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ELECTRIQUES
Transformateur
- En partant des expressions des tensions des enroulements de phase, établir les
schémas équivalents direct, inverse et homopolaire d’un transformateur triphasé à
couplage étoile-triangle.
- Expliquer les effets des harmoniques de courant ou de flux magnétique sur le
fonctionnement d’un transformateur triphasé suivant le mode de couplage de ses
enroulements.
- Peut-on utiliser le couplage (Yy, Dy, Yd) dans un transformateur (- constitué de trois
colonnes ; - à 5 colonnes ; à 3 colonnes ? Si oui, pourquoi ? Sinon, pourquoi ?
- Montrer comment on procède pour établir la caractéristique externe d’un transformateur.
- Montrer comment on procède pour établir la courbe de rendement d’un transformateur
en tenant compte de la chute de tension.
- Trois transformateurs fonctionnent en parallèle. Donner l’expression du courant de
chacun de ces transformateurs.
- Citer les conditions requises pour le fonctionnement des transformateurs en parallèle
Pour chacune de ces conditions, expliquer, à l’aire des formules, le résultat qu’on obtient
lorsque cette condition n’est pas remplie.
- Un transformateur a une tension de court-circuit de 4 %. Un autre transformateur à une
tension de court-circuit de 3.5 %. Peut-on faire fonctionner ces transformateurs en
parallèle ? Si oui, pourquoi ? Si non, Pourquoi.
- Expliquer à l’aide des formules les conditions requises pour le bon fonctionnement d’un
transformateur de tension.
- Expliquer à l’aide des formules les conditions requises pour le bon fonctionnement d’un
transformateur de courant.
- Pour un autotransformateur, établir les relations entre les grandeurs internes et les
grandeurs externes, établir les expressions des puissances apparentes et, à l’aide de
ces formules, comparer l’autotransformateur au transformateur ordinaire.
- Donner le schéma équivalent d’un transformateur à trois enroulements. Montrer
comment on procède pour déterminer les valeurs des grandeurs figurant sur ce schéma.
- A l’aide des figures et d’équations, décrire les phénomènes qui se déroulent dans un
transformateur lors de son enclenchement à vide.
- A l’aide des figures et d’équations, montrer comment le courant d’un transformateur
varie suite à un court-circuit réalisé aux bornes de l’enroulement secondaire. Définir le
coefficient d’asymétrie de ce courant.
- Expliquer le comportement d’un transformateur lorsqu’une surtension est appliquée à
ses bornes. Cette surtension présente-t-elle un danger pour le transformateur ? Si oui,
comment procède-t-on pour protéger le transformateur contre ce danger.
Machines à courant continu
- A l’aide des formules et des courbes, expliquer la manière dont le courant varie dans
une section en commutation dans une machine à courant continu. Pour chacune de ces
courbes, décrire le type de commutation. Expliquer comment on procède pour améliorer
la commutation.
- A l’aide des figures et des formules, montrer comment on procède pour déterminer les
valeurs des éléments du rhéostat de démarrage d’un moteur à courant continu.
- Établir les courbes de variation de la vitesse de rotation, du courant d’induit et du couple
électromagnétique d’un moteur à courant continu pendant le démarrage. Donner
l’expression du temps pendant lequel le levier est gardé sur un plot du rhéostat de
démarrage.
- Décrire les phénomènes qui se déroulent dans un moteur à courant continu à excitation
en dérivation en cas de : - rupture du circuit d’excitation ; - augmentation de la résistance
du rhéostat d’excitation ; - augmentation de la tension d’induit ; - inversion du courant
d’excitation ; - inversion de la tension d’induit.
- Pour un moteur à courant continu à excitation en dérivation, comparer le réglage de la
vitesse de rotation par action sur le courant d’excitation au réglage de la vitesse de
rotation par action sur la tension d’induit.
- Un moteur à courant continu à excitation en dérivation fonctionne en un point du premier
quadrant du plan couple-vitesse. Montrer comment on doit procéder pour faire passer le
point de fonctionnement dans chacun des autres quadrants.
- Expliquer comment on procède pour régler la vitesse de rotation et expliquer le principe
de fonctionne du variateur de vitesse dans le cas : - du moteur à courant continu à
excitation en dérivation ; - du moteur à courant continu à excitation série.
