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- Les challenges du 21e siècle : Mondialisation, Flexibilité, Vitesse d’exécution sur le marché,
Innovation, Intégration, Hypercompétiton, Digitalisation, Réseaux, IA, RSE, Santé.
- Le concept de la stratégie : La stratégie est la détermination des buts et objectifs à LT de
l’entreprise, l’adoption de politiques déterminées et l’allocation de ressources pour atteindre
ces buts (A.D. Chandler Jr.)
Larry Page, cofondateur et PDG de Google, décrit Google comme quelque chose qui comprend
exactement ce que vous voulez. Depuis qu’il a annoncé ces mots, Google s’est grandement
développée. Et même en proposant de nouveaux produits l’esprit d’origine est resté le même. Il a
ajouté que l’objectif de Google est de faciliter autant que possible la recherche des informations.
Google engage des personnes intelligentes et déterminées et préfère les compétences à l’expérience.
Ses employés partagent une même vision et un même objectif, ils viennent de tous les horizons et
parlent plusieurs dizaines de langues différentes. Selon Larry Page, Google souhaite préserver l’esprit
d’ouverture souvent associé aux start-ups dans lequel chaque employé joue un rôle important et est
encouragé à partager ses idées et ses opinions.
C’est la façon dont l’entreprise répond à des questions du type : Que sommes-nous ? Quel est notre
métier ? Que devrait-il être ? Dans quelle activité nous situons-nous ? Que voulons-nous être.
Exemples :
Samsung : Nous dévouons nos employés et notre technologie afin de créer de meilleurs produits et
services, contribuant ainsi à une meilleure société planétaire.
Danone : partout dans le monde, faire grandir, mieux vivre et s’épanouir les hommes en leur
apportant chaque jour une alimentation meilleure, de goûts plus variés, des plaisirs plus sains.
OCP : Le leadership économique (Consolider sa position de leader dans son industrie) + La gestion de
l’environnement (Le développement durable et la préservation de l’environnement) + L’engagement
social (OCP fournit à ses collaborateurs et aux habitants des habitants des zones dans lesquelles il
opère au Maroc, des prestations dans les domaines de la santé, l’éducation et la culture)
Le concept de stratégie :
La stratégie couvre trois aspects en boucle : Formulation stratégique, Mise en œuvre de la stratégie
formulée, Evaluation de la stratégie.
Permet de dépasser le raisonnement fondé sur le seul critère du profit, permet d'éviter
l'improvisation souvent hasardeuse ou réductrice, aide à changer ou arrêter les évolutions
susceptibles qui pourraient mettre en danger une entreprise et l'empêcher de durer longtemps,
permet à rassembler les membres d’une organisation pour atteindre ensemble des objectifs précis.
Contrainte de flexibilité : Si on suit une stratégie de manière stricte, on risque de ne pas saisir des
opportunités imprévues.
Contrainte d’adhésion : Le personnel peut avoir du mal à vraiment adopter la stratégie parce que les
objectifs de l'entreprise et ceux des individus peuvent ne pas toujours bien s'aligner.
Business strategy : Les responsables de divisions définissent les bases de développement d'un
avantage concurrentiel dans leur activité.
Functional strategy : Les responsables de fonctions clés suggèrent comment ils peuvent contribuer
dans le business strategy à laquelle ils participent.
Operating strategy : Les chefs au milieu de la hiérarchie expliquent comment ils aident dans leur
département et dans la stratégie globale de l'entreprise.
Répondre aux questions suivantes : La stratégie est -elle identifiable et a -t-elle été explicitée
clairement ? La stratégie exploite -t- elle au mieux les opportunités de l'environnement national et
international ? Les implications de la stratégie sont - elles compatibles avec les choix politiques de
l'entreprise ? la stratégie correspond-t-elle aux valeurs personnelles et aux aspirations des
dirigeants ? peut-on imaginer à l'avance la réaction des marchés et des segments de marché face à la
stratégie choisie ?
