avec changement des charges fixes

CM = CVU + (Variation des Charges fixes / Variation de la quantité)

Avec changement des charges fixes et des charges variables

CM = Nouveau CVU + (Variation des Charges fixes / Variation de la quantité)


43

PARTIE ECONOMIE
44

Théories économiques

I – Determinants de la croissance

A) L’école classique

Croissance reposant sur l’augmentation du capital


Vision internationnale du commerce
En désaccord avec les keynésiens concernant :
• L’impact de la monnaie : Celui-ci est réduit, elle ne sert qu’à faciliter les
échanges
• Le marché ne peut connaitre de crise à long terme (Auto-régulation)

Adam Smith

PIB à Ensemble des marchandises produites dans l’année / Les services ne


produisent pas de richesse
Société à Caractérisée par les échanges marchands qui s’y produisent / On
vit en société pour un intérêt privé, qui va devenir général.
Rôle de l’état à Doit se limiter aux fonctions régaliennes et uniquement
garantir le bon fonctionnement du marché
Croissance à Tirée par le progrès technique / La division du travail permet
une croissance à vie

David Ricardo

Reprise de l’analyse de Malthus


Croissance démographique > Croissance des rendements agricoles
à Terres moins fertiles (surexploitées) à Baisse de profits pour les
capitalistes / Augmentation des prix / Moins d’investissement
La croissance est donc condamnée à atteindre un état stationnaire
à Nécessité du Progres technique pour rehausser la productivité
45

Karl Marx

Les economies capitalistes sont condamnées à stagner sur le long terme. à


Baisse des investissements / rendements d’echelle
Substitution des facteurs à Il n’y a que le travail qui peut créer de la valeur /
Les crises de surproduction régulières sont dus à un manque de débouchés
Etat stationnaire à Pour le renverser, il faut investir dans les pays où le
capital est encore abondant

B) Les classiques en rupture

Malthus

Rôle de l’état à La demande effective détermine la croissance / L’état a un


role à jouer pour soutenir la demande en cas de crise / Importance de l’effet
multiplicateur et des dépenses publiques
Les plus pauvres ne doivent pas survivre s’ils n’ont pas les moyens de le faire.

Jean-Baptiste Say

La valeur d’un bien dépends de son utilité et non pas de la quantité de travail
Loi des débouchés à L’offre crée sa propre demande / C’est la prod qui ouvre
des débouchés aux produits.

C) Analyse Keynésienne

John Maynard Keynes

Entrepreneurs
Les entrepreneurs ne connaissent pas les débouchés qu’ils vont rencontrer /
Obligation de faire des anticipations aux conséquences macro-économiques

Chomage
La demande en travail des EnT est insuffisante car les débouchés anticipés
sont insuffisants à Problème macro du à une activité insuffisante.
Informations imparfaites à Mauvaises anticipations à déséquilibre offre /
demande
Or les entrepreneurs ont la capacité de donner lieu à des prophéties auto-
réalisatrices
46

Rôle de l’État
Le marché a besoin de l’état pour rassurer les entrepreneurs sur leurs
débouchés
Il peut financer ses dépenses en créant de la monnaie, par le biais de la baisse
du taux d’intérêt.
Policy mix à combiner une politique monétaire et budgétaire

D) Modèle de la Croissance déséquilibrée

Harrod et Domar

Keynes considère que la croissance est condamnée à porter des déséquilibres


Comme les crises peuvent être durables, l’état doit intervenir
Pour Harrod et domar
• L’investissement influe sur l’offre à capacités de prod
• Mais aussi sur la demande à Débouchés des producteurs
La croissance équilibrée suppose une anticipation parfaite de la demande et
donc :
1) Offre = demande
2) Effet accélérateur = Effet multiplicateur
3) Capacités de prod = Investissement
4) Taux de croissance eco = Taux de croissance de la population
à Comme ces conditions ne peuvent être réunies simultanément, la
croissance ne peut être equilibrée (croissance sur le fil du rasoir)

Kaldor

S’appuie sur le modèle des 30 glorieuses


Le déséquilibre est du à un taux d’épargne excessif ou insuffisant
Modification du taux d’epargne par une action de l’état à Meilleure
repartition des revenus (profits/salaires) à croissance équilibrée.
La tendance à l’epargne est differente entre les capitalistes et les travailleurs.

Robert Solow

Etude empirique de la croissance Américaine


Résidu à L’accroissement de la quantité des facteurs n’est pas suffisante
pour expliquer l’intégralité de la croissance
à Une partie de la croissance est inexpliquée, C’est le résidu à Progrès
technique
47

Seul le progres technique et la croissance démographique sont à même de


dynamiser la croissance, et combattre l’état stationnaire.

Augmentation du niveau d’épargne à Augmentation de l’investissement à


Progrès technique

E) Modèles de la croissance endogène

Endogénéiser le PT à trouver son origine pour pouvoir agir et le stimuler


Externalités + à Le progrès est à l’origine du progrès, et donc d’une
croissance auto-entretenue.
Un déficit budgétaire public peut être fondé

Romer

Recherche et developpement à progres technique à externalités +


Role de l’état à Necessité d’instaurer des droits de brevet / subvention /
Crédit d’impôts / Mise en place de recherche publique

Lucas

Reprise de la notion de « capital humain » de Gary Becker : determine la


productivité du travailleur, et donc la croissance.

Pays développés à Basculement vers une économie de la connaissance à


capitalisme cognitif : Investissements immateriels > Materiels
Impact + sur l’environnement à Les connaissances ne polluent pas et
n’épuisent pas les ressources.
L’état à Substitution au marché / Mise en place de subventions

Barro

Mise en place d’infrastructures de qualité par l’état à émergence et


circulation des idées à Progrès technique
48

Investissements
immateriels

Moins d'exploitation Developpement des


des ressources connaissances

Augmentation de la
Moins de pollution
productivité

Croissance positive
sur le plan
environnemental

Dépenses
immédiates pour
la recherche et le
developpement

Remboursement Defficit
de la dette budgétaire

Augmentation
Progrès
des recettes
technique
fiscales

Effets + sur la
croissance

Guellec et Ralle

Equation structurelle de la croissance endogène


à Relation directe entre le nombre de chercheurs et le taux de croissance de
la technologie
à Par l’étude du nombre de brevets déposés aux USA

Ricardo Caballero et Adam Jaffe

Utilisation des brevets pour établir une relation entre le stock de


connaissances et les variations de la croissance
à Effets prononcés de la technologie sur la croissance.
49

Depuis les années 60 à Baisse de la capacité des connaissance à Baisse de la


productivité du travail sur la recherche à Chute du taux de croissance
technologique à Ralentissement de la productivité

F) Modèle de la croissance Zero

Alvin Hansen (1930)


La grande dépression à marqué le point de départ d’une baisse irrémédiable
des taux de croissance tendanciels.
à Thèse invalidée par les 30 glorieuses

Larry Summers (2008)

Crise des subprimes


Depuis la fin de la crise :
• reprise laborieuse de la croissance malgré des politiques monétaires
accommodantes
• Dégradation de la croissance potentielle
• Le PIB n’est pas revenu à sa tendance d’avant crise
Expansion d’avant crise atypique :
• Augmentation de la dette des ménages
• Gonflement de la bulle immobilière
• Pas de surchauffe, ni de pression inflationniste, ni de croissance
supérieure à sa tendance habituelle
Depuis les années 80 à Les bulles spéculatives (immo, internet..) masquent
la stagnation séculaire en gonflant artificiellement la demande globale
Etat normal des économies avancées à depression légère parfois réhaussée
par de brefs episodes de prospérité (Bulles)

Robert Gordon
Le taux de croissance de la productivité devrait se maintenir aux alenteurs de
1,5% sur le long terme
50

Bulles
spéculatives

Explosion des déformation de la


bulles et sructure
dépression économique

Gonflement Mauvaise
artificiel de la allocation du
demande globale capital

II – Consommation et épargne

A.C. Pigou
Face à une anticipation de la hausse générale des prix, les ménages tentent à
accroitre leur niveau d’epargne pour preserver leur niveau de consommation
à l’avenir, c-à-d leurs encaisses réelles

Classiques

Déterminants de l’épargne
• Evolution prévisible du revenu
• Degré de préférence pour les biens présents
• Niveau du taux d’intérêts

Hypothèse de la neutralité monétaire


Il ne peut exister d’epargne thésaurisée car la monnaie n’à aucune utilité
propre. Le taux d’intérêt est la contrepartie de l’épargne

Offre et demande de capitaux


L’ajustement se fait grace à la parfaite flexibilité du Ti.
51

L’epargne est un préalable indispensable à l’investissement, qui va permettre


aux EnT de développer leur offre

Duesenberry
Determinants de l’epargne
à son niveau dépend du niveau de revenu des agents fréquentés
à effet de demonstration / desir d’émulation sociale

Modigliani
Principal déterminant de l’épargne :
à Age : Les agents cherchent à maintenir leur niveau de vie le + longtemps
possible

Keynes

Determinants de l’épargne :
L’epargne est un residu determiné non pas par les taux d’intérêt mais par le
niveau de revenu de l’agent, qui consomme d’abord, avant d’épargner.

Taux d’intérêt
Ne détermine pas le montant mais la forme de l’épargne

Dynamique de consommation
C’est la depense de conso. Des ménages, et non leur épargne, qui constitue
un moteur de croissance.
Un niveau trop haut d’épargne constitue une faiblesse de la dépense de
consommation, amoindrissant les perspectives de débouchés

Reduction
Dégradation
Contraction des volumes
Baisse de la de la
de la produits
demande de situation sur
demande (anticipation
travail le marché du
effective des
travail
débouchés)

Politiques de relance
Reposent largement sur la dynamique de consommation.
La variation de l’une des composantes de la demande globale permet
d’enclencher le multiplicateur keynésien.
52

L’efficience du multiplicateur est d’autant + forte que la propension


marginale à épargner est faible
L’efficacité d’une politique de relance est donc conditionnée par les choix
d’allocation des ressources

Investissement et Epargne
L’existence d’une epargne préalable n’est pas une condition pour
l’investissement, Les EnT peuvent recourir au crédit.
L’épargne est postérieure à l’investissement

K.Berger et D.Lefebre (députés francais)

Etant donné que les Français ont une préférence pour les placements
liquides, facilement récupérable.
Nécessité de renforcer les incitations fiscales à l’épargne longue et d’orienter
massivement cette dernière vers les EnT et + specifiquement les PME.

Engel

Classification des biens de consommation en fonction de l’impact de la


variation du revenu sur leurs consommation :
• Biens inferieurs : (de 1ere necessité) : Lorsque le revenu augmente, ils
sont suscpetibles d’augmenter, mais leur part dans la conso diminue
• Biens normaux : Bien dont la part reste inchangée, malgré la hausse
• Bien supérieurs : Biens de luxe, leur part dans le budget augmente avec
la hausse

Kuznets

Stabilité de la propension moyenne à consommer


L’augmentation du revenu se traduit par une augmentation equivalente de la
conso. à mais biens de qualité supérieure.

Milton Friedman

Theorie du revenu permanent


La consommation est établie en fonction du revenu annuel moyen estimé par
les ménages à Revenu permanent + Revenu transitoire (+ ou -)

Effet Veblen
53

Elasticité positive de la demande par rapport au prix


Concerne les pdts de luxe ou la demande augmente en même temps que le
prix (conso. Ostentatoire / effet de snobisme)

Effet de Giffen

L’inflation générale incite à consommer un pdt X, lorsque son prix, malgré


une augmentation, reste moins conséquent que celle des autres produits qu’il
substitue

Clarke

Evolution des comportements et des gouts


Ce qui aurait conduit, une fois les principaux besoins satisfaits, l’industrie à
prendre le pas sur l’agriculture.
Et de même, les services à prendre le pas sur l’industrie, une fois les menages
suffisamment équipés

Sauvy

Theorie du deversement
à Differenciel de productivité entre secteur secondaire et tertiaire
La faiblesse des gains de productivité dans le secteur tertiaire nécessite la
création d’emplois pour accompagner la croissance

Schumpeter

L’emergence d’un nouveau secteur s’accompagne du déclin d’un secteur plus


traditionnel, d’où la desindustrialisation dans les pays développés
Il apparait toutefois dangereux pour un pays de se séparer de son socle
industriel car :
• L’industrie est vecteur d’innovation et à des effets d’entrainement sur
la croissance
• Une économie tournée uniquement vers les services connaitrait des
difficultés de balance des échange extérieure
54

III – Fluctuations, cycles et crises

Truman
« La récession, c’est quand votre voisin perd son emploi. La dépression, c’est
quand vous perdrez le votre »

Juglar
Cycles de 8 ans en moyenne
« On peut prévoir les crises, les adoucir, mais pas les supprimer »

Kitchin
Cycles d’environ 3-4 ans
Pas de veritable phase de crise, mais une détérioration du phénomène
d’expansion du cycle juglar.

INSEE
Crise à succession de 3 mois de baisse consécutive de la production
Critère difficile à utiliser car :
• Les economies sont tertiarisées
• Les chutes de prod sont de + en + rares, il s’agit plus de baisses du
rythme de la croissance

Phase
d'expansion

Reprise Climat optimiste

Hausse des
Déflation perspectives de
profit

Périodicité
des crises
chez Juglar

Récession /
Octroie de crédits
dépression

Méfiance et Augmentation de
baisse de la la monnaie
consommation circulante
Inflation

Kondratieff
Cycle en moyenne de 30-50 ans
55

Fait apparaitre les cycles par l’analyse des prix entre le 18eme et le 20eme.

Schumpeter
Les phases d’expansion Kondratieff commencent toujours par une innovation
majeure
• Machine à vapeur / Chemins de fer / Electricité / Automobile

Equipement
Faillite des Nouvelles Nouvelles
Innovation Croissance de la
entreprises entreprises innovations
demande

5 cycles depuis 1970


• 1971-75 : Choc pétrolier de 73 / Reprise en 75
• 1977-85 : Crise de 79
• 1985-95 : Crise de 89 / Reprise en 91
• 1995-2005 : Krash Boursier de 2000 et eclatement de la bulle internet
• 2008 : Crise des subprimes

IV – Finalités de la croissance

Carré magique de Kaldor


La croissance fait partie des 4 grands objectifs de la politique économique

Amartya Sen
Mesure du developpement
IDH à PIB par habitant / esperance de vie / scolarité / santé…
La croissance est une condition necessaire pour le bien être (PIB par habitant)
Le sous developpement peut être du à un manque de liberté d’expression

Layard et Easterlin
Existence d’un seuil dans l’effet du revenu sur le bien être (15 000 dollars/an)

Effet Mathieu
Croissance à Repartition inégalitaire à les plus favorisés tendent à accroitre
leur avantage sur les autres

Principe de Pareto
20% de la population octroie 80% des richesses
56

F. Perroux
Le sous-developpement est du à :
• dépendance technologique
• Dualisme des activités

Prebisch
Mauvaise specialisation à degradation des termes de l’échange à Revenus /
investissements faibles

F.List
Protectionnisme educateur à proteger les EnT à fort potentiel pour en faire
des champions nationaux

S.Amin
Néo-colonialisme à Les pays developpés installent leur multi nationales sur
les anciens pays colonisés à Les benefices sont alors rapatriés et ne profitent
pas aux economies locales à Solution : demondialisation

R. Nurkse
Cercle vicieux de la pauvreté
Faibles revenus = Faiblesse de l’investissement / de l’épargne = problèmes
d’accumulation de capital / financement = Baisse de du PT et de la
productivité = Baisse des revenus

Jagdish Bhagwati
Croissance appauvrissante : Un pays peut se retrouver dans une situation
moins favorable à cause de sa croissance

Augmentation Degradation des


Commerce Augmentation Sous-
des dotations Baisse des prix termes de
exterieur de la production developpement
factorielles l'échange

Rapport de Bruntland (1987)


Apparition du « développement durable » : mode capable de repondre aux
besoins des générations présentes sans compromettre les generations
futures
57

Ronald Coase
Le problème des externalités vient du fait qu’il n’existe pas de droit de
propriété
L’état doit distribuer des droits de propriété et laisser le marché fonctionner
naturellement
à Marché des quotas d’emission : ou se rencontre l’offre et la demande sur
les droits à polluer
• USA à Clean Air Act à Réussite
• UE à Système communautaire d’échange de quotas d’emission
(SCEQE) à Echec

Commission Stern-Stiglitz
Necessite de fixer un prix du carbone elevé sur les marchés de quota.

A.C. Pigou :
Taxe pigouvienne
Taxe payée par le pollueur par unité de pollution produite, égal au cout du
dommage environnemental.
Mise en place d’une taxe carbone à Augmentation du cout d’utilisation et de
degradation des ressources à Frein à l’exploitation

Georgescu-Roegen
Courant de la decroissance
Les capacités de charge de la planete sont atteintes et de serieuses menaces
portent sur les mecanismes regulateurs. C’est la consommation de masse qui
est en cause
Le PT n’est plus la solution : il peut certes, apporter des solutions de
production plus économes, mais par un effet rebond, la production progresse
dans une proportion + importante
à puisque la croissance est insoutenable, il faut organiser la décroissance

V – Financement de l’économie

Francois Perroux
La monnaie est un instrument de paiement :
• Inderterminé : permet l’acquisition de nimporte quel bien
• Général : accepté par tous et à tout moment
• Immédiat : regle instantanément les achats et les dettes

Motifs de la monnaie :
58

• Classiques : transaction
• Keynesiens : Transaction + speculation + précaution

Keynes
En periode de crise, il est impossible de relancer l’économie par voie
monétaire.
L’état doit intervenir directement sur la demande agrégée, en augmentant les
dépenses publiques

Paul Krugman
Critique de l’assouplissement quantitatif
L’augmentation de la masse monétaire n’est que temporaire et n’a pas
d’effet long-termiste.
Or il faut que l’accroissement de l’offre de monnaie soit considéré comme
permanent par les agents pour entrainer une hausse des prix

Irving Fisher
Pour un volume de transactions et une vitesse de circulation constants, toute
variation de la quantité de monnaie entraine une variation proportionnelle
des prix. Cette variation de la masse monétaire n’à cependant des effets que
sur le court terme
à neutralité à long terme de la monnaie

Milton Friedman
Theorie des anticipations adaptatives
Les agents economiques raisonnent en termes réels. Toute augmentation des
dépenses publiques est épargnée par ces derniers pour préserver leur pouvoir
d’achat, si l’état venait à augmenter les impôts plus tard.
à Sur le long terme, la monnaie serait donc neutre à l’egard de l’activité
reelle.