- Expliquer comment on procède pour freiner le moteur à courant continu : - à excitation
en dérivation ; - à excitation série. (à copier)
- Expliquer le principe de fonctionnement du moteur série monophasé. Décrire les
solutions adoptées pour améliorer son fonctionnement.
Champ magnétique
R/
R/
a) Couplage Yy
(figure 4.22). Pour les mêmes raisons qu'au point a1, le couplage Yy n'est pas
utilisé dans les transformateurs à cinq colonnes.
Cette caractéristique est reprise sur la figure 5.6. Elle montre que la variation
de la tension V2 dépend de la nature de la charge . (inductive avec 2 >0 ou
capacitive avec 2 <0 ).
R/
Si pfeN désigne les pertes magnétiques (ou pertes à vide, I1 I0) pour la
tension nominale V1 =V1N, les pertes magnétiques pour une valeur
quelconque du courant I1 sont données par : pfe = pfeN (Vm/V1N)2. Compte
tenu de la relation (5.21) de la chute de tension, on aura Vm V1N (1 -
Δvr/2). Dès lors [16],
La valeur de i2r pour laquelle le rendement est maximale peut alors être
trouvée en annulant la dérivée dη/di2r. On trouve :
Le rendement maximal est atteint pour une charge telle que les pertes dans le
cuivre pcu (pertes variables) sont égales aux pertes magnétiques pfeN (pertes
constantes). Ce rendement maximal est de l’ordre de 95 % à 99 %.
On appelle courbe de rendement d'un transformateur, la courbe
η = f(I2), pour cos 2 = Cte, et V1 = V1N
Elle est reprise sur la figure 5.8. La valeur de i2rmax est choisie par le
constructeur lors du dimensionnement du transformateur. Le rendement
varie peu sur une plage importante de i2r.
Trois transformateurs fonctionnent en parallèle. Donner l’expression du
courant de chacun de ces transformateurs
R/
Citer les conditions requises pour le fonctionnement des transformateurs en
parallèle Pour chacune de ces conditions, expliquer, à l’aide des formules, le
résultat qu’on obtient lorsque cette condition n’est pas remplie
R
Conditions requises pour le fonctionnement en parallèle
Un courant homologue circule dans les enroulements primaires. Pour que les
transformateurs fonctionnent correctement, ces courants doivent être nuls,
condition réalisée seulement lorsque μE = μF. On peut tolérer un écart des
rapports de transformation inférieur à environ 0.5 %.
b) - Écart sur les tensions nominales
Un transformateur de tensions 5/2,5 kV ne peut être mis en parallèle sous 6,6
kV au primaire avec un transformateur de tensions 6,6/3,3 kV, car le circuit
magnétique du premier entrera en saturation.
c) - Écart sur les tensions de court-circuit en grandeurs réduites
Compte tenu des relations (5.29) et (5.31), on peut écrire :
Ii 1/ ZCCi
I j 1/ ZCCj
En négligeant les écarts entre les arguments CC i des impédances Zcci et en
multipliant par la tension V1N, on obtient le rapport des puissances
apparentes :
V1N I Ni I Ni S Ni
Si 1/ ZCCi Z I V V
CCi Ni CCri CCri
S j 1/ ZCCj V I I Nj
SNj
1N Nj
Z CCj I Nj VCCrj VCCrj
C'est dire que si vccrE > vccrF, srE < srF. Dans ce cas :
- Lorsque le transformateur F atteint sa charge nominale (srF = 1), le
transformateur E est encore sous chargé (srE < 1);
Lorsque le transformateur E atteint sa charge nominale (srE = 1), le
transformateur F est déjà surchargé (srF > 1).
Bref, le transformateur présentant la tension de court-circuit en grandeurs
réduites la plus faible est surchargé. C'est seulement dans le cas où
vccrE = vccrF = ... = vccrn que la puissance totale se répartit entre les
transformateurs proportionnellement à leur puissance nominale : srE = srF =
... = srn. On tolère un écart de tenson de court-circuit vccr de 10 %.
