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MASTERS PROFESSIONNELS
GUIDE METHODOLOGIQUE DE
REDACTION DES MEMOIRES DE MASTER
PROFESSIONNEL
INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT
(ISMA)
GUIDE METHODOLOGIQUE DE
REDACTION DES MEMOIRES DE MASTER
PROFESSIONNEL
INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT
(ISMA)
Avant propos
Le présent document se décline en deux (02). Une première qui, après avoir rappelé
les principes du mémoire de Master, s’organise autour de quelques éléments importants de la
pratique de la recherche. Puis, une seconde partie qui s’articule autour de la structuration des
travaux de recherche.
Ce chapitre est consacré au rappel des éléments qui fondent la spécificité d’un
mémoire de Master professionnel.
En général, un mémoire désigne un travail écrit qui résume le déroulement des travaux
de recherche à l’issu duquel l’étudiant peut obtenir un grade ou un diplôme élevé, après avoir
présenté et défendu ses opinions devant un jury.
Le Mémoire rentre dans le cadre du besoin de former des cadres de haut niveau, capables
de réfléchir sur des problématiques qui impactent la vie des organisations (entreprises en
particulier). Et, dans ce contexte précis, il se rattache à la capacité d’observer, d’analyser et de
synthétiser.
proposer une approche ou une utilisation critique des résultats de la recherche dans sa
pratique professionnelle, et
concevoir et réaliser une recherche utile à la pratique professionnelle dans les
organisations. Le mémoire de master professionnel se rapportant alors plus
spécifiquement à cette seconde composante de la compétence en recherche, se doit
d’apporter des solutions opérationnelles, voire une contribution opérationalisable (de
manière pratique) dans le domaine de gestion concerné.
De prime abord déjà, le sujet doit présenter un lien avec un problème clairement identifié
dans l’organisation (entreprise). Un lien qui se doit d’être direct. Il doit montrer à cet effet, de la
part de l’apprenant, qu’un type d’intervention typique de sa pratique, de ses stages ou de son
insertion professionnelle actuelle est le sujet de mémoire.
Une dérogation peut toutefois aussi être accordée lorsque ce lien est indirect, dès lors que
le sujet proposé pour le mémoire est relié à une thématique présente dans le milieu professionnel
de l’apprenant (au cours de son stage par exemple, …), sans que celui-ci ne soit appelé à y
intervenir personnellement.
Quel que soit le cas, la recherche envisagée doit être en lien avec l’environnement des
entreprises, notamment dans le champ de compétences qui caractérise le profil d’études de
l’apprenant.
On peut lister ainsi qu’il suit, les différents éléments caractérisant le mémoire de master
professionnel à l’ISMA :
La pratique de la recherche est un métier. Et comme dans tous les métiers qui se
respectent, l’on doit s’entendre à la fois, sur les outils utilisés (ou à utiliser) et, sur le produit final
qui doit en être proposé à la consommation. En ce qui nous concerne, par exemple, ce produit
final s’appelle le mémoire. Ce dernier se distinguant, par ailleurs, par des travaux ambitieux en
vue de concourir à la résolution d’un problème majeur de management identifié lors d’un stage en
entreprise.
alors dire généralement que « la recherche est un art de l’investigation et dont l’objet est de
permettre l’acquisition de nouvelles connaissances ».
Quant à ses fonctions proprement dites, elles s’expriment aussi de manière simple c’est-à-
dire décrire, expliquer, comprendre, contrôler, prédire des faits, des phénomènes,…. D’après
Legendre (1993), par exemple, la recherche scientifique constitue ainsi un ensemble d’activités
méthodiques, objectives, rigoureuses et vérifiables et dont le but est de découvrir la logique des
ensembles apparemment aléatoires ou chaotiques de données, en vue d’apporter une réponse
inédite et explicite à un problème bien circonscrit de la connaissance ou dans une orgaanisation.
Là encore, les caractéristiques ainsi mises en évidence se doivent d’être bien précisées.