Hyman Minsky
« L’instabilité emerge lorsqu’une periode de croissance relativement
tranquille se transforme en un boom speculatif »

Paradoxe de la tranquilité
Alors que les perspectives sont saines, les agents prennent des risques qui
déteriorent leur situation future

Gurley et Shaw
59

Les systemes financiers permettent l’amelioration de la situation de chacun :


Agents à capacité ou à besoin de financement

Henri Bourguinat
Regle des « 3D » à changement des structures financière

DECLOISONNEMENT :
Ouverture internationale des
MF

DÉSINTERMEDIATION :
DEREGLEMENTATION :
Augmentation des
assouplissement des regles
transactions par les marchés
d'encadrement (fin du Glass
financiers au détriment des
Steagle ACT)
marchés désintermédiés

3D
John Hicks
Transformation des économies d’endettement en économies des marchés
financiers

Eugène Fama
Theorie des MF efficients
• Valeur fondamentale d’une ET : Somme actualisée de ses profits futurs.
• Or : Il est difficile de determiner cette valeur, qui requiert une capacité
de prévision hors du commun
• Theorie de l’efficience : Les infos importantes disponibles pour estimer
la valeur d’une action sont connues, ont déjà été analysées, comprises
et intégrées aux décisions des investisseurs sur les marchés :
Conséquences :
1) Le prix du marché d’une action est la meilleure estimation possible
de la valeur fondamentale
2) Impossible pour un investisseur de faire mieux que le marché dans
l’évaluation des cours futurs
60

Sheller / Tversky / Kahneman / Thaler


Finance comportementale
à Constatation de comportements irrationnels d’agents sur les MF :
• Aversion à la perte : Les agents donnent plus d’importance à la baisse
qu’au gain. Ils peuvent ne pas revendre rapidement un actif dont le
cours à baissé, alors qu’ils vendront rapidement un titre gagnant,
même si les perspectives de gain sont toujours présentes.
• Biais de représentativité : Les agents ont tendance à prendre leurs
decisions sur des observations limitées, et donc faire une généralité
• Biais de disponibilité : La probabilité d’une crise est d’autant + ressentie
qu’une crise est survenue récemment.
• Biais de familiarité : Les choix se portent + facilement vers les titres
connus
• Biais de sur-confiance : Les agents ont tendance à surestimer leurs
capacités, et donc, prendre des positions + risquées sur les MF
• Le mimétisme : Les agents font souvent preuve de conformisme et
imitent le comportement des autres

Orléan / Rheinart / Rogoff :


Theorie de la Convention
Peu importe que la valeur d’un actif ne justifie pas son évolution de prix
à Les investisseurs sont convaincus que la hausse va continuer

VI – Marché du travail :

Approche néoclassique

En l’absence de rigidité sur le marché du travail, le chomage ne peut être que


volontaire = incompressible (relevant d’une strategie individuelle)
Les agents qui ne travaillent pas sont ceux qui refusent volontairement le
salaire de marché proposé.

Le chomage resulte du niveau elevé et de la rigidité des salaires.


à Seule une baisse des salaires peut renverser la courbe du chomage

Salaire d’équilibre à Equilibre de plein emploi

Analyse Keynesienne
61

Les desequilibres sur le marché du travail naissent des desequilibres sur le


marché des biens
Periode de recession à Faible demande anticipée à Baisse de l’offre de
tavail à Crise des débouchés à Chomage involontaire
L’intervention de l’état est donc requise pour soutenir la demande anticipée,
par l’investissement ou l’effet multiplicateur

Stigler (1960) / Lipman et Mac Call (1979)

Théorie du Job Search

Imperfection des infos détenues par les chercheurs d’emploi à Incapacité à


evaluer avec certitude toutes les caractéristiques associées aux offres
d’emploi à Ces derniers arbitrent entre accepter un emploi de suite, ou subir
une nouvelle periode de chomage, avec de nouveaux couts de prospection,
en espérant un meilleur emploi futur.

Salaire de réservation (SR)


• Si Salaire proposé < SR à Refus
• Si SP > SR à Accord
Le chomage est donc volontaire, et donc lié au refus rationnel d’accepter un
emploi, au regard des opportunités pouvant se présenter ulterieurement.

Azariadis (1975) / Baily (1974) / Gordon (1974)

Theorie des contrats implicits

La rigidité des salaires est une réponse contractuelle à l’incertitude sur l’état
futur de l’économie.
Employés à préferent la stabilité à la regulation par le marché
à ils ont donc tendance à preferer les contrats leur offrant un salaire
constant

Salaire d’équilibre en situation défavorable < Salaire proposé < Salaire


d’équilibre en situation favorable
à Cette assurance conduit à un niveau d’emploi inferieur au niveau
d’equilibre et à des rigidités salariales
62

Leibenstein

Salaire d’efficience
La productivité depend du salaire qui agent comme un facteur de motivation
Or, si tous les employeurs adoptent cette stratégie, le prix d’equilibre sur le
marché augmente, ce qui réduit la demande de travail et augmente le
chomage

Jensen et Meckling (1976)

Theorie de l’agence
L’employeur est en double asymétrie d’information par rapport au salarié :
• Avant le recrutement : Il ne connait pas la productivité future du salarié
et propose donc un salaire elevé pour attirer de bons potentiels
(Theorie du Signal / Spence)
• Apres le recrutement : Il doit trouver les incitations nécessaires pour
que le salarié se conduise conformément aux attentes, et verse ainsi un
salaire supérieur au prix du marché

Rendre
Versement Baisse de la
crédible la Augmentation
d'un salaire demande de
menace de du chomage
elevé travail
licenciement

Peter Doeringer / Michael Piore (1971)

Theorie du dualisme du marché du travail :


• Marché primaire : Secteur moderne constitué par des grands services
publics et des EnT dynamiques proposant : Emplois qualifiés et
rémunérés correctement / Protection juridique / Perspectives de
carrière à Travailleurs protégés des fluctuations conjoncturelles et
salaires rigides à la baisse
• Marché secondaire : PME, avenir incertain : Emplois precaires /
faiblement qualifiés / peu remunerateurs à forte précarité et plus de
sensibilité au chomage

Lindbeck et Snower (1987)

Modèle « insider – outsider »


63

Il serait + couteux d’embaucher des outsiders :


• Couts de rotation du personnel (licenciement + formation) + élevés
• Force de nuisance des salariés en poste susceptibles de ne pas vouloir
collaborer avec les nouveaux arrivants

Plus les couts de rotations sont élevés à + les insiders detiennent un fort
pouvoir de negociation à ils peuvent alors accroitre leurs pretentions
salariales à augmentation du chomage actuel

VII – Redistribution des richesses

Kuznets
Corrélation inverse entre inégalités et croissance
« Malediction de Kuznets » : 2 phases :
• 1ere phase de croissance : Croissance basée sur l’accumulation du K /
accroissement des inégalités sur le court terme
• 2eme phase : Deversement des emplois vers des secteurs + productifs /
Developpement du capital humain / Emergence d’une classe moyenne
à Baisse des inégalités

Musgrave
Fonctions principales de l’état :
• Redistribution
• Allocation des ressources
• Stabilisation économique

Rawls
Théorie de la justice
Privilégier le principe d’équité à Les inégalités sont acceptables tant qu’elles
profitent au + grand nombre

Romer / Lucas / Barro


Les dépenses de l’état impactent positivement le capital humain et ainsi une
baisse des inégalités

Bismarck
Modèle Assurantiel
A partir de 1880 à système d’assurance sociale financé par les cotisations
ouvrières et patronales
64

Fonction assurantielle à Protection contre le risque de maladie / accidents


de travail / Vieillesse
à Protection obligatoire fondée sur le travail

Beveridge

Mise en place en Angleterre (Old Age pension Act / National Health


Insurance)
Principe des 3U de la protection sociale
• Universalité : concerne toute la population
• Uniformité : calculées en fonction des besoins et non des revenus
• Unité : gérées par l’état
à Système nationalisé financé par l’impot

Pierre Laroque

Naissance du Système Français à Etendre la protection à l’ensemble des


francais et couvrir tous les risques sociaux.
# Beveridge par le non respect des principes :
• Unité : Création de plusieurs caisses et régimes privés en plus du
regime national
• Uniformité : Prestations en rapport avec les revenus antérieurs
Modèle Français =
1) Principe Beveridgien d’universalité
2) Système de financement Bismarckien
3) + protection des non cotisants

Gary Becker

La reduction des inégalités passe par la reduction des inégalités scolaires et la


formation

Rosanvallon

L’incapacité à corriger les inégalités resulte de :


• Mauvaise structure des prélevements obligatoires : CSG / TVA à
Chaque agent les supporte indépendamment de ses revenus, ce qui ne
repond pas à l’objectif de solidarité horizontale
• Apparition de nouvelles formes de pauvreté que l’état est incapable de
combattre
65

• Individualisation de la société
• Massification du chomage : Interrogation sur la durée max. des
prestations d’assurance chomage

Mickletwaith / Wooldridge

Apparition d’états numeriques


à Rationnalisant leurs dépenses et leur fonctionnement grace aux outils
numériques à Suède

Stiglitz / Piketty

Les inégalités augmentent apres s’être réduites dans les pays développés

Ludwig Von Mises

Plus les impôts augmentent, + ils sapent l’économie de marché, et


parrallèlement le système.
Taux de prélèvements trop élevé : dissuasif et pousse à l’évasion fiscale /
Effet désincitatif sur le travail et l’épargne
à au-delà d’un certain seuil, le rendement des prélevements obligatoires
devient dégressif

Arthur Laffer
« trop d’impôts tue l’impôt »

VIII – L’intervention de l’état dans la régulation économique

Adam Smith

La main invisible regule le marché


L’intervention de l’état est donc injustifiée

Keynes

Les dysfonctionnements du marché conduisent l’état à intervenir


Apres un choc récessif conjoncturel, la relance de la demande permet de
redresser la croissance
66

Grace à l’effet multiplicateur, une variation des dépenses publiques entraine


une variation finale de la demande plus importante

Risque de trappe à liquidité


La baisse des taux n’impacte + les décisions d’achat de titres par les agents,
qui ont alors une préférence infinie pour la liquidité.

R.Boyer

La régulation intègre la sphère économique et sociale


à Role déterminant des institutions et conventions comme régulateurs de la
société :
• Contrôle de l’activité économique
• Régulation des marchés
• Mise en place de politiques économiques

E. Malinvaud

2 types de chomage :
• Classique : demande > offre : Cout du travail trop élevé
• Keynesien : demande < offre : Pouvoir d’achat trop faible

Praguet

Objectif de la regulation par la politique économique : bien être collectif


• Structurelle (long terme) : Modifier les structures de fonctionnement
de l’économie de marché
• Conjoncturelle (court terme) : Agir sur la situation pour réduire les
déséquilibres existants

Carré Magique de Kaldor

Principaux objectifs de la politique économique :


• Croissance : Ameliore le niveau de vie moyen et crée du travail pour
s’approcher du plein emploi
• Réduction du chomage
• Stabilité des prix : Le contrôle de l’inflation est devenu une priorité
depuis les années 80
• Equilibre exterieur : Balance des échanges
67

Ce carré est dit « magique » car il semble impossible d’atteindre


simultanément l’ensemble de ces objectifs

Courbe de Philips

Impossible d’atteindre simultanément le plein-emploi et la stabilité des prix.


La politique économique doit faire un juste arbitrage entre inflation et
chomage

Friedman

La consommation dépend non pas du revenu courant mais du revenu


permanent. Les agents anticipent une baisse de leur PA et epargnent
l’excédant de revenu de la relance budgétaire

Principe d’equivalence de Barro

Dans le cas d’une relance financée par le déficit, les agents anticipent une
hausse des prélèvements et vont donc constituer une épargne pour y faire
face

Modigliani

2 types de politique monétaire :


• Restrictive (augmentation des taux) : baisse du cours des obligations et
actions ce qui genere un effet de richesse negatif
• Expansive (Baisse des taux) : Hausse des cours à effet de richesse
positif à les ménages et EnT peuvent financer plus facilement leur
consommation et investissements.

Kydland et Prescott

2 types de politiques monétaires


• Discrétionnaire : Alterner entre austérité et relance en fonction des
circonstances
• De règle : Suivre des règles préétablies
Il est préférable que l’autorité publique s’en tienne à des regles, même si elle
se prive d’une certaine liberté d’action, afin d’éviter le risque de :
• Incohérence temporelle : Pour la même question, l’autorité ne prends
pas la même decision à 2 instants différents
68

• Or : selon l’hypothèse des anticipations rationnelles : les agents privés


connaissent les principes regissant le comportement de l’autorité
publique, et anticipent donc ces déviations
• Ainsi : Les politiques discretionnaires sont inefficaces car elles ne
tiennent pas compte du mecanisme d’influence de la politique eco. Sur
le comportement des agents.

Aglietta

Risque systémique à quand un agent prend un risque, il entraine derrière lui


un risque à un ensemble d’agents + large.

Gautié

Les politiques de l’emploi correspondent à « L’ensemble des interventions


publiques sur le marché du travail, visant à diminuer ses déséquilibres »

IX – Structures et défaillances de marché

Walras

Concurrence pure et parfaite : idéal de concurrence qui ne peut s’observer


dans la réalité :
• Biens parfaitement homogènes
• Atomicité de l’offre
• Libre entrée et sortie du marché
• Transparence

Hayek

Vision de la concurrence
La concurrence stimule les agents et les incite à la performance.

Critique de l’atomicité du marché


Cette condition n’est pas indispensable pour que le marché soit
concurrentiel : La grande taille des EnT est une juste recompense des
performances passées, et de surcroit, elle confère des avantages
economiques indéniables tel que les economies d’echelle
69

Optimum de Pareto
Cet optimum est atteint lorsqu’il n’est + possible d’ameliorer la situation d’un
agent sans dégrader celle d’un autre
à Lorsqu’un marché parvient à un optimum au sens de Pareto, on dit qu’il
est efficient.

Marshall

Notion de surplus :
• Du producteur : Certains offreurs acceptent de vendre à un prix < au
prix d’équilibre
• Du consommateur : Certains demandeurs acceptent de payer plus cher
que le prix d’equilibre

Baumol

Théorie des marchés contestables


EnT sous la pression d’entrants potentiels, deux conditions :
• Peu de barrières à l’entrée
• Peu de barrières à la sortie
à La simple pression exercée par la possibilité d’entrée maintient les prix et
les profits à un niveau efficient même en l’absence de concurrence au sens
classique.

Paul Samuelson

Critères d’un bien public :


• Non-rivalité : Un agent ne peut en empecher un autre de le consommer
• Non-exclusion : Techniquement difficile d’empecher un agent de le
consommer

Ramsey et Boiteux
La tarification la + pertinente dans la production de biens publics pour se
rapprocher de l’optimum, conduit nécessairement à un déficit pour le
Monopole Naturel.
à Seule une EnT publique, subventionnée par l’état, serait en mesure de
supporter une telle politique tarifaire
70

X – L’intervention de l’état dans l’allocation des ressources

Baumol / Panzar / Willig

Theorie des marchés contestables


Un marché est contestable des lors qu’il est possible d’y entrer librement et
d’en sortir sans couts irrécuperables.
La menace potentielle d’un nouvel entrant amène le monopole à rapprocher
son prix de ce qu’il aurait été en situation concurrentielle
à La concurrence ne se fait plus par le nombre d’offreurs, mais par les
barrières à l’entrée et à la sortie.

Tullock et Buchanan

Théorie des choix publics


à contestation d’un état neutre et garant de l’optimum social
• Les agents economiques : Se comportent de la même manière dans
leurs choix privés comme publiques, en agissant de manière à
maximiser leurs intérêts à court terme.
• Les dirigeants des organisations publiques : Se comportent comme des
agents eco. En l’absence de recherche de profit individuel, ils cherchent
à maximiser le budget alloué afin de disposer de moyens
supplémentaires, au lieu d’optimiser ceux déjà existants.
à Il en resulte une tendance au surcout et à la surproduction des biens
publics.

Stigler et Peltzman

Theorie de la capture de l’information


Lorsque l’état met en place une Autorité Administrative Independante (AAI)
pour assurer la regulation d’une activité sectorielle.
à L’asymetrie d’information ex ante est souvent liée à la différence de
competences entre régulateur et operateur.

L’operateur, de par son expertise du secteur, est en mesure de capturer à son


profit l’action de l’agence de régulation.
à Il apparait donc impossible d’optimiser les couts de production en raison
du manque d’information.
71

Laffont et Tirole

Theorie des menus de contrat


Proposer des modalités permettant à l’opérateur d’assurer une activité
rentable sans pour autant réaliser des profits anormalement élevés.
2 types de contrats proposés au régulés :
• Contrat basé sur la fixation d’un taux de rentabilité du capital : Afin
d’assurer l’efficacité allocative / S’adresse aux EnT les + performantes
• Contrat reposant sur l’application d’un prix plafond : Afin d’assurer
l’efficacité productive / EnT les – performantes

Le régulateur, en situation d’asymétrie d’information


à a tout intérêt à proposer un menu des contrats, afin d’inciter les EnT
régulées à se révéler en choisissant le contrat le mieux adapté pour elles

Loi de Wagner

Extension croissante des activités de l’état


Augmentation de la demande de biens publics et d’investissements en
infrastructures
à Les dépenses publiques croissent + rapidement que le revenu national.