R/
L'effet d'une variation de la tension est illustré sur la figure 11.13. Lorsque la
tension Va croît, la vitesse à vide augmente, mais la pente de la caractéristique
mécanique reste constante :
La caractéristique mécanique se déplace parallèlement à elle-même
Va K 11 V K 21
I a1 et I a 2 a de sorte que :
Ra Ra
Ia2 V K 21
a
I a1 Va K 11
Généralement Ea > 0,9 Va. Supposons par exemple que Ea1 = K 1Ω1 = 0,94
Va. Prenons une variation du flux de 1 à 2 = 0,9 1. On aura
I a 2 1 0,9.0,94 0,154
2,57
I a1 1 0.94 0, 06
pour atteindre une vitesse inférieure à la vitesse nominale (n < nN), le moteur
exigerait un courant d'excitation excessif (If > IfN).
d2) - action sur la tension d'induit : L'action sur la tension du circuit d'induit
ne peut régler la vitesse que pour des valeurs inférieures à la vitesse nominale
(n < nN). En effet (relation 11.15), pour atteindre des vitesses supérieures à
la vitesse nominale (n > nN), le moteur exigerait une tension d'induit
excessive (Va > VaN).
d3) - Ces deux modes sont complémentaires et peuvent être combinés sur un
même moteur.
d4) - Couple et puissance limites :
Les courbes du couple maximum Cmax = f1(Ω) et de la puissance maximum
Pmax = f2(Ω) en fonction de la vitesse de rotation sont reprises sur la figure
11.14. Le facteur limitant ces deux grandeurs est l'échauffement de
l'enroulement d'induit, qui impose un maximum Imax au courant d'induit Ia.
La puissance maximale absorbée est Pmax = VaImax. Si on néglige les pertes,
on peut écrire : VaImax = CΩ.
A tension Va variable et courant If constant, le couple maximum
Cmax = K Imax est constant (indépendant de la vitesse). La puissance
maximale Pmax = CmaxΩ est donc proportionnelle à la vitesse.
A tension Va constante et courant If variable, la puissance maximale
Pmax = VaImax est constante (indépendante de la vitesse). Ici le couple
Cmax = VaImax/Ω varie en raison inverse de la vitesse. On perd sur le couple
maximal ce que l'on gagne sur la vitesse.
Donc nous pouvons tirer la conclusion suivante : Le réglage de la vitesse par
action sur la tension Va est un réglage à couple maximal constant, tandis que
le réglage par action sur If réduit nécessairement le couple.
R
Supposons que le point de fonctionnement soit situé dans le premier (I)
quadrant. Lorsqu'on inverse le courant d'excitation IfG de la génératrice G en
changeant bien sur la polarité de la tension d’excitation, la tension d'induit Va
ainsi que le courant Ia changent de signe. Etant donné que le courant
d'excitation IfM (et donc le flux ) du moteur M garde son sens, on obtient un
changement de signe du couple Cém = K Ia et de la vitesse = (Va -
RaIa)/K . La machine fonctionne en moteur avec un point de
fonctionnement du troisième (III) quadrant. En partant du premier (I)
quadrant, si la vitesse de rotation change seule de signe ou si le couple change
seul de sens, la machine M fonctionne en génératrice avec un point de
fonctionnement du deuxième (II) ou du quatrième (IV) quadrant. Un tel mode
de fonctionnement est obtenu par exemple en sous excitant la génératrice G.
Sa f.é.m. devient alors inférieure à celle du moteur M. La machine M
fonctionne alors en générateur et G en moteur. Pendant ce temps, la machine
asynchrone MA fonctionne en génératrice en renvoyant de l'énergie au réseau.
C'est le freinage par récupération d’énergie. En écrivant la relation (11.15) de
la manière suivante : = (Va - RaIa)/K = Ea/K , on constate que si la
réaction d’induit est négligeable, le flux reste constant et la vitesse de rotation
(ou n) est proportionnelle à la f.é.m. Ea. De même, si la réaction d’induit est
négligeable, et si le couple des pertes est négligeable, le couple C = K Ia est
proportionnel au courant d’induit Ia. Par conséquent, comme indiqué sur la
figure 11.16.a, les caractéristiques n(C) représentent à une autre échelle les
caractéristiques Ea(Ia). D’après la relation (11.1), la puissance transformée de
la forme électrique à la forme mécanique vaut Pém = EaIa = C . La figure
11.16.b donne l’interprétation physique des quatre quadrants :
Premier quadrant (I) : Pém = EaIa = C > 0, > 0
La vitesse de rotation et le couple ont le même sens. La machine électrique M
entraîne la charge dans le sens horaire. La machine M fonctionne en moteur.