Ainsi :
a. la recherche comme ensemble d’activités méthodiques :
Cela renvoie au respect d’un ordre logique (principe de congruence) et des règles établies
en matière de recherche.
b. La recherche comme ensemble d’activités objectives :
Ceci implique l’impartialité du chercheur et pour qui « seuls les faits parlent »
c. La recherche comme ensemble d’activités rigoureuses :
Cela signifie de la part du chercheur à la fois, de la précision et de la minutie
d. la recherche comme activités vérifiables :
Ceci implique des activités, des résultats pouvant être confirmés par d’autres chercheurs.
Parce qu’en effet, la dimension importante de la recherche scientifique c’est qu’elle met
en branle un ensemble d’activités dont, disions-nous précédemment, l’objectif principal
est d’améliorer et d’augmenter l’état des connaissances dans un domaine scientifique
déterminé ou de résoudre un problème de management spécifique. Et selon les objectifs
spécifiquement fixés, l’on distinguera :
Celle-ci, au contraire de la précédente, vise un objectif plus pratique et exige des activités
de développement expérimental.
Tout ceci, on peut en convenir maintenant, présente surtout également l’avantage de nous
montrer qu’il existe divers niveaux dans la recherche, et qu’il faut aussi explorer.
Enfin, soulignons pour ce qui est des modes d’investigation, que ces derniers sont
déterminés par le chercheur lui-même et, plus exactement, ils sont déterminés à la fois, par :
Ce faisant, le chercheur aura donc le choix t entre trois (03) approches : qualitatives,
quantitatives et mixtes. Tout ceci nous oblige donc fondamentalement à revenir, même
brièvement, sur la démarche méthodologique en sciences sociales.
Depuis la remise en cause du principe de « l’unicité des sciences» qui prévalait dans le
cadre du « Cercle de Vienne », l’on distingue désormais, de manière bien établie, une
méthodologie associée aux sciences fondamentales et, une autre liée aux sciences sociales. Mais,
là encore, il est conseillé de se référer aux supports de cours mis à la disposition des étudiants.
Rappelons, tout d’abord, que par sciences fondamentales l’on entend généralement les
disciplines liées aux sciences de la terre et de l’univers comme la physique, l’astrologie, la
météorologie,…. Ici, la démarche méthodologique couramment usitée est expérimentale. Celle-ci
repose en grande partie sur l’élaboration des modèles et, sur la confrontation de ceux-ci à des
observations de phénomènes. L’on procède alors par expérimentation pour prouver qu’une théorie
est ou non correcte.
L’émergence des sciences sociales, à partir de la fin du XIX ème Siècle, a conduit à la
remise en cause de ce modèle auparavant qualifié d’unique démarche scientifique. Il était en effet
souhaitable que les sciences sociales s’assumassent comme une démarche rationnelle de l’étude
du réel. Même si cette démarche pouvait se faire sans expérimentation possible. Puisqu’alors en
effet, on peut bien recourir aux méthodes non expérimentales comme l’observation naturelle, les
études de cas, les corrélations et les enquêtes.
Les sciences sociales utilisent généralement deux (02) types de méthodes : celles dites
quantitatives et celles dites qualitatives.
quantitatives, ont même soutenu que l’économétrie est l’unique moyen pour les sciences sociales
d’accéder à un statut scientifique. Ce qui est, il faut bien le dire, infondé. De leur côté, ceux des
méthodes qualitatives soutiennent, au contraire, que les méthodes quantitatives tendent à voiler la
réalité du phénomène social étudié.
Sans rentrer plus en avant dans ce débat, ce qui n’est pas l’objet du présent guide, retenons
néanmoins que la tendance moderne en sciences sociales est à une démarche éclectique qui utilise
les deux méthodes. En d’autres termes, les méthodes quantitatives et qualitatives sont aujourd’hui
conjointement usitées. Parce qu’en effet, le recours au qualitatif est nécessaire pour interpréter les
nombres fournis par les méthodes quantitatives. De même, le recours à ces dernières permet
également d’exprimer avec précision, voire de rendre vérifiables les idées qualitatives.
Pour finir, essayons de répondre plus simplement à un certain nombre de questions qui
viennent ici d’être développées en empruntant la synthèse ci-dessous de Schneider (2006)
(Schémas, 1 ; 2 et 3).
