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Gestion /
Économie / Droit
ECT 2018-2019
Sommaire
I – Partie Management 4
• Apports théoriques 5
• Définitions essentielles 23
II – Partie Gestion 28
IV – Partie Droit 94
• Articles 95
• Définitions essentielles 124
4
PARTIE MANAGEMENT
5
Apports théoriques
I – Stratégie
Gervais
1) Stratégie = ensemble des operations intellectuelles et physiques
permettant d’aborder une situation concurrentielle.
2) Tactique = Opérations visant à exploiter les liaisons établies entre l’EnT
et le milieu environnant sans les modifier profondément.
Koening
Management stratégique = Démarche au travers de laquelle une organisation
tente de trouver un équilibre satisfaisant entre des éxigences partiellement
contradictoires.
Peter Drucker
1) La finalité principale d’une EnT est la satisfaction du client. Il est le
pilier de l’affaire dans la mesure ou il est le seul à donner du travail à
l’EnT
2) La maximisation des benefices ne peut être la seule finalité de
l’entreprise. La recherche de la satisfaction des salariés et des clients
fait partie des finalités sociales que l’EnT se doit d’intégrer
Commission Européenne
RSE : Integration volontaire de l’EnT de preoccupations sociales et
environnementales à son activité commerciale et ses relations avec les
parties prenantes. 3 dimensions :
- Domaine environnemental : Processus de prod au sens du dev. Durable
- Economique : Investissements socialement responsables
- Social : Bonnes relations avec les partenaires + bonnes conditions
Chandler
1) Management strategique = determination des buts et objectifs d’une
EnT et le choix des actions et allocations nécessaires pour les atteindre
2) La stratégie et la structure ont des impacts mutuels l’un sur l’autre.
Martinet
Métier = Ensemble de savoirs, savoir-faire et compétences que l’EnT combine
afin de proposer une offre adaptée à une demande
6
Guy de Boterf
Le metier d’une EnT se definit comme un ensemble de 4 grandes
caractéristiques :
- Un corpus de savoirs et savoir-faire techniques
- Un ensemble de regles morales specifiques à la communauté
d’appartenance.
- Une identité permettant de se definir socialement.
- Une perspective d’approfondissement des savoirs par l’experience
cumulée (Learning by Doing)
-
Alfred Sloan (anciennement à la tete de General Motors)
Introduit le contrôle de gestion et le tableau de bord traditionnel : Document
recapitulatif de l’ensemble des critères retenus par l’EnT pour évaluer ses
performances. Destiné aux responsables qui peuvent analyser les ecarts entre
objectifs et resultats pour decider des actions correctrices.
Igor Ansoff
Herbert Simon
Modèle de la rationalité limitée
Processus de decision = Intelligence / Modélisation / Choix / Contrôle
En pratique, plusieurs obstacles interviennent lors de la prise de décision, ce
qui vient limiter la rationnalité de la décision. Le manager ne choisit pas la
meilleure solution, mais la plus adaptée compte tenu de son degré de
d’information / motivation / capacité reelle d’action.
Schumpeter
1) Theorie de l’innovation et de l’esprit de l’EnT : L’EnT est animé par des
motivations individuelles de réussite, il innove en inventant de
nouvelles combinaisons de facteurs de prod / L’innovation concerne
toutes les modifs apportées dans les pdts, l’organisation, les procédés,
la commercialisation ou le financement / Le profit remunere la capacité
d’innovation de l’EnT
2) 5 formes d’innovation :
- Création d’un nouveau produit
- Satisfaction d’un besoin nouveau
- Amelioration de la qualité d’un pdt
- Conquête de nouveaux débouchés
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Ronald Coase
Introduction du concept de « cout de transaction »
O. Williamson
Selon Herbert Simon, les agents ne sont dotés que d’une rationnalité limitée,
tout en se comportant de manière opportuniste. Toute transaction
économique engendre des couts prealables à sa realisation. Ainsi, certaines
transactions peuvent engendrer des couts de transaction plus importants.
Externalisation et partenariats :
Lorsque le produit externalisé constitue un actif specifique. Le risque de
comportement opportuniste augmente, ce qui engendre des couts d’agence.
Carl J. Dahlman
Regroupement des couts de transaction en 3 categories :
1) Couts de recherche et d’information
2) Couts de negociation et de decision
3) Couts de surveillance et d’execution
Prahalad et Hamel
1) L’EnT peut etre representée comme un arbre : Tronc et branches
principals à produits de base. Feuilles et fleurs à pdts vendus aux
clients. Racines à Compétences de base. L’approche traditionnelle se
concentre sur les fruits (vision de moyen terme). La nouvelle approche
se concentre elle sur les racines, elle s’interresse aux ressources et
compétences clés de l’EnT (vision de long terme). Ces 2 visions sont
complémentaires
2) Compétences clés : Celles qui permettent de déployer des ressources
de façon à obtenir un avantage concurrentiel difficilement imitable.
3) Stratégie de mouvement : vision + offensive et volontariste de la
strategie. Les FCS sont perçus comme périssables, et doivent être
régulièrement renouvelés
Freeman
Parties prenantes : individus dont les intérêts peuvent affecter ou être
affectés par la realisation des objectifs d’une organisation. PP primaires (role
determinant quant à la realisation des objectifs) / PP secondaires (role non
crucial pour la survie de l’EnT)
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Michel Crozier
Theorie des jeux de pouvoir
Les acteurs d’une EnT detiennent un pouvoir sur les autres acteurs car ils
disposent d’une marge de liberté et de négociation. Chacun tente
d’influencer l’autre ou d’echapper à son influence.
Cyert et March
Le fonctionnement d’une EnT peut être decrit comme une coalition d’acteurs
dont les objectifs sont souvent contradictoires. La prise de decision est le
resultat de l’ensemble des pouvoirs exercés par les parties prenantes. Le role
du decideur est de faire converger les opinions structurellement opposés vers
un objectif commun.
McKinsey
« 7S » Les sept dimensions de l’organisation.
Strategie / structure / Système / Style de direction / Ressources humaines /
savoir-faire / Culture d’entreprise
- Multiplicité : traduit la complexité des problèmes d’organisation
- Substituabilité : Certaines variables peuvent en effet se compenser :
Des valeurs fortes permettent d’alleger les systemes, de decentraliser
la structure…
- Hierarchisation : Aucune variable ne peut être considerée à priori
comme le levier le + efficace.
- Interdépendance : Il est difficile de faire un progres significatif sur une
variable sans faire evoluer une autre
Rensis Likert
4 styles de direction :
- Style autoritaire : L’autorité du dirigeant est fondée sur la crainte et le
respect des ordres reçus. Il ne laisse aucune initiative aux employés et
utilise les menaces et les sanctions.
- Style paternaliste : Le dirigeant dispose d’une autorité incontestée
entretenue par des relations de proximité avec ses subordonnés. Le
bien être des salariés est pris en compte
- Style consultatif : Le dirigeant entretient des rapports de confiance
avec ses subordonnés et les consulte avant la prise de decision finale.
- Style participatif : Permettre aux salariés de participer reellement à la
gestion de l’EnT par la prise de participation et l’intéressement au
résultat.
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Barney
Pour que l’avantage concurrentiel soit durable, les ressources doivent
repondre à 3 critères : Rares / difficilement imitables / imparfaitement
substituables.
Bill Gates
« Une EnT qui vend un produit et le livre en 12 heures vend un service »
Triax d’ABELL
Critères de segmentation (DAS) :
- Technologie utilisée
- Type de client
- Type de besoin à satisfaire
• Sociologique et demographique
• Technologique
• Environnementale
• Légale
Detrie et Ramanantsoa :
• Diversification de placement
• Diversification de comportement
• Diversification de redéploiement
• Diversification de survie
Michael Porter
Avantage concurrentiel
Élément qui différencie fondamentalement l’offre d’une EnT par rapport à ses
concurrents, et constitue donc sa puissance de différenciation
Voie Médiane
Les 3 strategies decrites par Porter (cout / differenciation / focalisation)
semblent ne pas pouvoir être menées de front. Il n’est pas possible de mener
2 strategies à la fois, sous risque de s’enlisser dans la voie mediane,
synonyme de mauvaise rentabilité. Une EnT qui s’y retrouve subit une forte
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Chaîne de valeur
Permet de repérer les activités permettant de créer de la valeur
- Activités principales : Contribuent à la création de valeur / À
internaliser
- Activités de soutien : Complètent les activités primaires / possibilités
d’externalisation
Ne jamais externaliser les activités à l’origine d’un avantage concurrentiel.
Les activités sont imitables, les liens entre activités le sont difficilement :
- Optimiser les fonctions
- Optimiser les liens inter-fonctionnels
- Optimiser les liens inter-organisationnels
Stratégies Corporate
Stratégie d’ensemble déterminant les activités de l’organisation et fixant des
applications stratégiques concernant l’ensemble des DAS :
• Spécialisation / Recentrage : Se séparer de certaines activités et
maintenir seulement celles à l’origine d’un avantage concurrentiel.
