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QUESTIONS SUR LES COMPLEMENTS DES MACHINES

ELECTRIQUES
Transformateur

- En partant des expressions des tensions des enroulements de phase, établir les
schémas équivalents direct, inverse et homopolaire d’un transformateur triphasé à
couplage étoile-triangle.
- Expliquer les effets des harmoniques de courant ou de flux magnétique sur le
fonctionnement d’un transformateur triphasé suivant le mode de couplage de ses
enroulements.
- Peut-on utiliser le couplage (Yy, Dy, Yd) dans un transformateur (- constitué de trois
colonnes ; - à 5 colonnes ; à 3 colonnes ? Si oui, pourquoi ? Sinon, pourquoi ?
- Montrer comment on procède pour établir la caractéristique externe d’un transformateur.
- Montrer comment on procède pour établir la courbe de rendement d’un transformateur
en tenant compte de la chute de tension.
- Trois transformateurs fonctionnent en parallèle. Donner l’expression du courant de
chacun de ces transformateurs.
- Citer les conditions requises pour le fonctionnement des transformateurs en parallèle
Pour chacune de ces conditions, expliquer, à l’aire des formules, le résultat qu’on obtient
lorsque cette condition n’est pas remplie.
- Un transformateur a une tension de court-circuit de 4 %. Un autre transformateur à une
tension de court-circuit de 3.5 %. Peut-on faire fonctionner ces transformateurs en
parallèle ? Si oui, pourquoi ? Si non, Pourquoi.
- Expliquer à l’aide des formules les conditions requises pour le bon fonctionnement d’un
transformateur de tension.
- Expliquer à l’aide des formules les conditions requises pour le bon fonctionnement d’un
transformateur de courant.
- Pour un autotransformateur, établir les relations entre les grandeurs internes et les
grandeurs externes, établir les expressions des puissances apparentes et, à l’aide de
ces formules, comparer l’autotransformateur au transformateur ordinaire.
- Donner le schéma équivalent d’un transformateur à trois enroulements. Montrer
comment on procède pour déterminer les valeurs des grandeurs figurant sur ce schéma.
- A l’aide des figures et d’équations, décrire les phénomènes qui se déroulent dans un
transformateur lors de son enclenchement à vide.
- A l’aide des figures et d’équations, montrer comment le courant d’un transformateur
varie suite à un court-circuit réalisé aux bornes de l’enroulement secondaire. Définir le
coefficient d’asymétrie de ce courant.
- Expliquer le comportement d’un transformateur lorsqu’une surtension est appliquée à
ses bornes. Cette surtension présente-t-elle un danger pour le transformateur ? Si oui,
comment procède-t-on pour protéger le transformateur contre ce danger.
Machines à courant continu

- A l’aide des formules et des courbes, expliquer la manière dont le courant varie dans
une section en commutation dans une machine à courant continu. Pour chacune de ces
courbes, décrire le type de commutation. Expliquer comment on procède pour améliorer
la commutation.
- A l’aide des figures et des formules, montrer comment on procède pour déterminer les
valeurs des éléments du rhéostat de démarrage d’un moteur à courant continu.
- Établir les courbes de variation de la vitesse de rotation, du courant d’induit et du couple
électromagnétique d’un moteur à courant continu pendant le démarrage. Donner
l’expression du temps pendant lequel le levier est gardé sur un plot du rhéostat de
démarrage.
- Décrire les phénomènes qui se déroulent dans un moteur à courant continu à excitation
en dérivation en cas de : - rupture du circuit d’excitation ; - augmentation de la résistance
du rhéostat d’excitation ; - augmentation de la tension d’induit ; - inversion du courant
d’excitation ; - inversion de la tension d’induit.
- Pour un moteur à courant continu à excitation en dérivation, comparer le réglage de la
vitesse de rotation par action sur le courant d’excitation au réglage de la vitesse de
rotation par action sur la tension d’induit.
- Un moteur à courant continu à excitation en dérivation fonctionne en un point du premier
quadrant du plan couple-vitesse. Montrer comment on doit procéder pour faire passer le
point de fonctionnement dans chacun des autres quadrants.
- Expliquer comment on procède pour régler la vitesse de rotation et expliquer le principe
de fonctionne du variateur de vitesse dans le cas : - du moteur à courant continu à
excitation en dérivation ; - du moteur à courant continu à excitation série.
- Expliquer comment on procède pour freiner le moteur à courant continu : - à excitation
en dérivation ; - à excitation série. (à copier)
- Expliquer le principe de fonctionnement du moteur série monophasé. Décrire les
solutions adoptées pour améliorer son fonctionnement.

Champ magnétique

- Donner l’expression : - de l’énergie magnétique, - de la coénergie magnétique, d’un


dispositif électromagnétique au repos. Montrer comment, en partant de cette expression,
on peut déterminer la force ou le couple développé par ce dispositif.
- Un dispositif électromagnétique est constitué de deux circuits électriques. Établir
l’expression de son couple électromagnétique en fonction des courants, en fonction des
f.m.m., en fonction de l’induction magnétique et en fonction du flux magnétique.
Transformateur

- En partant des expressions des tensions des enroulements de phase, établir


les schémas équivalents direct, inverse et homopolaire d’un transformateur
triphasé à couplage étoile-triangle.

R/

Prenons de nouveau un transformateur triphasé constitué de trois unités


monophasées indépendantes (figure 4.13). L'enroulement primaire est couplé
en étoile, avec le point neutre relié à la terre à travers une impédance Zn .
L'enroulement secondaire est couplé en triangle.
Les équations (4.15.a) montrent que, pour le couplage Yd, les schémas
équivalents directs et inverse sont respectivement identiques à ceux du
couplage Yy (figures 4.15 et 4.16), avec bien entendu, une valeur différente de
l'indice horaire H. Le schéma équivalent homopolaire doit traduire le fait que
le courant homopolaire circule à l'intérieur des enroulements couplés en
triangle sans sortir de ces enroulements. Compte tenu du deuxième théorème
de Kirchhoff, pour des enroulements couplés en triangle, la somme des
tensions homopolaires est nulle : Vah+Vbh+Vch=0 Or, par définition
Vah=Vbh=Vch=Vh . Par conséquent :

La tension homopolaire du côté triangle est nulle; ce qui se traduit sur le


schéma équivalent (figure 4.14) par un court-circuit. Ce schéma satisfait aussi
aux équations (4.15.b) et (4.17). De plus ce schéma est tel que le courant
homopolaire circule dans les enroulements couplés en triangle sans sortir.
Expliquer les effets des harmoniques de courant ou de flux magnétique sur le
fonctionnement d’un transformateur triphasé suivant le mode de couplage de
ses enroulements

R/

a) Couplage Yy

Le courant à vide ne contient pas de troisième harmonique de i03 ( figure


4.19); ce qui entraîne l'apparition du troisième harmonique de flux  3 .
a1) Transformateur constitué de trois unités monophasées (figure 4.21).
Les flux du troisième harmonique se referment par un chemin de grande
perméance. Dans un tel transformateur,  3  0,17 1 [6]. Le flux  3 varie à la
fréquence f3 = 3 f1, de sorte que ev3  3x0,17 ev1 = 0,51 ev1. On montre que
les amplitudes des f.é.m ev3 et ev1 s'ajoutent. Selon la relation (3.11), la
valeur efficace, en grandeurs réduites, de la f.é.m résultante est donnée par la
racine carrée de 12  0.512 . C'est dire que Ev  1,12 Ev1. Cette élévation de la
f.é.m des phases est dangereuse. Elle nécessiterait un renforcement de
l’isolement et donc un accroissement du prix de revient du transformateur.
C’est pour cette raison que le couplage Yy n’est pas utilisé dans un
transformateur constitué de trois unités monophasées. Notons que ev3
n’apparaît pas dans les tensions composées, qui restent sinusoïdales.

a2) Transformateur à cinq colonnes

(figure 4.22). Pour les mêmes raisons qu'au point a1, le couplage Yy n'est pas
utilisé dans les transformateurs à cinq colonnes.

a3) Transformateur à trois colonnes (figure 4.23). Les flux du troisième


harmonique se ferment par la cuve ou dans l’air, par un chemin de faible
perméance. Ces flux sont par conséquent faibles et les courbes des tensions
restent pratiquement sinusoïdales. Cependant, les flux 3 variant à la
fréquence f3 = 3f1, il apparaît dans les parois de la cuve des courants de
Foucault causant des échauffements locaux; ce qui diminue le rendement du
transformateur. Ces pertes dans les parois de la cuve peuvent atteindre
environ 55 % des pertes dans le noyau.
b) - Couplage Dy
Les courants du troisième harmonique circulent dans le contour du triangle.
Le courant à vide contient le troisième harmonique. Les courbes des flux et
donc celles des f.é.m sont sinusoïdales. Les phénomènes défavorables liés au
troisième harmonique sont absents.
c) - Couplage Yd
La connexion de l'enroulement primaire en étoile élimine les troisièmes
harmoniques i31 des courants primaires, et fait apparaître les troisièmes
harmoniques des flux  3' . Ces derniers induisent, dans les enroulements
secondaires, des courants du troisième harmonique i32 qui se referment par
le triangle secondaire. Ces courants secondaires i32 créent, dans le circuit
magnétique, des flux du troisième harmonique ;on peut montrer que  3'
compense pratiquement  3 de sorte que les flux et les tensions résultant
restent sinusoïdaux. Ici aussi, les effets nuisibles du troisième harmonique
sont absents.
d) Transformateur triphasé à couplage Yy avec enroulement tertiaire
On a montré plus haut les défauts du couplage Yy. Dans le cas où on souhaite
connecter les deux enroulements primaire et secondaire en étoile, on ajoute
un troisième enroulement dit tertiaire, connecté en triangle. Ce dernier aura le
même effet que l'enroulement en triangle du couplage Yd, en supprimant
l'effet nuisible du troisième harmonique.