• par exemple la nature, la société, la pensée • autrement dit: il ne s’agit pas de spéculer dans
l’abstrait.
En plus:
• notre connaissance est imparfaite et relative, • .... et surtout en sciences sociales où l’homme est à la
fois sujet et objet,
• à vous-même
A la vérité, deux (02) importants documents interpellent ici. Il s’agit d’une part, du projet
de mémoire et, d’autre part, du mémoire lui-même
En fait, le projet de recherche (projet de mémoire) se structure autour de 08 éléments qui sont,
et dans l’ordre :
A y voir de très près, il s’agit en fait de l’ensemble des éléments qui composent ce qu’on
appelle ordinairement « l’introduction générale » dans le futur mémoire. Autrement dit donc, le «
projet de mémoire » constitue en réalité ce qui fera l’objet de l’introduction générale du mémoire.
Caractérisons donc brièvement ces éléments individuellement.
et/ou, organisationnel sont souvent pertinents pour situer la pertinence du sujet que l’on souhaite
aborder.
Le contexte théorique et expérimental est évoqué quant à lui pour synthétiser les principaux
travaux touchant le phénomène étudié qui sont pertinents à la justification de l'hypothèse
(particulièrement dans les masters recherche). L'exhaustivité et la pertinence des données décrites sont
une première caractéristique d'un bon contexte théorique et expérimental. Une autre caractéristique de
la contextualisation réside dans l'organisation logique de ces données. Celles-ci doivent en effet être
présentées dans un certain ordre, de manière à amener logiquement la problématique, ou encore les
hypothèses. Ce qui, par la même occasion, amène votre lecteur, par exemple, à discerner cette
problématique, voire votre hypothèse avant même d’en prendre connaissance.
Cette « rubrique » pourrait s’étaler jusqu'à, environ, 1 à 2 pages. Parce qu’elle doit aussi
être l’occasion de revisiter des thématiques théoriques attenantes à l’étude envisagée, notamment
en ressortant certains auteurs faisant autorité au besoin, ainsi que des publications diverses
(nationales, internationales, corporatives, ….) sur le sujet.
Il va sans dire, enfin, que cette partie doit aussi comprendre la justification du sujet avec le
devoir « d’amener » son sujet c’est-à-dire, de montrer comment et pourquoi on en est venu à le
choisir parmi d’autres sujets du domaine de recherche.
En général aussi, l’on conseille, pour terminer cette rubrique, de proposer une explication
simple (conceptualisation) des mots-clés du sujet de recherche de manière à le traduire ensuite
dans son expression la plus simple.
Pour une bonne compréhension de ce qui est demandé ici nous allons, tout d’abord,
proposer une approche de cette notion, avant de voir ensuite comment identifier un problème de
recherche.
APPROCHE ET PRESENTATION
Toute recherche naît toujours d’un problème à résoudre en effet, ou à clarifier. Il y’a un
problème lorsque l’on ressent la nécessité de combler un vide, un écart conscient entre ce que
l’on sait et ce que l’on devrait savoir. Et, finalement, résoudre un problème c’est trouver des
moyens d’annuler cet écart. Autrement dit : il n’y a pas de recherche là où on ne se pose pas de
questions ! A cet égard, Einstein (2005), par exemple, a pu écrire que « La science est moins dans
la réponse que dans les questions que l’on se pose ». Allant plus loin encore, Bachelard (1934)
rajoutait une boutade devenue fort célèbre, à savoir « qu’il n’y a pas de recherche là où il n’y a
pas de questions »
C’est qu’en effet, la problématique est le véritable défi intellectuel qui est posé au
chercheur face à une situation, et que ce dernier se doit de résoudre. La formulation de ce
problème va donc lui permettre de spécifier la ou les question(s) pertinente(s) par rapport à l’objet
de l’étude, puis de construire cet objet en lui donnant un sens ou en intégrant des faits qui, pris de
manière isolée, n’ont pas véritablement de signification.
Tout travail de recherche doit donc toujours être sous-tendu par un problème à élucider, à
étudier, voire à résoudre. C’est une étape essentielle du processus de recherche. On élaborera la
problématique après avoir cerné ou identifié ce qui fait problème.