1) Avantages : Correction d’une diversification excessive / Meilleure
coherence strategique et organisationnelle / Recherche d’une
position forte sur le marché / Economies d’echelle / Developpement
de l’experience sur un domaine précis / Concentration des
ressources
2) Limites : Vulnérabilité en cas de defaillance du secteur / Rigidité
organisationnelle et manque de reactivité / Barrières à la sortie
3) Recentrage : Offensif ou défensif
• Diversification : Elargissement du portefeuille d’activité
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Edith Penrose
Theorie des ressources
Une ressource est un actif que l’EnT possède et qu’elle mobilise pour sa prod
- Ressources tangibles : Humaines / physiques / financières
- Ressources intangibles : Technologiques / organisationnelles /
mercatiques
Frederick Taylor
La motivation est fondée sur le gain.
L’homme travaille pour percevoir un revenu. Le salaire au rendement est
donc un moyen d’inciter le travailleur à augmenter ses résultats.
à Reduction de la relation de travail à un simple echange monétaire : Cette
approche ne prends pas en consideration d’autres critères de motivation tel
que la passion pour le travail.
Elton Mayo
La motivation est fondée sur des facteurs psychologiques.
Les conditions de travail et la dynamique du groupe contribuent à motiver les
salariés.
• La repetition des taches provoques fatigue et problemes
psychologiques.
• S’interesser aux ouvriers provoque un gain de motivation et d’intérêt
pour le travail.
• Importance des relations interpersonnelles : La dynamique de groupe
est un facteur de motivation
Abraham Maslow :
La motivation est fondée sur la satisfaction de besoins hiérarchisés.
Les individus tentent de satisfaire leurs besoins les uns apres les autres. Pour
motiver un salarié, il faut donc satisfaire ses besoins primaires mais
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Besoins de sécurité
Besoins d'appartenance
Besoins d'estime
Besoins d'accomplissement
Frederick Herzberg
La motivation repose sur 2 axes : Les facteurs d’hygiène et les facteurs de
motivation :
• Facteurs d’hygiène : Salaire / conditions de travail / sécurité…
Satisfaction nécessaire pour éviter la demotivation mais influencent
peu sur la motivation.
• Facteurs de motivation : Responsabilité des taches / Reconnaissance de
la hierarchie / Evolutions de carrière / Autonomie de decision :
Veritables leviers de developpement et de motivation
Facteurs d’insatisfaction à Politique de superision / Mauvaise remuneration
/ Mauvais climat interpersonnel / Mauvaises conditions de travail
Victor Vroom
Theorie des attentes : Un individu ne fournira des efforts que si cet effort lui
permet d’obtenir une recompense et que celle-ci est valorisante à ses yeux.
Si l’une de ces 3 attentes est absente, il y’à demotivation :
• L’expectation : Probabilité que le salarié porte sur ses chances de
réussite compte tenu de ses capacités
• L’instrumentalité : Probabilité pour un salarié qu’un effort permette
d’accéder ou non à une recompense
• La valence : Valeur attribuée par le salarié à la récompense.
Cyert et March
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L’entreprise est une coalition d’acteurs dont les intérêts sont divergents. La
culture, en renforçant l’implication des acteurs, peut contribuer à réduire ces
divergences.
GPEC
Gestion anticipative et préventive des ressources humaines, en fonction des
contraintes de l’environnement et des choix stratégiques
Effet Noria
Nouvelles compétences pour le même effectif. Remplacement des seniors par
des effectifs plus jeunes et dynamiques
Gary Becker
Capital humain
La formation du personnel est une forme d’investissement en capital humain
à Elle permet aux employés d’accroitre leur productivité et favorise
l’adaptation et la flexibilité des individus face aux défis à relever.
III – Mercatique
Kotler
Marketing : « ensemble des techniques et etudes d’applicatioon qui ont pour
but de prévoir, constater, susciter, renouveler ou stimuler les besoins des
consommateurs, et adapater de manière continue l’appareil productif et
commercial aux besoins ainsi determinés. »
Positionnement
Choix strategique qui cherche à donner à une offre une position crédible,
différente et attractive au sein d’un marché et dans l’esprit des clients
Colbert et Fillon
Analyse de la structure du marché (Segmentation)
Analyse systematique des différents vouloirs d’achat et pouvoirs d’achat qui
composent le marché de reference de l’EnT
à Permet de déterminer le degré d’homogénéité de la demande, et fonder la
décision de segmenter ou non le marché
Kotler et Dubois
Conditions pour une segmentation efficace :
• Homogène
• Mesurable
• Substantielle
• Durable
• Accessible
Henri Joannis
Motivations d’achat
• Motivation hédonique : satisfaction d’un besoin personnel
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S. Freud
Les besoins sont largement inconscients. L’individu reprime de nombreux
desires lors de son developpement et de son acceptation progressive de la vie
en société. Ces desirs sont présents mais difficiles à maitriser.
à Par conséquent, le comportement d’achat individuel est complexe et peut
correspondre à la mise en jeu de facteurs + ou – profonds.
Maslow
Les besoins n’ont pas la même importance. Un individu cherche d’abord à
satisfaire le besoin le plus important
Herzberg
L’EnT doit identifier les causes de satisfaction de ses clients et les incorporer
dans son offre. Elle doit aussi eviter les mecontentements de l’acheteur
potentiel.
Roberto Verganti
Design-driven innovation
Regime de signification des pdts porté par le design
3 etapes : Ecouter / Interpreter / Diffuser
à Permet la création de produits porteurs d’un sens radicalement nouveau.
Bastien et Kapferer
Conceptions du Marketing de luxe :
• Luxe par authenticité de l’experience (Rolls Royce)
• Luxe créatif de niche (Issey Miyake)
• Luxe des valeurs sûres reconnues (LV, Porsche)
• Luxe d’affirmation de soi (Chivas, Mercedes)
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IV – Structures et organisation
Henry Mintzberg
Mécanismes de coordination :
• L’ajustement mutuel
• La supervision directe
• Standardisation des procédés de travail
• Standardisation des résultats
• Standardisation des qualifications et du savoir
• Standardisation des normes
Ces mecanismes ne sont pas exclusifs, mais complémentaires
Masahiko Aoki
2 formes d’entreprises :
• Entreprise « A » (Américaine) : Specialisation des taches en fonction de
standards pré-etablis / Coordination par la hierarchie / Separation
entre les taches d’execution et de conception.
• Entreprise « J » (Japonaise) : Division du travail souple et flexible /
Rotation des taches / Coordination selon des principes non
hierarchiques
à L’EnT J est jugée plus efficiente
Joan Woodward
Lien entre structure et technologie adaptée
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise structure, tout dépend de la technologie
utilisée
Alfred Chandler
Lien entre stratégie et structure
Un changement important de stratégie equivaut souvent à une
remodelisation de la structure, et réciproquement.
Henri Fayol
Structure hierarchique
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Frederick Taylor
Structure fonctionnelle
Repose sur la compétence des membres de l’entreprise.
L’EnT est decoupée en grandes fonctions confiées à des spécialistes.
Un subordonné à plusieurs chefs et la direction générale assure la
coordination.
Michel Crozier
Les resistances au changement sont normales en raison de la divergence
d’intérets des groupes au sein de l’EnT, qui freinent le changement pour
conserver leur marge de liberté et de pouvoir :
• La nouvelle organisation peut mettre en cause l’activité, les conditions
de travail, et le devenir de l’emploi
• La reussite du changement suppose que les resistances au changement
soient vaincues par des actions de communication
Larry Greiner.
Toute organisation traverse des phases de croissance et des periodes de crise.
A chaque periode de croissance correspond une crise qui lui est propre
22
Phase de Periode de
croissance crise
Phase de Crise de
créativité leadership
Phase de Crise
direction d'autonomie
Phase de Crise de
coordination bureaucratie
Phase de
Crise de controle
décentralisation
Crise de
Phase de
saturation
collaboration
psychologique
V – Systèmes d’information
Mc Kay
L’information est ce qui change une représentation
Robert Reix
Système d’information
Ensemble organisé de ressources materiels / logicielles / personnelles /
données / procédures permettant d’acquérir / traiter / stocker et
communiquer l’information.