- Peut-on utiliser le couplage (Yy, Dy, Yd) dans un transformateur (- constitué


de trois colonnes ; - à 5 colonnes ; à 3 colonnes ? Si oui, pourquoi ? Sinon,
pourquoi ?

R/ voir réponse précédente pour y répondre


- Montrer comment on procède pour établir la caractéristique externe d’un
transformateur.

R/ C'est la courbe qui traduit la variation de la tension secondaire V2 en


fonction du courant I2, pour une valeur constante du déphasage  2 et pour
une valeur constante de la tension primaire V1 :

Cette caractéristique est reprise sur la figure 5.6. Elle montre que la variation
de la tension V2 dépend de la nature de la charge . (inductive avec  2 >0 ou
capacitive avec  2 <0 ).

Cette caractéristique peut être déterminée par calcul à partir du schéma


équivalent de Kapp (figure 3.10) auquel correspond le diagramme des
phaseurs de Kapp (figure 3.13 et 5.7). On détermine d'abord la chute de
tension '
2 V  V1  V2'

On déduit alors la tension secondaire


Ce calcul peut être sensiblement simplifié si on tient compte du fait que le
déphasage entre les phaseurs ' V1 et V2' est très faible (figure 5.7). Ce
déphasage étant très faible, l'écart entre le module du phaseur V1 et sa
projection sur la direction du phaseur V2' est négligeable. Cet écart est
généralement de l'ordre de 0,01 p.u. [21]. Avec cette hypothèse (figure 5.7), la
chute de tension est donnée approximativement par la longueur du segment
AB et vaut :
 V = Rcc I1cos  2+ Xcc I1sin  2

La chute (variation) de tension relative (en anglais "voltage régulation") est


définie par:
V1N  V2' V2 N  V2
Vr    1V
V1N V2 N
En tenant compte de (5.20), on trouve

RCC I1 cos 2  X CC I1 sin 2


Vr 
V1N
On détermine d'abord la chute de tension Vr à partir de la relation (5.22). On
en déduit la tension secondaire en grandeurs réduites Vr  1  Vr Les formules
(5.21) et (5.22) donnent la valeur de Vr . Pour obtenir la valeur en pourcent,
il suffit de multiplier ce rapport par 100.
- Montrer comment on procède pour établir la courbe de rendement d’un
transformateur en tenant compte de la chute de tension.

R/

Le rendement du transformateur est égal au rapport entre la puissance active


P2 fournie à la charge et la puissance active P1 reçue de la source (figure2.1) :

Supposons que le transformateur soit alimenté sous sa tension nominale V1N.


Utilisons le schéma équivalent de Kapp (figure 3.10). Si pcuN désigne les
pertes dans le cuivre pour le courant nominal I1 = I1N, les pertes dans le
cuivre pour une valeur quelconque du courant I1 sont
données par :

Si pfeN désigne les pertes magnétiques (ou pertes à vide, I1 I0) pour la
tension nominale V1 =V1N, les pertes magnétiques pour une valeur
quelconque du courant I1 sont données par : pfe = pfeN (Vm/V1N)2. Compte
tenu de la relation (5.21) de la chute de tension, on aura Vm V1N (1 -
Δvr/2). Dès lors [16],

Compte tenu de la relation (5.21), on a : V’2 = V1N (1 - Δvr), et la puissance


active secondaire
Vaut :
En marche à vide, i2r = 0, P2 = 0 et η = 0. En court-circuit, Δvr = 1, P2 = 0 et
η = 0. Si on néglige la chute de tension (Δvr 0), on obtient l'expression
approchée du rendement :

La valeur de i2r pour laquelle le rendement est maximale peut alors être
trouvée en annulant la dérivée dη/di2r. On trouve :

Le rendement maximal est atteint pour une charge telle que les pertes dans le
cuivre pcu (pertes variables) sont égales aux pertes magnétiques pfeN (pertes
constantes). Ce rendement maximal est de l’ordre de 95 % à 99 %.
On appelle courbe de rendement d'un transformateur, la courbe
η = f(I2), pour cos  2 = Cte, et V1 = V1N
Elle est reprise sur la figure 5.8. La valeur de i2rmax est choisie par le
constructeur lors du dimensionnement du transformateur. Le rendement
varie peu sur une plage importante de i2r.
Trois transformateurs fonctionnent en parallèle. Donner l’expression du
courant de chacun de ces transformateurs

R/
Citer les conditions requises pour le fonctionnement des transformateurs en
parallèle Pour chacune de ces conditions, expliquer, à l’aide des formules, le
résultat qu’on obtient lorsque cette condition n’est pas remplie

R
Conditions requises pour le fonctionnement en parallèle

Pour pouvoir fonctionner correctement en parallèle, les transformateurs


monophasés doivent remplir les conditions suivantes :
1) - avoir le même rapport de transformation;
2) - avoir les mêmes tensions nominales;
3) - avoir la même tension de court-circuit en grandeurs réduites;
4) - avoir le même argument CC de l'impédance de court-circuit Zcc , c-à d le
même rapport Xcc/Rcc ( = tg CC ).
5) - Pour les transformateurs triphasés, appartenir au même groupe de
couplage.

Les normes admettent certaines tolérances pour les quatre premières


conditions. Quant à la cinquième condition, elle doit être strictement
respectée. Quel résultat obtient-on lorsque l’une ou l’autre de ces conditions
n’est pas respectée ?

a) - Écart sur le rapport de transformation


Supposons que les deux transformateurs E et F de la figure 5.9 présentent
respectivement les rapports de transformation  E et  F qui ne sont pas
égaux. Après l'application de la tension V1 aux enroulements primaires, les
interrupteurs D1 et D2 étant ouverts, les transformateurs fonctionnent à vide
et les tensions secondaires valent V20E = V1/μE et V20F = V1/μF. Supposons
que μE < μF. Dans ce cas V20E est supérieure V20F. Sur l'interrupteur D1,
apparaît une tension V =V -V 20E 20F. Si on ferme l’interrupteur D1, les
enroulements secondaires forment un circuit fermé dans lequel circule un
courant qui vaut :
V1 V1 1 1
I 2C   (  )
ZCCE  ZCCF ZCCE  ZCCF  E  F

Un courant homologue circule dans les enroulements primaires. Pour que les
transformateurs fonctionnent correctement, ces courants doivent être nuls,
condition réalisée seulement lorsque μE = μF. On peut tolérer un écart des
rapports de transformation inférieur à environ 0.5 %.
b) - Écart sur les tensions nominales
Un transformateur de tensions 5/2,5 kV ne peut être mis en parallèle sous 6,6
kV au primaire avec un transformateur de tensions 6,6/3,3 kV, car le circuit
magnétique du premier entrera en saturation.
c) - Écart sur les tensions de court-circuit en grandeurs réduites
Compte tenu des relations (5.29) et (5.31), on peut écrire :
Ii 1/ ZCCi

 I j 1/ ZCCj

En négligeant les écarts entre les arguments CC i des impédances Zcci et en
multipliant par la tension V1N, on obtient le rapport des puissances
apparentes :
V1N I Ni I Ni S Ni
Si 1/ ZCCi Z I V V
  CCi Ni  CCri  CCri
 S j  1/ ZCCj V I I Nj

SNj
 1N Nj
Z CCj I Nj VCCrj VCCrj

La puissance du transformateur i vaut :


S Ni
V
Si  CCri  S j
S
 Nj
VCCrj

Pour deux transformateurs E et F, on trouve la relation suivante entre les


valeurs réduites srE = SE/SNE et srF = SF/SNF des puissances transitées par
ces transformateurs
SrE VCCrF

SrF VCCrE

C'est dire que si vccrE > vccrF, srE < srF. Dans ce cas :
- Lorsque le transformateur F atteint sa charge nominale (srF = 1), le
transformateur E est encore sous chargé (srE < 1);
Lorsque le transformateur E atteint sa charge nominale (srE = 1), le
transformateur F est déjà surchargé (srF > 1).
Bref, le transformateur présentant la tension de court-circuit en grandeurs
réduites la plus faible est surchargé. C'est seulement dans le cas où
vccrE = vccrF = ... = vccrn que la puissance totale se répartit entre les
transformateurs proportionnellement à leur puissance nominale : srE = srF =
... = srn. On tolère un écart de tenson de court-circuit vccr de 10 %.