E.Mason et J.Bain

Courant structuraliste
C’est la structure du marché qui influe le comportement des EnT et donc leur
performance.
• Si la structure du marché est concurrentielle : Le comportement des
firmes sera conforme à l’efficacité allocative à profits peu élevés.
• Lorsque les performances de certaines EnT s’eloignent de l’efficacité
allocative : L’état doit modifier la structure du marché (en facilitant les
entrées dans la branche / en sanctionnant les pratiques
anticoncurrentielles)

G. Stigler

Courant Comportementaliste
L’élément moteur de l’économie industrielle n’est pas la structure, mais le
comportement des EnT
72

Les firmes cherchent à être les meilleures et leurs comportements


concurrentiels les conduisent à ameliorer leurs performances.
Or les reglementations ont un double effet :
1) Protection des EnT déjà installées
2) Faibles incitations à ameliorer les performances.
à La concurrence est un processus dynamique qu’il convient de ne pas
entraver par des reglementations excessives, condamnant les meilleurs

John Williamson

Contrôle des concentrations


à il faut évaluer :
• Les gains economiques issus de la concentration
• Aussi, les couts générés par le renforcement du pouvoir de marché du
nouvel ensemble.

XI – Les biens publics mondiaux

Programme des Nations Unies pour le Developpement (PNUD)

Biens publics mondiaux à Même caractéristiques que le BP nationaux


• Non-exclusion
• Non-rivalité
• + Dimension internationale
• + dimension intergénérationnelle

Classification des BPM :


1) BPM Naturels : (Stabilité climatique / conservation de la biodiversité…)
Victimes de dégradation / surutilisation / Epuisement
2) BPM d’origine humaine : (connaissances scientifiques) Confrontées à
une sous-utilisation à moins accessibles aux pays – développés
3) BPM résultant de politiques globales : (Paix / Santé / Stabilité
financiere..) Victimes de sous-production

Charles Kindleberger

Biens publics mondiaux à Ensemble des biens accessibles à tous les états qui
n’ont pas nécessairement d’intérêt individuel à les produire
73

Pascal Lamy

Gouvernance mondiale
Ensemble des transactions par lesquelles des regles collectives sont
élaborées, décidées, légitimées, mises en œuvre et contrôlées.
Accords de Marrakech

Institution de l’OMC apres l’echec partiel du GATT


à reglemente le commerce mondial et reunit les pays membres dans le cadre
de négociations commerciales multilatérales
Principes de Base :
• Clause de la nation la plus favorisée : Les pays membres ne peuvent
etablir de discrimination entre leurs partenaires commerciaux. Une
faveur accordée à un pays est etendue à l’ensemble (Exception : Pays
en voie de developpement / Accords regionaux)
• Traitement national : Egalité de traitements entre les pays nationaux et
etrangers. En cas de litige à Organe de Reglement des Differends
(ORD) contrôle l’application des règles

Bela Balassa

Typologie des Accords Régionaux :


• Zone de Libre échange : Abolition des tarifs douaniers (ALENA, ASEAN)
• Union douanière : Zone de L-E + tarifs exterieurs communs appliqués
aux pays tiers (CEMAC / Communauté Andine)
• Marché commun : Union douanière + libre circulation des facteurs de
prod (capital / Travail) (MERCOSUR)
• Union économique et monétaire : Marché commun + harmonisation
des politiques économiques + monnaie unique (UE)

Conférence de Bretton Woods (1944)

Création du FMI
Mise en place d’un système monétaire international garantissant la stabilité
monétaire et financière, capable de gérer les crises financières.
Mise en place d’un regime de change fixe basé sur l’or et le dollar à Ces taux
ne pouvaient être ajustés qu’en cas de desequilibre fondamental, apres
accord du FMI

Accords de la Jamaïque (1976)


74

Passage à un regime de change flottant


à Le FMI n’à plus la fonction de régulation et de surveillance du système
monétaire international.
à Il joue moins le role d’arbitre des déséquilibres internationaux.

Consensus de Washington

Les pays emprunteurs doivent mettre en place des politiques economiques


préconisées par le FMI :
• Discipline budgétaire
• Rigueur monétaire
• Privatisation du marché interieur
• Ouverture commerciale
• Levée du contrôle de mouvements de capitaux

Theorie traditionnelle du commerce internationnale

Effets de la mondialisation et des echanges :


• Amelioration de la productivité
• Gains à l’échange
• Repousse l’état stationnaire
• Effets d’apprentissage par l’experience
• Diffusion des connaissances / technologies

Paul Bairoch

C’est l’accroissement de l’activité économique qui favorise l’ouverture


commerciale
à La forte baisse du commerce international dans l’entre-deux guerres n’est
pas la cause de la faiblesse de la croissance, mais sa conséquence

François Bourguignon

Les inégalités se réduisent depuis les années 90 en parallèle à l’accélération


de la mondialisation

Levinson et Taylor

Theorie du Havre de pollution


75

Pour attirer les EnT les + polluantes, souvent réglementées et taxées dans
leur pays d’origine, certains pays recourent au dumping environnemental

Grossman / Krueger

La mondialisation peut aussi contribuer à atténuer et prévenir les dommages


environnementaux parce qu’elle est un moteur du développement des
nations.
Lorsque le revenu par tete augmente :
• Dans un premier temps : La pollution augmente
• Ensuite : Elle passe par un maximum, puis diminue
à L’intérêt pour l’environnement évolue avec la richesse des individus, qui
aspirent à une certaine qualité de vie : Pyramide des besoins de Maslow

XII – Le développement des échanges internationaux

Adam Smith

Theorie des avantages absolus


Chaque nation doit se spécialiser dans la prod pour laquelle elle est la plus
productive à Avantage absolu
Elle doit importer les biens pour lesquels elle n’a pas d’avantage
à Theorie insuffisante pour expliquer la richesse d’un pays ne disposant
d’aucun avantage absolu

David Ricardo

Theorie des avantages comparatifs


Il existe toujours un gain à la specialisation et à l’echange, même si un pays
ne dispose d’aucun avantage absolu.
• Avantage comparatif : Si le cout de production d’un bien est inférieur à
celui des autres pays (cout d’opportunité)
• Cout d’opportunité : Nombre d’unités d’un autre bien (facteur) auquel
il faut renoncer pour produire une unité du bien en question
à Le facteur travail est parfaitement mobile entre 2 secteurs de production,
mais immobile entre 2 pays.

Hecksher – Ohlin – Samuelson

Modèle HOS
76

La specialisation doit se porter sur la différence de dotations factorielles.


à Si un pays est abondamment doté dans un facteur de prod à Son prix
relatif sera + faible à spécialisation dans ce bien

Homogénéité des facteurs de production


à Mobiles entre 2 secteurs, immobiles entre 2 pays

Samuelson

Effets de l’ouverture aux échanges sur les prix des facteurs de production.
Lorsque le prix relatif d’un bien augmente :
• Remuneration du facteur de prod utilisé : Augmentation
• Rémuneration des facteurs non utilisés : Baisse
à Creusement des inégalités de rémunération

Théorème de Stolper-Samuelson

Commerce internationnal :
• Gagnants
• Perdants
à Gains répartis de façon hétérogène entre les facteurs de production

Bernard Lassudrie – Duchêne

Différenciation horizontale des produits


Les individus demandent toutes les variétés possibles d’un bien, afin d’avoir
plus de choix
à Rendements d’echelle internes croissants
Chaque Pays va produire en quantité importante une variété du bien qu’il est
le seul à produire.

Modèle de Spence / Dixit / Stiglitz / Krugman

Ouverture au commerce internationnal :


• Augmentation du bien être des producteurs : Rationalisation de la
production / Exploitation d’economies d’echelle
• Augmentation du bien être des consommateurs : Gains en variété /
Baisse des prix du fait de l’effet pro-concurrentiel
77

Krugman

Les effets d’agglomération dans la nouvelle économie géographique


à Formation de mégalopoles ou la concentration de certains secteurs dans
des lieux sans veritable avantage comparatif :
• Rendements d’echelle internes : Implantation pres des grands marchés
de consommation à Agglomération des activités
• Rendements d’echelle externes : Proximité des fournisseurs / Bassin de
main d’œuvre qualifiée / Externalités de connaissance à Pôles de
compétitivité

Arnaud Montebourg

Made in France
Limiter les importations favorise les EnT installées sur le territoire national et
permet de protéger le travail domestique contre le travail étranger bon
marché

Maurice Allais

Un certain niveau de protectionnisme est justifié :


• Quand les pays n’ont pas le même niveau de développement et de
protection sociale
• Pour éviter une concurrence déloyale

Friedrich List

Protectionnisme Educateur
« La protection douanière est notre voie, le libre-échange est notre but »
à Argument de l’industrie naissante : Elles sont généralement moins
compétitives, par manque d’experience et par leurs faibles économies
d’echelle
à Recours à un protectionnisme temporaire : Tant que le niveau de
développement d’un secteur n’est pas suffisant pour faire face à la
concurrence internationnale
à Surtout pour le cas des pays en voie de développement.

Brander / Spencer / Krugman

Theorie stratégique du commerce international


78

à Mise en place d’une politique commerciale stratégique par l’état, de


soutien et d’aide aux EnT
• Même si Krugman à toujours defendu le L-E, il montre que de telles
politiques sont justifiées pour faire émerger des « champions
nationaux » performants et ensuite capables d’exporter
• France à Airbus / USA à Boeing

Corn Laws ( Angleterre 1773)

Encadrement du commerce de céréales pour protéger les producteurs


agricoles locaux
à Interdiction d’importer lorsque les prix sont < à un certain seuil

XIII – La globalisation financière

Muchielli

Firmes multinationales
à EnT possédant au moins une unité de production à l’étranger
• Il ne suffit pas à une EnT de vendre ses produits à l’etranger pour être
considérée comme une FMN

Délocalisation
Situation dans laquelle une EnT décide de faire faire à l’etranger ce qu’elle
aurait pu faire elle même

R. Vernon

Théorie du cycle de vie du produit

Phase de Phase de Phase de IDE +


Exportations Exportations
nouveauté croissance maturité Delocalisation

John Dunning

Modèle OLI
Une firme va investir à l’etranger si elle présente conjointement 3 avantages :
79

• Ownership advantage : La firme possède un avantage specifique qu’elle


va pouvoir exploiter (Technologie / information / actif tangible)
• Localisation : Avantage specifique d’un pays ( Dotations factorielles /
Droits de douane / Proximités / Politiques publiques)
• Internalisation : La firme a + intérêt à internaliser plutôt que de recourir
à un sous-traitant (meilleur contrôle / Absence de couts de
contractualisation / Meilleure protection de la PI)

O à Vente de licence
O + L à Exportation
O + L + I à IDE

Etude de L.Fontagné / J-H Lorenzi

Les délocalisations ne représentent que 10% de la destruction d’emplois dans


les pays développés :
• Activités à faible Valeur ajoutée : Faciles à délocaliser
• Activités à forte VA : Complexes à delocaliser

E.M Mouhoud

Les relocalisations sont toujours un phénomène marginal


à On compte 1 emploi relocalisé pour 10 délocalisés

XIV – La construction Européenne

Accords de Shengen (1985)

à Libre circulation des personnes


Il est encore impossible de parler de marché du travail Européen

Depuis L’acte Unique (1987)

- Augmentation du PIB de L’UE de 4,8 à 5,7%


- Productivité du travail à 74% du niveau Américain contre 45% en 1950
- PIB Par Habitant en parité du PA à 80% du niveau americain

Système Monétaire Européen (1978)

• Discipliner les pays membres du marché unique


80

• Instauration de taux de change fixes pour limiter les pratiques de


dévaluation compétitive ( Rétablir sa compétitivité par la dévaluation
monétaire)
• Crédibiliser la politique de lutte contre l’inflation
Crise du SME (1992)

à a conduit les européens à faire le constat de l’incompatibilité d’un taux de


change fixe, d’une libre circulation du Capital, et d’une politique monétaire
autonome

Robert Mundell

Triangle des incompatibilités :

Un espace économique integré ne peut cumuler


1) La libre circulation des Capitaux
2) Des taux de change fixes
3) Des politiques monétaires nationales autonomes

Face à ce triangle, 4 solutions :


1) Abandon du régime de change fixe pour des taux de change flottants
(préconisée par les monétaristes tel que Friedman)
2) Revenir sur la libre circulation des capitaux et instaurer un contrôle des
changes
3) Accepter le pilotage économique de la zone par un seul pays
(L’Allemagne en l’occurrence)
4) Geler definitivement le regime de change fixe en adoptant une
monnaie unique et une politique monétaire commune
81

4 à Solution acceptable pour la France mais pas pour l’Allemagne, à qui on a


du donner des garanties que l’euro soit une monnaie forte en contrepartie de
l’abandon du DutchMark (Critères de convergence / PCS)

Zone Monétaire Optimale (ZMO)

Espace économique au sein duquel des taux de change fixe constituent un


cadre optimal des ajustements macro aux chocs économiques récessifs ou
inflationnistes, alors qu’avec les pays extérieurs à la zone, le cadre optimal
des ajustements est un régime de change flottant
à Caractéristiques de la ZMO
• Forte intégration commerciale
• Forte mobilité du travail et du capital
• Tendance à l’homogénéisation de la zone qui la prémunit des chocs
asymétriques
• Forte solidarité budgétaire et fiscale entre les pays de la zone
à Ajustements en cas de choc asymétrique sur l’un des pays de la zone :
• Deplacement de la main d’œuvre et du Capital
• Versement de transferts budgétaires
• Forte flexibilité des couts et salaires à la baisse
à Pourquoi la Zone Euro n’a pas évolué vers une ZMO :
• Probabilité de chocs asymétriques : s’est accrue du fait de la
polarisation des activités et de la divergence croissante des economies
de la zone
• Mobilité du facteur travail : On est loin d’un marché du travail unifié
• Mécanismes de solidarité Budgétaire : N’ont pas été prévus (Le budget
euro ne pèse que 1% du PIB de la zone)
à Au final, un pays ne pourra s’ajuster à un choc que par la flexibilité et la
baisse des salaires et des prix à Contraction brutale de l’activité /
Accroissement du chomage.

Pacte de Stabilité et de Croissance

Critères de convergence de la Zone Euro :

1) Dette publique < 60% du PIB


2) Deficit public < 3% du PIB
3) Taux d’inflation ne dépassant pas de + de 1,5 points la moyenne des 3
pays les + performants en la matière
82

4) Taux d’intérêt à long terme ne depassant pas de 2 points la moyenne


des 3 pays enregistrant les taux les + bas

Réforme du PSC (2013)

à Le contrôle porte désormais sur le deficit public structurel (<0,5% PIB)

Politique Monétaire commune

Mise en œuvre par la BCE qui se voit attribuer la tache de réagir aux
evenements ayant un impact significatif sur l’ensemble de la zone
à La BCE ne peut baisser le taux directeur pour un seul pays en crise
à Seul les politiques budgétaires nationales peuvent répondre aux chocs
économiques nationaux

Crise de 2010-2012

Soutenabilité de la dette
Epargne intérieure insuffisante pour financer les investissements àPossibilité
pour les pays en retard d’emprunter à des taux plus bas à encouragement de
la croissance par le crédit à Pays vivant au-dessus de leurs moyens à
Déséquilibres courants de + en + insoutenables à Insolvabilité

Les pays du sud


Augmentation Defauts de
Augmentation Augmentation Mauvaise ne peuvent alors
Crise des du cout de paiement de la
du niveau de des taux circulation des restaurer leurs
subprimes sauvetage des dette des pays
prime de risque d'intérêt capitaux privés comptes que par
banques du sud
l'austérité

Divergence des économies et augmentation du risque de crise asymétrique


à La zone euro n’est pas devenue plus homogène à La disparition du risque
de change à conduit à la specialisation productive des pays, qui exploitent
leurs avantages comparatifs, et deviennent de + en + différents
• Pays du Nord : Specialisation dans l’industrie
• Pays du Sud : Services non exportables ( Construction / tourisme) et
désindustrialisation

Hétérogénéité des niveaux de qualification


83

à affaiblissement de la compétitivité des pays du sud à faible capacité à


exporter à Creusement du déficit extérieur courant :
• Couts de production trop élevés + niveau de gamme insuffisant
• Un niveau de R et D insuffisant pour monter en gamme

Mécanisme Européen de Stabilité (2012)

Structure juridique permanente dotée d’un Capital de 700 milliards, formé


par les apports des états, pour emprunter aux pays en difficulté.