Modèle de Venkatraman
Co-alignements possibles entre SI et Stratégie :
• Alignement par recherche d’adéquation : Cas le plus courant / Achat
d’ordis suite à une vague d’embauche
• Pour développer un potentiel technologique
• Pour développer un avantage concurrentiel basé sur la technologie
• Développer un avantage concurrentiel basé sur les SI
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Définitions essentielles
Partie Gestion
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Formules
TFR
+ Vente de marchandises
-Achat revendus de Marchandises
= Marge commerciale
+ Production de l’exercice
• Production vendue
• Production stockée
• Production immobilisée
-Consommation de l’exercice
* Achats consommés de Matieres et fournitures
* Autres charges externes
= Valeur Ajoutée
+ Subventions d’exploitation
-Impôts/taxes
-Charges de personnel
= EBE
+ Autres produits d’exploitation
-Autres charges d’exploitation
+ Reprises d’exploitation/Transfert de charges
-Dotations d’exploitation
=Résultat d’exploitation
+Résultat financier
=Résultat courant
+ Résultat courant
-Impôts
=Résultat net
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Résultat
-Produits calculés
* Reprises d’exploitation
* Reprises financières
* Reprises exceptionnelles
+Charges calculées
• Dotations d’exploitation
• Financières
• Exceptionnelles
-Produits exceptionnels sur operations en capital
-Quote part
+Charges exceptionnelles sur operations en capital
= CAF
EBE
+Autres produits d’exploitation
-Autres charges d’exploitation
+Transfert de charges
+Produits financiers (sauf reprises)
-Charges financières (sauf dotations)
+Produits exceptionnelles (sauf reprises / reprises sur subvention
d’immobilisation / Produit exceptionnel sur operations en
capital)-Charges exceptionnelles (Sauf dotations / Charge excep.
Sur operation en capital)
-Participation au résultat
-Impot sur les bénéfices
= CAF
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II – Ratios
Ratios d’activité
Ratios de partage de la VA
Ratios de profitabilité
Ratios de structure
Ratios de rotation
Effet de levier
IV – Trésorerie Passive
IV – Trésorerie Active • Soldes créditeurs de banque
• Disponibilités (4)
• Concours bancaires courants
(1)
• Effets escomptés non
échus***
IV – Equilibre financier
V – Choix d’investissement
Elements 0 1 … n
+Produits d’exploitation (CA) V V V
-Charges Variables V V V
=Marge sur couts variables V V V
-Charges d’exploitation fixes V V V
-Dotations aux amortissements V V V
=Résultat d’exploitation V V V
-Impot sur les sociétés V V V
=Résultat net V V V
+Dotations aux amortissements V V V
=CAF Supplémentaire V V V
-Cout d’acquisition V
-Variation du BFR V V V
+Recuperation du BFR V
+Valeur résiduelle nette V
=Flux net de trésorerie V V V V
Elements 1 … N
Chiffre d’affaire
BFRE
Variation du BFR (1) – BFR (0) BFR (n) – BFR
BFRE (n-1)
Taux d’actualisation
Cout moyen des capitaux investis = (Cout des fonds propres * Capitaux
propres) / (CP + Dettes) + ((Cout de la dette * Dettes) / (CP + dettes))*(1-T)
0 1 2 3
FNT -3000 2000 3000 4000
FNT cumulés -3000 -1000 2000 6000
DRCI
3000 à 12 mois
1000 à X
X = 4 mois donc DRCI = 1 an et 4 mois
0 1 2 … n
Emprunt +
Amortissement - - - -
Intérêts - - - -
Economie d’impot / Charges d’intérêt + + + +
FNT de financement
37
Ap = An ( 1 + taux ) ^ (p-n)
Elements Qte PU M
Prix d’achat
+ charges
directes
+ charges
indirectes
= Cout d’achat
Fiche de stock
Elements Qte PU M Elements Qte PU M
SI Sortie
Entrée SF
Total Total
Charges
spécifiques
Marge sur
Charges
fixes
spécifiques
Charges
fixes
communes
Resultat
Seuil de rentabilité
Marge de sécurité
MS = CA – SR
Indice de sécurité
IS = MS / CA
Levier opérationnel
Resultat
XI – Coût Marginal
PARTIE ECONOMIE
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Théories économiques
I – Determinants de la croissance
A) L’école classique
Adam Smith
David Ricardo
Karl Marx
Malthus
Jean-Baptiste Say
La valeur d’un bien dépends de son utilité et non pas de la quantité de travail
Loi des débouchés à L’offre crée sa propre demande / C’est la prod qui ouvre
des débouchés aux produits.
C) Analyse Keynésienne
Entrepreneurs
Les entrepreneurs ne connaissent pas les débouchés qu’ils vont rencontrer /
Obligation de faire des anticipations aux conséquences macro-économiques
Chomage
La demande en travail des EnT est insuffisante car les débouchés anticipés
sont insuffisants à Problème macro du à une activité insuffisante.
Informations imparfaites à Mauvaises anticipations à déséquilibre offre /
demande
Or les entrepreneurs ont la capacité de donner lieu à des prophéties auto-
réalisatrices
46
Rôle de l’État
Le marché a besoin de l’état pour rassurer les entrepreneurs sur leurs
débouchés
Il peut financer ses dépenses en créant de la monnaie, par le biais de la baisse
du taux d’intérêt.
Policy mix à combiner une politique monétaire et budgétaire
Harrod et Domar
Kaldor
Robert Solow
Romer
Lucas
Barro
Investissements
immateriels
Augmentation de la
Moins de pollution
productivité
Croissance positive
sur le plan
environnemental
Dépenses
immédiates pour
la recherche et le
developpement
Remboursement Defficit
de la dette budgétaire
Augmentation
Progrès
des recettes
technique
fiscales
Effets + sur la
croissance
Guellec et Ralle
Robert Gordon
Le taux de croissance de la productivité devrait se maintenir aux alenteurs de
1,5% sur le long terme
50
Bulles
spéculatives
Gonflement Mauvaise
artificiel de la allocation du
demande globale capital
II – Consommation et épargne
A.C. Pigou
Face à une anticipation de la hausse générale des prix, les ménages tentent à
accroitre leur niveau d’epargne pour preserver leur niveau de consommation
à l’avenir, c-à-d leurs encaisses réelles
Classiques
Déterminants de l’épargne
• Evolution prévisible du revenu
• Degré de préférence pour les biens présents
• Niveau du taux d’intérêts
Duesenberry
Determinants de l’epargne
à son niveau dépend du niveau de revenu des agents fréquentés
à effet de demonstration / desir d’émulation sociale
Modigliani
Principal déterminant de l’épargne :
à Age : Les agents cherchent à maintenir leur niveau de vie le + longtemps
possible
Keynes
Determinants de l’épargne :
L’epargne est un residu determiné non pas par les taux d’intérêt mais par le
niveau de revenu de l’agent, qui consomme d’abord, avant d’épargner.
Taux d’intérêt
Ne détermine pas le montant mais la forme de l’épargne
Dynamique de consommation
C’est la depense de conso. Des ménages, et non leur épargne, qui constitue
un moteur de croissance.
Un niveau trop haut d’épargne constitue une faiblesse de la dépense de
consommation, amoindrissant les perspectives de débouchés
Reduction
Dégradation
Contraction des volumes
Baisse de la de la
de la produits
demande de situation sur
demande (anticipation
travail le marché du
effective des
travail
débouchés)
Politiques de relance
Reposent largement sur la dynamique de consommation.
La variation de l’une des composantes de la demande globale permet
d’enclencher le multiplicateur keynésien.
52
Investissement et Epargne
L’existence d’une epargne préalable n’est pas une condition pour
l’investissement, Les EnT peuvent recourir au crédit.
L’épargne est postérieure à l’investissement
Etant donné que les Français ont une préférence pour les placements
liquides, facilement récupérable.
Nécessité de renforcer les incitations fiscales à l’épargne longue et d’orienter
massivement cette dernière vers les EnT et + specifiquement les PME.
Engel
Kuznets
Milton Friedman
Effet Veblen
53
Effet de Giffen
Clarke
Sauvy
Theorie du deversement
à Differenciel de productivité entre secteur secondaire et tertiaire
La faiblesse des gains de productivité dans le secteur tertiaire nécessite la
création d’emplois pour accompagner la croissance
Schumpeter
Truman
« La récession, c’est quand votre voisin perd son emploi. La dépression, c’est
quand vous perdrez le votre »
Juglar
Cycles de 8 ans en moyenne
« On peut prévoir les crises, les adoucir, mais pas les supprimer »
Kitchin
Cycles d’environ 3-4 ans
Pas de veritable phase de crise, mais une détérioration du phénomène
d’expansion du cycle juglar.
INSEE
Crise à succession de 3 mois de baisse consécutive de la production
Critère difficile à utiliser car :
• Les economies sont tertiarisées
• Les chutes de prod sont de + en + rares, il s’agit plus de baisses du
rythme de la croissance
Phase
d'expansion
Hausse des
Déflation perspectives de
profit
Périodicité
des crises
chez Juglar
Récession /
Octroie de crédits
dépression
Méfiance et Augmentation de
baisse de la la monnaie
consommation circulante
Inflation
Kondratieff
Cycle en moyenne de 30-50 ans
55
Fait apparaitre les cycles par l’analyse des prix entre le 18eme et le 20eme.