Un transformateur a une tension de court-circuit de 4 %. Un autre


transformateur à une tension de court-circuit de 3.5 %. Peut-on faire
fonctionner ces transformateurs en parallèle ? Si oui, pourquoi ? Si non,
Pourquoi

R/ OUI parce qu’on tolère un écart inférieur à 10%


Expliquer à l’aide des formules les conditions requises pour le bon
fonctionnement d’un transformateur de tension.
Expliquer à l’aide des formules les conditions requises pour le bon
fonctionnement d’un transformateur de courant
- Pour un autotransformateur, établir les relations entre les grandeurs
internes et les grandeurs externes, établir les expressions des puissances
apparentes et, à l’aide de ces formules, comparer l’autotransformateur au
transformateur ordinaire. (à copier)

Un autotransformateur est un transformateur dans lequel l’enroulement


primaire et l’enroulement secondaire ont une partie commune [17]. Le
schéma d’un autotransformateur abaisseur monophasé est repris sur la figure
6.5. Cet autotransformateur est formé de deux bobines ‘’p’’ et ‘’s’’ branchées en
série. L’enroulement primaire ‘’1’’ est formé de deux bobines ‘’p’’ et ‘’s’’ en
série; tandis que l’enroulement secondaire ‘’2’’ comprend la bobine ‘’s’’.
Le courant Is traversant la partie commune est plus faible que le courant
secondaire I2 du transformateur de construction classique. A densité de
courant égale, la section des conducteurs du secondaire peut être réduite dans
le rapport 1 à (1 - 1/ ) . Au point de fonctionnement nominal,
l'autotransformateur reçoit du réseau primaire une puissance apparente S1N
=V1N I1N et fournit au réseau secondaire une puissance apparente
S2N =V2N I2N . Ces deux puissances apparentes sont égales :
Donner le schéma équivalent d’un transformateur à trois enroulements.
Montrer comment on procède pour déterminer les valeurs des grandeurs
figurant sur ce schéma
A l’aide des figures et d’équations, décrire les phénomènes qui se déroulent
dans un transformateur lors de son enclenchement à vide
A l’aide des figures et d’équations, montrer comment le courant d’un
transformateur varie suite à un court-circuit réalisé aux bornes de
l’enroulement secondaire. Définir le coefficient d’asymétrie de ce courant
Expliquer le comportement d’un transformateur lorsqu’une surtension est
appliquée à ses bornes. Cette surtension présente-t-elle un danger pour le
transformateur ? Si oui, comment procède-t-on pour protéger le transformateur
contre ce danger

On appelle surtension toute tension entre un conducteur de phase et la terre


ou entre deux conducteurs de phase dont la ou les valeurs de crête dépassent
la valeur de crête correspondant à la tension la plus élevée pour le matériel

Les surtensions se présentent, soit sous forme d'onde de choc (impulsion


apériodique), soit sous forme d'oscillations amorties qu’on assimile à l'onde
de choc. La figure 7.5 montre une onde de choc de manoeuvre. Le temps de
montée de la tension à partir de zéro jusqu'à la valeur maximale Vm donne la
durée du front de l'onde Tm. Il est de l’ordre de quelques microsecondes. Le
front (montée en tension) de l'onde est dit raide lorsque sa durée n'est que de
quelques microsecondes. L'onde de choc est aussi caractérisée par la durée
jusqu'à la mi-valeur Td, qui correspond au temps écoulé entre le passage de la
tension à zéro et à la moitié de la valeur maximale. L'onde de choc est alors
identifiée par le rapport suivant : Tm/Td [ μs ]. On a alors le rapport
250/2500 μs pour l'onde normalisée de choc de manoeuvre et 1,2/50 μs pour
l'onde normalisée de choc de foudre. Lorsqu’une surtension se manifeste en
un point donné d’une ligne électrique, son onde se propage sur cette ligne
dans les deux sens. Cette situation est illustrée sur la figure 7.6. Si cette
surtension pénètre dans l’enroulement d’un transformateur T, il apparaît des
contraintes diélectriques dangereuses à l’intérieur de ce transformateur. Pour
protéger un transformateur contre les surtensions, on place en amont de ce
transformateur, des éclateurs ou un parafoudre P. Ces dispositifs amorcent à
partir d’une tension d’amorçage Va. A cette tension d’amorçage, il s’établit
entre les éclateurs un arc qui est alors coupé par le disjoncteur. A l’amorçage,
le parafoudre réduit la tension Vm ( > Va ) de l’onde jusqu’à une tension
résiduelle Vr.

MACHINE A COURANT CONTINU

- A l’aide des formules et des courbes, expliquer la manière dont le courant


varie dans une section en commutation dans une machine à courant
continu. Pour chacune de ces courbes, décrire le type de commutation.
Expliquer comment on procède pour améliorer la commutation.

R/

- A l’aide des figures et des formules, montrer comment on procède pour


déterminer les valeurs des éléments du rhéostat de démarrage d’un
moteur à courant continu.

R / A l'instant du lancement du moteur, la vitesse ''n'' étant nulle, la f.é.m. Ea =


K' n sera également nulle. Le courant d'induit au démarrage est alors donné
par Id = (Va - Ea)/Ra = Va/Ra. La résistance Ra ayant une valeur très faible, le
courant de démarrage devient énorme (Ia > 10 IaN ). Ce courant énorme
cause : - un échauffement dangereux de l'induit, - un choc mécanique au rotor
dû au très grand couple dynamique, - une mauvaise commutation.
La tension de la source étant généralement constante, pour réduire le courant
de démarrage, on branche, en série avec l'induit, une résistance variable Rd,
appelée rhéostat de démarrage. Par ce procédé, la tension appliquée aux
bornes du moteur pendant le démarrage n'est qu'une fraction de la tension de
la source. D'autre part le couple Cém = K Ia doit être suffisant pour le
lancement du rotor. C’est pour cette raison qu’au démarrage, le flux doit
avoir la valeur la plus élevée.
Bref, au démarrage, il faut créer dans le moteur le maximum de flux , et
réduire la tension Va aux bornes de l’induit de façon que le courant d’induit
Ia = ( Va – Ea)/(Ra + Rd) soit supportable
On ne cherche pas à maintenir le courant d’induit Ia constant durant le
démarrage, car cela ferait appel à un rhéostat très complexe. En pratique, on
accepte une variation du courant Ia pendant le démarrage et on s'arrange
pour le maintenir entre deux limites (figures 11.4 et 11.7)
- un maximum Imax = Id, déterminé par les conditions d'échauffement et de
bonne commutation.
Ce maximum vaut [25] :
Id = 3,3 IaN pour 0,75 kW < PN < 1 kW :
Id = 2,5 IaN pour 1,5 kW < PN < 5 kW
Id = 1,6 IaN pour 5 kW < PN < 15 kW
Id = 1,35 IaN pour PN > 15 kW

- un minimum Imin, déterminé par la nécessité de créer sur l'arbre du moteur


un couple dynamique suffisant pour le lancement. Généralement, on prend
Imin = IaN Pour maintenir le courant d'induit entre ces limites durant le
démarrage, on fractionne la résistance Rd en plusieurs tronçons constituant
un rhéostat à plots. La figure 11.3 donne le schéma d'un rhéostat à n plots. Le
plot 0 est dit plot mort. Les plots 1 à n - 1 sont des plots intermédiaires. Le
dernier plot n est le plot de travail
- Établir les courbes de variation de la vitesse de rotation, du courant d’induit
et du couple électromagnétique d’un moteur à courant continu pendant le
démarrage. Donner l’expression du temps pendant lequel le levier est gardé
sur un plot du rhéostat de démarrage.

Supposons que le flux magnétique  , la tension Va et le couple résistant Cr


restent constants durant le démarrage. De plus, comme Rd a une valeur
relativement élevée, on peut négliger l’inductance La du circuit d’induit. Dans
cette section, on posera : R = Ra + Rd. L'équation de tension du circuit
d'induit s'écrit :
VARIATION DE LA VITESSE DE ROTATION
- Décrire les phénomènes qui se déroulent dans un moteur à courant continu
à excitation en dérivation en cas de : - rupture du circuit d’excitation ; -
augmentation de la résistance du rhéostat d’excitation ; - augmentation de
la tension d’induit ; - inversion du courant d’excitation ; - inversion de la
tension d’induit.

- Effet d'une rupture du circuit d'excitation


En cas de rupture du circuit d'excitation, le flux  décroît sensiblement
jusqu'au minime flux rémanent  rém. La f.é.m. décroît jusqu'à la minime
f.é.m. rémanente Erém = K  rémΩ. Ceci entraîne une énorme croissance du
courant d'induit Ia = (Va - Erém)/Ra. L'accroissement du courant Ia est plus
important que la réduction du flux  . Par conséquent, le couple
électromagnétique Cém = K  rémIa qui en résulte sera supérieur au couple
initial Cém >> Cr. La vitesse du moteur augmente fortement. On dit que le
moteur s'emballe. La survitesse due à cet emballement du moteur présente un
danger contre la tenue mécanique du moteur. Suite à une rupture du circuit
d'excitation, le courant d'induit Ia peut atteindre plus de 10 fois le courant
nominal. Un tel courant ne peut subsister longtemps sans danger pour la
machine et doit être coupé instantanément par l'appareil de protection.
- Réglage par action sur un rhéostat en série avec le circuit d'induit
Lorsqu'on insère un rhéostat de réglage dans le circuit d'induit, la pente de la
caractéristique mécanique est modifiée (figure 11.9). Malheureusement, les
pertes en cuivre dues à ce rhéostat sont énormes et le rendement est faible.
C'est pourquoi ce mode de réglage de la vitesse n’est pas utilisée.
Réglage par action sur la tension d'induit Va
Pour utiliser ce mode de réglage, le moteur doit donc avoir une excitation
séparée de façon à avoir un même flux à toutes les vitesses (figure 11.12).
Lorsqu'on augmente la tension Va, le courant d'induit Ia = (Va - Ea)/Ra
augmente, le couple électromagnétique Cém = K  Ia augmente et devient
supérieur au couple résistant (Cém > Cr), en sorte que la vitesse Ω augmente.
Pendant que la vitesse Ω augmente, la f.é.m. Ea = K  Ω augmente; ce qui fait
décroître le courant d'induit Ia. Le couple électromagnétique décroît jusqu'à
ce qu'il soit égal au couple résistant (Cém = Cr), à une vitesse de rotation
supérieure à la vitesse initiale.