à Les prêts accordés sont conditionnels à des politiques d’austérité pour


restaurer la viabilité des dépenses publiques

Mécanisme de Surveillance Unique (2014)

Superviser les principales banques de la zone afin d’assurer durablement la


stabilité du secteur bancaire
à Mission confiée à la BCE

Mécanisme de résolution Unique (2016)

Garantir la résolution efficace des banques défaillantes au cout le plus bas


pour le contribuable et l’état

à Une banque en faillite devra d’abord faire appel à ses actionnaires et


créanciers obligataires, avant de se tourner vers le Fond De Résolution
Unique ( Budget 55 milliards financé par les banques sur 8 ans

Proposition de la Commission Européenne (2017)

Création de :
• Fond Monétaire Européen
• Ministère des finances de la zone Euro

Emmanuel Macron

Propose la mise en place d’un véritable Budget Européen, de plusieurs points


de PIB
84

Définitions essentielles

• La croissance économique : L’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs


périodes longues d’un indicateur de dimension ,pour une nation , le produit global
net en terme réel (PIB). (François Perroux)
• La croissance endogène : Expliquée par le progrès technique .
• La croissance exogène : Expliquée par des éléments externes à la sphère
économique .
• Facteurs endogènes de la croissance : facteurs de croissance qui interviennent dans
le fonctionnement du marché et sur lesquels nous pouvons agir.
• Facteurs exogènes de la croissance : facteurs de croissance qui se situent dans
l’environnement externe du marché des biens et du travail et donc sur lesquels nous
ne pouvons pas agir dessus.
• La demande effective : Notion Keynésienne qui comprend trois composantes :
L’investissement , la consommation et les exportations .
• Prophéties auto-réalisatrices : Croyances qui modifie le comportement d’un agent .
• Asymétrie d’information : Situation qui apparaît dans un échange lorsqu’une partie
dispose de davantage d’informations qu’une autre .
• Protection sociale : Mécanismes de prévoyance collective permettant de faire face
aux risques sociaux et reposant sur la redistribution des revenus .
• La redistribution : Ensemble des opérations visant à modifier la répartition primaire
des revenus ( Partage de la VA entre des détenteurs du capital et des détenteurs du
travail )
• Politique économique : Ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics , et
visant à l’aide de divers instruments , à atteindre des objectifs relatifs à la situation
économique d’un pays .(politique conjoncturelle/structurelle) (Elianne Mossé)
• Politique conjoncturelle : Politique à court terme ou à moyen terme visant à agir sur
la situation économique en fonction des déséquilibres existants .(Politique monétaire
/ Politique budgétaire )
• Politique budgétaire : Ensemble d’actions sur le budget de l’Etat afin d’atteindre des
objectifs conjoncturels.
• Politique monétaire : Ensemble des actions agissant sur la quantité de monnaie
pour rétablir la situation économique .
• Politique structurelle : Permet d’assurer une croissance durable soutenue et riche en
emploi .
• Politique de la concurrence : Son enjeu consiste à fixer un niveau souhaitable de
concurrence afin d’apprécier les projets de concentration , fixer des seuils , négocier
..
• Politique industrielle : Ensemble des objectifs et des moyens que l’Etat met en
œuvre de manière volontariste pour accroître la compétitivité de l’industrie.
85

• Politique agricole : Ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics en vue de
rendre le secteur agricole un secteur prometteur et locomotive de la croissance et de
développement .
• Effet d’éviction : Baisse de l’investissement et de la consommation privée qui est
provoquée par une hausse des dépenses publiques .
• Réserves obligatoires : Dépôts non rémunérés que chaque banque doit déposer à
son compte à la banque centrale .
• Multiplicateur keynésien : Mécanisme économique mis en évidence par keynes , qui
permet de compenser la faiblesse des dépenses privées par un accroissement des
dépenses publiques
• La monnaie : Crée des liens entre les individus d’une société , elle permet d’atténuer
la violence qui existe entre les individus d’une société . (Aglietta)
• L’encadrement du crédit : Instrument de politique monétaire , qui permet de freiner
la progression de la masse monétaitre sans augmenter le taux d’intérêt .
• Actifs fixes : actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et
utilisés de façon répétée ou continue dans d’autres processus de production pendant
un an et dont la valeur brute est supérieure à 500€ hors taxes.
• Balance des paiements : document comptable qui est une photographie de ce qui
sort et entre du pays sur une année entre les résidents et les non-résidents. Son
solde est toujours égal à 0 et est composé de :
– Du compte des transactions courantes
– Du compte de capital
– Du compte financier
– Du compte erreur et omissions
• Bilatéralisme : forme de relation entre pays correspondant au fait que chacun définit
les modalités de ses relations internationales par des accords qu’il signe avec chacun
de ses partenaires.
• Bretton Woods (1944-1972): système monétaire international de parité fixe, c’est-à-
dire que chaque monnaie possède un taux de change fixe avec le dollars pour lequel
un taux de change fixe avec l’or était également déterminé. Chaque monnaie devait
être convertible en dollars et le dollar en or et chaque monnaie, par une politique
des changes adaptée, devait défendre sa parité avec le dollar.
• Cambiste : personne qui négocie sur le marché des changes. Elle réalise les ordres de
sa clientèle et s’efforce d’obtenir des gains de change pour le compte de sa banque.
• Capital financier : capital constitué de l’ensemble des actifs financiers émis
principalement par les entreprises et les administrations et souscrits soit par les
ménages qui placent une partie de leur épargne, soit par d’autres entreprises.
• Capital fixe : capital constitué de l’ensemble des biens d’équipements, des
immeubles d’habitation et des biens collectifs appartenant à l’ensemble des agents
économiques.
• Chômeur : (BIT)-être sans travail salarié ou non salarié durant la période de référence
– Etre disponible pour travailler (15 jours)
– Etre activement à la recherche d’un travail
86

• CICE (crédit impôt compétitivité emploi) : mesure prise à la suite du rapport Gallois
consistant à baisser les charges sociales de l’ordre de 4% la première année puis de
6% les années suivantes au moyen d’un décalage dans le temps afin d’alléger le coût
du travail pour inciter les entreprises à innover, investir, former et créer des emplois.
• CIR (crédit impôt recherche) : mesure de soutien aux activités de recherche et
développement des entreprises sans restriction de secteur ou de taille par des
déductions d’impôts.
• Commerce inter branche : échanges de biens différents entre deux nations.
• Commerce intra branche : échanges de biens similaires entre deux nations.
• Compétitivité : aptitude à faire face à la concurrence, à développer un avantage
concurrentiel, être attractif. Cela peut être une compétitivité prix (stratégie de
domination par les coûts) ou hors prix (stratégie de différenciation). Les
déterminants de la compétitivité les plus importants sont le taux de charge, le coût
du travail et le coût de production.
• Compte des transactions courantes : compte subdivisé en plusieurs comptes :
– Les biens (c’est-à-dire la balance commerciale, ou encore la différence entre
les exportations et les importations).
– Les services
– Les revenus
– Les transferts courants (contrepartie comptable des biens, services et capitaux
exportés ou importés gratuitement).
• Consommation : opération économique consistant à acquérir des biens destinés à
être détruits immédiatement ou progressivement à travers leur utilisation.
• Consommation finale : acquisition visant à satisfaire directement les besoins d’un
ménage
• Consommation intermédiaire : acquisition pour une entreprise où le bien disparaît
dans le processus de production.
• Cotation au certain : le taux de change s’exprime comme le nombre d’unités de
devise étrangère que l’on peut obtenir avec une unité de monnaie domestique (ex :
1€ = 1.06$).
• Cotation à l’incertain : le taux de change s’exprime comme le nombre d’unité de
monnaie domestique qu’il faut dépenser pour obtenir une unité de monnaie
étrangère (ex : 1$ = 0.94€).
• Décomposition internationale des processus productifs (DIPP) : les entreprises sont
désormais basées dans plusieurs pays et exportent dans le monde entier afin de
réduire les coûts de production ce qui rend donc les pays encore plus
interdépendants.
• Inflation : hausse généralisée et persistante du niveau général des prix.
• Déflation : phénomène auto-entretenu et généralisé de baisse des prix.
• Dégradation des termes de l’échange : exploitation des pays en développement par
les pays développés qui s’accaparent leurs gains de productivité et qui exportent
davantage pour pouvoir importer une même quantité de bien.
• Désinflation : baisse du taux d’inflation.
87

• Division internationale du travail : processus de répartition de la production et des


étapes de production des biens et services à l’échelle internationale. Elle est le
résultat de la spécialisation de l’économie.
• Dumping : pratique commerciale consistant à vendre un produit à un prix inférieur à
son coût de production.
• Dumping monétaire : pratique des autorités monétaires de certains pays consistant
à prendre des mesures destinées à déprécier la monnaie pour doper la compétitivité
des firmes installées sur le territoire.
• Dumping sociale : pratique des pouvoirs publics instaurant un faible niveau de
protection sociale pour réduire les charges des entreprises ou maintenir un faible
niveau de salaire pour préserver la compétitivité prix des entreprises.
• Durée du travail : temps de travail accompli par un salarié dans le cadre de la
production de biens ou de services.
• Durée légale du travail : durée de travail définie par les textes de lois (35h par
semaine actuellement).
• Durée effective du travail : durée tenant compte de l’absentéisme, du chômage
technique et des heures supplémentaires.
• Economie d’endettement : système financier où prédomine la finance indirecte, sous
la forme de financement par le crédit.
• Economie de marché financier : système où les agents économiques se procurent
leurs ressources de financement en émettant des titres sur des marchés (pas
d’intermédiaires).
• Employabilité : probabilité de sortir du chômage.
• Equilibres économiques :
– Production = Revenu = Consommation
– Production + importation = Consommation intermédiaire + consommation
finale + formation brute de capital fixe + variation de stock + exportations
• PIB = consommation finale + Formation brute de capital fixe + variation de stocks +
(exportations – importations).
• Etat : ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de
produire des services ou d’effectuer des opérations de redistribution des revenus et
des richesses nationales et tirent la majeure partie de leurs revenus des contributions
obligatoires
• Facteurs de production : ressources utilisées dans le processus de production de
biens et services.
• Flux financiers : mouvements de capitaux internationaux à moyen ou long terme.
Cela concerne soit des investissements de portefeuille, c’est-à-dire des placements
financiers réalisés sans volonté de prise de contrôle donc environ moins de 10% du
capital de l’entreprise, soit des IDE, c’est-à-dire des capitaux engagés à l’étranger
pour y générer un profit sur le long terme.
• Formation brute de capital fixe : total des acquisitions soustrait du total des cessions
d’actifs fixes réalisées par les producteurs résidents.
88

• Free rider (passager clandestin) : personne souhaitant obtenir un avantage sans


avoir à fournir une contrepartie
• Gain de productivité : augmentation de productivité enregistrée par une entreprise
sur une période et est source de compétitivité car l’entreprise peut en profiter pour :
– Baisser le prix de vente
– Augmenter la production
– Augmenter l’embauche et les salaires
Les réinvestir et ainsi augmenter sa capacité d’autofinancement.
• Globalisation : ouverture des marchés financiers au niveau international.
Transformation des institutions, des techniques et des pratiques des agents
économiques aboutissant à l’unification des marchés financiers dans l’espace et le
temps, et qui a débuté vers le début des années 1980 les « 4D » de la finance
(désintermédiation des banques, décloisonnement des places boursières,
dérèglementation ou dématérialisation de la finance).
• Indice des prix à la consommation (IPC) : instrument de mesure entre deux périodes
données, de la variation du niveau général des prix sur le territoire français.
• Industrialisation : désigne le développement des activités industrielles et
l’augmentation de la part relative de la production industrielle dans la production
totale.
• Investissement : accroissement ou renouvellement des stocks de capitaux et
peuvent être des investissements :
– De remplacement (remplacement à l’identique des équipements).
– De capacité (augmentation de la capacité de production).
– De modernisation ou de productivité (modernisation des équipements).
• Investissement brut : valeur de l’investissement sans tenir compte des
amortissements, coût d’origine.
• Investissement direct à l’étranger (IDE) : investissement en dehors du territoire par :
– Croissance interne (créations de nouveaux bâtiments).
– Croissance externe (prise de participations dans des entreprises étrangères).
• Investissement net : valeur nette comptable de l’investissement auquel on a retiré
les amortissements.
• Impôt progressif : forme de redistribution qui consiste à prendre une part supérieure
aux revenus les plus importants (ex : l’impôt sur le revenu, sur la fortune).
• Impôt proportionnel : forme de redistribution qui consiste à prendre la même part à
tout le monde (ex : la TVA).
• Libre échange : doctrine économique selon laquelle les biens économiques doivent
circuler librement entre les nations.
• Lobbying : action de groupes de pressions cherchant à protéger leurs intérêts.
• Marché commun : union douanière complétée d’une libre circulation des facteurs de
production à l’intérieur de la zone et suppose l’absence totale d’obstacles non
douaniers et des moyens permettant d’imposer les règles de la concurrence.
89

• Marché des changes : lieu de rencontre entre les offreurs et les demandeurs en vue
d’un échange de devises, et qui aboutit à la fixation d’un prix des devises exprimées
entre elles, le taux de change.
• Marché au comptant : marché des changes sur lequel la livraison des devises, par
transfert de compte à compte, se fait dans les deux jours ouvrables qui suivent la
négociation.
• Marché financier : lieu où s’échange des actions et des obligations.
• Marché monétaire : marché des capitaux à court terme avec pour moteur de
création le crédit et est composé du marché intermédiaire et le marché des titres
négociables.
• Marché à terme : marché des changes sur lequel la livraison est reportée à une
échéance et à un cours connu à l’avance, appelé cours à terme pour se prémunir
contre le risque de change.
• Market failure : éléments économiques qui ont un impact direct ou indirect sur des
agents économiques ou sur d’autres éléments économiques sans passer par un
marché. Cela concerne les biens collectifs et les externalités.
• Monopole d’innovation : situation dans laquelle une entreprise, grâce à une
innovation, se créée un monopole temporaire puisque, au début, elle sera l’unique
acteur sur le marché à pouvoir proposer cette innovation à la demande, mais elle
sera ensuite imitée par la concurrence.
• Monopole légal : L’Etat confère volontairement à un seul acteur la totalité d’un
marché.
• Montant forfaitaire : forme de redistribution qui consiste à prendre la même somme
à tout le monde (ex : la redevance télé).
• Multilatéralisme : situation dans laquelle un ensemble de pays décident de coopérer
et d’adopter les mêmes règles régissant leur relation.
• PIB : indicateur permettant de mesurer la croissance d’un pays mais ne permet pas la
comparaison entre les pays. Il faut prendre en compte la population globale du pays,
le taux de croissance et le PIB par habitant. Il ne prend pas en compte l’auto
production, le travail au noir et le bénévolat.
• PIB de consommation : c’est l’ensemble des dépenses de consommation des
ménages, des consommations intermédiaires et des investissements des entreprises
• PIB de production : c’est le mode de calcul du PIB consistant à faire la somme totale
de la valeur ajoutée créée par les agents économiques sur le territoire durant
l’année.
• PIB de revenu : c’est l’ensemble des revenus perçus par les agents économiques.
• Pôle de compétitivité : combinaison, sur un secteur géographique donné,
d’entreprises, de centre de formation et d’unités de recherche publiques ou privées,
engagés dans une démarche partenariale destinée à dégager des synergies autour de
projets innovants.
• Politique d’austérité : politique économique qui a pour but de réduire le déficit
budgétaire et de rembourser les dettes publiques qui ont été contracté auparavant
dans le cadre de politique de relance en réduisant notamment les aides et les
90

dépenses publiques. Cela a cependant pour effet de faire diminuer le taux d’inflation
et de faire augmenter les taux d’intérêt et le taux de chômage.
• Politique de relance : politique économique qui consiste à relancer la croissance
dans un pays en augmentant les dépenses publiques de l’Etat (ce qui a pour effet de
créer un déficit budgétaire) dans l’espoir d’obtenir un « effet multiplicateur », c’est-
à-dire qu’au final, cet investissement, pour l’Etat, finisse par lui rapporter plus que ce
que cela lui a coûté. Le but est de relancer la croissance et par conséquent de réduire
également le chômage et les taux d’intérêts, mais a pour effet de faire augmenter le
taux d’inflation.
• Population active : ensembles des personnes qui exercent un emploi ainsi que celles
n’ayant pas d’emploi, désireuses d’en occuper un et menant une recherche active
pour cela.
• Population active occupée : ensemble des personnes qui exercent un emploi
• Privatisation : transfert d’une entreprise publique au secteur privée à la suite d’une
cession totale ou partielle de son capital par l’Etat.
• Production : activité de création de biens et services propres à satisfaire les besoins
individuels ou collectifs.
• Productivité : lien entre les ressources utilisées et la production obtenue.
• Progrès technique : améliorations des produits, des procédés de fabrications ou des
modes d’organisations.
• Protectionnisme : doctrine économique selon laquelle le marché national doit être
protégé. L’entrée de produits étrangers est donc limitée voire interdite grâce à
différents instruments. Cela n’est pas sans risque pour le pays puisque cela peut
générer une économie de rente selon Pareto qui procure un grand bénéfice à un
petit nombre en infligeant un petit dommage à un grand nombre, où les producteurs
ne sont pas incités à innover, développer les pratiques de lobbying pour faire
pression sur les groupes de loi et engendre des risques de représailles de la part des
autres pays.
• Ralentissement : le taux de croissance est positif mais inférieur à celui de l’année
précédente.
• Récession : le taux de croissance est négatif 2 trimestres consécutifs.
• Redistribution : ensemble des mesures prises par l’Etat ou d’autres administrations
publiques pour modifier la répartition des revenus en prélevant des impôts et des
cotisations sociales et en distribuant des revenus de transfert.
• Redistribution horizontale : prélèvements et prestations au bénéfice des ménages et
des individus victimes de risques sociaux. Le fondement est la notion de protection
sociale.
• Redistribution verticale : flux de transferts sociaux destinés à réduire les inégalités
de revenus entre les ménages et les individus. Le fondement est la notion de justice
sociale.
• Régulation : – c’est le fait de régler le fonctionnement d’un système pour l’adapter à
un but visé. Ce sont des mécanismes visant à assurer l’équilibre d’un système à
chaque fois que sa stabilité est perturbée.
91