Schumpeter
Les phases d’expansion Kondratieff commencent toujours par une innovation
majeure
• Machine à vapeur / Chemins de fer / Electricité / Automobile
Equipement
Faillite des Nouvelles Nouvelles
Innovation Croissance de la
entreprises entreprises innovations
demande
IV – Finalités de la croissance
Amartya Sen
Mesure du developpement
IDH à PIB par habitant / esperance de vie / scolarité / santé…
La croissance est une condition necessaire pour le bien être (PIB par habitant)
Le sous developpement peut être du à un manque de liberté d’expression
Layard et Easterlin
Existence d’un seuil dans l’effet du revenu sur le bien être (15 000 dollars/an)
Effet Mathieu
Croissance à Repartition inégalitaire à les plus favorisés tendent à accroitre
leur avantage sur les autres
Principe de Pareto
20% de la population octroie 80% des richesses
56
F. Perroux
Le sous-developpement est du à :
• dépendance technologique
• Dualisme des activités
Prebisch
Mauvaise specialisation à degradation des termes de l’échange à Revenus /
investissements faibles
F.List
Protectionnisme educateur à proteger les EnT à fort potentiel pour en faire
des champions nationaux
S.Amin
Néo-colonialisme à Les pays developpés installent leur multi nationales sur
les anciens pays colonisés à Les benefices sont alors rapatriés et ne profitent
pas aux economies locales à Solution : demondialisation
R. Nurkse
Cercle vicieux de la pauvreté
Faibles revenus = Faiblesse de l’investissement / de l’épargne = problèmes
d’accumulation de capital / financement = Baisse de du PT et de la
productivité = Baisse des revenus
Jagdish Bhagwati
Croissance appauvrissante : Un pays peut se retrouver dans une situation
moins favorable à cause de sa croissance
Ronald Coase
Le problème des externalités vient du fait qu’il n’existe pas de droit de
propriété
L’état doit distribuer des droits de propriété et laisser le marché fonctionner
naturellement
à Marché des quotas d’emission : ou se rencontre l’offre et la demande sur
les droits à polluer
• USA à Clean Air Act à Réussite
• UE à Système communautaire d’échange de quotas d’emission
(SCEQE) à Echec
Commission Stern-Stiglitz
Necessite de fixer un prix du carbone elevé sur les marchés de quota.
A.C. Pigou :
Taxe pigouvienne
Taxe payée par le pollueur par unité de pollution produite, égal au cout du
dommage environnemental.
Mise en place d’une taxe carbone à Augmentation du cout d’utilisation et de
degradation des ressources à Frein à l’exploitation
Georgescu-Roegen
Courant de la decroissance
Les capacités de charge de la planete sont atteintes et de serieuses menaces
portent sur les mecanismes regulateurs. C’est la consommation de masse qui
est en cause
Le PT n’est plus la solution : il peut certes, apporter des solutions de
production plus économes, mais par un effet rebond, la production progresse
dans une proportion + importante
à puisque la croissance est insoutenable, il faut organiser la décroissance
V – Financement de l’économie
Francois Perroux
La monnaie est un instrument de paiement :
• Inderterminé : permet l’acquisition de nimporte quel bien
• Général : accepté par tous et à tout moment
• Immédiat : regle instantanément les achats et les dettes
Motifs de la monnaie :
58
• Classiques : transaction
• Keynesiens : Transaction + speculation + précaution
Keynes
En periode de crise, il est impossible de relancer l’économie par voie
monétaire.
L’état doit intervenir directement sur la demande agrégée, en augmentant les
dépenses publiques
Paul Krugman
Critique de l’assouplissement quantitatif
L’augmentation de la masse monétaire n’est que temporaire et n’a pas
d’effet long-termiste.
Or il faut que l’accroissement de l’offre de monnaie soit considéré comme
permanent par les agents pour entrainer une hausse des prix
Irving Fisher
Pour un volume de transactions et une vitesse de circulation constants, toute
variation de la quantité de monnaie entraine une variation proportionnelle
des prix. Cette variation de la masse monétaire n’à cependant des effets que
sur le court terme
à neutralité à long terme de la monnaie
Milton Friedman
Theorie des anticipations adaptatives
Les agents economiques raisonnent en termes réels. Toute augmentation des
dépenses publiques est épargnée par ces derniers pour préserver leur pouvoir
d’achat, si l’état venait à augmenter les impôts plus tard.
à Sur le long terme, la monnaie serait donc neutre à l’egard de l’activité
reelle.
Hyman Minsky
« L’instabilité emerge lorsqu’une periode de croissance relativement
tranquille se transforme en un boom speculatif »
Paradoxe de la tranquilité
Alors que les perspectives sont saines, les agents prennent des risques qui
déteriorent leur situation future
Gurley et Shaw
59
Henri Bourguinat
Regle des « 3D » à changement des structures financière
DECLOISONNEMENT :
Ouverture internationale des
MF
DÉSINTERMEDIATION :
DEREGLEMENTATION :
Augmentation des
assouplissement des regles
transactions par les marchés
d'encadrement (fin du Glass
financiers au détriment des
Steagle ACT)
marchés désintermédiés
3D
John Hicks
Transformation des économies d’endettement en économies des marchés
financiers
Eugène Fama
Theorie des MF efficients
• Valeur fondamentale d’une ET : Somme actualisée de ses profits futurs.
• Or : Il est difficile de determiner cette valeur, qui requiert une capacité
de prévision hors du commun
• Theorie de l’efficience : Les infos importantes disponibles pour estimer
la valeur d’une action sont connues, ont déjà été analysées, comprises
et intégrées aux décisions des investisseurs sur les marchés :
Conséquences :
1) Le prix du marché d’une action est la meilleure estimation possible
de la valeur fondamentale
2) Impossible pour un investisseur de faire mieux que le marché dans
l’évaluation des cours futurs
60
VI – Marché du travail :
Approche néoclassique
Analyse Keynesienne
61
La rigidité des salaires est une réponse contractuelle à l’incertitude sur l’état
futur de l’économie.
Employés à préferent la stabilité à la regulation par le marché
à ils ont donc tendance à preferer les contrats leur offrant un salaire
constant
Leibenstein
Salaire d’efficience
La productivité depend du salaire qui agent comme un facteur de motivation
Or, si tous les employeurs adoptent cette stratégie, le prix d’equilibre sur le
marché augmente, ce qui réduit la demande de travail et augmente le
chomage
Theorie de l’agence
L’employeur est en double asymétrie d’information par rapport au salarié :
• Avant le recrutement : Il ne connait pas la productivité future du salarié
et propose donc un salaire elevé pour attirer de bons potentiels
(Theorie du Signal / Spence)
• Apres le recrutement : Il doit trouver les incitations nécessaires pour
que le salarié se conduise conformément aux attentes, et verse ainsi un
salaire supérieur au prix du marché
Rendre
Versement Baisse de la
crédible la Augmentation
d'un salaire demande de
menace de du chomage
elevé travail
licenciement
Plus les couts de rotations sont élevés à + les insiders detiennent un fort
pouvoir de negociation à ils peuvent alors accroitre leurs pretentions
salariales à augmentation du chomage actuel
Kuznets
Corrélation inverse entre inégalités et croissance
« Malediction de Kuznets » : 2 phases :
• 1ere phase de croissance : Croissance basée sur l’accumulation du K /
accroissement des inégalités sur le court terme
• 2eme phase : Deversement des emplois vers des secteurs + productifs /
Developpement du capital humain / Emergence d’une classe moyenne
à Baisse des inégalités
Musgrave
Fonctions principales de l’état :
• Redistribution
• Allocation des ressources
• Stabilisation économique
Rawls
Théorie de la justice
Privilégier le principe d’équité à Les inégalités sont acceptables tant qu’elles
profitent au + grand nombre
Bismarck
Modèle Assurantiel
A partir de 1880 à système d’assurance sociale financé par les cotisations
ouvrières et patronales
64
Beveridge
Pierre Laroque
Gary Becker
Rosanvallon
• Individualisation de la société
• Massification du chomage : Interrogation sur la durée max. des
prestations d’assurance chomage
Mickletwaith / Wooldridge
Stiglitz / Piketty
Les inégalités augmentent apres s’être réduites dans les pays développés
Arthur Laffer
« trop d’impôts tue l’impôt »
Adam Smith
Keynes
R.Boyer
E. Malinvaud
2 types de chomage :
• Classique : demande > offre : Cout du travail trop élevé
• Keynesien : demande < offre : Pouvoir d’achat trop faible
Praguet
Courbe de Philips
Friedman
Dans le cas d’une relance financée par le déficit, les agents anticipent une
hausse des prélèvements et vont donc constituer une épargne pour y faire
face
Modigliani
Kydland et Prescott
Aglietta
Gautié
Walras
Hayek
Vision de la concurrence
La concurrence stimule les agents et les incite à la performance.