Deuxième quadrant (II) : Pém = EaIa = C < 0, > 0
La vitesse de rotation et le couple sont de sens contraire. La machine
électrique M est entraînée par la charge dans le sens horaire. La machine M
fonctionne en génératrice. L’énergie électrique fournie par cette génératrice
peut être restituée au réseau ou dissipée sous forme de chaleur dans une
résistance.
Troisième quadrant (III) : Pém = EaIa = C > 0, < 0 La vitesse de
rotation et le couple ont le même sens. La machine électrique M entraîne la
charge dans le sens trigonométrique. La machine M fonctionne en moteur.
Quatrième quadrant (IV) : Pém = EaIa = C < 0, < 0
La vitesse de rotation et le couple sont de sens contraire. La machine
électrique M est entraînée par la charge dans le sens trigonométrique. La
machine M fonctionne en génératrice.
R/
moteur en dérivation
Les moteurs à courant continu présentent de grandes possibilités de réglage de vitesse.
Selon la relation suivante Ω = (Va - RaIa)/K et on peut régler la vitesse de rotation d'un moteur
à courant continu de trois manières :
Sur la figure 11.18, on donne le schéma de principe du circuit de puissance d'un variateur
de vitesse pouvant fournir le courant dans les deux sens (variateur réversible en courant).
Il est constitué de deux ponts montés en parallèle inverse. Ici aussi, on prévoit la possibilité
d’inverser le courant d’excitation du moteur. Le pont 1 fournit le courant Ia lorsqu’il est positif et
permet de faire fonctionner le moteur dans le premier (I) et le troisième (III) quadrant. Le pont 2
fournit le courant Ia lorsqu’il est négatif et permet de faire fonctionner le moteur dans le
deuxième (II) et le quatrième (IV) quadrant.
Dans les schémas décrits ci-dessus, on a considéré que, lorsqu’on utilise qu’un pont, l’inversion
du couple est obtenue par inversion du courant inducteur. Ce mode d’inversion du couple est
lent à cause de la constante de temps élevée du circuit inducteur. Lorsqu’on utilise un seul pont,
l’inversion de la tension peut aussi être obtenue à l’aide d’un inverseur placé entre le pont et les
bornes de l’induit.
Moteur serie
a) - Réglage par action sur un rhéostat en série avec le circuit d'induit. Lorsqu'on insère un
rhéostat Rad en série avec le circuit d'un moteur série (figure 11.24), la caractéristique
mécanique est modifiée comme indiqué sur la figure 11.23 ou par la courbe 3 sur la figure
11.25. L'effet de Rad se marque par un déplacement vers la gauche de toute la courbe :
augmentation de (Ra + Rs) dans la relation (11.24). Ce mode de réglage n'est pas économique à
cause des pertes dues au rhéostat.
L’effet de la variation de la tension Va sur la caractéristique mécanique d’un moteur série est
illustrée sur la figure 11.26. Ce mode de réglage de la vitesse de rotation est le plus efficace.
Les caractéristiques mécaniques d’un moteur alimenté sous tension variable sont reprises sur
la figure 11.27. Pour démarrer un tel moteur, on élève progressivement la tension. Un
démarrage rapide est obtenu en maintenant le couple égal à Cmax (trajet ABMN), avec
augmentation de la tension de Va0 à VaN. Le point de fonctionnement se fixe à l’intersection de la
caractéristique n(C) du moteur avec la caractéristique n(Cr) de la charge. Pour régler la vitesse
de rotation, on modifie la tension. Lorsqu’on réduit la tension de VaN à Va1, Va2 et Va0, la vitesse
passe de nN à n1, n2 et n0. Il peut arriver que le moteur entraîne une charge de faible couple,
comme pour la caractéristique n(Cr2) de la figure 11.27. Dans ce cas, à tension nominale VaN, la
vitesse de régime permanent (n3) est supérieur à la vitesse nominale nN ; mais le couple
absorbé est inférieur au couple nominal (le courant absorbé est inférieur au courant nominal
IaN). Pour obtenir des vitesses supérieures à n3, on peut utiliser le shuntage de l’enroulement
d’excitation.