• Rente de monopole : différence entre le profit de monopole et le profit


concurrentiel. Il s’explique généralement par une restriction volontaire de la
production par le monopoleur par rapport à la situation de concurrence pure et
parfaite (au lieu de satisfaire la demande en fournissant une quantité suffisante du
produit, le monopoleur décide de produire très peu pour faire grimper les prix et
optimiser son chiffre d’affaires).
• Répartition primaire : correspond aux revenus des différents agents économiques
tirés de leur contribution à l’activité productive.
• Résidents : agents économiques qui développent durablement leurs opérations
économiques, monétaires et financières dans le pays.
• Retraite par capitalisation : système de retraite qui repose sur l’épargne personnelle,
chacun épargne pour soi-même.
• Retraite par répartition : système de retraite reposant sur la solidarité entre les
individus puisque les actifs cotisent pour les personnes actuellement à la retraite.
• Rounds : réunions regroupant les responsables politiques des pays membres du
GATT en vue de décider de mesures concrètes favorisant l’essor du commerce
international, de compléter l’accord initial, et de consolider les acquis en matière de
libéralisation des échanges internationaux via :
– L’abaissement progressif des tarifs douaniers
– L’interdiction de restrictions quantitatives aux échanges (quotas).
– La transparence des politiques commerciales (pas de subventions ni de
dumping).
– Une clause de la nation la plus favorisée permettant le fait que chaque pays
s’engageant à accorder un avantage commercial à un pays s’engage également à
faire de même avec tous les pays signataires.
• Sécurité sociale : système dont le principe est que l’employeur verse des revenus de
remplacement soit directement, soit indirectement en contribuant au financement
d’organismes de sécurité sociale ou de prévoyances qui prennent en charge les
différents risques sociaux. L’objectif est de garantir la population en France contre les
risques sociaux et repose sur la solidarité nationale.
• Spirale déflationniste : situation économique d’un pays dans laquelle la baisse des
prix provoque, en plus de la chute de l’investissement suite l’augmentation du taux
d’intérêt, un cercle vicieux puisque les ménages, sachant que les prix vont baisser,
vont attendre avant de consommer pour avoir des prix encore plus bas ce qui va
engendrer une baisse des profits des entreprises qui vont baisser la rémunération
des ménages pour continuer à être rentable mais qui donc vont avoir encore moins
de pouvoir d’achat pour pouvoir consommer et ainsi attendre des prix encore plus
bas et ainsi de suite.
• Stagflation : situation économique d’un pays dans laquelle le taux de croissance est
très faible voire nul et le taux d’inflation élevé.
• Système de caisse d’émission (currency board) : situation dans laquelle un pays
arrime unilatéralement sa monnaie à une devise étrangère de référence.
92

• Système de change fixe : situation dans laquelle le taux de change ne peut pas
bouger, définition d’une parité fixe entre les monnaies (avec malgré tout une
certaine marge de fluctuation accordée). La banque centrale n’intervint alors que
pour maintenir cette parité.
• Système de change flexible : situation dans laquelle on laisse faire l’offre et la
demande de monnaie. Ce système repose soit sur un flottement administré pour
lequel la banque centrale peut quand même intervenir, soit sur un flottement pur, ce
qui est assez risqué.
• Taux d’ouverture : rapport entre la moyenne des importations et des exportations et
le PIB du pays.
• Termes de l’échange : rapport entre l’indice des prix des biens exportés et l’indice
des biens importés.
• Union douanière : zone de libre échange accompagnée d’un tarif extérieur commun.
• Union économique : marché commun accompagné d’une harmonisation ou d’une
coordination des politiques économiques, financières, sociales et monétaires des
nations et peut aboutir à une monnaie unique.
• Union économique et monétaire : Les pays décident d’abandonner l’utilisation de
leur propre monnaie au profit d’une autre et perdent donc le contrôle sur leur
politique monétaire. Ils peuvent également décider d’utiliser comme monnaie
nationale une devise étrangère.
• Vulnérabilité : risque de tomber au chômage.
• Zone de libre échange : zone géographique dans laquelle les pays ont procédé à une
abolition des droits de douane et des barrières non tarifaires, mais conservent leur
indépendance politique douanière extérieure.
• La mondialisation : Phénomène d’interdépendance croissante des économies
nationales qui comporte de multiples facettes : Accroissement des échanges de B et
S ..
• IDE : Investissements directs à l’étranger , acquisition d’un actif hors du territoire
national dans le but de le gérer .
Effet d’agglomération : Possibilité de réaliser des gains de productivité dans la production
grâce à la proximité géographique des entreprises les unes envers les autres .
93

Chiffres

• Taux de croissance : (France)


o 1.8% (2017)
o 1.5% (2018)
• Taux de croissance : ( Chine)
o 6.9% (2017)
o 6.6% (2018) (la plus faible depuis 1990)
• Taux de chômage :
o 8.8% (août 2018)
o 9% (4ème trimestre 2017)
• La dette publique :
o En valeur (2018) : 2299,8 Milliards ;
o En pourcentage (2018) :99% ;
o En valeur (2017) : 2257,8 Milliards ;
o En pourcentage (2017) :98.5%.
• Taux d’inflation :
o 2018 : 1.8%
o 2017 : 1%
o 2015 : 0% ( ! )
• Déficit public :
o 2018 : 2.7%
o 2017 : 2.6%
o 2016 : 3.4%
94

Partie DROIT
95

ARTICLES DE DROIT
CC à Code Civil
CP à Code pénal
CPC à Code de Procédure Civile
CPP à Code de procedure penale
CPI à code de la propriété intellectuelle
CT à Code du travail
CDC à Code de commerce
CConso à Code de la consommation
TGI à Tribunal de Grande Instance
CPH à Conseil des Prud’Hommes
TDC à Tribunal de commerce

I – Compétence territorial

Art 31 CPC : Conditions pour intenter une action en justice (interet – qualité a agir –
Capacité)
Art 42 CPC : juridiction du lieu du defendeur ( P. physique)
Art 43 CPC : Lieu du siege social ( P. morale)
Art 46 CPC : Choix : juridiction du lieu de livraison (contrat) ou lieu du fait
dommageable
Art 48 CPC : Clause attributive de compétence
Art L615-17/L716-3 CPI : TGI pour les marques et brevets
Art L1411-11 CT : employeur vs salarié à CPH
Art R1412-1 CT : CPH competent à siege social ou domicile du salarié travaillant
hors etablissement
Art L72-3 CDC : deux commercants à TDC

II – Personnalité juridique

Art 1100 CC : actes et faits juridiques


Art 1100-1 CC : Actes juridiques (manifestations de volonté)
Art 1100-2 CC : Faits juridiques ( evenements attachés à des effets de droit)
Art 1145 CC : Capacité des personnes morales limitée aux objets definis par le statut
Art 1832 CC : Definition de la personne morale
Cass/ Assemblée plénière : 13 Dec 1962 : si la personne à l’apparence du pouvoir,
elle peut engager la personne morale

III – Preuve des droits subjectifs

Art 1353 CC : La charge pese sur le demandeur


Art 9 : La preuve doit être loyale et ne pas porter atteinte à la vie privée
96

Art 1354 : Presomptions legales (simples et irréfragables)


Art 1358 : Principe de liberté du mode de preuve
Art 1359 : Actes > 1500 à Actes authentiques/sous seing privé
Art 1360 : Exceptions Art 1359 (impossibilite morale/usage/force majeure)
Art 1362 : Commencement de preuve par ecrit
Art 1365/1366 : Preuve par ecrit
Art 1367 : Nécessité de la signature
Art 1372 à 1377 : actes authentiques VS sous seing privé
Art 1379 : la copie fiable à la même force probante que l’originale
Art 1382 CC : Presomptions judiciaires
Art 1385 et suivants : serments (decisioirs/supplétoires)
Art 199 CPC : Temoignages : force probante laissée au juge
Art 287 et suivants CPC : Acte de verification d’ecriture
Art L110-3 CDC : Les actes de commerce entre commercants se prouvent par tous
moyens
Decret du 28 Septembre 2017 : Signature electronique (delivrée par un organisme
d’accréditation)

IV – Responsabilité civile délictuelle

Art 1240 CC : Tout fait quelconque causant dommage à autrui à reparation


Art 1241 : Chacun est responsable de son fait (même negligence/imprudence)
Art 1242 : Regimes de responsabilité ( fait personnel/parents/employeurs/ choses)
Art 1243 : responsabilite des animaux dont on à la garde
Art 1244 : responsabilité du proprio d’un batiment
Art 1245 : Responsabilité du produit deffectueux
Art 122 CP : exoneration par fait jusitificatif
Art 220-19/20 CP : incapacite de travail
Art 4 – 1 CPP : L’absence de faute penale ne fait plus obstacle à l’action civile
Loi du 5 Juillet 1985 : Specificite des accidents de la route
Loi du 19 Mai 1998 : Specificite des pdts defecteux
Loi du 10 Juillet 2000 : Art 4-1 CPP
Cass / 7 Janv 2003 : Conditions d’exoneration de l’employeur

V – Responsabilité Civile Contractuelle

Art 1100-1 CC : Actes juridiques


Art 425 : Majeurs incapables
Art 1101 : def du contrat (accord de volonté creant des obligations)
Art 1102 : Principe de liberté contractuelle
Art 1103 : Principe de force obligatoire du contrat
Art 1104 : Principe de bonne foi
97

Art 1112 : Le negociant n’est pas contraint d’aller jusqu’au bout sauf
mensonge/action soudaine/mauvaise intention
Art 1112-1 : devoir d’information
Art 1112-2 : Devoir precontractuel de confidentialité
Art 1112 alinea 2 : La reparation ne peux compenser les avantages attendus
Art 1120 : Le silence ne vaut pas acceptation
Art 1128 : conditions de validité (consentement/capacité/contenu licite et certain)
Art 1130 : erreur/dol/violence à vices de consentement
Art 1131 : vices de consentement à nullité relative
Art 1132 : L’erreur est une cause de nullite relative si elle porte sur les qualites
essentielles de la prestation
Art 1135 : L’erreur sur un simple motif n’est pas cause de nullite relative
Art 1137 : Dol (consentement par le mensonge) = nullité + D et I
Art 1140 : Violence = nullite relative + D et I
Art 1143 : Violence à abus de dependance procurant un avantage excessif
Art 1146 : incapables : Mineurs non emancipés/majeurs incapables
Art 1147 : Incapacité juridique à nullite relative
Art 1163 : prestations possibles, determinées ou determinables, possibilité de
pousser la determination si on fixe les elts la rendant possible
Art 1169 : Contrat à titre onereux = nul si contrepartie illusoire ou derisoire
Art 1170 : Toute clause qui prive de sa substance l’obligation essentielle du
debiteur est reputee non ecrite
Art 1171 : Toute clause creant un desequilibre significatif entre les parties est
reputée non ecrite
Art 1178 : Un contrat ne remplissant pas les conditions est repute nul. Nullite
absolue à Intérêt general/ intentée par toute personne. Nullite relative à intérêt
prive/ intentée par les contractants
Art 1186 : Caducité à problème de contenu à fin du contrat
Art 1193 : Modif ou revoquation uniquement par consentement mutuel
Art 1195 : Derogation : Changement de circonstances imprevisibles à
renegociation ou resolution
Art 1211 : CDI, chaque partie peut y mettre fin à tout moment (respect du delai de
preavis)
Art 1215 : CDD à tacite reconduction à l’expiration
Art 1216 : Un contractant peut ceder sa qualite de partie à un tiers avec le
consentement du cocontractant
Art 1217 : La partie envers laquelle l’engagement n’à pas éte execute, peut
suspendre l’execution de la sienne
Art 1218 : Cas de force majeure (Imprevisible/irresistible/inevitable) à resolution
ou suspension si empechement temporaire
Art 1219 : lorsque l’auteur n’execute pas la sienne (1217 complement)
Art 1220 : Suspension par anticipation : inexecution redoutée aux consequences
suffisamment graves
Art 1221/22 : Execution forcée en nature ou par equivalence
98

Art 1223 : Conditions pour solliciter une reduction de prix


Art 1224 : resolution par clause resolutoire
Art 1228 : le juge ne peut s’y opposer
Art 1226 : Resolution par notification à mise en demeure obligatoire
Art 1229/30 : effets de la resolution à Rupture du lien contractuel/survie de
certaines clauses/Restitutions
Art 1231-1 : Le debiteur peut être condamné aux paiement de D et I, soit à raison
d’inexecution, soit à raison du retard
Art 1352 : annulation retroactive : Restitution principale (en nature ou valeur) +
complementaire (intérêts et fruits produits)
Arret du 26 Nov 2013 : Rupture fautive des pourparlers à pourra être réparé :
prejudice de la perte subie en raison des dépenses engagées/ Atteintes à l’image/
Perte de chance de conclure un contrat de même nature à cause de la mauvaise foi
du negociateur detournant

VI – Droit de la propriété industrielle

MARQUE

Art L711-1 CPI : Denomination/signe sonore/signe figuratif


Art L711-3 : ne peut être adopté : signe contraire à l’ordre public ou aux bonnes
mœurs/Signe de nature à tromper le public de par sa nature ou sa provenance
geographique
Art L711-4 : Signe portant atteinte à des droits anterieurs
Art L712-1 : la propriete s’acquiert par l’enregistrement à l’INPI : date de depot de
la demande/ validité 10 ans renouvelable infiniment
Art L712-9 : renouvelable si aucune modif ou extension
Art L713-1 : droits uniquement sur les pdts/services designés
Art L713-2 : Interdits, sauf autorisation : reproduction/usage /apposition
/suppression/modification d’une marque
Art L713-3 : Interdiction d’imitation pouvant créer un risque de confusion
Art L713-5 : la preuve de l’emploi injustifié d’une marque suffit pour que l’atteinte
soit constituée
Art L713-6 : Derogation : possibilite d’utilisation du même signe si : utilisation
anterieure à l’enregistrement/Fait d’un tiers de bonne foi employant son
patronyme/Reference necessaire pour indiquer la destination ou provenance
Art L714-1 : Droits transmissibles en totalité ou en partie
Art L714-5 : perte des droits si le proprio n’en fait pas un usage serieux
Art L714-6 : Decheances des droits d’une marque devenue : Designation usuelle
dans le commerce/Propre à induire en erreur

Art L716-1 : La contrefacon engage la responsabilité civile de son auteur


Art L716-2 : Les faits anterieurs à l’enregistrement à non pris en compte
99

Art L716-3 : Tribunal competent : TGI


Art L716-4 : Possibilite de recours à l’arbitrage
Art L716-5 : L’action en contrefacon se prescrit en 5 ans
Art L716-7 : La contrefacon peut être prouvée par tous moyens/ possibilite de
nomination d’un comissaire ou d’un expert
Art L716-9 : Sanctions penales (avec motif) : 4 ans/400 000e/ Si bande organisée : 7
ans/750 000
Art L716-10 : Sans motif : 3 ans/300 000e
Art L716-12 : en cas de recidive sous 5 ans ; sanctions doublées
Art L716-13 : Sanctions civile : Possibilite de destruction aux frais du condamné ou
remise à la partie lésée
Art L716-14 : Fixation des D et I : Consequences eco/Prejudice moral
causé/Benefices realisés

BREVETS

Art L611-1 : Droit exclusif d’exploitation : brevets 20 ans/ certificats d’utilite 6


Art L611-6 : Le droit au titre appartient à l’inventeur ou son ayant cause
Art L611-7 : Salarie inventeur : employé chargé d’une mission/dans le cadre de ses
fonctions/utilisation de moyens de l’employeur à revient à l’employ.