Optimum de Pareto
Cet optimum est atteint lorsqu’il n’est + possible d’ameliorer la situation d’un
agent sans dégrader celle d’un autre
à Lorsqu’un marché parvient à un optimum au sens de Pareto, on dit qu’il
est efficient.
Marshall
Notion de surplus :
• Du producteur : Certains offreurs acceptent de vendre à un prix < au
prix d’équilibre
• Du consommateur : Certains demandeurs acceptent de payer plus cher
que le prix d’equilibre
Baumol
Paul Samuelson
Ramsey et Boiteux
La tarification la + pertinente dans la production de biens publics pour se
rapprocher de l’optimum, conduit nécessairement à un déficit pour le
Monopole Naturel.
à Seule une EnT publique, subventionnée par l’état, serait en mesure de
supporter une telle politique tarifaire
70
Tullock et Buchanan
Stigler et Peltzman
Laffont et Tirole
Loi de Wagner
E.Mason et J.Bain
Courant structuraliste
C’est la structure du marché qui influe le comportement des EnT et donc leur
performance.
• Si la structure du marché est concurrentielle : Le comportement des
firmes sera conforme à l’efficacité allocative à profits peu élevés.
• Lorsque les performances de certaines EnT s’eloignent de l’efficacité
allocative : L’état doit modifier la structure du marché (en facilitant les
entrées dans la branche / en sanctionnant les pratiques
anticoncurrentielles)
G. Stigler
Courant Comportementaliste
L’élément moteur de l’économie industrielle n’est pas la structure, mais le
comportement des EnT
72
John Williamson
Charles Kindleberger
Biens publics mondiaux à Ensemble des biens accessibles à tous les états qui
n’ont pas nécessairement d’intérêt individuel à les produire
73
Pascal Lamy
Gouvernance mondiale
Ensemble des transactions par lesquelles des regles collectives sont
élaborées, décidées, légitimées, mises en œuvre et contrôlées.
Accords de Marrakech
Bela Balassa
Création du FMI
Mise en place d’un système monétaire international garantissant la stabilité
monétaire et financière, capable de gérer les crises financières.
Mise en place d’un regime de change fixe basé sur l’or et le dollar à Ces taux
ne pouvaient être ajustés qu’en cas de desequilibre fondamental, apres
accord du FMI
Consensus de Washington
Paul Bairoch
François Bourguignon
Levinson et Taylor
Pour attirer les EnT les + polluantes, souvent réglementées et taxées dans
leur pays d’origine, certains pays recourent au dumping environnemental
Grossman / Krueger
Adam Smith
David Ricardo
Modèle HOS
76
Samuelson
Effets de l’ouverture aux échanges sur les prix des facteurs de production.
Lorsque le prix relatif d’un bien augmente :
• Remuneration du facteur de prod utilisé : Augmentation
• Rémuneration des facteurs non utilisés : Baisse
à Creusement des inégalités de rémunération
Théorème de Stolper-Samuelson
Commerce internationnal :
• Gagnants
• Perdants
à Gains répartis de façon hétérogène entre les facteurs de production
Krugman
Arnaud Montebourg
Made in France
Limiter les importations favorise les EnT installées sur le territoire national et
permet de protéger le travail domestique contre le travail étranger bon
marché
Maurice Allais
Friedrich List
Protectionnisme Educateur
« La protection douanière est notre voie, le libre-échange est notre but »
à Argument de l’industrie naissante : Elles sont généralement moins
compétitives, par manque d’experience et par leurs faibles économies
d’echelle
à Recours à un protectionnisme temporaire : Tant que le niveau de
développement d’un secteur n’est pas suffisant pour faire face à la
concurrence internationnale
à Surtout pour le cas des pays en voie de développement.
Muchielli
Firmes multinationales
à EnT possédant au moins une unité de production à l’étranger
• Il ne suffit pas à une EnT de vendre ses produits à l’etranger pour être
considérée comme une FMN
Délocalisation
Situation dans laquelle une EnT décide de faire faire à l’etranger ce qu’elle
aurait pu faire elle même
R. Vernon
John Dunning
Modèle OLI
Une firme va investir à l’etranger si elle présente conjointement 3 avantages :
79
O à Vente de licence
O + L à Exportation
O + L + I à IDE
E.M Mouhoud
Robert Mundell
Mise en œuvre par la BCE qui se voit attribuer la tache de réagir aux
evenements ayant un impact significatif sur l’ensemble de la zone
à La BCE ne peut baisser le taux directeur pour un seul pays en crise
à Seul les politiques budgétaires nationales peuvent répondre aux chocs
économiques nationaux
Crise de 2010-2012
Soutenabilité de la dette
Epargne intérieure insuffisante pour financer les investissements àPossibilité
pour les pays en retard d’emprunter à des taux plus bas à encouragement de
la croissance par le crédit à Pays vivant au-dessus de leurs moyens à
Déséquilibres courants de + en + insoutenables à Insolvabilité
Création de :
• Fond Monétaire Européen
• Ministère des finances de la zone Euro
Emmanuel Macron
Définitions essentielles
• Politique agricole : Ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics en vue de
rendre le secteur agricole un secteur prometteur et locomotive de la croissance et de
développement .
• Effet d’éviction : Baisse de l’investissement et de la consommation privée qui est
provoquée par une hausse des dépenses publiques .
• Réserves obligatoires : Dépôts non rémunérés que chaque banque doit déposer à
son compte à la banque centrale .
• Multiplicateur keynésien : Mécanisme économique mis en évidence par keynes , qui
permet de compenser la faiblesse des dépenses privées par un accroissement des
dépenses publiques
• La monnaie : Crée des liens entre les individus d’une société , elle permet d’atténuer
la violence qui existe entre les individus d’une société . (Aglietta)
• L’encadrement du crédit : Instrument de politique monétaire , qui permet de freiner
la progression de la masse monétaitre sans augmenter le taux d’intérêt .
• Actifs fixes : actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et
utilisés de façon répétée ou continue dans d’autres processus de production pendant
un an et dont la valeur brute est supérieure à 500€ hors taxes.
• Balance des paiements : document comptable qui est une photographie de ce qui
sort et entre du pays sur une année entre les résidents et les non-résidents. Son
solde est toujours égal à 0 et est composé de :
– Du compte des transactions courantes
– Du compte de capital
– Du compte financier
– Du compte erreur et omissions
• Bilatéralisme : forme de relation entre pays correspondant au fait que chacun définit
les modalités de ses relations internationales par des accords qu’il signe avec chacun
de ses partenaires.
• Bretton Woods (1944-1972): système monétaire international de parité fixe, c’est-à-
dire que chaque monnaie possède un taux de change fixe avec le dollars pour lequel
un taux de change fixe avec l’or était également déterminé. Chaque monnaie devait
être convertible en dollars et le dollar en or et chaque monnaie, par une politique
des changes adaptée, devait défendre sa parité avec le dollar.
• Cambiste : personne qui négocie sur le marché des changes. Elle réalise les ordres de
sa clientèle et s’efforce d’obtenir des gains de change pour le compte de sa banque.
• Capital financier : capital constitué de l’ensemble des actifs financiers émis
principalement par les entreprises et les administrations et souscrits soit par les
ménages qui placent une partie de leur épargne, soit par d’autres entreprises.
• Capital fixe : capital constitué de l’ensemble des biens d’équipements, des
immeubles d’habitation et des biens collectifs appartenant à l’ensemble des agents
économiques.
• Chômeur : (BIT)-être sans travail salarié ou non salarié durant la période de référence
– Etre disponible pour travailler (15 jours)
– Etre activement à la recherche d’un travail
86
• CICE (crédit impôt compétitivité emploi) : mesure prise à la suite du rapport Gallois
consistant à baisser les charges sociales de l’ordre de 4% la première année puis de
6% les années suivantes au moyen d’un décalage dans le temps afin d’alléger le coût
du travail pour inciter les entreprises à innover, investir, former et créer des emplois.
• CIR (crédit impôt recherche) : mesure de soutien aux activités de recherche et
développement des entreprises sans restriction de secteur ou de taille par des
déductions d’impôts.
• Commerce inter branche : échanges de biens différents entre deux nations.
• Commerce intra branche : échanges de biens similaires entre deux nations.
• Compétitivité : aptitude à faire face à la concurrence, à développer un avantage
concurrentiel, être attractif. Cela peut être une compétitivité prix (stratégie de
domination par les coûts) ou hors prix (stratégie de différenciation). Les
déterminants de la compétitivité les plus importants sont le taux de charge, le coût
du travail et le coût de production.
• Compte des transactions courantes : compte subdivisé en plusieurs comptes :
– Les biens (c’est-à-dire la balance commerciale, ou encore la différence entre
les exportations et les importations).
– Les services
– Les revenus
– Les transferts courants (contrepartie comptable des biens, services et capitaux
exportés ou importés gratuitement).