L'effet d'une variation de la tension est illustré sur la figure 11.13. Lorsque la
tension Va croît, la vitesse à vide augmente, mais la pente de la caractéristique
mécanique reste constante :
La caractéristique mécanique se déplace parallèlement à elle-même

Réglage par action sur le courant inducteur If


Supposons que Va = Cte. Lorsqu'on augmente Rexc, le courant d'excitation If
= Va/(Rexc + Rf) décroît, et avec lui le flux décroît. Admettons que l'inertie
mécanique des parties tournantes soit relativement assez grande pour qu'on
puisse négliger la variation de la vitesse Ω durant l'intervalle de temps Δt qui
suit la modification de Rexc. La décroissance du flux  entraîne la
décroissance de la f.é.m. Ea = K  Ω; ce qui cause un accroissement rapide du
courant d'induit Ia = (Va - Ea)/Ra. Les courants Ia1 et Ia2 avant et après
modification de Rexc sont donnés par :

Va  K 11 V  K  21
I a1  et I a 2  a de sorte que :
Ra Ra
Ia2 V  K  21
 a
I a1 Va  K 11

Généralement Ea > 0,9 Va. Supposons par exemple que Ea1 = K  1Ω1 = 0,94
Va. Prenons une variation du flux de  1 à  2 = 0,9  1. On aura

I a 2 1  0,9.0,94 0,154
   2,57
I a1 1  0.94 0, 06

Si le flux diminue seulement de 10%, le courant est multiplié au premier


instant par 2,57. L'accroissement du courant Ia est plus important que la
diminution du flux , de sorte que le couple électromagnétique Cém = K  Ia
augmente. Ce couple Cém devient supérieur au couple résistant Cr. Il apparaît,
à l'arbre du moteur, un couple dynamique Cdy = Cém - Cr > 0, qui fait croître
la vitesse du moteur (On néglige Cp). Au fur et à mesure que la vitesse Ω
augmente, la f.é.m. Ea augmente; ce qui fait décroître le courant Ia et le couple
électromagnétique Cém jusqu'au moment où Cém = Cr, à une vitesse de
rotation Ω2 supérieure à la précédente (Ω1), avec Ia2 = Cém/K  2 et Ω2 =
(Va - Ra Ia2)/ K  2. L'effet d'un accroissement de la résistance du circuit
d'excitation est illustré sur la figure 11.11. Lorsque le flux  décroît, la vitesse
à vide augmente pendant que la pente de la caractéristique mécanique
augmente. La caractéristique mécanique se déplace vers le haut, en se
redressant un peu.
- Pour un moteur à courant continu à excitation en dérivation, comparer le
réglage de la vitesse de rotation par action sur le courant d’excitation au
réglage de la vitesse de rotation par action sur la tension d’induit.

Comparaison des modes de réglage par action sur Va et sur If


Hypothèse : Soit le moteur fonctionne à des valeurs nominales de la tension
d'induit VaN, de la puissance PN et du courant d'excitation IfN, il va tourner à
la vitesse nominale nN.
d1) - action sur If : L'action sur le courant inducteur ne peut régler la vitesse
que pour des valeurs supérieures à cette vitesse nominale (n > nN). En effet
(relation 11.15)

pour atteindre une vitesse inférieure à la vitesse nominale (n < nN), le moteur
exigerait un courant d'excitation excessif (If > IfN).
d2) - action sur la tension d'induit : L'action sur la tension du circuit d'induit
ne peut régler la vitesse que pour des valeurs inférieures à la vitesse nominale
(n < nN). En effet (relation 11.15), pour atteindre des vitesses supérieures à
la vitesse nominale (n > nN), le moteur exigerait une tension d'induit
excessive (Va > VaN).
d3) - Ces deux modes sont complémentaires et peuvent être combinés sur un
même moteur.
d4) - Couple et puissance limites :
Les courbes du couple maximum Cmax = f1(Ω) et de la puissance maximum
Pmax = f2(Ω) en fonction de la vitesse de rotation sont reprises sur la figure
11.14. Le facteur limitant ces deux grandeurs est l'échauffement de
l'enroulement d'induit, qui impose un maximum Imax au courant d'induit Ia.
La puissance maximale absorbée est Pmax = VaImax. Si on néglige les pertes,
on peut écrire : VaImax = CΩ.
A tension Va variable et courant If constant, le couple maximum
Cmax = K  Imax est constant (indépendant de la vitesse). La puissance
maximale Pmax = CmaxΩ est donc proportionnelle à la vitesse.
A tension Va constante et courant If variable, la puissance maximale
Pmax = VaImax est constante (indépendante de la vitesse). Ici le couple
Cmax = VaImax/Ω varie en raison inverse de la vitesse. On perd sur le couple
maximal ce que l'on gagne sur la vitesse.
Donc nous pouvons tirer la conclusion suivante : Le réglage de la vitesse par
action sur la tension Va est un réglage à couple maximal constant, tandis que
le réglage par action sur If réduit nécessairement le couple.

e) Dispositifs de réglage de la vitesse (Variateurs de vitesse) d’un moteur à


excitation en dérivation

Jadis, le réglage progressif de la vitesse de rotation d'un moteur à courant


continu était réalisé à l'aide d'un système génératrice - moteur, appelé groupe
Ward Léonard (fig.11.15). Dans ce système le moteur à courant continu M à
excitation séparée est alimenté à partir d'une génératrice à courant continu G
également à excitation séparée. Cette génératrice est entraînée par un moteur
asynchrone MA. Les enroulements d'excitation du moteur M et de la
génératrice G sont alimentés, soit par une excitatrice à courant continu placée
sur l'arbre commun aux machines MA et G, soit par un pont redresseur. Etant
donné que la génératrice G fournit une tension réglable, le moteur M peut être
démarré par variation de la tension Va. Dès lors, son rhéostat de démarrage
n'est plus nécessaire.
La génératrice G tourne à vitesse constante. Sa tension Va est réglée par
modification de son courant d'excitation IfG ; ce qui permet de régler
progressivement la vitesse du moteur M pratiquement de l'arrêt à la vitesse
nominale nN. Au-delà de cette valeur, la vitesse du moteur M est réglée par
action sur son courant d'excitation IfM. Pour inverser le sens de rotation du
moteur M, on change la polarité de la tension d'excitation de la génératrice G ;
ce qui change le sens du courant IfG et le signe de la tension Va.
Les caractéristiques mécaniques n(C) obtenues pour ce moteur M sont
reprises sur la figure 11.16.a

- Un moteur à courant continu à excitation en dérivation fonctionne en un


point du premier quadrant du plan couple-vitesse. Montrer comment on
doit procéder pour faire passer le point de fonctionnement dans chacun des
autres quadrants.

R
Supposons que le point de fonctionnement soit situé dans le premier (I)
quadrant. Lorsqu'on inverse le courant d'excitation IfG de la génératrice G en
changeant bien sur la polarité de la tension d’excitation, la tension d'induit Va
ainsi que le courant Ia changent de signe. Etant donné que le courant
d'excitation IfM (et donc le flux  ) du moteur M garde son sens, on obtient un
changement de signe du couple Cém = K  Ia et de la vitesse  = (Va -
RaIa)/K  . La machine fonctionne en moteur avec un point de
fonctionnement du troisième (III) quadrant. En partant du premier (I)
quadrant, si la vitesse de rotation change seule de signe ou si le couple change
seul de sens, la machine M fonctionne en génératrice avec un point de
fonctionnement du deuxième (II) ou du quatrième (IV) quadrant. Un tel mode
de fonctionnement est obtenu par exemple en sous excitant la génératrice G.
Sa f.é.m. devient alors inférieure à celle du moteur M. La machine M
fonctionne alors en générateur et G en moteur. Pendant ce temps, la machine
asynchrone MA fonctionne en génératrice en renvoyant de l'énergie au réseau.
C'est le freinage par récupération d’énergie. En écrivant la relation (11.15) de
la manière suivante :  = (Va - RaIa)/K  = Ea/K  , on constate que si la
réaction d’induit est négligeable, le flux reste constant et la vitesse de rotation
 (ou n) est proportionnelle à la f.é.m. Ea. De même, si la réaction d’induit est
négligeable, et si le couple des pertes est négligeable, le couple C = K  Ia est
proportionnel au courant d’induit Ia. Par conséquent, comme indiqué sur la
figure 11.16.a, les caractéristiques n(C) représentent à une autre échelle les
caractéristiques Ea(Ia). D’après la relation (11.1), la puissance transformée de
la forme électrique à la forme mécanique vaut Pém = EaIa = C  . La figure
11.16.b donne l’interprétation physique des quatre quadrants :
Premier quadrant (I) : Pém = EaIa = C  > 0,  > 0
La vitesse de rotation et le couple ont le même sens. La machine électrique M
entraîne la charge dans le sens horaire. La machine M fonctionne en moteur.
Deuxième quadrant (II) : Pém = EaIa = C  < 0,  > 0
La vitesse de rotation et le couple sont de sens contraire. La machine
électrique M est entraînée par la charge dans le sens horaire. La machine M
fonctionne en génératrice. L’énergie électrique fournie par cette génératrice
peut être restituée au réseau ou dissipée sous forme de chaleur dans une
résistance.
Troisième quadrant (III) : Pém = EaIa = C  > 0,  < 0 La vitesse de
rotation et le couple ont le même sens. La machine électrique M entraîne la
charge dans le sens trigonométrique. La machine M fonctionne en moteur.
Quatrième quadrant (IV) : Pém = EaIa = C  < 0,  < 0
La vitesse de rotation et le couple sont de sens contraire. La machine
électrique M est entraînée par la charge dans le sens trigonométrique. La
machine M fonctionne en génératrice.

- Expliquer comment on procède pour régler la vitesse de rotation et


expliquer le principe de fonctionne du variateur de vitesse dans le cas : - du
moteur à courant continu à excitation en dérivation ; - du moteur à courant
continu à excitation série.