Le Tableau de Bord Prospectif (The Balanced Scorecard) : (Développé en 1992 par Robert S. Kaplan
et David Norton) voir tableau slide 29 :
Utilisé par les managers afin de s'assurer que l'action de leur entreprise est conforme aux objectifs
fixés sur le long terme. Il permet de gérer la performance globale d'une société en s'appuyant sur
quatre grandes perspectives :
La stratégie est un compromis entre : Vouloir faire (Valeurs, buts, objectifs), Pouvoir faire
(Compétences, ressources, forces et faiblesses de l’entreprise), Devoir faire (Pression sociale),
Autorisé à faire (Opportunités et menaces de l’environnement)
Identifier les nouvelles tendances, Évaluer les parts de marché, Analyser l’environnement
concurrentiel, Identifier les menaces, Dressez un bilan réaliste du positionnement de l’entreprise
Taille du marché : Les petits marchés n’attirent pas les entreprises, les marchés importants attirent
les firmes qui cherchent à acquérir des entreprises disposant de positions concurrentielles
significatives.
Taux de croissance : La croissance rapide encourage les nouvelles entrées, une croissance faible
limite la concurrence en place et conduit à la disparition des plus faibles.
Rentabilité du secteur : Les secteurs les plus rentables attirent de nouveaux entrants. Une faible
rentabilité encourage à quitter le secteur.
Barrières entrées/sorties : Des barrières élevées à l'entrée protègent les firmes en place ; des
barrières faibles exposent les firmes en place à des entrants potentiels.
Economies d’échelle : Augmente le volume et la taille de marche nécessaires pour être compétitif.
Une meilleure compréhension des traits économiques du secteur permet une meilleure
compréhension et anticipation de l’environnement concurrentiel. L’approche SCP (Structure-
Comportement-Performance) aide à comprendre comment les entreprises se comportent dans un
secteur.
Comportements : Fixation des prix, politique de produit, politique concurrentielle, choix en matière
de couts...
L’effet d’expérience : L'effet d'expérience stipule que plus on fabrique un produit en grande
quantité, moins ça coûte cher à produire chaque unité.
Causes de l’effet d’expérience : L’étalement des coûts fixes et les économies d’échelle,
L’effet d’apprentissage, L’innovation et la substitution capital/travail, L’innovation et la substitution
capital/travail.
Menace des produits de substitutions : D’autres marques proposent le même type de produits
Pouvoir de négociation des clients : Les clients ressentent un énorme désir pour les produits de la
marque.
- L’objectif de cette analyse : protéger l ’entreprise vis à vis des forces concurrentielles,
Influencer les conditions concurrentielles pour aider l'entreprise à être plus forte par rapport
aux autres, permettre de construire un avantage concurrentiel durable.
Quelles sont les tendances lourdes qui peuvent influencer les conditions concurrentielles ?
Changements dans la croissance à long terme du secteur, Innovation produit, Entrée ou départ de
firmes de première importance, Diffusion de savoir-faire technique, Globalisation croissante de
l ’industrie, Changements dans les coûts et la productivité, Changements au niveau sociétal, des
attitudes, et des styles de vie...
Comment anticiper ces tendances lourdes : Il faut Identifier les tendances qui exerceront
probablement la plus forte influence durant les 3 prochaines années, Évaluer les modifications
qui seront causées par ces tendances.
La finalité : Augmenter la prise en considération des facteurs qui pourraient : avoir un impact
important sur les conditions industrielles, identifier de nouvelles opportunités et menaces.
Technique pour identifier les différentes positions concurrentielles des compétiteurs dans une
industrie : la carte des groupes stratégiques (voir exemple slide 28)
1- Identifier au sein d ’un secteur les caractéristiques qui différencient les entreprises entre-
elles.
2- Représenter les firmes dans une carte à deux variables.
3- Placer les firmes qui présentent la même stratégie dans un même groupe stratégique.
4- Tracer des cercles autour de chaque groupe en veillant à ce que leur dimension soit
proportionnelle à leur part dans les ventes du secteur.
Les axes de construction des groupes stratégiques : Pour tracer une carte des groupes
stratégique, on peut utiliser des axes très variés parmi lesquels on retrouve les dimensions
que nous avons mentionnés pour définir les marchés : Les caractéristiques des produits, La
politique de prix, L’image de marque, La position en termes de coûts...
L’interprétation : Plus proche sont des groupes stratégiques plus forte est la rivalité entre
entreprises qui les composent.