• Consommation : opération économique consistant à acquérir des biens destinés à
être détruits immédiatement ou progressivement à travers leur utilisation.
• Consommation finale : acquisition visant à satisfaire directement les besoins d’un
ménage
• Consommation intermédiaire : acquisition pour une entreprise où le bien disparaît
dans le processus de production.
• Cotation au certain : le taux de change s’exprime comme le nombre d’unités de
devise étrangère que l’on peut obtenir avec une unité de monnaie domestique (ex :
1€ = 1.06$).
• Cotation à l’incertain : le taux de change s’exprime comme le nombre d’unité de
monnaie domestique qu’il faut dépenser pour obtenir une unité de monnaie
étrangère (ex : 1$ = 0.94€).
• Décomposition internationale des processus productifs (DIPP) : les entreprises sont
désormais basées dans plusieurs pays et exportent dans le monde entier afin de
réduire les coûts de production ce qui rend donc les pays encore plus
interdépendants.
• Inflation : hausse généralisée et persistante du niveau général des prix.
• Déflation : phénomène auto-entretenu et généralisé de baisse des prix.
• Dégradation des termes de l’échange : exploitation des pays en développement par
les pays développés qui s’accaparent leurs gains de productivité et qui exportent
davantage pour pouvoir importer une même quantité de bien.
• Désinflation : baisse du taux d’inflation.
87
• Marché des changes : lieu de rencontre entre les offreurs et les demandeurs en vue
d’un échange de devises, et qui aboutit à la fixation d’un prix des devises exprimées
entre elles, le taux de change.
• Marché au comptant : marché des changes sur lequel la livraison des devises, par
transfert de compte à compte, se fait dans les deux jours ouvrables qui suivent la
négociation.
• Marché financier : lieu où s’échange des actions et des obligations.
• Marché monétaire : marché des capitaux à court terme avec pour moteur de
création le crédit et est composé du marché intermédiaire et le marché des titres
négociables.
• Marché à terme : marché des changes sur lequel la livraison est reportée à une
échéance et à un cours connu à l’avance, appelé cours à terme pour se prémunir
contre le risque de change.
• Market failure : éléments économiques qui ont un impact direct ou indirect sur des
agents économiques ou sur d’autres éléments économiques sans passer par un
marché. Cela concerne les biens collectifs et les externalités.
• Monopole d’innovation : situation dans laquelle une entreprise, grâce à une
innovation, se créée un monopole temporaire puisque, au début, elle sera l’unique
acteur sur le marché à pouvoir proposer cette innovation à la demande, mais elle
sera ensuite imitée par la concurrence.
• Monopole légal : L’Etat confère volontairement à un seul acteur la totalité d’un
marché.
• Montant forfaitaire : forme de redistribution qui consiste à prendre la même somme
à tout le monde (ex : la redevance télé).
• Multilatéralisme : situation dans laquelle un ensemble de pays décident de coopérer
et d’adopter les mêmes règles régissant leur relation.
• PIB : indicateur permettant de mesurer la croissance d’un pays mais ne permet pas la
comparaison entre les pays. Il faut prendre en compte la population globale du pays,
le taux de croissance et le PIB par habitant. Il ne prend pas en compte l’auto
production, le travail au noir et le bénévolat.
• PIB de consommation : c’est l’ensemble des dépenses de consommation des
ménages, des consommations intermédiaires et des investissements des entreprises
• PIB de production : c’est le mode de calcul du PIB consistant à faire la somme totale
de la valeur ajoutée créée par les agents économiques sur le territoire durant
l’année.
• PIB de revenu : c’est l’ensemble des revenus perçus par les agents économiques.
• Pôle de compétitivité : combinaison, sur un secteur géographique donné,
d’entreprises, de centre de formation et d’unités de recherche publiques ou privées,
engagés dans une démarche partenariale destinée à dégager des synergies autour de
projets innovants.
• Politique d’austérité : politique économique qui a pour but de réduire le déficit
budgétaire et de rembourser les dettes publiques qui ont été contracté auparavant
dans le cadre de politique de relance en réduisant notamment les aides et les
90
dépenses publiques. Cela a cependant pour effet de faire diminuer le taux d’inflation
et de faire augmenter les taux d’intérêt et le taux de chômage.
• Politique de relance : politique économique qui consiste à relancer la croissance
dans un pays en augmentant les dépenses publiques de l’Etat (ce qui a pour effet de
créer un déficit budgétaire) dans l’espoir d’obtenir un « effet multiplicateur », c’est-
à-dire qu’au final, cet investissement, pour l’Etat, finisse par lui rapporter plus que ce
que cela lui a coûté. Le but est de relancer la croissance et par conséquent de réduire
également le chômage et les taux d’intérêts, mais a pour effet de faire augmenter le
taux d’inflation.
• Population active : ensembles des personnes qui exercent un emploi ainsi que celles
n’ayant pas d’emploi, désireuses d’en occuper un et menant une recherche active
pour cela.
• Population active occupée : ensemble des personnes qui exercent un emploi
• Privatisation : transfert d’une entreprise publique au secteur privée à la suite d’une
cession totale ou partielle de son capital par l’Etat.
• Production : activité de création de biens et services propres à satisfaire les besoins
individuels ou collectifs.
• Productivité : lien entre les ressources utilisées et la production obtenue.
• Progrès technique : améliorations des produits, des procédés de fabrications ou des
modes d’organisations.
• Protectionnisme : doctrine économique selon laquelle le marché national doit être
protégé. L’entrée de produits étrangers est donc limitée voire interdite grâce à
différents instruments. Cela n’est pas sans risque pour le pays puisque cela peut
générer une économie de rente selon Pareto qui procure un grand bénéfice à un
petit nombre en infligeant un petit dommage à un grand nombre, où les producteurs
ne sont pas incités à innover, développer les pratiques de lobbying pour faire
pression sur les groupes de loi et engendre des risques de représailles de la part des
autres pays.
• Ralentissement : le taux de croissance est positif mais inférieur à celui de l’année
précédente.
• Récession : le taux de croissance est négatif 2 trimestres consécutifs.
• Redistribution : ensemble des mesures prises par l’Etat ou d’autres administrations
publiques pour modifier la répartition des revenus en prélevant des impôts et des
cotisations sociales et en distribuant des revenus de transfert.
• Redistribution horizontale : prélèvements et prestations au bénéfice des ménages et
des individus victimes de risques sociaux. Le fondement est la notion de protection
sociale.
• Redistribution verticale : flux de transferts sociaux destinés à réduire les inégalités
de revenus entre les ménages et les individus. Le fondement est la notion de justice
sociale.
• Régulation : – c’est le fait de régler le fonctionnement d’un système pour l’adapter à
un but visé. Ce sont des mécanismes visant à assurer l’équilibre d’un système à
chaque fois que sa stabilité est perturbée.
91
• Système de change fixe : situation dans laquelle le taux de change ne peut pas
bouger, définition d’une parité fixe entre les monnaies (avec malgré tout une
certaine marge de fluctuation accordée). La banque centrale n’intervint alors que
pour maintenir cette parité.
• Système de change flexible : situation dans laquelle on laisse faire l’offre et la
demande de monnaie. Ce système repose soit sur un flottement administré pour
lequel la banque centrale peut quand même intervenir, soit sur un flottement pur, ce
qui est assez risqué.
• Taux d’ouverture : rapport entre la moyenne des importations et des exportations et
le PIB du pays.
• Termes de l’échange : rapport entre l’indice des prix des biens exportés et l’indice
des biens importés.
• Union douanière : zone de libre échange accompagnée d’un tarif extérieur commun.
• Union économique : marché commun accompagné d’une harmonisation ou d’une
coordination des politiques économiques, financières, sociales et monétaires des
nations et peut aboutir à une monnaie unique.
• Union économique et monétaire : Les pays décident d’abandonner l’utilisation de
leur propre monnaie au profit d’une autre et perdent donc le contrôle sur leur
politique monétaire. Ils peuvent également décider d’utiliser comme monnaie
nationale une devise étrangère.
• Vulnérabilité : risque de tomber au chômage.
• Zone de libre échange : zone géographique dans laquelle les pays ont procédé à une
abolition des droits de douane et des barrières non tarifaires, mais conservent leur
indépendance politique douanière extérieure.
• La mondialisation : Phénomène d’interdépendance croissante des économies
nationales qui comporte de multiples facettes : Accroissement des échanges de B et
S ..
• IDE : Investissements directs à l’étranger , acquisition d’un actif hors du territoire
national dans le but de le gérer .
Effet d’agglomération : Possibilité de réaliser des gains de productivité dans la production
grâce à la proximité géographique des entreprises les unes envers les autres .