Conditions de brevetabilité :
Art L611-10 : susceptible d’application industrielle
Art L611-11 : Nouveauté
Art L611-14 : caractere inventif
Art L611-15 : innovation

Non brevetables :
Art L611-16 : Methodes de traitement therapeutiques/diagnostic appliqués au
corps humain ou animal
Art L611-17 : Exploitation contraire à la dignité/ordre public/bonnes mœurs
Art L611-18 : procedes de clonage/modif genetique
Art L612-9 : Paiement de redevances
Art L613-22 : sinon, decheance des droits
Art L613-11 : obtention d’une licence obligatoire d’un brevet si : le titulaire
n’exploite pas l’invention/Ne commercialise pas en Qté suffisante / Abandonne
l’exploitation depuis 3 ans (apres la delivrance) ou 4 ans (apres la date de depot de
la demande
Art L615-1 : action en contrefacon
Art L615-17 : TGI
100

VII – Droit de la concurrence

Art L420-1 CDC : Ententes prohibées : empecher la libre formation des prix/ Limiter
l’acces au marché/ Limiter ou controler l’approv. Ou la prod/ Repartir le marché ou
les sources d’approv.
Art L420-2 alinea 1 : Abus de position dominante : Refus de vente / Ventes
disciminatoires / rupture de relation commerciale pour non soumission
Art L420-2 alinea 2 : Abus de dependance économique : Refus de vente / Ventes
liées / pratiques discriminatoires
Art L420-4 : Exemptions : pratiques reglementaires ou legislatives / qui ont comme
effet le progres économique, ou qu’elles reservent aux utilisateurs une part
equitable du profit qui en decoule
Art L420-5 : Prix abusivement bas (Prix < cout) : eliminer une entreprise
concurrente / empecher l’acces au marché
Art L420-6 : Sanctions penales de -1 et -2 : 4 ans/75 000

Art L441-3/-5 : Absence de facturation ou omission de mentions obligatoires : 75


000 e
Art L442-2 : Revente d’un pdt à un prix < au prix d’achat : 75 000 e
Art L442-4 : exceptions à la revente à perte : Pdts saisonniers/ Ventes forcees ou
cessation d’activité / Aucune publicité.
Art L310-3 : pdts soldés
Loi du 1er Juillet 1996 : Prix de vente aligné aux commercants de la même zone
d’activité
Art L442-5 : Imposer un prix de vente minimal aux clients : 15 000 e
Loi Lang du 10 Aout 1981 : exception : prix du livre : 95 à 100% du prix fixé
Art L442-6 : Engagement de la RC de l’auteur de : Soumettre son partenaire à des
obligations injustifiées / Tenter d’obtenir de ce dernier un avantage sans
contrepartie / Sous la menace de rupture brutale de relations commerciales /
Rompre brutalement la relation commerciale sans preavis / Soumettre un
partenaire à des delais de reglement abusifs
Art L442-7 : Interdit de vendre si activité non prevue dans les statuts
Art L442-8 : Interdiction d’utilisation de l’espace public
Loi du 15 Mai 2001 : Création de la Commission d’examen des pratiques
commerciales / Comission des clauses abusives
2009 : Naissance de L’Autorité de la Concurrence

Action en concurrence déloyale

Arret du 24 septembre 2013 : Conditions du denigrement : Caractere pejoratif /


Doit viser une personne identifiable (ou EnT) / Rendu public
101

Arret du 09 Juillet 2013 : Confusion : Copie ou inspiration creant un risque de


confusion pour le client moyennement attentif
Arret du 26 Octobre 2010 : Demarchage : Detournement de la clientele par des
manœuvres deloyales
Arret du 26 Janvier 1999 : Parasitisme : Un agent s’immisce dans le sillage d’un
autre afin de tirer profit de ses efforts, savoir-faire
Arret du 20 Mars 2007 : Concurrence deloyale + Contrefaçon : chacune d’entre elles
s’articule sur des faits distincts

Contrôle des concentrations

Art L430-1 : operations de concentration : Fusion/ acquisition de controle / Création


d’une entreprise commune
Art L430-2 : Seuils declenchant l’obligation de notification :
- CA mondial > 150 M euros
- CA national d’au moins deux EnT > 50 millions
Distribution au detail :
- CA mondial > 75 M euros
- Ca d’au moins deux EnT > 15 millions
Operation hors du champ d’application du reglement
- Reglement CE num 139/2004
Art L430-3 : L’operation doit être notifiée à L’Autorité de la Concurrence par toutes
les parties concernées
Art L430-8 : Sanction de concentration sans notif :
- P. physique : 1,5 M euros
- P.morale : 5% du CA du dernier exercice
Art L430-9 : En cas d’abus de position dominante ou d’état de dependance eco,
L’ADC peut modifier ou resilier tous les accords par lesquels s’est realisée la
concentration

Reglement CE num 139/2004 : Une concentration acquiert une dimension


europeenne lorsque :
- CA mondial > 5 milliards
- CA dans l’UE d’au moins 2 des EnT > 250 millions
- CA total Dans chaque pays d’au moins 3 pays de L’UE > 100 millions
- CA individuel dans au moins 3 pays de l’UE par au moins 2 Ent > 25 millions
Sanctions :
- Amendes : 1% du CA si renseignements inexactes, faux, ou au dela du delai
prescrit / 10% si elle omet de notifier la concentration ou la realise en
violation
- Astreintes : 5% du CA moyen journalier par jour de retard

VIII – Droit du Travail


102

Conditions générales de travail

Art L1121 CDT : Nul ne peut apporter aux libertés individuelles des restrictions non
justifié par la nature de la tache à accomplit/proportionnées au but recherché
Art L1221-1 : Respect de la vie privée + liberté d’expression
Art L3121-27 : Durée légale : 35h par semaine/ 10h par jour
Art L3121-20 : Possibilité d’augmentation exceptionnelle :
- 48h au cours d’une même semaine (jusqu’à 60h) : circonstances
exceptionelles + Autorisation de l’inspection du travail
- 44h par semaine sur 12 semaines (jusqu’à 46h si accord de branche/d’enT. >
46h : sur autorisation administrative
Art L1331-1 : Pouvoir disciplinaire de l’employeur : Non respect du regement /
Refus de se conformer à un ordre / Non respect de l’obligation de discretion ou de
loyauté / Critiques, injures, menaces, violences / Erreurs, negligences.
Art L3132-1 : 6j de travail maximum par semaine. Durée de repos journalier : 11h.
Durée de repos hebdomadaire : 24h consecutives
Art L3132-3 : le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche, plusieurs
derogations possibles : ouverture necessaire / derogation conventionnelle /
surcroit d’activité / travaux urgents
Art L1152-1 : Harcelement moral
Art L1152-2 : Sanction ou licenciement pour refus de subir un harcelement à
rupture nulle
Art L1153-1 : Harcelement sexuel / La justice prends en consideration les
sms/mails/temoignages/enregistrements…
Art L1153-2 : Refus de subir à pas une cause de licenciement ou de sanction

Cass / Chbre Sociale / 29 Janvier 1984 : L’employeur peut :


- Demander de retirer certains signes portant entrave aux regles de securite
ou d’hygiene
- Imposer le port d’une tenue specifique
- Refuser une demande d’absence pour fete religieuse
Cass / 6 Oct 1993 : Propos injurieux : cause de licenciement.
Cass / 4 Fevrier 1997 : Denigrement systematique de l’employeur : cause de
licenciement
Cass / 7 octobre 1997 : manquement à l’obligation de discretion : Cause de
licenciement
Cass / 3 avril 2001 : la fouille systematique est interdite sauf motifs imperatifs
d’hygiene ou de securité
Cass / Chbre Sociale 18 Oct 2006 : Mention « personnel » sur les docs du salarié
pour qu’ils soient protégés
Cass / 8 Déc 2009 : possibilité de conserver des docs personnels sur le lieu du travail
s’ils ne sont pas abusifs/injurieux
103

Loi du 11 oct 2010 : Interdit de porter une tenue dissimulant le visage dans un
espace public.
Cass / 10 Janv 2012 : Un employeur peut utiliser un système de surveillance si :
preoccupation de securité / Doit informer les salariés / Mention au reglement
interieur / Consultation des representants du personnel
Cass / 26 Fev 2013 : Un salarié peut faire des usages personnels s’ils ne sont pas
abusifs : sinon, licenciement pour faute grave

Les contrat de travail

Loi du 25 Juin 2008 : le CDI est la forme generale de la relation de travail

CDI

Art L1221-19 : periode d’essai maximum :


- 2 mois pour les ouvriers et employés
- 3 mois pour agents de maitrise/techniciens
- 4 mois pour les cadres
Art L1221-20 : la periode d’essai permet à l’employeur d’evaluer les competences
du salarié
Art L1221-21 : Periode d’essai renouvelable une fois si accord de branche :
- 4 mois employés
- 6 mois techniciens
- 8 mois cadres
Art L1221-22 : ces durés ont un caractere imperatif sauf :
- Duree plus longues fixees par les accords de branche
- Durees plus courtes prevues par le contrat/les accords de branche
Art L1221-23 : la periode d’essai et la possibilité de renouvellement ne se
presument pas
Art L1221-24 : embauche à la suite d’un stage : duree du stage deduite de la
periode d’essai
Art L1221-25/26 : Delai de prevenance si l’employeur met fin au contrat apres la
periode d’essai :
- 24h = moins de 8j de presence
- 48h = 8j<p<1 mois
- 2 semaines = apres 1 mois
- 1 mois = apres 3 mois
Le salarié à droit à une indemnité en cas de non respect
Art L1221-26 : delai de prevenance pour l’employé :
- 48h = presence > 8j
- 24h = presence<8j
104

CDD

Art L1242-1 : Doit être ecrit/ ne doit pas pourvoir à un emploi durable lié à l’activité
de l’entreprise
Art L1242-2 : Motifs de recours :
- Remplacement d’un salarié
- Accroissement temporaire d’activité
- Emplois à caractère saisonnier
- Remplacement de chef
- Recrutement d’ingenieurs/cadres en vue de la realisation d’objectifs
Art L1242-5/6 : recours interdits :
- Remplacement suite à une grève
- Travaux dangereux
- Embauche pour accroissement d’activité, sur un poste supprimé dans les 6
mois pour motif économique
Art L1242-7 : CDD prends fin à la fin du terme / peut avoir une durée minimale
Art L1242-7/-8 : Le contrat peut ne pas comporter de terme précis :
Le cdd est alors conclu pour une durée minimale et prends fin au terme de
l’absence du salarié remplacé ou la realisation de son objet
Duree maximale : 9 mois renouvelable une fois donc 18 mois (commande
exceptionnelle 24 mois)
Art L1242-10 : Periode d’essai :
- Contrats < 6 mois à 2 semaines max
- Contrats > 6 mois à 1 mois max
- Si absence de terme précis, calcul à base de la durée min.
Art L1243-1 : Sauf accord des parties, le cdd ne peut être rompu que : cas de force
majeure/faute grave/inaptitude médicale
Art L1243-2 : Le cdd peut être rompu par le salarié s’il justifie une embauche en CDI
(avec respect d’un délai de préavis)
Art L1244-3 : quand un cdd prends fin, impossible d’embaucher au même poste à
nouveau en cdd avant :
- 1/3 de la durée totale du contrat précédent (si contrat > 14j)
- 1/2 de la durée (si contrat < 14j)

CTT

Art L1251-1 : Mise à disposition temporaire pour execution d’une mission, chaque
CTT donne lieu à :
- Contrat de mise à disposition entre les 2 enterprise
- Contrat de mission entre salarié et employeur
Art L1251-6 : motifs de recours : CDD + commande exceptionelle/Emplois pour
lesquels il n’est pas d’usage de recourir au cdi/missions à l’etranger
Art L1251-12 : durée max 18 mois (24 mois si mission à l’etranger)
Art L1251-14 : periode d’essai max 5j
105

Art L1251 -26 : rupture à l’initiative de l’enT de TT : Doit fournir un nouveau salarié

Clauses du contrat de travail :

Clause de non concurrence

Cass / Chbre sociale : 14 Mai 1992 : doit être indispensable à la protection des
intérêts legitimes de l’EnT
Cass / 25 Fev 2003 : L’inexecution de l’employeur ne libere pas le salarié de son
obligation / Il peut demander des D et I pour inexecution.
Cass / 18 Fev 2003 : Si le salarie cesse de respecter son obligation :
- Il peut être contraint de cesser son activité, par un juge, sous astreinte.
- Reparer le prejudice subi
- N’à droit qu’à l’indemnité compensatrice de la periode anterieure à la
violation.
Cass / 9 avril 2015 : valables même en cas de licenciement pour faute
Cass / 14 Avril 2016 : Valable même si rupture à l’initiative du salarié
Cass / 21 Janv 2015 : Lorsque l’employeur cesse son activité pendant la duree de
validité de la CNC, le salarié n’est pas pour autant liberé
Cass / 25 Mai 2016 : le salarie doit apporter la preuve de l’existence d’un prejudice
pour être indemnisé suite au caractère illicite de la clause

Clause de mobilité

Cass / 12 Juillet 2010 : Prise en considertation des circonstances excptionelles du


salarié et delai de preavis raisonnable
Cass / 28 Avril 2011 : Doit definir de facon precise la zone geographique
d’application et ne peut conferer à l’employeur le pouvoir d’en etendre
unilateralement la portée (absence de mention à territoire francais)
Cass / 16 Nov 2016 : Le refus du salarié de changer de lieu dans le secteur
geographique conclut est une cause de rupture de contrat :
- Si la decision ne porte pas atteinte au droit à la santé/repos/vie familiale
- Ou Si une telle atteinte est justifiée par la nature de la tache à
accomplir/proportionnée au but recherché

Modification du contrat de travail

Art L1222-6 : Modification du contrat pour cause économique : L’employeur doit


informer chaque salarié par lettre recommandée. 15j < delai de preavis < 1 mois
pour exprimer le refus. Passé ce délai, le salarié est réputé avoir accepté

Art L1224-1 : En cas de modification dans la situation juridique de l’employeur, par


succession, vente, fusion, transfert de fonds… Tous les contrats de travail en cours
106

subsistent entre le nouvel employeur et le personnel à activités poursuivies dans


les memes conditions.
Art 1103 CC : Si la modif porte sur l’un des éléments essentiels du contrat (emploi /
salaire / lieu / durée / horaires), l’employeur est tenu de solliciter l’accord du
salarié.
Art L1233-3 CT : Si la modif porte sur un element non essentiel du contrat,
L’employeur peut l’imposer au salarié sauf si :
- La modif porte atteinte excessive à ses droits
- S’appuie sur un motif discriminatoire
- Vise à le nuire
Le refus par le salarié constitue un motif de licenciement pour faute reelle et
serieuse.
Cass / Chbre sociale / 28 Janvier 1998 : le mode de remuneration ne peut être
modifié sans l’accord du salarié, même si l’employeur pretends que le nouveau
mode serait + avantageux
Cass / 13 Mars 2001 : Un salarié dont le contrat est suspendu pour maladie
professionnelle peut être licencié si ses absences répétées rendent nécessaires son
remplacement pour assurer le fonctionnement de l’EnT :
- Sauf si un accord de convention collective prevoit une garantie d’emploi en
cas de maladie
- Versement de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement
- L’indemnité de préavis n’est pas due.
Cass / 10 Mai 2007 : Le changement de la durée de travail est soumis au pouvoir de
direction de l’employeur, sauf pour le travail de nuit.
Cass / 25 Juin 2008 : En cas d’inobservation du delai de preavis pour refuser une
modif de contrat (pour motif économique) par l’employeur à Licenciement pour
refus de modif de contrat non fondé
Cass / 08 Juin 2016 : L’employeur ne peut modifier unilateralement le mode de
calcul de la remuneration, même s’il s’accompagne d’une augmentation de la partie
fixe.

Rupture du contrat de travail

Démission

Art L1237-1 : obligation d’un délai de préavis (fixé par la loi / la convention /
l’accord collectif de travail / les usages), sinon, paiement d’indemnités de préavis.
Art L1237-2 : Si la démission est considérée comme abusive (volonté de nuire ou
manque de considération) à paiement de D et I pour l’employeur
Art L1237-3 : Le nouvel employeur est solidairement responsable du dommage
causé à l’employeur précédent :
- S’il est démontré que le nouvel employeur est intervenu dans la rupture.
- Si le nouvel employeur à engagé le salarié qu’il savait déjà lié par un contrat
de travail.
107

- Si le nouvel employeur à continué d’employer le salarié après avoir appris


qu’il était encore lié à un autre employeur.
Exoneration du nouvel employeur, si, au moment ou il à été averti, le contrat
abusivement rompu était venu à expiration.

Licenciement pour motif personnel

Loi Macron 2 : délai de contestation de ce licenciement à passé de 2 à 1 an.


Art L1132-1 : Interdiction de licenciement discriminatoire (sexe / origine / situation
/ opinions)
ArtL1153-1 : Interdiction de licenciement pour refus de subir ou relater des
agissements d’harcèlement (moral ou sexuel)
Art L1231-1 : le licenciement doit relever d’une faute ou d’un fait constituant une
cause réelle et sérieuse.
Art L1232-2 : Obligation de convocation à un entretien préalable. L’entretien ne
peut avoir lieu moins de 5j après la convocation.
Art L1232-6 : Le licenciement doit être :
- Notifié par lettre recommandé
- Doit comporter l’énoncé des motifs invoqués par l’employeur
- Ne peut être expédié moins de 2j après la date prévue de l’entretien
préalable de licenciement
Cass / Chbre sociale / 7 Juillet 2010 : possibilité de remise de la lettre de
licenciement en mains propres

Licenciement pour motif économique

Loi du 8 Aout 2016


Loi el Khomri
Art L1233-3 : Valable dans les cas suivants :
- Difficultés économiques caractérisée par l’évolution significative d’au moins
1 indicateur économique ( CA / Trésorerie / EBE…)
- Mutations technologiques
- Réorganisation de l’EnT nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité
- Cessation d’activité de l’EnT
Art L1235-7 : La décision prise par l’administration du travail peut être contestée
pendant 2 mois devant le tribunal administratif, qui doit se prononcer dans les 3
mois. Possibilité de faire appel devant la Cour Administrative d’Appel. Pourvoi en
cassation au sein du Conseil d’état.
Ordonnance du 22 Sept 2017 relative au dialogue social : Une EnT internationale
investissant en France à désormais la possibilité de licencier au seins de sa filiale
française quand bien même la santé financière du groupe n’est pas en danger.
Loi du 18 Mai 2010 : Un employeur ne peut plus proposer un reclassement à
l’etranger dans des conditions jugées inacceptables.
108

Loi du 6 Aout 2015 : C’est au salarié de faire une demande de reclassement à


l’etranger

Prise d’acte

Cass / Chbre sociale / 9 Dec 2009 : La prise d’acte entraine la cessation immédiate
du contrat de travail. Si le juge décide que celle-çi est justifiée à mêmes effets
qu’un licenciement sans cause réelle et sérieuse
Cass / 29 Octobre 2014 : La démission consécutive aux manquements graves de
l’employeur peut être requalifiée en prise d’acte aux torts de l’employeur.

Rupture conventionnelle

Art L1237-11 : Procédure permettant à l’employeur et au salarié de convenir en


commun des conditions de rupture. Ne peut être imposée par une partie.
Art L1237-13 : La rupture conventionnelle est :
- Ouverte à tous les salariés en CDI
- Exclut CDD / CTT / Agents de la fonction publique
- Commun accord entre les parties
- Peut être annulée par le juge si le salarié a établit que son consentement
n’était pas libre.
Ordonnance Macron du 22 sept 2017 : La rupture conventionnelle collective est
fixée par un accord négocié avec les syndicats, et possède les memes conditions
que la rupture conventionnelle simple :
- Peut intervenir dans le cadre d’un Plan de Sauvegarde d’Emploi (PSE)
- L’accord définit le nbre maximal de départs, et la durée de mise en œuvre.