R/
moteur en dérivation
Les moteurs à courant continu présentent de grandes possibilités de réglage de vitesse.
Selon la relation suivante Ω = (Va - RaIa)/K  et on peut régler la vitesse de rotation d'un moteur
à courant continu de trois manières :

a) - faire varier le courant inducteur If, et donc le flux  ;


b) - faire varier la tension d'induit Va ;
c) - faire varier la résistance d'un rhéostat inséré en série avec le circuit d'induit.

Variateur de vitesse d’un moteur alimenté en alternatif

La figure 11.17 donne le schéma du circuit de puissance d'un pont redresseur


à thyristors. Le circuit de commande n'est pas repris. La valeur moyenne de la
tension Va fournie par le pont (et donc de la vitesse de rotation) est réglée par
l'angle d'allumage des thyristors. Ici aussi, pour Ω  ΩN on modifie la tension
Va par le pont redresseur, en maintenant l'excitation constante. Pour Ω > ΩN
on diminue le courant d'excitation, en maintenant la tension constante. Ce
pont de la figure 11.17 fournit un courant Ia dans un seul sens. Il n’est pas
réversibleen courant. Par conséquent, le moteur tourne dans un seul sens.
Pour inverser le sens de rotation, on peut inverser le sens du courant
d'excitation (IfM change de signe, ainsi que le flux  , le couple C = K  Ia et la
vitesse  = (Va - RaIa)/K  ). Ce pont permet de faire fonctionner la machine
dans deux quadrants : le premier (I) et le troisième (III).

Sur la figure 11.18, on donne le schéma de principe du circuit de puissance d'un variateur
de vitesse pouvant fournir le courant dans les deux sens (variateur réversible en courant).

Il est constitué de deux ponts montés en parallèle inverse. Ici aussi, on prévoit la possibilité
d’inverser le courant d’excitation du moteur. Le pont 1 fournit le courant Ia lorsqu’il est positif et
permet de faire fonctionner le moteur dans le premier (I) et le troisième (III) quadrant. Le pont 2
fournit le courant Ia lorsqu’il est négatif et permet de faire fonctionner le moteur dans le
deuxième (II) et le quatrième (IV) quadrant.
Dans les schémas décrits ci-dessus, on a considéré que, lorsqu’on utilise qu’un pont, l’inversion
du couple est obtenue par inversion du courant inducteur. Ce mode d’inversion du couple est
lent à cause de la constante de temps élevée du circuit inducteur. Lorsqu’on utilise un seul pont,
l’inversion de la tension peut aussi être obtenue à l’aide d’un inverseur placé entre le pont et les
bornes de l’induit.

Variateur de vitesse alimenté en continu


Considérons à présent un moteur alimenté à partir d’une source de tension
continue. Dans ce cas, la variation de la tension Va est réalisée à l’aide d’un
hacheur. La figure 11.19.a donne le schéma d’un hacheur qui se comporte
comme une source de tension variable réversible en tension et en courant. Il
est constitué de quatre interrupteurs statiques K1, K2, K3 et K4 réversibles en
courant. Désignons par Ve la tension d’entrée et par vs la tension de sortie.
Soit T la période de hachage (figure 11.19.b). On commande la fermeture des
interrupteurs K1 et K4 pendant l’intervalle de temps  T. Ensuite, on
commande la fermeture des interrupteurs K2 et K3 pendant le reste (1 -  )T
de la période de hachage. La grandeur  est appelée rapport cyclique (« duty
cycle »). Quel que soit le signe de Ia, la tension de sortie vs aura une valeur
moyenne :

On fait varier  de 1 à 0 et la valeur moyenne V varie de +Ve à -Ve.

Moteur serie
a) - Réglage par action sur un rhéostat en série avec le circuit d'induit. Lorsqu'on insère un
rhéostat Rad en série avec le circuit d'un moteur série (figure 11.24), la caractéristique
mécanique est modifiée comme indiqué sur la figure 11.23 ou par la courbe 3 sur la figure
11.25. L'effet de Rad se marque par un déplacement vers la gauche de toute la courbe :
augmentation de (Ra + Rs) dans la relation (11.24). Ce mode de réglage n'est pas économique à
cause des pertes dues au rhéostat.

b) - Réglage par action sur le courant inducteur

b1) - Réglage de la vitesse par shuntage de l'enroulement d'excitation. On ferme


l'interrupteur K1 de la figure 11.24, l'interrupteur K2 étant ouvert. On suppose que Va = Cte et Rad =
0. Le courant inducteur devient Is = IaRexc/(Rs+Rexc). Pour une valeur donnée de Ia, le courant
inducteur diminue de Ia à Is, le flux diminue de 1= GIa à 2= GIs, la vitesse angulaire
donnée
par la relation (11.21) augmente, et le couple diminue de Cém1 = K 1Ia à Cém2 = K 2Ia. L’effet du
shuntage de l’enroulement d’excitation se manifeste sur la figure 11.25 par le décalage vers le
haut de la caractéristique mécanique (courbe 2).
Le shuntage de l’enroulement d’excitation est le mode normal de réglage de la vitesse de
rotation du moteur série. Cependant, l’augmentation de la vitesse de rotation se fait au
détriment
du couple que le moteur peut développer. En traction électrique, le sectionneur pantographe
peut
éventuellement se séparer de la caténaire pendant le fonctionnement du moteur. Dans ce cas,
pour avoir entre les branches parallèles la même répartition de courant, quel que soit le régime
(permanent ou transitoire), on utilise une résistance Rexc inductive.

b2) - Réglage de la vitesse par shuntage de l'enroulement d'induit.


L'effet de la résistance Rsh est marqué sur la figure 11.25 (courbe 4) par le décalage de la
caractéristique mécanique vers le bas et par l’intersection de cette caractéristique avec l’axe
des ordonnées. Ce mode de réglage n'est pas économique à cause des pertes dans Rsh.
Lorsque la marche à vide risque de se produire, on limite la vitesse à vide par le
branchement d’une forte résistance Rsh aux bornes de l’induit. Dans ce cas, le courant
inducteur, égal à Ia+Ish ne peut pas descendre en en dessous de Va/(Rs+Rsh).

c) - Réglage par action sur la tension d’alimentation.

L’effet de la variation de la tension Va sur la caractéristique mécanique d’un moteur série est
illustrée sur la figure 11.26. Ce mode de réglage de la vitesse de rotation est le plus efficace.
Les caractéristiques mécaniques d’un moteur alimenté sous tension variable sont reprises sur
la figure 11.27. Pour démarrer un tel moteur, on élève progressivement la tension. Un
démarrage rapide est obtenu en maintenant le couple égal à Cmax (trajet ABMN), avec
augmentation de la tension de Va0 à VaN. Le point de fonctionnement se fixe à l’intersection de la
caractéristique n(C) du moteur avec la caractéristique n(Cr) de la charge. Pour régler la vitesse
de rotation, on modifie la tension. Lorsqu’on réduit la tension de VaN à Va1, Va2 et Va0, la vitesse
passe de nN à n1, n2 et n0. Il peut arriver que le moteur entraîne une charge de faible couple,
comme pour la caractéristique n(Cr2) de la figure 11.27. Dans ce cas, à tension nominale VaN, la
vitesse de régime permanent (n3) est supérieur à la vitesse nominale nN ; mais le couple
absorbé est inférieur au couple nominal (le courant absorbé est inférieur au courant nominal
IaN). Pour obtenir des vitesses supérieures à n3, on peut utiliser le shuntage de l’enroulement
d’excitation.
Comme pour le moteur à excitation shunt, la tension variable d’alimentation
d’un moteur série est obtenue, soit à l’aide d’un redresseur lorsque
l’alimentation est en alternatif, soit à l’aide d’un hacheur lorsque
l’alimentation est en continu. La figure 11.28 donne le schéma d’utilisation
d’un hacheur série, comprenant un interrupteur statique T et une diode de
roue libre D. L’interrupteur T fonctionne avec une période de hachage T.
L’interrupteur T connecte la charge à la source de tension continue pendant
une durée  T,
puis la déconnecte pendant le reste de la période (1-  )T. Lorsque
l’interrupteur T est ouvert, la
diode de roue libre permet au courant de continuer à circuler dans le circuit
qui est inductif et dont le courant ne peut s’interrompre brusquement. La
tension d’entrée du hacheur est désignée par Ve. La tension de sortie du
hacheur, appliquée à la charge, a une valeur moyenne V=  Ve. On fait varier
de 0 à 1, et la valeur moyenne V varie de 0 à Ve.

- Expliquer comment on procède pour freiner le moteur à courant continu : -


à excitation en dérivation ; - à excitation série.