93
Chiffres
Partie DROIT
95
ARTICLES DE DROIT
CC à Code Civil
CP à Code pénal
CPC à Code de Procédure Civile
CPP à Code de procedure penale
CPI à code de la propriété intellectuelle
CT à Code du travail
CDC à Code de commerce
CConso à Code de la consommation
TGI à Tribunal de Grande Instance
CPH à Conseil des Prud’Hommes
TDC à Tribunal de commerce
I – Compétence territorial
Art 31 CPC : Conditions pour intenter une action en justice (interet – qualité a agir –
Capacité)
Art 42 CPC : juridiction du lieu du defendeur ( P. physique)
Art 43 CPC : Lieu du siege social ( P. morale)
Art 46 CPC : Choix : juridiction du lieu de livraison (contrat) ou lieu du fait
dommageable
Art 48 CPC : Clause attributive de compétence
Art L615-17/L716-3 CPI : TGI pour les marques et brevets
Art L1411-11 CT : employeur vs salarié à CPH
Art R1412-1 CT : CPH competent à siege social ou domicile du salarié travaillant
hors etablissement
Art L72-3 CDC : deux commercants à TDC
II – Personnalité juridique
Art 1112 : Le negociant n’est pas contraint d’aller jusqu’au bout sauf
mensonge/action soudaine/mauvaise intention
Art 1112-1 : devoir d’information
Art 1112-2 : Devoir precontractuel de confidentialité
Art 1112 alinea 2 : La reparation ne peux compenser les avantages attendus
Art 1120 : Le silence ne vaut pas acceptation
Art 1128 : conditions de validité (consentement/capacité/contenu licite et certain)
Art 1130 : erreur/dol/violence à vices de consentement
Art 1131 : vices de consentement à nullité relative
Art 1132 : L’erreur est une cause de nullite relative si elle porte sur les qualites
essentielles de la prestation
Art 1135 : L’erreur sur un simple motif n’est pas cause de nullite relative
Art 1137 : Dol (consentement par le mensonge) = nullité + D et I
Art 1140 : Violence = nullite relative + D et I
Art 1143 : Violence à abus de dependance procurant un avantage excessif
Art 1146 : incapables : Mineurs non emancipés/majeurs incapables
Art 1147 : Incapacité juridique à nullite relative
Art 1163 : prestations possibles, determinées ou determinables, possibilité de
pousser la determination si on fixe les elts la rendant possible
Art 1169 : Contrat à titre onereux = nul si contrepartie illusoire ou derisoire
Art 1170 : Toute clause qui prive de sa substance l’obligation essentielle du
debiteur est reputee non ecrite
Art 1171 : Toute clause creant un desequilibre significatif entre les parties est
reputée non ecrite
Art 1178 : Un contrat ne remplissant pas les conditions est repute nul. Nullite
absolue à Intérêt general/ intentée par toute personne. Nullite relative à intérêt
prive/ intentée par les contractants
Art 1186 : Caducité à problème de contenu à fin du contrat
Art 1193 : Modif ou revoquation uniquement par consentement mutuel
Art 1195 : Derogation : Changement de circonstances imprevisibles à
renegociation ou resolution
Art 1211 : CDI, chaque partie peut y mettre fin à tout moment (respect du delai de
preavis)
Art 1215 : CDD à tacite reconduction à l’expiration
Art 1216 : Un contractant peut ceder sa qualite de partie à un tiers avec le
consentement du cocontractant
Art 1217 : La partie envers laquelle l’engagement n’à pas éte execute, peut
suspendre l’execution de la sienne
Art 1218 : Cas de force majeure (Imprevisible/irresistible/inevitable) à resolution
ou suspension si empechement temporaire
Art 1219 : lorsque l’auteur n’execute pas la sienne (1217 complement)
Art 1220 : Suspension par anticipation : inexecution redoutée aux consequences
suffisamment graves
Art 1221/22 : Execution forcée en nature ou par equivalence
98
MARQUE
BREVETS
Conditions de brevetabilité :
Art L611-10 : susceptible d’application industrielle
Art L611-11 : Nouveauté
Art L611-14 : caractere inventif
Art L611-15 : innovation
Non brevetables :
Art L611-16 : Methodes de traitement therapeutiques/diagnostic appliqués au
corps humain ou animal
Art L611-17 : Exploitation contraire à la dignité/ordre public/bonnes mœurs
Art L611-18 : procedes de clonage/modif genetique
Art L612-9 : Paiement de redevances
Art L613-22 : sinon, decheance des droits
Art L613-11 : obtention d’une licence obligatoire d’un brevet si : le titulaire
n’exploite pas l’invention/Ne commercialise pas en Qté suffisante / Abandonne
l’exploitation depuis 3 ans (apres la delivrance) ou 4 ans (apres la date de depot de
la demande
Art L615-1 : action en contrefacon
Art L615-17 : TGI
100
Art L420-1 CDC : Ententes prohibées : empecher la libre formation des prix/ Limiter
l’acces au marché/ Limiter ou controler l’approv. Ou la prod/ Repartir le marché ou
les sources d’approv.
Art L420-2 alinea 1 : Abus de position dominante : Refus de vente / Ventes
disciminatoires / rupture de relation commerciale pour non soumission
Art L420-2 alinea 2 : Abus de dependance économique : Refus de vente / Ventes
liées / pratiques discriminatoires
Art L420-4 : Exemptions : pratiques reglementaires ou legislatives / qui ont comme
effet le progres économique, ou qu’elles reservent aux utilisateurs une part
equitable du profit qui en decoule
Art L420-5 : Prix abusivement bas (Prix < cout) : eliminer une entreprise
concurrente / empecher l’acces au marché
Art L420-6 : Sanctions penales de -1 et -2 : 4 ans/75 000
Art L1121 CDT : Nul ne peut apporter aux libertés individuelles des restrictions non
justifié par la nature de la tache à accomplit/proportionnées au but recherché
Art L1221-1 : Respect de la vie privée + liberté d’expression
Art L3121-27 : Durée légale : 35h par semaine/ 10h par jour
Art L3121-20 : Possibilité d’augmentation exceptionnelle :
- 48h au cours d’une même semaine (jusqu’à 60h) : circonstances
exceptionelles + Autorisation de l’inspection du travail
- 44h par semaine sur 12 semaines (jusqu’à 46h si accord de branche/d’enT. >
46h : sur autorisation administrative
Art L1331-1 : Pouvoir disciplinaire de l’employeur : Non respect du regement /
Refus de se conformer à un ordre / Non respect de l’obligation de discretion ou de
loyauté / Critiques, injures, menaces, violences / Erreurs, negligences.
Art L3132-1 : 6j de travail maximum par semaine. Durée de repos journalier : 11h.
Durée de repos hebdomadaire : 24h consecutives
Art L3132-3 : le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche, plusieurs
derogations possibles : ouverture necessaire / derogation conventionnelle /
surcroit d’activité / travaux urgents
Art L1152-1 : Harcelement moral
Art L1152-2 : Sanction ou licenciement pour refus de subir un harcelement à
rupture nulle
Art L1153-1 : Harcelement sexuel / La justice prends en consideration les
sms/mails/temoignages/enregistrements…
Art L1153-2 : Refus de subir à pas une cause de licenciement ou de sanction
Loi du 11 oct 2010 : Interdit de porter une tenue dissimulant le visage dans un
espace public.
Cass / 10 Janv 2012 : Un employeur peut utiliser un système de surveillance si :
preoccupation de securité / Doit informer les salariés / Mention au reglement
interieur / Consultation des representants du personnel
Cass / 26 Fev 2013 : Un salarié peut faire des usages personnels s’ils ne sont pas
abusifs : sinon, licenciement pour faute grave
CDI
CDD
Art L1242-1 : Doit être ecrit/ ne doit pas pourvoir à un emploi durable lié à l’activité
de l’entreprise
Art L1242-2 : Motifs de recours :
- Remplacement d’un salarié
- Accroissement temporaire d’activité
- Emplois à caractère saisonnier
- Remplacement de chef
- Recrutement d’ingenieurs/cadres en vue de la realisation d’objectifs
Art L1242-5/6 : recours interdits :
- Remplacement suite à une grève
- Travaux dangereux
- Embauche pour accroissement d’activité, sur un poste supprimé dans les 6
mois pour motif économique
Art L1242-7 : CDD prends fin à la fin du terme / peut avoir une durée minimale
Art L1242-7/-8 : Le contrat peut ne pas comporter de terme précis :
Le cdd est alors conclu pour une durée minimale et prends fin au terme de
l’absence du salarié remplacé ou la realisation de son objet
Duree maximale : 9 mois renouvelable une fois donc 18 mois (commande
exceptionnelle 24 mois)
Art L1242-10 : Periode d’essai :
- Contrats < 6 mois à 2 semaines max
- Contrats > 6 mois à 1 mois max
- Si absence de terme précis, calcul à base de la durée min.