Rupture pour force majeure

Art L1234-12/13 : Cas du CDI


Art L1243-1 : Cas du CDD
La force majeure peut dispenser l’employeur de son obligation d’indemniser le
salarié dont le contrat est rompu. Ni la cessation d’activité, ni le décès de
l’employeur ne constituent un cas de force majeure.

Départ à la retraite

Art L1237-9 : Initiative prise doit par le salarié soit l’employeur.


Loi du 9 Novembre 2010 : Modification des systèmes de retraite pour faire face à
l’allongement de la durée de vie et l’aggravation du déficit des caisses de retraite
109

IX – Droit de la consommation

Ordonnance du 14 Mars 2016 :


• Professionnel : Toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui
agit dans le cadre de son activité (commerciale / industrielle / artisanale /
liberale / agricole…), y compris lorsqu’elle agit au nom ou pour le compte
d’un autre professionnel.
• Consommateur : Toute personne physique agissant à des fins qui n’entrent
pas dans le cadre de son activité.
• Non professionnel : Toute personne morale agissant à des fins qui n’entrent
pas dans son activité
Art L111-1 : Obligation d’info. Sur la nature du pdt ou service : Prix / date et délai
de livraison / identité du vendeur / garanties / procédures de médiation
Art L111-5 : En cas de litige, c’est au professionnel de prouver qu’il à delivré ces
informations.
Art L112-1 CConso : Tout vendeur de pdt ou prestataire de services doit, par voie de
marquage, d’etiquetage, d’affichage ou autre procédé, informer le consommateur
sur les prix
Art L121-1 : Pratiques déloyales : altere le comportement économique du
consommateur normalement informé, et raisonnablement attentif et avisé, à
l’égard d’un bien ou service ( Sanctions : Amende administratives : jusqu’à 3000
euros P. Physique et 15 000 euros P. Morale)
Art L121-2 : Pratiques commerciales trompeuses : De nature à induire en erreur
Art L121-6 : pratiques commerciales agressives : Usage d’une contrainte pour forcer
le consommateur
Art L121-1 à L121-7 : Publicité mensongère ou trompeuse : La mauvaise foi de
l’annonceur n’est pas necessaire pour constituer l’infraction. Sanctions à 2 ans +
37 500 e ou 50% du budget publicitaire
Art L121-9 : Abus de faiblesse : Exploitation de la faiblesse ou de l’ignorance d’un
conso. Incapable de :
• Apprécier la portée de ses engagements
• Déceler les ruses ou artifices deployés
• Avoir été soumis à une contrainte
Sanctions à 375 000 ou 10% du CA / emprisonnement / Nullité de contrat
Art L121-11 : Refus de vente : interdit sauf
• Qté demandée trop forte ou trop faible
• Reglementation limitant les ventes
• Le clt n’a pas payé ses commandes précédentes
Sanctions pénales : 15 000 + 3 ans
Sanctions civile : 45 000 + execution forcée
Art L121-12 : Ventes forcées : Interdit de remettre un objet à un destinataire en
limitant les possibilités de refus d’achat ou de vente liée ( 2 ans + 300 000)
110

Art L121-16 à L121-20 : Vente à distance utilisant des techniques de communication


à distance à infos devant obligatoirement apparaitre sur le support de l’offre :
• Identification de l’auteur de l’offre
• Nature de l’offre, durée, frais de livraison
• Existence d’un droit de rétractation
Art L121-20 : Les frais de retour sont à la charge du consommateur
Art L132-1 : Clauses abusives : Sont considérés abusives les clauses ayant pour effet
de créer un déséquilibre significatif entre les droits et les obligations des parties au
contrat
Une clause abusive non ecrite est privée de toute portée, le reste du contrat reste
valable. La clause peut entrainer nullité absolue du contrat si elle est déterminante
pour le consentement du conso. ou pour l’ensemble du contrat
Art R212-1 : Clauses abusives noires : de manière irréfragables présumées abusives.
Art R212-2 : Clauses abusives grises : Sont présumées abusives, sauf au
professionnel de rapporter la preuve du contraire
Art L214-1 : Sans mention explicite, tout versement sera sera considéré comme des
arrhes, et non un acompte à chacun des contractants peut revenir sur son
engagement.
Art L216-1 : à defaut d’info. Sur le delai de livraison, celle-ci doit s’effectuer au plus
tard 30j apres la conclusion du contrat.
Art L216-2 : En cas de non respect de ce delai :
• Enjoindre le professionnel de livrer dans un nouveau delai raisonnable
• Si le nvx delai n’est pas respecté, le conso. Peut dénoncer le contrat
• Si la date de livraison est une condition essentielle, le conso. Peut résoudre
immédiatement le contrat, sans 1ere injonction.
Art L216-3 : En cas de défaut de livraison à Remboursement de la totalité des
sommes versées, au plus tard sous 14j. Au de-là, sommes majorées.
Art L217-4 : Garantie légale de conformité
Art L217-5 : defauts de conformité :
• Bien impropre à l’usage habituellement attendu
• Bien ne correspondant pas à la description donnée
• Bien ne possedant pas les qualités annoncées par le vendeur
Le conso. peut obtenir reparation, remplacement, reduction de prix, ou resilier le
contrat
Art L217-8 : Exceptions :
• Le conso avait connaissance du defaut au moment du contrat
• Ne pouvait ignorer le defaut au moment du contrat
• Le defaut resulte de materiaux qu’il à lui même fournis
Art L221-1 : Les pdts doivent presenter le niveau de sécurité auquel le conso. peut
légitimement s’attendre, et ne doivent pas porter atteinte à la santé
Art L221-16 : la reglementation du demarcharge prevoit :
• Obligation de remise d’un ecrit au moment de la conclusion
• La retractation peut intervenir sous 14 jours
111

• Interdiction de percevoir immédiatement une contrepartie pendant les 14


jours du delai de reflexion
Art L411-1 : Conditions d’octroie de l’agrément aux associations de défense des
consommateurs
Sanction à 1 an + 3000
Art 1245 CC : Le producteur est responsable du dommage causé par un defaut de
son produit, lié ou non par un contrat.
Art 1625 CC : La garantie que le vendeur doit à l’acquéreur a 2 objets :
• Possession paisible de la chose vendue
• Les défauts cachés ou les vices rédhibitoires
Art 1630 CC : Garantie légale d’eviction : garantissant que l’acheteur ne sera pas
troublé dans sa possession de la chose à s’il est évincé, il peut demander une
restitution du prix / D et I.
Art 1641 CC : Garantie des vices cachés, c-à-d ceux qui :
• Le rendent impropre à l’usage ou la destinent
• Diminuent tellement l’usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquis
• L’acheteur n’en aurait donné qu’un moindre prix
Possibilité d’obtenir un remboursement total ou partiel (2 ans à compter de la
decouverte du vice). Exoneration à bonne foi du vendeur.

Loi du 21 Mai 1836 : une loterie n’est licite que sous 3 conditions :
• Gratuité : ne doit imposer aucune dépense
• Clarté : la nature des lots doit être précisée
• Transparence : Le reglement doit être disponible et gratuitement
Arrêt de 1982 : Les pdts préemballés doivent afficher le prix de vente au Kg, la
quantité délivrée, et le prix correspondant.
Decret de 1987 : Affichage des prix TTC en monnaie Française
Arret du 03/12/1987 : Le vendeur est tenu de vendre au prix affiché même s’il est
erroné
Cassation / 25 Mai 1993 : Le professionnel doit faire beneficier le conso. De son
expertise quant à l’opportunité de l’oppération. Surtout à Medecins / avocats /
notaires / banquiers / reparateurs…
Loi du 1er Fevrier 1995 : Une clause peut desormais être considerée comme abusive
par un juge à la seule condition qu’elle entre dans la définition légale
Ordonnance du 23 Aout 2001 : Conditions de licéité d’une publicité comparative :
• Ne doit pas être trompeuse
• Doit porter sur des biens/services repondant au même besoin
• Comparaison objective
• Ne doit pas entrainer le discredit / denigrement
Loi du 19 Mai 1998 : responsabilité des produits defectueux.
Loi pour la Confiance dans l’Économie Numérique du 21 juin 2004 : En cas de
commerce électronique, les conditions sont :
• Identification possible du vendeur
112

• Écrit electronnique
• Possibilité de verification de la commande
• Le delai de retractation passe de 7 à 14 jours

Loi de Consommation de 2014 : En cas de vente à distance, le delai de retractation


est de :
• 14 jours
• 3 mois si des infos obligatoires n’ont pas été fournies
Loi Hamon du 17 Mars 2014 « class action » : Voie de recours collectif permettant à
un groupe de conso. placés sous une situation similiare, d’obtenir la reparation de
leur préjudice individuel, causé par le même pro :
• Concerne uniquement les litiges de consommation et pratiques anti-
concurrentielles
• L’introduction de l’action est reservée aux associations nationales
agrémentées (15)
• Les cabinets d’avocats ne sont pas habileter à regrouper les conso.
• L’action prends uniquement en compte les dommages materiels subis, et
non corporels ou moraux
• TGI du siege du professionnel concerné
• Le conso doit donner mandant à l’association pour obtenir l’indemnisation
de son préjudice
Loi du 28 Janvier 2015 : Le professionnel se doit de rappeler, un mois avant
l’echeance, la date de renouvellement du contrat conclu, sinon, le conso. peut
resilier à tout moment le contrat, gratuitement.
Cass / 11 juillet 2017 : En cas d’abus de faiblesse, la deterioration mentale n’est pas
necessaire pour constater un abus. Seule la vulnérabilité du consommateur suffit.

Commission de la sécurité des consommateurs : Organisme chargé de centraliser


les infos sur les dangers présentés par les pdts ou services
Direction generale de la concurrence, consommation et de la repression des
fraudes : Peut à tout moment penetrer dans les locaux de frabrication et prelever
des echantillons.
INC à Institut National de la Consommation : Chargé de produire, analyser, et
diffuser des informations en faveur des consommateurs

X – Veille Juridique

Conseil d’état / rapport de 1995 : Les sanctions sont d’une nature essentiellement
répressive. Elles se fondent sur un comportement personnel considéré comme
fautif. Les mesures de police ont, elles, une finalité essentiellement préventive
113

Loi du 20 Juin 2018 relative à la protection des données personnelles

Adaptation de la législation Française aux dispositions du reglement UE relatif à la


protection des données à caractère personnel (RGPD)
CNIL à Commission Nationale de L’Informatique et des Libertés

1 - Redéfinition de la nature des locaux que ses agents peuvent visiter

2 - Pour les contrôles en ligne, les agents peuvent désormais recourir à une identité
d’emprunt

3 – Procédure de coopération entre la CNIL et les autres autorités de protection


européennes
à Apporter une réponse unique en cas d’atteinte au droit à la vie privée de
citoyens de plusieurs pays européens.
à Affaire Cambridge-Analytica-Facebook

4 – Actions de groupe
Sont désormais étendues à la réparation de préjudices materiels et moraux subis en
cas de violation des données personnelles. Les citoyens peuvent se faire
représenter par des associations ou organismes actifs dans le domaine de la
protection des données.
à La Quadrature du Net : a déposé une réclamation collective auprès de la CNIL
contre les GAFAM (Google/Amazon/Facebook/Apple/Microsoft), estimant que ces
derniers ne respectent pas les dispositions du RGPD sur le consentement « Libre et
éclairé » des internautes

5 – Libre choix des applications sur smartphone


issu de « l’amendement Bothorel »
La loi oblige les fabricants à proposer + de choix dans les applications, afin de faire +
de place aux navigateurs WEB « alternatifs » parfois + respectueux des données
personnelles

6 – Evolution des missions de la CNIL


Celle-çi est désormais chargée de :
- Etablir et publier les recommandations et referenciels destinés à facilité la
mise en conformité des traitements
- Encourager l’elaboration de codes de conduite par les acteurs traitant des
données.
- Produire et publier des reglements types afin d’assurer la sécurité des
missions de traitement
- Certifier des personnes / pdts / systemes de données / procédures
- Lister les fichiers penaux pouvant présenter un risque elevé pour les droits et
libertés des personnes
114

- Facilitation de la mise en conformité pour les collectivités locales


- Accompagnement des PME en partenariat avec BPI France

7 – Droit des personnes


La loi ouvre la possibilité pour l’admin. de recourir à des décisions individuelles
automatisées
Conseil Constitutionnel : 12 Juin 2018
à à jugé conforme à la constitution les nouvelles regles regissant l’emploi des
algorithmes par l’administration.
à L’admin. a pour obligation de maitriser l’algorithme et ses evolutions, et se voit
interdire l’utilisation de données sensibles

A – Cas d’entreprise : OPTICAL CENTER


Juin 2018 à amende record de la CNIL de 250 000 euros pour atteinte à la securité
des données de ses clients.
à il était possible pour des clients du site d’accéder à des centaines de factures
d’autres clients.

B – Cas d’entreprise : UBER


Amende de 400 000 euros pour avoir « insuffisamment securisé les données des
utilisateurs »
à après le piratage des données de 57 millions d’utilisateurs en 2017. Une attaque
qui aurait pu être evitée « si certaines mesures elementaires en matière de securité
avaient été mises en place »
• En Europe : Uber avait été condamné à une amende aux Pays Bays (600 000
euros) et en G-B (435 000 euros) pour avoir dissimulé le piratage.

C – Cas d’entreprise : FACEBOOK


En vertu des nouvelles règles du RGPD, Facebook pourrait écoper d’une amende
record de 1,6 milliards de dollars, après une nouvelle fuite de données (impact sur
50 millions d’utilisateurs)
• Nouvelles sanctions du RGPD : jusqu’à present les amendes etaient
symboliques (Facebook avaient été infligé une amende de 110 millions apres
l’affaire Whatsapp). Le nouveaux taux peut desormais monter jusqu’à 4% du
CA mondial
• Commission Irlandaise de protection des données : à sommé Facebook de
fournir les détails sur les citoyens européens concernés par la fuite.

D – Cas d’entreprise : GOOGLE


Google pourrait être le 1er beneficiaire du RGPD
• Etude menée par Cliqz et Ghostery : les auteurs ont décompté le nombre de
mouchards publicitaires présents sur les pages WEB. La RGPD à tenté
115

d’encadrer ces pratiques, pourtant, leur nombre a augmenté de 9% entre


Avril et Juillet

Loi du 30 Juillet 2018 relative à la protection du secret des affaires

Transcription de la directive Européenne du 8 Juin 2016 sur la protection des savoir-


faire et infos commerciales non divulguées.

Critères pour la protection :


- Info connue par un nombre restreint de personnes
- Info ayant une valeur commerciale en raison de son caractère secret
- Info faisant l’objet de mesures particulières de protection
à Dès lors que ces conditions sont réunies, l’EnT peut saisir la justice afin de
prévenir ou faire cesser l’atteinte à son secret d’affaires :
- Destruction de disques durs
- Interdiction préventive de prise de parole
- Demande de réparation financière

Enjeux du texte :
- Protection des EnT contre le vol de leurs secrets industriels ou leur
divulgation : les EnT estimant que cette protection demeurait insuffisante au
sein de l’UE.
- Le souci du secret d’une EnT peut entrer en contradiction avec l’intérêt
général : cas des journalistes et lanceurs d’alerte
- Pour certains, cette loi est une arme des multinationales pour empêcher
l’éclatement de scandales tel que LuxLeaks, Panama Papers…

Cas des journalistes


Le secret des affaires ne pourra s’appliquer quand « il s’agit d’exercer le droit à la
liberté d’expression et de communication y compris le respect de la liberté de
presse ». Néanmoins, c’est au journaliste de démontrer que la divulgation a un
intérêt géneral.
En cas de procès, les médias pourront s’appuyer sur 2 armes :
- Protection de la liberté de presse (acquis robuste du droit français)
- Amende contre les plaintes abusives : dissuader les EnT de multiplier les
« procédures bâillon »

Cas des Lanceurs d’alertes


Loi Sapin 2 / décembre 2016 : Garantit la protection du statut du lanceur d’alerte.

Cas des salariés


116

Les salariés obtenant des infos internes et les transmettant à leurs representants
(delegués syndicaux…) sont protégés si la divulgation de l’info est nécessaire à
l’exercice des fonctions des representants des salariés.