R/ Freinage du moteur à excitation en dérivation


a) - Freinage par récupération d’énergie
Le freinage par récupération d’énergie ralentit le groupe moteur-charge en lui
prenant de l’énergie cinétique et en la renvoyant sous forme d’énergie
électrique à la source d’alimentation.
a1) - Moteur shunt alimenté sous tension constante
Le freinage par récupération d’un moteur shunt alimenté sous tension
constante est
illustré sur figure 11.32. La machine électrique fonctionne en moteur au point
de fonctionnement M1, point auquel le courant d’excitation If1 est tel que la
f.é.m. Ea est inférieure à la tension d’induit Va. On augmente brusquement le
courant d’excitation à If2 tel que la f.é.m. Ea soit supérieure à la tension
d’induit Va. A cause de l’inertie du groupe, la vitesse de rotation reste
inchangée aux premiers instants et le point de fonctionnement passe de M1 à
M2 situé sur la nouvelle caractéristique n(C),If2. Le courant Ia = (Va-Ea)/Ra
change de sens. Le couple électromagnétique Cém=K  Ia change de sens. La
machine électrique fonctionne en génératrice, en renvoyant de l’énergie à la
source d’alimentation. Étant donné que le couple utile C est inférieur au
couple résistant Cr et est négaif, il apparaît à l’arbre un couple dynamique Jd
 /dt = -C- Cr = - (C+Cr) qui ralentit le groupe. Au fur et à mesure que la
vitesse de rotation n (ou  ) diminue, on augmente le courant d’excitation If et
le point de fonctionnement suit le trajet M2M3 avec un couple de freinage
constant. Le point M3 se trouve sur la caractéristique mécanique n(C),If3
correspondant au courant d’excitation If maximal. L’action sur le courant
d’excitation ne permet pas de descendre en dessous de cette caractéristique.
Le point de fonctionnement suit le trajet M1M2M3M4. Pour descendre en
dessous de cette caractéristique, il faut utiliser un autre mode de freinage, le
freinage rhéostatique par exemple.
a2) - Moteur shunt alimenté sous tension variable
Le freinage par récupération d’un moteur shunt alimenté sous tension
variable est illustré sur la figure 11.33. La machine électrique fonctionne en
moteur au point de fonctionnement M1 sous une tension d’induit Va1
supérieure à la f.é.m. Ea.
- Freinage à couple de freinage constant
On abaisse brusquement la tension d’alimentation à Va2. A cause de l’inertie
du groupe, la vitesse de rotation reste inchangée aux premiers instants et le
point de fonctionnement passe de M1 à M2 situé sur la nouvelle
caractéristique mécanique n(C), Va2. Le couple utile s’inverse, devient -C, et le
groupe ralentit sous l’effet du couple dynamique Jd /dt = -C- Cr = - (C+Cr).
Au fur et à mesure que la vitesse de rotation n diminue, on diminue la tension
d’alimentation de Va2 à Va3, et le point de fonctionnement suit le trajet
M2M3, avec un couple de freinage constant -Cmax (ou un courant constant -
Imax). Lorsque la vitesse de rotation s’annule (n =0), on coupe l’alimentation,
sinon le groupe redémarre en sens inverse. Le point M3 correspondant à
l’arrêt se trouve sur une caractéristique mécanique n(C),Va3 correspondant à
une tension d’alimentation négative Va3. Ce mode de freinage est appliqué
avec une source réversible en courant (courant positif ou négatif). Si cette
source d’alimentation n’est pas réversible en tension (tension positive ou
négative), il n’est pas possible de poursuivre le freinage à couple maximum en
dessous du point M0. Dans ce cas, le point de fonctionnement suit le trajet
M1M2M00.
- Freinage à vitesse constante
Le freinage à vitesse constante d’un moteur shunt alimenté sous tension
variable est illustré sur la figure 11.34. Il est utilisé lorsque par moment le
couple de la charge entraînée s’inverse. Cette situation se présente par
exemple lorsque le moteur électrique entraîne un véhicule. La caractéristique
mécanique de ce moteur est n(Cr1) à la montée, n(Cr2) sur un trajet plat et
n(Cr3) à la descente. Si sur tous ces trajets, on maintient la tension
d’alimentation Va à la valeur Va1, la vitesse de rotation passe successivement
de N1 à N2 et N3 lorsque la caractéristique mécanique du véhicule passe de
n(Cr1) à n(Cr2) et n(Cr3). Pour maintenir une vitesse constante sur tous les
trajets, on modifie la tension (entre Va1 et Va3) de manière à ce que le point
d’intersection de la caractéristique mécanique n(C) du moteur avec la
caractéristique n(Cr) de la charge soit maintenu sur la droite horizontale n =
Cte. On peut cependant faire varier la vitesse de rotation n au freinage. On
peut aussi contrôler cette vitesse de rotation jusqu’ à l’arrêt, au point M3.
a3) - Freinage et réversibilité de la source d’alimentation
Comme on l’a vu ci-dessus, le freinage par récupération d’énergie exige, soit
l’inversion du courant d’induit Ia (passage du premier (I) au deuxième (II)
quadrant), soit l’inversion de la tension d’induit Va (passage du premier (I) au
quatrième (IV) quadrant). Dans le cas où la source d’alimentation ne présente
pas la réversibilité nécessaire en courant ou en tension, on peut recourir au
freinage rhéostatique ; mais celui-ci ne développe pas de couple à l’arrêt et ne
permet pas de récupérer l’énergie dissipée dans le rhéostat.
b) - Freinage rhéostatique
Ce type de freinage a lieu lorsqu'on débranche l'induit du moteur du réseau et
qu'on le ferme sur une résistance de charge Rc, l'inducteur restant connecté
sur le réseau d'alimentation (figure 11.36). En utilisant son énergie cinétique,
la machine commence à fonctionner en génératrice à excitation indépendante
et la question de son amorçage ne se pose pas. Vu que Va = 0, la vitesse est
donnée par la relation (11.16) et vaut : Ω = - (Ra + Rc) Cem/(K  )2 ; ce qui
donne comme caractéristique mécanique une droite passant par l’origine
(figure 11.37). Juste après le branchement de Rc, la vitesse Ω reste inchangée,
la f.é.m. Ea = K  Ω reste la même, mais le courant Ia = (Va - Ea)/Ra devient Ia
= - Ea/(Ra + Rc) et change de sens. Le couple électromagnétique C = K  Ia
change de sens et le fonctionnement est déterminé par le point E. Il apparaît à
l'arbre un couple dynamique Cdy = - |K  Ia| - Cr négatif, la vitesse diminue,
devient nulle (point O) et ensuite la machine peut commencer à tourner en
sens inverse jusqu'au moment où Cém = Cr.

11.6.2 Freinage du moteur à excitation série

a) - Freinage par récupération d’énergie


a1) - Moteur série alimenté sous tension constante
Le démarrage de ce moteur se fait à l’aide d’un rhéostat de démarrage
similaire à celui du moteur shunt. La caractéristique mécanique naturelle du
moteur série étant située dans un seul quadrant (figure 11.23 et 11.25), ce
moteur ne passe pas au fonctionnement en génératrice lorsqu’on augmente sa
vitesse. En effet, il a été montré dans la section 11.1.1 qu’une machine série ne
peut s’amorcer en génératrice que si elle tourne dans un sens opposé au sens
de rotation en moteur. De plus, la génératrice série ne convient pas au
branchement à une source de tension constante. Pour réaliser le freinage avec
récupération du moteur série, on transforme la machine série en génératrice à
excitation indépendante en branchant l’inducteur sur une source distincte à
basse tension.

a2) - Moteur série alimenté sous tension variable


Considérons un moteur alimenté selon le schéma de la figure 11.28. Pour
quel’amorçage se réalise en génératrice, le courant dans l’inducteur doit rester
inchangé. On change alors les connexions entre l’induit et l’inducteur comme
indiqué sur la figure 11.38. On utilise alors le hacheur de type parallèle.
L’interrupteur statique T conduit pendant la durée  T de la période de
hachage T. Pendant ce temps, la diode empêche le court-circuit du réseau par
l’interrupteur T. Pendant la durée (1-  )T de la période de hachage,
l’interrupteur T est ouvert, et la machine fonctionnant en génératrice est
connectée au réseau de tension Ve : La valeur moyenne de la tension aux
bornes de la génératrice est égale à (1-  )Ve. Ainsi, en augmentant  , on
diminue la valeur moyenne de la tension de source dans laquelle la
génératrice débite.
b) - Freinage rhéostatique
b1) - Freinage rhéostatique du moteur série alimenté sous tension constante
Pour réaliser le freinage rhéostatique, on inverse les connexions entre l’induit
et l’inducteur et en même temps on débranche la machine du réseau pour la
brancher sur le rhéostat de charge Rc. Considérons la figure 11.39 où l’on
n’inverse pas ces connexions. Dans ce cas, étant donné que la petite f.é.m. ear
due au flux rémanent a le même sens que le f.é.m. Ea de la marche en moteur,
elle crée un petit courant IG passant dans l’inducteur en sens inverse du
courant inducteur précédent IM, ce qui fait disparaître l’induction rémanente.
Pour réaliser l’amorçage de cette génératrice série tournant dans le même
sens qu’en fonctionnent en moteur, on inverse les connexions entre l’induit et
l’inducteur comme indiqué sur la figure 11.40. Pour augmenter le couple de
freinage, on augmente le courant en diminuant Rc jusqu’àson élimination
totale aux basses vitesses.
b2) - Freinage rhéostatique du moteur série alimenté sous tension variable
Le schéma de principe est montré sur la figure 11.41. La machine série
fonctionne en génératrice comme celle de la figure 11.38 et est branchée sur
une résistance de freinage Rc. L’interrupteur statique T est branché en
parallèle sur la résistance Rc. L’interrupteur statique T conduit pendant la
durée  T de la période de hachage T. Pendant ce temps, le courant dans la
résistance Rc est nul et la génératrice est court-circuitée. Pendant la durée (1 -
 )T de la période de hachage T, l’interrupteur statique T est ouvert et la
génératrice débite dans la résistance Rc. Tout se passe comme si on avait
connecté en permanence, aux bornes de la génératrice, une résistance de
valeur (1-  ) Rc. Cette résistance apparente varie de Rc à o lorsque  varie de
0 à 1.
- Expliquer le principe de fonctionnement du moteur série monophasé.
Décrire les solutions adoptées pour améliorer son fonctionnement