Quelles sont les futures manœuvres (mouvements) stratégiques probables des concurrents ?
Les meilleures manœuvres stratégiques d ’une entreprise dépendent : Des stratégies actuelles des
concurrents, des actions que les concurrents comptent entreprendre dans le futur.
Le suivi des concurrents est important pour : Comprendre leurs stratégies, Apprécier leurs forces et
faiblesses et potentialités au niveau de leurs ressources, Tenter d ’anticiper leurs manœuvres
stratégiques...
Manœuvre stratégique : Utilisées par les entreprises soit pour conforter leur position concurrentielle
(mode défensif). Soit développer leur position concurrentielle (c’est-à-dire essayer de gagner des
parts de marché (mode offensif).
Il faut distinguer les modes de croissance de l’entreprise : Interne ou externe.
Les FCS sont les particularités qui influencent de plus la capacité de chaque entreprise à devenir forte
sur le marché (Ressources, compétences, capacités concurrentielles.)
Les FCS sont identifiés à partir de trois questions essentielles : Sur quelles bases les clients
choisissent-ils entre les différentes marques en concurrence ? Que doit faire l ’entreprise pour être
performante au plan concurrentiel ? Qu’est-ce qui contribue à donner à une entreprise un avantage
compétitif durable ?
Une entreprise bien gérée dans un secteur non attrayant peut sous certaines conditions continuer à
réaliser des profits substantiels (Recyclage électronique, la gestion des déchets nucléaires).
Aspects à prendre en compte dans l’évaluation de l’attrait d’un secteur : Volume du marché et
potentiel de croissance, Stabilité de la demande, Possibilités d ’entrée/sortie de firmes importantes...
L’analyse SWOT :
C’est un outil de l’analyse stratégique. Première étape à entreprendre avec les collaborateurs avant
de les impliquer dans la réflexion stratégique. Elle vise à : renforcer l’adéquation entre les capacités
de l’organisation et les facteurs-clés de succès (FCS) de l’environnement, corriger les faiblesses et se
prémunir des risques.
- Les forces : Les facteurs internes qui permettent à l’entreprise de mieux réussir que ses
concurrents.
- Les faiblesses : Des facteurs internes où l’entreprise est susceptible d’afficher des difficultés
par rapport à la concurrence
- Les opportunités : Des tendances favorables externes qui ouvrent de nouvelles perspectives
de développement pour l’entreprise.
- Les menaces : Les risques externes liés à une transformation de l’environnement qui, en
l’absence d'une réponse stratégique appropriée, peuvent détériorer la position de
l’entreprise.
Combinaison :
- Opportunités + Forces : Attaque (Développer les opportunités qui s’appuient sur les forces de
l’entreprise)
- Opportunités + Faiblesses : Défense (Surveiller sa concurrence et surmonter ses faiblesses)
- Menaces + Forces : Ajustement (Traiter les menaces en s’appuyant sur les forces de
l’entreprise)
- Menaces + Faiblesses : Survie (Etablir un plan de sauvegarde pour éviter que les faiblesses de
l’entreprise rendent la société vulnérable)
- Vedettes : Des produits à rentabilité forte et des besoins financiers forts (flux de fonds=0).
Consolider et améliorer la position concurrentielle par une politique d’investissement.
- Vaches à lait : Des produits à rentabilité élevée et des besoins financiers faibles (flux de fonds
très+). Maintenir la position concurrentielle sans réinvestir des ressources, mais en favorisant
une amélioration rapide de la productivité
- Dilemmes : Des produits à rentabilité faible et des besoins financiers forts (Flux de fonds
très-). Investir pour améliorer la position concurrentielle et atteindre la position de leader
- Poids morts : Des produits à rentabilité faible et des besoins financiers faibles (Flux de
fonds=0). Se retirer avant l’apparition des pertes par désengagement progressif.
Sa principale limite est qu’il ne s’applique qu’aux secteurs dans lesquels les entreprises peuvent
réaliser d’importantes économies d’échelle.
L’utilité du BCG :
Éviter la concentration des activités dans un seul cadran quel qu'il soit et maintenir un portefeuille
équilibré (dans un portefeuille équilibré, la majorité des activités sont situées dans les cadrans «
vache à lait » et « étoile »).