LA QUESTION DE RECHERCHE
L’objet de la question est un test des hypothèses pour vérifier les théories. Auquel cas, la question
de recherche exprime la relation entre une variable à expliquer et une ou plusieurs variables
explicatives.
A l’ISMA, nous suggérons que ces questions spécifiques (QS) soient limitées à trois, et
soient en relation étroite à la fois, avec les objectifs spécifiques et les hypothèses (nécessité de la
congruence).
De manière générale, on conçoit les objectifs comme étant le but poursuivi par la recherche
envisagée, ainsi que le résultat escompté.
Deux règles d’or doivent toutefois être ici respectées, à savoir que :
Cette double exigence participe de la rigueur de la démarche caractéristique de la science et, plus
particulièrement, du respect de son principe de la « logique-cohérence interne ». De sorte qu’en toute
recherche, nous pouvons avoir :
Le principe de logique cohérence interne impose alors qu’il y’ait un lien étroit entre QS1 et
OS1, puis entre QS2 et OS2. De même, OS1 est en rapport étroit avec QS1 et H1. Tout comme OS2
est en relation étroite avec QS2 et H2 et OS3 est en relation étroite avec QS3 et H3
Il est ordinairement reconnu, à la manière de Mace (1989), que l’hypothèse est une réponse
anticipée que le chercheur se propose de vérifier. Tout ceci pour traduire la conception, devenue
vulgaire déjà, selon laquelle une hypothèse est « une réponse anticipée à la question que l’on se pose
». Et cette réponse se doit, d’ailleurs, d’être testable.
L’hypothèse exprime formellement les relations entre deux variables ou plus et ce, sous la
forme d’une équation empirique testable (ou susceptible d’être traitée de manière informatique) ;
En outre, une hypothèse acquiert son statut de connaissance et est réputée être un résultat de
recherche dès lors que les conventions scientifiques permettent de considérer que cette hypothèse est
validée.
Enfin, n'oublions pas que l’hypothèse doit être justifiée par le contexte théorique et
expérimental et qu'elle doit être opérationnelle, c'est-à-dire se référer à des variables observables et
mesurables.
d’un côté : ceux qui estiment que la revue de la littérature doit montrer la maîtrise par le
chercheur de son domaine de recherche à travers la présentation de l’ensemble de la
littérature relative à son sujet, et
de l’autre : les partisans d’une revue plutôt sélective et qui est centrée de manière sélective
sur la littérature dominante.
En tous les cas, tout est ici question de contexte c’est-à-dire, de la pratique qui est
conventionnellement effectuée dans l’institution à laquelle appartient le chercheur. Toujours est-il
que régulièrement, toute revue de la littérature doit respecter scrupuleusement un certain nombre
de principes établis, à savoir que :
elle doit être une revue critique : Il s’agit d’éviter de présenter une revue « passive » de
ce que tel ou tel auteur a pu dire/écrire. Il faut toujours donner (critiquer) la limite de ce
qu’il a écrit par rapport à votre propre sujet/travail de recherche en cours ;
elle doit s’atteler à discuter : voire à affiner la question principale de recherche, afin de
la distinguer ou de la rattacher à un courant de pensée, enfin
elle n’emprunte nullement des doctrines disparates, voire contradictoires, avec des
idées que l’on juxtapose sans cohérence aucune. Bref, la revue doit éviter l’éclectisme.
à une description de la démarche que l’on utilise dans l’étude envisagée (analyse
comparative, empirique, analyse diachronique...) et,
à des techniques de collecte et d’analyse que l’on mobilise (entretiens directs, semi
directifs, analyse de contenu...).
observons d’abord, comme nous avons pu le laisser entendre précédemment, qu’il existe
plusieurs méthodologies en Sciences Sociales ;
on distingue ainsi, avons-nous dit, la méthode inductive, hypothético-déductive,
déductive,….