Comme pour le moteur à excitation shunt, la tension variable d’alimentation
d’un moteur série est obtenue, soit à l’aide d’un redresseur lorsque
l’alimentation est en alternatif, soit à l’aide d’un hacheur lorsque
l’alimentation est en continu. La figure 11.28 donne le schéma d’utilisation
d’un hacheur série, comprenant un interrupteur statique T et une diode de
roue libre D. L’interrupteur T fonctionne avec une période de hachage T.
L’interrupteur T connecte la charge à la source de tension continue pendant
une durée T,
puis la déconnecte pendant le reste de la période (1- )T. Lorsque
l’interrupteur T est ouvert, la
diode de roue libre permet au courant de continuer à circuler dans le circuit
qui est inductif et dont le courant ne peut s’interrompre brusquement. La
tension d’entrée du hacheur est désignée par Ve. La tension de sortie du
hacheur, appliquée à la charge, a une valeur moyenne V= Ve. On fait varier
de 0 à 1, et la valeur moyenne V varie de 0 à Ve.
Expliquer comment on procède pour régler la vitesse de rotation d’un moteur asynchrone
monophasé
R
Voir detail sur le bat 1.2
R
A l’aide des formules et des figures, expliquer les effets de la rupture d’une phase rotorique d’un
moteur asynchrone
R
c) Action simultanée des f.m.m. ℱ2d et ℱ2i
La figure 19.5 donne le couple électromagnétique résultant Cém = Cd+Ci. Pour g proche
0,5 et Ωr proche de (1-g)Ωs = 0,5 Ωs, ce couple résultant peut devenir négatif. Par conséquent :
Montrer à l’aide des formules et des figures,comment on peut calculer les valeurs respectives du
glissement critique et du couple de décrochage d’une machine asynchrone.
propriétés
- A dimensions égales, le moteur monophasé est moins puissant que le moteur polyphasé.
- A puissance égale :
* le facteur de puissance du moteur monophasé est inférieur à celui du moteur polyphasé;
* le rendement du moteur monophasé est inférieur à celui du moteur polyphasé.
C
*la capacité de surcharge max du moteur monophasé décroit quand on insère des résistances dans du
CN
rotor le circuit
Utilisation
Du point de vue technique et économique, le moteur asynchrone monophasé est moins avantageux que
le moteur triphasé. C’est pourquoi, Il n’est utilisé que pour entraîner des appareils de faible puissance
dans le cas où le courant électrique est disponible seulement en monophasé, dans le cas par exemple
des appareils électroménagers et dans les petites entreprises installés dans les maisons d’habitation
En partant des expressions des inductances,établir le schéma équivalent d’une machine asynchrone.
R voir Bat 1.1
Etablir les différents modes de démarrage d’un moteur asynchrone (monophasé et triphasé)
R bat 2.3
R bat 2.12
R
On remarque qu’une machine synchrone, fonctionnant à tension d’induit V constante et à puissance
active P constante, offre une possibilité de réglage de la puissance réactive Q, pratiquement à
volonté, par la modification du courant d’excitation f. Considérons, par exemple, un alternateur
dont le point de fonctionnement correspond au point M de la figure 23.31. Son courant d’excitation
est égal à f1 et il fournit au réseau une puissance réactive Q1.
Si on augmente le courant d’excitation jusqu’à f2 sans modifier la puissance active P, le point de
fonctionnement passe au point M2 avec une puissance réactive Q2 supérieure à Q1. De même, une
réduction du courant d’excitation f à puissance active P constante réduit la puissance réactive Q.
Pour un alternateur, lorsque celui-ci est raccordé à un réseau très puissant, dit réseau infini ou
réseau rigide, dont la tension V reste constante, on peut régler son facteur de puissance cos =
P/S en modifiant la puissance réactive Q par action sur le courant d’excitation f (droite Palt ). Par
contre, lorsque l’alternateur débite sur une charge isolée, c’est cette charge qui fixe le facteur de
puissance. Dans ce cas, une modification du courant d’excitation f n’a pour effet que de changer la
valeur de la tension d’induit V. Le réglage de la puissance réactive Q expliqué ci-dessus peut se
faire aussi sur un moteur (droite Pmot sur la figure 23.31). Il arrive qu’on installe dans le réseau un
moteur synchrone spécialement pour améliorer le facteur de puissance. Il tourne alors à vide
(puissance active P égale aux pertes à vide) et fournit une puissance réactive Q au réseau. Un tel
moteur porte le nom de compensateur synchrone.