Se modèle s’appuie sur l’idée que les facteurs clés de succès ne préexistent pas dans
l’environnement, c’est à l’entreprise de les fabriquer.
- Ressources (actifs stratégiques) : facteurs (tangibles ou intangibles) détenus par une firme qui
lui permettent de mettre en œuvre des stratégies améliorant sa performance.
- Compétences (la manière de les mettre en œuvre) : facteurs permettant l’exploration et
l’exploitation des ressources (apprentissage individuel et collectif)
La corporate strategy :
Son but est de maximiser la valeur globale de l’entreprise en choisissant les activités dans lesquelles
l’entreprise doit investir et se développer. Pour définir sa corporate strategy, une entreprise doit se
poser les questions suivantes : Pour qui l’entreprise crée-t-elle de la valeur ? Dans quelles voies
stratégiques et par quels moyens ?
La stratégie de spécialisation :
Limites : L'Ese est moins réactive à son environnement, mettre tous ses œufs dans le même
panier peut rendre l'entreprise très vulnérable, positon concurrentielle difficile à tenir en cas de
saturation de la demande et en cas d’apparition de produits de substitution, manque d’innovation.
Exemple : L’Ese GEOX s’est spécialisée dans la production des chaussures avec une
technologie permettant le confort des clients.
La stratégie de diversification :
Une entreprise est dite diversifiée quand elle opère dans au moins deux catégories d’activité, la prise
de décision dans une entreprise diversifiée est beaucoup plus complexe que dans une entreprise
spécialisée.
Risque de la diversification :
1- Recentrage de l’activité : Une très grande diversification s’avère risquée pour l’entreprise
(dispersion des ressources et des compétences, investissement dans des activités avec
lesquelles il est impossible ou trop couteux d’exploiter des synergies) = mène souvent
l’entreprise vers un recentrage de l’activité càd il faut atteindre un optimum de
diversification : un point ou les bénéfices de la diversification sont compensés par les coûts
de celle-ci. Le recentrage corrige les excès de la diversification et vise à accroitre le degré de
cohérence des activités.
2- La diversification n’est efficace que s’il existe des synergies entre l’activité dans laquelle
l’entreprise se diversifie et celles déjà présentes. Deux types de synergies sont distingués :
Synergies de coûts, synergies de revenus.
La stratégie d’intégration verticale : Consiste pour une entreprise à prendre en charge des
opérations en amont. Avantages : Contrôle des marchés, Accès à l’information, Réduction des couts,
répartition des risques.
La théorie des coûts de transaction : L’intégration verticale est associée à la réduction des
coûts car en contrôlant ses approvisionnements, l’entreprise peut minimiser les coûts de chaque
activité tout en évitant de payer des marges à des intermédiaires. Selon Coase (1937), une entreprise
s’intègre verticalement quand il coûte moins cher de gérer des choses en interne que d'utiliser les
marchés extérieurs pour le faire.
Business strategy : les responsables de divisions définissent les bases de développement d'un
avantage compétitif dans leur activité
Est une stratégie concurrentielle qui consiste à proposer une offre à prix bas. La faiblesse de la marge
unitaire étant compensé par d’importantes quantités vendues. La stratégie de coût est qualifiée de
stratégie de volume (le concept d’effet d’expérience). En général, les entreprises qui poursuivent une
stratégie de coûts vont : Choisir des produits relativement standardisés, ayant un fort volume de
vente, ce qui tend à diminuer les coûts et qui peuvent être vendus à des prix relativement faibles
comparativement à leurs concurrents.
1- Les avantages de coûts liés à la taille : la taille des entreprises a été souvent assimilée comme
une condition nécessaire de la compétitivité par les coûts, mais la taille des entreprises a été
souvent assimilée comme une condition nécessaire de la compétitivité par les coûts.
2- Les avantages de coûts liés à l’effet expérience : L’effet expérience agit sur le coût complet
du bien ou du service produit.
La stratégie de différentiation :
1- La différentiation des produits par la qualité : c’est la dispersion des préférences et des revenus
des consommateurs qui offre aux entreprises des possibilités de se différencier.
2- La différentiation illusoire des produits ou pseudo-différentiation : résulte d’une action des
entreprises pour modifier les préférences des consommateurs par une politique de publicité et
de promotion.