aussi, dans la rubrique « Méthodologie de l’étude », l’on s’attend à découvrir comment
l’étudiant va procéder ou par quel chemin il entend passer pour atteindre son objectif de
recherche;
il faut donc proposer la méthode, et la justifier en même temps ;
Par exemple : si l’on a choisi l’induction, on pourra dire « nous avons choisi cette méthode
qui, par essence, cherche à vérifier des analyses théoriques et des résultats empiriques de
notre étude,… » ;
dans cette partie du travail donc, le principe de base est de montrer concrètement
comment on va répondre à chacune de nos questions de recherche. On doit tout aussi
bien montrer :
- s’agissant des données primaires, par exemple, dire comment on entend montrer,
organiser, mener et traiter les données issues d’une enquête (échantillonnage,
choix, technique,…) ; traitement des données (tri à plat,…., Logiciels utilisés,
versions,..….) ;
- tout comme, enfin, l’on doit montrer comment on construit, par la suite, les
modèles qui en découlent éventuellement ;
- Etc,..
Surtout, l’on devra donc préciser quelle méthode statistique (descriptive, univariée,
multivariée,….) ou d’estimation économétrique on utilisera (logit, probit,…), ainsi
qu’éventuellement les types de tests (fonctions des résidus ajustés ou non,….), etc,…
Il s’agit ici de :
Il s’agit d’annoncer votre plan. Bien que ceci soit un peu plus prétentieux en réalité. Car,
normalement, un « plan » se propose lorsqu’on a déjà achevé un travail ! Toutefois, il s’agit, après le
déroulement des différentes rubriques précédentes, de proposer le plan de votre travail en quelques
lignes/phrases présentant les divers mouvements de votre cheminement intellectuel.
Mais, là encore, il est important de tenir compte du type de plan utilisé par l’institution à
laquelle appartient le chercheur. Car en effet, il existe une multitude de plans. A l’ISMA, l’on
travaille sur la base d’un plan dichotomique (deux parties) : une théorie (Présentation de
l’entreprise et approche conceptuelle et théorique) et l’autre empirique (Déclinaison de la méthode
de collecte et de traitement des données et de la présentation des résultats et la discussion).
Le plan de l’étude dont il est question devra être présenté en une dizaine de lignes maximum.
Il propose la structuration de l’étude c’est-à-dire les deux parties de cette dernière, ainsi que les 02
chapitres contenus dans chacune de ces parties. En conclusion, un projet de recherche (quelques 14 à
18 pages maxi) se présentera donc comme un document comprenant et analysant les huit (08)
rubriques (de manière cumulative, et dans l’ordre) que sont :
Malgré la possibilité d’existence d’autres types de plans, comme nous l’avons souligné
précédemment, l’ISMA ne retient que la pratique du plan dichotomique.
On observe alors qu’en dehors des Annexes, du Sommaire, et de la Table des Matières, le
mémoire comportera quelques 05 grands ensembles c’est-à-dire :
l’introduction générale ;
le corps du travail;
la conclusion générale
la bibliographie et
les annexes ;
En fait, celle-ci est constituée par toutes les rubriques du projet de recherche c’est-à-dire,
rappelons-le, le contexte et la justification ; la problématique ; l’objectif ; les hypothèses ; la revue de
la littérature ; l’approche méthodologique générale ; l’intérêt, et le plan de l’étude.
Autrement dit, lorsqu’un projet de recherche est validé, corrigé et accepté par l’encadreur, il
constitue alors ipso facto « l’introduction Générale » du mémoire.
Nous partirons, bien entendu, sur la base du plan dichotomique. Il s’agit d’un plan en deux
parties, et dont la structuration respecte scrupuleusement le principe de l’homogénéité. Ainsi, on
aura :
Introduction de la première partie : sur au plus une page, avec l’annonce des chapitres 1 et 2
(transition)
C’est également dans ce chapitre que le candidat décrit le déroulement de son stage
en mettant en exergue les tâches qu’il y a exercées, ses difficultés rencontrées et ses
impressions pertinentes au contact de l’environnement professionnel.
Introduction du chapitre 1
Conclusion du Chapitre 1
Introduction du Chapitre 2
Conclusion du Chapitre 2
Dans tous les cas, cette partie commence par la méthodologie de recherche et s’achève par la
présentation des résultats et les recommandations.