Les figures 23.29 à 23.31 indiquent également les valeurs du décalage interne . Pour une
diminution exagérée du courant d’excitation f (point M’), la f.é.m. devient très faible. Dès lors, selon
la relation (23.78), l’alternateur est incapable, sous la tension V, de développer un couple résistant
Cém pouvant équilibrer le couple moteur Cm de la turbine. Le groupe accélère jusqu’au décrochage
( = /2, limite de stabilité).
Rappelons enfin que la modification de la puissance active P s’obtient par action sur les vannes de
la turbine.
R bat 2.7
R bat 2.9
R bat 2.10
25.6 Procédé de synchronisation exacte
Le schéma de câblage est celui de la figure 25.10 sans la branche de la résistance RD. Le
couplage par synchronisation exacte consiste à vérifier les quatre conditions de couplage en
parallèle (section 25.1) avant de brancher la machine sur le réseau. Les étapes de ce procédé
sont les suivantes :
a) - A l'aide d'une machine motrice, on met le rotor en rotation, puis on accélère son rotor r
jusqu'à la vitesse de synchronisme s ou jusqu'à une vitesse proche d'elle.
b) - On ferme l'interrupteur K1 du circuit d'excitation, puis on règle le courant d'excitation If à une
valeur telle que la tension VA aux bornes de la machine synchrone soit égale à la tension V R du
réseau. On vérifie cette condition à l'aide des voltmètres branchés respectivement sur le réseau
et aux bornes de la machine synchrone.
c) - On vérifie l'ordre de succession des phases comme expliqué dans la section 25.3.
d) - On ajuste la vitesse de rotation r du rotor de la machine synchrone afin de la rapprocher le
plus possible de la vitesse de synchronisme s. On vérifie cette condition à l'aide de deux
fréquencemètres branchés respectivement sur le réseau et aux bornes de la machine
synchrone.
e) - En observant la variation de V =V -VA R à partir des voltmètres, des lampes ou du
Une telle variation de fréquence et de tension d'une machine synchrone principale Ap peut
être assurée par un alternateur synchrone auxiliaire AA. Ce dernier est entraîné
progressivement à courant d'excitation constant par une machine motrice MA de l'arrêt à la
vitesse nominale. On peut aussi utiliser un convertisseur de fréquence. La figure 25.11 donne le
câblage pour le démarrage à fréquence variable d'une machine synchrone principale Ap à l'aide
d'un alternateur auxiliaire AA. Les étapes de cette opération sont les suivantes :
a) - On ferme les interrupteurs K1 et K2 qui relient entre eux les enroulements d'induit des deux
machines synchrones.
b) - A partir d'une source indépendante, on excite la machine synchrone principale Ap ainsi que
l'alternateur auxiliaire, respectivement par des courants d'excitation fp et fA. Pour qu'un courant
d'induit puisse circuler de AA à Ap, il faut que fA soit légèrement supérieur à fp .
c) - A l'aide du moteur auxiliaire MA, on met l'alternateur auxiliaire AA en marche, en augmentant
progressivement sa vitesse de rotation.
d) - Lorsque la vitesse de rotation du moteur auxiliaire atteint la valeur r /p exigée, selon la
relation (25.7), pour l'accrochage du rotor de la machine synchrone principale Ap, ce rotor
démarre, s’accroche et tourne à la même allure que le rotor du moteur auxiliaire.
e) - On augmente progressivement (pour maintenir le synchronisme) la vitesse angulaire du
rotor de l'alternateur auxiliaire jusqu'à sa valeur nominale AN N /pA. La fréquence augmente
donc progressivement jusqu'à sa valeur nominale f N N/2 = pA NA/2 . Simultanément la
vitesse angulaire du rotor de la machine synchrone principale augmente jusqu'à sa valeur
nominale pN = 2 fN/pp= (2 /pp)(pA NA/2 ) = NApA/pp.
f) - A la fin du démarrage, on couple les machines sur le réseau qui ne subit de ce fait aucune