3- La différentiation spatiale des produits : fondée sur la constations que les conditions d’usage
d’un produit peuvent changer selon le lieu où ce produit est disponible.
Mettre l’accent sur les services après-vente et le support client, contrôle de réseaux de distribution,
développer la R&D pour de nouveaux produits...
- La chaîne de valeur requise pour une stratégie de faibles coûts est qualitativement différente
de la chaîne de valeur pour une stratégie de différenciation.
La stratégie de focalisation :
La stratégie de focalisation consiste, pour l’entreprise, à limiter son activité à un segment de marché
très spécifique. La stratégie de focalisation doit respecter un certain nombre de conditions : Le
marché doit être suffisamment réduit pour ne pas attirer de concurrents puissants, la niche doit être
protégée, le segment de clientèle doit être bien identifié.
Chapitre 6 : La mise en place des choix stratégiques (Croissance interne, croissance externe,
alliances, partenariats) :
Le choix d’une modalité de développement peut jouer un rôle déterminant dans la réussite ou
l’échec de l’orientation stratégique.
La croissance interne :
La croissance est dite interne lorsque l’entreprise crée elle même une capacité de production ou de
commercialisation nouvelle : elle fait donc un investissement.
Wal-Mart a construit un réseau en étendant ses entrepôts partout aux États-Unis. De là, il a créé des
marchés proches. En priorité, dans les petites villes où les grands magasins n'étaient pas encore
présents, Wal-Mart voulait être le seul magasin. Ses rivaux pensaient que les grandes surfaces ne
marcheraient pas dans les villes de moins de 100 000 habitants, donc ils n'y allaient pas. Wal-Mart a
changé sa façon de grandir et s'est installé dans les grandes villes pour rivaliser avec d'autres
magasins et les surpasser. Ils ont fait ça en vendant à bas prix tous les jours, ce qui est leur truc. Ils
ont gardé cette idée dans tous leurs magasins, en trouvant des moyens pour dépenser moins
d'argent, que ce soit en utilisant des ordinateurs, en travaillant avec les gens qui leur fournissent les
choses à vendre, en dirigeant bien les magasins, ou même en achetant les produits d'une manière
spéciale. Tout ça, pour dépenser moins d'argent tout en offrant un bon service. Grâce à cette
stratégie Wal-Mart est parvenu à franchir le milliard de dollars de CA par an en 1980, le milliard de
dollars par mois en 1986 et le milliard de dollars par jour en 2007.
L’intégralité des bénéfices réalisés par la croissance réussie revient à l’entreprise elle-même, Les
besoins financiers sont répartis dans le temps, un avantage concurrentiel préservé plus longtemps.
Une croissance longue et lente, cette lenteur est pénalisante dans les marchés à forte croissance
dans lesquels il est important de gagner rapidement des parts de marché avant que le marché ne se
stabilise.
La croissance externe :
Consiste à se développer en rachetant des entreprises qui peuvent être des concurrents directs ou
opérants un autre secteur d’activité. Formes d’achat : Participation simple (achat < 25% du capital),
Prise de contrôle (filialisation), Fusion (dissolution des entreprises fusionnées), Fusion-absorption (la
société absorbée est intégrée à la société absorbante et disparaît).
Les fusions-acquisitions
Lorsque deux entreprises mettent en commun leurs ressources pour ne plus en former qu’une seule,
La nouvelle entreprise constituée peut adopter la raison sociale de l’une des entreprises d’origine ou
décider d’utiliser une nouvelle raison sociale.
Elles visent à la recherche d’un avantage concurrentiel par la coopération entre différentes
entreprises (n’opérant pas nécessairement dans les même secteurs).
Stratégie d’impartition :
Une association, dans un but stratégique bien précis, de plusieurs entreprises qui restent
indépendantes, voire même concurrentes.
Alliances stratégiques :
Plutôt que de s’affronter, des entreprises choisissent de s’entendre, parfois au détriment des intérêts
du consommateur. Il s’agit d’une coopération : À moyen / long terme, décidée au plus haut niveau,
Souvent nouée entre des entreprises concurrentes ou potentiellement concurrentes, Mise en œuvre
en coordonnant les compétences et les ressources, Dotée d’une clause d’exclusivité réciproque
(chaque partenaire s’engage à ne pas concurrencer directement les activités de l’alliance).