Introduction du Chapitre 3
Conclusion du Chapitre 3
Les méthodes d’analyse descriptive et/ou inférentielle sont mises en évidence dans cette partie
et contribuent à la vérification des hypothèses. Chaque tableau utilisé fait l’objet d’une interprétation
pertinente. Après les analyses, le candidat formule des recommandations pertinentes en mettant un
point d’honneur sur leurs implications managériales et financières éventuellement. Exp1 : Si vous
proposer à l’entreprise de moderniser son système d’information par la création d’un site internet
interactif, vous devez proposer un devis estimatif et montrer comment l’entreprise peut trouver les
moyens de sa réalisation. Exp 2. Si vous estimez qu’une restructuration de l’entreprise est
nécessaire, alors proposez un nouvel organigramme mieux adapté, avec des fiches de poste
associées. En bref, le candidat doit toujours proposer des outils pratiques de gestion pour soutenir
ses recommandations. La structure de ce chapitre est semblable aux autres en termes de sections.
Introduction du Chapitre 4
Conclusion du Chapitre 4
NB. - Le caractère autorisé est Times New Roman, taille 12, Interligne 1,5, justifié avec alinéa.
Tous les tableaux, figures, graphiques ou schéma doivent porter le titre au dessus et la source en
dessous, et faire l’objet d’un commentaire.
Attention !!!!! Le plagiat est strictement interdit sous toutes ses formes. D’ailleurs, en plus
de la version papier, le candidat doit déposer auprès du chef du département ou de la DAAC une
version numérique de son mémoire, lequel devra être soumis à une vérification anti plagiat dont le
seuil maximum tolérable est de 15%. Les mémoires dont le niveau de plagiat sera supérieur à 15%
feront l’objet d’un rejet systématique et le candidat devra aller reprendre son travail.
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une conclusion qui revient sur les objectifs de la
recherche, puis s’appuyant sur la méthodologie utilisée pour atteindre celui-ci. Ensuite, elle doit dire
ce qui aura été démontré dans chacune des parties du travail. Puis l’on peut s’attarder sur les aspects
généraux par rapport au cadre théorique,…, avant de tracer ensuite des perspectives (en termes de
contribution à la résolution du problème identifié dans l’entreprise où le stage a été effectué)……
Enfin, l’on devra mettre en évidence les apports, en termes de valeur ajoutée, du mémoire pour le
développement de l’entreprise concernée et plus générale le développement de la science.
5.4. LA BIBLIOGRAPHIE
Ce n’est pas très souvent que l’on parle de cet aspect, pourtant important, dans les
recommandations méthodologiques. Par expérience, nous choisissons néanmoins d’en faire un
ensemble à analyser : tellement les pratiques en la matière, de la part des apprenants sont souvent
déconcertantes. Dans la plupart des cas, ceux-ci ignorent même que la bibliographie fait partie
intégrante du travail de recherche.
Ici aussi, plusieurs démarches sont observées et admises. Toutefois, l’ISMA n’en retient
qu’une seule, à savoir l’approche par la « norme APA». Enfin, signalons que la bibliographie doit
mentionner tous les auteurs convoqués dans le mémoire.
NB. Dans le texte du mémoire, seul(s) le ou les noms des auteurs sont portés avec
la date de parution de l’ouvrage ou de publication de l’article.
Avec la nouvelle norme APA 2019, cette classification en rubriques n’est pas
indispensable. De plus, les auteurs sont présentés par ordre alphabétique et, uniquement avec leur
Nom propre, suivi de l’initiale (ou des initiales) de leur (s) prénom (s). On notera que les titres des
ouvrages, tout comme les noms des revues sont présentés en italique tandis que les titre des articles
sont entre guillemets.
Bibliographie
Conclusion
Nous voici au terme de cette présentation mémoire de Master à l’ISMA. Celle-ci s’est
volontairement voulu la plus simple possible. Elle avait pour objectif de proposer un bref
aperçu méthodologique permettant aux apprenants de l’ISMA de se familiariser avec les
éléments essentiels de la démarche exigée dans un travail de présentation d’un mémoire de
Master. Il est bien entendu qu’on peut aller beaucoup plus loin encore. L’essentiel ayant été à
nos yeux de communiquer ici sur les aspects les plus importants généralement admis comme
chapeautant tout travail de recherche.