Le moteur série monophasé (figure 13.1) porte au stator un enroulement


d'excitation série EF (ou f), un enroulement des pôles auxiliaires GH
(éventuellement en parallèle avec une résistance R) et un enroulement de
compensation G'H'. Il porte au rotor un enroulement d'induit fermé r à
collecteur. Tous ces enroulements sont reliés entre eux en série.
Equation de tension
Supposons dans un premier temps que la résistance R ainsi que les
enroulements GH et G'H' soient absents. On obtient une machine similaire à la
machine série à courant continu. Si on applique à ce moteur une tension
sinusoïdale v = Vm cos(ωt +  ), il va circuler dans les enroulements un
courant sinusoïdal i = Im cos ωt. Supposons que les balais soient calés sur la
ligne neutre théorique. Le courant i circulant dans l'enroulement EF donne
naissance à un flux longitudinal  d =  dm cos(ωt -  ) déphasé du courant i,
comme dans le transformateur, d'un faible déphasage  , négligeable. Lorsque
le rotor tourne dans le champ longitudinal, ses conducteurs seront le siège
d'une f.é.m. dynamique ou de rotation edyn due à la rotation de ces
conducteurs. La valeur de edyn, calculée à partir de la relation (9.4), vaut :
edyn = K  d Ω = K  dm Ω cos(ωt -  ) = 2 Edyn cos(ωt -  ) où K=
pN/(2πa) et Ω est la vitesse angulaire. La f.é.m. edyn est en phase avec le flux
 d. De plus, que le rotor tourne ou pas, les enroulements sont le siège des
f.é.m. statiques ou de transformation et = - Ldi/dt dues à la variation du
courant i. Les balais étant calés sur la ligne neutre théorique, les axes des
enroulements inducteur f et d'induit r sont électriquement perpendiculaires
de sorte que l'inductance mutuelle entre ces deux enroulements est nulle. Soit
R = Rf + Rr, la résistance totale du circuit électrique (inducteur + induit), et L
= Lf + Lr son inductance. L'équation de la tension est la suivante : v = edyn +
R i + Ldi/dt, ou en grandeurs complexes :

Courant absorbé par un moteur série monophasé


A - Remèdes adoptés par le constructeur
L'inductance est donnée par la relation L = Nf2/ℛf + Nr2/ℛr où ℛ est la
réluctance du circuit magnétique et N le nombre des spires. Étant donné que
la réluctance ℛf du circuit magnétique du flux inducteur est beaucoup plus
faible que la réluctance ℛr du circuit magnétique du flux d'induit, le
constructeur réduira le nombre Nf des spires de l'inducteur. Cependant, en
réduisant Nf, on réduit aussi le flux statorique  d et donc le couple Cém =K
 d i. On rattrape la diminution de  d par augmentation du nombre Nr des
spires rotoriques. Par conséquent, dans le moteur série monophasé, la f.m.m.
de l’induit est de loin supérieure à la f.m.m. de l’inducteur. On dit que ce
moteur est tout en induit. L’accroissement du nombre Nr conduit à un
accroissement du diamètre de l’induit. A puissance et vitesse égale, le moteur
série monophasé est environ 20 % plus volumineux que le moteur série à
courant continu. L'augmentation de Nr conduit à une augmentation du flux
d'induit et donc de la réaction d'induit. Pour atténuer les effets de cette
réaction d'induit, on fait recours à des enroulements de compensation G'H',
qui sont, soit connectés en série avec l'induit, soit fermés sur eux-mêmes
(écran électrodynamique). On obtient un moteur série monophasé compensé.
L'autre remède utilisé par le constructeur consiste à calculer le moteur pour
une vitesse
nominale ΩN aussi grande que possible. Comme la puissance est donnée par le
produit CΩN, le constructeur peut, à égale puissance, diminuer le couple Cém
et réduire donc les dimensions du moteur.
B - Remède apporté par l'exploitant
Pour réduire ω =2πf1, l’exploitant recourt à une source de fréquence faible.
Les valeurs
utilisées sont celles de f1 = 50/3 Hz = 16 2/3 Hz ou f1 = 50/2 Hz = 25 Hz.
Avec ces remèdes, on obtient un facteur de puissance de l’ordre de 0,85 à 0,9
en fonctionnement normal [5].
MACHINE ASYNCHRONE

Donner le mode de fonctionnement d’un moteur asynchrone

Voir détail sur le bat 1.3

Expliquer comment on procède pour régler la vitesse de rotation d’un moteur asynchrone
monophasé

R
Voir detail sur le bat 1.2

Expliquer le comportement d’un moteur asynchrone monophasé lors du démarrage

R voir bat 1.4’


A l’aide des formules, exprimer les effets de la rupture d’une phase statorique d’un moteur
asynchrone

R
A l’aide des formules et des figures, expliquer les effets de la rupture d’une phase rotorique d’un
moteur asynchrone

R
c) Action simultanée des f.m.m. ℱ2d et ℱ2i
La figure 19.5 donne le couple électromagnétique résultant Cém = Cd+Ci. Pour g proche
0,5 et Ωr proche de (1-g)Ωs = 0,5 Ωs, ce couple résultant peut devenir négatif. Par conséquent :
Montrer à l’aide des formules et des figures,comment on peut calculer les valeurs respectives du
glissement critique et du couple de décrochage d’une machine asynchrone.

R voir bat 1.5


Expliquer comment on procède pour démarrer un moteur asynchrone monophasé

R voir détail bat 1.4


Donner les propriétés et l’utilisation du moteur asynchrone triphasé

propriétés

- A dimensions égales, le moteur monophasé est moins puissant que le moteur polyphasé.
- A puissance égale :
* le facteur de puissance du moteur monophasé est inférieur à celui du moteur polyphasé;
* le rendement du moteur monophasé est inférieur à celui du moteur polyphasé.
C
*la capacité de surcharge max du moteur monophasé décroit quand on insère des résistances dans du
CN
rotor le circuit

Utilisation
Du point de vue technique et économique, le moteur asynchrone monophasé est moins avantageux que
le moteur triphasé. C’est pourquoi, Il n’est utilisé que pour entraîner des appareils de faible puissance
dans le cas où le courant électrique est disponible seulement en monophasé, dans le cas par exemple
des appareils électroménagers et dans les petites entreprises installés dans les maisons d’habitation

En partant des expressions des inductances,établir le schéma équivalent d’une machine asynchrone.
R voir Bat 1.1

Etablir les différents modes de démarrage d’un moteur asynchrone (monophasé et triphasé)

R voir Bat 1.6


MACHINE SYNCHRONE

A l’aide des formules et des figures, montrer comment on procède pour


vérifier la condition relative à l’ordre de succession des phases lors du
couplage d’une machine synchrone en parallèle avec le réseau

R bat 2.3

Réglage de la puissance active P d’une machine synchrone

Signalons que la modification de la puissance active P s’obtient par action sur


les vannes de la turbine

R bat 2.12

Réglage de la puissance réactive Q d’une machine synchrone

R
On remarque qu’une machine synchrone, fonctionnant à tension d’induit V constante et à puissance
active P constante, offre une possibilité de réglage de la puissance réactive Q, pratiquement à
volonté, par la modification du courant d’excitation f. Considérons, par exemple, un alternateur

dont le point de fonctionnement correspond au point M de la figure 23.31. Son courant d’excitation
est égal à f1 et il fournit au réseau une puissance réactive Q1.
Si on augmente le courant d’excitation jusqu’à f2 sans modifier la puissance active P, le point de
fonctionnement passe au point M2 avec une puissance réactive Q2 supérieure à Q1. De même, une
réduction du courant d’excitation f à puissance active P constante réduit la puissance réactive Q.
Pour un alternateur, lorsque celui-ci est raccordé à un réseau très puissant, dit réseau infini ou
réseau rigide, dont la tension V reste constante, on peut régler son facteur de puissance cos =
P/S en modifiant la puissance réactive Q par action sur le courant d’excitation f (droite Palt ). Par

contre, lorsque l’alternateur débite sur une charge isolée, c’est cette charge qui fixe le facteur de
puissance. Dans ce cas, une modification du courant d’excitation f n’a pour effet que de changer la
valeur de la tension d’induit V. Le réglage de la puissance réactive Q expliqué ci-dessus peut se
faire aussi sur un moteur (droite Pmot sur la figure 23.31). Il arrive qu’on installe dans le réseau un
moteur synchrone spécialement pour améliorer le facteur de puissance. Il tourne alors à vide
(puissance active P égale aux pertes à vide) et fournit une puissance réactive Q au réseau. Un tel
moteur porte le nom de compensateur synchrone.
Les figures 23.29 à 23.31 indiquent également les valeurs du décalage interne . Pour une
diminution exagérée du courant d’excitation f (point M’), la f.é.m. devient très faible. Dès lors, selon
la relation (23.78), l’alternateur est incapable, sous la tension V, de développer un couple résistant
Cém pouvant équilibrer le couple moteur Cm de la turbine. Le groupe accélère jusqu’au décrochage
( = /2, limite de stabilité).
Rappelons enfin que la modification de la puissance active P s’obtient par action sur les vannes de
la turbine.

Donner le schéma d’un synchronoscope, expliquer son mode de


fonctionnement

R bat 2.7

Machines synchrone spéciales

R bat 2.9

Quels sont les différents procédés de couplage des machines synchrones


en parallèle avec le réseau

R bat 2.10
25.6 Procédé de synchronisation exacte
Le schéma de câblage est celui de la figure 25.10 sans la branche de la résistance RD. Le
couplage par synchronisation exacte consiste à vérifier les quatre conditions de couplage en
parallèle (section 25.1) avant de brancher la machine sur le réseau. Les étapes de ce procédé
sont les suivantes :
a) - A l'aide d'une machine motrice, on met le rotor en rotation, puis on accélère son rotor r
jusqu'à la vitesse de synchronisme s ou jusqu'à une vitesse proche d'elle.
b) - On ferme l'interrupteur K1 du circuit d'excitation, puis on règle le courant d'excitation If à une
valeur telle que la tension VA aux bornes de la machine synchrone soit égale à la tension V R du
réseau. On vérifie cette condition à l'aide des voltmètres branchés respectivement sur le réseau
et aux bornes de la machine synchrone.
c) - On vérifie l'ordre de succession des phases comme expliqué dans la section 25.3.
d) - On ajuste la vitesse de rotation r du rotor de la machine synchrone afin de la rapprocher le
plus possible de la vitesse de synchronisme s. On vérifie cette condition à l'aide de deux
fréquencemètres branchés respectivement sur le réseau et aux bornes de la machine
synchrone.
e) - En observant la variation de V =V -VA R à partir des voltmètres, des lampes ou du

synchronoscope, on ferme l'interrupteur K à l'instant où V =0 .