Art L1243-1 : Sauf accord des parties, le cdd ne peut être rompu que : cas de force
majeure/faute grave/inaptitude médicale
Art L1243-2 : Le cdd peut être rompu par le salarié s’il justifie une embauche en CDI
(avec respect d’un délai de préavis)
Art L1244-3 : quand un cdd prends fin, impossible d’embaucher au même poste à
nouveau en cdd avant :
- 1/3 de la durée totale du contrat précédent (si contrat > 14j)
- 1/2 de la durée (si contrat < 14j)
CTT
Art L1251-1 : Mise à disposition temporaire pour execution d’une mission, chaque
CTT donne lieu à :
- Contrat de mise à disposition entre les 2 enterprise
- Contrat de mission entre salarié et employeur
Art L1251-6 : motifs de recours : CDD + commande exceptionelle/Emplois pour
lesquels il n’est pas d’usage de recourir au cdi/missions à l’etranger
Art L1251-12 : durée max 18 mois (24 mois si mission à l’etranger)
Art L1251-14 : periode d’essai max 5j
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Art L1251 -26 : rupture à l’initiative de l’enT de TT : Doit fournir un nouveau salarié
Cass / Chbre sociale : 14 Mai 1992 : doit être indispensable à la protection des
intérêts legitimes de l’EnT
Cass / 25 Fev 2003 : L’inexecution de l’employeur ne libere pas le salarié de son
obligation / Il peut demander des D et I pour inexecution.
Cass / 18 Fev 2003 : Si le salarie cesse de respecter son obligation :
- Il peut être contraint de cesser son activité, par un juge, sous astreinte.
- Reparer le prejudice subi
- N’à droit qu’à l’indemnité compensatrice de la periode anterieure à la
violation.
Cass / 9 avril 2015 : valables même en cas de licenciement pour faute
Cass / 14 Avril 2016 : Valable même si rupture à l’initiative du salarié
Cass / 21 Janv 2015 : Lorsque l’employeur cesse son activité pendant la duree de
validité de la CNC, le salarié n’est pas pour autant liberé
Cass / 25 Mai 2016 : le salarie doit apporter la preuve de l’existence d’un prejudice
pour être indemnisé suite au caractère illicite de la clause
Clause de mobilité
Démission
Art L1237-1 : obligation d’un délai de préavis (fixé par la loi / la convention /
l’accord collectif de travail / les usages), sinon, paiement d’indemnités de préavis.
Art L1237-2 : Si la démission est considérée comme abusive (volonté de nuire ou
manque de considération) à paiement de D et I pour l’employeur
Art L1237-3 : Le nouvel employeur est solidairement responsable du dommage
causé à l’employeur précédent :
- S’il est démontré que le nouvel employeur est intervenu dans la rupture.
- Si le nouvel employeur à engagé le salarié qu’il savait déjà lié par un contrat
de travail.
107
Prise d’acte
Cass / Chbre sociale / 9 Dec 2009 : La prise d’acte entraine la cessation immédiate
du contrat de travail. Si le juge décide que celle-çi est justifiée à mêmes effets
qu’un licenciement sans cause réelle et sérieuse
Cass / 29 Octobre 2014 : La démission consécutive aux manquements graves de
l’employeur peut être requalifiée en prise d’acte aux torts de l’employeur.
Rupture conventionnelle
Départ à la retraite
IX – Droit de la consommation
Loi du 21 Mai 1836 : une loterie n’est licite que sous 3 conditions :
• Gratuité : ne doit imposer aucune dépense
• Clarté : la nature des lots doit être précisée
• Transparence : Le reglement doit être disponible et gratuitement
Arrêt de 1982 : Les pdts préemballés doivent afficher le prix de vente au Kg, la
quantité délivrée, et le prix correspondant.
Decret de 1987 : Affichage des prix TTC en monnaie Française
Arret du 03/12/1987 : Le vendeur est tenu de vendre au prix affiché même s’il est
erroné
Cassation / 25 Mai 1993 : Le professionnel doit faire beneficier le conso. De son
expertise quant à l’opportunité de l’oppération. Surtout à Medecins / avocats /
notaires / banquiers / reparateurs…
Loi du 1er Fevrier 1995 : Une clause peut desormais être considerée comme abusive
par un juge à la seule condition qu’elle entre dans la définition légale
Ordonnance du 23 Aout 2001 : Conditions de licéité d’une publicité comparative :
• Ne doit pas être trompeuse
• Doit porter sur des biens/services repondant au même besoin
• Comparaison objective
• Ne doit pas entrainer le discredit / denigrement
Loi du 19 Mai 1998 : responsabilité des produits defectueux.
Loi pour la Confiance dans l’Économie Numérique du 21 juin 2004 : En cas de
commerce électronique, les conditions sont :
• Identification possible du vendeur
112
• Écrit electronnique
• Possibilité de verification de la commande
• Le delai de retractation passe de 7 à 14 jours
X – Veille Juridique
Conseil d’état / rapport de 1995 : Les sanctions sont d’une nature essentiellement
répressive. Elles se fondent sur un comportement personnel considéré comme
fautif. Les mesures de police ont, elles, une finalité essentiellement préventive
113
2 - Pour les contrôles en ligne, les agents peuvent désormais recourir à une identité
d’emprunt
4 – Actions de groupe
Sont désormais étendues à la réparation de préjudices materiels et moraux subis en
cas de violation des données personnelles. Les citoyens peuvent se faire
représenter par des associations ou organismes actifs dans le domaine de la
protection des données.
à La Quadrature du Net : a déposé une réclamation collective auprès de la CNIL
contre les GAFAM (Google/Amazon/Facebook/Apple/Microsoft), estimant que ces
derniers ne respectent pas les dispositions du RGPD sur le consentement « Libre et
éclairé » des internautes
Enjeux du texte :
- Protection des EnT contre le vol de leurs secrets industriels ou leur
divulgation : les EnT estimant que cette protection demeurait insuffisante au
sein de l’UE.
- Le souci du secret d’une EnT peut entrer en contradiction avec l’intérêt
général : cas des journalistes et lanceurs d’alerte
- Pour certains, cette loi est une arme des multinationales pour empêcher
l’éclatement de scandales tel que LuxLeaks, Panama Papers…
Les salariés obtenant des infos internes et les transmettant à leurs representants
(delegués syndicaux…) sont protégés si la divulgation de l’info est nécessaire à
l’exercice des fonctions des representants des salariés.
Loi du 3 Aout 2018 sur la lutte contre les violences sexuelles et sexistes
Focus sur la lutte contre les nouvelles formes d’agression issues d’internet et des
réseaux sociaux.
Création d’un nouveau délit : Captation / enregistrement / transmission d’images
impudiques commis à l’issu ou sans le consentement de la personne
à Passible d’1 an de prison + 15 000 euros d’amende
• Affichage d’une liste noire dans certains cas de travail illégal : diffusion de la
décision rendue obligatoire pour la personne responsable de :
1) Délit de travail illégal commis en bande organisée
2) L’emploi d’un mineur soumis à l’obligation scolaire
3) Emploi de personnes en état de vulnerabilité ou de dépendance
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• Extension des cas de cessation d’activité pour travail illégal : Art L8272-2 CT
à La fermeture temporaire administrative prevue par l’article peut prendre
la forme d’un arret de l’activité de l’EnT sur le site dans lequel à été commise
l’infraction
• Extension du droit de communication à l’inspection du travail : Les agents de
l’inspection du travail disposent d’un droit de communication élargi leur
permettant d’obtenir, sans que s’y oppose le secret professionnel, tout
document ou renseignement utile à la mission
Loi du 30 Octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur
agricole, et pour une alimentation saine, durable, et accessible à tous
Loi du 7 Novembre 2018 relative à l’accueil des gens du voyage et la lutte contre les
installations illicites
Jurisprudence
Deux directeurs de service ont été mis en examen pour complicité de harcèlement
moral
- Sanction pénale à Car ils ont contribué à l’efficacité, pour l’ensemble du
groupe, d’un plan qui à créé un climat d’insécurité permanent.
Le titulaire d’un compte bancaire qui paie ses factures par prélèvements.
à Commet une faute le privant de toute réparation :
• S’il communique des données confidentielles en réponse à un courriel de
rappel présentant des irrégularités permettant de douter de sa provenance.
Le 27 Juin 2017 : Google avait déjà été condamné par la CE à payer une amende de
2,42 milliards pour abus de position dominante dans la recherche en ligne en
favorisant son comparateur de prix Google Shopping, au detriment de services
concurrents
Action de groupe contre Facebook pour infraction au droit sur les données
personnelles des utilisateurs.
Manquements de Facebook :
• Le réseau n’a pas suffisamment protégé les données de ses utilisateurs contre
le piratage
• Facebook n’a pas suffisamment bien informé ses utilisateurs des piratages (en
reference au dernier piratage)
• Les conditions générales d’utilisation comportent des clauses contraires au
droit de la consommation.
• Le réseau collecte des informations trop personnelles : Orientation sexuelle /
Opinions politiques / Croyances Religieuses
Définitions essentielles