Loi du 3 Aout 2018 sur la lutte contre les violences sexuelles et sexistes

Focus sur la lutte contre les nouvelles formes d’agression issues d’internet et des
réseaux sociaux.
Création d’un nouveau délit : Captation / enregistrement / transmission d’images
impudiques commis à l’issu ou sans le consentement de la personne
à Passible d’1 an de prison + 15 000 euros d’amende

Loi du 3 Aout 2018 renforçant la lutte contre les rodéos motorisés

Concerne les manœuvres de violation d’obligations de sécurité ou de prudences


prévues par les dispositions legislatives et reglementaires, et compromettant la
securité des usagers de la route.
Peine à jusqu’à 1 an + 15 000 euros d’amende / Confiscation du véhicule / Retrait
de permis
Conso d’alcool / stupéfiants à 5 ans / 75 000 euros
Introduction du délit « incitation au rodéo »

Loi du 10 Août 2018 Pour un état au service d’une société de confiance

- Instauration du « droit à l’erreur » : Un usager qui se trompera dans ses


déclarations à l’admin. N’encourera pas de sanction lors de la 1ere erreur si
elle est commise de bonne foi. C’est à l’administration de démontrer la
mauvaise foi de l’usager. En matière fiscale, les intérets de retard seront
réduits de 30% s’ils résultent d’une bonne foi, de 50% si l’usager rectifie lui-
même son erreur.
- Réforme du droit applicable aux parcs éoliens de mer : Art 58 de la loi : Tout
manquement aux prescriptions prévues par le cahier de charge d’une
procédure de mise en concurrence par les producteurs ayant fait une
demande de contrat peut donner lieu à une sanction pécuniaire
proportionnée à la gravité du manquement à La mesure vise la situation de
l’eolien de mer, qui connait des difficultes de mise en service, mais elle est
applicable à l’ensemble des lauréats de mise en concurrence organisées en
application du code de l’énergie.
- Mesures concernant les organismes de sécurité sociale : Modif de l’Art L114
du Code de la sécurité sociale : Reconnaissance de la bonne foi en matière de
prestations sociales : L’avertissement / pénalité pour inexactitude,
117

incomplétude / absence de déclaration est prononcé sauf en cas de bonne


foi de la personne concernée + Droit de rectification d’informations par les
bénéficiaires de prestations sociales et minimas sociaux

Loi « Avenir Professionnel » du 5 Septembre 2018

Transposition de la Directive Européenne du 28 Juin 2018


Durcissement des sanctions relatives au droit du travail applicable aux salariés
détachés ainsi qu’à la lutte contre le travail illégal

1 – Renforcement des sanctions financières en cas de fraude au détachement


Salarié détaché = situation dans laquelle se trouve un salarié que son EnT met
temporairement à disposition d’une autre située en France ou à l’étranger
• Plafond des amendes administratives : prévues à l’egard des employeurs ou
donneurs d’ordre ne respectant pas les regles de detachement (passage de
2000 à 4000 e par salarié / 8000 euros en cas de recidive)
• Extension de l’obligation de vigilence du donneur d’ordre : celui qui contracte
avec un employeur détachant des salariés devra verifier lors de la conclusion
que l’employeur s’est bien acquitté des paiements administratifs.
• Élargissement des prérogatives de l’inspection du travail : En cas de non-
paiement de l’amende administrative, La DIRECCTE peut ordonner la
suspension de la prestation de service, et infliger une nouvelle amende de 10
000 euros par salarié

2 – Allègement des obligations déclaratives

Allègement des exigences administratives, en ce qui concerne la declaration de


detachement et la designation d’un représentant en France :
• Pour les prestations ou evenements de courte durée figurant sur la liste fixée
par arrêté
• L’employeur établi en zone frontalière pourra beneficier d’amenagements de
ses obligations declaratives par voie d’accord internationnal entre les états
frontaliers concernés

3 – Renforcement de la lutte contre le travail illégal

• Affichage d’une liste noire dans certains cas de travail illégal : diffusion de la
décision rendue obligatoire pour la personne responsable de :
1) Délit de travail illégal commis en bande organisée
2) L’emploi d’un mineur soumis à l’obligation scolaire
3) Emploi de personnes en état de vulnerabilité ou de dépendance
118

• Extension des cas de cessation d’activité pour travail illégal : Art L8272-2 CT
à La fermeture temporaire administrative prevue par l’article peut prendre
la forme d’un arret de l’activité de l’EnT sur le site dans lequel à été commise
l’infraction
• Extension du droit de communication à l’inspection du travail : Les agents de
l’inspection du travail disposent d’un droit de communication élargi leur
permettant d’obtenir, sans que s’y oppose le secret professionnel, tout
document ou renseignement utile à la mission

Loi du 23 Octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude

Renforcement des moyens alloués à la lutte contre la fraude discale, sociale et


douanière
La loi modifie l’Art 28-2 du Code de Procédure Pénal afin de pouvoir affecter des
officiers fiscaux aux moyens dont dispose la police judiciaire du ministère de
l’intérieur, pour renforcer les outils de l’état pour détecter et déjouer les fraudes
fiscales les + complexes :
- Renforcement des capacités de contrôle informatique de l’administration
des douanes : nouvelles amendes pour les personnes manipulant des
logiciels permissifs de lutte contre la fraude : 50 000 e / 15% du Ca provenant
de leur commercialisation
- Renforcement de l’accès à l’information pour les agents de douane et les
assistants spécialisés.
- Obligations déclaratives pour les comptes détenus à l’étranger : modification
de l’Art 1649A du Code Général des Impôts
- Rationalisation des mesures touchant les plateformes en ligne

Publication et diffusion des sanctions pénales


L’Art 1741 du CGI prevoyait que la juridiction pénale pouvait ordonner
l’affichage et la diffusion de la décision. Désormais, la publication et l’affichage
sont obligatoires sauf décision contraire du juge.

Publication des sanctions administratives « name and shame »


Création d’un nouvel article 1729A bis du CGI : Les amendes et majorations
appliquées à l’encontre de personnes à raison de manquements graves caractérisés
par un montant de droits fraudés > 50 000 euros, peuvent faire l’objet d’une
publication sur le site internet de l’administration fiscale pour une durée allant
jusqu’à 1 an. La publication porte sur :
- Nature et montant des droits fraudés
- Amendes et majorations appliquées
- Dénomination du contribuable
119

- Activité professionnelle et lieu d’exercice

Sanctions à l’égard des intermédiaires complices


Art 1740A CGI : Liste de prestations sanctionnées :
- Permettre au contribuable de dissimuler son identité ou fournir une identité
fictive
- Permettre au contribuable de dissimuler sa situation ou son activité
- Permettre au contribuable de beneficier à tort d’une deduction du revenu /
credit / reduction / exoneration d’impôts
- Réaliser pour le contribuable tout acte destiné à egarer l’administration
Art L80D Livre de procédures fiscales : amendes pouvant aller jusqu’à 50% des
revenus tirés de la prestation

Augmentation des amendes pour fraude fiscale


Art 1741 CGI : Le montant des amendes peut être porté au double du pdt tiré de
l’infraction. En cas de fraude fiscale aggravée, le montant maximal passe de 500 000
à 3 000 000 euros.

Fin du « Verrou de Bercy » et transmission automatique au parquet


L’admin. Fiscale aura désormais l’obligation d’informer le parquet de tous les
manquements fiscaux, sur des droits depassant le seuil de 100 000 euros.
à Cela pourrait conduire à un doublement des affaires transmises par Bercy à la
justice

Mesures destinées à favoriser le règlement des litiges en matière de fraude fiscale.


Limitation de l’usage des procédures juridictionnelles :
- Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité : L’art 495-7 Code
de procedure penale s’etends desormais à la fraude fiscale : Permet d’éviter
un procès à une personne reconnaissant les faits qui lui sont reprochés et
accepte les peines proposées par le procureur de la république.
- Extension de la procédure de convention judiciaire d’intérêt public en
matière de fraude fiscale : Art 41-1-2 CPP : procédure transactionnelle par
laquelle une personne morale ayant commis certaines infractions conclut,
sur proposition du ministère public, un accord prévoyant :
1) Le versement d’une amende d’intérêt public
2) Mise en œuvre d’un programme de conformité
3) Réparation des préjudices d’eventuelles victimes
En contrepartie de l’extinction de l’action publique. L’ordonnance de
validation / le montant de l’amende / la convention sont néanmoins
publiées sur le site de L’agence Française anti-corruption
120

Loi du 30 Octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur
agricole, et pour une alimentation saine, durable, et accessible à tous

• A compter du 1er Janvier 2022 : la loi fixe un objectif dans


l’approvisionnement de la restauration collective de : 50% de produits de
qualité ou locaux / Dont 20% de bio
• Industries agroalimentaires : obligation de don des excédents alimentaires
• Au plus tard le 1er Janvier 2020 : L’utilisation de bouteilles d’eau plate en
plastique sera interdite dans les cantines scolaires
• Délits de maltraitance animale : Désormais étendus et les sanctions pénales
en cas de mauvais traitement sont doublées / Les effets concerneront les
abattoirs et les EnT transportant des animaux vivants / + renforcement des
pouvoirs d’enquête et de contrôle des agents chargés de la santé, de la
protection animale et de la sécurité alimentaire.

Loi du 7 Novembre 2018 relative à l’accueil des gens du voyage et la lutte contre les
installations illicites

Les représentants de groupes de gens du voyage devront d’informer les autorités


publiques en cas de grandes rassemblement / passages (+ de 150 caravanes), afin
de mieux les organiser et de confier au prefet le pouvoir de police lors de ces
manifestations.
• Renforcement des procédures d’évacuation des stationnements illicites
• Renforcement des sanctions pénales en cas d’occupation illicite d’un terrain
(Sanctions doublées + application de la procédure d’amende forfaitaire)

Loi du 23 Novembre 2018 portant Évolution du Logement, de l’Aménagement, et du


Numérique (ELAN)

• Loi ALUR de 2014 : instauration d’un dispositif d’encadrement des loyers.


Mais mise en application difficile et compliquée : les tribunaux administratifs
ont finalement annulé le dispositif
• Loi ELAN : Conserve les grands principes de ce dispositif : la loi favorise le
developpements des observatoires des loyers afin de mieux assurer la
transparence des données locatives. Désormais obligatoires dans toutes les
« zones étendues » à dans ces zones, un encadrement des loyers ne sera pas
obligatoire mais le prefet pourra décider de sa mise en œuvre par arreté. Si
tel est le cas à La loi renforce les sanctions applicables aux proprios qui ne
respectent pas la reglementation pourront atteindre 15 000 euros contre le
bailleur
• Expulsion des squatters : Façilitation de leur expulsion et fin de la protection
par le biais de la « trêve hivernale ». Le délai de 2 mois entre le
121

commandement de quitter les lieux et l’expulsion effective est supprimé afin


de raccourcir la procédure pour faire libérer le logement.
• Contrôle des locations touristiques de type « AirBNB » : Des lors que la
commune en fera la demande, les loueurs auront l’obligation de lui fournir le
decompte du nombre de nuitées pour l’année en cours (l’objectif etant de
lutter contre les locations abusives de + de 120 nuits par an) à Renforcement
des sanctions en cas de manquements des loueurs à leurs obligations à
jusqu’à 10 000 euros par logement.

Jurisprudence

Arret du 5 Juin 2018 / Cassation / Chbre Criminelle

Deux directeurs de service ont été mis en examen pour complicité de harcèlement
moral
- Sanction pénale à Car ils ont contribué à l’efficacité, pour l’ensemble du
groupe, d’un plan qui à créé un climat d’insécurité permanent.

Arret du 6 Juin 2018 / Cassation / Chbre Commerciale

Le titulaire d’un compte bancaire qui paie ses factures par prélèvements.
à Commet une faute le privant de toute réparation :
• S’il communique des données confidentielles en réponse à un courriel de
rappel présentant des irrégularités permettant de douter de sa provenance.

à Pas de sanction pour la banque

Commission Européenne : 18 Juillet 2018

Le 27 Juin 2017 : Google avait déjà été condamné par la CE à payer une amende de
2,42 milliards pour abus de position dominante dans la recherche en ligne en
favorisant son comparateur de prix Google Shopping, au detriment de services
concurrents

Nouveau record : Amende de 4,34 milliards d’euros


à Sanction destinée à punir l’EnT pour avoir abusé de sa position dominante de
son système d’exploitation pour smartphone, Android, pour asseoir la suprématie
de ses propres applications, et avant tout, son service de recherche en ligne.

Conseil Constitutionnel : Décision du 12 Octobre 2018

Art 1740A du CGI : La delivrance irrégulière de documents permettant à un


contribuable d’obtenir une déduction du revenu ou du bénéfice imposable,
122

entraine l’application d’une amende de 25% des sommes indument mentionnées


sur ces documents.
à La formulation très large du texte rend passible d’amende toute personne
délivrant à des tiers des pieces justificatives leur permettant de bénéficier d’un
avantage fiscal.

Cette disposition porte atteinte aux principes de nécessité, de proportionnalité et


d’individualisation des peines en ce qu’elle sanctionne toute irrégularité commise
par un tiers, sans que ne soit établi le caractère intentionnel des faits reprochés
à Le Conseil d’état à décidé de renvoyer cette question au CC, qui à jugé cette
amende inconstitutionnelle, de pars son caractère manifestement hors de
proportion avec la gravité de ce manquement

Arret Num 1466 du 17 Octobre 2018 / Cass / Chbre sociale

Art L1235-15 Code du travail


à L’employeur qui met en œuvre une procedure de licenciement économique :
• Sans accomplir les diligences nécessaires à la mise en place d’insitutions
representatives du personnel
• Sans qu’un procès verbal de carence ne soit établi
à Commet une faute causant prejudice aux salariés, privées d’une possibilité de
representation et de defense de leurs intérêts

à Cassation partielle : le salarié ne demontre pas la réalité d’un préjudice pour


demande des D et I pour irrégularité de la procédure.

Internet Society France : 8 Novembre 2018

Action de groupe contre Facebook pour infraction au droit sur les données
personnelles des utilisateurs.
Manquements de Facebook :
• Le réseau n’a pas suffisamment protégé les données de ses utilisateurs contre
le piratage
• Facebook n’a pas suffisamment bien informé ses utilisateurs des piratages (en
reference au dernier piratage)
• Les conditions générales d’utilisation comportent des clauses contraires au
droit de la consommation.
• Le réseau collecte des informations trop personnelles : Orientation sexuelle /
Opinions politiques / Croyances Religieuses

à L’association veut obtenir des D et I à hauteur de 1000 euros par utilisateur


ayant rejoint l’action
123

Jugement du 27 novembre – TGI de Paris

Blocage définitif du site haineux à democratieparticipative.biz


Le TGI à enjoint 9 fournisseurs d’accès à internet de bloquer l’acces au site sur le
territoire français de manière définitive.
à Les publications du site représentaient une menace à l’ordre public

Anonymat : à defaut de mention légale permettant d’identifier le directeur public,


et à cause d’une adresse IP anonyme
à Le TGI à décidé de bloquer l’accès au site pour :
• Ecrits constitutifs du délit d’injure
• Provocation à la haine raciale
• Violences envers des groupes de personnes en raison de leur appartenance
raciale ou religieuse

Arret num 1844 du 19 Dec. 2018 / Cass / Chbre sociale

Selon L’Art L1121-1 Code du travail


à nul ne peut apporter aux droites des personnes et aux libertés individuelles de
restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tache à accomplir ni
proportionnées au but recherché.
Utilisation d’un système de géolocalisation pour assurer le contrôle de la durée de
travail
à Licite lorsque ce contrôle ne peut être fait par d’autres moyens ou si ces moyens
s’averent moins efficaces
124

Définitions essentielles

• Acte Authentique : Acte rédigé par un officier public compétent


selon les formalités requises .
• Acte sous-seing privé (bilatéral) : Acte écrit directement rédigé
et signé par les parties , sans l’intervention d’un officier public .
• Contrat synallagmatique : Contrat qui fait naître à la charge des
parties des obligations réciproques .
• Contrat individuel : Contrat qui n’engage que les parties qui y’ont
participé .
• Contrat à titre onéreux : Contrat dans lequel chacune des parties
recherche un avantage .
• Contrat d’adhésion : Contrat dans lequel une partie impose
toutes les clauses .
• Contrat commutatif : Contrat dans lequel les prestations sont
fixés .
• Contrat aléatoire : Contrat dans lequel les prestations varient en
fonction des événements .
• Contrat solennel : Contrat qui doit respecter certaines formes
(écrit).
• Contrat de gré à gré : Contrat dans lequel les clauses sont
discutées .
• Contrat unilatéral : Contrat dans lequel l’obligation est la charge
d’une seule partie .
• Contrat collectif : Contrat qui s’applique à d’autres personnes .
• Contrat réel : Contrat qui consiste en la remise d’une chose .
• Clause de réserve de propriété : Clause par laquelle un vendeur
se réserve la propriété de la chose vendue jusqu’au paiement
intégral du produit par l’acheteur .
125

• Clause pénale : Cette clause fixe forfaitairement , dès la


conclusion d’un contrat, les dommages et intérêts dus en cas
d’inexécution ou de retard d’exécution .
• Clause compromissoire : Elle prévoit le recours à un arbitrage
désigné par les parties .
• Clause résolutoire : Clause par laquelle les parties conviennent
qu’en cas d’inexécution le contrat pourra être anéanti de plein
droit .
• Clause de non-concurrence : Interdit à l’employé de travailler
chez un concurrent ou de rétablir la même activité pour son
propre compte .
• Clause de dédit-formation : Permet à l’employeur d’obtenir le
remboursement des frais qu’il aurait engagé pour la formation
d’un salarié si celui-ci venait à quitter l’entreprise .
• Clause d’exclusivité : Engage le salarié à ne travailler que pour un
seul employeur .
• Contrat de travail : Convention par laquelle une personne
physique s’engage à mettre son activité à la disposition d’une
autre personne , physique ou morale , sous la subordination de
laquelle elle se place , moyennant une rémunération
(Jurisprudence)
• Résiliation : Fin du contrat pour l’avenir seulement .
• Résolution : Sanction du défaut d’exécution d’une obligation .
• Annulation : A cause d’une condition essentielle non remplie .
• Nullité : Sanctionne le non respect d’une condition de formation
du contrat .
• Nullité relative : Quand elle peut être invoquée par un ou des
cocontractants .
• Nullité absolue : Quand elle va à l’encontre de l’intérêt général
• Consommateur : Toute personne physique qui agit à des fins qui
n’entrent pas dans son activité commerciale , industrielle ,
agricole , artisanale ,libérale ..
126

• Professionnel : Toute personne , physique ou morale ,qui agit à


des fins qui entrent dans son activité commerciale , industrielle ,
agricole , artisanale ,
• Non professionnel : Toute personne morale qui agit à des fins qui
n’entrent pas dans son activité commerciale , industrielle ,
agricole , artisanale ,libérale ..
• Brevet : Toute invention qui peut faire l’objet d’un titre de
propriété intellectuelle délivré par le directeur de l’INPI qui
confère à son titulaire un droit exclusif d’exploitation . (L611-1 du
code de la Propriété intellectuelle)
• Marque : Signe distinctif d’un bien ou d’un service (
dénominations , signes sonores , signe figuratifs ) (L711-1 du code
de la propriété intellectuelle )
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