Faire des économies d’échelle, Combiner des compétences complémentaires, Se protéger contre
des concurrents plus puissants...
Le dilemme du prisonnier :
Dans une alliance stratégique, il existe 3 manières de tricher pour essayer de gagner davantage sur le
dos du partenaire : La tromperie (tromper l’autre sur la valeur des contributions qu’il fait à l’alliance),
Le sabotage (un partenaire ne met pas à la disposition du projet commun ses compétences : il sous
investit), l’extorsion. Tricher réduit la performance de l’alliance mais permet au tricheur de
s’approprier des gains plus importants.
Chapitre 7 : Choix stratégiques et modes d’organisation :
- Rôle de la théorie des jeux : On essaie de comprendre la concurrence entre les entreprises :
les plans qu'elles peuvent utiliser, combien d'infos elles ont, et si le jeu se répète ou pas.
- L’avantage concurrentiel : Qui peut être atteint par une recherche systématique de
déstabilisation des concurrents
- La réactivité organisationnelle : La capacité d'une entreprise à répondre rapidement aux
changements ou aux problèmes qui surviennent. Un élément clé de l’AC
La structure organisationnelle :
Pour gérer une entreprise, il faut l’organiser et diviser les tâches, coordonner le travail, répartir les
responsabilités et les pouvoirs et mettre en place des procédures de travail entre les services.
La structure d’une organisation est l’ensemble des dispositifs par lesquels une entreprise répartit,
coordonne et contrôle ses activités.
Choix stratégique :
Stratégie et structure :
Pour Chandler, la stratégie détermine la structure. Pour d’autres auteurs : la structure elle-même
entraine partiellement certaines orientations stratégiques.
Mintzberg identifie cinq composantes de base présentes dans toute organisation : Le centre
opérationnel, Le sommet stratégique, Le ligne hiérarchique, La technostructure, Les fonctions de
support. Pour Mintzberg il y’a 5 configurations structurelles : Structure simple, bureaucratie
mécaniste, structure divisionnalisée, bureaucratie professionnelle, adhocratie.
- La spécialisation : Sur quels critères et jusqu’à quel degré de détail découpe-t-on les tâches au
sein de l’organisation ?
- La coordination : Quelles sont les liaisons entre unités et quel est le degré de centralisation ou
décentralisation qui en résulte ?
- La formalisation : Chaque rôle est-il défini de façon stricte et détaillée ? Ou laisse-t-on une
large part à l’interprétation individuelle ?
La structure fonctionnelle :
C’est la structure la plus adoptée. C'est une structure adaptée aux stratégies de coût volume dans
des environnements assez stables.
Avantages : Le DG est en contact avec toutes les opérations, définition claire des
responsabilités, présence de spécialistes à tous les niveaux de management.
Exemple : Dans une entreprise adoptant la stratégie de différentiation avec une structure
fonctionnelle, chaque sous unité n’est en contact qu’avec une fraction de l’environnement, ce qui
influence de manière particulière son mode d’organisation.
La structure divisionnelle :
L’objectif de la structure divisionnelle est de concilier d’un côté la logique stratégique de chaque
activité et de l’autre côté l’exploitation d'économie d’échelle et de compétences partagées.
Avantages : Facilite l’ajout ou le retrait des activités, facilite la mesure de la performance, bon
apprentissage pour les managers.
La structure matricielle :
C’est une structure qui remet en cause la notion d’unicité de commandement car chaque
responsable a une double appartenance. C’est une structure au sein de laquelle les membres de
l’équipe rendent des comptes à plusieurs responsables. (Slide 24)
Avantages : Clarté des objectifs, utilisation efficace des ressources, formation des chefs de
projet.
La structure en réseau :
Il s’agit d’une stratégie qui permet à l’entreprise de rester centrée sur son métier, et de confier une
partie de son activité à des partenaires extérieurs avec lesquels elle construit progressivement un
réseau. Le réseau remet en cause la division verticale du travail, La structure réseau se propose
d’augmenter la capacité à créer des stratégies nouvelles.