Si l'interrupteur K est fermé à l'instant idéal, la machine synchrone fonctionne à vide (I = 0).
Si à l'instant d'enclenchement, r s, la machine fonctionne en alternateur. Si à cet instant r
s, la machine fonctionne en moteur.
Le procédé de synchronisation exact est applicable à toute machine synchrone munie
d’une machine motrice.

25.7 Procédé d'auto synchronisation


L'opération de couplage par synchronisation exacte dure relativement longtemps (jusqu’à
10 minutes). Lorsque l'opération de couplage doit se faire en un temps très court, on peut
utiliser le procédé d'auto synchronisation qui n'exige pas un réglage précis des grandeurs de la
machine. Le schéma de câblage utilisé est celui de la figure 25.10, sans la branche de la résistance
RD. Les étapes de ce procédé sont les suivantes :
a) - L'enroulement d'induit étant débranché du réseau (interrupteur K ouvert) et l'enroulement
d'excitation étant débranché de l'excitatrice (interrupteur K 1 ouvert), à l'aide d'une machine
motrice, on met le rotor en rotation, puis on l’accélère jusqu'à une vitesse proche de la vitesse
de synchronisme s.
b) - On applique au circuit d'excitation une tension Vf suffisante pour obtenir dans l'enroulement
d'excitation un courant d'excitation If = Vf/Rf correspondant à une tension VA de la machine
synchrone égale à la tension VR du réseau. La tension Vf (ou la résistance du rhéostat
d’excitation Rexc) est déterminée expérimentalement, à l'avance, lors de l'essai à vide.
c) - On ferme l'interrupteur d'excitation K1, pour mettre l'enroulement d'excitation sous tension.
Tout de suite après, on ferme l'interrupteur K pour brancher l'enroulement d'induit sur le réseau
de tension VR. Après cette dernière manoeuvre, la machine est le siège des phénomènes
transitoires relatifs aux courants d’excitation et aux courants d’induit. L'interaction de ces
courants engendre un couple électromagnétique périodique (25.6). Lorsque la condition
d'accrochage (25.7) est remplie, le rotor s'accroche.
Ce procédé met en jeu des valeurs élevées des courants et des forces électromagnétiques
transitoires qui peuvent affaiblir et détériorer la fixation des enroulements. Lorsque ces valeurs
ne sont pas dangereuses, ce procédé peut être appliqué à toute machine synchrone munie
d’une machine motrice.
25.8 Démarrage à fréquence variable
Le démarrage à fréquence variable est aussi appelé démarrage dos-à-dos. Durant ce
procédé, la condition (25.7) doit être remplie à partir du décollage du rotor. L'accrochage se
réalise à partir du décollage du rotor, à fréquence réduite. Ensuite on augmente la fréquence du
réseau progressivement jusqu'à la fréquence nominale, et en même temps la vitesse du rotor
augmente progressivement jusqu'à la valeur nominale.
Pour réaliser le démarrage à fréquence variable, on a besoin d'une source de fréquence fs
réglable dans de larges limites, d'environ 0 Hz à la fréquence nominale fN. D'autre part, le
courant d'induit I = V/Xs = V/ sLs, dû à la tension V doit être maintenu au même niveau que le
courant à la fréquence nominale IN =VN NLs. Pour ce faire, il est nécessaire que la tension varie
proportionnellement à la fréquence : V = ( s N)VN.

Une telle variation de fréquence et de tension d'une machine synchrone principale Ap peut
être assurée par un alternateur synchrone auxiliaire AA. Ce dernier est entraîné
progressivement à courant d'excitation constant par une machine motrice MA de l'arrêt à la
vitesse nominale. On peut aussi utiliser un convertisseur de fréquence. La figure 25.11 donne le
câblage pour le démarrage à fréquence variable d'une machine synchrone principale Ap à l'aide
d'un alternateur auxiliaire AA. Les étapes de cette opération sont les suivantes :
a) - On ferme les interrupteurs K1 et K2 qui relient entre eux les enroulements d'induit des deux
machines synchrones.
b) - A partir d'une source indépendante, on excite la machine synchrone principale Ap ainsi que
l'alternateur auxiliaire, respectivement par des courants d'excitation fp et fA. Pour qu'un courant
d'induit puisse circuler de AA à Ap, il faut que fA soit légèrement supérieur à fp .
c) - A l'aide du moteur auxiliaire MA, on met l'alternateur auxiliaire AA en marche, en augmentant
progressivement sa vitesse de rotation.
d) - Lorsque la vitesse de rotation du moteur auxiliaire atteint la valeur r /p exigée, selon la
relation (25.7), pour l'accrochage du rotor de la machine synchrone principale Ap, ce rotor
démarre, s’accroche et tourne à la même allure que le rotor du moteur auxiliaire.
e) - On augmente progressivement (pour maintenir le synchronisme) la vitesse angulaire du
rotor de l'alternateur auxiliaire jusqu'à sa valeur nominale AN N /pA. La fréquence augmente
donc progressivement jusqu'à sa valeur nominale f N N/2 = pA NA/2 . Simultanément la
vitesse angulaire du rotor de la machine synchrone principale augmente jusqu'à sa valeur
nominale pN = 2 fN/pp= (2 /pp)(pA NA/2 ) = NApA/pp.
f) - A la fin du démarrage, on couple les machines sur le réseau qui ne subit de ce fait aucune

perturbation inhérente au démarrage asynchrone.


Contrairement au démarrage asynchrone (section 25.9), le démarrage à fréquence variable
présente l'avantage de ne faire appel pratiquement qu'à un échange de puissance active entre
les deux machines et de ne pas soumettre les enroulements amortisseurs à une sollicitation
thermique.
Le démarrage à fréquence variable est également appliqué pour entraîner les rotors des
alternateurs au cours des essais.
25.9 Démarrage asynchrone
Le schéma de câblage est celui de la figure 25.10 avec la branche de la résistance RD.
Supposons que le rotor de la machine synchrone soit à l'arrêt. Si on branche l'enroulement
statorique sur un réseau de tension V1 et de fréquence f1, les courants d'induit créent un champ
magnétique tournant à la vitesse synchrone s = 2 f1/p.
Supposons que l'enroulement d'excitation soit fermé sur une résistance RD et que le rotor
soit équipé d'un enroulement amortisseur (figure 25.10). Le champ magnétique tournant de
l’induit se déplace par rapport au rotor à une vitesse relative s r = g s et crée dans les circuits
rotoriques des courants induits de fréquence f2 = gf1.
L'interaction entre le champ magnétique de l’induit et les courants rotoriques crée un
couple électromagnétique asynchrone Cém.a (figure 17.1).
Au début du démarrage, le glissement est égal à l'unité (g = 1) et la vitesse de rotation du
champ de l’induit par rapport au rotor est élevée. Si l'enroulement d'excitation était ouvert durant
le démarrage, il serait le siège d'une f.é.m. élevée qui peut endommager son isolation. C'est
pour cette raison qu'au cours du démarrage, l'enroulement d'excitation est soit court-circuité,
soit fermé sur une résistance de démarrage RD. Dans le premier cas, la tension aux bornes de
l’inducteur est nulle. Dans le second cas, pour RD 5 Rf, cette f.é.m. ne dépasse pas la tension
nominale de cet enroulement.
Le démarrage asynchrone d'une machine synchrone se fait de la même manière que le
démarrage d'un moteur asynchrone (section 17.3). Si, après l’alimentation de l'enroulement
statorique, le couple résistant Cr est inférieur au couple électromagnétique Cém.a, le rotor se met
en rotation, avec une accélération d /dt = (Cém.a-Cr)/J . La vitesse du rotor croît jusqu'à la valeur
0 s(1-go) pour laquelle l'égalité Cém.a = Cr est vérifiée.
Supposons que le glissement go satisfasse la condition (25.7). Si alors, on ferme
l'interrupteur K1 et si on ouvre l'interrupteur K2, un courant s'établit dans l'enroulement
d'excitation. La condition (25.7) étant satisfaite, le rotor s'accroche.
Compte tenu du schéma de la figure 25.10, voici les étapes du démarrage asynchrone
d'une machine synchrone :
a) - Avant le démarrage, on place le curseur du rhéostat d'excitation Rexc dans une position telle
que le courant d'excitation If = Vf/(Rf+Rexc) soit suffisant pour assurer l'accrochage du rotor
conformément à la condition (25.7).
b) - On débranche l'enroulement d'excitation de l'excitatrice et on le ferme sur la résistance de
démarrage RD (interrupteur K1 ouvert et interrupteur K2 fermé).
c) - A l'aide de l'interrupteur K, on branche l'enroulement d'induit sur le réseau (interrupteur K
fermé). Sous l'action du couple asynchrone, le rotor décolle et accélère jusqu'au glissement go.
d) - On met l'enroulement d'excitation sous tension. Pour que l'enroulement d'excitation ne soit
pas momentanément ouvert (tension élevée), on ferme d'abord l'interrupteur K1, ensuite on
ouvre l'interrupteur K2. Si le glissement go est suffisamment petit (conditions 25.7), le rotor du

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